AVERTISSEMENT : Dans l’ouvrage « Le jour après Roswell » tout est VRAI !... Son auteur, Philip Corso (1915 – 1998) était un officier des renseignements de l’Armée américaine qui a participé à la deuxième guerre mondiale. Il a été dans le staff du Général Mac Arthur en Corée. Puis il a été affecté comme lieutenant-colonel au bureau de Sécurité nationale du Président Dwight. D. Eisenhower. Corso a été décoré plus de 19 fois durant sa carrière militaire et il est parti en retraite en 1963. Puis il s'est mis au service des sénateurs James Eastland et Strom Thurmond comme membre d'une équipe spécialisée dans la sécurité Nationale.
Philip Corso : LE JOUR APRÈS ROSWELL
La rédaction du rapport Cometa, présenté au Président de la république et au Premier ministre en 1998, a été retardée de près d’une année en raison des révélations du livre « The day after Roswell » du Lieutenant-colonel Philip Corso.
L’ouvrage du colonel Corso est certainement le livre le plus important paru jusqu’à présent sur le phénomène OVNI, et la présence extraterrestre sur Terre, par les faits qu’il divulgue.
Philip Corso a rédigé « The day after Roswell » (Le jour après Roswell) en collaboration avec le journaliste William J. Birnes, que j’ai eu l’occasion de rencontrer avec James Fox, à Manchester, il y a quelques années, lors d’un enregistrement pour la chaine américaine « History Channel ».
Ajoutons que c’est l’ouvrage du colonel Corso qui a poussé Paul-Hellyer, ancien vice-premier ministre du Canada, à étudier le phénomène OVNI et à prendre une position extrêmement forte et courageuse à ce sujet.
Compte-tenu de l’importance de ce témoignage, je vais reprendre sur ce blog « The day after Roswell », en différents chapitres.
Pour une meilleure compréhension de son contenu, il est possible de consulter l’édition en langue anglaise parue aux Etats-Unis.
Introduction
En 1960 et pendant deux ans, le Lieutenant-colonel Philip Corso a mené une double vie. Il travaillait au Bureau des Technologies Étrangères au Pentagone, service de l’Armée des R&D (Recherche et Développement).
Son travail habituel consistait à enquêter sur les technologies des autres pays, comme par exemple l’hélicoptère développé par l'Armée française pour les adapter à leurs propres technologies afin de préserver des vies militaires sur le terrain.
Corso lisait des rapports techniques et rencontrait des Ingénieurs de l'Armée afin de budgéter les projets à venir. Il envoyait des rapports à son patron, le Lieutenant Général Arthur Trudeau, chef de la section des R&D de l’Armée Américaine. Celui-ci avait la responsabilité de 3000 personnes travaillant sur différents projets plus ou moins avancés.
En apparence, pour les membres du Congrès qui surveillent le Budget et la finalité de ses dépenses, tout n'est que routine.
Une partie du travail de Corso était celle d'un officier de renseignement et de conseiller pour le Général Trudeau. C'était un travail qu'il connaissait bien pour l'avoir pratiqué pendant la Guerre de Corée. Au Pentagone, il travaillait sur les sujets les plus secrets et il avait accès à tous les documents classifiés, et en faisait part ensuite au Général Trudeau.
Comme officier de renseignement, il savait que les plus grandes institutions Gouvernementales étaient infiltrées par le KGB et que cette "police étrangère" était directement dirigée par le Kremlin.
Mais en plus de toutes ces tâches, Corso eût la responsabilité du secret le mieux gardé : les dossiers sur Roswell qui traitent de la récupération de l’épave et des bris d’une soucoupe volante qui s’est crashée à Roswell au Nouveau Mexique, ainsi que de toute la collecte d’informations par l'équipe du 509ème Groupe à Roswell.
Le dossier Roswell constitue tout l’héritage de ce qui s'est passé dans les heures et les jours qui suivirent le crash ainsi que toute la censure mise en place ensuite par le Gouvernement.
Corso n'était pas à Roswell en 1947 et n'en avait même pas entendu parler, à ce moment-là, tellement cela est resté secret, même au sein de l'Armée !
Les Militaires pensèrent, au début, que l'appareil était une arme secrète soviétique parce qu'elle avait une certaine ressemblance avec la forme des ailes volantes Horton. Et si les Soviétiques avaient développé leur propre version de cet appareil ?
Les différentes versions de l’histoire de Roswell varient dans les détails. Comme Corso n'était pas là-bas, il prit connaissance des différentes versions de campeurs, d'archéologues et du fermier Mac Brazel qui trouva l'épave.
Corso lut différents rapports militaires sur différents sites de crashs à proximité de la zone militaire de Roswell, comme San-Augustin ou Corona ainsi que d'un site en ville.
Tous ces rapports étaient classifiés et Corso n’en fit aucune copie et ne conserva aucun de ces rapports après son départ de l'Armée.
Quelquefois, les dates du crash varient d'un rapport à l'autre, le 2, 3 ou 4 Juillet 1947.
En 1961, les informations top-secrètes sur Roswell arrivèrent en possession de Corso à son bureau des R&D.
Le général Trudeau voulait que celui-ci incorpore la technologie de Roswell dans les développements d'armes en cours. Aujourd'hui, les lasers, les circuits intégrés, la fibre optique, le faisceau à particules accélérées et le Kevlar dans les gilets "pare-balles" en proviennent.
Dans les heures confuses qui suivirent la découverte de l'appareil à Roswell, l'armée détermina qu'en l’absence de toute autre information, l'objet devait être extraterrestre.
De fait, ce vaisseau et d'autres devaient surveiller les installations défensives américaines. Ces ovnis avaient sans doute des intentions hostiles et pouvaient même avoir interféré dans le déroulement de la deuxième guerre mondiale.
L'armée estimait qu'à cause de ces événements et en raison des mutilations de bétails, ils constituaient des ennemis potentiels. Dans le même temps, les USA entraient en Guerre froide avec les Soviétiques et le KGB infiltrait les Agences américaines.
Les militaires se sont trouvés confrontés à deux lignes de front, une guerre contre les communistes et une guerre contre les extraterrestres qui pouvaient être un bien plus grand problème que les communistes. Dès lors, l'armée utilisa la technologie des Extraterrestres contre eux, en l'adaptant pour créer un système de défense spatial.
Croyez-le, si vous le voulez, voici l'histoire de ce qui s'est passé dans les jours qui ont suivi le crash de Roswell et comment un petit groupe d'officiers des renseignements ont changé l'histoire de l'humanité.
2 – Le désert de Roswell
Corso eut connaissance de beaucoup de versions différentes de l'accident de Roswell.
Beaucoup d'entre elles racontaient en substance ceci : pendant toute la nuit du 1er juillet, les radars du 509e Groupe de Roswell, détectèrent d'étranges signaux radar.
Ces radars étaient proches de White Sands, là où s’effectuaient les essais de lancement de V2 allemands à la fin de la guerre, on y effectuait également, dans la région, les essais nucléaires à Alamogordo.
Ces bips apparaissaient à un endroit de l'écran et le traversaient à une vitesse incroyable pour disparaître ensuite. Puis ça recommençait. Aucun appareil de fabrication humaine ne pouvait se déplacer aussi vite et changer de direction si rapidement.
Ou c'était un appareil ou c'était une anomalie des radars, due à de puissants éclairs d'orage. C'est pourquoi les opérateurs radars re-calibrèrent leurs appareils sans trouver de problèmes particuliers. Les observations furent confirmées par la base de White Sands.
Pendant les deux nuits suivantes, les services de renseignement de l'armée restèrent en alerte de haut niveau car quelque chose d'étrange se déroulait à l'extérieur.
Il fut supposé que ces appareils inconnus étaient hostiles et des éléments des services de renseignements furent envoyés à Roswell, au 509e groupe, là où l'activité semblait se concentrer.
Les observations radars continuèrent la nuit suivante. Pendant ce temps, Dan Wilmot, propriétaire d'un magasin à Roswell, se tenait assis sur son perron, après dîner, pour regarder les éclairs, au loin.
Peu après 22h00, les éclairs s’intensifièrent. Dan et sa femme regardaient le spectacle quand ils virent un objet ovale et lumineux passer au-dessus de leur maison et disparaître vers le Nord-Est.
Ce même phénomène se produisit aussi au-dessus de Steve Robinson alors qu'il conduisait son camion de lait sur la route au nord de la ville. Robinson vit un objet ovale lumineux passer à très grande vitesse.
Les bips radars continuèrent à s'intensifier jusqu'à ce que cela devienne une violation aérienne continuelle. Dès lors, cela devenait plus sérieux. Il devenait évident aux autorités de la base qu'ils étaient sous surveillance et pouvaient en déduire qu’il s’agissait d’activité hostile.
Les officiers de la base pensaient que cela pouvait être des russes espionnant la base nucléaire et son site de lancement de missiles.
Mais le service de contre-espionnage le plus secret – le CIC, qui opérait en 1947, aussi bien dans le Civil que dans l'Armée - envoya du personnel à l'extérieur de Roswell. Le Personnel du CIC arriva de Washington, et s’habillèrent en civil pour enquêter sur les activités de l'ennemi dans le secteur. Ces personnes, comme Jesse Marcel ou Steve Arnold rejoignirent les officiers de renseignement de la base.
Dans l’après-midi du 4 Juillet 1947, les opérateurs radars notèrent que les objets sur les écrans semblaient changer de forme. Ils émettaient des impulsions. Ils semblaient devenir plus lumineux puis baissaient en intensité alors que d'énormes orages éclataient dans le désert.
Steve Arnold qui se trouvait dans la tour de contrôle, vit un objet sur l'écran disparaître quelques instants puis réapparaître et exploser dans une brillante fluorescence blanche et enfin disparaître pour de bon.
L'écran était vide, les bips avaient disparu. Les contrôleurs et les officiers du CIC pensèrent tous la même chose : UN « OBJET » DEVAIT S'ÊTRE ÉCRASÉ. Alors que l'opérateur radar passait l'information au Colonel Blanchard, l'équipe du CIC avait déjà mobilisé une équipe de récupération pour baliser et sécuriser la zone du crash.
Ils pensaient que c'était un appareil ennemi venu prendre des photos de la base. Ils voulaient tenir les civils à l'écart au cas où une fuite radioactive du système de propulsion de l'appareil se produirait. En fait, personne ne connaissait le système de propulsion de cet appareil.
Blanchard donna l'ordre à l'équipe de récupération d'aller sur les lieux le plus vite possible et d'emmener avec elle tout l'équipement nocturne possible ainsi que des camions et une grue.
Si c'était un crash, il voulait cacher l'épave dans un hangar avant que les civils ne mettent la main dessus et racontent tout aux Journaux.
Mais les contrôleurs de la base n'étaient pas les seuls à avoir vu un appareil s'écraser dans le désert. Des fermiers, des familles qui campaient dans le désert et des habitants de la ville avaient vu un appareil exploser dans une lumière intense et tomber vers Corona.
George Wilcox, le shériff de la ville, commença à recevoir des appels, après minuit, selon lesquels un avion s'était écrasé dans le désert. Wilcox appela les pompiers de Roswell dès qu'il eut connaissance de la localisation approximative du lieu de l'accident.
Trouver le site du crash ne fut pas bien long. Un groupe de chasseurs d’antiquités indiennes campait dans le désert au Nord de Roswell et ils avaient aussi vu la lumière pulsante et entendu un sifflement.
Ces chasseurs avaient ressenti l'étrange secousse au moment du crash, à relativement faible distance. Avant d'inspecter l'étrange épave fumante, ils avaient appelé le Shériff Wilcox et lui avaient donné la position de l'accident. Wilcox envoya les pompiers à un point situé à 60 Kms au Nord-Ouest de Roswell.
Vers 04h30 du matin, un convoi de pompiers accompagné par des policiers prit la route de Pine Lodge dans le désert.
Ils ne savaient pas qu'une équipe de militaires était aussi en route. L'équipe militaire arriva la première. Un lieutenant, dans la jeep de tête, posta des sentinelles et des lampes tempêtes furent installées tout autour de la zone.
Là, Arnold eut sa première impression de l'épave. Ce n'était pas réellement une épave, en tout cas pas celle d'un avion qu'il ne connaisse. Dans l'obscurité, le vaisseau de couleur foncée, semblait intact et n'avait pas perdu d’éléments importants. La zone était pleine de petits débris mais le vaisseau lui-même ne semblait pas abîmé.
Les militaires installèrent des projecteurs reliés à un générateur autour du site pour compléter l'éclairage des lampes-tempête. Sous cette lumière, Arnold put voir que l'objet avait une forme d'aile delta. Il était en un seul morceau même si l’avant était profondément enfoncé dans le sol et que sa queue pointait en l’air. Avec toute cette lumière, le terrain ressemblait à un terrain de football éclairé de nuit.
Pour Arnold, cela ressemblait plutôt à un atterrissage forcé, parce que l'appareil était intact - même s’il avait une large fissure sur toute sa longueur et qu'il faisait un angle de 45° avec le sol. Il paraissait plus proche d’une aile volante que d’une une soucoupe. Il était petit et avait deux ailerons de queue qui pointaient vers le haut et vers le bas.
Dans l'ombre, Arnold vit des créatures, d’une taille de 1,2 mètre environ, étalés sur le sol. "Qui sont ces gens ?" entendit dire Arnold, alors que l'équipe médicale approchait, avec des brancards, près de la déchirure du vaisseau à travers laquelle les corps avaient, apparemment, été éjectés.
Arnold regarda autour du périmètre de lumière et vit une autre créature immobile et une autre encore appuyée contre un petit monticule de sable. Il y avait cinq créatures à côté de la déchirure dans l'appareil. Les techniciens constatèrent l'absence de radiations et les médecins accoururent vers les corps avec leurs brancards.
Arnold regarda dans le vaisseau et leva les yeux. De l’intérieur, c'est comme s'il faisait jour. Pour en être sûr, Arnold jeta un œil à l'extérieur mais il faisait trop sombre pour appeler cela l'aube.
A travers l'appareil, Arnold pouvait voir de la lumière. Pas celle de l'aube ou celle des projecteurs, mais néanmoins de la lumière. Il n'avait jamais vu cela auparavant et il se demandait si cela pouvait être une technique que les russes avaient développée.
Le site du crash était un véritable chaos. Beaucoup de gens étaient présents ; il y avait des techniciens qui exécutaient des tâches spécifiques, des médecins, des opérateurs radio, des sentinelles, et bien d'autres. Tous étaient estomaqués. Ils n'avaient encore jamais vu rien de semblable auparavant.
"Hé ! il y en a un de vivant !... " entendit Arnold, puis il se retourna pour voir une des petites créatures se démener sur le sol. Avec le reste des médecins, il courut vers elle et la regarda frémir et pousser un cri qui résonnait non pas dans l'air mais dans son cerveau.
Il n'entendit rien avec ses oreilles mais ressentit comme une onde de folie alors que la créature se convulsait par terre en tournant la tête d'un côté à l'autre comme si elle étouffait.
C'est là qu'il entendit le cri d'une sentinelle, " Hé ! Toi !...". Il se retourna vers le côté opposé du site qui se trouvait dans l'obscurité." Halte !... " hurla la sentinelle à la petite créature qui essayait de grimper désespérément par-dessus la butte." Halte !... " hurla à nouveau la sentinelle tout en brandissant son arme.
D'autres soldats coururent vers la colline alors que la créature glissait dans le sable et recommençait à grimper.
" Non !... ". Trop tard, l’un des officiers avait tiré.
Arnold ne put voir lequel avait fait feu, mais il était trop tard. Il y eut un ensemble de décharges provenant des soldats nerveux, et la petite créature roula sur le sol, comme une poupée, sous l'impact des balles.
" Merde !... " cria à nouveau l'officier, " Arnold, vous et vos hommes partez d'ici et allez arrêter les civils qui s'approchent du périmètre..."
Il annonça qu'un petit convoi de véhicules approchait. Ensuite, il appela, de loin, " Médecins, par ici !... ".
Les médecins chargèrent la créature sur une civière et Arnold installa des membres du CIC pour bloquer l'entrée du site. Il entendit l'officier ordonner aux médecins de charger les corps sur des civières puis de les mettre à l’arrière des camions GMC pour les emmener à la base immédiatement.
" Sergent !... ", dit-il, "je veux que vos hommes mettent tout ce qui peut être ramassé dans les camions et embarquez moi ce damné machin...", il indiquait l'objet en forme d'aile delta, "avec la grue et emmenez-le. Je veux cet endroit reluisant de propreté. Rien ne s'est passé ici, vous comprenez ?...". Puis les soldats formèrent une ligne pour ramasser tous les débris sur le site.
Une équipe de M.P. fut envoyée au-devant du convoi de civils qui approchait du site. Ils mirent baïonnettes aux canons, chargèrent leurs M1 et les maintinrent tendus, droit devant eux.
Dan Dwyer, un des pompiers du convoi, put voir un convoi lumineux dans l'obscurité. Il avançait avec les gyrophares, mais sans les sirènes. On lui avait dit que c'était un avion crashé.
Alors qu'il s’approchait de la zone lumineuse, qui ressemblait plus à un parc d'attractions qu'à un crash d'avion, il put voir les soldats en cercle autour de l'objet. En s'approchant encore, il observa l'objet en forme d'aile Delta.
Trois ou quatre soldats chargèrent l'objet sur un camion puis le fixèrent avec des chaînes et des câbles.
Pour quelque chose tombé du ciel, il était relativement intact. Ensuite, les soldats recouvrirent l'objet avec une bâche et il fut alors totalement camouflé.
Un capitaine de l'armée s'approcha. Derrière lui se tenait une ligne de soldats armés, baïonnettes au canon, avec des insignes M.P. aux bras. "Vos gars peuvent repartir " dit le Capitaine à un officier de police de Roswell, " Nous avons sécurisé la zone".
"Et les blessés ?..." demanda le policier." Pas de blessés, nous avons tout, sous contrôle. " répondit le Capitaine.
Mais Dwyer put voir des petits corps sur les brancards chargés dans les camions. Deux d'entre eux se trouvaient dans des sacs à cadavre, mais un d’entre eux était attaché à son brancard. L'officier de police le vit aussi. Celui-là semblait vivant. "Et à propos d'eux ?..." demanda-t-il.
Cette traduction est, parfois, assez éloignée du texte original en anglais.
Pour ceux, et celles, qui veulent en savoir plus, il est possible de se reporter à « The day after Roswell ».
Néanmoins, voici une vidéo où le colonel Philip Corso s’exprime :
Philip Corso - 1de3 par RIM952
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