AVERTISSEMENT : Ce billet s’appuie sur « la méthode hypothético-déductive appliquée au phénomène OVNI », développée par le Contre-amiral Gilles Pinon, et est uniquement le fruit de l’imagination de l’auteur de ce blog. Les hypothèses et conclusions développées ne peuvent en aucun cas être prises pour une réalité.
La situation à la centrale nucléaire de Fukushima ne s’améliore pas.
Si l’on se fie aux analyses de Sergueï Kirienko, le directeur de Rosatom, l’Agence russe à l’énergie atomique, et bien le pire est à venir :
« La situation est grave et continue à se développer selon un scénario qui se détériore. Les mesures prises par nos collègues japonais ralentissent l’évolution mais ne sont en mesure ni de stopper, ni de renverser la tendance … ; nous avons étudié le pire scénario d’évolution, une situation vraiment dramatique : la fusion des six réacteurs de la centrale japonaise et dans tous les bassins de stockage, avec émission de radiations dans l’atmosphère. »
Pas moyen d’arrêter la tendance ?... Est-ce que cela veut dire qu’un réacteur finira par entrer en fusion pour relâcher des quantités considérables de radioéléments qui rendront impossible toute intervention humaine sur le site ?...
Le 23 mars (douzième jour de la catastrophe), l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a précisé que « L’enceinte de confinement du réacteur n°3 ne semble plus étanche, selon les indications de pression » ; ce qui veut dire que l’eau de mer injectée dans la cuve du réacteur s’en échappe sous forme de vapeur puis part vers l’extérieur avec des composants extrêmement dangereux comme : uranium, plutonium, américium, curium, iode et césium volatils.
Thierry Charles, spécialiste du cycle du combustible nucléaire et de la criticité, directeur à l’IRSN, travaille sur Fukushima et précise que ses équipes étudient un scénario particulier : « Le cœur du réacteur a fondu ainsi que le fond de la cuve et tout l’ensemble, sous forme de corium [mélange de combustible et de métal fondus], se trouve sur le béton » du bas de l’enceinte.
La situation serait la suivante : cet ensemble très chaud grignoterait le béton et de fait, l’équipe de l’IRSN s’efforce d’évaluer « jusqu’où le corium pourrait descendre » !...
A la date du 24 mars, le point est le suivant:
Les quatre réacteurs "fument"…
● La température dans le réacteur n°1 atteint près de 400 °C à l'intérieur de l'enceinte de confinement qui est normalement conçue pour fonctionner à 300 °C ;
● Sur le réacteur n°2, les techniciens ont dû temporairement interrompre leurs travaux en raison d'un niveau de radiation de 500 millisieverts par heure ; c'est-à-dire 25 fois la dose maximale annuelle pour un travailleur du nucléaire ;
● Le réacteur n°3 émet régulièrement de la fumée noire ;
● La piscine du n°4 doit être arrosée pour ne pas surchauffer !...
D’autre part, l’IRSN s’est inquiété que le sel de l’eau de mer utilisée pour refroidir le cœur des réacteurs et les piscines de combustible pourrait représenter un risque à « très court-terme » pour le refroidissement et a appelé à reconstituer d’urgence des stocks d’eau douce pour poursuivre l’opération de sauvetage.
En effet, il y a environ 30 grammes de sel par litre d’eau de mer - soit 30 kg par m3 - et lorsque 2000 mètres cubes d’eau salée sont balancées sur un réacteur trop chaud cela fait près de 60 tonnes de sel qui vont cristalliser et créer une couche isolante empêchant le refroidissement.
Mais il n’est pas possible d’amener de l’eau douce en grande quantité à Fukushima en raison des dégâts provoqués par le tsunami…
Aussi, il n’est pas impossible d’exclure que l’augmentation de la radioactivité rende progressivement impossible toute activité humaine à proximité de la centrale ce qui provoquerait la fusion des réacteurs, les uns après les autres, ainsi que la surchauffe des piscines dont le combustible serait alors à l’air libre.
L’ensemble de la centrale deviendrait alors incontrôlable et diffuserait dans l’atmosphère des radionucléides qui seraient ensuite déposés sur une grande partie du Japon, mais aussi en Corée, en Chine, dans l’Extrême-Orient russe et en mer…
Et il y a 2000 tonnes d’uranium et de plutonium stockés sous différentes formes à Fukushima !...
Le bilan de l'IRSN sur la centrale de Fukushima 1
© IRSN
Dans cette éventualité, qui dépasse les pires cauchemars, j’ai fais une première note en appliquant la « méthode hypothético-déductive » en cours à l’Etat-major des armées:
Dans ce billet intitulé « Catastrophe nucléaire et Intervention extraterrestre ?... (I) » j’envisage l’hypothèse que nous surveillons, dans plusieurs milliers d’années, une « planète de Bonobos » qui arrivent à l’âge nucléaire, et risquent de détruire leur monde, en essayant de répondre à cette question : « Que ferions-nous ?... ».
Les conclusions sont évidemment discutables, et chacun peut avoir son avis.
Il est évidemment difficile d’imaginer qu’une « Brigade nucléaire galactique » - des « Pompiers de l’espace !... » – puissent intervenir pour neutraliser une centrale nucléaire qui risque de provoquer des dégâts monstrueux sur une planète.
Mais serait-ce vraiment surprenant ?...
Faut-il rappeler que la planète est manifestement sous surveillance et que cette surveillance s’applique en priorité à tout ce qui touche au nucléaire tant militaire que civil ?...
Il faut se rappeler l’affaire de Roswell, qui s’est déroulée près de la première base de bombardiers stratégiques américains, le survol de silos de missiles stratégiques Minuteman, le survol de la base de Rendelsham au Royaume-Uni, l’interception de missiles en vol, etc…
Aussi, pouvons-nous imaginer qu’une intervention aliène puisse avoir lieu pour neutraliser les réacteurs de Fukushima ?...
Ce ne serait pas une intervention de "Dieux-tout-puissants" mais simplement ce qu’un jour nous serons peut-être amenés à faire, en toute liberté, et sans y "laisser des plumes", si nous surveillons, à notre tour, une planète en développement ; juste un "coup de main", tout à fait dans nos possibilités technologiques, et sans même avoir besoin d’un contact direct.
Je reprends la « méthode-hypothético-déductive appliquée au phénomène OVNI », développée par l’Amiral Gilles Pinon, et je me place dans l’hypothèse la plus critique de six réacteurs nucléaires qui s’emballent, vont entrer en fusion puis déstabiliser gravement la planète des Bonobos.
En fait, faudrait-il intervenir avant que la situation soit devenue totalement hors de contrôle ?... Ou alors est-il préférable d’attendre le moment où la situation n’est plus maîtrisable ?...
J’aurais plutôt tendance à attendre que les Bonobos ne puissent plus du tout intervenir, car c’est tout de même à eux d’agir en priorité !…
Et puis une telle intervention provoquerait un choc psychologique extrêmement fort dont les conséquences ne seraient pas toutes forcément positives.
C’est un aspect important : les conséquences négatives du "contact" (panique, angoisse, remise en cause) doivent être inférieures aux conséquences de l’effondrement économique d’une partie de la planète et au déplacement de centaines de millions de Bonobos !...
Je vois trois possibilités d’intervention sur cette planète de singes évolués mais dont beaucoup sont franchement cinglés :
1/ Arrivée d’un de nos vaisseaux au-dessus d’un aéroport Bonobo et demande d’autorisation, auprès du Parlement local, de neutralisation de la centrale, puis action ;
2/ Arrivée, sans autorisation, d’un vaisseau, de jour, au-dessus de la centrale, puis envois de "trains d’ondes" pour neutraliser les réacteurs ;
3/ Action identique, mais de nuit.
Il n’y aurait, bien sûr, aucun contact direct.
Aucun intérêt.
Ce serait trop tôt.
L’hypothèse d’une « Brigade nucléaire galactique » qui interviendrait pour neutraliser une centrale nucléaire est-elle une idée farfelue ?...
Peut-être !...
Mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’il existe une structure équivalente ; et c’est une « Gendarmerie galactique » capable d’intervenir pour neutraliser les espèces assez peu soucieuses des autres civilisations.
C’est l’Affaire d’Haravilliers, du 10 janvier 1998, qui a été étudiée par le Contre-amiral Gilles Pinon :
De la même façon, il me semble que nous pouvons imaginer une « Brigade de surveillance nucléaire » qui surveillerait les planètes atteignant notre niveau technologique et interviendrait en cas de catastrophe trop grave.
Nous y sommes peut-être !...
Mais l’essentiel est juste une histoire d’ENTROPIE et de NÉGUENTROPIE :
http://www.ummo-sciences.org/fr/D792-1.htm
Tout ceci me fait penser que si la centrale de Fukushima devient inaccessible en raison de la radioactivité, et qu’une fusion des six réacteurs est inévitable, une intervention extraterrestre n’est pas impossible.
Jean-Charles Duboc
Nous aliens, du haut de nos vaisseaux capillaire ( et tractés, donc capillo-tractés ) avons encore observé l'huomo Sapeur, avatar du sapiens, qui pourtant lors de ses chaufferies cérébrales modélisa la détente de Chapman-Joguet, traine encore son "infoutu" qu'il s'mepressera de qualifier de malédiction divine ( Ce m'est pas l'avis d'un autre Amiral, l'amiral HARRY COVER remarquable concepteur de cocottes minutes et meneur de bonobos), ainsi le 14/03 sur le réacteur 3, une remarquable détente, ou le grand merdia affirma que la bouteille ( confinement) était intègre, ce qui était possiblement vrai.
Nous, aliens , avons récupréré le bouchon de la dite et non-dive bouteille, nous le tenons à disposition de la "brigade".
A la votre l'ami râle, et n'oubliez pas votre cuillère quotidienne de Marinol, ça viens de la mer il y a des oligos élements et un peu d'iode.
Rédigé par : Jourdegloire | 25 mars 2011 à 07:59
Un Alien sur mon blog !...
Très honoré !...
"L'homo Sapeur" a encore mal conçu une centrale nucléaire qui est prête à accélérer un processus d’ENTROPIE dont nous n’avons pas besoin.
Une vraie malédiction divine dont nous sommes les premiers responsables.
Merci pour la récupération du bouchon du réacteur n°3 qui, une fois décontaminé, pourra faire une superbe sculpture pour célébrer le début de la coopération entre les « Homos Sapiens » et les « Aliens » afin de développer de la NÉGUENTROPIE !...
Pour le Marinol, merci, mais je préfère le Loch Lomont…
« L’Ami-râle »
Rédigé par : JCD | 25 mars 2011 à 23:08
Mon Ami Rale
Nous Aliens, soumettons à votre sagacié ceçi :
Entropie
Le LHC ( large Hadron Colider) que cherchent nos crâne d'œufs = la particule de Dieu ( Rien que ça...)
A chaque étape de leur quête il faut une énergie très considérable, on dira un " grosse" à chaque ( douze douzaines d'œufs multplié ensuite par une autre grosse, ça enfait des poules pour pondre), alors que se passera-t-il quand le Boson de Higg va causer : Rien que nous, Aliens savons déjà.
Pour collisionner et arriver à l'utime particule il faudra engloutir la totalité de l'énergie de l'univers.
Alors laisser nous vous dire faut être "Sacré-Ment" Kon pour ne pas comprendre cela et vouloir engrosser l'univers.
Allez, L'ami, on vous aide, mais leur dites surtout pas.
Vous regardez le ciel, alors que nous sommes sous vos arpions.
http://www.xcess.info/fr/le_plus_grand_organisme_vivant_au_monde_age_8000_ans_afr.aspx
Rédigé par : @ Jourdegloire | 26 mars 2011 à 06:02
Pour vous dire, comes vos semblables on la comprenette buggé.
8000 ans ( là, on se marre, si vous saviez)
et que disent'ils, que nous sommes des " Tueurs d'arbre"
vous avez bien lu! Seule la Konnerie est infinie disait Einstein.
8000 ans et nous sommes dans une forêt, si on etait tueurs, ils n'y aurait plus d'arbres !
Ha! les Kons!
Et vous payer des impots pour cela.
Bon, on avait causé deux mots à André Girard de c't'affaire de Bouc qu'il est Emissaire, mais il s'est emmelé les pinceaux et est parti en boucle.
Rédigé par : Jourdegloire | 26 mars 2011 à 06:17
Cher Jourdegloire,
Concernant la recherche au sein du LHC de la plus petite particule de l’Univers, c’est voué à l’échec.
Car c’est une question d’IBOZOO UU :
http://www.ummo-sciences.org/activ/encyclopedie/IBOZOO%20UU.htm
Quelques développements mathématiques à télécharger sur les IBOZOO UU à cette adresse :
http://www.ummo-sciences.org/activ/analyses/ana16.htm
Un peu compliqué pour moi, mais nos scientifiques feraient bien de se pencher dessus s’ils veulent comprendre que la quête actuelle qui consiste à casser des atomes avec de plus en plus d’énergie est sans fin…
Feraient bien de lire les lettres ummites…
Je sais bien que vous nous aidez.
Et merci pour votre action.
Si je surveillais dans 8000 ans une planète de Bonobos qui feraient n’importe quoi, j’aurais fais – en fait toutes les générations de chercheurs qui se seraient succédées à la "veille" - des vidéos pour leur remettre au moment du "contact".
La première des choses à faire pour décrire l’action entreprise, l’expliquer, et leur montrer leur histoire.
« L’Ami-râle »
Rédigé par : JCD | 26 mars 2011 à 16:34
@ Jourdegloire
Beaucoup de mes semblables sont complètement cinglés.
Ils ne comprennent rien.
J’ai même été jusqu’à créer le « Grand prix du délire Exopolitique », tellement cela peut devenir démentiel !...
Peut-être qu’André Girard aurait du se pencher sur la notion de WOA s'il voulait "comprendre" Dieu, à défaut de ne pas l'avoir rencontré :
http://www.ummo-sciences.org/activ/encyclopedie/WOA.htm
Un peu compliqué.
Il va falloir que je me repenche sur ces textes.
Et puis 8000 ans, c’est si peu….
« L’Ami-râle »
Rédigé par : JCD | 26 mars 2011 à 16:58
Au dernières nouvelles, les extras-terreux se font attendre, et si l'actualté est passé aà autre chose, cela pas gangné du coté de Fukushima.
Certian communiqués sont carrément surréalistes, gebre, "on ne vas pas redemarrer les centrels 1 à 4" alors que ce ne sont que des ruines, L'amiral connaissant les contrainte aviation, m^me pour les tranches 1 et 6 on peut douter sérieusement ( les pièces mêmes en état, ayant dépassé les contrainte prévues).
Plus érieusement un question me tarabuste la biscotte :
Que ce soit I.cube ou l'amiral, vous n'êtes pas des fumeurs de shiloms, ou des adeptes du Mandarom, et en dehors des plaisanteries, , et des paraphrénies ( Votre chapitre là-dessus est très instructif, j'y ai découvert ce terme) vous sembleaz chacun de votre cotés "sérieusement" virer un peu dedans.
Faut dire, que vu l"évolution des choses, y de quoi chercher en dehors de l'ordinnaire, et ébranler un cartésien solide.
Rédigé par : Jourdegloire | 05 avril 2011 à 13:42
@Jourdegloire
La situation est franchement mauvaise à Fukushima, mais cela pourrait être pire si la centrale devenait interdite d’accès aux techniciens en raison d’une radioactivité encore plus forte.
Une question de temps ?...
Les réacteurs de 1 à 4 de Fukushima ne sont plus que des ruines et il ne doit pas rester quelque chose qui fonctionne encore après les explosions de mars.
Pas d’extras-terreux, et c’est normal.
Si je surveillais une planète de Bonobos qui se retrouve dans cette situation j’attendrais encore compte-tenu de la fierté « Bonoboesque » à refuser une véritable communication transparente et à vouloir résoudre les problèmes tous seuls.
Le choc psychologique serait considérable, et pas forcément avec des conséquences positives…
Et puis la situation à Fukushima est encore contrôlée, tant bien que mal.
Effectivement, il est vraiment difficile d’appréhender le phénomène OVNI car il faut rester les pieds sur Terre sous peine de passer du côté de la paraphrénie.
Mais les pilotes sont favorisés : ils passent facilement du « ciel » à la Terre, et vice-versa...
C’est aussi pour cela que le seul type de réflexion et d’anticipation que je m’accorde sur les possibilités d’une intervention ET sur Terre est développé dans les textes sur la « planète des Bonobos » :
http://euroclippers.typepad.fr/exopolitique/extraterrestres-lhypoth%C3%A8se-de-la-plan%C3%A8te-des-bonobos/
C’est clair et net, et facilement compréhensible pour le public.
D’ailleurs, j’ai mis en stand-by ma participation à une réunion d’Exopolitique à Porto le 21 mai prochain.
J’irai uniquement si mon « anticipation » est confirmée et uniquement pour présenter la « Méthode hypothético-déductive appliquée au phénomène OVNI » telle qu’elle a été développée par l’Amiral Gilles Pinon.
Parce que les paraphrénies dans le milieu Ufolougique c’est franchement courant.
Et puis il y a toujours quelques jolies femmes dans ces meetings.
De quoi réveiller mon neurone, le seul et unique qui marche bien.
JCD
Rédigé par : JCD | 05 avril 2011 à 14:45
Merci de votre réponse mon amiral
Pour Fukushima, je pense aussi que la partie n'est pas gagnée, malgré les exagérations que l'on peut lire, et que cela pourrair se reveler bien sournois.
Sur que depuis que notre capacité "ethnocidaire" est avérée ( avec l'atome) cela pousse à des reflexions et anticipations.
Rédigé par : Jourdegloire | 05 avril 2011 à 19:56
La situation est si inquiétante que Tepco envisage d’injecter de l’azote dans le bâtiment du réacteur 1 afin d’évacuer l’hydrogène:
http://info.france2.fr/japon-seisme/fukushima-operation-azote-68246442.html
Une explosion pourrait aggraver fortement la situation…
D’où la nécessité d’envisager « l’inenvisageable »…
Haddock
Rédigé par : JEAN-CHARLES DUBOC | 06 avril 2011 à 09:24
Bon Anniversaire capitaine ( c'est les 70 ans du personnage)
http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/
Il est question aussi (?) de flash de critticité, et si tel est le cas, une nouvelle explosion même de H2 serait vraiment mauvaise limonade et pourrait augmenter les chances de criticité explosives ( bien que cette éventuaité soit dites impossible par les atomistes, pas tous ).
Effectivement on ne peut pas totalement exclure " l'innenvisageable".
Rédigé par : jourdegloire | 07 avril 2011 à 11:47
@ Jourdegloire
Quel anniversaire !... La « Baronne » m’a tellement fait monter en pression que j’ai failli exploser comme la centrale de Fukushima !... Il faut dire que supporter un « capitaine Haddock » n’est pas forcément facile !....Tonnerre de Brest !...
A Fukushima c’est franchement mauvais et loin d’être maîtrisé.
Je reprends la conclusion de l’article de Dominique Leglu : « Selon eux, il a fallu qu’il y ait une « bouffée de neutrons » pour que cette réaction de capture (de neutrons) se produise en quantité, et que le chlore-38 devienne détectable. Or, pareille bouffée de neutrons, si des hommes travaillaient à proximité, a été extrêmement irradiante. Se disant « mal à l’aise » (uncomfortable), les deux spécialistes interpellent alors l’opérateur de la centrale TEPCO à la fin de leur article (nous traduisons) : « Etant donné les incertitudes, il est néanmoins important que TEPCO soit conscient de la possibilité de criticité temporaire pendant que des travailleurs accomplissent leur travail ; ces derniers seraient alors en bien plus grand danger qu’ils ne le sont déjà quand ils essayent de contenir la situation. Cette reprise temporaire de criticité pourrait expliquer les 13 « rayonnements neutroniques » rapportés par Kyodo news (2). Cette analyse n’est pas une preuve définitive, mais elle signifie que nous ne pouvons pas éliminer la possibilité d’une criticité localisée et TEPCO devrait s’assurer que les travailleurs prennent les précautions nécessaires ». Malheureusement, comme dit plus haut, la détection « immédiate » des neutrons, contrairement à la détection gamma, par exemple, est difficile à effectuer ».
Source : http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/04/06/fukushima-suite-28-attention-aux-possibles-irradiations-grav.html
Il est vrai que les neutrons sont si nocifs pour la vie qu’une « bombe atomique à neutrons » a même été conçue pour limiter les dégâts matériels au sol et tuer un maximum « d’ennemis ». Une vraie merveille de la technologie !...
Les avis des scientifiques varient sur les possibilités de « criticité explosive ».
Je reprends un article du professeur V .N.Nesterenko sur « Les véritables dimensions de la catastrophe de Tchernobyl » : « Un grand risque apparut : si la masse en fusion perçait la dalle de béton sous le réacteur et pénétrait dans ces chambres de béton, il pouvait se créer des conditions favorables à une explosion atomique. Les 28-29 avril 1986 les collaborateurs du département de la physique des réacteurs de l'Institut de l'énergie atomique de l'Académie des sciences de Biélorussie ont fait des calculs qui montrèrent que 1300-1400 kg du mélange uranium+graphite+eau constituaient une masse critique et une explosion atomique d'une puissance de 3 à 5 Mégatonnes pouvait se produire. [C'est 200 à 330 fois la puissance de l'explosion d'Hiroshima] Une explosion d'une telle puissance pouvait provoquer des radiolésions massives des habitants dans un espace de 300-320 km de rayon (englobant la ville de Minsk) et toute l'Europe pouvait se trouver victime d'une forte contamination radioactive rendant la vie normale impossible ».
Source : http://www.dissident-media.org/infonucleaire/hypothese_nesterenko.html
Compte tenu du manque de transparence des Japonais il y a de quoi être inquiet…
Haddock
Rédigé par : JCD | 08 avril 2011 à 12:54
Compte-tenu des niveaux de radioactivité à Fukushima, il est impossible à des êtres humains d’intervenir à certains endroits sous peine de recevoir des doses mortelles de radiations.
C’est le cas apparemment pour la piscine du réacteur 4.
Je reprends un article de Dominique Leglu intitulé : « FUKUSHIMA (suite 32) NOUVEAU DANGER. Des réactions de fission dans la piscine n°4 »
Attention, danger ! C’est vers la piscine de l’unité n°4 de Fukushima que les regards convergent aujourd’hui avec une nouvelle inquiétude. S’y déroulent des réactions en chaîne dégageant une très forte radioactivité ! Des niveaux “100 000 fois supérieurs à la normale”, selon l’agence de sûreté nucléaire japonaise NISA. C’est ce que l’on peut comprendre après l’annonce postée ce 14 avril sur son site (1) par l’opérateur TEPCO de la centrale de Fukushima. L’opérateur y présente en effet les résultats d’une “analyse de 200 ml d’eau prélevée le 12 avril dans la piscine n°4” (où 195 tonnes d’eau ont été injectées le 12 avril selon l’AIEA (2)). Ces résultats, obtenus le 13 avril et annoncés ce 14 avril montrent que, outre du césium 137 et du césium 134 découverts dans cette eau, de l’iode 131 y a été retrouvé. Or l’iode 131, rappelons-le, a une demi-vie de 8 jours seulement. Autrement dit, si on le retrouve en quantité – ce qui est le cas, 220 000 Bq/litre – cela signifie qu’il a été créé depuis peu de temps (à noter qu’une mesure dans cette même piscine faite le 4 mars, c’est-à-dire avant le démarrage des événements catastrophiques, n’en avait pas détecté). Et s’il a été créé depuis peu de temps, cela signifie que des réactions de fission ont lieu dans le combustible qui est entreposé.
Rappelons que le réacteur n°4 était à l’arrêt avant le séisme puis le tsunami. Tout le combustible usagé du réacteur avait été déposé dans la piscine. Et l’on a appris aujourd’hui (3) qu’outre ce combustible usagé, du combustible “neuf” s’y trouve aussi : “204 barres de combustible non usagé” (outre 1331 barres de combustible usagé). Des niveaux qui pourraient être également dus, a-t-elle estimé, à l’injection dans la piscine d’eau de pluie contenant des quantités de particules émettrices de radioactivité.
Interrogé à ce sujet, l’ingénieur nucléaire américain Arnie Gundersen (que nous avions cité dans le blog du 15 mars (4)), nous a dit voir dans la présence d’iode 131 dans la piscine n°4 une « énorme annonce » (« BIG news »). De même que la présence de combustible neuf, car il peut être devenir « critique » (connaître des réactions de fission) « plus facilement que le combustible usagé ». Selon lui, ce pourrait être « la raison pour laquelle cette piscine n’est plus remplie d’eau. Des changements mineurs dans la géométrie des casiers (dans lesquels sont normalement contenues les barres de combustible) pourraient être la cause de la reprise de criticité dans le combustible neuf. Je le sais, car mon groupe de travail a fait des calculs de criticité dans ce type de casiers pendant des années ».
Devant la dangerosité de ces barres de combustible, on se demande bien comment l’opérateur va pouvoir manipuler ce combustible, afin de le confiner et stopper le relargage de radioactivité qui doit avoir lieu en ce moment même. Il a été annoncé « le déploiement d’un petit drone (hélicoptère) pour voir s’il est possible d’extraire ce combustible » (selon TEPCO, ce survol a été effectué ce 14 avril entre 10h17 et 12h25). La tâche est rendue extrêmement difficile vu les niveaux de radioactivité : rayonnements gamma, mais aussi et peut-être surtout bouffées de neutrons extrêmement dangereuses dont il est très difficile de se prémunir (de même qu’il est difficile de mesurer exactement le niveau de rayonnement au moment où il est émis, lors des réactions de fission). Sans oublier le phénomène d’ « effet de ciel », déjà cité dans ce blog, sorte de rebond du rayonnement sur les couches atmosphériques qui peut le rabattre vers le sol en des endroits imprévus.
La suite sur :
http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/04/15/fukushima-suite-32-nouveau-danger-des-reactions-de-fission-d.html
Rédigé par : JCD | 15 avril 2011 à 10:34
Il n'y aura pas d'interventions. Observations discretes peut-etre mais indetectables par nos instruments. Cette catastrophe terrible ne met pas en peril l'humanite dans son ensemble et la biosphere a long terme. Ne sous-estimez pas la capacite de la terre a cicatriser de ses blessures. Il n'y a que le risque d'une conflagration nucleaire planetaire ou l'emploi d'armes Anti-Matiere a grande echelle ou encore un virus tres virulent et contagieux, tueurs d'humains, qui peut amener a une intervention. Et encore celle-ci peut se faire tres discretement sans le besoin de se devoiler.
Chacun son chemin, et les terriens apprendrons de leurs erreurs, Fukushima y compris. Personne ne peut interferer avec leur histoire, sauf s'il y a risque de dispariton de l'histoire. Il en va de l'evolution de la conscience collective qui "pilote" les decisions humaines pour resumer, fruit de l'experience des generations d'humains qui se sont succedees ici bas. L'action anarchique des humains, pertube la conscience collective qui a fort a faire et par la meme, pertube le macro-developpement harmonieux du cosmos. C'est l'unique preoccupation des visiteurs.
Rédigé par : gweb | 17 avril 2011 à 11:02
@ jourdegloire
J’ai l’impression que le « bouchon » du réacteur 3 est toujours en place :
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/fukushima-l-expert-nucleaire-du-93219
Bien à vous
JCD
Rédigé par : JCD | 03 mai 2011 à 23:47