Le « Peak Oil », aussi appelé « Pic Pétrolier », est le sommet de la courbe de production d'un puits, d'un champ pétrolier ou d’une région de production. Il désigne aussi le « pic pétrolier mondial » - c'est-à-dire le moment où la production mondiale de pétrole plafonne avant de commencer à décliner du fait de l'épuisement des réserves exploitables.
Le grand public est assez peu conscient des risques que fait couvrir à l’économie mondiale, ainsi qu’à la paix sur la planète, l’épuisement des réserves pétrolières.
La courbe du « Peak Oil »
Peu d’études stratégiques sont disponibles sur les conséquences d’un effondrement de la production pétrolière et je présente celle de l’armée allemande rendue public par « Der Spiegel » le 31 aout 2010 et disponible sur :
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,714878,00.html
Vous en trouverez ci-dessous une traduction approximative :
“Une étude de l’armée allemande met en garde contre une dramatique crise pétrolière
Les marchés qui se cassent la figure, les démocraties qui vacillent, l’Allemagne qui perd de sa puissance globale : une étude d’un Think Tank de l’armée allemande analyse comment la baisse de la production pétrolière influerait sur l’économie mondiale. Ce document à usage interne révèle pour la première fois comment une crise énergétique imminente préoccupe les militaires.
Hambourg. Les experts en énergie désignent sous le nom de Peak Oil le moment à partir duquel les réserves globales de pétrole vont progressivement diminuer et la production atteindre son maximum. Une crise durable d’approvisionnement menace, et cette seule crainte peut provoquer des turbulences sur le marché des matières premières et sur les bourses.
Le sujet est politiquement si explosif qu’il est remarquable qu’une institution comme l’armée allemande utilise simplement le terme de “Peak Oil”. Mais une étude de l’armée allemande, qui est apparue sur différents blogs, va encore beaucoup plus loin.
Le “Service d’analyse du futur”, un think tank qui fait partie du “centre de transformation de l’armée allemande” a pour la première fois analysé l’aspect politique de sécurité du problème du Peak Oil.
Les auteurs, sous la direction du Lieutenant Colonel Thomas Will, décrivent en des termes dramatiques les conséquences d’un épuisement irréversible des matières premières.
Ils mettent en garde contre une modification de l’équilibre global du pouvoir, contre de nouvelles relations de dépendance, contre une perte d’influence des nations industrielles européennes, contre l’effondrement total des marchés, contre de graves crises politiques et économiques.
L’étude, dont l’authenticité a été confirmée au Spiegel Online par des sources proches du gouvernement, n’était pas destinée à être publiée. Il ne s’agirait que d’un brouillon, un point de vue purement scientifique, qui n’a pas encore été revu par le ministère de la Défense ou d’autres organes gouvernementaux.
L’auteur principal, Will, a refusé de répondre aux questions sur cette étude. Il est cependant peu probable que l’armée allemande ou le gouvernement aient eu l’intention de publier ce document tel quel. Mais cette étude démontre a quel point le gouvernement allemand est déjà préoccupé par le problème du Peak Oil.
Des similitudes avec des activités en Grande Bretagne
Cet incident présente des similitudes avec un autre qui a eu lieu en Grande Bretagne. Pas plus tard que la semaine précédente, le Guardian avait rapporté que des documents secrets du ministère britannique de l’énergie et du changement climatique (DECC) semblent montrer que le gouvernement britannique est plus préoccupé qu’il ne veut bien l’admettre par une future crise de l’approvisionnement.
En conséquence, le DECC, la Banque d’Angleterre, le ministère de la défense britannique et des représentants de l’industrie étudieraient un plan de crise qui traite des conséquences d’une possible pénurie d’approvisionnement.
Le Spiegel Online a eu accès aux questions posées lors de groupes de travail sur le fameux Peak Oil à des experts en énergie. Un porte-parole du DECC s’est efforcé de calmer le jeu. L’enquête serait de la routine, a-t-il déclaré au Guardian. Elles n’auraient aucune implication politique. L’étude de l’armée allemande pourrait également ne pas avoir de conséquence politique immédiate. Mais elle montre que le gouvernement craint que la pénurie puisse se produire rapidement.
C’est ce qu’écrit l’étude, il y a “une certaine probabilité que le Peak Oil se situe vers l’année 2010 et ses implications pour la sécurité sont attendus avec un décalage de 15 à 30 ans. La prédiction de l’armée allemande est compatible avec les prédictions de scientifiques bien connus qui estiment que la production mondiale de pétrole a déjà atteint son maximum ou l’atteindra cette année.
Défaillance du marché et réaction en chaîne globale.
Les impacts politiques et économiques du Peak Oil en Allemagne ont donc été pour la première fois étudiés en détail. L’expert en pétrole Steffen Bukold a analysé et résumé les résultats de l’étude de l’armée allemande. Voici un résumé des points principaux.
Le pétrole déterminera la puissance : le Centre de Transformation de l’armée allemande écrit que le pétrole deviendra un facteur décisif dans le dessin du paysage des relations internationales : “L’importance relative des pays producteurs de pétrole dans le système international va grandissant. Ces pays utilisent les avantages qui en découlent pour accroître l’étendue de leurs politiques nationale et internationale, et s’établir en tant que puissances régionales nouvelles ou en plein renouveau, et même dans certains cas en tant que puissance globale de premier plan.
Importance croissance des exportateurs de pétrole : pour les importateurs de pétrole, plus de concurrence pour la possession des ressources entraînera une augmentation du nombre des pays qui se battront pour obtenir les faveurs des pays producteurs. Pour ces derniers, cela ouvre des d’opportunités qu’ils peuvent utiliser pour atteindre des buts politiques, économiques ou idéologiques. Cette opportunité ayant une durée limitée, “il pourrait en résulter une affirmation forte des intérêts nationaux de la part des pays producteurs de pétrole”.
Politique en place sur les marchés : le centre de transformation de l’armée allemande s’attend à ce qu’une crise de l’approvisionnement provoque un recul de la libéralisation du marché de l’énergie. “La proportion de pétrole négociée sur le marché global et librement accessible va diminuer puisque davantage de pétrole sera négocié à travers de contrats entre deux pays”, conclut l’étude. Et poursuit en disant qu’à long terme, le marché global du pétrole ne pourra plus suivre les lois du marché libre que d’une manière restreinte. “Accords bilatéraux de fournitures sous conditions et partenariats privilégiés, comme ceux qu’on a pu observer avant les crises pétrolières des années 1970, reviendront au premier plan.”
Défaillance des marchés : les auteurs dépeignent un sombre tableau des conséquences d’une pénurie de pétrole. Comme le transport de marchandises dépend du pétrole brut, le commerce international pourrait être l’objet de hausses de taxes colossales. ” Des interruptions dans l’approvisionnement de denrées vitales pourraient se produire”, en conséquence, par exemple dans les denrées alimentaires. Le pétrole est utilisé directement ou indirectement dans la production de 95% de tous les biens industriels. Des hausses brutales de prix pourraient donc être observées dans la plupart des industries et à toutes les étapes de la chaîne de l’approvisionnement industriel. “À moyen terme, le système économique global et toutes les économies nationales de marché s’écrouleraient”.
Retour à l’économie planifiée : puisque la quasi-totalité des secteurs de l’économie dépendent fortement du pétrole, le Peak Oil pourrait conduire à une “défaillance partielle ou totale des marchés”, dit l’étude. “Une alternative concevable serait un rationnement gouvernemental, une allocation de denrées importantes ainsi que la mise en place de plans de production et autres mesures coercitives de court terme pour remplacer les mécanismes de base des marchés en temps de crise.”
Réaction en chaîne globale : “une restructuration de la fourniture du pétrole ne sera pas possible équitablement dans toutes les régions du monde avant le début du Peak Oil”, dit l’étude. Il est probable qu’une grand nombre de pays ne seront pas en mesure de faire à temps les investissements nécessaires”, ou avec “une ampleur suffisante”. S’il y avait des effondrements économiques dans certaines régions du monde, l’Allemagne pourrait être affectée. L’Allemagne n’échapperait pas à la crise des autres pays, tant elle est liée à l’économie globale.
Crise de légitimité politique. L’étude de l’armée allemande relève aussi l’inquiétude pour la survie de la démocratie elle-même. Une partie de la population pourrait percevoir le bouleversement déclenché par le Peak Oil comme une “crise systémique généralisée”. Ceci créerait un espace pour des alternatives idéologiques ou extrémistes aux formes existantes de gouvernement. Une fragmentation des populations affectées est probable, et “pourrait dans des cas extrêmes conduire à des conflits ouverts”.
Les scénarios soulignés par le centre pour la transformation de l’armée allemande sont drastiques. Encore plus explosif politiquement, il y a les recommandations au gouvernement que des experts en énergie ont mises en avant sur la base de ces scénarios. Ils affirment que les “États dépendants des importations de pétrole” seront obligés de “faire preuve de plus de pragmatisme à l’égard des pays producteurs de pétrole dans leurs politiques étrangères”. Les priorités politiques devront être d’une certaine manière subordonnées, disent-ils, à la question prioritaire de la sécurisation de l’approvisionnement en énergie”.
Exemple : l’Allemagne devra être plus flexible vis à vis des objectifs de politique de la Russie. Elle devra également avoir plus de retenue dans sa politique à l’égard d’Israël, afin d’éviter de s’aliéner les pays producteurs arabes. Le soutien inconditionnel à Israël et son droit à l’existence est actuellement une pierre angulaire de la politique étrangère de l’Allemagne.
Les relations avec la Russie, en particulier, sont d’une importance fondamentale pour l’accès de l’Allemagne au pétrole et au gaz, dit l’étude. “Pour l’Allemagne, cela implique de louvoyer entre des relations stables et privilégiées avec la Russie et la sensibilité de ses voisins de l’Est. Autrement dit, l’Allemagne, si elle veut garantir sa propre sécurité énergétique, devrait s’accomoder des objectifs de politique étrangère de Moscou, même si cela revient à dégrader ses relations avec la Pologne et les autres pays d’Europe de l’Est.
Le Peak Oil aurait aussi de profondes conséquences sur l’attitude de Berlin à l’égard du Moyen Orient, selon l’étude. “Un réajustement de la politique allemande au Moyen Orient… au profit de relations plus intensives avec les pays producteurs tels que l’Iran ou l’Arabie Saoudite qui détiennent les plus importantes réserve de pétrole conventionnel de la région, pourrait provoquer des tensions dans les relations germano-israéliennes, en fonction de l’ampleur du changement de politique”, écrivent les auteurs.
Le ministre de la défense n’a pas souhaité répondre au questions du Spiegel Online à propos de cette étude”.
Source : http://www.superno.com/blog/2010/09/le-peak-oil-est-de-retour/
Un article qui nous promet un avenir bien sombre si nous ne trouvons pas de véritables substituts énergétiques au pétrole.
Et la question principale est celle-ci : « Comment faire pour éviter une véritable apocalypse créée par une crise énergétique ?... ».
Et si l’on cherchait du côté de l’impossible, de l’impensable, de l’invraisemblable, en essayant de répondre à cette question : « Comment sont propulsés les OVNI qui démarrent avec des accélérations de 300 G à 600 G, c'est-à-dire dépassant la résistance humaine, mais aussi celle des appareils que nous produisons ?... ».
La première approche disponible est celle de Claude Poher, ancien directeur du Gepan, que j’ai rencontré à la conférence de Washington du 12 novembre 2007.
Vidéo de Claude Poher
La théorie des Universons, développée par Claude Poher, propose une explication aux départs fulgurants de certains OVNI ainsi qu’une solution pour produire de l’énergie d’une façon illimitée et non-polluante.
Il est possible de prendre connaissance de ses recherches sur :
La théorie des Universons est très contestée par les tenants de la physique classique mais elle essaie de trouver une solution scientifique à des observations indiscutables.
Je reprends un extrait de son ouvrage « Gravitation : Les Universons, énergie du futur » à la page 255 :
« Parmi les fichiers d’observation d’OVNI soigneusement épurés des phénomènes connus par les experts, 18 % des cas indiquent que des OVNI observés adoptent brusquement une vitesse qualifiée par les témoins de fulgurantes (…) il existe un autre type d’observation rapprochées où les témoins disent avoir vu un OVNI se poser au sol ou bien stationner immobile près du sol, à faible distance d’eux, 100 mètres ou moins, de façon que les dimensions géométriques de l’objet puissent être comparées aux détails de l’environnement (…) le fait crucial est que l’objet prend un départ fulgurant vers le ciel où il est perdu de vue, comme un petit point lumineux, après 3 à 5 secondes d’une trajectoire rectiligne (…) l’accélération de la pesanteur sur Terre est en moyenne de l’ordre de g=9,81 m/s2, par conséquent l’ordre de grandeur de l’accélération des OVNI observés dans les conditions précitées est comprise entre 240 et 660 g.
(…) Les applications potentielles de la théorie qui ont été recensées sont extrêmement nombreuses et de nature à transformer profondément notre société du fait de l’impact de ces applications, notamment sur les sources d’énergie et les moyens de transport. »
Les analyses de Claude Poher sont remarquables, et si la théorie des Universons doit être encore validée il n’en demeure pas moins qu’une source d’énergie inépuisable – celle de l’Univers – est à notre disposition si nous réussissons à découvrir de nouveaux paradigmes scientifiques.
Car le fait d’apporter une nouvelle source d’énergie qui serait illimitée, non polluante, et facile à produire, entrainerait la disparition de toutes les industries de production d’énergie : extraction du pétrole, du gaz, du charbon, de l’uranium, transport maritime, raffineries, distribution, centrales nucléaire, etc…
Une giga-crise qui provoquerait la disparition de pans entiers de l’économie et un effondrement des bourses.
Un giga-bordel planétaire aux conséquences incalculables !...
Les études de Claude Poher ne sont pas les seules à proposer des développements qui assureraient une autonomie énergétique illimitée aux Terriens.
Je rappelle simplement le développement du Moteur Minato :
http://infreequentable.over-blog.com/article-29928172.html
En conclusion, la crise inévitable du « Peak Oil » pourra être évitée si nous trouvons un moyen d’utiliser l’énergie qui propulse les OVNI – et qui est partout disponible – mais cela sera redoutablement éprouvant car il faudra gérer la disparition de pans entiers de nos industries, tout en créant d’autres, et ceci au niveau planétaire, tout en contrôlant le processus pour qu’il ne puisse pas permettre de diffuser encore un peu plus des armes de destruction massive.
Un sacré défi pour la prochaine décennie.
Jean-Charles Duboc
Merci "Ami-râle" de faire du buzz sur le moteur Minato, mais je n'apporte strictement rien de plus que ce qui existe déjà.
Les moteurs à "énergie-libre", ça existe depuis un demi-siècle voire plus dans la littérature scientifique...
Avec des hauts et des bas...
Bref, il me semble que des solutions sont prêtes à émerger... le moment voulu.
Quant accélérations des UFOs, je crois avoir déjà dit qu'il s'agit plutôt d'un phénomène visuel, de "champ sur champ".
Mais je demanderai des explications à mes "on" (qui sont bien silencieux depuis presque un mois)
Il n'empêche que je trouve très drôle que ce soit la Whermacht qui fasse le boulot, les "héritiers" de la glorieuse armée nazi qui faisait la guerre dans toute l'Europe mise à feu et à sang il y a 70 ans pour avoir accès à du pétrole brut.
Se rappeler aussi du Shah d'Iran, qui voulait du nucléaire pour de l'après-pétrole déjà anticipé il y a 40 ans...
Bien à vous
Rédigé par : I-Cube | 31 janvier 2011 à 11:01
Il y a tellement de littérature sur les énergies libres que c’est surprenant de constater que tout cela est noyé afin de ne pas pénaliser les industries pétrolières, nucléaires, gazières, etc… La révélation n’en sera que plus éprouvante car c’est tout un type de développement industriel qui va se retrouver soudainement condamné.
Et c’est la menace d’un effondrement économique de la planète, avec ses risques de guerres, qui provoquera le développement de toutes ces énergies : une révolution technologique qui sera effectuée par la force des choses, par la contrainte !...
Un type d’évolution habituel chez les humains…
J’ai bien noté vos développements antérieurs sur les « champs », mais il n’y a pas les solutions pour les développer technologiquement.
Trop tôt pour l’être humain et le développement encore fragile de la planète ?...
Effectivement la Wehrmacht a une longueur d’avance sur la défense.
Une fois de plus ?...
Quant au Shah il avait peut-être aussi des vues sur l’armement nucléaire, et c’est toujours d’actualité avec les Perses.
Bien à vous
Haddock
Rédigé par : JEAN-CHARLES DUBOC | 31 janvier 2011 à 12:08