Je reprends une note en date du samedi 27 novembre 2010 et disponible sur le site de « L’Ignoble Infreequentable » :
http://infreequentable.over-blog.com/
Pas très gai…
JCD
…….
Somatisation totale…
C’était prévu, marqué comme ça au tréfonds de mon inconscient débordant de mon subconscient jusqu’à venir me pourrir la conscience par intermittences d’abord, en permanence depuis peu.
Ma psychopathie torride & personnelle, mes « nœuds » comme je les nomme.
Qui me rendaient jusque-là « invincible » jusqu’à l’inconscience, plus fort qu’une montagne haute comme l’Everest face aux vaguelettes des plages lointaines : Rien à battre, je pouvais avancer à n’importe quelle allure, de toute façon, j’étais le plus fort, contre tout et tous, contre n’importe quoi.
Et Dieu sait si je m’en suis servi jusqu’au-delà de l’outrance, jusqu’à devenir un personnage totalement ignoble et parfaitement infreequentable !
C’est dire.
Et je revendique.
Et là, depuis que les choses se sont précisées, c’est la détresse qui submerge mon « je ».
(Certains de mes « pantois » apprécieront…)
Faut que je vous dise, parce que c’en est d’un comique invraisemblable.
Ça eut commencé par des sensations de « grains de sable » entre les orteils.
D’abord entre deux doigts.
Puis entre tous les doigts.
Puis aux deux pieds.
Faut vous dire que j’ai horreur du sable entre les doigts.
Je suis capable de me déchausser en pleine réunion de « sachants » des plus sélecte, retirer mes pompes et chaussettes de façon ostensible, uniquement pour enlever UN (vrai) grain de sable qui me gêne.
C’est dire l’enfer depuis plusieurs années avec cette perpétuelle sensation de morceaux de silicate cristallisé roulant entre tous mes orteils, même quand ils ne bougent pas…
Puis, ça eut commencé entre les doigts des deux paluches.
La rage…
Plus récemment, c’est l’angoisse nocturne.
De celle qui vous réveille en pleine nuit réparatrice des « petits neurones » encore en vie, sans raison, durant ces immobilités inconscientes et nocturnes qui laissent le temps à l’organisme de virer tous les déchets d’acides lactiques des fibres longues des muscles emmagasinés durant les efforts diurnes.
Une vraie galère que de devenir insomniaque.
Le subconscient qui « panique », vous remet en état de veille à guetter le signe, le bruit improbable, le « feulement » impossible (mais déjà entendu par deux fois), signalant l’approche d’une menace qui pourrait exister, moi qui ne suis menaçable par quasiment rien…
Alors parfois, je me remets devant ma machine à octets, parfois je me ressource en picolant un grand coup, de l’eau à 99,9 % ou à 60 %, selon ce qui me tombe sous la main dans la nuit et l'obscurité.
Je suis totalement myope, mais parfaitement nyctalope, même si parfois je confonds les étiquettes…
Peu importe, ça réconforte.
D’autant mieux que le fluide liquide, c’est justement « l’input » nécessaire pour débloquer, enrichir, mon pauvre neurone surmené.
« L’output » est de la même nature : Les informations passent ainsi dans les deux sens, vers le « réseau » général ou venant du « réseau général »…
(Mes « pantois » vont apprécier la précision en leur indiquant qu’en principe, tous les fluides sous forme liquide, donc tous les états de pression et température dans la gamme choisie, sont susceptibles de fonctionner de la sorte, partout dans l’univers. L’eau étant le plus commun sur la planète Terre, c’est normal que de l’utiliser sur la dite planète…)
Vient de se rajouter un phénomène encore inattendu : Le blocage des membres.
Que là, c’est mon « je » qui en reste « pantois », pour le coup.
Ça eut commencé par un ankylosement vite surmonté aux premières minutes du réveil.
Maintenant, ce sont les sensations des extrémités qui n’arrivent plus au « neurone unique » en état d’éveil.
Tant mieux, d’un côté : Au moins, je ne ressens plus mes « grains de sable » !
D’autant que je peux m’en servir, les faire bouger, mais « je » ne les sens plus.
Au point de les blesser sans m’en rendre compte tout de suite, un peu surpris de patauger dans de l’hémoglobine dont je ne sais pas d’où elle vient au premier abord : Il faut que je consulte, que j’ausculte « la bête », parfois un bon moment, pour savoir.
La suite sur :
http://infreequentable.over-blog.com/article-j-30-61289426.html
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