Troubles de Stress Post-Traumatique Flux

Pétition pour les victimes du syndrome du Golfe

 

Pétition pour la reconnaissance par le gouvernement Français du statut de victimes de guerre aux soldats de la division Daguet et des Balkans

 

Reprise d’une Pétition disponible sur :

http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N6790

 

Monsieur le Président de la République Française, Monsieur le Premier Ministre, Madame le Ministre de la Défense, l'Assemblée de la République.

 

Pour la reconnaissance par le Gouvernement Français - Patrie des Droits de l’Homme du statut de victimes de guerre aux soldats de la Division Daguet ayant participé il y a plus de vingt ans déjà, aux opérations Daguet et Arabie Saoudite, durant la première guerre du Golfe ainsi qu'aux soldats qui servirent dans les Balkans, opérations durant lesquelles ont été utilisées des munitions à uranium appauvri et donc où furent exposés tous les participants à des substances chimiques et radioactives ayants engendrées des maladies chroniques aiguës regroupées sous le nom de Syndrome de la Guerre du Golfe représentant des risques pour leur santé. 

Pour l'obtention systématique de la CMU pour tous les participants à ces opérations. 
Pour la remise de la récompense militaire due aux soldats blessés en opérations extérieures, due aux victimes de guerre. 

Pour l'attribution de la Croix de Guerre avec Agrafe Opération Extérieure à tous les participants à ce conflit qui était bel et bien une guerre déclarée par la France et non une simple opération extérieure. 

Pour l’indemnisation des victimes par le versement d'une pension militaire leur permettant de vivre normalement, alors qu'ils sont, pour la plupart, à ce jour, inaptes aux travaux les plus basiques. 



Le nombre des Soldats et Civils Français décédés après la guerre du Golfe de pathologies liées à ces substances est proportionnellement égal à celui des vétérans Américains. 
Les Italiens, les Anglais et les Américains ont pour leur part reconnu les faits et indemnisé leurs militaires ayant participé à la guerre du Golfe ou au Conflit des Balkans. 



Madame,Monsieur, 
Nous demandons à tous les Français sur la toile, quelles que soient vos opinions politiques, de nous soutenir ici, à votre tour, en signant notre pétition en ligne afin de nous aider à obtenir la reconnaissance de notre statut de victimes de guerre par nos gouvernants. 

En premier lieu, le Chef Suprême de nos armées, Monsieur le Président de la République. 
Nous sommes vos «jeunes anciens combattants» de la quatrième génération du feu qui, dans le silence de l'oubli, disparaissent les uns après les autres de maladies liées à l'utilisation d'uranium appauvri dans les conflits modernes. 

Nous ne vous demandons pas l'ovation que vous réservez aux vainqueurs de la coupe du monde sur l'avenue des Champs Elysées, mais juste une petite minute de votre précieux temps pour nous soutenir en signant cette pétition. 

Nous vous remercions par avance de tout cœur pour votre soutien sans lequel nous n'y arriverons probablement jamais de notre vivant. 


Yann Raufaste 
Membre FNCV 
http://www.fncv.com/ 
Modérateur du Réseau Social des Troupes De Marines 
http://troupesdemarine.ning.com/

 

Signer la Pétition sur :

http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N6790

 


Troubles de Stress Post-Traumatique de guerre (II)

 

Une thérapie par la navigation en haute mer à bord de grands voiliers-écoles ?...

 

Les troubles de stress post traumatique (PTSD) font des ravages dans les armées lors des périodes de combat où les soldats sont confrontés à la violence, au danger immédiat, aux risques de blessures et de mutilations ainsi que de mort violente.

Depuis quelques années, le PTSD est pris très au sérieux dans les armées tant au niveau des Opérations Extérieures (OPEX) qu’au sein des hôpitaux, notamment à l’Hôpital militaire de Percy.

Les moyens mis en œuvre sont encore modestes.

De plus, l’hospitalisation et le classement en « malade » fait fuir bon nombre de soldats qui n’osent pas signaler leur détresse psychique.

Pourquoi ne pas développer des thérapies éprouvées, déculpabilisantes et même gratifiantes ?...

Bien sûr, le passage par un hôtel de luxe pendant quelques jours est un « sas » agréable avant le retour au foyer mais on pourrait peut-être faire mieux, et plus long, et même avec la famille si besoin.

Il y a plusieurs années, je me suis penché sur la restructuration mentale des jeunes marginalisés par la navigation océanique à bord de grands voiliers-écoles.

 

C’est une thérapie qui a été mise au point notamment par le Docteur Pierre PENNEC fondateur du Centre de Soins en Milieu Maritime des Sables d’Olonne (CSMM).

Vous trouverez ci-dessous un exposé de cette thérapie qui a fait ses preuves :

 « …la déstructuration du processus pathologique dont il s'agit ici, est une constante fondamentale de presque toutes les thérapies, aussi bien biologiques et organicistes que psychothérapiques, qu'elle qu'en soit la profondeur. On peut donc placer en hypothèse, que plus on élimine de facteurs environnementaux ayant participé à l'élaboration morbide, ou en ayant seulement témoigné, plus importante est la déstructuration.

Sur ces bases, il a été établi depuis 1962 en Vendée, que les régions naturelles les plus élémentaires étaient la haute mer, le désert, la haute montagne. L'expérimentation s'y est faite depuis cette date, en Mer. On trouve en ce milieu avec le maximum de prégnance, de spécificité, et de pureté, l'Air, l'Eau, le Temps et l'Espace. Tout s'y déroule en outre, au sein d'un groupe restreint permanent.

Les exigences, voire les contraintes de la vie à bord, sollicitent obligatoirement toutes les fonctions psychiques et physiques de la Vie de Relation. Elles nécessitent leur réorganisation, harmonieuse, dans toutes les dimensions de l'Être intégré (psychique, corporel, social, cosmique).

Ce sont peut-être ces caractéristiques dynamiques mais plus sûrement encore l'environnement qui font que le marin se distingue assez nettement du terrien. A cet égard, pour ce qui nous concerne, on insiste généralement sur la présence constante de l'autre dans les activités coopératives indispensables, qui stimulent grandement la socialité inhibée ou négativée du patient.

Une différence est à faire entre la simplicité extrême de la structure de l'environnement en haute mer et la proximité persistante des éléments de la vie habituelle dans la navigation côtière, en se souvenant que le maximum de dépouillement environnemental sollicite en réaction un maximum de fonctions physiologiques fondamentales.

La relativité du temps devient aussi très vite dans ce contexte, une évidence pour tous. Le cosmos s'impose comme seul recours pour l'évaluation de la durée. Mais outre cette temporalité sidérale, il faut intégrer aussi celle du bord, rythmée par les impératifs de la navigation (quarts) et de l'inévitable vie du groupe (repas, sommeil).

La durée optimale de l'épreuve thérapeutique interroge inévitablement dès les premières étapes de l'expérience. Plusieurs années de réflexion nous amènent à penser que l'unité utile de temps thérapeutique est le mois. Si l'on dispose de moins de temps tout reste possible cependant, il suffit alors d'adapter, peut être de répéter les croisières ou de prolonger le "rêve du voyage".

La temporalité maritime, marquée de ses particularités, n'est pas un temps suspendu dans le cours de la vie. La croisière nécessite une préparation avant l'embarquement, dans un sas institutionnel, à terre si possible, où se retrouvent tous les participants, soignants et soignés.

Au retour on ménage symétriquement un temps de restitution pour l'évaluation, les bilans individuels et collectifs, les projets, les suites du programme collectif, et de chaque programme individuel.

Nous avons pu noter, sans équivoque possible, que même après vingt ans, le groupe marin ainsi formé, perdure et se reconstitue spontanément. Chaque patient reste en effet très marqué par l'expérience vécue et parle à son propos de "bout du tunnel", de "temps de normalité", de "ciel bleu dans l'enfer". "Quand repartons-nous ?" devient un leitmotiv.

Il est souhaitable qu'il s'agisse toujours d'un "voyage de rêve", qui remplit spontanément l'imaginaire pendant le temps de préparation (images, sons, lectures, récits) et qui se retrouve à l'identique, ensuite, dans la réalité du concret.

Cette expérience, d'une grande intensité vécue, appelle la critique, voire l'autocritique de l'imaginaire délirant. Il y a là un support psychothérapique utilement exploitable pendant de nombreuses années.

A travers leurs multiples expériences, les équipes soignantes insistent toujours sur l'importance de points particuliers, notablement répétitifs, sinon constants :

- La responsabilisation : l'homme de barre sent peser sur lui la charge de la vie de tous les passagers, et retrouve un niveau de vigilance et d'attention depuis longtemps oublié.

A l'inverse de la situation thérapeutique habituelle, c'est, ici, le patient qui contrôle : le pouvoir change de camp.

On a même pu dire que dans les cas les plus remarquables d'implication du sujet dans la situation de navigation, la folie l'avait déshabité. Sans doute parce qu'elle n'a plus de sens alors, ni plus de place dans cette nouvelle économie existentielle. Le choix est clair dit-on souvent avec insistance : vivre, ou parler son délire…, ou barrer!!

- Le plaisir, en contrepoint de l'angoisse ou de la peur, se décline sous toutes ses formes pendant le voyage et surtout après. Il constitue un des piliers de la thérapeutique de restructuration. Nul ne le conteste dans le milieu maritime des soins qui rejette massivement le dolorisme comme philosophie fondatrice du soin et de la santé.

La mer et le bateau suscitent des déferlements fantasmatiques universels. Leur puissance, que vérifient les investissements démesurés, imaginatifs ou tangibles, ne peut laisser insensible le thérapeute toujours à la recherche d'une plus grande efficacité. En ces lieux sont accumulés les énergies des origines, archaïques, qui fondent le vivant tout entier et l'humain notamment.

« Cette puissance, ainsi mobilisée, n'a guère d'équivalent pour se mesurer, s'opposer, se substituer aux monstruosités envahissantes de l'univers intérieur dans les déviations pathologiques de la réalité objectale… »

Extrait de "VOILE EN TÊTE VI", présenté lors des régates de La Rochelle le 24 octobre 1997.

 

La navigation à bord de grands voiliers-écoles fait rêver, surtout aux Antilles, en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie, qui sont des endroits idéaux pour des navigations destinées à se reposer.

D’ailleurs, nos départements et territoires d’Outre-mer sont des régions privilégiées pour les plaisanciers de toute la planète.

Alors pourquoi ne pas lancer un projet national de grand voilier-école qui naviguerait prioritairement en Outre-mer ?...

Si les médecins des armées retiennent l’idée, et afin d’en savoir plus sur les coûts et la réalisation de ce type de projet, il leur suffit de contacter l’amiral Pierre-François FORRISSIER (ancien chef d’Etat-major de la Marine) qui a créé « l’association du Grand voilier-école » :

http://www.asso-gve.fr/-Journal-de-bord-.html

 

 

 

Pour ma part, j’ai toujours considéré que la Marine Nationale devait avoir deux grands voiliers-écoles à sa disposition pour former les équipages comme c’est le cas dans bon nombre de marines de la planète.

J’ai même présenté le projet à l’Ecole Navale en avril 2009.

C’est à découvrir sur le blog Euroclippers :

http://euroclippers.typepad.fr/

J’avoue que je tiens beaucoup à ce projet tant au point de vue militaire que civil.

En effet, j’ai créé en 1993 un laboratoire d’idées, les « Clippers de Normandie », avec d’éminentes personnalités du monde maritime, afin d’essayer de convaincre les dirigeants politiques de construire des grands voiliers pour les jeunes.

Peine perdue !...

Pourtant, dans le domaine médical, j’avais réussi à intéresser le médecin général de l’Armée de l’Air Robert AUFFRET, président de l’Académie internationale de médecine aéronautique et spatiale, qui avait rejoint l’association.

Bien sûr, tout le monde va me dire « Mais ça coûte cher ?... » !...

Effectivement, cela coûte cher mais la défense de la Liberté a un coût et quand nos soldats reviennent « cassés » d’Afghanistan ou d’ailleurs et bien il faut se donner les moyens de les soutenir psychologiquement !...

Tout a un coût !...

Et puis, de l’argent, il y en a !...

Il suffit d’aller voir où se trouvent les « milliards de la Division Daguet » versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats en 1991.

Où est passé l’argent ?...

Parce que sur 7 milliards 600 millions d’euros, il y a de quoi financer sans problème deux voiliers-écoles de 85 mètres au pont !...

Et si on commençait à chercher sérieusement ces fonds ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 


Troubles de Stress Post-Traumatique de guerre (I)

 

Stress post-traumatique : après la guerre, les soldats meurent encore

 

Les « Troubles de Stress Post-Traumatique » (PTSD) sont pointés comme responsables du suicide de 22 vétérans chaque jour aux Etats-Unis depuis le début de l’année.

Le soldat qui a ouvert le feu mercredi 2 avril dans la base militaire américaine de Fort Hood, au Texas, tuant trois personnes avant de se suicider, "suivait une évaluation pour déterminer s’il était atteint de troubles de stress post-traumatique".

Pour expliquer sa présumée instabilité sur le plan psychiatrique, ce sont les quatre mois passés par Ivan Lopez en Irak en 2011, et leurs possibles séquelles, qui sont mis en avant par les médias américains.

Il faut dire qu’aux Etats-Unis, les Post-Traumatic Stress Disorders (PTSD) sont plus que jamais un problème de santé publique.

Le taux de suicide chez les vétérans américains est de 3 sur 10 000, contre 1,9 pour l'ensemble de la population.

Depuis le début de l’année 2014, 22 vétérans en moyenne se sont donné la mort chaque jour, rappelait récemment le New York Times (en anglais).

C’est plus que le nombre de soldats américains tués en Afghanistan sur la même période, à en croire le décompte du site iCasualties (en anglais). 

Pourquoi les états de stress post-traumatique (ESPT, le terme le plus utilisé en France) touchent-ils autant les soldats ?

 

La guerre, terrain propice aux expériences choquantes

"Risquer une blessure ou la mort. Voir d’autres personnes être blessées ou tuées. Devoir blesser ou tuer. Etre constamment en alerte." Voilà comment le Centre national sur les ESPT, une émanation du département des Anciens combattants des Etats-Unis, décrit le quotidien des troupes en Irak ou en Afghanistan.

Autant de situations qui favorisent le développement d'ESPT et d’autres troubles psychiatriques. Ils naissent, de manière générale, de la confrontation à un évènement traumatisant, "durant lequel vous pensez que votre vie ou celle de quelqu’un d’autre est en danger (...), durant lequel vous avez peur ou le sentiment de n’avoir aucun contrôle sur ce qui se passe autour de vous", explique le site du Centre (en anglais).

Ils touchent aussi bien des victimes d'abus sexuels que des rescapés d'accidents de la route et, bien sûr, des soldats.

Contacté par francetv info, Antony, un Français de 30 ans, dont huit dans l'armée, raconte comment tout a basculé pour lui un jour de 2011 en Afghanistan : "Sur le terrain, on se crée une carapace : après un combat, on fume une cigarette, on boit un café, on parle d’autre chose et on va se coucher. On a l’impression d’être invincible. Quand j’ai été touché [par un tir de mortier], je me suis rendu compte que je n’étais pas si invincible." 

Quarante soldats français ont été victimes d'un"effondrement psychique" après avoir échappé, en août 2008, à une embuscade en Afghanistan qui avait fait dix morts dans leurs rangs, rapporte Le Figaro.

 

Revivre constamment son traumatisme

Pour Antony, c'est au retour en France que les ESPT commencent à se manifester. "Je faisais des cauchemars. Dans ma tête, je n'étais pas rentré.

Revivre constamment les évènements à l'origine de leur traumatisme, c'est le lot des victimes de stress post-traumatique. "Un bruit de chaudière" ou "le sifflement d'une cocotte-minute" suffisent à les faire "penser à des choses", raconte Antony, qui se sent perpétuellement à l'affût d'un danger qui n'est plus là. "L'autre jour, un avion est passé en rase-motte au-dessus de mon jardin. Je me suis jeté à terre. Mes parents n'ont pas compris, ils ne m'avaient jamais vu comme ça."

Ces symptômes pèsent sur la vie quotidienne et la famille des soldats victimes de stress post-traumatique. Les mauvais jours, ils évitent de sortir de chez eux, pour ne pas s'exposer à des situations qu'ils vivraient comme une menace.

Trouver un emploi qui nécessite de travailler en équipe ou sous l'autorité d'un chef est impensable pour Antony, qui est toujours membre de l'armée de terre. 

"J'ai la chance d'avoir une femme forte qui a su me soutenir, raconte le jeune homme, qui est en contact avec de nombreux soldats souffrant des mêmes troubles que lui. Il y a beaucoup de conjoints qui s'en vont. On n'est plus la même personne." Quant à ses jeunes enfants, ils ne comprennent pas toujours pourquoi leur père peut "ne pas sortir pendant trois-quatre jours et reste dans le canapé". Aujourd'hui, eux aussi sont suivis par un pédopsychiatre.

 

Suicides et fusillades

Les séquelles psychologiques des soldats les poussent parfois au pire : aux Etats-Unis, entre le 1er janvier et le 27 mars 2014, 1 892 vétérans se sont donné la mort, soit 22 par jour en moyenne.

En France, les statistiques n'existent pas, mais pour Antony, "bien sûr qu'une solution c'est l'autodestruction, c'est le suicide. (...) On a tous la même expérience."

Aux Etats-Unis, les ESPT sont soupçonnés d'être l'explication de plusieurs fusillades commises dans des bases militaires ces dernières années. Ivan Lopez n'avait pas été formellement diagnostiqué mais était en cours d'évaluation, et souffrait de divers problèmes mentaux. Il avait raconté à un proche que "des bombes étaient tombées près de lui" durant sa mission en Irak.

En septembre 2013, une autre fusillade avait fait treize morts dans une base de la Navy à Washington. Aaron Alexis, le tireur, souffrait d'ESPT après avoir aidé les secours lors des attentats du 11-Septembre.

 


Pièces à conviction - Syndrome afghan les... par 1234angelevil 

 

Un millier de militaires touchés en France

La question des ESPT est beaucoup moins connue en France qu’aux Etats-Unis.

Selon Europe 1, le service de santé des armées évalue à un millier le nombre de soldats français victimes de ces troubles. 

Pourtant, des mesures ont été mises en place pour ménager la santé psychologique des militaires revenant d’Afghanistan. Un séjour de quelques jours à Chypre a été instauré comme "sas de décompression" avant leur retour.

Une chaîne de soutien psychologique, détaillée sur le site de l’armée de terre, a été mise en place : des référents de section sont chargés de repérer les signes de troubles chez les soldats, des officiers préparent leur retour en France et une cellule d’intervention et de soutien psychologique intervient ponctuellement après les évènements traumatisants.

Mais selon Antony, on ne retrouve pas ces personnels formés dans tous les régiments. Contacté, le service de communication de l'armée de terre n'a pas donné suite. "Dans mon régiment, j'étais le deuxième ou troisième blessé en Afghanistan, donc ils ne savent pas comment faire", comment assurer le suivi psychologique des blessés.

La suite sur : http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/pourquoi-le-stress-tue-plus-de-soldats-americains-que-les-combats_568435.html

 

 

J’ai repris un article qui expose très bien la situation de détresse psychologique des vétérans qui ont vécu une situation extrême lors des combats en Opérations Extérieures.

Si le problème commence à être pris très au sérieux par les autorités militaires, il reste encore beaucoup à faire afin de développer des thérapies adaptées et non culpabilisatrices.

Il nous manque aussi des moyens financiers qui pourraient permettre de développer des thérapies ambitieuses (ex : stages de voile aux Antilles avec la famille sur des grands voiliers-écoles).

Et si on cherchait du côté des milliards d’indemnités de la guerre du Golfe qui sont toujours inconnus dans les comptes de la Défense ?...

De plus, dans notre pays, on en est encore à ignorer le « Syndrome du Golfe » qui affecte des centaines, sinon des milliers, d’anciens combattants de la Division Daguet.

Que font nos politiciens sur ces problèmes ?...

Jean-Charles DUBOC

 

 

P .S. Il y a différentes thérapies et je vous signale le site américain « Open Forest » qui traite notamment du PTSD :

https://openforest.net/essential-talking-points-ptsd/

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :