Totalitarisme mafieux Flux

Loi sur « la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme »

 

Loi anti-terroriste ?

C’est demain… que seront votée les lois de la sortie de l’état-d’urgence, pour entrer dans le droit commun de tous les jours : Un petit-pas en avant, mais un grand bond vers la dictature .

 

Ou comment la « Gauloisie-des-droits-de l’homme » s’apprête à devenir un État policier que même le bloc communiste n’a pas pu ni su pérenniser, où chacun est désormais transformé en un horrible suspect potentiel.

Finalement, j’ai bien fait de me tirer avant l’heure de ce pétrin invraisemblable et vous plains bien.

Vous, vous êtes encore béats, tous, ravis que « Tagada-à-la-fraise-des-bois » ait pu, avec son « état-d’urgence » ,vous protéger des islamistes.

Après tout, ils n’ont fait que quelques centaines de morts sur le territoire, plus que partout ailleurs en Europe – où il n’y a jamais eu le piège de l’état-d’urgence – mais comme chacun sait, « ça aurait pu être pire » sans cette mesure.

Et en plus, vous aurez dit « merci » !

(C’est marqué comme ça dans le manifeste des « Maîtres du Monde », je vous le répète assez…).

Les grands vainqueurs, ce sont les « barbus » du Califat qui n’est pas mort pour rien, finalement.

 

« État policier », « despotisme doux », « Jupiterien » : Juristes, avocats et grandes organisations de défense des droits humains critiquent très sévèrement ce projet sur « la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme », qui doit être votée à l’Assemblée nationale demain. Remplaçant l’état-d’urgence qui arrive à expiration, cette loi en prolonge plusieurs dispositions très controversées, banalise l’arbitraire, et autorise même le recours à des polices privées sur la voie publique. À croire que, bien au-delà de la lutte anti-terroriste, c’est toute forme de contestation de l’ordre établi qui pourrait être visée.

C’est en tout cas ce qu’en dise la plupart : Moi je ne crois plus à rien, je constate !

Coincée entre la fameuse réforme du code du travail – dont les cinq ordonnances ont été signées vendredi dernier en direct sous les projecteurs – et le projet de loi de finance 2018, présenté aujourd’hui même (on y reviendra), elle passerait presque inaperçue.

Elle n’a pourtant rien d’anecdotique : « C’est une révolution, puisqu’elle nous fait changer de régime politique : Jamais une telle concentration des pouvoirs aux mains de l’exécutif n’a été atteinte sous la Vème République », s’insurge un avocat membre de la Ligue des Droits de l’Homme.

 

Après son adoption par le Sénat le 18 juillet dernier, puis son passage devant la Commission des lois de l’Assemblée la semaine dernière, son vote au Palais Bourbon risque d’être une simple formalité : « La nouvelle majorité parlementaire n’a peut-être ni le choix, ni le recul nécessaire sur ce texte, mais elle n’a pas l’air de s’en préoccuper beaucoup, en tout cas », raconte un avocat au barreau de Lille et membre du Syndicat des avocats du pays. Le juriste se dit « inquiet » après son audition par le rapporteur de la loi et par les députés membres de la commission des lois : « D’habitude, il y a toujours du débat, de la confrontation ou, au moins, quelques questions. Là, rien, aucune réaction… »

 

Le désintérêt est d’autant plus gênant que l’enjeu est conséquent : La loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » ne vise rien de moins qu’à remplacer l’état d’urgence installé en « Gauloisie-des-Lumières » au lendemain des attentats du 13 novembre 2015. Après une sixième et dernière prolongation cet été, ce régime doit être levé au 1er novembre, sans pour autant disparaître du paysage : Plusieurs de ces dispositions sont directement reprises dans le texte qui lui succède.

 

C’est le cas des assignations à résidence ou des perquisitions, maintenues moyennant un petit changement de nom. Il faudra désormais parler respectivement de « mesures individuelles de contrôle et de surveillance » et de « visites domiciliaires » (Gag !).

« Mises à part quelques petites modifications d’application à la marge, ce sont exactement les mêmes mesures, décrivant les mêmes logiques », décryptait la secrétaire générale du Syndicat de la magistrature. « On les maquille simplement d’une novlangue pour faire croire à une distinction entre l’état d’urgence et l’actuel projet de loi. »

 

Ce faisant, le projet de loi pérennise donc dans le droit commun un régime d’exception, qui étend considérablement les pouvoirs de l’exécutif, au détriment du judiciaire. « C’est la remise en cause d’un principe fondamental à tout État de droit : La séparation et l’équilibre des pouvoirs », rappelle un juriste et chercheur pour l’ONG Human Rights Watch (HRW). « C’est d’autant plus inquiétant qu’on touche là directement aux libertés individuelles. »

« Lorsqu’une démocratie transfère trop de pouvoirs à la police administrative, on appelle cela une dictature du commissaire. Avec de telles dispositions, on peut sans exagération parler d’État policier ».

Même son de cloche du côté de la juriste Mireille Delmas-Marty, qui voit la menace d’un «despotisme doux » dans cette « dynamique sécuritaire marquée par l’abandon des principes qui devaient garantir les individus contre l’arbitraire ».

Et comme d’habitude, notez que les routiers (et quelques autres grévistes) jouent le rôle de « l’idiot-utile » en masquant par leurs actions cette abdication éhontée du minimum-syndical qui vise votre démocratie…

J’admire.

 

Comme depuis les débuts de l’état d’urgence, ce choix est officiellement motivé par le besoin de renforcer les dispositifs de lutte contre le terrorisme. Un discours resté inchangé avec l’arrivée du nouvel exécutif : « Le risque auquel on est confrontés aujourd’hui et le niveau élevé de menaces justifient parfaitement que l’on prenne un certain nombre de mesures législatives pour lutter contre le terrorisme » se défendait ainsi le « Premier-sinistre », traite « Républicains-démocrates » parmi d’autres, « Éd-Fil-lippe », cet été, dans une interview accordée au magazine Society.

Une obsession qui est toutefois loin d’être aussi légitime qu’on veut bien la présenter : « La France est déjà dotée d’un arsenal législatif très puissant en la matière, l’un des plus robustes d’Europe. Il ne s’agit pas de nier le problème que représente le terrorisme, mais d’expliquer qu’on n’y fait pas face en empilant à chaque fois une loi supplémentaire… », analyse la directrice de « HRW-Transe ».

 

Pis, depuis deux ans, l’état d’urgence a eu pour conséquence d’engendrer toute une série d’abus, outrepassant nettement le cadre présumé de la lutte contre le terrorisme. « Des militants écologistes ont été assignés à résidence lors de la COP 21 ; des interdictions de séjour ont été prononcées à l’encontre de militants participant au mouvement « Nuit Debout » et des interdictions et restrictions de manifester ont été imposées aux organisations syndicales dans le contexte de l’opposition à la loi d’août 2016 relative à la réforme du code du travail ».

L’observation émane de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), qui dresse la liste de ces « dérives (…) constatées récemment dans le cadre de l’état d’urgence » dans un avis public dénonçant « une dangereuse banalisation des mesures de l’état d’urgence ».

Mais vous n’en avez rien à foutre !

Vous préférez bénir la perspective de payer moins de taxe d’habitation dans un an…

Moyennant plus de CSG, naturellement, et vous insurger de la baisse des APL…

J’admire  la cécité généralisée.

 

De son côté, Amnesty International avait publié au printemps un important rapport comptabilisant les différentes entraves, notamment politiques, faites au prétexte de l’état d’urgence : 639 mesures d’interdictions individuelles de manifester ont été prises en 18 mois – dont 574 dans le cadre des manifestations contre la loi travail et 21 dans le cadre de manifestations liées à la COP 21 – ainsi que 155 manifestations interdites, soit une tous les trois jours.

Chapeau-bas !

De pareils dévoiements sont-ils à craindre avec l’adoption de ce nouveau projet de loi ? «On ne peut pas préjuger de l’intention, mais on constate qu’on avait le même discours sur le seul ‘‘objectif terroriste’’ avec la loi de renseignement en 2015. Aujourd’hui elle a une utilisation beaucoup plus étendue, preuve que ce genre de dispositif peut ensuite servir à autre chose, et notamment à contrôler les mouvements sociaux. Il faut considérer ce texte à plus long-terme » témoigne l’association La Quadrature du Net.

 

En singeant l’état-d’urgence, le texte risque donc de produire les mêmes effets.

C’est même une certitude pour certains : « Ce que l’on a vu avec l’état d’urgence était une expérimentation de ce qui va se pérenniser ici ». En cause, plusieurs mesures qui inquiètent plus particulièrement les juristes et associations de défense des droits de l’Homme. Parmi elles, l’une des « quatre mesures phares » selon le Gouvernement : Les « périmètres de protection » que pourront instaurer les préfets pour « assurer la sécurité d’un lieu ou d’un événement soumis à un risque d’actes de terrorisme à raison de sa nature ou de l’ampleur de sa fréquentation », tel que le stipule l’article 1er du projet.

« On pouvait difficilement faire plus vagueÇa signifie que le seul nombre peut engendrer l’activation du dit ‘‘risque terroriste’’ : cela peut devenir très facilement un outil pour enfreindre le droit de manifester… ».

Je vois déjà la gueule que vont faire des grands-magasins des beaux-quartiers parigots les jours de soldes ou de promotions !

Concrètement, palpations, inspections des bagages et fouilles des véhicules – autant de pouvoirs jusque-là soumis à réquisition judiciaire – pourront dès lors être effectuées sur un périmètre, dont l’étendue et la durée sont régies par des critères tout aussi flous, officiellement « adaptées et proportionnées aux nécessités que font apparaître les circonstances » selon le texte.

 

La nouvelle loi stipule que ces contrôles pourront être assurés par des forces de sécurité privé. « Il faut désormais s’attendre à voir des agents de Securitas gérer les manifestations de la voie publique ».

Pourtant une mesure dont l’étude d’impact du projet de loi questionnait même sa constitutionnalité…

Une chose est sûre, les débats brûlants sur la gestion et l’encadrement des manifestations, depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence, ne devraient pas s’éteindre de sitôt : « Les pratiques d’entonnoir et de souricière, les obligations de ranger autocollant ou drapeau risquent de devenir monnaie courante et créer toujours plus de tension ».

 

D’autres dispositions nourrissent les préoccupations, telle l’extension massive des contrôles d’identité sur une bonne partie du territoire Gauloisien. Les « zones frontalières » sont élargies. Auparavant elles ne concernaient que les ports, les aéroports, les gares ferroviaires et routières ainsi qu’une bande de 20 km à partir d’une frontière terrestre. Ce périmètre de 20 km est désormais étendu autour de tous les points de passages de frontières – ports, aéroports, gares – englobant ainsi la plupart des agglomérations, soit 28,6 % du territoire métropolitain, où réside 67 % de la population. La police pourra y mener des contrôles d’identités massifs pendant 12 heures d’affilée (6 heures jusqu’à présent), en s’affranchissant de tout feu vert judiciaire, du principe constitutionnel de la liberté d’aller et de venir, et du principe européen de libre-circulation.

Fort !

 

La Cimade dénonce de son côté l’effacement « des derniers garde-fous juridiques », ouvrant la voie à une forme de « légalisation du contrôle au faciès ». Une accentuation du régime dérogatoire qui pourrait aussi servir d’autres objectifs : « Le caractère exorbitant du dispositif débouche en pratique sur du contrôle discriminatoire et va d’abord servir la politique migratoire, c’est très classique. En l’espèce, il pourrait aussi servir à suivre, voire à empêcher les mouvements des militants politiques, puisque chacun est transformé en potentiel suspect ».

Quel pays…

Vous aurez intérêt à vous savonner à l’eau de Javel en rentrant de vacances…

 

Autre mesure dont on parle moins, inscrite la semaine dernière après le passage devant la commission des lois : La possible radiation d’un fonctionnaire, « eu égard à la menace grave qu’il fait peser sur la sécurité publique » (art 4 sexies).

« Or, cette fois, étrangement, il n’est pas fait mention du terme « terrorisme » dans la rédaction de cet article… ».

Hein ? Malin…

Le concept de « menace grave » étant par définition à géométrie variable, les syndicalistes de la fonction publique auraient-ils, par exemple, du souci à se faire avec le projet de loi ? «Cette disposition incarne tout ce que l’on dénonce sur le fond avec ce texte : accepter un régime dérogatoire aux procédures classiques ainsi que des mesures privatives de liberté sur la base de critères extrêmement flous », poursuit la présidente du Syndicat de la Magistrature.

 

À bien des égards, la notion de terrorisme apparaît – quand elle est mentionnée – comme un alibi, tant elle reste insuffisamment définie. Pour mieux y inclure dans son champ d’approche, les mouvements sociaux et les activistes de tout poil ? « Si quelqu’un dérange, il est relativement facile dans ce contexte d’invoquer le terrorisme… ». Effectivement, le précédent de l’affaire Tarnac rappelle que l’État peut à tout moment et vite assimiler des mouvements de gauche et écologistes à une forme de terrorisme…

« La Cour de Cassation a tranché en considérant que Tarnac n’était pas du terrorisme, ‘‘en l’espèce’’. Le débat est loin d’être clos ».

L’histoire même du terme « terrorisme » trace des contours politiques incertains : « C’est un mot qui a longtemps servi à discréditer les mouvements anarchistes en France, puis à combattre des courants politiques anticapitalistes au niveau international. »

Voilà qui est acté dans le droit-commun…

 

Peu importe qu’il vise effectivement, ou non, des entreprises de nature terroriste ou seulement « islamistes », ce projet de loi produit un glissement fondamental dans le Droit en se fondant désormais également sur des suspicions ou des prédictions. « C’est un renversement d’un principe essentiel du droit : la preuve. En droit pénal, on juge sur des faits, pas sur des comportements. Avec ce texte, on ouvre grand la porte à une police comportementale ».

Le délit ou crime « d’intention » fait son entrée dans le droit pénal et vous approuvez par votre honteux silence…

 

Notez que les défenseurs du texte ont fait valoir auprès de vos élus et des experts qu’il prévoit une évaluation annuelle de la loi, ainsi qu’une clause de caducité pour certaines dispositions. Les assignations à résidence et les perquisitions, notamment, ont une date de péremption fixée au 31 décembre 2020. « Mais on sait d’expérience qu’une fois que c’est rentré dans le droit, il est très difficile de faire marche arrière », tempère d’autres. Quand l’exception devient la norme, on finit par s’y habituer, en témoigne l’expérience du Patriot Act aux États-Unis, loi antiterroriste supposée temporaire devenue permanente.

« Il y a un ‘‘effet cliquet’’, ces mesures ne disparaîtront plus de notre régime de droit. Sans compter le phénomène d’accoutumance alimenté par un discours public largement contaminé au tout-sécuritaire. »

Une banalisation qui a déjà frappé de plein fouet l’inconscient des principaux responsables politiques, à l’image de l’invraisemblable lapsus du sinistre de l’Intérieur, « Gégé-Colombe », au moment de défendre ses amendements devant la commission des lois, la semaine dernière, évoquant la « sortie de l’éta t de droit » pour parler de la sortie de l’état-d’urgence.

Lapsus renouvelé à New-York par « Jupiter »…

 

Dans un tel contexte, le discours du Défenseur des Droits, le très « Chir-rat-qu’ien » « D’jack-All-Good » (qui n’est pas non plus ma « tasse-de-thé » depuis l’affaire de l’hélicoptère au Népal), proactif sur la critique de l’état-d’urgence et de ses dérives depuis plusieurs mois, semble tristement inaudible : « Les démocraties ne peuvent pas répondre aux barbares en allant sur leur terrain, en mettant en cause la protection des libertés. L’État de droit est et restera (à jamais) notre arme la plus efficace ».

C’est certain, mais ce n’est pas le point de vue des « Jupitériens ».

Ils n’ont pas été si nombreux à voter pour lui, mais il faut reconnaître que c’était dans son programme : Il avait prévenu.

Bien à vous toutes et tous, finalement (et ce n’est hélas pas de l’humour…).

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/loi-anti-terroriste.html

 


« Opérations Homo » : les effroyables tentations de « Manu-Mak-Rond »

 

En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce texte, avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

 

La spéculaire démission du général « Deux-Villes-Liées » et les tensions induites dans l’Etat-major ainsi que dans l’ensemble des Armées n’a aucun équivalent dans la cinquième République.

 

L’image de notre « Président Jupitérien » a terriblement dégringolée dans l’opinion et les dégâts sont considérables dans la Défense car on n’humilie jamais un officier sans provoquer un fort ressentiment.

Notre jeune et inexpérimenté président a totalement ignoré la puissance de « l’Esprit de Corps » qui est au cœur de l’institution militaire.

 

C’est surprenant d’être aussi maladroit, pour ne pas dire irresponsable, pour un homme politique qui doit être capable d’avoir un minimum de compréhension des relations humaines s’il veut que son autorité soit reconnue.

Mais ce n’est pas la première fois que j’ai remarqué que le « Pré-zi-dent » dékonne sévère…

 

Tout d’abord, j’ai absolument détesté les discours haineux du « type Duce » de « Manu-le-Manipulateur » lors de sa campagne électorale.

On se serait cru avant la seconde guerre mondiale où des tribuns allumés et shootés aux amphétamines manipulaient les foules en gueulant dans un micro en désignant une « bête immonde », les Juifs à l’époque.

 

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Evidemment, la comparaison peut paraître excessive à certains mais j’y vois un « petit-Duce-en-puissance », qui promet…

 

Mais, c’est tout à fait conforme à l’évolution politique de notre démocratie qui est devenue un authentique « totalitarisme mafieux » depuis que « Mythe-errant », l’Arsouille » comme le surnommait le général de Gaulle, a détourné en 1990 et 1991 les indemnités de la guerre du Golfe accordées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes-Unis ; un détournement de 7 milliards de dollars en valeur 1991 soit 17 milliards d’euros en valeur actuelle.

 

De plus, pour bien marquer son autorité autoritarisme «Manu-Mak-Rond » a fait signer à ses candidats aux législatives un texte assez stupéfiant dans une démocratie et qui tue d’office le débat dans les rangs : « Je certifie sur l’honneur adhérer aux valeurs portées par En Marche et m’engage, si je suis désigné (e) candidat(e) aux élections législatives, à soutenir le plan de transformation et à signer le contrat avec la nation. ».

Dans le contrat avec la nation est indiqué : « On trouvera dans les pages qui suivent le contenu de notre projet, celui qui sera mis en œuvre par le futur gouvernement. Ce sont ces mêmes engagements que je demanderai au gouvernement comme à l’ensemble des parlementaires qui constitueront la majorité présidentielle. »

Après une campagne de déstabilisation soigneusement orchestrée contre « Fifi-le-corrompu », il a réussi à se faire élire avec une large majorité qui s’est soumise d’office au « pouvoir jupitérien » et lui a donné un pouvoir unique !...

 

Et là, on a la remarquable formule :

[Pouvoir totalitaire + Pouvoir unique] = [Dictature]

 

Au lieu de faire du théâtre, « Manu-Mak-Rond » aurait dû se pencher sur les études du psychosociologue américain Stanley Milgram qui, en 1956 à l’université de Yale, a étudié la soumission des individus à l’autorité.

Il en a conclu que, dans une démocratie, près de 60% des individus sont prêts à se transformer en tortionnaires et en assassins si une autorité prestigieuse leur demande.

 

L’expérience a été refaite maintes fois y compris par France 2 dans le « Jeu de la Mort » où 80 % des « élèves » ont accepté de donner des décharges électriques mortelles à une personne contre laquelle ils n’avaient aucun grief. Terrible…

C’est vrai que c’est prestigieux, la télévision !...

 

D’ailleurs, il faut voir le prestige qui entoure « Manu-Mak-Rond » lorsqu’il gravit les marches du Château encadré par des Gardes Républicains au garde à vous !... Superbe !... M’enfin, est-ce qu’il mérite cela surtout si c’est pour pousser des grognements grotesques pendant l’accouplement  après avoir pris ses doses de koke et d’emphet ?...

 

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La soumission au pouvoir des individus est le « drame de l’être humain » car il est complété par le fait qu’il y a 4% de sociopathes dans la société, et dans tous les pays. Des sociopathes qui ne pensent qu’à une chose : avoir le pouvoir sur leurs frères et leurs sœurs, à n’importe quel prix, afin d’en jouir et de profiter des avantages offerts par les institutions.

 

Il faut savoir que 4% de sociopathes autoritaires se complètent très bien avec 60 % de personnes prédisposées à la soumission !...

La seule façon d’éviter que les deux ne constituent un totalitarisme, de quelle que forme qu’il soit (nazisme, communisme, islamisme), est qu’il y ait des contre-pouvoirs, une libre information et des débats continuels, c'est à dire une démocratie.

D’où ce billet qui fait une synthèse rapide de la situation actuelle.

 

On a tous les ingrédients pour faire une « dictature douce », sauf pour les gêneurs, les opposants politiques, car la République donne à « Manu-Mak-Rond » des moyens puissants pour neutraliser ceux qui refuseraient sa « dictature éclairée ».

 

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Alors, jusqu’où peut-il aller ?...

Et je suis tombé sur un aparté de « I-Cube » dans son billet « Les dessous de la Colbertisation de « Mak-Rond » du 1er août :

 

(*) J’ai appris ce week-end, et sous toutes réserves habituelles et coutumières, que l’éviction du général « Deux-Villes-Liées » ne serait absolument pas due à sa « sortie » devant la commission défense de l’Assemblée Nationale.

C’est vrai que c’est plutôt un homme trop bien éduqué et relativement bien « averti » des préséances protocolaires pour s’éviter de sortir le « je ne vais pas me laisser baiser comme ça » qui aurait provoqué l’ire jupitérienne.

Pas très crédible, finalement, même si c’est le prétexte resté officiel.

D’autant que son successeur est à peu-près sur la même ligne « politique & budgétaire », comme tous les autres.

 

La vraie raison – d’après cette source « sûre » qu’il reste à « recouper » –, tiendrait dans le peu d’empressement de l’état-major à empêcher l’attentat prévu le 11 juillet dernier contre « Manu-Mak-Rond » par des djihadistes…

Ils avaient été prévenus et seules les forces de police ont dû faire le boulot en solo et sans appui de la « grande-muette »…

De là à y voir un complot…

Les dates et les circonstances sont effectivement cohérentes entre-elles.

Le reste, ce sont des « faux-nez » sous « fausse barbe » livrés à l’opinion publique.

Une fois de plus, que du vent, un vaste écran de fumée…

 

Trop court pour reprendre l’info – la vérifier, la corréler – et l’intégrer au « roman d’été » à suivre.

Ce qui va m’obliger à penser à « sa suite » qui n’était pas encore prévue.

Si j’ai le temps, je m’en occupe ultérieurement, promis.

 

Effectivement, la démission de « Deux-Villes-Liées » est-elle causée simplement par un refus de voir diminuer le budget des Armées ou y-a-t-il « anguille sous roche », ou même plutôt un « cachalot sous la banquise » ?...

 

Au petit matin, je me suis réveillé en pensant à cette affaire et à une hypothèse encore plus grave qui serait compatible avec le côté « sociopathe » de « Menu-Mak-Rond » déjà révélé par quelques déclarations déjà devenues célèbres (les « Rien », je suis « le Chef », …).

 

Vous savez que notre « Président jupitérien » a tout à fait la possibilité de lancer des « Opérations Homos », pour « homicide », qui consistent à faire liquider des cibles.

En bref, ce sont des « assassinats d’Etat » et on sait que « Hole-Land » en a lancé un certain nombre d’après le livre du journaliste d’investigation Vincent Nouzille. On le sait aussi parce que « l’Ex-sanguinaire » l’a reconnu lui-même dans un entretien avec deux journalistes du Monde.

Et si notre « Président Jupitérien » avait très mal pris le dernier courrier du « Capitaine Haddock » au point de demander aux services de liquider ce « Kasse-kouilles » qui sévit depuis de nombreuses années et dont il avait pris connaissance des écrits lors de son passage au secrétariat du Château puis aux « Phynances » ?...

 

Je suis quand même obligé de penser au pire, compte-tenu des suicides de « Béré-go-Voit » et « Deux-Gros-Souvre » et les "accidents" de plusieurs de nos agents au début des années 1990 dont Daniel Levavasseur, détective et ancien agent de la DTS.

 

Une hypothèse qui n’est pas absurde d’autant plus que l’un des proches « Kon-Celliers » de « Jupiter », le cinglé « @tali » (il faut euthanasier les Vieux…) est trempé jusqu’au cou dans l’affaire du détournement des indemnités de la guerre du Golfe (petite info qui va faire plaisir à ceux qui ne le savent pas dans les Services…).

 

Lorsque j’ai déposé les infos sur le dossier, j’ai pourtant dit aux contrôleurs et enquêteurs de la DNEF : « Vous dites bien au ministre des Phynances que si je me fait descendre, ça flingue le lendemain !... ».

 Il avait pourtant bien compris le "Sinistre" en question, le célèbre « Déesse-Kha » qui est le deuxième cerveau du détournement des indemnités de la guerre du Golfe et de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu (l’affaire Ferrayé/Basano).

 

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Incroyable !...

Notre président jupitérien n’est même pas capable d’imaginer que le « Haddock » est la partie visible de l’iceberg, qu’il y du monde derrière, armé jusqu’aux dents, car les militaires ne pardonneront jamais cette affaire surtout au moment où le budget de la Défense est délibérément réduit.

 

Aussi, demander aux Services de liquider le « capitaine Haddock » ne pouvait qu’être extrêmement mal pris, d’autant plus que je ne suis pas le seul à intervenir sur le dossier.

On peut imaginer, avec une certaine logique, que le « Diktateur » a demandé, pour faire bonne mesure, à liquider les membres les plus « Kasse-Kouilles » du « Groupe Jean Renaudin » où on trouve pas mal de hauts fonctionnaires qui luttent contre la corruption de la classe politique.

Ce qui est absolument stupéfiant, c’est que « Manu-Mak-Rond » ait pu penser que les « Services » accepteraient de liquider plusieurs de leurs agents dont un Capitaine de Frégate qui n’est connu que par un pseudonyme !...

 

Réponse inévitable des « étoilés » qui lancent ce type d’opération : « On ne liquide pas nos agents !... ».  Vous voyez les « Services » liquider des correspondants et des officiers de la DGES sur ordre d’un « Chef » corrompu et pourri jusqu’à la moelle ?...

Dément !...

 

Le « Chef » est tellement intelligent qu’il n’a pas du tout pris la mesure de la situation (la pensée du chef est complexe) et que si les « services » commencent à liquider ceux qui travaillent pour eux, et prennent des risques élevés, c’est la fin même du Service et de l’esprit de corps.

Autant dire de la Défense, car une telle demande pourrait aussi s’appliquer à un « étoilé » qui se révolte et remet en question les « décisions jupitériennes »….

 

Si une demande « d’opération Homo » a été faite par le « Président Jupitérien » sur un ou plusieurs agents des Services, le « Chef » aura été évalué comme "nuisible" pas la Défense.

Un "nuisible tout-puissant", capable de faire une telle « demande de cinglé », ne mérite surtout pas d’être protégé par les « Services » qui ont dû très mal prendre cette affaire.

D’où le refus des « étoilés » de neutraliser une tentative d’assassinat du « Chef » par des islamistes !...

 

Il est évident que l’on ne saura jamais rien de ce qui s’est passé et que la « Grande muette » va rester muette sur une affaire effrayante qui fait penser à  « Kim-tout-fou », le leader nord-coréen faisant liquider son ministre de la défense au canon antiaérien car il s’était endormi pendant un discours !...

 

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Si cette analyse est proche de la vérité, on peut penser que le « Chef » est sous « haute surveillance », notamment par les psychiatres des Armées, parce qu’il a quand même le feu nucléaire sous la main, même si la chaîne de commandement ne lui permet pas - à lui seul - d’utiliser l’arme atomique.

Aussi, j’ai comme l’impression que nous risquons d’avoir quelques révélations dans les semaines qui viennent, et que le mois d’août risque d’être chaud, tout du moins dans l’actualité.

 

En attendant une évolution de la situation, j’ai été faire un tour sur le site « Investissement d’avenir » de la CDC, là où l’on trouve les fonds récupérés sur le détournement des milliards de la Division Daguet (7 milliards $ valeur 1991 soit 18 milliards d’euros en valeur actuelle), et sur l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu (23 milliards de dollars 1991 / 60 milliards en valeur actuelle), soit un total de 78 milliards d’euros en valeur actuelle.

 

Investissements d'avenir :

http://www.caissedesdepots.fr/investissements-davenir

EXTRAIT : « Doté de près de 57 milliards d'euros, le Programme d'Investissements d'Avenir (PIA), piloté par le commissariat général à l'Investissement, a été mis en place par l'Etat pour financer des investissements innovants et prometteurs sur le territoire, avec un principe de co-financement pour chaque projet.

 Les 57 Md€ consacrés par l'Etat aux investissements d'Avenir ont été mobilisés en trois temps :

  • en 2010, 35 Md€ ont été dédiés à la première vague (PIA1)
  • en 2014, le PIA a été renforcé et s'est vu allouer une enveloppe complémentaire de 12 Md€ (PIA2)
  • en 2016, 10 Md€ supplémentaires ont été dédiés au PIA

 Ce qui donne :

23 Md€ confiés
14,2 Md€ engagés
8 Md€ investis
 »

 

Il y a apparemment encore quelques « beaux milliards » à récupérer pour la Défense…

 

Parce qu’investir dans la défense, c’est aussi investir pour l’avenir !...

Et quand la planète sera pacifiée on pourrait peut-être penser à faire quelque chose de plus positif avec nos moyens astronautiques et nos armes nucléaires comme de construire un « Bouclier spatial » pour protéger la Terre des astéroïdes géo-croiseurs  et des comètes !...

 

Pour l'instant, il va y avoir une véritable montée en pression du dossier de la guerre du Golfe parce ce que le « Chef » a réussi à se mettre à dos l’Etat-major des Armées et que la pression monte dans le monde arabe et qu’il est, de plus, franchement dangereux pour la démocratie.

Et ce ne sont pas les Francs-maçons qui me diront le contraire !...

Il y a ainsi plusieurs facteurs qui s’additionnent, se multiplient, et on s’avance lentement, mais sûrement, vers une Divulgation !...

 

Mille Sabords !...

 

Capitaine Haddock

 

 

Commentaire (I)

En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce texte, avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

 

« Manu-Mak-Rond » a-t-il financé sa campagne présidentielle avec un contrat sur la vente aux Américains d’un logiciel de détection des terroristes islamistes ?...

 

Ce serait la deuxième hypothèse pour le refus des armées de protéger « Manu-Mak-Rond » d’un attentat terroriste islamistes qui était prévu le 11 juillet dernier.

C’est ce qu’aurait appris « Deux-Villes-Liées » au moment où « Manu-Mak-Rond » a annoncé la réduction du budget des Armées au début juillet 2017 !...

Il faut savoir que les décrets qui concernent la DGES ne sont pas publics.

 

Une hypothèse romanesque contenue dans le roman « Ultime récit » de « I-Cube » qui paraît cet été :

http://www.alerte-ethique.com/2017/08/ultime-r%C3%A9cit-chapitre-quatri%C3%A8me.html

 

 « Capitaine Haddock »

 

 

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EXTRAIT

…………

En effet, la « CISA » n’est plus vraiment la CISA. Et Gustave se perd un peu dans des explications pour le moins oiseuses. Il redoute surtout la réaction de son associé très majoritaire soudainement revenu de l’océan indien.

« C’est que… sous la pression, il a fallu se résigner à concéder notre base de données. »

Quelle pression ?

« D’abord, il y a eu les attentats du mois de juillet. À Nice d’abord, le 14 juillet, pour lequel le logiciel a émis une alerte « orange » sans plus de précision que deux départements du sud-est du pays. »

Et alors ? Il a été conçu pour ça, non ?

« Certes, sauf que l’écheveau des pistes à suivre a saturé un peu les forces de l’ordre. Le préfet de région a fait une première « alerte vigilance » en étendant l’alerte à toute la zone PACA et la Corse alors que l’état d’urgence venait d’être levé. »

Oui, et… ?

« Par ailleurs, les effectifs disponibles ont été surtout disposés de telle sorte que la priorité a été donnée à la visite privée en Avignon du Président Landau. Il faut comprendre puisque l’attentat du mois de novembre 2015 au Stade-de-France à Saint-Denis, au moins dans leurs esprits, le visait. On pense même désormais que les fusillades sur les boulevards et l’attaque du Bataclan devaient avoir pour objectif de dégarnir sa garde rapprochée autour du stade afin de faciliter l’intrusion des commandos-suicides… »

Ce n’est qu’une hypothèse, mais fort probable compte tenu du minutage et du déroulé de ces attaques simultanées.

« Donc, la côte d’azur a été laissée pour compte. » Et Gustave de décrire par le menu la folle trajectoire du camion fou, la polémique qui a suivi et les retombées en termes de « choc psychologique ».

 

« Or, nous avons été les seuls à prévenir. Et après l’attentat normand contre prêtre et ses fidèles, même si là encore le logiciel n’avait pas réellement vu l’arrivée du passage à l’acte…

– Les « zombies » n’étaient pas encore au point ?

– Non, Dimitri et Huyck travaillaient dessus. Ça n’a été « opérationnel » qu’ensuite, justement avec les données collectées à l’occasion de ces deux attaques…

– Bon et alors ? Je ne comprends pas de quelle pression il s’agit. « BBR » n’était pas encore totalement au point, il me semble.

– Mais le ministère souhaitait déjà, à partir de ce moment-là, avoir la mainmise sur notre système-expert.

– Et ? Vous ne leur avez pas proposé un accès illimité ?

– Si bien sûr. Mais j’ai aussi une hiérarchie. Et celle-là subissait les assauts de l’OTAN pour se nourrir à la même source.

– Bon. Et puis ?

– Et puis, tout ce que j’ai pu sauver c’est un accès libre pour nous et nos ministères.

– Sauver de quoi ?

– D’une… concession exclusive américaine… »

Là, normalement, Paul aurait dû éructer ! Et quel que soit l’endroit d’où il communiquait, une pluie de scuds devait s’abattre sur le crâne dégarni de l’amiral Gustave dans la seconde qui allait suivre.

Mais Ô divine surprise, rien !

« – C’est Palantir qui a fait la meilleure offre. Vraisemblablement financée par la CIA ou la NSA. Voire encore une autre agence américaine.

– …

– Puis il a fallu négocier avec le ministère des finances, sur instigation du ministère de la défense et contrôle du ministère de l’intérieur.

– Je sais. »

Comment ça, il sait ?

« En fait, le décret autorisant l’opération a été signé très rapidement par le ministre des finances, celui qui va devenir le Président et a trouvé là la meilleure façon à la fois de  financer sa campagne et de faire plaisir aux décideurs américains qui vont garantir son élection… »

Pardon ?

Là, c’est (l’amiral) Morthe-de-l’Argentière qui en reste coi, tétanisé…

……….

 

 

COMMENTAIRE N° 2

« D’après le chapitre quatrième du roman « Ultime récit », le ministre de l’économie – notre président actuel - aurait signé le décret de vente aux Américains d’un logiciel (fait par nos informaticiens) pour un milliard d’euros et en aurait profité pour recevoir une commission qui lui a permis de financer sa campagne présidentielle.

 Ce qui a déclenché l’ire des militaires qui en ont marre de passer pour des « Pov’Kons » !... »

L’une des trois raisons pour lesquelles la défense refuserait de protéger « Manu-Mak-Rond ». »

Il faut savoir que la campagne présidentielle de « Manu-Mak-Rond » a coûté 16,8 millions d’euros. Peut-on imaginer que celui-ci a mendié auprès de « Rot-Child » une telle somme ?...

J’en doute !... Le Monsieur, en tant que « Sinistre des Phynances » est suffisamment introduit dans le milieu financier pour négocier lui-même sa "petite commission" qui doit bien atteindre les 20 millions d’euros.

 

Aussi, il est intéressant de se reporter au chapitre chapitre 4 du roman « Ultime récit » car un paragraphe explique pas mal de choses :

http://www.alerte-ethique.com/2017/08/ultime-r%C3%A9cit-chapitre-quatri%C3%A8me.html

 

EXTRAIT :

« – C’est Palantir qui a fait la meilleure offre. Vraisemblablement financée par la CIA ou la NSA. Voire encore une autre agence américaine.

– …

– Puis il a fallu négocier avec le ministère des finances, sur instigation du ministère de la défense et contrôle du ministère de l’intérieur.

– Je sais. »

Comment ça, il sait ?

« En fait, le décret autorisant l’opération a été signé très rapidement par le ministre des finances, celui qui va devenir le Président et a trouvé là la meilleure façon à la fois de financer sa campagne et de faire plaisir aux décideurs américains qui vont garantir son élection… »

 

Alors c’est quoi « Palantir » ?...

C’est bien documenté sur le web :

https://www.lesechos.fr/09/12/2016/lesechos.fr/0211580858432_la-dgsi-signe-un-contrat-avec-palantir--une-start-up-financee-par-la-cia.htm#8FZoeH7cSYcwrX5E.99

 

EXTRAIT :

 La DGSI signe un contrat avec Palantir, une start-up financée par la CIA

SOURCE AFP - LES ECHOS | LE 09/12/16 À 19H45

Le renseignement intérieur français veut s'équiper d'un logiciel permettant d'analyser des sommes massives de données.

C'est un rapprochement qui était annoncé, il est ce vendredi confirmé. La Direction générale du renseignement intérieur (DGSI) a signé un contrat avec la start-up américaine Palantir Technologies, spécialisée dans l'analyse des données à grande échelle, a indiqué une source proche du dossier, confirmant des informations de presse notamment publiées par Paris Match.

Le choix de cette entreprise est loin d'être anodin. De fait, Palantir, fondée en 2004 et basée dans la Silicon Valley, est l'une des plus grosses start-up non cotées américaines, avec une valorisation estimée à 20 milliards de dollars. Elle compte parmi ses premiers investisseurs In-Q-Tel, un fonds lié à la CIA. Ce fonds investit dans de nombreuses entreprises technologiques pour maintenir l'avance de l'agence de renseignement extérieur américaine dans le monde, et ce de manière très discrète.

Aucune solution française ni européenne

"En l'absence d'une solution française et européenne, l'appel d'offres, signé récemment, vise à équiper les services de la DGSI d'un logiciel capable de traiter le +big data+", a déclaré une source proche du dossier, précisant que "seule la DGSI traitera les données recueillies et non Palantir".

"Avec Palantir, les services US vont disposer d'une fenêtre grande ouverte sur des informations sensibles et notre lutte antiterroriste. C'est un moindre mal, mais il ne faut pas être dupe», affirmait un agent français de la lutte antiterroriste.

A la mi-mai, le patron de la DGSI Patrick Calvar avait expliqué aux parlementaires qu'un des enjeux de la lutte antiterroriste, était de trouver des outils de "big data" pour "faciliter le travail des enquêteurs" parfois noyés par la masse des renseignements recueillis. Les capacités d'écoute des services de renseignements ont notamment été décuplées par la loi sur le renseignement, votée en juillet 2015, qui permet une surveillance de masse de l'Internet français.

La solution pourrait être temporaire

"Les entreprises françaises qui développent des systèmes ne sont pas encore capables de répondre à nos besoins, alors que nous devons acquérir ce big data immédiatement", avait-il expliqué le 10 mai, devant une commission parlementaire. "Le choix n'a pas encore été fait", disait-il alors, "mais, en tout état de cause, la solution sera temporaire".

Les services de Palantir sont aujourd'hui utilisés dans le contre-terrorisme, mais aussi le secteur financier : les médias américains ont rapporté qu'elle aurait par exemple aidé les États-Unis à retrouver Oussama Ben Laden ou à éplucher les comptes de Bernard Madoff.


Mais, ce que raconte les Echos n’est pas tout à fait correct semble-t-il !...

Nous aurions développé un logiciel très performant qui a retenu l’attention de la CIA, laquelle l’a fait acheter par Palantir !...  Mais avec une petite commission pour le "Sinistre des Phynances" qui est l’un des prodigues de « Rot-Child », c’est-à-dire le favori des « Ricains ». Il a pu ainsi financer sa campagne présidentielle et devenir ainsi notre président.

Pour rappeler ensuite à nos soldats que c’est lui « le Chef » !...

Des « Chefs », j’en connais, et c’est autre chose !...Mon père était chef mécanicien sur des chalutiers de grande pêche et il était appelé naturellement « le Chef » !... Et c’est quelque chose en navigation en Mer du Nord, ou en Atlantique, dans la tempête, il faut que ça marche. Il faut faire face à toutes les pannes.

C’était juste pour éclaircir vos lanternes !...

Bien à tous !...

Haddock

 


Régionales 2015 : vers l’effondrement de notre totalitarisme mafieux (I)

 

Et puis après ?....

 

Les élections régionales du 6 décembre 2015 ont été l’occasion d’un véritable « raz-de-marée » du Front national.

Un « tsunami » de vagues bleues marine a recouvert notre pays avec le FN en tête dans six régions !...

Du jamais vu !...

Faut-il s’en étonner ?...

La réponse est NON !...

Cela fait dix-huit ans que je hurle dans le désert que notre démocratie est devenue un « totalitarisme mafieux » et que cela finira mal !...

Nous y sommes.

Parce que lorsqu’un chef de l’Etat, en l’occurrence François MITTERRAND, détourne, en toute impunité, des milliards d’euros, comme cela a été le cas avec le détournement des indemnités de guerre virées à la France en 1991 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes Unis, et bien cela signifie tout simplement que nous sommes devenus un système totalitaire.

Tous les contre-pouvoirs se sont effacés : que ce soient les hauts fonctionnaires des finances et de la Défense, car ils tiennent à leur carrière (et à leur peau), les élus corrompus ou lâches, la presse subventionnée et aux ordres, les citoyens apeurés, etc…

Malgré le fait que ce détournement de fonds ait été dénoncé au ministère des finances en janvier 1998, que le dossier est complet et a même donné lieu à deux questions, en septembre dernier, au gouvernement par les députés Nicolas DUPONT-AIGNAN et Patrick HETZEL, que, de plus, de très nombreux courriers ont été envoyés au président de la République et aux ministres concernés, il faut bien avouer que rien ne bouge, que la situation n’évolue pas, que « tout le monde » a peur d’une Divulgation.

Il ne faut pas sous-estimer une telle situation : elle est le symptôme révélateur d’une intelligentsia qui a perdu le sens de l’intérêt général et ne survit que pour jouir toujours un peu plus du POUVOIR SUR LES AUTRES en pratiquant une omerta forcenée, quitte à éliminer les gêneurs comme Pierre Bérégovoy

Cela se traduit par l’absence d’un authentique débat démocratique basé sur la parfaite connaissance des enjeux et sur la transparence de la vie publique.

Nos élus forment une NOUVELLE ARISTOCRATIE MAFIEUSE, quasiment intouchable, où les chefs peuvent faire tout et n’importe quoi, y compris voler des milliards destinés à la Défense Nationale !...

C’est sûr que ça va bien se terminer !...

Les mafieux ont même entrepris de détruire la principale grande fonction régalienne de l’Etat, celle qui consiste à protéger les biens et les personnes : la Défense !...

Parce que les fonds détournés représentent 7 milliards $ en 1991, soit près de 16 à 17 milliards d’euros en valeur actuelle, c’est-à-dire près de 50% du budget annuel de la Défense Nationale !...

Une somme considérable.

Cette décomposition des valeurs démocratique est très bien ressentie par les nombreux électeurs qui viennent de choisir de « Front », pour changer de politique, changer de dirigeants et résoudre les problèmes actuels de société.

Malheureusement, si le ressenti populaire est juste – il faut virer les dirigeants de l’UMPS – les solutions proposées sont totalement anachroniques car « Marina la Peine » ne nous propose rien d’autre qu’un programme économique et politique très proche de celui du « Front populaire » de 1936 !...

Le monde a quand même un peu changé !...

Alors, bien sûr, je me demande comment tout cela va évoluer sachant que la Présidentielle de 2017 est dans un an et demi, c’est-à-dire demain.

A la vitesse à laquelle le FN grimpe dans l’opinion publique, il suffira de quelques attentats, quelques scandales, encore plus de chômage, pour que l’élection à la tête de l’Etat devienne possible dès le premier tour !...

 

Aussi, l’anticipe une « Divulgation » du détournement des milliards de la Division Daguet au premier trimestre 2016, et ceci pour plusieurs raisons :

La première raison est que le dossier est « complet » et que le gouvernement est « coincé » par cette histoire. Deux questions ont été posées en septembre par les députés Dupont-Aignan et Hetzel au ministre des finances, et on attend toujours la réponse.

Mais je doute que le dossier sorte de ce côté-là, sauf si les « Républicains » se lancent dans l’aventure (pourquoi ne l’ont-ils jamais fait ?...).

La seconde raison réside dans le fait que le dossier a servi aux pilotes de ligne du SNPL à « museler » la direction « d’Air Transe » depuis la mi-octobre, mais aussi le gouvernement et les médias.

Il suffit de se référer à la « lettre ouverte à Michel SAPIN » du 4 octobre 2015 pour s’en convaincre.

Plus un mot de travers sur les pilotes qui étaient jetés en pâture au public il y a seulement un mois et de demi. Les premiers accords commencent à être signés et nous le savons uniquement par des communiqués de presse.

Vraiment surprenant !...

Tout le monde est prudent et ne veut pas mettre le "feu aux poudres"…


La troisième raison est relative aux attentats d’octobre dernier.
Nous sommes en guerre et la guerre cela coûte cher, très cher…
Et il y a environ 16 à 17 milliards d’euros qui attendent toujours d’être virés à la défense.

Ils sont bloqués, semble-t-il, dans le « plan d’investissement pour l’avenir » qui n’est qu’un montage financier ayant permis de récupérer les fonds disparus. Ceux-ci auraient été placés dans un Trust à Londres, comme c’est raconté dans le roman « Opération Juliette-Siéra » de « I-Cube ».

Les militaires connaissent très bien le dossier et, dès que la grogne devient intenable à l’Etat-major, notre « capitaine de pédalo » n’a pas d’autre choix que « d’allonger les crédits » :

  • Le grand carénage du CDG, la remise à niveau des Rafale, la modernisation des armes et munitions, y compris nucléaires, soit des rallonges non budgétées de plus de 3,5 milliards...
    - Le coût des OPEX démultipliées depuis 2012 et se prolongent encore et encore.
    - Deux lois sur l'espionnage et le renseignement sans contrôle, ni du pouvoir politique (exécutif et législatif) ni du pouvoir judiciaire.
    - Et 815 millions pour la sécurité tous azimuts pour ... 318 armes confisquées, plus un état d'urgence qui mettra enfin le pays en coupe réglée sous la botte des préfets et demain des généraux.

Par contre, le problème des vétérans, et des malades du syndrome du Golfe, n’est toujours pas réglé. Il faudrait qu’ils soient reconnus et indemnisés avant une diffusion du dossier dans le grand public, sous peine de tensions supplémentaires.

Mais ce n’est pas de ce côté-là que le scandale devrait exploser. Les militaires sont "sous tension" mais n’ont pas l’habitude de se mêler des affaires des politiciens, même si elles sont mafieuses.


La quatrième raison est la montée du « Front ». La voie est toute tracée pour une élection au premier tour de « Marina-la-Peine » à la présidentielle de 2017 !...

D’où la tentation de "tirer un missile" pour déstabiliser encore plus le gouvernement et l’UMPS et s’assurer un peu plus de la victoire.

Il faut savoir que le dossier est très bien connu dans les hautes sphères du FN.

De plus, il ne faut pas sous-estimer le profond ressentiment des « Frontistes » envers une classe politique qui les a toujours désignés en « boucs-émissaires », sachant que la campagne haineuse de l’UMPS ne peut qu’aggraver les rancœurs et la hargne de « Marina-à-la-Peine » et de ses élus…

D’où une tentation de « sortir » le dossier après les élections, suffisamment de temps avant la Présidentielle, car c’est un dossier lourd, complexe. Et il y a de quoi scandaliser, écœurer, définitivement les électeurs.

Un résumé des dernières informations sur le dossier est disponible dans ces billets :

PARTIE I : Air France mise en danger par une "minorité"…

PARTIE III : Interrogations sur Dominique Strauss-Kahn

PARTIE IV : Dominique Strauss-Kahn, un personnage romanesque

Mais où allons-nous ?...

Pour l’instant, la direction prise par le « capitaine de pédalo », et nos élus, est « toujours plus de lois liberticides » !... C’est-à-dire que le terrain est préparé pour un totalitarisme d’extrême-droite qui appliquera un programme économique « national-socialiste » !...

Malheureusement cela ne résoudra pas les problèmes, car il faudrait surtout plus de démocratie !... C’est-à-dire innover et mettre réellement les citoyens "à la barre" !...

 

Parmi les solutions proposées, je propose le tirage au sort des sénateurs parmi les citoyens volontaires :

EXTRAIT : « Le détournement des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand en 1991 révèle que notre pays est devenu un authentique « totalitarisme mafieux » où un chef de l’État peut détourner des milliards en toute impunité.

Ce crime contre les institutions, contre la démocratie, contre la défense, contre nos militaires, n’a été rendu possible que parce qu’une grande partie de la classe politique est arriviste, corrompue, craintive, lâche, ou sans valeurs.

En détournant ces fonds, « l’Arsouille », comme l’appelait le général de Gaulle, savait que tous se tairaient, par crainte pour leur carrière mais aussi par peur d’être ῝suicidé῝ comme Robert Boulin, Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre, ou encore Jean-Edern Hallier.

Je rends hommage à ces hommes qui ont payé de leur vie leur opposition à la corruption comme a pu le faire Pierre Bérégovoy le 8 avril 1992 lors du discours qu'il a prononcé devant l'Assemblée nationale :

« Mais je voudrais être plus clair encore. J'entends vider l'abcès de la corruption. J'ai demandé au garde des sceaux de pousser les feux de la justice et du châtiment pour les coupables.

Toutes les procédures seront conduites à leur terme, dès lors qu'elles révéleront des actes frauduleux commis à des fins d'enrichissement personnel.

Je souhaite que cet assainissement soit conduit par la justice avec célérité et sévérité. Pour la part qui revient au parquet, le garde des sceaux y veillera. Toutes dispositions seront prises par la Chancellerie afin de faciliter l'aboutissement rapide des procédures, dans le respect, bien entendu, des décisions des juges. 

S'il est des dossiers qui traînent, croyez-moi, ils ne traîneront plus. Il faut guérir la corruption, il faut aussi la prévenir (…) J'ai ici une liste de personnalités dont je pourrais éventuellement vous parler. ».

Pierre Bérégovoy a été retrouvé suicidé le 1er mai 1993.

Il aura tenu un an face à la corruption.

La situation ne s’est pas améliorée en vingt ans comme le révèlent en continu les scandales politico-financiers qui se succèdent les uns aux autres.

L’opinion publique n’a plus aucune confiance dans ses dirigeants et dans le fonctionnement de notre démocratie.

Les citoyens sont même prêts à se jeter dans les bras nationalistes de « Marina la Peine » comme si c’était le manque d’esprit nationaliste qui avait causé cet effondrement du sens civique de nos élus !...

SI LA FRANCE VA MAL, CE N’EST PAS PAR MANQUE DE NATIONALISME MAIS PARCE QUE LES BASES DE NOS INSTITUTIONS SONT MAL CONÇUES !... ELLES DOIVENT ÊTRE AMÉLIORÉES !...

Les bases du fonctionnement de notre démocratie sont mauvaises et doivent être changées.

Nous devons innover, refonder le système.

Pourquoi ne pas instituer le tirage au sort ?...

Dans nos démocraties, très peu de personnes réclament un tirage au sort d’une partie des représentants du peuple.

Pour beaucoup, cela semble même franchement révolutionnaire !...

Nous tellement habitués à aller désigner par le vote nos représentants dans les différentes institutions de la République que le tirage au sort semble une idée totalement saugrenue !...

Pourtant le tirage au sort des citoyens a été institué dans les jurys populaires, ceux-là même qui avaient la possibilité de « raccourcir » une personne lorsque la guillotine était l’instrument de justice le plus radicale, et le plus définitif.

Là, il ne s’agissait pas de diriger une commune, une région ou l’Etat mais, carrément, de tuer un individu jugé coupable au risque, d’ailleurs, de commettre l’irréparable : condamner un innocent !...

Mais, lorsque des personnes tirées au sort votent des lois, au moins le processus est réversible en cas d’appréciation erronée – c’est la grande différence avec la condamnation à « l’échafaud » !...

Le tirage au sort des représentants du peuple peut conduire à des excès démagogiques, mais il faut bien réaliser qu’une démocratie représentative a déjà réussi à se transformer en état totalitaire, comme on a pu le voir lors de l’arrivé au pouvoir d’Adolf Hitler en mars 1933.

Nous y sommes, d’une façon différente et bien moins flagrante.

Comme je l’ai déjà expliqué, nous vivons dans un « totalitarisme mafieux », une forme de totalitarisme plus sophistiqué et bien moins visible que le communisme ou le nazisme, mais tout aussi destructeur des libertés sur le long terme.

En fait, la meilleure solution pour garantir les citoyens de toute dérive totalitaire est qu’il y ait deux systèmes, le tirage au sort et l’élection, qui cohabitent simultanément, les deux s’autocontrôlant l’un l’autre.

Ainsi, on peut très bien imaginer que les membres de l’Assemblée Nationale continueraient à être élus tandis que ceux du Sénat seraient tirés au sort.

De la même façon, le développement de la régionalisation devrait aboutir, un jour ou l’autre, à la création de grandes régions pouvant rassembler jusqu’à 10 millions d’habitants, celles-ci étant dotées d’un parlement où il serait souhaitable que la moitié des membres soient tirés au sort.

Chacune de ces régions pèserait aussi lourd qu’un Etat comme la Finlande, la Suède, le Norvège, l’Irlande, la Suisse, le Portugal ou la Grèce.

Aussi, afin de corriger l’évolution dramatique de notre démocratie, et pas seulement la nôtre puisque le problème du rejet de la classe politique n’est pas spécifique à la France, il me semble souhaitable d’instituer une part de tirage au sort parmi les représentants du peuple avec, bien sûr, un système de contrôle par l’institution de façon à se garantir de toute dérive.

Aucun parti politique n’a jamais étudié une telle proposition !...

Ce serait couper la branche sur laquelle les élus sont assis et où ils peuvent se gaver de bonnes « rémunérations » et de divers avantages avec, dans les pires cas, des commissions sur les appels d’offre ou les contrats d’armement !...

Compte-tenu des résistances du système, celui-ci ne pourrait changer que lors d’un effondrement économique et financier pour que les analystes politiques, des politiciens, la presse et les médias, étudient et reprennent cette proposition.

Nous y arrivons progressivement.

Mais il est possible qu’un scandale politique très grave, la révélation d’une gigantesque affaire de corruption, provoque un choc dans l’opinion et précipite les choses ; les citoyens se demanderont alors : « Comment a-t-on pu en arriver là ?... »

Ce sera le moment de la remise en cause du système ; il faudra trouver des explications à cette situation catastrophique puis innover afin de trouver un nouveau type de gouvernement de l’Etat.

Devant la gravité de l’effondrement de l’économie et des finances du pays, et la révélation au public du très grave niveau de ῝pourrissement῝ de la classe politique, les citoyens réaliseront alors qu’il n’y a qu’une seule solution vraiment efficace : celle de briser le pouvoir exclusif des partis politiques !...

C’est là où le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple, et le développement de la démocratie directe, deviennent des solutions d’avenir.

Avec ces nouveaux apports dans la démocratie, les mensonges systématiques et les promesses irréalistes et démagogiques qui s’introduisent dans les discours électoraux disparaissent de fait.

De la même façon, les puissances de l’argent sont exclues et elles ne peuvent plus financer, corrompre, en espérant une faveur en retour !...

Ainsi la démocratie directe, le tirage au sort, et une courte durée des mandats, par exemple de un an, comme on l’a vu à Athènes, suppriment une grande partie de la corruption.

Source : http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2014/10/pour-le-tirage-au-sort-des-s%C3%A9nateurs-i.html

Voilà, ce sont juste quelques réflexions et considérations sur une situation gravissime.

Bonnes réflexions…

 

Jean-Charles DUBOC

 


Durcissement de notre totalitarisme mafieux (IV)

 

Loi Renseignement…

 

Point d’orgue de 3 ans de recul des libertés individuelles !

 

Il voulait devenir le président du rassemblement. Mais si !

Il s’est donc attelé à lutter contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie (jusqu’à marier les gays et les lesbiens, les transgenres et les autres, et leur permettre même d’adopter comme « papa/maman »), toutes les discriminations et à promouvoir les valeurs de la République.

Le pays, n’est-ce pas, son intérêt général et supérieur étant emporté par « qui peut le plus peut le moins »…

Pour cela, il a notamment déployé une certaine vision de la laïcité qui réduit l’espace public à la neutralité, et oblige tous ceux qui passent par lui à se défaire de tout signe religieux.

Très bien.

 

Sauf que désormais, ce n’est pas le voile intégral, caractérisé par une dissimulation du visage, mais tout signes vaguement religieux qui sont visés : Une jupe trop longue devient aussitôt un symbole religieux et si elle s’inscrit dans une démarche de prosélytisme, elle devient dès lors interdite au lycée.

Un pape, lui, n’a même plus sa place dans l’espace public : Une statue en bronze de « J.P. II », ornée d’une grande croix, devra être déplacée à Ploërmel (56) en a décidé le tribunal administratif de Rennes… Trop ostentatoire pour l’époque !

Après que les apôtres de la « Libre-pensée » aient déjà obtenu en 2010 l'annulation de la subvention de 4.500 € qui avait été octroyée démocratiquement par le conseil général du Morbihan à ladite commune pour la construction de son socle.

La religion, pour les ayatollahs du « tous laïcs, tous égaux », ce n’est décidément pas assez …laïc.

Pourquoi pas, du moment qu’on ne retire pas un jour les monuments aux morts où sont tracés pour les générations à venir les noms de mes ancêtres « Morts pour la France » parce qu’on aura révisé le contenu des livres d’Histoire une énième fois et « gommé » ces boucheries indécentes qui pourraient « heurter la sensibilité des plus jeunes » ? 

 

Suite aux attentats de janvier, « François III » réaffirmait lourdement la liberté d’expression. Un « G40 » a même été organisé à l’arraché le 11 sur le pavé parigot pour venir soutenir cette vision « démocratique » occidentale de la bien-pensance.

Mais, dans les faits, il n’a rien fait pour la renforcer ou la protéger.

Il a fait bien pire, d’ailleurs.

Parce qu’on balance sur d’anciens présidents, qu’on caricature des prophètes, passe encore. Mais qu’on tienne des propos racistes, dont il voulait supprimer le mot jusque dans le dictionnaire, ou qu’on remette en question un génocide, et rien ne va plus.

Le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le négationnisme n’étaient plus une opinion mais déjà un délit.

Les deux vocables ne sont pourtant pas irréconciliables : Pourtant, il suffit de réunir les deux mots dans une expression, un « délit-d’opinion », et il devient une notion autonome à part entière.

Cela revient à dire qu’il existe des délits d’opinion, et que le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le négationnisme en tant qu’opinion, peut tomber sous le coup de la « liberté d’expression ».

Il suffit donc de lui enlever le statut d’opinion pour le faire cesser.

 

On le voit bien, interdire le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le négationnisme ça marche. C’est pour ça que la mesure vaut aussi pour la remise en question de certains génocides, notamment la Shoah et le génocide arménien.

Il y a des mémoires et des choses sacrées que l’on peut salir, et d’autres non.

C’est comme ça.

Et on voit bien comment, en affirmant la « liberté d’expression » dans certains cas et pas dans d’autres, votre président du rassemblement entre sûrement dans le déni de Liberté.

 

Car, par ailleurs, si la laïcité devient de plus en plus restrictive et invasive, si la liberté d’expression est d’autant moins protégée qu’elle est à géométrie variable, la surveillance vit un réel et très fort essor.

Désormais, les données personnelles de tous les citoyens seront systématiquement analysées, passées au crible d’algorithmes conçus par vos services de renseignement.

On s’inspire trop rarement des bonnes pratiques internationales, mais force est de constater que votre gouvernement se dote des meilleurs moyens de contrôler et de surveiller sa population.

Toutes les composantes de sa population, pour être certain de n’oublier personne, et justement ceux qui pourraient devenir nuisibles…

Souvenez-vous, « Bling-bling » voulait déjà ficher vos gamins dans les ékoles primaires…

 

Personne ne saura de quelle façon ces données seront traitées, aujourd’hui, demain et après-demain, ni par qui, ni ce qu’il en est fait, comment elles sont et seront interprétées. Personne ne saura quels critères feront entrer quels citoyens dans la catégorie « à surveiller ». Un prénom, un patronyme suffirait-il ?

Et c’est sans doute de ce point de vue que les libertés ont le plus reculé.

 

La loi sur le renseignement ne fait qu’entériner et légaliser des pratiques existantes.

« Charlie » n’était pas tant un moyen de regagner en popularité qu’une justification à la surveillance généralisée : En seulement trois ans, « François III » a su utiliser la surveillance d’adversaires politiques à son profit et la généraliser à l’ensemble de la population.

Il a renforcé le caractère clivant des religions en leur imposant un repli qui rend tout dialogue impossible.

Et il a défendu la « liberté d’expression » uniquement comme liberté d’être en accord avec des valeurs de la République dont il se veut le garant.

Donc d’accord avec la « pensée unique » … du moment !

Même les journalistes, pourtant protégés, en sont à s’autocensurer : Il y a des sujets, des informations, dont il ne faut pas faire le relais, surtout pas les divulguer, les diffuser, les faire connaître.

De toute façon, même si c’est interdit, la peine de mort s’applique sans procès dès que ça sent le roussi : On se souvient de Jean-Édern Hallier, journaliste, écrivain et polémiste, fils d’un héros de la première guerre mondiale, général de surcroît, en janvier 1997, de Benoît Duquesne en juillet 2014…

Même dans les presses locales ! Tel que si vous voulez savoir quoique ce soit d’utile, il vous faudra lire la Tribune de Genève, The Herald-Tribune, Le Soir, El Tempo…

Et dire que la loi vient d’inventer un nouveau crédit-impôt pour soutenir la presse d’opinion, quotidienne, pas l’hebdomadaire dont le « Canard-Déchaîné », tellement vous avez raison de ne plus acheter votre quotidien, puisqu’à part les résultats du PMU, il n’y a plus rien…

Quelle que soit la liberté individuelle à laquelle on s’intéresse (liberté de culte, d’opinion et d’expression, vie privée), elle aura en seulement trois ans été piétinée avec la légèreté et la grâce qui caractérisent « François III » télécommandé par des chars d’assaut. 

 

– Parce que la loi nouvelle procède à un changement de logique : On n'espionne plus un individu suspect, mais on espionne tout le monde (écoutes et « scannage » des communications électroniques indifférenciés) pour identifier des suspects.

L'abolition de l'intimité devient la règle a priori.

Il y a comme ça des « nuances » qui devraient au moins vous faire frémir avant de vous révolter…

Tous suspects jusqu’à preuve du contraire !

Demain, on va vous expliquer que tout ça, c’est justement pour vous disculper : Vous n’avez donc que le meilleur à en attendre…

Ah oui ?

Bé oui, vous serez disculpé si on aura pu vérifier que vous n’aviez rien à vous reprocher, entend-on déjà dire. 

 

– Parce que le seul garde-fou de ce système ce n'est pas le juge, mais une commission administrative – la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement – et que :

a) En matière d'indépendance des commissions administratives par rapport au pouvoir, on sait déjà à quoi s'attendre ;

b) Le Premier ministre pourra toujours invoquer l'urgence pour se passer de l'avis de ladite Commission.

 

– Parce que les raisons des mises sur écoute sont hyper vagues (soupçon de terrorisme, certes, mais aussi « prévention de la criminalité » ou défense des « intérêts économiques » du pays…) et qu'à cet égard l'expérience américaine nous indique parfaitement là où tout ça mène : Aux USA, pays de la statue de la Liberté, en 2013 seulement, sur 11.129 demandes de perquisition au titre du « Patriot-Act », seules 51 (eh oui : 0,45 % !) visaient des suspects du terrorisme…

Le reste : Des affaires de drogue, de fraude ou d'évasion fiscale !

Bref, demain les histoires de vos « petites-culottes » et de vos « comportements à risque » pour votre si précieuse santé…

Puisqu’on vous dit que c’est pour votre bien, enfin voyons ! 

 

– Les services pourront en effet recourir aux techniques pour le recueil des renseignements dans le cadre de missions de défense des intérêts publics : La « prévention du terrorisme », donc, mais aussi la « défense des intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France » (majeurs, c’est quoi ? Et les « mineurs », on en fait quoi ? On laisse courir ?), la « prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions des violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale », la « lutte contre la reconstitution ou d'actions tendant au maintien de groupements dissous », « la défense des intérêts majeurs de la politique étrangère » et la « prévention de toute forme d'ingérence étrangère ».

Déjà, mettre en ligne sur ce blog n’importe quel dire, même une recette de cuisine, justifié ou non par des faits, même seulement mes « opinions-personnelles » qui relève de ma « Liberté d’expression », parce qu’il est ouvert aux internautes de « puissances étrangères » (un bon tiers de mes lecteurs ne sont pas installés en « Gauloisie des lumières » mais « hors ses frontières politiques » du pays) me fait rentrer dans le périmètre de cette dernière « mission », puisque ces anonymes « ingèrent » de l’étranger…

Me reste à ne pas vous divulguer le premier, les dires couverts par le « droit au respect de sa vie privée » de celui qui n’aime pas les « sans dents »…

Ou de celle qui aime celui qui « n’aime pas les riches ».

D’ailleurs, par précaution, je ne cite jamais les noms directement, sauf exception, et de toute façon, je cause de choses qui n’existent même pas dans la galaxie : C’est marqué comme ça dans le chapeau d’accueil !

Rien que le « pur produit de mon imagination » (que je n’ai pas… mais comme je serai « détecté », classé, dans la case « grand malade », j’aurai droit à des soins de rééducation !)

Et dire qu’on a fermé les Goulags et hôpitaux psychiatriques de l’ex-URSS…

Passons ! 

 

– Un statut de lanceur d'alerte a aussi été créé par les députés. Des professions protégées (magistrats, avocats, journalistes, parlementaires bien sûr) n'échapperont pas à la surveillance, mais disposeront de quelques conditions particulières : Le gouvernement ne pourra pas décréter de procédure d'urgence pour lancer des écoutes.
Attendez, c'est quoi, là, cette discrimination dans ce pays de « l'égalité » de tous devant la loi ?

Ne serait-ce pas l'aveu aveuglant que la loi peut « dériver » pour tous les autres ?

De qui se moque-t-on si elle est réputée si « bonne » que ça ?

Et leur compte-rendu devra être automatiquement communiqué à la future Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) sans qu'elle ait à le demander.

Bon, si elle ignore jusqu’à leur existence, elle n’aura peut-être rien à lire non plus : Quand les choses n’existent pas, n’allez pas enquiquiner ces braves-citoyens-là ! 

 

– La surveillance des données de connexion des « Gaulois » par des algorithmes ne pourra porter que sur la mission de protection contre le terrorisme, nous assure-t-on, main sur le cœur.

Même si ce n’est pas marqué comme ça dans le texte de la loi.

Comme on vient de le voir, il n’y a pas que la lutte contre le terrorisme et les adversaires de la future loi soulignent l'ambiguïté d'une telle disposition, puisque de toute façon les services de renseignement devront forcément brasser un nombre très important de données pour parvenir à en extraire des suspectes.

Quant à la carte des opposants politiques, le gouvernement met en avant l'indépendance de la future CNCTR qui sera composée de treize membres, parmi lesquels six parlementaires (trois députés et trois sénateurs), trois membres du Conseil d'État, trois magistrats de la Cour de cassation et un spécialiste des questions électroniques…

Je viens de vous suggérer mon « opinion », le fond de ma pensée sur le sujet. 

 

– Le « spécialiste », il va vite être débordé. « Cette loi n'aura aucun effet sur le terrorisme. Actuellement, il n'existe absolument aucun moyen de casser une communication chiffrée par RSA 2048, justement utilisée par les terroristes » en disent quelques-uns.

De nombreux services, grand public ou spécialisés, utilisent au quotidien le chiffrement. Le nombre qui suit le sigle « RSA » désigne la longueur de la clé utilisée pour le chiffrement. Si l'on ne sait pas tout de l'état de l'art de la recherche militaire, une clé d'une longueur de 2048 signes est à ce jour incassable, selon les dernières connaissances en la matière.

Alors, un amendement bienvenu adopté par l'Assemblée nationale modifie une disposition légale touchant les fournisseurs de services de cryptographie : Ces derniers étaient déjà censés fournir le procédé de déchiffrement à l'État, lorsque le premier ministre en faisait la demande.

L'amendement prévoit que cela se fasse « sans délai » !

 

Quant aux services de renseignement, ils pourront conserver des données interceptées tant qu'elles n'auront pas été déchiffrées. Toutefois, l'entreprise concernée peut toujours affirmer qu'elle n'est pas en mesure de fournir ce procédé.

En outre, il est un peu abusif d'affirmer que l'intégralité des personnes susceptibles de commettre des actes terroristes utilise de façon sûre des méthodes de cryptographie, même lorsqu'elles sont devenues simples d'accès.

Ainsi, au début de l'année, un djihadiste néo-zélandais a tweeté sans avoir masqué sa géolocalisation en Syrie.

Une mesure inutile, alors ?

 

– Le Syndicat de la magistrature s'oppose à ce texte et dénonce « des risques de débordement vers une police politique ».

J’adore la perspective…

Le juge antiterroriste « Marque Très-vindicte » craint lui aussi les « dérives » de ces «pouvoirs exorbitants sans contrôle judiciaire ».

Le bâtonnier du barreau des Parigots, « Pietra-Oliver Sûr-de-lui », estime de son côté que le texte est un « mensonge d'État » et une menace grave sur les libertés publiques.

Déjà, les Services écoutaient les conversations d’un avocat avec son client, ex-pédégé de la République… Mais sur réquisition d’un juge…

Justement, on en reparlait en fin de semaine dernière pour voir validé le procédé.

 

Le pouvoir politique prend de son côté des engagements divers pour rassurer le chaland-électeur, notamment l’assurance qu’il utilisera un algorithme qui trierait, a priori, le bon grain de l'ivraie.

En l'absence de précisions techniques, on a de bonnes raisons d'être sceptiques.

Et « Menuet-Valse », il peut prendre tous les engagements qu’il veut… peut-être même de bonne foi, mais aucun de ses potentiels successeurs n’y seront tenus pour eux-mêmes…

 

– La loi ne se limite pas à Internet. Elle prévoit l'extension de la surveillance à l'entourage des suspects, « lorsqu'il existe des raisons sérieuses de croire (qu'elles) sont susceptibles de jouer un rôle d'intermédiaire, volontaire ou non, pour le compte de cette dernière ».

Il s'agit d'une demande récurrente des services de renseignement, qui ont accusé la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) d'avoir perturbé la surveillance des frères « Kaka-ouachi ».

Ce scénario est toutefois mis en cause : Les fiches de renseignement sur Saïd et Chérif « Kaka-ouachi » ne mentionnaient pas, selon Le Monde, leur lien avec « la mouvance islamiste radicale internationale ».

C’est dire si on se moque du monde et des députés chez « les grands-oreilles »…

 

– La loi institue aussi un « statut du lanceur d’alerte » (éthique). Il s’agit seulement d’un régime de protection à l'égard des agents qui devront suivre uniquement la procédure créée, en prévoyant alors et dans ces conditions, qu'aucun agent ne pourra être « sanctionné ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte », dans le cours de sa carrière, du fait de son témoignage à la CNCTR.

Mais le texte précise aussitôt que « tout agent qui relate ou témoigne des faits (…) de mauvaise foi ou avec l’intention de nuire ou avec la connaissance au moins partielle de l’inexactitude des faits rendus publics ou diffusés » encourt jusqu'à 5 ans de prison et 45.000 euros d'amende, en vertu de l'article 226-10 du code pénal sur les dénonciations calomnieuses…

Le culte du silence, si vous saviez !

Les autres, les citoyens « normaux », n’est-ce pas, restent encadrés par le droit commun.

Autrement dit, si « l’expression de leurs libres-opinions » devient, pour une raison ou une autre, jugée de mauvaise foi par l’Autorité du pays (genre, dans mes recettes de cuisine : « Le sucre, c’est bon pour la santé » et le goût, surtout dans les pâtisseries, les crèmes et les crêpes), ils passeront par la case prison et seront rackettés d’un maximum de 45 K€.

Merci pour l’éthique des « lanceurs d’alerte » ! 

 

– Pour faire un point sur le commencement des difficultés à venir, signalons qu’il restera, encore un peu, le recours aux ONG, mais pas bien longtemps.

On vient ainsi d’apprendre que deux organisations des droits de l’Homme, la LDH et la FIDH, qui avaient lancé une action en justice contre la DGSE suite à un article du Monde, ont décidé de lancer un recours contre le ministère public : Celui-ci a en effet pris la décision, il y a quelques semaines, de classer sans suite leurs plaintes, après deux ans d’inaction contre le « Big-Brother Gaulois ».

Il y a deux ans déjà le Monde pointait du doigt les capacités exceptionnelles de la DGSE pour collecter massivement les signaux électromagnétiques, en particulier en « Gauloisie du respect » de la vie privée des citoyens, de leurs opinions et de leur « Liberté d’expression », entre les « résidents-autochtones » et l’étranger, jusque-là sans aucun cadre légal.
Vous aurez noté que ça n'a servi à rien contre les attentats de janvier, pas plus que contre l'attaque de TV5 qui a présenté un « écran noir » pendant plusieurs jours.

Les deux organisations avaient déposé plainte en décembre, en s’appuyant sur quatre articles du Code pénal punissant l’accès et le maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, la collecte illicite de données à caractère personnel, l’atteinte à l’intimité de la vie privée et la violation du secret des correspondances, rien que ça.
Et le parquet de s'en tamponner durant deux ans, n'est-ce pas ! 

Outre l’action contre les services secrets gaulois, la LDH et la FIDH rappellent qu’une autre plainte est en cours contre la NSA et le FBI, avec dans le collimateur le programme PRISM, qui permet aux services américains de collecter des informations sur Internet directement depuis certains fournisseurs de services (Google, Apple, Microsoft, Yahoo, Facebook, Skype, YouTube, Apple…).

C’est dire si le sujet est déjà « chaud » jusqu’à, un jour, devenir brûlant, puisqu'on a appris que le juge américain a fait droit à cette voie de recours, lui.

Parce que ça, « c’était avant » … la loi.

Et justement, la réponse législative ne s’est pas fait attendre : Demain, ces actes des Services seront légaux, à l’encontre de tout le monde.

Après-demain, avec d’autres gouvernants, ce sera même « sans limite », puisqu’à part « Menuet-Valse », personne n’a pris l’engagement de « maîtriser » l’usage et l’étendue à la stricte finalité première de ladite loi… 

 

Nous entrons bien dans une nouvelle ère : On avait eu HADOPI, I & II, divers textes successifs dont l’article 20 LMP de 2013 pour mieux vous espionner, tout cela était finalement jugé très insuffisant… Ils ont été 488 félons à pousser l'indignité (contre les « valeurs de la République ») jusqu'à voter le texte à présenter dans l’urgence au Sénat.

Du PS, de l’UMP-Les Républicains-Démocrates associés, et même d’ailleurs.

C’est vous dire si « François III » restera finalement LE Président qui aura su faire reculer la démocratie dans mon pays (qui est le mien et que j’aime tant…) plus qu’aucun autre en même pas trois ans !

Car on se rappelle aussi du « Patriot-act », voté dans l’urgence aux USA à la demande d’un Républicain, auquel a succédé un opposant Démocrate, qui avait juré de fermer Guantanamo… centre de détention arbitraire qui fonctionne encore après tant d'années !

Alors pensez bien qu’une « Marinella-tchi-tchi » s’en servira plus qu’aucun autre.

Sans limite vous dis-je.

Et elle arrive, comme on l’a vu jeudi dernier, avec ou sans son paternel. 

 

Bienvenue en « despotisme-démocratique-totalitaire », finalement !

Vous n’avez que ce que vous méritez… Pas mieux.

Qui a d’ailleurs dit : « Si un peuple sacrifie un peu de sa liberté pour un peu plus de sécurité, il n’aura ni l’un ni l’autre » et perdra les deux ?

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/loi-renseignement.html

 

Tout dit !....

Comme les citoyens sont submergés par les informations, les distractions de la "boîte à image", et que, de plus, celles qui sont essentielles sont passées sous silence par une presse et des médias aux ordres, les « Gaulois » sont, dans leur grande majorité, incapables de réagir.

Et puis, il ne faut pas sous-estimer la tendance à la soumission au pouvoir de 60% des individus qui sont prêts, dans une démocratie, à devenir les agents sanguinaires et cruels d’un pouvoir totalitaire si celui-ci est présenté comme prestigieux (voir les Etudes de Stanley Milgram) !...

D’un côté, nous trouvons les tendances fortes d’une majorité de la population qui est prête à être aux ordres d’un totalitarisme et, de l’autre, nous avons 488 députés félons jouissant de leur pouvoir et foulant aux pieds les bases de notre démocratie !...

Triste…

Et puis, chez nos « députakrouilles » n’y aurait-il pas une jouissance à asservir, à dominer, leurs frères et sœurs ?...

En fait, c’est là le fond du problème.

Ceux qui nous dirigent jouissent de leur pouvoir qui permet de dominer, d’humilier l’autre, et ils ne s’en sont pas privé !...

Le plus amusant sera de voir ceux-là même qui ont voté cette loi scélérate être victimes de leur propre félonie lorsque « Marina-la-Peine » fera fliquer tous les opposants et les musèlera en leur coupant leurs moyens de communication et en allant même jusqu’à les mettre en prison, ou en hôpital psychiatrique, pour atteinte à la sécurité de l’Etat !...

Il faut se rappeler comment les Nazis ont interdit en 1934 le parti communiste, puis le parti socialiste, et ont envoyé leurs dirigeants, cadres et militants, en camp de concentration.

Car « Marina-la-Peine » et ses primitifs ne nous promettent rien moins qu’un « national-socialisme » qui sera plus sournois, plus discret, mais tout aussi abrutissant, implacable, que celui des années 1930.

Les rassemblements guerriers en moins, mais avec un abrutissement médiatique, des moyens de surveillance globaux, des techniques de rétorsion modernes, en plus…

La porte lui a été grande ouverte par « François III » !...

A moyen terme, il y aura aussi la solution de la camisole chimique avec une puce RFID sous la peau et même une capsule régulant l’humeur des « dangereux opposants » !...

On n’arrête pas le progrès !...

J’ai vraiment envie de foutre le camp !...

C’est pas mal l’Ecosse !...

D’ailleurs, ils se seront bientôt libérés du joug britannique…

 

Enfin, ne voyons pas tout en noir !...

Il faut se pencher sur le « sondage liberté contre sécurité » !...

Et là c’est assez cocasse :

« Pensez-vous que la Loi Renseignement est utile ? »

Réponse OUI à 69 %...

« Faites-vous confiance au gouvernement pour protéger la vie privée et les libertés des individus ? »

Réponse NON à 65 % !...

 

En fait, les Gaulois nagent en plein paradoxe.

Leur approche est lucide, mais les réponses sont contradictoires !...

La loi Renseignement est nécessaire, bien sûr, mais pour surveiller les 5.000 fanatiques islamiques dangereux qui vivent dans le pays, pas pour surveiller les 31 millions de citoyens dont la grande majorité est honnête !...

Aussi, cette contradiction va provoquer des tensions.

Des tensions qui vont aggraver celles qui existent déjà…

Et cela va durer jusqu’au point de rupture, jusqu’au moment où le peuple descendra dans la rue pour donner un gigantesque « coup de pied au kul » aux mafieux qui nous gouvernent !...

Mais on revient à « Marina-la-Peine », à moins que…

 

 « L’Ami-râle »

 


Quel totalitarisme nos dirigeants nous préparent-ils ?...

 

Notre démocratie s’enfonce dans la dictature, les lois liberticides se succèdent les unes aux autres, et tout cela avec une incroyable passivité de la part des citoyens qui, il est vrai, sont réellement décervelés par la presse et les médias.

Le plus récent « DURCISSEMENT DE NOTRE TOTALITARISME MAFIEUX » a été fait lors d’un vote à l’Assemblée Nationale, avec seulement 30 députés présents, qui a permis de faire passer la loi Renseignement permettant le flicage de tous les citoyens, en particulier de 18 ans à 65 ans, potentiellement dangereux d'après les autorités, soit 31 millions de personnes, afin de lutter contre le terrorisme.

Une loi infâme car il n’y a qu’environ 5000 personnes, principalement des fanatiques religieux, qui doivent être surveillés en raison d’une implication possible dans la préparation d’attentats terroristes.

Et une majorité d’électeurs, les 61 % qui soutiennent cette loi, en ont oublié le sens du mot LIBERTÉ lorsqu’on leur demande ce qu’ils en pensent !...

Avec une telle dérive totalitaire, qui s’est fait en toute tranquillité, il y a de quoi être inquiet pour l’avenir.

Il est vrai que depuis plus de vingt ans, en fait les années 1991/92, lorsque François MITTERRAND a dérobé les « MILLIARDS DE LA DIVISION DAGUET » versés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, nous savons que nous sommes devenus un authentique totalitarisme.

Ce crime contre les Institutions a été réalisé par le Président de la république avec quelques complices qui ont toujours les honneurs de la presse et des médias, et sans aucune réaction des contre-pouvoirs.

Tout cela révèle une faillite de notre démocratie, une faillite de la pensée, une faillite de notre système politique.

La situation extrêmement inquiétante car ce n’est quand même pas compliqué de révéler qu’un dirigeant politique n’était qu’une crapule, une « Arsouille » comme l’appelait le général de Gaulle !...

Eh bien dans notre pays, nous ne sommes même pas capables de nous révolter contre une telle situation.

Il y a une soumission totale au chef, au Président, et rien ne peut faire bouger les journalistes, les élus, les hauts fonctionnaires…

Qu’est-ce que cela présage pour l’avenir ?...

S’il n’y a pas de sursaut des dirigeants et des citoyens, le pire devient possible pour l’avenir.

Et cela pourrait bien être encore pire que tout ce que vous pouvez imaginer si l’on considère les développements des nanotechnologies, de la cybernétique, de l’intelligence artificielle, comme vous pouvez le découvrir dans le texte ci-dessous.

Bonne lecture !...

Jean-Charles DUBOC

 

 

Petite reprise d’un article des « Échos du matin »

 

Où il est question de votre avenir



Intitulé : « Après l’homme réparé, l’homme augmenté? »

Le transhumanisme soutient que la nature humaine peut et doit être remodelée par la technologie. Les avancées de la science rendent possible cette prédiction. Mais quel monde cette lame de fond prépare-t-elle ?

Débat entre le futurologue Laurent Alexandre et le paléoanthropologue Pascal Picq. 

 

« Êtes-vous l’un et l’autre d’accord pour dire, comme le soutiennent les transhumanistes, que l’humanité est aujourd’hui à un moment charnière de sa longue histoire ? »

Laurent Alexandre : Nous sommes clairement en train de vivre un changement de civilisation. Chaque jour qui passe donne un peu plus raison aux transhumanistes quant à leurs prévisions technologiques, ce qui ne signifie pas que le monde qu’ils veulent construire soit souhaitable.

Pascal Picq : Ce qui me gêne le plus dans le mouvement transhumaniste est ce postulat, que l’on qualifie parfois de « solutionnisme », selon lequel l’homme serait arrivé au terme de son évolution « naturelle » (même si, dans les faits, elle n’est plus complètement naturelle depuis longtemps) et que l’évolution technologique aurait entièrement pris le relais. La technologie ne sonne pas la fin de l’évolution darwinienne.

L.A. : Il n’y a plus de sélection darwinienne au sens traditionnel du terme parce qu’il n’y a plus de mortalité infantile, du moins dans le monde occidental. L’évolution darwinienne traditionnelle suppose la mortalité infantile, qui fait que les personnes porteuses de mauvais variants génétiques n’arrivent pas à l’âge de la puberté et de la reproduction, ce qui a quasiment disparu du monde occidental.

P. P. : Oui. Mais plutôt que la vision naïve des solutionnistes, je crois qu’il faut réfléchir en termes de coévolution. Toute espèce vivante coévolue avec les espèces qui l’environnent, ne serait-ce que les milliards de bactéries contenues dans l’intestin. S’agissant de l’homme, un deuxième type de coévolution s’est ajouté à celui-ci : celle avec toutes les innovations àla base de l’agriculture, comme l’élevage et la domestication. Aujourd’hui, grâce notamment aux progrès de la médecine, nous sommes en train d’entrer dans une troisième coévolution, cette fois-ci avec des dispositifs techniques complexes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du corps.

L.A. : Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous sommes capables de changer notre nature biologique et génétique par la technologie. Jusqu’à présent, c’étaient les événements extérieurs qui sélectionnaient certains variants génétiques par le biais de la mortalité infantile. Cette sélection-là aujourd’hui s’est beaucoup réduite et, parallèlement, nous avons désormais les moyens technologiques de changer notre génome. Je signale qu’une pétition a d’ailleurs été lancée le mois dernier par des spécialistes de la génétique, disant qu’il faut faire un moratoire sur les modifications génétiques germinales, c’est-à-dire celles qui touchent la lignée, qui se transmettent d’une génération à l’autre. Est-il licite de faire des modifications génétiques sur l’homme qui se transmettent de génération en génération ? Cette question commence à faire débat. 

 

« Que pensez-vous de l’acceptation ou de la non-acceptation sociale des thèses transhumanistes? »

L. A. : Ce qu’on peut observer, c’est que, jusqu’à présent, les transhumanistes ont gagné sans livrer bataille, sans même que l’opinion connaisse l’existence de ce mouvement ou de ce terme. Il n’y a pas d’exemple, en médecine, d’innovations technologiques qui aient été refusées par la société au nom de valeurs humanistes. Le cœur artificiel Carmat recueille 100 % d’opinions favorables. Or remplacer un cœur naturel défaillant par un cœur artificiel est un acte transhumaniste fort. C’est mettre le doigt dans un engrenage qui aboutit àl’homme cyborg. Il n’y a pas, dans la société, de réflexion sur ce toboggan dans lequel nous nous sommes engagés pour moins souffrir et moins mourir.

P. P. : Pour ma part, je voudrais juste faire remarquer que les opposants au transhumanisme, que l’on regroupe sous l’appellation générique de « bio-conservateurs », partagent la vision que la nature est bien faite. Or c’est d’une grande naïveté. Dire : « il ne faut pas changer l’homme » est une absurdité, car l’homme a toujours changé. 

 

« Croyez-vous que le débat politique va de plus en plus se polariser autour des questions transhumanistes, au point d’abolir les clivages traditionnels ? »

L. A. : C’est déjà le cas. À l’extrême gauche, quelqu’un comme José Bové est beaucoup plus conservateur en matière biologique que Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous. Il est opposé à la fécondation in vitro chez les homosexuels comme chez les hétérosexuels et il est opposé aux thérapies géniques pour les malades. Il pense donc que les couples stériles doivent rester stériles et que les myopathes doivent rester myopathes, au nom d’une non-utilisation de la technologie. En cela, il est encore plus bio-conservateur que les gens traditionnellement très à droite.

P. P. : Le problème, s’agissant de gens comme José Bové est l’héritage d’une certaine gauche qui entretient une vision de la nature très naïve, rousseauiste. Mais j’en reviens au consensus autour du cœur artificiel. Il s’explique selon moi par le fait que ce n’est rien d’autre qu’une prothèse, c’est-à-dire quelque chose que l’homme utilise depuis des siècles. Devant le cœur artificiel, devant les électrodes cérébrales qui permettent de supprimer les symptômes de la maladie de Parkinson, tout le monde ne peut que s’émerveiller. Mais la question qui se pose est : est-ce que ces innovations technologiques coûteuses vont pouvoir bénéficier à tout le monde ?

L. A. : La réponse est oui. Ces innovations vont voir leur coût s’effondrer. Je rappelle que le coût du séquençage ADN a été divisé par 3 millions en dix ans. D’ici une dizaine d’années, tous les Français pourront avoir leur ADN séquencé. La caractéristique générale des technologies NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et cognitique, NDLR) est que leur coût s’effondre tandis que leur puissance se démultiplie au rythme exponentiel de la loi de Moore. La question clef n’est donc pas tant celle de l’accès ou non à ces technologies que : jusqu’où acceptera-t-on de laisser les NBIC transformer notre corps afin de moins souffrir, moins vieillir, moins mourir ? Cette question philosophique n’a pas été posée aujourd’hui. 

Ces technologies ouvrent-elles la voie à la sélection génétique des bébés ? Nous conduisent-elles tout droit au monde décrit dans le film d’Andrew Niccol « Bienvenue à Gattaca » ?

L. A.: La sélection génétique des bébés, on y est déjà. Vingt-neuf trisomiques dépistés sur trente sont avortés en France. Cela montre que la puissance publique a déjà engagé un grand programme eugéniste. Ce n’est pas un eugénisme d’État obligatoire comme sous le IIIème Reich, mais un eugénisme libéral, que les parents peuvent refuser. Le fait nouveau, c’est qu’alors que la technologie ne permettait jusqu’à présent de repérer que la trisomie 21 et quelques rares autres pathologies, et ce en milieu de grossesse, la puissance informatique dont nous disposons désormais permet de lire la totalité des 3 milliards de bases ADN du bébé par simple prise de sang de la maman, sans amniocentèse, en tout début de grossesse, c’est-à-dire à un moment où l’avortement est totalement libre. Toutes les conditions sont réunies pour nous placer sur un toboggan eugéniste. Et l’étape d’après sera de sélectionner les variants génétiques favorisant un QI élevé, que les Chinois sont en train d’identifier dans le cadre de leur programme de séquençage des surdoués. Demain les Chinois fabriqueront plusieurs embryons et choisiront celui qui a la meilleure espérance de QI élevé.

P. P. : Le développement d’un individu et de son intelligence dépend aussi beaucoup de son environnement. C’est le résultat d’une coconstruction entre le génome et l’environnement. Si on insiste trop sur l’aspect génétique, comme le faisait le fondateur de l’eugénisme et cousin de Charles Darwin Francis Galton, on risque d’oublier quantité d’autres facteurs importants, comme l’hygiène de vie, la qualité de l’éducation, etc. Les nouvelles technologies NBIC n’ont de sens que si elles s’accompagnent d’un projet de société. 

 

« Sur l’eugénisme, la réflexion n’a pas commencé. En revanche, sur les dangers de l’intelligence artificielle, le débat fait rage… »

L. A. : C’est exact. Bill Gates dit à qui veut l’entendre qu’il ne comprend pas que les gens n’aient pas peur de l’intelligence artificielle. Et le fondateur de SpaceX, Elon Musk, expliquait encore tout récemment que, si nous n’y prenons pas garde, nous, les humains, deviendrons les labradors des machines intelligentes ; seuls les plus gentils d’entre nous seront nourris. Mais, à part ces exceptions, les gens sous-estiment le risque de voir émerger une intelligence artificielle forte, dotée de conscience, au XXIème siècle.

P. P. : Ce risque, c’est ce que j’appelle le syndrome de la « Planète des singes », qu’il nous faut éviter à tout prix. Dans le roman de Pierre Boulle, une femme humaine dit ceci : « Tout allait bien sur la planète Soror. Nous avions des machines pour faire les tâches les plus simples et, pour les autres, nous avions dressé des grands singes. Et pendant ce temps, nous avons cessé d’être actifs physiquement et intellectuellement, même les livres enfantins ne nous intéressaient plus. Et, pendant ce temps, ils nous observaient. » Si nous déléguons aux machines les traits cognitifs et physiques qui font de nous des hommes, nous deviendrons des esclaves de ces machines.

L. A. : Au-delà de ce début de prise de conscience du risque que fait courir l’intelligence artificielle, le grand chantier philosophique qui s’ouvre à nous est celui du sens de la vie humaine étant donné cette capacité nouvelle de l’homme à bricoler avec le vivant. Le grand danger est que cela nous fasse sombrer dans le nihilisme. D’autant que l’espérance de vie va continuer d’augmenter, dans les décennies et les siècles qui viennent. La prédiction des experts de Google selon laquelle l’espérance de vie passera assez rapidement à 500 ans va selon moi se réaliser, même s’il existe une vraie barrière biologique autour de l’âge de 125 ans, qu’aucun humain n’a encore jamais dépassé. Casser ce seuil ne pourra se faire qu’au prix de manipulations génétiques extrêmement lourdes, qui constitueront un changement d’humanité – ce que le théoricien du transhumanisme Ray Kurzweil appelle l’« humanité2.0 ». Veut-on vraiment créer une humanité 2.0 pour ne plus mourir avant l’âge de 125 ans ? C’est un débat philosophique lourd qui n’a pas commencé.

P.P. : Entièrement d’accord pour dire que le franchissement de la barrière des 125 ans constituerait un profond changement de civilisation. Les gens oublient que cela ne fait pas si longtemps, au regard de l’histoire de l’humanité, que les petits-enfants connaissent leur grands-parents. Mais avec l’allongement de l’espérance de vie, ce sont non pas trois mais quatre, cinq, six générations qui vont devoir cohabiter ! 

 

« Pensez-vous que nos élites politiques aient conscience de tous ces enjeux ? »

L. A. : Absolument pas. Elles sont, du moins en France, complétement larguées sur le plan technologique. Et du coup elles n’ont pas commencé à réfléchir, à quelques exceptions près, au monde qui vient.

P. P. : Et cela vaut même pour une question aussi rebattue que celle de l’emploi. Il ne fait aucun doute qu’une grande majorité de nos emplois actuels va être radicalement transformée par la robotique et l’intelligence artificielle. C’est une modification radicale du monde de travail qui nous attend. 

 

« Les robots vont-ils prendre la place des hommes sur le marché du travail? »

P. P. : Inévitablement. Les emplois les plus qualifiés sont à court terme les plus menacés, conformément au paradoxe de Moravec. Ce paradoxe, qui porte le nom du chercheur en intelligence artificielle Hans Moravec, dit qu’il est plus facile pour les machines de faire des tâches que nous qualifierions de complexes, qui impliquent un raisonnement de haut niveau, que des tâches simples, qui font appel aux aptitudes sensorimotrices humaines.

L. A. : Effectivement. Les machines battent depuis longtemps les grands maîtres auxéchecs, mais ont toujours des difficultés à faire une chambre d’hôtel, par exemple. Mais on estime que, d’ici à 2030, elles seront capables de faire les chambres d’hôtel mieux et plus vite que nos femmes de ménage d’aujourd’hui.

P. P. : Par rapport à ces enjeux, les politiques nous proposent des solutions qui sont déjàcaduques. Maintenant que l’on se rend compte que le plein-emploi ne reviendra jamais, est-ce que notre modèle de société fondé sur la sociabilisation par le travail est toujours le bon ? Il n’a pas toujours été le modèle dominant dans l’histoire humaine. Il est même très récent. Du temps des anciens Grecs et Romains, le travail était le lot des esclaves et les hommes libres cultivaient l’«  otium », le loisir. Quelles seront les formes de sociabilisation de demain, quand les machines feront quasiment tout le travail ? 

 

« Face au transhumanisme, la puissance publique est donc totalement dépassée… »

L.A. : Comment pourrait-il en être autrement ? Ces évolutions technologiques sont tellement rapides, l’impensable arrive tellement vite, que la réflexion politique est condamnée à courir derrière. Le pari de Google sur l’immortalité remonte à deux ans, tout comme les premières réalisations significatives sur le plan de l’intelligence artificielle, comme la Google Car ou le robot médecin Watson. Idem pour la possibilité de modifier le génome humain ou la démocratisation du séquençage d’ADN. En réalité, le décollage des NBIC, c’est maintenant. Il n’est pas anormal que la société civile et les politiques n’aient pas vu arriver le tsunami, qui n’était encore qu’une minuscule vaguelette il y a deux ans.

P. P. : Les gens s’emparent des innovations par commodité ou facilité sans penser qu’elles vont impacter le monde du travail ou d’autres aspects de leur vie au cœur de la société. C’est étonnant.

L. A. : Pas tant que cela ! La vague Internet s’est déployée sur deux décennies, d’abord sur le fixe puis sur le mobile : on a pu gérer. Avec les NBIC, nous sommes confrontés à des changements beaucoup plus rapides et par ailleurs plus fondamentaux parce que touchant à la biologie, à notre rapport au cerveau (avec l’intelligence artificielle), à notre rapport au travail (avec la robotique), etc. Nous ne sommes pas formatés pour gérer un ensemble de tsunamis technologiques aussi rapprochés. 

 

Propos recueillis par Benoît Georges, Les Échos.

 

Passionnant, n’est-ce pas ?

Au moins, vous ne pourrez plus dire qu’on ne vous avait pas prévenus…

 

Bonne fin de week-end à toutes et à tous.

Demain on revient avec un chapitre de « Au nom du père ».

Il y en aura d’autres pendant la semaine suivante : Je décampe en mer Adriatique pour un bout de la semaine « raccourcie » qui se prépare.

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/04/petite-reprise-dun-article-des-echos-du_61.html

 


Approche B777 à Hong-Kong par mauvais temps

 

Un métier extraordinaire !...

 

Le blog Alerte Ethique est consacré à la lutte contre la corruption de nos dirigeants politiques, à la lutte contre leurs tendances liberticides, tout en proposant des améliorations de nos institutions pour lutter contre toutes dérives totalitaires.

Le summun de la corruption a été atteint par François MITTERRAND qui a détourné, avec quelques complices, sans aucune opposition des contre-pouvoirs, les « MILLIARDS DE LA DIVISION DAGUET » versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis en 1991/92.

Nous sommes devenus à cette époque un authentique « Totalitarisme mafieux » qui est en train de se durcir comme on a pu le voir récemment par l’adoption de la loi Renseignement.

Nos dirigeants sont souvent d’authentiques cinglés mégalomaniaques auxquels aucune des règles en cours pour les citoyens ne s’appliquent.

J’ai eu la chance de faire un métier extraordinaire, absolument épuisant à haute dose, mais fantastique quand même.

La responsabilité d’un pilote de ligne est totale sur la machine et ses passagers.

« Maître à bord après Dieu !...» comme l’on dit dans la Marine…

Oui, mais à la grande différence avec les dirigeants politiques, les pilotes de ligne sont très sévèrement contrôlés tout au long de leur carrière : tous les vols sont analysés, il y a deux contrôles simulateurs par an, deux visites médicales très sévères, la formation est longue et difficile.

Aussi, la grande différence entre un pilote de ligne et un dirigeant politique est que l’un est très sévèrement contrôlé tandis que l’autre peut faire quasiment tout ce qu’il veut en toute impunité !...

Et c’est bien pour cela que je hurle depuis tant d'années contre la corruption et les dérives totalitaires de nos dirigeants : ces « autistes » vont asservir les citoyens et détruire notre pays…

C’est en cours !...

Pour que les lecteurs réalisent un peu ce qu’est le métier de pilote de ligne, il est possible de visionner une intéressante vidéo prise dans le cockpit d’un B777 en approche à Hong-Kong.

 

 

Et puis, je précise que j’ai été copilote à Air France pendant cinq ans sur B 747/200 puis commandant de bord pendant trois autres années sur la même machine.

 Je connais bien le métier…

 

Bon week-end à tous !...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Durcissement de notre totalitarisme mafieux (III)

 

Le détournement par François MITTERRAND, et quelques complices, des milliards de dollars versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis en 1991, permet d’affirmer que nous sommes devenus un authentique « Totalitarisme mafieux » comme je l’explique dans mon livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET ».

Et ce totalitarisme est en train de se durcir par le vote de lois liberticides comme nous l’avons vu lors de la loi scélérate des Finances de la fin 2013 sur la délinquance financière.

Une nouvelle loi totalitaire sur le Renseignement vient d’être votée sans quasiment aucune opposition parlementaire.

Je reprends à ce sujet le texte paru dans Contrepoints du 23 avril 2015.

Il faut se battre !...

Bonne lecture !...

Jean-Charles DUBOC

 

La loi Renseignement est votée : ne nous laissons pas faire

 

Bien, la Loi Renseignement est votée. Comme c’était en première lecture, il y aura, espérons-le, quelques rebondissements ridicules (notre gouvernement de bras cassés nous assure quasiment cette éventualité). Néanmoins, à voir les trésors d’inventivité déployés (vrai/faux gouvernemental dédié, petites explications de textes de Cazeneuve lui-même, trémolos de Valls, vote en pleine nuit, par une toute petite poignée de godillots du gouvernement), vous pouvez être absolument certains qu’une surveillance, discrète mais massive, sera mise en place en France.

Ce n’est pas surprenant. Cela fait des années que le pays s’y prépare, les gouvernements précédents aplanissant largement le terrain législatif à coup de LOPPSI, LOPPSI 2, LCEN et HADOPI. On pouvait vaguement hausser des épaules, en notant qu’après tout, tant que Youporn et Facebook restaient disponibles, tout ça, c’était très théorique et réservé aux méchants. Mais maintenant on y est, tout le monde sera concerné d’une façon ou d’une autre.

Pour ceux qui n’y croient pas, ne vous inquiétez pas, votre tour viendra. Ne venez pas pleurer. Après tout, vous faites sans doute partie de ceux qui l’ont réclamé puisqu’ils sont majoritaires, dit-on…

Pour les autres, que pouvons-nous faire ? Doit-on attendre sans réagir ? C’est, tristement, une option. Une autre consiste à ne laisser aucune espèce de facilité au gouvernement et ses sbires. Comme le terrorisme n’est ici qu’un prétexte ridicule, éviter que les gros yeux de l’État n’aille regarder par dessus votre épaule n’est qu’une forme, tout à fait légitime, de défense.

 

Une première méthode radicale consiste à … plier bagages. Ce n’est pas simple, ni bon marché. C’est pourtant ce qu’ont décidé de faire quelques hébergeurs qui sentent déjà le vent du boulet. Au passage, encore une loi dont un des effets sera de favoriser l’emploi en France. Mesdames, messieurs du gouvernement, bravo.

Une autre méthode consiste bien sûr à chiffrer l’intégralité de vos échanges entre votre machine d’accès à internet et votre fournisseur. Pour cela, abonnez-vous à un VPN (virtual private network). Dit comme ça, cela paraît complexe, mais c’est en réalité très simple puisqu’en général, les fournisseurs de VPN proposent un logiciel qui, une fois installé, s’occupe de tout.

Il existe des services gratuits et payants. Les gratuits offrent souvent une bonne anonymisation de votre trafic internet, mais leur bande-passante est faible, ce qui ralentira notoirement votre navigation. On trouvera par exemple Freedom-Ip.

Cela peut suffire pour quelques utilisations spécifiques, mais, pour rappel, les « boîtes noires » gouvernementales se basent sur l’étude statistique de votre comportement global, et (normalement) pas sur votre contenu.

Dès lors, je recommande un chiffrement permanent de votre connexion. Et là, malheureusement, il vaut mieux payer un peu pour conserver une connexion de bon débit.

Citons dans ces catégories HideMyAssNordVPN ouCyberghost (Full disclosure : il en existe plein d’autres, et je n’ai pas été payé par ces fournisseurs spécifiques).

Alternativement, on peut se contenter de sécuriser seulement certains de ses usages, comme l’e-mail ou la navigation sur certains sites seulement.

Pour l’e-mail, Enigmail vous offre un cryptage assez fort, est relativement simple à utiliser, et existe aussi en module pour Thunderbird. Là encore, l’anonymat et la sécurisation demandent un peu de temps et de lecture du mode d’emploi, mais rien d’insurmontable, et le jeu en vaut la chandelle.

Pour la navigation, on ne présente plus guère TOR, l’outil d’excellence pour protéger vos communications. Certes, il n’est pas parfait, mais il suffira amplement à rendre extrêmement pénible la récolte de méta-données sur vos connexions, au travers d’un browser dédié – rappelons qu’il est suffisamment enquiquinant pour la NSA elle-même, qui dispose de moyens autrement plus importants que les services français d’espionnage.

 

Et peu importe ici que vous ne soyez pas un terroriste ou un hacktiviste chevronné : le fait d’utiliser ces moyens, légaux, constitue en soi un message politique clair que non, vous n’êtes pas prêt à vous laisser espionner, à lâcher un pan entier de vos libertés pour calmer les excitations maladives de nos dirigeants et les aider dans leur appétit de pouvoir toujours plus grand.

Ces quelques éléments ne constituent bien sûr que des pistes pour vous inciter à vous protéger contre un État qui devient inquiétant d’omniprésence.

On trouvera d’autres ressources, comme ici et, ou encore  par exemple. Et au passage, profitons-en pour saluer une démarche intéressante, la Brique Internet, de Lorraine Data Network. Elle mérite d’être connue puisqu’elle propose un kit « tout en un », un boîtier physique qui se charge de sécuriser votre connexion via un VPN et permet aussi de s’auto-héberger. Je vous recommande la petite vidéo disponible sur le site qui explique très bien tout ça.

 

Enfin, rappelons pour mémoire le nom des cinq députés, les seuls, qui ont voté CONTRE cette loi. Pour une fois qu’on peut en remercier quelques-uns …

Isabelle Attard

Jean-Jacques Candelier

Sergio Coronado

Laure de La Raudière

Lionel Tardy

Le gouvernement français a décidé de mettre les internautes sous surveillance.

Le parlement, à cinq députés près, en usant à la fois de la pire des tactiques (faire voter en pleine nuit une loi inique), la pire des excuses (celle d’un terrorisme qui n’utilise plus internet pour s’organiser) et la pire des méthodes (l’appel à l’émotion pour manipuler l’opinion), a lamentablement suivi comme un bon soldat.

Rien, cependant, ne vous oblige à faire pareil. Rien ne vous interdit, pour le moment, de vous opposer.

Profitons-en, ça ne durera pas.

 

Source : http://www.contrepoints.org/2015/04/23/205133-pjlrenseignement-ne-nous-laissons-pas-faire

 


Durcissement de notre totalitarisme mafieux (II)

 

La France prend une trajectoire très inquiétante

  

Le détournement par François MITTERRAND, et quelques complices, des milliards de dollars versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis en 1991, permet d’affirmer que nous sommes devenus un authentique « Totalitarisme mafieux » comme je l’explique dans mon livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET ».

 Et ce totalitarisme est en train de se durcir par le vote de lois liberticides comme nous l’avons vu lors de la loi scélérate des Finances de la fin 2013 sur la délinquance financière.

 Une nouvelle loi totalitaire sur le Renseignement devrait être votée prochainement.

 Je reprends à ce sujet le texte paru dans Contrepoints du 15 avril 2015.

 Bonne lecture !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Jusqu’à présent, la France trottinait sur ce petit chemin qui ne sent pas la noisette mais plutôt un collectivisme de plus en plus rance. Ces derniers jours, elle a dégoté une bicyclette abandonnée sur le bas-côté, l’a imprudemment enfourchée, et dévale maintenant la pente raide qui s’offre à elle, en gagnant de la vitesse. Seul souci : le vélo n’a plus de freins. La trajectoire prise par le pays est réellement inquiétante.

Et cette trajectoire inquiétante tient à trois facteurs aggravants.

 

1- Les Français désirent ardemment cette trajectoire

Le premier, c’est que, selon toute vraisemblance, les Français veulent être espionnés. Difficile d’oublier en effet qu’ils ont clairement choisi le pouvoir en place qui n’est pas arrivé là par hasard.

Manuel Valls, François Hollande et la majorité parlementaire ne sont pas tombés du ciel et ont, bel et bien, été élus par un peuple manifestement très heureux de les voir poser leurs fesses dans les moelleux fauteuils républicains.

Or, tout comme la droite précédente qui n’avait pas molli lorsqu’il s’agissait d’enquiller les lois sécuritaires, on pouvait s’attendre à la même envie gourmande de législations invasives de la part de la gauche, qui n’a jamais été en retard sur ce plan-là.

En outre, lorsqu’on demande aux Français s’ils sont spécifiquement favorables à ces restrictions de libertés au profit d’une sécurité publicitaire, ils répondent très majoritairement par l’affirmative. Écartons ici bien vite l’idée que ce sondage aurait été bidonné afin d’orienter l’opinion sur le mode « Si la majorité est d’accord, alors qui suis-je, moi, individu perdu au milieu de la masse, pour lui donner tort ? »

En fait, les résultats détaillés de ce sondage sont malheureusement très cohérents avec ce qu’on sait des citoyens français, biberonnés au Tout État, largement d’accord depuis quelques décennies avec la mise en coupe réglée de leurs libertés, et ce, d’autant plus qu’ils sont âgés : alors que près de la moitié des 18-24 ans sont opposés à voir leurs libertés rognées, les 65 ans et plus y sont très massivement favorables (à 76%).

Autrement dit, la gauche socialiste, devenue conservatrice à mesure que son électorat vieillissait, joue sur du velours : les socialistes et sympathisants du PS sont 68% à approuver la limitation des libertés individuelles sur Internet. On retrouve une proportion similaire (69%) pour les militants et proches du FN, ce qui est tout sauf un hasard (et en contradiction avec certains de ses leaders, au passage).

Autrement dit, la France n’a pas du tout pris une direction aléatoire, et probablement parce que son peuple est composé (pour une grande quantité) de personnes qui ont l’intime conviction (fausse) que ceux qui seront espionnés seront les autres, tout comme elles ont cru que les riches, c’étaient les autres, et que les augmentations d’impôts seraient pour les autres.

Et comme pour les impôts, ces personnes se rendront compte, bien trop tard, que les autres, … ce sont elles.

 

2- Ces mesures rendent parfaitement possible une dictature totalitaire

D’autre part, on est en train de mettre en place une série de mesures, toutes plus liberticides et/ou collectivistes les unes que les autres, dans une bonhommie consternante et une absence assez effarante de recul historique.

Ces lois offrent véritablement un boulevard à tous ceux qui voudraient, le pouvoir en main, les utiliser à des fins néfastes. Notez que ce n’est pas moi, humble scribouillard, qui le dit, mais plusieurs anciens magistrats antiterroristes, c’est-à-dire des personnes qui ont été directement confrontées à des enquêtes sur des cellules terroristes, sur des attentats commis contre des Français, comme Alain Marsaud ou, plus récemment, le juge Marc Trevidic.

VIDEO

Leur analyse, à l’un comme à l’autre, ne laisse planer aucun doute sur le catastrophique potentiel de cette loi en matière d’abus. Ni l’un, ni l’autre n’hésitent à pointer du doigt les dérives possibles, notamment celles qui amènent à la mise en place d’une police politique :

« En l’état, si cette loi tombe entre de mauvaises mains, … on est en danger. Si elle est mal faite, dans 10 ou 15 ans, quelqu’un peut (…) l’utiliser à mauvais escient. Les lois trop mal faites, trop larges, donnent une latitude extraordinaire, ainsi que l’absence de contrôle. Or, là, c’est le premier ministre qui décide tout ce qu’il veut. »

De toute façon, on l’a vu, la loi proposée ne permet pas d’améliorer la lutte contre le terrorisme, c’est mathématique. Elle s’avère en revanche diaboliquement pratique pour espionner les opposants politiques, les mouvements sociaux désagréables pour le pouvoir en place, pister les fauteurs de trouble, et, bien sûr, les fraudeurs fiscaux.

Bref, on pave la voie d’une dictature. Il ne reste qu’à trouver le dictateur, et l’affaire est pliée.

 

Or …

3- Les potentiels dictateurs sont déjà à l’affût

Si tout ceci se déroulait dans un pays où l’alternance politique voulait encore dire quelque chose, et si la représentation démocratique jouait encore un rôle, cela laisserait encore quelque espoir de redresser la barre. Malheureusement, cette notion même de démocratie ne semble pas bien claire dans l’esprit des uns et des autres, à commencer par Manuel Valls.

Clairement, le vote démocratique n’est pas du tout du goût du Premier Ministre qui (le vote, ou le Premier ministre, ou les deux) risquerait d’amener Marine Le Pen au pouvoir. Voter, c’est bien, mais voter en dehors des clous, ça craint ?

En outre, il est piquant de constater que le pauvret s’inquiète de voir Marine Le Pen arriver au pouvoir et, dès lors, disposer de l’arme atomique, sans pourtant s’inquiéter le moins du monde de ce qu’elle trouverait en place, démocratiquement voté, fort pratiquement avant son arrivée.

Pourtant, c’est bien Manuel Valls et le PS qui mettent actuellement sur pied cette loi consternante, et si on peut craindre que ces outils soient particulièrement mauvais pour la liberté d’expression et la sauvegarde de la vie privée entre leurs mains, on peut aussi constater qu’au même titre que la bombe atomique, ils feront d’utiles joujoux entre celles d’un dictateur. De quel parti sera-t-il issu ? À juger les saillies de Valls (ou d’autres complices), on a plutôt l’embarras du choix.

La conclusion est sans appel : 1/ les Français veulent cette incarcération numérique, 2/ leurs députés vont la voter, et 3/ ceux qui pourront l’utiliser à fond de train sont déjà sur les rangs.

Forcément, ça va bien se passer

Source : http://www.contrepoints.org/2015/04/15/204633-la-france-prend-une-trajectoire-tres-inquietante?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Contrepoints2+%28Contrepoints%29

 


Durcissement de notre totalitarisme mafieux (I)

 

J’ai expliqué dans plusieurs billets que notre démocratie est devenue un authentique « totalitarisme mafieux » lorsque François MITTERRAND a détourné en 1991/92, en toute impunité, les frais de guerre remboursés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes-Unis et l’Arabie Saoudite, à la suite de l’Opération « Division Daguet ».

Il faut admettre que, dans cette affaire, tous les contre-pouvoirs se sont effacés face à l’autorité menaçante de « l’Arsouille » et de ses mafieux.

Ceux qui se sont révoltés ont été "suicidé" comme Pierre BEREGOVOY, Premier ministre, François de GROSSOUVRE, conseiller du Président, ou encore le journaliste Jean-Edern HALLIER.

Cette affaire est le thème du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » que j’ai écrit pour faire une synthèse de cet effondrement du sens de l’intérêt général chez nos dirigeants mais aussi afin de proposer des solutions pour mieux les contrôler.

Nous ne sommes que deux citoyens à nous être opposés à ce crime contre nos Institutions.

Le premier est moi-même, ancien commandant de bord à Air France, qui a dénoncé l’affaire à la Direction Nationale des Enquêtes Fiscales (DNEF) en janvier 1998.

Le second est Nicolas SARKOZY, qui aurait, d’après le roman « Opération Juliette-Siéra », rédigé par « I-Cube », organisé la récupération des fonds disparus et les auraient placés dans le « Grand Emprunt 2010 ».

Le scandale est connu de tous les dirigeants politiques, des journalistes, et des hauts fonctionnaires, mais l’Omerta est totale tant les moyens de convaincre mais aussi de rétorsion sont nombreux : promotion, avantages financiers, comptes bancaires à l’étranger, déstabilisation, menaces sur la carrière, ou pire, sur la vie.

L’Etat-major des Armées est particulièrement révolté par cette affaire et on peut dire qu’ils "tiennent" les dirigeants « Soces » et en font ce qu’ils veulent…

Mais ce n’est pas une situation d’avenir pour le pays.

Tout totalitarisme a tendance à se renforcer en réduisant progressivement les libertés individuelles, et c’est le cas pour le nôtre.

Nous nous dirigeons de plus en plus vers une dictature implacable dont il sera très difficile de sortir tant les moyens de surveillance informatique seront puissants.

Les nouveaux moyens technologiques permettent en effet d’intercepter toutes les communications des individus et des entreprises, de suivre tous les virements de fonds, de déstabiliser tout opposant politique.

Vous trouverez ci-dessous la description, par « I-Cube », de cette nouvelle étape de destruction de notre démocratie, de nos libertés, mais aussi de notre économie…

Bonne lecture

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Adoption à venir et en première lecture des « boîtes-noires » de la DCRI.

 

Reprise d’un texte disponible sur le site de « I-Cube » et qui concerne la forte dérive totalitaire du pouvoir.

 

Il faut doter mon pays de « Gauloisie-des-Libertés » des moyens de renseignement nécessaires pour lutter contre le terrorisme.

Il n’y a aucun débat là-dessus ! Quel que soit le parti-politique.

C’est même la seule grande et vraie victoire du terrorisme ambiant de l’époque.

Comment voulez-vous que je ne broie pas du noir à voire ainsi sacrifier des pans entier de nos libertés publiques pour quelques fantasmes sécuritaires ?

Parce que l’enjeu est là : Plus de sécurité, même si elle est illusoire, contre moins de Liberté d’expression, pour une police-politique anti-déviant !

Aux USA, ils ont même mis au point un logiciel capable de « cibler » des contrôles policiers sur des « passants-qui-passent », rien qu’à leurs attitudes réputées suspectes dans les rues ou les halls d’aérogare sous l’œil des caméras de surveillance : Un froncement de sourcil, un air « un peu vague », une démarche hésitante, et vous êtes déjà suspect.

Alors imaginez si vous vous mettez à courir sans raison détectée par la machine (l’histoire d’aller au pipitier en urgence : Y’en a 150 qui sont restés plantés dans les alpes à cause de ça !), et vous vous prenez 8 balles dans le dos sans autre forme de procès…

 

L’actualité souligne régulièrement l’importance de la lutte contre le terrorisme, même si celui-ci a changé et qu’il n’est même pas sûr qu’une loi de plus parviendra à endiguer le phénomène.

Des textes et techniques mis au point depuis fort longtemps, restés dans les tiroirs de la « haute-administration-autistique » par défaut d’opportunité, et paf, après quelques rafales sur de pitoyables « Charlie » et ils fleurissent comme cerisiers-du-japon ou jonquilles dès les premières lueurs du printemps !

 

D’abord, vous aurez noté que la NSA, doté de moyens techniques bien supérieurs et depuis de nombreuses années, n’aurait évité depuis les premières années du IIIème millénaire, et selon une enquête de leur Sénat, que deux, peut-être, peut-être seulement, ou trois attentats…

Depuis, les forces de l’ordre de leur propre pays prennent le relais avec régularité, quand ce ne sont pas des gamins qui rafalent dans leurs ékoles !

Ensuite, parce que vous aurez noté qu’il n’y a pas de « kul-ture » de l’attentat-suicide chez nous, pas encore.

Mais bien des actes de guerre-urbaine.

Ce qui reste assez curieux, parce quand on en sera à bourrer les candidats-suicidaires d’hallucinogènes pour qu’ils se fassent péter le caisson devant les entrées des grands-magasins un jour de solde, ils vont être nombreux à rejoindre le paradis aux 70 vierges, parmi leurs victimes-martyres…

Boîtes noires autorisées ou non !

Passons.

 

D’autant qu’on se fout de votre tronche dans les grandes largeurs. Selon des informations du Monde, c’est depuis 2007 que tourne en toute illégalité un système de surveillance massive.

La plate-forme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), installée dans les bâtiments du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris, dispose des plus puissants calculateurs de « Gauloisie-dictatoriale » et intercepte, puis stocke « des milliards de données françaises et étrangères ».

Pour un résultat finalement assez peu convaincant…

 

Pour les espions qui assurent la préservation des intérêts du pays hors du territoire national (en théorie…), la PNCD est aussi une source majeure d'informations pour les autres services de renseignement, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais aussi les services militaires (DPSD et DRM), financiers (Tracfin, contre le blanchiment) ou encore douaniers (DNRED). Et ce, en dehors de tout contrôle démocratique !

C’est « Le Monde » daté de mardi qui nous en informe…

 

« Cette consultation se fait sans aucun filtre, ni ceux des ministères de tutelle, ni celui de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) ». Au nom de l'intégration, les services de renseignement intéressés ont même installé des agents directement au siège de la DGSE pour mieux piocher dans les millions de téraoctets d'informations stockées, et déchiffrées par les calculateurs lorsqu'elles sont protégées.

Les services étrangers se servent eux aussi allègrement dans les données volées par mon pays à ses citoyens et aux internautes étrangers.

L'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et son homologue britannique, le GCHQ, s'adressent régulièrement à la DGSE pour récupérer des « blocs » concernant des régions du monde particulièrement surveillées par mon pays, dont notamment le Sahel. Ces blocs, qui contiennent parfois plusieurs mois d'archives pour des régions entières, sont échangés contre des informations sur les ennemis de mon pays (que j’aime tant…).

Ces pratiques peuvent aussi alimenter des cyber-guerres entre alliés, comme on l'a vu lorsque la Grande-Bretagne a piraté l'opérateur belge Belgacom afin de voler les données des institutions européennes de Bruxelles pour les transmettre à Washington.

 

Alors si la loi est effectivement nécessaire pour donner un cadre légal à certaines habitudes aujourd'hui clandestines mais vitales pour la sécurité et la préservation des intérêts de la nation, elle ne traite absolument pas de la PNCD et n'y changera strictement rien.

En l'état du texte, cette plate-forme restera clandestine et sans contrôle démocratique, pas même a posteriori.

Alors, est-ce vraiment se foutre de votre tronche ?

Parce qu’ils clament tous haut & fort avoir juré que non, on ne surveille pas – et ne surveillera pas avec l'adoption de cette loi – les citoyens de façon massive. Soit ils ignorent la vérité, et c'est une terrible faille pour la démocratie, soit ils se moquent de votre opinion, de votre vie, vous qui les payez.

À quoi cela sert-il donc d’avoir un cadre légal pour des pratiques clandestines, qui du coup tombe à l'eau, puisqu'il restera un monstre caché dans l'ombre : La PNCD, sachant qu’on ne peut pas « réguler » quelque chose qui n’existe légalement pas ?

 

Enfin, parce qu’ils n’auraient été seulement que quelques dizaines à manifester, dont « Besace-now », l’ex-petit-facteur de « Neuilly-sur-la-Seine » pas très loin de l’AN, contre cette loi jugée liberticide, puisque sans contrôle judiciaire pour son aspect « légal » au pays de la séparation des pouvoirs… qui va tuer, détruire, à peu près assez sûrement des dizaines de milliers d’emplois dans les industries du « cloud ».

De quoi s’agit-il ?

 

Le projet de loi adopté sur le renseignement pose problème, car en voulant être capable de capter en permanence toutes les données personnelles des utilisateurs des « NITC », notamment par le biais de « boîtes noires », s’il est liberticide et antiéconomique, il sera probablement, pour l’essentiel, totalement inefficace par rapport à son objectif.

D’abord, ça n’empêche aucunement des « islamistes » présumés de pirater « TV5 », sites et centrales de diffusion, telle que le black-out a été complet plusieurs heures : J’imagine la tête des meks devant leurs écrans noirs…

 

Attention du peu, là, il s’agit d’autoriser les écoutes de « tout ce qui bouge » en matière d’électronique à travers une petite-mallette, forcément mobile et discrète, dotée les éléments indispensables et de quelques antennes et qui se comporte comme d’un relais hertzien dans toutes les longueurs d’onde : Une vraie antenne GMS.

Avant, « ils » savaient déjà faire, mais ça c’était avant et ça n’a rien empêché à rien : Maintenant, on les encourage et autorise malgré tout et avec empressement ! 

 

« Dura lex, sed lex » : Imposer aux hébergeurs nationaux d’accepter une captation en temps réel des données de connexion et la mise en place de « boîtes noires » aux contours flous dans leurs infrastructures, c'est donner aux services de renseignement gaulois (et autre) un accès et une visibilité sur toutes les données transitant sur les réseaux.

Cet accès illimité insinuera le doute auprès des clients des hébergeurs sur l'utilisation de ces « boîtes noires » et la protection de leurs données personnelles.

Les entreprises et les particuliers choisissent un hébergeur sur des critères de confiance et de transparence, qu'il ne sera plus possible de respecter car seuls les services de l'État auront, directement ou indirectement, le contrôle et la connaissance de ces données.

L’algorithme placé à l’intérieur serait validé, souvent a posteriori, par une commission, composée de juristes et de parlementaires (députés et sénateurs) et d'un, oui d’un seul expert technique nommé par l'Arcep… 

 

Sans vouloir être offensant pour la représentation nationale, tout le monde en dit que les entreprises de l’Internet ont de nombreux experts en algorithmique, qui si elles ne prétendent pas être capables de contrôler cette boîte noire, elles ne pensent pas que nos représentants élus le puissent mieux…

Obliger la mise en place de boîtes noires et permettre la captation de données directement sur le réseau des opérateurs est alors la porte ouverte à un risque de nombreuses dérives dont Le Monde s’est fait l’écho en début de semaine, qui feraient entrer ce pays (qui est aussi le mien, que j’aime tant et qui ne mérite décidément pas tout ça…) dans une surveillance de masse telle que nous ne l’avons encore jamais connue.

Comment une commission consultative de 9 membres, pouvant décider avec la présence de quatre d’entre eux, pourrait être rassurante sur ce point ?

Malgré ce que certains dans les « services » peuvent expliquer, il ne s’agit pas de mesures techniques, mais bien d’une question démocratique majeure dont nos élus doivent se saisir !

Et ils s’en sont dessaisis promptement et prestement…

 

30 % de croissance annuelle, c’est le score des hébergeurs gaulois qui se développent, créent des milliers d'emplois directs et indirects, et investissent des centaines de millions d’euros tous les ans dans tout le pays.

Et pourtant, par le biais du projet de loi renseignement en procédure accélérée, le gouvernement les contraindra à l'exil !

Pourquoi ?

 

Mais parce qu’au-delà de la question de fond, l’efficacité de ce dispositif de « boîtes noires » semble plus que douteux car il concerne un maximum de moins de 5.000 personnes « à suivre ».

Une organisation terroriste bien structurée saura échapper à ces mesures.

Un « loup solitaire » sera noyé dans la masse des informations colossales et donc difficilement détectable.

Quand bien même, les moyens techniques et financiers des services gaulois ne sont de toute façon pas proportionnés pour traiter la masse totale des données qu’il va résulter de cette « pêche au chalut », car c’est de harpons dont ils ont besoin.

Le renseignement de « Gauloisie des grandes oreilles », puisque c'est de cela dont il s'agit, est l'un des meilleurs au monde puisqu'il se base sur le savoir-faire humain. Nous ne sommes pas les États-Unis, nous n'avons pas de NSA, dont les activités de surveillance opaques ont poussé nombre d'entreprises et de particuliers du monde entier à devenir clients en Europe : Des démocraties plus transparentes et respectueuses des droits de ses citoyens y sont encore plantées, mais pour combien de temps, finalement ?

 

Ce projet n'atteindra pas son objectif, mais mettra potentiellement chaque citoyen honnête sous surveillance et détruira ainsi un pan majeur de l’activité économique de notre pays, basé sur la confiance.

En effet, les hébergeurs sont des acteurs centraux de l’économie numérique.

C’est dans leurs usines (les centres de données ou Datacenters), que les informations des entreprises et des particuliers sont stockées et traitées pour de nombreux usages : Données médicales, administrations, données bancaires et financières, données clients, secrets industriels, photos de vacances, e-mails, etc.

C’est sur ces centres de données que se construisent de nombreux secteurs d’activité comme l’Internet des objets, le Big Data, la voiture autonome ou la ville intelligente, le pilotage de nos centrales nucléaires, du trafic aérien et des trains.

L’avenir industriel du pays passe par des centres de données, et donc par ces fameux hébergeurs. Des startups se créent et de « grands industriels » innovent en s’appuyant sur des hébergements Gaulois.

Il n’y a ni « French-tech », ni « plans industriels numériques » sans hébergeurs de qualité et fiables.

 

De plus, les hébergeurs « patriotes-Gaulois » n’hébergent pas que des clients gaulois : ils accueillent des clients étrangers qui viennent s’y faire héberger. L'Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Pologne, les États-Unis, le Brésil, etc. en tout 30 à 40 % du chiffre d’affaire de nos hébergeurs est réalisé par ce biais.

Ces clients viennent parce qu’il n’y avait pas de « Patriot Act » au pays, que la protection des données des entreprises et des personnes est considérée comme importante pour qu'un juge, une simple juge même dédié, puisse en juger.

Si cela n’est plus le cas demain en raison de ces fameuses « boîtes noires », il leur faudra entre 10 minutes et quelques jours pour quitter leurs hébergeurs nationaux. Résultat sans appel : Il faudra déménager les infrastructures, les  investissements et les salariés là où les clients voudront travailler sous une législation plus respectueuse de chacun.

Perso, j’ai même déménagé ce blog depuis Toulouse pour Dublin (ou ses alentours, je ne sais pas trop : Peu importe).

Mieux, mes re-routages passent désormais par la Suisse depuis qu’on se servait de ma machine personnelle et monégasque pour en saturer sa puissance de calcul jusqu’à 99 %.

Elle qui tourne à 20/25 % selon le nombre de fenêtres ouvertes sur l’univers et sous le clavier.

 

Reims, Rennes, Roubaix, Paris, Brest, Toulouse, Rodez, Figeac, Grenoble, Montceau les Mines, Strasbourg et Gravelines sont autant de villes où seront supprimés des emplois au lieu d’en créer des centaines dans les années qui viennent.

Ce sont des milliers d’emplois induits par le Cloud Computing, le Big Data, les objets connectés ou la ville intelligente que les startups et les grandes entreprises iront aussi créer ailleurs !

En l'état le projet de loi renseignement empêchera de réussir le renouveau économique de notre pays, détruisant un des rares avantages compétitifs majeurs encore possédé – le soin apporté à la protection des données personnelles – et fera passer l’ensemble des acteurs à côté de la valeur économique et des emplois qui auraient pu être créés dans le numérique.

Les entreprises du cloud la capteront, mais pas la « Gauloisie-numérique » (après l’échec du « plan calcul » et quelques autres avatars du même calibre).

 

Comme quoi, sans jamais parvenir à ses objectifs affichés, la loi en revanche ne manque pas de sel et le coche pour atteindre ses objectifs inavoués : Vous fliquer jusque dans votre vie personnelle (et l’achat de vos lunettes sans ordonnance), ce que recherche tous les terroristes du monde : Que vous soyez terrorisés par vos propres autorités (qui feront le boulot pour eux), jusqu’à ce que vous jetiez l’eau du bain avec le bébé !

 

Comment voulez-vous que je ne persiste pas à broyer du noir, SVP ?

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/04/je-persiste-broyer-du-noir.html

 


Je suis un Ukrainien…

 

J’ai le cœur qui se serre…

Parce qu’elle est jeune, belle, et qu’elle défend sa peau.

Parce qu’elle lutte pour sa liberté.

Parce qu’elle lutte contre la corruption, contre les abus.

Parce qu’elle joue l’avenir des enfants qu’elle aura un jour…

Elle est Ukrainienne, et je relais son message de détresse, d’aide.

 

 

 

Voici la traduction de son message (en anglais) :

« Je suis Ukrainienne, native de Kiev. En ce moment, je suis sur Maidan, la partie centrale de mon pays.

 Je veux que vous sachiez pourquoi des milliers de gens sont descendus dans la rue partout en Ukraine.

 Il n'y a qu'une raison à cela : nous voulons nous libérer de la dictature, nous voulons nous libérer des politiciens qui ne travaillent que pour eux… Prêts à frapper, à blesser, à abattre des personnes uniquement pour sauvegarder leur argent, leurs maisons et leur pouvoir.

 Je veux que les gens qui sont ici, dignes et courageux, puissent vivre à nouveau normalement.

 Nous sommes des gens civilisés, mais notre gouvernement est barbare.

 Nous ne sommes pas en Union Soviétique !

 Nous voulons que la corruption cesse, nous voulons être libres.

 Demain, nous pourrions nous retrouver sans téléphone, ni connexion internet, nous pourrions nous retrouver seuls, isolés.

 Les policiers pourraient alors nous assassiner un par un dans l'obscurité…

C'est la raison pour laquelle nous vous demandons de nous aider.

 Cette liberté, nous l'avons dans nos cœurs et dans nos têtes.

 Vous pouvez nous aider à construire cette liberté dans notre pays, en racontant cette histoire, simplement en partageant cette vidéo.

 S'il vous plaît, parlez à vos amis, parlez à vos familles, parlez à vos gouvernements…

Montrez-nous votre soutien. »

 

Ce message, ainsi que le travail des diplomates européens, semblent avoir engendré l'effet escompté.

Un accord de sortie de crise doit être signé vendredi 21 février par le président Viktor Ianoukovitch et l'opposition politique.

Une première avancée.

En attendant, si c’est une leçon à tous les citoyens-libres de cette planète, contre la corruption et les totalitarismes-corrupteurs, prenons-en de la graine !

Car nous aussi, nous jouons notre avenir en nous opposant à la corruption et aux dérives totalitaires qui menacent notre pays.

Jean-Charles DUBOC

 

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/article-sublime-122665495.html

 


Les Francs-maçons et la corruption dans la République

 

 

Je me demande depuis bien longtemps quelles sont les raisons qui ont conduit la France à être le plus corrompu des pays industrialisés comme l’a encore souligné le classement 2010 de Transparency International.

Les raisons d’une telle chute du sens des valeurs sont multiples.

Elles commencent déjà à l’école où l’enseignement se caractérise par un apprentissage de la soumission, une dévalorisation des jeunes, comme l’a très bien analysé Peter Gumbel dans son ouvrage « On achève bien les écoliers  ».

Mais c’est au cœur même de l’État, de l’administration, que se trouve la principale cause de ce qu’il faut bien appeler la « dégénérescence » de notre pays.

Car lorsqu’un président de la république, François Mitterrand, dérobe sans aucune opposition sérieuse, une somme aussi considérable que celle des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 – près de 3,5 milliards de dollars, soit 7,9 milliards d’euros en valeur actuelle – et bien il faut admettre que notre pays n’est rien d’autre qu’un totalitarisme mafieux qui n’a plus rien à voir avec une démocratie où les citoyens sont censés contrôler leurs dirigeants.

Il y a donc une cause, ou plusieurs, qui font que le système étatique est gravement corrompu – disons même « pourri » - et empêche son fonctionnement normal.

Et si l’une de ces causes était une influence perverse de la Franc-maçonnerie au sein de l’administration et des grandes entreprises ?...

Je me garderai bien d’établir un diagnostique définitif, et je laisse chacun se faire sa propre idée en fonction de l’étude ci-dessous intitulée « L’imminente destruction de la France sous l’empire franc-maçon matérialiste » disponible sur le site Mecanopolis.

Bonne lecture.

Jean-Charles Duboc

 

Vidéo « Eric de Montgolfier et les Francs-maçons »

 

 

 

Par John Lloyds

« Que vous soyez blanc, jaune ou noir, nos temples vous sont ouverts, à la seule condition toutefois, qu’au dessus de vos croyances et de vos convictions, que nous admettons et que nous respectons, vous partagiez notre croyance millénaire et traditionnelle en l’existence de la perfection ». Ainsi fut présentée la Franc-maçonnerie par le Grand Maître de la Grande Loge de France en 1959, il y a un demi-siècle (1). Des obédiences qui entendent placer la « perfection » au dessus de toute conviction, et c’est tout à leur honneur, devaient être des parangons de vertu. Les années ont passé depuis cette déclaration, et plus encore depuis la constitution d’Anderson. Ceux qui se situaient « au-dessus de toutes croyances », les frères de ladite Franc-maçonnerie, ont été tachés par quelques « affaires » ; rien de bien grave, selon eux, quelques moutons noirs, vite écartés … Mais ces petites taches s’estompent pour devenir insignifiantes derrière ce fond obscur que l’histoire officielle n’a jamais dévoilé. Peut-être même toutes ces petites magouilles fraternelles eurent-elles intérêt à apparaître de temps à autre, pour détourner l’attention, et pour masquer les abysses qui les génèrent … Chroniques d’un pouvoir sombre qui détruit la France de longue date…

Les 120.000 francs-maçons qui dirigent la France, ou l’architecture administrative selon le compas et l’équerre

« Je sais comment on s’élève dans le monde ; en foulant à chaque marche quelque chose de sacré. » Henry de Montherlant

120.000 maçons, c’est le chiffre avancé par le mensuel « Capital » (1). S’il n’y a pas 120.000 postes clés, il y a 120.000 mailles d’un réseau d’influence qui recouvre l’ensemble du système décisionnaire français. Certes les lois se votent selon un principe législatif sur lequel l’emprise maçonnique n’est pas démontrée, mais leurs applications, leurs non-applications, leurs contournements, leurs interprétations sont, au même titre que les renvois d’ascenseur propriétaires, aux mains de postes clés occupés majoritairement par des maçons aidés de suppôts, maçons également, qui leur déblaient le terrain, au titre de la réciprocité. Un gros et très influent corps électoral dans les municipales, qui nécessite une maintenance quotidienne.

Selon Capital, les loges ont envahi tous les appareils d’état, ministères et administrations, organismes de haute finance, syndicats, enseignement, multinationales … Aucune décision importante en France ne se prend sans la divine bénédiction, la pression, ou l’influence d’un bienveillant frère. Les fraternelles, ces associations corporatistes indépendantes des conflits d’obédience, érigées pour la ressource du carnet d’adresse, ou les « club 50 », interdits en théorie par le GODF, mais présents dans 45 villes, servant aux petits soins des carrières de l’élite, remplacent avantageusement, par des passe-droits du sceau du grand architecte, les réseaux sociaux populaires. Comme le « Club 50″ de Poitiers, « une trentaine de membres parmi les plus influents de la ville » (2), très actif malgré l’interdiction de façade du Grand Orient.

C’est toute une liste multipolaire de réseaux d’influences que la mensuelle avance, segmentée selon les loges. 50.000 initiés au GODF (hôpitaux, enseignement, syndicats), 40.000 initiés à la GLNF (CCI, CGPME, magistrature), 30.000 à la GLDF (médecins, avocats, pharmaciens, journalistes). A commencer par le glaive et la balance, le ministère le plus sensible, censé donner l’exemple en matière d’indépendance : « 2 fraternelles, 400 membres au dîner du palais à Paris, comprenant juges, procureurs, avocats, comptent les plus prestigieuses superstars du barreau, sans parler de la chancellerie : Jean-Claude Marin, procureur de la république au TGI, Jean-Claude Magendie, premier président de la cour d’appel, Jean-Louis Nadal, procureur à la cour de cassation. Qui n’a pas entendu parler du procureur Montgolfier, ou du juge d’instruction Jean-Paul Renard, à Nice ? A Nancy, c’est à l’abbaye des prémontrés que se tient le dîner mensuel du club 50 local, le cercle Lothaire, et on y trouvait Philippe Vivier, ancien président du tribunal de commerce ». Que de passe-droits, de fonctions incompatibles et d’équations insolubles, imaginables par la simple théorie, au sein d’un tribunal, quand on sait que les frères ont fait vœux d’entraide …

A Toulouse, ce sont deux anciens présidents de tribunal, Joël Bobin et Joël Fiorenzo, appartenant respectivement au GO et à la GLNF, qui ont été dans l’obligation de démissionner, suite à un scandale judiciaire. Disculpés, ils n’en ont pas moins contribué à renforcer les suspicions sur un malaise persistant : « Le tribunal de commerce de Toulouse n’a pas échappé à la suspicion généralisée qui vise depuis maintenant quelques années la justice commerciale. Même si la démission, lundi 27 mars, de Joël Bobin, président du tribunal de commerce est motivée par une deuxième mise en examen qui n’a aucun rapport direct avec ses fonctions de magistrat consulaire, cet événement accentue le malaise d’une institution dont le fonctionnement est de plus en plus souvent remis en cause. […] Dans cette institution, où les juges sont des chefs d’entreprises cooptés par leurs pairs, la vie et la mort des entreprises en redressement ou liquidation judiciaires peuvent résulter parfois d’arrangements à la limite de la légalité. Syndics, avocats d’affaires, juges, mandataires… les circuits opaques de la justice commerciale sont régulièrement dénoncés par les petits commerçants et les entrepreneurs qui ne comprennent pas toujours les décisions qui leur sont imposées et dénoncent le « dépeçage » de leurs biens. » (3)

Banques et assurances, qui n’en croquent pas moins, peuvent aussi se vanter d’être aux premières loges, pour faire un jeu de mots malsain : Michel Baroin et Jean-Louis Pétriat (GMF), Charles Mihaud et Michel Sorbier (resp. ex-président du directoire et président de la fédération nationale de la Caisse d’épargne): « Les mutuelles et les banques coopératives, inventions maçonniques, sont presque des chasses gardées, tout comme le secteur du bâtiment » (4). Mais la banque championne toute catégorie dans l’essaimage des frères restera sans conteste le crédit agricole. Que les néophytes se reportent à l’étude de Sophie Coignard qui parle « d’état dans l’état » : « Elle détaille la longue guerre entre maçons et « indépendantistes » qui ravage le Crédit agricole durant les années 1980 : les premiers perdent, de justesse, malgré le soutien du nouveau directeur général, Jean-Paul Huchon. La banque verte multiplie, selon l’auteur, les affaires impliquant des maçons au sein du Crédit agricole : celle de la caisse de l’Yonne, toujours pas jugée, alors que plainte a été déposée contre le directeur en… 1993; celle de la Martinique-Guyane, achevée en mai 2008 par un protocole d’accord alors que son directeur devait 11 millions d’euros à la banque » (5)

Grandes entreprises sont également des chasses gardées, comme le remarque Challenges : « Les voies de certaines nominations sont parfois impénétrables. Le 11 juin, un communiqué révélait le nom du nouveau directeur général délégué d’Eutelsat Communications, premier opérateur européen de services par satellite : Michel de Rosen, HEC et énarque de 58 ans. Une surprise, car deux semaines plus tôt, c’est un autre nom qui circulait, celui de Christian Pinon, polytechnicien de 54 ans, PDG de GlobeCast, filiale de France Télécom. Pourquoi ce revirement ? «Pour le comprendre, il faut être initié, ironise un fin connaisseur du secteur. Michel de Rosen avait la faveur du président d’Eutelsat, Giuliano Berretta, qui n’est pas franc-maçon. Christian Pinon était soutenu par les réseaux maçonniques. Dans la galaxie télécoms-espace, les maçons forment une famille : Marcel Roulet [DG, puis PDG de France Télécom, de 1986 à 1995], le grand-père; Didier Lombard [actuel PDG], le père; Thierry Breton [ex- PDG], le fils; Michel Combes (Vodafone), Jean-Yves Le Gall (Arianespace), Frank Dangeard et Charles Dehelly (tous deux ex-Thomson), les petits-fils.» [...] Un homme d’affaires évoque, lui, les manœuvres récentes de quelques «initiés» pour trouver un poste à Christian Streiff, sans emploi depuis son départ de Peugeot Citroën : «Serge Michel [82 ans, conseiller discret de patrons du CAC 40] a demandé à Henri Proglio [PDG de Veolia Environnement] de donner un coup de main à Streiff.» Bel exemple de solidarité maçonnique. Hélas, aucun des trois acteurs concernés ne le confirmera. En théorie, selon les grands maîtres des obédiences (fédérations de Loges), unanimes sur cette question, les frères sont tenus de se dévoiler «quand ils le peuvent». Mais, jusqu’à présent, à l’exception de Patrick Le Lay, l’ancien PDG de TF 1, aucune personnalité du CAC 40 n’a encore osé faire son coming out. Inutile de compter sur les «enfants de la veuve» pour un éventuel outing. Par serment, ils s’interdisent de dévoiler l’appartenance de leurs frères et sœurs » (4)

Les mairies, elles aussi, sont bien fournies en compas et équerres. En 2009, Jean-Marc Ayrault, député-maire PS de Nantes, a tenté de faire passer une subvention municipale de 400.000 euros aux deux loges locales. Le contentement des frères est, semble-t-il, très recherché. La mairie de Lille, du temps de Maurois comptait environ 50 frères. Depuis Martine Aubry, l’effectif s’est étoffé de nombreuses pointures, comme Alain Cacheux, député et vice-président de la communauté urbaine. Lyon, oppidum maçonnique, ne cache même pas l’influence de ses frères dans les affaires municipales : « Gérard Collomb n’a jamais dissimulé son appartenance au Grand-Orient. Mais le sénateur-maire de Lyon a préféré se faire initier à Paris. Nombre de ses adjoints fréquentent, eux, les loges lyonnaises et n’en font pas non plus mystère : Thierry Braillard, Jean-Louis Touraine, Jean-Michel Daclin… Dans le précédent mandat, Yvon Deschamps, grand argentier du PS départemental et alors adjoint aux finances, se montrait actif rue Garibaldi, le siège lyonnais du GO. Il se dit même que M. Deschamps a joué un rôle actif lors de l’élection de Gérard Collomb à la tête de la Communauté urbaine en 2001 en réunissant les frères de certains groupes politiques » (6)

L’exécutif, qui selon Le Monde du 20 octobre 2009, « estime pouvoir décider de tout et tout seul » (7), est un modèle de tour d’ivoire grouillant de frères. Selon Pierre Marion, ancien patron de la DGSE; « Le jeune patron du syndicat de policiers Synergie confie aussi son expérience : « Je reçois beaucoup de lettres marquées des trois points, ou qui se terminent par « fraternellement », et certains me serrent bizarrement la main lorsqu’ils me disent bonjour. » « Les commissaires eux-mêmes ne sont pas en reste [...] puisque, selon les estimations, 1 commissaire sur 4 est franc-maçon. [...] « Tout le monde parle de la proportion de francs-maçons chez les commissaires, plaisante l’un d’entre eux. Mais personne ne s’est jamais interrogé sur ce ratio chez les contrôleurs généraux, le grade supérieur. Là, je pense qu’on tourne à plus de 50 %. » (8)

« Une affirmation que tente de relativiser un des plus connus d’entre eux, Alain Bauer, ancien grand maître du Grand Orient et super-conseiller de Nicolas Sarkozy, notamment en matière de sécurité intérieure. En décembre 2007, il déclare à l’auteur : « Ce gouvernement est le plus a-maçonnique qui soit, puisque nous sommes à zéro franc-maçon. Même sous le gouvernement du maréchal Pétain à Vichy, il y en avait, hélas. » » (7). Certes Alain Bauer a parfaitement raison, sauf qu’il omet de préciser qu’il n’y a nul besoin d’être au gouvernement pour être influent, un simple coup de fil maçonnique suffit, par exemple pour la nomination d’un patron d’une grande administration française, comme le rappelle Le Point (9) :

« « Jamais je n’aurais pensé que les francs-maçons étaient aussi puissants ! » Cette réflexion effarée de Jean-Pierre Raffarin vient d’un épisode vécu lorsqu’il était Premier ministre. Il en garde un très mauvais souvenir : la mobilisation fraternelle l’a en effet empêché, malgré tous ses efforts, de nommer à la tête d’EDF, bastion franc-maçon, l’ancien ministre Francis Mer à la place de François Roussely, qui admet être proche des frères pour les avoir beaucoup fréquentés. Pour le défendre, un déluge de coups de téléphone s’abat sur Matignon. Il y avait tous les jours un appel de Bauer et un autre d’Henri Proglio, patron de Veolia, qui dément très mollement être initié. La bataille dure des semaines. Pour finir, les ligueurs ne sauvent pas Roussely, mais ont la peau de Mer. Raffarin en tremble encore » (…)

La suite sur :

http://www.mecanopolis.org/?p=20711

 


Totalitarisme mafieux et soumission à l’autorité

 

 

 

 

 

L'expérience de Stanley Milgram

 

 

Lorsque j’ai déposé les informations, en janvier 1998 à la BCR du Havre (DNEF), sur le détournement, d’un montant de 3,5 milliards de dollars (soit 8 milliards d’euros actuels) des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France en 1991, j’ai été extrêmement surpris du manque de courage de l’ensemble des personnes qui ont pris connaissance de ce crime contre la démocratie.

Mais la lâcheté générale est aussi valable pour des scandales qui touchent la droite comme le trafic de diamants de « Gys-Car-Le-Viandard » !...

Si les fonctionnaires des Finances ont fait leur travail, ces dossiers n’auraient pas été perdus dans la malle-poste entre Le Havre et Bercy…

Les raisons invoquées par mes différents interlocuteurs ont été, et sont toujours, relativement variées : « Et l’image de la France ?... », « C’est une vieille histoire !... », « Mitterrand, il est mort !... », « Et ma carrière ?... », « Ils sont tous corrompus !... », « Tu vas te faire descendre !... », « Tu n’es qu’un délateur !… », « Le projet de voiliers, c’est bien ; mais ce dossier non !... », etc…

 

Pendant très longtemps je n’ai pas compris la véritable raison qui poussait des personnes, en haut de l’échelle sociale, à accepter qu’un président puisse se comporter en véritable mafieux.

Leur révolte était impossible - que dis-je ?... totalement impensable !... -, la soumission au pouvoir était totale. Mais, à la décharge de mes interlocuteurs - qu’ils soient pilotes de ligne, inspecteurs des finances, dirigeants politiques, ou autres – il y avait effectivement un réel danger à s’attaquer à un pouvoir corrompu qui a été jusqu'à éliminer Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre.

La seule personnalité qui ait eu le courage de poser une question à la ministre des Finances, au sujet de ce dossier, est Jean Bihan, le président de l’Union Nationale des Sous-officiers en retraite (UNSOR). Mais la réponse du ministère a été « Nous ne pouvons pas confirmer ou infirmer les accusations de M. Duboc ».

Nos dirigeants politiques nous prennent vraiment pour des « Pov’Kons » !...

Tout ceci pour dire que la définition de Totalitarisme mafieux est le terme le plus adapté à la Vème république, ou plutôt à ce qu’elle est devenue en trois décennies de corruption après les présidences du «Frère de lait de Bokassa », de « l’Arsouille » et de « Jackouille la Fripouille ».

Ainsi, nous sommes immergé dans un véritable totalitarisme mafieux qui n’est remis sérieusement en cause ni par les fonctionnaires, ni par les médias, ni par les syndicats, ni par les dirigeants politiques ou les responsables des grandes entreprises.

Il ne faut pas sous-estimer les ravages de ce type de gouvernement car l’argent de la corruption aurait pu servir à la construction d’universités, d’hôpitaux, ou encore à améliorer les aides sociales…

Il est souhaitable de se pencher sur les ressorts psychologiques qui sous-tendent une telle soumission des individus au pouvoir, et je dois avouer que les meilleures études sont celles de Stanley Milgram qui, de 1960 à 1963, a cherché à évaluer le degré d’obéissance d'un individu devant une autorité qu'il juge légitime et à analyser le processus de soumission à cette l'autorité - notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet.

Présentation de l’expérience de Stanley Milgram (en anglais)

       


Les recherches de Stanley Milgram s’adaptent bien évidemment à la situation de « Totalitarisme mafieux » dans lequel nous vivons, mais elles trouvent leur origine dans la psychologie des individus qui ont participé – par simple soumission aux ordres – aux programmes d’extermination des Nazis.

Le cas Eichmann

Comment en arrive-t-on à obéir à un ordre odieux ? A faire souffrir un homme, alors qu'il hurle qu'il veut arrêter? Que se passe-t-il dans l'esprit de celui qui accepte ? Quand le jeune psychologue Stanley Milgram mène ses expériences, entre 1961 et 1963, un cas d'obéissance aveugle effraie le monde entier. Celui d'Adolph Eichmann, un des organisateurs de la "solution finale". Son procès vient de se dérouler en Israël. Comment ce haut fonctionnaire a-t-il pu obéir ? Que pensait-il quand il signait les décrets de déportation, faisait livrer les gaz mortels ?

En 1960, la philosophe Hannah Arendt a assisté à ses auditions. Elle voulait comprendre les rouages de sa pensée. Ecoutant jour après jour ses explications, ses justifications, elle découvre qu'Adolph Eichmann n'est pas une personnalité sanguinaire, perverse, ou un idéologue fanatique. C'est un fonctionnaire discipliné. Il a obéi à ses supérieurs sans discuter, imprégné d'une culture du respect des chefs et du travail bien fait. Il a réagi passivement aux ordres, déclinant sa propre responsabilité. C'est, dit Arendt, un homme "effroyablement normal".

"Sans pensée propre "

Bon père de famille, travailleur, il n'a pas le sentiment de faire le mal, puisqu'il obéit à la loi, à l'Etat. Il ne se sent pas coupable. C'est un exécuteur… de directives. Son crime, analyse la philosophe, vient de ce qu'il ne pense plus par lui-même. Il est "sans pensée propre" (thoughtless). Il remet à d'autres la question de savoir qu'il est ignoble de massacrer les juifs, les Tziganes et les homosexuels. Il ne se pose pas de problème moral dans son travail, fût-il meurtrier. Il pourrait sans doute faire déporter ses collègues, si sa hiérarchie le lui demandait.

Tous les régimes totalitaires s'appuient sur ces fonctionnaires qui se croient dédouanés de choisir entre l'humain et l'inhumain, constate Hannah Arendt dans le sombre essai qu'elle publie en 1966 : « Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal » (Gallimard).

 

En 1961, Stanley Milgram, tourmenté par ses réflexions, s'interroge : sommes-nous à l'abri, dans nos démocraties, de telles dérives ? Comment s'en préserver à l'avenir ? N'a-t-on pas vu des fonctionnaires empressés dénoncer et accuser de communisme des démocrates américains dans les années 1950, à l'époque du maccarthysme ? Le psychologue voudrait parvenir à tester jusqu'où va l'obéissance aux ordres, dans un cadre banal, avec des Américains moyens.

Trahir l’évidence

Une expérience de psychologie sociale l'a beaucoup frappé, menée par son mentor et collègue Solomon Asch. Ce professeur a distribué à neuf "compères" et à un "naïf" – le sujet de l'expérience – des dessins de lignes longues et courtes. Chacun doit dire comment il les voit. Tous les compères répondent faussement, niant l'évidence : une ligne est beaucoup plus courte que les autres. Quand, à la fin, le sujet répond, une fois sur trois il répète ce que dit la majorité. Il préfère trahir l'évidence et sa propre certitude. Il se conforme » (source : lemonde.fr).

« Stanley Milgram était un chercheur en psychologie qui se posait la question du pouvoir d'autorité que pouvait exercer un scientifique sur un individu lambda. Les règles étaient les mêmes que pour Le jeu de la mort, mais dans un autre contexte. Des personnes volontaires étaient recrutées pour participer à une expérience sans en connaître les différents facteurs. On leur faisait croire par un tirage au sort bidonné qu'ils auraient le rôle du questionneur et leur voisin (un complice) celui du candidat. Ce dernier devait alors mémoriser une liste de mots associés. Quand le questionneur demande un mot, le comédien, enfermé dans une cabine, doit lui répondre le mot associé. S'il se trompe (ce qu'il fait, puisque c'est un complice), le questionneur a l'ordre de lui envoyer une décharge électrique. Plus il se trompe, plus les décharges s'intensifient, passant de 15 à 450 volts. Le questionneur sait que les doses puissantes sont mortelles, il entend les suppliques du comédien, mais pourtant, dans 62,5% des cas, il va jusqu'au bout, encouragé par le scientifique. En avait découlé un film : I comme Icare, avec Yves Montand » (source).

 

La conclusion des recherches scientifiques de Stanley Milgram sont absolument sidérantes et montre l’incroyable pourcentage d’individus, plus de 60 %, qui sont soumis à l’autorité et prêt à torturer jusqu’à la mort un individu si « l’autorité » l’exige. Il n’y a que 40 % des participants au test qui refusent d’être les complices actifs d’une autorité « totalitaire » ne respectant pas les droits de l’homme…

Mais quel serait le pourcentage de ceux qui refusent de collaborer, et de commettre un crime, s’ils se retrouvaient dans un totalitarisme … sachant que la peine encouru est la mort rapide (ex : les camps de concentration nazis) ou la mort lente (ex : les goulags communistes) ?...

C’est un problème de fond qui explique l’extraordinaire passivité de toutes les personnes que j’ai pu contacter pour le dossier de la guerre du Golfe : très peu se sont révoltés et ont agi pour provoquer des tensions afin de révéler ce crime contre l’éthique ; car nous sommes dans un système totalitaire où la peur d’être éliminé s’ajoute à la soumission naturelle des individus au pouvoir.

Les études Stanley Milgram sont à la base de l’excellent film intitulé « Le Jeu de la mort », diffusé mercredi 17 mars sur France 2.

Les même critères de sélection des participants ont été retenus, ainsi que les protocoles de participation, à la différence près que l’évaluation psychologique a eu lieu sur un plateau de télévision et non pas dans l’intimité d’un laboratoire :

« Il faut d'emblée saluer le "fair-play" des responsables de France 2, qui proposent sur leur antenne une programmation spéciale mettant en garde les téléspectateurs... contre les dangers potentiels du petit écran. Ceux d'entre eux qui auront vu, mercredi 17 mars à 20 h 40, Le Jeu de la mort, le premier volet de cette programmation, ne regarderont plus la télévision comme avant.

Ce film, écrit et produit par Christophe Nick (Yami 2) et réalisé par Thomas Bornot, Gilles Amado et Alain-Michel Blanc, est un documentaire coup de poing. Il met en scène, de manière spectaculaire, une expérience visant à révéler le pouvoir de la télévision sur le cerveau des téléspectateurs.

Vidéo « Le Jeu de la Mort »

 



Prolongé par un débat, à partir de 22 heures, il est suivi, le lendemain à 22 h 45, d'un second documentaire, de Jean-Robert Viallet et Christophe Nick, Le Temps de cerveau disponible, qui pointe les dérives de la télé française depuis les années 1980 jusqu'à nos jours.

S'inspirant des travaux de l'Américain Stanley Milgram, chercheur en psychologie sociale qui, dans les années 1960, avait conçu un dispositif pour analyser les mécanismes de l'obéissance d'un individu face à une autorité jugée légitime, Christophe Nick (à qui l'on doit notamment la série documentaire "Chroniques de la violence ordinaire") l'a transposé à l'univers télévisuel pour mesurer son emprise sur les esprits. Il a imaginé un jeu télévisé, sorte d'avatar du "Maillon faible", dont les candidats seraient amenés à torturer un des leurs (lire Le Monde Magazine du 13 mars).

Quatre-vingts personnes ont été recrutées pour participer à l'enregistrement d'un numéro pilote de "La Zone Xtrême", un jeu de mémoire, présenté par l'animatrice de France 2 Tania Young, où les candidats sanctionnent les erreurs de leur adversaire par une décharge électrique de puissance croissante. Aucun n'a refusé le principe même du jeu. Neuf seulement ont arrêté aux premiers gémissements du joueur, sept ont renoncé avant son évanouissement. Au total, 81 % des candidats ont été jusqu'au bout, envoyant des décharges de 460 volts au "joueur". Celui-ci était un comédien, les décharges étaient factices, mais les candidats l'ignoraient. Ils pensaient participer à un vrai jeu télévisé.

Lire la suite sur : le Monde

 

Les travaux de Stanley Milgram, tout comme l’émission de France 2, posent une multitude de questions sur : la liberté de chacun, les valeurs éthiques des individus et leur capacité à les défendre, la soumission du plus grand nombre à l’autorité, mais aussi sur … le profil psychologique et les motivations des dirigeants politiques des totalitarismes !...

Et pour lutter efficacement contre le risque de voir se développer des sociétés totalitaires la meilleure façon est encore un contrôle continu des dirigeants.

Pour cela l’alerte éthique – principalement la dénonciation des dirigeants corrompus - est encore ce qu’il y a de plus efficace, à la condition que le système fonctionne car je rappelle que si l’article 40 du code de procédure pénale avait été appliqué par les fonctionnaires qui avaient connaissance du détournement des indemnités de la guerre du Golfe, l’histoire de France en aurait été bouleversée, certainement dans le bon sens.

Et nous nous serions penchés depuis plus de 12 ans sur les dérives et abus réalisables dans les paradis fiscaux.

Mais, sachant que les testés diminuent leurs actes de cruauté dès qu’il y a des tensions entre les expérimentateurs représentant l’AUTORITÉ, la principale des solutions consiste à avoir un système démocratique vigoureux, et courageux

Mais, pour le courage, ce n’est pas terrible en « Gauloisie mafieuse » !...

 

Jean-Charles Duboc

 

 


Les craquements du « Mur de la corruption », prélude à l’effondrement de notre « Totalitarisme mafieux »

 

Petain et Mitterrand Lorsque, en 1991, François Mitterrand, alors Président de la République, a détourné les 3,5 milliards de dollars attribués à la France par les pays arabes, au titre des indemnités de la guerre du Golfe, cela a révélé que notre démocratie n’était en fait qu’un « totalitarisme mafieux », car, à aucun moment, l’Arsouille n’a rencontré une résistance des dirigeants politiques, des fonctionnaires ou des médias.

Le qualificatif de « totalitarisme mafieux », pour définir notre république, n’est pas trop fort car un « totalitarisme » c’est tout simplement un système politique dans lequel un individu bénéficie d’un « pouvoir total » sur la collectivité ; et lorsqu’un chef d’État détourne, en toute impunité, une somme de plusieurs milliards de dollars, comme l’a fait Mitterrand, et bien c’est qu’il a bénéficié d’un pouvoir total !...

Les totalitarismes ont tous une fin, quelle soit extrêmement violente comme pour le nazisme qui n’a été détruit que par l’anéantissement de l’Allemagne et l’invasion de son territoire, ou plus lente et basé sur un effondrement progressif comme cela a été le cas avec la disparition des régimes communistes en Europe de l’Est.

Le « totalitarisme mafieux » dans lequel nous vivons est bien plus sournois que les totalitarismes « classiques », car si le Mur de Berlin était bien visible, ce n’est pas du tout le cas avec le « Mur de la corruption » qui est, lui, tout à fait virtuel.

Mur Berlin En effet, si les Allemands de l’Est étaient parfaitement conscients du « Mur de la Honte », qui les empêchait de passer dans la zone occidentale, les Occidentaux actuels ne peuvent pas voir, d’une façon matérielle, le « Mur de la Corruption» qui protège un système financier accueillant sans état d’âme les fonds provenant du trafic d’armes, du trafic de drogue, de la prostitution, de la spéculation et de la corruption.

Car les paradis fiscaux existent toujours, quoiqu’en dise notre « Ô combien vénéré » président Nicolas Sarkozy !…

En effet, le nouveau classement des paradis fiscaux établi par le « Tax Justice Network » (TJN), un réseau international d’experts et d’associations, auquel participe en France la Plate-forme paradis fiscaux et judiciaires, met en évidence les limites de l’action du G20 contre l’opacité financière : http://www.argentsale.org/

Voici, d’après le TJN, le classement des dix premiers « Paradis fiscaux » de la planète :

  1. Delaware (Etats-Unis)
  2. Luxembourg
  3. Suisse
  4. Iles Caïman
  5. City de Londres (Royaume-Uni)
  6. Irlande
  7. Bermudes
  8. Singapour
  9. Belgique
  10. Hong-Kong

Et si vous voulez tout savoir sur l'indice d'opacité financière qui a permis de définir ce classement, ses critères, sa méthodologie, et les pays concernés, c’est là : http://www.argentsale.org/indice-dopacite-financiere.php

Si vous consultez le site ARGENT SALE vous découvrirez le niveau de perversion, de cupidité, de monstruosité, du système financier actuel, qui est un véritable « Totalitarisme Mafieux » planétaire sévissant dans une grande majorité de pays, dont la France, et qui est protégé par un « Mur de la Corruption » dont il est possible de percevoir les premiers craquements.

En effet, ce « Mur de la Corruption » a commencé à se fissurer en raison de la crise financière qui s’est transformée en crise économique puis sociale dans de nombreux pays.

La remise en cause du système est en cours mais elle sera douloureuse avec très vraisemblablement des crises politiques dans de nombreux états « pris à la gorge » par des financiers plus préoccupés de faire toujours plus d’argent que de faire fonctionner l’économie réelle !...

Et nous pouvons voir, en France, les premiers craquements, l’ouverture de véritables fissures, dans ce « Mur de la Corruption » qui s’est constitué depuis trois décennies sous les présidences de François Mitterrand et Jacques Chirac.

Je me dois de reprendre les différents affaires qui envoient certains de nos plus éminents hommes politiques devant les tribunaux afin de bien réaliser que la situation actuelle est unique et  va conduire progressivement à l’effondrement de ce « Mur de la Corruption » qui a protégé les mafieux qui nous gouvernent depuis la fin des années 1970…

Chirac Mitterrand Premier craquement : Jacques Chirac renvoyé en correctionnelle, le 30 octobre 2009, pour détournement de fonds publics.

« L'ancien président de la République Jacques Chirac a été renvoyé, vendredi 30 octobre 2009, devant le tribunal correctionnel de Paris pour "détournements de fonds publics" et "abus de confiance", pour vingt et un emplois de complaisance présumés payés par le cabinet du maire de Paris entre 1983 et 1988. Il bénéficie en revanche d'un non-lieu pour le chef d'accusation de "faux en écriture publique", selon l'entourage de l'ancien président… » (Suite : Le Monde).

Ce renvoi en correctionnelle peut sembler anodin, mais, en fait, il est absolument exceptionnel de voir en France un ancien chef d’état traduit devant les tribunaux. Comme le souligne le journal italien La Republicca  il n’y a dans l’histoire de France que deux précédents peu glorieux : « N'oubliez pas Louis XVI, jugé et guillotiné (en 1793) au cours de la Révolution française, et Philippe Pétain reconnu coupable et condamné à mort pour trahison en 1945» :

Le précédent de Louis XVI

 « Considéré comme un citoyen ordinaire, "Louis Capet", ancien Louis XVI, est déclaré coupable de « conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale de l'État » par la Convention nationale (auto-instituée en tribunal) lors d'un premier vote le 15 janvier 1793, par 707 voix pour 718 votants. Puis, avec une majorité étroite, condamné à mort au manège du château des Tuileries, à la suite de la « séance permanente du mercredi 16 et du jeudi 17 janvier 1793 » et du scrutin rectificatif du 18. Un vote nominal, suivi d'une justification des votants à la tribune, qui donne 387 votes pour la peine de mort, dont 26 demandant un éventuel sursis. La majorité requise étant de 361 voix, l'ancien roi est condamné pour un unique vote. Ce dernier scrutin ne souffrit cependant pas de contestations du fait de sa nature nominale… » (suite : Wikipédia)

La chute de Philippe Pétain

« Le 15 août 1945, la haute cour de justice de la république a déclaré Philippe Pétain, ancien chef de l’Etat, coupable d’intelligence avec l’ennemi et de haute trahison. Elle l’a condamne à mort, à la dégradation nationale, à la confiscation de ses biens, assortissant toutefois ces condamnations du vœu de non-exécution de la sentence de mort, en raison de son grand âge… » (suite : Wikipédia).

Un ancien président de la république condamné pour haute trahison !... C’est bien unique dans notre histoire mais cela pourrait très bien se reproduire…

En effet, le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France, par le chef de l’Etat, est indiscutablement une « haute trahison » mais pourrait aussi l’être pour les chefs de l’Etat suivants, comme Jacques Chirac, qui l’ont délibérément couvert …

Pasqua Deuxième craquement : Charles Pasqua, ancien ministre de l’intérieur, condamné, le 27 octobre 2009, à un an de prison ferme.

« Une des plus importantes figures de la « Chiraquie », Charles Pasqua, vient d’être condamnée à un an de prison ferme. Les jugements du procès de l'Angolagate, une affaire de vente d'armes à l'Angola dans les années 1990, ont été rendus, mardi 27 octobre, par le tribunal correctionnel de Paris. Le sénateur, ancien ministre de l'intérieur et ancien président du conseil général des Hauts-de-Seine, Charles Pasqua, âgé de 82 ans, écope de trois ans de prison dont deux avec sursis et 100 000 euros d'amende pour "trafic d'influence". Le jugement va au-delà des réquisitions, le procureur n'ayant requis que trois ans avec sursis… » (suite : Le Monde)

Cette condamnation d’un ancien ministre de l’Intérieur à un an de prison ferme est une première en France et démontre que la justice ose, enfin, condamner sévèrement des dirigeants politiques qui ont abusé de leur pouvoir.

La conférence de presse de « Pasqua-la-Balance » du 12 novembre dernier a montré les indiscutables talents d’orateur et son aplomb légendaire qui ne l’empêcheront pas de comparaître au printemps 2010 devant la Cour de Justice de la République - seule habilitée à juger les fait commis par un ministre dans l'exercice de ses fonctions - pour différentes affaires : l'autorisation d'exploitation du casino d'Annemasse  par un proche, en échange d'un financement politique ultérieur ; le transfert du siège de la société Alstom à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis (En mai 1994, la société avait versé une commission de plus de 5 millions d'euros à un intermédiaire, Etienne Léandri); une affaire d'abus de biens sociaux concernant le versement à des proches de M. Pasqua de commissions par une société d'exportation d'armes qui dépendait de son ministère, etc

C’est le deuxième craquement du « Mur de la corruption », car derrière le « Terrible Môssieur Pasqua », et sa gouaille de vendeur de Ricard, se cache l’un des principales personnalités de la Françafrique, cette structure relationnelle politico-affairiste, néo-coloniale, qui continue à piller nos anciennes colonies africaines.

Un  « Mur de la corruption » entoure les nombreux pays africains dans lesquels une petite « élite » politique et financière française a placé des dictateurs aux ordres et qui ont ensuite pillé leur pays pour se constituer des fortunes en Suisse ou dans d’autres « paradis fiscaux ».

L’effondrement du « Mur de la corruption » français sera le début de l’effondrement pour tous les autres « Murs de la corruption », notamment africains, qui sont parmi les principaux obstacles au développement de nombreux pays.

Gaston Flosse Troisième craquement : Gaston Flosse, Premier président du gouvernement de la Polynésie français en 1984, a été placé en détention provisoire, le 9 novembre 2009, après la levée de son immunité parlementaire par le Sénat.

« Gaston Flosse est soupçonné d'avoir bénéficié pendant 10 ans pour lui-même et son parti, le Tahoera'a Huiraatira, de versements d'anciens responsables de l'Office des Postes et Télécommunications (OPT) et du groupe 2H, chargé de la publicité pour l'annuaire officiel de la Polynésie. La régie publicitaire aurait versé chaque mois durant plus de dix ans de près de 10 000 euros en liquide à Gaston Flosse. Plusieurs personnes ont été placées en détention provisoire dans cette affaire, dont sa compagne, sa secrétaire particulière, et Michel Yonker, ancien bras droit de l'homme d'affaires Hubert Haddad, patron du groupe 2H. Le 30 septembre, le sénateur a été mis en examen pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux, et complicité de destruction de preuves. L'ancien président polynésien aurait imputé au budget de la collectivité territoriale le salaire d'une centaine de militants de son parti. En échange d'emplois gouvernementaux, type "chantiers d'intérêts généraux" ou "dispositifs d'insertion des jeunes", les électeurs se voyaient proposer de prendre leur carte au Tahoeera… » (Suite : l’Express).

Mais la situation en Polynésie est bien plus grave que cela.

Comme je l’ai déjà développé sur ce blog, le « totalitarisme mafieux » qui caractérise la Vème république n’a pu fonctionner que par la terreur qu’inspirait le pouvoir et qui s’est matérialisée par l’assassinat d’opposants politiques ou de journalistes.

Cette pratique du « gouvernement par la peur » a été mise en place, dès 1979, par le « suicide » de Robert Boulin, ministre du travail, et elle s’est poursuivie lors des « suicides » de François de Grossouvre et Pierre Bérégovoy.

La Polynésie Française n’a pas fait exception à la règle élaborée par la « Chiraquie » et la « Mitterrandie » : l’assassinat est une méthode qu’il convient d’appliquer afin d’obtenir le pouvoir ou pour s’y maintenir.

Jean-Pascal Coureau Car en Polynésie française, la mystérieuse disparition du Jean-Pascal Couraud, dit « JPK », survenue en 1997, laisse à penser que Gaston Flosse a appliqué, avec le même manque de scrupule, la bonne vieille méthode de l’élimination des « trouble-mafieux ».

« Journaliste indépendant basé à Tahiti, Jean-Pascal Couraud enquête alors sur des transferts de fonds suspects entre Robert Wan, un homme d’affaires tahitien et Jacques Chirac, l’ancien président de la République, via l’ami de ce dernier, Gaston Flosse, alors maître tout-puissant de la Polynésie française. Puis, quelques semaines plus tard, le journaliste s’évanouit dans la nature sans plus jamais donner le moindre signe de vie… Son corps n’a jamais été retrouvé mais son patronyme a, aujourd’hui encore, le don de réveiller l’urticaire du sénateur désormais embastillé »… (suite : France soir).

La thèse de l’assassinat de Jean-Pascal Couraud est retenue par de nombreuses personnes dont son avocat, Jean-Dominique des Arcis, et l’émission "Pièces à conviction", FR3, 28 juin 2008, développe cette thèse :

http://video.google.fr/videoplay?docid=-10201372209613104

Extrait de deonto-famille.org :

« Il dérangeait le système de corruption du président du territoire. Il a été noyé dans la passe entre Moorea et Tahiti. Un gendarme en poste au moment où Vetea Guilloux en 2004, a entendu deux dockers du GIP se vanter d'avoir noyé Jean-Pascal Couraud, raconte comment l'arrestation du témoin gênant a été menée, puis l'interrogatoire pour le terroriser et le faire menacer par les deux dockers. Trois mois de prison ferme, doublés en appel. Le jugement est cassé, puis rejugé à Paris.
Les avocats en appel à Paris mettent en cause alors le procureur de Polynésie Jean Bianconi, très aux ordres du pouvoir politique. Le gendarme confirme que c'est lui qui a orchestré en détail l'annihilation policière et judiciaire de Vetea Guilloux, témoin trop gênant. Vetea Guilloux est un ancien membre du GIP, regroupant à l'origine marins, dockers, pompiers, et secouristes, devenu le service d'actions violentes et d'espionnage de la présidence, lui-même formé par le SED, cellule d'espionnage dépendant directement de la présidence du Territoire de Polynésie : filatures, caméras cachées, micros cachés, espionnage des magistrats, des syndicats, des secrétaires du président, cambriolages, vols de documents et de disques durs... Son père Sandy Guilloux était lui-même alors n° 2, directeur adjoint du GIP. Sur quels dossiers travaillait Jean-Pascal Couraud ? On sait qu'il s'agissait de malversations financières, par exemple des centaines d'emplois fictifs. Enquête commencée il y a treize ans... Mais le procureur Jean Bianconi a fait tout ce qu'il a pu pour gêner le juge d'instruction, a chargé dix fois la gendarmerie de mener une enquête détaillée sur lui, et a fini par lui monter une affaire de harcèlement sexuel. Trois ans de procédure, et non-lieu. Les magistrats qui ont connu le tribunal de Papeete refusent tout interview : ils ont trop peur. Expression codée : un tribunal qui se serait "tropicalisé", au sens de la république bananière des tropiques...  L'enquête avance enfin sur les comptes japonais de Jacques Chirac. On soupçonne un lien avec un dossier sur lequel enquêtait Jean-Pascal Couraud, le surfinancement de l'hôtel Taara, lequel appartient toujours à la famille Flosse. Sur le surfinancement de 350 millions de francs, 300 millions n'ont pas été utilisés pour l'hôtel, mais sont partis au Japon…
 »

Eloquent !...

L’effondrement de notre « Mur de la corruption » et la fin de la Vème république.

République


De la même façon, qu’il y a vingt ans, la chute du « Mur de la Honte » à Berlin a entraîné la chute du communisme en Europe de l’Est, la chute de notre « Mur de la Corruption » entraînera l’effondrement de la Vème république.

Les conséquences de la chute du Mur qui séparait la RFA de la RDA ont été considérables.

Très rapidement, la réunification des deux Allemagne a eu lieu, puis l’empire soviétique s’est désagrégé avec le retrait des troupes d’Europe de l’Est et l’extension de l’Union européenne aux pays anciennement placés sous le joug communiste.

Ce qui est le plus curieux est la véritable cécité des hommes politiques occidentaux face à cet événement car aucun ne l’avait prévu ; surtout pas François Mitterrand qui n’a pas réalisé cette accélération de l’histoire car il était même opposé à la réunification allemande.

Et bien, nous pouvons voir le même phénomène avec l’incapacité de nos dirigeants à réaliser le niveau de corruption de la Vème république, véritable « totalitarisme mafieux », et à anticiper l’accélération de l’Histoire qui, cette fois-ci, concerne la décomposition du monde capitaliste tel qu’il s’est construit depuis 1945 autour de la puissance américaine après les accords de Bretton Woods.

Car nous pouvons concevoir que les principaux pays développés (mis à part la Scandinavie) ne sont que des « totalitarismes mafieux » dont les élites corrompues sont protégées par de véritables « Murs de la Corruption » qui ont pignon sur rue et dont les entrées sont les grandes banques internationales dotées de succursales dans les « Paradis fiscaux ».

Nous allons assister à l’effondrement de ces  « Murs de la Corruption » qui ont facilité la création de « Paradis fiscaux » avec lesquels l’ultralibéralisme anglo-américain a permis la création de près de 20.000 à 30.000 milliards USD d’actifs-fantômes qui arrivent maintenant progressivement dans l’économie réelle et provoque son effondrement en particulier aux USA et au Royaume-Uni.

Paradis fiscaux


Ces événements auront lieu sous la pression populaire mais sous une forme plus virtuelle que lors de l’effondrement du « Mur de Berlin » car ce seront les réseaux sociaux actifs sur INTERNET qui saperont progressivement ces « Murs de la corruption » en révélant aux citoyens le véritable niveau de corruption de nombreux dirigeants et en exigeant de construire un nouveau système financier international.

Dans l’année qui vient, nous allons assister à l’effondrement de la Vème république en raison de l’inévitable mécontentement populaire qui sera alimenté par la croissance du chômage, la hausse des impôts inévitable à partir de la mi-2010 ainsi que par les coupes dans les aides sociales imposées par la réduction du déficit budgétaire qui pourrait grimper à plus de 11% du PIB si rien n’est fait.

Et la fin de la Vème république, notre  « Totalitarisme mafieux », commencera lorsque le « Mur de la Corruption » qui protège nos élites cédera.

Dans l’année qui vient, la crise économique et financière provoquera la révélation au public de l’identité des destinataires des rétro-commissions sur la vente des frégates à Taïwan  ainsi que la réalité du détournement des indemnités de la guerre du Golfe à la France ; et ce sera alors le début de la fin pour la constitution de la Vème république qui était adaptée au général de Gaulle mais en aucun cas à ses successeurs.

Après une inévitable et très grave crise politique nous pourrons alors élaborer de nouvelles bases pour la constitution de la VIème république et créer un nouveau système financier international.

Jean-Charles Duboc

 


L’assassinat de Robert Boulin a-t-il été commandité par Jacques Chirac ?...

 

La Vème République a-t-elle été transformée en « totalitarisme mafieux » par François Mitterrand et Jacques Chirac ?...

Guerre du Golfe 4 Le détournement, par François Mitterrand, des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France par les pays arabes en 1991 – près de 3,5 milliards de dollars - constitue une haute trahison du Président de la République, jamais évoquée par la presse et les médias, et il faut se demander comment nous avons pu en arriver là.

La seule explication lucide est que nous ne sommes plus une démocratie car nous ne contrôlons plus nos dirigeants !...

Nous devons nous résoudre à admettre que nous sommes devenus progressivement un authentique « totalitarisme mafieux » tenu par des élus principalement motivés par un goût du pouvoir qui leur a permis de se constituer des fortunes colossales.

Faut-il rappeler que la somme dérobée par l‘Arsouille – près de 5 milliards d’euros en valeur actuelle - représente 10 hôpitaux ultramodernes, 100 lycées écologiques ou bien encore 100 grands voiliers de 100 mètres de long !...

Malgré mes nombreux rappels aux pouvoirs publics, rien n’y fait, la structure mafieuse est bien en place et règne par la peur sur les fonctionnaires, sur les médias, sur les citoyens.

Et il faut avouer que la « droite » est aussi responsable de cette situation que la « gauche » car, à aucun moment, les dirigeants de l’UMP, les gouvernements Chirac, Balladur, et Fillon, ne se sont manifestés pour lutter contre la corruption.

La situation est bloquée et va conduire à un effondrement de la Vème République de la même façon que le communisme s’est effondré ; c'est-à-dire par un pourrissement interne, une faillite de l’État, un blocage des institutions, qui vont inévitablement provoquer un puissant rejet de la classe politique par les citoyens.

Totalitarisme De nombreux lecteurs vont estimer que le qualificatif de « totalitarisme mafieux » n’est pas le terme adéquat pour décrire la situation actuelle.

Et bien, je me dois de développer les raisons qui me conduisent à employer cette expression qui fait penser au nazisme, au communisme, ou encore à des dictatures religieuses (ex : islamisme), mais pas à la société dans laquelle nous vivons.

L’argument que je développe est le suivant : « Puisqu’un chef d’État a pu dérober en toute impunité, sans aucune opposition, une somme aussi considérable que celle dérobée François Mitterrand, c’est, tout simplement, que le président de la république bénéficie d’un POUVOIR QUASI-TOTAL sur la société ».

Et je pose cette question : QUEST-CE QU’UN « TOTALITARISME » ?...

MAIS C’EST TOUT SIMPLEMENT LE « POUVOIR TOTAL » D’UN INDIVIDU SUR LA COLLECTIVITÉ !...

Je laisse les commentateurs éventuels émettre des objections sur cette définition ultra-courte qui a au moins le mérite d’être compréhensible par tout le monde.

Car lorsqu’un chef d’État détourne, en toute impunité, une somme de 3,5 milliards de dollars, comme l’a fait l’Arsouille, et bien, c’est qu’il a bénéficié d’un pouvoir total !...

D’ailleurs, est-ce que le terme de « totalitarisme mafieux », qui n’est pas applicable uniquement à la France mais peut être aussi attribué aux systèmes politiques américains et anglais promoteurs de l’ULTRA LIBÉRALISME FINANCIER, ne cause pas autant de morts, de famines, de destructions, que les autres totalitarismes ?...

Ceci est un problème de fonds dont nous pouvons avoir une idée avec la « Françafrique » qui a organisé pendant des décennies le pillage de l’Afrique en installant puis en soutenant à des régimes quasi-dictatoriaux.

Bongo Et ce n’est pas près de changer car la justice française refuse toujours d’ouvrir une enquête sur les biens immobiliers et mobiliers des présidents congolais Denis Sassou Nguesso, équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema et gabonais Omar Bongo !...

Au lieu d’aider les pays africains à lutter contre la corruption, nous l’avons délibérément organisée en installant des dictateurs mégalos pendant des décennies.

Car la principale conséquence de ce système est qu’un véritable pouvoir pathogène s’installe comme l’avait déjà perçu Platon qui écrivait il y a deux millénaires: « le pouvoir rend fou, et le pouvoir total rend totalement fou ».

Mais le culte de la personnalité, le culte du chef, si vivace dans notre république, portent en eux-mêmes la faillite de ce système car les nouveaux moyens de communication permettent aux individus d’être informés, d’analyser, de critiquer, de répandre des informations jusque là contrôlées par le pouvoir, et de déstabiliser progressivement un gouvernement corrompu ou lâche.

CAR, LE POUVOIR C’EST, D’ABORD, L’INFORMATION.

Tous les dirigeants sont des hommes de secret qui, naturellement, savent s’approprier l’information et s’assurer ensuite un contrôle sur la société.

Mais Internet permet une rupture de cet équilibre millénaire autour duquel se sont constitués les États et les Empires.

Et ce qui me rend optimiste est qu’un détournement de fonds comme celui de la guerre du Golfe serait maintenant impossible car des témoins courageux d’un tel crime contre la collectivité auraient vite fait de faire circuler l’information sur le web.

Mais revenons à la structure mafieuse actuelle qui régule la République et essayons de comprendre la genèse de cette situation.

Et, pour cela, il nous faut remonter trente ans en arrière.

Car, si l’on doit trouver un moment qui symbolise le mieux la naissance de ce « totalitarisme mafieux », il faut remonter à l’assassinat,  le 29 octobre 1979, de Robert Boulin, ministre du Travail.

Robert Boulin En effet, les totalitarismes ne durent que par la crainte qu’ils font régner sur les fonctionnaires, sur les élus, sur le peuple, et l’assassinat de Robert Boulin va être le « Crime fondateur » de notre « Totalitarisme mafieux ».

En effet, à partir de ce moment là, c’est le règne de la terreur qui va s’installer chez les élus, chez les magistrats, chez les fonctionnaires, chez les citoyens. C’est une soumission au pouvoir dictée par la peur qui va s’instaurer progressivement, chez chacun, à partir du moment où un ministre, qui devait être le prochain chef de gouvernement, est assassiné sauvagement par un groupe criminel et que ce crime est maquillé en suicide.

Car le message est le suivant : « Voilà ce qui vous attends si vous vous opposez à moi !...».

De quoi effectivement calmer la plus ferme opposition.

Afin de développer cette analyse, je vais reprendre cette affaire en tenant compte des derniers développements car les langues commencent à se délier, trois décennies après les faits…

Député de la Gironde depuis 1958, maire de Libourne depuis 1959, ministre pendant 15 ans sous les présidents Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Robert Boulin, gaulliste convaincu, féru de questions sociales, est ministre du Travail et de la Participation et pressenti comme futur premier Ministre au moment de sa mort survenue dans la nuit du 29 au 30 octobre 1979.

Le corps de Robert Boulin a été retrouvé dans 50 cm d'eau dans l'étang du Rompu à Saint-Léger-en-Yvelines. Officiellement, il se serait suicidé après avoir absorbé des barbituriques en raison de sa mise en cause dans une affaire immobilière.

Mais de nombreuses enquêtes sur anomalies de ce suicide ont été réalisées en trois décennies et je reporte deux vidéos éloquentes d’un reportage de Canal plus réalisé par Michel Despratx et Bernard Nicolas et qui a été diffusé le 15 janvier 2002 dans le cadre de Lundi Investigation (se connecter sur ce lien pour la 1ère vidéo). 

Ce reportage a reçu le Prix spécial du jury du 17ème festival international du scoop d’Angers en 2002.

Boulin 2/3


Boulin 2/3
envoyé par leruisseau. -

Boulin 3/3


Boulin 3/3
envoyé par leruisseau. -

 

D’autres enquêtes ont été réalisées sur le « suicide » de Robert Boulin, et l’une des plus remarquables est celle de Benoît Collombat, journaliste à France Inter,  dont le livre Un homme à abattre : Contre-enquête sur la mort de Robert Boulin est le fruit de cinq ans de contre-enquête.

Son auteur a exploré toutes les archives, publiques ou privées, et interrogé plus d'une centaine de témoins. II fait apparaître un incroyable imbroglio judiciaire, des expertises sabotées, des disparitions en série de scellés pourtant indispensables à la recherche de la vérité, des enquêteurs et témoins qui mentent ou se dérobent à la justice, des confrontations jamais organisées...

II révèle les coulisses d'une des affaires les plus explosives de l'histoire de la Ve République : Robert Boulin n'aurait-il pas été éliminé parce qu'il en savait trop sur le mode de financement du RPR ?...  De nombreux éléments troublants confortent aujourd'hui la thèse d'un règlement de comptes politique.

Mais la plus spectaculaire et la mieux argumentée de ces enquêtes est indéniablement l’extraordinaire document de France Inter intitulé « Ces nouveaux témoins qui parlent d’assassinats ».

Je reprends quelques-uns des nouveaux éléments apportés par France Inter au dossier Robert Boulin et accréditant la piste criminelle :

Robert Boulin 4 « Parmi ces éléments :

• Un ancien assistant des médecins légistes ayant participé à la deuxième autopsie de Robert Boulin en 1983 parle pour la première fois publiquement d’un « coup » derrière le crâne du ministre et de la trace d’un « lien » au poignet.

• L’ex-ministre gaulliste Jean Charbonnel dévoile les confidences d’Alexandre Sanguinetti sur l’« assassinat » de Robert Boulin. Des propos confirmés par la fille d’Alexandre Sanguinetti. Jean Charbonnel déclare : « Je n’ai plus de doute : Robert Boulin a été assassiné ».

• Un ancien policier, aujourd’hui conseiller national UMP dans la 3ème circonscription de Vendée, affirme que son oncle, « indic » infiltré dans le « milieu » pour le compte de la police, aurait assisté à l’assassinat de Robert Boulin, avant d’être abattu un an plus tard dans une fusillade.

• Un ancien fonctionnaire du SRPJ de Versailles -service de police chargé à l’époque de l’enquête sur la mort de Boulin- affirme aujourd’hui ne « plus croire au suicide » et met en doute le témoignage de certains de ses collègues à l’époque.

• Des écoutes téléphoniques de novembre 1966 révèlent que le Procureur général en charge de l’affaire Boulin, qui s’est rendu sur place dans la nuit du 29 au 30 octobre 1979 avant la découverte officielle du corps, était intimement lié aux réseaux Foccart et faisait libérer des truands. Ce que confirme l’ancien patron de l’OCRB (Office central de répression du banditisme) Lucien Aimé-Blanc.

• Un ancien acteur du BTP raconte pour la première fois publiquement comment trois semaines avant la mort de Robert Boulin un responsable du RPR lui tient cet étrange propos : « Boulin a cru que c’était arrivé. Le problème sera bientôt réglé. On n’en entendra plus parler ! »

• 30 ans après la mort du ministre, la CIA (Central Intelligence Agency) refuse toujours de « déclassifier » le dossier Boulin, pour des raisons notamment de « politique étrangère ».

D’autres témoignages inédits et documents sont à retrouver dans ce dossier spécial, 30 ans après la mort de Robert Boulin. »

Pour plus d’infos :

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1004

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1005

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1006

Tout ceci est remarquablement développé sur le site de France Inter et il faut, bien sûr, se poser cette question « A qui profite le crime ?... 

Car tout le monde se pose cette question « Est-ce que ‘le Grand’, qui menace Robert Boulin, d’après un témoignage, ne serait pas Jacques Chirac ?... ».

Essayons d’en savoir un peu plus sur Internet afin d’avoir une petite idée:

Chirac 5 Par Serge Garde de l’Humanité :

L’assassinat de Robert Boulin Preuves et anomalies

 « Personne n’ignorait l’aversion réciproque que se vouaient Robert Boulin et Jacques Chirac, président du RPR. Le premier, proche de Chaban-Delmas, n’avait jamais pardonné la " trahison " du second lors de la présidentielle de 1974. Chirac n’avait-il pas, en se ralliant à Giscard d’Estaing, sabordé la candidature de Chaban ? Robert Boulin, recordman de la durée ministérielle, avait refusé de participer au gouvernement chiraquien de 1974 à 1976. Il était redevenu ministre dès que Jacques Chirac avait quitté Matignon. En 1979, au moment de sa mort, d’insistantes rumeurs le désignaient comme le successeur de Raymond Barre, premier ministre en perte de vitesse. Robert Boulin, gaulliste " historique ", premier ministre de Giscard ? Deux ans avant la présidentielle de 1981, c’était une hypothèse que le RPR ne pouvait accepter sereinement ».

Sur libertesinternets :

Chirac est directement visé par la réouverture de l’enquête sur la mort de Robert Boulin

 « Le nom de Jacques Chirac est étroitement associé à “l’affaire Boulin”, comme le rappelait Serge Garde en 2002. Ce n’est pas innocent que soudain l’affaire reparte au moment où Chirac passe la main. Ce n’est pas la première fois que les barbouzes gaullistes éliminent des opposants politiques. Et Jacques Chirac n’a jamais eu d’états d’âme quand il s’agit de faire taire ceux qui ont des dossiers et risquent de parler. En 1999, l’ancienne trésorière du RPR parlait déjà du “climat de peur et d’omerta qui règne dans la famille gaulliste”… Il restera à expliquer pourquoi Robert Boulin était devenu si gênant qu’il a été supprimé. Personne n’ignorait l’aversion réciproque que se vouaient Robert Boulin et Jacques Chirac, président du RPR. Le premier, proche de Chaban-Delmas, n’avait jamais pardonné la ” trahison ” du second lors de la présidentielle de 1974.… »

Robert Boulin 5 Par Emile Josselin sur FuckFrance :

Chirac aurait fait assassiner Robert Boulin

 « Les déclarations de l'époque. Les anciens premiers ministres Jacques Chaban-Delmas et Raymond Barre ou encore l'ancien ministre Olivier Guichard. Tous ont mis en cause la thèse du suicide. Peu après la mort de Boulin, Chaban-Delmas accuse même à mots couverts le RPR de l'époque. L'ancien député-maire de Brive Jean Charbonnel explique à France-Inter qu'Alexandre Sanguinetti, un des barons du gaullisme, lui aurait confié qu'il pensait lui aussi à un «assassinat». Pourquoi en vouloir à Robert Boulin? Selon la fille d'Alexandre Sanguinetti, il avait eu accès «à un réseaux de fausses factures» qu'il aurait pu révéler. Un ancien ministre de la coopération, intermédiaire officieux pour des contrats de BTP à l'époque, lance même à un des ses interlocuteurs: «Boulin a cru que c’était arrivé. Le problème sera bientôt réglé. On n’en entendra plus parler!», dixit France Inter. Et ce n'est pas la dernière déclaration publique de Robert Boulin qui dissipera les doutes: «J’ai été exemplaire. Et peut-être plus encore que vous ne le pensez. Parce qu’il y a des choses que je ne peux pas dire ici», répond-t-il concernant l'affaire du scandale de Ramatuelle. »

Sur Yahoo France « Questions et réponses » :

Jacques Chirac est-il le commanditaire de l'assassinat de Robert Boulin ?

« Autant être direct. Pour ceux qui ne connaissent pas Robert Boulin, un petit lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Rob… En 1979, le RPR, présidé par Chirac, connaissait déjà des soupçons de financements illégaux. Pourquoi Laurent Le Mesle, ancien conseiller et ami de Chirac, refuse de réouvrir le dossier Boulin en 2007, alors que tout porte à croire qu'il s'agit d'un assassinat (seule de la mauvaise foi ou des pressions politiques peuvent conclure à un suicide, vu les éléments du dossier) ? Chirac aurait-il commis un crime inavouable en 1979 ? Et sinon, qui pourrait être le commanditaire ? ».

Oui autant être direct !...

D’ailleurs, comme j’ai démissionné de l’UMP, ce n’est pas parce que je vais poser la question qui fâche « L’ASSASSINAT DE ROBERT BOULIN A-T-IL ÉTÉ COMMANDITÉ PAR JACQUES CHIRAC ? », que je vais me faire virer !... Je suis déjà parti avant l’inévitable effondrement de l’UMP et du gouvernement !!...

Il n’y a évidemment rien de sûr dans cette affaire, mais il y a un suspect potentiel et ce n’est pas n’importe qui !...

Chirac 2 Car il faut avouer que Jacques Chirac est indéniablement l’une des personnes qui avait le plus intérêt à faire assassiner Robert Boulin et que c’est lui qui en a tiré le plus de bénéfice politique.

Quant à la question  « La Vème République a-t-elle été transformée en totalitarisme mafieux par nos deux anciens présidents de la république ?... », il me semble que la réponse la plus adéquate est celle-ci :

La Vème République a été transformée en « totalitarisme mafieux » par François Mitterrand mais aussi par Jacques Chirac qui en a été le précurseur en étant, vraisemblablement, le commanditaire de l’assassinat de Robert Boulin, « crime fondateur » de ce totalitarisme.

A partir du moment où il est possible d’imaginer que Jacques Chirac est un véritable mafieux, à l’instar de François Mitterrand, le mutisme de l’ancien président de la République, maintenant en retraite, sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe (5 milliards d’euros), devient tout à fait compréhensible.

Aussi, à quoi doit-on se préparer ?...

Tout simplement à une crise politique d’une extrême gravité qui va provoquer l’effondrement de la Vème république.

Les dés sont jetés.

Il y a juste à attendre, et à regarder se décomposer progressivement le paysage politique actuel, à assister pendant les mois qui viennent à une remise en cause des bases même du fonctionnement de notre démocratie, et à la naissance, dans la souffrance, d’une nouvelle république qui mettra le citoyen au centre du pouvoir politique.

En effet, nous allons vers une démocratie constituée de citoyens libres et souverains – tout du moins je l’espère - et qui sera un modèle pour les autres pays.

Mais le chemin sera long, dur, et difficile.

Jean-Charles Duboc