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« Opérations Homo » : les effroyables tentations de « Manu-Mak-Rond »

 

En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce texte, avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

 

La spéculaire démission du général « Deux-Villes-Liées » et les tensions induites dans l’Etat-major ainsi que dans l’ensemble des Armées n’a aucun équivalent dans la cinquième République.

 

L’image de notre « Président Jupitérien » a terriblement dégringolée dans l’opinion et les dégâts sont considérables dans la Défense car on n’humilie jamais un officier sans provoquer un fort ressentiment.

Notre jeune et inexpérimenté président a totalement ignoré la puissance de « l’Esprit de Corps » qui est au cœur de l’institution militaire.

 

C’est surprenant d’être aussi maladroit, pour ne pas dire irresponsable, pour un homme politique qui doit être capable d’avoir un minimum de compréhension des relations humaines s’il veut que son autorité soit reconnue.

Mais ce n’est pas la première fois que j’ai remarqué que le « Pré-zi-dent » dékonne sévère…

 

Tout d’abord, j’ai absolument détesté les discours haineux du « type Duce » de « Manu-le-Manipulateur » lors de sa campagne électorale.

On se serait cru avant la seconde guerre mondiale où des tribuns allumés et shootés aux amphétamines manipulaient les foules en gueulant dans un micro en désignant une « bête immonde », les Juifs à l’époque.

 

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Evidemment, la comparaison peut paraître excessive à certains mais j’y vois un « petit-Duce-en-puissance », qui promet…

 

Mais, c’est tout à fait conforme à l’évolution politique de notre démocratie qui est devenue un authentique « totalitarisme mafieux » depuis que « Mythe-errant », l’Arsouille » comme le surnommait le général de Gaulle, a détourné en 1990 et 1991 les indemnités de la guerre du Golfe accordées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes-Unis ; un détournement de 7 milliards de dollars en valeur 1991 soit 17 milliards d’euros en valeur actuelle.

 

De plus, pour bien marquer son autorité autoritarisme «Manu-Mak-Rond » a fait signer à ses candidats aux législatives un texte assez stupéfiant dans une démocratie et qui tue d’office le débat dans les rangs : « Je certifie sur l’honneur adhérer aux valeurs portées par En Marche et m’engage, si je suis désigné (e) candidat(e) aux élections législatives, à soutenir le plan de transformation et à signer le contrat avec la nation. ».

Dans le contrat avec la nation est indiqué : « On trouvera dans les pages qui suivent le contenu de notre projet, celui qui sera mis en œuvre par le futur gouvernement. Ce sont ces mêmes engagements que je demanderai au gouvernement comme à l’ensemble des parlementaires qui constitueront la majorité présidentielle. »

Après une campagne de déstabilisation soigneusement orchestrée contre « Fifi-le-corrompu », il a réussi à se faire élire avec une large majorité qui s’est soumise d’office au « pouvoir jupitérien » et lui a donné un pouvoir unique !...

 

Et là, on a la remarquable formule :

[Pouvoir totalitaire + Pouvoir unique] = [Dictature]

 

Au lieu de faire du théâtre, « Manu-Mak-Rond » aurait dû se pencher sur les études du psychosociologue américain Stanley Milgram qui, en 1956 à l’université de Yale, a étudié la soumission des individus à l’autorité.

Il en a conclu que, dans une démocratie, près de 60% des individus sont prêts à se transformer en tortionnaires et en assassins si une autorité prestigieuse leur demande.

 

L’expérience a été refaite maintes fois y compris par France 2 dans le « Jeu de la Mort » où 80 % des « élèves » ont accepté de donner des décharges électriques mortelles à une personne contre laquelle ils n’avaient aucun grief. Terrible…

C’est vrai que c’est prestigieux, la télévision !...

 

D’ailleurs, il faut voir le prestige qui entoure « Manu-Mak-Rond » lorsqu’il gravit les marches du Château encadré par des Gardes Républicains au garde à vous !... Superbe !... M’enfin, est-ce qu’il mérite cela surtout si c’est pour pousser des grognements grotesques pendant l’accouplement  après avoir pris ses doses de koke et d’emphet ?...

 

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La soumission au pouvoir des individus est le « drame de l’être humain » car il est complété par le fait qu’il y a 4% de sociopathes dans la société, et dans tous les pays. Des sociopathes qui ne pensent qu’à une chose : avoir le pouvoir sur leurs frères et leurs sœurs, à n’importe quel prix, afin d’en jouir et de profiter des avantages offerts par les institutions.

 

Il faut savoir que 4% de sociopathes autoritaires se complètent très bien avec 60 % de personnes prédisposées à la soumission !...

La seule façon d’éviter que les deux ne constituent un totalitarisme, de quelle que forme qu’il soit (nazisme, communisme, islamisme), est qu’il y ait des contre-pouvoirs, une libre information et des débats continuels, c'est à dire une démocratie.

D’où ce billet qui fait une synthèse rapide de la situation actuelle.

 

On a tous les ingrédients pour faire une « dictature douce », sauf pour les gêneurs, les opposants politiques, car la République donne à « Manu-Mak-Rond » des moyens puissants pour neutraliser ceux qui refuseraient sa « dictature éclairée ».

 

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Alors, jusqu’où peut-il aller ?...

Et je suis tombé sur un aparté de « I-Cube » dans son billet « Les dessous de la Colbertisation de « Mak-Rond » du 1er août :

 

(*) J’ai appris ce week-end, et sous toutes réserves habituelles et coutumières, que l’éviction du général « Deux-Villes-Liées » ne serait absolument pas due à sa « sortie » devant la commission défense de l’Assemblée Nationale.

C’est vrai que c’est plutôt un homme trop bien éduqué et relativement bien « averti » des préséances protocolaires pour s’éviter de sortir le « je ne vais pas me laisser baiser comme ça » qui aurait provoqué l’ire jupitérienne.

Pas très crédible, finalement, même si c’est le prétexte resté officiel.

D’autant que son successeur est à peu-près sur la même ligne « politique & budgétaire », comme tous les autres.

 

La vraie raison – d’après cette source « sûre » qu’il reste à « recouper » –, tiendrait dans le peu d’empressement de l’état-major à empêcher l’attentat prévu le 11 juillet dernier contre « Manu-Mak-Rond » par des djihadistes…

Ils avaient été prévenus et seules les forces de police ont dû faire le boulot en solo et sans appui de la « grande-muette »…

De là à y voir un complot…

Les dates et les circonstances sont effectivement cohérentes entre-elles.

Le reste, ce sont des « faux-nez » sous « fausse barbe » livrés à l’opinion publique.

Une fois de plus, que du vent, un vaste écran de fumée…

 

Trop court pour reprendre l’info – la vérifier, la corréler – et l’intégrer au « roman d’été » à suivre.

Ce qui va m’obliger à penser à « sa suite » qui n’était pas encore prévue.

Si j’ai le temps, je m’en occupe ultérieurement, promis.

 

Effectivement, la démission de « Deux-Villes-Liées » est-elle causée simplement par un refus de voir diminuer le budget des Armées ou y-a-t-il « anguille sous roche », ou même plutôt un « cachalot sous la banquise » ?...

 

Au petit matin, je me suis réveillé en pensant à cette affaire et à une hypothèse encore plus grave qui serait compatible avec le côté « sociopathe » de « Menu-Mak-Rond » déjà révélé par quelques déclarations déjà devenues célèbres (les « Rien », je suis « le Chef », …).

 

Vous savez que notre « Président jupitérien » a tout à fait la possibilité de lancer des « Opérations Homos », pour « homicide », qui consistent à faire liquider des cibles.

En bref, ce sont des « assassinats d’Etat » et on sait que « Hole-Land » en a lancé un certain nombre d’après le livre du journaliste d’investigation Vincent Nouzille. On le sait aussi parce que « l’Ex-sanguinaire » l’a reconnu lui-même dans un entretien avec deux journalistes du Monde.

Et si notre « Président Jupitérien » avait très mal pris le dernier courrier du « Capitaine Haddock » au point de demander aux services de liquider ce « Kasse-kouilles » qui sévit depuis de nombreuses années et dont il avait pris connaissance des écrits lors de son passage au secrétariat du Château puis aux « Phynances » ?...

 

Je suis quand même obligé de penser au pire, compte-tenu des suicides de « Béré-go-Voit » et « Deux-Gros-Souvre » et les "accidents" de plusieurs de nos agents au début des années 1990 dont Daniel Levavasseur, détective et ancien agent de la DTS.

 

Une hypothèse qui n’est pas absurde d’autant plus que l’un des proches « Kon-Celliers » de « Jupiter », le cinglé « @tali » (il faut euthanasier les Vieux…) est trempé jusqu’au cou dans l’affaire du détournement des indemnités de la guerre du Golfe (petite info qui va faire plaisir à ceux qui ne le savent pas dans les Services…).

 

Lorsque j’ai déposé les infos sur le dossier, j’ai pourtant dit aux contrôleurs et enquêteurs de la DNEF : « Vous dites bien au ministre des Phynances que si je me fait descendre, ça flingue le lendemain !... ».

 Il avait pourtant bien compris le "Sinistre" en question, le célèbre « Déesse-Kha » qui est le deuxième cerveau du détournement des indemnités de la guerre du Golfe et de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu (l’affaire Ferrayé/Basano).

 

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Incroyable !...

Notre président jupitérien n’est même pas capable d’imaginer que le « Haddock » est la partie visible de l’iceberg, qu’il y du monde derrière, armé jusqu’aux dents, car les militaires ne pardonneront jamais cette affaire surtout au moment où le budget de la Défense est délibérément réduit.

 

Aussi, demander aux Services de liquider le « capitaine Haddock » ne pouvait qu’être extrêmement mal pris, d’autant plus que je ne suis pas le seul à intervenir sur le dossier.

On peut imaginer, avec une certaine logique, que le « Diktateur » a demandé, pour faire bonne mesure, à liquider les membres les plus « Kasse-Kouilles » du « Groupe Jean Renaudin » où on trouve pas mal de hauts fonctionnaires qui luttent contre la corruption de la classe politique.

Ce qui est absolument stupéfiant, c’est que « Manu-Mak-Rond » ait pu penser que les « Services » accepteraient de liquider plusieurs de leurs agents dont un Capitaine de Frégate qui n’est connu que par un pseudonyme !...

 

Réponse inévitable des « étoilés » qui lancent ce type d’opération : « On ne liquide pas nos agents !... ».  Vous voyez les « Services » liquider des correspondants et des officiers de la DGES sur ordre d’un « Chef » corrompu et pourri jusqu’à la moelle ?...

Dément !...

 

Le « Chef » est tellement intelligent qu’il n’a pas du tout pris la mesure de la situation (la pensée du chef est complexe) et que si les « services » commencent à liquider ceux qui travaillent pour eux, et prennent des risques élevés, c’est la fin même du Service et de l’esprit de corps.

Autant dire de la Défense, car une telle demande pourrait aussi s’appliquer à un « étoilé » qui se révolte et remet en question les « décisions jupitériennes »….

 

Si une demande « d’opération Homo » a été faite par le « Président Jupitérien » sur un ou plusieurs agents des Services, le « Chef » aura été évalué comme "nuisible" pas la Défense.

Un "nuisible tout-puissant", capable de faire une telle « demande de cinglé », ne mérite surtout pas d’être protégé par les « Services » qui ont dû très mal prendre cette affaire.

D’où le refus des « étoilés » de neutraliser une tentative d’assassinat du « Chef » par des islamistes !...

 

Il est évident que l’on ne saura jamais rien de ce qui s’est passé et que la « Grande muette » va rester muette sur une affaire effrayante qui fait penser à  « Kim-tout-fou », le leader nord-coréen faisant liquider son ministre de la défense au canon antiaérien car il s’était endormi pendant un discours !...

 

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Si cette analyse est proche de la vérité, on peut penser que le « Chef » est sous « haute surveillance », notamment par les psychiatres des Armées, parce qu’il a quand même le feu nucléaire sous la main, même si la chaîne de commandement ne lui permet pas - à lui seul - d’utiliser l’arme atomique.

Aussi, j’ai comme l’impression que nous risquons d’avoir quelques révélations dans les semaines qui viennent, et que le mois d’août risque d’être chaud, tout du moins dans l’actualité.

 

En attendant une évolution de la situation, j’ai été faire un tour sur le site « Investissement d’avenir » de la CDC, là où l’on trouve les fonds récupérés sur le détournement des milliards de la Division Daguet (7 milliards $ valeur 1991 soit 18 milliards d’euros en valeur actuelle), et sur l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu (23 milliards de dollars 1991 / 60 milliards en valeur actuelle), soit un total de 78 milliards d’euros en valeur actuelle.

 

Investissements d'avenir :

http://www.caissedesdepots.fr/investissements-davenir

EXTRAIT : « Doté de près de 57 milliards d'euros, le Programme d'Investissements d'Avenir (PIA), piloté par le commissariat général à l'Investissement, a été mis en place par l'Etat pour financer des investissements innovants et prometteurs sur le territoire, avec un principe de co-financement pour chaque projet.

 Les 57 Md€ consacrés par l'Etat aux investissements d'Avenir ont été mobilisés en trois temps :

  • en 2010, 35 Md€ ont été dédiés à la première vague (PIA1)
  • en 2014, le PIA a été renforcé et s'est vu allouer une enveloppe complémentaire de 12 Md€ (PIA2)
  • en 2016, 10 Md€ supplémentaires ont été dédiés au PIA

 Ce qui donne :

23 Md€ confiés
14,2 Md€ engagés
8 Md€ investis
 »

 

Il y a apparemment encore quelques « beaux milliards » à récupérer pour la Défense…

 

Parce qu’investir dans la défense, c’est aussi investir pour l’avenir !...

Et quand la planète sera pacifiée on pourrait peut-être penser à faire quelque chose de plus positif avec nos moyens astronautiques et nos armes nucléaires comme de construire un « Bouclier spatial » pour protéger la Terre des astéroïdes géo-croiseurs  et des comètes !...

 

Pour l'instant, il va y avoir une véritable montée en pression du dossier de la guerre du Golfe parce ce que le « Chef » a réussi à se mettre à dos l’Etat-major des Armées et que la pression monte dans le monde arabe et qu’il est, de plus, franchement dangereux pour la démocratie.

Et ce ne sont pas les Francs-maçons qui me diront le contraire !...

Il y a ainsi plusieurs facteurs qui s’additionnent, se multiplient, et on s’avance lentement, mais sûrement, vers une Divulgation !...

 

Mille Sabords !...

 

Capitaine Haddock

 

 

Commentaire (I)

En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce texte, avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

 

« Manu-Mak-Rond » a-t-il financé sa campagne présidentielle avec un contrat sur la vente aux Américains d’un logiciel de détection des terroristes islamistes ?...

 

Ce serait la deuxième hypothèse pour le refus des armées de protéger « Manu-Mak-Rond » d’un attentat terroriste islamistes qui était prévu le 11 juillet dernier.

C’est ce qu’aurait appris « Deux-Villes-Liées » au moment où « Manu-Mak-Rond » a annoncé la réduction du budget des Armées au début juillet 2017 !...

Il faut savoir que les décrets qui concernent la DGES ne sont pas publics.

 

Une hypothèse romanesque contenue dans le roman « Ultime récit » de « I-Cube » qui paraît cet été :

http://www.alerte-ethique.com/2017/08/ultime-r%C3%A9cit-chapitre-quatri%C3%A8me.html

 

 « Capitaine Haddock »

 

 

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EXTRAIT

…………

En effet, la « CISA » n’est plus vraiment la CISA. Et Gustave se perd un peu dans des explications pour le moins oiseuses. Il redoute surtout la réaction de son associé très majoritaire soudainement revenu de l’océan indien.

« C’est que… sous la pression, il a fallu se résigner à concéder notre base de données. »

Quelle pression ?

« D’abord, il y a eu les attentats du mois de juillet. À Nice d’abord, le 14 juillet, pour lequel le logiciel a émis une alerte « orange » sans plus de précision que deux départements du sud-est du pays. »

Et alors ? Il a été conçu pour ça, non ?

« Certes, sauf que l’écheveau des pistes à suivre a saturé un peu les forces de l’ordre. Le préfet de région a fait une première « alerte vigilance » en étendant l’alerte à toute la zone PACA et la Corse alors que l’état d’urgence venait d’être levé. »

Oui, et… ?

« Par ailleurs, les effectifs disponibles ont été surtout disposés de telle sorte que la priorité a été donnée à la visite privée en Avignon du Président Landau. Il faut comprendre puisque l’attentat du mois de novembre 2015 au Stade-de-France à Saint-Denis, au moins dans leurs esprits, le visait. On pense même désormais que les fusillades sur les boulevards et l’attaque du Bataclan devaient avoir pour objectif de dégarnir sa garde rapprochée autour du stade afin de faciliter l’intrusion des commandos-suicides… »

Ce n’est qu’une hypothèse, mais fort probable compte tenu du minutage et du déroulé de ces attaques simultanées.

« Donc, la côte d’azur a été laissée pour compte. » Et Gustave de décrire par le menu la folle trajectoire du camion fou, la polémique qui a suivi et les retombées en termes de « choc psychologique ».

 

« Or, nous avons été les seuls à prévenir. Et après l’attentat normand contre prêtre et ses fidèles, même si là encore le logiciel n’avait pas réellement vu l’arrivée du passage à l’acte…

– Les « zombies » n’étaient pas encore au point ?

– Non, Dimitri et Huyck travaillaient dessus. Ça n’a été « opérationnel » qu’ensuite, justement avec les données collectées à l’occasion de ces deux attaques…

– Bon et alors ? Je ne comprends pas de quelle pression il s’agit. « BBR » n’était pas encore totalement au point, il me semble.

– Mais le ministère souhaitait déjà, à partir de ce moment-là, avoir la mainmise sur notre système-expert.

– Et ? Vous ne leur avez pas proposé un accès illimité ?

– Si bien sûr. Mais j’ai aussi une hiérarchie. Et celle-là subissait les assauts de l’OTAN pour se nourrir à la même source.

– Bon. Et puis ?

– Et puis, tout ce que j’ai pu sauver c’est un accès libre pour nous et nos ministères.

– Sauver de quoi ?

– D’une… concession exclusive américaine… »

Là, normalement, Paul aurait dû éructer ! Et quel que soit l’endroit d’où il communiquait, une pluie de scuds devait s’abattre sur le crâne dégarni de l’amiral Gustave dans la seconde qui allait suivre.

Mais Ô divine surprise, rien !

« – C’est Palantir qui a fait la meilleure offre. Vraisemblablement financée par la CIA ou la NSA. Voire encore une autre agence américaine.

– …

– Puis il a fallu négocier avec le ministère des finances, sur instigation du ministère de la défense et contrôle du ministère de l’intérieur.

– Je sais. »

Comment ça, il sait ?

« En fait, le décret autorisant l’opération a été signé très rapidement par le ministre des finances, celui qui va devenir le Président et a trouvé là la meilleure façon à la fois de  financer sa campagne et de faire plaisir aux décideurs américains qui vont garantir son élection… »

Pardon ?

Là, c’est (l’amiral) Morthe-de-l’Argentière qui en reste coi, tétanisé…

……….

 

 

COMMENTAIRE N° 2

« D’après le chapitre quatrième du roman « Ultime récit », le ministre de l’économie – notre président actuel - aurait signé le décret de vente aux Américains d’un logiciel (fait par nos informaticiens) pour un milliard d’euros et en aurait profité pour recevoir une commission qui lui a permis de financer sa campagne présidentielle.

 Ce qui a déclenché l’ire des militaires qui en ont marre de passer pour des « Pov’Kons » !... »

L’une des trois raisons pour lesquelles la défense refuserait de protéger « Manu-Mak-Rond ». »

Il faut savoir que la campagne présidentielle de « Manu-Mak-Rond » a coûté 16,8 millions d’euros. Peut-on imaginer que celui-ci a mendié auprès de « Rot-Child » une telle somme ?...

J’en doute !... Le Monsieur, en tant que « Sinistre des Phynances » est suffisamment introduit dans le milieu financier pour négocier lui-même sa "petite commission" qui doit bien atteindre les 20 millions d’euros.

 

Aussi, il est intéressant de se reporter au chapitre chapitre 4 du roman « Ultime récit » car un paragraphe explique pas mal de choses :

http://www.alerte-ethique.com/2017/08/ultime-r%C3%A9cit-chapitre-quatri%C3%A8me.html

 

EXTRAIT :

« – C’est Palantir qui a fait la meilleure offre. Vraisemblablement financée par la CIA ou la NSA. Voire encore une autre agence américaine.

– …

– Puis il a fallu négocier avec le ministère des finances, sur instigation du ministère de la défense et contrôle du ministère de l’intérieur.

– Je sais. »

Comment ça, il sait ?

« En fait, le décret autorisant l’opération a été signé très rapidement par le ministre des finances, celui qui va devenir le Président et a trouvé là la meilleure façon à la fois de financer sa campagne et de faire plaisir aux décideurs américains qui vont garantir son élection… »

 

Alors c’est quoi « Palantir » ?...

C’est bien documenté sur le web :

https://www.lesechos.fr/09/12/2016/lesechos.fr/0211580858432_la-dgsi-signe-un-contrat-avec-palantir--une-start-up-financee-par-la-cia.htm#8FZoeH7cSYcwrX5E.99

 

EXTRAIT :

 La DGSI signe un contrat avec Palantir, une start-up financée par la CIA

SOURCE AFP - LES ECHOS | LE 09/12/16 À 19H45

Le renseignement intérieur français veut s'équiper d'un logiciel permettant d'analyser des sommes massives de données.

C'est un rapprochement qui était annoncé, il est ce vendredi confirmé. La Direction générale du renseignement intérieur (DGSI) a signé un contrat avec la start-up américaine Palantir Technologies, spécialisée dans l'analyse des données à grande échelle, a indiqué une source proche du dossier, confirmant des informations de presse notamment publiées par Paris Match.

Le choix de cette entreprise est loin d'être anodin. De fait, Palantir, fondée en 2004 et basée dans la Silicon Valley, est l'une des plus grosses start-up non cotées américaines, avec une valorisation estimée à 20 milliards de dollars. Elle compte parmi ses premiers investisseurs In-Q-Tel, un fonds lié à la CIA. Ce fonds investit dans de nombreuses entreprises technologiques pour maintenir l'avance de l'agence de renseignement extérieur américaine dans le monde, et ce de manière très discrète.

Aucune solution française ni européenne

"En l'absence d'une solution française et européenne, l'appel d'offres, signé récemment, vise à équiper les services de la DGSI d'un logiciel capable de traiter le +big data+", a déclaré une source proche du dossier, précisant que "seule la DGSI traitera les données recueillies et non Palantir".

"Avec Palantir, les services US vont disposer d'une fenêtre grande ouverte sur des informations sensibles et notre lutte antiterroriste. C'est un moindre mal, mais il ne faut pas être dupe», affirmait un agent français de la lutte antiterroriste.

A la mi-mai, le patron de la DGSI Patrick Calvar avait expliqué aux parlementaires qu'un des enjeux de la lutte antiterroriste, était de trouver des outils de "big data" pour "faciliter le travail des enquêteurs" parfois noyés par la masse des renseignements recueillis. Les capacités d'écoute des services de renseignements ont notamment été décuplées par la loi sur le renseignement, votée en juillet 2015, qui permet une surveillance de masse de l'Internet français.

La solution pourrait être temporaire

"Les entreprises françaises qui développent des systèmes ne sont pas encore capables de répondre à nos besoins, alors que nous devons acquérir ce big data immédiatement", avait-il expliqué le 10 mai, devant une commission parlementaire. "Le choix n'a pas encore été fait", disait-il alors, "mais, en tout état de cause, la solution sera temporaire".

Les services de Palantir sont aujourd'hui utilisés dans le contre-terrorisme, mais aussi le secteur financier : les médias américains ont rapporté qu'elle aurait par exemple aidé les États-Unis à retrouver Oussama Ben Laden ou à éplucher les comptes de Bernard Madoff.


Mais, ce que raconte les Echos n’est pas tout à fait correct semble-t-il !...

Nous aurions développé un logiciel très performant qui a retenu l’attention de la CIA, laquelle l’a fait acheter par Palantir !...  Mais avec une petite commission pour le "Sinistre des Phynances" qui est l’un des prodigues de « Rot-Child », c’est-à-dire le favori des « Ricains ». Il a pu ainsi financer sa campagne présidentielle et devenir ainsi notre président.

Pour rappeler ensuite à nos soldats que c’est lui « le Chef » !...

Des « Chefs », j’en connais, et c’est autre chose !...Mon père était chef mécanicien sur des chalutiers de grande pêche et il était appelé naturellement « le Chef » !... Et c’est quelque chose en navigation en Mer du Nord, ou en Atlantique, dans la tempête, il faut que ça marche. Il faut faire face à toutes les pannes.

C’était juste pour éclaircir vos lanternes !...

Bien à tous !...

Haddock

 


Mains invisibles II : Haddock

 

Introduction 

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

 

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxiesl’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».

Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.

 

Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...

 

Une histoire qui intéresse fortement « Captain’ Haddock » !…

 

Bonne lecture !...

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre XXXII : Haddock

 

Détour à Honfleur

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Plutôt que d’aller à Saint-Pierre en Port à la rencontre de Haddock, et partager une recette cauchoise concoctée par son épouse, c’est lui qui fait la route vers le sud jusqu’à Honfleur.

Une façon de découvrir « Eurydice », la goélette italienne sauvée de l’oubli et de la vase de la lagune vénitienne par Florence, qui en a fait refaire les aménagements, et Paul qui avait flashé sur ses lignes douces et étirées et … financé la restauration.

Un beau voilier, au comportement sain, qui vient d’avoir fait deux grands tours en méditerranée avec à la barre ses nouveaux propriétaires, avant de « tâter » les eaux plus froides de la baie de Seine.

Il est venu seul, sans « la Baronne », mais pas les mains vides, avec un « essai » des plus réussis de « crème à la crème » helvétique : un « Ruffle-cake » aux griottes !

Une recette échangée en Chine.

Et un petit gobelet en étain, gravé du prénom de Louis pour le dernier nouveau-né : charmantes attentions.

 

Paul est à bord et rafistole les « petits-dégâts » infligés par l’océan lors de la remontée du Golfe de Gascogne.

Il fait assez beau et chaud en cette fin d’été pour déjeuner sur le pont avec une veste ou un chandail sur le dos quand un doux zéphire vient du large.

On pourra aussi mirer les portes-containers, qui remontent le fleuve jusqu’à Rouen, profitant des effets de la marée montante.

Cette fois-ci, Haddock n’aura droit seulement qu’à une bordée de fruits de mer, confectionnée à son attention après un détour au marché au poisson voisin du matin, réunis en un vaste plateau, arrosée par un blanc sec du val de Loire.
Il était prévu un tiramisu pour la fin du repas, qui est, pour le moment, gardé au frais dans le réfrigérateur du bord aux côtés du « Ruffle-cake » aux griottes de « la Baronne ». 
Paul repartira avec à Cabourg. 
C’est excellent mais ça ne vaut pas les saveurs et odeurs âcres de leur premier pique-nique en mer, au large de la côte orientale Corse, lors de leur seconde rencontre qui devait déboucher sur le retour du « Nivelle 001 » (cf. « Opération Juliette-Siéra », aux éditions « I-Cube »), où Paul lui avait grillé des figatelli locaux au barbecue après les langoustes pêchées la veille à ... Rungis !

 

Un fameux souvenir gustatif sans compter le vol extraordinaire qui suivra, sur le prototype-maison.

Haddock en aura fait un autre au large de Toulon, nettement plus « acrobatique » et puis une « visite des étoiles » sur son successeur, le « numéro 2.1 », depuis la Chine.

Un voyage également extraordinaire, éprouvant physiquement, mais surtout un rêve de gamin qui se réalisait.

 

Après avoir demandé des nouvelles des uns et des autres et notamment de la santé de l’ex-commandant de Boeing 747, toujours sans soins appropriés contre son « crabe », ils font un tour complet du voilier que Haddock trouve décidément à son goût, mais un peu trop petit pour en faire un de ses grands voiliers à l'adresse des jeunes, intérieur et pont, puis s’installent d’abord dans le carré, à picoler un américano-maison et se remémorer quelques souvenirs marquants de leur séjour en Chine, pour laisser le temps à Paul de finir de monter sa mayonnaise, couper quelques citrons, fignoler sa vinaigrette, garnir le sceau à glaçons pour la bouteille de vin et ouvrir la première des deux bouteilles prévues pour ce repas … frugale.

« Vous vouliez me parler de quelle que chose d’important. »

Oui.

 

« – Vous vous souvenez de notre vol en Algérie d’il y a un an ?

– Ah oui, pour sûr ! Mon deuxième Ovni, des photos remises par une WIB. Vous savez que j’en ai parlé à quelques amis ufologues : ils m’ont confirmé qu’ils n’en avaient jamais entendu parlée. Des MIB, des hommes, oui, mais pas de femmes !

– Ils devraient s’intéresser de plus près au « beau-sexe » au lieu de passer leurs nuits à guetter les Ovnis dans le ciel…

– Vous ne m’avez jamais dit ce qui s’était passé au sol. Je me souviens que quand vous alliez sauter au-dessus de votre cible, il y avait déjà des combats sur le site à aborder.

– Justement. Je vous ai fait venir pour en parler, que je ne sois pas tout seul à me considérer comme étant encore sain d’esprit.

Parce que j’en ai déjà parlé à un de mes correspondants américains, et il m’a pris pour un cinglé.

Même qu’il voulait en faire une tournée de conférences sur le thème « comment déraillent les esprits les plus brillants de notre époque », imagine-je ! »

Haddock décroche un éclat de rire tonitruant, contagieux au point d’être immédiatement communicatif !

 

« – Je vous avais prévenu, je crois ! Moi-même, personne ne m’a jamais vraiment cru même dans mon entourage personnel. Que croyez-vous ? Vous témoignez, et encore, moi je ne l’ai pas fait tout de suite par peur pour ma carrière de pilote à laquelle j’avais beaucoup sacrifié, mais c’est sûr que quand on n’est pas dans les canons de la pensée-unique, vous dérangez au plus haut point !

Personnellement, ils ont fini par avoir ma peau, je veux dire ma santé. Pas comme Galilée, mais du pareil au même.

En revanche, on est pris au sérieux par quelques allumés, même issus des « cercles (f)ummistes » !

Un gros gag les Ummos : comment peut-on voyager depuis une étoile distante de 14 années lumières ?

– Justement…

– Justement quoi ?

– Justement, je crois avoir compris comment, au-delà des contingences technologiques spatiales qui sont hors de notre portée actuellement, même si j’ai bon espoir avec le « 003 », mais pas avant 5 ou 10 ans.

– Expliquez-vous, s’il vous plait, vous m’intéressez, là. Vous imaginez bien !

– Je commence par le début. Quand je saute au-dessus du bled algérien, il y a effectivement des combats au sol.

Des silhouettes diffuses, mais actives à faire le coup de feu et sans lesquelles je n’aurai pas pu en sortir Florence vivante et sans doute pas moi non plus.

– On vous avait dit de ne pas y aller tout seul !

– Je sais, mais justement, il fallait que je sois tout seul alors même que finalement je n’y étais pas, tout en l’étant…

– Pardon ? Je ne vous suis pas là… »

Un autre gorgeon d’américano où on passe à table ?

 

Ils passent à table et Haddock salive déjà à la vue du gigantesque plateau de fruits de mer qui est dressé :

« – Ce n’est pas bon pour mon régime sans sel, mais ça a l’air exquis. Bon, expliquez-moi ce que vous venez de me dire, s’il vous plait !

– J’y viens. Depuis la naissance de mon fils, donc 8 mois plus tard, j’ai refait trois autres sauts ce soir-là, sur la même cible.

Et je ne m’en étais pas rendu compte lors du premier.

– Vous y êtes retourné ? Mais pourquoi ?

– Pas retourné hier soir, ou un peu avant. Retourné avant que je ne saute de notre avion ! Et justement pour « me donner » un coup de main bienvenu à moi-même, le premier saut, en parachute, ce soir de l’année dernière.

– Un saut dans le passé ? Mais ce n’est pas possible, vous le savez bien !

– Et pourtant, c’est ce qui s’est passé, figurez-vous. Et une fois encore à cause, ou plutôt grâce, à ma WIB.

– Attendez, je ne comprends plus rien ! Vous avez fait un saut dans votre passé, c’est ça ?

– Vous comprenez au contraire plutôt vite : c’est ça et trois fois de suite en plus !

Pour des arrivées coordonnées un peu avant mon premier saut, avec vous au commande de l’avion qui nous y emmenés, en parachute.

Par les « voies naturelles », en quelle que sorte !

– Non mais ce n’est pas possible, vous le savez bien ! », radote-t-il.

 

« – Avec nos technologies actuelles, même l’idée est inenvisageable ! Je crois que dans la littérature de science-fiction, on n’en entend plus parler, ça a disparu…

Mais pas avec les technologies du futur, manifestement. Et un futur qui me semble-t-il est assez lointain. Enfin peu importe : le futur, quoi, celui qui n’existe pas encore !

– Vous plaisantez j’espère. Et le futur viendrait modifier son propre passé jusqu’au jour où un de mes descendants vient me tuer sur la route du retour avant même que je donne naissance à ma lignée ?

Modifiant du coup le cours du temps et empêchant mon accident de la route provoqué par mon descendant qui n’existerait plus alors. C'est le fameux paradoxe du « voyageur imprudent ».

Mais vous dératez complètement, mon pauvre ami !

– Ils ne modifient pas : ils assistent en spectateur, ils inspectent, voire inspirent leurs ancêtres, les guident peut-être, comme le faisaient les dieux grecs, comme le feraient des mains invisibles. Et quand ils interviennent, comme en ce qui concerne notre épisode de Biskra, c’est parce qu’ils détectent, dans leurs archives, leurs propres interventions.

Le tout pour surtout ne pas dévier le cours des choses qui aboutira nécessairement un jour ou l’autre à leur présent et leur fameuse technologie du voyage dans le temps !

– Mais c’est incroyable, ça ! Vertigineux, même !

– Exactement. Je vous signale que vous l’évoquiez déjà lors de notre vol du retour…  »

 

Haddock digère l’information nettement plus lentement qu’il ne gobe et mâche ses clams et autres bigorneaux.

Il a pourtant ralenti sa dégustation et se sert même un verre de vin en silence, complètement perturbé.

« – Si je vous comprends bien, notre futur, je veux dire que la technologie humaine future, parviendra un jour à parcourir la flèche du temps, vers le passé et vers l’avenir ?

– Il me semble avoir compris que ce n’est que vers le passé…

– Et comment on revient à « son » présent situé dans le futur après un voyage dans le passé … Futur d’où l’on vient dans une époque où le voyage temporel est maîtrisé ?

– Simplement en coupant le courant de la machine temporelle. « Comme d’un élastique », m’a-t-elle dit.

– Vertigineux ! Vraiment vertigineux ! Aussi simplement que ça…

– Notre ovni de ce soir-là n’était qu’un relai. Juste une machine. Ne m’en demandez pas plus.

Et nous on sait qu’elle y était positionnée.

– D’où le « flou » indiqué par les stations radars : rien que du rayonnement… Je ne comprends pas… »

Il s’arrête et finit son verre.

Paul le lui remplit à nouveau.

 

« – Doucement, je reprends la route tout-à-l’heure !

Je ne comprends pas. Je veux bien admettre votre histoire. Vous faites trois allers-et-retours il y a quelques semaines, pour vous retrouver à plusieurs mois avant et vous donner un « coup de main » à vous-même.

Sans autre intervention qu’une WIB et ses machines.

Est-ce la même qui vous a donné votre « gel-Birgit » qui a fait merveille en Chine sur le « 002 » ?

– Oui. Et c’est là que c’est curieux : je lui ai donné la formule dudit gel il y a quelques semaines seulement, parce qu’elle ne la connaissait pas, celle-là même qu’elle m’aura remise plus tôt pour moi, mais plus tard pour elle…

Et encore plus tard pour elle… mais « avant » pour nous, les photos satellitaires qui nous aurons guidés jusqu’à Florence.

– Extraordinaire.

– Absolument ! Donc vers le passé et ailleurs, puis retour au point de départ dans le temps et l’espace. 
– Mais pas de saut vers le futur ?

– Le « futur » l’interdit peut-être aussi, je ne sais pas.

– Oui mais alors, vous venez de me suggérer que ça a un lien avec les voyages interstellaires. Comment ça ?

– Absolument. Je ne me souviens plus comment elle m’en a fait la présentation, mais globalement, nous ne voyons jamais que les étoiles là où elles étaient quand leurs photons ont été émis. Puis ils voyagent vers nous pendant de longues années, parfois des siècles.

Or, durant ces siècles, les étoiles se sont déplacées. Elles ne sont plus là où on les regarde.

Et plus on regarde loin, plus on regarde « vieux », donc plus elles ont eu le temps de bouger.

– Oui bon et alors ? Tout le monde sait ça !

– Eh bien, même si vous allez à une vitesse infinie, très largement supérieure à la vitesse de la lumière et que vous visez une étoile à plusieurs milliers d’année-lumière de là, vous la raterez systématiquement, parce qu’au moment de votre départ, elle n’y est déjà plus.

Vous saisissez ?

– … Je vois, en effet. Il faudrait calculer sa trajectoire putative durant la durée du parcours de sa lumière originelle, anticiper les perturbations de sa route, tout en tenant compte des effets d’éventuelles « lentilles gravitationnelles » sur le trajet, et viser « à côté ».

Effectivement totalement impossible, même avec les meilleurs calculateurs : il faudrait en plus prévoir l’avenir de l’étoile…

Les Ummos n'ont jamais parlé de cette difficulté, dans leurs lettres aux humains, si je me souviens bien. 
Sans boule de cristal, je ne sais pas comment on pourrait faire « scientifiquement » !

– Alors qu’avec un dispositif qui vous projette dans le passé de l’étoile, il n’y a aucun problème de visée !

– Mais oui, bien sûr : c’est tellement évident ! » s’enthousiasme-t-il tout d’un coup.

Il a compris.

 

« – Ce qui veut dire que tous nos visiteurs, forcément, ils viennent tous de notre futur, même les exogènes !

Voilà qui ouvre des perspectives vertigineuses, parce que s’ils viennent de leur présent situé dans notre futur, forcément, ils ont une avance technologique sur nous que nous pouvons constater, ne serait-ce que par leur présence dans l'environnement de notre planète, ce que nous ne pouvons pas faire en retour, au moins dans leur développement scientifique, pour devoir maîtriser aussi les sauts temporels.

Même dans l’hypothèse où l’intelligence se développerait au même rythme des civilisations telles qu’on connaît la nôtre.

Mais c’est fabuleux, c’est absolument fabuleux !

– Exactement.

– Plus besoin non plus de spéculer sur ces développements justement. Plus nos visiteurs viennent de loin, plus ils sont avancés.

– Peut-être même qu’ils ont ensemencé notre planète et qu’ils reviennent régulièrement visiter l’avancement de leurs travaux antérieurs sur place.
Tout comme il devient aussi évident qu'une grosse partie du trafic, sinon l'essentielle, nos drovnis et autres ovnis qui circulent sous nos yeux actuellement, ne serait rien d'autre que nos descendants qui viennent vérifier toutes nos conneries in vivo : une sorte de leçon d'Histoire, sur place au moment où ça se passe, juste en achetant le journal du matin…

– Peut-être, peut-être ! Paul, vous êtes vraiment un type extraordinaire. Vous me permettez de parler de ces hypothèses à quelques-uns de mes cercles d’ufologues ?

– Naturellement. D’autant que c’est déjà en ligne depuis le 2 août sur le blog de « I-Cube », un type que je crois que vous connaissez bien.

– Son blog, naturellement. Lui, je ne l’ai eu que deux fois, peut-être trois, au téléphone.

On ne communique que par mails ! 

Et effectivement, il a déjà mis en ligne pas mal de choses cet été. Mais, j’étais en déplacement, je n’ai pas eu le temps de tout suivre. »

Haddock repartira en début de soirée, après une petite sieste réparatrice et agitée des habitués des vols au long-cours.

Histoire de réduire un peu son taux d’alcoolémie aussi, par voie métabolisation-courante.

Et non sans avoir entretenu une conversation bouillonnante et décousue à son réveil, la cervelle en ébullition à cause de l’hypothèse émise par Paul pendant le repas.

Paul repartira de son côté vers Cabourg un peu plus tard avec son tiramisu, après avoir rangé et fermé le voilier pour aller dîner en famille.

L’âme en paix, le sentiment d’avoir enfin accompli tous « ses devoirs ».

 

Fin de l’épisode,

 

Venise, le 30 juillet 2015

I3

 

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/09/chapitre-xxxiii-haddock.html

 


Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Introduction 

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxiesl’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».

Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.

 

Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...

Avec le « Captain’ Haddock » toujours aux commandes !…

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre XI : Libération de Florence (5/5).

 

Questions métaphysiques.

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« Sachant que le satellite Hipparcos a dénombré 2,5 millions d’étoiles dans un rayon de 500 années-lumière, il va falloir aller loin pour trouver une civilisation du type UMMO !...

En fait, la conclusion de tout cela est qu’il n’y a pas, statistiquement, avec les connaissances astronomiques actuelles, de civilisation spatiale de type humaine à moins de 3.000 années-lumière de notre soleil !... »

Pourtant on compte une poignée de « planètes candidates » idéales dans une sphère de 200 années-lumière autour de la Terre.

Bien sûr, ce n’est qu’un calcul statistique très grossier.

Mais qui sera ultérieurement complété en juillet 2015 : deux jours après l’annonce par Stephen Hawking et du milliardaire russe Yuri Milder d’un programme de détection de la vie extraterrestre à 100 millions de dollars, la NASA apportera de l’eau au moulin cosmique du mécène et du scientifique.

Le télescope en orbite Kepler aura découvert une sœur de la Terre, qui ne diffère de notre planète que par son âge et son tour de taille.

Kepler-425b est située à 1.400 années de lumière, dans la constellation du cygne.

Elle  orbite autour d’une étoile plus âgée d’1,5 milliards d’années que notre Soleil mais à l’éclat identique.

Son diamètre serait 60 % plus important que celui de la Terre : la gravité y est donc vraisemblablement plus forte sans que celui nuise aux chances qu’elle abrite la vie puisqu’elle est orbite dans la zone dite d’habitabilité, ni trop loin ni trop près de son soleil. 

Et Kepler-425b n’est sans doute pas la seule de son espèce : la NASA a confirmé avoir recensé 500 nouvelles exo-planètes dont douze situées dans la fameuse zone habitable.

Et preuve que les mystères du cosmos et la conquête spatiale font toujours rêver, l’annonce de cette découverte déclenchera une cascade de réactions sur Twitter dont celle de l’astronaute Chris Hadfield : « Ce qui est fabuleux, ce n’est pas seulement cette découverte d’une planète semblable à la Terre, c’est qu’il y en a des milliards d’autres », s’enthousiasmera-t-il.

 

« Il demandera à être affinée par les prochaines connaissances astronomiques et les études sur les conditions de l’apparition de la vie dans l’Univers.

En attendant, si nous avons quelques dizaines de civilisations galactiques humaines qui nous rendent visite ce serait déjà pas mal !...

Car, que savons-nous des problèmes techniques du voyage galactique ?... »

Alors, évidemment, on peut se raccrocher au canular UMMO pour essayer d’en savoir un peu plus :http://www.ummo-sciences.org/

« Mais quand on voit qu’ils viendraient d’une étoile située à 14 années-lumière, on peut commencer à se dire qu’il faut vraiment être critique sur ces textes… »

Normal en diront les spécialistes : les lettres Ummos ont toujours affirmé que leurs auteurs sont des menteurs !

 

« La seule certitude est que nos « Visiteurs » suivent attentivement l’évolution technologique, sociétale, économique, de la planète, et que les « Drovnis » ou autre OVNI se baladant au-dessus des centrales nucléaires ou de l’Ile Longue (et autres sites nucléaires) sont visiblement l’expression d’une inquiétude motivée par les risques de guerre nucléaire et de destruction de centrales qui provoqueraient des destructions terribles et une importante pollution radioactive avec une mise en péril de l’humanité.

Une question que je me pose est aussi celle-ci : « Jusqu’où pourrait aller une surveillance et des actions aliènes pour éviter une destruction de la planète ?... ». »

Ou la provoquer ?

« Les vidéos de neutralisation de missiles stratégiques, par exemple le dernier tir du M 51 en 2013 ou encore la destruction d’une fusée Proton cette année permettent d’avancer l’hypothèse que des essais aliènes sont en cours pour détruire tout engin nucléaire après son tir… »

Un intarissable connaisseur du sujet, le « capitaine Haddock »…

Et un grand « optimiste-inquiet » de l’avenir de l’humanité.

 

Paul se réveille à l’approche de Marseille. Il a soif, la gorge sèche.

« Comment va Florence ? »

Dans les vaps. Mais la fièvre semble être « contrôlée ».

« Une ambulance nous attend sur le tarmac. Elle va être hospitalisée à la Timone. Son cas n’est pas désespéré, même si on peut redouter une septicémie. On va te la soigner, ta belle, ne t’en fais pas, » fait Matilda pour le rassurer.

« Comme prévu, je resterai avec elle. »

C’est gentil, ça.

« Il faut que tu saches qu’elle est enceinte et qu’elle ne le sait pas !

Et lui il sait ça comment avant elle, tiens donc ?

« Oui. Un petit Louis à naître. »

« Super », fait « Haddock » occupé à son approche de Marignane. « Et je suppose que ce sont vos mains invisibles « exotiques » qui vous ont dit ça ? »

Pour le moment, Birgit, la WIB ne s’est pas beaucoup trompée…

« De toute façon je prépare mon départ pour Pékin : j’ai une promesse à tenir à votre égard ! Le « 002 » qui va nous emmener dans les étoiles ! »

Ah ces mecs, en pense Matilda tout fort : « Toujours à jouer à se faire peur pour des âneries qu’ils s’inventent. Ta femme a besoin de ta présence pour se requinquer, je te signale ! »

Elle a évidemment raison, mais il y a des « urgences » et elle est là, elle. « Et puis il faut que je fasse mon rapport des événements à mes autorités de tutelle à Paris. On redécolle dès que possible pour la capitale, Captain’ ! »

Voyage qui se fera par la navette.

 

Les « autorités », elles rentrent à peine de leurs vacances d’aoûtiens et comptent les effectifs « en délais de route » en plus que de prendre connaissance des rapports de l’été sur les « affaires courantes », dans l’urgence et la précipitation.

Néanmoins, il est reçu au ministère du boulevard Saint-Germain pour se faire engueuler par un « étoilé », sans doute un « puni » pour être resté à « plantonner » et qui l’a mauvaise.

Décidément, dans cette maison-là, il y a une haute densité d’abrutis : la dernière fois qu’il avait fait la visite, c’était avec la fille de sa pédégère, « déguisée en pute » comme elle en disait. Tout le monde croyait que c’était pour faire savoir les arbitrages budgétaires enfin accordés en faveur de la recherche sur les céramiques qui équiperont tôt ou tard les tuyères de missiles à carburant et comburants exothermiques.

Et Paul s’était retrouvé avec une mission des plus absurdes sur le dos (cf. « Opération Juliette-Siéra », publiée aux éditions « I-Cube »).

 

Au 44ème d’infanterie, en revanche, ils en restent béats.

Si les informations du rapport oral du capitaine de frégate de réserve Paul de Bréveuil sont recoupées et vérifiées sur place, ils ont du mal à comprendre comment un homme seul, même s’il s’appelle « Charlotte », a été capable de mener cette opération d’évasion, là où ils envisageaient un stick entier de parachutistes de combat super-entrainés du « service action » pour mener à bien l’exfiltration.

Ce qui sera le cas le lendemain soir, alors que Paul fait un détour à Marseille prendre des nouvelles de Florence, avant de reprendre son hydravion pour Aubenas où l’usine recommence à tourner et où le personnel lui fera une « standing-ovation » interminable quand il descendra dans les ateliers, tous au courant des exploits de la veille de « leur patron ».

Sympa « les hommes » (et même les femmes, et même les « syndiqués » !).

Il remercie comme il peut, serrant les mains tendues, bisant les joues tendues à cet effet des femmes dont les yeux brillent.

Et n’annoncera son prochain départ pour la Chine que le soir à Isabelle Nivelle, la boss.

« Il s’agira de s’organiser : j’aurai besoin de quelques gars de chez nous quand on se sera installé sur place. »

Si on le laisse faire, bien sûr.

Elle fait la tronche, contrariée, évidemment : son secrétaire-général préféré, après avoir été son directeur-général préféré pendant des années, a un « calendrier » qui n’est décidément pas le sien.

Néanmoins si c’est dans les intérêts de l’entreprise qu’elle dirige, et la mise au point des céramiques-réfractaires indispensables pour l’habillage, le « chemisage » des futurs chambres de combustion de la prochaine génération de missiles que l’usine produira reste un « objectif » de R&D bienvenu et en passe par là, elle acquiesce.

Dommage que ce dernier ait la « bougeotte ». À défaut de merles et de financements nationaux, on se contente de grives et de financements exogènes… bien forcé !

« N’est-ce pas trop dangereux ? »

Pas plus que le tour du monde par les pôles, d’un seul trait, avec le prototype 001…

 

Idem le surlendemain à Kremlin-Bicêtre pour la rentrée de la saison « alcool » pour les fêtes de fin d’année.

Les BDE (Bureau des étudiants) vont être constitués, ça a déjà commencé avec les journées d’intégration, autrement dit de bizutage des « bleus » par les « carrés » et quelques « cubes » sur le retour, sur tous les campus européens. Et son « associé », devenu responsable à part entière, qui a essaimé partout en Europe et jusqu’à Riga, il compte bien pulvériser ses propres records de l’année précédente.

Ce qui fait rugir de désespoir « Barbara », la secrétaire générale des locaux qui se rappelle de la masse de travail que cela représentait déjà l’année dernière, avec des « urgences » à régler plusieurs fois par jour.

Alors que Jean-Charles se frotte déjà les mains à gérer tout ce pognon, les commandes et les livraisons.

Il a carte blanche et que ça doit « dépoter » dès que Vecchia aura commencé à livrer ses alcools sardes.

 

En revanche, les nouvelles ne sont pas bonnes pour Florence et Paul est réellement triste pour elle : si les toubibs ont bien enrayé le débit de septicémie et la gangrène naissante de sa jambe, elle ne pourra plus jamais marcher « comme avant ».

Quel désespoir ! Comment a-t-il pu lui laisser prendre ce risque-là avec ses âneries ?
L’espionnage du J20 et du T-50, en direct des cockpits valent-ils une femme à la démarche si gracieuse au sourire si communicatif, handicapée définitivement ?

Il en doute et se sent profondément meurtri…

La fracture a bien été réduite, mais pas mieux que « de travers ».

Sauf à lui remettre une prothèse reconstructive, une opération lourde, mais pas avant plusieurs mois, elle boitera à jamais, une jambe plus courte et tordue que l’autre.

Alors elle rentre en Normandie avec ses deux cannes-anglaises, escortée par sa mère, en boitant abominablement.

Ce handicap, ses cheveux-blancs et la peau de son visage ravagé, elle a vieillit de plusieurs décennies, comme détruite.

Son regard porte l’ombre de son calvaire, mais il pétille toujours quand il se porte sur Annabelle et prend une autre dimension, difficilement décryptable même pour Paul et ses proches, quand elle regarde le père de sa fille : une incroyable aventure !

Exceptionnelle, unique !

Être libérée de son enfer par le seul homme qu’elle aime à en délirer – et elle sait d’autant mieux son délire fiévreux en relisant « ses cahiers » – qui n’a pas beaucoup hésité à prendre sur lui et quasiment sans assistance gouvernementale, à risquer sa vie pour la ramener manu-militari, même sa propre mère, la « belle-maman » de Paul, en reste toute émerveillée.

« Maintenant, je sais pourquoi je vais en Corée… » fait Paul un soir alors qu’il tripote dans sa poche les pilules remises par « son allié » improvisé d’un soir à Ain Zaatout.

« Rendre la monnaie de leur pièce aux facétieux qui t’ont fait ça ! »

Mais de quoi, de qui parle-t-il ?

« Des patrons de Miho, puisque c’est elle qui m’a tiré dessus après t’avoir fait enlever. »

Qu’il n’y pense pas : « La vengeance n’est jamais bonne conseillère. Je suis enceinte. Je voudrais que tu sois à mes côtés en mai. »

Il ne s’agit pas de vengeance : « Juste l’assurance que tu pourras vivre en paix et à jamais ! »

En leur faisant assez peur et montrer qu’il est capable de tout, même du plus improbable : il va aller foutre sa raclée à Kim-Jong Un, chose tellement improbable que plus personne ne tremblera pas quand il menacera à son tour, lui, pour ne plus jamais se sentir menacé.

Il fera sa part de marché conclu avec le chinois pour qu’ils fassent la leur.

Birgit, la WIB, doit bien savoir de quoi il retourne, mais elle a disparu.

 

En revanche, les services persistent tout le mois de septembre à « boucler » les informations de Paul sur son escapade algérienne.

Ce qui est d’une bêtise sans nom.

À peine quelques semaines plus tard, le 22 septembre 2014, Hervé Gourdel et cinq randonneurs seront enlevés dans le massif du Djurdjura près du village d'Aït Ouabane, dans la commune d'Akbil.

Hervé Gourdel est séquestré, alors que les cinq autres participants à la randonnée seront laissés libres après quatorze heures de séquestration, au motif qu'ils sont musulmans.

Les « Soldats du califat en Algérie » revendiquent l'enlèvement et font allégeance à l'État islamique. Ils menacent de tuer leur otage dans les 24 heures si la France ne cesse pas l'opération « Chammal » contre l'« État islamique » en Irak.

Les compagnons relâchés sont accusés de coup monté, mais ils se défendent en arguant que l'attestation de résidence nécessaire pour l'obtention du visa était en bonne et due forme, l'information de la présence d'un étranger étant donc publique et connue des forces de police.

Les recherches de l'armée algérienne ne donnent rien, ni pour retrouver Hervé Gourdel, ni pour retrouver ses ravisseurs. Au final, une lutte de pouvoir au sein du régime et une stratégie de pourrissement en Kabylie pourraient bien expliquer le contexte de la mort d'Hervé Gourdel.

Le gouvernement français refuse l'ultimatum et le 24 septembre 2014, les djihadistes de « Jund al-Khalifa » annoncent que l'otage a été décapité en diffusant son assassinat dans une vidéo intitulée « Message de sang pour le gouvernement français ».

Sa captivité n’a pas duré plus de trois jours avant un assassinat, dans la lignée de celles des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff et de l'humanitaire britannique David Haines : une tactique de terreur qui ira germer jusqu’en Isère en juin 2015, et encore ailleurs plus tard.

Florence aurait échappé au pire…

 

Ce sera le sixième Français séquestré puis assassiné par des djihadistes après Michel Germaneau, Denis Allex, Philippe Verdon, Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

Hervé Gourdel est en revanche le premier Français dont la vidéo de l'assassinat est publiée sur YouTube. La précédente victime civile française d'une action terroriste en Algérie était officiellement Yann Desjeux, lors de la prise d'otages d'In Amenas, en janvier 2013.

Il n’aurait jamais dû être envoyé sur place pour des « repérages », même si son enlèvement et son assassinat se seront passés sur le versant opposé des événements du début de mois.

Les « Soldats du Calife » auront voulu « survivre » et se venger eux-mêmes du massacre de son commando d’Ain Zaatout.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xi-liberation-de-florence-55.html

 


Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

 

Introduction 

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxiesl’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».

Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.

Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...

 

Et, dans ce chapitre, le « Captain’ Haddock » aux commandes !…

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre X : Libération de Florence (4/5).

 

Rencontre d’un énième type.

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« Mais c’est quoi, ça » s’étonne Matilda !

Pas un « triangle noir » attendu : « Une nouvelle forme d’ovni ! » s’exclame le pilote.

« Je peux demander un check radar ? »

Non, pas maintenant. « Quand j’aurai sauté, vous serez le seul maître à bord, captain’. Pour l’heure, on reste discret. »

Paul file à l’arrière pour s’équiper et Matilda a sorti son GMS et commence à mitrailler.

Tu penses, un agent du SIV qui ramène à Rome des photos d’un Ovni, elle va … se faire virer !

« Paul ! Méfiez-vous, j’ai l’impression qu’on se bat au sol ! » crie « Haddock » pour couvrir le sifflement de l’air autour de la porte ouverte.

Pas possible ? Paul se penche : il y a effectivement des éclairs brefs qui éclairent le sol là où justement il doit atterrir.

« J’y  vais ! À demain ! »

Et Paul s’extirpe hors de son appareil pendant que Matilda s’empresse de refermer la porte et qu’Haddock prend la radio pour demander un balayage radar de sa zone à « Biskra-Approche » avant de relancer le moteur, une fois un peu éloigné.

On lui répondra qu’il y a des perturbations électromagnétiques au-dessus de lui.

 

La chute est longue, et s’il n’y avait pas les lumières au sol, par intermittence, et la « luciole » au-dessus, le vent aurait été insuffisant pour estimer sa vitesse.

L’altimètre, en revanche, lui commande l’ouverture de son « ombrelle ». Ce qui va lui permettre de s’approcher au mieux, jusqu’à entendre les détonations qui parcourent sa cible.

Trois secondes entre un éclair et le son, un kilomètre, comme pour les éclairs d’un orage.

On se bat sous ses pieds : il n’y aura pas d’effet de surprise, où il comptait « neutraliser » quelques membres du commando.

Et il s’agit désormais d’aller au plus vite, de se rapprocher au maximum, en espérant que Florence n’ait pas pris une balle perdue ou ait été exécutée dans l’urgence par ses ravisseurs.

Mais qui sont les « gentils » et les « méchants » dans ce désordre et ce noir ?

Qui sont ces « intervenants-exogènes », là où il lui avait été vivement recommandé d’être « absolument » seul ?

Quand même pas les « forces spéciales » algériennes ? Ni un groupe dissident et concurrent ?

 

Une fois au sol, il avance prudemment mais rapidement vers les bâtisses qu’il distingue parfaitement avec ses lunettes de combat d’amplification lumineuse.

Une silhouette se détache au détour d’une anfractuosité, à moins de 100 mètres.

Curieusement, le gars stoppe sa course, se retourne vers Paul pour lui faire un signe de la main – il doit être équipé du même matériel de vision nocturne – alors que Paul l’épaulait déjà, puis reprend sa course.

Il est rapidement suivi d’une ombre, manifestement en djellaba et équipé, semble-t-il, d’une kalachnikov d’après la forme du chargeur.

Paul ajuste et tire. La silhouette s’abat.

Paul avance encore, sur ses gardes.

Ça tiraille sur la gauche, sur la droite. Il y a des ordres qui fusent, en arabe, brefs, de-ci, de-là. Des invectives. Des appels.

Ils doivent être au moins trois qui se parlent de la sorte : on sent de la peur dans leurs voix.

Il faut dire qu’ils ne sont pas les seuls à pétocher. Paul lui-même en tremble comme une feuille de frêne. À moins que ce soit l’effort de la course : il n’a décidément plus « la forme » d’antan.

Faudra qu’il se méfie à l’avenir…

 

Maintenant, il lui faut entrer dans le bâtiment. Il trouve une fenêtre, puis une porte.

Ça tire aussi à l’intérieur. Il y a des agonisants qui expirent leur dernier souffle après quelques courtes rafales.

C’est une sorte de hangar, avec une mezzanine en pourtour intérieur.

Il fait sombre hors une lumière à l’étage.

Paul explore les pièces une à une, avec mille précautions : il y a des lits, des équipements de vie, des placards, des armoires, des jerricans, un ordinateur éteint.

Des armes.

Un homme équipé, celui lui ayant fait signe avant d’arriver, ou un autre, semble le couvrir de l’autre côté de la grande pièce. Il avance parallèlement, dans la même direction, un peu en arrière, mais à la même allure.

À un moment, il fait signe à Paul de stopper sa progression.

Mais qui sont ces « alliés » là ?

Deux ou trois minutes comme ça, et son « ange-gardien » lui fait signe d’avancer vers une pièce attenante en la désignant du doigt, mais plus loin.

Il entre.

Rien qu’une paillasse en désordre.

Il va pour ressortir.

« Paul ? » C’est la voix de Florence. Elle s’est recroquevillée dans un coin plus sombre que les autres depuis le début de combats et des tirs.

Et elle a reconnu le pas de Paul.

« Mais… Qu’est-ce que tu fais là ? C’est toi, Paul ? »

Paul s’approche, mais ne reconnaît pas toute de suite la « boule » qui s’anime sous ses yeux.

Il note les hayons, les bandages, les joues creusées, le regard hagard, les cheveux sales et en broussailles qui se révèleront blancs à la lumière du jour.

Retournant sur ses pas il répond : « Florence ? Viens, on s’en va ! »

Elle ne peut pas se lever : « Mais Paul, qu’est-ce que tu fais là ? Je rêve ou c’est bien toi ! »

Viens la puce, on se casse…

Miho Mihado surgit alors à l’improviste dans l’embrasure de la porte et fait feu au jugé.

Paul sent la brûlure de sa balle sur le côté gauche au niveau du haut du ventre, sans doute sur une côte flottante, là où le gilet pare-balle n’offre pas de protection pour ne pas gêner les mouvements du bras !

Ça lui en arrache un cri de douleur.

« Que ça fait mal ! », même si c’est manifestement un « petit-calibre » et la blessure semble rester assez superficielle : il peut toujours bouger.

Mais il n’a pas le temps de lâcher Florence pour se retourner et la flinguer en riposte, que son « ange-gardien » lui explose la tête avec une munition nettement plus grosse, dans un grand vacarme : Il y en a partout !

« Dégueulasse ! »

 

Il s’agit de s’extraire au plus vite : le bâtiment est peut-être piégé et il peut y avoir d’autres menaces. Paul sort, Florence accrochée à son épaule, claudiquant atrocement à chaque avancée, quand déboule un pick-up qui stoppe devant lui.

Un « ange-gardien » en débarque, mains bien en vue.

« Des renforts vont arriver avec tout notre vacarme. Prend ça. Tu en auras besoin en Corée. Pas plus d’une toute les trois heures. Tu verras, c’est vraiment très efficace. »

C’est quoi ?

« De la fénéthylline améliorée. Tu verras ça donne une pêche d’enfer, tu ne ressens plus aucune douleur, tu te peux te battre avec une force démesurée à en briser même tes menottes, et sans te fatiguer. Tu marches droit devant, sans t’arrêter et tu ne connais plus la peur. Assez génial. Mais n’abuse pas : quand les effets se dissipent, on a soif et une envie de dormir pendant plusieurs jours ! Et puis fais gaffe aux limites de résistance de tes tendons et il faut savoir rester prudent, se ménager. »

Cette voix-là, derrière la visière d’un casque d’un modèle inconnu, lui ait curieusement familière sans qu’il ne puisse l’identifier…

Et le gars part vers le désert, rejoindre d’autres silhouettes semblables à la sienne.

« Mais tu es qui l’ami ? »

Il le découvrira bien assez tôt : « File, c’est plus urgent ! Chaque chose en son temps ! »

Tu parles d’une rencontre…

« Merci, tout de même ! »

Pas de réponse et puis il a mal sur le côté gauche.

Salope de Miho !

Il ne l’avait même pas vue venir, ni entendue d’ailleurs malgré ses sens en éveil maximum, tendus vers l’improbable.

Quant à Florence, elle est retombée dans les pommes en finissant de geindre.

Sa jambe est moche et ne sent pas bon.

Il l’installe sur la banquette et démarre sur le chemin caillouteux, sans doute tracé par des générations de dromadaires pour n’aller à aucun moment tout droit.

Du moment que ça descend vers le fleuve ou la route nationale…

Même s’il se perd à plusieurs reprises : 45 bornes, près de 4 heures d’enfer « autoroutier »…

 

L’hydravion est là où il était prévu qu’il soit, une fois le soleil levé. Avec Haddock et Matilda qui aident Paul à hisser Florence dans la carlingue.

En piteux état, la jeune-fille. Qui hérite d’une chevelure effectivement toute blanchie de la racine aux pointes, comme totalement peroxydée, quand elle n’est pas noircie par la crasse ; le visage ravagé par des boutons et des crevasses de furoncles pas soignés : elle qui était si soigneuse…

Sa jambe est enflée, déformée. Elle a une fièvre carabinée et Matilda essaye de la faire boire après avoir retrouvé une petit-cuillère, des crayons et couleur et ses cahiers dans les poches de ses hayons.

« On devrait retourner en ville. Il y a sûrement un médecin. Où jusqu’à une grande ville où elle pourrait être hospitalisée, Alger par exemple. »

Qu’elle n’y pense pas !

« Attends, on est venu pour la sortir de ce foutu pays, alors on la sort le plus vite possible de ce foutu pays sans demander notre reste et même en rase-mottes s’il le faut ! Direction Marseille et à bride abattue en plus ! »

Haddock lance la turbine et déjauge impeccablement pendant que Paul vide un bidon d’eau et se laisse aller tellement les événements de la nuit l’ont rincé.

Matilda, une fois qu’elle a bien calé Florence, s’occupe de désinfecter la blessure de Paul : ça fait presque aussi mal que quand il a reçu la balle qui en a fêlé une côte.

Haddock s’impatiente. Dès qu’il a fini de régler la route de l’hydravion, il se retourne :

« Alors ? »

Bé rien.

« Comment ça rien ? » s’enflamme l’ancien commandant de bord de 747 cargo, souffrant un peu de l’exiguïté du poste de pilotage.

« Et vous ? Pas eu de problème ? »

Aucun.

Et l’Ovni ?

« Il n’y avait que du « flou » aux radars de la région, mais il y avait quelque chose d’inconnu. Et puis il a disparu un peu après les une heure du matin des écrans.

Quand même extraordinaire ! On attendait soit un ovoïde, soit une soucoupe, soit un triangle et on a une luciole-folle mais fixe dans le ciel ! C’est la première fois que j’en entends parler. »

En fait, ce n’est pas la première fois qu’un tel engin est filmé, notamment dans l’Utah mais bien plus spectaculairement, et le même soir de janvier 2011 au-dessus du Dôme de  Jérusalem :https://www.youtube.com/watch?v=YRwC_HIL3A8.

En fait, hier soir, ça ressemblait plus à ça : http://www.dailymotion.com/video/x2j9p0l, (autour de la minute 6’) des images prises en 2012 par des journalistes de la TV publique.

« Combien de civilisations, chacune avec ses propres technologies, manifestement différentes vues la forme de leurs engins, nous visitent-elles ? »

Paul n’écoute pas la réponse tellement il est fatigué.

 

« Il y a beaucoup plus de questions que de réponses : combien y a-t-il de civilisations spatiales qui nous rendent visite ?... Avec quels types de vaisseaux ?... D’où viennent-ils ?... De quelles distances ?... Comment font-ils pour parcourir des distances de plusieurs centaines ou milliers d’années-lumière ?... Quels sont leurs différents stades de développement ?... Maîtrisent-ils la « flèche du temps » ?... Nous ressemblent-ils ?... Interviennent-ils dans l’évolution du réseau social ?... Depuis combien de millénaires la Terre est-elle visitée ?... etc…

Les « formes » changent, mais est-ce vraiment surprenant ?... Combien avons-nous de type d’avions sur la planète ?... Les vaisseaux ou objets observés sont-ils progressivement adaptés à notre évolution technologique, à nos moyens de communication, à notre perception du monde ?... »

 

Pour l’instant, il est possible de commencer à évaluer la possibilité statistique de civilisations humaines nous ressemblant.

« Je reprends une analyse sommaire que j’ai réalisée récemment :

La « zone habitable » est la région autour d'une étoile où la pression atmosphérique d’une planète est suffisante peut maintenir l'eau à l'état liquide sur sa surface.

Le Jet Propulsion Laboratory a annoncé que la millième exo-planètes venait d’être découverte par le télescope spatial Kepler de la NASA et que HUIT de celles-ci sont de la taille de la Terre (moins de deux fois sa masse) et orbitent dans la zone habitable.

Ce qui fait, statistiquement, que 1/100 des étoiles de la Galaxie, soit 4 milliards, auraient une planète de la taille de la Terre !... »

Les étoiles de type « G V », identiques à notre soleil sont appelées des « naines jaunes » et représentent environ 10 % des étoiles de la Voie lactée.

Le nombre de planètes de la taille de la Terre orbitant dans la « zone habitable » d’une étoile semblable au soleil serait ainsi d’environ 400 millions dans notre Galaxie !...

« Notre soleil est âgé de 4,5 milliards d’années et la vie évoluée a commencé il y a 300 millions d’années.

La durée de vie de notre étoile est de 10 milliards d’années et sa brillance augmentera d’environ 7 % par milliard d’années, ce qui fait que notre Terre deviendra certainement inhabitable d’ici 1,75 milliards d’années…

Ainsi, les « naines jaunes » ne peuvent avoir une planète habitable comme la Terre que durant 1/5ème de leur vie ce qui veut dire qu’environ 100 millions de « naines jaunes » ont une planète qui permet la vie pendant une durée d’environ deux milliards d’années !... »

La question qu’il convient de poser est celle-ci : « Combien de planètes comme la Terre, orbitant autour d’un soleil comme le nôtre, ont une civilisation spatiale ?... ».

Il faut, bien sûr, émettre des hypothèses : « une civilisation spatiale a une durée de vie moyenne d’UN million d’années ; ce qui est complètement hypothétique, et même optimiste, quand on considère la vitesse à laquelle nous détruisons notre environnement et le fait que je retiens l’hypothèse qu’une civilisation spatiale se développe à un moment sur chaque planète !...

Malgré tout, avec une telle durée de vie, franchement optimiste, ce n’est pas 100 millions de planètes qui sont concernées mais deux mille fois moins !... Soit, environ, 50.000 planètes dans notre Galaxie !... »

Autre question : « Quelles sont les civilisations extraterrestres qui ressemblent aux Terriens ?... ».

Sachant que les dinosaures ont bien failli devenir intelligent (il y avait une espèce à gros cerveau), on peut estimer qu’il n’y a pas plus d’UNE civilisation extraterrestre sur CENT qui ressemble au Terriens !...

« Et on arrive à 500 civilisations de type humaines, et spatiales, dans la Voie Lactée !...

Cela représente, en fait UNE CIVILISATION SPATIALE HUMAINE PAR MILLIARD d’ETOILES !...

Et c’est même franchement optimiste… »

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-x-liberation-de-florence-45.html

 


Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

 

Introduction 

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxies, l’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».

Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.

Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...

 

Et, dans ce chapitre, apparition du « Captain’ Haddock » !…

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre IX : Libération de Florence (3/5).

 

Captain’ Haddock.

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

L’idée maintes fois étudiée serait de se servir d’un petit générateur au thorium afin de chauffer et expulser dans une tuyère un plasma, fabriqué avec de l’eau : Une grosse machine à vapeur, en somme…

Mais que de « sauts technologiques » à faire pour y parvenir, notamment ceux de la puissance et de la miniaturisation de la centrale à embarquer, même si « sur le papier », on peut faire un tel réacteur assez puissant avec seulement 20 tonnes de matériels divers, transportable sur une semi-remorque.

Et puis, trouver un « pays d’accueil » pour ce « genre d’acrobaties », parce que promener une centrale nucléaire volante, même inoffensive, au-dessus de quelques populations, ça n’attire pas nécessairement les autorisations de vol par pelletés enthousiastes…

Même si là encore, ça peut être « en cours ».

 

« Et pourquoi vous n’utiliseriez pas l’E-Cat du professeur Rossi ? » de l’université de Bologne, demande « Haddock » à « Charlotte ».

« Ou votre Z-Machine ? » reprend-il sans lui laisser le temps de répondre, celle de feu McShiant, qui est entreposée dans les caves des locaux du Kremlin-Bicêtre de Paul entre deux cartons d’alcool à destination des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs du continent européen.

« L’E-Cat est encore un dispositif expérimental de fusion froide et déjà couvert par des brevets. Quant à ma Z-Machine, non seulement elle n’est pas d’un fonctionnement assez stable et sûr, mais en plus elle produit beaucoup de rayons X dont il conviendrait de se protéger avec de très lourdes enceintes en plomb inutiles et encombrantes pour un vol orbital.

Alors que les indiens et les chinois, mais aussi les norvégiens, sont en avance sur les centrales à sels fondus de thorium, qui sont, semble-t-il, nettement moins dangereuses à faire tourner.

Ils en sont d’ailleurs au stade préindustriel de leur exploitation.

Comment va la Baronne, à propos ! », fait Paul pour changer de conversation avant de prendre des nouvelles de la santé du commandant « Haddock », dont il sait qu’elle n’est pas formidable.

Son « crabe » n’a pas encore eu la mauvaise idée de se métastaser malgré l’absence de tout traitement chimique ou ionisant, et la Baronne affine ses recettes « Cauchoises ».

« Tiens, vous me faites penser à vous refiler la recette du Ruffle-cake suisse, à l’occasion. Une spécialité helvétique de « crème à la crème » montée sur meringue. Chaud en calories, mais ça devrait plaire à votre Baronne, parce que c’est délicieux ! »

 

Mais ce n’est pas de tout ça dont ils doivent s’entretenir.

« Je n’ai que vous sous la main pour le vol de ce soir. D’autant que vous, je sais que vous tiendrez votre langue. Ce qui est devenu, semble-t-il, absolument indispensable. »

Et elle, l’accompagnatrice présumée et qui fait rajeunir « Haddock » par ses sourires attentifs et quasi-mielleux.

« Totale confiance en elle. Et puis elle en sait beaucoup plus que vous depuis mon passage au Vatican ! » (Cf. épisode « Mains invisibles », aux éditions « I-Cube »).

Ok. De quoi s’agit-il ?

« On part pour l’Algérie tout-à-l’heure. Vous me larguerez en parachute au pied des Monts du Zab, au sud des Aurès, au-dessus d’Ain Zaatout pour aller atterrir un peu plus loin sur l’aérodrome de Aéroport de Biskra – Mohamed Khider – une piste de 2.900 m de béton bitumeux sur l’axe 130/310, quelques 50 kilomètres au sud-ouest. »

En parachute ?

« Oui, je vais vous expliquer. Le lendemain à l’aube, après avoir refait le plein, vous irez amerrir sur un lac artificiel formé par le barrage de « Foum Elgherza » où vous m’attendrez sur la rive nord, côté est là où déboule la rivière qui alimente en eau le barrage. J’aurai 45 bornes à faire pour vous rejoindre, soit une arrivée vers 9/10 heures si tout va bien, et on revient à Marseille. »

Une opération « barbouzarde » ?

C’est un peu ça.

« Ma femme a été enlevée il y a plus d’une dizaine de jours et se trouve être retenue par une équipe de rebelles alliés à Aqmi ou quelque chose comme ça, qui va passer la nuit à Ain Zaarout. Inutile de vous dire que je suis sur les nerfs depuis et que je remue ciel et terre pour que les autorités locales se bougent un peu.

Mais c’est sans compter avec l’inertie de fin d’été de notre propre et brillante diplomatie.

Or, depuis quelques jours, j’ai réussi à la localiser avec des moyens, comment dire… « exotiques » ! »

Exotiques ? Ça veut dire quoi !

« – Il n’y a qu’à vous deux que je peux le dire.

– Et pourquoi donc, « qu’à nous deux » ?

– Parce que c’est compliqué. Mais vous allez comprendre puisque vous m’avez dit avoir déjà croisé un OVNI au-dessus de Paris. »

Ça faisait un bail, 21 ans pour tout dire, mais Haddock se souvient parfaitement à la fois de cet épisode de sa vie de commandant de bord d’Air-France et de ce vol Nice-Londres, ainsi que de leur première rencontre, à Barcelone justement, où se tenait un congrès scientifique « très sérieux », sur l’approche de découverte de civilisations spatiales à venir, ou comment aborder le sujet face aux inquiétudes légitimes des populations à qui la découverte pourrait être révélée.

Non seulement ce jour-là, il y avait eu un écho-radar attestant de la présence de l’engin extra-terrestre, mais depuis, il a retrouvé récemment deux témoins oculaires, qui ont vu la même chose, pas par la tranche, mais par-dessous !

« Un passant qui passait et un pilote militaire. »

 

Mais quel rapport ?

« Ces photos ! »

Paul sort d’une enveloppe noire une série de clichés satellite de la région en question.

Avec nombre d’agrandissements focalisés à la fois sur le bourg cité, où, au fil des zooms on finissait par distinguer des silhouettes en grappe dans un coin isolé de la montagne.

Paul pointe son doigt sur une des personnes allongée sur une civière portée par deux gaillards enturbannés.

« Ça, c’est Florence, la mère de ma fille. Je reconnais sa silhouette. Et elle est blessée à ne pas pouvoir marcher. Je vais l’extraire ce soir avec votre aide. »

Il délire, là ? Tout seul ?

Et d’abord, comment Paul a-t-il eu ces clichés ?

« Je vous ai dit que c’était compliqué. Il y en a d’officiels émanant des services de nos armées, mais voyez la date et l’heure de cette série-là ».

Les caractères inscrits dans un coin démontrent qu’elles sont toutes récentes, de la matinée du jour même, pas plus vieux.

« Mais c’est incroyable, ça ! » ne peut-il pas s’empêcher de s’exclamer. « Vous m’avez contacté hier…»

Celle-là, il les a reçues hier soir sur la Cannebière.

 

« Il y a mieux. Ces clichés montrent mon hydravion là où vous allez le poser en m’attendant. Regarder l’immatriculation et la date. »

Pas de doute : une photo qui ne devrait pas encore exister, compte tenu de sa date !

 

Incroyable ! Absolument vertigineux…

« Mais comment vous avez eu ça ? »

 

C’est là que c’est encore plus invraisemblable.

« – Je les ai eus il y a plus d’une semaine maintenant.

– Mais c’est fou !

– Pas tant que ça : On s’y fait avec le temps, vous verrez. D’autant qu’elles vont vous guider. Ces photos m’ont été remises par « Birgit », une brune aux yeux bleus-acier et vêtements noirs se présentant comme l’assistante d’un chercheur suisse de l’école polytechnique fédérale de Lausanne. Son service existe bien et lui aussi, mais il n’a jamais eu d’assistante se prénommant Birgit et aucune ressemblant de près ou de loin à la description que ma pote « Charlotte » lui en a faite.

– Une femme en noire ? Voilà bien la première fois que j’entends parler de cette hypothèse. Des « hommes en noirs », style Matrix, oui, et en quantité mais seulement dans la littérature ufologique. Menaçants même, les « MIB », pour Man in Black, mais jamais de femme !

– D’autant que celle-là n’était pas menaçante, c’est le moins qu’on puisse dire.

– Vous voulez dire une vraie… femme ? Ou une sorte de robot ?

– Je ne sais pas, en tout cas c’était très ressemblant…

– Ne me dites pas que… vous l’avez… comment dire ? Essayée ? »

On ne peut pas vraiment dire ça comme ça.

« Bref, nous avons un accord : elle me permet de récupérer Florence avec ces photos-là, mais je ne dois dire à personne, absolument personne ce qui s’est passé et ce qui va se passer sur place. Donc, personne ne m’accompagne, surtout pas des « officiels », sauf vous, si vous ne craignez par les mesures de rétorsions et gardez à jamais le silence sur ce petit-épisode de votre carrière de pilote ! »

Le « Capitaine Haddock », de son surnom, éclate de rire.

Une véritable explosion d’hilarité !

En revanche, Matilda commence à comprendre pour quelle raison Paul doit être « seul » sur place.

 

« De toute façon, personne ne croirait une pareille histoire ! J’ai déjà testé le problème avec mon Ovni parisien dans un autre millénaire, croyez-moi ! »

Et le voilà qui se met à causer de ses « petits-camarades » exposés aux mêmes soucis de leurs observations iconoclastes sous des cieux divers, de ses réunions de fêlés d’ufologistes et autres tenants du gag Ummo.

Que ça dure un bon moment.

« Vous savez » conclut Paul, « je n’ai jamais cru à ses balivernes de doux rêveurs ou d’excités. D’abord je n’avais jamais fait ce type de rencontre, même céleste. Mais là, depuis quelques jours, je me rends à l’évidence : il n’est pas possible, avec notre technologie actuelle, à moins de faux grossiers, d’avoir des photos du lendemain.

Or, ce ne sont pas des faux, je me le suis fait confirmer par nos services-experts qui ont quand même pris ça pour « quantité négligeable ». C’est bien l’immatriculation de mon hydravion et le bout de peinture manquant quand je l’ai sorti hier soir de son hangar sur le bout de l’aile est visible. Vous pourrez vérifier tout-à-l’heure.

De toute façon, je ne peux pas faire autrement pour récupérer sa mère à ma fille rapidement. Et figurez-vous que je compte sur vous pour me piloter sur place et ne pas prendre le risque de la perdre une nouvelle fois ! »

Banco.

« Une fois de plus, je suis votre homme… Parce que bon, s’il y a des MIB dans les parages, on aura sans doute droit à un OVNI à l’occasion de ce vol et je veux voir quelle forme il va avoir. Le mien était ovoïde, lenticulaire, là je parie que ce sera un triangle noir, comme lors des vagues récentes. »

Il aura la forme d’une luciole-folle, mais aucun d’eux ne le sait encore, pas plus que d’imaginer la vague de ces mêmes engins surnommés « drovnis », sans doute pour dédramatiser la portée de ces observations à l’adresse du grand-public, par les autorités en survol de centrales nucléaires dans le nord de l’Europe et en France qui va suivre et confirmer leur présence, parce qu’elle n’aura lieu qu’au début du mois prochain.

 

« – Le seul problème, c’est que je ne sais pas amerrir ! Je n’ai jamais fait.

– Pas bien grave ! C’est comme un atterrissage mais sans les freins ni les débords et lignes de piste. Il faut juste penser à sortir les gouvernails pour se diriger une fois à l’eau, et le train pour accoster.

Moteur coupé, de toute façon l’eau est un excellent ralentisseur autour des flotteurs et en plus les vaguelettes indiquent la direction du vent : Il suffit de s’aligner à la perpendiculaire… »

Sauf par grosse mer, ce qui ne sera pas le cas.

Son problème sera surtout de ne pas emplafonner les rives qui pourraient être escarpées en cette fin d’été si le barrage a eu le temps de se vider… 

 

C’est ainsi qu’ils décollent en début de soirée, roulant de centre de contrôle en centre de contrôle, sans histoire, pour être aux environs de minuit heure locale – il y a un décalage horaire d’avec le fuseau horaire d’Europe de l’ouest – au-dessus de leur objectif, un peu déporté par rapport à la route directe sur Biskra.

Tout se passe bien jusqu’à l’extinction des feux de position, la mise en drapeau de l’hélice, moteur coupé, en descente lente pour ralentir et ne faire aucun bruit, ne pas se faire repérer !

Soudain : « Là ! » s’exclame « Haddock » en montrant de doigt un point lumineux sur leur 12 heures, droit devant eux et un peu au-dessus de leur altitude du moment.

Une « lumière », virevoltante, stationnant au loin, semble vouloir les guider.

 

I3

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-ix-liberation-de-florence-35.html

 


Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

 

Introduction 

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

 

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxies, l’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».

Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.

 

Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre VIII : Libération de Florence (2/5).

 

Raid sur Biskra 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Quant au Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), issu de la Sécurité Militaire créée, c’est le service de renseignements algérien avec des missions de contre-espionnage.

Il coopère avec la DCRI française, mais du bout des lèvres, obligé par l’affaire de l’Airbus détourné sur Marseille et quelques enlèvements de ressortissants français, notamment les moines de Tibhirine, alors que la DST aura été expulsée d'Algérie le 1er mars 1962.

Des épisodes qui marquent les esprits.

Les services soviétiques s'installeront pour encadrer ceux de la toute jeune Sécurité militaire algérienne.

C'est le général Vadim Kirpitchenko aidé d'Andréï Zelenine, responsables du KGB et spécialistes du Maghreb qui sont alors chargé de former les Algériens aux services spéciaux.

Et la DGSE est considérée sur place seulement comme d’une agence concurrente avec qui il est possible de cohabiter alors que la DST et ses successeurs n’ont décidément pas « bonne presse ».

 

Mardi en fin de matinée, sous un ciel qui se couvre, le conseiller « Tang-Tsé » reçoit avec force courbettes le conseiller « Simon » du quai d’Orsay et Paul de Bréveuil.

Il écoute assidument l’exposé du conseiller, qui explique, en langage diplomatique, les raisons de l’éventuelle implication des services coréens du DLI dans l’enlèvement de Florence sur le territoire de la République.

Et sollicite l’intercession de la République populaire auprès des autorités coréennes pour dénouer rapidement cette affaire.

« Que mon honorable correspondant soit honoré de sa démarche, qui laisse penser que Pyongyang est une colonie de mon pays. Mais soyez sûr que ce n’est pas le cas. »

Ils auraient dû s’adresser à son collègue coréen « pour voir aboutir fructueusement une telle démarche ! »

Fin de non-recevoir polie et … diplomatique.

C’est là que Paul, n’y tenant plus intervient, se souvenant de l’épisode de l’avant-veille chez lui, avec « Birgit » et son corps-à-corps.

 

« Votre excellence, n’avions-nous pas quelques projets de recherche aéronautique en suspend entre nos deux pays ? »

Bien sûr ! Mais justement, ils sont en suspend depuis quelques années…

« Je prends l’engagement personnel de les reprendre à deux conditions : je récupère ma femme et tout le monde la laisse définitivement en paix ; et vous me faites rencontrer, avant toute collaboration, Kim-Jong Un en tête à tête dans un de ses palais pour saluer sa grand-clairvoyance et son immense pugnacité. »

La tête des deux diplomates !

Même l’interprète, bien inutile puisque l’entretien se déroule en français, car le diplomate chinois maîtrise parfaitement la langue de Molière, presque sans accent, qui sert le thé pour se rendre utile, en fait frémir sa tasse dans sa soucoupe dans le silence de plomb qui suit le dire de Paul.

« Vous ne pouvez pas faire ça sans autorisation… » s’indigne en aparté le français !

« Je vais me gêner ! Si je perds la mère de ma fille, je démissionne de tout et disparais pour m’occuper exclusivement de ma fille. Dans le cas contraire, je pars à Chengdu monter ce prototype jusqu’à son vol inaugural que j’assumerai en personne s’il le faut ! Marche ou crève, c’est comme ça que ça va se passer, et pas autrement ! »

Une offre qui ne se refuse pas pour le chinois.

« Mon pays sera très honoré de recevoir un aussi talentueux ingénieur que vous en ses ateliers. Et s’il y a quelques difficultés, il pourrait même envisager de vous octroyer la protection de sa nationalité. À titre de réfugié politique… »

N’allons pas jusque-là, tout de même s’indignent les deux français !

« Mais monsieur de Bréveuil, vous n’imaginez pas les difficultés avec nos alliés de l’OTAN ? » fait en plus le diplomate français.

 

Si bien sûr. Et rien n’empêche de les calmer en allant à leur proposer à leur tour une petite collaboration avec Paul Allen, Richard Branson ou un autre, SpaceX d’Elon Musk, par exemple, puisque de toute façon personne ne veut financer le « Nivelle 002 ».

Et de rajouter pour faire mousser un peu plus le chinois : « D’autant que derrière, il y a « l’orbiter 003 » avec ses moteurs à plasma, totalement autonome, mais encore dans les cartons… »

Les yeux écarquillés de ses auditeurs !

« Je ne peux pas me porter fort pour Kim-Jong Un, Monsieur de Bréveuil, mais ça peut s’envisager, entre voisins… » fait le chinois qui rebondit opportunément sur la proposition !

Ok, si ça se passe comme prévu « prévoyez mon arrivée à la fin du mois de septembre ou début octobre, pour un séjour de 6 mois ! »

 

Sur le trottoir, Paul se fait engueuler par le représentant du quai d’Orsay.

« Vous ne pouvez pas trahir votre pays, son industrie, sur un simple coup de tête et les beaux yeux de votre épouse ! »

Il ne s’agit pas de trahison, puisque de toute façon le ministère n’a pas l’argent pour développer un prototype dont personne ne veut.

« Et puis au moins comme ça, vous allez enfin vous mettre en quatre pour sortir ma femme de la situation dans laquelle elle se trouve et que personne n’a su prévoir ni même empêcher ! Vu ? »

Une façon pas idiote de « motiver » tous ces fonctionnaires qui se la pètent et de se plier à la volonté de sa violeuse.

 

Le lendemain, boulevard Mortier, on a des précisions : la silhouette de Florence apparaît sur plusieurs clichés satellitaires pris dans la nuit précédente, sur une civière.

Elle est bien là, si c’est bien elle.

Maintenant, il faut confirmer sur place son identité et prévoir les déplacements de la bande de kidnappeurs, les identifier et préparer une action commando.

Plus de 10 jours à prévoir, si ce n’est pas plus, pour réunir l’ensemble des moyens en toute sécurité pour les hommes et le matériel à engager.

Paul écoute, opine, approuve.

Mais il ne compte pas attendre que la pression retombe : il a décidé de le faire lui-même !

Il a le matériel en Normandie, des armes et des munitions, des explosifs, son hydravion qui peut faire le trajet, à condition de partir de Marseille et de refaire les pleins à Biskra.

Et pour ça, il lui faut un copilote.

« Haddock » s’impose. À lui la tâche de faire le plus simple, c’est-à-dire de le parachuter au-dessus de la zone et de le récupérer sur les bords du lac du barrage d’Elgherza situé à l’est de la ville.

C’est à quelques dizaines de kilomètres au sud du camp où seront présumés camper les ravisseurs, vers Mchouneche, un peu plus au nord-est.

 

Évidemment, ses préparatifs ne passent pas inaperçus aux yeux des occupants de la maison de Cabourg. Tel que Matilda et Shirley s’opposent fermement à ce raid.

Quitte à en référer à leurs hiérarchies réciproques.

« Vous faite ça, et si j’en reviens sans Florence, je vous flingue toutes les deux et dans le même élan ! »

Puis, devant sa détermination, elles veulent l’accompagner.

Elles aussi trouvent ça « si romantique » !

« Non ! Je dois le faire seul. C’est un impératif opérationnel pour des raisons que je vous expliquerai plus tard. »

Quel type, ce Paul ! Mais il va au casse-pipe seul. Comment peut-il « extraire » Florence à ses ravisseurs, sans doute surarmés, à lui tout seul et sa pétoire ridicule ?

« Laisse-moi venir dans ton avion, au moins ! »

C’est Matilda, dans une supplique insoutenable.

« Je te préviens, il n’y aura qu’un parachute. Et je vais sauter de haut ! »

Et qui pilote l’avion, s’il doit sauter « de haut ».

Ah, contacter « Haddock » qui n’est encore au courant de rien.

« Non, trop dangereux. Je préfère que l’une d’entre vous reste à surveiller Annabelle et je veux bien que l’autre aille nous attendre à Marseille pour veiller sur Florence, à notre retour ! »

C’est qu’il est persuadé qu’il va réussir, le Paul.

Et s’ils reviennent par Montpelier ou directement à Paris ou Caen ?

C’est comme ça que Matilda embarquera à bord de l’hydravion.

 

Vendredi soir, il décolle pour Marseille. Les autorités envoyées sur la Normandie pour le dissuader de son entreprise en solo trouvent le nid vide.

En revanche, son pote Jean Vecchia, le pêcheur de langoustes corses et gardien du sémaphore de Saint-Florent quand il ne distille pas du mauvais vin sarde en mer pour leur « petits-approvisionnements » en gnôle-forte de l’activité des ventes de flacons aux grandes écoles d’Europe, le rejoint sur la cannebière à l’occasion d’un scampi-fritti à partager.

« Mignone, ta copilote, l’ami ! » fait-il en mirant la silhouette gracieuse de Matilda et son teint halé de ses vacances à bord de la goélette de Paul, Eurydice, restée à Malte.

Un ami sûr, qui sait se rendre utile et rester muet comme les carpes, qui a des « amis » partout autour de la méditerranée et confirme, via les autorités locales, le lieu de parachutage à venir, grâce à des « combines à lui ».

Et puis la conversation prend un tour inattendu pour « la copilote » : il s’agit d’organiser l’importation de tonneaux d’alcool pur distillés en mer depuis la Sardaigne, jusqu’à Sète où les douaniers ne sont pas trop regardants depuis les premiers arrivages passés.

Du moment que sont payés les droits d’importation, de circulation, de consommation, la TVA et qu’ils sont reçus comme « des amis » qui savent tous les usages de « la part des anges », la qualité, elle passe en second plan.

Et là, Paul se montre gourmand : la saison dernière avait fait un malheur avec les mignonettes des « cuvées-spéciales » coupées à la cédratine et autres, qu’il faut en écœurer la concurrence à jamais.

C’est l’objectif cette année : faire du volume et évincer tout le monde des campus.

Du boulot en perspective pour Vecchia qui se voit déjà toucher le loto dans l’ordre…  

 

Comme convenu la veille, le « Capitaine Haddock » débarque à Marignane par l’avion du milieu d’après-midi pour être accueilli par Paul.

C’est la cinquième fois que leurs routes se croisent. Une première fois à Barcelone, sur les indications d’Emily Lison, agent du NSA, la première et unique épouse de Paul, téléguidée par feu le Directeur Almont de la CIA.

C’était il y a bien longtemps et Paul cherchait les milliards disparus de la guerre du Golfe (cf. épisode « Opération Juliette-Siéra »).

Une deuxième fois quelques mois plus tard, après avoir retrouvé lesdits milliards en Grande-Bretagne et les avoir recyclés dans le « Grand-Emprunt » du Président Krasoski, à Bastia, pour le second vol du « Nivelle 001 » qu’il s’agissait de ramener de la base de Solenzara située en Corse à Carita-Air-base où Paul s’était trompé pour atterrir à Orange. Le premier vol quasi-catastrophique de ce prototype hypersonique était parti d’Aubenas, depuis les ateliers, et là, au retour, il s’agissait juste pour « tester les céramiques » des bords d’attaque des ailes en passant au large de la Tunisie à Mach 5.

Une troisième fois, pour un vol historique autour du globe et par les pôles, en une seule traite de 12 heures et 4 minutes, qui les firent entrer tous les deux dans « la légende » des grands exploits aéronautiques (cf. épisode « Au nom du père – Tome II » à paraître aux éditions « I-Cube »), même si cette performance n’a pas eu l’écho mérité en France… avec déjà à bord Miho Mihado la coréenne du nord dans le rôle de l’hôtesse de l’air et d’espionne, équipée d’une balise radio, sa spécialité…

 

Et une quatrième fois, récemment, début juin, en Normandie d’abord, puis, dans la même journée à Carita, la base aérienne de l’armée de l’air où ils avaient ramené le « Nivelle 001 » après leur tour du monde, pour un autre vol de cinglé en travers de la route de deux navires russes faisant « hippodrome » devant la rade de Toulon.

(Cf. épisode « Mains invisibles » aux éditions « I-Cube »)

Une affaire « curieuse », initiée par l’amirauté russe en représailles d’un vol sur Canadair de Paul au-dessus de Kiev, lors des événements de la place Maïdan en février 2014, pour exfiltrer discrètement un commando de snippers des SAS britanniques parachuté l’avant-veille…

Une affaire qui n’est pas passée inaperçue, qui a déclenché la fuite du Président de l’Ukraine à l’époque, pro-russe, et qui n’a jamais été rapportée par aucun média, nulle part sur le globe.

Pour le vol sur Toulon, ils avaient manqué d’y laisser leur peau tous les deux et à plusieurs reprises, à filer à presque Mach 3 au raz des vagues de la méditerranée : Le « piège » était à la limite « du contrôlable » !

Sportif.

 

Et ils avaient convenu tous les deux de ne se retrouver que pour le premier vol du « Nivelle 002 », un prototype qui devait les propulser à 250 km d’altitude, hors de l’atmosphère, là encore, juste pour tester les « céramiques » étalées sur tout l’intrados de l’avion expérimental à construire, dans une tentative de rentrer dans les couches denses de l’atmosphère à très grande vitesse.

Ça passait ou ça cramait…

Or, à l’heure qu’il est, non seulement le premier euro du financement du « 002 » n’a pas encore été trouvé, mais le concept est toujours dans les planches à dessins et les « calculettes » : normalement, ce devait être un avion orbital, type Hermès, Bourane (« Бура́н », « tempête de neige» en russe) ou Shuttle, la Navette américaine mais en plus petit, conçu comme d’un seul bloc, sans le soutien d’accélérateur extérieurs et fonctionnant au kérosène de l’aviation.

Tel quel, le calcul démontre que finalement, il ne peut pas acquérir la vitesse nécessaire pour une mise en orbite, alors il reste à l’état de projet suborbital.

Plutôt si, il pourrait se mettre en orbite, mais dans ce cas, il n’aurait plus assez de carburant pour ne pas « redescendre » avant plusieurs décennies…

Ce sera le rôle assigné au « Nivelle 003 », si Paul parvient à trouver là encore les financements, des ingénieurs et techniciens assez compétents et en quantité suffisante, et une nouvelle source d’énergie primaire : c’est en cours si le projet « chinois » donne satisfaction.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-viii-liberation-de-florence-25.html

 


Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

 

Introduction 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et qui était en 1961 chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires depuis 1945 et dont 15% sont corrélées radar, raison principale pour laquelle j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé le 12 novembre 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

Ce qui m’a valu de passer en boucle sur la CNN pendant vingt-quatre heures.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

Il y a plusieurs témoins de cette observation dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

 

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Les possibilités de développement sont immenses tout comme l’est la nouvelle physique qui apparaîtra dans les décennies et les siècles qui viennent et permettra d’expliquer les caractéristiques de particules comme le boson de Higgs mais aussi les anomalies de rotation des Galaxies, l’expansion accélérée de l’Univers, et le voyage vers les étoiles.

 

On découvrira aussi des civilisations bien différentes de la nôtre dont les caractéristiques physiques sont vraiment surprenantes.

L’exemple le plus spectaculaire est la « vague d’OVNI de 1954 » où des centaines de témoignages enregistrés par la Gendarmerie décrivent des êtres aux caractéristiques les plus surprenantes descendus de leurs vaisseaux et s’approchant des témoins.

Un vrai « bestiaire galactique » !...

 

Bien sûr, on peut aussi imaginer que nos « Visiteurs » puissent être très semblables ou même identiques aux Terriens comme cela a été familiarisé auprès du public avec les « Men In Black » (MIB).

C’est le rôle des romanciers de développer des scénarios mettant les uns et les autres en relation pour des aventures extraordinaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et romancier, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil dans son roman « Mains Invisibles ».

Celui-ci mène une opération commando de la DGSE destinée à libérer Florence, la femme de Paul de Bréveuil, prisonnière d’un groupe islamiste.

Une action menée avec l’aide de Birgit, une « WIB » sexy !...

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

 

Chapitre VII : Libération de Florence (1/5).

 

Birgit

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« Que puis-je pour vous, Birgit ? Un verre d’alcool fort ou un jus de framboise ? »

Un verre d’eau fraîche.

« Vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que je me serve quelque chose de plus adéquat ? »

C’est mignon chez lui… « Ainsi, c’est ici que vit le « six coups de la rive gauche » quand il est parisien ! La vue (sur la cathédrale de Paris) est tellement sublime. »

Ouh là, ça commence mal… Le six-coups !

« Qu’avez-vous à me montrer de si confidentiel ? »

Et la voilà qui tombe sa veste légère, soulève son chemisier de l’intérieur de sa jupe…

« Oh là, ça, je connais déjà et je suis marié. On devait parler de ma femme, pas de la remplacer illico ! »

Elle a un sourire en coin un peu mécanique et sort une enveloppe elle aussi noire, grand-format, de dessous son corsage.

« Ce sont des photos satellitaires volées pour vous ! »

Pardon ?

« Prenez une loupe. N’est-ce pas l’immatriculation de votre hydravion, là ? » fait-elle en tendant des clichés tirés sur papier-glacé.

Oui, pas de doute. Mais qu’est-ce qu’il fait là au milieu de rien, en bordure d’un lac qui pourrait être artificiel ?

« Regardez la date et l’heure du cliché, en bas à droite ! »

Époustouflant ! Dimanche qui vient, alors qu’on n’est encore que lundi matin précédent, avant les aurores… qui passeront plus tard !

« C’est un faux grossier, vous le voyez bien ! »

Non : elle a seulement « des sources » … étranges !

« Expliquez-vous ! »

 

C’est justement pour cette raison que l’entretien doit rester absolument et strictement confidentiel, pardi !

« Je suis l’assistante de Herr Doctor Otto Von Schubkarre de l’école polytechnique Fédérale de Lausanne. Nous travaillons depuis quelques années sur la théorie des cordes et des conséquences sur la physique des champs… »

Encore des intellectuels qui se torturent les méninges avec de l’impôt local.

« Vous avez entendu parler du boson de Higgs ? »

Oui, bien sûr…

« Eh bien nous y avons travaillé. Mais par hasard, seulement parce que nous avons été, comment dire… « aidés » ! »

Toutes les aides sont les bienvenues.

« Oui mais là, il s’agit d’une énormité cosmique. »

Comment ça ?

« Disons que, pour faire simple, il s’agit d’une inversion de la flèche du temps. Notre futur nous guide dans nos recherches en somme. »

Délire, en pense Paul sur le moment !

« Nous en avions demandé des preuves. Et ce sont ces photos qui sont arrivés dans nos ordinateurs. Il y a d’ailleurs plusieurs mois, dois-je vous avouer.

Mais jusque-là, nous ne savions pas comment interpréter cette… cette farce !

Depuis, nos travaux sur les fameux bosons de Higgs ont pu avancer et nous sommes revenus ensuite à ces photos, jusqu’à comprendre de quoi il s’agissait. L’immatriculation de l’appareil m’a conduit jusqu’à vous ! »

Ce n’est pas vraiment son appareil : il y a une trace sur l’extrados de l’aile qui laisse supposer une dégradation ou un mauvais entretien du revêtement extérieur. Ce qui n’est pas avéré.

« Il suffit de repeindre l’immatriculation sur l’aile et vous avez été bernés ! »

Pas du tout !

Elle s’énerverait presque, la gamine !

« Je n’aurai pas fait le voyage depuis la confédération si je n’en savais pas plus ! Ne me dites surtout rien : votre épouse est retenue prisonnière par des « Soldat du Califat » en Algérie, autour de Biskra. Vous allez vous le faire confirmer par vos services secrets. Et vous devrez aller la chercher tout seul, parce que c’est indispensable pour la suite ! »

Quelle suite ?

« Je sais ce que je dis ! Elle est en train de mourir à petit feu et va perdre l’enfant qu’elle porte si vous ne faites rien. »

Quel enfant ? Le sien ?

« Louis de Bréveuil ! … Sachez que personne ne vous croira si vous révélez ces informations. »

Ça, c’est sûr ! Même lui a du mal à les avaler…

 

« Ce n’est pas tout ! Mardi, vous allez rencontrer des officiels chinois et vous leur proposerez d’aller travailler chez eux à propos de votre avion orbital expérimental.

Ce qu’ils cherchent depuis quelques années.

Sans même attendre de réponse quant au sort de votre épouse.

Vous allez me faire plaisir : vous le ferez à condition qu’ils organisent d’abord une rencontre avec le dictateur de Corée du Nord.

S’ils refusent, vous pourrez jeter cette photo et faire ce que vous voulez. S’ils acceptent, organisez l’évasion de votre Florence le plus rapidement possible ! Vous risquez de ne jamais la revoir vivante… »

Complétement démente, la Birgit, là !

« Et si je vous jette par la fenêtre, là, maintenant ? »

Il ne pourra pas ! « Et je serai obligé de vous violer ! »

Arf : « Vous pourriez me le demander gentiment, puisque c’est ce que vous voulez depuis le début ! »

C’est vrai qu’elle en meure d’envie, d’autant que ç’est marqué comme ça depuis toujours. Mais il n’a pas à savoir…

 

Un petit-bout de bonne-femme que Paul ne parvient pas à maitriser, tellement elle résiste à ses prises, toute en souplesse et force démesurée pure, telle que sa puissante musculature paraît bien faible au regard de la puissance que Birgit semble être capable de développer.

Incroyable : un peu un combat entre une colombe et un lion, ou le lion aurait le dessous…

Ils s’empoignent brutalement et violemment les mains à la façon de catcheurs et c’est Paul qui a invraisemblablement le dessous, obligé de mettre genou à terre.

Elle échappe à plusieurs balayages des jambes et là encore c’est Paul qui se retrouve déséquilibré et sur le ventre, entravé.

Il perd la forme…

Elle finit même par lui bloquer les bras et les jambes avec des clés qui l’immobilisent totalement en parvenant aussi à le retourner sur le dos.

Incroyable : il étouffe et ne peut même pas appeler à l’aide la « voisine au chat » !

« Ce serait plus facile et moins douloureux si vous vous laissiez faire », fait-elle, sûre d’elle-même !

De toute façon, il est rapidement entravé et bâillonné en travers du canapé.

Inexplicable.

Et alors, avec un sourire malicieux, un calme presque olympien, elle prend son temps pour le déshabiller, les yeux brillants… qu’elle a d’un bleu acier intense.

 

(Aparté n° 1)

 

Paul ne parvient pas à se libérer le lendemain-matin. C’est Nathalie, la voisine à l’œil myosotis qui diverge, venue récupérer son chat qui le fait pour lui.

Absolument ravie de mirer la nudité de Paul sous son drap.

« Adepte du sadomasochisme ou juste un essai ? Parce que je ne dis pas non à telle expérience avec toi !... »

Elle avait déjà goûté « aux charmes » de Paul.

« Je n’ai pas la tête à ça et je suis devenu père de famille, depuis la dernière fois ! »

Et alors ?

Sage comme une image…

« Oui, je vois ça, effectivement. »

A-t-elle vu quand est partie son « agresseuse » ?

« Non. Dans la nuit je suppose, pour avoir entendu l’ascenseur fonctionner. »

Il faut dire que depuis qu’il a été « mis aux normes », l’appareil « cogne » bruyamment en descente.

Elle doit se faire une raison même quand ça la réveille, parce que sa chambre est proche de sa salle de bain qui est contiguë à la cage dudit ascenseur.

Il y a urgence : Paul doit passer à Levallois pour essayer de croiser les informations fournies cette nuit et ensuite au quai d’Orsay pour préparer le rendez-vous du lendemain chez les chinois.

Birgit a heureusement laissé ses clichés : ce sera plus simple de convaincre les fonctionnaires du service.

 

Des clichés satellitaires arrivent par ailleurs entre les mains de quelques experts mis à disposition par le service. Pas de doute, on peut reconstituer les allers et venues de plusieurs appareils suspects autour de Rouen.

Peut-être qu’il faut envisager une opération d’exfiltration héliportée en Algérie. Mais ça va être compliqué d’obtenir l’aval des autorités, surtout locales.

Ou en tout cas ne serait-ce qu’un feu vert « politique » des ministères français concernés.

« Plusieurs jours. Au bas mot, une semaine, même si on mobilise tout de suite les réseaux sur place pour les repérages indispensables. »

 

On est fin août et l’opération lancée par les services, sans autorisation au démarrage n’aboutira pas, ou seulement sur un fiasco, avant la troisième semaine de septembre.

En effet, les relations entre services secrets franco-français et franco-algérien ne sont pas au « beau-fixe ».

Parce que d’une part, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) qui résulte d’une fusion entre RG et DST, annoncée le 13 septembre 2007 par la ministre de l'Intérieur de l’époque, Michèle Alliot-Marie, n’est pas encore totalement digérée.

Les textes fondateurs de la DCRI sont adoptés le 7 avril 2008, avec une date d'application effective au 1er juillet 2008.

Une partie des anciens fonctionnaires des Renseignements généraux intègre à ce moment-là la sous-direction de l’Information générale (SDIG) de la direction centrale de la Sécurité publique, représentée dans les départements de métropole et d'outre-mer par les services départementaux de l'Information générale, au sein des directions départementales de la Sécurité publique.

À cette époque-là, « Bernard Square-Cynique », directeur de la Direction de la Surveillance du territoire (DST) en 2008, est nommé à la tête de la DCRI.

Il est à l'origine assisté de deux directeurs centraux adjoints, « René Bail’ly », ancien fonctionnaire des RG, et « Patrick Cale-var », ancien fonctionnaire de la DST.

« René Bail’ly » quitte ensuite la DCRI au mois de juin 2009 pour prendre la tête de la nouvelle direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP), « Patrick Cale-var » est nommé directeur du renseignement à la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) qui est, quant à lui, remplacé à son poste au début de l'année 2010 par « Frédy le-Veaux-bien », jusqu'alors sous-directeur à la Direction centrale de la Police judiciaire.

Une fusion qui fait naître quelques rancœurs au sein des effectifs dirigés par des égos surdimensionnés.

 

Suite au changement de majorité politique au printemps 2012, les pouvoirs exécutif et législatif souhaitent réévaluer le rôle de la DCRI.

Par décret du 31 mai 2012, « Patrick Cale-var », l’ancien directeur adjoint opérationnel de la DCRI et directeur du renseignement à la DGSE depuis 2009, est nommé directeur central du renseignement intérieur en remplacement de « Bernard Square-cynique ».

En mai 2013, le rapport parlementaire sur les services de renseignement est présenté par le député PS « Jean-Jacques Urvo-l’as » et son collègue UMP « Patrice Verre-cher ».

Le rapport critique le fonctionnement de la DCRI et en particulier le traitement des tueries de mars 2012 à Toulouse et Montauban.

Rappelons que le 17 juin, le ministre de l'Intérieur, futur premier ministre, annonce une réforme du renseignement intérieur.

Cette réforme est officialisée par le décret n° 2014-445 du 30 avril 2014, qui entre en vigueur le 12 mai 2014.

La DCRI devient la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), et n’est plus placée sous la tutelle de la direction générale de la Police nationale mais sous celle du ministre de l'Intérieur, avec plus d'autonomie.

La DGSI conserve l'intégralité de ses effectifs, auxquels doivent s'ajouter des contractuels (ingénieurs, programmeurs, linguistes). « Patrick Cale-var » est alors confirmé dans ses fonctions.

Autrement dit, dans ces épisodes-là, la DST disparaît des organigrammes, mais les hommes restent.

Ce qu’ont du mal à accepter les homologues algériens qui restent en guerre ouverte avec les ex-membres de la DST.

De son côté, et d’autre part, la direction générale de la Sécurité extérieure, couramment connue sous le sigle DGSE, est placée sous l'autorité du ministre français de la Défense et est moins affectée par les alternances de politique intérieure.

Son siège se situe toujours officiellement au Centre administratif des Tourelles (CAT), à Paris au 141, boulevard Mortier, à proximité de la Porte des Lilas, dans le 20ème arrondissement.

Ses membres, exclusivement des militaires, la désignent sous le nom de « centrale » ou de « Mortier » en raison de son adresse.

Les médias l'ont surnommé la « piscine » en raison de sa proximité avec la piscine des Tourelles, tandis que le surnom donné à l'intérieur de la DGSE serait plutôt la « boîte ».

Notons que la « piscine » est aussi le surnom du siège de la PJ parisienne, pour quelques anciens, en raison de la présence, pendant la guerre de 1939/1945, de baignoires dans ses sous-sols, utilisées par la Gestapo pour des interrogatoires « musclés » de résistants qu’ils appelaient alors « terroristes ».

Le quartier général du service Action de la DGSE, en revanche, se situe lui au fort de Noisy à Romainville.

L'unité qui regroupe le personnel militaire affecté à la DGSE est le 44ème régiment d'infanterie et travaille déjà à « dégager » Florence.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-vii-liberation-de-florence-15.html

 


Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et, en 1961, chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires dont 15% sont corrélées radar et j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé en 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

 

 

Il y a plusieurs témoins dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Cela implique d’envisager de nouvelles hypothèses sur l’origine des OVNI, et parmi celles-ci, on peut retenir que nombre de ceux-ci viennent de notre futur !...

Et que tous les OVNI observés maîtrisent le voyage temporel et viennent, de toute façon de leur futur.

 

On doit envisager la possibilité que nos descendants contrôleront la « flèche du temps », c’est-à-dire le voyage temporel et que certains des vaisseaux observés, y compris celui que j’ai observé, viennent de notre futur.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et écrivain, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil lors d’une opération commando où il est envoyé dans le passé par une WIB afin de libérer son épouse des mains de terroristes islamistes.

 

Un texte que je reprends sous le thème du « Service Action du Futur » et qui rentrera dans la « Légende » !...

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du "voyage temporel", les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre XXVII : Promenade hors norme (3/3).

Retours vers le passé.

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« Autour de numéro 2. Vous vous souvenez, c’est lui qui couvre le suivant, alors qu’on avait besoin de vous n° 1 pour appuyer son arrivée et aller chercher un véhicule. »

Elle aurait dû lui dire de prendre le pick-up direct au lieu de fouiller tous les véhicules…

« Dites donc, ce n’est pas moi qui conduis le véhicule : vous auriez pu vous en souvenir, tout de même ! »

Grand moment de solitude…

« Puis c’est à numéro 2 de couvrir l’arrivée de numéro 3 qui aura le rôle le plus important pour devoir éliminer la Miho… »

La salope…

Même pas la « reconnaissance du ventre », celle-là !

« Dans l’intervalle, numéro 2 devra repousser un premier véhicule qui arrivera par le chemin du haut. Allez-y franco, le plus loin possible, à la grenade et revenez le plus vite possible pour continuer à couvrir vos deux autres avatars : il y aura plusieurs échanges de tirs avant que ça ne redevienne calme, avant la sortie de Florence.

Bon, on y va pour une deuxième séance d’enduit ! Et soyez sage cette fois-ci ! »

Qu’elle s’applique si bien que Paul en présente une nouvelle érection durable…

« – Ah non ! Pas deux fois quand même ! Et même pas en 5 minutes en plus : je n’ai même pas eu le temps de nettoyer par terre !

– Désolé, mais on m’appelle aussi « le six coups ! ». »

Une expression qu’il aura entendue dans la bouche de Birgit dès après qu’il l’aura introduite chez lui, dans son loft du quai de Seine, il y a un peu plus de huit mois de ça.

« Mais ce n’est pas croyable. Bon, je commence par-là alors… »

C’est qu’elle y prendrait goût la WIB du futur !

« Et si on faisait ça de façon plus naturelle, pour se partager le plaisir ? »

Ah non, ce n’est pas l’urgence !

 

Et il se retrouve, quelques minutes plus tard à droite de la maison.

Effectivement, n° 1 arrive à poste et ça sort par grappes affolées, abattus par longues rafales.

Fameux le Famas.

Puis n° 1 va chercher son pick-up. À la réflexion, Paul aurait dû lui dire de ne pas chercher les clés des 4x4, mais il est déjà loin, avalé par la nuit.

Tant pis.

Quant à lui, il cherche de loin en loin le « chemin de vers le haut ». Il se guide sur les bruits de moteur qui approchent.

Les phares l’aide également et rapidement.

Ils vont arriver par-là, à l’opposé d’où se trouve numéro 1.

Paul se déplace avec souplesse et rapidement vers le véhicule.

Il manque d’ailleurs de se faire renverser en coupant sa route. Courte rafale, les hommes sont hors d’état de nuire et le véhicule finit par verser dans le fossé après avoir dépassé Paul.

Il dégoupille une grenade sur le second véhicule et achève les survivants geignant encore en vidant son chargeur sur les ombres qui bougent.

Pas de pitié pour les tortionnaires de Florence.

 

Il n’a plus qu’à revenir, recharger et attendre numéro 3 qui déboule à l’endroit prévu.

« Mecton, je te rappelle que tu vas voir Paul arrivant par ici et que tu as intérêt à vérifier ton arme deux fois plutôt qu’une ! Parce que souviens-toi, ça fait mal ! »

Il sait.

« Je me poste par-là pour surveiller numéro 1 et garantir ta sortie de ce côté-là. Et je t’attends pour dégager ensemble dès que Paul sera sorti. »

Là encore, il sait pour l’avoir déjà vécu à sa place, juste avant.

« – Dis donc, ces ballades dans le passé, ça ne t’impressionne pas toi ?

– Arrêtes de dire des conneries : on se parle à nous-mêmes, là.

Nous ne faisons qu’un et ce que tu en dis, je l’ai dit avant toi quand j’étais à ta place, tout-à-l’heure.

C’est épuisant de se démultiplier ainsi.

Complètement contre-nature !

– Je veux, mais il faut bien le faire pour je-moi-même, nous quoi !

– Et pour Florence, je te rappelle. Elle nous aura donné un beau bébé au passage.

– Ouais ! En attendant, elle t’a fait quoi, à toi, pour que tu puisses ranger ma bite dans ton scaphandre ?

– Ducon, tu verras bien dans pas longtemps. Mais elle a été mûre pour une fellation ! »

Pour une conversation surréaliste, s’en était une !

Quelle soirée…

« Ah oui, fais gaffe pour ta cheville ! L’idée d’être plâtré ne me plait pas trop ! »

À lui non plus…

Et ils se séparent.

Numéro trois file vers la bâtisse en prenant bien des précautions.

Il se relève, fait un signe à Paul qui apparaît au loin.

Là, une ombre qui se faufile derrière lui et va l’ajuster.

N° 2 n’a pas le temps d’épauler qu’un tir retentit : c’est Paul, plus rapide que lui qui pourtant savait déjà avant que ça n’arrive.

 

Paul entre dans le bâtiment. Quelques minutes plus tard, il y a deux tirs de calibres différents qui se font entendre dans le même intervalle.

N° 3 a encore raté son coup, moins rapide que cette salope de Miho.

La voiture de n° 1 arrive.

N° 2 attend la sortie de n° 3 par la porte et ils s’enfoncent tous les deux vers rien, dans le noir.

« Décidément, tu es nul ! »

Numéro deux est le premier, et le seul, à se retrouver en face de Birgit qui l’extrait de son caisson et commence à lui retirer son scaphandre de combat.

« Ça s’est bien passé ? »

Elle doute de ses boucles du temps, là ?

Pas bon signe ou alors c’est de l’humour…

« Non ! Numéro trois a encore lâché son coup de feu sur Miho un chouia trop tard. »

C’’est lui maintenant, numéro 3.

« Vous essayerez de faire mieux, mais je n’y crois. Ce qui est écrit est écrit. Laissez donc faire. »

À propos : « J’ai entendu dire qu’on gagnerait du temps avec votre pose de lotion magique en pratiquant une petit-fellation ! » alors qu’il s’allonge sur la table.

Encore ? « Mais vous êtes insatiable, vous ! Comment vous faites ? »

Il a vécu plus qu’elle, entre-temps : il a pu « se refaire »…

Et puis non : « On peut prendre le risque de se passer de lotion, cette fois-ci ! »

Elle est vraiment sûre ?

« C’est ce qu’il y a de noté dans la biographie de Charlotte ? Vous êtes certaine ? »

Non ce n’est pas rapporté comme ça, effectivement.

 

Paul numéro 3 se retrouve de nouveau avec n° 2 qui déboule à l’endroit prévu.

« Mecton, je te rappelle que tu vas voir Paul arrivant par ici et que tu as intérêt à vérifier ton arme deux fois plutôt qu’une ! Parce que souviens-toi, ça fait mal ! »

Il sait.

« Je me poste par-là pour surveiller numéro 1 et garantir ta sortie de ce côté-là. Et je t’attends pour dégager ensemble dès que Paul sera sorti. »

Là encore, il sait pour avoir déjà vécu à sa place, juste avant.

« – Dis donc, ces ballades dans le passé, ça ne t’impressionne pas toi ?

– Arrêtes de dire des conneries : on se parle à nous-mêmes, là.

Nous ne faisons qu’un et ce que tu en dis, je l’ai dit avant toi quand j’étais à ta place, tout-à-l’heure.

C’est épuisant de se démultiplier ainsi.

Complètement contre-nature !

– Je veux, mais il faut bien le faire pour je-moi-même, nous quoi !

– Et pour Florence, je te rappelle. Elle nous aura donné un beau bébé au passage.

– Ouais ! En attendant, elle t’a fait quoi, à toi, pour que tu puisses ranger ma bite dans ton scaphandre ?

– Ducon, tu verras bien dans pas longtemps. Mais elle a été mûre pour une fellation ! »

Pour une conversation surréaliste, s’en était une !

Quelle soirée…

« Ah oui, fais gaffe pour ta cheville ! L’idée d’être plâtré ne me plait pas trop ! »

À lui non plus…

Et ils se séparent.

Numéro trois file vers la bâtisse en prenant bien des précautions.

Il se relève, fait un signe à Paul qui apparaît au loin.

Il passe devant une fenêtre et va vers la porte, là où il sait que Paul va l’emprunter.

Un coup de feu dans son dos : ce n’est pas n° 2 qui glande, mais Paul qui protège ses arrières à lui.

 

Il entre dans la bâtisse. Il fait noir.

Une explosion et des rafales au loin, dehors : c’est numéro deux qui « fignole » les ravisseurs de Florence.

C’est une sorte de hangar, avec une mezzanine en pourtour intérieur.

Il fait sombre hors une lumière à l’étage.

Numéro 2 va à l’opposé de là où il sait que Paul va explorer les pièces une à une, avec mille précautions : il y trouvera des lits, des équipements de vie, des placards, des armoires, des jerricans, un ordinateur éteint.

Des armes.

Ils se regardent pour se rassurer et il lui fait signe d’avancer.

Ils avancent parallèlement, dans la même direction, un peu en arrière, mais à la même allure.

Numéro 3 se souvient de la trouille qui étreignait Paul à ce moment-là : pour lui, c'était une découverte. 

À un moment, il fait signe à Paul de stopper sa progression.

 

Deux ou trois minutes comme ça, où numéro trois vérifie qu’une balle est bien engagée dans le canon de son Famas et il fait signe à Paul d’avancer vers une pièce attenante en la désignant du doigt, mais plus loin.

Il entre.

Toujours pas de Miho dans le viseur : rien ne bouge !

Paul réapparait dans l’embrasure de la porte, sans Florence : pourtant c’est là qu’elle est, il le sait pour l’avoir déjà vécu, il y a plusieurs mois.

Un souvenir cruel où il avait découvert une Florence métamorphosée par les douleurs de sa blessure à la jambe.

 

Et puis soudain une ombre qui bouge à l’opposé. La silhouette de Miho Mihado.

Cette fois-ci, il a le temps de l’ajuster et de tirer avant qu’elle ne parvienne devant la porte où se trouve Paul arrivant avec Florence sous le bras.

Il tire : clic et pas bang !

Effaré, il engage dans un geste vif une autre balle dans le canon, et le coup part sitôt après celui de Miho !

Mais quelle salope, celle-là !

Il n’y a plus qu’à rejoindre numéro 2 à l’extérieur.

« Décidément, tu es nul ! » lui fera-t-il déçu.

Et de se laisser rentrer par Birgit qui joue avec ses interrupteurs de tension dans son « bidule » télé-porteur/machine à se projeter dans le passé.

Quand même con cette balle qui foire : il aurait dû prévenir numéro 2 !

C’est si simple d’éjecter la première balle et d’en mettre une dont on sait qu’elle tuera Miho.

Par malchance, Paul n° 3 un peu épuisé par ses « trois actions » simultanées, dans sa course vers rien et la nuit, se prendra une souche dans le pied droit.

À s’étaler de tout son long.

Et là, il ne peut même pas se relever, la cheville tordue qui lui fait affreusement mal.

Mais qu’est-ce que c’est que ce scaphandre soi-disant indestructible qui ne protège même pas les articulations correctement ?

Et il se retrouve pour la troisième fois de la soirée devant Birgit.

« Alors ? »

Conforme, impeccablement conforme.

Tristement conforme à ce qui s’est toujours passé depuis plusieurs mois !

« Parfait ! » répond-elle, ravie.

Elle ne pouvait pas le ramener quelques secondes en avance ?

« Si vous saviez comme ce n’est pas si simple que ça. Et puis c’est marqué comme ça, alors on n’allait pas changer l’avenir à venir. Et vous verrez bientôt pourquoi ! 

Vous n’avez plus qu’à enlever votre scaphandre et vous rhabillez, mon colonel !

Je vous ramène chez vous. »

Et sa cheville ?

« Dites donc, vous étiez prévenu et vous m’avez saboté un scaphandre ! Alors démerdez-vous ! Faites-vous plâtrer votre cheville le plus tôt possible, que vous ne soyez pas deux à boiter inutilement éternellement. 

Nous on se retrouve chez vous fin août l’année dernière et là, je vous promets que je vous passe à la casserole toute la nuit !

Méfiez-vous, j’aurai pris quelques pilules de fénéthylline améliorée. Il paraît que ça donne une pêche d’enfer !

Je vous serai irrésistible. »

Paul sait déjà…

Et hop, un petit claquement plus tard, il se retrouve par terre, la cheville tordue dans sa cave, avec toutes ses bouteilles à portée de regard.

 

Mais quelle soirée !

Il lui faudra appeler au secours pour se faire aider à s’extraire de l’endroit, complètement épuisé.

Ils finiront au CHR de Caen, au service des urgences où on lui plâtre la cheville, ligaments internes-externes arrachés.

Encore un grand moment de médecine urgentiste où l’interne le laisse tomber toute une partie de la nuit pour soigner des ahuris imbibés d’alcool accidentés sur le périphérique-nord.

Ça c’est normal : lui peut se démerder tout seul avec une paire de cannes.

Et les compétences disponibles doivent aller là où le pronostic vital est engagé.

En revanche, ce qui l’est moins, c’est que pour le gars le plus atteint, en écoutant les conversations, tout le dilemme de l’équipe était de savoir s’ils lui faisaient ou non un scanner.

Pour réveiller le radiologue, ils attendaient de savoir comment la victime allait évoluer !

Pas la peine de réveiller le spécialiste si le gamin allait mourir avant son arrivée !

En revanche, si son état était stable ou en amélioration, là, il fallait extraire le toubib des bras de sa moitié…

Choix cornélien.

Finalement, Paul ne saura pas ce que cette victime deviendra, car il sort au matin, alors que l’autre n’avait toujours pas décidé de clamser ou non !  

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xxvii-promenade-hors-norme-33.html

 


Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et, en 1961, chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires dont 15% sont corrélées radar et j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé en 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique ».

 

Il y a plusieurs témoins dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

 

 


Alien FilesS01E02 Déchiffrer le code... par grandeetoile

 

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Cela implique d’envisager de nouvelles hypothèses sur l’origine des OVNI, et parmi celles-ci, on peut retenir que nombre de ceux-ci viennent de notre futur !...

Et que tous les OVNI observés maîtrisent le voyage temporel et viennent, de toute façon de leur futur.

 

On doit envisager la possibilité que nos descendants contrôleront la « flèche du temps », c’est-à-dire le voyage temporel et que certains des vaisseaux observés, y compris celui que j’ai observé, viennent de notre futur.

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et écrivain, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil lors d’une opération commando où il est envoyé dans le passé par une WIB afin de libérer son épouse des mains de terroristes islamistes.

 

Un texte que je reprends sous le thème du « Service Action du Futur » et qui rentrera dans la « Légende » !...

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

 Chapitre XXVI : Promenade hors norme (2/3).

Premier saut vers le passé

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« Vous allez faire trois sauts successifs vers Biskra en septembre de l’année dernière. »

Trois ? Mais il a déjà sauté une fois !

En parachute.

« Et vous y avez vu quoi, à part votre femme, des barbus et au moins une silhouette « amie » ?

Eh bien, les silhouettes amies, c’est vous ! »

Attend là, non seulement elle va le télé-transporter en Algérie, mais en plus dans son passé et trois fois de suite ?

C’est aberrant !

« Et ça ne vous indispose pas ce genre d’acrobatie ? Et qui vous dit que je vais accepter ? »

Il sera bien obligé : « Soyez raisonnable, vous ne parviendrez pas à extraire Florence tout seul. Et vous en êtes convaincu, puisque vous l’avez déjà vécu.

Ce qui est d’ailleurs très important, dans la mesure où vous vous souviendrez des détails sur le terrain. »

Toutefois, elle reconnaît que c’est une grosse dépense d’énergie…

Mais les relais sont déjà sur place, parce que ce sont ceux-là qui fournissent l’énergie.

« L’un est au-dessus de Briska, et vous l’avez déjà identifié avant votre saut. L’autre, vous y êtes. Dedans, positionné à proximité au-dessus de votre maison et de votre cave.

Et la technologie de ces machines nous permet de faire « des ponts » des transferts de l’un à l’autre.

Là où ils dépensent le plus d’énergie, c’est au moment de leur mise en place. En plus, quand ils sont actifs, ils sont visibles. Après, ce n’est juste qu’une question de mise en phase, de réglages et d’ouverture de champ. »

Simple…

 

« La première fois, environ 20 minutes avant votre arrivée au sol. Je vous envoie à proximité d’un petit groupe de 5 djihadistes qui se réchauffent autour d’un feu au sol. Vous rafalerez et irez ensuite vers votre deuxième avatar que j’enverrai sur le côté de la maison 4 minutes plus tard.

Il s’agira pour vous, numéro 1, d’assurer sa couverture, parce que votre première attaque va provoquer une alerte dans le camp, le réveil et l’arrivée d’une petite escouade sur place, par votre droite.

À vous deux, vous abattrez tout ce qui bouge et qui sort de la maison avant d’accueillir votre troisième avatar environ 10 minutes plus tard. Lui se faufilera vers et dans la maison pour abattre les deux derniers kidnappeurs.

Il croisera la route de votre propre vous-même le vrai : éviter de vous tirer dessus, n’est-ce pas !

Enfin ce dernier avatar-là, n° 3, ira en couverture de vous-même à l’intérieur du bâtiment.

Attention, son arme s’enrayera quand il s’agira d’abattre Madame Miho, le cerveau de cette affaire. »

Salope, celle-là : que Paul en de nouveau a mal à sa côte flottante.

S’il pouvait faire qu’elle ne lui tire pas dessus, ce serait très bien !

 

« Votre premier avatar, là, toute de suite après ces explications, et une fois avoir couvert le second à son arrivée, partira à la recherche d’un véhicule. Ils sont garés un peu plus haut sous les oliviers, près de l’enclos à dromadaire proche du poulailler et l’approchera de la porte d’entrée de la maison.

Là, il vous croise et vous lui remettrez ces pilules d’amphétamines militaires. De la fénéthylline améliorée.

N’oubliez pas, vous en aurez besoin par la suite en Corée. »

Ça, Paul, il sait : il a pu se rendre compte qu’elles ont été très utiles dans sa virée chez Kim Jung Un, le dictateur local.

« Bon, il ne s’agit surtout pas de le tuer, celui-là : il n’a pas encore accompli tout son destin et il ne s’agit pas de changer pour vous les traces du passé, de votre passé. »

Ça aussi, Paul le sait : lui foutre la trouille, une vaste trouille qui ne le calmera même pas !

 

« Il faut qu’il fasse exécuter quelques collaborateurs précieux, qui s’ils surviraient à cet épisode, pourrait être très dangereux pour l’humanité toute entière.

Laissez donc faire les choses.

L’important, c’est que vous libériez Florence et que vous partiez en Chine mettre au point le prototype 002.

Le 003 suivra en son temps, soyez-en sûr puisque je l’ai lu dans nos archives. »

Quand ?

Elle ne répond pas et continue son discours.

« Avatar 1, une fois le véhicule et les pilules remis à Paul et Florence, part au loin. Peu importe la direction et la distance, je vous ramène ici en un claquement d’interrupteur pour vous renvoyer en avatar numéro deux, comme je viens de vous le dire.

N’improvisez pas trop, tout de même.

Avatar n° 2 n’entre pas dans la maison mais couvre n° 3.

C’est le numéro 3 qui escorte Paul premier dans le bâtiment, je vous rappelle.

Je ramène n° 2 avant n° 3 pour le renvoyer sur place, puis numéro 1 et c’est numéro 3 qui s’abîme la cheville.

À ce moment-là, vous me rendez votre équipement, on se sépare et on se revoit à Barcelone une prochaine fois. »

Quel équipement ?

« Mais ce scaphandre, bien sûr, et votre arme. »

Il faut qu’il enfile ça ?

« C’est non seulement une protection contre la plupart des projectiles et explosifs existant dans le cosmos, il est léger et commode, sûr et solide, et est bien mieux que votre gilet pare-balles, mais c’est surtout un équipement qui va vous permettre d’assumer vos trois voyages dans le passé sans en perdre vos facultés, parce que c’est lui qui fait le voyage, avec vous dedans.

Vous verrez ! »

 

Et d’avoir quatre Paul en chair et os au même moment sur un même lieu, ça n’indispose pas les lois du cosmos ?

« Non ! Je vous l’ai déjà dit, c’est une question d’énergie et c’est bien pratique de n’être que deux, l’opérateur et l’opérant, et de pouvoir paraître beaucoup plus nombreux sur place : avec une poignée, on peut réunir une armée complète à un instant « t », si on le voulait ! »

Fabuleux.

« C’est pourquoi le nombre, pour saturer un lieu, n’est vraiment pas indispensable. Mais il faut  être habile.

Des questions ? »

Plein, mais elle n’y répondra pas.

« Bon alors déshabillez-vous intégralement et allongez-vous sur la table. Il faut que je vous enduise d’une lotion qui va « faire corps » avec la combinaison. Sans ça, vous risquez une nouvelle fois de perdre l’équilibre comme à votre arrivée ici.

Et puis trois transferts, je ne veux prendre aucun risque : vous pourriez devenir fou. C’est donc votre combinaison qui sera transférée, avec vous dedans. C’est nettement plus sûr pour votre santé mentale. »

Mais elle, elle semble voyager de la sorte de plus loin et sans combinaison !

« Mais moi je ne suis pas tout-à-fait constituée comme vous. J’ai des implants et ma tenue est aussi ma combinaison. »

Ah oui, tiens donc, réfléchit Paul pour lui-même.

Serait-ce la raison pour laquelle elle ne s’était pas intégralement dévêtue lors de leur première rencontre ?

Elle avait gardé sur elle une sorte de sous-vêtement moulant, de pied en cape, hors le visage et les mains, semi-translucide, assez curieuse et douce, épousant tous ses mouvements, et de couleur sombre, presque noire également…

« Je vous préviens, cette lotion est hydrosoluble et avec votre transpiration, il sera nécessaire de recommencer l’opération après chaque retour !

N’y voyez aucune malice de ma part. »

 

Alors Paul, bien décidé à aller s’aider lui-même à secourir Florence dans un passé récent, puisqu’il n’y avait personne d’autre que lui, se laisse faire.

Miss Birgit, la WIB, enfile des gants de latex et commence à masser le dos, les fesses, les jambes, les pieds, les bras et les mains où elle s’attarde un peu, peut-être fascinée par la longueur des doigts de Paul, pour faire pénétrer sa lotion légèrement huileuse et sans odeur particulière.

En revanche, là où elle a un haut-le-cœur, marquant nettement sa surprise, c’est quand elle le retourne pour masser les pectoraux, les épaules, les abdominaux, les faces antérieures des jambes et des bras.

Elle hésite longuement avant d’aborder l’intérieur des cuisses et le bas-ventre de Paul.

Ce qu’elle fait après avoir badigeonné la figure et les cheveux, quand Paul lui dit : « et là, je reviens sans ? », désignant son sexe.

« Je gardais le meilleur pour la fin ! » finit-elle par lâcher, manifestement contente de masser cette longue verge offerte et déjà tendue entre ses doigts.

« Je comprends mieux ce qui va se passer fin août à Paris. »

Ce qui s’est déjà passé pour Paul…

« – Bon c’est fini. Allez donc enfiler votre combinaison ! Et veillez à bien la laisser s’ajuster !

– Ah non ! Je ne peux pas !

– Comment ça vous ne pouvez pas ?

– Vous avez déjà essayé de marcher avec un double-décimètre dans le caleçon, vous ?

– Soyez sérieux, Colonel Paul de Bréveuil ! Il ne s’agit pas de ça en ce moment. Votre gel va sécher et il va falloir recommencer l’opération de badigeonnage » fait-elle avec un petit rire idiot.

« – Ah oui, mais là, je ne peux même pas marcher et alors quant à rentrer dans votre truc-zire, ça me paraît hors de question dans cet état, alors vite trouvez une solution !

– Ok, je vais vous le dégonfler, rapidement moi ! »

Aussi, quelle idée d’avoir un sexe aussi grand ! Chez elle, ce n’est pas comme ça, d’habitude…

Et la voilà qui empoigne le sexe encore tendu de Paul et le masturbe rapidement, avec agilité et même gourmandise pourrait-on dire.

Paul se laisse faire, grogne un peu et finit rapidement par éjaculer avec quelques soubresauts typiques : il peut maintenant enfiler sa combinaison qui l’enserre intégralement, se saisir des pilules d’amphétamines et du Famas.

Mettre son casque, bien équipés d’optronique et c’est le « grand saut ».

 

Tout s’éteint, il se retrouve dans le noir, l’ouïe démultipliée pour être amplifiée dans les écouteurs du casque, un genou à terre, guettant le foyer du barbecue improvisé à même le sol.

Elle avait dit cinq djihadistes et il n’en voit que quatre autour du feu.

Il n’ose pas faire de bruit ni se déplacer, regarde autour de lui en se disant que Florence est là, dans sa cellule, derrière la seconde fenêtre qu’il serait si simple de bousculer les plans de Birgit et de foncer dans le tas, à travers le mur en torchis.

Et puis non, il va, enfin son second avatar de lui-même, rappliquer : ce serait trop bête de gâcher l’opération dont il sait la réussite.

Il lève le nez au ciel à la recherche des étoiles : l’ovni de relai est là au-dessus de la maison et scintille avec éclats de tous ses feux-follets.

Mais quelle histoire est-il en train de vivre !

Le cinquième homme revient de s’être soulagé : c’est le moment. Deux courtes rafales, ils sont tous à terre.

Elle avait dit 4 minutes avant que son deuxième autre ne débarque.

De quel côté, déjà ? À droite, c’est ça ?

Pas grave, le crépitement des coups de feu a réveillé tout le monde et ça s’agite sur le côté droit.

Paul s’y précipite.

Ils ouvrent le feu sur tout ce qui sort. Encore et encore.

Mais ils sont fous de leur faciliter le travail de la sorte : un vrai carnage !

Maintenant que ça ne bouge plus, les deux hommes se font signe de se séparer.

Paul va derrière, à la recherche du poulailler, des dromadaires et donc des véhicules, vers le haut.

Ça pétarade encore vers la maison : ce doit être numéro 3 qui vient de se radiner.

On est dans les temps, sauf que Paul n° 1 a du mal à trouver un 4x4 avec des clés de démarrage. Il a beau fouiller, chercher, ouvrir la boîte à gants, rien.

On n’entend plus rien vers la ferme, mais en revanche, au loin on peut distinguer le ronflement très ténu d’au moins un véhicule qui approche et sera détruit par une explosion avant d’arriver.

Finalement, il met la main sur un pick-up qu’il reconnaît, où les clés sont restées sur le Neiman.

Deux derniers coups de feu, de calibre manifestement différents : là, c’est Miho qui vient de s’en prendre une.

Ce con de numéro 3 n’a pas encore été le plus rapide : On lui avait pourtant dit de vérifier son arme, qu’elle allait s’enrayer.

Paul démarre et file vers la porte d’entrée en cahotant. C’est le moment d’être utile.

Il stoppe devant la porte quand Paul, se tenant le côté, sort de la maison avec Florence à la traîne sous son bras.

Pour un dialogue historique qui donne :

« Des renforts vont arriver avec tout notre vacarme. Prend ça. Tu en auras besoin en Corée. Pas plus d’une toute les trois heures. Tu verras, c’est vraiment très efficace. »

C’est quoi ?

« De la fénéthylline améliorée. Tu verras ça donne une pêche d’enfer, tu ne ressens plus aucune douleur, tu te peux te battre avec une force démesurée à en briser même tes menottes, et sans te fatiguer. Tu marches droit devant, sans t’arrêter et tu ne connais plus la peur. Assez génial. Mais n’abuse pas : quand les effets se dissipent, on a soif et une envie de dormir pendant plusieurs jours ! Et puis fais gaffe aux limites de résistance de tes tendons et il faut savoir rester prudent, se ménager. »

C’est drôle comme des phrases anodines deviennent historiques à la longue et à force de répétition.

Pas l’air d’avoir la forme, les deux éclopés. Mais ils démarrent et il connaît leur suite.

Tout en se rappelant de sa remarque originelle, à savoir qu’il connaît la voix de Paul, qui lui-même ne le remettait pas, pour être casqué…

Un peu plus loin, un des autres avatars court à travers rien.

Il en fait de même : ce n’est pas lui qui va se tordre la cheville, mais numéro 3 !

 

Et il se retrouve face à Birgit qui lui ouvre sa porte de la malle aux parois translucides.

« Alors ? »

Exactement comme elle le lui avait dit.

« Bon, on recommence ! Déshabillez-vous mon colonel ! »

L’obsédée.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xxvi-promenade-hors-norme-23.html

 


Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

 

Durant ma carrière de pilote de ligne, j’ai pu faire, le 28 janvier 1994, une extraordinaire observation, celle d’un OVNI gigantesque, de près de 300 mètres, en vol stationnaire au-dessus de Paris, et qui s’est dématérialisé devant nous.

 

Cette observation étant indiscutable, car corrélée avec le radar au sol, j’ai été appelé à témoigner devant le « Comité OVNI » des anciens élèves de l’IHEDN présidée par le général Denis Letty.

 

Ce comité a ensuite publié en 1999 le « Rapport Cometa », préfacé par le général Bernard Norlain, et l’a remis au Président de la République, Jacques Chirac, ainsi qu’au Premier ministre, Lionel Jospin.

 

Cette publication a été retardée d’une année en raison de la parution du livre « The Day after Roswell » du Lt-Colonel Philippe Corso, héros de la deuxième guerre mondiale, et, en 1961, chef du bureau « of US Army Research and Development ».

 

Je fais partie des 1400 observations d’OVNI faites par des pilotes civils et militaires dont 15% sont corrélées radar et j’ai accepté de témoigner dans plusieurs émissions de radio et TV.

J’ai surtout participé en 2007 à une conférence au National Press Club (NPC) à Washington sur les cas d’observation d’OVNI les plus importants.

 

Lors de cette conférence, j’ai pu rencontrer le Sgt Jim Penniston qui a témoigné sur son contact direct – il a touché un OVNI posé au sol – dans la forêt de Rendlesham le 27 décembre 1980.

Une observation parfois surnommée le « Roswell britannique »

 

Il y a plusieurs témoins dont John Burroughs, qui serait rentré dans l’OVNI, et le colonel Charles Halt, commandant la base de Bentwaters de la RAF.

Cette événement est largement documenté par la presse, les médias et internet.

Le plus extraordinaire dans cette affaire est le message envoyé par ce que l’on peut appeler une "sonde temporelle ». Celui-ci explique que cette machine vient du futur, de notre futur, et qu’elle a la capacité de voyager dans le passé, jusqu’à 40.000 ans avant son époque de départ…

  Jim Penniston Code

Aussi, le dossier OVNI s’est enrichi ces dernières années d’une hypothèse absolument fantastique : le voyage temporel est possible, vers le passé. De plus, il est aussi absolument nécessaire de le maîtriser pour voyager dans notre Galaxie.

Cela implique d’envisager de nouvelles hypothèses sur l’origine des OVNI.

 

 

On doit envisager la possibilité que nos descendants contrôleront la « flèche du temps », c’est-à-dire que le voyage temporel est possible et que certains des vaisseaux observés viennent de notre futur.

 

Le voyage temporel est l’un des sujets de prédilection des écrivains et des scénaristes de science-fiction.

Vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par « I-Cube », fiscaliste et écrivain, qui relate les aventures du capitaine de frégate Paul de Bréveuil lors d’une opération commando où il est envoyé dans le passé par une WIB afin de libérer son épouse des mains de terroristes islamistes.

 

Un texte que je reprends sous le thème du « Service Action du Futur » et qui rentrera dans la « Légende » !...

 

Bonne lecture !...

 

Jean-Charles Duboc

 

Dans le domaine du voyage temporel, les chapitres les plus intéressants de « Mains invisibles » sont :

 

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (1/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (2/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (3/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (4/5)

Le capitaine de frégate Paul de Bréveuil entre dans la légende (5/5)

 

Voyage temporel et Service Action du futur (1/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (2/3)

Voyage temporel et Service Action du futur (3/3)

 

Mains invisibles II : Haddock

 

Chapitre XXV : Promenade hors norme (1/3).

Explications préalables.

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« Félicitations à l’heureux papa ! » fait-elle avec un sourire forcé.

Mais, mais… mais ?

« Tu es rentrée comment ? »

Elle ne peut pas faire comme tout le monde en sonnant à la porte ?

« Comme ça ! » Elle claque des doigts avec un petit objet dans les mains, comme d’une minuscule télécommande et c’est toute la cave, ses lumières au plafond, ses murs et toutes ses bouteilles qui disparaissent d’un coup !

Paul se retrouve par terre, en ayant mal au coccyx, comme sonné, électrocuté, avec un goût bizarre dans la bouche.

Mais enfin quoi …

« On est où, là ? »

Ailleurs.

« Ne vous en faites pas, on va revenir. »

Bé si il s’en fait : toutes ses si bonnes bouteilles qui disparaissent comme par enchantement…

 

Le local où ils se trouvent tous les deux est clair, bien éclairé, mais bien plus petit que sa cave d’origine, une sorte de parallélépipède sans la moindre ouverture apparente,  meublé d’une sorte de grosse malle posée debout, aux parois transparentes, où trône un tabouret où sont posés une sorte de combinaison vide, noire et semi-rigide et un fusil Famas !

Plus proche, une vaste table recouverte d’une sorte de molleton blanc, trop grande pour la pièce et deux chaises.

Birgit invite Paul à s’assoir alors qu’il note qu’elle emploie le vouvoiement, comme par déférence.

Enfin peut-être : ils sont pourtant censés avoir eu un rapport intime, même non consenti, quelques mois plus tôt et en principe, ça crée des liens qui emportent le tutoiement…

Et puis elle lui balance du « mon colonel » de temps à autre.

Il est en fait capitaine de frégate de réserve, l’équivalent du lieutenant-colonel des biffins chez les marins, qui usent normalement et uniquement du « mon commandant ».

Enfin, peu importe.

 

« Mon colonel, je vous invite à participer à une expérience unique, que peu de personne ont eu à vivre jusqu’à présent. Une expérience que vous ne pouvez pas refuser. »

Ils vont s’inquiéter, en haut, de ne pas le voir revenir.

« Il n’y a pas de souci. Ils ne vont s’apercevoir de rien. Vous allez revenir à votre époque et dans votre cave avec juste une foulure à la cheville droite et vous allez leur raconter, pour en justifier, l’histoire d’une chute dans votre cave.

Je suis désolée, mais il vous faudra porter un plâtre quelques jours. »

Une foulure ? Il ne l’a pas encore, mais ses fesses lui font mal quand il s’assied…

On ne peut pas éviter ?

« Je n’y suis pour rien : vous n’aviez qu’à regarder où vous mettiez les pieds. »

Attend, elle cause au passé d’un épisode qui n’est pas encore arrivé, elle parle « d’époque » où revenir… C’est quoi, tout ce charabia ?

« Asseyez-vous je vais vous raconter quelque chose que personne ne croira si vous la rapportez, mon Colonel ! »

Et quoi donc ?

 

« Vous l’avez peut-être déjà compris de nos futures rencontres… »

Et comment comprendre d’un futur pas encore avéré ?

Jusque-là, leurs rapports sont plutôt à ranger dans la case « passé »…

« Justement, ce n’est pas si simple. Vous, vous venez de votre passé, de votre historique personnel. Mais pour moi, si j’en sais au moins autant que vous sur votre histoire pour avoir déjà lu en détail votre biographe et l’environnement de la planète à cette époque-ci, je suis historienne de formation, je ne l’ai pas encore vécu ! Ça reste du futur en ce qui me concerne. »

En voilà une idée : le passé c’est le passé, on n’y revient pas. Il est figé à jamais !

« Oui et non. Je vous explique mon Colonel. Votre passé, c’est aussi le mien et celui de toute l’humanité, voire même celui du cosmos à venir, n’en doutez pas.

Le temps passe du présent vers l’avenir à son train-train habituel pour tout le monde.

En mode minimal de niveau d’énergie.

Et revenir sur son passé, le passé d’une façon générale, demande beaucoup d’énergie et de savoir-faire. Et encore, seulement si on dispose de la technologie nécessaire. »

Mais de quoi parle-t-elle ?

« Imaginez, imaginez seulement un instant, qu’à mon époque, cette technologie existe et fonctionne bien…

Imaginez, imaginez seulement que l’on s’en serve pour « contrôler » le déroulement de ce fameux passé qui conduit inexorablement à cette technologie… »

Là, c’est beaucoup demander à Paul.

« Plus exactement, imaginez qu’on utilise cette technologie, sans rien changer à ce passé, tel qu’il aboutisse mécaniquement à ces connaissances scientifiques qui débouchent sur cette technologie et que l’on se donne pour mission de protéger son bon déroulement, sous peine de voir disparaître immédiatement ce futur qui est aussi mon présent.

Et le présent et le futur de tous les autres de mon époque et de celles qui suivent… »

Là, franchement, Paul en a le tournis : ce n’est mécaniquement pas possible !

« Si et heureusement ! Parce que sans ça l’humanité aurait disparu à bien des occasions ! Non seulement elle traverse, a traversé et traversera des catastrophes naturelles, mais également des épisodes où elle s’auto-menacera de destruction totale, sans compter que la planète poursuit sa route autour du centre de la galaxie traversée par une grande quantité de civilisations évoluées, elles-mêmes n’ayant pas toujours que des intentions pacifiques à son égard.

Vous saisissez ? »

Non, pas vraiment : c’est quoi ces ovnis qu’on croise parfois dans les cieux ?

« L’essentiel, ce sont des sondes de nos propres services, envoyées en reconnaissance ou en confirmation de traits historiques ou quelques détails à compléter.

Actuellement, elles suivent la montée du saccage de la planète et la pollution du développement engendrée par l’activité humaine.

Elles sont présentes pour être envoyés sur place quand on note des observations de nos engins sur place dans les archives.

D’autres sont des « relais », comme vous allez en utiliser un dans quelques instants, a contrario des véhicules autonomes.

Et enfin, pour certains, ce sont parfois de vrais « hostiles » que nous pourchassons depuis notre propre futur et avec les moyens les mieux adaptés venant eux aussi du futur ! »

Complètement délirant, complètement !

Totalement déjantée la gamine.

 

« Permettez que je complète cet exposé préliminaire, mon Colonel.

Les sauts dans l’avenir sont impossibles. Mécaniquement impossible, mais pas ceux vers le passé. Puisqu’il existe réellement en y laissant ses traces indélébiles.

En tout cas avec les technologies de mon époque à moi.

Et pourtant, la technologie que nous allons utiliser me vient de mon propre avenir et celle de mes contemporains. »

Et comment revient-on du passé si ce n’est en parcourant l’avenir ?

Qu’elle ne dise pas qu’elle ne peut pas y retourner…

« Non, non. Je ne vous le prétendrais pas : on revient au présent de départ depuis la passé, simplement en coupant la tension de la machine. Instantanément. Comme d’un élastique qu’on lâche.

Ne m’en demandez pas plus, je ne suis qu’historienne-linguiste, spécialisée dans les langues-mortes, comme le francilien-moderne, l’anglais post-victorien ou l’allemand-unifié, qui donne quelques coups de mains à un des services « actions » existant à mon époque, à la demande. »

Le « francilien-moderne », une langue morte ?

Elle en a de bien bonnes, là !

 

« Jusque-là, il semble que je n’ai pas fait trop d’erreurs telle qu’on puisse encore me faire confiance. Parce que si l’avenir se met à changer le passé, ne serait-ce que d’un seul petit détail de rien, c’est une catastrophe majeure, par effet amplificateur et chaotique, identifié comme « l’effet-papillon » depuis votre époque, et plus personne ne sait ce qu’il advient à toute l’humanité, ni même si la technologie des vecteurs d’exploration temporelle pourrait ne jamais voir le jour dans l’avenir ! »

Vraiment extraordinaire…

Abyssal !

Ça doit être drôlement pratique de voyager comme ça dans l’espace en maîtrisant la flèche du temps. Tu le suspends et hop tu dépasses les limites physiques de la cosmologie et des vitesses limites de la lumière.

« C’est un autre sujet et ce n’est pas comme ça que ça marche. Réfléchissez deux secondes. Si la Lune est à une distance d’un peu plus une seconde à la vitesse de la lumière, elle s’est déplacée de 137 centimètres pendant la durée du trajet de cette lumière : elle n’est plus là où vous la regarder.

Et encore, il s’agit de l’astre le plus proche de notre planète. Dès qu’on parle d’étoile, on parle en années-lumière. Et rien que notre étoile, le Soleil, se déplace de 7,8894 milliards de km en un an autour de la galaxie qui elle-même se déplace à son tour !

Vous vous imaginez vraiment un engin spatial, engageant hommes et matériels, avec ses propres sources d’énergie autonomes calculées au plus juste, se gourer de près de 34 milliards de kilomètres, 237 UA, soit 6 fois plus loin que l’orbite de Pluton, pour aller visiter alpha du Centaure ?

Soyez sérieux : la lumière des astres nous vient du passé et la route la plus directe et la plus sûre, c’est justement de sauter vers elle, dans le passé.

Et en plus, on peut vérifier qu’il n’y a aucun objet qui coupe la route empruntée, si elle devait se matérialiser en cours de chemin pour faire une pause où se « réajuster ». »

Logique, bien sûr.

Et comment « ils » font ça ?

 

« Je n’en sais rien et de toute façon, je le saurai, que je ne serai pas habilitée à vous le dire. »

Oui, mais le « gel-Birgit », remis à Barcelone, c’est bien déjà un transfert de technologie du futur vers la passé, non ?

« D’abord, je n’ai pas encore vécu ce moment-là. Pour moi, aujourd’hui, c’est notre première rencontre. Le saut dans le passé se fait par étapes de plus en plus lointaines, rarement autrement ou alors dans très court espace de temps, comme vous allez en faire l’expérience. C’est « constitutionnel »… non, constitutif à la technique et ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien non plus.

Mais je sais que nous aurons un autre contact plus lointain, datant de septembre 2014. Mon troisième saut vers vous. Et nos archives, que j’ai pu consultées, m’en dise la teneur.

C’est comme ça que ça va se passer pour moi, et que ça c’est déjà passé pour vous, même si je n’approuve pas vraiment pour le moment et même si je sais que je vais changer d’opinion dès aujourd’hui, bien obligée par ce que nous allons faire.

Et ensuite, je serai peut-être amenée à faire des sauts « plus profonds ».

Mais plus avec vous. »

Ah… voilà donc la raison de cette « distance » de Barcelone et ce vouvoiement d’aujourd’hui !

Un peu compliqué que tout ça…

 

« Et puis ensuite, la fameuse formule, celle que je vous remets bientôt à Barcelone, c’est vous qui allez me la donner. Un savoir-faire qui existe déjà dans la technologie de votre époque. Et depuis plusieurs années. Ce que vous allez inventer, c’est juste une application particulière dont il est vrai qu’elle vous sera utile sur le moment, pour répondre à un besoin particulier de sécurité. Pour vous rassurer en fait. Mais une application parmi déjà des milliers d’autres. »

Il n’a pas reconnu son écriture…

« Je vous la recopierez ! Allez-y ! »

Et Paul de s’exécuter immédiatement avec son stylo appliqué sur un mouchoir en papier, trainant dans sa poche.

Mais dans « l’original » de Barcelone, elle n’aura pas tout recopié…

« Et ne vous trompez-pas, sans ça l’actuel moment n’existerait peut-être pas !... »

Sûr que pour le coup, il s’applique.

Mais ça reste curieux de s’envoyer un message à soi-même, aussi important qu’il soit, vers son passé pour provoquer son présent…

Décidément abyssal.

 

« Je pense que de toute façon, vous auriez découvert le procédé tôt ou tard. Mais nous ne nous serions peut-être pas vus le jour de la naissance de votre garçon. Louis, c’est ça.

Il faut que je m’en souvienne… »

Bon et maintenant, elle qui sait le futur, qu’est-ce qu’il va se passer ?

« Vous allez vivre un moment hors norme. Je vous explique. »

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/08/chapitre-xxv-promenade-hors-norme-13.html

 

 


François HOLLANDE et les Opérations « Homo »

Vincent Nouzille

 

La machine à tuer !

 

Je lis beaucoup… uniquement quand il y a des « images », parce que bon, vous le savez, je suis un enfant de « l’ékole-publik », de la maternelle à la faculté de droit-doctorant, plus quelques autres formations « ++ » connexes et accessoires, du temps où j’ai arrêté de fumer, tellement je m’ennuyais : Aucune jeune-fille ne résistait à ma soif de vivre de l’époque, alors je compensais.

À 6 heures, j’étais déjà d’attaque pour toutes sortes d’aventure, y compris celle d’apprendre.

Je bossais la journée et je suivais des formations le soir et les samedis.

Mais je n’ai pas appris à lire, ni à écrire, ni même à compter : Tout juste à déchiffrer… et réfléchir un peu aussi.

Le reste est venu par jeu, au fil du temps.

Et pourtant, j’ai lu de bout en bout le bouquin du sieur, « Les tueurs de la République ».

Bon d’accord, il n’y a pas « d’images » et je l’ai fait un peu dans le désordre. Mais j’ai secoué le tout pour le remettre dans l’ordre.

Il s’agit d’un vaste reportage sur le programme criminel d’assassinats mené par l’État Gaulois.

On cause des américains et de leurs drones (on va y revenir), on a tout su ou presque des crimes soviétiques, nazis, chinois, coréens, cambodgiens, de ceux du Mossad, etc., mais assez peu de chose de tous les autres, comme si cela n’existait pas.

Eh bien on découvre avec stupeur, et parfois une certaine fierté morbide et patriotique aussi, il ne faut pas se le cacher, que l’actuel président et le renseignement Gaulois mène une campagne de meurtres d’une ampleur sans précédent depuis la guerre d’Algérie du temps du premier ministre social-démocrate Guy Mollet.

À cette fin, il maintient une liste de cibles, qui contiendrait des terroristes présumés, même pas jugés, dont lui et les services de sécurité ont décidé l’élimination sans aucune autre forme de procès.

« La liste est ultrasecrète. François Hollande la garde précieusement non loin de lui, dans son bureau du palais de l’Élysée. Elle contient les noms des personnes dont l’élimination a été secrètement approuvée. Selon les circonstances, il peut s’agir d’assassinats ciblés confiés à des soldats, des agents des services secrets français ou de pays amis (l’opération d’élimination d’un commando en Somalie a ainsi bénéficié des moyens américains). Le Service Action (SA) et la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et les commandos des forces spéciales des armées n’ont, aux dires des connaisseurs, jamais été autant sollicités ».

D’après l’auteur, il établit cette liste de meurtres à commettre derrière le dos de la population, grâce au silence complice des médias et des forces de la « gauche radicale » qui soutiennent sans le dire le Parti soce (PS) au pouvoir.

« François Hollande décide seul de ces opérations exceptionnelles. De fait le président ne partage sa liste de cibles qu’avec une poignée de proches qui le conseillent et savent se taire, trois personnes principalement : son chef d’état-major particulier, le général Benoît Puga ; son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian ; et le directeur de la DGSE, le diplomate Bernard Bajolet ».

Notez qu’on s’en doutait un peu. 

Des révélations qui témoigneraient de la dégénérescence avancée de la démocratie dans mon pays à moi-même (celui que j’aime tant…) qui évolue tranquillement vers l’absence de toute justice au sens de notre propre Constitution !

Celle-ci, et son corpus législatif, interdisent la peine de mort, et personne n’a élu Puga, Le Drian, ou Bajolet pour discuter avec « Flanby-à-la-fraise-des-bois » comment décider arbitrairement de la vie et de la mort de personnes qui n’ont subi aucune procédure judiciaire.

Il donne ainsi un blanc-seing aux forces les plus réactionnaires de l’État, c’est-à-dire les forces armées et les services de renseignement, qui espionnent massivement la population Gauloise et mondiale.

L’auteur évoque des opérations menées en Afghanistan, en Somalie et au Mali pour éliminer des personnes ciblées ou des organisations entières. Il rapporte les propos d’Ange Mancini, coordinateur national du renseignement à l’Élysée : « il est bon que ceux qui, partout dans le monde, pourraient être concernés sachent que la France réagira toujours à une agression contre l’État ou ses ressortissants ».

Mais en omettant de dire que toutes les dictatures en ont fait tout autant.

Tous les terroristes également, faut-il aussitôt rajouter…

Alors que la Gaule et l’OTAN envahissent de larges portions de l’ancien empire colonial gaulois et de sa périphérie géographique (Libye, Côte d’Ivoire, Syrie, Mali, République Centrafricaine), le renseignement Gaulois mène en parallèle une série d’opérations « Homo » (pour homicide) à un rythme inégalé depuis la guerre d’Algérie pour assassiner des opposants de ces interventions.

Ces opérations « Homo » sont censées « venger » mon pays d’attentats terroristes ou de kidnappings de ses ressortissants.

En fait, elles contribuent également à terroriser des populations entières.

La belle image de mon pays-des-lumières…

Le livre de Nouzille passe en revue la longue histoire des opérations « Homo » menées depuis la guerre d’Algérie et l’établissement de la Cinquième République après un putsch mené par des unités de l’armée française contre le gouvernement Mollet en 1958.

Il raconte comment Mollet, puis De Gaulle, porté au pouvoir en 1958, ont fait appel à des tueurs issus des forces réactionnaires et d’extrême-droite de l’Algérie gauloise pour assassiner des centaines d’opposants algériens.

Cependant, cette guerre, qui avait joui du soutien non seulement de la droite mais du PCF stalinien sous les sociaux-démocrates de Mollet, a discrédité l’ensemble de la classe politique auprès de la population. L’État a dû prendre ses distances pendant un temps de l’usage machinal et régulier du meurtre.

L’auteur revient longuement sur l’hostilité des gaulois à l’encontre du régime libyen de Kadhafi, qui menaçait ses intérêts en Afrique. Il y a eu sous « Giskard-A-la-barre » et « Mythe-errant » de nombreuses tentatives de renverser le régime libyen en tentant d’organiser des insurrections, notamment dans la ville de Benghazi. Ceci souligne les intérêts de longue date qui ont poussé « Bling-bling » à mener avec l’OTAN une guerre pour renverser Kadhafi en 2011.

Pire, le nombre d’opérations « Homo » a commencé à remonter sous « Mythe-errant ». Il a sollicité plus que ces prédécesseurs de droite le Service Action et les forces spéciales pour liquider des cibles en Afrique et au Moyen-Orient.

Il a aussi modernisé le Service Action en créant la cellule Alpha, plus discrète dans les opérations « Homo », après le scandale du Raimbow Warrior.

Cette cellule est toujours chargée des assassinats ciblés.

Il nous raconte, pour ceux qui ont oublié, comment, pour ces opérations secrètes, « Myrthe-errant » fait appel à des forces d’extrême droite, tels Olivier D., surnommé « Naf-Naf », ex-militant du GUD (Groupe union défense) néofasciste qui avait combattu pour les phalanges chrétiennes au Liban.

Celui-ci mobilisait des cadres sortis de l’Algérie gauloise, « dont d’anciens paras et légionnaires, d’ex-membres d’OAS (Organisation Armée Secrète, antigaulliste) ».

C’est dans le contexte politique des années 80, marqué par le tournant de la rigueur et le discrédit populaire en politique intérieure, que les milieux dirigeants ont à nouveau fait appel au meurtre comme stratégie.

Si « le Chi » y avait renoncé, le « Capitaine de pédalo » a visiblement fait monter bien plus que ses prédécesseurs le nombre de meurtres.

Ayant relié encore plus directement les interventions gauloises à celles de Washington en Afrique et au Moyen-Orient – suite à la décision de « Bling-bling » de réintégrer mon pays au commandement intégré de l’OTAN – l’actuel président poursuit des politiques d’espionnage massif et d’assassinat à l’échelle mondiale, modelées sur celles des américains.

« Visiblement, François Hollande n’a pas d’état d’âmes concernant cette liste et les opérations qu’elle implique, rappelant ainsi un certain Guy Mollet … D’ailleurs, la détermination de François Hollande ravive bien des souvenirs dans les milieux militaires et du renseignement. ‘‘Franchement, nous n’avions pas vu cela depuis la guerre d’Algérie. Un président qui assume des opérations comme cela, c’est rare…’’ confie un haut gradé dans le secrets des opérations. »

En effet « Outre les 600 à 1.000 combattants djihadistes tués pendant l’opération Serval, les têtes commencent à tomber parmi les HVT (cible à haute valeur) avec plus d’une quinzaine de HVT (…) éliminées au Mali sous ordre de l’Élysée. ».

Et il ajoute que la liste des personnes à tuer se s’allonge régulièrement…

Le fait que des connaisseurs des opérations clandestines fassent le parallèle entre la période actuelle et celle de la guerre d’Algérie, quand l’État assassinait des opposants politiques, dont des Gaulois, souligne la faillite politique du système.

« À défaut de popularité et de résultats au plan intérieur, Hollande veut au moins se construire une image de vrai chef de guerre. Il est surtout sous l’influence de quelques diplomates néoconservateurs et de généraux va-t’en guerre » affirment des membres de l’entourage du président.

Les différentes lois sur le renseignement, de programmation militaire, etc. sont un moyen pour lui de couvrir les crimes commis par les services de renseignements et l’armée à l’étranger et de développer une machine à tuer à l’intérieur de l’État contre les opposants aux intérêts du pays. Tous des cibles potentielles…

Ces lois ne servent pas seulement les intérêts du pays à l’étranger mais aussi à surveiller toute opposition à la politique.

Ce livre est finalement un avertissement pour tous : Les crimes commis au pays pendant la guerre d’Algérie par le SA ne sont pas du passé mais bien de nouveau envisageables par l’État.

Toute opposition à la guerre et à l’austérité pousseront les éléments les plus réactionnaires de l’État vers une politique de répression sanglante contre l’opposition sociale.

D’autant que concomitamment et outre-Atlantique, après les révélations d’Edward Snowden qui montraient explicitement l’ampleur de l’espionnage que le Pentagone avait mis en place tant sur ses ennemis que sur ses alliés et, pire encore, sur son propre peuple, voilà qu’un nouveau lanceur d’alerte démontre, documents détaillés à l’appui, l’énorme farce tragique que constitue l’usage des drones et leur taux alarmant de dommages collatéraux.

L’affaire prend progressivement les proportions d’un scandale d’État, révélée la semaine dernière dans « The Intercept » qui dispose d’une quantité impressionnante de documents en provenance directe d’une source au sein de l’armée américaine qui a souhaité conserver son anonymat.

On ne sait pas pourquoi, mais on le devine quand même…

Ces documents démontrent assez clairement deux choses.

D’une part, la politique américaine actuelle consiste à mener des opérations d’assassinats en contradiction à la fois avec les bases mêmes du principe démocratique d’un contrôle de l’armée par le peuple et des idéaux normalement pacifiques des démocraties dont se réclament officiellement les États-Unis, et en violation totale avec les droits de l’Homme qui impliquent un jugement avant toute condamnation et son exécution.

Jadis, les États-Unis étaient un État de droit. Les révélations de ces « drone papers » démontrent que toute l’administration « Haut-bas-mât », prix Nobel de la Paix en tête tout de même, participe à établir la liste des personnes à assassiner, et à prendre la décision de le faire ou plutôt de le faire faire par les équipes militaires en charge des drones.

Bien sûr, là encore on savait déjà, au moins de façon non-officielle, que cela se passait ainsi. Il se chuchotait depuis plusieurs années que oui, le président américain, qui n’a toujours pas fermé Guantanamo, disposait lui aussi d’une véritable « kill list » et ordonnait directement que soient menés des assassinats.

La preuve en est maintenant faite.

Et on compte 178 frappes entre 2011 et 2015.

D’autre part, ces documents permettent de mieux mesurer la précision de l’outil « drone » dans la panoplie présidentielle américaine.

Et le constat est franchement amer puisqu’on apprend que l’usage massif de drones dans les différentes missions confiées entraîne un taux de dommages collatéraux de 90 %. Autrement dit, comme l’explique Edward Snowden dans un tweet du 15 octobre, près de 90 % des personnes tuées par les frappes aériennes n’étaient pas les personnes ciblées !

Ce qui est gênant parce que si à la base, faire assassiner un individu sans autre forme de procès n’est pas du tout dans les prérogatives d’un chef d’État d’une nation démocratique, fut-il américain, tout indique qu’une large partie des cibles abattues l’a été sans même recevoir « l’imprimatur » du chef suprême, ce qui laisse entrevoir toutes les dérives monstrueuses.

Et ce n’est même pas le pompon.

On apprend en outre que cet écart catastrophique entre les cibles choisies et les « autres » provient d’une collecte déficiente d’informations.

La tragédie qui se joue actuellement prend alors toute son ampleur lorsqu’on comprend que cette déficience d’informations est issue d’une utilisation quasi-exclusive de moyens électroniques pour rassembler les données sur les cibles, ces moyens mêmes qui furent dévoilés par Snowden il y a deux ans.

Or, dans le cas qui nous occupe la collecte de données électroniques par surveillance massive des réseaux et par l’imagerie aérienne ou satellitaire ne suffit manifestement pas.

Aussi pointues et invasives que soient les techniques mises en place par la NSA et l’armée américaine, elles ne peuvent remplacer l’infiltration sur le terrain, par exemple.

Autrement dit, l’État américain espionne tout le monde tant et plus, détermine des cibles de façon unilatérale, les fait buter par une armée qui, au passage, choisit elle aussi ses propres cibles ou, pire, dérape très largement, et on se rend compte que l’espionnage initial est très majoritairement fait d’une façon qui ne permet pas d’assurer la qualité des cibles et des moyens mis en œuvre.

Pire encore, cette « tyrannie de la distance » donne un faux sentiment de détachement et de puissance divine (« godlike power ») aux opérateurs et à toute la chaîne de commandement.

Et le plus consternant est qu’en choisissant systématiquement l’assassinat des cibles désignées plutôt que leur arrestation, l’État américain, son armée et la NSA se sont coupés de toute source d’information réellement fiable, puisqu’issue du terrain qu’ils ont désertés par commodité.

C’est proprement effarant !

Tout cela reste pitoyable : Il y a deux ans, on apprenait via Snowden l’ampleur de l’espionnage américain et le monde découvrait que l’armée et le gouvernement des États-Unis avaient outrepassé tous leurs mandats démocratiques pour satisfaire le besoin d’information et de flicage de sa propre population et du reste du monde pour une coterie prête à tout.

Il y a quelques mois, on apprenait de même qu’une fuite massive de données en provenance directe du gouvernement américain, via un hacking d’ampleur inégalée, exposait directement des millions d’employés fédéraux (mots de passe, empreintes digitales, détails de carrière, dossiers médicaux, judiciaires et même mœurs ou habitudes) se retrouvaient sur internet, en libre accès.

Les « Drone Papers » nous démontrent à présent que le gouvernement américain mène des opérations secrètes d’assassinats, là encore en dehors de tout cadre légal et démocratique, qu’il abat des individus sans procès, avec des informations lacunaires, collectées à la hâte, et réalise d’énormes bavures dans la foulée.

Et désormais qu’il en a presque toujours été de même en « Gauloisie-fliquée »…

Quel monde léguerons-nous à nos gamins ?

Celui d’une vaste dictature mondiale habillée des apparences de la démocratie… ?

Finalement, j’aurai dû faire « ékole-privée » de la maternelle aux ékoles d’élite : Au moins j’aurai pu lire tout ça bien avant que d’aller voter, et même vous l’écrire.

Là, j’apprends trop tard…

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/10/vincent-nouzille.html

 

 

 


Les tueurs de la République

 

Quels sont les moyens des démocraties pour neutraliser les groupes terroristes ?...

 

La question est vraiment un problème de fond et il faut surtout éviter la « Politique Bizounours » face à des structures terroristes aux motivations et aux théories démentes.

On voit tous les jours les atrocités commises par l’Etat islamiste ou encore Boko Haram dont la cruauté, la barbarie, la paranoïa collective qui sous-tend leurs actes d’une totale monstruosité, nous rappelle la sauvagerie nazie ou communiste.

Nous sommes en guerre contre une nouvelle forme de totalitarisme.

Cette guerre sera longue, difficile, et pourra même être extraordinairement dévastatrice dans le cas d’utilisation d’armes bactériologiques ou nucléaires contre nos populations.

Aussi, il va falloir « y aller » !...

Vous trouverez ci-dessous un article paru dans Slate sur le livre « Les Tueurs de la République » qui dévoilent les actions secrètes et très offensives de nos « services ».

Pour ma part, il me semble que ce type d’action doit être épaulé par des programmes de formation laïcs des jeunes des pays qui risquent de tomber sous le joug de l’islam radical.

L’échec de 25 ans de guerre en Irak, et de 15 ans d’occupation de l’Afghanistan, doit nous faire réfléchir aux causes d’un échec flagrant des différentes interventions guerrières des Occidentaux.

Il y a de solides moyens de formation humaine qui pourraient être employés : navigation en haute mer à bord de grands voiliers-écoles, longue randonné à cheval dans le Désert (ex : route de la Soie), stages en Haute montagne.

Car éliminer la « vermine » c’est faire seulement la moitié du travail !...

Il faut aussi former les jeunes pour éviter qu’ils ne tombent à leur tour dans les griffes sanglantes des fanatiques. On en voit le résultat particulièrement en Irak…

Quand l’Allemagne nazie est tombée, un vaste programme de « dénazification » a été entrepris, avec, en plus, un « plan Marshall » très généreux.

Mais je peux toujours proposer des solutions de formation humaine pour les pays étrangers !... Nous sommes incapables de le faire dans notre propre pays où on voit des zones de non-droit s’étendre progressivement autour des grandes villes !... La délinquance et la violence augmentent et nous n’avons absolument rien pour donner de solides repères éducatifs pour les jeunes en danger !...

Evidemment, ce serait quand même un peu « militaire » comme type de formation…

Enfin, je vous souhaite une bonne lecture de la présentation du livre « Les Tueurs de la République » !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Un récent ouvrage très documenté revient sur «la guerre de l’ombre» menée par la France, via des liquidations ciblées de meneurs terroristes. Une stratégie employée à haute dose par le pouvoir actuel.

Ce message-là, le gouvernement français n’aura pas eu de peine à le décrypter: une vidéo mise en ligne, début mars, sur les canaux habituels de Daech montre un tout jeune mineur abattant d’une balle dans la tête un otage présenté comme un espion arabo-israélien, au côté d’un autre homme, lequel s’exprime en français, avec un accent toulousain.

Il n’a pas été difficile aux experts d’identifier celui-ci comme étant Sabri Essid, le demi-frère de Mohammed Merah, le «tueur au scooter», l’assassin, en mars 2012, de trois militaires à Montauban, puis de trois enfants et d’un enseignant d’une école juive à Toulouse.

Quant à l’enfant-bourreau de la vidéo, âgé d’une douzaine d’années, il aurait été reconnu par d’anciens camarades de classe et il pourrait s’agir du propre beau-fils de Sabri Essid, scolarisé dans une école toulousaine du quartier du Mirail jusqu’à sa soudaine disparition, en 2014.

Le sous-entendu est clair: du point de vue djihadiste, «l’affaire Merah» n’est pas close, malgré la mort, le 22 mars 2012, du jeune terroriste français, sous les balles du GIGN. La France doit s’attendre à ce qu’elle rebondisse par de nouveaux attentats...

Deux jours plus tôt, dans la soirée du 6 au 7 mars, un tueur cagoulé s’ouvrait un chemin à la grenade à l’entrée du restaurant-bar La Terrasse, dans le centre de Bamako (Mali), avant de monter à l’étage lâcher ses rafales d’arme automatique sur les consommateurs, dont un Belge et le jeune français Fabien Guyomard, mortellement touchés.

Puis un commando motorisé parvenait à l’exfiltrer en tirant sur les passants et les policiers accourus dans la rue. Visant directement la France, l’assaut était rapidement revendiqué par le groupe islamiste Al-Mourabitoune, dirigé par l’Algérien Mokthar Belmokhtar, dit le Borgne, déjà soupçonné d’être le commanditaire de l’attaque contre le complexe pétrolier d’Amenas (Algérie) et de l’attentat contre une filiale du groupe français Areva, le 23 mai 2013, à Arlit (Niger).

Des informations judiciaires ont été ouvertes pour chacune de ces deux affaires, mais dans le contexte de guerre «éclatée» que le djihadisme mène à la France sur plusieurs continents, la plupart du temps du fin fond d’un désert, elles n’ont à peu près aucune chance d’aboutir.

Les coupables présumés ne seront jamais traduits devant des tribunaux. Il est plus vraisemblable que Sabri Essid, comme ceux des membres du commando de Bamako qui ont déjà été identifiés grâce à des écoutes des services secrets français, voient leurs noms se retrouver sur la liste de patronymes la plus secrète de la République.

Aucune existence officielle. Toute référence à son établissement est toujours niée mordicus. Elle n’est probablement même pas couchée sur le papier, mais apprise par cœur par ceux, aussi peu nombreux que les doigts d’une main, qui ont à en connaître, hors les principaux responsables de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) qui l’ont dressée.

Cette liste regroupe les noms des terroristes et autres ennemis déclarés dont le président de la République autorise l’élimination sans autre forme de procès. C’est à dire leur mise à mort, sans sommation, n’importe quand, dès que les services secrets ou les officiers du renseignement militaire seront parvenus à les localiser.

Dans le dos, s’il le faut. Au sol, si un commando est en mesure de s’approcher; par le tir d’un avion de chasse; plus probablement, désormais, par le largage d’un missile depuis un Predator, du nom que les Américains donnent à leurs drones armés.

Dans le langage de «la guerre de l’ombre», ces liquidations radicales sont nommées «opérations homo» –pour homicides– et sont le fait du Service action de la DGSE, l’institution la plus clandestine de la fonction publique, la seule habilitée, bien que sans ordre écrit, à intervenir hors de tout cadre légal; à l’abri, simplement, d’une justification morale, patriotique, toujours assez floue, et jamais officiellement revendiquée par le pouvoir politique: l’intérêt supérieur de la nation.

Les femmes et les hommes du Service action, des officiers et sous-officiers sans uniforme ni identité connue, illustrent cette «raison d’Etat» en exerçant leur mission essentiellement à travers deux objectifs: par mesure préventive –ce serait le cas d’une éventuelle opération contre Sabri Essid et l’entourage de Mohamed Merah en Syrie afin d’éloigner une menace exprimée; ou en représailles, discrètes mais brutales, comme en témoigne déjà la traque lancée contre les auteurs de l’attentat de Bamako, en particulier contre son inspirateur, Mokhtar Belmokhtar, hôte chronique de la liste «homo» depuis plusieurs années.

  

«Tempérament plus guerrier qu'on ne le croit»

Alors que l’actualité nationale s’alourdit d’actes de violence nombreux contre les ressortissants ou les intérêts français, à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières hexagonales, que des mouvements islamistes divers dénoncent la France pour les «blasphèmes» du Prophète par ses caricaturistes, et que l’organisation Etat islamique cible notre pays comme l’un de ses tout premiers adversaires, Les Tueurs de la République, un livre très documenté du journaliste Vincent Nouzille, consacré à la chronique des services secrets sous la Ve République, vient de révéler que François Hollande est plus enclin que tous ses prédécesseurs à recourir à des «opérations homo».

Selon l’auteur, le chef de l’Etat fait montre d’un «tempérament plus guerrier qu’on ne le croit». «Franchement, nous n’avons pas vu cela depuis la guerre d’Algérie», confie même un officier supérieur à Vincent Nouzille. Le conflit algérien était bien sûr hors-échelle. La raison d’Etat aurait alors assumé jusqu’à 250 assassinats, chefs du FLN ou vendeurs d’armes à la rébellion nationaliste. Sans compter les «barbouzeries» des réseaux gaullistes, commises par des supplétifs recrutés parmi les truands ou des mercenaires pendant les années de la décolonisation. Avec des chiffres plus modestes, plus d’une quinzaine d’«opérations homo» entre 2012 et 2014, l’actuel occupant de l’Elysée arrive cependant bon premier, à mi-mandat, derrière le général de Gaulle.

François Hollande se serait très vite rangé, après son élection, au point de vue des «faucons» de l’armée et du renseignement, incarnés dans son entourage par le général Benoît Puga, son chef d’état-major particulier, nommé par Nicolas Sarkozy et conservé à son poste par son successeur.

Toujours discutables sur le plan philosophique, leurs arguments sont d’abord économiques. La France n’a pas les moyens de faire face à plus de conflits que ceux auxquels elle répond déjà, en Afrique et en Irak. En période de déficit budgétaire, la guerre secrète soulage les finances du pays et épargne des vies de soldats. En traquant les chefs de guerre ennemis, elle permet d’étouffer dans l’œuf les tentatives d’agression de l’adversaire, ou au moins d’en limiter la dimension.

François Hollande est, semble-t-il, aussi favorable à la loi du talion. La France doit répondre, estime-t-il, aux coups qui lui sont portés. Ainsi, le chef taliban Hazrat a-t-il péri, en septembre 2012, dans l’explosion d’un missile largué depuis un drone. La DGSE le considérait comme l’instigateur de l’embuscade d’Uzbin (Afghanistan), tendue, quatre ans plus tôt, à une patrouille française, qui avait entraîné la mort de dix militaires et en avait blessé vingt autres.

 

 

«Il faut le dégommer»

En janvier 2013, le Service action reçoit l’autorisation de tenter de libérer Denis Allex, un agent de la DGSE retenu en otage depuis trois ans par les Shebabs, un groupe djihadiste implanté dans le sud de la Somalie. Mais l’opération tourne mal, l’otage est exécuté par ses geôliers et deux hommes du Service action sont tués dans l’assaut.

Le chef de l’Etat ordonne que leur mort soit vengée. «Il faut le dégommer», aurait-il même déclaré selon Vincent Nouzille, désignant le chef des geôliers, Ahmed Godane. Ce qui est fait, quelques mois plus tard. Repéré par les services français, la voiture du chef shebab est détruite par un drone téléguidé par l’allié américain.

Sous François Hollande, la France entend monter sa détermination à exercer des représailles dès qu’elle est attaquée. Ainsi, autre exemple récent, l’un des chefs d’al-Qaida pour la péninsule arabique (AQPA), l’organisation qui a revendiqué l’assaut meurtrier contre la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier, a déjà été éliminé au Yémen par un drone américain.

Cette attitude tranche avec l’inclinaison générale des présidents français tout au long des décennies passées, faite plutôt de prudence vis-à-vis de l’arme clandestine, de cette guerre de sous-entendus qui ne dit pas son nom. Giscard avait renoncé à faire tuer le terroriste Carlos, en 1977. Mitterrand n’avait donné que l’autorisation de son enlèvement par la DGSE, en 1994. Carlos purge toujours sa peine dans une prison française.

L’influence de la diplomatie sur la conduite des intérêts nationaux a été souvent déterminante sous les mandats présidentiels précédents. La vengeance, l’action pour l’action, pour le Quai d’Orsay, ne font que boucher l’horizon de négociations possibles et retarder les chances de paix. Cette philosophie, jusqu’à François Hollande, l’a souvent emporté.

La vengeance peut conduire à une escalade infinie, surtout lorsque les adversaires de la France ne sont plus des États, comme pendant la Guerre froide, pas même des organisations de libération nationale, comme dans la Palestine des années 80, mais des mouvements d’inspiration religieuse, prêts à se sacrifier, armes à la main, pour leur cause.

 

 

Risque d'escalade?

Les adversaires de l’engagement «musclé» de l’Elysée pointent d’ailleurs du doigt, ce mois-ci, l’attentat de Bamako. Le communiqué de revendication fait référence à la perte d’Ahmed al-Tilemsi, second de Mokhtar Belmokhtar, un ancien du groupe malien Mujao,qui avait été soupçonné d’avoir supervisé l’enlèvement de l’otage français Gilberto Rodriguez Leal, dont la mort avait été confirmée en avril 2014.

Pourchassé dans le nord du Mali, Ahmed al-Tilemsi a été tué, le 11 décembre 2014, pendant les combats qui ont opposé les Forces spéciales françaises à des troupes djihadistes près de la localité d’Anefis. L’attentat de Bamako serait donc une réplique de la réplique…

Les mêmes esprits sceptiques redoutent aussi que la France ne se laisse entraîner à l’escalade par les méthodes de l’allié américain, qui entend profiter de son avantage technologique dans sa conduite de la guerre occidentale contre le terrorisme. Le recours assez systématique aux drones armés aurait entrainé la mort de plus de 3.000 personnes par dommages collatéraux à la frontière pakistano-afghane et au Yémen.

Dans son livre, Vincent Nouzille rapporte que les tenants actuels de la guerre secrète, en France, assurent que nos services se contraignent à viser à coups plus sûrs.

La cinquantaine de morts, terroristes et civils mêlés, laissés derrière eux par les commandos de la DGSE lors de la tentative de libération de Denis Allex, en Somalie, ne serait qu’une exception. Quand l’intervention d’un drone américain est demandée, ce serait sur des cibles plus étroites, hors des villes et des rassemblements humains. Et la plupart du temps, le Service action ou les Forces spéciales interviennent lorsque les chefs de guerre adverses et leurs gardes du corps se sont éloignés de leur environnement habituel.

La suite sur :

http://www.slate.fr/story/99473/operations-homo