Programme d’investissements d’avenir Flux

Nouveau plan d’Investissement d’Avenir pour 56,3 milliards d’euros !...

 

Ça devient agaçant, à la longue…

Le plan d’investissement du quinquennat.

 

C’était l’une des promesses de campagne de « Jupiter », en parallèle de son programme d’économies : Lancer un vaste plan d’investissement d’avenir (PIA) pour « soutenir la croissance et accompagner les mutations économiques et sociales du pays ». Lundi dernier, c’était chose faite : On annonçait 57 Mds€.

Et « moi-même » de me bidonner tout seul dans mon vaste bureau avec vue sur la rive-gôche de la Tamise !

Non mais : Quand vont-ils arrêter de prendre les gens pour des kons ?

Soutenir la croissance, avec quoi ? Encore du pognon venu de nulle part qu’il faudra rembourser avec vos impôts ?

Non, non, pas du tout, vous allez voir…

« Jupiter » poursuit un autre objectif, très clair.

 

Car si on change les hommes et les générations, on ne change pas vraiment de pratiques, les anciennes, celles à « transformer ».

Assez fabuleux !

Et premier détail, car le diable se cache dans les détails, ce n’est pas 57 Mds€ mais 56,3 Mds€. Et pourquoi donc, me demanderez-vous ?

Parce que c’est « précis ». Et rappelez-vous, tout le monde tablait sur 50 milliards avant les annonces gouvernementales, c’est important car ce n’est pas ça en fin de compte.

Je vous la fais courte pour ceux qui n’étaient pas encore nés à cette époque reculée.

 

– Souvenez-vous de « Bling-Bling » (2007-2012), ou allez dans les livres d’Histoire vérifier mes dires : À peine élu, lui aussi nous balance dans les gencives un grand-plan de « relance de 26 milliards d’euros », avec un ministre-dédié à « la relance » : « Dévide-gens ».

Ce konnard-là, il nous a raconté sur tous les tons et partitions qu’avec les « effets-multiplicateurs-keynésiens », « c’est comme si il en faisait pour 100 milliards » pour la croissance. Et comme il était nul en arithmétique, d’expliquer que 26 x 3 (l’effet multiplicateur), ça fait 100 (et pas 78 comme l’indique cette pourriture de calculette-Windows : Ah, Bill Gates, soit donc maudit !)

Bon, rapidement, il fallait se rendre à l’évidence, ce plan qui devait être financé par l’emprunt – on se frottait déjà les mains en supposant pouvoir y souscrire personnellement avec quelques avantages fiscaux à la clé – n’a pas changé d’un iota le calendrier des émissions de l’Agence « Trans-Trésor » qui gère les emprunts étatiques.

Et d’ailleurs, on n’a rien vu du tout quant à la croissance (on pouvait espérer 2 à 3 % de mieux) et « Dévide-gens » a été sèchement viré un peu plus tard.

Dont acte…

 

– Puis, après la crise économique, « Bling-Bling » lance son « Grand-emprunt » en décembre 2009 (Loi de finances rectificative de mars 2010) destiné « à financer un plan d’investissement d’avenir » (PIA-1).

Une commission est même créée et coprésidée par deux anciens « premiers-sinistres » – « Juppette » et « Roro-Card » – chargée d’évaluer les besoins et de répartir la manne, jusqu’à ce que l’un et l’autre rendent leur tablier quand ils se sont rendus compte du comment était financé le « bidule ».

« Bling-Bling » n’y est pas allé de mains-mortes : 35 milliards d’euros alors que tout le monde attendait 100 Mds€ – même qu’on se frottait déjà les mains en supposant pouvoir y souscrire personnellement avec quelques avantages fiscaux à la clé –, mais une nouvelle fois, on n’a rien vu venir aux guichets des banques…

D’ailleurs, même sur les marchés, on ne sait pas trop à quoi ça faisait référence en termes de taux, de maturité, d’émission : Comme si ça n’existait pas, noyé dans un verre d’eau du tonneau des danaïdes de la dette publique « Gauloisienne ».

 

Le plus drôle c’est que celui-là était présenté comme ça : « – 13 milliards de remboursements attendus des banques au moment de l’effort de refinancement du début d’année. Une petite moitié du plan à 26 milliards… » (des mois précédents dont on ne savait pas où ils étaient : Cf. ci-dessus).

« – C’est un peu plus de 10 milliards de rachat de papiers arrivés à échéance effectué sur les marchés par l’Agence France-Trésor, depuis quelques semaines.

– Et ce n’est donc plus que 11 à 12 milliards à emprunter directement sur la place. »

Et ça n’avait inquiété personne en plus !

Tu penses : J’emprunte 35 pour payer immédiatement 10 (arrivés à échéance), j’encaisse 13 sur les 26 empruntés du plan de relance-foirée de « Dévide-gens » – là, je ne sais pas comment, puisque c’est de l’argent dû aux banquiers s’il a été emprunté, et pas l’inverse – et je rajoute 11 à 12 milliards mobilisés un peu plus tard sur les marchés…

Pour les universités et l’innovation, déjà…

Gag : C’était innovateur en soi de mélanger des choux avec des carottes, des débits avec des crédits !

 

Et attention, détail diabolique, il s’agissait d’un effort de seulement 7 milliards sur deux ans : T’explique comment 7 milliards sur 2 ans hors des taux d’intérêt de 15 % l’an, alors que les marchés étaient substantiellement 5 fois moins chers ?

Passons : Question foutage de gueule, on pensait avoir fait le tour…

Pas du tout, pas du tout.

Je suis probablement le seul à ne pas avoir avalé la pilule : De pareils contresens cachent forcément une « magouille inavouable ».

J’en ai d’ailleurs fait mon premier « Roman d’été » où je vous explique ni plus ni moins qu’il s’agissait de récupérer des fonds détournés par « Mythe-errant » 19 ans plus tôt, de façon la plus discrète possible, tout en remboursant 15 milliards de dollars prêtés, tout aussi discrètement, par les américains pour calmer l’émir Koweïtien qui s’était fait volé par le président « soce » du moment en 1991.

Et j’explique comment se fait « la magouille » avec un « petit montage » juridique comme j’aime à les pratiquer quand je suis au meilleur de ma forme.

Vous pouvez vérifier les taux de change de l’époque : On retombe sur ses pieds.

Même si vous aurez noté que je me suis planté quand même sur quelques « détails » qu’il a fallu que je remette le couvert dans un opus suivant.

 

– Et puis « Tagada-à-la-fraise-des-bois » reprend le flambeau en décembre 2013, année où il lance le « PIA-2 » de 12 milliards d’euros. Un tiers du premier, mais justement les « 11 à 12 milliards mobilisés un peu plus tard ».

Clair, non ?

Aux deux priorités du « PIA-1 », s’ajoutent alors les PME innovantes, les filières stratégiques de demain, le développement durable, l’économie numérique, la santé et les biotechnologies.

Et en septembre 2015, il annonce encore un « PIA-3 », doté de 10 milliards d’euros.

Là encore, d’où viennent ces fonds ?

Parce que tous ceux qui ont espéré pouvoir y souscrire personnellement avec quelques avantages fiscaux à la clé ont été une nouvelle fois « Gros-jean-comme-devant »…

Empruntés sur « les marchés » ? Que nenni, parce qu’on n’a pas bien vu le pognon dégouliner chez les récipiendaires putatifs.

Si, quand même, quelques dizaines de millions par-ci-par-là.

En fait il s’agit des « queues » les fameux « 11 à 12 milliards mobilisés un peu plus tard » qui ont eu le temps de « faire des petits » depuis 2010.

Simple, non !

 

– Et puis, summum du « foutage-de-gueule », le désormais « Éd-Fil-Lippe-le-retourneur-de-veste » qui en rajoute maintenant 56,3 avec grosso-modo les mêmes priorités (le détail satanique de plus, en passant).

Tu sais compter ? 26 + 35 + 12 + 10 + 56,3 = 139,3 Mds€ au total en trois quinquennats soit un peu moins de 7 % du PIB…

Et enfin, autre détail « satanique », ce décompte fait par notre « Ami-râle » Haddock qui a refait les comptes, au moins une semaine avant les annonces gouvernementales (tout était donc déjà plié ?) :

EXTRAIT du site de la CDC : « Doté de près de 57 milliards d'euros, le Programme d'Investissements d’Avenir (PIA), piloté par le commissariat général à l'Investissement, a été mis en place par l’État pour financer des investissements innovants et prometteurs sur le territoire, avec un principe de co-financement pour chaque projet.

Les 57 Md€ consacrés par l’État aux investissements d’Avenir ont été mobilisés en trois temps : en 2010, 35 Mds€ ont été dédiés à la première vague (PIA1) ; en 2014, le PIA a été renforcé et s’est vu allouer une enveloppe complémentaire de 12 Mds€ (PIA2) ; en 2016, 10 Mds€ supplémentaires ont été dédiés au PIA »

Ce qui donne : « 23 Mds€ confiés, 14,2 Mds€ engagés, 8 Mds€ investis » pour un total de 45,2 Mds€.

Autrement dit, il en reste.

 

Autour de 11,1… Et vous verrez qu’ils ressortiront peut-être « plus tard » à l’occasion des prochaines cessions des « participations de l’État », la vente des « bijoux de famille » que vous avez financés par vos impôts depuis des lustres.

C’est comme ça que ça va se passer, en revanche, je ne sais pas encore s’ils iront ou non à la réduction de l’endettement ou du déficit : À suivre.

Mais d’où vient donc tout ce pognon ? Noyés dans les levées de fonds de l’Agence-« Trans »-Trésor, qui gère les émissions pour votre compte, répondront la plupart.

Réponse facile et logique.

Mais comme les programmes – et besoins – sont calculés en amont et autorisés seulement par la loi de finances une ou deux fois dans l’année pour rester « transparent » sur les marchés qui s’organisent pour pouvoir y souscrire, et que ceux-ci (les programmes) ne varient pas beaucoup d’échéance en échéance, c’est que ce n’est pas la bonne réponse, puisque quand on en rajoute, ça ne se voit même pas.

Par conséquent, c’est que cet argent, il est déjà disponible d’une façon ou d’une autre dans les comptes de la CDC (qui sert de banquier à l’État).

Aussi simple que ça.

Et tout le reste, ce sont des « effets d’annonce » : Quel que soit le gouvernement, il reprend les mêmes fonds et les « réalloue », faisant mine d’activisme.

La preuve, se sont toujours les mêmes objectifs « prioritaires », parce que ce sont toujours les mêmes fonds…

 

Un ultime détail qui fait tâche : On devrait donc avoir 139,3 Mds€ en caisse, mais on empruntera quand même 24 Mds€ pour compléter l’enveloppe selon le calcul des « additions » ci-dessus, pour un total de 163,3 Mds€.

Or, il n’y a que 45,2 Mds€ en caisse si l’on en croit la CDC. Et 45,2 + 24 = 69,2, là où le programme annoncé est de 56,3 Mds€, soit un écart, un « manque » de 12,9 Mds€… là où on laissait croire à un « excédent » de 11,1.

Tiens ! 12,9 + 11,1 = 24, tout rond, justement ceux annoncés, comme par hasard.

Ça vous fait « souci » à vous aussi ?

Eh, c’est qu’ils n’y sont pas ! Ils sont dans la présentation de « Bling-Bling » de 2009.

Relisez ci-dessus : 13 de remboursement (de « Dévide-gens ») + 12 de papiers arrivés à échéance… Je te demande un peu comment tu peux compter dans « ce qui rentre » des fonds que tu dois « sortir ». Car 13 + 12, on n’est pas loin des 24 annoncés (aux arrondis près et « simplifications » réductrices).

Voilà « tout l’extraordinaire » qui m’a fait me bidonner depuis « mon vaste bureau » !

C’est vous dire que je devais partager les « bonnes choses rigolotes » avec vous !

 

Ceci dit, il faut aussi redevenir sérieux et tenter de « décrypter » la situation.

1 – Pas de doute, « Jupiter » assainit la situation en nettoyant, recyclant les reliquats des détournements et manipulations de ses prédécesseurs. Et ça remonte à 1991…

2 – Il annonce au monde de la finance qu’il va refaire appel à ses « petite-camarades » de banquiers.

Ça, ça va leur plaire : Il était là pour ça, quasiment « nommé » dans cet objectif, mais pas seulement.

3 – Car il ne faut pas croire que les « queues » n’ont servi à rien entre 2010 et 2017. Elles ont été utilisées pour « réduire » les taux d’intérêt des émissions de dettes du Trésor-public.

C’est passé inaperçu, parce que l’Allemagne empruntait à taux négatif. Et la « Gauloisie-déficitaire » à des taux historiquement bas, là où les pays du « Club-Med » (les « Pigs » Portugal, Italie, Grèce, Spain) se ruinaient au même moment avec des taux délirants.

Et le « G » de « Pigs » est double : « Piggs » pour ne pas oublier la « Gauloisie-ruinée »…

Alors comment contenir l’envolée des taux ? Mais tout simplement en faisant souscrire en « faux-nez » une structure ad hoc suffisamment dotée (les 10 à 12 Mds€ de « plus tard »).

À charge pour elle de se refinancer sur les marchés en cédant ses souscriptions sur les marchés à terme depuis 2012…

C’est que pour un banquier, prêter à taux négatif, c’est non seulement lui ôter le pain de la bouche, mais c’est aussi nier sa nécessité, son « rôle social », sa fonction : Intolérable quand on s’appelle Rothschild ou Goldman & Sachs !

La mission commandée à « Manu-le-jupitérien » : C’est effectivement chose faite.

 

Car curieusement et de façon assez extraordinaire, je retombe sur mes pieds dans mes élucubrations romanesques !

J’étais parti sur 35 milliards d’euros (soit 22 + 7 Mds US$ d’origine de 1991).

Mais je n’avais pas vu que ces fonds ont d’abord servis à financer les émissions allemandes au moment de la réunification du pays. Et que les taux dépassaient alors les 5 %. Or, 29 Mds US$ à 5 % sur 15 ans, c’est quand même 60,3 milliards de dollars en 2006.

Au taux de change et de maturité de l’époque – mais c’est assez variable puisqu’on est passé à l’Euro faisant disparaître le Deutsch Mark et que les maturités différaient d’une émission à une autre – c’était quand même 55 à 57 milliards d’Euros.

Et tiens donc que voilà la coïncidence (diabolique) avec « le programme annoncé est de 56,3 Mds€ » !

Pile-poil dans les clous.

Parfois, je m’admire moi-même, figurez-vous, même si je trouve cela agaçant d’avoir vu si clair depuis si longtemps !

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/ca-devient-agacant-la-longue.html

 


Budget des armées : un espoir dans le programme d'investissements d'avenir

 

Je suis bien lu par la Direction du renseignement militaire !...

 

Quelques-uns de mes lecteurs assidus à la DRM ont bien compris qu’il manquait 7,6 milliards d’euros dans les comptes de la Défense.

Cela fait, en effet, 16 ans que je hurle que les 3,5 milliards d’euros d’indemnités de la guerre du Golfe de 1991 ont été détournés, et que le Défense a subi, à cette occasion, un préjudice considérable tant financier que moral.

Le dossier est très largement disponible sur mes deux sites « Alerte éthique » mais aussi sur les blogs de « I-Cube » qui a écrit le roman « Opération Juliette-Siéra » pour expliquer comment les fonds disparus ont été récupérés dans un trust basé à Londres puis placés dans le « Grand Emprunt 2010 ».

Les sommes récupérées sont considérables car, en plus des frais de guerre de la Division Daguet, il y a aussi les fonds escroqués lors de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït.

C’est « l’affaire Basano/Ferrayé ».

Et là, il y en a pour 22 milliards de dollars de l’époque !...

Une première tranche de 35 milliards d’euros a été récupérée en 2009 puis placée dans le « Grand Emprunt », puis une deuxième de 12 milliards d’euros l’a été en 2013.

La récupération des 12 derniers milliards est racontée par « I-Cube » dans son roman de l’été 2014 intitulé « Mains invisibles ».

C’est bien sûr un roman, mais cela doit être assez proche de la réalité.

Et puis, si Bercy veut démentir tout cela, il suffit de divulguer tous les organismes internationaux qui ont acheté du « Grand Emprunt » !...

On attend toujours !...

Aussi, depuis des années les tensions sont terribles entre les Armées et Bercy et elles ont atteint un sommet avant le 14 juillet dernier où j’ai bien cru que le scandale allait exploser au moment de la commémoration du début de la guerre 1914-1918.

J’en suis même parti naviguer en Grèce pour éviter de me trouver au milieu d’un bain de sang, car les réactions de beaucoup de Français pourraient être extrêmement violentes.

Les limites ultimes de la corruption ont été dépassées et la révélation d’un tel scandale ferait exploser en vol la Vème république avec une multitude de conséquences dont certaines pourraient être très difficilement gérables.

Ce sont les raisons pour lesquelles j’insiste depuis des années auprès du pouvoir pour résoudre cette affaire d’une manière paisible afin d’éviter une divulgation explosive et passionnelle.

Toujours est-il que le sujet est suivi avec une grande attention par la Direction du renseignement militaire qui est bien consciente qu’un tel dossier pèse bien plus lourd s’il est disponible sur le web.

C’est même un « missile thermonucléaire politique » qu’il vaut mieux, pour beaucoup de dirigeants politiques, ne pas voir partir.

 

La DRM est une « belle boutique » de 1.620 personnes pour un budget annuel de l’ordre de 160 millions d'euros.

L’unité est composée également de la Brigade des forces spéciales terre (BFST), le 13ème régiment de dragons parachutistes de Martignas-sur-Jalle, le 2ème régiment de hussards de Haguenau, régiment de recherche du renseignement d'origine humaine (ROHUM) dans la profondeur, le 61ème régiment d'artillerie de Chaumont (Haute-Marne), régiment d'acquisition de renseignement d'origine image (ROIM) par déploiement de drones SDTI.

Il faut aussi compter sur :

.le 44ème régiment de transmissions de Mutzig, régiment de guerre électronique opératif qui participe à l'acquisition de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) dans la profondeur et arme un centre de guerre électronique enterré et les détachements autonomes des transmissions dès le temps de paix.

.Le 54ème régiment de transmissions d’Haguenau, régiment de guerre électronique tactique qui participe à l'acquisition de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) au contact et attaque les réseaux radioélectriques adverses.

.Le 28ème groupe géographique d’Haguenau.

.Le « Bougainville » qui succède au « Berry » en juillet 1999, embarquant 30 techniciens de la DRM chargés des interceptions COMINT (Communications Intelligence) et ELINT (Electronic Intelligence).

.Le « Dupuy-de-Lôme », un navire spécialement conçu pour être le nouveau MINREM (Moyen Interarmées Naval de Recherche Electro-Magnétique). Ses missions sont dans l'ordre de « l'interception, la goniométrie et l'analyse de tous types de signaux, y compris ceux émis ou reçus par des satellites », capable de suivre la chute d’une pièce d’un euro depuis Brest, lâchée du haut de la Tour Eiffel.

Ce sont également les moyens de l'armée de l'air, qui supervisent l'utilisation des satellites de renseignement. Il existe deux types de satellites : les satellites de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) ; les satellites de renseignement d'origine image optiques et radars (ROIM).

Et, depuis le 1er septembre 2011 les moyens électroniques, notamment, l'escadron électronique aéroporté 1/54 Dunkerque stationné sur la base aérienne 105 Évreux-Fauville. Plus deux C-160 Transall Gabriel qui ont fait l'objet d'une rénovation. Le premier a été livré en 2010, le second était disponible en 2012.

Une belle armada, finalement.

Tout cela coûte cher, mais c’est absolument vital pour notre sécurité et notre défense.

 

Les tensions entre les politiques et les militaires sont, temporairement, en voie d’apaisement comme l’explique un article d’Alain Ruello dans les Échos du 15 juillet 2014 :

« Le rapport de l'IGF remis ce matin au gouvernement préconiserait de faire de la DGA un opérateur du programme d'investissements d'avenir.

Après la trêve consensuelle du 14 Juillet, la guerre de tranchées entre la Défense et Bercy va pouvoir repartir de plus belle.

C'est aujourd'hui que l'Inspection générale des finances remet à Matignon son rapport sur les crédits militaires.

Il y a urgence : le projet de loi de finances triennal 2015-2017 a sucré d'un trait de plume 1,5 milliard d'euros de crédits budgétaires à la Grande Muette, remplacés par la promesse d'autant de ressources exceptionnelles - les « Rex » -, c'est-à-dire de ressources tirées de la vente de bijoux de famille de l'Etat (« Les Echos » du 10 juillet).

Rendant un arbitrage digne du roi Salomon, François Hollande a donné raison à Michel Sapin, son ministre des Finances, qui a obtenu une nouvelle saignée, en permettant à Jean-Yves Le Drian, celui de la Défense, de sauver la face.

Et encore, l'armée s'en tirerait bien, selon un officier général. Ce qui permet au chef de l'Etat de claironner que la « trajectoire de la loi de programmation militaire » est préservée.

Plusieurs pistes à l'étude

Personne n'est dupe, et surtout pas les militaires à qui l'on demande toujours plus : sur la durée de la LPM, c'est-à-dire de 2014 à 2019, ce sont désormais 7,6 milliards de Rex, par nature très incertaines, qu'il va falloir trouver, faute de quoi le navire va couler.

N'ayant pour l'heure aucune garantie de disposer de l'argent nécessaire, la Direction générale de l'armement (DGA) a gelé toutes les commandes majeures : 4e sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda, blindés de l'armée de terre (programme Scorpion), ou encore avions ravitailleurs.

La solution ? C'est tout l'objet du rapport commandé à l'IGF. Plusieurs pistes ont été étudiées. La plus prometteuse, celle qui semble en tout cas la moins difficile à mettre en œuvre, passe par le programme d'investissements d'avenir (PIA).

Aujourd'hui, certains programmes militaires en bénéficient à hauteur de quelques centaines de millions d'euros, via le CNES et le CEA. Mais ces opérateurs sont à la limite de ce qu'ils peuvent absorber. Pour changer d'échelle, l'idée consiste à faire de la DGA un opérateur du PIA. Il suffit pour cela de modifier la loi de finances rectificative de 2010. Jean-Yves Le Drian et ses troupes sont pour, Bercy et ses budgétaires résolument contre. François Hollande devra trancher lors d'un conseil de défense crucial attendu cette semaine.

Pour le plus long terme, un autre projet fait l'objet de réflexions en tout petit comité qui, s'il était confirmé, mettrait l'armée à l'abri des aléas des crédits d'équipement, selon nos informations.

De quoi s'agit-il ? De transformer la DGA en un établissement public à caractère industriel et commercial, un Epic.

Les avantages : pouvoir abonder le capital de cette « DGA new-look » par le produit de la cession de participations d'Etat, gérer la trésorerie de façon plus souple, ou encore les effectifs à la manière de ceux d'une entreprise privée.

La ligne de fracture est, là encore, sans surprise : la Défense y est favorable, Bercy ne voit pas cela d'un bon œil… ».

Comme on peut le voir, les REX se monteraient à 7,6 milliards d’euros.

Une somme qui correspond, en valeur actuelle, aux indemnités de la guerre du Golfe virés à la France en 1991 et 1992 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes-Unis, et qui n’est jamais arrivée dans le Trésor Public.

Il a fallu une opération de récupération des fonds lancée par Nicolas Sarkozy pour que les milliards disparus de la Division Daguet réintègre la comptabilité publique sous l’appellation fallacieuse de  « Grand Emprunt 2010 » ou encore de « Programme d’investissements d’avenir ».

Ces sommes sont, enfin, en cours de récupération par la Défense, même si c’est par une voie détournée.

 

Il était grand temps, même si j’estime qu’il ne faut pas oublier tous nos soldats qui souffrent du syndrome du Golfe.

En effet, la prime de guerre qui devait être allouée aux militaires de « L’Opération Daguet » n’a toujours pas été virée alors que nous avons entre 3.000 et 4.000 vétérans qui souffrent du syndrome du Golfe, si on s’en tient aux statistiques de l’Armée américaine.

Les Américains ont, en effet, 170.000 vétérans de « l’Opération tempête du désert » qui sont reconnus comme souffrant des séquelles invalidantes causées par la respiration de poussière d’uranium appauvri et d’autres produits hautement toxiques.

Ils ont droit à une visite médicale organisée par le ministère de la défense américaine ainsi qu’à une pension d’invalidité.

Un sénateur américain a même déclaré que « l’aide aux vétérans était un devoir sacré ».

Et chez nous ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Un Programme d’investissements d’avenir (PIA) sans avenir ?...

 

Nous sommes au milieu d’une semaine décisive où nos dirigeants, et les contre-pouvoirs en place comme la presse et les médias, choisiront de continuer à enfoncer le pays dans un totalitarisme mafieux ou bien prendront la décision d’une véritable rupture en révélant au public le véritable niveau de corruption des années « Mythe-Errant ».

Une corruption qui dépasse l’imagination et dont le summum a été atteint lors du détournement des 7 milliards de dollars des indemnités de la première guerre du Golfe (15 milliards d’euros en valeur 2014) auquel s’est ajoutée l’escroquerie sur les puits de pétrole en feu au Koweït en 1991.

Une escroquerie qui bat tous les records puisqu’elle s’établit à 22 milliards de dollars en valeur 1991 soit près de 50 milliards d’euros en valeur actuelle !...

C’est-à-dire que le total du détournement des indemnités de la guerre du Golfe et de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït représente environ 60 milliards d’euros !...

Nous avons atteint des sommets dans la corruption et nous sommes maintenant totalement décrédibilisés au Proche-Orient et au Moyen-Orient car il ne faut pas imaginer que ces affaires sont inconnues des services de renseignements des pays arabes ou encore de la Russie !...

Même pour Israël nous ne sommes plus des partenaires fiables !...

Peut-on imaginer qu’un dirigeant politique israélien aurait pu dérober des milliards de dollars à la Défense de son pays sans une vigoureuse réponse de Tsahal ?...

C’est ce qui me fait penser que « Déesse-Kha » ne sera même pas bienvenu dans un kibboutz au fond du désert du Néguev lorsque l’affaire sera rendue publique !...

Parce qu’il semblerait que « Déesse-Kha » soit l’un des grands organisateurs de ces détournements de fonds !...

D’ailleurs, il a réussi à racheter la compagnie financière Anatevka qu’il devait capitaliser à hauteur de deux milliards de dollars sur le marché chinois !...

Avec quel argent ?...

Très vraisemblablement avec les "queues" des placements des fonds disparus de la guerre du golfe !...

Pas de chance, le "pot aux roses" a été découvert et « Déesse-Kha » se demande s’il ne va pas se faire fusiller par son ex-partenaire qui risque de tout perdre dans cette affaire !...

La vie devient dure pour ce pôvre « Déesse-Kha » qui se retrouve sans un "radis" devant lui car ses comptes gaulois ont été vidés par le capitaine de corvette Paul de Bréveuil, alias « Charlotte, agent de la CIA !...

En effet, les Américains ont très mal pris ces détournements de fonds !...

Grâce au programme Promis, ils ont mis vingt ans à localiser les fonds et à les récupérer sur les comptes helvètes, ou autres, de nos dirigeants politiques sachant que ceux-ci en ignoraient l’existence comme « Titi-Breu-Tonton », ancien ministre des Phynances de Gauloisie, qui s’est fait vider son compte au Lichtenstein ouvert au nom de son épouse !...

Cela fait partie du plan machiavélique de « Mythe-Errant » et de sa clique de crapules : Ouvrir dans les paradis fiscaux des comptes bancaires au nom de nos dirigeants, de gauche comme de droite, de façon à les tenir !...

Le cas le plus célèbre est celui de Christina Basano qui s’est découvert un compte de 8 milliards de dollars !...

C’est « l’affaire Basano / Ferrayé » !...

Et bien maintenant, que tous se rassurent !...

Ils ont été vidés par « Charlotte » !...

C’est raconté de cette façon dans le roman « Mains Invisibles » de « I-Cube » :

http://infreequentable.over-blog.com/article-mains-invisibles-1-121872254.html

 

Mais que sont devenus tous ces fonds récupérés ?...

Et bien, d’après le roman « Juliette-Siéra » de « I-Cube », ils auraient été placés dans le « Grand Emprunt 2010 » encore appelé « Programme d’investissement d’avenir » !...

Parce que, semble-t-il, il n’y a jamais eu d’emprunt sur les marchés financiers !... Ce qui explique aussi qu’il n’y a eu aucun appel à l’investissement auprès du public !...

Juste un montage financier ?...

Ces fonds seraient ceux des indemnités de la guerre du Golfe et de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït qui auraient été placés dans le « Solutré-Jarnac Trust » à Londres !...

Une hypothèse romanesque, bien sûr, mais qui ne doit pas être bien loin de la réalité !...

Ce qui est amusant, c’est que le Programme d'Investissements d'Avenir (PIA) a été placé le 22 avril sous l'autorité du ministre des Finances, Arnaud Montebourg, alors que jusqu’à maintenant il dépendait du Premier ministre !...

On se demande bien pourquoi ?...

Il est vrai que le 7 avril j’ai mis en ligne le billet « La Divulgation aura lieu fin avril/début mai 2014 !... ».

Mais il est tout aussi vrai qu’il y a encore beaucoup d’argent disponible, car les 35 milliards initiaux se sont gonflés, on ne sait par quel miracle, de 12 milliards supplémentaires !...

On en est maintenant à 47 milliards d’euros à investir, dont 7 ont été décaissés pour l’instant !...

Un pactole qui suscite des convoitises !...

Suite à ce soudain et inexplicable changement d’affectation, les deux vice-présidents du FIA, Alain Juppé et Michel Rocard, ont démissionné !...

Alain Juppé, ancien Premier ministre, s’en explique :

« Nous avions été informés du projet il y a une dizaine de jours, explique le maire de Bordeaux. J'ai téléphoné à Michel Rocard qui est plus en cour que moi auprès du gouvernement pour qu'il aille expliquer à Manuel Valls que c'était une erreur. Ça n'a pas suffi donc nous avons choisi de démissionner."

Alain Juppé l'assure, la personnalité d'Arnaud Montebourg envers lequel il n'éprouve aucune sympathie n'est pas en cause. "Ce programme était extrabudgétaire et interministériel puisqu'il dépendait du Premier ministre, rappelle Alain Juppé. Ce que nous redoutons avec Michel Rocard, c'est que, dans cette période de disette budgétaire, l'argent du PIA attire beaucoup de convoitises dans les différents ministères et serve à boucher quelques trous, ce qui n'est nullement la vocation de ce programme qui doit financer des projets innovants ».

Je comprends très bien Alain Juppé, car la Défense risque d’avoir de gros besoins dans un très proche avenir !...

En effet, il faut que des fonds puissent être décaissés immédiatement pour satisfaire les urgences des militaires si le scandale du détournement des indemnités de la guerre du golfe est révélé au public !...

L’Etat-major des Armées va exiger le versement immédiat des 15 milliards d’euros récupérés sous peine de voir les militaires, capitaines en tête agitant un drapeau tricolore, défiler dans les rues pour demander des explications sur les fonds disparus !...

Il va falloir donner aux soldats qui ont participé à l’Opération Division Daguet la prime de guerre promise et jamais versée (près de 2 milliards d’euros) mais aussi indemniser ceux qui souffrent ou sont décédés du syndrome du Golfe…

Et c’est sans compter sur la création de la Fondation Division Daguet.

Le reste sera particulièrement bienvenu pour les OPEX, l’entretien du matériel, etc…

Aussi, il me semble que tout se met en place pour une Divulgation au public du détournement des indemnités de la guerre du Golfe !...

La première urgence sera de rendre, enfin, aux militaires l’argent qui leur est dû.

Avec le « Programme d’investissement pour l’avenir » directement géré par le ministère des finances ce sera beaucoup plus facile !...

 

Jean-Charles DUBOC