PRESIDENTIELLE 2017 Flux

Ultime récit-suite EXTRAITS (5/5)

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Que s’est-il donc passé ?

Ça embarrassait Landau d’avoir vu Krasoski se faire éliminer sèchement au premier tour des primaires de droite.

Et alors de se retrouver à disputer la seconde place à Fillette, l’ex-premier ministre du premier, une lavette sans saveur qui se prend pour Don Quichotte, ça le rend malade.

Car, à cette époque-là, le premier tour est déjà plié pour avril 2017 : la blondasse et son armée bigarrée de fascistes en herbe y sera de toute façon présente. Et son adversaire du second tour sera élu.

Prendre le risque de laisser passer Fillette pour représenter le pays pendant 5 ans ?

Impensable !

Compter sur un des frondeurs pour relever le pays ? Encore plus impensable.

Il n’a plus de contact avec son ex-ministre des finances, mais puisqu’en bon soldat il se met en orbite tout seul avec crânerie, autant le laisser poursuivre sa route : c’est un moindre mal, même s’il n’avait pas vu ça de cette façon-là.

Il va pouvoir penser à autre chose…

 

Sitôt l’ex-premier ministre de Krasoski investi par son parti, « l’affaire Fillette » est lancée sur « un détail » de ses financements personnels et privés.

Une première slave sur les travaux de son manoir ne prend pas dans l’opinion. Une seconde quant à ses costumes payés par un avocat sorti du chapeau, pas plus. En revanche, la troisième slave sur les rémunérations de son épouse et de ses enfants, et bien que d’autres élus de droite et de gauche en fassent tout autant voire plus et mieux, le décribilisera profondément au fil du temps.

Et plus il se débattra, plus il s’enfoncera dans l’opinion.

D’autant que quelques procureurs « amis » et « aux ordres » sont prompts à lancer des « instructions judiciaires ». Et le candidat de se ferrer lui-même tout seul en affirmant que s’il était mis en examen, il renoncerait à se présenter.

C’est long une campagne et ça laisse des traces durables.

Des rendez-vous sont pris par des informateurs dépêchés par les grands groupes de presse avec des journalistes du Canard Enchaîné et de Médiapart, journaux qui ont vu leurs subventions augmenter en 2017, comme par hasard : ils n’ont rien à refuser à leurs « frères de loge ».

 

Le conseiller de Landau, mais aussi camarade de promo de Makarond à l’ENA, rencontrera le directeur du Canard début janvier. C’est un déchaînement des médias sur Fillette, par des journalistes bien obéissants et soi-disant indépendants mais qui s’en donnent à cœur-joie.

En prévenant que surtout ils doivent prendre soin de ne pas dénoncer les autres politiques qui commettent les mêmes délits.

Jupette, pressenti pour servir de roue de secours à la débâcle qui s’annonce est prié d’y renoncer : lui aussi sait pour avoir été « approché » en coulisse et il n’a pas du tout envie de se gâcher ses dernières années de vie en bonne santé.

Une génération passe…

L’homme à abattre c’est Fillette. Et comme d’un autre côté, ordre est aussi donné d’axer sur le Front, sachant que lors d’une confrontation Makarond/La Peine, le premier serait élu, la machine médiatique est en route, les magistrats sont dans la course, peu importe si cette campagne est nauséabonde, mais désormais Makarond doit sortir vainqueur coûte que coûte.

 

Fin janvier, pour compléter « la conquête » et ouvrir la route à leur poulain, reste à « choisir » le candidat de la gauche qui sera dans la course. Le plus nul sera le meilleur. Le choix est difficile, parce qu’au concours de la nullité, ils se valent tous. Les « majors » tels que quelques anciens ministres et barons locaux – plus ou moins déchus – n’y vont pas.

Reste le président de l’Union des Démocrates et Écologistes (UDE), ancien secrétaire national des Verts et vice-président du MoDem qui souhaite « proposer une espérance progressiste ».

Il ne peut pas faire d’ombre mais n’est pas jugé assez crédible chez les sympathisants socialistes.

« Deux-Noix-Âmont ». Il peut faire de l’ombre à la gauche de la gauche. Mais son idée de taxer les robots est d’une rare absurdité.

Le prédécesseur au ministère de l’industrie de Makarond est totalement déjanté avec son projet anti « austéritaire ».

« Une stratégie de confrontation (avec l’Union européenne) pour une réforme radicale, sans pour autant perdre et abandonner ou sortir de l’euro ».

C’est de la démence en barre, mais il peut être dangereux : à éliminer.

L'ex-ministre de l’Éducation nationale nommé professeur associé de philosophie à l'université de Neuchâtel en Suisse reste le plus raisonnable, mais ressort rapidement du fantasme.

La candidate du Parti radical de gauche, ex-ministre du logement, s’était lancée dans la présidentielle sans passer par la case primaire… Avant de changer d’avis.

Même pas crédible elle non plus.

Le président du « parti Écologiste ! » est soutenu par des anciens d’EELV. Il entend seulement «peser » sur la primaire en mettant « l’écologie au cœur du projet » de la gauche.

Celui-là se ralliera assez facilement, peut-être plus tard.

Le premier ministre sortant, à peine démissionnaire qui veut être le candidat « de la conciliation, de la réconciliation » est probablement le plus dangereux : il a un compte à régler avec Makarond et c’est réciproque.

C’est lui la cible désignée par De Castrat qui croit encore « piloter » Fillette mais constate au fil du temps que décidément « ça devient impossible ! »

Ce sera donc « Deux-Noix-Âmont » : lui ne fera pas d’ombre à Makarond et il pourrait également « bloquer » la percée de « Mélangeons » sur sa gauche.

Un coup à deux bandes.

D’autant qu’en mauvais stratège, une fois désigné il perd un temps fou à tenter une alliance contre-nature entre un ancien sénateur socialiste qui se croit soutenu par les loges maçonniques pour être lui-même passé sous le bandeau, et un ex-frondeur.

 

Entre temps et hors la présence du Président en exercice du « Groupe Bildeberg », lors d’une entrevue, Makarond, le patron de la BCE et « Beau-l’0rée », « Drague-hi » aura eu le temps de lui dire : « Ne brusque pas les français, dis leur ce qu’ils veulent entendre, ce sont des veaux, ils veulent une idole, un homme providentiel, ils sont dans le délire présidentialiste. Ils haïssent les gens qui réussissent et gagnent de l’argent, ils veulent que tu sentes le pauvre. Sache les séduire et les endormir et nous aurons ce que nous voulons. Beaucoup de gens (financiers et grands patrons)comptent sur toi, ne les déçois pas ! Sers toi des gens du spectacle, du show-biz, ces arrivistes incultes, qui se disent de gauche parce que cela fait bien, qui critiquent les financiers et l’argent, mais qui sont les premiers à faire de l’évasion fiscale. Tu verras ils viendront te lécher les fesses par intérêt, ce sont les pires, je ne les aime pas ! »

Et le patron de presse rajoute : « Le Français veut de l’information instantané, du scoop, il ne réfléchit pas, du foot, des émissions débiles, du cul, de la bière et il est heureux, il faut lui servir ce qu’il veut ! »

 

Toutefois, rien n’est joué au début du mois d’avril 2017 : Quatre candidats se tiennent à quelques pourcents d’intention de vote près. Dans un mouchoir de poche.

Une dernière réunion du 11 avril 2017 avec De Castrat, le patron de la BCE, Joyeux et d’autres personnages influents se tient avant le 1er tour des élections. La ligne médiatique est arrêtée depuis longtemps mais il s’agit d’organiser la dernière ligne droite. Si la presse est désormais entièrement dévouée à Makarond, « Mélangeons » des insoumis inquiète lourdement. Tout va se jouer dans le taux de participation qui pourrait battre des records d’abstention, pour cause de manque de confiance des français envers les politiques qui ne les intéressent plus. Le résultat d’années de débâcle du « tous pourris », dans laquelle les extrémistes n’ont été pas les derniers à s’engouffrer.

Le résultat d’une campagne de presse atroce qui aura vu à peu près tous les leaders naturels s’effondrer, disparaître ou salis comme jamais.

Le 23 avril 2017 au soir ils sont rassurés, Makarond est en tête avec 24 %.

« Drague-Hi » félicite Makarond et lui dit : « Tu es président les français n’auront jamais les couilles de voter La Peine et les autres tordus vont venir te lécher les fesses et voteront pour toi !».

Cela se finit à la Rotonde...  Makarond sait qu’il est président.

 

Le 24 avril la bourse prend 7 points, les places financières sont aux anges ! Ces élections présidentielles ne furent qu’à un seul tour, magnifiquement orchestrées par, les médias, la finance, le CAC 40 et autres « puissants de l’ombre », les français n’y ont vu que du feu !

Depuis le dernier débat de l’entre-deux-tours, c’était gagné : « La Peine » s’était effondrée en direct éructant des propos incohérents.

Pire que d’avoir pu faire baver Jupette en direct devant des millions de téléspectateurs !

Le 7 mai 2017, Macron est élu et nos patrons de presse et autres vont mettre leur terrible plan « en marche ». Le spectacle du Louvre fut un délire narcissique et maçonnique dont l’analyse révèle bien des intentions qualifiées de « déviantes » et bien éloignées des problèmes et attentes des Français.

Reste maintenant la dernière étape : les législatives.

Faire élire 50 % à l’Assemblée Nationale de personnes qui n’ont jamais touché au politique ou eu un mandat électoral : un défi à la raison.

Cette manœuvre est organisée depuis Paris dans le cadre d’un processus de sélection mis en place par une poignée d’historiques qui n’apparaissent pas en plein jour, s’interdisant même statutairement d’être candidat eux-mêmes.

Il s’agit d’achever d’affaiblir le pouvoir législatif, le cœur de la démocratie, en mettant en place une sorte d’aréopage de personnes désignées qui seront à la botte du régime.

 

Là aussi, personne ne se posera la question du financement de toutes ces investitures. « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Ni la rafale de soutiens que fait naître l’enthousiasme de « nouveaux-venus » dans les ministères.

La droite se retrouve éclatée entre « ralliés », reconvertis, « constructifs » et les scories des sortants qui ont du mal à dissimuler leur gueule de bois.

La gauche n’existe désormais qu’à l’occasion de ses propres divisions et règlements de compte jusqu’à en devenir aphone, à peine audible.

Ce que confirmera le second tour des législatives où Makarond obtiendra une très nette majorité : le réflexe « légaliste » des français où, comme aux présidentielles, un sur deux ne s’est pas déplacé pour sauver ce qui pouvait encore l’être ou soutenir ceux qui s’étaient inscrits derrière un Président nouvellement mais déjà si impopulaire a fait son effet…

Le changement, la « transformation » sont devenus le deus ex-machina de la politique. Il a suffi de le promettre pour conquérir le pouvoir. Le peuple, par ces élections, a perdu sa souveraineté ; maintenant il élit la personne que les financiers et les patrons de presse ont choisie.

16 millions de personnes se sont abstenues ou ont voté blanc, signe qu’il y a encore des français qui ne se laissent pas manipuler et qu’il faudra mettre au pas et rançonner.

Pas assez nombreux ce jour-là…

 

Reste dès lors pour « Makarond » à « restituer ». Posé là dans le fauteuil du Calife un peu par hasard et probablement par maladresse de ses adversaires, mais surtout par les « plans à tiroirs » qui n’étaient pas les siens, il a pour tâche de réviser le Code du travail afin de fluidifier le marché de l’emploi, de donner des gages européens, de redresser les comptes publics et de « nettoyer » le pays de ses « affaires ».

Dans ce cadre-là, il compte en premier s’assurer de la loyauté de l’armée et de la police.

Lui qui n’a jamais porté d’arme ni d’uniforme, ne sait pas marcher « au pas », dès le jour de son investiture il remonte les Champs-Élysées en command-car !…

Un fantasme assumé.

Il se fait hélitreuiller sur un sous-marin nucléaire, il joue les « top-gun » en tenue de pilote à Istres.

Mais il en fait plus : il veut la haute main sur les « opérations-spéciales », la fameuse liste des « homos » en cours. « Homo » pour « homicide » des activistes, terroristes et djihadistes les plus dangereux de la planète, un pouvoir de vie ou de mort, sans jugement, à l’identique de celui des dieux de l’antiquité sur les humbles mortels.

La sécurité intérieure en priorité.

Une histoire houleuse dans laquelle « Charlotte » va prendre malgré lui sa part.

(…)

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/extraits-55.html

 


« Ultime récit-suite » EXTRAITS (4/5)

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Le ministre de l’économie, dans le sprint final, obtient ses cinq millions d’euros de « commissions » à disperser sur 30.000 donateurs – selon la mécanique décrite par la directrice de la « banque des pays pauvres et ruinés » issue de ses souvenirs des précédentes campagnes françaises passée inaperçue – et peut se rembourser de ses « avances » sur compte personnel. Et tout cela en respectant toutes les conditions de la légalité locale contre une simple « abstention » de retenir le fleuron et la signature d’un rescrit fiscal.

D’ailleurs, pour éviter les critiques possibles de ne pas avoir utilisé la loi Florange permettant à l’État de ne pas céder une entreprise française, la CISA n’est pas rachetée et peut même continuer à développer son logiciel et ses bases de données à condition de ne s’en servir que pour son compte propre excluant tout gouvernement.

Dans ces conditions, Pamentir ne reprend même pas les personnels ni même le passif.

Et le ministère de l’intérieur est invité à collaborer dans un échange de données entre États dans le cadre de la lutte antiterroriste…

Gagnant-gagnant, tout cela par la magie d’un simple rescrit fiscal (art. 80 B du Livre des Procédures Fiscales) signé dudit ministre compétent et un « dédommagement » préalable du fisc français, pour faire bonne mesure.



Les « beaux-plans », qui visaient chez Landau à « ratisser » pour son compte au centre et vers l’aile sociale de la droite moyennant la promesse d’un poste de premier ministre, ce qui contentait cet « ennemi qui ne vote pas » peuvent redémarrer avec ses nouveaux financements qui reçoivent en plus l’aval de l’Élysée.

En revanche, il faut « cravacher » très vite, avant l’annonce de la candidature de Makarond, 9,5 M$US en Euros (une « petite commission » sur 1 Md$ de moins de 1 %, mais tout de même 8.113.486,32 €, ramenés à 8,05 M€ après extourne des commissions de change) et passer les écritures sur 30.000 « comptes-identifiés », soit non plus de 50 € en moyenne, mais de 268,33 €…

Plus de 5 fois plus !

Après, on entre en campagne et il s’agit de tenir les budgets : ils seront éventuellement audités par la commission nationale des comptes de campagnes.

Makarond peut enfin donner sa démission et s’avouer candidat le 30 juillet 2016.

Une démission accueillie avec soulagement par le premier ministre et une partie du parti socialiste qui se frotte les mains de voir ainsi le « bébé-Landau » prendre enfin son envol, ouvrant du même coup la route à une primaire socialiste devenue « légitime » quelle que soit la décision de Landau, le Président sortant.

Lui, de son côté, avec sa manie de ménager la chèvre et le chou en d’impossibles « synthèses », il se frotte secrètement les mains : il vient de tirer son missile qui va lui déblayer la route, ouvrir même une autoroute, pense-t-il.

Il en félicite même son secrétaire général, Jean-Pierre Joyeux.

 

Entre temps Paul de Bréveuil rentre de son absence prolongée, amaigri, vieilli, amer et reprend les commandes de ses entreprises.

Mais son statut de « nouveau-milliardaire » lui cause bien des tracas.

(…)

 

Et puis le 8 novembre, l’improbable ticket Mac-Trempe/Mike-Pence emporte les élections américaines. Alors que le seul choix possible laissé au peuple des Amériques du nord était celui de son adversaire pour laquelle il avait fallu batailler contre les mêmes « populistes » de chez les démocrates pendant de longs mois.

Ce n’est pas une débâcle, mais ça promet de joyeuses journées en perspective.

Le danger « populiste », propre à favoriser tous les trafics illégaux, toutes les corruptions, incompatibles avec une vie économique mondiale apaisée, est bien réel et a été sous-estimé par toutes les études d’opinion.

Il s’agit de s’inquiéter si on ne veut pas que le continent européen se referme sur lui-même en s’éparpillant, en se balkanisant : ce n’est pas propice au business mondial de se couper d’un marché unifié de 510 millions d’habitants ayant un PIB par tête parmi les plus élevés de la planète.

Et là, la conclusion qui s’impose, c’est qu’on ne peut décidément pas faire confiance aux peuples : ils n’en font qu’à leur tête et leur tête tourne à la vitesse du premier populiste venu qui fait un peu trop de vent.On soupçonne d’ailleurs justement le russe d’en avoir rajouté : pas un ex-officier du KGB pour rien, celui-là…

Les enquêtes le démontreront, mais hélas ultérieurement : ça ne changera rien au verdict des urnes et de ce satané système électoral américain des « pères-fondateurs ».

 

Que faire pour les « maîtres du monde » ?

D’abord la primaire de droite. On ne veut plus de Krasoski, bien trop « magouilleur » avec ses financements occultes et qui a laissé un mauvais souvenir lors de la dernière année de son mandat.

Pas plus de Jupette, trop acoquiné avec le président Rakchi. C’est un bon cheval, déjà validé par les « Young leaders » de la fondation franco-américaine, par le Groupe Bildeberg, mais ni par la Trilatérale, ni par la CIA, ni par les lobbys sionistes et encore moins par les loges-maçonniques.

D’autant qu’il va donner du fil à retordre à l’OTAN comme il l’a déjà fait dans le passé. Et puis c’est un repris de justice.

Reste Fillette qui a validé par le passé à peu près toutes les étapes, mais on n’en veut pas notamment chez les frères-maçons qui ne l’apprécient pas beaucoup pour l’avoir eu comme premier ministre pendant 5 ans : eux, ils savent toutes ses turpitudes personnelles et ne le recommandent pas vraiment.

 

Dès lors, il n’en reste plus qu’un, mais à condition que personne ne puisse faire d’ombre à celui qui va désormais porter les espoirs de la Trilatérale, du groupe Bildeberg et de tous les autres : il est « validé » même chez les sionistes et la CIA n’a rien contre lui. Pas plus que le FSB de Moscou qui ne le connaît pas. Mais pas encore chez les européens, allemands en tête.

Un rapide coup de sonde permet également de le « valider » pro-européen, même si la chancelière allemande ne l’apprécie pas trop, et il ne pose aucune difficulté chez les « frères-trois-points » d’autant que ça fait des mois et des mois qu’on le brosse dans le sens du poil, dans la presse et tous les médias, justement « sur ordre ».

Seul le président du groupe Bildeberg, De Castrat, reste à convaincre : il joue toujours sur la possibilité qu’il devienne premier ministre ou celui des finances si Fillette atteint le second tour.

La réunion téléphonique suivante tranchera : on laisse sa chance à Fillette à condition de le faire sortir vainqueur des primaires de droite prévues en fin de mois.

Mais en coulisse se prépare un « plan bis » qui vise à porter Makarond directement à l’Élysée très en avance sur le calendrier initial.

Pour cela, il suffit de saboter la candidature de Fillette une fois qu’il est officiellement désigné à droite. C’est faisable d’autant plus que sur le plan de la morale et de l’éthique, le bonhomme est loin d’être tout blanc.

C’est un « profiteur » doublé d’un pingre notoire selon les « milieux autorisés » : les dossiers le démontrent à satiété.

Mais pour cela, il faut le soutien des loges, des patrons de presse et donc des médias.

Choses acquises en quelques rencontres dans le dos de De Castrat qui ne repère pas tout de suite la manœuvre et se retrouvera rapidement devant le fait accompli du lynchage en règle.

Alors que le candidat persiste à se croire « soutenu »…

 

Naturellement, dans cette nouvelle hypothèse, il faut que Makarond persiste à ne participer à aucune primaire, même pas à gauche. Là, il l’avait déjà enregistré, bien compris, aidé en cela par sa « cougar » qui le drive en coulisse avec les hommes de l’ombre qui s’y entendent à manipuler la démocratie, notamment J-M. Boléro, son professeur de sciences-politiques.

Celui-là lui bâtit un système pyramidal inversé comme il sait le faire depuis un quart de siècle dans son business avec succès et qu’il duplique pour son ancien élève : la démocratie part de la tête et se décline vers les « bénévoles » de l’association « En marche ! », alors que l’autre association organise l’intendance nécessaire avec les fonds qui sont enfin rentrés sous l’effet de l’été caniculaire. De quoi faire une « vraie » campagne.

Et les dits « bénévoles » restent actifs, dans les loges maçonniques et dans les couloirs des allées du pouvoir pour collectionner les ralliements.

Car derrière l’élection présidentielle, se posera ensuite la question des législatives, qui sont aujourd’hui le levier central de la vie politique du pays et une grande partie de  son financement pérenne, comme l’aura expliqué le magistrat venu à Berlin en juin dernier.

Pour bénéficier d’une partie des quelque 68 millions d’euros versés chaque année par l’État, il faut remplir certaines conditions dépendant des législatives, notamment y présenter suffisamment de candidats qui obtiennent au moins 1 % des suffrages.

Par ailleurs, en fonction du nombre de députés élus, les partis touchent également une part de ce financement public.

D’où l’importance pour Makarond de présenter, et faire élire, des candidats « En marche ! » à l’Assemblée nationale, en juin. Sur les 577 circonscriptions, le mouvement veut en réserver la moitié à des candidats issus de « la société civile ».

Par définition des béotiens institutionnels, qui n’y connaissent rien au fonctionnement de la vie politique du pays : exactement ce que fait Boléro dans ses associations.

Il installe des administrateurs bénévoles de tête qu’il désigne tous les ans pour s’assurer de rester le directeur général. Des personnes issues de « la société civile ». Et dans sa pyramide à lui, il a des dirigeants salariés tout dévoués qui prennent des postes d’administrateur (bénévole) dans toutes les associations qu’il fédère dans son groupe. Et exit les « membres naturels » qui restent « bénévoles ».

Ceux-là ont le droit de participer, non pas aux assemblées générales, mais à des « commissions générales » chargées de remonter « des idées » et de signaler des besoins… locaux et spécifiques.

Exactement la même organisation que l’association « En Marche ! ».

 

Les futurs députés pressentis se présenteront naturellement sous l’étiquette « En marche ! », ce qui permettra de générer du financement au mouvement. En revanche, pour les candidats issus d’autres partis, qui pourraient assurer à Makarond une majorité s’il est élu, la question est plus compliquée. Certains socialistes, par exemple, seraient prêts à le soutenir, mais aimeraient déposer leur candidature en préfecture sous l’étiquette PS.

Question d’autonomie politique, mais aussi de financement.

Il faut aussi « séduire » le patron des MoDem en promettant des maroquins ministériels afin d’assurer un renfort à la majorité à construire : il est jugé que son soutien est nécessaire et surtout, de le convaincre qu’il ne se présente pas à la présidentielle, de façon à permettre à Makarond d’accéder au second tour desdites présidentielles.

Ce qui sera très vite fait, moyennant quelques difficultés ultérieures. En tout cas, leur leader se laisse convaincre et décide de ne pas se présenter, c’est déjà ça.

Si la sélection des candidats a commencé, pilotée par un comité « éthique » qui veille à faire signer un engagement personnel et inconditionnel aux impétrants d’« En marche ! », le mouvement ne s’interdira pas de finaliser les investitures très tardivement, en partie même après la présidentielle.

 

Pendant toute cette période, Makarond joue à la perfection son rôle et reste donc constant à ne pas vouloir participer à une primaire de gauche alors que les français n’ont d’yeux et d’oreilles que pour les primaires de la droite : le combats des chefs fait des ravages, mais les leaders socialistes deviennent inaudibles dans tout ce fracas des coqs.

Et tout semble déraper tout d’un coup une nouvelle fois : Fin novembre 2016 la droite-républicaine a sélectionné Fillette pour être son champion avec un record de 3 millions de votants au grand ravissement de De Castrat, le Président du groupe Bilderberg qui jubile.

Et c’est la « sortie de route » du 1er décembre quand Landau annonce qu’il « décide de ne pas être candidat ».

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/extraits-45.html

 


« Ultime récit-suite » EXTRAITS (3/5)

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Il peut certes emprunter et poursuivre pour se désister au soir du premier tour à venir, mais alors hors primaire de gauche puisqu’il est annoncé autour de 15 à 20 % dans les sondages du moment, et pour l’heure, il n’en est pas encore question : ça n’effleure d’ailleurs l’esprit de personne autour de la table.

Et pour bien faire, il a besoin de 5 millions jusque fin novembre, moment où Landau annoncera sa candidature.

« Et si on devait lui faire faire ce qu’il sait faire ? »

Ce qui veut dire ?

Un inspecteur des finances, ça ne sait rien faire…

Mais il a été banquier d’affaires. Et un banquier d’affaires, « ça sait faire acheter quelque chose d’inutile par quelqu’un qui n’en a pas besoin, mais qui est persuadé de faire une bonne affaire » lance un des participants mi-goguenard, mi-sérieux, comme d’une boutade.

« Lui faire vendre quelle que chose dont personne n’a besoin à quelqu’un qui peut refiler sa commission sous forme de multiples dons anonymes… »

 

La patronne de la « banque mondiale des pauvres » se souvient très bien de la façon dont Krasoski s’y était pris sous son nez en 2007. Et il avait réitérer la manœuvre en 2012 puis en 2013 à l’occasion du « Krasosthon ». 11 millions avait été collectés autour de noms et adresses de « généreux donateurs » dont aucun ou presque ne savaient qu’il adhérait ainsi au parti…

Et puis du temps où Makarond était banquier, il n’a pas été si mauvais : L'un de ses premiers dossiers aura été le rachat de Cofidis, spécialiste du crédit à la consommation, par le Crédit mutuel.

En 2010, il offre son aide bénévole à la « Société des rédacteurs du Monde » (SRM73), dans le contexte de la revente du journal Le Monde. Mais il est aussi en relation secrète avec « Alain Munk », alors que celui-ci soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, une offre paraissant à la SRM «particulièrement dangereuse ».

Après une scène romanesque racontée par le vice-président de la SRM « Adrien de Tricorniot », il est mis fin à ce double jeu.

Il est promu, fin 2010, associé au sein de la banque, après avoir travaillé sur la recapitalisation du journal Le Monde et sur le rachat par Atos de Siemens IT Solutions and Services. Il bat ainsi le record de précocité de Grégoire Chertok mais cette nomination apparaît pour certains observateurs comme un « mystère ».

Qui s’explique par les liens noués lors de sa formation chez les « Young Leaders » de la « French American Foundation ».

En février 2012, il conseille Philippe Tillous-Borde, le PDG de Sofiprotéol, qui prend 41 % du capital de Lesieur Cristal.

La même année, il est nommé gérant et dirige l’une des plus grosses négociations de l’année, le rachat par Nestlé de la filiale « laits pour bébé » de Pfizer. Cette transaction, évaluée à plus de neuf milliards d’euros, lui permet de devenir millionnaire.

François Henrot dira de lui qu’« il aurait été, s’il était resté dans le métier, un des meilleurs en France, sans doute même en Europe ».

 

Et il n’a pas non plus perdu la main en qualité de ministre. En avril 2015, il fait passer la part de l’État dans le capital de Renault de 15 % à près de 20 %, sans en avertir le PDG. Il impose ensuite l’application de la nouvelle loi Florange qui permet de donner un droit de vote double aux actionnaires « historiques », ce qui confère à l’État la minorité de contrôle. Devant les remontrances de Nissan qui s’inquiète de cette progression au capital, l’État s’accorde à limiter sa puissance au sein de Renault et s’interdit d’agir chez Nissan.

En mai 2016, il appelle toutefois le PDG de Renault à revoir sa rémunération de 2015 à la baisse en menaçant de « légiférer ».

Les salariés licenciés de l’usine Ecopla en Isère, cédée à un groupe italien, lui reprochent son inaction, tandis que le député Pierre Ribeaud déplore « une absence de prise de conscience » de sa part sur ce dossier-là.

Interrogé sur ce sujet, il reconnaît « des échecs » et « des limites à l’action publique » : « le rôle des responsables politiques, ce n’est pas de démontrer en toute circonstance des capacités, des protections que parfois ils n’ont plus ».

Ce qui n’empêchera pas, beaucoup plus tard, de « nationaliser » provisoirement STX, les chantiers navals de Saint-Nazaire, de façon à négocier en position de force avec les italiens repreneurs…

Mais quelques jours après sa démission, l’annonce de la fermeture du site d’Alstom à Belfort lui attire des critiques, y compris de la part du palais de l’Élysée et de son successeur et ancien collègue à Bercy, qui déclare « qu’il avait levé le pied depuis un an ». Il dénonce quant à lui la décision d’Alstom, affirme qu’elle n’avait jamais été communiquée au gouvernement et qu’il a agi sur le dossier en 2015 pour « éviter un plan social et des licenciements ».

Mediapart aura souligné qu’à Bercy, il s’est « privé de plusieurs moyens d’influencer les décisions stratégiques du groupe Alstom, surtout lors du rachat par le groupe américain General Electric de ses activités énergie – il a notamment refusé de se servir d’un décret, adopté en mai 2014, permettant à l’État de s’opposer à une prise de contrôle d’une entreprise française par un groupe étranger.

Il a également donné à General Electric un avantage décisif dans les coentreprises détenues par les deux groupes ».

Pour se défendre de ses accusations, Makarond met en cause « une surcapacité du secteur ferroviaire français » et affirme que « l’idée que l’on puisse régler ces situations uniquement par la commande publique, c’est une fausse piste sur le moyen et long terme ».

 

Il faut dire que d’après un journaliste économiste, Quatrepoint, dans le cas d’Alstom et d’autres fleurons industriels qui ont été cédés, il y a un « lien direct entre la désindustrialisation de la France, son déficit abyssal du commerce extérieur, sa perte d'influence dans le monde, la lente attrition des emplois qualifiés et les désastres industriels à répétition que notre pays a connu depuis vingt ans ».

Il souligne sur le plan de la Défense également l’« erreur stratégique à long terme » de la récupération par General Electric de Alstom Satellite Tracking Systems, spécialisée dans les systèmes de repérage par satellite.

Après de si brillants résultats quoi vendre et à qui ?

La défense, justement…

Domaine réservé du ministre du même nom et avec l’œil de ceux des relations extérieures et de la « sûreté-publique ».

Compliqué, effectivement, et en assez peu de temps.

 

GE pourrait renvoyer l’ascenseur. Mais ils se font tirer l’oreille : ils étaient déjà en « mission commandée » sur Alstom-Satellite pour procurer des fonds à la maison-mère française. Et « Tracking-Systems », ce n’est pas une perle mais plutôt un boulet.

Ils déclineront l’invitation poliment.

C’est là que les réseaux francs-maçons interviennent : ils sont déjà dans les agences de communication et quelques médias chargés depuis le début de « faire mousser » la « jeune-pousse », mais assez peu savent ses difficultés financières.

En revanche, étant aussi les yeux et les oreilles de divers services « d’intelligence », de renseignement, ils ont entendu parler du logiciel « BBR » de la CISA.

Ils suggèrent d’abord que pour boucler le budget de l’ordre de 16 ou 17 millions visés par le candidat pour la campagne, il peut emprunter 8 millions. Mais « En marche ! » n’est pas dans la même situation que les partis plus anciens, qui ont un patrimoine leur permettant de négocier un emprunt, ou une trésorerie suffisante leur permettant de prêter eux-mêmes au candidat. Et ils suggèrent que le futur-ex-ministre de l’Économie envisage de souscrire un prêt personnel, à négocier.

« Le Front » le fait bien de son côté auprès des banques Russes…

Pas suffisant dans l’immédiat : il faudrait que Makarond se déclare candidat pour devenir solvable aux yeux des banquiers qui se gardent bien de favoriser qui que ce soit : on le leur a déjà suffisamment reproché avec le siège de l’UMP, rue Vaugirard. Encore que là, ils ont des sûretés hypothécaires…

 

Pour cela, il faudrait qu’il démissionne de sa position de ministre, ce qui peut paraître contradictoire dans l’espoir d’une dernière transaction qui exigerait sa signature à ce poste moyennant des « retours » de financements…

Finalement l’entreprise Pamentir-Technologies est sollicitée.

C’est une entreprise de services et d’édition logicielle spécialisée dans l’analyse et la science des données, communément appelé « Big data » ou « mégadonnées », basée à Palo Alto en Californie.

Elle travaille pour la communauté du renseignement des États-Unis, notamment pour la NSA, la CIA et le FBI, ainsi que pour différents acteurs du système de défense américain, comme les US Marines, l’US Air force et les Opérations spéciales.

Et elle vise à obtenir un contrat avec la Direction Générale de la Sécurité Intérieure en en France qui sera finalisée en fin d’année. Une mission « commandée ».

Son problème reste la CISA et son logiciel « BBR ».

 

Or, la disparition opportune de son actionnaire de référence en la personne de « Charlotte », une légende discrète de notoriété mondiale, réputé « intraitable », voire impitoyable, ouvre « une fenêtre ».

Par l’intermédiaire du fondé de pouvoir connu, il est fait une proposition qui ne se refuse pas : 200 M$, c’est de l’argent facile bien payé pour une start-up qui n’a pas encore enregistré le moindre chiffre d’affaires mais accumulé les frais de conception et de mises en place.

Une première approche s’est soldée par un échec net et sans appel au printemps dernier : on peut y revenir.

Mais voilà que le CEO réitère la manœuvre : il fait monter les enchères.

Pamentir a des moyens quasiment illimités. La seconde offre est d’un demi-milliard de dollars.

Nouveau refus.

On perd du temps : Makarond ne peut pas attendre indéfiniment et la Trilatérale fait pression sur le NSA pour aboutir au plus vite.

À un milliard, « la porte s’ouvre » : en euros et pas en dollars, en net-net d’impôt et de prélèvements sociaux en France.

Là, Makarond qui a retardé sa démission officiellement pour cause d’attentat du 14 juillet, peut enfin jouer discrètement un rôle utile, d’autant que le ministère de l’intérieur s’est fait bluffer par l’existence d’une « prédiction » des attentats de juillet, à Nice et dans la banlieue de Rouen.

La promesse parallèle d’une collaboration de Pamentir avec la DGSI à venir, si elle est confirmée au niveau gouvernemental, pourrait lever un veto probable (toujours la menace de la loi Florange).

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/extraits-35.html

 


« Ultime récit-suite » EXTRAITS (2/5)

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Reste à créer le mouvement pour lui donner un peu d’épaisseur : Makarond est un homme seul. Il n’a pas d’équipe, pas de parti, pas d’élu, pas de staff dédié, pas de « think-tank » fournisseur d’idées, pas même d’idée, pas de programme, pas bien dangereux finalement. Il a juste sa jeunesse pour lui et l’ambition de devenir le plus jeune premier ministre en 2017, depuis Fabianus. Et 2022, c’est encore loin pour « rebondir » vers des fonctions plus élevées dans l’ordre institutionnel.

Il faut donc l’épauler pour créer son « mouvement ». Et les financiers vont élaborer la création de ce parti sorti de nulle part.

Pour lui, à ce moment-là, il s’agit toujours de couper l’herbe sous les pieds de son premier ministre. Ils créent deux associations : « En Marche » et l’Association de financement du futur parti : « Association pour le renouvellement de la vie politique ».

La deuxième devra être financée par des fonds privés sollicités par De Castrat. Et le patron du MEDEF invite le président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques avec un ancien de BNP Paribas Asset Management qui prendra la présidence de l’association de financement du parti.

 

La machine est « en marche », même si elle va rencontrer bien des difficultés, notamment programmatiques : De Castrat n’a pas qu’un fer au feu, il bosse aussi sur son programme économique pour Fillette, l’ex-premier ministre de Krasoski, lui aussi sur les rangs de la primaire de droite, lui aussi « pressenti » par le Groupe Bildeberg comme de quelqu’un de « sérieux ».

Seize jours plus tard, le 6 avril 2016 le « mouvement » est créé.

Dans le même temps, et pour mettre « la pression » sur Landau, un débat est organisé le 14 avril 2016 sur « Trans-2 ». Les patrons de presse font pression sur le patron de l’info du groupe France Télévision pour que ce soit Léa Salamé, journaliste aux dents longues, multimillionnaire par son mariage et bobo moraliste qui anime le débat.

Le président sortant ne sera pas épargné…

Une opération de déstabilisation, en direct !

 

L’Histoire retiendra que la campagne de Makarond – qui ne devait durer que d’avril à novembre 2016 – s’est prolongée jusqu’en mai 2017 et aura coûté un peu plus de 16 millions d’euros : une des plus onéreuses.

Alors que les fonds manquent cruellement dès le démarrage…

Il en dira que : « J’ai créé un mouvement en avril dernier et ce mouvement n’a aucune subvention publique, donc chez moi, on ne vit pas du contribuable. »

La loi est simple : le plafond autorisé pour le premier tour d’une élection présidentielle, est de 16,85 millions d’euros.

Et dans ses statuts, l’article 3 de l’association « En marche » précise qu’elle « se conforme à la législation en vigueur concernant le financement de la vie politique ».

Mais contrairement aux autres partis, l’adhésion n’est pas payante…

Les plus de 200.000 adhérents revendiqués ne sont donc pas une source de financement.

Par ailleurs, comme « En marche ! » ne dispose d’aucun parlementaire, impossible de compter sur leur participation.

La seule ressource disponible ce sont les « dons de sympathisants ».

 

Début mars 2017, le mouvement affichera 8 millions d’euros en caisse, d’après l’ancien de BNP Paribas chargé de la collecte des fonds, interrogé par Mediapart. Une levée de fonds particulièrement rapide et qui s’est encore accélérée après le 1er janvier 2017 : 2,7 millions d’euros sont rentrés en deux mois.

Et de préciser plus tard qu’aucune entreprise n’a financé le mouvement, puisque la loi sur le financement des partis l’interdit.

Ce serait quelques 30.000 donateurs, des personnes privées uniquement, qui auraient fait un don, dont un tiers via le site internet du mouvement. Sur la page d’accueil, un bandeau invite les internautes à donner. Et si le mouvement laisse à chacun le soin de choisir le montant de son don, il précise néanmoins que « Vous êtes une majorité à donner 50 euros ».

La moitié des donateurs auront versé moins de 50 euros. Mais certains soutiens se montrent particulièrement généreux : seulement 160 d’entre eux ont déboursé plus de 5.000 euros (soit 800.000 euros). À eux seuls, ces rares grands donateurs (0,5 % du total) sollicités par De Castrat, contribuent à financer les 10 premiers pourcents de l’enveloppe finale des dons.

Pour ceux qui savent compter 30.000 donateurs à 50 euros en moyenne, donnent un total de 1,5 M€.

Le compte n’y est pas…

Mais il doit venir, même si personne ne sait encore comment !

 

Par ailleurs, la loi plafonne les dons et crédits d’impôt aux organisations politiques.

Ils sont limités à 7.500 euros par personne et par an, versés à un parti politique. À cela peuvent s’ajouter 4.600 euros versés à un candidat dans le cadre d’une campagne électorale. Au total, les supporters les plus convaincus peuvent donc verser un maximum maximorum de 19.600 euros (7.500 € en 2016, 7.500 € en 2017, plus 4.600 € quand Makarond se sera déclaré candidat, ce qui n’est pas encore fait).

Et ils sont rares…

Pourtant, dès le début et pour convaincre ces soutiens de financer sa campagne, Makarond a multiplié depuis avril 2016 des déjeuners ou des dîners de levée de fonds. Une vingtaine, pas plus, de rencontres de ce type ont été organisées, en général chez des particuliers. Ces rencontres en petit comité, le candidat en a tenu à Paris, parfois dans d’autres grandes villes françaises, mais aussi à l’étranger, à New-York, Londres ou Bruxelles, alors qu’il était encore ministre et « pas vraiment lancé » à ce moment-là.

Plus précisément à Uccle, l’une des plus chics communes de l’agglomération de la capitale belge où résident nombre d’exilés fiscaux français. C’est le site belge « L’Écho » qui révèlera en octobre 2016 qu’il a participé à un dîner, à l’initiative de Marc Grosman, un des dirigeants du groupe Celio.

Cette pratique est courante à droite de l’échiquier politique – et Krasoski en avait fait une de ses marques de fabrique lors de la campagne de 2007 –, mais elle détonne côté socialiste.

Et malgré les pressions de ses adversaires politiques, et la promesse du candidat, aucun nom de « généreux donateurs » ne sera jamais divulgué.

 

En réalité, à ce moment-là, Makarond va tomber en panne sèche rapidement. S’il se déplace, c’est aux frais de son ministère dont il explose les budgets de « frais de représentation ». Pour des collectes toujours aussi inconsistantes.

Au mieux, il est pris comme d’une comète, une sorte de « start-up », au pire comme un comique-troupier, sans programme, qui amuse la galerie pour un autre. D’autant qu’il ne doit surtout pas révéler qu’il sera le prochain premier ministre de Landau…

Ce ne serait même pas crédible et il dévoilerait prématurément le « plan arrêté ».

 

Les « beaux plans » de la Trilatérale de mars 2016 ont en réalité chancelé le 24 juin de la même année, au matin : les britanniques venaient de voter la sortie de leur pays des institutions européennes et personne ne l’avait vu venir !

« Demandez leur avis aux peuples, ils n’en feront jamais qu’à leur tête ! »

Contre toute raison…

Le continent européen ne signerait probablement pas le TAFTA d’ici la fin du mandat du Président américain. On pouvait encore espérer la signature du CETA, l’équivalent du traité de libre-échange avec Canada, mais pas plus.

L’euro allait peut-être « dévisser » rendant encore plus agressifs les allemands sur le plan industriel mondial, sans que les plans de relance japonais n’aient encore le moindre effet sur le troisième marché important, en attendant l’ouverture définitive et assagie de Pékin.

La tête de pont anglo-saxonne devra couper les amarres d’avec le continent d’ici à deux ans, ouvrant possiblement ses frontières aux industriels russes, riches de leur gaz, de leur pétrole avec lesquels les mêmes allemands ont des relations étroites, notamment en accueillant un ex-chancelier germanique au sein de quelques conseils d’administration de majors énergétiques.

D’autant qu’une réunion du groupe Bilderberg s’est tenue du 10 au 12 juin 2016 à Dresde avec la patronne de la « Banque des pauvres », « Barru-zoo » et d’autres financiers. Même le maire du Havre, contacté en avril, est invité par De Castrat et « Beau-l’0rée ».

Et le sujet du « Brexit » n’a même pas été abordé !

Tellement improbable : ce devait être une « formalité » malgré la présence de « Boris Gordon » en trublion agité et l’UKIP.

 

En revanche, en comité restreint qui se tient le lendemain à Berlin de la réunion de juin, sont abordés les problèmes financiers de Makarond. Sont présents des financiers, le directeur de la BCE, « Drague-hi », « Beau-l’0rée », Bergé et surprise, le Président du Conseil supérieur de la Magistrature qui est invité pour rappeler les règles du financement de la vie politique du pays.

Ils sont rejoints le temps d’un dîner par la chancelière allemande.

Le problème de Makarond sera résolu « par la bande » et grâce à la Trilatérale : le bonhomme est multimillionnaire depuis son passage dans le milieu des banques d’affaires. Mais ses fonds ne sont clairement pas « rapatriables » sans une cascade d’emmerdements judiciaires futurs : c’est ce qui ressort des propos du président du CSM. Il ne faudrait pas gâcher ses chances pour 2022 ni mettre un premier ministre à la tête du pays ou un ministre des finances, selon, qui pourrait être embarrassé par « les affaires ».

 

Et il en est déjà de près d’un million de dollars de sa poche. S’il persiste dans cette voie, ça va se remarquer et ça finira par faire des étincelles dangereuses qui risquent de lui pourrir son futur mandat…

Il faut lui trouver autre chose. De discret, de préférence, et de légal, impérativement.

Le rappel de la réglementation sur le financement de la vie politique était le bienvenu.

Un candidat à l’élection présidentielle est remboursé de la moitié (47 % précisément, soit 7,896 M€) de ses dépenses, dans la limite du plafond de 16,8 millions d’euros pour le premier tour, à condition qu’il atteigne 5 % des suffrages et que ses comptes soient validés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques pour être totalement « clean », pas comme d’autres qui ont failli mettre en faillite le parti gaulliste.

Encore faut-il qu’il se présente et à l’époque, ce qui n’est pas encore prévu.

C’est à partir de là que « le plan » dérape une première fois.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/extraits-25.html

 


« Ultime récit-suite » EXTRAITS (1/5)

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

L’affaire aura en fait été compliquée à réaliser. Il faut comprendre.

On a au début un ministre-candidat qui a déjà une « parole engagée » à l’égard au Président Landau, une loyauté à assumer, pour avoir été le secrétaire général adjoint depuis des années.

Il aura été présenté au président « Jean-Pierre-Joyeux », alors secrétaire-général de la présidence de la République, le 16 avril 2014. « Joyeux » est un haut fonctionnaire qui a été Secrétaire d’État aux Affaires européennes du gouvernement entre 2007 et 2008 sous Rakchi et président de l’Autorité des marchés financiers de 2008 à 2012 sous Krasoski. Il occupe ensuite les fonctions de Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations et de Président de la Banque Publique d’Investissement (BPI) entre 2012 et 2014 sous Landau qui y trouve un parachute provisoire pour la mère de ses propres gamins.

Des postes-clés où l’on peut scruter dans le détail de l’usage des fonds de la République, mais elle est assez cruche pour n’y rien comprendre.

 

En réalité, le futur président « Manuel Makarond » aura été remarqué par « Henri de Castrat », alors président d’une compagnie d’assurance aux dimensions mondiales, qui préside aussi le Groupe Bilderberg, appelé « conférence de Bilderberg » ou « Club Bilderberg », et qui organise un rassemblement annuel de plus d’une centaine de membres essentiellement américains et européens, dont la plupart sont des personnalités cooptées de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias.

Un super « groupe Davos » entre « initiés »…

Rappelons que Makarond est lui-même issu du milieu des banques d’affaires anglo-saxonnes, après avoir intégré l’inspection générale des finances à la sortie de l’ENA. C’est là qu’il se fait remarquer par son directeur du moment, le même J-P. Joyeux.

Ce n’est pas non plus un inconnu de la Trilatérale, le pendant politico-financier de l’OTAN.

Car comme « Rose Pelle-rien », ex-ministre du numérique, « Naïade Vallot-Belle-Kacem », « Val-Paic-fresse », les journalistes Jean-Marie Colombani et Christine Ockrent, « Al-Munk », le banquier Matthieu Pigasse (l’un des propriétaires du Monde SA) ou encore l’ancien premier ministre « Alain Jupette », mais aussi Cédric Villani, Nicolas Dupont-Aignan, Pierre Moscovici, Édouard Philippe « Laurent-Veauxquiest », ou « José Manuel Barru-zoo », Mme Neelie Kroes, M. Karel De Gucht, (négociateur et thuriféraire du grand marché transatlantique), M. Mario « Drague-hi » anciens présidents de la Commission européenne ou banquiers central et quelques-uns des cinq cents autres personnalités françaises, parmi lesquelles le président Francis Landau, il a été sélectionné pour participer au programme américain des « Young Leaders » de la « French American Foundation ».

Une porte d’entrée « aux responsabilités » et dans les banques internationales…

 

Ce n’est pas non plus un inconnu des loges maçonniques dans la mesure où il a participé aux travaux de la commission Attalus  dite « pour la libération de la croissance française ». Par ailleurs, il aurait collaboré avec le philosophe Ricœur et pour diverses revues, mais surtout et plus certainement chez les « Gracques », ces hauts-fonctionnaires « progressistes » et critiques de l’action gouvernementale qui inspirent une gauche bien-pensante et lucide.

Pas un libéral né, mais plutôt un « converti-intelligent ».

Il n’a qu’un défaut connu pour quelques-uns : son épouse qui ne lui donnera pas de descendance – elle en a déjà une – et comme c’est important pour faire un « homme-complet », il peut y venir à un moment ou à un autre s’il arrête de fréquenter les boîtes-gay des Champs-Élysées et d’ailleurs.

À elle de l’y préparer.

 

Tous ceux-là voient en Makarond, au moins à cette époque-là, une opportunité d’infléchir la politique économique et industrielle française et de contrer les syndicats dès 2014, pour aller sur une politique libérale à l’anglo-saxonne à laquelle ils ont tous été formés, biberonnés. Seulement celui-là ne parvient pas, à son poste de conseiller économique à l’Élysée, à faire fléchir Francis Landau et son gouvernement.

Une réunion du Groupe Bilderberg se tient à Copenhague du 29 mai au 1er juin 2014, où la réunion compte de nombreux banquiers notamment de la Deutsche Bank, la directrice générale de la « banque des pauvres », un ancien président de la BCE, et le Secrétaire Makarond y est présent.

De Castrat et plusieurs banquiers se voient en aparté en présence du conseiller présidentiel. Racontant ses difficultés à faire avancer les choses auxquelles il croit, il est convenu de suggérer de le proposer, et de faire pression sur le premier ministre du moment, pour le poste de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le nouveau gouvernement en remplacement du trop instable « frondeur » qui aura fait trop de misères dans différents dossiers industriels avec une sorte d’excellence dans la contreperformance : il aura ainsi les coudées plus franches et une réelle légitimité et autonomie d’initiative.

Ça lui convient : s’il peut ainsi servir son pays au mieux, il est partant.

Jean-Pierre Joyeux est alors contacté et influence Francis Landau qui espère ainsi donner des gages à son « ennemi qui ne vote pas » et débloquer la situation sur le plan politique et syndical. Makarond est rapidement nommé Ministre, le 26 août 2014.

 

Pour mettre de « l’huile dans les rouages » et faire accepter cette décision que n’apprécie pas le premier ministre en exercice qui pressent des difficultés avec ce second couteau sorti de nulle part, De Castrat lui suggère en amont de faire un geste vis-à-vis du patronat, de redorer son blason, qu’il en serait récompensé. Il aurait à concourir à la présidence en 2017… Le 27 août il participe à l’université d’été du MEDEF où il prononce un discours salué par une longue « standing ovation »…

Le patronat est satisfait mais le trouve encore trop timide dans ses réformes et ils le poussent à faire la loi « Makarond II ».

Le premier ministre, qui ne veut pas prendre d’initiative trop fâcheuse, s’y oppose et donne le projet de réforme à nouvelle et novice ministre du travail, jusque-là à peine formée en qualité  de secrétaire d’État dans ce qui était son domaine de compétence, la Politique de la Ville.

 

Les groupes Trilatérale et Bildeberg sont furieux et décident la perte de celui qui les a trahis : Tant pis, leur cheval de compétition sera un autre et au pire Francis Landau persuadé, à ce moment-là, de pouvoir faire un second mandat.

Chacun se rappellera que Makarond aura pourtant, en « bon soldat », réussi à inclure dans la loi la réécriture du licenciement économique et le plafonnement des indemnités prud’homales.

Le premier ministre rétrograde alors son ministre dans l’ordre protocolaire du gouvernement à l’occasion du remaniement réduit de février 2016 et passe sa loi-travail à coups de procédure de l’article 49-3, semant la pagaille dans la rue et l’hémicycle.

À un an des élections présidentielles et législatives qui suivent, Landau est dans l’obligation de lâcher des « cache-misères » aux étudiants et à divers groupes de pressions qui vont grever les comptes de fin d’année, parce que le milliard d’euros que cela représente n’est pas budgété.

D’où « l’insincérité » dudit budget reprochée plus tard par la Cour des comptes…

 

Le 21 mars 2016 le président du groupe Bilderberg, le patron du MEDEF (fédération patronale), Mario Drague-hi de la BCE, et John Cryan, le patron anglais de la Deutsch-Bank mais aussi des financiers et les patrons des groupes de presse, « Beau-l’0rée », Bergé… se réunissent à Francfort, et décident d’épauler Makarond pour la création d’un parti dévoué à leur cause : il faut qu’il aille plus loin en faisant de l’ombre à l’immature centriste en chef.

Une initiative qui ne plait pas à leur président, De Castrat, qui se voit déjà premier ministre, ou au minimum ministre de l’économie et des finances, du supplétif de Krasoski, à savoir Fillette pour qui il fait bosser ses équipes sur le programme économique.

Un tient vaut mieux que deux tu l’auras : c’est toujours la manœuvre en cours et on peut toujours imaginer un gouvernement tenu pas De Castrat avec Makarond ministre des finances en cas de victoire de Fillette. De plus le dernier peut très bien se rallier à l’issue des primaires de la droite pour éventuellement  faire barrage à Landau s’il persiste dans l’impuissance : il faut voir comment cela va se passer. Tout n’est pas encore écrit et l’avenir de Makarond s’écrirait plutôt en 2022, pas avant.

 

D’une part parce qu’ils sont au courant du pacte à naître entre lui et le président sortant (Makarond s’en est ouvert à ses mentors) et que ce n’est pas un mauvais plan que de semer la zizanie chez les centristes qui basculent si promptement entre gauche et droite sans aucune réussite jusque-là : or, Makarond, ministre socialiste, s’il ratisse au centre pour soutenir le sortant dans la dernière ligne droite, ce ne serait pas idiot – et on le conforte aussi dans cette idée. Si le candidat sortant était battu au premier tour, il pourrait se retrouver en position de rebattre les cartes en faveur d’un centriste de droite que peut être à l’époque Fillette, et évincer du « troisième tour » (les législatives) une grande majorité de socialistes dont, on espère, la plupart des « frondeurs », ce qui est l’objectif à moyen terme.

On verra donc à ce moment-là : trop tôt pour tirer des plans sur la comète, mais dans un cas comme dans l’autre, Makarond pourrait aussi prétendre à devenir premier ministre du président issu des urnes en 2017.

 

Ayant reçu le « feu-vert », ce dernier avec l’aide de Joyeux convainquent le président Landau de jouer cette carte comme d’une diversion.

Tous savent la « malédiction de Matignon » : depuis Pompidou, en passant par Barbiturique, Fabianus, Rakchi, Balladurette, Jossepine, Jupette et même Fillette, toute personne qui passe par Matignon se voit tôt ou tard franchir la Seine pour investir le palais de l’Élysée et endosser la fonction de Président de la République. C’est immanquable : Calife à la place du Calife !

Il faut donc faire barrage à l’actuel locataire qui pourrait faire de l’ombre au Président sortant.

 

Le deal est rapidement noué avec le président Landau : Makarond aura les coudées franches pour créer son mouvement, à charge pour lui de « ratisser au centre » et de se désister au profit de Francis Landau quand celui-ci aura décidé d’annoncer qu’il se présente à un second mandat. Ça lui convient parfaitement et il préfère ça que de laisser la bride sur le cou de son premier ministre capable de toutes les turpitudes – il en est convaincu – pour finir de savonner la candidature du président sortant.

Et ce dernier se présentera à deux conditions : soit la courbe du chômage s’inverse et il aura un bilan à défendre, soit son « meilleur ennemi », Krasoski gagne ses primaires.

Le calendrier est même établi : fin des primaires de droite le 27 novembre ; publication des statistiques du chômage pour le mois d’octobre, qui ouvre la fenêtre de tir le lendemain ; annonce de la candidature à l’issu du conseil des ministres du 30 novembre ; désistement et soutien de Makarond à l’occasion d’une interview programmée le dimanche suivant au JDD : l’herbe sera alors finement fauchée sous les pieds de tous les impertinents qui ne jurent que par des primaires socialistes pour désigner leur candidat.

 

À cette époque-là, début 2016, trois vainqueurs potentiels à la manœuvre : le Président sortant ; Makarond qui se voit déjà nommé premier ministre ; les patrons de la finance mondiale – l’ennemi qui ne vote pas –, animés par la volonté de remettre au travail le formidable potentiel du pays en voie de désindustrialisation rapide face à une Allemagne triomphante qui impose sa loi en Europe en tançant les pays malades d’un euro jugé trop fort face au dollar qui perd peu-à-peu de sa superbe.

Sur le papier, la manipulation est simple : la presse écrite doit pouvoir « faire mousser » le contrefeu que représente Makarond, lui consacrer de nombreuses unes, notamment et d’abord la presse féminine et la presse destinée aux jeunes.

Et il se trouve que lesdits médias sont aux mains de quelques membres habitués du groupe Bilderberg et dirigés par des « membres actifs » de quelques loges maçonniques qui n’ont rien à refuser.

La télévision doit le présenter comme le gendre idéal, il en a le physique. Les patrons de presse créeraient ensuite des groupes de travail uniquement dédiés à l’image et à la communication Makarond. « Beau-l’0rée », aura même eu cette réflexion : « Puisque la mode est aux couguars et aux MILF, mettons sa couguar à la une, c’est tendance, les jeunes vont kiffer ! ».

Une façon de retourner son handicap en sa faveur…

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/extraits-15.html

 


"Ultime récit-suite" EXTRAITS (0/5)

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Comme précédemment annoncé – au début du mois d’octobre dernier – je « dégage » en « submersion-intégrale » quelques jours.

Genre « mission qui ne se refuse pas »…

Ce n’est pas que c’est « la joie » d’y faire face, mais c’est la conséquence de l’inconvénient d’être « sous lien de subordination ».

Notez que j’aurai été « indépendant », ou même « le » patron à mon bord, j’y serai quand même allé pour la simple raison que cette « mission » est la suite naturelle d’une précédente d’un mois de décembre lointain et que celle-là, j’y avais concouru avec acharnement.

Du coup, s’agissant du « service après-vente », je suis bien tout seul à savoir pouvoir l’assumer à moindre coût – et force compétences ! – pour pas très cher pour ce « cher client ».

Je n’en dirai pas plus sur le sujet : Je ne suis plus là pendant une petite huitaine.

 

Et pour ne pas vous laisser sans rien à vous mettre sous la macula à l’occasion de vos passages habituels sur ce « piti-blog », au lieu de reprendre des « posts-anciens » (il n’y en a plus qui en vaille la peine) et pour honorer une promesse faite à « l’Ami-Râle » (*), j’ai décidé d’inverser la mise en ligne – partielle – du futur « roman d’été » vous rapportant « Les enquêtes de Charlotte » : « Ultime récit – suite ».

Vous le savez depuis l’été dernier, ce titre s’imposait à l’époque parce que j’avais pris la décision ferme – et que je croyais définitive – de « passer à autre chose », donc va pour un « ultime récit ».

Un peu ras-le-bol de toujours parler grosso modo des mêmes choses, avec toujours les mêmes personnages.

Pas vous ?

 

Si !

Vous n’avez pas été si nombreux que ça à venir lire ces posts-là au cœur de l’été – à peine 2.852 –, très loin du score des 14.431 lecteurs de la série difficile de « Laudato si… » (**) de 2016 : Comme quoi, le « succès », ça s’use à condition de s’en servir…

Sans doute, pour vous aussi, probablement l’effet de la lassitude.

Il faut dire que ça sortait aussi des « canons » habituels du « roman d’actualité » pour sombrer dans un récit d’anticipation un peu abscond qui justement faisait toucher les « limites ultimes » de notre univers à nous (seconde source d’inspiration du titre : « Ultime récit » !) (***).

Seulement voilà…

Une fois de plus, la réalité dépasse l’inimaginable et l’actualité les meilleures fictions.

Phénomène répétitif assez incroyable mais bien réel en ce qui me concerne.

 

C’est que comme vous, l’arrivée inattendue d’un nouveau président à la tête de la « Gauloisie-impétueuse » (ce pays qui est le mien et que j’aime tant, même s’il me le rend si mal…), alors que cette élection-là était réputée « imperdable » pour « Juppette » durant des mois et des mois, méritait qu’on recherche quelques explications.

Personnellement, je ne crois pas à « l’homme providentiel » (même pas De Gaulle qui a pourtant joué à la perfection et à deux reprises ce rôle-là) mais à la conjonction de « contraires » qui s’entremêlent en application de formules issues du « situationnisme-appliqué » et d’un peu « d’analyse-systémique ».

En bref, « Manu-Mak-Rond le Jupitérien » n’est pas le seul effet d’un hasard électoral bien emmené par quelques puissances ténébreuses guidées elles-mêmes par des « Mains invisibles » à peine visibles.

Non, loin de là.

Le problème, c’est qu’au printemps 2017, j’étais « un peu sec » à le découvrir.

 

Puis, au cours des premiers mois de son quinquennat, on a pu décrypter plus précisément le rôle qu’il se devait de jouer. Sur le plan intérieur (redresser les finances publiques du pays pour qu’il redevienne crédible) sur le plan extérieur (sa place dans le concert du monde et notamment de l’Europe) qui reste à améliorer.

Les gens sont de mauvaises langues : Ils en disent que ce Président est celui « des riches ».

C’est peut-être vrai, mais au moins autant que Clémenceau qui a sacrifié la jeunesse de son pays pour sauver les « Maîtres des forges » (qui n’en demandaient pas tant) ou Churchill qui a fait pleurer les anglais et l’empire britannique tout entier pour sauver « la City » et ses banquiers…

À ce jeu-là, on peut remonter très loin avec une pensée émue pour mon « cousin » le petit-caporal des Bonaparte qui s’est cru autorisé à porter les valeurs de la Révolution jusqu’à Pékin – s’il l’avait pu – et s’est heurté aux coalitions qui levaient des armées de mercenaires à travers toute l’Europe durant des décennies pour conserver et rétablir leurs privilèges de classe : On n’en finirait pas…

Passons : On aura au moins évité un temps – peut-être compté – la « Peste-Blonde » et le « Choléra-Rouge-vif ».

 

Il n’empêche, à force de recherches, de rencontres, de dialogues, de lectures, d’interviews, on a maintenant une idée assez précise du comment et du pourquoi des choses.

Clairement, l’amorce du tournant a été le « Brexit », totalement inattendu pour la plupart, même parmi les mieux informés.

Il n’y a eu juste que quelques financiers – de la planète finance – qui avaient su anticiper : Les prises de « position » à découvert sur les marchés en témoignent, même si ça n’est pas si criant que ça : Des « signatures-faibles », faibles mais bien réelles.

L’alerte électorale a en réalité été également chaude avec les Pays-Bas et surtout l’Autriche…

Mais elle a passé après l’échec de la validation des réformes de l’Italien par voie référendaire.

Plus question de demander son avis à l’électeur : De toute façon, il est incompétent et n’y connaît absolument rien !

C’est un « acquis » désormais historique.

La preuve par l’élection de « Mac-Donald-Trompe »…

Là, c’est plus que l’amorce d’un virage : On est encore en plein dedans.

Néanmoins, la trajectoire reste relativement « prévisible » : Ça ne fait pas trop peur (sauf chez les âmes sensibles. Si, il en existe aussi !).

 

En revanche, les élections « gauloisiennes » du printemps dernier pouvaient faire peur si on laissait faire le peuple, enivré de populisme : Il fallait y prendre garde.

En témoigne le calendrier que je vous narre dans les cinq posts suivants de ces « extraits ».

Il a été vérifié, contrôlé, recontrôlé, confirmé, revérifié : Là, ces éléments, ce n’est plus du roman, mais déjà de l’Histoire avec un grand « H ».

Par contre, ce qui s’y est dit et/ou décidé reste encore dans le domaine de la supposition : On ne peut pas encore en savoir beaucoup plus, il n’y a pas d’écrit (et il n’y en aura jamais) pour confirmer ou infirmer, même s’il est plus que vraisemblable qu’on reste très proche de la vérité.

Car les bribes du puzzle reconstitué sont cohérentes entre elles et correspondent, pour la plupart, à des informations dites « ouvertes » (contrôlables par vous-mêmes) et pour quelques-unes, mais quelques-unes seulement, à des « dires & rumeurs » persistants mais pour l’heure non-totalement « vérifiés, contrôlés, confirmés », corrélés.

En rappelant qu’un seul propos recueilli, c’est un « dire », probablement une « opinion », pas un fait. Plusieurs, ça devient une rumeur et vous le savez, il n’y a pas de fumée sans feu. En revanche, si la rumeur n’est pas corrélée par un ou plusieurs faits, même un détail insignifiant (les « signaux-faibles ») on peut très bien être dans de la « désinformation » (qui devient un « fait » en elle-même significative d’une tentative de manipulation), ou au contraire elle signe une réalité qui se dessine dans le brouillard…

Tout est question d’appréciation objective et – la part de subjectivité – dans la « qualité » de la source.

Quand il y a plusieurs sources, en principe déconnectées entre-elle (mais est-on jamais sûr ?), il y a « corrélation », « confirmation ». Il ne manque plus qu’une « vérification » pour la fonder.

Et quand celle-ci apparaît, ça devient une certitude. Un fait incontournable. Il y en a plusieurs dans la suite que je vous narre.

 

Le reste, c’est de la « mise en musique » de ma part (je ne dis pas « on », mais « je ») pour « cadrer », pour s’inscrire dans un ensemble plus vaste que sera le prochain « roman d’été » (pas encore totalement écrit et dont la version des extraits qui suivent peut encore être largement modifiée).

Je finalise cet hiver si j’ai le temps.

 

Et si Dieu me prête vie, parce qu’une fois de plus, l’ensemble ne peut être que « romanesque », une « pure construction de l’esprit », en aucun cas un témoignage tangible (voire à vocation « politique ») : Toute personne qui affirmerait le contraire se rendrait coupable aux yeux de la loi d’une intention délictuelle de nuire et se verrait trainée devant les tribunaux pour rendre gorge avec rage et ténacité jusqu’à expiration des forclusions extinctives du droit pénal.

Justement, pour parer quelques « coups tordus » de personnes qui me chercheraient noise, je mets en ligne en avance, au cas où.

Non pas que je cherche à en tirer la moindre gloire (reconnaissance ou je ne sais quel autre avantage flatteur), mais juste pour signifier et témoigner que « nous ne sommes pas dupes ».

 

Bonne lecture à toutes et à tous !

J’essaye de revenir le plus tôt possible…

I-Cube

 

(*) http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/

(**) http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/laudato-si-0.html

(***) http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/ultime-recit-chapitre-zero.html

 

SOURCE : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/12/extraits-05.html

 


Macron a dépensé plus de 16,7 millions d’€ pour sa campagne présidentielle, plus que tout autre candidat

 

Nous avons tous pu prendre connaissance des sommes engagées par les différents candidats lors des dernières élections présidentielles. On découvre ainsi qu'Emmanuel Macron a dépensé 16,7 millions d'euros pour sa campagne. C'est même le candidat qui a dépensé le plus. Curieusement, aucun journaliste ne soulèvera la question suivante : Comment un homme inconnu du grand public un an auparavant, jamais élu, a-t-il pu en moins de deux ans créer un parti politique, l'animer et rassembler autant d'argent en si peu de temps.


La réponse à cette question, la genèse de l'histoire, c'est, en quelques sortes, Parker Pointu, commentateur de ce blog qui nous l'explique... Accrochez-vous, ça décoiffe...

" Macron est remarqué par Henri de Castries, président d’AXA mais aussi président du Groupe Bilderberg, aussi appelé conférence de Bilderberg ou Club Bilderberg, un rassemblement annuel de plus d’une centaine de membres essentiellement américains et européens, et dont la plupart sont des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias.

Ils voient en Macron l’opportunité d'infléchir la politique économique et industrielle française et de contrer les syndicats, pour aller sur une politique libérale à l’anglo-saxonne. Cependant Macron ne parvient pas, à son poste de conseiller économique à l'Elysée, à faire fléchir Hollande et son gouvernement. Lors de la réunion du Groupe Bilderberg à Copenhague du 29 mai au 1 er juin 2014, la réunion compte de nombreux banquiers notamment de la Deutsche Bank, Christine Lagarde, Benoit Coeuré, ancien de la BCE, et Macron. De Castries et plusieurs banquiers se voient en présence de Macron. Il est donc décidé de faire pression sur Manuel Valls pour que Mr Macron soit ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II en remplacement d’Arnaud Montebourg trop instable. Jean-Pierre Jouyet est contacté et influence François Hollande. Macron est donc nommé Ministre le 26 août 2014. 

De Castries voit Valls et lui suggère de faire un geste vis-à-vis du patronat, de redorer son blason, qu’il en serait récompensé. Le 27 août Valls participe à l’université d’été du MEDEF il a prononcé un discours salué par une longue « standing ovation ».. Les financiers ont réussi leur coup. Leur prodige est à leurs bottes, il n’y a plus qu’à manipuler la marionnette. Le patronat est satisfait mais le trouve encore trop timide dans ses réformes, ils le poussent à faire la loi « Macron 2 ». Mais Valls s’y oppose et donne le projet de réforme à Myriam El Khomri..

Les financiers sont furieux contre Valls et décident sa perte, Valls les a trahi. Cependant Macron réussi à inclure dans la loi : la réécriture du licenciement économique et le plafonnement des indemnités prud’homales. Valls rétrograde Macron dans l’ordre protocolaire du gouvernement à l’occasion du remaniement réduit de février 2016. Le 21 mars 2016 De Castries, Gattaz (MEDEF), Mario Draghi (BCE), John Cryan DB, des financiers et les patrons des groupes de presse, Bolloré, Draghi, Bergé se réunissent à Francfort, et décident d’épauler Macron pour la création d’un parti dévoué à leur cause. Macron sera épaulé et financé pour créer un parti politique.

La manipulation est simple la presse écrite doit lui consacrer de nombreuses unes, notamment la presse féminine, et la presse destinée aux jeunes. La télévision doit le présenter comme le gendre idéal. Les patrons de presse créaient des groupes de travail uniquement dédiés à l’image et à la communication Macron. Bolloré a eu cette réflexion : « Puisque la mode est aux couguars et aux MILF mettons sa couguar à la une, c’est tendance, les jeunes vont kiffer ! ». 

Les financiers vont élaborer la création du parti. Ils créent deux associations : l’« Association pour le renouvellement de la vie politique » et l’Association de financement du parti « Association pour le renouvellement de la vie politique » La deuxième sera financée par des fonds privés De Castries et Gattaz invitent Mr Logerot le président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques avec Mr Dargnat qui prendra la présidence de l’association de financement du parti, un ancien de BNP Paribas Asset Management. La machine est en marche. Le 6 avril 2016 le parti est créé.

L’argent des groupes financiers abonde, la campagne est lancée. Fin avril 2016 Edouard Philippe maire du Havre est invité par De Castries et Bolloré, à Paris, ces derniers lui demandent de soutenir Macron puis ils invitent le futur premier ministre à la réunion Bilderberg qui se tient du 10 au 12 juin 2016 à Dresde. Une réunion se tient avec Christine Lagarde, Barroso et d’autres financiers.

A l’issue se tient une autre réunion à Berlin où il est décidé de faire de Macron le Président de la France. Sont présent des financiers, le directeur de la BCE, Draghi, Bolloré, Bergé et surprise : Mr Louvel Président du Conseil supérieur de la Magistrature. Ils sont rejoints le temps d’un dîner par Madame Merkel.

 

Dans le même temps, il faut penser à décrédibiliser Hollande, un débat aura lieu le 14 avril 2016 sur France 2. Les patrons de presse font pression sur Michel Field, patron de l'info du groupe France Télévision, pour que ce soit Léa Salamé, journaliste aux dents longues, multimillionnaire par son mariage et  bobo moraliste qui anime le débat. Le 14 avril 2016 elle fait son effet et François Hollande ne sera pas épargné. 

 

En novembre, les primaires de droite sont ouvertes, Fillon gagne. Jugé trop frileux dans son programme par les financiers, ils décident de l’éliminer. L’affaire Fillon est lancée, bien d’autres élus de droite et de gauche font travailler leurs conjoints ou enfants, mais Fillon doit être éliminé.

Des rendez-vous sont pris par des informateurs dépêchés par les grands groupes de presse avec des journalistes du Canard Enchaîné et de Médiapart, journaux qui ont vu leurs subventions augmenter en 2017, comme par hasard.  Gaspard Ganzter, conseiller de Hollande mais aussi camarade de promo de Macron à l'ENA, rencontrera le directeur du Canard début janvier. Déchaînement des médias sur Fillon, les journalistes bien obéissants et soi-disant indépendants se déchaînent. Mais surtout ils prennent soin de ne pas dénoncer les autres politiques qui commettent les mêmes délits. L’homme à abattre c’est Fillon. De l’autre côté, ordre est donné d’axer sur le FN, sachant que lors d’une confrontation Macron Le Pen, Macron serait élu. La Machine médiatique est en route, les magistrats sont dans la course ; peu importe si cette campagne est nauséabonde, mais Macron doit sortir vainqueur coûte que coûte. 

Lors d’une entrevue, entre Macron, Draghi, et Bolloré, Draghi dit à Macron : « Ne brusque pas les français, dis leur ce qu’ils veulent entendre, ce sont des veaux, ils veulent une idole, un homme providentiel, ils sont dans le délire présidentialiste. Ils haïssent les gens qui réussissent et gagnent de l’argent, ils veulent que tu sentes le pauvre. Sache les séduire et les endormir et nous aurons ce que nous voulons. Beaucoup de gens (financiers et grands patrons) comptent sur toi, ne les déçois pas ! Sers toi des gens du spectacle, du show-biz, ces arrivistes incultes, qui se disent de gauche parce que cela fait bien, qui critiquent les financiers et l’argent, mais sont les premiers à faire de l’évasion fiscale, tu verras ils viendront te lécher les fesses par intérêts, ce sont les pires, je ne les aime pas !» Bolloré lui dit : « Le Français veut de l’information instantané, du scoop, il ne réfléchit pas, du foot, des émissions débiles, du cul, de la bière et il est heureux, il faut leur servir ce qu’ils veulent ! » 

Réunion le 11 avril 2017 avec De Castries, Draghi, Jouyet, Sarre et d’autres personnages influents avant le 1er tour des élections, la ligne médiatique est organisée, la presse est dévouée à Macron, mais Mélenchon inquiète, ainsi que le manque de confiance des français envers les politiques. Le 23 avril 2017 ils sont rassurés, Macron est en tête avec 24%. Draghi félicite Macron et lui dit : « Tu es président les français n’auront jamais les couilles de voter Le Pen et les autres tordus vont venir te lécher les fesses et voteront pour toi ! ». Cela se finit à la Rotonde...  Macron savait qu’il était président.

Le 24 avril la bourse prend 7 points, les places financières sont aux anges ! Ces élections présidentielles furent qu’à un seul tour, magnifiquement orchestrées par, les médias, la finance et le CAC 40, les français n’y ont vu que du feu ! Le 7 mai 2017, Macron est élu et nos patrons de presse et autres vont mettre leur terrible plan « en marche ». Le spectacle du Louvre fut un délire narcissique dont l’analyse révèle bien des intentions que je qualifierais de « déviantes » et bien éloignées des problèmes et attentes des Français.

Reste maintenant la dernière étape : les législatives. Faire élire 50% à l’Assemblée Nationale de personnes qui n’ont jamais touché au politique ou eu un mandat électoral. Cette manœuvre est organisée depuis Paris dans le cadre d’un mystérieux processus de sélection afin d’achever d’affaiblir le pouvoir législatif, le cœur de la démocratie, en mettant en place une sorte d’aréopage de personnes désignées qui seront à la botte du régime. 

Là aussi, personne ne se posera la question du financement de toutes ces investitures. « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Au second tour des législatives, Macron obtiendra une très nette majorité. Le changement est devenu le deus ex machina de la politique. Il a suffi de le promettre pour conquérir le pouvoir. Le peuple, par ces élections, a perdu sa souveraineté ; maintenant il élit la personne que les financiers et les patrons de presse ont choisie. Heureusement, 16 millions de personnes se sont abstenues ou ont voté blanc, signe qu’il y a des français qui font encore preuve d’intelligence, et ne se laissent pas manipuler. Mais le réveil va être brutal, les français vont bientôt pleurer, mais ils ont les politiques qu’ils méritent !

Parker Pointu

 

Source :   http://lagauchematuer.fr/2017/08/10/macron-a-depense-plus-de-167-millions-de-pour-sa-campagne-presidentielle-plus-que-tout-autre-candidat/

NB: Toutes les informations citées supra peuvent être vérifiées, ce ne sont pas des affabulations, ceux qui chercheront à savoir et qui ne se laisseront pas manipuler par les médias découvrirons cette triste vérité."

NB: le lecteur averti remarquera que la quasi totalité des acteurs principaux de cette histoire sortent du même moule: Science-Po, ENA

Les propos contenus dans ce texte n’engagent que leur auteur.

 


L’élection surprise de « Mak-Rond », le jupitérien.

 

On commence à avoir des explications cohérentes

 

Depuis que je suis londonien, je lis beaucoup plus de « papiers » francophones que quand j’étais vénitien. C’est comme ça : Je m’étais fait à la langue de Dante, Shakespeare, j’ai encore beaucoup de mal. Je me croyais presque bilingue, bé c’est vrai mais à condition d’avoir à mes côtés des « secrétaires » vraiment bilingues, elles…

Du coup, tout-à-fait par hasard, je tombe sur des fiches de lecture des derniers ouvrages parus sur le continent.

Notamment Debray (Le Nouveau Pouvoir, Éditions du Cerf) et Taguieff (Macron : miracle ou mirage ?, Éditions de l’Observatoire).

Bon, je n’en lirai pas plus, c’est tellement entendu… et ce ne sont pas des auteurs que j’ai eu l’honneur de côtoyer (Titeuf, encore…).

 

Pour le premier, l’élection de « Jupiter » serait le résultat de la profonde mutation culturelle que dénonçait déjà son précédent ouvrage. Il y dressait déjà le constat de la dissolution de notre identité nationale dans la culture anglo-saxonne mondialisée. Constant dans ses certitudes, nous serions désormais « tous des Américains », mais aussi des Scandinaves : « liberté, égalité, fraternité » s’accompagnerait de « probité, chasteté, sobriété ».

Là, j’adore, parce que les « suédoises & danoises » que je peux croiser à Londres, pour être chastes, c’est une expérience absolument intéressante… vraiment !

 

Mais il explique aussi « l’accident électoral » par la conjonction de six facteurs :

1) Le nombre ultra-majoritaire de non-inscrits sur les listes, abstentionnistes, votes blancs (sans précédent historique) ;

2) Le système électoral majoritaire à deux tours qui empêche l’émergence d’offres politiques nouvelles ;

3) L’effet repoussoir du « F-Haine » (devenu « Haine-F ») et de « Marinella-tchi-tchi » (Il faut dire qu’elle a été particulièrement « mauvaise » dans tous les sens du terme à l’occasion du débat de l’entre-deux tours) ;

4) L’irresponsable attitude des « Républicains-démocrates » et de leur champion ;

5) Les moyens médiatico-financiers colossaux apportés au soutien de « Mak-Rond » ;

6) Leur utilisation très maligne pour une « arnaque » électorale inouïe (qui n’existe que dans le tiers-monde).

Le mek, même s’il perçoit un peu de l’écume de surface, il n’explique rien d’autre et passe à côté des réalités.

 

Taguieff lui recense différentes hypothèses pour comprendre « la marche triomphale » de « Manu » et cerne celle qui est relayée par « Jupiter » lui-même et ses zélateurs, faisant de « Mak-Rond » une sorte de « miracle », un nouveau de Gaulle, surgissant « des profondeurs de la nation » pour « redonner un sang neuf et un espoir au peuple français ».

Ce serait assez marrant, en effet si cette hypothèse, à peine identifiée, était aussitôt écartée par l’auteur : Il ne croit pas au « miracle » mais plutôt à « un mirage ».

Loin d’être « un sursaut démocratique », l’élection des « Républicains-en-marche-même-pas-en-rêve » lui apparaît, au contraire, comme le résultat de la décomposition du système politique « Gauloisien ».

Ce n’est pas faux, mais ça reste insuffisant.

 

Soyons sérieux : Le tissu industriel et agricole gauloisien est détruit. Le PIB par habitant a reculé en euros constants au niveau de celui de 2004, et marque un recul en euros courants pour une fange toujours plus nombreuse de la population sur la même période, chômage de masse aidant.

On est passé en vingt-cinq ans d’une quote-part industrielle dans le PIB de 30 % à 12 %. Et c’est là la clé de la quasi-réussite des deux candidats « populistes » qui encadraient « Mak-Rond » au soir du premier tour, « Mes-Luches » (frangins « trois-points » qui croyait à ses chances) et « Marinella-tchi-tchi » (qui était persuadée de ne pas pouvoir perdre).

Plantés tous les deux à la faveur d’un hold-up fabuleux assis sur une abstention massive qui fragilise le quinquennat.

Et puis alors, la catastrophe des législatives n’a fait que confirmer les choses…

 

Enfin quoi, réfléchissez donc à cette débandade généralisée des partis établis à l’occasion la formation du premier gouvernement où quasiment tout le monde a su retourner sa veste en deux temps trois mouvements (ce qui en dit long sur l’état de délitement du paysage politique du pays), les ceux-ce restés sur la touche ou renvoyés au vestiaire à l’occasion du second gouvernement, s’espérant être finalement provisoirement cantonnés sur le banc des remplaçants…

Et puis encore, cette « chambre » totalement inexpérimentée, qui merdoie un maximum avant de partir en vacances, tel qu’il faut des « séminaires de recadrage » dès avant la rentrée, c’est-y pas fabuleux ?

J’en viens même à me demander si le « tirage au sort » – que je soutiens depuis toujours, au moins pour le Sénat – est une solution viable.

C’est vous dire…

 

En fait, où qu’on tourne le regard, tout le monde me semble passer à côté des réalités profondes.

Elles sont pourtant simples à comprendre :

 

1 – « On ne peut plus faire confiance aux peuples ! » Maintenant, c’est une certitude confirmée depuis le début 2016.

Dès que vous lui donnez la parole (institutions démocratiques obligent), il ne fait que des konneries : Les élections autrichiennes, néerlandaises, le Brexit, la réforme « Rein-z’y » et, summum, l’élection de « Trompe » contre « Il-a-rit » à qui « Haut-bas-Mât » et quantité de démocrates de l’establishment avaient ouvert un boulevard, jusqu’à même forcer les Républicains à présenter un clown improbable contre elle…

Résultat, le TAFTA est enterré, l’ALENA va être renégocié, le puissant GIEC et ses lobbies engoncés durablement dans l’ornière, « l’Eau-bât-mat-care » en péril, les relations internationales et commerciale redevenues aléatoires et tendues sur tous les front… Et ça, l’imprévisibilité, le monde de la finance n’aime pas du tout.

Par-dessus le marché, la construction de l’Europe (et derrière l’Otan) aurait été hyper-fragilisée si le second tour « Gauloisien » avait été kidnappé par « Mes-Luches » et « Marinella-tchi-tchi ».

L’horreur…

 

2 – Pas d’autres solutions que d’intervenir pour diminuer les risques d’une explosion du continent européen au moment où les tensions s’accumulent partout autour de la planète. À la façon de Vladimir Ilitch Oulianov (dit aussi Lénine) : Une minorité « éclairée » doit conduire le peuple !

Questions : En faveur de qui et comment ?

 

2.1 – Qui ? L’offre politique « Gauloisienne » se résume à peu de chose. Si l’on fait confiance aux sondages, « Marinella-tchi-tchi » est de toute façon présente au second tour. La tendance peut être renversée, mais y a-t-on intérêt ?

Aucunement : Elle peut et doit servir de « repoussoir » !

Ce qu’elle a parfaitement réalisé…

Contre qui ?

 

– À « drôate », « Bling-bling » est cuit et peu fiable avec sa résolution de « moraliser » la finance mondiale : Exit.

Le concurrent le mieux placé – toujours d’après les études d’opinion – c’est « Juppette ». Mais lui, c’est le fils adultérin du « Chi » et le « Chi », pas question depuis sa « sortie » contre la guerre en Irak : Exit.

Mais au pire, on fera avec. « Ils » ont bien fait 5 ans avec « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et son ennemi qui ne vote pas…

Et pour ça, il faut mettre un « nul-crédible » en travers de son chemin.

Le « nul », parmi les nuls, il y en avait plusieurs, dont « Fifi-le-souteneur », « Coopé-rative » et « LeMaire ».

Or, ce dernier reste un « espoir » pour 2022. Un type brillant mais qui n’a pas encore assez mûri dans les ministères, pas jugé assez fiable. Restait donc « Fifi-le-souteneur », dit la « serpillière-à-Bling-bling » qui peut jouer le parfait « idiot-utile » d’autant que les dossiers sur sa probité-personnelle sont nombreux.

On sait ça à travers les réseaux anglo-saxons : Son épouse a été suffisamment discrète pendant 5 ans sur le continent, mais les « services » ont des dossiers épais à son sujet, car outre-Manche, elle a été nettement plus diserte.

Après, il s’agira de l’éliminer dès tout juste désigné par la primaire.

Les « réseaux » se disent prêts.

 

– À « gôche », on sait que si « Bling-bling » est éliminé, compte tenu de son bilan indéfendable et catastrophique, « Tagada-à-la-fraise-des-bois » n’ira pas.

D’autant que son ambition personnelle reste de pourrir la vie à ses « frondeurs » jusqu’à a fin des temps – ceux qui le lui ont tellement savonné son quinquennat triomphal – et d’éliminer son « premier-sinistre » d’alors (« Menuet-Valse ») qui n’en fait qu’à sa tête tellement il est bouffé par l’ambition (la maladie perpétuelle de l’Hôtel Matignon…).

D’ailleurs, pour ça, il a déjà mis en place une « pilule-empoisonnée » qu’il fait monter en puissance : « Manu-Mak-Rond » !

L’accord entre les deux hommes est clair : Il monte son parti (un mouvement) à charge pour lui de ratisser au centre et il est prévu qu’il se désiste à son profit au moment où le « Capitaine de pédalo » se déclare, juste après la primaire de « droâte ».

Au plus tard en novembre 2016, barrant ainsi la route à tous les autres…

 

– Reste à trouver « le plus nul » à « gôche » parce que « Tagada-à-la-fraise-des-bois », si c’est le bon cheval contre « Bling-bling », il n’est probablement pas à la hauteur (question de carrure) contre « Marinella-tchi-tchi ».

Et pas question de prendre le moindre risque avec ce pays forcément porte d’entrée du continent sur l’océan atlantique (dont on se souvient aussi que le « Chi » avait refusé le survol pour aller bombarder la Libye).

Et là, ils sont pléthores entre les « frondeurs », les « has-been » et l’ex-premier-sinistre, « Menuet-Valse ».

Lui, on n’en veut plus depuis qu’il a dévoyé les lois « Mak-ronds », leur lettre et l’esprit.

L’hésitation a été longue entre les tenants de « Monte-et-bourre-la » qui a eu le tort de se mettre à dos une grande partie de l’industrie mondiale (Titan, Florange & Cie) et « Âme-mont ». Celui-là, il peut encore faire de l’ombre à « Mes-Luches », ce qui n’est pas plus mal.

Ce sera donc lui.

 

2.2 – Mais cela ne répond pas totalement à la question du « qui ». Si on sait qui on ne veut pas, il reste encore à trouver le « social-mou », européen convaincu, surtout, qui a une assez bonne hauteur de vue transnationale pour ne pas être une gêne à la construction d’un ordre mondial « apaisé ».

« Bébé-Roux » pourrait répondre au cahier des charges, mais il n’a peut-être pas la probité nécessaire, usé par des années et des années d’occasions perdues : Un « has-been » lui aussi.

 

« Mak-Rond », trop jeune en disent les uns, pas assez « mûrs » en prétendent d’autres, pas encore « éprouvé », mais lui y croit.

En tout cas, il est parti pour, pour être passé certes en choix de « seconde-main » par l’ENÂ – même si ce n’est pas vraiment une ékole d’excellence, ni dans le management ni en sciences politiques, mais c’est déjà pas mal – en plus de ses divers DEA – et il est passé par la banque des « boucliers-rouges ».

Il n’y a pas fait des étincelles, mais depuis il est à l’abri des tentations d’argent pour ne pas être pourrissables par la corruption-endémique qui mine le pays depuis deux décennies (voire plus…).

Et puis il a passé les « tests » de la Trilatérale, de Bilderberg en 2014 et même il a reçu une formation réservée au « Young Leader » de la French American Foundation…

Alors pourquoi pas ?

 

– D’autant qu’il est jeune, représente le renouveau, est présenté par « D’@tali » (un « frère ») qui s’en porte garant pour avoir fait partie de l’équipe qui a travaillé en 2007 sur son rapport remis à « Bling-bling », collabore régulièrement aux travaux des « Gracques », a l’appui « d’Al-Hun-Mink » (autre « frère ») et sort du « château » pour y avoir été secrétaire général adjoint.

Passé sous le bandeau, il coche presque toutes les cases : Seul point noir, sa vie privée et intime, disons… « hors-normalité »…

Mais il donne des gages assez convaincants en soi. Normal, il a un cerveau qui fonctionne vite.

 

3 – La question étant réglée (en fait, ça aurait été beaucoup plus compliqué que ça), reste le comment.

Pas trop difficile pour des « organisations » qui ont su imposer « Ségololo » en 2007 contre toute attente pour favoriser « Bling-bling » qui n’avait qu’une seule mission, renouveler et confirmer les relations avec les USA finissante des « Boubouche ».

Tout le monde était prêt, dans « les réseaux » et les médias, déjà faisant les yeux doux à la « pilule-empoisonnée » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » pour sacquer « Menuet-Valse ».

 

Bon, il aura fallu « mobiliser » et « motiver » l’électorat des « Républicains-démocrates », ce qui n’a pas été simple, puisque le parti était réputé être « à la pogne » de « Bling-bling ».

Il aura fallu faire baver en direct « Juppette » à coup de boissons sucrées, comme un sénile – qui n’aurait pas tenu tout un quinquennat.

Il aussi aura fallu « dégommer » « Fifi-le-souteneur » en dosant les sorties d’informations et de révélations fracassantes dans la presse via les « francs-maks » parmi les « francs-maks » du « Canard-déchainé » et de « Plaie-n’aile » jusqu’à ce que l’ensemble des agences de communications, drivées par les équipes de « D’@ctali » comprennent d’où venaient les budgets « pub ».

Il faut dire que plus leur cible se défendait, plus en réalité il s’enfonçait : Un scénario « idéal » !

 

Et une fois de plus, le hold-up a eu lieu avec à peine 22 % des bulletins au premier tour (même si ça a été « juste », frôlant ainsi le pire) soit à peine 12 % des électeurs qu’on a bien écœurés durant des mois et des mois !

« Marinella-tchi-tchi » n’a rien compris à jouer le rôle de « l’idiot utile » à la perfection avec son « UMPS » alors que les médias se déchaînaient avec le « tous pourris ».

D’ailleurs, la première loi de l’élu aura été de finir de donner des gages (certes pour le moins très limités) avec la loi sur la moralisation de la vie politique (le triomphe de « Bébé-roux » qui aura su l’imposer contre sa démission : Mais quel kon celui-là, décidément !)

 

Maintenant la « créature » doit accomplir son destin tracé par d’autres. Ça ne va pas se faire sans heurts ni biais & travers, mais il est encadré et recadré plus qu'à son tour par des « pros » qui maîtrisent encore parfaitement le problème.

D’accord, il fait un bug par semaine – mais c’est le cas depuis janvier 2016… un point noir récurrent – mais il s’accroche et persiste à donner « des gages » de bonne volonté, dans la bonne direction : Europe, FMI aux mains de « La-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas » qu’il va falloir « éliminer », le redressement systémique du pays, la coopération-teutonne, ses réactions avec la crise de Corée et la gestion de la prochaine crise financière.

Même si la perspective d’une sortie de crise de la Grèce s’amorce au profit de « Tsi-tsi-prasse », ce qui n’est pas non plus l’idéal.

Reste que le bonhomme a aussi réussi à se mettre à dos presque tout le monde et que son assise populaire est pour le moins très fragile, même si grâce à ses « gourous », il a su s’imposer au niveau de la vie institutionnelle du pays.

 

Enfin, l’autre problème resté en suspend, ça reste son renouvellement en 2022 et son « contrôle » jusque-là.

Mais là, on sera tous morts : À chaque jour son problème. Et demain matin, ce sont les élections allemandes qui doivent confirmer les choix arrêtés début novembre 2016.

À suivre naturellement.

En attendant, les « philosophes » passent à côté de tout, confondant comme autant d’autistes les causes et les effets et dissertant finalement pour ne rien dire.

Une fois de plus !

Dommage : On a décidément que ce qu’on mérite et pas mieux…

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/on-commence-avoir-des-explications.html

 


Retour sur un débat…

 

Que je n’ai pas vu en son entier,

 

Mais seulement quelques bribes sans avoir le sentiment d’avoir perdu quelque chose, je trace ces lignes alors que les résultats seront tombés dans la soirée.

Pour tout vous dire, on les commentera demain, l’essentiel de mon point de vue sera de savoir quel était le taux de participation : C’est là que résident de potentielles surprises.

Et on ira droit vers ce fameux « troisième-tour », ces triangulaires qui en sortiront, toutes d’ambiguïtés, qui fera la « gouvernance » des 5 prochaines années : Sportif.

 

Il n’empêche, je ne résiste pas à l’idée de pointer les konneries que vous avez été plusieurs millions à suivre mercredi dernier.

L’une et l’autre auront été très drôles, finalement : Je ne sais pas où on va, mais avec des pistolets pareils, on y va !

Et d’autres que moi en ont fait l’inventaire.

Complet, je ne sais pas, mais ça mérite d’être relevé.

 

Les échanges d’arguments s’appuyaient parfois sur de grosses erreurs factuelles, des approximations, voire carrément des inventions ou des mensonges. Dans cet exercice, la candidate du « F.haine » s’est particulièrement distinguée :

 

– « Vous avez été 4 ans conseiller économique de François Hollande puis deux ans ministre »…

Ah oui ?

Il a bien été secrétaire général-adjoint de l’Élysée, où il conseillait « Tagada-à-la-fraise-des-bois » sur les questions économiques, mais pas pendant 4 ans. Il ne l’est que de mai 2012 jusqu’en juin 2014 si mes souvenirs sont bons.

À partir d'août de la même année, il est nommé ministre de L’Économie, un poste dont il démissionnera en août 2016.

Deux plus deux, ça fait quatre, pas encore six, ou alors il s’est passé des choses en arithmétique et personne ne m’a averti !

 

– « Le CICE a été accordé en priorité aux grands groupes ». Selon un rapport de France Stratégie publié en septembre 2016, parmi les entreprises imposées à l’impôt sur les sociétés, « 43 % de la créance sur les salaires de 2015 déjà enregistrée (au titre du CICE)concernait des micro-entreprises ou des PME, 23 % des ETI et 34 % des grandes entreprises ».

Elle n’y connaît décidément rien, d’autant que parmi les « grandes entreprises », on compte nombre d’entreprises d’État (EDF, La Poste, etc…), dont cette dernière a payé l’équivalent en dividende en retour, se souvient-on z’encore…

Mais pas elle !

 

– Elle a assuré vouloir expulser tous les étrangers fichés S hors des frontières.

Le préfet, ou dans certains cas le ministre de l’Intérieur, a déjà le droit d’expulser « l’étranger non-européen vivant régulièrement en France et qui représente une menace grave ou très grave pour l’ordre public (…) même s’il a un titre de séjour valide », détaille la direction de l’information légale et administrative.

Quid novi ?

Ou alors on ne parle pas de la même chose sans vraiment le dire : Kon, ça de prendre ses électeurs pour des andouilles rassises…

 

– Empêtrée dans ses explications sur sa volonté de sortir de la zone euro, « Marinella-tchitchi » a expliqué qu’elle voulait un « retour » à une double monnaie : L’une commune au niveau européen pour les grandes entreprises et, en parallèle, un nouveau franc gauloisien pour les salariés et la consommation de tous les jours.

Elle assure alors que « de 1993 à 2002, toutes les grandes entreprises françaises pouvaient payer en euros ».

C’est complètement et totalement faux : Je sais, j’y étais.

Les seules opérations que les entreprises étaient autorisées à réaliser en ECU étaient des émissions d’emprunt.

En revanche, depuis de très nombreuses années, si elles payaient et continuent de payer leurs fournisseurs et salariés en monnaie locale, les entreprises à l’export (et à l’import) facturent (ou sont facturées) aussi en monnaie locale et dans de la devise étrangère.

Le dollar servant de « pivot » sur toutes les places mondiales de change.

Un peu moins (60 % des transactions mondiales) depuis l’apparition de l’Euro (et non pas de l’ECU) tout de même…

On ne doit pas sortir du même moule-terrain, elle qui le connaît si bien, moi n’ayant jamais été que « plus jeune-DAF » d’une société coté quelques moi (les jeunes pousses poussent très vite) et notamment à l’importation et couvertures de change idoines.

Chacun son truc, mais je peux témoigner que c’est complètement ignare…

 

– « Vous avez refusé de supprimer la directive détachement des travailleurs et aujourd’hui ce sont 300.000 à 500.000 emplois qui ne sont pas accessibles à nos compatriotes français(…), que ce soit par ceux qui fraudent ou ceux qui ne fraudent pas. Car ceux qui fraudent sont quasiment aussi nombreux que ceux qui ne fraudent pas ».

Totalement faux : Seulement 285.000 travailleurs détachés déclarés en 2015, d’après une statistique de la CNLTI, publiée le 30 mai 2016.

Et puis certains travailleurs détachés peuvent par exemple ne rester que quelques semaines dans le cadre d’un projet spécifique. D’ailleurs le détachement est limité à 24 mois au maximum, sauf exception.

Aussi, dans son bilan pour l’année 2014, la CNLTI comptabilise 230.000 salariés détachés déclarés pour 9,7 millions de jours de travail, soit l’équivalent de 42.000 emplois à temps-plein.

Pas grand-chose finalement par rapport aux millions de chômeurs à plein-temps.

Quant aux fraudeurs, un rapport du Sénat de 2013 indique que « le ministère du travail estime ainsi entre 220.000 et 300.000 le nombre de salariés « low cost » (…) sans avoir fait l’objet d’une déclaration ».

Là encore, il faudrait avoir une idée du nombre d’équivalents temps-plein que cela représente. 

 

Enfin, il est particulièrement abusif d’attribuer à son concurrent ou au gouvernement le refus de supprimer la directive sur les travailleurs détachés. La directive européenne du 16 décembre 1996 sur le détachement s’impose au pays, sous peine de faire l’objet d’une procédure de manquement devant la CJUE.

Une directive qui est le fruit d’une décision collective du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne très démocratiquement décisionnaires. 

 

– « Vous avez vendu SFR à vos amis »

« Je n'étais pas ministre quand SFR a été vendu », lui a-t-il rétorqué. « SFR était la propriété d’un groupe totalement privé qui était Vivendi (…) Nous sommes dans un État où la propriété privée est respectée. C’est Vivendi qui l’a vendu ».

En fait, c’est beaucoup plus complexe que cela.

Le 5 avril 2014, Vivendi, propriétaire de SFR, décide de céder l’opérateur télécom à Numericable plutôt qu’à Bouygues, qui était également sur les rangs.

Le mois précédent, « Art-Now-Et-Bourre-la » s’était vivement opposé à l’offre de Numericable et s’était prononcé en faveur de l’offre de Bouygues.

Sans avoir aucun moyen légal d’empêcher la vente entre deux entreprises privées. 

 

– « STX, vous les avez vendus aux Italiens ».

La réalité est bien différente. Les chantiers de STX France ont été officiellement mis en vente en octobre dernier. Lui n’était plus ministre de l’Économie puisqu’il avait démissionné en août 2016…

En outre cette vente est la conséquence des graves difficultés financières du groupe sud-coréen STX Offshore & Shipbuilbing, propriétaire des chantiers STX France.

La justice sud-coréenne avait donné jusqu’au 9 septembre à l’administrateur judiciaire du groupe pour présenter un plan de restructuration.

Le 6 avril dernier, le gouvernement a donné son feu vert sur la reprise des chantiers de Saint-Nazaire par le groupe italien Fincantieri. Et l’État français conserve toujours 33 % du capital avec un droit de veto, tandis que le constructeur naval gauloisien DCNS entre au capital pour disposer de 12 % des parts.

Une minorité de blocage et un bloc de votes de 45 %, c’est une vente « gallo-gauloisienne ».

 

– « Vous, vous facilitez une fois de plus la vie des grands groupes. C’est normal, ce sont vos amis. Ce sont ceux avec qui vous buvez des coups à La Rotonde ».

Ok, mais le problème, c’est qu’aucun grand ou petit patron ou dirigeant d’entreprise, plus ou moins grande, n’était présent ce soir-là.

En revanche parmi les convives, on retrouvait notamment « Dany-le-rouge » (« konne-benne-dite »), Stéphane Bern, Pierre Arditi ou encore Line Renaud, tous des « big-boss » du Caca 40 et de la trilatérale-financière, bien entendu…

À moins qu’on me cache bien des choses…

 

– « L’économie britannique ne s’est jamais aussi bien portée que depuis que les Britanniques ont décidé de reprendre leur liberté », à la faveur du Brexit.

Et pourtant le Brexit n’est pas encore effectif. Le processus officiel de sortie n’a été lancé que le 29 mars dernier.

Là encore on me cache des choses que je ne suis au courant de rien alors qu’un de mes métiers c’est de savoir tout de tous…

 

– Elle aurait assuré que l’Europe coûtait à mon pays (celui que j’aime tant et me le rend si mal…) 9 milliards d’euros par an. Information reprise par son concurrent, qui indiquait que c’était plutôt 6 milliards d'euros, elle a persisté et estimé que son adversaire oubliait les droits de douane.

Elle a une fois de plus tort.

Le pays a versé 19,01 milliards d’euros de contributions au budget de l’UE, auxquels il faut ajouter 2,08 milliards de droits de douane perçus pour le compte de l’Europe. Soit 21,09 milliards d’euros au total.

En retour, l’Europe a dépensé 14,468 milliards d’euros en faveur de l’Hexagone.

Soit une contribution nette de 6,6 milliards d’euros en prenant en compte les droits de douane.

Ou alors, il s’est encore passé quelque chose en matière d’arithmétique…

 

Mais « Manu-MacRond » aurait aussi raconté des konneries de son côté…

On a relevé pour moi :

 

– « Depuis 40 ans dans ce pays, nous avons des Le Pen qui sont candidats à l’élection présidentielle ».

« Papa-le-borgne-de-san-Cloud » s’est effectivement présenté pour la première fois en 1974, il y a donc 43 ans.

Hors 1981, où il n’obtient pas les 500 parrainages.

En clair, il obscure une page d’histoire qui a vu passer « Mythe-errant ».

Croyez-vous que ce soit un hasard ou un blocage psychologique ?

 

– « Nous sommes la 5ème puissance économique mondiale ».

Même pas en rêve…

« Ça, c’était avant » en disait la pub : Depuis 2014, on est passé à la 6ème place derrière le Royaume-Uni (alors dans l’UE).

Mais bon, peut-être qu’avec lui et les effets du brexit on repassera 5ème

Allez donc savoir !

 

– « Le seul pays d’Europe à ne pas avoir réussi à endiguer le chômage de masse », ce serait mon pays à moi-même (celui que j’aime tant et me le rend si mal….).

S’il cite avec justesse un taux de chômage à 10 % (10,1% très exactement), il est cependant exagéré d’affirmer que mon pays serait « le seul » pays à ne pas avoir réussi à endiguer le chômage de masse.

À titre de comparaison, le taux de chômage était en 2016 de 23,6 % en Grèce, de 19,6 % en Espagne, de 11,7 % en Italie et de 11,2 % au Portugal.

Notez qu’il s’agit d pays du « Club-Med » et qu’il considère que le mien (celui que j’aime tant et me le rend si mal…) n’en fait pas parti.

Il faut dire que l’Europe du nord qui ne semble exister que pour comparaison dans son esprit, ça compte quand même le Benelux, où ils se mettent à trois pour ne faire qu’un…

Passons !

 

– « 80 % des médicaments importés »…

En réalité, ce sont 80 % (en volume et non en valeur) des principes actifs intégrés dans les médicaments qui seraient importés, selon le Leem, le syndicat des laboratoires.

Ensuite, ces principes actifs importés servent à la fabrication des médicaments dans des usines Gauloisiennes.

Et puis les labos ont réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 53,2 milliards d’euros, dont 25,4 milliards d’euros à l’export. Dans le même temps, les importations de produits pharmaceutiques ont représenté 17,7 milliards d’euros…

Ça fait drôle, n’est-ce pas ?

 

Bon, il y en a probablement eu d’autres, mais ceci dit, ça ne fait pas de toute façon avancer le schmilblick.

Ce qui compte, c’est le résultat du vote d’hier.

Tout ce qu’on peut en retirer, c’est que l’un et l’autre auraient de toute façon quelques cours de rattrapage à suivre que tout le monde s’en porterait mieux.

Parce que le niveau en « économie » de nos chères têtes blondes n’est déjà pas fameux, pas la peine de leur apprendre à voter de façon rationnelle pour leur avenir, sur des arguties & tromperies, dans de pareilles conditions.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/retour-sur-un-debat.html

 


Bilan d’un quinquennat.

 

Le clone saura-t-il dépasser l’original ?

 

Il ne devrait pas avoir trop de mal, parce que finalement dans les domaines économique, social et budgétaire, le bilan de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » est peu glorieux.

Même le niveau du chômage se dégrade pour son dernier mois (+ 43.900 chômeurs), sa soi-disant priorité quinquennale.

Un gars qui a réussi à changer trois fois de premier-sinistre et quatre fois de sinistre de l’Économie, ce n’est pas fantastique, ça, c’est que le suivant fera forcément mieux.

Il faut dire que sans être des « brillants », il est parfois tombé, avec ses choix, sur des « tordus »…

Si le suivant fait pire, là franchement, c’est à désespérer du bon peuple de « Gauloisie-splendide ».

 

D’autant que finalement, tout a commencé par une erreur de diagnostic sur l’état de l’économie gauloisienne après la crise de 2008-2009. Avouée le 31 décembre 2013, plus d’un an après son élection, cette erreur d’appréciation a conduit celui qui n’était encore que « Capitaine-de-pédalo », certes « Gras-nul-laid » à se tromper de politique. Farouchement obstiné à redresser les comptes publics pour respecter les engagements du pays vis-à-vis de Bruxelles en la matière, la fiscalité pesant sur les ménages (en particulier les classes moyennes et aisées) et les entreprises a brutalement augmenté.

Résultat, la consommation des ménages, le principal moteur de l’activité dans ce foutu pays qui est le mien (et que j’aime tant mais qui me le rend si mal…), a reculé, l’investissement des entreprises a chuté et le commerce extérieur a plongé.

Bravo, génial !

La politique d’austérité a étouffé les velléités de reprise. Depuis, c’est dans un climat de défiance que l’exécutif agit.

 

En 2014, après la création du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), le Pacte de responsabilité donne le coup d’envoi de la politique (très relative) de l’offre du gouvernement. Grâce à cette politique de l’offre lancée en 2014, qui a permis le recul du coût du travail, le taux de marge des entreprises a enfin progressé. Notez que s’il devait régresser, là, c’était la ruine et le chaos : Il est passé de 31,4 % à un poussif 31,8 % de la valeur ajoutée entre 2015 et 2016.

Dans la foulée, également stimulé par la faiblesse des taux d’intérêts, l’investissement repart timidement.

Mais cette progression n’est pas assez forte pour avoir un effet sur l’activité et l’emploi, l’investissement des entreprises ne représentant que 23 % de la consommation des ménages et 12 % du PIB.

La fin de la mesure de suramortissement n’est d’ailleurs pas de nature à prolonger cette dynamique, au contraire : Il va falloir ressortir la trousse des urgences et les bombonnes d’oxygène.

Cette politique, qui a provoqué l’ire des Frondeurs du « Parti-soce », a-t-elle permis au moins de faire reculer le niveau des défaillances d’entreprises ? C’est bien loin d’être le cas, celui-ci restant très élevé. Certes, il a reculé de 8,3 % entre 2015 et 2016, pour s’élever à 57.844. Mais ce nombre reste proche des sommets atteints en 2009 (63.204) et en 2013 (63.452).

 

Miroir des forces et faiblesses de l’appareil productif national, comme on vous l’a expliquédans les posts relatifs à la CSPM, le commerce extérieur affiche des résultats… particulièrement médiocres.

En effet, en 2016, en dépit de la faiblesse de l’euro face au dollar, dont le cours est relativement proche de la parité, et du niveau des cours du baril de pétrole brut, le pays a vu son déficit commercial augmenter !

Une aubaine saccagée…

Il s’est en effet élevé à 48,1 milliards d’euros, soit 3,1 milliards de plus qu’en 2015. Lancé avec assurance en 2013 par « Nini-la-Brique », alors sinistre déléguée au Commerce extérieur, le pari d’équilibrer la balance des produits manufacturiers est complètement raté puisque le déficit a atteint 35,1 milliards d’euros l’année dernière.

9,2 milliards d’euros de dérapage par rapport à 2015…

Et tous les autres indicateurs sont dans le rouge. Les exportations ont reculé de 0,6 % quand les importations ont augmenté de 0,1 %, provoquant un nouveau repli du taux de couverture (le ratio exportations/importations) qui s’élève désormais à 90,4 %.

Soit 0,6 point de moins qu’en 2015.

D’où peut-être demain l’importance de la CSPM (et nous y reviendrons probablement).

« Le recul des ventes de biens intermédiaires est particulièrement marqué, notamment les produits métallurgiques et chimiques, dans un contexte de baisse de la demande européenne et de tassement des prix de matières premières industrielles. Les exportations de produits énergétiques affichent un nouveau repli et celles de produits agricoles diminuent fortement, en particulier les céréales » nous avait détaillé les Douanes.

 

Dans le secteur manufacturier, le bilan est aussi médiocre. Malgré la progression des exportations, le déficit automobile (véhicules et équipements automobiles) se creuse de 3,3 milliards, du fait de la poussée des importations. La livraison du paquebot de croisière « Harmony of the Seas » constitue quasiment la seule amélioration notable du solde manufacturier.

Même le secteur aéronautique voit ses performances s’amoindrir : « L’élargissement du déficit manufacturier s’explique principalement par la réduction de 3,7 milliards de l’excédent aéronautique, passant de 22,3 milliards à 18,6 milliards d’euros », constatent les Douanes.

 

Symbole de ces difficultés chroniques (le dernier excédent commercial remonte à 2003), le nombre total d’opérateurs à l’exportation a reculé de 0,6 % pour atteindre 124.100 unités légales.

Et ce n’est pas nos ventes d’armes qui font reculer le problème : « (Le nombre d’exportateurs) recule vers toutes les zones géographiques, notamment vers l’Afrique et l’Europe hors UE. Les exportateurs de matériel informatique et électronique et de véhicules automobiles sont les plus touchés », précisaient les Douanes lors de la présentation du bilan annuel.

À titre de comparaison, l’Italie et l’Allemagne, qui affichent des balances commerciales excédentaires, disposent de bataillons à l’export bien plus étoffés. L’Italie compte par exemple environ 200.000 entreprises exportatrices. Et l’Allemagne plus de 300.000…

 

Pourtant, comme le précise le bilan de la compétitivité réalisé récemment par l’Institut COE-Rexecode, le coût salarial unitaire n’a augmenté en « Gauloisie-euphorique » que de 0,9 % en 2016, contre + 1,3 % en moyenne dans la zone euro et + 1,9 % en Allemagne… Pour la période de 2012 à 2016, les écarts observés sont encore bien plus marqués. En effet, le coût a progressé de 0,8 % chez nous contre 3,7 % en moyenne dans la zone euro et + 9,1% en Allemagne…

« L’amélioration de la compétitivité-coût a permis à la fois un début de redressement de la compétitivité-prix et un certain rétablissement des marges des entreprises » Gauloisiennes, indique COE-Rexecode.

Qui poursuit son raisonnement ainsi : « La hausse des prix à l’exportation des produitsgauloisiens, qui avait été supérieure de 6 points à la hausse moyenne des prix à l’exportation des produits de la zone euro entre 2000 et 2007, a fait place à une baisse de – 1,4 % sur la période 2011-2016. Le prix moyen des exportations de la zone euro a baissé un peu plus que les produits Gauloisiens (– 2,5 %), tandis que le prix moyen des exportations allemandes a, quant à lui, augmenté de + 1,3 %. »

Gag : Ils coûtent plus chers, ils augmentent plus fort, mais ils exportent mieux que nous !

Comme en 2015, les importateurs européens consultés considèrent toujours les produits estampillés « OFG » comme étant trop chers.

 

Plus grave, la part des exportations de biens et services dans celles de la zone euro a légèrement reculé en 2016, s’établissant à 13,4 %, après 13,6 % en 2015. Elle s’élevait 17 % en 2000.

« Si la part de marché (…) était restée à son niveau de 2000, le montant des exportations de biens et services serait au-dessus du niveau actuel de 170 milliards d’euros », avance COE-Rexecode qui estime à 1.500 milliards d’euros le manque à gagner cumulé depuis quinze ans pour le pays, soit près des trois quarts de son PIB annuel.

 

Et sur le front de l’emploi alors, la priorité nationale du début de quinquennat ?

En mai 2012, lors de l’élection de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », 2.922.100 personnes étaient inscrites dans la catégorie A, soit 9,3 % de la population active de la métropole. Aujourd'hui, « Paul-en-ploie » en recense 3.464.400, soit 9,7 % de la population active. Plus de 6 millions de personnes y sont d’ailleurs actuellement inscrites.

Peut-être que la tendance est à la baisse. Car sur les douze derniers mois, le nombre de demandeurs d’emplois en catégorie A a reculé de 3,2 %, ce qui représente 115.000 demandeurs d’emploi en moins. Mais cette tendance est fragile. Très fragile.

Entre décembre et février, leur nombre a progressé de 0,2 %.

 

En revanche, un des rares points positifs du quinquennat, les gouvernements successifs ont réussi à faire reculer le déficit public, dans un souci de tordre le cou à l’idée reçue – émise par la droâte – selon laquelle la gôche est une mauvaise gestionnaire du denier public.

Ce qui est faux au moins depuis « Tonton Yoyo ».

Celui-ci s’élevait à 4,8 % du PIB en 2012 et à 3 % du PIB en 2016. Le ministère espère le faire passer sous la barre des 2,7 % du PIB cette année.

Il faut dire que la potion a été particulièrement difficile à faire avaler à la fois à la classe-moyenne qui a été pressurée comme jamais (et ça va continuer) mais également par les « frondeurs » qui ont défendu avec succès l’idée des « cadeaux au patronat ».

C’est que rappelez-vous que ces efforts ont aussi été faits en présentant « des économies » qui n’en étaient pas : Le budget des finances publiques n’a jamais régressé, à aucun moment quoiqu’on en dise.

Et alors qu’est-ce qu’ils ont pu nous seriner avec « je me retiens de dépenser ce que je devrais dépenser » selon la pente naturelle des dépenses publiques (effet de l’inflation et des GVT).

 

Évidemment, ce sont des faux-nez : L’inflation est réduite à rien (mais ça ne va pas durer) et les « Glissements/Vieillesse/Technicité » n’ont pas empêché de rajouter de l’effectif aux effectifs qui, malgré le sabrage dans les forces armées (justement là où il ne le fallait pas avec nos OPEX et les plans anti-terroristes qui se sont succédés avec le succès que vous savez, ont mobilisé des effectifs nettement plus que prévu) n’a jamais diminué en 5 ans…

Un échec cuisant.

Qui sera probablement reconduit avec « le clone-MacRond » (tout autant voir plus, avec sa concurrente : Elle le dit assez fort à qui veut bien l’entendre !).

 

Au moins, avec ces deux-là, on est certain qu’on avance toujours plus en avant vers une nationalisation globale et avancée de l’économie du pays.

C’est comme ça, c’est le choix de l’électeur.

Reste qu’on peut espérer que le clone sera un peu meilleur que l’original. On peut l’espérer, la conjoncture s’y prête encore…

Mais ça pourrait ne pas durer.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/bilan-dun-quinquennat.html

 


L’incroyable pays qui est le mien.

 

J’ai du mal…

 

Très inquiet, non pas de l’issue prévisible du second tour de nos présidentielles prévu pour dimanche prochain, mais pour deux raisons.

D’abord le score qui départagera les deux finalistes. On annonce déjà 40/60.

40 % pour le « F.haine », c’est deux fois plus qu’en 2002 !

C’est seulement 10 % de bulletins qui, en 2022, pourraient basculer d’ici à là…

Le dernier pas avant « le » saut.

Ensuite, c’est l’approche du « 3ème tour » et l’ambition d’afficher « un groupe » avec au moins 30 députés élus à l’occasion de triangulaires innombrables au « 4ème et dernier tour », aux législatives.

On va en avoir probablement 84 à 90. Peut-être 100.

Voire plus.

 

Que sera donc cette « chambre de cohabitation » à venir ?

S’il s’agit d’une « union nationale », avec à sa tête un « Bébé-roux » ou même un « Barre-ointe », c’est sûr, en 2022, pour la « peste-blonde » ce sera « les doigts dans le nez ».

Un autre ? Avec un parti majoritaire « Les Républicains-démocrates » et l’UDI, des chevaux de retour comme « Bord-l’eau », compatible-« Bling-bling », je ne raconte même pas les dégâts…

Et puis quid du « pantin » qui sera élu pour 5 ans à l’Élysée ?

Ce gars-là a un parcours totalement atypique. Sorti de nulle part, il va être le plus jeune président de la République, devant Louis-Napoléon Bonaparte, le « cousin », parrain de mon arrière-grand-mère, en décembre 1848, à l’âge dépassé de 40 ans. 

 

En septembre 2008, il se met en disponibilité de la fonction publique et devient banquier d’affaires chez Rothschild & Cie. Recruté par François Henrot sur recommandation de « Djack-@talus » et de Serge Weinberg, il indique que l’échec de son militantisme local et l’élection de « Bling-bling » l’ont poussé vers cette activité.

En 2010, il offre son aide bénévole à la Société des rédacteurs du Monde (SRM51), dans le contexte de la revente du journal Le Monde. Mais il est aussi en relation secrète avec Alain Minc, alors que celui-ci soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, et alors que cette offre paraissait à la SRM « particulièrement dangereuse » : Un agent-double, déjà !

Amateur des « coups-fourrés », sous cape…

 

Fin 2010, il est promu associé au sein de la banque.

En 2012, il est nommé gérant et dirige l’une des plus grosses négociations de l’année (le rachat par Nestlé d’une filiale de Pfizer). Cette transaction, évaluée à plus de neuf milliards d’euros, lui permet de devenir millionnaire.

François Henrot dira de lui qu’« il aurait été, s’il était resté dans le métier, un des meilleurs en France, sans doute même en Europe »

 

En réalité, il commence à militer au Mouvement des citoyens (MDC) pendant près de deux ans. Alors à Sciences Po, il effectue un stage au cabinet de Georges Sarre, maire du 11èmearrondissement de Paris et proche de Jean-Pierre Chevènement. Il vote pour ce dernier au premier tour de l’élection présidentielle de 2002. Et il explique : « Autant la deuxième gauche m’a inspiré sur le social, autant je considère que son rapport à l’État reste très complexé. Je me suis toujours interrogé sur le rôle de l’État, et c’est pour cette raison que je me tourne, plus jeune, vers Jean-Pierre Chevènement », le ressuscité…

Personnellement, sur ce thème j’ai beaucoup moins d’interrogations et je n’ai pas voté pour un souverainiste pour autant, même de « gôche ».

 

Il rencontrera « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en 2006, par l’intermédiaire de « J-P. « Joujou-yéyé », l’homme aux multiples casquettes. En 2007, c’est un « Gracque » qui appelle à une alliance entre « Ségololo » et « Bébé-Roux ».

Vous connaissez la suite…

Il essaie ensuite d’obtenir du PS une investiture aux élections législatives qui suivent en Picardie. Cependant, les « soces » de Picardie refusent de le choisir.

En 2007, alors qu’il est soutenu par une grande partie des commerçants du Touquet-Paris-sur-la-Plage, il renonce à se présenter aux élections municipales, refusant de s’encarter à l’UMP.

En 2010, il aura décliné la proposition, portée par Antoine Gosset-Grainville et validée par le palais de l’Élysée, de devenir le directeur de cabinet adjoint du Premier sinistre du moment, « Fifi-le-souteneur ».

De juillet à décembre 2011, il animera un cénacle d’experts et d’économistes, le « groupe de la Rotonde » (lieu de RDV au soir du premier tour) qui fait un rapport tous les 15 jours à « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Un groupe qui prône « un véritable choc de compétitivité », idée que « Michou-Pas-Sain », chargé du projet présidentiel, ne retiendra pas.

 

Le 15 mai 2012, ayant réintégré la fonction publique, il devient secrétaire général adjoint de l’Élysée en tandem avec Nicolas Revel où ils secondent le nouveau secrétaire général, « Pierrot-Re-né-Le-Mas ».

Dès l’été 2012, il est notamment l’un des artisans, voire à l’origine du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi et du pacte de responsabilité et de solidarité.

Et il apparait dans la liste des invités à la réunion du groupe Bilderberg de 2014 en sa qualité de secrétaire général adjoint de la présidence de la République.

Là…

Désormais tout s’explique.

 

Le 10 juin 2014, l’Élysée annonce qu’il quitte le cabinet du Président et « Joujou-yéyé » indique qu’il entend « mener des projets personnels dans les domaines de l’enseignement et de la recherche ». Il décroche un poste d’universitaire à l’université de Berlin au début de l’été 2014 et obtient, avec l’aide de Minc, le titre de « Senior Research fellow » en économie politique à la London School of Economics pour y devenir maître de conférences en policy-mix européen, mais échoue à décrocher un poste à Harvard.

Deux mois plus tard, le 26 août 2014, il est nommé ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement « Menuet-Valse II » en remplacement de « Monte-et-bourre-la », toujours suggéré par « Joujou-yéyé », mais il reste alors inconnu du grand public : Ça va changer.

Il a besoin d’un espace médiatique, lui qui n’a jamais été élu…

Vous connaissez la suite, ses lois passées au 49-3, la fondation, à Amiens, de son mouvement politique « En marche ! », le 6 avril 2016, son départ du gouvernement était évoqué à plusieurs reprises par la presse à partir de l’été 2015.

Il envisage de démissionner en janvier 2016, après l’annulation de son nouveau projet de loi, puis après le meeting qu’il organise le 12 juillet 2016, au lendemain duquel le premier-sinistre du moment demande son renvoi au Président d’alors.

Qui se voit contraint de repousser l’échéance en raison de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice et de l’attentat de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray.

Le 30 août 2016, il démissionne pour se consacrer à son mouvement politique.13 mois après la création de son mouvement, venu de nulle part, il est donné vainqueur dès le premier tour, passant devant « Marinella-tchi-tchi ».

 

Il faut dire qu’il aura été aidé par les circonstances : Les primaires de « Droâte-&-du-centre » éliminent le grand favori, « Juppette », pour faire mordre la poussière à « Bling-bling » qui n’aura pas sa revanche sur « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Et là, durant des mois et des mois, « Fifi-le-souteneur » s’enfonce tous les jours sous les coups des « révélations » de ce qu’il est en réalité.

Pas présidentiable.

« Bling-bling » éliminé, l’ex-« Capitaine-de-pédalo » se dégonfle à son tour, le rouge de la honte au front de devoir soutenir un bilan quasiment nul…

Et ouvre ainsi la voie à des primaires de « Gôche ».

Là, on aurait dû retrouver des cadors du « P.Soce », capables de lever des foules.

Et, sublime manœuvre, les pôvres se retrouvent avec « Âme-Mont-le-frondeur » à la vue basse pour les représenter.

T’es où Jaurès ?

Tellement nul qu’au lieu de faire campagne, il perd un temps fou à tenter de rallier « Mes-Luches » dont même les cadres du PCF ne voulaient pas.

C’est comme ça que « Mes-Luches » a pu grimper dans les sondages, attirant tous les feux de la rampe de l’actualité.

Qu’on aurait voulu le faire exprès, on n’aurait pas pu faire autrement.

 

En bref, on n’a pas le choix !

Oui, clairement, « MacRond » est le candidat du groupe Bilderberg ;

Oui, clairement, « MacRond » est le candidat de Rothschild & Cie, l’une des « 7 forces » qui gouvernent ce monde ;

Oui, clairement, s’il est là c’est qu’au moins trois autres « forces » ne s’y sont pas opposées ;

Oui, clairement et par voie de conséquence, il est le candidat de la Trilatérale ;

Et nous avons été poussés, via le jeu-faussé des primaires, de faire un choix anticipé : L’Europe ou la sortie de l’Euro.

Quoique même « Marinella-tchi-tchi » en vient dans la dernière ligne-droite de trahir ses électeurs : Elle ne sait plus s’il faut ou non sortir de l’euro, imaginant deux devises circulant au pays, un peu comme il a été un temps avec l’ECU.

Ce qui serait une konnerie sans nom, qui a su enrichir si facilement des « Soros & Cie » avec de bonnes grosses réserves payées avec le labeur des « Gauloisiens » pour maintenir un semblant de parité-fixe, souvenez-vous !

Le choix entre la ruine ou les alliés du moment de la construction européenne.
Tout en notant que de son côté, son opposant commence à modifier son discours : Il veut désormais que l’Europe se réforme d’elle-même, si « ils » veulent qu’il soit réélu en 2022.

 

C’est dingue ses élections sous influence : Car oui, clairement, je ne pense pas une seule seconde qu’il s’agisse là d’un hasard.

Ce n’est tout simplement pas possible en l’état.

Et de saluer ce « beau-gros » travail là, tellement c’est bien fait : Chapeau !

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/lincroyable-pays-qui-est-le-mien.html

 


Les masques tombent

 

L’entre-deux tours…

 

Plus aucune retenue !

Ils sont incroyables : Capables de cracher sur leurs adversaires et le lendemain, par pur opportunisme, de faire copain-copain, juste contre quelques promesses qui ne tiendront pas jusqu’à l’été, je les trouve de plus en plus ignobles…

C’est incroyable, parce l’ignoble, à en être infreequentable, c’est moi !

Et je suis pourtant largement dépassé…

Je me sens vieux, tout d’un coup, figurez-vous !

 

On a d’abord « Marinella-tchi-tchi » qui est partie à la chasse à l'électorat de « Mes-Luches », cet enfoiré qui a mis près d’une semaine à se souvenir d’où il sort : On ne sait même plus si elle sort ou non de l'Euro.
Deux devises sur un même territoire politique, vous vous rendez-compte ?
Et pourquoi pas l'introduction du dollar ?
Passons.

Comment ont-ils été si nombreux à voter pour lui, pour être trahis devant la dernière haie ?

Parce que lui, il se voit déjà « premier-sinistre » de « MacRond » !

C’est dingue, mais c’est comme ça à voir de nombre de messages subliminaux qu’il a pu envoyer dans sa direction au fil de la semaine.

Et je suppose que ça n’est pas terminé.

 

Je ne suis évidemment pas du tout certain que pour « Marinella-tchi-tchi » ce soit la stratégie la plus rationnelle. Le mythe d'une coagulation des électorats pour sortir du clivage droâte/gôche et passer à un clivage mondialistes/patriotes, c’était déjà ce que prônait « Pruneau-Maigre-haie » au début des années 90… et vous savez combien ça a pu marcher.

Attend, des électeurs frontistes copains-copains avec des trotskistes-cocos, non mais je rigole : On nous refait le coup de l’accord Staline/Hitler, là !

 

C’est complètement débile : L’électorat « F.haine » a pour préoccupation principale l’immigration, un mot-valise qui permet de regrouper de nombreuses choses. L’électorat de « Mes-Luches », lui, n’a pas la même préoccupation. Ce qui lui importe, c’est d’abord la question sociale, la rénovation des institutions, tous ces thèmes assénés konnement depuis des mois et des mois et qui en a séduit plus d’un.

Le candidat des « insoumis » a probablement réussi au premier tour à séduire une partie de l’électorat « F.haine » – surtout parmi les jeunes – ces électeurs peuvent donc être sensibles au discours frontiste, mais la plus grande partie de son électorat est issue de la gauche traditionnelle, la plus éloignée de « Marinella-tchi-tchi » sur les questions de l’immigration et de l’islamophobie.

 

Sur la question sociale, le bruit médiatique des commentateurs politiques est très surprenant, car il reprend à bon compte le storytelling de « Marinella-tchi-tchi ». Quelques exemples : La première mesure que prendrait la « peste-blonde », la pierre angulaire de son programme, c’est la préférence nationale. On ne peut pas dire que ce soit de gôche, tout de même !

Secundo, elle a choisi des alliés pour fonder un groupe au Parlement européen.

Que font-ils ? Aucun de ces alliés, lorsqu’il parvient au pouvoir, ne mène de politique sociale. Au contraire, ils soutiennent des politiques d’austérité. L’extrême droâte passe des accords de coalition dans lesquels elle donne la priorité aux mesures anti-immigrés. Ce qui est logique, puisque c’est la préoccupation principale de ses électeurs.

 

Enfin, elle a rencontré des salariés de Whirlpool et  aucun commentateur ne rappelle que si elle était au pouvoir, ces salariés ne pourraient même pas manifester ! Car la candidate a dit et répété qu’en période d’état d'urgence, comme c’est le cas actuellement, elle interdirait les manifestations !

Et ce tordu, il refuse une nouvelle fois de donner une consigne de vote pour le second tour, déjà tourné vers les élections législatives.

Confiant dans sa victoire au troisième-tour, il s’imagine déjà forcer « Manu-MacRond » à la cohabitation.

Voter « F.Haine » ? Seulement une « terrible erreur » !

Je vais me réveiller : Je fais un cauchemar…

Vraiment un nain : Il y aura probablement cohabitation, mais avec « Barre-ointe ».

Et de rajouter : « Il n’y a pas d’ambiguïté dans ma position (…) Ma position, ce n’est pas « ni ni », je ne voterai pas Front national, je combats le Front national, et je dis à tous ceux qui m'écoutent : Ne faites pas la terrible erreur de voter Front national », mais sans aller plus loin pour l’instant, faute de promesse ou d’accord.

 

D’un autre côté, une partie de l’électorat de « Fifi-le-souteneur » peut être « en porosité » avec le « F.Haine » sur les questions migratoires et sécuritaires.

Mais sur la question économique, il y a un gouffre. C'est là tout son problème.

La droâte a réussi, en parlant de l’économie, à limiter le report des voix de ses électeurs sur les candidats du FN.

C’est sans doute la raison pour laquelle la droâte ne brandit pas aujourd’hui l’argument de l’antifascisme.

Elle martèle que le « F.haine » au pouvoir, ce serait la ruine. Ses ténors ne disent pas cela pour faire plaisir à « MacRond », mais maintenant qu’ils sont débarrassés de leur « boulet » des primaires, leur objectif est de sauver leurs circonscriptions aux élections législatives de juin, le troisième tour. Pour eux, l’enjeu est donc de convaincre l’électeur, même obsédé par l’immigration et les racines chrétiennes du pays, qu’il faut revenir à la maison en juin sans faire de bêtise.

Souvenez-vous, certains « génies » de la science politique ont voulu nous expliquer que l’économie n’existait plus, que seul comptait « l’identité ».

Et donc que « Bling-bling » allait gagner la primaire de la droite… Que bien sûr, « Menuet-Valse » s’imposerait à gôche… Puis que la présidentielle se jouerait sur la question de l’islam…

Non, manifestement, plantés ! Le déterminant économique demeure.

 

Et alors quand on a annoncé le ralliement de « Dupont-gnan-gnan » en début de semaine dernière à « Marinella-tchi-tchi », j’ai eu un haut-le-cœur !

Quoi, celui qui se dit gaulliste, récupéré par la fille de son adversaire de toujours, par l’héritière des OAS qui ont cherché à assassiner le Général ?

Non mais, c’est quoi ça ?

Et ce konnard ne cesse de se revendiquer « gaulliste et humaniste ».

 

Il faut dire que j’ai pu repérer sur les professions de foi des 11 candidats que c’est le seul qui signe « trois-points ».

Un sur le « i » de Nicolas, un autre sur le « i » d’Aignan, mais le troisième est superfétatoire, à la fin de son nom.

Et vu la façon dont ils sont placés, ce n’est ni un « frère » de base (ils forment un « f ») ni un « vénérable » de loge (ils forment un « v ») mais un maître (ils forment un « m », écrasé en l’occurrence).

« Franc-mac », ça ne m’étonne guère de lui, mais de là à le signaler, j’en suis tout bouleversé.

Et alors, de draguer la « peste-blonde » contre quelques picaillons et la promesse de devenir « premiers-des-sinistres » si elle gagne, figurez-vous que j’en suis tout écœuré, jusqu’à la nausée.

« Juppette » peut s’en indigner. Face à tous ceux qui « invoquent les mânes du Général de Gaulle pour conforter leur europhobie. »

Quelle falsification historique !

« C’est De Gaulle qui a voulu nous faire entrer dans la Communauté européenne en 1958 ».

Sûrement pas en sortir…

Mais il s’est opposé à l’entrée des anglais : Ils ont voté leur « Brexit », désormais y’a plus de problème pour une Europe continentale…

 

Désormais, le tout est de savoir si elle atteint ou non les 40 %, le seuil psychologique. En dessous de ce score, ce serait une humiliation. Elle serait renvoyée à la marge, car cela signifierait qu’elle n'est pas en position pour gagner la fois d’après, à la présidentielle de 2022.

Mais si elle dépasse les 40 %, elle sera en position de dire : « Encore un dernier coup de rein, et c’est pour moi ! »

Et les commentateurs, terrorisés, passeront les cinq prochaines années à spéculer sur ses chances en 2022.

 

Le contexte actuel lui est extrêmement favorable. Vu la décomposition des partis politiques traditionnels, faire moins de 40 % ne manquerait pas de susciter des questions. Cela amènerait à s’interroger sur sa stratégie pour le moins baroque consistant à aller chercher les voix à la gauche radicale alors que la droâte est réduite à seulement 20 % des voix.

 

Y’en a qu’un devant lequel je m’incline : C’est « Juppette ».

Celui-là va nous manquer…

Sur son blog, il met en garde contre les atermoiements, y compris de ses « amis », qui font le lit du « F.Haine ».

Il juge que pour faire efficacement barrage à la « peste-blonde », il n'est d'autre choix que de voter pour « MacRond ».

« La trahison de Nicolas Dupont-Aignan, l’attitude ambiguë de Jean-Luc Mélenchon, l’effondrement du PS, les finasseries de certains de mes propres amis politiques ajoutent à la confusion générale sur laquelle prospère le FN ».

« Quand, dans une élection à deux candidats, on veut éliminer l’un, il n’y a pas d’autre solution que de voter pour l’autre. L’abstention ou le vote blanc, c’est un coup de pouce à Mme Le Pen ».

Il devrait rajouter le « vote nul » : D’ailleurs j’y renonce.

Ma voix ne manquera pas le 7.

 

Il appelle « à résister à la tentation de tout casser comme hélas ! vous y ont parfois incités certains responsables de ce qui fut un grand parti de la droite et du centre, le parti qu’avec d’autres j’avais fondé ». Car, il explique que « la France court au désastre ».

« Ce qui paraissait impossible il y a peu de temps encore n’est plus aujourd’hui improbable : Mme Le Pen peut devenir la présidente de la République française ; à tout le moins, le score du Front national au deuxième tour peut dépasser la barre des 40 %, voire des 45 %, ce qui serait déjà un coup de tonnerre politique », selon lui.

 

Et il argumente qu’une victoire de l’extrême droâte provoquerait « un séisme géopolitique», « un désastre économique » avec l’abandon de l’euro : « L’Union européenne, qui peut résister au Brexit et même en tirer profit, ne survivrait pas à un Frexit », prévient-il.

Une dislocation de l’UE serait « une menace pour notre sécurité collective » : « Le monde sans l’Union européenne perdrait encore un peu de sa stabilité, en un temps où le mot de guerre refleurit dans certains discours. »

Il n’a pas tort.

 

Mais ce serait « par-dessus tout une défaite morale ». « Quelles que soient, ces derniers temps, les tentatives de dédiabolisation des dirigeants du FN ou leurs danses du ventre à l’intention de l’extrême gauche (ce qui est là une constante historique), la vérité est criante : l’histoire, l’idéologie, les hommes et les femmes qui ont fondé ou animent ce parti, bref le monde FN est depuis toujours aux antipodes du nôtre ; son antigaullisme a été constant depuis 1940. De façon récurrente, les déclarations de ses chefs nous rappellent que nos valeurs n’ont rien à voir avec sa vulgate », écrit-il.

J’en suis convaincu.

 

Voter « MacRond » donc pour éviter le pire, ce qui ne signifie pas « adhérer à la personne ou au programme d'Emmanuel Macron ».

« Nous ne le connaissons pas bien. Sa nouveauté séduit, son peu d’expérience des hautes responsabilités inquiète. Quant à son programme, il reste flou et ambigu. Mais il faut choisir. »

« Je sais que vous n'avez pas de conseil à recevoir, que vous êtes majeurs et vaccinés, que les consignes des partis ou des dirigeants politiques vous insupportent. Mais si ma parole peut encore avoir un peu de crédit auprès de vous, et d’abord auprès des jeunes qui m’ont accompagné avec tant de foi, ne la balayez pas d’un revers de main. Je ne demande rien, je n’attends rien, je ne cherche pas à me placer. Je ne serai pas président de la République, je ne redeviendrai pas Premier ministre, je ne serai plus ministre », a-t-il assuré.

Avant de conclure : « Peuple de France, ressaisis-toi, reste fidèle à ton génie, aie confiance.»

 

C’est un ultime appel, un cri de rage ou de désespoir.

Ok, vieux.

Je reste derrière toi.

Et ne t’affole pas : On va lui faire rentrer dans la gorge ses mensongeries !

J’en suis absolument certain.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/les-masques-tombent.html

 


Les zones d’ombre de votre futur Président

 

Question autour de ses patrimoine et revenus 

 

« Manu » fête sa victoire annoncée à la Rotonde. Bel endroit sur le boulevard Montparnasse, au niveau de la station de métro Vavin.

Notez qu’il y a La Coupole à proximité, le Select, et quelques hauts-lieux historiques de la vie nocturne des folles-nuits Rive-gôche de « Paris-sur-la-Seine » de l’entre-deux-guerres et jusqu’à la fin de la IVème République.

Je crois savoir que le « Fouquet’s », la cantine de « Bling-bling » qui n’était alors que notre « Ô-combien-vénéré-Président » serait actuellement en travaux sur les Champs-Élysées : Autres temps, autres mœurs… comment on dit en Auvergne !

Ceci dit, les grandes manœuvres ont pu commencer. Chacun cherche à se placer. Avec par exemple des « Pruneaux-la-Maire » qui sont déjà prêts (alors qu’on ne leur a rien demandé) à entrer dans un gouvernement de « coalition ».

Avec un « Mes-Luches » qui ne sait déjà plus s’il est ou non de gôche – ce qui est fort drôle tellement son programme est finalement un « copié/collé » de celui de « Marinella-tchi-tchi », à quelques nuances près ; comme je vous l’ai toujours dit (même quand j’étais le seul à vous le dire… il y a des années de ça maintenant !)

Alors que certains rêvaient d’un renouvellement de la vie politique, on risque d’assister à des négociations et des tambouilles dignes des grandes heures de la IVème République.

Oh qu’elle s’évanouie la VIème République, d’un coup d’un seul… !

Faudrait qu’ils en tirent les leçons au lieu de rester invariablement autistes, non ?

Pendant ce temps, les sondages annoncent un score pour « La-Peine » de 35 à 40 %.

Ce serait certes une défaite mais 35 à 40 % des « Gauloisiens », citoyens de la patrie des droits de l’homme et des Libertés, votent pour elle alors qu’ils n’étaient que 21 % au premier tour, finalement c’est effrayant et ça ressemble plus à une victoire qu’à une défaite…

Passons : On n’y est pas encore…

Ceci dit, on en dira ce qu’on veut, mais il serait temps qu’après les soirées festives, on revienne aux questions laissées sans réponse., même par la haute autorité pour la transparence, restée bien curieusement trisomique sur ce point-là.

Ce n’est d’ailleurs pas moi qui les pose, mais des professeurs de droit et des avocats qui s’interrogent de manière pertinente sur le patrimoine et les revenus « Manu-MacRond » : M° Frédérique Clavel, avocate au barreau d’Annecy ; M° Marie Dangibeaud, avocate au barreau de Paris ; M° Jean-Philippe Delsol, avocat au barreau de Lyon ; M° Solange R. Doumic, avocate au barreau de Paris, ancienne première secrétaire de la conférence ; Monsieur Guillaume Drago, Professeur de droit à l’Université Panthéon-Assas Paris II (ma fac de droit du temps du GUD) ; Morgane Fauveau Daury, professeur de droit à l’Université de Picardie Jules Verne, M° Stephane Fertier , Avocat au barreau de Paris ; M° Grégoire Gauger,avocat au Barreau de Paris ; M° Jean-François Funke, Avocat au Barreau de Paris ; M° Ph Meysonnier, avocat au barreau de Lyon, Ancien Batonnier, Membre du Conseil National des Barreaux ; M° Régis Pech de Laclause, Avocat au barreau de Narbonne, ancien bâtonnier ; M° Alban Pousset-Bougère, Avocat au barreau de Lyon ; M° Brigitte Regnault, avocate au barreau de Paris ; et M° Patrick Simon, avocat au barreau de Paris…

Des « baveux » qui relèvent quinze questions sans réponse :

– Comment « Manu » peut répondre au journal Le Monde (04/04/2017) qu’il n’a jamais «flambé 1.000 € par jour » alors qu’il a indiqué avoir gagné environ 2.000 € par jour pendant les cinq années précédentes, sans même tenir compte des revenus de son épouse, et n’a déclaré en 2014 qu’un patrimoine de 156.000€ ?

Grand mystère : Déjà, flamber 1.000 €/jour même le dimanche, sans jamais se reposer, franchement, essayez donc…

– Alors qu’il a dirigé une transaction de 9 milliards d’euros, comment se fait-il qu’on ne trouve aucune trace de bonus dans ses déclarations ?

On sait que dans les banques d’affaires le succès d’une telle opération est généralement largement rémunéré en sus des émoluments ordinaires. Il serait dès lors surprenant que la transaction considérée n’ait pas donné lieu au versement d’un « incentive » très conséquent à son profit, que ce soit sous forme de numéraire, d’attribution gratuite d’actions ou d’options d’achat d’actions.

– Comment peut-il soutenir qu’à cause d’importantes charges sociales, son revenu fiscal de référence a été insuffisant pour payer ses impôts alors que le revenu fiscal de référence est déterminé après charges ?

Ce n’est pas très cohérent, ou alors il se dope aux matières hallucinogènes interdites, ce qui serait une réponse à la première question…

Mais alors jusqu’à « défonce-totale ».

Ça devrait se voir…

Où il est comme moi : Il vient d’une autre planète !

– D’où viennent les revenus de capitaux mobiliers qu’il indique avoir perçus pour 291.286 euros en 2011 et 270.296 euros en 2012 ?

Peuvent-ils ne procéder que de la seule détention de la part unique de 16 euros qu’il détenait dans la société en commandite simple Rothschild et compagnie alors que ce type de société ne peut pas distribuer de dividendes à ses gérants commandités ?

Ces dividendes de 560.000€ se rattachent-ils alors à d’autres participations ?

Dans quel cadre et selon quelles modalités juridiques et financières ont-elles été acquises ?

Enfin, que sont-elles devenues depuis lors ?

– Qu’a-t-il fait de ses 20 actions dans le capital de la SAS Financière Rabelais, l’un des principaux associés commandités de la société en commandite simple Rothschild & Cie Banque (SIREN 323 317 032), elle-même associé commandité à 99,99% de Rothschild & Cie ?

Il devait les apporter pour une valeur de 372.187,20 € à la société selon avis préalable de l’assemblée générale d’actionnaires de Paris Orléans prévue le 8 juin 2012.

Mais dans l’avis de convocation lui-même quelques jours plus tard le nom de Monsieur Macron a disparu et les dites actions sont apportées par deux tiers.

Leur a-t-il cédé ses parts ou les leur a-t-il confiées en garde ?

– Comment « Manu » a-t-il pu ne payer que 53.652,97 € d’indemnité de rupture de son engagement dans la fonction publique alors qu’il n’a guère été fonctionnaire plus de six ans et que, dans ce cas, les anciens élèves de l’ENÂ doivent verser une indemnité égale à deux fois le dernier traitement annuel diminuée de 20 % par année de service au-delà des six ans, et qu’il avait gagné 162.120 € en 2013 lors de sa dernière année dans la fonction publique avant d’être nommé Ministre ?

Là, c’est un grand mystère ou un passe-droit invraisemblable…

– Pourquoi a-t-il omis de ses déclarations sa part dans la créance de la communauté sur son épouse au titre des travaux qu’il a réalisés pour 500.000 € dans une maison appartenant en propre à sa femme avec laquelle il est marié sous le régime de la communauté, alors qu’il a porté au passif de ses déclarations la totalité de l’emprunt contracté initialement par la communauté pour 350.000 € afin de réaliser ces travaux ?

D’habitude, les bonnes choses comme les moins bonnes se partagent totalement dans un régime de communauté…

Sans ces omissions, le patrimoine de « Manu » en 2014 et 2017 aurait dû être respectivement plus de trois ou deux fois supérieur à celui qui ressort de ses déclarations, ce qui représente des manquements substantiels rendant leur auteur passible d’une peine de 3 ans d’emprisonnement et 45.000 € d’amende ainsi que, à titre complémentaire, l’interdiction des droits civiques et l’interdiction d’exercer une fonction publique…

Ce qui fait tâche pour un futur Président…

Vous non : Essayez et vous n’y couperez pas !

– D’une manière générale, qu’a-t-il fait de son argent alors qu’il a emprunté pour payer une grande partie des travaux exécutés dans la résidence de sa femme et que le montant des travaux dans son appartement parisien serait resté modeste ?

Où cet argent est-il passé ?

Était-il lui-même dispendieux à ce point qu’il dut emprunter pour payer ses impôts ?

Ça expliquerait la première question mais ne serait pas conforme à ses propos tenus à Libération.fr (ce torchon) le 17 septembre 2012 pour expliquer ses années chez Rothschild : « L’idée était aussi de me mettre à l’abri financièrement. Je n’ai pas de goûts de luxe, ni de gros besoins, mais j’accorde beaucoup de prix à mon indépendance ».

Et le même média d’ajouter, le 26 août 2014 : « Depuis son passage par Rothschild, » il se sent « suffisamment riche pour être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ».

Mais alors, où est le patrimoine ?

Si vous vous comprenez, moi je ne pige plus rien. Faut dire que je n’ai pas appris à compter, mais manifestement, lui pas plus !

Il nous dit d’un côté claquer 1.000 €/jour et de l’autre n’avoir pas de gros besoins.

Il affirme que le fisc lui pique tout, mais être suffisamment riche pour « être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ».

Pas très cohérent, pas très convainquant…

Mais alors pas du tout, en pense-je.

Naturellement, aucun de ces éléments ne peuvent pas être rejetés d’un revers de main, ni ne fondent aucune accusation.

Il faudrait qu’il s’explique sans délai ou que la justice se saisisse, afin de lever toutes les suspicions.

Non seulement, la transparence de la vie publique doit s’appliquer avec la même rigueur aux uns et aux autres, et on en a assez soupé durant cette campagne.

Mais vous comprendrez pourquoi je voterai probablement « Lassalien » à ce second tour (j’ai chapardé un bulletin surnuméraire)…

Sauf si la République est en danger, naturellement.

On y reviendra, mais sachez que chaque vote manquant comptera : Imaginez que tous les bulletins soient déclarés nuls ou blancs, que tous les autres électeurs sauf un ce soient abstenus, un seul bulletin valide désignerait le vainqueur de cette élection-là.

Un seul.

Je resterai donc vigilant, mais je ne me vois pas encore ce matin voter pour l’un ou pour l’autre : Pas possible !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/les-zones-dombre-de-votre-futur.html

 


Les surprises des urnes

 

Une fois de plus, planté… deux fois !

 

Mais de peu…

La première bonne surprise, c’était le niveau de participation à midi. Fort et comparable au scrutin de 2012. Les Gauloisiens se mobilisaient, là où tout le monde pensait qu’ils restaient indécis.

Ce qui signifiait que « Marinella-tchi-tchi » ne pourrait pas faire son hold-up redouté sur la République en passant dès le premier tour.

Ravi…

Restait à savoir contre qui elle serait opposée : « Fifi-le-souteneur » ou « Mes-Luches » comme beaucoup l’annonçaient, et elle avait encore ses chances au second tour.

J’étais à l’aéroport de Bruxelles et surfais sur le wifi local, prêt à une telle catastrophe.

Deuxième indice, le taux de change de l’Euro contre le Dollar : Favorable.

La perspective d’un second tour entre la « peste-blonde » et le « choléra-rouge » s’éloignait.

Mais cette poussée de l’Euro sur le Forex (qui ne ferme jamais) a été un peu terni par la Livre qui grimpe elle aussi…

Troisième indice, un coup de fil d’un pote parisien, qui n’a pas pu voter : Pas inscrit sur les listes de son nouveau domicile, déjà radié sur son ancien domicile.

Il me raconte, déprimé, qu’il y a un monde fou et qu’il dérangeait … comme ayant une existence « niée », effacée, désintégrée…

Une sorte de viol de lui-même.

Je lui conseille d’aller en mairie dès lundi matin avec ses justificatifs de domiciliation en main pour se faire inscrire avant le second tour.

J’ai déjà eu à vivre ce genre de délire, au moins une fois dans ma vie, et ça fait très mal à l’égo.

En ce qui me concerne, ça compensait le fait que je sais pertinemment « qu’on » vote pour moi au moins deux fois en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », même si je n’y suis pour rien… 

Quatrième indice, mais seulement une fois arrivé à l’aéroport Marco-Polo : Les sites d’information ritaux, belges et helvètes confirment la forte participation et l’avance de « MacRond » sur « Marinella-tchi-tchi ».

Donc, une première fois planté : J’avais donné « Marinella-tchi-tchi » devant « Manu », eh bien on aura « MacRond » devant « La-Peine » !

Depuis et sur 97 % des bureaux de vote dépouillés, ça donne :

– 8.528.248 de bulletins pour le premier : C’est à peine croyable pour un type qui « n’existait pas » il y a seulement 18 mois !

– 7.658.854 pour « la blonde ». Il me semble qu’elle améliore son audience dans les foules réactionnaires en délire…

– 7.126.277 pour « Fifi-le-souteneur », à 532.577 voix derrière… Pas grand-chose, finalement, mais pas assez.

– 7.011.590 voix pour « Mes-Luches », l’insoumis soutenu par le PCF : À 19,6 %, c’est quasiment un score stalinien de la meilleure époque !

Il n’est qu’à 114.687 bulletins de « Fifi-le-souteneur » : Une pincée…

– 2.268.738 voix pour « Âme-mont », écololos ralliés en sus !

Une sacrée raclée pour un parti de gouvernement (merci à « Tagada-à-la-fraise-des-bois »…), qui sauve l’essentiel : Avec 6,3 %, le « P.soce » se fera rembourser le prix de sa campagne par vos impôts !

Perso, je n’en reviens même pas pour avoir pu penser qu’il ferait le double.

C’est dire si les « sortants », plus personne n’en veut.

Mais à ce point-là, tout de même…

– 1.689.666 pour « Du-Pont-Gnan-gnan » qui n’aura pas le bonheur avec 4,7 % des suffrages de « renter dans ses frais »…

– « Le Lassalien » qui fait fort pour arriver en 7ème position avec 433.992 voix : C’est mon second « plantage » !

J’avais annoncé à la Terre entière que j’avais un don pour soutenir le loser… Pas de chance, il y en a encore derrière : « Poux-toux » avec 392.444 voix, « As-Linoléum » avec 329.935 bulletins, « Nath-Art-Tau » avec 231.656 et « Cheminable » qui ne décroche pas de la voiture-balai avec 65.073 voix.

Notez que lui il améliore 13 fois son meilleur score.

Tous les espoirs lui sont permis : À ce rythme-là, peut-être que dans 50 ans, il parviendra à se hisser au premier rang…

Autre « plantage », mais là il s’agit des sondeurs, l’abstention grimpe à 22,7 % (contre 16,2 % en 2007 et 20,5 % en 2012).

Et ces abstentionnistes interrogés par Ipsos/Sopra Steria citent plusieurs raisons pour expliquer leur choix. Quelque 41% des sondés qui ne se sont pas rendus aux urnes jugent que « les hommes et les femmes politiques (les) ont trop déçus ».

On peut comprendre…

Par ailleurs, 20 % des abstentionnistes interrogés estiment que « quel que soit le résultat de l’élection (…), cela ne changera rien ».

Ce qui est faux et on va voir (une autre fois) les suites à envisager.

Et presque autant (19 %) jugent qu’« aucun des programmes des candidats ne paraît convaincant ». Là, oui, je veux bien l’entendre…

Un tiers des sondés avaient l’intention d’aller dans un bureau d’abord par « devoir civique », mais sans avoir été véritablement convaincus par un candidat. Enfin, 15 % des votants voulaient « empêcher qu’un candidat soit présenté au second tour ».

Je suis content de moi : Un tiers ne voulait donc pas passer pour un « âne de Buridan » !

Quant au « vote utile », il représenterait une personne sur 6,6.

On retiendra également la faillite de l’exploitation des « signaux-faibles » sur internet notamment qui donnaient « Fifi-le-souteneur » derrière « Marinella-tchi-tchi ».

Il est bien derrière, pas très loin, mais une fois de plus, personne n’avait vu que tout le monde se ferait doubler par le premier canasson venu de si loin dans la dernière ligne droite.

Fort drôle, finalement !

Ceci dit, la première de mes grandes interrogations, c’est quand même le score de « Fifi-le-souteneur ». Il y a presque 17 millions d’électeurs qui se sont déplacés qui sont « le peuple de droâte ».

Et il n’y en a qu’un seul, d’extrême-droâte qui se qualifie.

Euh…, ils sont où les 3 millions qui ont qualifié konnement « Fifi-le-souteneur » à la primaire ?

Plus exactement, ils viennent d’où au juste ? Qui étaient-ils ?

Comment se fait-ce que 4 millions de participants à la primaire de « droâte & du centre » ne se retrouvent que seulement 7 millions devant la première haie ?

Et alors, et les sympathisants, ils seraient moins nombreux que les types qui s’étaient déplacés l’année dernière pour départager « Juppette » de « Fifi-le-souteneur » ?

Le boulot des militants est-il toujours aussi nul ?

La « machine à perdre » s’était-elle remise en marche ?

J’en suis tout retourné, figurez-vous…

Ou alors, c’était déjà un scrutin « sous influence ».

Bref, il va y avoir du boulot pour rebâtir tout ça : Merci « Bling-bling » !

« En Marche ! », justement, le futur vainqueur du second tour…

Auquel se rallieront tous les opportunistes, du centre, certes, mais des écololos et même du « P.soce » qui part en morceau : Chez eux la « reconstruction » sera plus « naturelle », même si ça va être compliqué !

Comme tout cela est si curieux…

Il faut dire que la campagne électorale a été jugée sévèrement par les sondés.

Près des deux tiers d’entre eux l’ont jugée « pas intéressante » contre seulement 8 % qui l’ont trouvée « très intéressante ». Et les électeurs de « Mes-Luches » sont les plus cléments (46 % ont apprécié l’intérêt de la campagne), quand ceux de « Du-Pont-Gnan-gnan » étaient les plus critiques (29 %).

Mais tous les deux retournent aux oubliettes, incapables de réagir le soir même aux questions des journalistes quant à leurs consignes de vote…

Elles sont pourtant logiques et j’ai attendu longtemps dans mes pots-de-peinture pour avoir le mot de la fin devant mon poste branché sur « Transe24 ».

Mais rien.

Il va falloir y revenir : Non seulement la campagne n’a jamais été comme aucune autre, mais, même si « la discrète influence » devient de plus en plus patente, manifestement elle est multiple et elles sont contradictoires, antagonistes.

On peut prendre le pari de la réussite de « MacRond ».

Un « d’jeune », qui avait 13 ans – un gamin imberbe – en 1991 (Opération tempête du désert, pour les incultes)…

Il nous a assez dit qu’il n’était pas l’héritier de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et de ses compères et complices « soces », même si il a été mis en avant, le pied à l’étrier, par le sérail du président sortant.

Or, ce dernier se sentait « pieds et mains liées » face aux puissances d’argent, son ennemi déclaré au Bourget : Il l’a assez démontré tout-au-long de son quinquennat.

« MacRond », c’est les « puissances d’argent », plutôt de « centre-gôche ».

Pas incompatible en soi.

Sont-ce celles-là qui veulent mettre fin à un quart de siècle de « silence-honteux », l’omerta qui couvre les carambouilles de « Mythe-errant » de l’époque ?

Je n’en serai pas trop étonné, finalement. Mais ça reste à voir et on appréciera avec ce filtre la composition de la première équipe gouvernementale, dans l’attente des législatives.

De toute façon, ça ne pouvait pas être les équipes des « Républicains-démocrates », enfermées elles-aussi dans le « secret des affaires ».

Ni « Bling-bling » qui a « lavé » dans son « grand-emprunt » de 2009, comme on le lui avait demandé, les fonds détournés et récupérés plus tard ;

Ni « Fifi-le-souteneur » qui se tait tranquillement contre la paix dans son petit-business de carambouilles « entre amis » et en famille ;

Ni « Juppette », ami du « Chi », qu’il fallait exploser l’un et l’autre, le premier notamment parce qu’il a co-présidé la commission d’utilisation des fonds du « grand-emprunt » précité : Forcément, ayant oublié d’être né-kon, il a dû comprendre comme « Roro-Card », son autre co-président.

Bref, on élimine la « bande du Chi » (que les administrations « Boubouche » et « Haut-Bas-Mât » n’ont jamais supporté), « Bling-bling » d’abord, « Juppette » ensuite, on en fait autant chez les « soces » pour ne retenir que le plus nul, et on monte en puissance un « tout-neuf » encore aux ordres, « Mac-Rond », encore assez jeune pour laisser croire qu’il n’est pas trop sali par les affaires et qui va remettre de l’ordre… « sur ordre ».

Venu du monde de la phynance après avoir été formé à l’ENÂ, il lui faut blanchir un peu sous le harnais « au château », aille se servir dans les dossiers du ministère pour bien comprendre, et prendre son envol à partir de rien.

Jeunes-gens !

Je tiens enfin mon scénario de l’été prochain…

Mais va falloir que je le complique à souhait pour ne pas me faire fusiller au carrefour d’un canal vénitien.

Mais ça se tient.

Merci d’être passé pour m’éclairer !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/les-surprises-des-urnes.html

 


Scrutin sous influence…

 

L’attentat sur les Champs-Élysées

 

Une fois de plus, j’ai la gorge nouée. Je suis infiniment triste du décès d’un jeune flic, mort pour le pays, mort pour rien sous les balles assassines d’un terroriste.

C’est affreux, c’est dément.

Je l’ai appris par texto : Un ami s’inquiétait pour moi et moi je m’inquiétais pour ma « nichée » et mes amis.

Presque soulagé finalement qu’il n’y ait pas eu de carnage, juste deux flics et une résidente allemande blessés, mais dans le lot, un homme qui ne reverra plus jamais ses proches.

Je ne vous cacherai pas que je m’y attendais : Depuis le début, cette élection présidentielle ne « fonctionne » pas comment prévu, comme de coutume.

Un scrutin sous influence, d’abord américaine, de l’administration démocrate…

Et leur propre élection présidentielle semble avoir été « sous influence » russe. Semble seulement, mais les traces laissées sur les réseaux ne laissent pas beaucoup de place au doute, sauf aux yeux des aveugles, « bien entendu… ».

Depuis, les efforts « d’influence », de déstabilisation se sont reportés ailleurs. L’Allemagne d’abord, puis probablement dès la rentrée prochaine (puisque ça a commencé en ce début d’année) avec vraisemblablement et un détour par celles organisées par Londres en UK le mois de juin prochain et encore d’autres très prochainement.
Et puis le lendemain, c’était au tour du siège du FSB (ex-KGB, dont on se souvient qu’il a formé le patron du Kremlin) d’être victime d'une attaque à l’arme à feu : Trois morts de ce que j’ai compris.
Comme quoi, les choses semblent infiniment plus complexes qu’il n’y apparaît.
Nous y reviendrons (paragraphe rajouté dimanche, hier, depuis l’aéroport).

Ils auraient peut-être pu se contenter de dérégler le climat et pousser l’anticyclone venu du pôle-nord à quelques gelées qui auraient laissé les « indécis » confinés chez eux, mais même le climat n’obéit plus : Le temps était incertain.

Ils sont déjà 30 % qui ne savaient toujours pas pour qui voter la veille de la clôture de la campagne. Peut-être n’iront-ils pas voter finalement, tellement la menace qui pèse sur les files d’attente devant les bureaux de vote pourrait les en dissuader.

Vous rajoutez les 15 % d’abstentionnistes habituels et ce matin – ou dans la journée – vous aurez les deux « qualifiés-surprise » du second tour.

Je trace ces lignes depuis Bruxelles où je suis ce samedi à l’aube…

Je ne sais donc rien de ce que les urnes contiennent depuis la veille au soir, en attente de dépouillement.

Et j’espère être à l’heure pour glisser mon propre bulletin dans l’urne de mon bureau de vote du consulat-local, tout en restant à la merci d’un retard climatique ou pire, de mon avion…

Non, on nous refait le coup de Madrid-mars 2004.

Puis on nous a fait celui des loups-solitaires (et chapitres suivants) qui attaquent à Toulouse en 2012.

Je me rappelle encore que : Je suis Charlie en janvier 2015. Je n’ai rien à dire en novembre de la même année. Je suis de nouveau sidéré en juillet 2016.

Entre-temps, en avril 2017, on a appris que plus de 17 préparations d’attentats ont été déjouées, parfois de façon in extremis durant l’année 2016.

Et encore 7 en 2017 rien que sur le territoire de l’hexagone : Les forces de l’ordre ont appris à exploiter les « signaux-faibles » des réseaux (et ça n’a rien à voir avec les lois anti-terroristes votées entre-temps).

Mécanisme que je vous « romançais » encore cet été avec la CISA et son logiciel « BBR »(une pure invention romanesque de ma part).

Mes « cousins-natios », en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », savent cela depuis l’assassinat du Préfet Érignac : Un simple texto vous géo-localise aussi sûrement qu’une bouée Argos.

C’est probablement pour cette raison qu’il y a tant de « zones-blanches » dans nos montagnes corses…

À trois jours du premier tour de l’élection présidentielle, un policier a donc été tué et deux autres ont été blessés sérieusement, jeudi soir, lors d’une fusillade à l’arme automatique sur les Champs-Élysées. L’échange a eu lieu non loin du magasin Marks & Spencer (resté fermé le lendemain), près de la station de métro Franklin D. Roosevelt. Une passante étrangère a également été touchée.

« Ça dure quoi ? 30 secondes, 45 secondes… On n’a pas le temps de réagir sur le moment. Il n’y a pas eu de mouvement de foule. »

« Ça a été fulgurant », a raconté un homme interrogé par « trans-info », précisant que « les Champs-Élysées n’étaient pas vraiment pleins à cette heure-là. Il n’y avait pas une grosse affluence. »

L’attaque a été revendiquée très rapidement par l’État islamique (Daech) dans un communiqué rédigé en arabe de son agence de propagande Amaq. Le groupe djihadiste a par ailleurs présenté l’assaillant présumé sous son nom de guerre : « Abou Youssef al Belgiki ». Joseph le Belge…

Aux alentours de 22  h  15, plus d’une heure avant la revendication de l’État islamique, le parquet antiterroriste s’était saisi de l’enquête et avait confié les investigations à la section antiterroriste de la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres (SAT) ainsi qu’à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Selon les premiers éléments recueillis, l’homme serait né en 1977. Connu des services de police, il n’était toutefois pas sous le coup d’une fiche S (pour Sûreté de l’État) en cours de validité au moment des faits.

Des actes d’identification étaient toujours en cours tard dans la soirée. En outre, une perquisition était également en cours aux alentours de minuit en Seine-et-Marne, à son domicile.

Puis plusieurs personnes de son entourage ont été mises en garde-à-vue.

Au même moment, Matignon avait fait savoir que le Premier ministre, « Nanar-Casa-nova », se rendait à l’Élysée pour faire le point avec « Tagada-à-la-fraise-des-bois », le président en exercice pour encore quelques jours. À l’issue de cette réunion de crise, le président a affirmé que « ces faits sont des faits terroristes ».

« Nous serons d’une vigilance absolue. Chacun comprendra que mes pensées vont vers la famille du policier tué » a-t-il également dit, annonçant qu’un « hommage national sera rendu à ce fonctionnaire de police qui a été ainsi lâchement assassiné. Nous devons tous prendre conscience que les forces de sécurité font un travail particulièrement difficile et que le soutien de la nation est total. »

Bien évidemment.

L’assaillant, qui a été abattu par des tirs de riposte, serait arrivé en voiture peu après 21 heures. Il en est sorti avant d’ouvrir le feu sur un car de police et de se mettre à courir derrière les policiers, précise-t-on de source gouvernementale.

Les Champs-Élysées ont été coupés à la circulation dans les deux sens et la préfecture de police a émis une alerte pour demander aux Parisiens d’éviter la zone. Les stations de métro donnant sur la grande artère ont été fermées. Les cafés et les rues adjacentes ont également été évacués, alors que dans le ciel, la torche d’un hélicoptère de la police balayait les rues. Des policiers lourdement armés hurlaient quant à eux sur les passants qui s’approchaient de s’en aller.

Depuis la semaine dernière, les candidats à l’Élysée bénéficient d’une sécurité renforcée, après la découverte d’un projet d’attentat pendant la campagne.

Jeudi soir, leurs équipes présentes à Saint-Cloud pour l’émission télévisée avant le premier tour ont été prévenues quasiment en direct de l’attaque sur les Champs-Élysées, via leurs gardes du corps, des policiers appartenant au Service de protection de la personne (SDLP).

L’annonce de la fusillade est survenue pendant le passage de « Deux-Noix-Âme-Mont » sur le plateau de TF2, donnant un côté totalement surréaliste à l’émission où il était question d’état d’urgence et de réduction du nombre de fonctionnaires.

Cette attaque est survenue trois jours après l’arrestation de deux suspects à Marseille, accusés de préparer un attentat. Leur garde à vue se prolongeait jeudi soir au siège de l’antiterrorisme en région parisienne.

Puis des précisions survenaient au fil des heures : L’assaillant serait un « Gauloisien » né en 1977 en Seine-et-Marne à Livry-Gargan. En 2005 il avait été condamné à 15 ans de prison pour avoir déjà tiré sur des policiers.

Il se nomme Karim Cheurfi, une carte grise a été retrouvée dans son véhicule garé devant la scène de l’attaque. Ce nom est celui d'un homme connu des services antiterroristes, selon des sources proches du dossier citées par l’AFP.

« L’identité de l’attaquant est connue et vérifiée », a confirmé le procureur de Paris, lors d’un point presse dans la nuit. Des perquisitions dans son domicile de Seine-et-Marne ont été menées dans la soirée, a confirmé le magistrat.

Ce suspect était visé par une enquête, après avoir manifesté son intention de tuer des policiers, pour avoir déjà été l’auteur de plusieurs tirs sur des policiers en 2001 après un contrôle routier, comme en témoigne un article de presse de l’époque.

Lors de sa garde à vue, le suspect alors âgé de 24 ans et déjà connu défavorablement des enquêteurs pour des faits de violence, avait récidivé. Au moment de réclamer des médicaments, il avait profité d’un mouvement du policier qui lui faisait face pour subtiliser son arme, un pistolet 38 spécial.

Le gardé à vue avait fait feu à cinq reprises. Les trois policiers touchés, dont un élève gardien de la paix et le frère de celui-ci, de plusieurs balles lors de ces deux incidents successifs, avaient survécu à leurs blessures.

En première instance, en 2005, Karim Cheurfi avait été condamné à 20 ans de prison ferme pour cette triple tentative d’assassinat. Une peine allégée de cinq ans lors de son jugement en appel, en 2007, par la Cour d’assises du Val-de-Marne.

Rien à l’époque ne faisait état d’une radicalisation.

L'homme était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers et avait été arrêté le 23 février dernier, avant d’être remis en liberté par la justice faute de preuves suffisantes, selon des sources proches de l’enquête.

Que de défaillances suspectes !…

Paris encore frappée en plein cœur.

Les principaux candidats à la présidentielle, qui défilaient sur un plateau de télévision pour un dernier grand oral, ont dénoncé l’attentat et apporté leur soutien aux forces de l’ordre. Trois « principaux finalistes » ont annulé leurs derniers déplacements prévus vendredi.

En revanche, le quatrième, le candidat de « La France insoumise » a lui souhaité « ne pas interrompre le processus de notre démocratie de manière à bien démontrer que les violents n'auront pas le dernier mot contre les républicains ».

Son entourage a confirmé le maintien de son programme pour vendredi.

Merci : C’est la seule bonne attitude !

Le candidat « soce » également, mais lui sans doute préoccupé par son futur score…

Peu importe.

Il faut que cesse ces « perturbations » du processus électoral que certain se permettent de biaiser.

Islamiste peut-être, martyr-suicidaire plus certainement, agissant probablement sous fausse bannière.

Laquelle ?

On va savoir dans la journée, avec les résultats définitifs de ce premier tour, a qui aura profité le crime.

Un début de réponse.

Et une question : Tout cela vaut-il la mort violente, par arme à feu, de deux personnes à la fleur de l’âge, l’assassin et sa victime ?

Quels sont les cyniques qui tentent de nous manipuler ainsi ?

Il faut que j’y réfléchisse et peut-être vous proposerai-je cet été quelques débuts d’explication.

Comme d’habitude « romancés », parce qu’il est des choses qui ne peuvent pas apparaître autrement.

C’est, jusque-là, de cette façon que je vous dévoile « ce qui n’existe officiellement pas ».

Laissez-moi enquêter et réfléchir, s’il vous plaît.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/scrutin-sous-influence.html

 


« Abstention » ou « blanc » ?

 

Pour ma part, c’est « blanc ».

 

Blanc pour la semaine seulement. Je ne suis plus là, plus « traçable », je veux dire sans appareil électronique connecté et émetteur/récepteur, comme en plongée profonde, en apnée, sans une seule petite bulle, coupé du monde.

Pour quelle raison ? Eh bien celle-ci est tellement « secrète » qu’elle n’existe même pas.

D’ailleurs, je ne sais même plus de quoi que vous voulez causer !

Il n’y en a et n’y en aura jamais aucune trace nulle part. Enfin…

Si ça « foire », j’apparaitrai peut-être à la rubrique nécrologique, ou mieux pour moi-même, à celle des « faits-divers » dans un journal de province, mais ça veut dire que j’aurai échoué et là, il n’en est même pas question.

Sans ça, je n’aurai pas accepté, naturellement…

Ceci dit, c’est pour vous expliquer que comme je suis « en vacanceS », eh bien vous aussi.

Rien de grave, je n’ai juste pas eu le temps de vous mettre en ligne quelques posts comme à mon habitude : Délais trop courts.

Et je me suis posé la question : Abstention ou blanc ?

D’autres ont répondu. Des « matheux ».

Parfois ça compte aussi intelligemment, puisque pour ma part j’avais déjà anticipé depuis juin 2014, me souvins-je.

Et ça ne loupe pas.

Si « Marinella-tchi-tchi » est quasiment certaine d’être au second tour, en revanche l’incertitude reste encore très forte à moins d’un mois de la première échéance pour savoir qui sera son challenger.

Et bien que la campagne, la vraie, peine à démarrer sur des débats d’orientations politiques, nous sommes abreuvés de sondages quotidiens et concurrents. Chaque fluctuation d’intentions de vote est passée au microscope et commentée. On a vite oublié la période bien brève, il est vrai, où les sondages ont été mis à l’index après l’échec flagrant des prévisions qu’on voulait y voir, en particulier avec le « Brexit » et l’élection de « MacDonald-Trompe ».

On suit donc l’évolution des courbes des uns et des autres selon chaque institut, chacun s’évertuant à pronostiquer quels seront les résultats du jour d’après. Plus fondamentalement, les deux énigmes restent à ce jour, qui de « Fifi-le-souteneur » ou « Manu-MacRond » sera au deuxième tour, et secundo de savoir si « Marinella-tchi-tchi » peut gagner la présidentielle au deuxième tour.

L’hypothèse de son passage en force dès le premier tour semblant s’estomper compte tenu de la dissolution de sa candidature dans une offre pléthorique.

Onze candidats (une équipe de foot au complet), dont trois qui viennent manger sur ses plates-bandes, la concurrence existe donc là où souvenez-vous, son « papa-à-elle » ne faisait qu’une bouchée de « son félon » « maigre-et-tiste ».

En termes de probabilités, on peut dire qu’aujourd’hui, d’après les sondages et les analystes (dont je ne suis pas), « Manu-MacRond » a de fortes chances d’arriver deuxième au premier tour (peut-être même premier), et donc premier au second tour.

Mais ce n’est qu’aujourd’hui et ça peut encore changer.

Simplement, s’agissant d’un événement unique – une seule élection présidentielle – la notion de probabilité, si elle donne bien une appréhension de ce qui devrait se passer, ne dit rien en fait sur ce qui va vraiment se passer.

Car pour faire une prédiction crédible, il faut pouvoir disposer d’un modèle permettant d’envisager l’évolution dans le temps des différentes intentions de vote et donc de prédire ce qu’elles seront le jour du vote.

Et les « matheux » savent développer des modèles « de dynamique d’opinion » dans le cadre de la « socio-physique », une nouvelle discipline de recherche qui existait déjà chez les physiciens.

Ce modèle aurait paraît-il permis de prédire la victoire de « MacDonald-Trompe » dès l’été 2016…

Et souvenez-vous d’il n’y a seulement que quelques mois, avant « primaire de droâte », c’était « Juppette » qui était donné gagnant : Il n’est même pas sur la ligne de départ. Et à peu près au même moment, l’hiver 2016, il n’était même pas question de « Manu-MacRond » … Qui ? Ah oui le petit-kon qui fait ministre ?

Alors quid sur le cas « Gauloisien » ?

Car indépendamment de pouvoir connaître les intentions de vote pour les deux candidats finalistes du deuxième tour, un autre phénomène plus difficile à appréhender, risque fort de bouleverser la donne, tout particulièrement pour le vote du 7 mai, le second tour.

Le lendemain lundi 8, de toute façon on ne dessoûle pas : C’est férié, au moins autant que le lundi précédant du 1er mai.

Il s’agit de ce que les spécialistes appellent « l’abstention différenciée » qui pourrait faire gagner le jour du vote le candidat placé au deuxième rang en intentions de vote.

Effectivement, l’ensemble des sondages prévoit une abstention inégalée pour des présidentielles. Par ailleurs, il est généralement admis que les abstentions se font au profit des candidats hors institution, au détriment des sortants, mais cette fois il n’y a pas de sortant. En plus, si « Marinella-tchi-tchi » et « Manu-MacRond » se retrouvent au second tour, tous deux peuvent être perçus comme hors système.

Donc, considérons deux candidats A et B avec des intentions de vote a et b (b = 1 – a et a = 1 – b), et des taux de participation effective x et y pour l’un et l’autre, mathématiquement les votes exprimés sont donc a facteur de x et b facteur de y.

« A » gagne lorsque (ax) > (by), c’est-à-dire pour y < ax/(1 – a) et inversement.

Vous avez suivi ?

Alors on continue.

On en conclut que pour le candidat A, étant donné une intention de vote a et une participation x, ce dernier gagne l’élection dès que la participation pour B est inférieure à la valeur critique ax/(1 – a).

Et inversement.

Et de considérer que cette condition peut être satisfaite avec des intentions vote pour B supérieures à celles de A.

Ainsi des intentions de vote minoritaires (a < b) se transforment en vote majoritaire (ax) > (by). On peut donc identifier toutes les zones de participation différenciée dans lesquelles B perd l’élection même avec des intentions vote supérieures à celles de A.

Et la valeur critique de participation pour B en fonction des intentions de vote pour A dans le cas d’une participation, est de x = 0,90.

Toute participation pour B au-dessous fait gagner A alors qu’au-dessus c’est B qui gagne.

Appliquons ce résultat au cas d’un deuxième tour avec « Marinella-tchi-tchi » et soit « MacRond » soit « Fifi-le-souteneur » : Dans ce cas, si les électeurs de « Marinella-tchi-tchi » seront, en grande partie, des électeurs qui veulent voter pour elle, ce ne sera pas le cas pour son challenger, quel qu’il soit.

En effet, l’activation, maintenant systématique pour toute élection qui pourrait voir gagner un candidat « F.haine », de ce que l’on appelle le « Front républicain » (ou « du refus » dont je suis) amène un grand nombre d’électeurs du challenger à voter non pas pour lui mais contre la candidate « F.haine ».

En revanche, ce qui est nouveau dans la prochaine élection est que, pour la première fois, un nombre certain de futurs électeurs anti-F.haine du deuxième tour auront décidé de le faire à contrecœur, avec aversion pour tel ou tel challenger.

Pour empêcher la victoire de « Marinella-tchi-tchi », ils se forceront à faire un choix qui leur déplaira, mais alors il est tout à fait probable que beaucoup « profiteront » de la moindre « bonne excuse » pour au dernier moment ne pas y aller.

C’est la vieille règle du scrutin uninominal à deux tours : Au premier on vote « pour », au second on vote « contre » ou on va à la pêche…

On ne retrouve pas cet effet avec le vote uninominal à un seul tour où l’on vote « contre » tout de suite (ou on va à la pêche, cas des USA) et encore moins dans les scrutins à la proportionnelle où là de toute façon ce sont les partis qui font la « loi des listes », l’électeur ne faisant que trancher entre tous les « pour » possibles.

Naturellement, sauf en Irlande où le citoyen a le droit de panacher plusieurs listes, voire d’en changer l’ordre.

Mais eux mettent 8 jours pour un dépouillement et ils ne sont pas très nombreux de surcroît…

Conséquemment et en toute logique, on peut aussi faire l’hypothèse réaliste qu’il y aura plus d’abstentions pour le challenger de « Marinella-tchi-tchi » que pour elle. Et on peut alors calculer le « différentiel d’abstention » nécessaire pour compenser la distance à 50 % des intentions de vote pour elle.

Par exemple pour la candidate du « F.haine », une participation de 90 % et 42 % d’intention de vote (58 % d’intentions de vote pour son challenger), la font gagner dès que la participation pour son challenger est plus petite que 65,17 %. Une participation de 65 % lui donnera une majorité à 50,07 %.

Autre exemple, en considérant toujours pour elle, une participation de 85 % avec 45 % d’intentions de vote, et elle est élue dès que la participation pour son challenger est au-dessous de 69,55 %.

Une participation à 69,5 % pour le challenger lui donne la victoire avec 50,02 % des voix exprimées.

C’est mathématique, qu’on vous dit.

On pourrait multiplier les cas de figure réalistes qui lui donnent la victoire avec bien moins que 50 % d’intentions de vote. Ces résultats démontrent qu’en plus de la campagne pour gagner les intentions de vote les plus élevées, la mobilisation du dernier jour pour aller voter pour celle ou celui qu’on aura choisi, ou qu’on se sera forcé à choisir, sera décisif dans la victoire de cette élection.

Alors, si la presse et autre média évoque un « plafond de verre » toujours actif et situé au-dessous de 50 %, elle peut devenir la prochaine Présidente de la République grâce à une « abstention différenciée » qui n’apparaît pas être forcément excessive.

Et c’est là que c’est intéressant pour un « primo-exilé » comme moi, puisqu’on constate par ailleurs que les « Gauloisiens-de-Gauloisie » ne sont pas satisfaits de cette offre politique-là et souhaitent le faire savoir.

En effet, selon un sondage réalisé par Ipsos, 40 % des électeurs seraient prêts à voter blanc si celui-ci était reconnu.

Ils étaient seulement 26 % en 2014. « Aujourd’hui, une pétition en faveur du vote blanc a déjà recueilli 230.000 signatures, c’est la première fois qu’une telle démarche a autant de succès », explique au quotidien le boss de l’Association pour la reconnaissance du vote blanc.

De blanc à abstention, il y a juste le soleil…

Alors que ma démarche sera de voter nul, ce qui retire autant à l’un et à l’autre, mais transformera l’élu(e) en « plus mauvais élu(e) » de la Vème, le vote blanc ou l’abstention peut très bien rendre « démocratique » une élection contestable par ailleurs…

Lui promettant de chaudes heures pour tout un quinquennat, pire que celui de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » voire encore de « Bling-bling » (qui a échappé de peu à ce désastre contre « Ségololo »…)

D’autant qu’on sait aussi deux choses :

1) Les électeurs de « Marinella-tchi-tchi » sont ceux qui se déclarent le plus sûrs de leur vote.

2) Climat délétère, rejet des personnes, sentiment « complotiste » : Au 2ème tour, les résistances au vote « républicain »/tentation de l’abstention à l’égard de l’opposant du « F.Haine » seront fortes.

Et ce qu’il faut retenir de ces études de « matheux », c’est qu’avec « une participation globale de 79 % avec 44 % d’intentions de vote pour MLP, elle obtient une majorité de 50,25 % si la participation pour elle s’élève à 90 % contre 70 % pour son challenger ».

Grosses fissures dans le plafond de verre.

De plus, pour venir confirmer cette étude, un sondage (Ipsos) mesure que 50 % des électeurs de « Manu-MacRond » se disent (malgré tout) encore indécis… Chez la candidate cette proportion de « sûrs de leur vote » atteint déjà 80 %…

Refaite les calculs si le cœur vous en dit, ce n’est pas un poisson d’avril même si c’est le jour, mais j’en conclue qu’elle n’a pas encore perdue.

Le 8 mai pourrait être « gueule de bois » : Tout dépendra de la météo…

Si peu de chose, finalement : Quelques nuées et toc, elle est recalée.

Grand beau-temps, et elle nous fera le coup du « Soleil d’Austerlitz » (la bataille, pas la gare…)

Ceci dit, je vous laisse à vos réflexions sur le sujet pendant au moins 8 jours (peut-être plus : Ce qui vous laissera du temps pour résoudre l’énigme d’hier).

Heureusement pour vous (et le pays), vous avez droit à une session de rattrapage en juin

Bonne semaine à toutes et à tous !

I3

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/abstention-ou-blanc.html

 


Passer de l’euro au franc, pas si simple

 

On s’y intéresse enfin !

 

Il était temps : On se penche enfin sur les effets économiques et financiers sur un des « points-forts » du programme de « Marinella-tchi-tchi » : Sortir de la zone euro…

Personnellement, ça me fait marrer, tellement c’est déjà manifestement complexe pour nos voisins d’Outre-Manche qui pourtant n’étaient pas dans l’Eurozone pour avoir gardé depuis toujours leur Livre-Sterling à l’effigie de leur royale et très gracieuse Majesté. Pour eux, il s’agit seulement de sortir de l’Europe, de ses institutions, de ses règlements, de ses traités commerciaux, douaniers, etc. et de revoir l’ensemble de ses relations internationales avec ses voisins immédiats.

C’est simple, ils ne sont pas encore sortis, vont seulement faire jouer la clause de l’article 50, des mois et des mois après le « Brexit », pour seulement entamer une période transitoire de 24 mois au terme de laquelle ils sortiront réellement et définitivement.

Et « Marinella-tchi-tchi » veut claquer la porte en claquant dans les doigts ?

Hérétique !

D’autant qu’elle conditionne désormais cette sortie, non pas par la voie parlementaire – qu’elle n’aura pas, puisqu’elle est bien consciente qu’elle n’aura pas de majorité parlementaire, ni à l’Assemblée nationale, ni au Sénat – mais par la voie référendaire.

Plus simple, plus court, plus facile, à condition d’avoir l’autorisation parlementaire de pouvoir organiser ce référendum qui modifierait la constitution et quelques traités, ce qui n’est pas joué d’avance…

De toute façon, le peuple qui l’aurait élue ne veut pas sortir, à presque 4 personnes sur 5 (en fait plus de 7 sur 10).

Mais admettons qu’après une vaste et bonne campagne qui vanterait les mérites d’un retour au Franc (Poincaré, Pinay ou Thermidor, on ne sait pas encore), elle obtienne une majorité pour ce faire, encore faudrait-il entrer dans le processus dudit article 50, passer par la caisse effacer les ardoises du pays – probablement avec des impôts nouveaux et exceptionnels, et vous savez que le provisoire a tendance à durer outre-mesure en « Gauloisie-hexagonale » – ce n’est jamais qu’une étape vers un retour effectif à une monnaie nationale « autonome » qui peut durer elle aussi, des mois et des mois.

En un mot comme en cent, un long travail stressant de préparation.

D’autant quand on songe au « boulot » qu’il a fallu fournir pour qualifier et entrer le pays dans l’Euro.

Il a fallu un traité après un référendum qui a clivé le pays en mode « transversal-des-partis », inventer le passage de l’ECU vers l’Euro, puis basculer vers la disparition du « franc-gauloisien » et en assumer les conséquences qui se sont étalées sur plusieurs années : Quoiqu’en disent tous les « sachants », l’opération a généré une perte de pouvoir d’achat du citoyen lambda, qu’il se refusent à qualifier d’inflation, mais qui était bien réel.

Logique en plus : Une étiquette de prix affiché à 10 balles, ça donne 1,52449 euros. Personnellement, je suis commerçant-détaillant, je passe immédiatement à 1,53 euros, et puis comme j’en ai ma claque de rendre la monnaie de 2 centimes d’euro, je vais dans une seconde étape à 1,55 €.

Soit « mécaniquement » un prix de 1,67 % supérieur du jour au lendemain, et tout le monde n’y voit que du feu…

Et c’est autant de moins dans les portemonnaies du Smicard.

Imaginez donc un peu l’opération inverse, d’autant mieux qu’elle s’étalera sur plusieurs années au fil de la dévaluation de la nouvelle monnaie…

Un débat doit donc s’ouvrir entre les partisans de la sortie de l’euro et ses opposants sur les conséquences d’une telle décision. Un débat déjà obscurci par le recours à des arguments spécieux et des affirmations inexactes. Alors qu’on devrait demander à ce que les problèmes juridiques et financiers que soulèverait cette sortie de l’euro soient clairement analysés.

On rappelle donc que le passage du franc à l’euro en janvier 2002 et le retour éventuel de l’euro au franc, proposé par plusieurs candidats à la présidentielle, parce qu’ils viennent peut-être d’horizon différents, mais ils sont nombreux sur la ligne de départ (« As-linoléum », « Dupont-Gnangnan » et « Mes-Luches » dans son plan « B »), ne sont pas des opérations exactement symétriques en dépit des apparences.

Revenons au 1er janvier 2002. La « Gauloisie-ambitieuse » abandonne sa monnaie nationale et choisit l’euro. À cette date, le franc a juridiquement disparu. Les billets en circulation libellés en francs ont été échangés contre des billets libellés en euro, au taux de change de 1 euro pour 6,55957 francs.

Les billets et pièces en francs ont pu être utilisés pendant une période de transition de deux mois (jusqu’au 17 février 2002). Ils étaient échangeables à un guichet de la Banque de France jusqu’au 7 février 2005 pour les pièces, et jusqu’au 17 février 2012 pour les billets. 

En revanche, tous les comptes en monnaie scripturale (comptes de dépôt et d’épargne…), toutes les écritures comptables, toutes les cotations boursières à Paris-sur-plage, toutes les créances et les dettes ont été, à la date du 1er janvier 2002 – automatiquement et sans que l’on puisse s’y opposer – transformées en écritures en euros, au même taux de change.

Je vais vous dire : En 1999, j’ai même monté une société au capital social directement libellé en euros. C’était légal, alors pourquoi me gêner ?

En revanche, si j’ai tenu la compta en euros, mes déclarations fiscales et sociales étaient libellées en franc…

Pas grave : Les télé-déclarations n’existaient pas, on se tamponnait le tout à la mimine et au « blanc-couvrant ».

Dans le cas envisagé d’un retour au franc comme monnaie légale et abandon par la France de l’euro, la situation serait bien différente. Si le franc a disparu le 1er janvier 2002, l’euro, lui, continuera d’être utilisé par plusieurs pays, au moins quelques années. Pour les gauloisiens-nationalistes (et les autres patriotiques et Gaullistes), il deviendra une devise étrangère.

Les conséquences, forcément, en sont donc différentes, l’Euro n’étant alors rien d’autres que le Dollar européen, la Livre anglaise ou le Forint hongrois.

Très probablement, et par mesure de simplification, il serait convenu que le franc (nouveau) serait égal, à la date de la décision, à un euro.

Supposons, pour fixer les idées, que l’opération d’abandon de l’euro intervienne au 1erjanvier 2018. À cette date, les billets libellés en euros commenceraient à être retirés de la circulation et seraient progressivement échangés contre des billets en francs (1 euro =1 franc), probablement imprimé à l’effigie de la famille « La-Peine » (mais ce n’est qu’une hypothèse de ma part, parce que c’est un « truc » qui me brulerait les doigts.

Notez que personnellement, redevenu « touriste-ritalien » ou monégasque en mon pays, j’aurai une carte Visa en Euro et une MasterCard en dollar. J’aime bien le dollar américain, il est accepté partout au monde, même en URSS qui s’en gavait…

La monnaie scripturale suivrait le même schéma au 1er janvier 2018 : Les comptes de dépôts et d’épargne, les écritures comptables, les cotations boursières à Paris-sur-plage seraient libellés en Francs sur la base de 1 franc =1 euro, donc sans modification de la valeur faciale. 

Qu’en serait-il des créances et dettes non échues ? Le fait que le franc devienne la monnaie légale en France ne change pas la dénomination des créances et des dettes non échues : Il n’est pas interdit de détenir des actifs en devises étrangères.

Dans ces conditions, si les titulaires d’une créance en euros choisissent de conserver cette devise, seul le franc ayant cours légal, le remboursement de la dette, au moment contractuellement prévu, devra se faire par la contrepartie en francs du montant en euros.

À cette date contractuelle, le taux de change du franc ne sera pas nécessairement de un franc pour un euro…

Et affirmer le contraire reste une hérésie.

Le pays s’est endetté en euro à hauteur de 2.000 milliards et de l’ordre de 60 % auprès de prêteurs étrangers. Il remboursera donc en euro ces 1.200 milliards.

S’il avait emprunté en dollars, pareil : Le Trésor-pue-blique aurait remboursé en dollars ; en barriques de vin, pour un retour en barriques de vin ; en Yuan, pour un retour en Yuan, etc.

Il n’y a que les comptes nationaux, ceux des résidents, libellés automatiquement en franc, qui seront remboursés en franc.

Pour tout vous dire, la masse monétaire libellée en franc-gauloisien serait notablement inférieure à celle de l’euro. C’est donc un marché (de change) nettement plus « spéculable » qu’avec la masse monétaire d’un continent entier (qui plus est représentant 30 % des masses de change dans le monde qui changent de main tous les jours).

La gauloisie-monétaire, c’est à peine quelques pourcents de la masse des échanges quotidiens mondiaux, moins que la Livre-Sterling.

Une solution, pour paraître plus gros et maîtriser la valeur de la monnaie, pourrait être de mettre en place un substitue à l’euro avec une nouvelle monnaie commune (à partager par exemple avec les principautés d’Andorre, de Monaco, je ne sais pas…).

Notez que nous avons aussi « un empire » avec le franc-CFA et le franc-CFP qui ont toujours cours : Le soleil ne se couche jamais sur ceux-là réunis…

Mais pour mettre en place une monnaie commune, faut-il d’abord quitter l’euro (monnaie unique) et accessoirement trouver des partenaires avec lesquels créer cette monnaie commune !

À partir de cette analyse théorique, il faut alors distinguer deux hypothèses très différentes de sortie de l’euro. 

Dans le premier cas, la « Gauloisie-hexagonale » renonce à l’euro, revient à une monnaie nationale, le franc, mais respecte ses engagements à l’égard des prêteurs nationaux et internationaux.

Nul ne doute qu’une décision de sortie de l’euro et le retour au franc se traduirait par une dévaluation de fait de la monnaie nationale. Ce point n’est contesté par personne, et c’est même l’objectif affiché des partisans de la sortie de l’euro.

Ce qui reste sujet à débat est le montant de la dévaluation : 10 % sont certainement un minimum ; le maximum dépend de la confiance qu’inspirera le nouveau gouvernement aux marchés financiers.

Pour tout vous dire, il n’inspire déjà aucune confiance…

Dans un tel cas, la dette publique, exprimée en francs, serait donc facialement et automatiquement augmentée d’au moins 10 %, tant en stock (soit 2.200 milliards de francs au lieu de 2.000 milliards d’euros) qu’en coût annuel (intérêts), soit 50 milliards de francs au lieu de 45 milliards d’euros.

Pour un PIB au mieux similaire, identique à ce qu’il serait sans sortie de l’euro.

Simultanément, la charge annuelle d’intérêts (en euros ou en francs) serait accrue, car le rendement demandé par les investisseurs est plus important pour une dette libellée en devise nationale qu’en devise stable. Le gouverneur de la Banque de France avance ainsi une augmentation de la charge d’intérêts de 30 milliards d’euros… à rajouter, pour un total de 80 milliards d’euros, soit 88 milliards de « franc-dévalué » !

Une explosion qu’on retrouvera instantanément dans les comptes publics et donc sur votre feuille d’impôt.

Dans la deuxième hypothèse, la plus fréquemment avancée tant à gôche qu’à l’extrême droâte, la sortie de l’euro s’accompagnerait de la décision de rembourser en francs la dette de l’État (le cas de la dette des collectivités locales et autres institutions publiques n’est pas tranché, mais elle suivra probablement le même cheminement). Les entreprises, pour leur part, continueront à honorer leur dette dans la devise initiale pour ne pas perturber leur image sur le marché et ça va leur coûter « chaud ».

Quand on dit « rembourser en francs sa dette en euro », on veut dire qu’une dette de 100 euros serait remboursée 100 francs (alors même que, sur le marché des changes, le cours du franc ne serait plus de 1 euro, mais de 0,90 ou 0,80 euros).

Ce qui revient à dire, si c’était possible sur les marchés internationaux, que le pays « fait défaut » sur la différence.

Une hypothèse déjà avancée, puis reculée, par « Deux-noix-Âme-mont », qualifiée de parfaitement et totalement irresponsable par toute la classe politique et nombre de « spécialistes » unanimes.

Dans une telle hypothèse, pour y voir clair, il faudra répondre avec précision à quatre questions : 

– Le Trésor peut-il aujourd’hui décider de rembourser en francs sa dette en euro (ou en n’importe quelle monnaie : dollar américain, yen, livre sterling…) ?

La réponse est oui pour les résidents (votre épargne, vos assurances-vie qui seraient ruinées), elle est négative pour les créanciers étrangers… 

– Le vote d’une loi par le Parlement Gauloisien donnerait-il le droit au Trésor de rembourser en francs sa dette en euros ?

Probablement. Mais en pratique, on se heurterait au même problème de droit international.

Voyez donc ce qu’il en coûte à « Chavez-bien-le-dire », à l’Argentine, au Brésil.

Et encore, le premier et le dernier des pays cités vendent du pétrole, libellé… en dollars américains…

Les partisans de cette solution vous citeront le cas islandais, candidat repenti à l’intégration de l’euro, qui a fait défaut. Et s’en sort aujourd’hui plutôt bien.

À deux remarques de taille près : Le défaut était « bancaire » et pas étatique ; et l’Islande pèse 300.000 habitants, par 66 millions.

– Quelle serait la conséquence d’un remboursement en francs d’une dette en euros ?

Là, on entre dans le domaine de l’imaginaire (racine carrée de – 1, les nombres irrationnels)…

Personne ne connaît la réponse puisque ça n’a jamais été fait. Mais dans le meilleur des cas ça conduit à une dévaluation dramatique de nos créances, puisque c’est l’effet recherché paradoxalement par les tenants de cette solution.

Je dis « paradoxalement », parce qu’ils veulent dévaluation pour « mieux exporter » devenir enfin compétitifs, mais c’est sans compter que si « la machine » irait mieux (ce qui reste à démontrer), du même coup on dévalue sur les marchés internationaux les créances détenues sur le « Trésor-gauloisien » : Comme il vient d’être dit, un « défaut partiel ».

Or, qu’on compte bien : Entre la Grèce qui pourrait faire défaut sur 200 milliards d’euros, ce qui a des conséquences dramatiques autour d’Athènes et la mer Égée pour les populations autochtones (– 7 % de croissance… négative au total, creusant encore plus le ratio dette/PIB) et un pays comme la « Gauloisie-failliteuse » et ses 2.000 milliards de dettes publiques, vous imaginez bien que les dégâts sur la finance mondiale n’ont pas du tout la même envergure, ni même les mêmes conséquences ; 

– Le financement de l’État par la Banque de France serait-il une solution ?

Cela revient à se demander si la sortie de l’euro est une solution à la dette publique. Mais là, on connaît la réponse : Bien sûr que la BdF peut demain imprimer autant de monnaie scripturale ou fiduciaire que le gouvernement le veut bien.

Elle l’a fait jusqu’en 1976. Elle peut le refaire, d’autant que c’était sa mission première (et même essentielle) quand elle a été créée par le « Cousin-Napoléon » (celui qui a réussi et repose aux Invalides dans son septuple cercueil entouré de ses maréchaux).

Mais à l’origine, les armées impériales portaient des valeurs de la République partout en Europe et depuis bien longtemps, ce n’est plus le cas.

Si la BdF se remet à le faire, ce sera entourée d’un « mur de la honte » pour protéger notre patrie affamée.

Affamée, parce que plus rien n’y entrera, et en conséquence, plus rien ne pourra en sortir aisément.

Autrement dit, les exportations, loin d’être boostées pourraient bien ne pas profiter de l’aubaine d’une « dévaluation-compétitive » et forcée.

Alors donc, réfléchissons-y avant de voter.

Certes, l’euro est inadapté pour les pays du « Club-Med » (Gauloisie, Hispanie, Lusitanie, Ritalie, Hellénie) et l’Helvétie (et quelques autres) se portent pas si mal face à l’Euro, sans y être jamais entré : C’est un constat.

Et au sein de la zone euro, c’est l’Allemagne et quelques-uns de ses partenaires directs qui s’en portent le mieux, puisqu’elle a détruit le tissu industriel de ses concurrents de l’eurozone grâce à ses réformes passées, celles que personne n’a eu le courage de faire en « Gauloisie-universelle ».

En témoignent à la fois ses excédents publics, mais tout autant les excédents indécents de sa balance commerciale, en rappelant que 60 % de son commerce extérieur se fait avec ses 26 autres partenaires européens.

C’est donc la Teutonie qui doit sortir de l’euro (et l’ancienne zone du mark), pas les autres (même si ce pays n’y a aucun intérêt).

Et là, ça change tout (ou presque).

Mais on n’en est pas là et on prend une fois de plus le problème à l’envers à l’occasion de la débauche de démagogie propre à nos campagnes électorales, puisque ce n’est plus un problème d’Europe, mais un problème proprement teuton : Ils s’enrichissent sur le dos de tous les autres (grand bien leur en fasse), mais sans aucune contrepartie.

Dommage, une fois de plus, de mal poser le problème : Cela mène immanquablement à des solutions catastrophiques.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/on-sy-interesse-enfin.html

 


Le programme de « Manu-MacRond » est sorti (III).

 

La critique

 

J’y reviens, comme promis. Son programme ne serait somme toute qu’un timide compromis entre la gôche et la droâte. C’est le constat établi par un groupe de hauts fonctionnaires sur le programme économique de « MacRond ».

Réunis sous la bannière du « Cercle Necker », ces spécialistes de la politique économique vilipendent la « macronomie » qu’ils ne jugent ni sociale, ni libérale.

En voulant satisfaire la droâte de la gôche et la gôche de la droâte, ils en disent que « Manu » livre un programme fort peu ambitieux qui risque de n’être qu’une continuation du « Tagadisme-à-la-fraise-des-bois », rien de plus.

Notez que je n’en doutais pas trop depuis l’origine : C’est un « pur-produit » du Président sortant vous ai-je toujours dit, une sorte de fils adultérin entre « l’ennemi-de-la-phynance » qui aurait pornographé avec celle-ci.

Mais le « Cercle Necker » va plus loin.

Et ce ne sont pas des « Gracques », les mêmes, mais « soces ».

« Le programme d’Emmanuel Macron, c’est la France maintenue dans son déficit et le creusement de son stock de dette. Le candidat du compromis soi-disant social-libéral fait, comme ses prédécesseurs, le pari du temps. Il espère naïvement que les marchés lui laisseront éternellement du répit. Le courage politique attendra. Tout comme le retour de la France à la prospérité et au progrès social ».

Leurs arguments dans le détail :

Programme économique : « Derrière une présentation avantageuse, aucun changement d’orientation ».

Vlan, dans les dents…

Pour soutenir l’économie, « Manu-Mac-Rond » souhaite baisser le niveau des prélèvements obligatoires. « Nous baisserons les taxes, les cotisations et les impôts à hauteur de 20 milliards d’euros par an à la fin du quinquennat », déclare-t-il.

Pour le « Cercle Necker », « ce programme repose sur un profond malentendu » masqué «derrière une présentation habile et avantageuse » car, sur le fond, « il ne laisse espérer aucun changement d'orientation » par rapport au quinquennat finissant.

Il prend le risque « d’entretenir le pays dans sa dépendance à la dépense publique et au maintien des rentes ».

Et de conclure : « Il ne peut satisfaire ni les électeurs de sensibilité libérale, ni ceux qui ont à cœur la justice sociale ».

Pas idiot…

Et ça doit plaire aux « prêteurs » qui ne savent plus où placer leurs sous.

Fiscalité des entreprises : « Une baisse à dose homéopathique ».

Il souhaite que l’impôt sur les sociétés passe de 33,3 % à 25 % pour rejoindre la moyenne européenne. Le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) serait transformé en allègement pérenne de cotisations pour les entreprises. Un effort supplémentaire sera fait pour supprimer toute charge patronale au niveau du salaire minimum.

Pour les hauts fonctionnaires du groupe qui auraient appris à compter à l’ékole des énârques, « une baisse de 20 milliards d’euros des prélèvements obligatoires représenterait moins de 1 % du PIB ».

« Cela ne permettrait pas de réduire l’écart de 8 % de prélèvements obligatoires par rapport à l’Allemagne et de 7 à 8 % de recettes publiques hors prélèvements obligatoires prélevés tous les ans sur les Français sous forme de taxes, de services publics payants et autres redevances », précisent-ils.

Forcément…

Ces grands commis de l’État en concluent que « si l’ordonnance homéopathique du Dr. Macron fonctionnait, nous serions rendus en 2022 à 52 % du PIB de dépenses publiques et 44 % de prélèvements obligatoires, contre 55 % et 45 % en début de période ».

« Certainement pas de quoi redonner du souffle à notre appareil productif », concluent-ils.

Effectivement, pas très ambitieux…

Fiscalité des ménages : « Une répartition injuste et inefficace »…

Le candidat veut débloquer un 13ème mois pour les salariés au SMIC en augmentant de 50 % la prime d’activité et en supprimant les cotisations salariales maladie et assurance-chômage. Cette dernière baisse bénéficierait à tous les « Gaulosiens », quel que soit leur revenu.

Une mesure financée par une hausse de 1,7 % de la Contribution sociale généralisée (CSG).

Le Cercle Necker y voit « l’injustice la plus frappante » car la hausse de la CSG consiste « à faire payer par le pouvoir d’achat des Français le refus de Macron de réaliser des économies franches pour notre système social ».

Et personnellement, j’y vois à jeu à « somme nulle » : Je pique direct dans la poche de tout le monde pour en redonner aux seuls qui ont des revenus d’activité et créent déjà des richesses par leur labeur…

Or, ceux-là restent les moins nombreux dans ce foutu pays : À peine 27 millions (dont 5 millions de chômeurs) pour 66 millions de personnes…

Le logement est aussi au cœur du projet « d’En Marche! ». Et d’ici 2020, « quatre Français sur cinq ne paieront plus la taxe d'habitation », en dit le leader du mouvement. Faudra bien compenser autrement, non ?

Et notez que ce n’est pas avec ça qu’on construira plus, d’autant que les communes n’auront peut-être plus les moyens de viabiliser les nouvelles constructions.

Quant à l’ISF, il serait transformé en « impôt sur la fortune immobilière », lui qui a su sous-estimer la sienne. Un prélèvement unique sur les revenus du capital, de l’ordre de 30 %, serait créé.

Une démence… Quid des capitaux qui ne procurent pas de revenu, comme les patrimoines dit « d’usage » ? On taxerait alors un « revenu-virtuel » comme le propose la « gôche de la gôche trotskisarde » ?

Quant à réduire d’autorité de 30 % les revenus nets des « capitaux actifs », ceux qui doivent s’autofinancer et se multiplier parce qu’ils sont l’avenir des générations futures, déjà qu’ils ont du mal, là, ce serait carrément la mort du petit-chat, par étouffement et noyade, la double-peine.

Mais les hauts fonctionnaires parlent à cet égard seulement d’« inconséquence ».

Le financement de ces mesures ne serait possible que par une augmentation d’impôts… pesant sur les mêmes contribuables : « Les défenseurs de la progressivité de l’impôt n’y trouveront pas leurs petits », ajoutent-ils. Alors que l’exonération de la taxe d’habitation est déjà quasi-généralisée pour les foyers de faible revenu fiscal, la création d’une « flat-tax » devrait au contraire bénéficier quasi-exclusivement aux hauts revenus.

L’erreur de casting ?

Pas du tout : Ils jubilent déjà, les « kons-cernés » de « possédants » !

En revanche, ce qui fait le tissu économique des « forces-vives » d’un pays, les classes-moyennes, une fois de plus, il sera tondu…

Déjà qu’il n’en reste plus beaucoup, on va en venir à la peau des os !

Dépense publique : « La contenir… mais moins encore que sous Hollande ».

Ah oui ? On fait quoi au juste ?

« MacRond » veut s’inscrire dans le cadre d’une « baisse durable des dépenses publiques » qui doit atteindre 60 milliards d’euros par an en fin de quinquennat.

Le « Cercle Necker » remarque que l’effort de 60 milliards d’économies sur cinq ans serait moins intense que l’objectif promis par « Tagada-à-la-fraise-des-bois » sur trois ans (50 Md€) en 2017.

Nombre de fonctionnaires : « Un gain de productivité inférieur à 1 % par an ».

Parmi les 60 milliards d’économies tendancielles, le candidat à vos suffrages souhaite que l’État réduise ses dépenses de 25 milliards. À cette fin, il entend notamment effectuer une baisse de 50.000 agents publics en cinq ans.

Je ne sais pas comment, pas plus que n’ont su y faire ses prédécesseurs, d’autant qu’il en embauche par ailleurs…

Mais, selon les calculs desdits hauts fonctionnaires, cette réduction des effectifs de la fonction publique représenterait un « gain de productivité » inférieur à 1 % par an.

« M. Macron compte obtenir ce quantum en faisant respecter dans la fonction publique la durée légale du temps de travail », poursuivent-ils qui estiment que « ce cruel manque d’ambition » démontre que le candidat « d’En Marche! » renonce à « mener de véritables réformes de structure ».

Pas faux !

Il brosse dans le sens du poil d’un quart des « actifs » du pays : Pas kon…

Sécurité sociale : « Un grand manque d’ambition ».

Selon « Manu MacRond », la sphère sociale connaîtra 25 milliards d’euros d’économie par an d’ici la fin du quinquennat. L’assurance-maladie réduirait ses dépenses de 15 milliards. L’assurance-chômage de 10 milliards grâce à une baisse significative du taux de chômage qui reviendrait à 7 % d’ici 2022.

Et eux déplorent : « En promettant 15 Md€ d’économies sur l’assurance maladie mais aucune économie sur le système de retraites, il renforcera les travers de notre système de soins et de sécurité sociale : report des reste-à-charge sur les plus jeunes et les personnes éloignées de l’emploi, entretien de la rente de nombreuses professions de santé, report indéfini du poids de notre dette sociale sur les travailleurs de demain ».

De plus, « côté assurance chômage, M. Macron met la charrue avant les bœufs et promet 10 Md€ d'économies… en pariant sur une baisse du taux de chômage à 7 % en 2022 – un niveau jamais atteint depuis 2008, après cinq années de croissance supérieure à 2 %. Qui peut encore croire que les promesses de M. Macron sont à la hauteur du défi de la lutte contre le chômage ? », questionne le « Cercle Necker ».

Moi, je ne dis rien : On spécule, comme d’habitude, et rien de plus…

Déficits et dette publics : « Un scénario intenable ».

L’ancien locataire de Bercy affirme qu’il maintiendra le déficit public sous la barre des 3 % du PIB.

« Avec cette hypothétique baisse des dépenses budgétaires en fin de mandat, le candidat espère diminuer le poids des dépenses publiques dans le PIB de 3 points – c’est-à-dire de le ramener autour de 52 %, point de départ antérieur à la crise de 2008. La belle affaire ! », s’exclament les membres du « Cercle Necker ».

Qui précisent que « cette baisse comblerait à peine le quart de la différence de niveau de dépenses publiques avec l’Allemagne, où les niveaux de service public sont équivalents malgré 13 points de dépenses publiques en moins ».

Les faits sont si têtus quand ils s’y mettent…

« Ce dont la France a besoin, c’est de passer en dessous de 1 % de déficit public, pour cesser d’emprunter à des investisseurs – majoritairement étrangers – de l’argent pour rembourser… les intérêts de sa propre dette », précise l’un d’entre eux.

Le « Cercle Necker » réfute ainsi l’argument de « MacRond » selon lequel « promettre plus serait irréaliste » car « il fait fi des nombreuses expériences étrangères – Irlande, Espagne, Allemagne – qui le contredisent dans les années récentes ».

Admettons : Quand on a loupé le train, on reste sur le quai. Il est vain de courir après ledit train pour le rattraper, tout le monde sait ça.

Et de conclure : « Son programme pour la relance sera financé par des taux d’intérêt bas»…

J’adore : Là, il serait bien le seul à avoir des certitudes, là où tout le monde constate que les taux augmentent…

Un pari dangereux sur l’avenir, quand on sait que le montant des intérêts payés en 2005 était le même qu’aujourd'hui, pour un encours deux fois moindre – et qu’il pourrait donc être le double demain.

« Quand on sait que la France fait partie des derniers pays à relever du déficit budgétaire excessif dans la zone euro, il y a de quoi s'inquiéter ».

Bon, ils ne sont pas très tendres mais globalement assez lucides : Je vous l’avais dit précédemment, « c’est beau comme un camion neuf », mais ça ne résiste pas aux yeux d’experts de la « chose publique ».

Personnellement, je trouve normal que ce cercle se mêle de ce qu’il aura à mettre en œuvre. Mais ses membres passent à côté de l’essentiel, même s’ils le côtoient : Rien ne se fait sans pognon… Le vôtre, naturellement.

Et quand on compte « normalement », pas avec des œillères ni avec le Bescherelle en main, mais une bonne vieille table des logarithmes népériens, on se rend compte qu’il en manque…

D’ailleurs, il relègue les questions budgétaires en dernière page de son programme : Un hasard ? Et elles sont très succinctement traitées et l’exigence de la réduction des déficits étant reconnue, c’est en responsabilisant les ministres sur leurs objectifs de dépenses qu’on entend économiser 60 milliards €.

C’est bien simple, un tiers des mesures proposées pèseront sur les finances publiques, soit en restreignant les recettes, soit en augmentant les dépenses.

On récapitule : Les mesures qui coûteront des milliards nouveaux :

  1. Lancement d’un grand Plan d’investissement de 50 milliards d’euros dont :

– 5 milliards d’euros consacrés à l’agriculture (dont modernisation des exploitations) ;

– Et 5 milliards d’euros consacrés à la santé (dont développement de maisons de santé) ;

  1. Réduction des cotisations payées par les salariés, par les indépendants et par les fonctionnaires : Près de 500 euros supplémentaires nets par an pour un salaire de 2.200 euros nets par mois ;
  2. Baisse des cotisations sociales employeur de 6 points en remplacement du CICE, et jusqu’à 10 points au niveau du SMIC : Les employeurs économiseront près de 1.800 euros par an et par salarié au SMIC, 2.200 euros par an pour un salarié payé 3.000 euros bruts par mois ;
  3. Rénovation d’un million de logements mal isolés d’ici 2022 ;
  4. Instauration d’un budget de la zone euro voté par un Parlement de la zone euro et exécuté par un ministre de l’Économie et des Finances de la zone euro ;
  5. Augmentation des moyens de nos armées à 2 % du PIB ;
  6. Exonération de la taxe d’habitation pour 80% des ménages ;
  7. Couverture en très haut débit ou en fibre de l’ensemble du territoire ;
  8. Baisse de l’impôt sur les sociétés de 33,3 % à 25 % ;

Les propositions qui coûtent des millions ou des centaines de millions :

  1. Mise en place de l’équivalent d’un 13èmemois de salaire, soit 100€ nets de plus chaque mois pour ceux qui bénéficient de la prime d’activité ;
  2. Rétablissement des exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires ;
  3. Ouverture des droits à l’assurance-chômage pour les salariés qui démissionnent (une fois tous les 5 ans au maximum moyennant des contrôles plus sévères) ;
  4. Effort national de formation « sans précédent» ;
  5. Remplacement des vieux véhicules polluants en créant une prime de 1.000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion moins polluants ;
  6. Recrutement de 10.000 policiers et gendarmes supplémentaires ;
  7. Construction de 15.000 nouvelles places de prison ;
  8. Création d’une force de 5.000 garde-frontières européens (en partenariat avec les membres de l’Union) ;
  9. Limitation de la taille des 12.000 classes de CP et de CE1 en zone prioritaire 12 élèves par enseignant ;
  10. Auxiliaire de vie scolaire pour tous les enfants en difficulté ;
  11. Construction de 80.000 logements pour les jeunes (les vieux kons iront se brosser) ;
  12. Ouverture des bibliothèques en soirée et le week-end ;
  13. Création d’un « Pass Culture » ;
  14. Création d’emplois francs pour encourager l’embauche des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville ; quel que soit le lieu où elle se situe, une entreprise qui recrutera en CDI un habitant de l’un de ces quartiers bénéficiera d’une prime de 15.000 euros sur 3 ans ;
  15. Généralisation d’Erasmus et extension aux apprentis ;
  16. Augmentation du minimum vieillesse de 100 euros par mois ;
  17. Création d’un « accélérateur » d’associations : Cette nouvelle structure sera chargée de développer sur l’ensemble du territoire et en moins de 5 ans les associations les plus utiles à notre société ;
  18. Prise en charge à 100 % des lunettes et des prothèses auditives et dentaires d’ici 2022 (en lien avec les mutuelles) ;
  19. Création d’un service sanitaire : 40.000 étudiants en santé consacreront 3 mois à des actions de prévention dans les écoles et les entreprises ;
  20. Augmentation de 100 euros par mois de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) ;
  21. Émission de 200.000 billets d’avion à prix aidé pour les habitants d’Outre-mer…

Avec quel pognon que je te vous demande ?

Une cascade de promesses coûteuses donc, mais un ruisselet de mesures pour les couvrir financièrement : Il est seulement fait mention de lutte contre la fraude fiscale ou contre la fraude aux prestations sociales.

La réduction souhaitée du « millefeuille administratif » pourrait théoriquement créer des économies d’échelle mais les précédents laissent dubitatifs (Cf. la réduction du nombre de régions).

Enfin la réduction « d’environ un tiers du nombre de députés et de sénateurs » peut être source d’économie mais « ils disposeront de moyens supplémentaires » pour faire leur travail.

Reste ce plan de 60 milliards d’économie, à la charge des ministres, consistant à augmenter les dépenses de façon moins soutenue.

Ce serait donc une économie de dépenses… Résultat, « MacRond », qui passe pour un rénovateur de la classe politique « Gauloisienne », en emprunte pourtant bien les pires défauts : Clientélisme, pusillanimité face aux défis qu’il se donne, recettes éculées.

J’adore, je vous l’avais dit d’emblée.

Je sens qu’avec celui-là, s’il est élu à la fonction à laquelle il prétend, on va s’amuser comme des fous pendant 5 ans.

Je n’ai pas fini de lui tailler un costard tous les jours et il sera gratuit : Pas la peine de bosser pour, ni même d’avoir des amis « bienveillants » qui font des cadeaux sans espoir de retour !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/le-programme-de-manu-macrond-est-sorti_21.html

 


Le programme de « Manu-MacRond » est sorti (II).

 

Moi, j’adore !

 

On persiste à faire le tour du programme du bonhomme, commencé hier, dont il assure qu’ils étaient 500 experts en « arrivant au port », naturellement après un « prompt-renfort », dont celui du petit-fils du « Chi », à se compter plus de 200.000… adhérents.

Des détails d’intendance.

« En Marche » avance…

Et c’est la joie dans les foyers.

On poursuit ?

Oui… juste pour le plaisir :

PRÉSERVER LE CADRE DE La LAÏCITÉ, ACCÉLÉRER L’INTÉGRATION, REFONDER LE LIEN AVEC LA NATION

« Nous avons laissé se fragiliser ce qui fait de nous une Nation, comme si nous pouvions accepter que les fractures qui divisent notre pays s’élargissent sans cesse, et notamment les discriminations.

Nous avons tous en partage notre langue, notre premier trésor commun, à la fois notre socle et notre phare : ce qui nous a fait et ce qui nous distingue, nourri aussi par la vitalité de nombreuses et belles langues régionales. Il faut aller plus loin. Renouer avec le patriotisme sans renoncer à nos histoires multiples et à notre projet européen. Car redonner à la France son éclat, c’est redonner confiance aux Français. D’où qu’ils viennent. Où qu’ils habitent. Quels qu’ils soient. Et leur faire confiance, c’est leur redonner le pouvoir de faire, d’agir, de réaliser.

Nous voulons être une Nation exigeante et bienveillante. »

Quand on vous dit que c’est beau comme un sou neuf…

Fiers d’être Français : exigence et bienveillance

Une Europe protectrice et à la hauteur de nos espérances

« Nous construirons une Europe qui développe nos emplois et notre économie. Pour pouvoir investir beaucoup plus qu’aujourd’hui, nous voulons un budget de la zone euro voté par un Parlement de la zone euro et exécuté par un ministre de l’Économie et des Finances de la zone euro.

Nous lutterons contre les arrangements fiscaux entre États et entreprises multinationales. Ils faussent la concurrence en Europe, comme celui entre Apple et l’Irlande qui a été sanctionné. La France se montrera exemplaire en ce domaine.

Nous réserverons l’accès aux marchés publics européens aux entreprises qui localisent au moins la moitié de leur production en Europe dans le cadre d’un Buy European Act.

Nous généraliserons Erasmus et l’étendrons aux apprentis. 200.000 étudiants et apprentis français partiront chaque année dans un pays de l’Union européenne.

Nous construirons une Europe qui nous protège.

Nous proposerons avec l’Allemagne une Europe de la défense associant les pays volontaires, en créant un Fonds européen de défense qui financera des équipements militaires communs (comme les drones européens) et un Quartier Général européen permanent.

Nous construirons une Europe qui protège nos industries stratégiques.

Nous voulons un mécanisme de contrôle des investissements étrangers en Europe afin de préserver nos secteurs stratégiques.

Dans la discussion du Brexit, nous défendrons l’intégrité du marché unique européen. Toutes les entreprises qui y accèdent doivent être soumises aux mêmes disciplines.

Nous créerons un marché unique du numérique en Europe. Un fonds de capital-risque permettra de financer le développement des start-ups européennes.

Nous créerons un marché unique de l’énergie en Europe.

Nous fixerons un prix plancher du carbone dans les pays de l’Union.

Nous donnerons la parole au peuple.

Nous proposerons des conventions citoyennes dans toute l’Europe dès la fin de l’année 2017 pour redonner un sens au projet européen. Ces conventions aboutiront à un projet qui sera ensuite adopté par tous les pays qui le souhaitent. Aucun État membre n’aura le pouvoir de bloquer cette nouvelle étape.

Que de lâcheté et d’hypocrisie, quand on entend parler d’Europe ! Certains l’accusent de tous les maux, oubliant qu’ils ont eux-mêmes négocié et signé les traités et tous les textes qui en découlent. D’autres prétendent rendre la France plus libre en sortant de l’Europe. Comme si nous avions plus de chances de peser seuls face à la Chine, à la Russie, aux États-Unis (mais aussi face à Google, Apple, Facebook et tous les géants du numérique) plutôt que rassemblés avec 500 millions d’Européens… tous affaiblissent l’image de la France auprès de nos partenaires en prétendant vouloir « renverser la table ».

Un grand pays s’honore de tenir sa parole. Ce n’est pas la table qu’il faut renverser, c’est le cours de l’Europe.

Nous devons faire chez nous ce que tous nos partenaires ont fait chez eux : remettre notre économie en mouvement et, dans l’intérêt de nos enfants, mieux gérer nos finances publiques. Mais l’Europe aussi doit changer : elle ne doit pas avoir pour mission de gérer une bureaucratie, mais de protéger notre présent et de préparer notre avenir. Elle doit donc nous protéger dès aujourd’hui, et investir pour demain ! »

À boire, à manger et encore à boire…

Faire plus pour ceux qui ont moins

« Le plus insupportable, en France, c’est que plus on part du bas de l’échelle sociale, plus les obstacles s’accumulent : en matière d’éducation, de santé, de logement, d’accès à l’emploi, au crédit, ou aux vacances… Et à l’inverse, plus on est haut dans la société, plus les barrières se lèvent d’elles-mêmes. L’égalité ne consiste donc pas à faire pareil pour tout le monde : sinon on ne corrige pas toutes ces injustices !

La vraie égalité consiste plutôt à faire plus pour ceux qui ont moins : les mères célibataires, les habitants des territoires abandonnés, les jeunes décrocheurs qui ont cessé d’aller à l’école, les seniors victimes d’un chômage de longue durée, et surtout les 9 millions de Français pauvres. Il faut donc concentrer nos efforts là où ils sont les plus indispensables.

Nous augmenterons le minimum vieillesse de 100 euros par mois.

Nous créerons un versement social unique. Toutes les allocations sociales (APL, RSA…) seront versées le même jour du mois, un trimestre maximum après la constatation des revenus (contre jusqu’à 2 ans aujourd’hui).

Nous créerons un « accélérateur » d’associations. Elles font un travail formidable, mais il est difficile pour elles de toucher tous leurs publics. Cette nouvelle structure sera chargée de déployer sur l’ensemble du territoire et en moins de 5 ans les associations les plus utiles à notre société. »

À force, je finis par me demander pourquoi personne n’y a pensé avant…

PLUS POUR LA SANTÉ

« Nous mettrons en place la prise en charge à 100 % des lunettes et des prothèses auditives et dentaires d’ici 2022, en lien avec les mutuelles et l’ensemble des professionnels de santé.

Nous consacrerons 5 milliards d’euros de notre Plan d’investissement à la santé, notamment à la transformation de notre médecine de ville et de nos hôpitaux.

Nous créerons un service sanitaire. 40.000 étudiants en santé consacreront 3 mois à des actions de prévention dans les écoles et les entreprises.

Nous renforcerons le droit à l’oubli pour les personnes ayant été malades. Au moment de souscrire un emprunt ou un contrat d’assurance, les malades de cancers et de l’hépatite C n’auront plus à le mentionner dès 5 ans après leur rémission (contre 10 ans aujourd’hui).

Nous l’étendrons aussi à de nouvelles maladies.

Nous doublerons le nombre de maisons de santé. Pour lutter contre les déserts médicaux, ces maisons regrouperont des médecins, des infirmières, des orthophonistes, des kinésithérapeutes, des professionnels du sport… »

Magnifique…

PLUS POUR LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP

« Nous donnerons accès à un(e) auxiliaire de vie scolaire à tous les enfants qui en ont besoin pour avoir une scolarité comme les autres. Ces AVS auront un emploi stable et un salaire décent.

Nous augmenterons de 100 euros par mois l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). »

PLUS POUR NOS AÎNÉS ET LES PERSONNES MODESTES

« Des décennies d’accumulation de normes et de règlements ont rendu la vie de chacune et chacun plus compliquée au jour le jour. Que de temps perdu en démarches administratives, en renouvellement de papiers, ou à cause de la lenteur de nos procédures de justice !

Pour les entrepreneurs, c’est la même chose. Certains passent plus de temps à lutter contre les contraintes administratives qu’à développer leur entreprise. Les élus locaux aussi se heurtent à des normes qui évoluent tout le temps et qui coûtent de plus en plus cher. La justification de cette énorme accumulation de règles et d’obligations ne peut pas être seulement qu’elles ont toujours été là…

De nouveaux outils, par exemple numériques, existent déjà ou apparaissent chaque année pour rendre les choses plus faciles. C’est donc une révolution culturelle qu’il faut mener, notamment dans nos administrations.

Nous créerons un droit à l’erreur pour tous. Le cœur de la mission de l’administration ne sera plus la sanction mais le conseil et l’accompagnement, sauf en matière pénale, ou lorsque la sécurité est engagée. Par exemple, aujourd’hui, un employeur qui oublie de déclarer à l’URSSAF la prime de Noël qu’il verse à ses salariés est condamné à une amende. Il pourra demain faire valoir son droit à l’erreur.

Aujourd’hui, des grands-parents qui hébergent leur petite-fille parce qu’elle vient de trouver un emploi près de chez eux doivent la déclarer à la CAF sous peine de perdre une partie de leurs allocations logement et de payer des pénalités. Ils pourront demain faire valoir leur droit à l’erreur et ne plus payer de pénalités.

Nous passerons à la vitesse supérieure en ce qui concerne la numérisation de l’administration. Tous les renouvellements de documents officiels (carte d’identité, passeport, carte grise, etc.) devront pouvoir se faire en ligne, sans nécessité de se déplacer. Les horaires d’ouverture des services publics seront par ailleurs élargis aux soirées et au samedi pour s’adapter aux nouveaux modes de vie des Français.

Nous donnerons aux préfets la capacité d’adapter l’organisation des services de l’État aux besoins de chaque région et département.

Nous ne rajouterons aucune norme nationale aux normes européennes dans les secteurs agricole, maritime et de la pêche. Tous les services publics accueillant du public (hôpital, école, tribunal, CAF, etc.) seront tenus d’afficher leurs résultats en termes de qualité de service (ex : temps d’attente, taux de satisfaction, etc.).

Nous établirons dans chaque département un tribunal de première instance qui sera le guichet unique permettant un accès facilité au juge. 

Nous ne fermerons aucun site. Nous raccourcirons les délais de jugement pour les litiges inférieurs à 4.000 euros. La procédure les concernant sera entièrement dématérialisée et la décision sera rendue en ligne. »

Bon tout cela fait un peu désordre, mais que de bonnes intentions !

Et ce n’est pas fini.

Rendre la vie des Français plus facile

Une démocratie rénovée

« Année après année, le regard que nous portons sur notre classe politique se dégrade sans que rien ne change vraiment. Il est faux de prétendre que rien n’a été fait pour tenter de retisser un lien de confiance entre la Nation et ses représentants. Mais ce n’est pas assez. Des pratiques que l’on pensait impossibles, parce qu’elles sont à l’évidence inacceptables, sont en réalité répandues – comme l’embauche par les élus de membres de leur propre famille.

Le soupçon s’est installé, qui nourrit les extrêmes et affaiblit notre vie politique. Il faut donc aller plus loin dans la transparence et l’exigence. Mais il faut aussi avoir le courage d’aller plus loin vers la confiance et la proximité. Nos représentants nous ressemblent trop peu… La France est en effet peuplée pour une bonne moitié de femmes, pour un bon quart de jeunes, pour un bon cinquième de Français d’origine étrangère plus ou moins lointaine… Or ces visages, cette diversité, ces parcours différents, nous ne les retrouvons pas assez sur les bancs du Parlement !

Nous proposerons une grande loi de moralisation de la vie publique. Elle comprendra : L’interdiction pour les parlementaires d’exercer des activités de conseil parallèlement à leur mandat, pour mettre fin aux conflits d’intérêt. Toutes leurs indemnités seront soumises à l’impôt. L’interdiction de toute embauche par un élu ou un ministre d’un membre de sa famille. L’interdiction du cumul de plus de trois mandats identiques successifs. L’interdiction pour tous les détenteurs d’un casier judiciaire (niveau B2) de se présenter à une élection. La suppression du régime spécial des retraites des parlementaires. Ils seront rattachés au régime général.  La présentation, par le président de la République, de son bilan   national et européen une fois par an devant le Congrès.

Nous améliorerons le renouvellement et le pluralisme de notre vie politique. 

Nous réduirons d’environ un tiers le nombre de députés et de sénateurs. Ils disposeront de moyens supplémentaires pour faire leur travail. 

Nous obligerons les formations politiques à respecter la parité dans la présentation de leurs candidats. Et nous diminuerons le financement public des formations politiques qui auront une représentation déséquilibrée en termes de parité. 

Nous ferons de la procédure d’urgence la procédure par défaut d’examen des textes législatifs afin d’accélérer le travail parlementaire.  

Nous entamerons une rénovation du fonctionnement parlementaire en limitant le nombre de mois pendant lesquels le Parlement légifère et en réservant plus de temps à l’évaluation et au contrôle de l’action du gouvernement, en s’appuyant sur les travaux de la Cour des comptes.

Nous développerons la participation des citoyens. 

Nous demanderons aux parlementaires de mettre en place des dispositifs innovants d’évaluation du travail parlementaire et législatif (jurys citoyens, compte-rendus de mandat via les réseaux sociaux…). 

Nous encouragerons les communes à développer les budgets participatifs, c’est-à-dire à consulter directement les citoyens sur l’utilisation de l’argent public. »

À part les fautes « d’horto-graffe », c’est à pleurer de bonheur…

Les territoires qui font notre France

« Beaucoup de nos territoires se sentent progressivement délaissés, voire abandonnés. À côté de la France des métropoles, où beaucoup réussissent, il y a des quartiers et des banlieues populaires où tout est plus dur et plus compliqué, même s’ils ne sont qu’à quelques kilomètres de distance. De nombreux Français se sont installés un peu plus loin, pour  chercher un logement un peu moins cher ou un peu plus spacieux, mais ils doivent affronter des distances toujours plus grandes pour trouver un emploi, mettre leurs enfants à l’école, se faire soigner ou accéder à des loisirs de qualité. Il y a la France de la ruralité. Elle est dépositaire d’une part de notre identité. Et nous n’avons pas le droit de laisser mourir certains territoires comme beaucoup de nos paysans en ont parfois le sentiment. Il y a la France des Outre-mers. Grâce à elle, nous sommes présents à travers le monde. Mais trop souvent, nous ne la considérons pas à sa juste valeur.

Nous sommes fiers de tous ces territoires. À égalité. Car tous ont des atouts pour réussir. Ensemble.

Nous exonérerons de la taxe d’habitation tous les Français des classes moyennes et populaires (soit 80 % des ménages). C’est un impôt injuste : on paye souvent beaucoup plus quand on vit dans une commune populaire que dans une commune riche. Dès 2020, 4 Français sur 5 ne paieront plus la taxe d’habitation, et l’État remboursera entièrement auprès des communes leur manque à gagner, à l’euro près, en préservant leur autonomie fiscale.

Nous couvrirons en très haut débit ou en fibre l’ensemble du territoire. Ce sera fait d’ici la fin du prochain quinquennat, pour ne laisser aucun territoire à la traîne de la transition numérique. Les opérateurs téléphoniques doubleront la couverture mobile en zone rurale pour réduire les zones sans réseau, et l’État prendra ses responsabilités partout où cela est nécessaire.

Nous réduirons le millefeuille administratif.

Nous supprimerons au moins un quart des départements, là où ils peuvent être rapprochés de l’une de nos grandes métropoles.

Nous accélérerons la construction de logements là où c’est nécessaire.

Nous mettrons en place des procédures accélérées dans les zones où le logement coûte trop cher. Cela permettra de construire plus vite des logements et de faire baisser les prix de l’immobilier.

Nous réformerons radicalement notre politique des transports. Car l’enjeu n’est plus de construire partout des autoroutes, des aéroports et des lignes de TGV. C’est, grâce à notre Plan d’investissement, de moderniser les réseaux existants et de développer de nouveaux services pour que tous les territoires soient raccordés efficacement aux lieux de travail, d’éducation, de culture ou de soins.

Nous lancerons un Plan de Transition Agricole de 5 milliards d’euros. Il soutiendra tous les projets de montée en gamme des exploitations, d’adaptation aux normes environnementales et de bien-être animal.

Nous développerons la continuité territoriale au profit des Outre-mers. D’ici la fin du quinquennat, nous proposerons chaque année aux ultra-marins au moins 200.000 billets d’avion à prix aidé en particulier pour les étudiants et les entrepreneurs pour leur mobilité entre les Outre-mers et l’Hexagone, et dans leur environnement régional.

Nous installerons en Outre-mer l’Agence Française pour la biodiversité.

Nous permettrons aux collectivités d’Outre-mer de modifier la réglementation de droit commun pour l’adapter à leur situation particulière. »

Là encore, que de promesses.

Une question toutefois : La « Corsica-Bella-Tchi-tchi » est-elle ou non un « Outre-la-mer » ou seulement un territoire îlien pas d’outre-la-mer pour rester « métro » ?

SÉRIEUX ET RESPONSABILITÉ

« Nous savons tous que l’État est lourdement endetté. Il n’y a pas de politique qui vaille sans responsabilité budgétaire. C’est pour cela qu’il faut RÉDUIRE NOS DÉFICITS. La France s’y est engagée mais c’est surtout un devoir à l’égard des générations futures.

La première exigence, c’est de respecter cet engagement envers les Français. Nous effectuerons donc 60 milliards d’économies, en responsabilisant les ministres sur leurs objectifs de réduction des dépenses.

La deuxième exigence, c’est de FAIRE DES CHOIX : cibler un petit nombre de dépenses prioritaires (l’éducation, la défense, la sécurité et la justice) et sélectionner les baisses de prélèvements qui créeront de l’activité économique et de l’emploi.

Nos baisses d’impôts seront réparties de manière juste entre les ménages et les entreprises, et seront financées par nos économies.

Nous mettrons fin à l’instabilité fiscale. Une loi d’orientation votée en 2017 fixera pour 5 ans l’évolution de la fiscalité sur le quinquennat. Nous ne réformerons pas plusieurs fois un même impôt dans le quinquennat.

La troisième exigence, c’est de RENOUER AVEC L’EXCELLENCE DE NOS SERVICES PUBLICS.

Nous sommes attachés à notre hôpital, à notre école.

Nous voulons qu’ils redeviennent les meilleurs, pour que nos agents publics soient respectés à leur juste valeur.

Nous voulons un État agile, concentré sur les priorités du pays, qui s’adapte à nos besoins et à nos modes de vie. Efficacité, simplicité, adaptabilité : c’est aussi comme cela que nous ferons des économies.

La quatrième exigence, c’est d’INVESTIR POUR TRANSFORMER. À l’heure du numérique, de la transition écologique, de la révolution des compétences, c’est la condition pour dépenser moins et mieux demain : former les chômeurs plutôt qu’attendre que l’économie aille mieux ; isoler les bâtiments plutôt que de trop dépenser en chauffage ; et moderniser l’agriculture plutôt que de payer des aides d’urgence.

Nous en tirerons rapidement les fruits. »

Admirable.

Je vous laisse avec tout ça aujourd’hui, pour mieux vous en imprégner…

On passera aux critiques (pas trop virulentes et pour cause : C’est probablement votre futur président pour 5 ans, j’aurai tout le temps pour en rigoler…) une autre fois.

I-Cube : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/le-programme-de-manu-macrond-est-sorti.html

 


Le programme de « Manu-MacRond » est sorti (I).

 

Moi, j’adore !

 

Avec lui, ce n’est pas « demain on rase gratis » comme avec « Âme-mont » et son revenu universel, qui comme par hasard n’est plus du tout universel, parce que bon, quand y’a plus personne pour payer, on n’est plus rasé du tout et on devient tous « barbus », mais c’est plutôt, « voter pour moâ » vous allez devenir enfin heureux !

Hein, je te vous demande un peu… Tous les mêmes, finalement !

Mais l’avantage, c’est que ça se fait par touches-successives, l’air de rien, sans avoir l’air d’y toucher et ça commence fort…

D’ailleurs on fera peut-être le même exercice pour « Fifi-le-souteneur » (qui a bien le droit d’avoir des amis généreux qui lui payent même ses costards, vous savez, de ceux qui font bosser autrui pour assumer leurs propres frais, tellement celui-là est pingre…) qui présentait justement lui aussi son programme « arrangé ».

Petite revue de détail, qui ne prend d’ailleurs pas les détails, mais juste ce qui existe sur le site « EM ! » (« EM ! », au choix, « En Marche ! » ou « Emmanuel Macron ! »), dont on a bien voulu m’envoyer les références (depuis perdues)…

Bien vivre de son travail  et inventer  de nouvelles  protections

« Le problème qui est aujourd’hui au cœur des préoccupations des Français, c’est le chômage de masse que nous connaissons depuis tant d’années. Pour le surmonter, il faut changer d’approche. Notre pays n’aime pas toujours la réussite : ceux qui réussissent suscitent une forme de jalousie ou de suspicion.

Mais notre pays refuse aussi l’échec : que ce soit à l’école ou dans la vie professionnelle, ceux qui échouent sont souvent montrés du doigt et empêchés de tenter à nouveau leur chance. Pourtant, nous avons besoin que nos concitoyens se lancent, tentent, prennent des initiatives, quitte à les aider à rebondir s’ils échouent. Et nous avons besoin que certains de nos concitoyens réussissent, créent de l’activité et des emplois, entraînant les autres avec eux.

C’est pourquoi nous voulons libérer le travail et l’esprit d’entreprise ! »

Vous aurez noté tout de suite qu’il ne dit pas « je » comme trop de fats-insupportables d’eux-mêmes, mais « nous ».

Nous, c’est on ne sait pas qui : Probablement qu’il est dedans (mais ce n’est pas sûr), probablement aussi ses électeurs à lui (et pas « à nous »), peut-être également ses « non-électeurs », en tout cas un vaste ensemble qui ne sait pas encore bien qui il est et combien il rassemble.

Passons…

Libérer le travail et l’esprit d’entreprise

« Nous simplifierons la vie des entrepreneurs. Nous réduirons leurs charges et supprimerons le Régime Social des Indépendants (RSI) qui ne fonctionne pas.

Nous doublerons les plafonds pour pouvoir bénéficier du régime fiscal de la microentreprise.

Nous mettrons fin à toute forme de concurrence déloyale en permettant chaque année à tous les artisans et commerçants d’opter ou non, selon leurs besoins, pour le régime fiscal de la microentreprise.

Nous réduirons le coût du travail. Nous aiderons les entreprises à embaucher en baissant les cotisations sociales employeurs de 6 points en remplacement du CICE, et jusqu’à 10 points au niveau du SMIC : les employeurs économiseront près de 1.800 euros par an et par salarié au SMIC, 2.200 euros par an pour un salarié payé 3.000 euros bruts par mois.

Nous combattrons la précarité en responsabilisant les employeurs. Nous créerons un bonus-malus sur l’assurance-chômage. Les employeurs qui entretiennent la précarité en recourant exagérément aux contrats courts paieront plus de charges, ceux qui créent des emplois stables en paieront moins. Nous redéfinirons le dialogue social.

Les principes fondamentaux (durée légale du temps de travail, égalité professionnelle, salaire minimum…) resteront dans la loi. Mais, par exemple, les horaires effectifs ou l’organisation du travail seront négociés au plus près du terrain. Ils seront définis  par accord majoritaire ou par référendum d’entreprise sur la base d’un accord.

Nous permettrons à tous les travailleurs d’avoir  droit à l’assurance-chômage. Les artisans, les commerçants indépendants, les entrepreneurs, les professions libérales, et les agriculteurs disposeront, comme les salariés, de cette protection. 

Nous créerons sur Internet un nouveau service  d’explication de la réglementation pour les entreprises. Un site Internet unique donnera à chaque TPE ou PME les obligations légales et conventionnelles qu’elle doit respecter en fonction de sa situation. Les réponses fournies en ligne seront valables face à l’administration. »

Personnellement, j’aime bien la notion de « libérer le travail ». Comme oxymore, c’est comparable à faire « la guerre à la guerre »…

Bon, libérer « l’esprit d’entreprise », c’est plutôt une tautologie…

Et puis si les entreprises avaient un esprit, ça se saurait.

Passons, je n’ai peut-être pas tout bien compris : Vous savez que je suis né « kon », pour n’avoir qu’un seul neurone en fonction, celui du nerf-honteux.

Alors, hein…

Nous lancerons un grand Plan d’investissement de 50 milliards d’euros.

« Ce plan sur 5 ans sera mis au service des qualifications de tous les citoyens, de la transition écologique, de la révolution numérique, de la modernisation des services publics et de la rénovation urbaine. Nous soutiendrons l’investissement privé. Nous baisserons l’impôt sur les sociétés de 33,3 % à 25 % pour rejoindre la moyenne européenne. Nous transformerons le CICE en allègements de charges pérennes, et l’ISF en « Impôt sur la Fortune Immobilière » sans accroître la fiscalité actuelle sur l’immobilier et les droits de succession, et sans taxer ce qui finance les entreprises et l’emploi. Nous créerons un prélèvement unique sur les revenus du capital, de l’ordre de 30%. Nous créerons un Fonds pour l’industrie  et l’innovation.

Doté de 10 milliards d’euros issus des actions d’entreprises possédées de manière  minoritaire par l’État, il servira à financer l’industrie du futur.

Nous placerons la France en tête du combat contre les perturbateurs endocriniens et les pesticides. Ils sont l’une des principales causes de l’augmentation des cancers des enfants depuis  20 ans.

Nous rénoverons 1 million de logements mal isolés d’ici 2022, et en priorité ceux des propriétaires les plus modestes.

Nous ferons de la France le leader mondial  de la recherche sur la transition environnementale. Les spécialistes étrangers bénéficieront de formalités d’accueil accélérées.

D’ici 2022, 50 % des produits proposés par les cantines scolaires et les restaurants d’entreprise devront  être bio, écologiques ou issus de circuits courts.

Nous diviserons par deux le nombre de jours de pollution atmosphérique. Nous remplacerons les vieux véhicules polluants en créant une prime de 1.000 euros  pour acheter un véhicule neuf ou d’occasion moins polluant.

Nous créerons une banque de données numériques.

Les administrations chargées d’autoriser des activités (l’ouverture d’un hôtel, ou l’obtention d’une licence de chauffeur privé, …) devront mettre à disposition leurs données.

Face aux géants étrangers, des nouvelles start-ups pourront ainsi s’adresser par exemple à tous les hôteliers pour leur offrir de nouveaux services.

Changer le travail et l’entreprise ne suffit pas. L’essentiel est de changer notre rapport à l’écologie et à l’environnement. Des progrès ont déjà été faits, notamment en agriculture. Mais regardons les choses en face : les dégâts que nous faisons collectivement au climat et à la biodiversité sont pour beaucoup irréversibles. Les conséquences sur notre santé  sont connues : des dizaines de milliers de morts par an rien qu’en France, des cancers de plus en plus nombreux et de plus en plus précoces… ce n’est pas qu’une question d’énergie, même si le réchauffement climatique est la menace la plus pressante. C’est aussi une question qui est posée à chacun d’entre nous. C’est une question sur notre modèle de développement et de production  qui nous est posée à tous. 

Et qui peut créer des emplois !

Surtout, c’est une question d’approche et de volonté : nous avons toutes les ressources pour changer ce qui doit l’être, et ne plus continuer comme avant, pour surmonter  le poids des lobbies. Alors nous allons faire autrement. Car nous croyons que nous pouvons redevenir maîtres de notre destin ! »

Vraiment fourre-tout : Pire qu’une auberge espagnole !

Comme disait ma grand-mère (qui le tient de sa propre grand-mère) : « Bienvenu qu’apporte ».

Bref, il annonce 50 milliards de dépenses supplémentaires (ou non, je n’ai pas compris), probablement empruntés parce qu’on n’a pas un sou vaillant dans les caisses – du business pour ses potes banquiers – qu’on n’a pas bien vu qui payera au bout.

Passons, de toute façon, il ne sait même pas ce qu’il va, pardon, « nous allons » en faire, mais là encore, peu importe du moment qu’il y a l’ivresse du moment…

Inventer un nouveau modèle de croissance

« Nous mettrons fin aux injustices de notre système de retraites. Un système universel avec des règles communes de calcul des pensions sera progressivement mis en place. Le fait de changer d’activité ou de secteur sera sans effet sur les droits à la retraite. Avec un principe d’égalité : pour chaque euro cotisé, le même droit à pension pour tous !

Nous ne toucherons pas à l’âge de départ à la retraite, ni au niveau des pensions. 

Nous publierons les noms des entreprises qui ne  respectent pas l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

Nous testerons au hasard, et massivement, les entreprises pour vérifier qu’elles respectent bien la loi en la matière.

Nous alourdirons les sanctions contre la fraude fiscale. La lutte contre la fraude aux prestations sociales  sera amplifiée. Une fraude grave entraînera désormais, en plus du remboursement, la suspension de la prestation.

Nous imposerons les grands groupes de l’Internet  sur leur chiffre d’affaires réalisé sur notre sol. Pour cela, la lutte contre l’optimisation fiscale sera une priorité de notre action européenne.

Nous ferons la transparence sur l’attribution  des logements sociaux. Au lieu de procédures parfois opaques, nous mettrons en place un système de points, fondé sur des critères objectifs (taille de la famille, niveau des ressources, lieu de recherche). Il permettra à chacun de connaître ses chances d’obtention d’un logement et le délai d’attente prévisible.

Nous nous battrons contre les abus liés au travail détaché. Nous devrons limiter à un an la durée autorisée de séjour d’un travailleur détaché dans notre pays et redéfinir au niveau européen les règles du détachement pour mettre fin à toutes les formes de concurrence sociale déloyale.

En France, la République est née de l’abolition des privilèges. Et pourtant, ils sont encore nombreux ! Notre pays se veut la patrie de l’égalité. Mais le favoritisme fausse souvent les choses. Les privilèges bloquent notre société. La reconnaissance n’est pas toujours au rendez-vous pour ceux qui font des efforts. Cela doit changer. Nous voulons une société où tous ont les mêmes droits, tous ont les mêmes devoirs et tous sont soumis aux mêmes règles. 

Nous voulons en finir avec les passe-droits, les arrangements, la fraude, la corruption.

Et nous ? En Marche ! Ce changement, En Marche n’attend pas une nouvelle loi pour l’incarner dans le champ politique. Aucun de nos candidats  à des élections – locales, nationales et européennes – n’aura de casier judiciaire. Nos futurs élus auront l’interdiction absolue d’embaucher des membres de leur famille dans leur équipe.

Les mêmes règles pour tous. »

C’est beau comme un camion neuf.

Mais ce n’est pas tout…

Un État qui protège

« Vivre dans la peur, c’est vivre sans être libre. La peur, c’est désormais celle que nous pouvons éprouver au moment de nous rendre dans une gare, à la terrasse d’un café, à un rassemblement qui pourrait être une cible pour des terroristes. La peur, c’est aussi une forme d’angoisse quotidienne : la crainte de laisser son logement inoccupé pendant qu’on part au travail ou en vacances, de croiser le mauvais regard ou de s’asseoir à la mauvaise place dans les transports. Surtout quand on est une femme. La puissance de l’État doit être mise au service de la protection de tous les Français, partout sur le territoire. Et pour cela, ce sera tolérance zéro lorsqu’il s’agit de sécurité.

Car la sécurité est la première de nos libertés.

Nous recruterons 10.000 policiers et gendarmes supplémentaires. Ils renforceront notamment notre dispositif de renseignement contre le terrorisme.

Nous créerons une police de sécurité quotidienne. Au plus près des Français, elle développera une connaissance approfondie des lieux et des habitants qu’elle sera chargée de protéger et d’entendre.

Nous donnerons aux policiers et aux gendarmes un nouveau pouvoir : sous le contrôle du juge, ils pourront interdire à une personne délinquante de fréquenter le quartier où elle a commis ses délits.

Nous ne tolèrerons plus les incivilités. Le harcèlement des femmes, les insultes, la dégradation du mobilier urbain, les crachats… Ces incivilités seront punies d’amendes immédiates et dissuasives.

Toute peine prononcée sera exécutée.

Nous construirons 15.000 nouvelles places de prison. 

Nous confirmerons la cyberdéfense et la cybersécurité comme priorités de notre sécurité nationale.

Nous augmenterons les moyens de nos armées.

Nous mobiliserons 2 % du PIB qui serviront à renouveler les avions ravitailleurs, à moderniser les blindés de l’armée de terre, ainsi que la flotte de surface de notre marine nationale.

Nous créerons un état-major permanent des opérations de sécurité intérieure, de renseignement et de lutte contre le terrorisme. Directement rattaché au président de la République, il associera les services et états-majors des ministères de l’Intérieur et de la Défense, avec la participation des ministères des transports, de la santé et de l’industrie.

Nous agirons avec nos partenaires européens pour créer une force de 5.000 garde-frontières européens. Ils seront chargés de surveiller et protéger les frontières extérieures de l’Union  européenne. »

Ce n’est plus « En marche », mais même pas « En Rêve » !

Les mêmes chances pour tous nos enfants

« La France a été faite par tous ceux qui, génération après génération, ont porté notre pays à chaque fois un peu plus loin. L’éducation a été le moteur de cette progression, et les enseignants en ont été les artisans. C’est grâce à eux que la France fait partie des premières puissances du monde, alors qu’elle représente moins de 1 % de la population mondiale. Depuis que nos performances scolaires diminuent, notre pays éprouve des difficultés : ce n’est pas un hasard.

Notre cohésion nationale en dépend.

Ce n’est pas qu’une question de connaissances : c’est une question de justice. Car la mission de notre République, c’est de remettre tous ses membres sur la même ligne de départ à chaque étape importante de leur vie. Bien sûr, il y en a toujours qui courront vite et d’autres qui trébucheront. Ou ne pourront tout simplement pas se lancer dans la course. Ou choisiront une trajectoire différente.

Mais si l’on connaît à l’avance l’ordre d’arrivée, alors à quoi bon essayer de courir ?

Nous donnerons la priorité à l’école primaire pour que tous les élèves sachent lire, écrire et compter en arrivant en 6ème.

Nous interdirons l’usage des téléphones portables dans l’enceinte des écoles primaires et des collèges.

Nous donnerons plus d’autonomie aux équipes éducatives. Elles seront suivies et évaluées. La formation des enseignants sera adaptée à ce nouveau cadre. Nous limiterons à 12 élèves par enseignant la taille des 12.000 classes de CP et de CE1 en zone prioritaire. Ces enseignants recevront une prime annuelle de 3.000 euros nets. Et ils seront plus expérimentés : d’ici 2022, ceux affectés en zones prioritaires auront au moins 3 ans d’ancienneté.

Nous rendrons possible le rétablissement de parcours bi-langues au collège, de parcours européens et d’un véritable enseignement du grec et du latin.

Nous proposerons à tous un accompagnement après la classe. Au collège, nous rétablirons les études dirigées après la classe grâce à des bénévoles (étudiants et retraités).

Nous moderniserons le baccalauréat. Il y aura désormais 4 matières obligatoires à l’examen final. Les autres seront validées par un contrôle continu.

Nous renforcerons l’autonomie des universités. Elles pourront recruter leurs enseignants et définir leurs formations.

Nous ouvrirons 80.000 places dans les filières professionnalisantes.

Nous demanderons à chaque lycée professionnel et université de publier ses résultats (débouchés, salaires, etc.) sur les 3 dernières années.

Nous construirons 80.000 logements pour les jeunes.

Nous ouvrirons les bibliothèques en soirée et le week-end. Nous créerons un « Pass Culture ». Il permettra à chaque Français de 18 ans d’effectuer 500 euros de dépenses culturelles (cinéma, théâtre, livres...). 

Nous ne retirerons pas un euro au budget du ministère de la Culture.

Nous appliquerons strictement le principe de laïcité.

Nous organiserons pour les ministres du culte une formation universitaire à la laïcité, aux valeurs de la République et à la langue française.

Nous développerons la connaissance des différentes religions à l’école en prévoyant un enseignement spécifique sur le fait religieux.

Nous n’étendrons pas l’interdiction du voile à l’université.

Nous démantèlerons les associations qui, sous couvert de religion, s’attaquent à la République.

Nous fermerons définitivement les lieux de culte dans lesquels certaines prêchent l’apologie du terrorisme.

Nous créerons des emplois francs pour encourager l’embauche des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Quel que soit le lieu où elle se situe, une entreprise qui recrutera en CDI un habitant de l’un de ces quartiers bénéficiera d’une prime de 15.000 euros sur 3 ans : c’est comme si elle ne payait plus de charges !

Nous ferons de la lutte contre la discrimination une priorité nationale.

Nous développerons des opérations de contrôle aléatoires et imprévues à grande échelle, en matière d’accès à l’emploi ou au logement. Les partenaires sociaux seront également mobilisés.

Nous ferons de la maîtrise de la langue française le principal critère de l’obtention de la nationalité française.

Nous renforcerons l’apprentissage de notre langue pour les candidats à la naturalisation. Quelle meilleure preuve de la volonté de quelqu’un de s’intégrer et de devenir français ?

Nous examinerons les demandes d’asile en moins de 6 mois, recours compris. C’est nécessaire pour accueillir dignement les réfugiés qui ont droit à la protection de la France. Les autres seront reconduits sans délai vers leur pays afin qu’ils ne deviennent pas des immigrés clandestins. »

Bon ok, il manque quoi pour enfin vivre le « paradis sur terre-MacRond-rien » ?

Eh bien, au moins la moitié de son programme, puisqu’il y en a encore autant à se tartiner et peut-être des frites au menu !

Quoique pour moâ, c’est du « poison »…

Donc digérez déjà tout ça et on y revient une prochaine fois…

D’accord ?

Non, la bonne formule « MacRonesque », c’est « nous » y revenons une prochaine fois.

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/le-programme-de-manu-macrond-est-sorti-i.html

 


Une obstination létale ?

 

Recomposition à venir…

 

Après le « psychodrame » du « PénélopeGate », il est désormais probable que les deux grands partis Gauloisiens soient éliminés, le 23 avril, au profit d’outsiders qui remodèlent l’échiquier en s’attirant des voix de part et d’autre d’une nouvelle ligne de fracture, celle qui, lors du référendum sur le traité de Maastricht, a divisé « nonistes » et « ouistes » et qui n’a cessé de s’approfondir.

C’est ce qui va ressortir dans les prochaines semaines…

Sans doute n’avaient-ils plus le choix. Dès lors qu'ils n’avaient pas su faire front derrière « Juppette » et que le favori des électeurs, l’homme qui aurait pu rassembler la majeure partie de la droâte, de la gauche modérée écoeurée par « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et la gôchisation du « P.Soce », et du centre, en avait tiré les conclusions en annonçant qu’il se retirait de la bataille, les dirigeants des « Républicains-démocrates » n’avaient plus qu’à confirmer leur soutien « unanime » en une ultime volte-face pour « Fifi-le-souteneur ».

C’est d’ailleurs sans plus tarder qu’ils l’ont fait mais ils n’ont pas que choisi là un homme contre un autre : Tout le paysage politique en est radicalement modifié et cette nouvelle donne aura un impact international absolument décisif. 

Désormais et de plus en plus, force est de constater qu’il est probable, voire certain, que le second tour de la présidentielle opposera « Marinella-tchi-tchi » et « Manu-MacRond », un pur produit de marketing, venu de nulle-part (hors de la « haute-finance » et du « Château-Élyséen »), parce que beaucoup d’électeurs de la « droâte & du centre » ne voudront pas, ne pourront pas voter pour le candidat « Républicain-démocrate ».

Soit parce qu’il leur apparaîtra trop lié à la droite radicale de « Sens commun », soit qu’ils ne lui pardonneront pas le « PénélopeGate », soit encore pour ces deux raisons à la fois.

Ce qui reste jusque-là mon cas personnel (même si tout le monde s’en contre-cogne le coquillard).

Quant au candidat désigné du « P.soce », il devient de plus en plus inexistant, d’une part parce qu’il a perdu beaucoup de temps à conclure un accord avec les « écololos-bobos » ultra-minoritaire dans l’opinion (l’heure n’est plus aux petites-fleurs et aux changements climatiques), accord électoral déjà contesté par la base et les « cadres » de leurs propres partis qui voient pour les uns leur échapper des circonscriptions « gagnables » en juin, et par d’autres qui refuseront de faire campagne pour un parti écolologiste moribond…

Quant à l’échec d’un rapprochement invraisemblable qui aurait contraint « Mes-Luches » à se retirer, c’était tellement grotesque que bien des « frondeurs » n’iront pas rejoindre l’étendard du premier d’entre eux…

Clap de fin. 

Du coup, les deux grands partis de gouvernement, qui se partageaient de façon hégémonique les heurs, malheurs et bonheurs de régner sur les « Gauloisiens » auront ainsi été éliminés, le 23 avril, au profit d’outsiders se réclamant l’un et l’autre d’un dépassement du clivage traditionnel « droâte/gôche ».

Ce seront substituées deux nouvelles « forces » qui remodèlent l’échiquier politique en s’attirant, l’une et l’autre, des voix venues des deux anciens camps et regroupées de part et d’autre d’une nouvelle ligne de fracture, celle qui était apparue lors du référendum sur le traité de Maastricht, qui était devenue fondamentale lorsqu’elle avait divisé « nonistes » et « ouistes » en 2005 avec le TCE, et qui n’a cessé, depuis, de s’approfondir.

C’est d’ailleurs assez fabuleux : Non seulement avec le temps, à aucun moment cette « fracture » ne s’est réduite, mais en plus et désormais, aucun des deux partis en question n’abordent sérieusement le « projet européen » qui se dessine sous leurs yeux mais sans eux.

En revanche, les futurs finalistes du mois de mai prochain, à la fois sans y toucher, mais tout en labourant le projet, surtout anti-européen pour « Marinella-tchi-tchi » persistent à « faire la différence ».

Avec un point de plus pour la candidate « F.Haine » : Elle aurait déclaré que si elle était élue, elle organiserait un référendum de sortie de l’Europe et de l’Euro, un « Frexit ».

Une promesse à la « Camé-Rhône », mais que si celui-ci était rejeté par le peuple, elle démissionnerait !

Position une fois de plus très « Gaulliste » (in memo le référendum de 1969), mais en même temps suicidaire, justement « à la Camé-Rhône »…

En bref, probablement du « vent-électoraliste », car…

Autrement dit, on vote pour elle, et qu’on ne cesse pas d’être européen, on la vire à peine arrivée…

Létal ou infernal ?

À mon sens inopérant : Elle se maintiendra coûte-que-coûte.

Car, reconnaissons que des deux camps probables du second tour, l’un joue sur la peur de la mondialisation, l’autre se regroupe dans le rejet du nationalisme.

D’un côté, l’avant-garde de cette résurgence du nationalisme, du nationalisme-impérialiste, qui remodèle aujourd’hui le monde entier, de « Vlad-Poux-tine » à « MacDonald-Trompe », de « Kim-tout-fou » à la Chine de Xi Jinping à l’autre bout de la planète, en passant par les nouvelles extrêmes droâtes européennes.

De l’autre, une mouvance toujours plus large et plus forte de centristes, de sociaux-démocrates et de modérés de droâte, tous attachés à la pérennité de l’unité européenne, aussi effrayés par l’effarante vulgarité de l’américain que par la brutalité du russe et hostiles, avec plus ou moins de vigueur, au retour du protectionnisme.

Ce sont les enjeux de la décennie finissante. 

Et c’est quand même assez drôle, car dans chacun de ces nouveaux camps, il y a des électeurs très différents, des très libéraux ou des très attachés à la protection étatiste, mais cette ligne de partage est devenue secondaire à leurs yeux tant ils sont maintenant unis, les uns par la peur de la mondialisation, les autres par le rejet du nationalisme.

Si « Marinella-tchi-tchi » l’emporte le 7 mai au soir hypothèse, ce qu’on ne peut plus exclure (et pour ma part, je n’exclus toujours pas qu’elle fasse un score suffisant pour être élue dès le premier tour), les électeurs de droâte qui se seront ralliés à elle au second tour lui redonneront peut-être (mais je n’y crois pas vraiment) assez de voix aux législatives pour faire du « F.haine » le pivot d’une nouvelle coalition parlementaire.

Elle sera fragile, bien sûr, mais peut-être suffisamment forte en même temps pour que l’unité européenne en soit vite et irrémédiablement compromise.

C’est en tout cas le danger.

Dès lors, la première économie mondiale, l’Union européenne et sa monnaie auront vécu.

Les deux grands gagnants de ce scrutin Gauloisien seront l’américain et le russe et la suite est trop incertaine pour qu’on puisse en dire autre chose qu’elle sera porteuse de nouveaux et graves conflits, économiques et politiques, en Europe et également dans le reste du monde. 

Personnellement, je pense que l’hypothèse est assez farfelue : Les élus de terrain seront probablement capables de faire front et de se regrouper à l’Assemblée pour conduire un gouvernement « d’ouverture » vers… le centre et leurs opposants de la veille.

En sortira un gouvernement « Plan B » comme « Barre-oint » ou « M » comme « MacRond/MacMoDem », car celui-là n’aura pas plus de majorité parlementaire que sa concurrente d’extrême-droâte » : Pas d’assise suffisante.

Le marketing politique peut beaucoup de choses, mais pas l’impossible.

L’un et l’autre seront condamnés à composer au soir du 18 juin.

Mais alors, en cas d’échec et d’alternance d’ici 2022, le « F.haine », celui de « Marionnette-Marée-Châle » (encore une histoire de génération) deviendrait la principale force d’opposition…

Si c’est « MacRond » qui l’emporte et prend les commandes du pays, l’Union s’affirmera, au contraire, sous forme de cette « Europe différenciée » que les dirigeants gauloisiens, espagnols, allemands et italiens viennent d’esquisser lundi à Versailles sous la houlette de « Bunker ».

L’Union deviendra un nouvel ensemble dans lequel il y aura un marché commun à 27, une monnaie unique pour certains et, pour tous ceux qui le voudront, des avancées à plusieurs dans les domaines de la Défense, de l'harmonisation fiscale et sociale, de la recherche ou de la culture.

L’Union ne fonctionnera plus à l’unanimité ni même au consensus le plus souvent mou mais constituera une zone de libre-échange au sein de laquelle s’affirmera une Europe politique réunissant les principaux des 27 États membres et dont la force d’attraction sera alors nettement plus puissante.

L’Union aura les moyens de s’imposer en acteur incontournable de la scène internationale. Pour l’équilibre mondial comme pour toutes les économies européennes, c’est un scénario autrement plus rassurant que le premier.

Et il est aujourd’hui le moins improbable des deux mais, même dans cette hypothèse, le parti frontiste sera probablement la principale force d’opposition véritable et aura alors toutes ses chances dans cinq ans…

En bref, on n’en sort pas, à moins que l’Europe redevienne celle des peuples et plus celle des « eurocrates ». 

Un parti frontiste qui sera d’autant plus redoutable en 2022 que « Manu-MacRond » n’aura forcément pas tout réussi et, sur bien des points, aura déçu.

À la prochaine présidentielle l’alternance pourrait alors marquer une rupture beaucoup plus profonde qu’entre la gôche et la droâte qui meurent aujourd’hui sous nos yeux.

Nous entrerons en terres inconnues car l’obstination victorieuse de « Fifi-le-souteneur bouleverse tout, au pays comme dans le monde entier.

L’a-t-il pesé ?

Où poursuit-il seulement un agenda-personnel envers et contre tous ?

C’est aussi toute la différence entre un « homme d’État » et un opportuniste…

À suivre, naturellement, en espérant que je me trompe, que les prochaines semaines me démentiront et que demain, à défaut d’être « rasé gratis », le bon sens commun nous réserve de bonnes surprises.

Il faut y croire, même quand il n’y a plus rien à espérer.

Je le redoute : Le pays et les Gauloisiens n’ont finalement, pas plus et pas moins que ce qu’ils sont et ce qu’ils méritent.

Et ce n’est pas faute d’avoir pu prévenir, encore et encore depuis si longtemps.

Combien de temps déjà ?

2006 je crois pour ce qui est de « dé-bloguer » quotidiennement ; 2001 ou peut-être encore avant pour mon premier courrier au Président de la République d’alors…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/une-obstination-letale.html

 


Moment d’anthologie.

 

Celui-là, il va nous manquer…

 

Je veux parler de « Juppette ». Partir de « Bord-d’eau », la ville des négriers (parmi quelques autres adeptes du « commerce-triangulaire »), pour conquérir les plus hautes fonctions du pays, y’a pas à dire, c’est « mission-casse-gueule ».

Je vous rappelle que le précédent historique, c’était « Chat-Banc-d’elle-masse », le général de brigade « Chat-Banc » de la résistance, ex-premier ministre gaulliste qui s’est lui aussi fait souffler la politesse par « Gis-car-A-la-barre » et quelques « félons-frondeurs » de droâte, emmené par « le Chi ».

Déjà deux générations qui s’affrontaient sur le lit de mort de « Pompon-Pie-doux ».

Perso, j’étais trop jeune pour voter (mais pas pour « coller des affiches »), mais j’ai eu une leçon de politique (la première) in vivo dans le salon de « mon papa-à-moi » (celui qui me fait toujours « frémir » quand je l’évoque…) où toute la question du « Cousin-Jean » (Tiberi) était de savoir s’il accueillait ou non « le Chi » dans sa circonscription inexpugnable de « Paris-rive-gôche »…

Réponse catégorique et sans appel de mon paternel en parlant de « Chat-Banc » : « Voter pour ce vieux kon ? Non ! »

Le vieux kon-UDR et sa « Nouvelle société » … déjà en soi une erreur de script !

Le jeune-RI, oui. Donc suivre « le Chi ».

Ceci dit, il est une question de management assez classique pour laquelle « Juppette » vient d’apporter une pierre de plus : Savoir sortir.

Quand savoir sortir ?

Dans toute entreprise humaine, force est de constater que jamais les choses, mêmes les mieux établies, se passent comme prévu par les « ingénieurs » et autres « sachants » et face aux difficultés, il faut se garder de deux erreurs…

1 – « L’escalade de l’engagement » qui est une combinaison redoutable de déni de la réalité, d’excès de confiance, de besoin de justifier ses choix passés, et de coût déjà investi qui vous fait vous obstiner alors que vous devriez jeter l’éponge.

Je ne vise personne en particulier, mais « les Républicains-Démocrates » vont en faire la belle démonstration dans les jours qui viennent.

2 – Toutefois, il est une seconde erreur très classique aussi, dite de « l’abandon erroné », en cédant à ces autres travers que sont la peur de l’échec, l’apparence de courage que confère le renoncement, ou tout simplement le refus de rallonger les budgets…

Qu’elles sont les clés idoines ?

Un : L’escalade « irrationnelle » est archi-probable quand la responsabilité est concentrée entre les mains d’un seul décideur qui n’a rien à perdre.

Deux : La seule chose qui puisse alors arrêter un projet de manière certaine, c’est que personne ne veuille plus y travailler.

Ce n’est pas le cas de « Juppette », très sollicité jusqu’en début de semaine pour prendre le relai d’un « Fifi-le-souteneur », qui « confirme une bonne fois pour toutes (qu’il ne sera)pas candidat à la présidence de la République ».

Et d’en profiter pour assassiner son concurrent de la primaire de « droâte & du centre » : Il « n’a cessé d’affirmer sa détermination. Hier soir encore (au JT de dimanche sur « transe-deuze ») son obstination ».

« Si les pressions qu’exercent sur lui certains de nos responsables le contraignaient à renoncer, le passage de témoins se ferait dans la douleur et ne manquerait pas de laisser des cicatrices », a-t-il sagement estimé.

C’est à ses yeux « la condition sine qua non du succès » : Pouvoir rassembler l’ensemble de la famille politique de la droite et du centre, ce qu’aucun des deux prétendants n’est capables de faire.

Or, « tel était mon objectif en me présentant à la primaire, je n’ai pas réussi. Aujourd’hui, ce rassemblement est devenu plus difficile encore ».

« Une partie du centre, que certains d’entre nous ont rudement stigmatisés, nous a quitté », a-t-il fait valoir, jugeant ne pas être « en mesure de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur ».

Belle analyse de la situation, là, à chaud…

Sa décision aurait été motivée par deux autres arguments : Celui du renouvellement de la classe politique souhaité par les gauloisiens d’une part ; « l’exigence d’exemplarité » d’autre part.

Or, « je ne peux répondre pleinement à cette exigence même si la justice qui m’a condamné m’a exonéré de tout enrichissement personnel ».

« Je ne veux pas livrer mon honneur et la paix de ma famille en pâture aux démolisseurs de réputation. Je le répète pour moi il est trop tard. »

La phrase clé, c’est qu’à 71 ans, il « ne peut pas incarner le renouvellement ».

Bien vu, mais il aurait eu à gagner à faire cette analyse bien avant, avant même la tenue de la primaire…

Quoiqu’il ne soit « jamais trop tare pour bien fer »…

Car c’est clair désormais, « Papy à la tête du pays », la jeunesse n’en veut pas…

Le pays veut des hommes neufs, des personnels qui ne sont pas « mouillés » jusqu’au trognon.

Il y a trop de « non-dits », trop de traces indélébiles de corruptions et de magouilles et ce n’est pas pour rien que je suis si fervent-partisan de limiter le renouvellement des mandats publics à deux d’affilée : Ça ne laisse pas le temps de se forger des « carrières » d’indéboulonnables (avec tous les « petits-avantages » que cela procure au détriment d’une saine gestion de la chose publique et de vos impôts).

Place aux jeunes disaient un de mes premiers patrons !

Et qu’est-ce qu’on a pu lui en rendre que de l’avoir fait pour lui…

Les générations qui arrivent au pouvoir, disons aux places où l’on devient responsable et où il faut prendre des décisions, rendre des arbitrages et les assumer, doivent remplacer les dinosaures…

C’est bien de le dire : À 63 ans, c’est déjà presque un pied dans la tombe.

Notez qu’à 62, « Bling-bling » s’est fait jeter comme un malpropre…

Alors 71… passons !

Moment de lucidité : Merci !

Notez aussi que pour ma part, un type qui aura été formé durant plusieurs décennies, toute sa vie, pour son boulot promis par les sondages, même s’il avait toujours dit que justement il ne ferait que 5 ans, temps consacré pour faire les réformes auxquelles aspire le pays, sans une once de « revenez-y » dans le crâne, je trouve ça historiquement un peu dommage.

Mais justement, renoncer au dernier obstacle, c’est peut-être pas si kon que ça… mais très lucide.

D’autant que « le noyau des militants et sympathisants LR s’est radicalisé ».

La ligne « Bling-bling/Bruissons » ressort vainqueur de cet épisode et, toujours dans la lucidité, « Juppette », au-delà des querelles d’homme et égo, ne s’y reconnaît pas.

Pas plus que moi, d’ailleurs…

Il n’empêche, il a justement la dent dure en parlant de « gâchis », dénonçant l’attitude de « Fifi-le-Souteneur » depuis « le déclenchement des investigations de la justice à son encontre » : « Son système de défense fondé sur la dénonciation d’un prétendu complot et d’une volonté d’assassinat politique l’a conduit dans une impasse ».

De fait, c’est exactement le discours cent fois répété de « Marinella-tchi-tchi ».

Quand même dommage comme amalgame pour un « Républicain-démocrate » se prétendant de plus « Gaulliste »…

Ni lui ni l’autre ne le sont : Ce n’est pas parce qu’ils s’en réclament l’une et l’autre que ça en est !

« Au lendemain de notre primaire (…) François Fillon, à qui j'avais immédiatement apporté mon soutien (…) avait un boulevard devant lui, je lui ai renouvelé ce soutien à plusieurs reprises », a-t-il rappelé.

Depuis, certains chez « LR » se sont résignés à la défaite. « Avec Fillon ou avec Juppé, ce sera du pareil au même » peut-on entendre jusque dans la plaine du Pô.

« Quand c’est mal parti, c’est fichu, souvenez-vous », rappellent-ils, « de Nicolas Sarkozy qui avait remplacé Philippe Séguin au pied levé lors des européennes de 1999, ce fut une catastrophe : 12,82 % derrière Charles Pasqua à 13,06 % ! »

Impasse : Il ne leur reste plus qu’à gagner les législatives et sauver le pays, mais avec qui ?

Car comme l’a montré un sondage pour Le Figaro-LCI, paru ce dimanche, les électeurs aussi se détournent un peu plus de la candidature du candidat investi par le comité politique des « LR » : Seuls 17 % d’entre eux envisagent désormais de voter pour lui au premier tour. Il perd ainsi trois points par rapport au 23 février.

Au second tour, « Marinella-tchi-tchi » (26 %) serait face à « Manu-MacRond » (25 %).

« Deux-noix-Âme-mont » ferait 13 %.

Certes, les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication de l’état des rapports de forces et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage et on sait qu’ils sont « trumpeurs ».

En fait, en actant qu’il lui était impossible de remplacer le candidat « Fifi-le-souteneur », « Juppette » dresse aussi l’acte de décès de la droâte et des « Républicains-démocrates ».

« Le meilleur d’entre nous » a enterré « le pire d’entre eux ».

Une oraison funèbre d’une droâte défunte, que « Fifi-le-souteneur aura assassiné. La droâte n’est plus la droite. Le surmoi gaulliste est effacé.

« Le règne de la Manif’ pour tous » a commencé et il a tué la droâte.

Je ne vois pas d’autre lecture à faire de la crépusculaire déclaration du maire de « Bord-d’eau ». Ce n’était pas seulement un adieu à la vie publique nationale, c’était surtout l’adieu d’une certaine idée de la droâte gauloisienne.

Désormais, plus rien ne peut empêcher l’avènement de la « droâte d’après », dont la terrible candidature de « Fifi-le-souteneur ».

Cette « droâte d’après », c’est la droâte qui va rassembler, dans un grand élan conservateur tous les partisans de la fermeture Gauloisienne.

Le grand repli identitaire est inévitable, sur fond d’hostilité stupide et apeurée à la mondialisation, l’Europe, le multiculturalisme et la société d’accommodation…

Les souverainistes et les populistes de tous bords vont désormais pouvoir s’assembler, zouker, forniquer.

Dans quelques mois, ils ne trouveront plus de différences avec « Marionnette-Marée-châle-La-Peine ».

Ainsi va s’écrire tristement l’histoire de la « droâte d’après ».

La droâte de demain aura le visage de la droâte d’avant-hier.

La droâte-républicains court à sa perte, livrée à un candidat qui la mène là où « Mythe-errant » entendait la mener depuis toujours, entre les mâchoires d’un impitoyable étau, prise entre le « F.haine » et la grande force progressiste qui paraît se dessiner, jour après jour, autour de la candidature « MacRond », elle-même en train de se substituer à un P.Soce en phase de gôchisation mortifère.

Dans cette position, elle va exploser, victimes de ses contradictions internes, entre ceux qui, européens sociaux et libéraux, refuseront la construction de la « droâte d’après », la main tendue au « F.Haine » et ceux qui l’encourageront et franchiront le Rubicon sans état d’âme, au nom du souverainisme et des valeurs judéo-chrétiennes de la « Gauloisie-des-Lumières ».

« Juppette » est devenu l’homme d’un autre temps.

Qui a su lire mieux que d’autres la réalité politique du moment.

Qui n’est pas la sienne.

Je vous le dis, un moment d’anthologie politique : Un vrai régal !

En bref, après cet épisode, je ne suis pas près de rentrer au pays.

En revanche, je me suis régalé de ce morceau anthologique de lucidité.

J’ai bien fait de vieillir jusque-là, finalement…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/moment-danthologie.html

 


En Marche pour une ripoux-blique !

 

Lamentable !

 

C’est en tout cas l’impression que ça donne à moins de deux mois des élections en « Gauloisie-républicaine », vue de « Ritalie ».

Et ça ressemble furieusement à du grand n’importe-quoi, à un vaste suicide-politique : Tous pourris.

Alors autant essayer des hommes neufs : C’est évidemment ce qui va se passer dans moins de 2 mois.

Et question « déjantement », ils s’y entendent : Prenons le cas du député « BBR », « Gilou-Colle-art », candidat à sa propre succession en juin prochain.

Celui-là dépose lui-même une proposition de loi devant le Bureau l’Assemblée nationale le 20 février dernier demandant la suspension de poursuites engagées contre… lui-même.

Le texte explique que des poursuites ont été engagées par le parquet de Nanterre à l’encontre du secrétaire général du Rassemblement Bleu Marine, pour « diffusion d’images à caractère violent de nature à porter atteinte à la dignité humaine », en référence à une photo postée le 16 décembre 2015 sur son compte « Twister » d’un homme, « visiblement décédé, allongé et bras liés sous le dos, avec le visage ensanglanté ».

Une image que l’intéressé avait accompagnée d’un commentaire : « Bourdin compare le FN à Daesh : Le poids des mots et le choc des bobos ! », puis d’un autre : « Derrière les mots, il y a les images : On ne fait que montrer l’ignominie des comparaisons haineuses qui nous assimilent à des tueurs ! ».

Selon cette proposition de loi, un courrier du ministre de la Justice demande à l’Assemblée nationale de lever son immunité parlementaire.

Or, après avoir fait valoir que cette photographie n’avait « fait l’objet d'aucune censure de la part des autorités (…), qu’aucune association de protection de protection des droits de l’Homme ni particulier » n’avait déposé plainte contre lui, et que par conséquent ses deux « twists » n’avaient provoqué « aucune manifestation ni aucun trouble à l’ordre public », il s’étonne de la suite donnée à cette affaire, plus d’un an après, rappelant qu’une enquête préliminaire avait déjà été ouverte au moment des faits.

Dénonçant une « démarche anachronique, artificielle et abusive » pour des « twists »« tombés dans l'oubli », le député demande donc à l’Assemblée nationale de rejeter la demande de levée d’immunité parlementaire par la voie d’une loi nouvelle le visant personnellement.

Avant de dénoncer le « caractère suspect » de ce qu’il considère être une « orientation géographique des poursuites », ainsi qu’une demande « déloyale » et « pas sérieuse ».

Car « la proximité d’élections présidentielles et législatives démontre le caractère déloyal de la demande de levée de son immunité parlementaire dans le dessein bien compris de le discréditer auprès des électeurs de sa circonscription », conclut le texte.

Hein, il faut avoir le culot de l’oser, n’est-ce pas, se croyant tout permis…

Et permettez-moi de m’interroger : Lui l’avocat, il a oublié qu’une loi ne vise jamais des personnes dénommées, identifiées.

Seul un décret ou une ordonnance peuvent le faire, même si parfois la loi, rédigée d’une façon générale prévoit de telles conditions qu’elle ne s’applique qu’à un seul…

Lui en dit que cette initiative a été faite pour « emmerder les imbéciles (…) et montrer l’action liberticide du gouvernement. »

D’autant qu’il est à noter que cette proposition de loi ne pourra jamais être examinée, la session parlementaire s’étant terminée le 26 février…

Un trait d’humour alors ?

Pas bien sûr : Plutôt une nature de faire de la politique qui présume du futur.

Parce que ce n’est pas un acte isolé et chacun aura en tête les poursuites judiciaires contre « Marinella-tchi-tchi » et quelques personnes de son entourage direct : L’affaire des faux-attachés parlementaires européens, mais tout autant des surfacturations des « matériels de campagne » vendus par son micro-parti à aux candidats-militants portant « ses » valeurs et couleurs…

Naturellement, ça vous rappelle les magouilles présumées de « Bling-bling » pour financer sa campagne de 2007, puis celles plus certaines pour sa campagne 2012… 2017, il n’aura pas eu l’occasion.

Mais on peut également rapprocher les éléments du « Pénélopegate » qui visent « Fifi-le-voyou » et de rapidement conclure que tout ce petit monde-là navigue depuis des décennies en « eaux-troubles » au jeu de « piquer le pognon d’autrui ».

On dirait même qu’ils se soutiennent mutuellement dans leurs dérapages…

D’ailleurs la ligne jaune aura été franchie avec maestria par « Marinella-tchi-tchi » quand elle met en cause les fonctionnaires : « Je veux dire aux fonctionnaires, à qui un personnel politique aux abois demande d’utiliser les pouvoirs d’État pour surveiller les opposants, organiser à leur encontre des persécutions, des coups tordus, ou des cabales d’État, de se garder de participer à de telles dérives.

Dans quelques semaines, ce pouvoir politique aura été balayé par l’élection.

Mais ses fonctionnaires, eux, devront assumer le poids de ces méthodes illégales. Ils mettent en jeu leur propre responsabilité. L’État que nous voulons sera patriote. »

Autrement dit, je me prépare à en faire autant voire pire et la liste s’allonge.

Inquiétant, non ?

On dirait du « Tonton-jojo-marché » quand il s’en prenait à « Aile-Ka-bâche », façon procès staliniens et qui aura eu sa tête en 1981…

Oui, à l’évidence, c’est terrifiant (mais notez que vous étiez prévenus) : Chassez le naturel, il revient au galop (en aurait dit ma Grand-mère, celle de « mon cimetière »).

Qui devrait inciter à conclure que le « F.Haine » ne pourra jamais espérer devenir le « Air-pet-Air » de demain, un grand parti de la droite populaire…

D’abord, le « F.haine » n’est pas gaulliste. Le gaullisme est patriote, aime et défend sa patrie… Le « F.haine » est nationaliste (c’est marqué dessus) ce qui revient à n’accepter les nations que dans un concert de compétitions haineuses entre-elles.

Il y a des nuances comme ça qui échappent à beaucoup trop de monde…

Ensuite le « Air-pet-air » n’est plus depuis « Le Chi » : Il a été une union pour une majorité présidentielle (ce qui avait un sens), puis une union pour une majorité populaire (ce qui n’avait plus de sens) et enfin a été transformé en « Républicains-démocrates » par « Bling-bling » (ce qui est ridicule).

Par ailleurs, constatons qu’aux portes du pouvoir, toujours, la nature de l’extrême droâte reprend le dessus !

C’est plus fort qu’elle. Il faut qu’elle montre son vrai visage, comme pour mieux dissuader les électeurs de lui confier le pouvoir.

Évidemment, les fonctionnaires intéressés ont réagi (exactement comme quand ils se sont faits épinglés par leur « mur des kons ») : Interrogée la présidente du Syndicat de la Magistrature, ancré à gauche, a dénoncé la « montée en agressivité » de « Marinella-tchi-tchi » qui voit « l’étau judiciaire se resserrer autour d’elle ».

Dans un communiqué officiel diffusé lundi dernier, le Syndicat de la Magistrature a également dénoncé « les manœuvres de déstabilisation de la justice ».

« Au mépris affiché pour la justice viennent de s’ajouter des menaces édifiantes : Après avoir refusé de se rendre à sa convocation, (elle) promet, si elle accédait au pouvoir, de demander des comptes aux policiers et aux juges en guise de représailles ». De fait, elle s’en était directement pris à la magistrature affirmant qu'ils étaient là pour « appliquer la loi », pas pour « l’inventer ».

La loi commune, rien que la loi, mais toute la loi…

Hein, comme « Colle-art » de chez « BBR » qui l’invente, rien de plus !

Passons. 

Et venons-en à mon propos du moment : Comment en est-on arrivé là ?

La responsabilité de ce tohu-bohu politico-judiciaire est en fait à partager avec « Fifi-le-voyou » accusant le gouvernement de créer les conditions d’un climat de quasi-guerre civile. Les « Républicains-démocrates » ont pris le même train derrière leur « leader-surprise » et continuent de faire la courte-échelle au « F.haine », pour le plus grand bénéfice de « MacRond ».

En faisant dans le factieux, l’héritière du « borgne-de-San-Cloud », en s’en prenant aux fonctionnaires qui ne collaboreraient pas avec le « F.haine » fait écho à « Fifi-le-voyou » qui lui s’en prend lui aux fondements républicains : « J’accuse solennellement le Premier ministre et le gouvernement de ne pas assurer les conditions d’un exercice serein de la démocratie ».

Voire encore : « Ils portent une très lourde responsabilité en laissant se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile qui ne peut que profiter aux extrêmes ».

Quasiment les mêmes mots…

En proclamant ainsi que le gouvernement est coupable de laisser se développer un climat de quasi-guerre civile, peut-on mieux nourrir « Marinella-tchi-tchi » ?

C’est une légitimation de celle-ci. Un écho sublime.

Un jeu de miroir. Une reconnaissance mutuelle… 

Depuis trente ans, la droâte se raconte une histoire fausse au sujet du « F.haine », qu’elle a fini par penser vérité. Le père, la fille et la petite-fille, seraient les enfants de « Mythe-errant » (ce qui est vrai mais reste un peu court à force d’être ressassé) et au-delà de tous ceux qui, à gôche, n’auraient eu de cesse de diaboliser en vain leur parti, ne l’attaquant que sur le plan moral, désertant le terrain économique, social et culturel… par pur trisomie-politique.

Alors qu’il y a de quoi dire et faire : Je l’ai fait moi-même il y a encore peu, et n’ai créé ce blog « délocalisé », hors censure, que pour cette raison en juin 2014, constatant l’inefficacité du vieux logiciel « anti-F.haine » dans l’opinion : Il suffisait d’ouvrir les yeux pour s’en rendre compte. 

« La violence, l’insulte et la haine se trouvent chez les militants de la cause « anti-F.haine ». Lesquels lui garantissent de belles perspectives électorales » peut-on désormais lire dans le Figaro (cet autre torchon de frangins « trois-points »).

Et ce n’est pas faux mais reste incomplet.

La droâte déplore les conséquences dont elle chérit les causes. Elle oublie que c’est en grande partie du fait de sa propre droitisation, lent processus de reniement du « Gaullisme » débuté au milieu des années 80, qu’elle a nourri indirectement le « F.haine » au moins autant que « Mythe-errant ».

Ce sont ses hésitations, alliance à Dreux pour les municipales en 1983, puis pas d’alliance ; alliance aux régionales de 1998, puis pas d’alliance ; « Front républicain », puis « Ni-Ni » et ainsi de suite, qui ont légitimé peu à peu le projet du « F.haine ».

Faut-il rappeler que la récupération occasionnelle par « Bling-bling » en 2007 d’une partie de l’électorat frontiste, au nom d’une ligne « Bruissons-du-buisson » partiellement appliquée, opérée au prix d’une droitisation populiste qui a laissé une empreinte durable jusqu’en 2012 a conduit a hérité d’un « Tagada-à-la-fraise-des-bois » à la tête d’un pays à redresser ?

Que l’on entend désormais des « philosophes » nous expliquer que « si on ne ralentit pas l’immigration, ce sera la soumission ou la guerre civile », propos d’ailleurs relayés même par « Le Che » dans son dernier bouquin.

C’est ça la légitimation frontiste…

Qu’au final, ce n’est pas seulement la somme des erreurs de la gôche qui a engendré le « F.haine-2017 », mais tout autant la somme des dérives politiques de la droâte guidée par l’opportunisme d’égos surdimensionnés.

Jusqu’à confluer leurs lits pour d’âpres calculs électoraux désuets…

Ou en voie d’obsolescence.

Tenez, le candidat LRD avait décidé, comme à son habitude, de s’emparer de l’Élysée sans peine. Combien de fois avait-on entendu, durant tout le quinquennat de « Gras-Nul-Laid » et jusqu’au 20 novembre dernier, que « le vainqueur de la Primaire sera le prochain président de la République » ?

Jusqu’à la fin janvier, l’idée était simple : « Tagada-le-discrédité » ne sera pas au second tour de l’élection présidentielle, pas plus que tout autre « soce » désigné par la Primaire PS (ce qui se confirme tous les jours). Donc, il suffit de capitaliser tranquillement sur l’électorat de droâte et de battre en toute facilité « Marinella-tchi-tchi » au second tour afin d’accéder à l’Élysée, refaire un 21 avril 2002.

« Fifi-le-voyou » avait ainsi assumé de ne pas combattre le « F.haine » parce qu’il était sa meilleure assurance-victoire. Les « soces » déjà hors-jeu, il ne demeurait que lui pour faire barrage.

La victoire était acquise d’avance, c’était écrit. 

Une stratégie autiste qui a volé en éclat pour deux raisons : La première s’appelle « Manu-MacRond », dont tout indique aujourd’hui qu’il est en passe de réaliser la mutation historique de l’électorat central, de gauche et de droite, en grande force de progrès, qui devrait déboucher sur une version « Gauloisienne » du Parti démocrate américain, se substituant à un P.Soce devenu obsolète, appelé à devenir la version tricolore de Syriza, Podemos ou d’autres encore ; 

La seconde s’appelle « Fifi-le-voyou », le mauvais cheval, englué depuis un mois dans l’affaire du « Pénélopegate » aux multiples rebondissements, qui a révélé le vrai visage du candidat, mais aussi, en grande partie, la réalité des mœurs de la bourgeoisie gauloisienne de pouvoir.

De toute façon, « Pénélopegate » ou non, ce que porte ce candidat-là aurait provoqué son décrochage, car c’est bien la perception de ce décalage entre la droite « Manif’ pour tous » et les majorités gauloisiennes qui a finalement conduit « Bébé-Roux » à conclure son alliance avec « En Marche ! ».

Celui-là fédère largement, jusque même « konne-benne-dite ».

Il est en passe d’inventer la force centrale de prôgrès qui va prendre la droâte bourgeoise en tenaille avec le « F.Haine » et la rendre à son tour obsolète, dépassée.

Ou quand « LRD » crée les conditions de son propre suicide politique, il n’y a qu’à laisser faire. Et cela ne relève finalement en rien d’un vieux logiciel « anti-F.haine » inefficace, mais d’un bon vieux logiciel « Mythe-errant-dien 3.0 ».

Efficace. Diablement efficace.

Un suicide-politique collectif des caciques ex-gaullistes (et pour cause depuis « Bling-bling »), un autodafé du « P.soce », un renoncement du centrisme séculaire, c’est une mutation en profondeur, vue de « Ritalie ».

Parce que quoi ? Les « écololo-bobos » disparaissent (et se contentent de 70 circonscriptions « possibles » à venir, un peu comme le PCF dans le programme commun de « Mythe-errant »), restera « Mes-Luches » le plus abordable des extrémistes de « gôche », et « Le Front ».

Au milieu, un nouvel étendard adoubé des puissances financières, de la technostructure-gauloisienne et de l’eurocratie…

Le pire c’est que tout ça restait finalement très prévisible (hormis les hommes) et nous n’aurons finalement le choix qu’entre rien ou rien : Le vide-mou de « MacRond » et l’enfer de « Marinella-tchi-tchi » qui se précise.

Et je ne sais pas encore s’il faut en rire ou en pleurer…

Notez que pour ma part, sentant le danger dès la sortie d’urne des élections de 2014, j’avais déjà choisi l’exil plutôt que la déchéance.

Histoire de me faire oublier en mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) en vue de retourner mourir incognito en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », terre de mes aïeux.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/lamentable.html

 


Où va « Manu-MacRond » ?

 

 Moi, je ne comprends plus.

 

Et je n’aime pas du tout ne pas comprendre. Car me voilà avec un candidat à la prochaine présidentielle, qui passe, dépasse, repasse devant « Fifi-le-voyou » pour se positionner au second tour face à « Marinella-tchi-tchi », s’assurant ainsi de servir de « recours-républicain » contre la catastrophe, politique, économique et sociale que cette dernière porte avec elle en mai prochain.

Attends, si « En Marche ! » porte une dynamique, c’est bien celle-là, face aux « soces », face aux « extrêmes-soces », face aux « écololo-bobos » (qui se révèlent être des « extrêmes-soces » déguisés – mais ça on savait), et face au candidat des « Républicains-démocrates » sur son « aile-droâte », voire avec ou sans l’appui du « Mc-Momo-Dem’ » de « Bébé-roux » (qui n’est pas roux du tout…) de la sociale-démocratouille-molle.

Ok, là, le « scud » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », bien formé à la fois à la grande ékole des « énârques » dont ils sont issus tous les deux, mais aussi par la sphère « phynancière » qui restait encore « l’ennemi-à-abattre » il y a cinq ans de cela, devant lequel les armes ont été rendues sans gloire ni combat (faisant sombrer les grecs et globalement pleurer les peuples du « Club-Med » des pays de l’Europe du sud), un gars adoubé par la « Trilatérale » et le « Groupe Bilderberg », il avait tout pour lui.

Et puis voilà, la semaine dernière il m’explique à l’occasion d’un déplacement en Méditerranée du sud que je suis l’indigne héritier de « criminels-contre-l’humanité »…

Excusez du peu !

Il est fou, ce gars-là : Est-il né juste pour venir insulter mes ancêtres ?

Et me dire que je suis un sale-kon qui ne mérite pas de vivre, c’est ça ?…

Il vient d’où pour me foutre cette piqûre-là, lui ?

C’est quoi un « crime contre l’humanité », au juste. D’après la Cour Pénale Internationale, depuis l’article 7 du « Statut de Rome », ce sont des crimes dès lors qu'ils sont commis sur ordre « dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population civile » : Meurtre ; esclavage ; déportation ; emprisonnement abusif ; torture ; abus sexuels ; persécution de masse ; disparitions ; apartheid, etc…

Punaise, gourgandine, vos ancêtres auraient fait tout ça sans même que je le sache ?

Mais vous êtes tous d’ignobles tortionnaires, peut-être que même moi-même aussi, d’ailleurs…

Notez que cette définition est remise en cause à l’occasion de la Conférence de révision du Statut de Rome à Kampala en Ouganda qui s’est tenue du 31 mai au 11 juin 2010 : L’examen du Tribunal pénal international peut porter aussi, mais pas exclusivement, sur la liste des crimes figurant à l’article 5 à savoir le crime de génocide, le crime de guerre et le crime d'agression.

Diantre…

C’est à peine croyable que vous en soyez tous rendus-là !

Bon, en ce qui me concerne, qu’il y ait eu dans ma famille, côté « pinzuti », des collabos-nazis, même si je n’en suis pas bien sûr, voire encore carrément des « nazillons », comme mes « cousins » qui collaient les affiches de « Maigre-est » il y a quelques années et envoient « leur nichée » au conseil régional des « Parigot-sur-plage » sous les couleurs BBR, ou à Strasbourg, je veux bien l’admettre.

Mais ça ne fait pas de moi un « fils-de » criminel.

Qu’il y ait dans ma famille côté Corsu de vrais colonisateurs, qui sont allés porter les Lumières et la civilisation avec courage et abnégation, faisant au passage barrage aux sujets de la très gracieuse majesté jusqu’à l’autre bout de la planète, je le veux bien encore.

Mais ça ne fait pas de moi un « fils-de » criminel pour autant, au contraire…

Que je sois moi-même l’héritier lointain de « Napoléon » (le « cousin » qui a réussi et qui dort aux Invalides dans son septuple cercueil entouré de ses maréchaux), qui a su coloniser non seulement la patrie des « pinzuti » sans mot-dire, mais aussi a su porter les valeurs de ces Lumières partout en Europe et même jusqu’à l’ombre des Pyramides, voire s’apprêtait à commander des « soldats-de-l’an II » pour marcher jusqu’à Pékin, je veux bien l’admettre également.

Je le revendiquerai presque, d’ailleurs.

Car ça ne fait toujours pas de moi un « criminel-de-l’humanité ».

D’autant que le discours « Corsu », celui de mes autres « cousins-natio », rend exactement l’inverse : La « Corsica-Bella-Tchi-tchi » a été achetée, terres, immeubles et meubles-meublants, ainsi que la population qui y vivait, par le roy-louis, comme d’antan on achetait des esclaves en Afrique pour les expédier « aux îles », dans les champs de canne-à-sucre ou de coton…

Après tout, si le coup d’arrêt a été mis au « commerce-triangulaire », c’est bien grâce « au cousin » de chez les « Bonaparte » (qui a eu le tort d’épouser une « becquet » qui lui a fait changer d’avis), en amont des premières décisions de ma IIIème République… abolissant définitivement le « Code-noir » de votre roi-gauloisien (celui qu’on n’a jamais reconnu en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et qu’on a été renverser pour vous…).

Ce qui ne fait toujours pas de moi un « fils-de » criminel…

N’empêche, me voilà marri : Comment vais-je pouvoir éventuellement voter pour un type qui me prend pour un fils-de-criminel ?

Même pour « faire barrage » à la peste-blonde…

Alors le mek, se rendant compte de sa konnerie, le week-end dernier à Toulon, il y est allé de son couplet du « mea-culpa », d’après les médias de soutenance.

Qu’on y regarde d’un peu plus près, SVP.

D’abord et dans un premier temps, il a refusé de « retirer » ses propos ou de « s’excuser », revendiquant un « discours de vérité », censé « réconcilier les mémoires » et « préparer l’avenir ».

Ouais, bé sans moâ.

Et puis, n’assumant plus le terme polémique gommé au profit d’un autre, « crime contre l’humain », il s’est mis à louer le « travail formidable » fait à l’époque de l’Algérie gauloisienne par des gens « formidables ».

En notant de mon côté qu’ils ne l’étaient pas tous, loin de là…

Puis aurait passé de longues minutes à demander « pardon ».

Pour ce qui est du « pardon », désolé, mais c’est de la seule compétence exclusive du divin.

Et encore…

Moi, je ne suis pas Dieu, je ne pardonne pas et n’oublie rien (ou si peu) !

Et pour ce qui est des « gens formidables », là encore, je ne suis pas certain. Certes, ils ont créé sans le savoir les nations modernes des « rives-lointaines », mais il était aussi question et avant tout d’enrichir la métropole.

Fausse piste…

Désolé.

Et je n’aime toujours pas ne pas comprendre, alors je cherche des explications.

La première qui me vient à l’esprit est issue du contexte :

1 – Le « P.soce » a été détruit en profondeur pas ses propres fondeurs ; la « gôche-de-gouvernement » par ses incompétences, ses fraudes (kaka-zut-hack et Cie) ; la « droâte-républicaine-démocrate » de gouvernement par « Bling-bling » soi-même et ses échecs, la « droâte-de-recours » par « Fifi-le-à-déchoir » et l’autisme généralisé des suppôts de « Bling-bling » qui n’ont pas voulu du seul qui avait présumé qu’il ne ferait que 5 ans…

Ne reste plus que la « Gôche-insoumise » qui rêve d’une faillite totale du pays et « Marinella-tchi-tchi », avec une promesse de faillite généralisée…

Et que l’on revoit alors le scénario déjà entendu par ailleurs : Celle-là, si elle passe en 2017, elle n’aura pas de majorité à l’Assemblée, donc pas de gouvernement.

Et il faut qu’elle soit élue ce coup-là, parce que sans ça, en 2022, elle aura cette majorité parlementaire nécessaire à gouverner et que la République sera définitivement morte, sans espoir de retour…

Il faut donc qu’elle vienne se noyer dans le cambouis en 2017, en pense plus d’un.

Admettons, mais je ne comprends toujours pas pourquoi baisser son froc et tendre son « trou-duc » et faire ainsi sa propre campagne en jetant l’anathème sur les « fils de »…

2 – Peut-être y’a-t-il donc une autre explication. Qui est d’ailleurs une sorte de tourbillon d’idées à te faire faire des 360° plusieurs fois sur toi-même.

Suivez donc les circonvolutions :

La « colonisation » visée ne serait pas celle du passé, mais l’actuelle !

Vous savez cette histoire de « Grand-remplacement »…

En migrant jusque chez vous, les ex-colonisés à qui on a tout appris, même à écrire et compter mais pas à lire correctement la DDHC (ils ne sauraient lire que le Coran, qui n’est même pas écrit dans la langue de leur pays à eux), ils viennent jusque dans vos bras épouser vos filles et vos compagnes pour ôter le pain de la bouche des prolos-locaux…

C’est de la colonisation à l’envers qui en devient criminelle pour les natifs-locaux !

Ce serait ça qu’il aurait voulu dénoncer : Je ne vois que ça.

Et d’ailleurs il a si bien tout compris, que pour la même raison, y’en a qui vous affirme qu’il s’agit de remplacer ce sous-prolétariat-là par des machines… « des robots ».

Réponse de « frondeurs » (et autres, jusqu’à y compris Bill Gates), il faut taxer ces robots « qui viennent bouffer le pain de nos arabes » en disait Coluche il y a déjà 30 ans, et instituer un revenu universel de remplacement pour tous.

Là, il s’agit bien d’une solution de criminel : Quand tout sera gratuit, jusqu’à une limite universel, et le reste taxé à plus 100 % – puisqu’il faudra bien déjà taxer à 100 % toutes les productions des robots pour vous donner de quoi becqueter ce qu’ils produisent pour vous en lieu et place des prolos-évincés – la place de l’humain sera réduite à rien (« MacRond » en dit bien qu’il s’agit d’un « crime contre l’humain », le week-end qui vient de passer…), ce qui est totalement criminel.

En fait il visait donc les propos de « Deux-noix-Âme-mont »…

Je ne vois plus que ça.

Et tout le monde est passé à côté !

Splendide…

3 – Je vous avoue que cette dernière explication est tellement alambiquée que je ne suis pas bien sûr que vous ayez pu la comprendre.

Alors, à vos commentaires pour m’expliquer, SVP !

Ceci dit, j’en viens à conclure que tous ces fats-là pousseraient leurs idéaux jusqu’à l’utopie imbuvable, inhumaine.

Les uns vous préviennent que l’humanité est à la merci d’un virus bien dégueulasse qui la foudroiera si nous ne sommes pas capables d’inventer un vaccin en quelques mois (Bill Gates) ; d’autres investissent des milliards dans « l’homme augmenté », voire « amélioré » jusqu’à en vivre éternellement (Google) ; certains n’envisagent l’avenir de l’espèce que sur la planète Mars et y consacrent des fortunes colossales (Elon Musk) ; pendant ce temps-là, on en vient à imaginer un monde de robots qui travailleraient pour d’autres robots et quelques « happy-few » survivants dont vos gosses ne seront pas, soyez-en sûrs (Âme-Mont), jusqu’à les traiter de « fils de criminels » (MacRond)…

Alors que certains en sont restés à réciter leurs sourates d’un moyen-âge révolu avec l’idée affirmée de vous les enfoncer dans le crâne (et là, j’adore…).

À tous, il manque une sérieuse dose de bon sens et en plus ils compètent pour obtenir vos bulletins.

Bé ni les uns ni les autres ne l’auront : Si ça continue, j’irai voter « Cheminable » aux deux tours, comme en 2012.

Une dernière fois.

C’est vous dire si je suis amer, la faute à avoir évincé « Juppette » par quelques autistes qui se sont portés sur « Fifi-le-à-déchoir », clone et pantin de « Bling-bling » : Vraiment tous des autistes-trisomiques, finalement.

Vivement que j’aille mourir dans les effluves inimitables de mon maquis Corsu.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/ou-va-manu-macrond.html

 


Thierry Breton : “Mes idées pour sortir de l’impasse”

Entretien. 

Désendettement de l’État, création d’un fonds de sécurité et de défense, développement de l’ordinateur quantique : le président d’Atos et ancien ministre dévoile les leviers nécessaires pour créer une nouvelle Europe et une France guérie de ses blessures.

Thierry Breton a un rapport extraordinaire avec le temps… Et s’il rêvait au plus profond de lui de pouvoir le dompter ? L’ancien ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie n’a-t-il pas le même physique, la même mine réjouie, les mêmes yeux malicieux qu’il y a quelques années ? Pendant près d’un mois, Atos, le groupe qu’il préside, a diffusé aux médias du monde entier les résultats des jeux Olympiques et Paralympiques avec une précision inégalée : là où une course contre le temps s’engage face aux millièmes de seconde qui défilent. Il se passionne aussi pour nous expliquer comment fonctionnera l’ordinateur de demain, l’ordinateur quantique, capable d’effectuer des centaines de millions d’opérations par seconde.

Mais rien ne fait aussi plus plaisir à Thierry Breton que de compter en millions d’années, voire en milliards, et ainsi remonter le temps. Les étagères de son bureau très design, situé sur le (très américain) campus Atos à Bezons, devant la Seine, regorgent de fossiles. « Là, c’est un trilobite de 480 millions d’années », nous indique-t-il en nous montrant un animal pétrifié aux formes étranges. À l’entrée de son bureau, près d’une console où sont placées une vingtaine de photos où il pose avec les personnes qui ont compté dans sa vie professionnelle (Jacques Chirac, René Monory…), se dresse une énorme ammonite polie, provenant de Madagascar, datant d’une centaine de millions d’années… Puis il sort de sa poche un iPhone et nous montre la photo d’une de ses récentes acquisitions : une météorite Gibeon (en fer) de 7 kilos. « Elle date de 4,7 milliards d’années… de la création du Système solaire », nous explique-t-il.

Puis il revient vers l’étagère — côté salon de son bureau — et nous confie quelques minutes un oeuf de dinosaure. Thierry Breton est propriétaire d’une des plus importantes nichées d’oeufs de dinosaure (18 au total) au monde. Il l’a prêtée au musée de Villerville. « Je devrais demander à Siemens de voir, avec leurs appareils, s’il y a des squelettes de dinosaures », songe-t-il avant de nous parler d’art moderne et de l’un de ses récents coups de coeur, un artiste d’Erevan, dont il a une sculpture près de la baie vitrée qui donne sur une terrasse avec vue sur La Défense. Et si Thierry Breton était avant tout un homme passionné ?

Chez Atos, chez France Telecom ou à Bercy quand vous étiez ministre, vous vous êtes à chaque fois efforcé de faire baisser la dette...

A mon arrivée au gouvernement en 2005, la France était en déficit excessif. Nous en étions à -3,7 % et à plus de 66 % d’endettement. Deux axes ont alors guidé mon action. Le premier, c’est le respect des Traités, notamment de Maastricht, qui - par définition et quelles que soient les échéances électorales - engagent la France et au premier chef son ministre des Finances. La parole de la France lui permet de se faire entendre et respecter en Europe et dans le monde. Le second, c’est que seule une gestion rigoureuse est à même de libérer l’économie. Pour la première fois en quinze ans, la France a pu ainsi afficher un excédent primaire en 2006 et 2007, tandis que le chômage, à mon départ de Bercy, était réduit à 7,4%, contre 9,2% en Allemagne. Pour obtenir de tels résultats, il fallait, avec Jean François Copé au Budget et Jean-Louis Borloo au Travail, tenir fermement les rênes aussi bien à Paris qu’à Bruxelles. Pour cela, à Bercy, j’avais en charge le portefeuille de l’Economie, des Finances et du Budget, et celui du Commerce extérieur et de l’Industrie. C’est un triptyque essentiel pour conduire les réformes permettant de renouer avec la croissance et l’emploi. Hélas, voilà huit ans qu’il n’y a plus eu de ministère de l’Economie et des Finances de plein exercice: Nicolas Sarkozy n’en voulait pas parce qu’il craignait un Bercy trop puissant ; François Hollande, parce qu’il voulait faire plaisir à trop de monde. 

Lors de ma première conférence de presse, j’avais dit que la France vivait au-dessus de ses moyens. Nous payions alors pratiquement 45 milliards d’euros de charge d’intérêt de la dette, c’est-à-dire plus que l’impôt sur le revenu. Ce poste était déjà plus lourd que celui de l’éducation nationale et l’impôt sur le revenu  ne couvrait même pas la charge de la dette du passé ! Il y avait urgence à réduire notre endettement. J'avais ouvert une boîte de Pandore : les critiques ont fusé de toutes parts, à gauche comme à droite.

Comment avez-vous calmé les esprits ?

J’ai chargé Michel Pébereau de diriger une commission indépendante sur l’évolution de la dette publique. Pluri-partisane, comptant des personnalités de gauche, de droite, des syndicalistes, des chefs d’entreprises, des journalistes, cette commission a fait de la pédagogie sur l’impératif de la réduction du déficit et du désendettement. Avec mes trois ministres délégués, nous avons tenu bon et, fin 2005, nous étions repassés sous la barre des 3 %, à 2,89 %. Je m'étais fixé  de faire toujours un peu mieux que l’Allemagne de manière à maintenir le poids de la France dans une Europe construite autour de sa crédibilité au sein de la zone euro. Pour la première fois en 30 ans, à la fin de la présidence de Jacques Chirac, nous avions ramené la dette de 66 à 63 points de PIB alors que l'Allemagne en était à 67 %.

Puis, l’endettement est reparti de plus belle… 

Le drame, c’est que notre endettement a explosé entre 2007 et 2012 : + 617 milliards d’euros, dont 200 milliards dus à la crise de 2008 certes, mais 417 milliards découlant de choix budgétaires hasardeux sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Et depuis 2012, 350 à 400 milliards se sont ajoutés sous les gouvernements socialistes. Bilan, nous sommes passés de 1 100 milliards à 2 100 milliards en moins de neuf ans ! Il se trouve que la BCE ayant drastiquement abaissé les taux d'intérêt, nous payons toujours aujourd’hui 45 milliards d’euros de charge d’intérêt de la dette. Et que nous n'avons toujours pas réalisé que cette bombe à retardement, enclenchée en 2007, pourra exploser à tout moment  lors du prochain quinquennat à la faveur d'une remontée des taux.

Quel regard portez-vous sur le quinquennat de François Hollande ? 
François Hollande a pris trop tardivement conscience de la situation gravissime de la France en 2012. Les deux premières années de Nicolas Sarkozy avaient été économiquement désastreuses. La loi TEPA a été menée à contretemps, à contre-courant, à contresens. Et surtout, elle a rompu la convergence avec l’Allemagne avant même que d’entrer dans la crise. Outre de réelles avancées telle la loi sur les universités et la création du statut d’autoentrepreneur, force est de constater que le quinquennat de Sarkozy aura été, hélas, un quinquennat de perdu. La fin de son mandat a été marquée par l’explosion de la dette publique et celle des impôts : ceux-ci ont augmenté de 30,8 Mds d’euros en moins de deux ans.  Et, malheureusement, François Hollande a poursuivi sur la lancée de son prédécesseur avec une pression fiscale accrue d'un même ordre de grandeur, mais sans s'attaquer, lui non plus, aux réformes structurelles qui s’imposaient. Avec 2 100 milliards de dettes, un chômage massif et une économie à bout de souffle, comment s’étonner aujourd'hui de l’exaspération des Français !

Les programmes présentés par les candidats à la primaire à Droite pourraient-ils permettre à la France de sortir la tête hors de l’eau ? 
Les deux anciens Premiers ministres ont des programmes de qualité : celui de François Fillon, d’inspiration libérale, est très articulé. Celui d’Alain Juppé, plus équilibré, ne l'est pas moins. Tous deux ont la volonté de mener les réformes nécessaires. Mais en politique, ma proximité avec Jacques Chirac est connue et c’est naturellement que je soutiens Alain Juppé. C’est l’homme d’Etat dont la France a besoin.

Que pensez-vous d’Emmanuel Macron ?
Je le connais bien, c’est un de mes anciens collaborateurs.  J’ai de l’amitié pour lui. Il a toujours soutenu l’initiative et les entrepreneurs. Avec son propre mouvement, il s'efforce à présent de créer un rapport de force, mais il le fait à l’extérieur du gouvernement. Or je pense que la démarche est plus efficace quand on le fait de l’intérieur. Il le sait, je le lui ai dit.

Pourriez-vous revenir en politique après Atos ?
Mon engagement, c’est Atos. C’est une évidence. Il est vrai que j’ai  toujours cet intérêt pour la chose publique. Lorsque l’on a eu le privilège d’être Ministre, cela vous engage, et pas uniquement pendant l’exercice de vos fonctions. Je connais bien les mécanismes des finances publiques, tout comme ceux de l’euro que j'ai enseignés à Harvard. Aussi, j'estime simplement avoir un devoir de pédagogie sur ces sujets cruciaux pour notre avenir commun. Ils sont trop souvent présentés à nos compatriotes de façon caricaturale ou simpliste, et donc artificiellement clivante.

Auriez-vous envie de faire partie du prochain gouvernement ?
J’ai passé l’âge des envies. Quand on a eu la chance d’être à la confluence de plusieurs mondes, politique, économique, académique et industriel, on a le devoir  de réfléchir, sinon de contribuer, de là où on est. C'est un devoir d'homme et de citoyen.

Quel est- il ? 
Ma priorité, c’est de faire réussir et développer notre communauté de 100.000 ingénieurs, femmes et hommes, qu’est devenue Atos. Et, à la place qui est la mienne, d'alerter sur la nécessaire convergence entre la France et l’Allemagne. Pour la première fois depuis l’après-guerre, les deux grandes puissances qui ont mandat d'œuvrer main dans la main, de façon parallèle, à la construction de l’Europe, empruntent des chemins diamétralement opposés. Cette divergence apparue en 2007 est mortifère pour l’euro et  l’Europe. C’est  un élément essentiel. 

Aujourd’hui, l'endettement de la France est égal à 95 % de son PIB. Ce ratio est de 72 % en Allemagne. Et pourtant nous avons vécu la même crise des deux côtés du Rhin. J'ajoute que ce différentiel, rendu aujourd'hui indolore par l'extrême faiblesse des taux d’intérêt, deviendra vite intenable, tant pour la France que pour l’Allemagne.

Pourquoi donc ? 
Les taux d’intérêt nuls et à fortiori négatifs inquiètent vivement les épargnants allemands, surtout les retraités, moins protégés qu’en France car nombre d'entre eux ont souscrit des assurances à titre personnel. Ils craignent pour la ruine de leur épargne.  Wolfgang Schäuble, le ministre fédéral des finances, m'a confié que cette situation ne pourra politiquement pas durer longtemps. 

Côté français, nous nous réjouissons des taux d’intérêt négatifs pour la raison que j'ai rappelée plus haut. Mais si les taux revenaient au niveau qui était le leur lorsque j’ai quitté Bercy, la charge des intérêts de la dette passerait de 45 milliards à 90 milliards. Il nous faudrait alors quasiment doubler l’impôt sur le revenu des Français. C’est inimaginable !

Si vous étiez à Bercy, que feriez-vous ?
Je ne le suis pas et je sais combien l’action publique est difficile. Mais je crois qu’il faut tout faire pour retrouver, comme en 2007, une France et une Allemagne en situation d’endettement peu ou prou comparable. L'Allemagne s'approche de  60 %. La France s'envole vers les 100 %. Gardons ceci à l'esprit : à supposer que notre pays soit en excédent primaire année après année, il faudrait 22 ans pour que la France revienne au niveau d’endettement de l’Allemagne ! On le voit bien, la solution ne peut donc plus être que politique. Aujourd’hui, il importe de retrouver les leviers qui redonneront un sens et une envie d’Europe pour  sortir de l’impasse.

Quels sont ces leviers ?
Quels sont aujourd'hui  les principaux sujets de préoccupation des Européens ? La sécurité et la défense, avant le chômage et l’emploi. Cela s’explique notamment par les vagues d’attentats, mais aussi, sur le terrain géopolitique, par le retrait progressif des Etats-Unis du théâtre européen, laissant les Européens seuls face à leur destin. L'idée même de mutualiser le financement d’une partie de nos dépenses de défense – cela ne veut pas dire renoncer à  notre souveraineté – apparaît de plus en plus plébiscitée afin de mieux protéger l'Europe. Or, sachez que depuis dix ans les dépenses militaires européennes ont baissé de 10 % alors que dans le même temps elles se sont fortement accrues partout : + 167 % en Chine, + 97 % en Russie, + 112 % en Arabie saoudite, + 39 % en Inde… Le moment est venu pour l'Europe de reprendre l'initiative. D'où l'idée de création d’un Fonds de sécurité et de défense.

Comment fonctionnerait-il ?
Comme un instrument financier incitant les Etats à engager des dépenses mutualisables et inter-opérables au plan européen : protection des frontières,  cybersécurité, projections inter-européennes, accueil de migrants, aides au retour…  J’ai calculé que depuis l'avènement de l'euro, la France avait consacré 720 milliards d’euros à la défense et à la sécurité. L’Allemagne 560 milliards… Dans l’ensemble de la zone euro, nous arrivons à 2 300 milliards. Profitant d'’une période exceptionnelle de taux d’intérêt négatifs, le Fonds que je propose émettrait des obligations autour de 50 ans, à des taux d’intérêt extrêmement bas (entre 0 et 0,3 %). Son montant serait précisément de 2 300 milliards d’euros et il serait abondé annuellement, de façon pérenne et certaine, à hauteur de 1,2 points de PIB par les Etats fondateurs et gestionnaires. Les obligations émises sur le marché seraient achetées en partie par la BCE et d’autres institutionnels publics ou privés en quête de titres « AAA ». L’argent  obtenu permettrait au Fonds de racheter les dettes des Etats membres, au prorata de leurs investissements de défense depuis la création de l'euro. J'insiste sur le fait que seule la mutualisation des signatures et la pérennité de l'abondement peuvent permettre de retrouver une notation « AAA » autorisant à emprunter à des taux quasiment nuls sur des durées pouvant aller de 30 à 50 ans. 

Ça, c'est pour le passé ...
Pour le futur, le Fonds rembourserait chaque année jusqu’à la moitié des dépenses de défense de tout Etat membre du Fonds pour peu, là encore, qu’elles contribuent à la défense et à la sécurité de la zone euro et soient potentiellement mutualisables et inter-opérables. Concrètement, le Fonds ne rembourserait réellement que la moitié des dépenses des Etats car il existe un socle de dépenses incompressibles qui n’ont pas vocation à être partagées. Je songe bien évidemment à celles garantissant notre propre souveraineté : services de renseignement, arme nucléaire... J'ajoute que le mécanisme du Fonds nous permettrait aussi de remonter nos dépenses de défense annuelles à 2 % du PIB, en ligne avec l’engagement souscrit par tous les Etats membres de l’OTAN. 

Quel effet le Fonds aurait-il sur les finances françaises ? 
La dette de la France passerait de 95 % à 61 %. Celle de l’Allemagne, de 72 % à 56%. C'est alors que l'improbable convergence qui m'est chère redeviendrait possible et avec elle notre avenir commun au sein de la zone euro. Nos dépenses militaires sont de 38 milliards. Nous pouvons  espérer en récupérer jusqu'à 19 milliards, ce qui, après versements annuels au Fonds et économies de la charge d’intérêt issue de l'allègement d'un tiers de la dette, ferait ressortir un solde positif de 10 milliards d’euros! La vérité, c'est que tous les Etats membres y trouveraient leur compte. Je me suis donc ouvert personnellement de ce projet à François Hollande, Angela Merkel, Mario Draghi, Jean-Claude Juncker, notamment… Tous ont marqué un intérêt prononcé pour cet instrument conciliant nécessité politique et intérêt économique. Reste à le mettre en place.

Vous présidez Atos depuis maintenant 8 ans… Quel bilan tirez-vous de votre action ? 
A mon arrivée chez Atos, le chiffre d’affaires était inférieur à 5 milliards d'euros. Il devrait avoisiner cette année 12 milliards. Nous avons aussi plus que multiplié par deux le nombre de nos salariés, passé de 48 000, à plus de 100 000, essentiellement des ingénieurs, présents dans 72 pays. Nous nous sommes également totalement désendettés et disposons même d’un milliard de liquidités. Ne pas avoir de dette, ce n'est pas une lubie. Quand on le peut, c'est, selon moi, l'une des meilleures manières de garantir sa liberté. Côté résultat, notre marge opérationnelle est passée de 4,8 % à plus de 9 %. Et l’action Atos de 17 à 95 euros. La valeur de l’entreprise est ainsi passée de 1 milliard à plus de 10 milliards d'euros aujourd'hui.

Lors de la présentation de vos résultats semestriels, vous avez relevé vos objectifs… Qu’est-ce qui vous donne tant confiance ?
Il y a déjà la croissance inhérente du marché sur lequel nous sommes, avec l’explosion du Big Data. Notre offre de services, en effet, est axée autour du traitement, de l’analyse, du stockage mais aussi de la protection des données. C’est notre capacité d’exploiter pleinement les données qui crée de la valeur pour nos clients, notamment industriels. Nous sommes déjà entrés dans  l'ère de ce qu’on appelle l’industrie 4.0, dont Atos, avec notre partenaire Siemens, est le leader européen. 

Notre confiance repose aussi sur la récurrence d’une part importante de nos activités : nos contrats pluriannuels de gestion des données s’étalent souvent sur 3 à 7 ans, ce qui nous donne plus de visibilité que d'autres, à l’activité souvent plus cyclique.

Vous réalisez 15 % de votre chiffre d’affaires et 20 % de votre marge opérationnelle en Grande Bretagne. Le Brexit vous inquiète-t-il ?
Le Brexit nous a tous surpris, mais nous avions en réalité pris depuis longtemps des mesures conservatoires pour nous couvrir sur la livre sterling. Nous sommes par ailleurs relativement peu exposés au secteur de la finance, potentiellement le plus impacté. Nous sommes donc confiants sur notre capacité à maintenir notre marge en Grande Bretagne au second semestre et au-delà.

Atos est un partenaire clé des Jeux Olympiques depuis quinze ans. Quel bilan tirez-vous de ceux de cette année ? 
Nous sommes très satisfaits car, techniquement, les Jeux se sont parfaitement déroulés dans un environnement difficile. Bien qu’invisible du grand public, notre rôle est central : nous transmettons en temps réel – en moins de 200 millisecondes ! – l’ensemble des résultats aux diffuseurs du monde entier. Nous gérons et sécurisons par ailleurs des données sensibles, dont les accréditations des athlètes, journalistes et bénévoles. Quatre ans de travail pour 15 jours de réalisation, les JO constituent à chaque fois un nouveau défi. La technologie pour les Jeux mobilise 3500 spécialistes dirigés par une femme, une ingénieure d'Atos exceptionnelle, chef de projet, Michèle Hyron.

Quels moyens financiers et humains déployez-vous aux Jeux Olympiques ? 
Nos équipes s’installent dans la ville hôte quatre ans avant l’événement. Elles seront d'ailleurs bientôt à Tokyo pour les préparatifs de l’Olympiade 2020. Nous mettons en œuvre des moyens très importants pour les Jeux, pour les résultats en temps réels, l’information des médias, la cyber-sécurité. Cette année à Rio, nous avons dû parfois maîtriser jusqu'à 400 attaques ou incidents par seconde. Un record. 

Comment voyez-vous l’ordinateur du futur ?
La loi de Moore, qui se vérifie depuis 25 ans, démontre que tous les 18 mois, il est possible de doubler la puissance  de calcul. Nous sommes prêts d'avoir poussé à l'extrême la logique de miniaturisation des transistors, et sommes désormais arrivés quasiment aux limites de la physique. Parallèlement, et tous les 18 mois là encore, l’activité humaine génère plus d’informations que toute l’humanité depuis la nuit des temps ! Il s'agit de données dupliquées pour un très grand nombre d’entre elles et stockées de manière indélébile. Pour traiter ces masses d'informations, il faut donc de plus en plus de puissance de calcul, ce qui risque de nous conduire à une situation limite aux environs de 2025.

Dès lors, la prochaine révolution informatique sera celle de l’ordinateur quantique. Contrairement à l’informatique classique où l’élément de base, le bit, peut avoir 0 ou 1 comme valeur, ce même élément, dénommé qubit, pourra à la fois valoir 0 et 1 dans la technologie de superposition quantique. De quoi multiplier de manière exponentielle la puissance de calcul, avec les enjeux de sécurité que cela suppose: un ordinateur quantique pourrait en effet casser n’importe quel code du monde classique. A l'inverse, par la technique d'intrication quantique, il pourra garantir l'inviolabilité de tous les échanges d'information. Il s'agit pour nous d'un nouveau paradigme. Il est intéressant de rappeler qu’à l’origine de tout cela,  il y a la physique quantique théorisée au début du 20ème siècle, notamment par Einstein, Schrödinger, Pauli, de Broglie, Heisenberg, etc., tous jeunes Européens à peine trentenaires. Il faudra certes encore du temps pour aboutir à la production d’ordinateurs quantiques qui auront  un impact majeur. Chez Atos, nous avons d'ores et déjà constitué une équipe pour y travailler.

Preuve de l’importance de cette révolution en devenir : la Commission européenne a annoncé qu’elle allait débloquer une enveloppe d’un milliard d’euros pour développer des applications quantiques, ce qui est capital pour l’avenir (cyber sécurité, cryptologie, vitesse de calcul, programmation quantique…) et pour garantir la souveraineté de l'Europe.

Source : Valeurs actuelles : Marie de Greef-Madelin, Agnès Pinard Legry, Frédéric Paya

 Lundi 10 octobre 2016

http://www.valeursactuelles.com/thierry-breton-mes-idees-pour-sortir-de-limpasse-65566

 


Pénélopegate : Suite !

 

Des élections sous influences…

 

Y’a pas à dire, on est en plein lynchage publique, là, en direct.

Le calendrier est très clair là-dessus : Le 22 janvier, la « Bella-liance » fait son premier tour pour un second tour le 29 d’où se dégagera « Deux-Noix-Âme-Mont »…

Dans l’intervalle, le 25, le « Canard-déchaîné » tire son premier SCUD contre « Fifi-le-à-déchoir » en shootant son épouse.

Le jour même, le 25 janvier 2017, une enquête préliminaire est ouverte par le parquet national financier pour des chefs de détournement de fonds publics (pour le premier volet de l’affaire), abus de biens sociaux (pour le second volet) et recel de ces délits.

Le 27 janvier, l’OCLCIFF auditionne Michel Crépu et Christine Kelly, journaliste et auteur d’un bouquin « Le secret et l’ambition en 2007 et de François Fillon, les coulisses d’une ascension en 2017 », puis, le 30 janvier, Marc Ladreit de Lacharrière (le mécène des « deux mondes ») et le couple Fillon séparément, et le 1er février, Marc Joulaud.

Le 2 février, le parquet national financier a également demandé aux policiers, en charge de l’enquête, d’étendre leurs investigations à Marie et Charles Fillon, les enfants du couple, qui eux aussi ont été rétribués pour un emploi auprès de leur sénateur-de-père, alors qu’ils étaient étudiants.

Le 3, Éliane Houlette, directrice du parquet national financier, reçoit les avocats de la famille et leur indique son intention d’aller vite mais sans s’engager sur un calendrier.

Voilà une machine judiciaire réputée pour sa langueur-monotone qui met à l’ère du TGV-à-turbo : Fabuleux !

Le 4, « Média-particule » en remet une couche, devancé par le « Canard » qui en rajoute dans son édition du 1er …

Un vrai tir de barrage.

Ce qui saute aux yeux, c’est l’allure vertigineuse que prend ce lynchage suivant un jeu de pistes prè-balisées avec une facilité déconcertante.

Comme si tout cela avait déjà été fléché longtemps à l’avance.

Ce qui exclut déjà les ragots & petites manigances du landerneau-parigot qui veut que tout cela soit orchestré par des caciques rancuniers des « Républicains-démocrates », style « Bling-bling » salement viré des primaires par son ex-premier-sinistre, ou bien des « Bal-k’a-nie » ou même « Rachi-dada-mimi » du club des vengeurs, virés des investitures télécommandées par le nouveau bureau national…

Évidemment, explication trop courte !

Non, il y a autre chose.

Vous empêcher de penser « programme » pour le scrutin de la fin avril ?

Probablement qu’on va vous rabattre les oreilles dans les semaines qui viennent de cette affaire-là, tant qu’un plan B n’est pas mis en place.

Et encore, il sera bancal… Je vois mal un « cador » émerger dans les jours qui viennent pour l’emporter, à moins que « Marinelle-tchi-tchi » soit celle-là, voire « MacRond » et que les « Républicains-démocrates » se concentre sur les législatives à venir pour finalement gouverner avec une majorité cohérente…

Il sera toujours temps de virer le locataire de l’Élysée en 2022, quel qu’il soit !

Et ça va vous empêcher de causer d’autre chose, des turpitudes & faiblesses des uns et des autres, car la chair est faible.

Un peu comme les insectes de nuit attirés par les lumières des lampions, vous ne verrez que ça.

Un « Plan B », mais lequel ?

C’est la question du moment alors que « Fifi-le-à-déchoir » demande du temps sans se rendre compte que justement il n’en a plus : Trop tard !

C’était avant qu’il fallait y penser…

En fait penser à la sélection des candidats à la primaire de « droâte ». Il n’y en avait que trois d’éligible, je l’ai déjà dit.

« Coopé-rative », empêtré dans ses affaires de « Pig-Maillon » n’avait pas à y venir.

Le Chrétien-démocrate « Boutiniste » était le bienvenu mais seulement pour faire illusion.

« Haine-k’a-aime » n’a déjà pas l’envergure pour devenir maire-des-parigots-sur-Seine, alors l’Élysée… elle n’avait pas à figurer à la primaire, sauf pour ceux qui aiment les blondasses…

De toute façon, c’est une inconstante et elle est remarquablement incompétente : C’est son père-à-elle-même qui le disait. Et les Longjumellois pourront vous le confirmer.

Restaient « La-Maire », excellent, bien préparé, mais « pas mûr » avant 2022, et les trois autres.

La primaire devait être le sacre de « Juppette », le plus sérieux, repris de justice certes, mais qui s’est racheté publiquement ; un futur repris de justice (« Bling-bling ») ; et son double, sa « serpillière » à lui, son paillasson, son valet, « Fifi ».

Bing, par malchance, c’est lui que soutient « Bachar-le-Chimique » et « Poux-tine » avec qui il veut renouer des liens (contra-atlantistes…).

Forcément, la prochaine ondée était pour lui, il devait le savoir et s’y attendre !

Sur ce, ça arrange bien du monde.

Attendez, qui ne fait pas peur « à en frémir d’effroi », dans cette campagne ?

Pas « Bling-bling », tout le monde s’en souvient encore, d’autant qu’il en a rajouté quantité dans l’intermède…

Pas « Marinella-tchi-tchi », encore plus terrible et torride pour une démocratie.

Pas « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui s’est montré si « Gras-Nul-Laid » durant tout son quinquennat : Un second aurait été suicidaire pour le pays.

Pas « Menuet-Valse » dont le passage à Matignon a été une catastrophe-pue-blique reconnue.

Ni « Mes-Luches » ni « Âme-mont » qui sont les enfants adultérins de la seconde et troisième internationale.

Pas plus que « Poux-toux » qui est l’enfant légitime de la quatrième et de « nuit-debout ».

Naturellement, on laissera de côté les « écololo-bobo », qui ne gênent plus personne depuis que le GIEC se fait du pognon « pas à eux » avec le « réchauffement-global » sur le dos de tout le monde…

Reste donc « Bébé-Roux », qui pourrait reprendre le rôle de l’ultime recours, même si sa marge de manœuvre reste étroite, « Juppette » s’il se décide à y aller et « MacRond » qui a le vent en poupe depuis plusieurs mois.

Des « europhiles » et, surtout avec le premier, la certitude, comme en 2007 et 2012, qu’avec lui « rien ne changera », surtout pas « le système »…

Et c’est justement l’erreur de « Fifi-le-à-déchoir » : Casser la baraque et salement, avec brutalité affichée en plus.

Je vous l’ai expliqué récemment, c’est une faute « systémique ».

Une erreur « situationniste » de première classe.

Et justement, la perspective de son accession élyséenne donne des sueurs froides à la technostructure et dans une moindre mesure à « l’eurocratie ».

Et selon le vieux principe de physique « action-réaction » toujours d’actualité, ça n’a donc pas fait un pli : Tir de Scud et rien pour le parer.

Le voilà en flammes !

Un complot ? Peut-être, mais venant d’où ?

Comme pré-expliqué ci-dessus, sûrement pas par des « seconds-couteaux ».

Il y a plusieurs scénarii qui circulent sous le manteau, mais le plus sérieux reste celui livré par Basanix, recoupé par ailleurs, mais qui reste à officialiser… officiellement.

C’est le mieux documenté jusque-là :

Le « dossier » émanerait du Ministère des Finances et a été remis au Canard Enchainé par Gaspard GANTZER, grand ami « MacRond » auquel il doit son poste à l’Élysée.

Entre amis, on se doit des services et des renvois d’ascenseurs.

Circuit du dossier :

1) Thomas CAZENAVE (ENÂ, promotion République, ex-Directeur de Cabinet « MacRond » et nouveau Secrétaire Général Adjoint de l’Élysée, en remplacement de Boris VALLAUD, mari de « Nagea-Va-l’eau-la-Belle-qui-sème ») a remis à son arrivée les documents à « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en guise d’allégeance au Souverain.

2) Celui-là transmet ce « dossier » à GANTZER en lui disant simplement « Faites en bon usage ».

3) GANTZER est un grand ami du même « MacRond » (ils sont de la même promo SENGHOR à l’ENÂ), comme il vient d’être signalé.

4) Le mardi 9 janvier, Gaspard GANTZER rencontre Michel GAILLARD, directeur de la rédaction du Canard Enchaîné (et ami de longue date de « Tagada-à-la-fraise-des-bois ») pour lui remettre les éléments.

Et la machine est … EN MARCHE !!

Le « truc » a donc mis un mois « à sortir », travail des journaleux fait entre-temps : C’est le bon calendrier, conforme à ce qu’on sait de ce qu’il faut comme temps pour sortir, dans l’urgence, une affaire à mettre en scène en plusieurs étages.

Ceci dit, Basanix souligne lui-même un problème, mais de taille : Il n’y a strictement rien d’illégal dans ce dossier.

Pourtant, sur le plan de la morale et de l’éthique, on pourrait trouver à redire… surtout à l’encontre d’un candidat qui a revêtu publiquement les habits d’un « saint-Catho-Papiste » dans le cadre de sa réforme de la sécurité-sociale prévue.

Alors il suffit de jeter en pâture à la presse des informations bien présentées pour salir un candidat, surtout lorsqu’il est donné favori.

« Là-dessus, et comme par hasard, madame Eliane HOULETTE, Procureur du Parquet National Financier se saisit très rapidement du « dossier » (moins de 24 heures après un simple article de presse, c’est un euphémisme et même un record dans toute l’histoire judiciaire du pays). Et elle l’a fait à grand renfort de battage médiatique.

Moins de 36 heures après la parution du Canard Enchaîné, une perquisition a lieu à La Revue des Deux Mondes. Là encore, record battu. »

Comme si la procédure était déjà prête à être déclenchée depuis des jours voire des semaines…

« À noter que madame HOULETTE (sympathisante Socialiste notoire), a été nommée par François HOLLANDE lui-même sur les recommandations de Christiane TAUBIRA.

Le Parquet National Financier étant maître de son agenda, nul doute que le « dossier » ouvert si vite va mettre une éternité à être refermé sur un constat d’absence de toute irrégularité. »

C’est en tout cas ce qu’en dit Basanix…

Notez donc tous ces leviers, relais et liens « d’apparatchiks-technocrates », les ceux-ce qui sont nés pour penser votre bonheur à votre place avec votre propre-pognon, via les « politiques » que vous êtes priés d’élire en toute démocratie libérée.

C’est bien la technostructure qui réagit au « plan-Fifi » de dégraissage des effectifs après l’échec, le flop, du coup de hache promis par le candidat sur les régimes sociaux : Il s’est très vite rétracté, avec quelques difficultés toutefois, en revêtant ses habits de « saint-laïc-papiste ».

Ce qui finalement l’a mis à découvert pour mieux se prendre le Scud en pleine tronche qui a suivi.

Ceci dit, je vous avais dit que ce scrutin était « sous-influence ». Je devrais dire sous « influences »… au pluriel.

J’ai ainsi pu lire, après avoir métabolisé mes agapes-festoyantes annuelles (un truc perso qui boucle ma sixième décennie) un papelard ahurissant qui confirme.

C’est d’ailleurs tiré d’un plaidoyer publié sur le site du candidat (je vous avais prévenu que je le suivais depuis son départ de Matignon) :

« Dans cette affaire, François Fillon a eu le tort de ne pas être le candidat du système en place. Les électeurs de la primaire ont placé en tête de leur choix un candidat qui ne satisfaisait pas aux critères du système. Or, vous le savez bien, qui a l’argent possède le pouvoir. Dans un monde ou plus de 99 % des richesses planétaires sont entre les mains de 1 % de la population mondiale, il est hors de question que la démocratie, qui par nature est la loi de la majorité donc des moins fortunée, laisse passer des candidats qui ne sont pas autorisés et souhaités par le système. »

Et dans le même élan, il en dit que : « Ce que les électeurs citoyens doivent comprendre dans cette affaire, c’est que nos démocraties contemporaines sont des simulacres. Oui, on choisit les candidats puis celui qui occupe la fonction suprême mais à la condition que ces candidats soient validés et pré-filtrés par le système lequel est le système financier et le lieu de pouvoir de ces 1 % de la population qui possède plus de 99 % de la richesse mondiale (8 personnes au monde possèdent même en patrimoine ce que possède la moitié de la population planétaire la plus pauvre cela donne le vertige et permet de comprendre que nos démocraties sont aujourd’hui des simulacres). »

Terrible aveux…

Mais ce n’est pas tout : « La désignation inattendue de Fillon par les électeurs de la primaire a coupé l’herbe sous le pied de ceux qui attendaient la désignation d’Alain Juppé, un candidat en tout point conforme aux désirs du système. Il était donc nécessaire de virer Fillon et nous assistons aujourd’hui à son assassinat politique pour que ce dernier n’accède pas à la fonction présidentielle.

Cette mise à l’écart de Fillon est d’autant plus nécessaire qu’un autre beau et jeune candidat, sorti de presque nulle part, est en vogue et correspond en tout point au profil du candidat du système : Emmanuel Macron. »

Puis : « M. Macron ne vient pas vraiment de nulle part mais de la banque Rothschild… eh oui M. Macron est un pur produit du système financier et du monde de l’argent. Regardons ses soutiens : Jacques Attali, Pierre Bergé ou le maire de Lyon qui récemment hurlait sa douleur existentielle en déclarant que vivre qu’avec 4.000 euros par mois était insupportable… Jamais un candidat se déclarant anti-système n’aura été un candidat à ce point issu du système et validé par ce système. »

Je ne dis pas autre chose quand je vous affirme que le sieur « MacRond » est adoubé par le groupe Bilderberg et son bras financier, la Trilatérale, les « influences extérieures » en notant que « Juppette » bénéficie des mêmes…

Mais le chroniqueur va encore plus loin et ça fait frémir :

« En conclusion, vous l’avez compris : la démocratie a « dérapé » en plaçant François Fillon candidat de la droite française. Le système a vite réagi pour sortir ce candidat gênant de la scène politique et tracer un boulevard à un autre candidat construit, façonné et adulé par le système.

Si ce dernier candidat ne devait pas percer, alors ce n’est pas un problème car le nouveau candidat de la droite fera l’affaire car, quel qu’il soit, il sera forcément le candidat désigné de force par le système (…).

Les millions d’électeurs qui se sont prononcés lors de la primaire sont donc désavoués et rappelés à l’ordre : vous deviez désigner celui qui était le favori des sondages ! » 

Et de conclure : « Pour la première fois, jamais le simulacre de la démocratie ne se sera dévoilé avec autant de pertinence aux citoyens qui acceptent d’ouvrir les yeux et de raisonner en dehors de tout mouvement d’humeur. Un conseil, pour l’élection présidentielle, comme tout est joué d’avance, autant aller à la pêche et conserver en vous une place pour le souvenir de François Fillon, martyr du simulacre de démocratie. »

Là, franchement, que « Fifi-le-à-déchoir » puisse se faire le relai de « ce papier » qui en dit si long de la « Démocratie de caniveau » qui s’impose dans cette campagne, c’est non seulement qu’il est aux abois – et la semaine qui s’ouvre va être riche en « événements » – mais dit long sur la qualité de celle-ci.

D’ailleurs, d’après mes informations, qui fuitent elles-mêmes sur la toile et dans les médias, « Juppette » va y aller cette semaine.

À ses propres conditions.

Qui sont un renoncement de « Fifi-redevenu-déchu » et la prise de la direction du parti (et des investitures).

À lui de se prendre les prochains Scud, mais lui, il sait pour en avoir déjà pris plein la tronche par le passé…

Trop drôle finalement : Non seulement on les avait prévenus et je vous raconterai une autre fois mes festivités-natives du moment où j’ai pu en scotcher une paire, mais les primaires sont définitivement mortes

Un système bien trop dangereux pour « le système ».

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/penelopegate-suite.html

 

 


« Marinella-tchi-tchi » élue présidente de la République…

 

Et alors ?

 

J’ai fait un rêve…

Enfin, on peut appeler ça comme ça.

Vous le savez, toujours cette hypothèse que je prends hélas très au sérieux à titre personnel.

Deux hypothèses en fait qui se croisent et se complètent, se précisent même :

– Direct au premier tour, à la faveur d’une forte abstention de l’électorat des deux « gros partis », plus précisément ce qu’il en reste, les « Républicains-démocrates », d’un côté, orphelins de « Bling-bling » et qui vont se mettre à douter de « l’honnêteté » de « Fifi-le-vainqueur » contre lequel se monte une cabale relative au salaire fictive de sa « chère & tendre »… ;

Et les « orphelins » du « P.soce » qui sont de plus en plus nombreux à quitter le navire tant qu’il y a encore des canots de sauvetage à bord…

Tous les mêmes en pareilles circonstances.

Y’aura plus que les dinosaures à soutenir encore et toujours le dernier des mohicans en la personne de « Deux-noix-Âme-mont »…

– Soit en en passant par un second tour, contre « MacRond » dont la percée inattendue et les ralliements nombreux deviennent très impressionnants pour un « bizuth » de la politique électorale…

Après tout, c’est sa première confrontation au choix des urnes…

Et d’ailleurs, « Marinella-tchi-tchi » en rêve comme ultime opposant : Il n’y a pas de hasard.

Et comme je vous explique depuis quelques temps que l’élection de mai est déjà sous influence « exogène », tous ces scénarii ne sont désormais plus improbables !

Le calcul est assez simple : Dans la première hypothèse, avec 40 d’abstentionnistes, la majorité absolue se situe à 30 %, un score que la candidate peut atteindre.

Dans la seconde, idem, sauf que…

Peu importe la participation : trois bulletins seulement sur tout le pays, dont deux pour le vainqueur, et l’élection est faite.

Et le « front républicain » qu’appellera de ses vœux, « MacRond » pourrait être différent et ne ressemblant pas du tout à avril 2002…

De toute façon, 5 ans de fronde tous azimuts plus tard, en 2022, « Marinella-tchi-tchi » aura non seulement une meilleure image dans l’opinion, le « borgne de San-Cloud » étant définitivement réduit au silence, l’image du « F.Haine » aura encore évolué et elle pourra même viser une majorité au Parlement-Chambre-basse…

Gagnant à tous les coups…

Ceci dit, imaginons ce qui pourrait alors se passer, en rappelant toutefois que le pire n’est jamais sûr (et bien heureusement). 

Vous descendez tous dans la rue, comme aux USA sitôt l’élection faite, par exemple ?

Notez que par-delà l’Atlantique ces foules manifestant contre un président élu à cause de ses propos sur les femmes et les immigrés, comme s’il n’avait pas suffi pour elles d’avoir exprimé leur opposition, avant, par la voie légitime, changeront-elles quelque chose à leur destinée commune ?

Rien, nada, ensemble vide…

Idem en « Gauloisie-fasciste », tout comme en UK et leur « Brexit »…

C’est d’ailleurs absolument incroyable que « MacDonald-Trompe » ait d’ailleurs pu l’emporter alors que la multitude prétendait lui donner des leçons d’éthique et de vertu, et que finalement les foules ne montrent d’elles-mêmes le peu de cas qu’elles font des valeurs démocratiques qui les animeraient !

Que c’en est assez drôle finalement…

Et très triste pour mes potes ricains.

Bon, prenons l’hypothèse qu’elle doive « remettre le couvert » pour un second tour et « débattre » durant 15 jours avec un adversaire arrivé, dans le meilleur des cas, avec un peu d’avance, en tout cas au coude-à-coude avec elle…

On passe sur la cacophonie prévisible dans les médias de la scène nationale et internationale nous annonçant, nous hurlant, nous vociférant que « le fascisme ne passera pas » même s’il est déjà à nos portes.

Certains seront traînés dans la boue pour ne pas hurler avec les loups, les coyotes et les hyènes, d’autres dispenseront une leçon de morale civique au peuple coupable de n’être pas de « gôche ».

Saleté de populace : On devrait lui interdire de voter ! 

« Transe-intox » et les chaînes dites « périphériques » bouleverseront leur programmation et à chaque Matinale, les humoristes viendront nous rappeler qu’ils ne sont pas là pour faire rire mais pour penser à votre place !

Alors que les philosophes patentés et rémunérés par « Les-Ducs-à-Sion » avec vos impôts tenteront de vous faire rire avec leurs appréciations pompeuses.

Magnifiques, encore d’autres sonneront le tocsin ou appelleront à l’insurrection, aux communards, aux soixante-huitards et en plus il vous faudra dire merci durant tout l’entre-deux tours, félicitant toutes ces élites-éclairées à coup de subventions.

Dramatisation exacerbée à la Une et sur cinq colonnes, la honte anticipée, l’horreur proclamée, mais l’électeur, ce crétin-des-alpes qui ne comprend rien à rien, restera libre de ces choix, naturellement.

Ça me fait marrer, parce que « l’ami-Gui-Beuh-Dosse », directeur de campagne de « MacRond » viendra rire jaune sur les antennes, appelant à l’exil massif… jusqu’en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »… qui reste encore « gauloisienne » et où de toute façon il n’a plus de toit…

Quant à moi, je serai bien au chaud, fissa de retour sur Venise, les urnes du second tour pas encore dépouillées, pendant que les broyeuses vont tourner durant plusieurs jours et que les incinérateurs vont venir polluer vos délicates alvéoles pulmonaires un peu plus que d’habitude.

Et, paf, elle est élue présidente de la République !

« L’Huma » titrera : Le fascisme est passé. Le Parisien consacrera une double page à l’opinion des « Gauloisiens » qui n’ont pas jugé bon de se déplacer ce dimanche-là jusqu’à leur bureau de vote attitré.

Toutes proportions gardées, dès cet instant, le pays laissera les USA de « Trompe » à mille années-lumière loin derrière lui : Nous avons eu une Révolution, nous avons coupé la tête d’un roi, quantité de coups d’Etat, plusieurs autres révolutions écrasées dans le sang et les larmes, une « absence » prolongée sous l’occupation, un « putsch-de-quarteron », et nous allons montrer à cet odieux résultat électoral de quel bois nous nous chauffons !

Grèves, blocages, casseurs venus de banlieues ou d’ailleurs, un pouvoir débordé, un ministre de l’Intérieur laissant faire, des syndicats apolitiques mais à fond contre cette présidente, des étudiants survoltés et impliqués, une succession de Jours-couchées et de Nuits-debout, des Collectifs à foison, des avions ne s’envoleront plus, des trains à quai ou en rase-campagne, il y aura des sit-in, des assemblées générales, une bienfaisante chienlit parce que républicaine, « Tagada-à-la-fraise-des-bois » ne dira rien et attendra la passation des pouvoirs.

Les intellectuels feront signer une pétition pour que l’élection présidentielle soit recommencée afin que le peuple dûment chapitré ne s’égare plus et vote pour le bon.

On somme les désengagés de signer des pétitions. « Mes-Luches » se taira enfin : On se souviendra que lors d’une émission politique il avait étonné en déclarant que le peuple gauloisien était seul juge et que s’il désirait « Marinella-tchi-tchi », il faudrait en prendre acte.

Notez que peut-être quelques autres se rueront sur les rives de la Manche ou d’autres sur le pont de l’Europe, je ne sais pas, tant qu’il y a encore un peu de gazoline à mettre dans leur « tas-de-boue-à-roulettes ».

Le pays au bord du gouffre, le jour J de la passation des pouvoirs arrive. L’entourage du sortant murmure que le président de la République nous prépare un coup. Une vraie bonne surprise puisque pour une fois il ne l’aura pas annoncée ni commentée dans un livre en dialoguant avec des journalistes.

Elle arrive. Elle est accueillie. Au bout d’une demi-heure, l’un et l’autre apparemment calmes et souriants et après s’être échangés les codes nucléaires sont sur le perron de l’Élysée.

On s’attend à ce que « Tagada-à-la-fraise-des-bois » offense à sa manière sa successeuse, invente une indélicatesse comme il l’avait fait en 2012 en ne raccompagnant pas à sa voiture le couple « Bling-bling ».

Il serre normalement sa main et puis soudainement… il se retourne et la gifle, façon Ventura dans le film éponyme de Pinoteau avec Adjani.

Mal-au-trou !

Seulement avec des pétales de rose (peut-être de l’ouate, je ne sais pas) !

Comme Isabelle (Adjani), la présidente encaisse sans broncher, un sourire venimeux en coin et entre au Palais qui est désormais le sien. Lui quitte les lieux en voiture, fier de lui.

Son secrétariat particulier diffusera très vite un communiqué que l’AFP reprendra. La gifle était « un dernier acte de résistance ». Pour défendre cette valeur essentielle de notre devise républicaine : La fraternité.

Car avec ce geste, la Vème République aura vécu, demain la devise aura disparu, tuée par celui qui croyait la défendre.

Quelle que part, si elle était élue présidente de la République, ses électeurs, à défaut de lucidité politique, auraient finalement du cran.

Et elle également s’attendant à ce dernier affront fait à la démocratie : Dès lors, la politique serait devenue très différente de ce qu’elle a toujours été jusque-là…

Un bien, un mal, je ne sais pas, mais plus rien ne sera comme avant.

Alors jeunes-gens, moi, je finis de passer sur cette planète, mais vous, vous avez tout le chemin à faire pour vous mordre les doigts jusqu’au sang de tous les leurres qui vous auront aveuglé.

J’en rigole encore…

Et puis le chat de la voisine m’a sauté dessus pour me réveiller, « tricotant » de la patoche griffes sorties en ronronnant de plaisir, comme d’habitude, jusqu’à ce que je le vire de là.

Ce n’était pas un rêve, c’était un cauchemar…

Et il me semble que je sois de plus en plus nombreux à le faire : Pas grave, moi j’ai commencé la journée en vidant les fonds de verre de la fin de soirée et je peux vous dire que ça allait beaucoup mieux ensuite !

Vous, en revanche…

Passons !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/marinella-tchi-tchi-elue-presidente-de.html

 


Au fait, c’est quoi…

 

« Les valeurs de la Droâte et du Centre » ?

 

Pour avoir participé aux deux tours de leur primaire (bon… pas vraiment « le centre », mais une « droâte » encore plus à droâte que la droâte), j’ai donc payé deux fois 2 euros le bulletin et signé une feuille d’émargement qui n’était autre que mon adhésion personnelle à ces « valeurs » :

« Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France », que c’était marqué !

Je n’ai pas osé l’affront : « C’est quoi les valeurs républicaines de la droâte et du centre » de peur de me faire jeter alors que j’étais venu bien décidé à faire barrage à « Bling-bling ».

Donc, je suis ressorti de là aussi kon que j’étais venu. Deux fois…

Et en plus, au lendemain du second tour, je me suis retrouvé cocu-de-première-classe : On avait bien viré le pantin, mais c’était pour se retrouver à ramer pour le pantin du pantin !

Chapeau…

Depuis, je me pose des questions dans ma « ford-intérieur » : D’abord, qu’est-ce qu’une valeur ?

En philosophie, plus particulièrement en philosophie morale mais aussi en philosophie politique, la question de la valeur et d’un système de valeurs divisent depuis Platon sur ce que l’on entend par ces termes, souvent fourre-tout, ainsi que sur leur réalité.

Pour le philosophe athénien, les valeurs se rapportaient à un Bien qui était indiscutable.

Néanmoins, au cours des siècles, le concept de valeur a été balloté entre les « objectivistes » et les « subjectivistes » (entre système de valeurs universelles et système de valeurs propre à chaque individu), sans oublier ceux qui niaient qu’il puisse en exister, comme les plus extrémistes d’entre eux, les nihilistes avec Nietzsche à leur tête.

Bref, on n’en saurait rien finalement. Sauf que moi, je fais la synthèse : À titre individuel (subjectiviste), j’adhère sans retenue aux valeurs universelles (objectiviste)…

Pour faire simple et « prolonger un peu », disons qu’en politique, il existe des systèmes de valeurs défendus par les différents courants politiques ainsi que des systèmes plus larges englobant plusieurs de ces courants, comme par exemple, les fameuses « valeurs républicaines ».

Quant à la valeur, elle peut se définir, très schématiquement, comme une référence et une base à l’action qui la légitiment.

Donc, selon la « Charte de la primaire », non seulement les candidats mais leurs parrains l’ont partagée.

Moi pas ! Curieux, mais c’est comme ça.

J’ai fini par comprendre (mais ça m’a demandé beaucoup d’efforts et de temps) que cette obligation avait comme but d’éliminer les candidats mais surtout les parrains venus de formations politiques de gôche ou d’extrême-droâte.

Voilà pourquoi je n’étais pas concerné.

Alors que si elle est seulement « républicaine », en principe, hors les royalistes et les bonapartistes, tout le monde est concerné…

Ceci dit, puisqu’il s’agit des valeurs « républicaines », prenons d’abord la devise du pays et de ses républiques : « Liberté, égalité, fraternité ».

Mais déjà, on ne peut pas dire que ce sont des valeurs uniquement de la « Droâte et du Centre », la gôche s’en réclamant également, puisqu’ils ne sont ni royalistes ni bonapartistes.

Mais s’il s’agit de l’intensité de ces valeurs et de leurs relations entre elles, on ne peut pas dire non plus que la Droâte et le Centre soient exactement sur le même plan.

Si la Liberté semble aussi importante des deux côtés (de même que la responsabilité qui va avec…) et qu’elle a, à très peu de chose près, la même signification pour la Droâte et le Centre, c’est moins le cas pour l’égalité où si l’égalité politique est identique, ce n’est pas le cas pour l’égalité sociale qui est un peu plus forte au centre qu’à droâte – même si la méritocratie est autant défendue de chaque côté – ce qui découle, avant tout, d’une fraternité plus étendue chez les centristes qui vient, notamment, de leur héritage démocrate-chrétien.

Donc, si l’on s’arrête au triptyque gauloisien, soit tous les partis républicains partagent ses valeurs, soit, si on prend leur interactions les unes vis-à-vis des autres et leur degré d’application, elles ne sont pas identiques ce qui signifie, dans ce cas, qu’elles ne sont pas communes aux partis de droâte et aux partis du Centre.

Évidemment, il faut comprendre que ce terme générique souvent employé ne signifie pas grand-chose si l’on ne dit pas quelles sont ces valeurs, ce que les politiques ne font pas souvent…

D’ailleurs, « Bling-bling » était-il vraiment « droit-dans-ses-bottes » en parlant des « Gauloisiens » exclusivement « petit-gaulois », en excluant les habitants originaires de tous les autres territoires du pays ?

On aurait dû l’exclure, non ?

Peut-être que là, la Droâte et le Centre partagent les mêmes, à l’intensité identique, ce qui les différencierait de la Gôche et de l’extrême-droâte.

Ce doit être ça…

Quoique…

On peut estimer sans beaucoup se tromper que ces valeurs sont, outre la liberté, l’égalité et la fraternité, la tolérance, la solidarité et l’on englobera également la vertu qu’est le respect.

La laïcité, je ne sais pas : Il s’agit d’une loi postérieure (de 1905 et les gens vivaient très bien républicain sans cette loi) pas d’un principe supérieur de constitutionnalité.

Mais il faut néanmoins constater que le Centre défend une tolérance plus grande que la Droâte ainsi qu’une solidarité plus étendue, la Droâte privilégiant avant tout et globalement ici, l’intérêt individuel.

Quant au respect dû à la personne, le Centre en fait une de ses pierres angulaires alors que la Droâte se focalise souvent sur celui dû avant tout aux institutions.

Y’a des nuances, comme ça…

Passons.

Pour étendre le champ de notre exploration, si l’on reprend le principe de laïcité et que l’on dit par un rapprochement un peu excessif qu’il est une valeur républicaine, alors même chose que pour la devise nationale, tous les partis républicains la défendent mais la voient avec une intensité et d’une application dans le champ sociétal qui sont différentes.

Cela vaut pour le Centre et la Droâte dont les positions ne sont pas identiques.

De plus, si l’on prend la sûreté dans ce que « vivre en sécurité » serait une valeur républicaine, même chose que pour la devise nationale, le principe de laïcité ou les valeurs humanistes, tous les partis politiques s’en réclament même s’ils ont des vues souvent très différentes quant à l’application de cette « valeur ».

Bien entendu, on pourrait continuer à étaler des valeurs ou des concepts qui se rapprochent de ce qu’est une valeur mais on quitterait la définition même de la Charte de la primaire de LR qui ne parlait que des « républicaines ».

Force est de reconnaître, in fine, que ces « valeurs républicaines de la Droâte et du Centre » sont identiques à celles de la Gôche sur les grands principes.

Ce n’est que si l’on étudie leurs articulations entre elles et leurs degrés qu’alors chaque courant idéologique est différent d’un autre, ce qui semble normal si l’on estime que la Droâte n’est pas Centre qui n’est pas la Gôche qui n’est pas la Droâte sans même parler de l’extrême-gôche ou de l’extrême-droâte.

Et ce à l’infini.

En bref, comme on ne m’a pas expliqué, ni à l’ékole-pue-blique, ni dans mon bureau de vote, normal que je sois ressorti aussi kon que j’étais venu…

Dès lors, soit les valeurs communes à la « Droâte et au Centre » sont celles qui sont communes à tous les partis républicains, soit leurs articulations entre elles et leurs degrés d’application dans l’organisation de la société sont différents et font qu’il n’existe pas une ligne politique identique entre la « Droâte et le Centre », donc pas de valeurs communes dans cette acceptation pratique de l’expression « valeurs communes ».

Là, je comprendrais plus facilement.

Ce qui revient à signifier que la Droâte n’est pas le Centre est inversement.

Et n’empêche évidemment pas une coalition entre partis droâtistes et centristes… républicains, comme on ne l’a pas vu.

Mais là, peu importe.

(Vous suivez, là ?)

Pour en revenir au paysage politique gauloisien, il faut bien reconnaître donc que la quasi-totalité des partis ou mouvements font référence à la « république », après la faillite de l’État soviétique marquant l’échec du « socialisme réel » : Du « Mouvement républicain et citoyen », du « Parti radical de gôche », au « Parti de gôche » fondé par « Mes-Luches », ils s’en réclament tous.

Mais à droâte, pour se distinguer de la « droite nationaliste », certains se qualifient souvent de « droâte républicaine » tout comme le parti politique « Les Républicains-démocrates ».

Où on trouve au sein de ces mouvements de « droâte » des références au républicanisme, souvent teinté d’autres valeurs : Gaullisme, Conservatisme, Souverainisme…

Par conséquent, l’idéologie du « républicanisme » y est assez vaste sans qu’elle se mélange ou se confonde avec les autres idées comme : Libéralisme politique, Multiculturalisme, Universalisme républicain, Autoritarisme républicain, Communautarisme républicain et j’en passe…

Le triptyque « Liberté, Égalité, Fraternité » pourrait peut-être m’aider, d’où découle la définition de la Liberté comme la non-domination.

L’égalité devient alors la garantie d’une absence d’arbitraire, qui permet la liberté.

On peut même lire une application de cette définition à des débats concrets de la société gauloisienne (la loi de mars 2004 sur le port des signes religieux à l’école, la parité, les revendications d’identité régionale, l’ékole…).

Rappelons que si c’est la devise de la République gauloisienne, c’est aussi celle de la République d’Haïti, de la Grande Loge de France, du Grand Orient de France, du Droit humain et de la Grande Loge Nationale de France, et plus généralement, elle est dite « devise républicaine » de toutes les loges maçonniques gauloisiennes.

Et elle figure en bonne place dans l’article 2 de le texte de la Constitution de 1958.

La liberté et l’égalité sont posées comme principe dans l’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, texte qui fait partie du Préambule de la Constitution de la Cinquième République gauloisienne : « Article Premier. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits », en droits et en devoirs pas en taille de quéquette, ni en QI.

Un texte repris en 1948 comme article 1er de la Déclaration universelle des droits de l’homme en rajoute l’obligation de fraternité : « Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

Peut-être que déjà, ça exclut les krétins…

Cette devise est adoptée officiellement en « Gauloisie-des-Lumières » une première fois le 27 février 1848 par la Deuxième République, et surtout après 1879 par la Troisième République, inscrite aux frontons de tous les édifices publics à l'occasion de la célébration du 14 juillet 1880.

Mais ça ne m’éclaire pas plus sur ces « valeurs » républicaines de la « droâte & du centre »…

En fait, pour commencer à comprendre, il faut en revenir aux attentats de janvier 2015, les « Charlie ». Un gigantesque électrochoc !

Depuis l’invocation aux « valeurs républicaines » tourne au moulin à prières, à chaque nouvel attentat. Gôche et droâte s’en gargarisaient pour légitimer leur mise au rebut du « F-haine », même si « Marinella-tchi-tchi » ne s’en réclamait pas moins, souvenez-vous de la manif internationale du 11 janvier à « Paris-sur-la-plage ».

Tous les éditos, tous les sermons politiques soulignaient la nécessité de resserrer les rangs sur les « valeurs républicaines », talisman pour nous prémunir du communautarisme, panacée pour forger l’armature morale de notre jeunesse, icônes pour combattre le terrorisme.

Or, finalement, comme personne n’explique ce que c’est, on peut en conclure que ça n’existe pas.

Voilà l’explication profonde : On confond indûment « valeur » et « principe » !

Parce que finalement, l’honneur, la liberté, l’altruisme, le courage, la probité, la pudeur, l’équité, le respect de soi et d’autrui, la bonté, le discernement, la générosité sont tout autant des valeurs, et il serait opportun qu’on les inculquât à l’ékole. Mais personne n’en parle nulle part.

À la fois universelles et modulées par la culture de chaque peuple, elles ne sauraient être l’apanage d’un régime politique déterminé.

Elles sont aussi enracinées dans les monarchies européennes que dans notre République. Les sujets de Sa très gracieuse Majesté la reine d’Angleterre jouissent de la même liberté que les citoyens gauloisiens.

Ceux des républiques d’Iran, du Soudan, du Pakistan ou de l’ancien empire soviétique en sont privés.

Bref, le mot « république » ne recèle en soi aucune « valeur » et, en conséquence, il n’a pas la moindre vertu morale.

D’autant que ce sont les aléas de notre Histoire qui ont abouti pour l’heure à un consensus sur la forme républicaine de nos institutions et personne n’en conteste la légitimité.

Mais c’est juste un principe, héritage lointain des Latins de Rome, recyclé à partir de la Révolution et pas très assuré sur ses bases, car enfin, depuis la fin de l’Ancien Régime, force est de constater que la « Gauloisie-ma-patrie »  a déjà consommé cinq républiques, plus deux empires, deux restaurations et deux régimes bâtards (La Commune et Vichy) imputables à deux défaites face aux « Teutons ».

Ce qui manque manifestement à tous les étages de la société Gauloisienne, depuis l’école jusqu’aux « élites », c’est bel et bien une architecture morale reposant sur un socle de valeurs. Des vraies.

Les velléités pédagogiques que l’on voit poindre ici et là ne s’y réfèrent d’ailleurs nullement, on n’y distingue en filigrane qu’un catéchisme « républicain » de gôche, autant dire une fiction maquillant un déni de mémoire à des fins bassement partisanes.

Et de constater que « la droâte-républicaine & du centre » est tombée dans le panneau de la récupération…

Puisque personne ne m’explique ce que c’est !

Peut-être qu’il serait urgent de combler ce déficit d’explication et de renouer avec les valeurs cardinales. Elles ont toutes en commun une exigence d’élévation, comme c’était le cas dans toutes les civilisations quand les modèles du saint, du héros ou du sage équilibraient les pulsions inhérentes à la nature humaine.

Et que je me dis qu’aussi longtemps qu’on mettra la barre des aspirations à l’altitude zéro du mercantilisme, « républicain » ou autre, on lâchera dans une jungle sans foi ni loi des êtres intellectuellement, psychiquement et spirituellement invertébrés.

Et surtout, on verra surgir de partout des candidats au djihad ou à une autre barbarie.

Alors j’ose un rappel (certes tardif), pour les béotiens (de mon bureau de vote) : Liberté.

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 définit ainsi la liberté : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. » (article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen ayant valeur constitutionnelle).

« La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n’ordonne pas. » (article 5).

Égalité (devant la loi) : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » (article premier).

Le Conseil constitutionnel a néanmoins assoupli ce principe « en admettant des modulations lorsque celles-ci reposent sur des critères objectifs et rationnels au regard de l’objectif recherché par le législateur et que cet objectif n'est lui-même ni contraire à la Constitution, ni entaché d’une erreur manifeste d'appréciation ».

Et de ce principe, il en fait depuis une application constante jusque dans la censure de dispositions fiscales diverses…

Fraternité : « La fraternité a pleine vocation à embrasser tous ceux qui, français mais aussi étrangers, luttent pour l’avènement ou le maintien de la liberté et de l’égalité ».

La notion est donc universelle et appartient plutôt à la sphère des obligations morales plutôt que du droit, des relations plutôt que du statut, de l’harmonie plutôt que du contrat, et de la communauté plutôt que de l’individu.

Une vraie valeur morale.

En effet, l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 mentionne également « le droit de résistance à l’oppression » comme l’un des quatre droits fondamentaux avec la liberté, la propriété, et la sûreté.

La fraternité était donc née de l’aspiration à la liberté, et dirigée par une cause commune.

Autrement dit, il n’y a pas de « valeurs républicaines de droâte & du centre », mais des valeurs républicaines tout-court.

C’est au nom de ces dernières que j’ai voté à ces primaires, la conscience claire et tranquille.

De la même façon, je devrais aller voter pour celles de gôche.

Mais eux n’appellent pas à une adhésion à des « valeurs républicaines », même pas de « gôche » ou seulement « soces ». Soit qu’ils n’en ont pas (et je ne voterai pas), soit qu’ils admettent qu’ils ne savent pas ce que c’est (et c’est déjà dommage pour eux).

De toute façon il leur faudrait expliquer en quoi elles sont différentes de celles des autres.

Alors autant les laisser se démerder tous seuls : Ils s’y entendent finalement assez bien pour se faire « haras-qui-rit » et faire le lit de leurs opposants sans moi.

Mais je reste ouvert à toutes explications de mes lecteurs pour mourir moins kon au bout du bout : Alors, à vos commentaires !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/au-fait-cest-quoi.html

 


Guerre du Golfe : Nicolas SARKOZY et la Divulgation

 

Nicolas SARKOZY va-t-il déclencher le « feu nucléaire politique » pour la Présidentielle 2017 ?...

 

 

Voici la lettre dans laquelle je lui faite cette proposition…

 

Le 25 novembre 2016

 

Jean-Charles DUBOC

à

Nicolas SARKOZY

Tout pour la France

209, rue de l’Université

75007 PARIS

 

Monsieur le Président,

 

 

J’ai bien reçu votre courrier du 17 novembre dernier et je vous en remercie.

Bien sûr, j’ai voté à la primaire de la droite en cette période où tout est possible, y compris le pire pour notre démocratie.

Le dossier de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe est maintenant largement disponible et huit députés ont posé une question au ministre de la défense à ce sujet.

Vous trouverez avec la présente la dernière note de synthèse disponible sur mon blog « Alerte éthique » où il est bien spécifié que l’Emir du Koweït a fait un don d’UN milliard $ à notre pays pour sa participation à notre effort de guerre tandis que le ministre continue à affirmer, malheureusement, qu’aucune somme n’est arrivée dans les caisses de l’Etat !...

Où est passé l’argent ?...

Parmi les huit députés se trouve Gilbert COLLARD, député FN, qui fut l’avocat de Joseph Ferrayé, l’inventeur de la méthode d’extinction des puits de pétrole en feu avec de l’azote liquide !...

Autant dire que le détournement des fonds virés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et le Koweït est bien connu au « Front » !...

Je crains que Madame LE PEN ne saisisse l’occasion de cette élection pour divulguer le dossier au public. Si c’était le cas, les dégâts seraient considérables pour les « Républicains » car les Frontistes pourraient faire campagne sur le thème du « Tous pourris » et emporter la Présidentielle 2017.

C’est ce qui m’inquiète et est l’objet de cette lettre.

Une prise de pouvoir par le « Front National », c’est une politique nationaliste en même temps qu’une politique économique assez proche de cette de l’extrême gauche, c’est-à-dire que cela pourra être défini comme du « National-Socialisme » !...

Nous avons déjà donné au siècle dernier et je ne vois pas l’intérêt de recommencer même si c’est sous une forme différente.

Les Républicains et les Centristes sont à mon sens les seuls capables de « prendre la barre », de faire les réformes nécessaires, sans tomber dans les excès fous d’un totalitarisme.

Aussi, je me demande s’il ne serait pas souhaitable de désamorcer cette bombe en divulguant nous-mêmes cette affaire au public. Le scandale durerait un mois ou deux avec une suite de révélations successives.

Bien sûr, ce serait terrible, mais vous êtes le seul, me semble-t-il, à pouvoir le faire. Si l’on s’en tient au roman « Opération Juliette-Siéra », de « I-Cube », une partie des fonds disparus aurait été récupérée à votre initiative et placée dans le « Grand Emprunt 2010 ».

Sur cette affaire, vous avez réalisé un coup de maître et une divulgation vous donnerait une image de redresseur de tort, de modèle dans la lutte anti-corruption !...

Les conséquences seraient une « vitrification » des Mitterrandiens et de « couper l’herbe sous le pied » à Madame LE PEN.

Ne rien faire, laisserait le champ libre au « Front National » pour divulguer le dossier eux-mêmes. La conséquence pourrait être que Madame LE PEN soit élue dès le premier tour compte-tenu des rejets et des absentions d’une partie de l’électorat.

Une catastrophe absolue pour notre pays, et l’Europe.

D’autre part, une telle révélation, une telle trahison, serait terrible pour nos militaires. Vous imaginez les tensions provoquées chez nos combattants ?...

Les militaires doivent être respectueux du pouvoir politique et il faudrait un ministre qui soit immédiatement respecté pour rétablir l’ordre dans les rangs.

Vous seul auriez l’aura pour accomplir cette tâche.

A vrai dire, je me demande même s’il ne serait pas souhaitable de créer un super-ministère « de la sécurité intérieure et de la sécurité extérieure » qui regrouperait le ministère de l’Intérieur et le ministère de la défense.

C’est peut-être le moment.

Et à qui confier la direction d’un tel ministère ?...

Pour ma part, je suis prêt à faire face à une divulgation avec un site internet qui totalise plus de 200.000 connexions et un livre disponible sur Amazon.

Je suis prêt à m’en entretenir avec vous.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.

Jean-Charles DUBOC

 


Jusqu’où peut-on mentir en politique ?

 

Le cas des 500.000 fonctionnaires à supprimer.

 

Vous connaissez mon point de vue déjà plusieurs fois exprimé : Je n’ai jamais licencié personne (sauf 5 cas) dans toute une vie de redressements d’entreprises. Ce qui ne veut pas dire que j’ai toujours écarté les réductions d’effectif, loin de là.

En fait, sous la poussée des actionnaires, des mandataires ad hoc, ou de ceux des créanciers, tout en laissant partir « ceux qui n’y croyaient pas », j’avais parfois la solution de « les vendre », et avec eux l’activité déficitaire qui plombait le métier premier des « boutiques » dont j’avais accepté la responsabilité de les « relancer ».

Nettoyer la mégalomanie de mes prédécesseurs en définitive, et recentrer sur l’expertise du métier historique de l’entreprise.

Une solution « qui marche », mais qu’on ne peut pas appliquer à la fonction publique, sauf à mentir et à procéder en réalité à des privatisations (cas de « Transe-télécom », de « l’ANPE » par exemple)…

Mais, s’il s’agit de « réduire la voilure », le périmètre de compétence, c’est déjà un mensonge dans les primaires récentes, au moins par omission puisque je n’ai pas souvenir qu’il en fut débattu.

Alors que vous savez bien que de mon point de vue, c’est la seule solution possible, la mère de toutes les autres : Réduire le périmètre d’intervention de l’autorité publique à ses domaines régaliens intouchables, la seule vraie réponse de bon sens, même si elle est « libérale » par essence.

En notant que c’est le rôle de l’État lui-même : Protéger les libertés, toutes les libertés, sans ça, il faut y renoncer et le renverser.

On dénombrait 5.448.312 emplois publics (fonctionnaires, contractuels et militaires) ou 5.070.603 équivalents temps plein en « Gauloisie-hexagonale » en… 2014. Un chiffre pas particulièrement élevé, si l’on se réfère aux comparaisons internationales, établies par l’OCDE…

Trois ans plus tard, il faudra en décompter 70 à 100.000 de plus et hors les emplois-aidés.

De plus, le candidat « Fifi-le-vainqueur » vous expliquait encore la semaine dernière que bien sûr, il n’est pas question de geler les embauches, de flic, de juge, d’assistante-maternelle, de militareux, d’instituteur, d’infirmière, etc.

Mystère donc sur la façon de faire : Mensonge par omission…

Et dans la lignée, vous allez voir que dans les jours qui viennent, on va vous expliquer que tout cela est parfaitement possible, puisque ça aurait déjà été fait… en Angleterre où « Camé-Rhône » y aurait été au bazooka pour avoir supprimé 1 million de fonctionnaires.

Là encore, gros, énorme mensonge !

Deux choses concomitantes sont d’ailleurs assez curieuses : D’une part le gros bobard a été plébiscité chez les électeurs de la primaire de « droâte » et « Time-To-Philo » signalait que dans le dictionnaire d’Oxford, la référence de la langue anglaise, accueillait un nouveau mot cette année : « post-truth », pour post-vérité !

Et de gloser un peu autour de cette notion…

En notant tout d’abord que les élections récentes ont en effet été marquées par une diffusion incontrôlée des contre-vérités, de la part des candidats comme de leurs supporters. Face à un bon buzz sur les réseaux sociaux, un démenti n’a que peu de poids : Nos deux finalistes à la primaire s’en sont plaint l’un et l’autre.

Les algorithmes ne font pas le tri entre le vrai et le faux.

À la question « résultats de l’élection américaine », Google News a par exemple affiché en première position un article publié sur un site bidon qui prétendait que « Trompe » avait gagné en nombre de voix (alors que c’est « miss Pine-tonne » qui a remporté le suffrage populaire).

Et alors, après tout, la vérité a-t-elle jamais été une valeur politique ?

Parce qu’en plus il existe une longue tradition philosophique de… défense du mensonge en politique. Et nos auteurs de nous rappeler que Platon le premier avait prescrit le « noble mensonge » comme remède, « pharmakon », dans la mesure où il est utile à la cohésion de la Cité.

Aristote ou Tacite ne trouveront rien à y redire.

Le droit romain inventera la notion de « bonus dolus » (tromperie acceptable).

Machiavel portera le mensonge et la tromperie au niveau de l’art, pour le Prince comme pour lui-même : « Il y a beau temps que je ne dis jamais ce que je crois et que je ne crois jamais ce que je dis, et s’il m’échappe parfois quelque brin de vérité, je l’enfouis dans tant de mensonges qu’il est difficile de la retrouver. »

De sorte que l’académie de Berlin pouvait encore poser candidement en 1780, la question suivante : « Est-il utile de tromper le peuple ? »

Que ce peuple soit trompé directement par la parole de l’autorité, ou manipulé par les trolls sur les réseaux sociaux, quelle est au fond la différence ?

Et d’analyser que « cette conception suppose une distinction claire entre vérité et mensonge, autant l’idée de « post-vérité » implique une confusion progressive entre les deux. » Progressivement, le vrai et le faux deviennent indémêlables, les faits invérifiables, les débats indécidables.

Le Prince lui-même, simple émanation du marais des opinions contradictoires, ne cherche plus à discerner le mensonge conscient de la demi-vérité.

« C’est l’avènement de ce que Nietzsche annonçait il y a un demi-siècle et demi : le nihilisme, par-delà du bien et du mal, par-delà du vrai et du faux. » 

Dès lors, on peut légitimement se poser la question : Comment le vainqueur de la primaire de « droâte-droâte » peut-il promettre de supprimer 500.000 postes de fonctionnaires sans que personne ne soit pris d’une quinte de fou-rire étouffatrice ?

Une telle saignée dans les effectifs reviendrait à ne pas remplacer neuf départs à la retraite sur dix au cours du prochain quinquennat dans tous les ministères, établissements publics, collectivités locales et hôpitaux. Du jamais-vu !

Du irréalisable.

Que l’on compte bien pour une fois : Sous « Bling-bling » la règle du « un départ sur deux non remplacé », qui se limitait à la seule fonction publique d’État, n’avait permis de supprimer que… 144.000 postes en 5 ans.

Alors certes, pour y parvenir sans voir se déliter les services publics « Fifi-le-vainqueur » a sa recette miracle : Faire basculer le temps de travail des fonctionnaires de 35 à 39 heures… avec un flou total sur les éventuelles augmentations à la clé, qui ne sont nulle part financées.

10 % de travail en plus fourni compenseront 10 % de fonctionnaire en moins.

Mais quid de leur pension de retraite ?

D’ailleurs exactement le même décompte débile que « Titine-Eau-Brie », mais à l’envers : 10 % de travail en moins devait créer 10 % de postes en plus, 3,5 millions de chômeurs en moins…

Vous avez vu ce qu’il en est devenu : 5 millions de fonctionnaires = plus de 5 millions de chômeurs…

En signalant en plus que les deux quarts-d’heure de pause par demi-journée devant la machine à café était déjà compensés par des gains de productivité : Ils ont seulement changé d’affectation et de dénomination pour devenir « RTT ».

Et puis le mécanisme proposé suppose de faire sauter le verrou des « 35 heures » pour tout le monde.

Bille en tête et sans états d’âme, il veut pulvériser même le concept de durée légale hebdomadaire du travail, se contentant de la borne européenne d’un maximum de 48 heures.

Pour l’ex-Premier-sinistre, libre aux entreprises de négocier avec leur syndicat, leurs délégués du personnel, voire par référendum la durée du travail, le seuil des heures supplémentaires et même les compensations salariales qui, précise-t-il, ne seront qu’« éventuelles ».

Démerdez-vous !

À quel coût au juste ?

Et c’est qui qui paye quoi ?

Bon et puis qu’apprend-on de l’ampleur du bodard en faisant des comparaisons avec le précédent de « Camé-Rhône » au Royaume-Uni ?

« Camé-Rhône » a-t-il vraiment atteint le chiffre d’un million de fonctionnaires en moins sur un mandat et demi ? OUI, à condition de tordre le cou aux chiffres et après la privatisation de la poste !

Hors la poste et en juin 2015, la baisse des effectifs n’a été que de 431.000 emplois pendant la première mandature de « Da-Vide-Camé-Rhône » et le début de son deuxième mandat interrompu par le « Brexit ».

Pour arriver aux 979.000 suppressions d’emplois, donc s’approcher du million avancé par « Fifi-le-vainqueur », il faut vraiment inventer un mathématique nouvelle !

Autrement dit, inclure le transfert des salariés du public vers le privé. Et par exemple inclure les privatisations des banques.

Or, celle-ci n’ont rien à voir avec des suppressions d’effectifs.

En clair, le chiffre de 979.000 comprend la reprivatisation des banques qui avaient été nationalisées après la crise de 2008 (Black Rock, Lloyds Bank et Royal Bank of Scotland, Bradford & Bingley).

Sans oublier la privatisation en 2013 de la Royal Mail (la Poste Britannique) qui représentent 160.000 salariés à elle seule. 

Le problème, c’est qu’en « Gauloisie-hexagonale » les banques n’appartiennent pas à l’État et « Fifi-le-vainqueur » n’a jamais indiqué vouloir privatiser la Poste ! 
Et pour être complet au plan des faits, il convient d’inclure des reclassifications qui sont loin d’être neutres, comme la « sortie » comptable d’une partie des salariés de l’éducation et de la formation professionnelle des effectifs de la fonction publique, intervenue en Angleterre en 2012 et correspondant à près de 196.000 emplois (les « further education colleges » et les « sixth form colleges »), alors que ces emplois existent toujours. 

Et le candidat de « la droâte & du centre » ne s’arrêtent pas là. Il oublie de dire que sur les 4,4 millions de fonctionnaires britanniques (à temps plein), seuls 400.000 bénéficient d’un statut qui se rapproche grosso modo de l’emploi à vie de leurs homologues gauloisiens. Les autres sont des contractuels.

Ils sont donc congédiables en contrepartie d’une indemnité. Entre 2011 et 2012, 167.000 fonctionnaires sous contrat ont ainsi été remerciés. Ce qui a coûté la bagatelle de 6,5 milliards de livres (7,65 milliards d’euros) au kon-tribuable du Royaume-Uni.

Dernier point, la majorité de la suppression des effectifs a été réalisée par les collectivités locales. C’est effectivement ce que montrent les statistiques officielles.

Or, en Grande-Bretagne, celles-ci sont totalement soumises à la tutelle de l’État central. À l’inverse de la « Gauloisie » où elles sont complètement autonomes.

Ce qui rend la suppression d’emplois bien plus compliquée.

Enooormes mensonges du candidat !

Et c’est d’autant plus dommage que ce « coup de force » va se heurter à la fois aux syndicats qui n’en veulent pas (c’est dans leur rôle-premier) et à tous les électeurs fonctionnaires et leur famille, gage de succès garanti, s’il en est.

Alors que l’objectif reste de réduire les dépenses publiques, ce qui va devenir un autre mensonge.

D’ailleurs, il a mis la barre haute avec 100 milliards sur le quinquennat (20 par an), alors que sous le mandat de « Bling-bling » la fameuse révision générale des politiques publiques n’avait permis d’économiser que 12 milliards d’euros sur 5 ans !

Cette fois, avec la suppression de 500.000 postes de fonctionnaires (– 15 milliards), le report de l’âge de la retraite à 65 ans (– 20 milliards), la division par deux de la dotation que l’État verse aux collectivités territoriales (– 17 milliards), la limitation de l’augmentation des dépenses de santé sous 2 % (– 20 milliards) et l’équilibre de l’assurance-chômage, via la dégressivité (– 10 milliards), même si ça ne fait pas le compte, tout le monde va souffrir, c’est promis et là il ne ment pas.

Vous finirez même par regretter « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Pour un objectif final qu’est de réduire massivement la pression fiscale, surtout au profit des entreprises. Après les 41 milliards de CICE et la baisse de charges et impôts institués par votre « Capitaine-de-pédalo », il double la mise avec encore 40 milliards de baisse de charges patronales sur tous les niveaux de salaires, voire 50 milliards pour aussi baisser l’impôt sur les sociétés (de 33 %) à 25 %, le niveau moyen européen.

Le financement est en partie transféré vers les ménages avec une hausse de 2 points des taux intermédiaire et supérieur de TVA que la baisse de charges salariales en leur faveur ne suffira pas à compenser.

Là encore, il ne ment pas : Vous en aurez toujours moins pour, en plus, bosser toujours plus (par semaine et sur toute une vie de labeur) !

Merci pour les gamins.

Indemnités de chômage ? « Il n’est plus possible de maintenir un système aussi peu incitatif à la reprise d’emploi », tonnait le vainqueur de dimanche dernier, qui veut des allocations « fortement dégressives » à partir du sixième mois… sans plus de précisions. Aujourd’hui, l’allocation reste fixe sur vingt-quatre mois.

La dégressivité a existé de 1992 à 2001, puis elle a été abandonnée faute d’être efficace : Rétropédalage réactionnaire ?

L’Institut Montaigne notait qu’« elle a favorisé le retour à l’emploi des plus qualifiés, mais a eu peu d’impact sur les moins qualifiés ».

Les économistes restent réservés sur l’opportunité d’une telle mesure en période de chômage élevé.

C’est discutable, bien sûr, mais un vrai libéral devrait laisser choisir ceux qui payent, à savoir les salariés dans un monde idéal qu’ils côtoient d’ailleurs au moment de la souscription d’un emprunt, au lieu d’imposer des solutions à l’arraché aux employeurs notamment, qui n’aboutissent jamais à des solutions contre le chômage…

En bref, mensonge par omission, par tromperie et le tout mélangé dans quelques saillies de bon sens, et vous avez le parfait Machiavel des temps modernes qui se permet en plus de tacler « la presse aux-ordres » avec élégance.

Parce que vous aurez noté également que d’une part, la potion vaut pour les dix prochaines années, mais qu’il n’est jamais question de vous restituer le fruit des efforts qu’on vous demandera de consentir : Non, tout cela se retrouve dans le niveau d’endettement du pays, déjà en faillite il y a 10 ans et qu’il convient de redresser (de façon d’autant plus urgente que les taux vont augmenter), au moins jusqu’en 2027…

Et encore, seulement « si ça marche », ce qui est moins sûr.

Alors bon, on n’est plus à quelques mensonges près, de « bonus dolus » des latins, c’est la cynique réponse des politiques aux philosophes.

Il n’y a pas de limite à l’exercice, seule la victoire est belle.

Et ils ont été des millions à plébisciter l’exercice : Chapeau !

On ne peut décidément plus rien quand c’est tout un peuple qui devient autiste-trisomique, à ce que j’en dis…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/12/jusquou-peut-on-mentir-en-politique.html

 


Le match « Juppette/Fifi-le-déchu »

 

Dimanche prochain quand vous irez voter…

 

Si vous y allez, vous aurez le choix entre deux « ex-premier-sinistre » proposés par la « droâte républicaine » pour mai 2017, s’il y a un deuxième tour…

Une grosse minorité (10 % de l’électorat) s’est déplacé malgré la pluie pour renverser la table de la « démocratie-d’opinion » celle des « journaleux-sondeurs-médias-aux-ordres » dimanche dernier.

Une franche bouffée démocratique, finalement : Moi, j’adore !

Et je dis « BRAVO » !

D’autant que c’était « dans l’air » : Entre l’élection autrichienne, le « Brexit », les élections américaines et même le « CETA » et, demain, le référendum italien, on sentait bien que l’heure est arrivée où le peuple veut se faire entendre.

Tant mieux !

Mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) n’y échappe pas…

Et le problème reste désormais de savoir jusqu’où ce mouvement va aller.

Parce que l’enjeu ça reste de faire barrage aux extrémismes-ambiants, populistes et locaux, à savoir celui des « gôches-désorientées », bafouées, portées par « Mes-Luches » et celui des « droâtes-rétrogrades » avec « Marinella-tchi-tchi ».

Or, il est acquis pour presque tout le monde que cette dernière sera présente au second tour de la présidentielle de mai 2017, si elle n’emporte pas le morceau dès le premier tour…

Qui saura le mieux lui faire barrage ?

Un type de « gôche » ?

Improbable : Les « Gauloisiens » en ont assez bavé d’un quinquennat qui les mis à terre, épuisés, écrasés de charges diverses, de « phobies-administratives » et même de taxes, impôts et autres.

Choisir un « Mes-Luches », ce serait voter et se laisser enfoncer plus bas que terre de ce point de vue-là.

Notez qu’à mon sens, porter « Marinella-tchi-tchi » rue du faubourg Saint-Honoré aussi, puisqu’elle a le même programme économique et social.

Passons : Le salut viendra de la drôate-classique, appuyée par le « centre-mou ».

Justement puisque c’est le thème de ce post, premier clivage entre les deux candidats des « Républicains-démocrates et du centre » : Porter « Fifi-le-déchu », c’est ouvrir une fenêtre de tir pour « Bébé-roux », si celui-ci parvient à « promettre assez » aux autres « centres-démocratouilles » pour les réunir sous sa bannière, divisant encore plus l’électorat du « 5 ans, c’est assez ! ».

Inversement, « Juppette » a déjà fait alliance avec le leader du « Mac-MoDem ».

On va voir s’il est capable de les mobiliser dimanche prochain pour emporter ce duel…

Et derrière, savoir quel est le plus « crédible ».

L’atroce suspens, là, entre un type qu’on présente volontiers comme le « Tate-cher » de la Sarthe et l’autre un ersatz du « Chi ». Après tout « Juppette » l’a suivi depuis la mairie de Paris, s’est mangé une grosse mandale en 97 à l’occasion de la dissolution ratée, après s’être fait promener comme un bleu par les syndicats sur sa réforme ratée des retraites et par les « collectivités-locales » sur sa baisse d’impôt, le fameux « cadeau-fiscal » (on parlait même de cagnotte) de 25 milliards de … francs.

Alors que « Fifi-le-déchu » qui n’est pas encore passé par la case « prison », a réussi une réformette des retraites (sous le « Chi ») qu’on ne cesse de ravauder, mais a un programme … « décoiffant ».

« De choc » en dit-il, via ordonnances et référendums déjà programmés !

Petit inventaire à l’arrache :

– Le retour de la TVA sociale : Vous savez ce que j’en pense et ça va se confirmer. L’un et l’autre proposent d’augmenter le taux de la TVA pour financer en partie la baisse des charges qu’ils avancent. Le maire de Bordeaux en dit de son concurrent qu’il est « irréaliste» de vouloir réduire les dépenses publiques de 100 milliards d’euros et de baisser les prélèvements obligatoires des entreprises de 40 milliards et ceux des ménages de 10 milliards, tout en prévoyant une hausse de 2 points des taux supérieur et intermédiaire de TVA.

« Juppette » s’en tient à 85 milliards, notez bien… On n’est plus à ça près.

C’est d’ailleurs assez extraordinairement contradictoire que prétendre vouloir alléger les charges fiscales des ménages et d’augmenter les taux de TVA supportés par les seuls… ménages !

Passons…

D’autant que « Fifi-le-déchu », lui aussi a jugé la potion un peu trop amère, car il a réduit la voilure : La première mouture de son projet prévoyait une hausse de 3,5 points de la TVA ! 

– Les 39 heures… pour la fonction publique : « Fifi-le-déchu » revendique le projet qui fait le moins intervenir l’État (côté « libéral »), avec la suppression de la durée légale hebdomadaire. Aux entreprises de fixer, par accord, une nouvelle durée, dans la limite du plafond légal européen des 48 heures.

Mais, pour que le temps de travail augmente dans le privé, la fonction publique, dit-il, doit aussi voir le sien augmenter.

À 39 heures.

Une hausse du temps de travail qui permettrait, avance-t-il, aux services publics d’encaisser la suppression sur le quinquennat de 500.000 postes de fonctionnaire.

Là, je ne comprends pas bien vous avoue-je.

Dans le détail, il s’agit de revenir au « un sur deux » fonctionnaires partants et non-remplacés.

D’accord, mais comme les retraites des « sortants » sont financées par l’impôt à hauteur de 80 % de leur dernier salaire (hors les primes non-cotisantes), les gains risquent d’être très marginaux.

Quant à augmenter la durée du travail de 14 % (5/35), c’est aussi augmenter les payes du même montant… soit des gains négatifs à l’arrivée !

Ou alors, c’est bloquer le pays.

Un fou…

De toute façon, le pays le sera en septembre 2017 pour des tas d’autres raisons…

Vous avez dit « irréaliste » ? Bien sûr… irréaliste : Il ne peut que reculer sur ce coup et coût-là, forcément, d’autant mieux s’il veut se faire réélire en 2022.

Alors que pour « Juppette », ce n’est pas son ambition ni même son projet : Moins kon, il tempère et agira « au mieux » pour le pays.

Toute la différence, là.

D’ailleurs, je ne le comprends pas plus qui ne cause que de 300.000 postes non-remplacés.

Et pourtant, ils ont tous les deux été « premier-ministre » : Ils devraient savoir qu’ils ne sont « patron » que de tout au plus environ 1,5 millions de fonctionnaires d’État, pas plus, pas vraiment de ceux des collectivités territoriales (qui se sont gavés de « petits-boulots-statufiés » sur le dos du kon-tribuable) et d’un peu moins de fonctionnaires « hospitaliers », secteur qui a parfois du mal à recruter et où les 35 heures de « Titine-Eau-Brie » ont mis un boxon pas croyable, rendant même plus attractive l’hospitalisation privée, celle « à deux vitesses » tant vilipendée par les « bonnes âmes » de gôche…

Quant aux autres, les « agents-assimilés » qui œuvrent à travers entreprises publiques et agences diverses, ils n’ont pas la main…

Alors quid, pose-je comme question ?

– La retraite à 65 ans : Pour « garantir la pérennité » du système de retraite, « Fifi-le-déchu » propose, comme son concurrent, de repousser l’âge à 65 ans, mais aussi de faire converger les règles de calcul entre les régimes du privé et ceux du public, en prenant en compte, pour les fonctionnaires, non plus les six derniers mois mais les vingt-cinq meilleures années, en y incluant toutefois les primes. « Fifi-le-déchu » affirme aussi vouloir supprimer tous les régimes spéciaux.

Rien de tel pour mettre tout le monde dans la rue, déjà que « Juppette » a vécu le même épisode en 1995 et que « Flanby-à-la-fraise-tagada » en a fait autant pour moins que ça… 

– Renforcer le statut d'autoentrepreneur : « Fifi-le-déchu » voudrait créer un statut juridique de prestataire indépendant pour les autoentrepreneurs, qui permettrait de travailler pendant trois ans avec une entreprise sans risque de requalification de son contrat en contrat de travail.

Garde-fou : Une entreprise ne pourrait pas passer un contrat de prestation avec un salarié qu’elle aurait licencié dans les deux ans après la rupture.

Quant aux plafonds des microentreprises, ils seraient en outre revus à la hausse. 

– Revoir la loi « T’oubliera » sur la filiation, mais pas sur le mariage pour tous.

« Fifi-le-déchu » réécrira le texte afin de réserver l’adoption plénière aux couples hétérosexuels. « La droite a choisi un candidat bien à droite, c’est le candidat ultra : ultra conservateur, ultra libéral, ultra anti-mariage pour tous, ultra antisocial, il coche toutes les cases », en a déclaré le premier secrétaire du PS.

« C’est une droite ultra, c’est aussi une droite passerelle avec le Front national sur le terrain de l’identité, de la conception de la famille », a-t-il poursuivi.

C’est vrai pour « Fifi-le-déchu », le libéral-avancé, tellement avancé qu’il va finir par se planter.

C’est moins clair pour « Juppette »…

– Refonte du Code du travail : Celui qui fut ministre du Travail entre 2002 et 2004 promet également une véritable refonte du Code du travail. Son objectif : « ne garder que les normes fondamentales », soit 200 pages – contre plus de 3.000 aujourd’hui. La « thérapie de choc » semble claire.

Une ligne « dure » qui ne manquera pas d’armer tous les syndicats, pendant des mois et des mois, jusqu’à la paralysie…

Alors que « Juppette  propose une réforme du marché du travail avec notamment l’inclusion dans les CDI des motifs de rupture pour améliorer la situation de l’emploi. 

– Donc 40 milliards d’allègements de charges pour les entreprises, disparition de l’ISF, soit presque deux fois plus que les allègements promis par « Juppette » qui lui propose quelque 20 milliards de baisse de charges dans le cadre, notamment, du basculement du CICE en baisse directe de cotisations, et d’envisager de faire voter dès l’été 2017 une baisse de l’impôt sur les sociétés (IS) afin de se rapprocher de la moyenne européenne.

Il s’agirait de l’établir d’ici à 2022 à 30 % pour les grandes entreprises et à 24 % pour les PME, soit une réduction de 8,1 milliards : Une mini-mesure.

– Des allocations chômage dégressives, plafonnées, sur une durée réduite, « Fifi-le-déchu » prône une politique clairement marquée à droite : Dégressivité des allocations chômage – malgré son manque d’efficacité – mais aussi un plafonnement de ces indemnités et une durée d’indemnisation réduite.

Et d’appeler à la création d’une allocation sociale unique, « strictement » plafonnée pour ne jamais dépasser les revenus du travail.

Pourquoi pas, mais n’est-ce  pas anticipé avec autant de chômeurs à faire survivre ? 

– Migration : Réduire de plus de moitié les arrivées d'immigrés ! Là, ils sont tous les deux à peu près sur la même ligne de ce que j’en ai compris, mais l’un parle « d’assimilation » des étrangers et de l’instauration de quotas, alors que l’autre parle « d’identité heureuse ».

« Fifi-le-déchu » entend réduire de plus de moitié les arrivées annuelles d’étrangers et ne verser de prestations « qu’aux étrangers en situation régulière depuis au moins deux ans ».

Là encore, je ne sais pas comment on fait : J’entends, que je croyais que personne ne payait quoique ce soit à des « irréguliers ». En revanche, deux ans pour des « réguliers », il va se faire ramasser par le Conseil Constitutionnel !

« Juppette » s’est prononcé pour une restriction du droit du sol qui serait conditionné à la régularité du séjour d’au moins un des deux parents au moment de la naissance.

– Les signes religieux ? « Fifi-le-déchu » veut interdire le burkini, contrairement à l’autre. Mais là, franchement, où ça va se nicher ?

Bé jusque dans la culotte des filles, chez « Fifi », justement…

– Les méthodes diffèrent également : Les ordonnances et les 100 jours… avant pour celui « plus intéressé par l'exercice que par la conquête » du pouvoir, répète régulièrement le porte-la-parole de « Juppette » (« je préfère perdre en disant la vérité que gagner en mentant » crâne-t-il souvent), il veut réformer par ordonnances. Des textes déjà en préparation qu’il voudrait présenter aux Français avant l’élection présidentielle pour annoncer clairement la couleur avant. De quoi, veut-il croire, disposer de la légitimité suffisante après l’élection pour mener des réformes difficiles, lui qui assure qu’en ne faisant qu’un mandat, il ne sera pas préoccupé par sa réélection et assumera, donc, ses réformes.

Si j’ai bien compris, « Fifi-le-déchu » en fera autant, mais lui consultera aussi directement le peuple par voie référendaire, sur au moins 5 thèmes : L’inscription de l’équilibre budgétaire dans la Constitution (la fameuse règle d’or de « Bling-bling » : Les chiens ne font pas de chat et quand on a été sa carpette, il en reste des traces) ; la réforme des collectivités territoriales en rapprochant régions et départements (ce qu’a totalement loupé « Flanby-à-la-fraise-des-bois-Tagada ») ; la fin des régimes spéciaux de retraites (pas sûr que ça puisse marcher juste en claquant dans les doigts) ; la mise en place de quotas d’immigration ; et la réduction du nombre de parlementaires, alors « Juppette » n’en a inscrit aucun à son programme, puisqu'il aura la légitimité avant.

– Sur la Russie et la Syrie, « Fifi-le-déchu » est favorable à un rapprochement stratégique avec la Russie et la Syrie. Il souhaite lever l’embargo imposé à Moscou après l’annexion de la Crimée et coopérer avec le Kremlin sur la question syrienne.

Il prône aussi une alliance avec « Bas-char el-Chimique » et une coalition avec la Russie pour éradiquer l’organisation État islamique (EI).

C’est en cours, mais sans lui…

« Juppette », bien que favorable au dialogue avec Moscou, est très critique vis-à-vis de la Russie à laquelle il reproche ses bombardements sur Alep et son alliance avec le régime syrien. Il s’oppose par ailleurs à une intervention militaire au sol en Syrie.

– « Juppette » insiste sur la nécessité de réformer l’Union européenne pour la rendre « moins bureaucratique » et il estime qu’il faut avancer sur la question de l’Europe de la défense ; « Fifi-le-déchu » privilégie, lui, la création d’un gouvernement de la zone euro.

Alors plus d’Europe ou moins, finalement ?

Je ne sais pas…

– Le sort réservé aux djihadistes ? « Fifi-le-déchu » s’est prononcé pour l’expulsion des « individus dans la mouvance terroriste »  (où, on ne sait pas), alors que « Juppette » prône l’assignation à résidence des fichés S jugés dangereux. Le premier souhaite empêcher les djihadistes partis combattre en Syrie de revenir en « Gauloisie-meurtrie », quand le second privilégie leur arrestation.

« Juppette » souhaite préserver le principe de précaution entré dans la Constitution en 2005, qui permet de prendre des mesures préventives même quand la preuve scientifique du danger pour la santé ou l’environnement n’est pas établie. Il souhaite toutefois autoriser les recherches agronomiques, comme les OGM, dans un cadre précis et contrôlé, ou les recherches en robotique.

« Fifi-le-déchu » souhaite de son côté supprimer tout bonnement le principe de précaution de la Constitution, le qualifiant de « dévoyé et arbitraire ».

Ah oui ?

Voilà pour un petit aperçu des « clivages » « droâte contre droâte » révélé durant la campagne des primaires : Rien de très passionnant qui pourrait faire rêver et repousser « Marinella-tchi-tchi » aux yeux de son électorat et on y reviendra la semaine prochaine après les résultats à venir…

En tout cas, pas très sûr que « ça en touche une sans toucher l’autre » face à tous les autres aux aguets dans le paysage politique Gauloisien.

Lundi matin on y verra plus clair et on en reparlera mardi prochain…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/le-match-juppettefifi-le-dechu.html

 


L’autre enjeu de la primaire de « droâte »

 

Reprise en main des « Républicains-démocrates »

 

En ce jour de second débat et pour ce retour de week-end de pont (je vous le rappelle, le prochain est attendu à l’ascension de fin mai 2017, ça va donc être long), je vous annonce être passé par Bastia, dimanche dernier, histoire de fleurir « mes » tombes et tombeaux.

Juste un aller et retour dans la journée, par petite brise assez sympathique et temps presque printanier.

Pour vous dire aussi que j’ai croisé quelques « cousins » qui ont reçu la visite des caïds du continent il y a quelques temps (et en attendent d’autres) et causer « politique » en jetant une lumière nouvelle sur les affres des primaires.

Dans le tas, j’ai vu celui qui est « totalement-satisfait » de votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois-tagada », vous savez, l’unique ostrogoth sur 100 (parmi les 4 % de satisfaits) : Une denrée rare par les temps qui courent…

Lui, il est très content du quinquennat : Il a enfin une majorité d’autonomistes/indépendantistes à l’Assemblée Territoriale locale !

Aucun autre n’aurait pu y parvenir, d’après lui…

Alors que les autres notent qu’il ne restera rien du quinquennat, « même pas quelques grands chantiers, comme le Centre Pompidou ou la pyramide du Louvre voire même les 35 heures le tout sous « Mythe-errant »… », sauf que lui, il n’a fait que les 39 heures et la 5ème semaine de congés-payés…

Et que le centre Beaubourg a été inauguré en 1977, sous « Giskard-A-la-Barre » !

Enfin, passons.

Plus passionnant, ça eu été la démonstration d’un autre cousin, que j'avais déjà entendue par ailleurs, en principe proche de « Bling-bling », qui balise à l’idée que « son-cheval » perde les primaires.

Pour le rassurer, je lui ai ressorti le pronostic que j’avais pu partager avec vous il y a peu et que les tendances semblent vouloir confirmer : Même l’intéressé ne sait plus s’il continuera à faire de la politique, s’il perd ses primaires (dont je vous rappelle qu’il n’en voulait pas à l’origine) : Comme quoi, c’est une hypothèse qui tout d’un coup semble à ne plus être écartée…

C’est qu’effectivement, dans cette hypothèse, il va se faire happer par un piège tendu par les statuts du parti, notamment à entendre ce « cousin-là », l’article 39 alinéa 4.

Celui de la constitution, vous ne connaissez pas et il règle la question de l’ordre du jour des projets de loi. Et celui du CGI traite de la non-déductibilité de certaines charges à caractère somptuaire (chasse, pêche et résidence de loisir) du résultat des entreprises.

Pour le reste, je suis passé pour un niais : J’ai l’habitude, puisqu’il s’agit d’une attitude « entendue »…

En fait, comme tout bon militant qui se tamponne des moyens, du moment que les fins sont atteintes.

Or, cet article est essentiel pour la compréhension de la campagne – la vraie – qui s’ouvrira à droâte dès que son champion aura été désigné.

Il explique, au passage, les controverses à fleurets à peine mouchetés qui, ces derniers temps, ont agité la commission d’investiture des Républicains en vue des législatives de juin 2017. 
Car il précise que « lorsque le candidat à la présidence de la République est issu du mouvement, il propose au bureau politique les conditions dans lesquelles la direction du mouvement est assurée ».

Traduit en francilien-natif ordinaire, cela signifie donc que le vainqueur de la primaire devient de ce seul fait le patron du parti !

Pour être encore plus explicite, cela veut dire que si « Juppette » ou un autre que « Bling-bling », comme c’est désormais plus que probable, est demain le candidat de la droâte et du centre, la direction actuelle des Républicains-démocrates, présidée par « Veaux-Qui-y’est », devra lui remettre illico les clés de la boutique.

Rien de moins !

Même pas à première demande…

Et pour comprendre la juste mesure de cette disposition, il faut comparer.

La gôche en 2011 avait élaboré un dispositif de primaire que la droâte, en 2016, a recopié point pour point : « Copier/coller ».

Vraisemblablement par manque d’imagination, mais peut-être seulement « pour faire « démocrate » au moins autant les « soces ».

Modalités de candidature, organisation de la campagne interne, conditions de vote, rien ne distingue ces deux scrutins. Ils sont jumeaux et les lois qui les régissent semblent d’ailleurs produire des effets comparables.

Sauf sur un point.

À « gôche » et encore aujourd’hui, parce qu’ils sont tellement trisomiques qu’ils n’ont rien compris, le résultat de la primaire n’a aucune conséquence statutaire sur la direction du parti qui l’organise principalement.

Alors qu’à « droâte », c’est exactement l’inverse et c’est cela qui change tout.

Astucieux…

Comme quoi, ce n’est pas qu’un manque d’imagination : Les « sortis » ont compris les leçons de la primaire « soces ».

En effet, que s’est-il passé rue de Solferino, au lendemain de la désignation de « François III » ?

« Titine-Eau-Brie » qui avait confié l’intérim du PS à « Hard-l’Aime-des-Désirs » le temps de la primaire, a retrouvé son bureau de première secrétaire dès le lendemain de sa défaite.

Et c’est à ce poste qu’elle a accompagné la campagne présidentielle de son vainqueur avec une loyauté affichée mais avec le souci de défendre l’intégralité de ses prérogatives…

Ce qui s’est traduit par la négociation et la signature avec les « écololos » d’un protocole d’accord sur lequel le candidat vainqueur de leur primaire n’a pas pu influer, ou alors seulement à la marge.

On l’a vu également régler « à sa main » et sans consentement du candidat des investitures législatives qui, dans les cas les plus délicats, se sont toutes faites au détriment des amis du candidat à la présidentielle…

On se souvient même du parachutage à « Paris-sur-la-Seine » de « Sicile-Du-flot-vert » qui a fâché durablement, et au sang, même la douce et placide « Sœur-âne ».

« François III », déjà tout mou tel de la guimauve-tagada a été contraint de laisser faire.

Pouvait-il en être autrement, sauf à nourrir, au sein du « PSoce », des tensions dont il avait pu constater – et pour cause ! - combien elles avaient nui en 2007 à la crédibilité de « Ségololo » ?

Non, bien sûr, sauf à culbuter « Titine » et lui faire subir les derniers-outrages, mais il en pinçait déjà pour mieux foutue (et a encore amélioré ses performances sur ce plan-là des « goûts-personnels » depuis…)

Cette paix armée entre le candidat et la première secrétaire a installé une forme de dyarchie dans le dispositif « soce ». Sur le devant de la scène, elle a permis à « François III » de mener la campagne à sa guise jusqu’à son élection du 6 mai. Mais dans les soutes du PS, elle a favorisé l’installation à bas-bruit de ce qu’on appellera plus tard … « la fronde ».

En bref, outre lui tout-seul, « Titine » lui aura pourri en douce son quinquennat en lui refilant le sida par injection d'une dose douce et létale.

Une fois devenu Président, il a bien tenté de reprendre le contrôle de son parti.

Il aurait pu le faire par la bande en nommant son ex-rivale à Matignon.

Mais elle a refusé et il a préféré une solution moins risquée et sans doute plus raisonnable qui l’a toutefois obligé à patienter près de six mois avant qu’un compromis honorable permette l’exfiltration de « Titine-Eau-Brie », lors du congrès de Toulouse en novembre 2012. 

Mais sur le plan parlementaire, c’était bien trop tard !

Au sein de la majorité à l’Assemblée, une fraction de députés « soces & écololos » (n’oubliez jamais qu’ils sont du même bois), investis du temps de l’ancienne direction, avait déjà pris ses quartiers avec la ferme intention de défendre une ligne différente de celle esquissée au sommet de l’État par le Président et son Premier ministre.

Pour le dire autrement, le maintien des équilibres de pouvoir au sein du système « soce », au lendemain de sa primaire, n’a pas empêché la victoire de son candidat mais il lui a lié les mains dans le dos une fois devenu Président : Coincé, « pépère-à-la-fraise-des-bois-tagada » !

Pour mon « cousin » c’est ce qui explique notamment qu’il n’ait pas pu sauver « Bébé-roux » lors des législatives de juin 2012 alors que celui-ci avait été l’un des fervents artisans de son élection et qu’il lui en tient désormais une rigueur absolue qui touche à la haine-recuite.

C’est ce qui explique aussi qu’après ce faux-pas initial, tout le reste de son quinquennat ait été pollué par une contestation interne qui, à l’Assemblée, n’est jamais allée jusqu’au point de rupture mais qui n’a cessé de freiner son action avant de totalement la décrédibiliser, au moins aux yeux de l’opinion. 

Et, sur le papier, un tel scénario ne peut pas se reproduire à droâte.

Paradoxalement, ce « 39-4 » a été introduit dans des statuts des « Républicains-démocrates » en 2015 par « Bling-bling » soi-même, qui assurait la présidence du parti.

Ce qui prouverait, à l’évidence, qu’à cette époque-là, il ne doutait pas un seul instant de sortir vainqueur de la primaire…

Les temps ont changé (comme c’est assez courant en général) et aujourd’hui que l’hypothèse de sa défaite est devenue probable, on mesure tout ce qu’elle signifie concrètement : S’il perd, il sera totalement dépouillé de tous les attributs de sa puissance !

Il était revenu à la présidence de son parti pour reconquérir celle de la République. Ses ambitions étaient liées.

Elles le resteront dans la défaite au point de le laisser tout-nu, sur le bord du chemin.

« Ouais, chouette alors ! J’adore … » ai-je fait à mon cousin qui m’a jeté un regard noir pas possible…

Car pour « Al-Un-Juppette », c’est le contraire. Hier, il était seul, ou presque. Demain, s’il est désigné par la primaire, l’article 39 alinéa 4 lui donne les moyens d’un double sacre.

Contrairement au « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois-tagada », il sera d’emblée candidat et leader de son parti à la fois.

Certes, il est peu probable qu’il reprenne lui-même les rênes des « Républicains-démocrates ». Mais, pas fou, il va les confier à l’un de ses affidés avec pour mission essentielle de rouvrir le dossier des investitures législatives et donc celui des contours de la future majorité présidentielle.

Et c’est une reprise en main où il va jouer gros pour la suite.

Il en aura statutairement les moyens et c’est déjà beaucoup.

Les aura-t-il aussi politiquement ?

Tout dépendra en fait de l’ampleur de sa victoire finale lors de la primaire.

Sera-t-elle nette et sans bavure ? Je veux d’autant plus !

Parce que s’il se met à négocier avec certains de ses concurrents entre le 20 et le 27 novembre prochain, toute la question va être de savoir sur quoi et avec qui ?

Que des questions qui soulèvent en fait celle de la dynamique dont on voit bien qu’elle le pousse aujourd’hui vers le haut sans que l’on sache pour autant si elle est suffisamment puissante pour balayer demain les obstacles qui immanquablement se dresseront sur sa route.

L’enjeu est simple, au-delà des statuts, des calculs et des ambitions personnelles : C’est celui de la « désarkotisation » des structures politiques de la droâte républicaine qui est en jeu.

Personnellement, j’espère qu’elle sera totale et la plus profonde possible.

Mais à écouter mon cousin bastiais, ce n’est pas gagné : Jusqu’où celle-ci peut être menée, au lendemain de la primaire alors que l’ancien Président a su installer ses hommes, ses thèmes et son programme à un appareil militant dévoué à sa cause ?

Jusqu’où la logique d’opinion dont la primaire est la meilleur expression (là, on va voter pour le « moins pire » et en mai pour le « meilleur ») peut-elle faire bouger les lignes dans un parti qui ne se reconnaitra plus guère dans ce que proposera son nouveau patron ?

Là est la question.

Je m’en tamponne : Il y aura assez de « lécheurs-de-pompes » pour aller mobiliser.

Quitte à changer les hommes, l’appareil existe et c’est l’essentiel.

Être élu Président de la République, c’est bien et c’est l’objectif pour faire utilement barrage à « l’extrême-droâte » et à toutes les « gôches-autistes » ou trisomiques : Le pays en a besoin en urgence primaire et viscérale.

Mais je reconnais qu’avoir les moyens de présider, c’est quand même beaucoup mieux.

Et sous la Cinquième République, on liait jusqu’à présent cette question à celle de l’existence d’une majorité parlementaire fidèle et disciplinée.

L’instauration du quinquennat est d’ailleurs venue renforcer cette exigence.

En devenant la loi des partis de gôche comme de droâte, la primaire modifie toutefois ces règles dans le décalage qu’elle instaure potentiellement entre l’opinion des sympathisants et le cœur militant du principal parti de la majorité.

L’article 39 alinéa 4 prévient finalement ce risque, chez les « Républicains-démocrates » en autorisant de facto le candidat désigné à réexaminer les modalités d’investiture des futurs députés. 

C’est un des pièges de ces « primaires-iconoclastes » qui va générer des dissensions et des candidatures « pirates ».

« François III » en a fait la démonstration tout au long de son quinquennat à la barre du pédalo avec les conséquences que l’on sait.

S’il devient le champion de l’opposition, il appartiendra à « Juppette » de déminer la situation pour faire démentir, avec les armes dont il dispose, cette loi cachée de la primaire qui veut que celle-ci promeut mais entrave en même temps tandis qu’elle installe le battu du second tour – hier « Titine-eau-brie », demain « Bling-bling » – dans un triste rôle de fabrique à frondeurs.

Donc d’empêcheur de présider en rond, comme il se doit.

J’en conclus qu’il faut donner le score le plus fort possible au probable vainqueur, afin qu’il ait les mains libres pour « présider ».

Vous vous souvenez peut-être encore, en 2007, « Bling-bling » a eu tous ces suffrages. Et il en a fait quoi ?

Il a imposé à « Fifi-le-déchu » 6 ministres « d’ouverture », champion toutes catégories des « retournages de veste » :

« Nanar-Kouche-tes-nerfs » qui fait aujourd’hui conférencier (lui aussi) ;

« Riton-Baissons » qui a tourné maire de Donzère, petite ville de la Drôme ;

« J’y-pet-Joujou-yéyé » qui l’a tournée et tellement retournée qu’il ne sait même plus où il en est (si jamais il a su au moins une fois) actuellement futur ex-Pédégé de la BPI où il ne brille pas vraiment, le pote de chambrée à l’Enâ de « Flanby-tagada » ;

« Marre-tain-Kirsch », ex-président d'Emmaüs, qui préside actuellement l’Agence du service civique, sous tutelle du ministère chargé de la Jeunesse, mais traite directement avec le « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois-tagada » ;

« Falbala-A-mort-au-rat » est restée discrète. Elle a trouvé refuge à l’IGAS ;

« J’y-aime-Beau-Quel » est devenu sénateur UDI du Haut-Rhin.

Avec « Baissons », il a d’ailleurs été le seul, à s’engager pour « Bling-bling » en 2012. Mais pour quel bénéfice pour le pays, au juste ?

De la haute reconnaissance des « socio-traites »…

Je veux croire que « Juppette » tiendra bon et que tous ceux-là ne lui feront pas tourner la tête pour tomber dans les mêmes travers qui n’apportent absolument rien.

Voilà en résumé ma « journée bastiaise » et ses éclairages imprévus jusque-là dont vous allez pouvoir remarquer les traces dissimulées dans les échanges de ce second débat des affaires de primaires délirantes…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/11/lautre-enjeu-de-la-primaire-de-droate.html

 


Un bilan (fiscal) d’un quinquennat (2/2)

 

Du grand délire 

 

En 2012, promis, on allait voir ce qu’on allait voir !

Et personnellement, j’espérais, sans trop y croire, à quelques nouveautés qui nous aurait simplifiées la vie (de fiscaliste-diplômé).

Ce devait être l’heure du « grand soir fiscal », le moment où notre impôt allait enfin devenir« plus juste, plus efficace, plus lisible »… ­

« François III » voulait même en faire « l’acte I » de sa législature, comme il l’avait déclaré à plusieurs reprises. 

Tant mieux : Il arrivait avec la réputation d’être « un fin technicien de l'impôt ».

Et c’est sans doute vrai qu’il s’est peut-être arraché quelques (rares) cheveux pour y parvenir.

Parce que finalement, le système fiscal du pays en ressort « moins lisible », pas plus efficace et probablement beaucoup plus injuste, démontrant que le « Monsieur Jourdain » de la fiscalité, finalement, il n’y connaît rien pour avoir cru en ses professeurs de l’Enâ : Les plus mauvais fiscalistes du pays (peut-être à égalité avec les étudiants de Nanterre dont est issu… « Bling-bling » vous rappelle-je).

Passons.

Car très rapidement, les partisans d’un « big bang » fiscal dont je suis ont déchanté : La révolution n’aura pas eu lieu !

Loin de là…

Abandonnée, la tentative d'introduire plus de progressivité dans la CSG, enterrée l’ambitieuse fusion avec l'impôt sur le revenu, liquidée la taxe à 75 % sur les très hauts revenus, indéfiniment reportée la retenue-à-la-source (qui ne sera que l’ombre d’elle-même à ne pas être « libératoire »), répudié le boxon des plus-values : On se souvient encore du mouvement des « pigeons » (trois modifications de la même loi en une seule année, que même l’administration fiscale ne savait plus quel texte appliquer et qu’il m’en doivent toujours 36 K€ payés à tort mais légalement sur le moment sur mes opérations de « départ en exil »… et je suis sûr d’avoir raison puisque sur ces mêmes bases ils m’en ont déjà rembourser une partie sur les 48.000 arnaqués comme de vulgaires brigands de grands-chemins, qu’on va passer aux actes interruptifs de prescription avec saisine du tribunal administratif) ; jetés aux orties les portiques de la « taxe-carbone » avec le mouvement des « bonnets-rouges » et encore et encore tant d’autres qui laisseront un souvenir pour le moins désagréable d’une suite de reculades invraisemblables…

En revanche, « l’expert », au lieu de faire « sa » révolution qui n’a pas eu lieu, il laisse derrière lui un empilement de mesures désordonnées assez rebutantes pour le quidam moyen et encore plus pour l’investisseur étranger, qui a fini par accroître la progressivité de notre impôt : Ça, il faut le lui reconnaître, ce qui est le plus facile à faire, il a réussi, mal et sans lisibilité, à le faire.

Tout un quinquennat où l’on a vu s’égrener une multitude de mesures fiscales au fil du temps et des débats permanents sur nos impôts.

Je viens de l’évoquer, au point de multiplier des foyers de fronde, de jacqueries et de faire naître une expression, le « ras le bol fiscal », qui marquera pendant longtemps son bilan.

Cinq ans après, force est de constater que l'empilement de ces mesures a fini par transformer notre système fiscal plus qu’il n’y paraît, comme le montrent les données macro-économiques sur le sujet.

1 – La première chose que j’en retiens, c’est que désormais, plus de la moitié des foyers fiscaux sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu, qui du coup se concentre exclusivement, et à des degrés divers, sur l’autre moitié.

Là, franchement, ça me faire rire aux éclats pour plusieurs raisons :

– D’abord, la constitution et son préambule causent de « tous les français » (plus les résidents), pas seulement de la moitié d’entre eux ;

– … « chacun selon ses facultés », que fatalement, vous en concluez que la moitié n’a plus… « toutes ses facultés » !

– Que j’en conclus très logiquement qu’il y a désormais trop de « sans-dents », trop de pôvres dans ce pays qui est le mien (que j’aime tant et qui me le rend si mal), ruinés par leur propre gouvernement, pas possible autrement ;

– Sans pour autant être exonérés, tout pôvres qu’ils sont, d’impôts locaux, de TIPPE, TVA, taxe sur les tabacs et autres droits indirects sur leur pinard et leur verre de bière (ou d’alcool-fort qu’ils consomment pour oublier leur malheureux sort) !

Assez fabuleux, finalement, le résultat des forces de « progrès-soce » en marche…

2 – La deuxième c’est qu’à l’impératif de passer sous le seuil des 3 % du PIB de déficit public – repoussé par trois fois –, il y a globalement trois façons de faire : Contenir les dépenses publiques et doper la croissance dudit PIB (quitte à jouer de l’inflation) ; réduire les dépenses publiques si la croissance est trop molle ; augmenter les recettes, les prélèvements obligatoires, quitte à tuer la croissance au moins par le soutien de la consommation, qui entraine mécaniquement un ralentissement de l’investissement (quel est le kon qui va investir sur son marché qui s’essouffle et n’a plus de perspectives ?)

Et souvenez-vous, non seulement ils ont toujours tenté de faire passer les augmentations de budget pour des « économies » (on aurait pu dépenser beaucoup plus, mais on s’est retenu dans un vaste effort démoniaque) mais en plus, ils ont reporté bien des déficits sur d’autres organismes de la sphère publique (collectivités locales, régimes d’assurance collectives, établissements « déconsolidés » et j’en passe) : dans le style, c’est pas ma faute mais celle de l’autre, j’y peux rien…

Autistes–trisomiques irresponsables.

Le pire, c’est que ça passe même par Bruxelles et la « Belle-Angèle-là »…

3 – De plus, il faut voir l’enchaînement mené tambour battant : Les hausses d’impôt du début de mandat, principalement ciblées sur les 10 % des ménages les plus aisés, suivies de baisses concentrées sur les classes moyennes, ont, il est vrai, nettement accru la progressivité de l’impôt sur le revenu.

La création de la prime d'activité a ciblé les aides sur les très, très bas revenus, mais pas les autres (tout principe d’égalité devant l’infortune bu jusqu’à la lie).

Et finalement, indirectement, les ­baisses de charges concomitantes, dans le cadre du pacte de responsabilité, ont abouti à un transfert de fiscalité des entreprises vers celle des ménages : Comment voulez-vous après ça que les entreprises puissent embaucher sur un marché « dynamique » ?

Le report des charges sur autrui ne change strictement rien au poids final des contributions de toutes natures qui pèsent sur le pays : Logique !

4 – Et on vient de l’évoquer, l’autre évolution majeure porte sur la mise au barème progressif des revenus du capital qui a contribué à accroître la fiscalité sur le patrimoine de 50 % en dix ans, pas moins.

Vachement attractif, ça…

On ne sait plus comment tondre les épargnants, même les petits.

Enfin si, j’exagère, on sait toujours comment les arnaquer plus : Il suffit de leur piquer leurs avoirs à l’occasion du « big-crunch » à venir du système bancaire…

Et figurez-vous que même les « exilés portugais », s’ils restent ne pas avoir à payer d’impôt du côté de Lisbonne ou de Porto, comme ils ont encore et toujours leur principale source de retraite en « Gauloisie-gauloisienne », le fisc les taxes très logiquement « au pays » (article 4 du CGI) : On persiste donc à leur en soutirer encore malgré le gel de leurs retraites… 

Et si heureusement le gouvernement n’a pas pu aller plus loin, c’est qu’il s’est heurté aux censures du ­Conseil constitutionnel, sur la taxe à 75 % comme sur les baisses de cotisations salariales ou encore sur la CSG dégressive défendue l’an dernier par « J’y-aime-Air-Eau » dans l'hémicycle : On l’a même sommé de retourner au gouvernement pour le faire taire !

Sans compter que le prélèvement à la source, qui va être débattu en novembre au Parlement, et constitue un préalable nécessaire à la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, même si le gouvernement se refuse à le dire, va être un tel pataquès qu’on s’arrache déjà les cheveux.

Avant la prochaine « révolution fiscale »…

5 – Pire, la langue de bois des ministres des Finances, dont le dernier (« Michou-Pas-sain ») a suscité quelques émotions et de nombreuses réactions en déclarant que « les baisses d’impôts avaient absorbé les hausses du début du quinquennat ».

– D’abord, quand on t’en pique dix de plus ou de trop, ils ne te les remboursent pas pour autant par la suite : T’es perdant ;

– Ensuite, ce n’est pas vraiment la même chose d’augmenter les tarifs pour mieux dire ensuite qu’on te fait de royaux rabais au moment des soldes : Si je ne m’abuse, la direction de la concurrence et des prix, ainsi que les tribunaux en racontent que « c’est tromperie » illégale…

Il est sans doute comme moi : A fréquenté l’ékole-pue-blique, il n’a donc pas appris à compter…

(Mais moi, j’ai acheté une calculette qui a appris par cœur tous les résultats de toutes les opérations possibles et imaginables et me les recrache à la demande !)

Une affirmation ministérielle d’autant plus provocante au regard du « ras le bol fiscal » persistant et de la courbe de l’impôt sur le revenu, dont la progression aura atteint des sommets en 5 ans.

Même si le sophisme au regard du impôt sur le revenu et aux décisions prises depuis l’été 2012, cette assertion n’est pas totalement fausse : La hausse spontanée des revenus et des mesures de périmètre (fin de la prime pour l'emploi et intégration du prélèvement forfaitaire) suffisent en effet à expliquer en grande partie l’augmentation des recettes fiscale.

Le reste vient de décisions prises par la droâte « Bling-blinguesque » qui ont continué à produire leurs effets en 2013 et 2014, comme la suppression de la demi-part des veuves et la fin de la déductibilité des intérêts d'emprunts…

Cela dit, la gôche-soce aurait pu revenir sur certaines d’entre elles, en particulier le gel du barème, voté en loi de finances à l’automne 2012.

Et si on inclut les impôts locaux et la fiscalité verte, en revanche, il est indéniable que la pression fiscale sur les ménages a largement augmenté.

6 – En revanche, concernant la fiscalité des entreprises, le compteur est plus ou moins revenu à zéro grâce au CICE et au pacte de responsabilité qui auront allégé les charges de 41 milliards d'euros en 2017, ce qui n’est pas faux (même si on ne parle pas des mêmes et que les impôts et taxes acquittées par les entreprises finissent par se retrouver tous dans vos assiettes).

Pour les économistes de l’OFCE, les entreprises supportent 20 milliards d'euros de charges en moins qu’au début du quinquennat.

Les calculs de COE-Rexecode, un institut à tendance plus libérale, montrent que les prélèvements auront baissé au total de 2,3 milliards depuis début 2012.

En la matière, le juge de paix reste le taux de prélèvement obligatoire. Or, celui-ci stagne enfin en 2017 après avoir pris de l’embonpoint au cours des années précédentes.

7 – Au total et depuis 2012, il faut bien comprendre : Les ménages ont été davantage mis à contribution que les entreprises pour consolider les finances publiques.

Un choix qu’ont fait de nombreux pays développés pour préserver l’emploi dans un contexte de compétition internationale exacerbée.

C’est ce que relevait la dernière étude de l'OCDE sur les prélèvements obligatoires. La « Gauloisie-Gauloisienne » n’a donc pas dérogé à cette règle.

D’après les calculs de la rapporteuse du Budget à l'Assemblée (« Valy-Rabot », PS), la part des prélèvements obligatoires supportés par les ménages est passée de 24,18 % en 2012 à 25,45 % en 2015. En valeur, ils ont progressé chaque année de 3,2 % en moyenne, soit à un rythme légèrement plus rapide que durant le quinquennat de « Bling-bling » (2,5 % par an).

Fort…

Pour les entreprises, l’analyse est différente. La part des prélèvements obligatoires a commencé par augmenter en 2012 et 2013, puis a diminué en 2014 et 2015. Résultat, en valeur, la pression fiscale subie par les entreprises n’a augmenté que de seulement 2 % depuis 2012, alors qu’elle avait progressé de 10 % sous la précédente mandature.

À noter que l’attribution des prélèvements aux entreprises ou aux ménages fait souvent débat, en particulier pour ce qui est de la fiscalité indirecte (TVA, TIPPE) : « Lyne-sait » ne publie pas ces statistiques et Bercy renonce à s'avancer sur de tels chiffrages. Preuve que la répartition des prélèvements est sujette à des interprétations variées : « Valy-Rabot » classe très justement la TVA intégralement chez les ménages, tandis que le Medef, toujours de mauvaise foi jusqu’à l’aveuglement sur ces sujets, considère que c’est un impôt subi entièrement par les entreprises…

Non, les entreprises collectent, se font receveuses des recettes publiques, mais celui qui paye, c’est bien celui qui en mange…

Les entreprises déduisent la taxe amont et revendent le tout au non-assujetti d’électeur.

8 – Les premières mesures du quinquennat (quotient familial, mise au barème des revenus du capital, tranche à 45 %…) ont principalement ciblé les plus aisés mais n’ont pas du tout épargné les classes moyennes.

D’après la commission des Finances du Sénat, la fiscalisation des heures supplémentaires a été portée à 70 % par les ménages situés entre le quatrième et le neuvième décile (entre 17.900 et 37.200 euros de revenus annuels pour un célibataire).

De même pour la fiscalisation de la complémentaire santé et pour les hausses de cotisation dans le cadre de la réforme des retraites, dont le coût a été réparti sur l’ensemble des ménages.

Quant au gel du barème, il a fait rentrer de nombreux ménages déjà « sans-dents » dans l’impôt sur le revenu…

Et pourtant leur nombre total diminue, c’est dire s’ils n’ont même plus de plume et se font tondre jusque sur la peau des os…

Ce que d’ailleurs le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » a souhaité corriger, comme d’une reconnaissance de la catastrophe, par le biais de quatre baisses successives d’impôt sur le revenu, qui, à chaque fois, ont ciblé les mêmes catégories de ménages. Ainsi, le seuil d'imposition pour un célibataire est passé de 13.275 euros en 2012 à 16.340 euros en 2016. Alors que la part des non-imposables est clairement repassée dessus des 50 % durant cette période.

Quant aux ménages les plus modestes (revenus annuels inférieurs à 13.520 euros pour un célibataire, 28.400 euros pour une famille avec deux enfants), ils ont bénéficié des mesures du « plan pauvreté » de 2013 (revalorisations du RSA, de l’allocation de soutien familial et du complément familial), ainsi que de la réforme de la prime d'activité, moins éparse que la prime pour l’emploi qu’elle remplace.

9 – Conséquence mécanique, les hausses de prélèvements se sont concentrées sur les 20 % les plus aisés (plus de 29.580 euros de revenus pour un célibataire et 62.120 pour une famille avec deux enfants), qui ne sont pas très nombreux.

Les estimations de Bercy montrent que, en tenant compte de la modulation des allocations familiales, ces mesures ont fait perdre 1,7 % de niveau de vie aux 10 % les plus aisés : Ils s’en remettront !

Elles ont globalement favorisé les célibataires plutôt que les familles, qui ont perdu en moyenne 0,3 % de niveau de vie.

Et les inactifs auront été légèrement gagnant (+ 0,5 %) par rapport aux actifs (– 0,3 %).

Vive la défense des prolos !

10 – Constat : Si pour redresser ses comptes publics, la « Gauloisie-des-soces » a davantage usé du levier fiscal que ses voisins européens qui ont aussi baissé la dépense publique, en 2012, le gouvernement « Air-Eau » a probablement sous-estimé l’impact du « choc fiscal » aussi bien dans son ampleur que dans sa durée.

Les économistes de l’OFCE estiment que la consolidation budgétaire a coûté 0,8 point de croissance chaque année en moyenne entre 2012 et 2017 (globalement 80 milliards de PIB envolés).

Les travaux de « Lyne-sait » vont dans le même sens : Ils montrent que la hausse des prélèvements de 2011 à 2013 a continué de peser sur l'activité jusqu’en 2016.

Et si le « choc fiscal » a eu un tel effet dans la durée, c’est que les ménages ont dans un premier temps puisé dans leur épargne. À partir de 2014 et par précaution, ils ont reconstitué leur taux d'épargne et la consommation en a souffert.

Pour les entreprises, cela s’est traduit par une baisse de l’investissement comme indiqué ci-avant, et, dans une moindre mesure, de la consommation des ménages via la modération salariale. « Les hausses d'impôts ont un effet moins récessif à court terme, car les ménages comme les entreprises lissent les fluctuations de leur revenu sur leurs dépenses, mais cet effet se diffuse dans le temps », soulignait « Lyne-sait » dans sa note de conjoncture de juin dernier.

11 – Mais ce n’est pas tout : Le « choc fiscal » s’est traduit dans l'épaisseur des textes de lois. D’après les recensements divers, les projets de loi de finances des années 2011 à 2013 ont pu contenir jusqu’à 500 articles et plus de 150 mesures fiscales !

Comment voulez-vous que je suive utilement après le déluge de « Bling-bling » ?

Ces années ont été marquées par de nombreux allers-retours fiscaux perturbant les comportements et donc la croissance.

Parmi eux, on peut citer la re-fiscalisation des heures supplémentaires, la suppression du bouclier fiscal suivie de la création du plafonnement ISF (qu'on ose nous présenter comme un cadeau d'1 milliards fait « aux riches », ceux qui gagne 4.000 €/mois, là où on en leur avait piqué ex-ante presque le double), les allégements puis les aggravations de l’impôt sur le patrimoine.

Sans parler du revirement sur la « TVA sociale », annulée à l’été 2012 puis finalement mise en œuvre en 2014 suite au rapport « Gale-oie » précité dans mon précédant post.

Force est de constater enfin que depuis que la « pause fiscale » a été déclarée en 2014, les projets de loi de finances sont effectivement un peu moins épais.

Quelques taxes ont été supprimées mais leur nombre restait toujours inférieur aux taxes créées.

Les projets pour 2017 pourraient innover en la matière puisqu’ils contiennent 3 projets de suppression de taxes pour une seule création, celle sur les buralistes.

Encore faut-il que les articles résistent à leur passage au Parlement ce qui n’est pas tout-à-fait certain…

Conclusion, un quinquennat de rupture dans… la continuité !

Au lieu de faire mieux, on a persisté à ne pas innover et à reprendre inlassablement toujours les même « solutions qui ne marchent pas ».

Manque de vision, manque d’ambition, manque de hauteur, manque d’intelligence, alors que les exemples au-delà de nos frontières ne manquent pas : Qu’attendre de mieux chez des autistes-trisomiques, SVP ?

Bref, encore un quinquennat de perdu pour la gloire.

Infiniment dommage et… dommageable !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/un-bilan-fiscal-dun-quinquennat-22.html

 


Dingue !

 

Et indigne …

 

Ce gars-là, je veux parler de votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », le « Flanby-à-la-fraise-tagada » national, ce canasson boiteux qu’on vous avait choisi pour ne pas renouveler un mandat à « Bling-bling », il vous aura fait une sortie absolument historique qui frisait l’hystérie la semaine dernière avec son bouquins de « vraies-fausses » confidences où tout le monde en a pris pour son grade…

C’est assez fabuleux comme témoignage de trisomie-appliquée par un autiste-engoncé dans ses convictions de dément.

Et si ce n’était pas la dernière ruade ?

Si derrière « tout-ça », il n’y avait pas un plan démoniaque ?

Je reprends : On passe sur ses saillies quant au petit-personnel politique de la nation, sur sa politique économique, la désindustrialisation à marche forcée du pays, sur ses échecs en matière d’emploi, en matière de sécurité, en matière sociétale, même si on reviendra sur les effets de sa politique fiscale dès demain (un post programmé initialement pour lundi dernier…) et sa politique étrangère.

Tout n’est que catastrophes successives.

On se met à dos Bruxelles, « Poux-tine », la Syrie, l’ONU, on refourgue les Mistral à des pays insolvables qui n’en ont pas besoin, on se fait jeter même par les « polaks » et on menace tout le monde de Cour Internationale Pénale, alors qu’on ordonne soi-même l’assassinat de plusieurs « rebelles » par drones américains interposés, sans la moindre once de procès et de procédure légitime voire légale !

Un grand n’importe quoi.

Justement, la « justice », lui le garant de cette institution, s’en prend plein la tronche pour pas un rond et on se demande bien pour quelle raison, le premier magistrat du pays se mêle de tous les traiter de « lâche » (et j’en passe…).

Bon, moi je sais, enfin je présume, et nous avons tous une petite idée de quoi il retourne.

M’enfin m… (étron) ! Il est à la tête du pays et qu’en a-t-il fait ?

Ah oui, depuis qu’il a présenté ses « excuses », regrettant d’avoir meurtri par ses propos, confirmant ainsi que le « off » était bien du « on » à publier, peu importe les conséquences, il en dit désormais que si « un président ne devrait pas dire ça… » il demande de ne pas sortir telle ou telle phrase de son contexte !

C’est même ce qu’il a expliqué dimanche dans une interview aux « journaleux » qui ont relayé avec gourmandise : « Il ne faut jamais se laisser emporter par tel ou tel bout de phrase, sorti de son contexte. Ce qui m’importe, et je ne cesserai de le faire, c’est de restituer la cohérence de mon action. »

Ah oui ?

« Je peux entendre les doutes et les impatiences, mais mon devoir, avec le gouvernement de « Menuet-Valse » est d’avancer et d’agir sans relâche pour les « Gauloisiens » et notamment pour faire baisser le chômage », a-t-il déclaré.

La si belle réussite que personne ne voit poindre…

Et le chef de l’État de souligner que malgré les nombreuses épreuves traversées par le pays depuis 2012, les nombreuses crises auxquelles il a dû faire face, il a toujours tenu bon. «Depuis quatre ans et demi, les critiques d’une minorité, c’est vrai, nuisent à la perception de la cohérence, » explique-t-il« Mais, avec le recul, nous pouvons maintenant apprécier l’action menée depuis 2012. Nous avons redressé le pays tout en préservant notre modèle social (la santé et les retraites). »

Pour conclure que « Nous devons revendiquer ce bilan. »

Ça, c’est clair que si on doit faire ce bilan, c’est comme pour le stalinisme, pas bien sûr que l’actif dépasse le passif au bout du compte…

Alors quid ? Pourquoi autant de débilité, d’indignité ?

Il veut vraiment passer lui aussi devant la CIP ou seulement devant le tribunal de l’Histoire ?

Dans les deux cas, il aura perdu.

En revanche, c’est également de plus en plus clair : S’il annonce « qu’il prendra sa décision sur une éventuelle candidature au début du mois de décembre », c’est qu’il attend l’issue de la primaire de « droâte ».

Son fantasme, en avait-on décodé jusque-là, c’est d’offrir sa revanche à « Bling-bling » sûr de pouvoir surfer sur le rejet de ce dernier, incapable de passer en seconde position derrière « Marinella-tchi-tchi ».

Et de niquer tout le monde à la dernière haie en appelant à un « front-républicain ».

Son problème de trisomique, c’est qu’il n’a pas tout compris : Ils sont plus de 70 % à ne vouloir revenir ni l’un ni l’autre !

Terminé : Avec ces autistes-là, on a perdu 10 ans, on ne peut pas en perdre encore 5…

Et « Marinella-tchi-tchi », si elle est maline, elle devrait axer sa campagne sur ce « ni-ni » : Là, elle ne fera plus 50 % mais, bien mené, 65 % dès le premier tour !

À suivre sur cette rive-là…

Vu de loin, c’est assez transparent : Pour le chef de l’État, la droâte prépare à rebours de ce qui a été fait par la gôche, c’est-à-dire un « programme de régression pour le plus grand nombre et de redistribution en faveur des plus privilégiés ».

Ce qui n’est pas aussi évident que ça, mais ça le regarde : À chacun ses opinions.

« On ne fera pas avancer notre pays au bénéfice d’une minorité de concitoyens », conclut-il.

Je veux !

Et il sait de quoi il parle, puisqu’il est déjà dans cette position depuis l’apparition de ses « frondeurs ».

Ce Président-là n’est pas seulement mauvais et incompétent. Même son camp se déclare prêt à « s’en débarrasser ».

En revanche, il se montre aujourd’hui sous des atours dangereux pour mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal) et il vient de passer un point de non-retour, de franchir son Rubicon : C’est le moment qu’il a choisi pour jouer la « droâtisation » de l’électorat !

Il y a 30 ans, les risques de guerre civile étaient inexistants. Aujourd’hui, nous sommes au bord de l’explosion. Or, voir un homme de « gôche », qui plus est le président en exercice, allumer la mèche est assez extraordinaire.

Mèche-courte ou mèche-longue (cf. Il était une fois la révolution, le film) ?

Je m’explique : Le Président lui-même, après avoir nommé à la « garde-des-sots », « T’oubliera » au laxisme est assez légendaire qui a permis de vider les prisons de « gentils petits sauvageons », alors que « Menuet-Valse » annonce la construction de 33 nouvelles prisons, nous explique en gros que nous avons un problème avec l’islam, pas assez républicain.

Ah tiens ?

Que l’immigration, il y en a trop et qu’il faut la faire cesser.

Ah oui ?

Que les migrants ne sont pas tous des gentils et qu’on ne sait pas quoi en faire.

Allons donc : Y’a k’a les virer en Angleterre…

Que l’intégration a totalement foirée…

La faute à qui donc ?

Que c’est normal que les gens écoutent « Nardine Boléro-la-blondasse » et que même que 80 % des « Gauloisiens » pensent comme elles.

Qu’après tout, ils en ont rien à foutre de perdre 3 % de pouvoir d’achat et d’être 10 % au « chômedu », mais que tous ces barbus qui lisent le coran dans le métro ça les emmerde !

Bref, par petites-touches successives, se dessine un « homme-nouveau », « Flanby-à-la-fraise-tagada » qui revêt les habits des chemises-brunes des vrais fachos.

Incroyable mutation : C’est le gentil docteur Jekyll qui se transmute en Mister Hyde.

Il a fumé quoi ? Pas que les poils de sa moquette enroulé dans ses rideaux, là, ce que j’en prédis…

À moins que tout cela ressorte seulement d’une effroyable stratégie, certes efficace, mais moralement impardonnable qui sert sa seule ambition personnelle insatiable, très loin des intérêts du bon peuple et de ceux du pays tout entier.

C’est le propre des cinglés, ces grands-malades qui vous gouvernent : Ils osent tout et c'est comme ça qu’on les reconnaît.

Quand ils arrivent là où ils sont, ça leur porte sur le rachis et au lieu de se soigner, ils se prétendre médecin.

Hein, exercice illégal de la médecine, ce n’est pas pour rien que c’est un délit, voire un crime quand « mort-s’en-suit »…

Réfléchissez un peu : Contre « Juppette » donné favori, il n’a strictement aucune chance de se faire réélire.

Les gens de droâte voteront à droâte.

Les gens de gôche à gôche, et même pour un trisomique comme lui : Ils préfèrent encore un « canasson-boiteux » à tous les autres car c’est le « moins-pire » !

Ceci étant posé, pour avoir une chance de passer et de faire un second mandat, le psychopathe élyséen doit donc pourrir au maximum la campagne à venir.

Et en faisant comment ?

Eh bien en la droâtisant au maximum pour ringardiser « Juppette » qui est un « mou » du rachis et qui ne manquera pas de se « chiraquiser » au bout de deux manifestations, ce qui plantera d’ailleurs son quinquennat, hors le procédé des ordonnances dans les 50 premiers jours (juillet-août) : Il lui suffit de tenir fermement la barre, arguant qu’il a été élu pour ça, et jusqu’après la rentrée scolaire…

« Juppette » est rassurant, tout le monde se disant qu’il est le moins excité de tous les autres, ce qui est loin d’être faux.

Ultime stratégie : Il faut donc anéantir les modérés.

Le centre, ça n’existe plus, si tant est que ça a pu exister, reste ces modérés de droâte à anéantir.

Comment ?

Mais en « déculpabilisant » le vote FN et le vote « Bling-bling », ce que « Flanby » s’emploie désormais à faire tout en sachant que les bonnes âmes de gôche ont également de plus en plus de mal à suivre et à voir la « diversité-heureuse » que l’on tente de vendre de Grigny à la Grande Borne…

Bref, ça sonne « juste »…

Et pour droâtiser la droâte, on tient à gôche un discours… de droâte !

C’est ce à quoi a servi le bouquin récemment sorti.

Et j’imagine qu’on va avoir d’autres « fuites », des « verbatim » du même genre d’ici sous peu.

Du coup, « Juppette » le centriste en prend un gros coup sur le carafon (de Petrus-décanté), « Bling-bling » se frotte les mains et « Marinella-tchi-tchi » se pourlèche les babines.

L’idée du « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » ? Choisir son adversaire et entrer en campagne contre « Juppette », quitte à aider « objectivement » « Bling-bling » quoiqu’il en coûte au pays.

Comme il l’a dit… « il est prêt », ce qui peut se traduire par « je vais me représenter ». Et pour affronter « Bling-bling » sa stratégie est techniquement la bonne.

Que l’autre le sait également : Primaire gagnée ou perdue, de toute façon, il se présentera lui aussi, même contre son propre parti et contre « Juppette ».

Et alors là, au premier tour, nous risquons d’atteindre un taux d’abstention historique pour une présidentielle…

Je vous le dis depuis juin 2014 : En poussant un peu, surtout si nous avons un ou deux attentats de plus, alors « Marinella-tchi-tchi » peut être élue presque par défaut et faute de votants avec 50,0001 % des voix au premier tour parce que personne ou presque n’ira voter pour le même choix qu’en 2012, ce qui serait une provocation et un désastre démocratique.

Pire… Hollande sait que sa seule chance est de faire en sorte que le maximum de voix aillent au Front National et ce, dès le premier tour, car si les gens de gôche ne voteront jamais pour elle, les gens de droâte, eux, excédés et déculpabilisés par les propos du Président-soce, pourraient fort bien voter massivement « Marinella-tchi-tchi » une fois bien digérée la démarche proposée. 

Son objectif ? À l’arrivée un bon 35 % pour le FN, 21 % pour « Flanby-à-la-fraise-tagada », 20 pour « Juppette » et autant pour « Bling-bling ».

Alors, il incarnera le « front républicain » et passera les doigts dans le nez (et une bite dans le kul de tout le monde) !

Et pour me donner raison, dans les prochaines semaines et mois qui viennent, vous verrez qu’il fera tout pour exacerber les sentiments « droâtiers » et jusqu’à faire le jeu du « Elf-Haine ».

Le problème, c’est que nous dansons joyeusement sur un volcan. Nous ressentons tous ce raidissement des communautés entre elles, et au bout du chemin, la confrontation est inévitable si personne ne calme le jeu et si d’autres versent de l’huile bouillante sur les braises.

Or, le pire des scénarios pour un pays est celui de la guerre civile.

Et la guerre civile est devenue la norme des guerres depuis la fin du dernier millénaire et les années 90 : 95 % des guerres qui secouent la planète sont déjà des guerres civiles !

Toutes les politiques de montée des laxismes, d’immigration incontrôlée, de dérives religieuses acceptées, nous conduisent tout droit à un chaos prévisible à échéance relativement brève.

Il a décidé de jouer avec le feu. Et ce trisomique-là va se brûler et avec lui tous ses vaisseaux en déclenchant le plus effroyable incendie que ce pays n’ait jamais connu, justifiant une fois de plus la prolongation de l’état d’urgence, des lois d’exception et pourquoi pas de l’état de siège : Nous y arrivons petits-pas à petits-pas !

Le charmant avenir que le tribunal de l’Histoire devra trancher et a déjà condamné.

Alors, à vous de réagir à tous ces plans démoniaques sur la comète : Ne le laissez pas faire, SVP : Faites-le taire !

Dites-lui qu’il pourrait finir sur l’échafaud plus vite que prévu, faites-lui peur au moins autant qu’il fait désormais peur à vos gamins en le menaçant de le destituer pour faute lourde envers les institutions, judiciaires, notamment.

Vous savez, moi, je ne risque plus grand-chose, posé sur la Lagune. En revanche, vous… je ne sais pas !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/dingue.html

 


De primaires en primaires

 

Tout se passe comme prévu…

 

Vous vous souvenez sans doute que le 29 septembre, je vous ai gratifié d’un post lu plusieurs centaines de fois

Où je vous avertissais de tout l’intérêt des « primaires »… américaines, en l’occurrence.

En fait, elles étaient closes et il s’agissait du premier débat « Il-a-ri-Pine-Tonne »/« McDonald-Trompe ». Et de vous expliquer comment les élections du 8 novembre allaient peser sur les « primaires de droâte » en « Gauloisie-éternelle ».

Je confirme.

Plusieurs choses.

Nous y reviendrons, mais il me semble que le mécanisme des primaires a tendance à mettre en exergue les « plus-mauvais » postulants.

C’est déjà le cas pour « Il-a-ri » dont bien des sondages d’opinion montrent combien elle est impopulaire aux USA.

Et c’est encore plus frappant avec « MacDo », au moins comme autant ça l’avait été avec les primaires « soces » de 2006 et de 2011 en « Gauloisie-gauloisienne ».

En 2006, le meilleur candidat (pour le pays) était « Déesse-khâ » : Il s’est opportunément désisté au profit de « Ségololo » devenue dès après incapable de mobiliser les éléphants et l’appareil du parti et vous avez eu droit très logiquement à « Bling-bling » en vainqueur.

Un scrutin manifestement truqué…

L’erreur de « D’jack-langue » que de l’ouvrir à tous…

En 2011, la meilleure (pour le pays) était « Titine-eau-Brie ». Vous avez eu la « fraise-des-bois-tagada » qui s’est transformé au fil du temps en « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » avec constance (et consternation)…

Là encore, un scrutin « ouvert » qui a permis tous les subterfuges & manipulations possibles.

La « droâte-républicaine » s’y essaye à son tour à la fin de ce mois de novembre.

Le meilleur candidat (pour le pays) reste « Le-Mère », mais vous aurez « Juppette ». Là, la tendance est claire.

« Le-Mère » est bien trop « neuf », « Juppette », feu « le meilleur-d’entre-nous » sera donc désigné pour être « le moins mauvais d’entre tous »…

Parce que bon entre « Bling-bling » qui fait peur même au FRAC (et à beaucoup trop de « Gauloisiens-de-Gauloisie ») et te propose deux référendums là où ce n’est techniquement pas possible (a-t-il suivi ses cours de droit constitutionnel de la fac de Nanterre, au juste ?) sur des questions dont on n’a rien à battre (ex-post-burkini et attentats divers : Le kon qui a été ministre de l’intérieur, il ne sait même pas que les « fichés-S » c’est de la gnognotte, puisqu’il existe un autre fichier bien plus riche desdits « radicalisés »), « Fifi-le-déchu » aux affaires dans son ombre pendant 5 ans et qui n’en a rien glandé et « J’y-Elfe-Coopé » qui ment presqu’aussi bien que tous les autres réunis, y’a pas trop le choix…

Et là, « sauf erreur ou omission », vous verrez que « Juppette » désigné, « Bling-bling » se présentera quand même, malgré les tricheries et bourrages d’urnes dont il s’est fait une spécialité, comme on l’a vu avec l’élection du président du parti, en plus de ses financements passés pour le moins « douteux & obscures »…

Une catastrophe pour les institutions-démocratiques, ce dernier quidam-là.

Les primaires, c’est donc un jeu de dupes.

Pareil aux USA : Regardez donc l’improbable « Trompe » !

Un phénomène de mélange ultra-mégalomaniaque (plus de 20 % des élus de son propre camp républicain le réfutent désormais, et, sommé de se désister, il s’accroche malgré l’avertissement prodigué de ma part jeudi 29) et d’ultra-démagogie qui frise la puérilité perverse.

Alors, bien sûr, j’ai regardé en direct le dernier débat des deux impétrants, dimanche dans la nuit.

Même si je n’ai pas tout vu, pour cause grosse de fatigue : Hier matin, je n’étais « pas clair » pour aller bosser, les yeux pas en face des orbites, planant un peu à côté de mes ailes, mettant mêmes des chaussettes dépareillées aux pieds !

Ce gars-là, il est bon pour nettoyer les chiottes, rien de plus…

Et s’il est élu – contre tous pronostics, il faut bien le dire désormais, mais le pire n’étant jamais sûr, le meilleur l’est encore moins – il va balancer un maximum durant ses quatre années de mandat, que Snowden et Assange vont passer pour de ridicules-lilliputiens à côté de lui.

Je vous le rappelle, on cherche toujours 20 à 25 milliards de dollars piqués en douce aux koweïtiens en août 1990. Enfin, « on cherche », non, on devine où ils sont planqués, mais ce sont des secrets qui sont jalousement gardés au chaud, parce que ce serait une catastrophe internationale pour le « gendarme du monde » et ses services de barbouzeries (encore en action en Syrie, en Irak et dans bien des endroits ailleurs)…

C’est tout l’enjeu du scrutin du début novembre prochain aux States, même si on ne le vous dit surtout pas (des fois que ça vous ouvre les yeux sur le niveau de corruption désormais atteint un peu partout).

Notez que sachant tout cela à travers les études du BRI (150.000 milliards de dettes cumulées qui se promènent autour de la planète, 215 % du PIB mondial : Ça laisse forcément des traces…), la FED noie le poisson sous ses montagnes de QE depuis quelques années.

Pas facile d’y repérer après coup ces quelques 20 milliards pas tout-à-fait dormants…

Et il vaut mieux s’imaginer qu’« Il-a-ri » va finalement l’emporter, parce que les incidences sont énormes tout autour de la planète jusque même en « Gauloisie-républicaine » (que déjà vos députés s’inquiètent en douce…).

Eh, ce n’est pas pour rien si les « hackeurs » de « Poux-tine » s’emmêlent les pinceaux à hacker les fichiers de « Pine-tonne » et pas ceux de son adversaire, pas plus que les dossiers « classifiés »…

Justement, si ça sort (et ça peut très bien venir à l’occasion du centenaire de « Mythe-errant » le 26 de ce mois-ci), tout le monde en sera surpris sauf, devinez qui ?

Sauf « Bling-bling » un des rares « qui sait » et se retrouve en situation de pouvoir jouer le rôle de la « blanche-colombe » aux mains propres, puisqu’il a assumé sa part de « grand-secret » à travers son « grand-emprunt » (décembre 2009/loi de finances de mars 2010).

Ceux qui exploseront en vol, outre « Déesse-Khâ » (mais il ne risque pas grand-chose pour avoir déjà atterri) parce qu’il était à la manœuvre à l’époque, voire « D’jack-@talus » au courant de tous les secrets du Président de 1990/1991, ce sont tous les autres, y compris « Juppette » premier des ministres du « Chi » de 1995 à 1997, époque où il n’a rien vu ou détourné le regard, et sinistre des « affaires-étranges-aires » de « Bat-la-mou » de 1993 à 1995 et de « Bling-bling » de 2011 à 2012 après avoir été celui de la guerre et des anciens combattants de 2010 à 2011 (plus quelques autres fonctions d’importance également : Il a de « l’étoffe » comme on disait autrefois…), là où il pouvait avoir accès à tout ce qu’il voulait des secrets de la Nation, de ses forces armées et de sa diplomatie.

Bref, personne ne pourra croire qu’il ne savait rien de tout ce fatras…

Et quand je vous dis que « Bling-bling » se présentera à vos suffrages en avril prochain, c’est bien en comptant sur la stratégie de la terre brûlée de « Trompe » (après moi, l’herbe ne repousse plus sur mon passage…), délégitimant complètement la primaire de « droâte ».

D’autant que votre « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » compte plutôt sur l’administration démocrate pour trouver quelques appuis-discrets à l’occasion des « primaires soces », vu qu’il a donné le change à « Haut-bas-Mât » quant à sa « crétinudité-absolue » sur ces dossiers, au même titre que « Bling-bling » qui croit encore rester le « bon-soldat » de l’administration de l’Oncle Sam (chauffe…).

Fou, et vous passez à côté de tout ça !

Ceci dit, ce deuxième débat a tenu ses promesses : « Trompe » ressortait d’une semaine catastrophique et il a joué de la pirouette (de ce que j’en ai compris) pour s’en sortir tout en fracassant les « Pine-tonne » en s’attaquant à « Billy-la-quéquette-baveuse », accusé de viol, rien de moins et en faisant « conférence de presse » avec ses quatre victimes, avant l’ouverture des débats, ce qui contrebalançait assez bien ses propres « propos de vestiaire » sur les chattes (adorées , adulées) de ces dames.

Même que « Miss-Trompe » en a été retournée, à ce qu’il paraît…

Pas vraiment un scoop dans la mesure où ses quatre casseroles sont déjà passées par la case justice…

Et on se souvient que leur « presse-aux-ordres » en avait fait des tonnes sur ces sujets.

D’ailleurs, on se demandait si « Trompe » ne se trompait pas d’adversaire dimanche soir, sur ce coup-là.

Moi-même, je ne suis pas sûr d’avoir tout bien compris…

Les effets de la barrière des langues et de l’heure avancée.

La tension était en tout cas palpable, les deux candidats ayant refusé de se serrer la paluche en entrant sur la scène. Puis ils se sont livrés à un véritable duel mêlant attaques personnelles et critiques de fond, confinant parfois au règlement de comptes. Alors que le format du débat prévoyait que l'essentiel des questions soient posées par les spectateurs, les modérateurs ont eu du mal à interrompre les prétendants tant leurs échanges étaient vifs.

Miss est apparue moins détendue qu’au cours du premier débat. Mister avait du mal à contenir son exaspération, marchant nerveusement de long en large sur la scène comme un tigre en cage pendant les interventions de sa concurrente.

Elle-même a donné des signes marqués d’exaspération.

Le ton est donc monté rapidement dès les premières minutes. « J’ai toujours dit que Donald Trump n'était pas apte à gouverner », a lancé « Il-a-ri », royale.

Parlant de la vidéo accusatrice de 2005, elle « montre exactement qui il est, non seulement avec les femmes, mais avec les Latinos, les immigrés, les Noirs, les handicapés, les musulmans… ».

Bing, dans les dents !

Et les attaques ont continué sur ce rythme tout du long des 90 minutes de débat.

J’en ai loupé un paquet et je me suis réveillé pour la fin du débat alors que les deux candidats se sont enfin serrés la main, après qu'un spectateur leur a demandé de «nommer une chose positive que vous respectez chez votre adversaire ».

« Je respecte ses enfants, capables et dévoués », a déclaré la miss : Mièvre.

« Elle ne lâche pas, elle ne renonce pas, c'est une battante », a concédé de façon inattendue « Trompe ».

Une sorte d’hommage à ses « grandes qualités » politiques peut-on supposer…

Et finalement, on en a presque plus appris avec le débat des « seconds-couteaux » des « vices » du 4 octobre.

Mike Pence avait tenté de sauver son partenaire « MacDonald »… Quant au sénateur de Virginie Tim Kaine, son job a été d’interrompre un Pence impavide une soixantaine de fois en 90 minutes.

Résultat : Les sondages des médias institutionnels ont donné Pence gagnant. Car ce dernier a projeté une image rassurante, présentant ses dossiers sans arrogance, d’un ton posé.

Quand je vous dis que les américains ont tout intérêt à passer directement la Maison-Blanche au vice-président, il n’y a que « MacDonald » pour ne pas s’en rendre compte !

Kaine faisait un discours, là où Pence tenait une conversation. Une conversation avec le peuple, fixant la caméra aux moments importants. Bottant en touche la litanie d’accusions brassées par son adversaire, il est resté focalisé, adulte.

Reste que la tendance de l’opinion, dès lundi semblait confirmer que « Miss Pine-Tonne » a quand même capitalisé, probablement de peu, mais elle « conforte ».

Au peuple de choisir ensuite « le moins mauvais » des candidats à un seul tour, après le prochain et dernier débat.

C’est bien le défaut de conception « primaire et viscéral » du mécanisme des primaires, quel que soit le pays, d’ailleurs.

Vous aurez noté qu’en GB, après le choc du « Brexit », tout le monde donnait premier ministre « Beau-Rice-Gore-Donne » et finalement, c’est « Théière-mais-n’en-peut-plus » qui dirige le gouvernement de sa très gracieuse-Majesté : Pas eu besoin de « primaire », juste quelques discussions sur le ton feutré et discret qui sied si bien à l’empire-britannique et ses aimables sujets.

Alors que chez nous, ça va commencer à chauffer : À « droâte », ils vont faire le boulot de leurs opposants.

À « gôche », ils vont s’entredéchirer. Y’en a même un qui reconnaît avoir fait une erreur-manifeste en choisissant de soutenir « feu-François III ».

Dites-moi : Celui-là, il veut vraiment Présider à la Patrie s’il est capable de bourdes aussi énormes, là ?

Et chez les « écololos » ils vont remettre le couvert pour se disputer les 5 % de dogmatiques-réchauffistes du pays…

Va-t-il falloir que je prévois autant de déplacements pour un concours opportun au « plus-nul », alors que j’ai prévu de me déplacer que fin novembre ?

Vous me savez de « droâte-gaulliste » : Je vais donc voter « Juppette », droit dans mes bottes.

Mais si je me déplace pour les deux autres primaires, qui est donc le plus nul ?

Va falloir que j’étudie la question…

Et ensuite ? Irai-je en Allemagne pour voter « coco » histoire de bien foutre le merdier ? Et en Angleterre soutenir les écossais-séparatistes ?

Faut que je pense à m’inscrire en qualité d’expatrié.

Je ne sais pas si ce sera possible avec ma double-qualité d’expat’ monégasque qui sera acquise pour leurs prochaines élections, et d’impat’ en « Ritalie » pour le référendum de « Rein-z’y », ou l’art de voter plusieurs fois…

Déjà qu’au pays qui est le mien (que j’aime tant et qui me le rend si mal…), je ne suis toujours pas radié des listes électorales et qu’en plus on me fait voter au moins deux fois en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », mes cartes d’électeur se baladant entre des mains inconnues (probablement celles des maires en place…).

Elle est chouette la démocratie élective, ne pensez-vous pas ?

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/de-primaires-en-primaires.html