Présidentielle 2017 Flux

Un programme suicidaire.

 

Quelques éléments concernant « Mes-Luches »

La « Gauloisie-insoumise » a précisé son programme… Enfin, disons que dans l’attente d’un corbillard ou d’un covoiturage avec « Âme-Mont » et les « écololo-bobos », j’ai pu avoir une ébauche de chiffrage, que je vous soumets pour la postérité.

En fait, c’est dans une émission retransmise sur YouTube et Facebook que « Mes-Luches » a présenté, dimanche 19 février, le cadrage macroéconomique de son programme.

Et finalement, en résumé, il compte sur une politique d’investissement et de relance budgétaire pour réduire massivement le chômage et autoriser des taux de croissance et d’inflation très flatteurs sur le quinquennat, en même temps qu’une réduction de la dette publique.

Ainsi s’est-il engagé sur une baisse le taux de chômage de 10 % de la population active aujourd’hui à 6 % en 2022, en promettant une croissance de la richesse nationale supérieure à 2 % par an dès l’année prochaine…

Que du bonheur !

Des prévisions très supérieures à celles du gouvernement actuel, de la Commission européenne ou du Fonds monétaire international (FMI), mais son équipe justifie ce sursaut économique par « l’efficacité » de son programme, baptisé « l’Avenir en commun ».

Et c’est beau comme un camion-neuf, les utopies…

Très vite après son arrivée à l’Élysée, il débloquerait 100 milliards d’euros d’investissements, financés par l’emprunt.

Coût financier prévisionnel autour de 2 milliards/an, si ma calculette « Windows » (merci à Bill Gates) fonctionne correctement.

Pour lui, il s’agit « d’injecter une masse suffisante qui remette en route l’activité », a-t-il expliqué, lors de cette émission entièrement consacrée au chiffrage de son projet.

Au point où on en est, 100 milliards de plus, après le « plan de rilance » de « Devide-gens » de 26 milliards, qui n’a rien relancé du tout, le « Grand-emprunt » de 35 milliards de « Bling-bling » dont on se demande où il a été dépensé, on double la manœuvre avec vraisemblablement les mêmes effets sur le quotidien des citoyens. Décidément, personne n’apprend jamais rien des erreurs passées.

Seul aspect positif, les banques vont s’enrichir comme jamais.

Pour le reste, les générations futures, si elles ne fuient pas, rembourseront, peut-être, avec des larmes et de la sueur.

Parallèlement, quelque 173 milliards d’euros supplémentaires seraient, s’il est élu, ajoutés, sur l’ensemble du quinquennat, à la dépense publique actuelle.

Soit 273 milliards au total qui seraient compensés, à hauteur de seulement 173 milliards par la suppression du pacte de responsabilité ou la lutte contre la fraude fiscale.

Un coup dans les comptes des entreprises qui tentent encore d’embaucher…

Et gare aux présumés fraudeurs : Ils payent d’abord, ils discutent ensuite, même si on suppose que la fraude ne représente pas vraiment 50 % de toutes les recettes : On le saurait.

Elle a bon dos, la fraude, sommée de financer tous les malheurs du pays : J’adore !

Son équipe « d’experts » compte en outre sur une forte progression des recettes (+ 190 milliards sur cinq ans), liée à la baisse du chômage mais aussi à un taux d’inflation qui bondirait d’un taux proche de zéro aujourd’hui à plus de 4 % à la fin du quinquennat…

Ruinant au passage les prolos et l’épargne des bourgeois et autres nantis.
Attendez jeunes-gens, si on compte 4 % d'inflation et seulement 2 % de croissance promise, c’est que tout le monde sera en récession de + 2 - 4 = - 2 % de croissance-négative.
Ou alors ils ont appris à ne pas savoir compter, ces experts-là !
Que du bonheur, vous dis-je.

Et puis quand bien même, je rappelle que les niveaux de salaires indexés, quand l’index « bouge », se fait toujours avec un an d’écart…

Mais justement, ils prévoient d’augmentation les salaires de six points en moyenne, avec notamment une augmentation du smic net de 173 euros par mois, à la charge des entreprises (qui payent aussi l’impôt qui sert à payer les fonctionnaires eux-aussi augmentés) : À elles de vous les refoutre dans le prix des produits et services qu’elles vous refourguent tant bien que mal.

Oui, parce que marché « export », ce n’est pas bien sûr que nos « pépites » parviennent à garder leurs positions internationales.

Quant au marché interne ainsi « augmenté » en termes de pouvoir d’achat, c’est toujours un vrai régal pour les entreprises étrangères.

Comme on a pu le voir en 1981, comme on se souvient également du passage aux 35 heures de « Titine-eau-Brie » : Une véritable opération de dopage des importations…

Les entreprises étrangères adorent ce genre de sport, qu’on se demande comment elles pourraient créer des emplois et gagner en compétitivité avec des machines neuves sans l’aide et l’assistance assidue des « gôches-gauloisiennes »…

Heureusement qu’elles existent !

Ceci dit, avec cette recette-miracle, ils comptent créer quelque 3,5 millions d’emplois supplémentaires, dont seulement 2 millions dans le secteur marchand (donc 1,5 qui passent par la case « publique » à financer avec vos contributions volontaires et obligées), et du coup une augmentation du taux de prélèvements obligatoires, passant de 45 % du produit intérieur brut (PIB) aujourd’hui à 49,2 % en 2022, permettant d’obtenir de meilleurs services publics.

En fait, il est déjà à 57 %, tout compris, on en viendra donc à plus de 61 %.

Tiens donc : Dépasserait-on enfin les ratios suicidaires des ex-pays du « bloc de l’Est » ?

Et dire que le communisme marxiste-léniniste-stalinien est mort de sa belle utopie en 1990…

À l’en croire, l’autre « effet vertueux » de cette politique économique, le déficit public (État, protection sociale et collectivités territoriales) serait réduit de 3,3 % du PIB en 2016 à 2,5 % du PIB à la fin du quinquennat !

Mais en dérogeant à la règle européenne des 3 % du PIB en 2018, où il se creuserait à 4,8 %.

Quant à la dette publique, elle passerait de 95,8 % du PIB à l’heure actuelle à 87 % en 2022, après une hausse à 96,8 % du PIB en 2018.

C’est marrant, c’est, dans une moindre mesure exactement la même courbe promise par « Bling-bling » en 2006 pour 2007 à 2012.

Vous avez pu apprécier la suite, naturellement…

Si c’était tout pour le week-end dernier, on rappelle que le candidat ne s’arrête pas à la « menue-monnaie » qui ne lui appartient pas (l’argent des z’autres).

Au mois d’octobre dernier, il a été clair en invitant son public à réfléchir autour d’une dizaine de « mesures emblématiques » issues du programme.

Ce dernier a été élaboré à partir de son « petit livre rouge » de 2012, « L’Humain d’abord », auquel se sont ajoutées plus de 3.000 contributions d’internautes et les auditions de plusieurs chercheurs et experts par l’équipe du candidat.

Une synthèse de ce travail a été effectuée et un document d’une quarantaine de pages en est alors ressorti, lui-même proposé à la consultation des 130.000 personnes qui soutiennent la campagne du candidat. 

Et souvenez-vous, contrairement à 2012, ce document n’est pas le fruit de compromis entre différentes organisations politiques : Il y assume ses choix et déroule ses idées sans se retourner.

En vrac et comme d’une litanie inacnatatoire perpétuellement récitée on y retrouve :

Le droit de vote pour les résidents étrangers ; la retraite à 60 ans (comme chez « Marinella-tchi-tchi ») ; l’interdiction des licenciements boursiers ; la taxe sur les transactions financières ; une échelle des salaires de 1 à 20 dans l’entreprise (notion de salaire-maximum) ; la sortie de l’Alliance Atlantique (OTAN) (comme chez « Marinella-tchi-tchi ») ; ou encore reconnaissance de l’État palestinien, comme nulle part ailleurs et partout en même temps…

Vachement important, s’il en est.

Mais pas seulement.

Au chapitre institutionnel, il annonçait une VIème République qui ouvre la marche et constitue le cœur du programme. On y retrouve le projet d’une assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution qui sera soumise à référendum : Je ne sais pas ce qu'ils ont tous contre l’actuelle dont ils espèrent qu’elle va les porter au nirvana-républicain.

Dedans, outre le cumul des mandats, y compris l’introduction de la proportionnelle, il détaillait déjà plusieurs éléments développés ces dernières années comme la possibilité de révoquer un élu en cours de mandat mais aussi des nouveautés comme le droit de vote à 16 ans (mais pas de majorité pénale au même âge, ni le droit de se « marier-pour-tous » à cet anniversaire-là) ou le vote obligatoire.

Il veut également mettre sur pied un référendum d’initiative citoyenne ainsi qu’un « congé républicain » afin de diversifier le profil des élus.

Du côté de « la planification écologique », il s’émancipait de sa campagne de 2012. Il y a cinq ans, le principal point d’achoppement entre le PCF et le PdG portait sur la sortie du nucléaire. Les premiers y étaient opposés, les seconds favorables. Les deux partenaires s’étaient mis d’accord sur l’organisation d’un référendum pour demander leur avis aux gauloisiens, ces experts en politique énergétique bâtie depuis les années 45 avec patiente.

« Mes-Luches » promet désormais la sortie du nucléaire en fermant « immédiatement » la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) (ce qu’il n’aura pas à faire s’il est élu, puisque c’est désormais en cours, « 100 % d’énergies renouvelables en 2050 » (J’adore : Le retour du chauffage au bois, au lignite et à la tourbe, comme en Teutonie dont les suie viennent polluer les délicats alvéoldes pulmonaires des Parigots et des Genoblois… ?).

Naturellement un pôle public de l’énergie et l’arrêt des « grands projets inutiles comme l’aéroport Notre-Dame-des-Landes » cher à « Air-Eau ».

S’il est élu, la « règle verte » – « ne pas prélever sur la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer » – sera constitutionnalisée !

Que des propositions destinées à séduire les électeurs « écololos-bobos » déçus d’Europe Écologie-Les-Verts (et « konne-benne-dite », « Sicile-du-flot-vert », « Ya-Do-banania », et « Manu-les-Cosses »…)

Bien sûr, le projet européen aujourd’hui défendu par le cofondateur du PdG marque également une évolution par rapport à 2012. L’Humain d’abord souhaitait « s’affranchir du traité de Lisbonne », « L’avenir en commun » veut maintenant « sortir des traités européens » (comme, enfin… pas tout-à-fait, « Marinella-tchi-tchi » : encore un point de convergence).

Le nouveau slogan de « Mes-Luches » c’est : « L’Europe, on la change ou on la quitte ».

C’est la version soft du « on s’aime ou on se quitte » que beaucoup de couple amoureux expérimentent de temps à autre.

Et on y découvrait alors que le candidat y développait son idée de « plan A et plan B » fondé sur un rapport de force.

« Le plan A, c’est la sortie concertée des traités européens par l’abandon des règles existantes pour tous les pays qui le souhaitent et la négociation d’autres règles. Le plan B, c’est la sortie des traités européens unilatérale par la France pour proposer d’autres coopérations. »

Et si les conditions fixées sont acceptées, le résultat des négociations sera soumis à référendum avait-il promis.

Prenant ainsi le risque de se faire retoquer par la vox populi « anti-francexit », ce qui me ferait bien rigoler…

Les événements qui ont rythmé l’actualité depuis 2012 ont aussi imposé de nouvelles propositions. S’il s’installe à l’Élysée, le député européen entend abroger la loi « El Konnerie » et « rétablir la hiérarchie des normes sociales ».

Ce en quoi, c’est désormais moins sûr : Après tout, il n’y a que les fous qui ont des idées fixes…

Il veut aussi créer un nouveau statut pour les travailleurs avec une « Sécurité sociale intégrale » et notamment un « droit opposable à l’emploi ».

Quand on voit où on en est avec le droit au logement… enfin passons !

L’État devra proposer un emploi au chômeur, en lien avec sa qualification, sur une mission d’intérêt général, dans le cadre d’un « service public de l’emploi ». Le candidat promettait également une sixième semaine de congés payés et un smic à 1.300 euros net par mois en début de mandat.

Un impôt « plus progressif » devrai être créé avec un barème à quatorze tranches : « Tout le monde doit payer aujourd’hui et chacun selon ses moyens. »

Un « revenu maximum autorisé » dera aussi instauré : « 100 % d’impôt pour la tranche au-dessus de vingt fois le revenu médian, soit 400.000 euros annuels. »

Terminé les meks : Ce ne sera plus en « Gauloisie-marxiste » qu’on pourra s’enrichir par son propre talent !

Exit les artistes, les footballeux, les génies en herbe, les gagnants du Loto : Ils devront s’exiler, eux aussi.

Bien sûr, la légalisation du cannabis et le droit à la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes (mais avec un refus de la gestation pour autrui) complètent l’ensemble.

Sur l’immigration, un sujet sur lequel il avait créé la polémique ces derniers temps, le programme du candidat s’en tient à des généralités – « arrêter les guerres par une diplomatie active et indépendante au service de la paix » (… faire la guerre à la guerre : Un concept à développer… sans faire de la dissuasion ?) – et reste dans le cadre de ce qu’il avait déjà avancé comme la régularisation des travailleurs sans papiers.

En tout cas ses cartes sont sur la table et ceux qui décideraient de rejoindre sa campagne, quels qu’ils soient de « Marinella-tchi-tchi » (la plus proche) à « Âme-mont », le plus éloigné en passant par « Fifi-le-à-déchoir » devront en accepter le cadre et le programme. Cela vaut naturellement pour les « coco-staliniens » qui se sont couchés… 

Et pour l’heure, les derniers sondages placent le député européen entre 15 % et… 15 % d’intentions de vote.

Pas de quoi vous affoler, sauf à penser qu’il y a un peu plus d’un électeur sur 6 qui reste masochiste revendiqué, à défaut d’être « autiste-trisomique ».

Passons, ils sont deux fois plus nombreux à l’être à l’extrême-droâte…

Ce qui finalement fait beaucoup de monde au total.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/un-programme-suicidaire.html

 


Le « monde d’après » se dessine.

 

Vers un triomphe en 2017 ?

 

Le nouvel ordre mondial se met en place et sans effondrement pourtant prévisible du « monde d’avant ». Son acte de naissance officiel sera le 20 janvier prochain lorsque « McDonald Trompe » deviendra officiellement le 45ème Président des États-Unis. 

Totalement inattendu, je l’ai déjà dit hier.

Bé oui, grand naïf que je suis devant l’éternel, je pensais dur comme fer que nous aurions la ressource de léguer à « nos gamins » (et aux gamins de nos gamins) un univers post-Yalta, renouvelé avec pour pivot une Europe-démocratique assez forte pour se faire entendre partout sur la planète.

C’est vous dire si je rêvais les yeux grand-ouverts et que désormais je déchante.

 

1 – La démocratie européenne a été « volée » par la technocratie-européenne, l’Eurocratie jusque-là triomphante.

Elle triomphait à Chypre, ruinant les Chypriotes, elle triomphait en Grèce, ruinant les Grecs.

Elle mettait sous la toise et le harnais l’Espagne et le Portugal ruinant à leur tour les populations.

Jusqu’à ce que tout d’un coup, les « sachants » réalisent enfin que ce n’est pas tout-à-fait ce qu’il fallait faire.

Sans d’ailleurs se poser la question de la méthode pour le moins brutale et anti-démocratique, tellement sûrs d’eux-mêmes, puisqu’il sont nés pour votre bonheur, avec votre pognon et sans vous demander votre avis…

On attendait de « François III » en 2012, pas encore « Tagada-à-la-fraise-des-bois », qu’il conduise avec fermeté et conviction un « front-du-club-Med » afin de faire valoir le droit des peuples à survivre face aux puissances d’argent de l’Europe du Nord et du monde anglo-saxon.

Ah oui, il a su vendre la « troisième voie » gaullienne des non-alignés contre un plat de lentilles à la « finance-qui-ne-vote-pas » et aux « démocrates-Haut-bas-mesques », allant même jusqu’à humilier les Russes avec nos Mistral, abandonnant la Crimée et l’Ukraine, mais aussi la Syrie à « Bachar-El-chimique » et l’Irak aux prises avec les islamistes dont on ne sait plus très bien s’ils sont Chiites ou Wahhabistes…

En revanche, on est certain qu’ils mettront un temps fou à s’en relever.

Certes la « Gauloisie-éternelle » a résisté au moins un peu plus que la « Ritalie » aux diktats des tenants de la « rigueur ».

Mais au prix d’une absence de réformes structurelles, de renoncements divers et de déficits à peine en régression.

Un cap pas si kon, à condition d’en avoir le temps : Or le temps, même « Tagada » a renoncé à s’en donner, s’avouant vaincu, capitulant en rase-campagne avant même d’aller au combat !

Ah, décidément, ces « soces » !

L’Europe des peuples démocratiques a failli s’effondrer en Autriche, a été bousculée, malmenée par la vague de migration forcément incontrôlable depuis nos étroites frontières.

Martyrisée par une série d’attentats pire qu’au temps de septembre-noir, les JO de Munich et j’en passe : Une vraie guerre, asymétrique, mais impitoyable, menée sous le drapeau improbable du Califat, une pure création moyenâgeuse… 

La même de l’intérieur a vacillé avec le « Brexit » de « Camé-Rhône ».

Avec le renoncement de « Mat-et-eau-Rhin-z’y ».

Et demain de « Mère-qu’elle » sous les coups du terrorisme après avoir bousculé le royaume des « Bataves-&-Wallons » réunis.

Bon, le TAFTA en est mort-né au passage, la « Gauloisie-des-Lumières » s’est enfoncée la première dans un dispositif sécuritaire qui touche à l’absurde pour être à la fois inefficace, désuet, ruineux et liberticide.

Faisant le lit de « bien plus » autoritaire jusqu’à probablement la dictature, demain ou après-demain.

Très probablement aussi, les échéances électorales prochaines, déjà sous influences, porteront en elles le germe de la dislocation tant rêvée par les « puissants ».

 

2 – Il y a une conjonction très claire qui se met en place.

« Trompe », nationaliste pur-sucre, futur patron de la Maison Blanche, a déjà abattu ses cartes : Il va tourner la page de « la Chine unique » inaugurée par le tandem Nixon-Kissinger en 1972.

Il s’agissait alors d’établir des relations normalisées entre la Chine et les États-Unis.

Corollaire de ce rapprochement, Washington avait renoncé à reconnaître formellement Taïwan, tout en garantissant néanmoins sa sécurité.

Le nouveau président considère qu’il s'agit d’un marché de dupes dans lequel les États-Unis sont perdants. Il veut des concessions de Pékin et court le risque, pour parvenir à ses fins, d’une très forte tension entre les deux pays. 

Ce revirement diplomatique s’accompagne d’un deuxième changement majeur : Un rapprochement avec la Russie de « Poux-Tine » qui en a profité pour mettre au pas la Géorgie, annexer purement et simplement la Crimée, porter la guerre en Ukraine et le Donbass, faire régner la loi de ses armes en Syrie, emporter l’adhésion de la Turquie « d’Air-Do-Gang » en lui faisant tourner le dos à l’Europe à laquelle son pays aspirait depuis plusieurs décennies et rendre les Balkans encore plus instables comme jamais depuis la guerre de Yougoslavie.

« Trompe » est déjà en train de rompre avec la stratégie occidentale de ces dernières années, c’est-à-dire une politique de sanctions pour répondre à l’expansionnisme russe, laissant ses alliés européens le kul assis au-dessus de rien.

Fesses à l’air…

Mieux encore, l’OTAN vacille, justement avec le turc qui s’en désolidarise et un « Trompe » qui veut faire payer la facture à qui n’en a pas les moyens…

S’il opère bien ce triple mouvement, il va, de fait, profondément modifier la carte du monde.

L’Union européenne ne peut en ignorer les conséquences tant sa relation avec les États-Unis en souffrira.

Que va faire l’Europe avec la Russie si Washington change vraiment de cap ?

Peut-elle agir toute seule et maintenir ses mesures de rétorsion ? 

A-t-elle une chance de tirer son épingle du jeu si les relations entre Pékin et Washington se dégradent ?

Peut-elle assurer la sécurité de ses frontières seule, avec l’unique parapluie nucléaire « Gauloisien » ?

Pourra-t-elle défendre ses débouchés mondiaux, ses sources d’approvisionnement ?

Ses partenariats multiples le moment venu ?

Quel rôle entend-telle jouer dans le nouvel ordre mondial qui se profile à court terme ?

En vérité, elle est l’arme au pied pour plusieurs mois… laissant la bride sur le cou à tous les autres.

« Tagada-à-la-fraise-des-bois » s’est tué politiquement : Il n’a plus d’avenir. Sa voix n’est donc plus crédible sur la scène internationale. Personne n’écoutera un homme qui aura définitivement quitté ses fonctions au mois de mai prochain.

Une grande faute politique et géostratégique…

Et comme les campagnes présidentielles ne se gagnent pas sur les questions de politique étrangère, ces dossiers pourtant essentiels ne seront pas non plus abordés sérieusement dans la bataille élyséenne.

On l’a d’ailleurs constaté lors la primaire de la droâte.

On le vérifiera avec la primaire de la gôche.

Ni l’Europe ni ce nouvel ordre mondial ne seront au cœur de la prochaine bataille électorale.

Autant dire que nous sommes pour le moins affaiblis dans une période cruciale.

Et quelques mois plus tard, avec le printemps, c’est au tour de l’Allemagne de prendre le relai et d’entrer en « zone inaudible ».

 

3 – Mais il y a pire. L’élection américaine a révélé un phénomène inédit : Pour la première fois publiquement, une puissance étrangère, la Russie, a tenté de peser –  et peut-être a réellement pesé – sur le résultat de la course à la Maison-Blanche.

« Poux-Tine » avait fait ouvertement de « Trompe » son candidat et son favori.

Il a visiblement œuvré pour sa victoire parce qu’il savait trouver en lui un partenaire plus compréhensif « qu’il-a-rit-Pine-tonne ». 

Cette ingérence dans les élections d’un autre pays, contraire à tous les usages démocratiques, fait désormais partie de la stratégie « poux-tinienne ».

La Russie aidera sans vergogne les candidats les plus ouverts à ses positions internationales.

Ainsi a-t-on entendu le Président russe se réjouir ouvertement de la victoire de « Fifi-le-vainqueur » dans la primaire de « droâte » !

Là encore, il a choisi son interlocuteur. 

Notez qu’il a déjà, pour la « Gauloisie-saine-de-corps-et-d’esprit », plusieurs fers au feu. Il pousse plusieurs pions à la fois.

Notamment le « F-Haine ». « Marinella-tchi-tchi », au mois de mai dernier, lui a déjà fait une promesse : Si elle est élue présidente, elle reconnaîtra la Crimée russe !

On comprend que son parti ait déjà obtenu un prêt à vue de 9 millions d’euros d’une banque russe proche du pouvoir moscovite et espère boucler le budget pour la présidentielle grâce à Moscou.

Une bagatelle de 25 à 30 millions d’euros !

22,5 étant déjà remboursés par la loi électorale et vos impôts-gauloisiens : Pas de problème !

Bref, dans la mesure du possible, le maître du Kremlin pèsera sur la campagne élyséenne pour influencer la diplomatie de notre pays par la suite.

Pour parvenir à ses fins, il peut, apparemment, compter, sur l’équipe « Trompe ».

En effet, le « F-Haine » a aussi les faveurs de la nouvelle administration américaine.

Le futur conseiller de « MacDonald » à la Maison Blanche, très proche de lui, Stephen Bannon, ne s’en cache même pas : Il souhaite aider « le Front ».

Il envisage même, pour parvenir à ses fins, d’installer en Europe son site d’information « Breitbart news ». Son projet, qui est aussi celui de « Trompe », vise à affaiblir l’Europe, voire de détruire l’Union : Le « Brexit » a fait son affaire.

Une victoire de « Marinella-tchi-tchi » le comblerait car l’Union européenne pourrait alors envisager d’être disloquée.

D’autant que les russes gardent sous le coude la résurgence d’un PCF soutenant « Mes-Luches », pas vraiment un suppôt de l’Euro, ni même de l’eurocratie actuelle, tout eurodéputé qu’il est.

On n’est plus à quelques paradoxes près…

Conclusion, dans le nouvel ordre mondial que rêvent d’installer Washington et Moscou, l’Europe ne doit qu’avoir un rôle mineur, de satellite.

Les deux pays considèrent d’ailleurs que la « Gauloisie-impétueuse » peut très vite en devenir le maillon faible, notamment en cette période électorale.

D’où leur volonté d’ingérence qui devient évidente.
Mais tout autant le terrorisme qui connaît ses cibles désignées, pour mieux les déstabiliser.

Face à cette situation, il faudrait que les candidats à la présidentielle expliquent un peu aux « Gauloisiens » les enjeux de la nouvelle situation internationale en train d’émerger, leur position sur ce sujet, c’est-à-dire leur vision du pays et de l’Europe dans le monde de demain matin.

Et vous aurez noté qu’aucun ne le fait…

Surtout pas !

Or, vous le savez déjà : Si l’Europe est affaiblie, sa monnaie sera « spéculée » par les marchés.

Ils ont assez perdu d’argent et de temps à le faire en des périodes bien plus difficiles pour eux : Les marchés n’attendent désormais que l’occasion de faire passer la sébile et de finir de vous ruiner…

Ce qui reste assez drôle, finalement, loin de ce funeste destin qui se précise tous les jours, c’est que certains voyaient un monde « multipolaire » après l’affrontement de deux « hyperpuissances » durant la guerre-froide.

Le « monde d’après » sera finalement tripolaire !

Si Washington et Moscou réarment, n’oublions pas que Pékin aussi, évidemment…

On en est au début de la phase où l’on « montre ses muscles » qu’on bande et cultive pour mieux impressionner.

Mais aucun n’est assez fou pour déclencher un conflit majeur.

En revanche, les « colonies », déjà épuisées, ne pourront bien entendu pas suivre.

Restera pour la triade à se partager l’Afrique, l’Amérique latine, l’Océanie et… l’Europe !

Le temps de leur effondrement final…

 

Qui peut devenir rapide.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/le-monde-dapres-se-dessine.html

 


La clérocratie ou Lotocratie

 

Lettre ouverte de reproches à «Al-Un-Juppette »

 

Vous le savez, je le pense être notre prochain Président de la République. Sauf coup de Trafalgar sous la forme de quelques attentats (tel l’incendie du Bundestag) et « manœuvres-dilatoires » de votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » de dernières minutes ou autres turpitudes de « Bling-bling ».

D’ailleurs, je l’ai dit et le répète, je ferai le déplacement pour participer aux « primaires de droâte », malgré tout le mal que j’en pense au tréfonds de « moi-même ».

La démarche est claire : Faire barrage à « Bling-bling » qui me les casse « menu-menu », l’inapte auto-démontré au pouvoir, pour faire barrage à « Marinella-tchi-tchi », voire à un candidat de « gôche » (nettement plus improbable), quel qu’il soit tellement le bilan de 5 années de « soce » est lamentable.

Autrement dit entre la peste des chemises-brunes et le choléra du drapeau-rouge, mon choix de citoyen-responsable se porte naturellement sur celui qui pourra les écraser dans les urnes…

Logique et cartésien.

Ceci dit, face à la proposition « d’Hard-no-Monte-et-bourre-la » d’introduire une sélection d’élu par tirage au sort, il l’a taclé d’un méprisant – comme il sait le faire parfois – « Soyons sérieux, on ne confie pas le soin de faire la loi à une assemblée tirée au sort » !

Sévère de la part d’un homme qui l’a mis en pratique à Bordeaux dans les assemblées de quartier pour faire vivre la démocratie locale mais, souligne-t-il, « il s’agit d’un conseil non décisionnaire et seulement consultatif. »

Autrement dit, je me fou de ta gueule : Tu peux venir causer, mais à condition de ne rien décider…

Confirmant la célèbre formule : « La dictature, c’est ferme ta gueule ; la démocratie, c’est cause toujours ! », je n’en ai rien à cirer…

Curieuse conception républicaine et démocrate, à vrai dire.

Ceci dit, avant de faire quelques rappels historiques, je vais vous narrer comment j’ai pris un zéro en droit des institutions judiciaires en première année de droit.

En cours de droit constitutionnel, on venait de nous expliquer les mécanismes de la représentation démocratique par voie élective, sans nous expliquer vraiment les vives controverses dogmatiques des fondateurs de la première République sur le sujet.

La vie d’un pays est choses trop sérieuse pour être confiée à des « amateurs », il fallait donc des « filtres » institutionnels, c’était le choix des constituants de l’époque.

En droit pénal, on nous enseignait que les cours d’assises, qui jugent des seuls crimes, étaient composées de jury populaire (tiré au sort sur les listes électorales) au motif du « Vox Populi, vox Dei », mais qu’on avait renoncé à le faire pour les délits (en correctionnelle) et les contraventions (devant les tribunaux de police), faute de moyens suffisants.

Perso, je trouvais ça moins kon d’aller consacrer son service-civique à éclairer et sapiter la justice, plutôt que d’aller faire le guignol sous l’uniforme sous les ordres de chefaillons qui de toute façon ne résisteraient pas plus de 48 heures face à la déferlante de l’armée rouge (c’était l’époque de la guerre-froide, je n’avais pas encore été « casser » le mur de Berlin à Berlin), ce que tout le monde savait, bien sûr (même « Le Chi »).

Valait mieux organiser la « résistance-civile » façon finlandaise, qui avait pu repousser les hordes nazis et l’armée de Staline dans la foulée, après de rudes combats-citoyens…

Cela étant, je m’étonne auprès du type qui nous décrivait sommairement le fonctionnement des tribunaux qu’on puisse avoir la main lourde sur un délinquant primaire et viscéral, décision d’un juge « professionnel » et à la fois s’en remettre « au peuple » pour lui couper la tête, voire confier les larcins entre commerçants à des commerçants eux-mêmes au sein des tribunaux d’exception dit de commerce.

D’autant que ça peut aller jusqu’à la décision de liquidation d’entreprises en mettant sur la pavé quantité de salariés de « l’ex-belle » et ouvrir la voie à des rapaces se disputant les dépouilles, tel un « Nanar-Tapis » (son premier « métier » qui l’a superbement enrichi sous le vocable ahurissant et contrefait de « redresseur d’entreprises »…)

Réplique du prof : « Vous n’avez rien compris ! »

Pour sûr, mais il n’a pas fait l’effort de mieux expliquer pour autant…

Celui-là, comme d’autres, je l’emm… (« étronner ») : Parce que je ne comprends toujours pas !

Qu’est-ce qui ferait d’un « pro » de la politique, un être supérieur, serait le seul compétent et capable de décider du sort d’autrui mieux qu’autrui lui-même – avec du pognon piqué au quidam par voie d’impôts, taxes et cotisations – SVP ?

Perso, quand je claque « mon fric » gagné à la sueur de mon front et de mon unique neurone, je sais au moins pour quelle raison.

Quand j’en vois d’autres claquer du « fric-pas-à-eux » pour monter puis démonter des portiques de péage routiers, je me pose la question de leur niveau intellectuel de « race-supérieure »… de pétoncles hyper-shootés à je ne sais quoi.

Et les exemples sont nombreux et quasiment quotidiens.

Ceci résumé, nous en avons déjà parlé jusqu’ici (même si je ne sais plus quand) : Au lieu de rechercher par la loi et les règlements, des « parités-éphémères », de la représentation de « minorités » et de confier nos destins à des élus-apparatchiks jamais responsables pour être des fonctionnaires pour les deux tiers, ne pourrait-on pas user de la chambre-Haute comme d’un réceptacle des diversités d’opinions par tirage au sort ?

Pour complaire à « Juppette », de toute façon, c’est la chambre-Basse, l’Assemblée Nationale, les députés, qui ont la haute main sur les textes de loi, comme déjà aujourd’hui : Quel risque, sinon d’enrichir les débats et travaux parlementaires grâce à des « amateurs » ?

Qu’on se rassure, la Constitution se contente très bien d’une troisième chambre, le Conseil Économique, Social et Environnemental, constituée de « nommés », censés être représentatifs des « forces-vives » du pays (lesdits « corps-intermédiaires ») sans pour autant gêner qui que ce soit dans le jeu normal des institutions…

Alors, pourquoi ce tacle condescendant ?

C’est une véritable injure à l’électeur, finalement.

D’autant qu’on a dû lui apprendre à l’Enâ et surtout à Normale-Sup où il a forcément fait « ses humanités » qu’en 508 avant notre ère, le système était en vigueur à Athènes durant très longtemps et a fonctionné aussi durant deux siècles, pas un seul mandat, deux siècles, à Venise quant au choix des Doges de la Sérénissime.

Chez les grecs-antiques, les représentants du peuple étaient tirés au sort lors de « la boulè ».

Et on sait que déjà deux thèses s’opposaient : Le tirage au sort sur une liste de volontaires et le tirage au sort sur l'ensemble de la population.

Personnellement, je serai tenté de réclamer l’accord des personnes tirées au sort, histoire de pouvoir compter sur eux.

C’était le cas à Venise, puisque pour l’essentiel les Doges étaient issus des grandes familles fortunées de la cité, alors qu’à Athènes, il suffisait d’être citoyen « participant » à la vie de la cité…

Depuis, même les Islandais ont pratiqué de la sorte pour pondre, en vain, une nouvelle constitution après la crise de leur dette bancaire…

D’autant que pour le Président de Fondapol, « les usages du tirage au sort sont multiples. En politique, dans certaines situations, son utilisation permet à un groupe de prendre des décisions ou de désigner des responsables. Elle s’inscrit dans une perspective à la fois égalitaire et libérale : Le hasard, en effet, ne favorise aucun candidat et rend vaines toutes tentatives de corruption et d’abus de pouvoir. Il peut par ailleurs s’appliquer à toutes les échelles, du plus petit groupe à la nation entière ».

Selon un autre, le vote ne serait plus pertinent, car l’« abstention dépasse la plupart du temps les 50 % ».

L’abstention réelle : Les gens qui ne s’inscrivent pas, ceux inscrits qui ne se déplacent pas, et les votes nuls, les votes blancs de ceux qui se déplacent…

« La démocratie va mal, c'est une évidence. La clérocratie est une alternative salutaire en ce qu’elle garantit l’égalité entre tous les citoyens et permet l’avènement d'une société plus juste. Cela ne s’est jamais réalisé. Dans le système actuel, le peuple ne prend pas en charge son propre destin » en dit-il…

D’autant que le tirage au sort permettrait de renouveler la classe politique.

Mais comment s’assurer que les individus « désignés » par le hasard seront bien à même de présider aux destinées de la Cité ? « Pour Sizif, le tirage au sort désigne seul les gouvernants. Et peu importe que ce soient des incapables. »

D’ailleurs, on le voit bien dans une Amérique des États-Unis qui s’apprête à voter pour… celui qui ne veut pas être élu, fait tout pour et fait juste a pub de sa future chaîne télé !

Passons… 

Un autre encore en dit que « les avantages et les inconvénients du tirage au sort en politique occupent les théoriciens, au moins depuis Aristote. Ce fut un sujet de controverses passionnées dans les Républiques italiennes du Quattrocento ».

Toutefois, les avantages du tirage au sort généralement admis sont :

– Un choix qui, échappant à toute intention, empêche la corruption (sauf fraude dans le mécanisme) ;

– Personne n’est responsable (c’est le cas en cours d’assises), ne peut être blâmé ou loué pour le choix ;

– Personne ne peut tirer vanité d’avoir été choisi (exit la vanité de « Bling-bling » voire celle du « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois ») ;

– Personne n’a la charge de choisir ;

– Tous les participants sont mis sur un pied d’égalité ;

– La procédure est impartiale et équitable ;

– Si la procédure peut être répétée de nombreuses fois, le fait même d’être choisi ne produit pas une forte inégalité entre les sélectionnés et ceux qui ne le sont pas.

En plus, c’est « facile, rapide, économique. Elle ne coûte pas cher, que ce soit en énergie, en moyens matériels ou en longueur de temps ».

Et puis en quoi mon boucher ou ma boulangère seraient-ils moins compétents à traiter de sujets d’intérêt général s’ils sont entourés des compétences nécessaires pour éclairer leurs choix ?

De toute façon, vos dirigeants s’entourent déjà de comités-Théodule à profusion, de commissions d’experts qui pondent des rapports et des propositions, de « think-tanks » d’études et d’organismes spécialisés pour avis consultatif avant toute décision.

Alors quid ?

De plus, « l’Ami-râle » y voit un moyen puissant de lutter contre la corruption qui pourrit sans que vous vous en rendiez vraiment compte toute la vie de nos institutions (et tout le reste de haut en bas).

Personnellement, j’y vois aussi le moyen d’échapper à ses lamentables « primaires » anti-institutionnelles : La Vème République a mis en exergue le rôle des partis politiques (à tort ou à raison, je ne sais pas…).

Du coup, c’est au sortant, que ce soit pour un mandat local ou national, de défendre son bilan devant ses électeurs et c’est au patron de son opposition de briguer sa place.

Une primaire se justifie seulement que quand le sortant ne se représente pas (comme aux USA) et que le « patron » ne veut pas y aller.

Notez que pour mon pays et très conjoncturellement, ça va nous permettre de mettre « Juppette » en orbite.

Si « Bling-bling » ne triche pas et ne se présente à vos suffrages pas malgré tout…

Alors pour quelle raison balayer la proposition d’un revers de manche avec une formule assassine à la clé ?

Ce n’est pas raisonnable ni très « Républicain-démocrates » de la part de « Juppette » d’autant qu’on pourrait lui retourner, à lui et à tous les autres qui se présenteront à vos suffrages, la même argutie : « On vous fait (ou avait fait) confiance pour pondre les lois de la République et regardez donc où nous en sommes tous rendus ? Est-ce vraiment un bon choix que de se fier à des « pros-autoproclamés » ? »

Il y a qu’à voir la profusion d’initiatives « sociétales », comme les zèbres ou le parti du plaisir, voire les « nuits debout » parmi des centaines d’exemples, pour réellement s’inquiéter du déficit des « pros ».

Je paraphraserai bien Clémenceau (qui a dit : « La guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires. »), pour l’occasion : La vie de la cité est bien trop sérieuse pour être confiée à des « pros-de-la-politique ».

Qu’ils restent ou deviennent des fonctionnaires, ce sera plus serein pour tout le monde.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/la-clerocratie-ou-lotocratie.html

 


Un bilan (provisoire) d’un quinquennat (1/2)

 

De la grande désillusion !

 

Enfin, personnellement, je ne suis pas trop surpris. Mais y’en a qui n’ont pas assez de larmes pour se consoler : Splendide !

Car au fil du quinquennat, « François III » devient un simple « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », perdu au milieu des tempêtes qu’il soulève dans son verre d’eau, toute référence aux engagements de campagne paraissant sombrer dans l’oubli et le pays est retombé dans cette vieille idée selon laquelle « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». 

1 – Et ça commence très vite : À la veille de son premier sommet européen, fin juin 2012, le PR accueille la chancelière à l’Élysée. Sur le perron du château, les sourires sont un peu crispés et les mots choisis avec prudence. Depuis son élection, le président gauloisien tente de prouver sa capacité à peser pour réorienter les choix européens, notamment en matière budgétaire. De son côté, l’allemande tient fortement à son pacte budgétaire européen pour assurer la stabilité de la zone euro. Un traité qui a été signé par « Bling-bling » en mars 2012, mais qui n'a pas encore ratifié. 

Le président gauloisien tente de faire comprendre à Berlin sa promesse de renégociation du pacte, « en privilégiant la croissance et l’emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne », selon l’engagement numéro 11 de son programme. Mais le nouveau président comprend vite la difficulté de la tâche devant la rigidité allemande. Au bout des négociations, il se retrouve contraint de demander à sa majorité d'approuver un texte identique en tous points à celui signé par son prédécesseur !

Il a beau mettre en avant l’obtention d’une contrepartie avec un pacte de croissance européen de 120 milliards d'euros, le symbole est douloureux… Une partie des électeurs et certains parlementaires « soces » se sentent floués. Ils se souviennent de la campagne à l’entendre de marteler son « devoir », son « obligation » de renégocier le traité.

Une première saignée !

« On était d’accord entre nous sur le fait qu’on n’obtiendrait pas grand-chose. On avait seulement le petit espoir de changer quelques expressions dans le corps du traité, et surtout d’obtenir que l’Europe s’engage à prendre des mesures pour soutenir la croissance », se souvient sa chargée de ce sujet durant la campagne.

« Nous savions que ce serait très difficile à obtenir, mais il fallait rester dans le flou sur nos objectifs réels pour des raisons tactiques. »

En réalité, après son élection, il est très difficile de faire bouger le contenu du traité alors qu'on l’attendait comme d'un espoir jusqu’en « Hispanie » et encore ailleurs, me souvins-je. Au moment du sommet de Bruxelles, le 28 juin 2012, dix pays ont déjà entamé leur procédure de ratification et les Irlandais l’ont approuvé par référendum. La moindre virgule ajoutée dans le texte implique de recommencer toute la procédure depuis le début.

Le traité est donc renégocié par ajout plutôt que par modification. Et selon l’ex-ministre du Commerce extérieur, le PR obtient même une victoire sur le fond, en imposant l’idée que la croissance est aussi importante que la rigueur. « Il a montré que la barre des 3 % de déficit n’était pas un dogme, car la France ne l’a pas respectée et n’a pas été sanctionnée », analyse le directeur de l’Institut Jacques Delors.

L’impression de trahison s’installe dans l’opinion comme chez une partie des parlementaires de la majorité. C’est d’ailleurs le premier accroc pour « flanby-à-la-fraise-tagada » avec sa majorité, puisque 29 députés du groupe PS ne votent pas la ratification du traité.

Il s’agit en quelque sorte de l’acte de naissance du groupe des frondeurs, qui vont empoisonner la vie du locataire de l'Élysée tout au long du quinquennat.

2 – Nombre de kouillons d’électeurs de « Flanby-à-la-fraise-tagada » gardent en mémoire le discours du Bourget. Janvier 2012 : « Mon ennemi, c’est le monde de la finance. » Derrière ces mots, le candidat formule des engagements très précis, à commencer par la réforme bancaire. Celle-ci devait séparer « les activités de dépôt, de crédit, que lesGauloisiens connaissent, qui les rassurent » de celles « liées à la spéculation, qui les inquiètent », selon ses propres mots.

L’objectif est d’éviter que les difficultés des banques sur les marchés financiers ne se répercutent sur les particuliers, comme pendant la crise de 2008.

Mais les grandes banques parviennent à faire entendre leur voix auprès du directeur de campagne « Pierrot-Moscou-vicié » pour le convaincre de renoncer à la séparation des activités ou, au moins, pour gagner du temps. Devenu ministre des Finances, ce dernier attend le mois de décembre 2012 pour présenter sa réforme, alors que le candidat l’avait promise pour l’été…

La liste des activités spéculatives retenue dans la loi est réduite au minimum, car il a été convenu d’isoler seulement les activités spéculatives « dont on considère qu’elles ne sont pas utiles à l’économie ». Au final, cela représente à peine 3 à 5 % des activités d’investissement, et donc moins de 1 % des revenus des banques, de l’aveu même du patron de la Société générale. Et ils réussissent à convaincre le gouvernement que tout le reste est utile au financement de l’économie.

« Sur le point le plus symbolique, c'est-à-dire la question de la séparation, on n’était pas en ligne avec les engagements ». Une députée PS tente bien de faire bouger la réforme, mais le PR, aidé par son secrétaire général-adjoint « manu-MacRond », finit par arbitrer en faveur des grandes banques gauloisiennes.

Les critiques venues des frondeurs et de la gauche du PS n’y changeront rien, la loi bancaire restera une réforme a minima. Pour l’ancienne ministre de la Décentralisation, l’explication de cet épisode est assez simple : « Moscou-vicié » avait « peur de faire perdre de l’importance à la place financière » parigote face à ses rivales européennes, réputées moins régulées.

« Cela faisait prendre un énorme risque aux champions bancaires gauloisien, mais surtout, cela ne servait à rien, car la séparation des activités n’empêche pas les crises », ajoute un ancien conseiller ministériel à Bercy. « On s’est retrouvés à devoir faire un truc dont on pensait que c’était une konnerie : C’est pour ça qu’on l’a fait petit… »

La même logique, selon un ancien conseiller, a conduit le gouvernement à reculer sur la suppression des stock-options, l’encadrement des bonus, la limitation des salaires des patrons ou l’interdiction du trading haute fréquence (ces opérations boursières accusées par certains de menacer l’équilibre du système financier). De même, les banques peuvent toujours exercer des activités dans les paradis fiscaux, à condition de les déclarer.

Enfin, concernant la taxe sur les transactions financières européennes, elle est perdue dans les méandres des négociations à Bruxelles.

Et plus tard, le principe du « Bail-in » – qui veut que vos dépôts peuvent servir à éponger les dettes d’une banque en défaut avant toute aide étatique par ailleurs prohibée – est adopté par la loi.

Pire encore, la loi « Pas-sain II » est en passe d’autoriser l’interdiction de retraits massifs de vos avoirs sur vos pôvres petites assurances-vie !

Bloqués, piégés, ruinés, baisés…

3 – Dernier symbole de la « gôche-triomphante », la taxe à 75 % sur les revenus supérieurs à 1 million d’euros par an, fruit d'une annonce surprise lancée au cours de la campagne. Une fois élu, le PR n’a pas su gérer ce symbole, sans doute un peu trop encombrant. Entre censure du Conseil constitutionnel et lobbying des clubs de football professionnels, le dispositif a été adapté et la belle idée de campagne s’est vite transformée en usine à gaz.

Au total, la taxe aura rapporté un peu plus de 420 millions d’euros en deux ans, soit à peine 0,5 % des recettes générées en une seule année par l’impôt sur le revenu, autrement dit beaucoup d’énergie et de temps pour un résultat minuscule de modestie.

Les députés « soces-frondeurs », qui avaient proposé d’alourdir la taxe dans le budget 2014, ont constaté avec impuissance sa disparition…

4 – Tout en faisant leur deuil des espoirs du Bourget, certains sympathisants socialistes s’inquiètent du pacte de compétitivité, annoncé dès novembre 2012.

Sur la base du rapport « Galle-oie », le gouvernement choisit une relance économique basée sur une politique de l’offre, avec le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Il s’agit d’un allègement de 20 milliards pour entreprises, financé par une augmentation de la TVA.

Si pour certains observateurs, le PR assume avec le CICE la tonalité sociale-démocrate de son quinquennat, de nombreux militants ne cachent pas leur déception. L’ancien président du Mouvement des jeunes socialistes, évoquera même une « cassure » : « Quand le rapport Gallois sort, je suis en réunion avec le MJS, et je dis à ce moment-là : ‘‘Ils ne sont pas fous, ils ne feront pas ça’’. »

Bé si !

Le plus dur pour cette gôche-là reste de constater l’absence de contreparties, qui donne l’impression d’un chèque en blanc aux entreprises. « Pierrot-Moscou-vicié » évoque bien des réformes sur « la gouvernance des entreprises, sur les rémunérations et sur le civisme fiscal », mais les paroles ne se transforment pas en actes. Il « aurait très bien pu faire accepter au patronat des concessions », affirmera un ancien membre de son équipe de campagne. « Mais à la place, il s’est contenté de demander des négociations par branche. »

Et « Flanby-à-la-frais-tagada » va encore plus loin, lors de ses vœux pour l'année 2014, avec le pacte de responsabilité. Le gouvernement décide d'une nouvelle diminution des charges des entreprises de 40 milliards d’euros, financée par des économies budgétaires. Le dispositif est accompagné de promesses patronales de création d’emplois. Mais au bout d'un an, même « Manu-MacRond » reconnaît un « échec » qu’il l'attribue à la mauvaise volonté du patronat…

Pour justifier le tournant, ils ne mettent à expliquer avoir découvert une compétitivité bien plus dégradée qu’attendue en arrivant au pouvoir.

« On a mal estimé la situation du pays, on n’était pas prêts à le gérer dans cet état », concède le patron des sénateurs soces.

Eh oui, quand on porte les œillères du dogmatisme, qu’on est autiste-trisomique, voilà ce qui arrivent : « Le rapport « Galle-oie » a permis de dire qu’il fallait faire quelque chose. Puis est venu le pacte de compétitivité, avant l’accélération et l’amplification grâce au pacte de responsabilité. Et on voit aujourd’hui que les entreprises reconstituent leurs marges ».

Ce qui évite au passage de jeter des chômeurs de plus à « Paul-en-ploie »…

Mais n’a nullement profité au pouvoir d’achat des ménages : Ils rament tous toujours autant !

Mais du côté des frondeurs, l’analyse est différente. Avec le pacte de compétitivité puis le pacte de responsabilité, le président a clairement épousé, selon eux, l’option défendue par « Bling-bling » pendant la campagne : Baisser le coût du travail par des réductions massives de cotisations pour permettre aux entreprises de reconstituer leurs marges et d’améliorer leur compétitivité. « À chaque fois qu’il a eu un choix à faire depuis le début, à chaque moment, il a toujours penché plutôt ‘‘sur sa droite’’ », résume l'ancienne ministre de la Culture « Or-élie-Fili-petti ».

5 – Un changement d'orientation qui va vite se matérialiser par des remaniements ministériels. Il y a d'abord, fin mars 2014, l'arrivée de « Menuet-Valse » à Matignon, provoquant le départ des écologistes du gouvernement.

Puis, à l'été de la même année, « Monte-et-bourre-la » claque la porte, accompagné « Or-élie-Fili-petti » et de « Deux-noix-Âme-Mont » des « gôchistes-pur-sucre » fossoyeurs du pays qui estiment encore avoir un avenir.

Sur le plan du symbole, le gouvernement libéralise alors un peu plus son image en remplaçant « Monte-et-bourre-la » à Bercy par « Manu-MacRond », à qui la gauche de la gauche reproche vite d’avoir été banquier d’affaires chez Rothschild.

La contestation se multiplie aussi sur les bancs de l'Assemblée face à ce que beaucoup dénoncent comme un tournant social-libéral. Les députés frondeurs et une partie du groupe écologiste s’opposent de plus en plus aux lois présentées par le gouvernement, illustrant la déception d'une partie du peuple de gôche.

Forcément, quand on vit d’illusion, c’est en général ce qui arrive par la suite.

6 – Mais le président a l’occasion de se refaire dans les sondages grâce aux grandes réformes de société contenues dans son programme, à commencer par le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels. Pourtant, le chef de l’État ne parvient pas à capitaliser autant qu’il le pourrait sur cette mesure.

La séquence devrait lui permettre de soigner son image de gôche, mais il semble s'effacer derrière une « Cri-cri-T’oubliera » régulièrement applaudie à l'Assemblée.

Même s’il tient bon face à la rue, le président de la République ne soutient pas cette promesse autant qu’il aurait pu. Entre le temps qu’il met pour lancer la réforme, sa déclaration sur la « liberté de conscience des maires » et ses réserves personnelles relatées par Le Parisien, le chef de l’État fait le service minimum.

Il ne s’investit pas suffisamment dans le débat, selon un des rares députés de l’opposition à avoir voté la loi sur le mariage pour tous : « Alors même qu’il y avait des gens dans la rue, un débat fort dans le pays, il n’a jamais pris la parole pour faire de la pédagogie ! »

Plus grave du point de vue d’une partie de la gôche, le gouvernement baisse les armes contre la Manif-pour-tous sur la question de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux lesbiennes.

De l’aveu même de la ministre de la Famille, « les vociférations de la Manif-pour-tous ont tout paralysé ».

Sur le papier, tout le monde est pourtant d’accord au PS pour ouvrir la PMA à toutes les femmes. Mais, « c’était un cap de plus à passer dans les esprits » constate le chargé des questions LGBT dans son équipe de campagne. Le candidat socialiste en avait conscience et il n’a d’ailleurs pas intégré la proposition à ses 60 engagements.

« L’appel des 100 députés socialistes » favorables à la PMA ne change rien, le gouvernement a progressivement abandonné sa promesse.

Dans le même genre, la promesse du droit de vote des étrangers aux élections locales est mise de côté avec toute une série d’engagements qui nécessitaient une révision constitutionnelle et la majorité des 3/5ème du Parlement.

Adieu donc, par exemple, la modification du statut pénal du chef de l’État ou la ratification de la Charte européenne des langues régionales.

« Flanby-à-la-fraise-tagada » a beau désigner l’opposition comme seule responsable, cette série de renoncements sur les questions de société ne fait qu’amplifier les désillusions d’une partie des électeurs de gôche alors que le PR semble s’être contenté du mariage pour tous comme seule réforme de société d’ampleur pour marquer son mandat.

7 – Au cours de sa campagne en 2012, le candidat choisit d'ériger la thématique « jeunesse » comme le cœur de son programme.

Or, en cette fin de mandat, le bilan est terne. Côté emploi, la situation n’a pas bougé. L'inflexible courbe du chômage reste au plus haut, avec près d’un actif de moins de 25 ans sur quatre sans emploi…

C’est presque trois fois plus que pour le reste de la population !

Alors que sur la même période, le taux de chômage des jeunes a baissé de plus de quatre points dans le reste de l’Europe…

Visiblement, la « boîte-à-outils » présidentielle ne fonctionne pas.

Le meilleur exemple reste la mise en place des contrats de génération, cette idée fumeuse qui consiste à subventionner les entreprises qui embauchent un jeune en CDI tout en maintenant un senior en poste. En raison de leur complexité, à peine un dixième des 500.000 contrats annoncés ont été signés en cinq ans.

Et la plupart du temps, les entreprises détournent même l’esprit du dispositif, en constituant de faux binômes vieux/jeunes ne travaillant même pas au même endroit, simplement pour bénéficier des aides de l’État, comme le détaille le rapport 2016 de la Cour des comptes (page 58). « Même si on savait que ça ne marcherait pas, on l’a pleinement assumé, car cette idée de partage de connaissances d’un aîné, c’était intéressant », assure l’ancien président du MJS.

Pourtant, il serait faux d’affirmer qu’il n’a rien fait pour la jeunesse : Encadrement des loyers, emplois d’avenir, élargissement des bourses universitaires, encadrement des stages, caution locative étudiante, garantie jeunes, accès à une contraception gratuite et accompagnée, service civique universel !

Il aura multiplié les dispositifs pour aider les jeunes à trouver leur place dans la société. Mais même quand les résultats semblent positifs, « il y a eu un manque de récit sur les chantiers menés », estime son communicant.

« Quand on faisait le bilan des feuilles de route interministérielles, il y avait plein de choses qu’on avait faites. Mais ça manquait d’un portage politique », reconnaît  l'ancienne ministre de la Jeunesse « Valy-Four-nez-rond ».

« C’est une certitude : On n’a pas réussi à porter collectivement cette priorité. »

C’est comme ça et pas autrement chez les autistes-trisomiques…

À l'inverse en misant tout sur sa promesse d'inversion de la courbe du chômage, il s’est sans doute enfermé dans un piège politique. « C’est une erreur, car c’est absurde, (…) ça ne veut rien dire », estime un sénateur soce. 

8 – Et la fracture finale est arrivée en deux temps, avec le débat sur la déchéance de nationalité puis avec la loi Travail.

Pourtant, dans un premier épisode, il semble enfin gagner une stature présidentielle et un regain de popularité après les attentats de janvier 2015 dans les locaux des « Charlie » et à l'Hyper-Cacher de la porte de Vincennes, à Paris.

Mais la multiplication des attentats va le pousser à la faute.

Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 à Paris-sur-la-plage et à Saint-Denis, le chef de l’État prononce un discours devant le Congrès, à Versailles. Il reprend alors à son compte une proposition issue de la droâte et propose d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité et de l'étendre pour pouvoir priver un terroriste binational de sa nationalité gauloisienne, « même s’il est né gauloisien ».

Une manœuvre destinée à piéger la « droâte » et qui va finir par le couler.

Les « Gauloisiens » sont majoritairement favorables à la mesure, mais une partie de la gôche se retrouve désorientée par cette proposition.

« C’est la fracture la plus grave et la plus profonde, parce qu’elle est morale », estime aujourd’hui « Sicile-du-Flot-vert ».

« La déchéance était un sujet de mobilisation éthique et moral très fort pour la gauche » quand « Bling-bling » l’avait évoqué en 2010. « Et là, elle fait le contraire. Cela salit l’intégrité même de l’homme politique ».

Pan dans la truffe !

Le débat provoque jusqu’à la démission de « Cri-cri-T’oubliera », l’une des dernières cautions de gôche du gouvernement.

Son remplacement au ministère de la Justice par « Jiji-Ur-veau-as », rapporteur de la loi sur le renseignement, envoie un signal très clair : Même si une fois de plus, il ne va finalement pas au bout sur la déchéance, il a profondément divisé son camp et a provoqué une rupture définitive. « Il y a plein de militants (…) qui étaient à l’époque déjà en rupture avec le PS, mais ne le disaient pas. La déchéance aura eu le grand mérite de mettre fin au deuil ».

Tout ça pour une réforme qui n’est qu’à peine esquissée, vite abandonnée.

Et ils ne sont pas au bout de leur peine. À l’hiver 2016, le PR veut affirmer sa capacité à réformer jusqu’au bout de son mandat : Il dégaine alors la loi Travail ! 

9 – Porté par « Mimi-Elle-Konnerie », un avant-projet de loi est présenté au mois de février 2016. Ce dernier suscite très vite une levée de boucliers des syndicats et de la société civile, symbolisée par le succès d’une pétition en ligne contre la loi ouverte par une militante féministe et ancienne militante soce.

Le gouvernement est donc contraint de revoir sa copie. Mais ni les aménagements du texte ni les avancées sociales contenues dans la loi (ouverture des congés-payés dès l’embauche, droit à la déconnexion numérique ou compte personnel d’activité) ne calment la colère de la rue, ni ne parviennent à éteindre le mouvement des « Nuit debout ».

Le principal point de tension concerne l’inversion de la hiérarchie des normes. Il s’agit de donner la primeur aux accords d’entreprises, plutôt qu’aux accords de branche ou à la loi, pour régler, par exemple, la question de la durée du temps de travail.

Pour ma part, je n’ai pas lu ça comme ça, mais admettons…

Du point de vue des « soces-frondeurs », c’est prendre le risque de donner des moyens de pression aux patrons pour imposer leurs volontés dans les entreprises où les syndicats sont faibles.

« Pas ça, pas nous, pas la gauche ! » s’écrie « Titine-Eau-Brie » dans une tribune, en portant la voix d’une partie des sympathisants de gôche.

Mais la loi Travail est finalement adoptée, malgré l'opposition des frondeurs, grâce au 49-3. Au final, la réforme symbolise le dernier coup porté aux espoirs d'une partie de la gôche autiste et trisomique : « Il y en a eu beaucoup des clous et à chaque fois je me suis dit que c’était le dernier. Après la déchéance de nationalité, il y a le clou de la loi Travail. Là, le cercueil, il est bien, bien solide » en dit « Or-élie-Fili-petti ».

Moi, j’aime bien l’épisode : D’abord parce que ça m’a permis de prendre conscience qu’au fil du temps et des échéances électorales intermédiaires, plus il en faisait et plus « Marinella-tchi-tchi » engrangeait de bons résultats.

Il devenait plus que temps le lever l’ancre avant de se retrouver coincé à devoir quémander un visa chez nos voisins au motif d'exil politique pour cause de sortie de l’espace Schengen (et de l’UE)…

Et puis c’est la démonstration de la loi-politique sui generis que j’avais d’abord prise pour une boutade dans ma jeunesse, puis pour un postulat indémontrable : « Le socialisme en Gauloisie, c’est une utopie ! La preuve, c’est un « mythe-errant ». »

Eh bien, en un quart de siècle et trois mandats, ils ont réussi à faire la preuve par l’absurde, les désordres, le saccage des tissus politique et économique du pays qu’il s’agit bien d’une loi-politique incontournable, quoiqu’on en dise (hors chez les autistes-trisomiques).

Incroyable.

Une erreur historique de plus.

Bon, si encore cela avait été fait de façon indolore, pourquoi pas se laisser bercer dans l’indolence des poisons artificiels ?

Mais pas du tout : C’est dans la douleur que vous vous êtes tous fait arnaquer.

Mais on verra ça une prochaine fois !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/un-bilan-provisoire-dun-quinquennat-12.html

 


Présidentielle 2017 !

 

Dans un peu plus de 14 mois… 

 

Mon « Boss-à-moi », il fait partie des quelques 6.800 électeurs privilégiés monégasques convoqués aux urnes tous les 5 ans : La prochaine fois, ce sera en 2018.

Mais il surveille comme le lait sur le feu les élections gauloises, le voisin omniprésent, et un peu moins l’Italie où il compte grand-nombre de ses clients.

Récemment, il est allé faire un tour à Las-Vegas en repérage du « monde d’après », pour en revenir effaré : Les technologies du futur (pas toutes mais presque) seront au service de l’homme, mais en lui retirant son travail.

Ce ne sont pas quelques millions de chômeurs en plus qu’il faudra compter, mais à terme la quasi-totalité des prolos occidentaux et plus encore ailleurs dans le monde, jusqu’à bouffer la laine sur le dos des indiens et africains réunis !

Les robots auront remplacé la plupart de nos migrants, jusque dans les tâches les plus nobles, et hors quelques-unes parmi les plus éreintantes voire dégradantes.
On parle de 50 % d'emplois disparus dans le monde, alors même que d'autres estiment que 65 % des métiers du futur n'existent pas aujourd'hui : C'est dire s'il n'en restera pas beaucoup de traditionnels.

Même les gosses chinois ne feront pas le poids face à la déferlante qui s’annonce : Un robot coûte de moins en moins cher, ne fatigue pas, ne fait jamais grève, est interdit d'accès aux Prudhommes, travaille 7 jours sur 7, 24 heures d’affilée sans protester, n’a besoin que d’un peu d’énergie (qui va devenir quasi-gratuite : On a vu ça hier (cf.http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/le-cat-et-les-petrodollars.html) et de matière première ou de produits semi-finis, va beaucoup plus vite que n’importe quel humain et ne se trompe jamais…

D’autant qu’il sera « toujours prêt » et qu’il devient « adaptable » au « fait sur mesure » !

Même dans les activités financières, il gagne déjà plus que n’importe quel trader, fût-il génial…

D’autant qu’il va être désormais capable d’apprendre tout seul, de par lui-même…

Inquiet, mon boss.

De retour de Davos, où on devait justement parler de « 4ème révolution industrielle », il paraît qu’il n’en a été que très peu question.

En revanche, alors que d’autres se faisaient flagorner à tout rompre – fini le « frensh-bashing » – il n’aurait été question que de « bulles », chacun y allant de la sienne : Bulle de la dette, privée-publique, de l’immobilier (200 milliards rien qu’en « Gauloisie du logement »), du pétrole, de la Chine, de la Russie, du Moyen-Orient, de tout ça-tout ça !

Mais je crois que ce qui l’a le plus démoralisé, c’est de se rendre compte que demain, il n’y aura plus un kopek en circulation.

Nos « sachants », au prétexte des impératifs de sécurité, mais aussi pour des motifs cachés de lutte contre la fraude fiscale, vont assécher les modes de paiement en billets et piécettes.

Déjà la BCE envisage de ne plus imprimer de « Ben-Laden » et de les retirer (les coupures de 500 € qu'on ne voit jamais, hors en Italie, mais dont on sait qu'elles existent), les Allemands n’émettent plus de pièces de 1, 2 et 5 centimes et adoptent la limite de 5.000 euros (là où en « Gauloisie-suspicieuse » on en est à 1.000 euros) comme plafond pour les paiements en espèces !

Une copie conforme du dispositif gaulois qui me faisait bien marrer.

Je me souviens que dans une de mes jeunes-années, quand j’étais « plus-jeune-DAF » d’une société cotée, j’avais eu ce problème à régler : Le fisc voulait nous coller une amende pour chaque livraison de marchandises d’une de nos filiales où on obligeait le client à payer en cash : C’était (et ça reste) déjà dans la loi.

Parce qu’il nous avait déjà laissé des chèques en bois, tout simplement. Et moi d’expliquer au chef de la brigade qu’on ne pouvait pas refuser de livrer, car nous avions déjà été condamnés par les tribunaux – lourdement d’ailleurs – pour « refus de vente ». Ce qui est interdit par la même loi.

Le chauffeur livreur devait recevoir soit des espèces, soit des chèques de banques certifiés…

On préférait les chèques de banque, mais c’était d’un compliqué pas possible quand la commande dépassait son montant ou inversement qu’elle était partiellement renvoyée : C’est que les espèces, ça se perd, ça se vole et ça obligeait nos livreurs à faire un détour par la seule agence bancaire (qui nous taxait) installée devant une gendarmerie et équipée d’un coffre sécurisé et automatique…

Bé oui, à « la boutique », on avait quand même essuyé un hold-up et trois cambriolages nocturnes et la poste locale – solution de remplacement dans l’urgence – trois hold-up : « Tout le monde en a marre des espèces », avais-je plaidé en toute bonne-foi !

« Les espèces, c’est la plaie » : Un discours rodé qui avait finalement porté ses fruits.

Et comme les factures litigieuses de cette filiale étaient marquées « Comptant-espèce », c’était assez facile d’en faire le tri pour mieux nous pénaliser : Autant changer de métier !

Eh bien on y arrive, tout doucement et c’est déjà la dématérialisation des paiements, jusqu’au « sans contact », qui permet de tout « tracer ».

Et lui de baliser : « Tous les comptes de nos clients sont ou viennent de leur comptes-bancaires. Les banques, italiennes aujourd’hui, chypriotes et grecques hier, portugaises demain, espagnoles et françaises après-demain, sont en faillite virtuelle. Le dispositif du « bail-in » est désormais en place partout. Au prochain incident, leurs avoirs seront confisqués. On fait quoi, nous, si en plus ils ne peuvent plus faire de paiement en liquide ? »

« Ils viennent à Monaco faire le plein ? » fis-je benoîtement.

Bref, un big-hold-up se prépare, et il est légal, celui-là…

D’autant que ce qu’il voulait dire, c’est quel support relativement liquide et disponible soit assez sûr pour qu’on leur propose une alternative crédible pour gérer leurs excédents monétaires du moment ?

Y’en a pas, sauf à faire de gigantesques supports à capital-variable sur des actifs réels et diversifiés.

Genre bois-et-forêts, vignes, pâtés d’immeubles d’activité, de loisir ou d’habitation, centres-commerciaux, usines, œuvres d’art, films en production, quirats, installations portuaires, autoroutes, aéroports, récoltes sur pied, terres agricoles (les gens boufferont toujours), droit d’exploitation de sous-sols, au moins pour la part la moins liquide, or, métal précieux pour l’autre partie cessible sur les marchés, en bannissant tout ce qui est titre de créances, actions et autres ?

Parce que même placer de l’argent en obligation, avec les taux négatifs, ce n’est pas très vendeur, dois-je reconnaître : La totalité de la dette publique gauloise à moins de 6 ans est déjà à taux négatif !…

Pareil chez les Suisses (c’était un des objets de mon passage à Basel de la semaine dernière chez mon « alter-ego » helvète qui ratisse aussi en Bavière et en Autriche.)

Un FCPI européen multi-support, alors ? Et des paiements par dation de parts, du troc de titres, finalement ?

Pas chaud, mon boss, parce que c’est compliqué.

Ce que je veux bien admettre, mais si on ne le fait pas, d’autres auront pris de l’avance…

Et puis notre conversation a dérivé sur les interrogations quant aux échéances électorales en « Gauloisie-prochaine », à savoir la présidentielle d’avril/mai 2017.

Parier sur quelle ligne pour affronter les défis déjà identifiés ci-dessus (dont l'hyper-chômage de masse à venir) ?

Là, je me suis foutu de sa gueule pour pas cher !

D’une part, il y a le scénario où « Marinella-tchi-tchi » passe dès le premier tour.

Et il prendra de la vigueur après les différentes primaires qui se préparent pour la fin novembre de cette année.

Là, on commencera à voir si en fait les parlementaires se préparent ou non à faire « front-commun » dans une vaste « union RCPS » (Républicains-démocrates-Centres-P.Soce) en s’arrangeant pour une alternance plus ou moins prononcée comme en Suède ou un partage du pouvoir, à Matignon et faire contrepoids à l’Élysée.

Lui n’y croit pas : C’est son droit et ça ne change rien (nous allons y revenir). 

Car, d’autre part, dans tous les cas suggérés depuis trois ans par les sondages, et validés par toutes les élections partielles ou locales, il est entendu qu’elle sera présente au second tour, et que le gagnant final sera celui qui aura le privilège de s’opposer à elle.

Reste à anticiper de qui il s’agira, et les avis divergent : Le candidat des Républicains-démocrates issu de la primaire ? « François III » malgré tout ?

Un autre socialiste substitué à lui par un P.Soce qui ne veut pas mourir ?

Un centriste miraculeusement porté par le rejet des deux autres ?
Pour ma part, je reste persuadé que ce sera « Jupette », parce qu'il vient d'être adoubé de la sorte par un sondage qui le désigne à 42 %, loin devant tous les autres candidats potentiels et les gaulois ne se sont encore jamais trompés. Lui préfèrerait sans y croire un centriste de droâte.

Aucune importance, parce que le cas de figure retombe sur la suite en juin.

Pourquoi ? Parce que pour la première fois l’élu ne le sera vraiment que par défaut.

C’était déjà un peu le cas de « François III » miraculeusement mis en selle par les ennuis de « Déesse-khâ » surfant ensuite sur la vague du profond rejet de « Bling-bling ».

D’où sa rapide perte de popularité, faute d’une adhésion réelle à son programme et à sa personne.

Mais là ce sera beaucoup plus net, et plus immédiat encore !

« D’autant, rappelez-vous 2002, « Le Chi » était en tête à l’issue du premier tour, ce qui lui conférait un « noyau de légitimité » que n’aura pas un candidat arrivé en second en 2017, surtout si c’est de loin.
Il n’avait pas besoin des voix de gauche pour l’emporter : Leur abstention aurait suffi. Le résultat final, enfin, fut assez écrasant pour rendre cette légitimité peu discutable. D’où un quinquennat, disons « paisible » voire « immobile ». » 

En 2017, ce sera très différent : Si l’adversaire de « Marinella-tchi-tchi » est le candidat de droite classique, il ne pourra gagner qu’avec une mobilisation importante des électeurs de gauche.

Il en sera de même si c’est le candidat de gauche qui est au second tour.

Et ce sera beaucoup plus serré qu’en 2002.

En bref, quel qu’il soit, le gagnant sera pour moitié élu, et de justesse, par les électeurs de son adversaire historique.

Et être l’élu de ses adversaires habituels n’est pas de nature à diriger vers une ligne politique claire et une action déterminée : « Le résultat imparable sera l’inaction ! »

Analyse « à chaud », improvisée, qui a laissé coi mes « petits-collègues » médusés.

Les seules mesures prises seront de détail ou purement « cosmétiques », du saupoudrage, aucune réforme de structure.

Il sera aussi l’objet d’une chute de popularité rapide, à côté de laquelle celle de « François III » apparaîtra comme un « atterrissage en douceur ». Car dès le lendemain de l’élection, tous ceux qui n’auront voté pour lui que pour éviter quelqu’un d’autre ne se souviendront plus que d’une chose : « Ce n’est pas mon candidat. »

Je sais, j’ai fait pareil en 2012 en votant aux deux tours pour « Che-minable »…

Quand on n’a jamais soutenu quelqu’un, qu’on a souhaité sa défaite, milité contre lui pendant des années, « on ne devient pas son partisan, ni même un observateur neutre, sous prétexte qu’on a dû lui faire la courte échelle à contrecœur. »

C’est même plus frustrant qu’autre chose, et la frustration n’engendre pas l’indulgence.

« Non, le président élu, loin d’avoir les cent jours d’état de grâce n’en aura pas vingt, ni dix, mais rien, pas un seul ! »

D’autant plus si l’élection législative qui suit ne lui envoie pas, comme c’est l’habitude, une majorité présidentielle nette à l’Assemblée Nationale.

« Avec une majorité parlementaire fragile voire inexistante, le nouveau président ne pourra faire aucune véritable réforme ». Face aux revendications catégorielles, il temporisera, et « temporiser » c’est toujours lâcher du lest !

Or, sans réformes, c’est la faillite assurée.

C’est vous dire si j’ai plongé le moral de mon « boss-à-moi » dans ses chaussettes.

Je vais vous dire : Je revenais de Paris en passant par Bâle, j’avais RDV à Milan et je voulais rentrer pour assister à la soirée Gala du carnaval de Venise.

Eh bien, il m’a accompagné pour qu’on poursuive cette analyse en bagnole et que je le remette à l’avion du soir sur Nice pour qu’il puisse reprendre le chemin du Rocher avant nocturne (et je ne me voyais pas le ramener à travers cette autoroute côtière infernale qui me sort par les yeux autour de Gênes).

« De tout façon, le prochain président, il va claquer plein de pognon. C’est comme ça qu’on achète sa survie politique », qu’on le tire de l’impôt (nous y sommes) ou, quand on ne peut plus, de la dette.

« Celle-ci ne pourra que s’envoler, quoi qu’en disent aujourd’hui ceux qui se présenteront à nos suffrages » !

Voudraient-ils sincèrement la réduire qu’ils ne le pourront pas, car cela implique des mesures impopulaires, réduisant notamment les dépenses et les ambitions de l’État-re-distributeur, mesures qui nécessitent des circonstances politiquement favorables.

« Or, celles-ci seront les plus défavorables qu’on puisse imaginer » : Un gouvernement fondé sur le rejet, minoritaire dans l’opinion dès le soir du scrutin, avec en face de lui, outre ses électeurs d’un seul jour, le bloc hostile des électeurs de la « perdante », doublement frustrés par la faible représentation parlementaire que leur donne le système électoral en vigueur, c’est ingérable !

Recul devant la réforme, absence de cap, des impôts qui rentrent mal de par leur excès même, instabilité politique, les particularismes confortés, des cadeaux à crédit, de la dette indéfiniment reportée… « Le résultat final de tout cela est connu : Un désastre à la grecque, en beaucoup plus dur, et cette fois sans solution européenne. »

N’oublions pas en effet que la dette gauloise est déjà sept fois plus importante que la dette grecque en valeur absolue…

Et l’Europe n’a tout simplement pas les moyens d’un tel renflouement, sauf à lancer la planche à billets à un rythme au moins sept fois supérieur, « ce qui ne relèverait plus du quantitative easing mais du risque d’une hyperinflation digne de la République de Weimar que l’Allemagne ne voudra pas ».

D’où l’explosion d’une nouvelle bulle, ou carrément d’un « Francexit ».

« Après celui des anglais, ça va faire tache ! D’ailleurs, ils pourraient même rejoindre « Mère-Qu’elle » dans ses outrances si finalement ils ne sortent pas, alors même qu’ils ne sont pas dans l’Euro.

Bien sûr, d’un autre côté, ça soulagerait toutes les entreprises européennes qui pourraient à nouveau exporter. Mais ce n’est pas là-dessus qu’il faut compter non plus : Les japonais, chinois, britanniques et américains réagiraient. »

« Et puis comptez bien, même si « Marinella-tchi-tchi » passe au premier ou au second tour, ça ne change pas grand-chose : Passons sur les émeutes qu’on nous annonce, elles ne changeront pas le résultat. »

(J’y reviens…)

Il reste difficile d’imaginer l’envoi à l’Assemblée Nationale d’une majorité de députés frontistes, ce parti ne disposant pas aujourd’hui d’une base suffisante dans le cadre de ce scrutin.

« Le plus probable, et de très loin, c’est l’absence de majorité.

Dès lors, une alliance « RCPS » à l’assemblée pourrait certes ressembler à une majorité parlementaire, mais dans quel tumulte, et au prix de quels compromis ? »

Et combien de temps gouvernerait-elle avec une Présidente récemment élue, pouvant user de son droit de dissolution ou des pouvoirs de l’article 16, voire seulement ceux de « l’état d’urgence » qu’on veut constitutionnaliser ? 

On voit qu’on est en fait ramené au même problème : Pas de ligne politique, grande instabilité, au mieux des majorités de circonstance, qui sont toujours des consensus a minima, voire des cartels de blocage, bref, une inaction au moins aussi forte (si on peut dire) que dans la première hypothèse : Et la farce portera sans doute le nom d’ « union nationale » que certains appellent déjà de leurs vœux : « J’en connais au moins un !

Mais quant aux résultats, ils ne seront ni unificateurs, ni nationaux, seulement nuls, comme tout ce qui résulte d’alliances purement tactiques ».

« Alors, c’est l’immobilisme qui est en marche ? Et rien ne pourra l’arrêter ! ».

L’esprit de synthèse de « mon boss-à-moi » pour un superbe oxymore, tout de même !

« En tout cas, aucun problème ne sera réglé, ni même seulement abordé pendant les premières années du quinquennat qui s’ouvre en 2017, globalement à cause du couple infernal « Bling-bling »/« François III » qui veulent chacun remettre le couvert. Et dans l’état où se trouve déjà la société gauloise, émiettée, endettée jusqu’au cou, alourdie de parasites clientélistes, ligotée dans un écheveau de corruptions, où toute légitimité est en crise, l’immobilisme conduira inéluctablement à la faillite. Il faudra attendre la catastrophe pour savoir ce qui peut en sortir et comment ».

L’agonie peut être longue, mais plus elle durera, plus la sortie de crise sera brutale !

C’est vous dire si « mon boss-à-moi » m’a regardé bizarre par la suite : Je ne m’en fais pas, il s’en remettra et moi je me prépare à changer de métier sous sa houlette.

Sa « boutique » en a vu d’autres depuis qu’elle existe !

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/presidentielle-2017.html