Pathologie mentale des dirigeants religieux Flux

La névrose prophétique

 

Comment un individu prétend parler au nom de Dieu, puis se prend pour un prophète, puis se fait diviniser pour ensuite assouvir ses bas instincts et sa soif de pouvoir.

  

Mécanismes psychologiques conduisant à la décompensation égotique.


Alors que les sages (Zoroastre, Bouddha, Krishna, Jésus) éclairent le chemin, les prophètes sont victimes de leur cerveau reptilien, exprimant leur paranoïa en diffusant la barbarie. Le sage montre la voie, le prophète désigne sa victime.

Aux yeux de la loi, les prophètes seraient tous condamnés à perpétuité pour leurs crimes.

Aux yeux de la psychiatrie, ils seraient  internés pour être soignés, ou mis hors d'état de nuire.

Aux yeux de la spiritualité, ils sont victimes de l'égo et de la vanité, terreau favorable du Diable ou de "la part d'ombre".

Au lieu de chercher à s'améliorer et de contribuer à l'amélioration de l'humanité, le but des prophètes est s'assouvir leur soif de pouvoir, de faire souffrir les autres, tout en blasphémant Dieu en lui attribuant leurs crimes.

Les prophètes se divisent en refoulés austères, ou en profiteurs lubriques.

Mais la religion se veut une zone de non-droit, de croyance et non d'intelligence, et les textes sacrés servent surtout à massacrer, ayant été rédigés pour cela.

N'importe quelle fadaise peut être enseignée dans les lieux de culte, y compris des grossières erreurs ou des appels aux meurtres.

Les religions prophétiques manipulent les enfants dès le plus jeune âge, pour en faire des robots sans âme au service du pouvoir temporel.

Le prophète est dans une transe amoureuse de mégère cherchant à se faire apprivoiser : il reçoit un visiteur, est troublé, puis timidement présente ses objections, est confirmé par son égo, et dès qu’il tient un bout du sceptre divin, il s’en sert pour maltraiter son prochain.

La psychologie du prophète est la suivante :


 ● être frustré, en général avec un problème de reconnaissance paternelle ;
● vouloir s’élever au-dessus d’une vie médiocre, et être appelé dans des circonstances merveilleuses ;
● se sentir élu, en obtenant de « Dieu » l’approbation qui manque socialement ;
● douter de sa mission à haute voix, pour inciter quelques êtres fragiles à nous convaincre, en fait à les convaincre de nous convaincre ;
 puis se sentir incompris, pour se transformer en victime, position la plus facile à tenir et la plus manipulatoire ; (lire à ce sujet Sortir du triangle dramatique)
● en vouloir aux autres, et ainsi justifier ses prochains délits, en dévalorisant autrui, en les déclarant « ignorants, mécréants, païens, contre-révolutionnaires » ;
●  être l’objet de rejet, pour permettre aux hallucinations auditives (« Dieu ») de se renforcer ;
● choisir un temps d’isolement pour calmer l’angoisse en prétextant des rendez-vous avec des puissances invisibles ;
● continuer le recrutement en disant des choses à-demi compréhensibles qui nécessitent une explication par soi-même ;
● établir la rivalité entre les premiers disciples, et commencer à les hiérarchiser ;
● imposer des interdits pour tester la résistance d’autrui, puis concevoir les premiers rituels pour obliger à la soumission ;
● distiller la crainte magique face aux gestes quotidiens, à la nourriture, à la sexualité et à l’hygiène, pour introduire son esprit dans celui des adeptes ;
● développer des troubles obsessionnels compulsifs pour faire perdre la raison et enraciner la croyance aveugle ;
● obtenir que le groupe fonctionne comme une entité, où chaque membre intoxique et surveille les autres membres ;
●devenir le juge qui règle les litiges, et recommander une plus grande obéissance à soi-même, déclaré prophète à son corps défendant ;
 ●puis s’emparer des biens d’autrui, et parfois de leurs femmes ;
● puis utiliser « Dieu » pour menacer et châtier les récalcitrants ;
 et bien sûr culpabiliser, mentir, manipuler, menacer et promettre.

Souvent, la religion utilise une technique de confusion mentale, pour plonger les fidèles en état d’hypnose maléfique : la guerre est sainte, tuer est un acte de foi, mourir c’est vivre, forcer c’est rendre service, se soumettre c’est être libre, la connaissance c’est l’ignorance, l’ignorance c’est la connaissance, par de pieux mensonges on combat pour la paix...

Mais c’est la loi du genre : l’obligation de croire est inversement proportionnelle à la vérité. Inutile de forcer les gens à croire que le soleil se lève.

Mais que Dieu ait élu un peuple, qu’il soit né d’une vierge ou qu’il recommande de tuer, exige une psychose constamment réalimentée. Forcer autrui à croire en Dieu, c’est douter que Dieu ait la capacité de se faire reconnaître par lui-même.

Les majuscules sont aussi un raccourci pousse-au-crime. Par exemple, les demi-croyants s’opposent aux demi-sceptiques, cela devient : les Croyants contre les Mécréants.

La majuscule appliquée aux concepts présente l’avantage d’être en elle-même une technique de propagande, sacralisant l’objet, donc facilitant la haine et la guerre.


Si on rajoute « saint », l’effet est encore plus mensonger : par exemple, on passe de recueil à coran, puis à Coran, puis à Saint Coran. On passe de Mahomet au prophète, puis au Prophète, puis au « Saint Prophète de l’Islam, Paix et Bénédiction sur Lui. ».


Ainsi, les musulmans disent « le Prophète » par dédain et ignorance pour les nombreux prophètes apparus avant, et après le leur.
On met aussi des majuscules à des héros imaginaires, pour rendre son prochain minuscule, et pour s’enivrer de cette majuscule.

On fait de même avec les événements : la nuit où Mahomet rencontre un homme vêtu de blanc devient la Nuit Sacrée. Le dernier repas de Jésus devient la Sainte Cène. La caisse contenant le matériel religieux devient l’Arche de la Sainte Alliance.

En politique, la propagande des majuscules produit la Cause, le Socialisme, le Saint-Empire, l'Internationale, etc.

Les descendants des auteurs de ces images, aujourd’hui, sont romanciers ou travaillent dans la publicité.…

C’est pourquoi on peut prédire, à terme, l’inévitable « chute de Mahomet », trop sacralisé pour conserver son trône, à l’instar des divinités l’ayant précédé.

Ce n’est qu’un prophète parmi la cohue des prophètes.  (Voir aussi le texte La chute d'Allah par Bernard Raquin, sur coranix.org)

Mais l’ignorance a un prix : le système prophétique favorise les plus dogmatiques et les plus compromis, donc les moins capables de parler de Dieu. L’esprit des mystiques plane bien au-dessus du Coran, même si les islamistes veulent y emprisonner leur âme.

Si les Juifs promettent la joie de reconnaissance, les chrétiens la joie partagée, les musulmans la joie de l’acceptation, les islamistes promettent à leurs dévots la joie mauvaise. Ensuite, aucun aménagement de l’interprétation n’a de sens : Allah n’a pas dicté le Coran et ses blasphèmes, pas plus que Yahvé n’a dicté la Bible.

Et nul, aimant l’Esprit, ne peut imaginer que des prophètes aient pu tenir, sans honte et sans remords, ces propos indignes.

Car une telle méchanceté, on ne l’a pas vue chez les druides celtes, et non plus chez les sorciers aborigènes, ni chez les pygmées ; ni les Jivaros, ni les Inuits ; et nulle part, parmi les plus « primitifs », les plus « arriérés » des jungles, des forêts et des steppes.

Non, messieurs les représentants de Votre Grandeur Monothéiste, cette méchanceté n’est pas celle des zoulous ni des Touaregs, ni des Maoris, ni des chamanes sibériens et coréens, pas plus que des sorciers quechuas, incas, sioux, caraïbes, ou papous.

Ce Satan Divinisé est l’inévitable conséquence de toute prophétie.

Placé devant l’alternative de progresser ou de s’en vouloir, le sectaire préfère se réfugier dans un cocon névrotique, parmi ses semblables, qui se persuadent qu’en pensant très fort, ils plieront le monde à leurs exigences.

Dans leur délire infantile, ils multiplient les prosternations pour obliger Dieu à se conformer à leurs attentes. Comme cela tarde, ils s’hallucinent.

Le psychopathe devient sociopathe quand il fusionne avec une horde : il a alors perdu tout sens moral, et est prêt à servir de jouet au diable et à ses représentants sur terre.

Pour soigner la névrose prophétique et la psychose islamiste, pour éradiquer le terrorisme islamique et prophétique, il conviendrait d'enseigner l'histoire des religions, non pas les légendes officielles, mais comment elles ont été fabriquées par les êtres humains, et comment les différents dieux uniques ont été inventés. Et d'expliquer aux enfants les mécanismes psychologiques du prophétisme. Bon de commande d'Un Juif nommé Mahomet

On constate le même mécanisme chez les prophètes politiques.

La névrose prophétique étant enivrante, des milliers de prophètes se sont succédés, se prétendant tous le meilleur ou le dernier.

Cela continue au 21ème siècle, car jusqu'à maintenant la psychologie et la psychiatrie comprenaient mal ce phénomène de compensation des personnalités immatures et instables.

Toutefois les nombreux prophètes du 19ème et 20ème siècle sont beaucoup moins dangereux et haineux que leurs prédécesseurs.

Il semble que, sous l'effet des progrès de l'Histoire, de la science, de l'archéologie et de la psychothérapie, la paranoïa prophétique évolue vers une schizophrénie prophétique (voir autres liens en page Démanipulation).

Il est probable que les progrès de la psychothérapie conduiront à terme à l'extinction de la névrose prophétique, donc des prophètes.

Ainsi les religions prophétiques se débarrasseront-elles du Diable, pour permettre à tous de vivre la spiritualité. Un monde sans prophètes serait un progrès humain décisif, et permettrait d'accéder au véritable Dieu unique, loin des vilenies des textes sacrés.

Peut-on sans dommage, pendant les années tendres,  ingurgiter et répéter ces démences ?... Faut-il devenir névrosé volontaire en s’interdisant de réfléchir ?...

La propagande islamiste ne date pas d’aujourd’hui, pour inciter le musulman, dès qu’il souffre du monde moderne, à récupérer son réflexe de petit Mahomet, de petit Allah missionné pour faire souffrir meilleur que lui.

Beaucoup de versets du Coran et de la Bible sont xénophobes, sexistes, incitant à la haine raciale et religieuse, contraires à la spiritualité, à la morale, à la loi.

Il est divin de pouvoir dire : « Abraham n’a pas existé. Moïse n’a pas existé. Mahomet n’a pas existé. » Dieu ne peut plus être le voile dont nous essuyons notre sabre ensanglanté.

Sur toute biographie de Mahomet, il faudrait inscrire le mot « roman ».
Et sur la Bible et le Coran, il faudrait écrire que ce sont des métaphores, sans véracité historique. On peut s’étonner que la loi oblige à inscrire des avertissements sur les paquets de cigarettes, et non sur ces ouvrages.

La liberté spirituelle est le seul commandement divin.

Mécanismes en action pour favoriser la haine (d'un point de vue psychologique).

On retrouve ces mécanismes dans toutes les sectes violentes :


- Séparer le monde en deux (nous les bons et les autres méchants), en portant des vêtements pour s'isoler des autres, par les pratiques alimentaires (superstitions sans fondements), les scarifications, la circoncision, l'excision, etc.
- Dénigrer les autres, leurs valeurs, leur idendité.
- Insulter au nom de Dieu et inciter à bafouer les lois divines et humaines.
- Justifier les crimes, en transformant Dieu en tueur à gages.
- Valoriser les pires délits, pour plaire aux criminels qui serviront de milices, par exemple dans le Coran la justification de la polygamie, des amputations, des trahisons, du double langage, etc. Dans Mein Kampf, cela se traduit par une haine contre les Juifs ; l'idée de Dieu est remplacée par le concept de race supérieure.  Chez Marx et Lénine, la vanité est activée par le concept "d'avant-garde du prolétariat".
- Inciter à ne pas réfléchir, mais à croire bêtement.
- Faire peur en manipulant les esprits faibles, par exemple en les menaçant de l'enfer, et illusionner en menaçant d'un paradis blasphématoire (par exemple dans le Coran l'idée du bordel céleste, les femmes et les jeunes garçons prostitués éternels). Dans le communisme, l'idée de paradis est traduite par "les lendemains qui chantent". Dans le nazisme, cela devient "la paix pour mille ans".
- Promettre d'une manière conditionnelle pour inciter à devenir un assassin pour la Cause. Dans la Bible : quand les Hébreux auront éliminé les prêtres de Baal et leurs dévots.

La suite sur : http://www.bernard-raquin.fr/spiritualite/nevrose-prophetique-islam.html

 

Pour commander "Un Juif nommé Mahomet"
envoyez un chèque de 29 € à
Bernard  Raquin BP 168-05, 75224 Paris Cedex 05

 

Un texte absolument remarquable qui éclaire sur les ressorts tordus de la psychologie des prophètes.

L’incroyable blocage de notre société sur le véritable niveau de corruption de nos élites, notamment le fait qu’aucun média, ou la presse, n’ait le courage de faire une enquête sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe, incite à se demander par quels ressorts psychologiques une telle situation est rendue possible.

La conclusion est que les individus, dans leur très grande majorité, sont encore sous l’emprise de leur cerveau reptilien (mais j’arrive à très bien supporter, surtout "mon nerf honteux"…) et du culte du chef (là, je supporte beaucoup moins…).

De plus, et c’est tout aussi grave, ils sont aussi soumis aux mêmes processus inconscients que ceux qui sous-tendent la soumission aux idées bien souvent délirantes des prophètes.

On l’a encore vu dans le dernier scrutin où un parti d’extrême droite est devenu le premier parti politique de France.

Une situation psychologique qui nous promet une évolution vers l’établissement d’une gouvernance politique du type « peste brune » ou plutôt « peste blonde »…

Pauvre Marianne…

 

Jean-Charles DUBOC