PANAMA PAPERS Flux

Les « Paradise-Papers », suite des « Panama-Papers » ?

 

 C’est quand même curieux… 



La presse « aux-ordres » découvre tout d’un coup (et nous révèle « consciencieusement ») le contenu de 13,5 millions de documents, dont une bonne part issus d’un cabinet d’avocats spécialisé dans la finance offshore, installé aux Bermudes, et dans dix autres paradis fiscaux, et pour le reste des registres des greffes de tribunaux de commerce situés dans ces mêmes paradis fiscaux.
Qu’il leur faut près de 400 journalistes, issus d’une centaine de médias internationaux (dont « France-Intox » et « Le Monde », cette pourriture de canard : une affaire personnelle sans importance pour vous, en relation avec « mon-papa-à-moâ », celui qui me fait toujours frémir quand je l’évoque…) pour les éplucher durant plusieurs mois et nous sortir une synthèse pour le moins croustillante.
Paraît-il…


Un scandale ? Attend, il faudrait être « né kon de la dernière averse » pour s’imaginer que l’optimisation fiscale n’existe pas ! Enfin voyons, depuis le temps qu’on vous parle de « paradis-fiscaux », de lutte contre le blanchiment, contre la fraude fiscale et je ne sais quoi encore, que même « Bling-bling » à son époque (il y a 10 ans de ça…) appelait à « moraliser » la finance mondiale, ce serait vous prendre pour des « krétins-alpestres » de haute altitude à vous faire croire que le phénomène était trop bien caché pour « ne pas exister ».
Et je vais vous en rappeler plus : Si le phénomène existe, ce n’est pas tant qu’il a été créé et entretenu depuis toujours par les « possédants » – ceux qui exploitent le prolétaire de base qui passe son temps (et toute sa vie) à se faire tondre par « Das Groβ Kapital » – mais bien parce que ça arrangent à peu-près tous les États de pleine souveraineté fiscale (et quelques autres).
Je rappelle ainsi que les premiers « paradis-fiscaux » se situent aux USA (État du Delaware), en Irlande, à Malte, sur l’île de Man, au Luxembourg et encore un peu en Andorre (où le « co-prince » reste « Mak-Rond »), là, tout près de chez vous, en Europe !
Que je ne vous cache pas non plus les mérites de la Principauté Monégasque…
Alors, hein… ?


Mais où est donc le scandale, dans ces conditions ? Les moyens frauduleux de l’obtention de ces millions de documents en principe couverts par le secret professionnel ou bancaire, peut-être ?
On nous en dit que : « Contrairement aux « Panama-Pampers », cette nouvelle enquête concerne moins le blanchiment d’argent sale, issu de la fraude fiscale et d’autres activités illicites (trafics d’armes, de drogue…), que des schémas légaux montés par des bataillons d’experts en optimisation fiscale. »
Je sais, j’en fais partie à l’occasion, quoique je me considère comme un « enfant-de-chœur » dans ce domaine : J’en apprends encore tous les jours, figurez-vous !
En clair : « Aucun de ces montages ne peut à ce jour être qualifié de frauduleux » nous assure-t-on de la bouche (façon de parler pour des « plumitifs ») même desdits « journaleux ».
Conclusion : La fraude est donc moins du côté des entreprises concernées que des journaux qui dénoncent ce soi-disant scandale, me semble-t-il.
Passons, ce n’est pas le sujet de ce post…


Car l’optimisation fiscale n’est pas critiquable en soi. Rappelons que la plupart des « Gauloisiens-étriqués » qui payent l’impôt sur le revenu en font lorsqu’ils se posent la question au moment de remplir leur déclaration de revenus de savoir comment réduire leur impôt en utilisant l’une des très nombreuses niches fiscales qui leur sont offertes… légalement.
Ça n’est ni plus ni moins que de l’optimisation fiscale. Et par exemple, quand ils gagnent 300 € d’impôt par ce moyen sur les 2.000 € d’impôt qu’ils payent, c’est équivalent aux 300 millions d’euros qu’économisent les multinationales en faisant de la planification fiscale légale par rapport aux 2 milliards d’euros d’impôt qu’elles payent.
Ni plus ni moins.


Certes, on peut trouver désagréable que les sociétés les plus prospères cherchent en sus à éviter l’impôt. Notez que de toute façon, ce ne sont pas elles qui le payent, mais il est finalement supporté par leurs clients, vous !
Mais si elles le font de manière légale, il faut plutôt se demander pourquoi la loi fiscale est si mal rédigée qu’elle les laisse faire.
Le problème est que la loi fiscale de tous les pays développés, et en particulier de la « Gauloisie-impécunieuse », est devenue un maquis. Et on se cache plus facilement dans le maquis que dans le désert. La fiscalité est de plus et également devenue abusive et spoliatrice. Le remède n’est donc pas dans la chasse aux sorcières, mais dans une refonte de la loi fiscale pour la simplifier, la clarifier et rendre les taux d’imposition plus raisonnables.
Je n’ai guère changé d’avis depuis que je blogue (et même encore depuis bien plus longtemps avant ça), mais comme personne ne m’écoute, on persiste à empiler des mesures iconoclastes qui rendent toujours plus touffu ledit maquis.
Or, sachez qu’en matière de « maquis », les « Corsi-bien-nés » auront toujours une longueur d’avance sur n’importe quel autre…


À force de vouloir tuer les riches, on risque surtout d’appauvrir encore plus les pauvres. Depuis 40 ans, les plus riches se sont enrichis plus que la moyenne. C’est surtout dû, depuis vingt ans, à la réussite de très belles entreprises dans les métiers de la nouvelle économie et à l’ouverture des échanges au niveau mondial.
Mais dans le même temps la pauvreté, qui concerne ceux qui vivent désormais avec moins de 1,90 $ par jour, a reculé de près de 80 %. L’effet de ruissèlement si décrié par ailleurs, qui veut que la création de richesse profite à tous, plus ou moins, aura été jusque-là assez efficace. La question, si un jour on se la pose, serait donc bien de savoir s’il vaut mieux lutter contre les riches ou contre la pauvreté.
Et accessoirement, pourquoi on interdit finalement « aux pôvres sans-dents » d’en sortir et de s’enrichir à leur tour : Un mécanisme complexe mais qui fonctionne encore assez bien avec quelques exceptions (les GAFAM) qui confirment la règle sempiternelle.
Mais là encore, ce n’est pas le sujet…


Revenons-y, justement : Est-ce un progrès pour « votre bonne information » que d’y trouver les noms de la Reine d’Angleterre, Wilbur Ross et Rex Tillerson, hommes forts de la Maison Blanche, Stephen Bronfman, trésorier du Parti libéral du Canada et proche du premier ministre Trudeau, quelques stars et artistes des vocalises mais aussi des multinationales comme Nike et Apple, quelques de grandes fortunes gauloisiennes, des oligarques russes, des hommes d’affaires africains et des grands sportifs du « ballon-rond » ?
Bé euh… pas vraiment, reconnaissez-le.
Sauf si on cible « Trompe », mais lui a déjà fait ses classes et ne doit plus rien à personne…
Moi, j’ai juste appris comment passer par Jersey pour ne pas payer la TVA sur l’achat de mon prochain avion.
Déjà qu’on n’y paye pas la taxe sur les carburants qui le font voler…
Le reste, je savais et parfois, je trouve ces montages succinctement présentés comme « un peu court », « classiques » ou vraiment « trop compliqués », autrement dit « peut mieux faire », car il faut faire simple pour que ce soit « justement » utilisé par le quidam qui en bénéficie : Tout le monde n’est pas un fiscaliste-chevronné, dixième-dan, loin de là !
Mais c’est un avis de « juriste-fiscaliste » : Il reste des nains dans le métier qui… le gâchent.
Passons encore : Ce n’est toujours pas ça le plus important.


Mais alors c’est quoi donc ? Que selon les calculs spécialement effectués par Gabriel Zucman, économiste Gauloisien et professeur à l’université de Berkeley en Californie, l’évasion fiscale des entreprises et des grandes fortunes coûte 350 milliards d’euros de pertes fiscales par an aux États du monde entier, dont 120 milliards pour l’Union européenne.
Le manque à gagner pour la Gauloisie-fiscale serait de 20 milliards d’euros par an.
C’est certes probablement la première fois qu’une estimation aussi fine et globale est réalisée.
Mais attends, 350 Mds sur les 64.000 Mds d’un PIB mondial… Je m’étouffe.
20 milliards en « Gauloisie-frénétique », c’est à peine deux fois les « 3 % invalidés » sur les dividendes de « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
Plus de 100 fois moins que les pertes de puissance sur le réseau EDF…
Soyons sérieux, SVP !


Non, il y a deux choses qui sautent aux yeux.
D’abord, le « bidule » sort dix-huit mois après les « Panama-Pampers », cette enquête, qui avait mobilisé une douzaine de journalistes Gauloisiens pendant plus d’un an, exploitant notamment sept millions de documents issus d’une fuite massive de données en provenance d’un cabinet international d’avocats basé au Panama.
Vous vous souvenez encore de nos « sinistres » de l’époque, qui réclamaient à cors et à cris « des mesures » qu’ils ont été incapables de mettre en place avec célérité, alors que les autorités panaméennes les avaient acceptées par avance ?
Non ? Bon, ce n’est pas grave, ils ont disparu du paysage politique, depuis, balayés par plus fort qu’eux.
Et puis, les « Panama-Pampers » de Mossack Fonseca, c’était surtout du blanchiment d’argent sale, issu de la fraude fiscale et d’autres activités illicites (trafics d’armes, de drogue…).
Ce qui n’est même pas (encore) le cas pour cette nouvelle vague de déballage.


La première fois, des têtes étaient tombées. Croyez-vous qu’il en sera de même pour la série qui suit ?
Va-t-on raccourcir Elizabeth II ?
La pauvre chérie : Elle paye des impôts depuis peu, mais ne peut pas non plus s’occuper du quotidien de son immense fortune ! Elle a des hommes de lois pour ça et ce sont eux qui tomberont éventuellement.
Éventuellement, parce que je ne pense même pas que ce soit possible : Au contraire, c’est une excellente publicité pour eux.
Bref « ça va passer ».


Car la deuxième chose qui frappe, c’est ce qu’il n’y a pas dans les « Paradise-Pampers ».
Eh oui, il en manque !
Notez que ce n’est pas un hasard non plus. D’abord, la fuite ne concerne qu’un seul cabinet, alors qu’ils sont des dizaines à avoir « pignon-sur-rue » dans la même activité.
Vous noterez également qu’on ne cause d’aucune « banque d’affaires » : Elles ne sont pas visées, sont bien protégées (informatiquement, hors HSBC-Swiss qui s’était faite voler ses fichiers par un employé « indélicat », toujours sous protection policière : Une vieille histoire reprise dans mon premier roman en-ligne « Opération Juliette Siéra », c’est vous dire si ça date…) et sont beaucoup plus malines que ça alors même que ce sont elles qui assurent les « mouvements de caisse ».
En revanche, ce coup-ci, ce n’est pas passé loin de votre « Jupiter ».


Vous le savez pour l’avoir lu dans ce blog : Il détient « Providence LLC » et son compte probable (puisque ça porte sa signature) dans la « First Caribbean International Bank ».
On s’interrogeait d’ailleurs publiquement (mais « entre nous »), puisque c’étaient des questions d’avocats ayant eux aussi « pignon sur rue » (et pas les moindres), sur quelques « mystères » propres aux déclarations d’intérêt et de patrimoine du candidat « Mak-Rond »un peu plus tôt : Là, je n’ai pas été long à comprendre et à vous expliquer.
Il faut dire que j’avais un peu d’avance (toujours cette « préscience » qui m’encombre l’esprit) tel que je vous avais fait un descriptif à peu près complet de « ce mécanisme d’optimisation » l’été précédent (chapitre écrit en juillet 2016, corrigé en septembre et mis en ligne le 5 novembre : J’ai vraiment « ramé » pour finaliser cet « opus-là », figurez-vous ! Celui de l’été prochain est presque un « bonheur » à côté et est presque terminé : Il ne me restera plus qu’à corriger l’essentiel des « fautes de frappe », à le compléter ici ou là, et il sera prêt en temps et en heure. Premiers extraits déjà programmés pour la seconde semaine de décembre, comme promis…).


En bref, cette affaire de « Paradise-Pampers » aurait apparemment « loupé sa cible », une fois de plus, tout comme les « Panama-Pampers ». Que je me dis que ce n’est possible d’être aussi nul, finalement, pour des « journaleux » gauloisiens.
À moins que… à moins qu’il s’agisse juste d’une « piqûre de rappel », histoire de signaler que l’étau pourrait se resserrer.

Parce que ce qui est bien avec ces histoires de « fuites » (absolument pas « télécommandées » du tout, vous imaginez bien !), c’est que ça ne vise personne, mais un peu tout le monde « en même temps ».
Fabuleux, non ?

Ce sur quoi, croyez-vous vraiment que si les « journaleux » du Monde (cette pourriture decanard : une affaire personnelle sans importance pour vous en relation avec « mon-papa-à-moâ », celui qui me fait toujours frémir quand je l’évoque…) avaient mis le doigt sur « ce qu’il ne faut pas dire », ils se seraient gênés pour ne pas s’autocensurer ?
Après tout, la rédaction, les actionnaires, les rédacteurs en chef, les journalistes, les pigistes et les banquiers qui sont derrière, ils ont tous répondu à l’appel visant à pousser « Mak-Rond » sous les feux de la rampe et jusqu’à le conduire à l’Élysée.
Alors, hein, entre « frangins-trois-points », on ne se brûle pas les ailes entre soi, serment de solidarité-fraternelle oblige… et encore moins ses « idoles ».

Ceci dit, l’épisode n’est pas terminé : Le massage reste clair. Y’en a un qui picole « ma cave » (la meilleur de Gauloisie, même si « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en a vendu une partie) qui a parfaitement compris qu’il est toujours « sous contrôle » et qu’on ne va pas le lâcher si facilement.
Soyez-en certain.
On en reparlera d’ailleurs dans le roman à suivre « Ultime récit – suite » de l’été prochain (et après, je passe à autre chose, parce que vraiment, ras-le-bol !), juste un chapitre de plus à prévoir…

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/11/les-paradise-pampers-suite-des-panama.html

 


Panama Papers : communiqué de l’ICIJ et du « Centre pour l’Intégrité du Public »

 

Nouvelles révélations !...

 

Le 10 mai 2016, le CPI et l’ICIJ ont divulgué de nouveaux documents sur les Panama Papers !...

 

Le Center for Public Integrity (CPI), « Centre pour l'intégrité publique », est une organisation de journalistes d'investigation, sans but lucratif, créée en 1989, basée à Washington aux États-Unis.

Elle s'est donné pour objectif de « dévoiler les abus de pouvoir, la corruption et les manquements au devoir des institutions publiques ou privées, dans le but de les pousser à agir avec honnêteté, intégrité, responsabilité, afin de faire prévaloir l'intérêt public ».

Avec cinquante collaborateurs, le CPI est une des plus importantes organisations de ce type. Elle se veut être ni un parti, ni un groupe de pression mais est qualifiée de progressiste et libérale (gauche du Parti démocrate).

L'organisation publie ses travaux sur son propre site et les diffuse à un réseau de journaux dans de nombreux pays.

 

L'International Consortium for Investigative Journalism (ICIJ), « Consortium international pour le journalisme d'investigation ») est une émanation du Center for Public Integrity (CPI). Cette structure permet de ne plus centrer les enquêtes uniquement sur les États-Unis. En 2013, le consortium comptait 160 journalistes membres dans 60 pays.

Trois journalistes français sont membres de l'ICIJ : Fabrice Arfi et Karl Laske, journalistes d'investigation à Mediapart, Edouard Perrin, journaliste d'investigation aux productions Premières Lignes ainsi qu'Aurore Gorius,  journaliste indépendante.

En 2003, le Wall Street Journal a critiqué le CPI pour avoir accepté des fonds importants de George Soros. Le site de l'Open Society Foundations, organisation de Soros, fait part de quatre subventions au Centre. En 2002, le CPI reçoit une subvention de 1 million $ pour une période de trois ans. En 2009, le CPI a indiqué qu'il a reçu 651.650 $ de l'Open Society Foundations. La question de l'indépendance réelle du CPI en dépit des subventions importantes apportées par les fondations de George Soros a été posée par Jennifer Rubin dans le Washington Post.

Le Centre reçoit des dons, entre autres, de :

  • La Open Society Foundation ;
  • La Sunlight Foundation, une autre fondation mise en place par George Soros ;
  • La Fondation Ford ;
  • La Fondation des frères Rockefeller ;
  • La Fondation de la Famille Rockefeller ;
  • La Fondation W.K. Kellogg.

 

Les 320.000 sociétés offshore et trusts divulgués par les « Panama papers » sont disponibles sur :

https://offshoreleaks.icij.org/

 

Le « International Consortium of Investigative Journalists » a publié le 10 mai 2016 une data base de recherche qui a divulgué les secrets de près de 214.000 entités offshore, crées dans 21 juridictions, du Nevada à Hong Kong et aux Virgin Islands.

Ces données, qui font partie des investigations des « Panama Papers », est la plus grande diffusion qui n’a jamais eu lieu sur des compagnies offshore et les personnes qui sont derrière.

Ces données révèlent aussi des informations sur plus de 100.000 entités offshore qui ont déjà été divulgués dans ses « offshore leaks investigation » de 2013.

L’ICIJ publie ces informations dans l’intérêt du public.

Les nouvelles données que l’ICIJ divulgue maintenant représentent une fraction des « Panama Papers », d’une richesse de plus de 11,5 millions de fichiers de la société juridique Mossack Fonseca, une société championne mondiale pour la création de compagnies, trusts et fondations, tous difficiles à identifier.

ICIJ ne publie pas la totalité de la fuite, mais il divulgue en masse des documents de base ou des renseignements personnels. La base de données contient une grande quantité d'informations sur les propriétaires d’entreprises, les procurations et les intermédiaires dans les transactions secrètes, mais il ne divulgue pas les comptes bancaires, les échanges de courriels et des transactions financières contenues dans les documents.

Dans son ensemble, l'application interactive révèle plus de 360.000 noms de personnes et de sociétés derrière des structures offshore secrètes. Comme les données proviennent de fuites, et non d’un registre standard, il peut y avoir quelques duplications des noms.

Les données ont été obtenues d'une source anonyme par les journalistes du journal allemand Süeddeustche Zeitung, qui a demandé à ICIJ d'organiser une collaboration mondiale globale pour analyser les fichiers.

Dans près de 80 pays sondés, plus de 370 journalistes évaluèrent les fichiers pendant un an. Leurs enquêtes découvrirent les holdings offshore secrets de 12 dirigeants de la planète, plus de 128 autres hommes politiques et une nombre record de fraudeurs, de trafiquants de drogue et autres criminels dont les entreprises avaient été mises sur liste noire aux États-Unis et ailleurs.

Leur statut de hors la loi ou de personnalités publiques ne les a pas empêchés de créer secrètement des sociétés dans des endroits où les lois sur le secret rendent souvent impossible pour les procureurs et des chercheurs de retracer leurs actifs.

Les fichiers ont révélé, par exemple, que des associés du président russe Vladimir Poutine ont secrètement dispatché près de 2 milliards $ avec l’aide de banques et de sociétés opaques.

La réaction aux documents de Panama a été immédiate et virale.

Des citoyens outrés sont descendus dans les rues de Reykjavik, à Malte et à Londres, tandis que le hashtag #panamapapers a été diffusé sur Twitter pendant des jours après que l'histoire ait éclaté le 3 avril. Le Premier ministre Islandais a démissionné d’une société des îles Vierges britanniques dont il avait la co-propriété avec sa femme, tandis que d'autres leaders mondiaux s’embrouillaient pour expliquer leurs avoirs secrets.

Il a fallu trois jours au Premier ministre britannique David Cameron pour reconnaître publiquement qu'il avait bénéficié d'un fonds d'investissement créé par son père, et placé au Panama et géré dans les Bahamas. En Espagne, un ministre a démissionné après avoir été pris dans une série de mensonges à propos de ses liens avec les comptes offshore, et en Uruguay la police a arrêté cinq personnes soupçonnées de blanchiment d'argent pour un puissant cartel de la drogue mexicain.

Les « Panama Papers » mettent en avant les injustices et les inégalités créées par le système offshore, soulignent les médias et les dirigeants politiques.

"Lorsque les impôts disparaissent, lorsque les actifs de l'Etat sont pris et mis en ces paradis, tout cela peut avoir un effet négatif énorme sur notre mission de mettre fin à la pauvreté et de stimuler la prospérité," a déclaré Jim Yong Kim, le président de la Banque mondiale, quand il a ouvert les réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI à Washington, peu après que l’ICIJ, et plus de 100 autres organisations de presse, aient commencé à révéler les résultats de l'enquête de la collaboration avec les médias.

Le président Barack Obama, quant à lui, a fait remarquer que le plus gros problème était que la plupart des montages révélés par les documents de Panama étaient légaux. "Le problème n’est pas qu'ils enfreignent les lois, mais que les lois soient si mal conçues," a-t-il dit.

Les révélations ont relancé le débat sur la nécessité que des registres publics accessibles à tous soient disponibles pour savoir qui contrôle finalement une société. Le Royaume-Uni a rendu obligatoire et public la divulgation des données sur les propriétaires véritables, mais des territoires en outre-mer britanniques tels que les îles Vierges et les îles Caïmans, quelques-uns des plus actifs paradis fiscaux offshore, n’ont accepté de partager cette information que si elle est exigée par la loi.

Citant les « Panama Papers », le gouvernement américain a également annoncé jeudi qu'il a envoyé la législation au Congrès de créer un registre fédéral des propriétaires de toute société nouvellement créée. Le registre aiderait les autorités pour débusquer les vraies personnes derrière les sociétés anonymes utilisées dans le blanchiment d'argent et d'autres actes répréhensibles.

Les gouvernements d’Australie et d’Allemagne ont annoncé eux aussi leur intention de créer des registres publics des propriétaires d’entreprises.

Vendredi, la personne anonyme qui a organisé la fuite des documents « Panama Papers », connu seulement comme «John Doe», s’est exprimé publiquement pour la première fois dans une déclaration écrite et appelle sur des mesures concrètes pour lutter contre les paradis fiscaux. "Dans l'Union européenne, les registres des sociétés de chaque Etat membre devraient être librement accessibles, avec des données détaillées clairement disponibles sur les bénéficiaires finaux," a écrit la source. Doe a ajouté que les Etats-Unis" ne peuvent plus faire confiance à ses cinquante Etats pour prendre des décisions éclairées au sujet de leurs propres données sur les entreprises."

La base de données consultables que l’ICIJ publie permet aux utilisateurs d'explorer les réseaux d'entreprises et de personnes qui ont utilisé - et parfois abusé - du secret des places offshore avec l'aide de Mossack Fonseca et d’autres intermédiaires. Les données de fuite couvrent près de 40 ans, de 1977 à la fin de 2015.

Les données, qui incluent les adresses postales, affiche des liens vers plus de 200 pays et territoires, de la Chine au Chili. Les utilisateurs peuvent filtrer les informations par pays et par juridiction offshore. Ils peuvent aussi explorer le rôle des banques, cabinets d'avocats et d'autres gardiens du système financier qui facilitent la création de sociétés offshore pour les particuliers fortunés. Pour la première fois, ils peuvent avoir des détails sur les fondations privées panaméennes, y compris des informations, lorsqu'elles sont disponibles, sur ceux qui les contrôlent.

Alors que l'application interactive découvre un monde qui n'a jamais été montré à ce niveau de détail, tous les propriétaires d'une entreprise qui apparaît dans les documents « Panama Papers » n’apparaissent pas dans la base de données publique. En effet, l’information de propriété est souvent enterrée dans des courriels, des délégations de pouvoir aux avocats, et dans les notes internes des employés Mossack Fonseca, et ne peut pas ainsi être facilement extraite d'une manière systématique. En outre, Mossack Fonseca a souvent oublié de recueillir des informations nécessaires sur les propriétaires ultimes d’une entreprise, comptant plutôt sur les banques et les autres intermédiaires pour garder une trace de ces données essentielles.

Pourtant, il est prévu que les révélations des « Panama Papers » continueront à faire surface en tant que régulateurs et que les citoyens tout autour du globe sonderont les nouvelles données disponibles et trouveront de nouveaux liens qui auraient échappé aux journalistes. Les citoyens concernés sont invités à partager des conseils avec l’ICIJ et les journalistes des « Panama Papers » qui continuent d'enquêter sur les documents. L'ensemble de données complet est également disponible pour le téléchargement.

«La transparence ne va pas revenir en arrière", a déclaré Kim à la réunion de la Banque mondiale au printemps, avertissant que ceux qui essaient d'éviter les impôts ou qui volent l'argent des caisses publiques doivent être «très prudents», car ils finiront par être traqués et découverts. "Le monde va devenir de plus en plus transparent au fur et à mesure que nous avançons."

Source : https://panamapapers.icij.org/blog/20160509-offshore-database-release.html

 

 


Panama-papers (4)

 

Dernières retombées…

 

On arrive au bout… et hélas, il semble que « la mission » première, une fois de plus, manque sa cible.

Je vais y revenir.

Quoi de neuf depuis notre dernier « papier » sur le sujet ?

Il ressort que les banques Suisses ont été très actives dans la création de sociétés-écrans. Les établissements bancaires UBS, Credit Suisse (via une filiale) ont participé au processus, selon l'enquête en cours.

Il en va de même pour HSBC Suisse, et quelques autres (13 en tout) visées par une demande d’information américaine.

Au plan des « personnalités accrochées », pas de grosse surprise :

– Kojo Annan, le fils de l'ex-secrétaire général de l'ONU : On a la famille que l'on peut…

– Des associés et/ou proches du président russe « Vlad-Poux-tine » auraient détourné jusqu'à 2 milliards de dollars avec l'aide de banques et de sociétés-écrans.

Celui-ci n’a pas lancé la « contre-offensive » attendue et à expliquer que son pote le violoncelliste est en fait un homme ruiné, devant de l’argent un peu à tout le monde, à force d’acheter des instruments de musique.

Un compulsif… ?

Notez que 2 milliards d’instruments de musique, ça a un côté pitoyable comme explication.

Mais bon, c’est la Russie où tout est décidément possible en matière de contre-information !

– Des sociétés liées à la famille du président ukrainien Petro Porochenko apparaissent : On s’en doutait un peu.

– Le milliardaire Bidzina Ivanishvili a été premier ministre de Géorgie pendant à peine 13 mois. Il a été le propriétaire d'une société immatriculée dans les îles Vierges britanniques.

– Pedro Almodóvar et son frère Agustin apparaissent derrière la société Glen Valley Corporation, enregistrée dans les îles Vierges britanniques en 1991.

– Des sociétés liées à la famille du président chinois Xi Jinping, qui affiche sa détermination à combattre la corruption, sont citées : On ne choisit pas sa famille, c'est bien connu !

– Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, président des Émirats-arabes-unis et émir d'Abu-Dhabi, l'un des hommes les plus riches du monde, a été le bénéficiaire économique d'au moins 30 sociétés créées dans les îles Vierges britanniques par Mossack Fonseca.

– Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, ancien émir du Qatar : Sa société offshore détenait un compte en banque au Luxembourg et des participations au capital d'entreprises sud-africaines.

– Le prince saoudien Mohamed bin Naif bin Abdulaziz est également cité.

– Ahmad (Ahmed) Ali al-Mirghani, ancien président du Soudan (1986-1989). Il était propriétaire d'Orange Star Corporation, société créée aux îles Vierges britanniques en 1995.

– Des fonctionnaires proches d'Hugo Chavez, l'ancien président vénézuélien, mort en 2013, sont cités dans les « Panama-Pampers ».

– Des cousins du président syrien Bachar al-Assad figurent dans les listings : On s’en doutait aussi : La famille, décidément !

– Le tout nouveau président argentin Mauricio Macri a été membre du directoire d'une société offshore enregistrée aux Bahamas.

Un type incroyable qui vient d’éteindre les actions judiciaires des « fonds-vautours » en empruntant les fonds nécessaires à les désintéresser et qui ont été souscrits au-delà de toute espérance, plus de 6 fois le montant de l’émission.

Il faut dire qu’à 7,5 % de taux d’intérêt, c’est une aubaine par ces temps de taux négatifs qui courent…

Plus proche de « chez nous » :

– Des affaires réalisées dans les paradis fiscaux par le père aujourd'hui décédé de l'actuel Premier ministre britannique David « Camé-Rhône » sont citées.

– La sœur de l'ex-roi Juan Carlos de Borgón, Dona Pilar de Borbón : On a la famille que l'on peut, même chez les Bourbon !

– Le Premier ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, est soupçonné d'avoir dissimulé des millions de dollars aux Iles vierges britanniques.

– Le ministre islandais des Finances Bjarni Benediktsson. Les appels à sa démission ne se sont pas fait attendre.

– À gauche, la ministre islandaise de l'Intérieur Olof Nordal.

Un cas particulier, l’Islande, semble-t-il : Ils ne sont pourtant pas très nombreux…

– L'ex-ministre du Budget Gaulois, « Jéjé Caca-zut-hack », qui a démissionné suite à la révélation de son compte bancaire en Suisse chez Reyl, est également débusqué dans cette affaire au Panama.

On citera aussi parmi les « peoples », le quintuple Ballon d'or Lionel Messi, « Michou Platoche » et Cristiano Ronaldo ; l'acteur chinois spécialisé dans les arts martiaux Jackie Chan est ainsi actionnaire de six sociétés situées dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques.

Jusque-là, et sauf erreur ou omission de ma part, 140 personnalités sont citées dans les « Panama-Pampers » sur 14.000 structures, que j’en reste coi : Tout juste 1 % !

Ce n’est même plus un glaçon qui laisse apparaître 10 % de son volume hors de l’eau…

Et je vous passe les quelques sociétés mondiales épinglées, car globalement, aucun « GAFA », pourtant les champions du monde de « l’optimisation fiscale », ne semble concerné, ni aucun « major » des bourses mondiales : Toutes ces entreprises usent d’autres « moyens » laissant le recours aux sociétés-écrans venant du Panama aux « petites-bites »…

Logique.

Et du coup, pas ou vraiment très peu d’américains dans le lot.

Mais en revanche, une réaction « des 28 », à quelques semaines du « Brexit », des tensions autour du « Grexit » et à la veille des élections autrichiennes, qui est presqu’une répétition de la nôtre de 2017 : Dimanche, ils votaient une première fois pour élire leur président.

C’est une fonction nettement plus « représentative » qu’en « Gauloisie-démocratique », mais ça fait peur quand même quand on apprend lundi matin que c’est l’équivalent du « Marinella-tchi-tchi » local qui est en tête, écrasant tous les représentants des partis classiques autrichiens, « drôate » et « soce-démocratouille », qui rassemblent 22 % des bulletins à eux deux.

Je me demande si je vais suivre cette élection-là, finalement…

Bé oui, les 28 ministres des Finances de l'Union européenne ont affiché samedi leur volonté d'intensifier la lutte contre l'évasion fiscale en réponse au scandale des « Panama-Pampers », avec toutefois des divergences sur l'ampleur de l'effort de transparence à exiger des multinationales.

Après ce scandale d'ampleur internationale, « le sens de l'urgence est clairement bien plus important (…), tout le monde est très engagé pour combler les vides », a affirmé le ministre néerlandais des Finances, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.

« Nous avons été très occupés à nous combattre les uns les autres sur nos régimes fiscaux, de manière à ce que nos pays soient les plus attrayants possibles pour les investisseurs. Maintenant, nous en sommes arrivés à un tel point que de grandes entreprises ont tendance à ne plus payer d'impôts », a-t-il ajouté.

Il serait plus que temps d’ouvrir les yeux, effectivement !

Au cours de la réunion ouverte vendredi à Amsterdam, tous les ministres ont endossé l'initiative lancée il y a dix jours de ça par cinq pays européens (Teutonnie, Hispanie, Gauloisie, Ritalie et Brexit) visant à expérimenter l'échange automatique d'informations, au sein de l'UE, pour identifier les bénéficiaires des sociétés-écrans.

« Il y a une volonté convergente, assumée, proclamée de lutter contre les mécanismes anonymes » ne permettant pas de savoir qui se cache derrière ces sociétés, a déclaré le ministre gaulois des Finances.

C’est un premier pas d’une « longue-marche »…

À l'heure actuelle, le droit permet des montages financiers créant des structures juridiques (société individuelle à responsabilité limitée, trust, fondation…) en dissimulant l'identité de leur réel bénéficiaire, brouillant les pistes et compliquant grandement la tâche des administrations fiscales, c’est un fait acquis depuis des décennies et il s’agit d’y mettre un peu de « traçabilité ».

Là, les 28 ministres des Finances ont également approuvé la création à terme d'une « liste noire unique », commune à toute l'UE, des paradis fiscaux, comme le souhaite le commissaire européen aux Affaires économiques « Pierrot Moscou-vicié », qui a parlé d'un objectif à atteindre « d'ici la fin de l'été ».

C’est sans compter que les négociations s'annoncent délicates, les États membres ayant des politiques très variables sur les paradis fiscaux. Il s'agira dans un premier temps de définir une méthode commune pour identifier qui pourrait figurer sur une telle liste. Des propositions seront soumises aux 28 ministres lors d'une prochaine réunion en mai.

À propos de l'incitation à davantage de transparence fiscale de la part des multinationales, la présidence néerlandaise de l'UE a assuré qu'elle lancerait « dès la semaine prochaine » les discussions entre États membres sur la proposition de Bruxelles de rendre accessibles au public les principales données comptables et fiscales des grandes entreprises.

Le ministre local n'a pas caché que des réticences s'étaient exprimées à Amsterdam parmi les 28 sur cette proposition de la Commission dévoilée le 12 avril.

« Il y a d'évidence des appréciations différentes sur ce sujet », a-t-il dit, soulignant qu'il ne fallait pas attendre d'accord avant le second semestre, sous la présidence slovaque…

Voilà qui démarre mal, d’autant que le ministre autrichien a pu déclarer que : « Je pense que nous ne devons pas sur-réagir là-dessus en pleine hystérie sur Panama ». Ce qui a permis à ses homologues Maltais, Belge et Teuton de faire part de réserves avec des arguments différents.

Dans l'absolu, « il faut une harmonisation internationale, mais il ne faut pas l'attendre (…) il faut casser ce cercle vicieux » voulant que « depuis 20 ou 30 ans on dise ‘‘on fera plus tard’’ parce que le monde entier ne le fait pas », a souligné votre ministre.

Bref, la route va être longue : « Panama-Pampers » va manquer cet objectif « public-là ».

Et puis au Panama, les autorités s’énervent et ont mené vendredi une nouvelle perquisition dans un bureau du cabinet d'avocats Mossack Fonseca.

Lors de cette nouvelle perquisition, « nous avons trouvé une grande quantité de documents qui sont présumés appartenir à la société ». Et on apprend que le cabinet archive la majorité de ses documents sous forme numérique dans plus d'une centaine de serveurs…

Là, on se dit que le « piratage » des 11,5 millions de documents n’est donc pas l’œuvre d’un unique geek aussi génial fût-il, mais bien de toute une équipe très motivée et organisée : Pas une machine à pirater, mais des centaines de serveurs… !

Et comme par hasard, de son côté, le régulateur des services financiers de New-York (NYDFS) a adressé une injonction aux banques Société Générale, Credit Suisse, Deutsche Bank et à dix autres citées dans le scandale des « Panama-Pampers ».

Rappelons que l’institution avait déjà infligé en 2014 une amende record de près de 9 milliards de dollars à BNP-Paribas pour violations d’embargos américains…

Là, il a été ordonné à ces établissements financiers de lui fournir tout document et porter à sa connaissance toute transaction effectuée avec le cabinet, a poursuivi la source confirmant des informations de l’agence Bloomberg News.

Le NYDFS, dirigé depuis janvier par Maria Vullo après le départ en juin de Benjamin Lawsky, a donné jusqu’au 29 avril à ces banques pour répondre à sa demande.

Dans la lettre adressée à chacun des établissements, le régulateur ne leur reproche pour l’instant aucune malversation, selon la source. Les discussions sont encore à un stade préliminaire mais pourraient déboucher sur l’ouverture d’une enquête si Mme Vullo et ses services venaient à conclure que certaines transactions étaient litigieuses.

Notez que cette requête du NYDFS coïncide avec l’ouverture d’une enquête pénale par le procureur fédéral de New York, Preet Bharara, l’un des juges les plus redoutés de Wall-Street.

Sympa, finalement.

Conclusions encore provisoires :

1 – La « blanche Amérique », pas vraiment concernée par le contenu des fichiers-volés, se permet non seulement de se considérer « hors de cause » (malgré ses propres paradis fiscaux), mais en profite pour en tirer… profit et la couverture à elle !

Et comble du moment, exactement alors que « Baraque-Haut-Bas-Mât » fait sa tournée européenne contre le « Brexit » et pour le TAFTA.

C’est vous dire s’il y a de quoi se bidonner !

2 – L’UE patine grave, alors que le ricain fait la promotion du TAFTA, l’Autriche trébuche, la Grèce s’enfonce, tout cela ne peut pas mieux « s’arranger », se « goupiller » pour montrer les limites des pouvoirs des uns et des autres dans tout ce capharnaüm qui vous lamine tous les jours un peu plus.

Que s’en est magnifique, finalement.

3 – De mon côté je persiste à penser que l’objectif du « Panama-Pampers » est passé une nouvelle fois à côté de sa cible.

Parce que finalement, il y a bien plus grave sur cette planète : La corruption (dont les fruits restent planqués dans les plateformes « offshores » et ressortent à l’occasion dans l’émission d’emprunts toxiques comme en Argentine), qui générèrent de toute façon l’appauvrissement généralisé et parfois dramatique des populations.

Il n’y a pas à dire, de gigantesques fortunes restent « bien au chaud » et toujours cachées, alors qu’elles ont été constituées en quelques décennies : Ce n’est certes pas par le « labeur » de leurs détenteurs, mais bien par le détournement crapuleux d’encore plus « pôvres » sous domination.

C’est cela qui nourrit la « folie de la finance ».

Et on n’y touche pas encore.

Dingue !

Parce que (4), ce n’est pas la première fois que « des fichiers » sortent de leur cocon et s’étalent sur la place publique : Souvenez-vous des listings de « La-Hood » sous la forme tronquée et falsifiés des fichiers « Clearstream » (la banque des banques de compensation européenne, qui compense à travers le BRI et le monde entier), des fichiers d’Hervé Falciani volés à HSBC…

Tous ont atterri sur les bureaux des services fiscaux et nulle part ailleurs !

Comme nous savons que pour ceux-là, le premier a été fourni à Londres par un « aimable correspondant » et l’idée du second « travaillé » par un tout autant « honorable correspondant » à Genève, on ne peut qu’en conclure que les mêmes causes produisant les mêmes effets, les « Panama-Pampers » ont la même origine !

Et hélas, seulement les mêmes conséquences : Être traités uniquement sur le plan fiscal, un peu partout autour de la planète … surtout européenne !

Une slave de « trois tirs » en quelques années, vraisemblablement tirée du même « opérateur-global », vise forcément la même cible.

Et on passe une nouvelle fois à côté !

Ça, c’est vraiment splendide.

Je vous laisse y réfléchir, et si vous-mêmes vous patinez encore un peu, retournez donc lire ce post :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/suite-du-scandale-des-milliards-de-la.html

Parce que là, le mystère commence seulement, par ses propres voies, à s’éclaircir.

Et il va finir par vous péter à la tronche.

En attendant, tout cela fait les délices de l’auteur du futur roman que je vous prépare pour cet été, comme je le pressentais en début de mois.

Jubilatoire !

Qu’il se pourrait bien que j’avance d’ailleurs sa mise en ligne : Je ne sais pas encore !

Bien à vous toutes et tous !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-4.html

 


Paradis fiscaux ?

 

Bref inventaire à portée de (presque) tous !

 

En marge des « Panama-Pampers » et après y être revenu hier rapidement, à la recherche de « mon papier perdu » évoqué dernièrement, j’ai remis la main sur un vieux billet jamais transformé en post.

Un papier réactualisé des éléments (inchangés) de 2016 et qui émane du cabinet « Bradley Hackford » qui publie tous les ans son classement des pays appliquant un taux d’imposition neutre ou faible sur les revenus des personnes physiques (uniquement).

Celui-ci tient également compte de la qualité de vie et de la sécurité juridique et physique, ce qui n’est pas le moins important, loin de là.

« Les exilés fiscaux ne sont pas des évadés », écrivait déjà l’avocate fiscaliste Manon Sieraczek-Laporte dans son enquête parue en 2013 « Exilés fiscaux ». Alors que l’exil fiscal reste toujours difficile à quantifier en « Gauloisie-fiscale » – en 2011, on comptait près de 35.000 assujettis à l’impôt sur le revenu à s’expatrier, selon le rapport de la commission d’enquête parlementaire du moment sur « l’exil des forces vives de France » – il semble qu’il faille constater une nette accélération depuis les élections présidentielles de 2012, sans doute le double.

Notez que ce n’est vraiment qu’une « gouttelette » très marginale par rapport au 33 à 35 millions de foyers fiscaux gaulois enracinés dans leurs terroirs.

Pas de quoi en fouetter un chat, même boiteux, et même si, une fois parti et après avoir goûté au « fruit défendu » de l’exil, il y a aucune de chance de faire acte de contrition et de repentance en vue d’obtenir l’absolution fiscale : C’est encore plus marginal !

Rappelons tout d’abord que s’il existe des « paradis-fiscaux », c’est qu’il existe des « enfers-fiscaux » : Une évidence de bon sens !

Toutes ces plateformes territoriales accessibles ont en commun d’avoir un taux d’imposition neutre ou faible sur les revenus des personnes physiques.

Mais le classement proposé prend aussi en compte la qualité de vie du pays, la sécurité juridique et physique, sa situation géographique et ses centres d’intérêt, mais aussi la qualité du programme d’investissement économique développé par le gouvernement local pour favoriser l’investissement des nouveaux résidents.

1) Antigua-et-Barbuda

Nouvelle entrée (à l’époque, mais confirmée par la suite) dans ce classement annuel, Antigua-et-Barbuda propose un programme de citoyenneté par investissement permettant d’acquérir la nationalité du pays ainsi que la résidence. « Les programmes combinant nationalité et résidence répondent à un nouveau besoin chez les expatriés compte tenu de l’évolution progressive des considérations fiscales liées à la nationalité », soulignait Bradley Hackford.

L’obtention de la nationalité du pays nécessite la réalisation d’une contribution non remboursable de 250.000 dollars dans le programme de citoyenneté du gouvernement. Il est également possible d’opter pour l’acquisition d’un bien immobilier agréé par le programme de citoyenneté du gouvernement et d’une valeur minimale de 400.000 dollars.

Pas à la portée de toutes les bourses, mais un climat idéal et une nature généreuse…

Les personnes ayant acquis la nationalité au travers de ce programme peuvent ensuite devenir résidentes d’Antigua et bénéficier d’une exonération totale d’impôts sur les revenus de source étrangère.

Seuls les revenus provenant d’activités menées à Antigua et Barbuda sont imposables. 

2) Le Royaume-Uni

Le Royaume-Uni offre la possibilité d’acquérir le statut de résident « non-domicilié » ou« non-dom ». Ce statut spécifique, bientôt à améliorer si les « Brexit » est adopté prochainement, s’adresse aux personnes de nationalité non britannique et permet de vivre en Angleterre sans être imposé sur ses revenus de source non locale ni sur sa fortune placée en dehors du Royaume Uni.

Les personnes ayant opté pour ce statut bénéficient de ce régime spécifique durant leurs 7 premières années de résidence dans le pays.

À noter que ce statut spécifique n’est donc valable que 7 ans. À l’issue de cette période de 7 ans un forfait de 30.000 £ (pas à la portée de tous, d’autant que la vie sur place est chère) est à acquitter chaque année pour conserver ce statut. Ce montant augmente après 12 ans de résidence et passe ainsi à 50.000 £. Une fois 17 ans de résidence cumulés le résident est considéré comme domicilié et perd donc son statut de « non dom » ce qui signifie qu’il devient imposable de façon normale.

À noter enfin que la limitation à 17 ans passera à 15 ans à partir du 6 avril 2017.

La position stratégique de Londres et sa qualité de vie ainsi que son dynamisme en font également une place particulièrement attractive pour les personnes disposant d’un important patrimoine.

Selon les chiffres donnés par le maire de Londres Boris Johnson (tenant du Brexit), 240.000 gaulois (plusieurs années d’exit à 35.000/an) vivent aujourd’hui dans la capitale britannique.

Traditionnellement dans le quartier de Soho, mais j’en ai croisé ailleurs et j’avoue que le « super-centre » à portée de la gare Saint-Pancras est des plus sympathique.

3) Monaco

Vivre à Monaco, en zone euro, permet de bénéficier d’une absence totale d’imposition sur les revenus, à l’exception des personnes de nationalité gauloise qui continuent à payer leurs impôts en « enfer-fiscal-gaulois ». Il leur faudra donc acquérir une seconde nationalité au préalable et renoncer ensuite à la nationalité Gauloise si elles désirent bénéficier de ce régime fiscal.

Vous comprenez donc mieux le pourquoi de « ma stratégie-personnelle » de « repli » si par hasard « Marinella-tchi-tchi » devait l’emporter en 2017 (ou plus tard) :

1ère étape, l’exil italien, à Portoferraio. L’avantage, c’est que ce n’est pas très loin de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et de mes attaches familiales.

2ème étape, avoir une activité locale. Originellement, j’envisageais de faire « Voilier-barré » pour les touristes d’où l’achat de mon ketch, semaine tout compris le long des côtes italiennes, corses et sardes, jusqu’en Sicile. Juste de quoi survivre et d’entretenir le bateau.

Et puis j’ai été « débauché » par « mon boss » actuel sis à Monaco et « détaché » en Italie après une période « d’adaptation ».

Avantage : Mes revenus monégasques de résident italien ne sont plus imposés en « Gauloisie-fiscale », dès ma seconde année (critère des 183 jours de résidence oblige), mais en Italie et sur la base d’un mince forfait, tout en bénéficiant d’une couverture sociale monégasque.

3ème étape : Une fois le Rubicon politique franchi par mon pays (celui que j’aime tant) en 2017, acquisition de la nationalité italienne par résidence continue de plus de deux ans et renoncement officielle à la « Gauloise » (pour motif politique) qui me fait définitivement échapper à « l’enfer-gaulois », politique et fiscal à la fois !

Ce qui ouvre une 4ème étape : Retour éventuel à Monaco, avec double nationalité (mais ce n’est pas obligatoire) et exonération définitive à la clé, hors mes revenus d’origine gauloise, soumis à la retenue à la source des non-résidents.

Car il n’existe pas, non plus, à Monaco d’impôt sur la fortune, la succession ou les donations envers les héritiers directs (parents, conjoints, enfants). Cela concerne aussi bien le patrimoine situé à Monaco qu’à l’étranger.

Mais tout en rappelant que mes « biens-gaulois » y seront encore taxés : Sauf que je n’en ai plus (j’ai payé pour ça), hors mes clémentiniers-Corses qui ne valent pas tripette et que j’envisage d’apporter à une société civile à capital variable, dans laquelle je ferai rentrer « ma nichée » au fil du temps et au moins, de procéder à la cession de ma nue-propriété sur ces parts (si je dois m’en servir pour investir dans l’avenir et compléter ainsi mes rentes)…

Pour les expatriés, l’obtention de la résidence monégasque nécessite toutefois de pouvoir démontrer une situation de fortune importante et donc de pouvoir vivre à Monaco sans avoir besoin d’y travailler (qu’il s’agisse d’une résidence louée ou achetée) : C’est que la vie y est chère et le « foncier » disponible hors de prix et relativement rare…

Le requérant à la résidence monégasque doit par ailleurs ouvrir un compte bancaire à Monaco et y déposer un minimum de 500.000 euros.

À moins d’y travailler utilement.

La principauté de Monaco, avec son offre de loisirs haut de gamme et sa sécurité reconnue continue d’attirer de nombreux résidents provenant de différents pays, notamment d’Italie, de Russie et plus récemment de Suisse…

C’est dire !

4) Andorre

Petite co-principauté hispano-gauloise, également en zone euro, située entre la « Gauloisie » et « l’Hispanie », Andorre attire à la fois les gaulois et les hispaniques frontaliers en raison de sa fiscalité très favorable, mais également les étrangers non européens, notamment russes, qui apprécient la situation géographique du pays ainsi que son haut niveau de sécurité : Les routes sont comptées, le chemin de fer est loin et il n’y a pas d’aéroport mais un héliport (comme à Monaco).

L’obtention de la résidence pour les personnes financièrement indépendantes nécessite notamment de réaliser un investissement d’un montant de 350.000 euros minimum dans le pays et d’effectuer le dépôt d’une caution de 50.000 euros.

L’imposition sur les revenus des personnes physiques y est de 10 %.

5) L’Île Maurice

L’île Maurice, est très prisée des gaulois qui apprécient l’usage de la langue de Molière, Racine et des vers de Victor Hugo, et la faible taxation du pays. L’imposition sur les revenus des personnes physiques y est de 15 %.

La procédure d’obtention de la résidence y est « simple » : Elle consiste notamment à acheter un bien immobilier sur l’île d’une valeur minimale de 500.000 dollars américains. Ce programme, baptisé «  IRS » pour « Integrated Resort Scheme », a été lancé par le gouvernement mauricien en 2002 afin d’encourager la construction et la vente de villas de luxe à des étrangers dans des emplacements particuliers.

Ces acheteurs internationaux ont le statut de « résidents mauriciens » tant qu’ils sont propriétaires des villas agréées par le programme.

6) Malte

Encore un paradis-fiscal de la zone euro, où devenir résident à Malte permet, sous certaines conditions, de n’être imposé que sur ses revenus de source locale. Les revenus de source étrangère, et non rapatriés à Malte, sont eux exonérés. Plusieurs statuts spécifiques destinés aux européens, aux non-européens et aux retraités permettent de bénéficier d’un régime analogue à celui de « non dom » en Angleterre. 

7) Gibraltar

Gibraltar dispose d’un statut spécifique (dit de « catégorie 2 ») permettant aux résidents optant pour ce statut de bénéficier d’une fiscalité attractive et prévisible tout en bénéficiant des avantages liés à l’appartenance du pays à l’Europe (en suspend de « Brexit »).

L’imposition des personnes physiques à Gibraltar sous ce statut est limitée aux premières 80.000 livres gagnées par an. Les revenus supérieurs à ce montant ne sont pas fiscalisés. Le forfait maximal d’imposition est donc de 28.360 livres.

À noter qu’un minimum de 22.000 livres d’impôts annuels est à acquitter.

Ce qui ne concerne pas tous les premiers migrants venus…

8) Ex-aequo Émirats Arabes Unis – Dubaï

La possibilité d’implanter une société dans l’une des nombreuses zones franches de Dubaï puis d’obtenir la résidence dans le pays permet à Dubaï d’attirer de plus en plus d’expatriés. Les sociétés implantées dans les « free zones » peuvent être détenues à 100 % par desétrangers.

Le taux d’imposition pour les sociétés est de 0 %, il est en est de même pour les revenus des personnes physiques résidentes qui ne sont soumises à aucun impôt.

Notez que la plupart des services publics et sociaux, de très bonne qualité, sont payés par les revenus pétroliers, donc d’accès gratuit.

9) Caïmans

Les Caïmans sont une destination réputée avec un taux d’imposition de 0 % tant pour les sociétés que pour les personnes physiques. Les Caïmans ont mis en place une zone économique spéciale permettant aux personnes actives d’obtenir la résidence en constituant une société dans cette zone.

Dont l’accueil et l’hébergement des fameuses « sociétés offshores » et autres « établissements financiers ».

Il est également possible d’opter pour la résidence sans permis de travail en démontrant la possession de revenus extérieurs et en réalisant un investissement de 500.000 $CI localement (soit environ 560.000 euros).

Mais c’est plus « exotique » et anglophone.

10) Portugal.

Bien sûr, dans le tas, on peut aussi citer le Portugal et son régime temporaire (10 ans d’exonération) de « migrants » qui achètent un bien immobilier.

Les retraités scandinaves en font grande consommation, en dit-on et ont participé au regain de croissance du pays en rénovant bien des lieux laissés en déshérence.

Toutefois, encore plus « attractif », toujours dans l’espace Schengen et en zone euro, signalons les Açores et surtout Madère et leurs îles, avec leurs régimes sociaux particuliers pour les entreprises résidentes : Ce n’est plus que « fiscal » car se sont de vrais « paradis-sociaux ».

Voilà, juste un « petit-aperçu » de ce qui vous est offert ici et ailleurs et ne concerne pas les « personnes morales » : Elles ont d’autres ressources mais ne font pas « pipi comme tout le monde ».

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/paradis-fiscaux.html

 


Panama-papers (3)

 

Les perles de la semaine dernière… 

 

Y’en a qui ont du culot : Aucune retenue quant à l’utilisation du nom de la Croix-Rouge internationale comme raison sociale de leurs « sociétés-offshores » !

C’est ce qu’on a appris la semaine passée et je reste étonné qu’au même titre le Vatican n’y soit pas mêlé avec une « Vatican Spiritus Sancti » illimited (après tout, la BES pour « banco esperita sancto » est portugaise), ou que personne n’ait encore dévoilé l’existence d’une « Camorra & confraternita » de blanchiment officiel des avoirs des produits des rackets, de la prostitution, des jeux, et des trafics illicites de drogues et d’influences…

Y’a pas de honte : J’ai bien participé à redresser une « boutique » d’activités sociales et solidaires baptisée par ses fondateurs d’avant-guerre « Travail-Intérêt-Profit » : Devenu un centre d’apprentissage agréé par le travail, exploitant sans retenue une myriade de handicapés… et rebaptisée autrement depuis.

Le moment drolatique, ça quand même été d’apprendre que les argentins ne sont pas en reste : Le quotidien argentin La Nación, chargé de mettre à nu les millions de documents de Mossack Fonseca, est rattrapé par l'enquête de ses propres journalistes !

Le groupe La Nación S.A. et son directeur Luis Saguier apparaissent dans l'affaire des Panama Papers.


Si !

Dans son édition de dimanche en huit, La Nación prétendait clarifier la situation dans un communiqué évasif, titré : « La Nación à ses lecteurs ». On y comprend, laborieusement, qu'à la suite de la vente de ses activités d'annonces immobilières et d'offres d'emploi, le groupe La Nación s'est retrouvé au capital d'une société créée par l'intermédiaire de Mossack Fonseca : Navent Group Ltd., dont l'une des filiales se trouve au Panama. Avec moins de 10 % du capital, l'influent Luis Saguier, directeur de La Nación, figurerait donc au conseil d'administration de Navent.

Rien de plus.

Un fait notoirement légal et assez peu étonnant pour un groupe aussi important.

Mais impossible de savoir si la participation de La Nación S.A. au capital de Navent Group Ltd. concerne sa filiale panaméenne ou une autre société du groupe. Les journalistes, notamment ceux chargés de l'enquête, naturellement sous pression, refusent de s'exprimer sur la polémique qui affecte leur journal.

Pourquoi ne pas avoir rendu publique cette information dès le début ? « La découverte s'est faite dans les derniers jours, car une grande partie des 11 millions de documents auxquels La Nación a pu avoir accès, grâce au Consortium international de journalisme d'investigation (ICIJ) et le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, sont toujours en cours de traitement », conclut le communiqué.

Un couac ? Parce que le choix de La Nación comme partenaire de l'ICIJ a de quoi étonner. Certes, le journal est le premier à avoir monté une équipe de data journalisme en Argentine. La Nación s'affiche en chantre de la transparence et de l'open data. Mais le contexte politique de la récente élection de Mauricio Macri, pour lequel La Nación ne cache pas sa sympathie, affecte d'emblée la crédibilité de l'enquête menée par un journal qui a largement soutenu sa campagne.

D'ailleurs, le lien direct entre le nouveau président, homme d'affaires réputé et, pour l'heure, trois sociétés offshores, a été très peu développé par le quotidien.

En dépit d'une enquête ouverte par la justice, La Nación s'est contenté des réponses officielles du gouvernement : Dès le premier jour des révélations des « Panama Pampers », la ligne de la direction de La Nación saute aux yeux des lecteurs.

Chaque article rappelle que la constitution d'une société offshore n'a rien d'illégal en soit. On préfère insister sur l'aspect légal plutôt que sur l'aspect moral.

Et pour cause : L'un des grands thèmes de campagne du tout nouveau président était justement la transparence et la lutte contre la corruption !

Pourtant, le quotidien fait la « une » avec l'autre scandale financier du moment : Notamment celui qui touche, indirectement, l'ancienne présidente Cristina Kirchner, qui doit se présenter devant la justice ce mercredi. Cette affaire, elle, a fait l'objet d'une enquête extensive dont le moindre rebondissement est relayé de façon prolifique par le quotidien.

Là, l'humour des Argentins traduit tout leur cynisme et leur lucidité quant au niveau de corruption de ses élites : Près de 600 personnalités argentines sont citées dans les « Panama Pampers », pour une population qui dépasse à peine les 40 millions d'habitants.

Les Argentins rient, jaune, à chaque nouvelle révélation, déjà certains que la collusion politico-médiatique les empêchera de connaître toute la vérité.

Une défiance loin d’être nouvelle, mais, dans un contexte de forte récession, de mesures d'ajustements drastiques, et alors même que l'Argentine s'apprête à s'endetter pour rembourser les « fonds vautours », la pilule « Panama Pampers » a du mal à passer.

Et jusque-là, l’entrée des « Panama Pampers », dont le quotidien était si fier, disparaît des « thèmes du jour » du site internet comme pour confirmer leur sentiment de cocu : Ne vous en faites pas, un jour ou l’autre ce sera votre tour !

Quant au dossier de la grande enquête, il est depuis relayé en bas de page, tout comme les articles concernant Mauricio Macri, savamment noyés au milieu des révélations « chocs » sur d'autres personnalités argentines.

Pareillement, on a appris que les autorités péruviennes se sentaient concernées.

Ce qui est curieux, dans la mesure où le Pérou ne figure pas parmi les pays évoqués par l'article du Süddeustche Zeitung.

Mais le fisc péruvien a quand même mené une perquisition au bureau local du cabinet Mossack Fonseca. Lors de cette perquisition, qui intervenait dans le cadre d’une enquête pour fraude fiscale, un certain nombre de documents comptables ont été saisis.

Les télévisions et médias locaux ont ainsi diffusé des images montrant des policiers équipés de boucliers anti-émeute devant un bâtiment du quartier financier de Lima, San Isidro, ainsi que des agents du fisc emportant des cartons contenant des documents.

Les inspecteurs du fisc, au nombre d’une vingtaine, étaient à la recherche d’informations permettant de dire si des sociétés que Mossack Fonseca a aidé à créer dans des paradis fiscaux des sociétés devant couvrir des crimes et délits au Pérou, ont indiqué les services fiscaux (Sunat) dans un communiqué.

La représentante locale de Mossack Fonseca au Pérou, Monica de Ycaza, a déclaré par la suite aux journalistes qu’elle collaborait avec l’enquête.

Ils ont dû lire mon post de jeudi dernier, où j’affirmais que le Panama n’était qu’une plateforme commode d’échanges entre les deux continents américains, nord et sud.

En revanche, et là on arrive au cœur du problème, ça n’a pas loupé : La CIA est impliquée !

Mais la révélation est mineure, parce qu’elle date de l’époque « Riz-Gagne ».

On en attend donc encore d’autres au moment où je prépare ce post-là.

« Des agents secrets et leurs indicateurs ont utilisé dans une large mesure les services du cabinet » panaméen, écrit le quotidien de Munich.

Dans la « clientèle » de Mossack Fonseca figurent ainsi « quelques acteurs » des ventes interdites d’armes à l’Iran dans les années 1980 (dit « Iran-Contra »), un scandale portant sur des ventes secrètes d’armes américaines à Téhéran visant à la fois à faire libérer des otages américains au Liban et à aider financièrement les Contras nicaraguayens, affirme le journal.

Les « Panama Papers » montrent encore que « d’actuels ou d’anciens responsables de haut rang des services secrets d’au moins trois pays, (…) l’Arabie Saoudite, la Colombie et le Rwanda », figurent parmi les clients du sulfureux cabinet panaméen, écrit encore le quotidien. Parmi eux, le cheikh Kamal Adham, ancien responsable des renseignements saoudiens décédé en 1999, et qui « passait pour être dans les années 70 l’un des principaux interlocuteurs de la CIA » au Moyen-Orient, affirme le quotidien munichois.

L’information ne surprend pas (les services secrets aiment par définition la discrétion, comme je l’affirmais en commentaire d’un précédent post).

Dans cette affaire, connue sous le nom d'« Iran-Contra » ou d’« Iran-gate », plusieurs membres de l'administration américaine avaient vendu illégalement des armes à l'Iran (principalement des missiles et des pièces de rechange pour avions) puis utilisé les profits dégagés pour financer secrètement, et malgré l'opposition du Congrès des États-Unis, les « Contras », un mouvement contre-révolutionnaire nicaraguayen de lutte armée regroupant les opposants au gouvernement sandiniste de Daniel Ortega.

Et en dépit des démentis officiels du Président de l’époque, la transaction a permis la libération des otages américains du Hezbollah au Liban. 

Si on ne trouve aucune trace de transactions ou de paiements effectués directement par la CIA, « on retrouve des comportements et des « méthodes habituelles » de l'agence de renseignement américaine », estime encore le journal : « L'utilisation de montages de sociétés douteuses, d'avions d'occasion ou plus classiquement le recours à des intermédiaires louches. Sans oublier la présence de personnages connus pour leur proximité avec les services secrets américains. »

Bé oui, ils n’allaient pas utiliser un compte bancaire du Trésor américain, tout de même !

Décryptage même provisoire ? Que des secrets de polichinelle, mais qui foutent bien « le boxon » évoqués précédemment, au moment où j’attends toujours la déclassification « filtrée » d’une partie des archives du FSB sur le sujet.

Toutefois, on peut désormais affirmer que la bombe à fragmentation éclabousse essentiellement les intérêts occidentaux pris d’une façon générale, après les « coups de griffe » d’entrée aux dictatures des « grands Satan » incontournables du moment, poussant même les pouvoirs publics de plusieurs pays, dont l’UE, à prendre les devants d’une lutte encore plus ferme contre la corruption et pour la transparence financière, qui n'aura sans doute pas lieu : Les « Panama-Pampers » auraient-ils loupé leur cible ?

Parce que là, sûr que les « GAFA » et autres « Licornes » vont devoir passer sous la toise dans les prochains mois, car eux aussi sont en ligne de mire des autorités et ça va être saignant car le prétexte est excellent.

Attendez, ce n’est pas pour rien que quelques-unes de ses majors préfèrent emprunter à des plateformes opaques (et défiscalisées de préférence) de quoi payer les dividendes promis à leurs actionnaires, et/ou soutenir leur valorisation boursière en procédant à des rachats « sous cape » de leurs propres titres, plutôt que de mobiliser directement leur propre trésorerie pléthorique : Non seulement c’est déductible, mais en plus ce n’est pas fiscalisé !

Pourquoi se gêner tant que c’est possible ?

Ce qui nous précise de plus en plus d’où vient « la fuite ».

Une agence des « USA » ? Oui, encore possible, mais un peu suicidaire…

Là encore, ça procèderait d’un enfumage d’un niveau encore jamais vu et les « pertes collatérales », au moins quant à leur crédibilité, ne vaudraient que si l’enjeu est encore beaucoup, beaucoup plus important.

Or, on ne voit toujours pas lequel dans tout ce brouillard de fumigènes.

Une agence « non-alliée » aux USA voire opposée aux occidentaux-fautifs ?

Ça devient de plus en plus probable et si on voit bien la manipulation de « puissances de l’ombre » à vouloir secouer le cocotier des « petits-secrets » honteux des uns et des autres, on ne voit pas encore le dessein véritable, le mobile profond qui va pousser au suicide les adversaires visés par tout ce délire.

La cible finale n’est pas encore identifiée…

Probablement les réseaux financiers internationaux, les réseaux de décisions qui n’apparaissent jamais au grand jour.

Mais lesquels, puisque tout le monde en a et en joue ?

En attendant, sans vouloir encore plonger tête baissée dans le « complotisme » aberrant, j’espère que toute cette histoire vous ouvre un peu les yeux !

Dans un iceberg, on voit la partie émergée. Et chacun sait qu’elle repose (et flotte) sur une partie immergée dix fois plus grosse, que personne ne voit.

Là, une bulle a éclaté, un morceau s’est désolidarisé du reste et l’ensemble bouge, déstabilisé, à défaut de basculer encore.

Vous ne pourrez plus jamais nier que ça n’existe pas puisque vous en découvrez les effets en direct.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-3.html

 


Panama Papers (2)

 

 

La suite logique : Le boxon !

 

C’était prévisible et en même temps, incalculable… Assez étonnant, comme d’une résurgence du célèbre « effet papillon » !

Encore que, la situation ainsi créée me semble rester « sous contrôle » : S’il y a début de chaos, c’est que c’était l’effet recherché.

Et il nous faut chercher à qui ce chaos profite pour comprendre le pourquoi.

Je vous passe les délires quotidiens qui se déversent sur les opinions publiques autour de quelques leaders politiques ou médiatiques : Le flux va s’appauvrir au fil du temps et jusqu’à se tarir, même si on reviendra sur quelques-uns... plus tard.

De toute façon, vous pouvez suivre tout ça comme moi dans vos médias préférés, jusqu’à plus soif, jusqu’à l’écœurement ou tout simplement le désintérêt nauséeux.

Vous aurez raison : Personne ne vous dira que les « montages offshores » sont partout et pas nécessairement que pour des raisons fiscales.

De toute façon, Panama n’est pas vraiment un paradis fiscal des plus performants, loin de là avec des niveaux d’imposition de l’ordre de 20 % des assiettes : Il y a bien mieux ailleurs.

C’est plus une plateforme qui a pour principal intérêt d’être à cheval entre les deux continents américains et l’Amérique du nord préfère les îles-atlantiques, bien plus « performantes », plus sûres, et à cheval entre l’ancien et le nouveau continent.

Quant au reste du monde, il dispose des plateformes asiatiques, transpacifiques capables de faire des « ponts » avec le Moyen-Orient et du Moyen-Orient vers l’Europe orientale…

Le tour du monde est bouclé quand d’Europe orientale, on franchit le pas jusqu’en Angleterre qui accède au nouveau monde via les « îles-atlantiques », depuis même Jersey/Guernesey au large du Cotentin…

Inutile de vous dire que tout cela est archi-connu de tous les dictateurs qui saignent leur pays et population et même du plus stupide des narcotrafiquants.

Aucun ne sera inquiété, déstabilisé, tout juste à peine sali un peu plus !

On attend même, pour cette semaine ou une des suivantes, la riposte du Kremlin qui pourrait déclassifier quelques archives du FSB.

Les sites de propagandes russes nous expliquent déjà que « Camé-Rhône » lâche les « ricains »…

Y’en a, c’est tellement gros que ça croit pouvoir ainsi passer à travers le peigne-fin d’un soupçon d’esprit critique !

Tous ceux-là s’abritent derrière un anonymat de façade, parfaitement légal qui, si en plus il offre des « facilités fiscales », ne gâche rien !

Et tout ce qui est anonyme n’est pas « illégal » loin de là : C’est juste « plus commode » et moins salissant en cas de pépin.

Le monde des affaires nécessite trop souvent d’avancer « masqué » pour réaliser une bonne affaire, en se rappelant qu’une « bonne affaire », c’est une bonne affaire pour les deux parties à l’affaire.

Quand ce n’est pas le cas, ça se termine devant les tribunaux, masqué ou pas masqué derrière des structures « offshores ».

Souvenez-vous de « Nanar-Tapis » qui donne mandat à son banquier de vendre ses pépites pour un prix donné.

Et ce dernier trouve acquéreur pour deux fois le prix espéré. Comme il n’a pas le droit de faire l’affaire pour lui-même, il « invente » un intermédiaire qui n’est autre qu’un « faux-nez » néerlandais à « sa pogne » qui emprunte le montant nécessaire pour l’opération à une structure « offshore » du lyonnais, et l’affaire se fait, puis trébuche et « culbute ».

Vous connaissez la suite.

Ce que vous avez aussi compris, c’est que le Lyonnais n’est pas concerné par les « Panama-Pampers », pas plus que la Banque-Parisienne-Nationalisée, alors que cette dernière est championne du maquillage (cf. les affaires du « cousin-Pasquale » et l’affaire des détournements de l’accord « Pétrole contre nourriture », plus quelques autres qui tournent autour « d’Elfe », le « pétroleux »).

Et ce que je crois vous avoir déjà rapporté par ailleurs, c’est que faire des plus-values « opaques », c’est très bien, mais rapatrier le pognon, c’est plus compliqué.

Et que dans ce cadre-là, j’ai eu une séance assez épique rue de Wagram chez un type que je connaissais « d’avant », moment où il s’était porté acquéreur de la « boutique » de « mon boss » de l’époque qui avait décliné…

Je m’en souviens très bien, puisque plus tard, je cherchais du boulot, que j’avais réussi à avoir un RDV chez ce gars-là et que j’avais acheté mes « Weston-très-chic » pour cette occasion : J’ai eu mal aux pieds pendant près d’une semaine et je ne les jamais remises ! Elles sont restées quasi-neuves, les semelles à peine rayées…

Ce gars-là rachetait sous fausse-couverture tous les crevards de la planète pour « devenir l’empereur » du métier. Il était réputé financé secrètement par justement la banque parigote, via un « trust » des Pays-Bas (un secret de polichinelle dans le milieu dont je sortais), et je me proposais de transformer ses acquisitions en pépites industrielles après les avoir redressées : C’était mon métier du moment…

C’est exactement ce jour-là qu’est tombé du plafond la voix reconnaissable entre toute de l’ex-ministre de la ville… en plein entretien, comme un cheveu dans la soupe, croisé quelques années plus tôt sur le campus d’HEC où il faisait son numéro de « redresseur d’entreprises », lui aussi, après avoir fait ses armes de dépeceur chez « Manufrance » !

Juste pour vous dire que les « fausses-barbes », c’est fait pour qu’on ne sache jamais tout, même sur cette affaire-là…

Passons…

Non, tout cela, ce n’est rien, pas plus qu’il n’y ait aucun citoyen américains « qui compte » dans les « Panama-Pampers », sauf la CIA semble-t-il, et désormais à être certain que, contrairement à ce que je pouvais en déduire, la fuite a été le fait d’une équipe de pirates informatiques, et non pas d’un salarié indélicat dudit cabinet d’avocats.

Ce qui veut dire qu’il s’agit donc d’une sacrée organisation, dont même Snowden ne dispose pas, qui a bossé bien avant le printemps 2015, comme indiqué dans mon précédent post.

Juin 2015, l’équipe lâche le torrent d’informations à la presse qui s’organise pour la confirmer et l’exploiter : C’est sans doute la partie allemande qui « accroche » la CommerzBank devant le proc’ de Cologne, peut-être pour confirmation de l'authenticité de l'ensemble des données.

Le hacking remonte donc à nettement plus tôt et ne s’est sans doute pas arrêté en chemin…

À suivre, donc !

Ceci dit et pour reprendre un peu de hauteur face à l’actualité, je vous rappelle ce post du22 septembre 2011 sur l’ancien blog (abandonné mais toujours accessible).

J’y faisais un portrait, disons « éclairé », du monde dans lequel nous vivons sans le savoir et où il était déjà question des élections américaines de novembre 2012 qui a failli débarquer « Au-Bas-Mât » au profit d’un mormon des plus « hard ».

Pas tout-à-fait les mêmes sont d’ailleurs de retour : Leur pâles copies, en tout cas !

Je reprends :

« 

Le monde change « ses alliances ». Au gré des circonstances et des époques.

Il y aurait ainsi « 7 forces ». Parmi les deux des plus anciennes, l’une s’est subdivisée sans s’éparpiller et la première s’est fractionnées en mille pièces, qui se reconstruisent et se démantèlent. 

1 – D’un côté les « forces noires » des ordres fascistes, nationalistes, recroquevillées et de pouvoir absolu, quasiment antédiluviennes.

Qui s’éparpillent aujourd’hui entre néo-nazis et regroupements du genre KKK (dont des illuminés font encore « massacre aveugle » jusqu’au tréfonds de la Norvège) et jusque chez mes « natio-Corsi ».

Globalement, elles ont une vocation « élitiste-aryenne », haineuse de « l’autre » et sont antisémites et forcément racistes. 

Juste un aparté sur leurs « origines » : Au commencement, « l’homo-sapiens-sapiens » descendant de ses arbres, était un « chasseur-cueilleur ». Donc « nomade ».

Au fil du temps et de la pression de la « pousse de sa nichée », il s’est sédentarisé en devenant « agriculteur-éleveur ».

Sédentarisation entrainant forcément l’installation, et la défense, d’un territoire induisant elle-même une « communautarisation » plus ou moins évoluée.

Quand les uns ont commencé à se singulariser, sont nés les notions de « races » et de « peuple », assis sur un « territoire » qu’ils maîtrisaient.

Pendant que d’autres sont restés « nomades ». Et l’une de cette « tribu » semi-sédentarisée, pour se « singulariser », s’unifier, se « sceller » à son tour, a « inventé » Dieu, l’Unique, choisissant « Son » peuple parmi tous.

Vous connaissez la suite, Ismaël, Isaac et les fils de ses concubines postérieures au décès de Sarah. 

2 – Car naturellement, de l’autre, des « sémites » originaux (« élitistes divins »), enfants d’Abraham, sont subdivisés entre ses fils.

Ismaël n’est pas encore « constitué » en groupe de pression, malgré la bannière du Prophète, mais la « normalisation » de groupuscules tels qu’Al-Qaïda restent les prémices de leur montée en puissance, nourris aux pétrodollars…

(Je densifie un peu, parce qu’on ne va pas refaire la genèse ici !)

Ce second groupe, s’est donc subdivisé entre trois sous-groupes : « Les sionistes », les « hébraïques » et les « financiers » (la « nébuleuse Rothschild »). 

2.1 – Les premiers portent la « Terre promise » et son avenir.

2.2 – Les seconds constituent la diaspora disséminée partout dans le monde (un nomadisme tardif et « sédentaire »).

2.3 – Les troisièmes dominent aujourd’hui la finance mondiale derrière leur leader incontournable et sa propre diaspora qualifiée de « Rothschildienne » et Cie.

Une sorte « d’empire qualifié », construit au fil du temps. 

3 – Puis, s’est constitué, un peu en amont des « lumières » les maçonneries, qui « transversent » l’essentiel des 4 « forces premières » déjà présentes partout dans le monde et dès l’origine, à travers les empires coloniaux. 

4 – À la fin de la seconde guerre mondiale, a été abritée une « 6ème force », états-unienne, avec son bras armé qu’est la CIA, sur les ruines de l’OSS dissoute en 45, qui reste au service de la force « 2.3 » et des industries financées par celle-ci, sans perdre de vue les forces « 2.1 » et « 2.2 » au nom des intérêts américains. 

5 – Enfin, dans la foulée et les années 50, a été fondé le groupe Bilderberg, en second relais des « transversales » existantes, notamment de la franc-maçonnerie (et quasiment sur le même modèle, hors « l’initiation »). 

Rien de religieux, hormis les sous-groupes « 2 et suivants », rien de « philosophique » hors le premier groupe historique, de loin le moins actif. »

Remarquons que ce morceau de bravoure est incomplet :

A – Al-Qaïda se fait doubler par l’EI, qui lui plonge ses racines dans le Coran, et au plus profond ;

B – Que dans les « années 50 » émerge, dans le sillage de Bilderberg toute une panoplie d’organisations internationales officielles – ONU, UNESCO, OPEP, OCDE, G7 puis G20, et jusqu'au GIEC, ONG diverses qui prennent de la vigueur au fil du temps – mais également une pléthore d’organisations de l’ombre, plus ou moins connues et actives qui se servent des plateformes offshores pour gérer leurs intérêts disparates, parfois derrière des fondations.

Là, mon correspondant du moment a été incomplet.

Mais de prévenir que « les « alliances » sont réversibles. »

Toute chose ne peut se faire que quand il y a consensus d’une majorité d’au moins 4 de ses « 7 forces » et de prévenir, prophétique que : « Le monde des soixante dernières années est en passe de se disloquer » parce que les dissensions sont plus grandes que les consensus.

Et je vous précise qu’une fondation, type Ordre de Malte – parce que je connais un peu un des équivalents – c’est un conseil d’administration, des plus « smart » et au-dessus de tout soupçon de quoique ce soit, très civil et propre sur lui, mais que « la boutique » est dirigée par un directeur-général, quasiment inamovible, qui fait bien que ce qu’il veut et qui n’est « coopté » que par des hiérarques que personne ne connaît au sein du conseil d’administration qui « valide » la nomination (ou la destitution).

C’est comme ça.

Et pas question d’en savoir plus : Vous vous faites « remercier » pour vos bons et loyaux services dans la semaine.

Le culte du secret poussé au-delà des sociétés écrans des paradis-fiscaux.

Je vous raconte tout ça pour quelle raison ?

Eh bien parce que nous vivons exactement ce type de « moment charnière » de dislocation en marche !

Un point de rupture vient d’être franchi avec les « Panama-pampers » répandus sur la place publique.

Normalement, on n’en arrive jamais à déballer le linge sale sur ladite place publique.

Et là, on doit s’interroger.

C’est vrai que le Dégé de la Générale doit y laisser sa tête et avec lui une bonne partie de son état-major, pour avoir menti à une commission sénatoriale : Mais ils vont s’en remettre.

Ce n’est pas le but recherché.

C’est vrai que « Camé-Rhône » va avoir du mal à combattre les rumeurs en même temps que de défendre le pays contre le Brexit…

La bataille d’opinion n’en est que plus indécise et c’est peut-être un effet recherché par le « Panama-pampers ».

Mais soyons sérieux : Il y a trop d’éclaboussures pour que ce soit la seule méthode pour jeter la GB hors d’Europe !

Peut-être que l’effet recherché n’est tout simplement pas autre chose qu’une lutte contre les autres paradis fiscaux, commencée depuis des lustres, accélérée depuis 2008, qui va peut-être prendre un nouvel élan poussée par les opinions publiques de tout à chacun, et que là on voit bien une agence gouvernementale étatsunienne à la manœuvre : Ils ne font que ça depuis 2002, et d’allonger la liste des condamnations et amendes sans discontinuer !

Mais alors, d'une part je n'aurai pas mis en danger la CIA et ses agents (on y reviendra) et d'autre part, j’aurai jeté mon dévolu sur les caraïbes, les Bermudes et les quelques autres : La pêche aurait été bien meilleure qu’en les évitant !

À moins que ce soit un coup à trois-bandes, comme d’un avertissement, pour laisser le temps de « se soigner » à tous les résidents américains…

Un peu trop compliqué même pour des américains au sommet de leur art.

Non, désolé, jusque-là, il y a lieu de patauger.

Il faut rechercher beaucoup plus loin, plus haut, plus gigantesque, qui aurait failli être totalement « disloquant » et qu’il convenait de protéger encore et toujours, justement pour réunir le consensus minima exigé des « 7 forces » ci-dessus, le tout à l’orée de nouvelles échéances électorales américaines.

Autrement dit, on s’oriente vers l’hypothèse d’un gigantesque enfumage, une sorte de contre-feu allumé à bon-escient, où seulement quelques pièces font les frais de la partie.

Et j’en reviens à mon post « 0 ».

Alors, on va tous les rassurer : Figurez-vous que le week-end dernier, j’ai recherché le texte promis pour cet été.

Je n’ai pas un, mais plusieurs ordinateurs, des dizaines de clés de sauvegarde, des disques durs externes en pagaille, deux serveurs et je duplique à tout va plusieurs fois par mois.

C’est simple, je passe normalement mes samedis-matins monégasques, sans connexion, dans une sorte de cage faraday (que même le téléphone ne passe pas), à épurer tous les spys et autres virus et à lancer les sauvegardes pour en finir en milieu d’après-midi : Des téraoctets !

Eh bien, vous ne le croirez pas, mais ce texte a disparu…

Et impossible de retrouver son auteur : Depuis mon crabe, j’ai perdu l’usage de la boîte @mimile dédiée par laquelle je l’avais reçu…

Qu’il va falloir que je modifie une nouvelle fois le scénario prévu pour vous conter cette histoire-là !

Profondément désolé, vraiment navré.

Bien à toutes et tous quand même !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-2.html

 


Panama Papers (1)

 

Les questions sans réponse… 

 

Je me suis donc tamponné hier toute le rewind de l’émission de « Lisette-Sucette », Cash investigation, comme prévu dès hier.

Près de trois heures, en mode haché, boulot oblige (une flopée de déclarations fiscales de droit gaulois, c’est l’époque, là, jusqu’en Italie !).
Et reste finalement surpris, plus exactement « sur ma faim ».

A – Attends, là : On parle de « paradis-fiscaux », mais on ne dit jamais, durant trois heures, que s’ils existent, c’est parce qu’il y a d'abord des « enfers fiscaux ».

C’est le « B.A. BA » tout de même.

Or, pas un mot sur le sujet !

Un peu gros, d’autant qu’était « à bord » le ministre de la fiscalité, tout dégoulinant de « bons sentiments ».

Ce n’est pas un reproche, de tout façon il n’est « pas-sain » et le porte même jusque sur sa tronche, car il était parfaitement dans son rôle et sans grandes difficultés.

Idem pour le type délégué de l’OCDE, alors que la « lanceuse d’alerte », en retenue sur son sort, l’était moins : Mais elle n’a pas « débordé ».

Parfait et bien léché, puisqu’on ne cause pas des sujets qui fâchent…

Passons.

Or, notez plusieurs choses sur le sujet : Les paradis-fiscaux, ils ne sont pas tous là où on le croit.

Le Luxembourg, certes pour les revenus de capitaux de société et autres comptes courants ; l’Irlande pour tout ce qui est droit d’auteur, même si la « Gauloisie des Lumières », n’est pas mal non plus, notamment avec son régime fiscal des artistes, auteurs et compositeurs, et social des intermittents du spectacle, mais aussi sa ribambelle de Sofica et leurs avantages fiscaux, sans même causer des subventions (des avances sur recettes) à attendre du CNC (et du ministère de la culture) ; toujours la « Gauloisie fiscale » quand on fait de la recherche avec son crédit d’impôt dédié, ses amortissements dérogatoires, mais aussi les bénéfices du CICE et demain la réduction des charges sociales type « Fifi-le-déchu » pour les salaires intermédiaires ; la Belgique quand on veut échapper à l’ISF pas très loin ; la Suisse quand on cherche un forfait fiscal au rabais ; la Grande-Bretagne pour son taux d’IS promis à la baisse, au moins autant que l’Irlande ; les Pays-Bas pour les redevances de licence, etc.
Il y a tout un panel à disposition avec les avantages et inconvénients à bien lister.

En fait tout dépend des besoins du « client » candidat :
1 – Il veut quoi ? Ou plutôt, ses fonds viennent d’où ? Trafics illégaux (vente de drogue, d’armes, de femmes, d’organes, fruits de braquages, hold-up et Cie), détournements. Autant faire des montages opaques dans des pays au secret bancaire garanti, même si ça aura de plus en plus de limites.
Mais pas dans mes locaux, ni ceux de mon « boss à moi ».
2 – Ces avoirs ont-ils déjà payé un impôt ou non ? Si oui, quel intérêt sauf à investir dans un Riad marocain à usage personnel, comme Balkany, « Déesse-Khâ » ou « De-la-Nuée » ?

À moins qu’on veuille échapper à la cascade d’impôts de nos contrées. Alors deux solutions : On « vote avec les pieds » et on s’exile, ou on use de structures opaques.

Si non, le gars il dégage chez un concurrent : Le blanchiment, c’est du ressort du casino, « en bas de la rue en bord de mer, avec la technique du baronnage », comme sait le faire la famille de « Fafa-l’empoisonneur », au moins son fiston !
Parce que même le recel d’argent sale, chez nous, on ne sait pas faire : Il y a du pénal au bout !

Ou alors il va voir la Banque Rothschild : Ils ne sont pas encore trop regardant.

Les autres, ils commencent à avoir froid aux pieds…

Retour à la solution « 1 » ci-dessus.

3 – Ces fonds doivent servir à quoi ? Financement d’un projet ? Préparation d’une succession, donations, générer des rentes ? Attention, quand « ça ressort », la phase de reblanchiment, il faudra tôt ou tard passer par la caisse et décaisser.

Si c’est un projet de type commercial ou industriel, il vaut mieux être « le kul-propre », en revanche on peut choisir son taux d’IS en se délocalisant peu ou prou.

S’il s’agit d’un projet « personnel », un choix de vie, on a nos propres « trous noirs » fiscaux : Fondations, associations avec apport conditionnel parfaitement légaux.

Voire les fiducies, mais là, autant traverser la Manche et aller ouvrir un trust : Les anglais font ça beaucoup mieux que les gaulois.

On peut même faire des tontines, mais l’intérêt est limité à partir du moment où il faut passer par la caisse, pas toujours au meilleur tarif.

Bref, que des trucs simples, éprouvés, parfaitement balisés, prévisibles et on peut même limiter les « dégâts » et faire des effets de levier avec des « ventes à soi-même » : Ça, j’aime bien !

Pourquoi aller sous les tropiques, SVP ?

Ça ne se justifie impérativement qu’en « point 1 ». Mais alors ce n’est plus seulement de la fraude fiscale, mais aussi du trafic d’influence, de la corruption, de l’abus de confiance, de l’abus de biens sociaux, de la concussion, ou les recels de tout ça, actif ou passif, qui échoueront tôt ou tard devant Monsieur le procureur.

Autant aller ouvrir un compte à Londres au nom de Monsieur Smith et obtenir une carte bleue pour les « menus frais » de son train de vie ou de ses propres corruptions à venir.

C’est le prix d’un aller-retour en Eurostar ! Pas besoin d’avocat…

B – Pas de scoop nouveaux !

On nous re-bassine, sans trop abuser, des noms ou photos de tous les dictateurs de la planète, leurs proches, les « ex », les en exercice, et même les futurs, histoire de nous affirmer que ce sont vraiment des gens totalement infréquentables.

Même le premier ministre islandais y passe, c’est dire !

Or, ici, c’est moi qui suis « infrEEquentable » et nul autre !

Et je revendique…

Donc, je n’en cause même pas, sauf à se dire que vraiment, le bon peuple a bien raison de vouloir faire tourner l’échafaud pour tous ceux-là.

Ignoble (sauf que là encore, si je suis infrEEquentable, je suis aussi Ignoble – sans noblesse ni vertu ! Que là, ce sont mes ancêtres qui vont en faire des loopings dans leurs cercueils : Exactement le contraire de leur devise dont je suis l’indigne héritier…) !

C – Et puis on va encore dire que je suis un complotiste : Pas un seul nom américain !

Quand même curieux…

Il paraît qu’ils seraient toutefois 211 (sur 14.000 vous rappelle-je), d’après leurs adresses postales, mais aucun nom connu pour des affaires crapuleuses ou seulement politiques ou financières.

Mais je ne suis pas un « complotiste » : Il y a forcément une autre raison !

D’autant que si l'on regarde de plus près, on s'aperçoit que les États-Unis devraient néanmoins être touchés par le scandale. Selon les données de l'ICIJ, le pays arrive en 4èmeplace des endroits où le cabinet Mossack Fonseca possède des intermédiaires, qui servent notamment à attirer des clients.

Devant… le Panama lui-même.

Mais comme le rappelle « Le Monde », cela ne veut pas forcément dire que l’ensemble de ces personnes soient effectivement de nationalité américaine. Comparé au millier de noms gaulois, les États-Unis semblent malgré tout peu affectés.

Et la raison se trouve ailleurs : « Les contribuables américains préfèrent placer leur argent dans les îles Caïmans ou aux Bermudes plutôt que d’utiliser les îles vierges britanniques ou les Bahamas », affirme sur son blog Richard Murphy, professeur à la City University de Londres. « Ce n’est pas une surprise : La loi aux Caïmans est faite pour épouser les marchés américains », continue-t-il.

D’autant que Bloomberg, en janvier 2016, avait déjà publié une brève, affirmant que le pays « offshore-financiers » le plus important au monde est de loin … les États-Unis d’Amérique !

En septembre 2015, le directeur général de la « law firm » Rothschild & Co., Andrew Penney, raconte même pour Bloomberg comment les riches peuvent éviter de payer des impôts.

Son message est clair : « Vous pouvez aider vos clients à transférer leur fortune aux États-Unis en toute sécurité, “tax free” et à l’abri de leurs gouvernements. Certains nous appellent déjà la “nouvelle Suisse”. »

En revanche, l’apparition des îles vierges britanniques peut paraître surprenante, mais elle concerne en réalité la majorité des sociétés écrans créées par le cabinet Mossack Fonseca. De fait, plus de 113.000 sociétés ont été établies sur ces îles, contre un peu plus de 40.000 pour le Panama…

Jamais les fichiers des autres acteurs sur le marché de la société offshore, panaméen ou autres n'apparaisse, faut-il rajouter…

D – Enfin, en queue de reportage, on nous montre Fonseca en interview télévisée qui déclare démissionner de ses fonctions gouvernementales et de la présidence de son parti : C’est le volet politique (qui appellera une riposte « politique », un « boycott » et des rétorsion à l'adresse de la « Gauloisie-suspicieuse ») !

Et là, j’ai mal !

Après vérification, ce passage date de mars 2016, avant le lièvre du mois d’avril de la même année.

Le sieur veut consacrer son temps à défendre son honneur, sa boutique et son pays… mais après le scandale brésilien qui éclabousse sa « boutique », vous savez les affaires de Pétrogas, de la présidente et de son « ex » destitué sis au Brésil…

Rien à voir avec le « Panama-Pampers » du moment, même si ce sont exactement les mêmes procédés de camouflage qui sont utilisés.

Or, horreur, « Lisette-Sucette » ne le mentionne pas dans son reportage !

Partie réservée à ses correspondants brésiliens, alors que le « truc » est éventé depuis des semaines au Brésil et compromet même jusqu’aux prochains JO, mais du coup jette une ombre sur le travail des « journaleux » de « TF2 »…

Dommage, d’autant que j’ai relevé une deuxième « ombre » : À la minute 2 h 23, elle affirme au ministre que les données dont elle dispose, et qu’il aimerait bien partager, datent d’octobre 2015.

Stop !

On nous a expliqué durant 2 heures que les fuites de Pampers datent de juin 2015.

Alors soit « l’informateur » est encore actif, et alors pourquoi pas jusqu’en mars/avril 2016, soit on nous ment sciemment !

On nous dissimule encore autre chose sous couvert d’anonymat journalistique, ce qui devient intolérable : Incroyable !

Mais non, je ne suis pas complotiste, mais il me manque des pièces au puzzle, des cartes gardées dans la manche et je n’aime pas ça, mais alors pas du tout.

Alors même que la toile transpire d’autres informations sur « le pirate » (on y reviendra).

E – Du coup, j’ai creusé un peu plus.

Qui est derrière le cartel des journalistes d’investigation ? 

Les « Panama Papers » sont publiés par l’Organized Crime and Corruption and Reporting Project (OCCRP) et par l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) qui réunit plus de 370 journalistes dans 76 pays, et de grands quotidiens / médias tels que Suddeutsche Zeitung (Allemagne), Le Soir (Belgique), Le Monde (France), The Guardian, BBC (GB), Ouestaf News (Sénégal), Haaretz (Israël), El Mundo (Espagne), The Huffington Post (USA), etc.

Selon l’OCCRP, sur son site web, ses principaux donateurs sont la fondation Open Society créée et dirigée par le milliardaire George Soros, et l’agence d’aide au développement USAID qui opère sous la supervision de la Maison Blanche, du département d’État et du Conseil de Sécurité Nationale (vous pouvez vérifier in situ ou sur Wikipédia).

Bref, la haute main est à Washington, sous l’égide du gouvernement : Voilà qui conforte mes délires « paranoïaques et romanesques » d’hier !

Je n’en demandais pas tant, pour tout vous dire, parce que d’ici que ces gars-là soit instrumentalisés, il n’y a pas loin…

L’ICIJ est un département ou une subdivision du Center For Public Integrity (CPI), organisation sans but lucratif basée à Washington qui, selon son site Web, compte la fondation Open Society (encore Soros !) et la Carnegie Corporation of New York parmi ses principaux donateurs.

Attends encore une fois : Carnegie Corporation de New York a été créé par Andrew Carnegie en 1911 « pour promouvoir l'avancement et à la diffusion de la connaissance et de compréhension ».

Une sorte de fondation qui a aidé à établir et a doté une variété considérable d'institutions, y compris les bibliothèques Carnegie, le Conseil national de recherches, le Centre russe de recherche à Harvard, l'atelier de télévision pour enfants, et depuis de nombreuses années fortement soutenues autres organisations philanthropiques de Carnegie, en particulier Carnegie Endowment for international Peace (CEIP), la Fondation Carnegie pour la promotion de l'enseignement (CFAT), et la Carnegie Institution for science (CIS).

Et parmi ses « généreux donateurs », on retrouve la Fondation G.W. Bush pour un modeste 50.000 dollars !

Et puis en creusant encore, mais dans une autre direction, qui est derrière le « Süddeutsche Zeitung » auquel s’est adressé « l’anonyme » ?

Il fait partie d’un mastodonte médiatique allemand, Süddeutscher Verlag, dont les tentacules s’étendent à la Suisse, en passant par l’Autriche, pour se déployer dans toute l’Europe centrale et de l’Est…

Marrant comme hasard-hasardeux, ça, d’autant qu’on a pu y voir les coups de boutoir contre les fréquentations et proches de « Poux-tine » (les frères Arkady et Boris Rotenberg, des amis d’enfance, et Serguey Rodulgin, désigné comme proches dont les noms apparaissent dans les sociétés offshores) autour de « ces révélations ».

Un peu comme si notre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », le roi des glands, maquille son jeu parce que c’était un « proche » de « Caca-Zut-Hack » et qu’en plus il a fréquenté « Plate-inique », au moins dans les stades…

N’oublions jamais que George Soros, le même qui a fait fortune en attaquant la Livre il y a quelques années (un vrai hold-up) puis l’Euro, hait « Poux-tine » qui annonce un monde multipolaire, tout autant qu’il hait « Trompe », le nationaliste populiste.

Tous deux sont les empêcheurs de tourner en rond dans la réalisation des ambitions Soros à mettre en place son NOM (Nouvel Ordre Mondial)…

F – Ceci étant, et dans l’attente des soubresauts étonnants de ce dossier, tel qu’ils nous sont livrés au fil du temps, on retiendra en guise de conclusion, la convocation des dirigeants de la SocGen à Bercy, à la rencontre du ministre « Pas-Sain »…

Et le Pédégé se défend de tout amalgame alors que les contre-feux étaient déjà allumés dès ce matin. On y reviendra donc.

Pour ce cas particulier, on va minimiser son activité offshore en précisant qu'elle « représente des revenus marginaux ».

Quasiment anecdotiques…

Trois fois rien, qu’on peut balayer d’un revers de main négligent.

Comment dire ?

Les 2/3 des sociétés offshores créées au Panama par la SocGen (plus de 900) l'ont été par sa filiale luxembourgeoise…

Une filiale dont un rapport récent (Oxfam) montrait qu'elle concentrait 0,9 % des salariés de la banque, mais 13,5 % de ses profits.

Ce qui en fait la 1ère source de profits de la banque.

« Des revenus marginaux » dites-vous…

Ils vont avoir du mal à s’en défaire !

Et le titre a été attaqué toute la journée jusqu’à toucher un « plus bas » vers 16 h 30 hier, avant de s’être redressé en effaçant cette « mauvaise journée » avant la clôture de la bourse de Paris.

C’est le moment de vendre à découvert : Vous pourrez sans doute acheter à meilleur cours d’ici les échéances trimestrielles.

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-1.html

 

 


Panama Papers (0)

 

Je suis vraiment un auteur comblé !

 

Presque béni des dieux, même… et à en croire les efforts de mon ange gardien pour me maintenir en vie et mes diverses tribulations romanesques, que ce blog-ci n’existe que pour ça, pour ce « destin-là », absolument pas choisi de ma part !

Bien au contraire : J’aurai une vie plus calme et confortable sans.

Passons et je vous explique.

D’un côté, j’en viens à me mêler de choses (publiques) qui ne me regardent pas, d’autant que je n’ai absolument aucune ambition politique (hors l'accès à la cave de l'Elysée, mais depuis qu'elle a été dévalorisée, je ne sais plus...), et tente de démêler par raisonnement « inductif/déductif », une série de réflexions « hypothético-déductives », les fameux détournements de « Mythe-errant » dans les années 90.

Un « truc » qui prend racine avec la guerre Irako-koweïtienne et se termine en « Gauloisie-pacifique » par le recyclage de ces arsouilleries dans le grand-emprunt de « Bling-bling » de 2009 : Convergence des montants, mais aussi de l’opération de « maquillage » qui va avec (le type empruntait 35 milliards d’euros pour en rembourser « entre 12 et 13 milliards » immédiatement dus !)

Comme si ce genre de détail nécessitait d’en faire trois fois plus, alors que l’agence « Transe-Trésor » en fait toutes les semaines sans en faire tout un plat devant la presse politique…

Passons.

À force de compter et de recompter, je m’aperçois qu’il en manque : Je m’étais globalement planté sur les cours de conversion de devises et des taux d’intérêt pratiqués à l’époque sur les marchés…

Sur des sommes qui ont servi vraisemblablement à financer la réunification allemande, mais à des taux de 5,90/6,00 %, pas à nos taux négatifs actuels !

Ce n’est pas pour rien que c’était le « sherpa » de « Mythe-errant » qui a été nommé à la tête de la BERD, à Londres, dont il a couvert le siège de marbre, le fameux « D’jack-@Thalys » : Rien de hasardeux, puisque c’est lui avec la complicité de « Déesse-Khâ », alors ministre de l’industrie, qui « invente » la manip’ du détournement.

« Déesse-Khâ » qui est le même qui va partir en Chine « blanchir » ses avoirs en « levant » 2 milliards d’euro pour sa banque, LSK, qui va faire faillite avant de commencer, avec à la clé le suicide du « fondateur », à Tel-Aviv, dont chacun sait qu’il s’agit d’un agent dormant lié au Mossad.

Et puis en fouillant, notamment grâce aux travaux de « l’Ami-râle » épaulé par « Basanix » et un quarteron de vétérans de la Division Daguet et de Bosnie, dont « Vincent », qui harcèlent les autorités gouvernementales depuis 1998, constatant également tout le poids des « étoilés » installés dans les états-majors des armées de mon pays depuis l’arrivée du « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », ceux-là finissent par retrouver la trace d’un milliard de dollar versé officiellement par le Koweït à mon pays au tout début de l’offensive terrestre de l’opération « Tempête du désert ».

Une bataille de 100 heures !

De mon côté, en fouillant encore, je constate que les avoirs du Koweït, avant l’invasion du pays sont de 248 milliards de dollars éparpillés à travers des participations dans les pays occidentaux et du Golfe, plus … 48 milliards de dollars dans les coffres de la banque centrale de la monarchie, en attente d’utilisation : Quelques jours de recettes pétrolières qui servent aux « menues dépenses » !

Mais qu’à la fin du conflit, les coffres sont vides et que l’Irak de Saddam ne restitue qu’une faible partie…

Je ne sais pas combien : Entre 8 et 10 milliards en billets de 100 dollars, la plus grosse coupure, soit autant de tonnes de papier.

Question : Où est donc passé le reste ?

Et c’est l’objet du prochain roman (si les dieux – ou les « Mains invisibles » – consentent à me laisser le temps d’en clore l’écriture).

Car là encore, à force de fouiller, je découvre par hasard que si la « Gauloisie-corrompue » vit honorablement de différentes magouilles à vocation plus ou moins « politique » (on se rappelle du « Bling-bling-au-thon » financé avec de l’argent venu de nulle part, en tout cas pas de « généreux donateurs » qui auraient dû faire jouer leur droit à crédit d’impôt attaché à leur générosité et dont beaucoup ont renvoyé leur carte de membre d’honneur du parti de « Bling-bling », mais aussi de quelques seconds couteaux chopés par la douane avec des mallettes de 500.000 euros dans les mains à la gare du nord), la vertueuse Amérique-unie du nord n’est pas mal non plus : Ce sont des dizaines, voire des centaines de milliards de dollars qui ont disparu des finances publiques au fil du temps !

Et on verra ça cet été, quand je serai planqué en Méditerranée…

Un écheveau qui aurait dû prendre la forme d’une tornade dévastatrice sur les institutions de mon pays (celui que j’aime tant et qui ne mérite pas tout ça), à l’occasion du centenaire du « maître du verbe » en la personne de « Mythe-errant », et qui … n’est pas sorti comme prévu !

Au lieu et place, s’est mise en marche une machine infernale états-unienne qu’on n’a pas vraiment vu venir, même si je l’ai déjà abordée partiellement par ailleurs.

– Premièrement, une doctrine maintenant en place des autorités monétaires et gouvernementales des USA, considère que les autorités ont droit de regard sur tout ce qui est libellé en dollar à travers le monde, parce que le dollar leur appartient !

Et ils en ont profité pour faire régner la terreur dans les milieux financiers, avec fortes amendes à payer, pour faire régner les embargos successifs décidés par leurs autorités ;

– Deuxièmement, une lutte sans merci contre le blanchiment d’argent, d’abord contre les cartels de la drogue : La DEA peut bloquer n’importe quel compte à travers le monde, si ça lui chante, même sans l’aide d’un juge.

Puis contre l’évasion fiscale.

En oubliant que le Delaware (et quelques autres), État fédéré des USA est un excellent paradis fiscal à portée d’avion et de train de tout le pays !

– Troisièmement : La loi FACTA ! Tout citoyen américain, où qu’il réside dans le monde, doit signaler ses avoirs et revenus pour y être éventuellement imposés. La fiscalité américaine est mondiale (comme la nôtre d’ailleurs) et universelle.

Tout résident étranger est soumis aux mêmes règles déclaratives.

Toute personne, même non-résident, doit souscrire les mêmes déclarations, si ses avoirs et/ou revenus aux USA sont supérieurs à 60.000 dollars, crois-je me souvenir.

– Quatrièmement : Des accords d’échanges de données sur la situation fiscale et les flux financiers avec tous les pays sont conclus à l’arraché !

Même la Suisse, qui viole ainsi sa propre loi fondamentale qui tient lieu de constitution, a été obligée de signer, sans quoi ses banques étaient privées de licence d’opérer aux USA et/ou sur du dollar…

Le Grand-Duché du Luxembourg, le Lichtenstein et même Monaco aussi, dans le cadre des accords-types de l’OCDE sur la transparence réclamée par « Bling-bling » au sommet de Londres de 2008.

Mais si.

Et tous s’y sont pliés, même la plupart des « paradis-fiscaux », sauf une poignée : Bahreïn, le Vanuatu, Nauru et … Panama qui persistent à refuser de lever leur secret bancaire (et à extrader ses résidents), alors que les îles Vierges britanniques et les Seychelles sont plus ou moins sous tutelle des banques anglo-saxonnes.

C’est incroyable, parce que bon, les deux îles indépendantes du pacifique sont faciles à cerner à tout moment ; Bahreïn, c’est un peu plus compliqué à réaliser, mais avec du temps et les efforts de la diplomatie, ça pourra le faire.

Les Îles-Vierges et les Seychelles, c’est plus facile, un peu comme Saint-Martin, les Îles-anglo-normandes, Serk, Hong-Kong, Singapour et Cie.

En revanche, Panama, il faut quand même se rappeler son histoire pour comprendre que ça aurait dû être bien plus facile que n’importe où ailleurs.

Panama n’existe en tant qu’État indépendant qu’après plus de 3 ans de guerre menée par un groupe d’indépendantistes discrètement soutenus par les États-Unis, et se déclare indépendante de la Colombie le 3 novembre 1903.

Alors même que le pays est resté coupé géographiquement en deux, puisque les USA ont gardé la souveraineté sur le canal de Panama (dont la construction fut commencée en 1881 sous l’impulsion de Ferdinand de Lesseps et qui fut inauguré en 1914) par un accord à perpétuité signé la même année.

Depuis, de nombreux troubles sociaux et politiques agitèrent cette république monocamérale qui connut des régimes plus ou moins autoritaires :

– Le général Omar Torrijos renégocia en 1978 l’accord sur la zone du canal (Traités de Torrijos-Carter).

– À sa mort en 1981, le général Manuel Noriega, commandant la garde nationale (qui fut à une période rémunéré par la CIA), s’est mis, dans les faits, à contrôler le pouvoir en accentuant le caractère populiste, nationaliste et très anti-américain de sa politique.

En juillet 1987, les États-Unis ont tenté d’obtenir l’extradition de Noriega, pour trafic de drogue, puis ont soumis le pays à des sanctions économiques sévères.

Noriega, en dépit d’une opposition civile vigoureuse, s’est maintenu au pouvoir avec l’aide du Japon, un allié indéfectible des USA, intéressé par la construction d’un nouveau canal.

Jusqu’à l’opération « Just Cause » lancée en décembre 1989 par l’armée américaine pour le capturer.

– Il est ensuite remplacé par Guillermo Endara, son concurrent à l'élection présidentielle de 1989, que Noriega avait annulée.

La Zone du canal de Panama fut rendue au Panama le 31 décembre 1999, suite aux Traités de Torrijos-Carter. Et depuis le référendum du 22 octobre 2006, les Panaméens ont décidé d’agrandir le canal, pour faire face à la hausse du trafic et rester compétitifs sur le transbordement.

Il faut dire que le canal est la principale ressource de ce pays qui ne consacre pas plus de 1 % de son PIB pour assurer sa défense nationale : Il reste sous protection états-unienne et la monnaie locale, le balboa, n’existe que sous forme de pièces, les billets en circulation sont uniquement des dollars !

On ne peut guère faire mieux en matière de « protectorat », limite « colonie »…

Et globalement, l’économie panaméenne se résume à trois « activités » qui représentent plus de 80 % du PIB national : Le transbordement entre deux océans, les pavillons de complaisance des navires et l’activité financière, sous forme de « conseil » en gestion !

Dont le cabinet d'avocats Mossack-Fonseca incriminé : Ce n’est ni le plus gros, ni le plus petit de ces « conseils », juste du « secrétariat juridique » des plus simples (création d’une personne morale dans un paradis fiscal, formalité d'enregistrement et ouverture d’un compte bancaire) qui se compte en quarteron sur place, et qui n’a même pas d’activité bancaire, donc échappe aux mesures de rétorsion toujours possibles, mais sait user pour quelques milliers de dollars, à travers ses quelques 40 agences réparties dans le monde, des facilités proposées par ailleurs pour les clients de toutes les banques du monde entier !

Alors là, on peut se poser quelques questions de bon sens quant aux révélations sur la place publique de son « fichier-client » (qui remonte à 1977) : 

– Est-ce une tentative de « déstabilisation » des USA contre le « petit-business » local ?

C’est possible mais semble totalement disproportionné et contre les intérêts américains qui feraient bien à la fois de s’occuper de ses propres « paradis-fiscaux » sis sur son territoire et qui ne font rien pour étrangler les autres et vrais paradis fiscaux partout ailleurs comme ils en ont les moyens.

Rappelez-vous qu’on estime l’enjeu à quelques 21.000 milliards de dollars, plus que le PIB des USA et du Japon réunis !

Et notons au passage que les « échanges de renseignements », le travail « d’intelligence » fonctionnent désormais relativement bien à travers le monde, mais que, même en matière d’anti-terrorisme, le partenaire américain oublie souvent le principe de réciprocité…

Ce n’est pas dans leur culture.

– Pourtant, il y a bien eu fuites (Leaks). Et ciblées sur une seule société de conseil panaméenne : Si ce n’est une action d’envergure, c’est donc le résultat d’une action isolée.

Un pirate, mais comme on parle de plus de 210.000 dossiers, 2,6 téraoctets de données, soit l’équivalent de 34.665 épisodes de séries télévisées  donc des milliers de DVD ou des centaines de clés USB, voire deux disques-durs externes complets : Via internet, c’est infaisable sans qu’une alarme ne se déclenche.

Donc une action individuelle, ou coordonnée, mais en interne.

Rocambolesque, mais on a bien vu Hervé Fariani, l’informaticien de HSBC se tirer avec quelques dizaines de DVD sous le bras jusque chez le juge en solex de la baie des anges qui regroupaient tous les fichiers-clients de quelques milliers de personnes et sociétés : Il en a dit qu’il avait « une mission », persuadé que son employeur trichait de façon éhontée en pleine crise des subprimes…

– D’autant qu’un « inconnu » a contacté, dès l’été 2015 diverses autorités fiscales pour leur vendre ses fichiers.

On sait que les allemands ont été preneurs et que ça s’est traduit par le paiement d’une forte amende de la CommerzBank en octobre dernier. On parlait d’1,45 milliard de dollars (1,37 milliard d'euros) en mars 2015 pour avoir violé plusieurs embargos et de 17 millions d’euros infligés par le procureur de Cologne en octobre 2015, après « qu'une enquête » ait révélé que l'établissement permettait à ses clients de cacher de l'argent, notamment via une filiale au Luxembourg.

Là, il s’agit bien du même dossier panaméen.

Et puis sans doute lassé de ne pas pouvoir revendre ses fichiers à d’autres pays contre monnaie sonnante et trébuchante, notre bonhomme a lâché le tout gratuitement au Süddeutsche Zeitung, un quotidien munichois politiquement au centre droit et résolument pro-OTAN, qui cause de 11,5 millions de documents, 214.000 sociétés « fictives » et de (seulement) 14.000 « clients » !

C’est tellement énorme qu’il coopère avec le Guardian, la BBC, Le Monde, le Consortium international des journalistes d’investigation et d’autres organes de presse qui sont tous des partisans avérés de l’Establishment.

Mais avec aucun situé aux USA : Curieux non ?

Et on va en avoir pour plusieurs semaines de Une, jusqu’au 17 avril, nous promet-on…

Là, rien ne vous étonne, vous ?

Parce que faites juste une règle de trois de tête (ou avec la calculette-Windows) : On nous balance à peine quelques 140 noms de « personnalités » et même si on en attend, le double, 300, voire 1.000, c’est quoi par rapport au 13.000 autres qui vont très vite être oubliés ?

– Maintenant il y aurait bien d’autres questions à se poser, issues de l’enchaînement (puisque rien n’arrive jamais par hasard, hors les calamités naturelles) :
- Vol des données des « Panama papers » : Autour du début 2015.

- Ventes de celles-ci aux autorités fédérales allemandes (pour « certification » ?) : Fin du printemps 2015.

- Contact du Süddeutsche Zeitung : Juin 2015.

- Début des travaux des « journaleux » du Ciji : Été 2015.

- Première question parlementaire relatives aux « Milliards disparus de la Division Daguet » : 15 septembre 2015 (n° 88412, Patrick Hetzel).

- Condamnation de la CommerzBank : 15 octobre 2015 (Validation des données…).

- Attentats de Paris : 13 novembre 2015 !

- Début de la campagne des primaires américaines : Hiver 2015.

- Attentat de Londres : 5 décembre 2015 (j’y étais et tout le monde n’a parlé que de ceux « au couteau » du lendemain, dans le métro).

- Retrait de « Jeb-Boubouche », l’héritier du tonton républicain : Mi-février 2016 !

- Depuis, « Il-a-ri-Pine-Tonne » n’a plus comme concurrent sérieux que « Trompe », républicain « de pointe »…

- Mars 2016 : Début effective de la dernière ligne droite de l’élection du Président de la République des gaulois, si nous avions gardé le septennat…

- « Panama-Papers » : 3 avril 2016.

- Octobre 2016 : Centenaire de la naissance de « Mythe-errant ».

Je vous l’ai mis dans l’ordre en omettant sciemment les simagrées du Coréen du Nord et l’offensive russe en Syrie, puis son retrait, même si ces deux-là sont visés directement par les « Panama-papers » : Ce n’est pas dirimant et même presque lamentable parce que ça n’apporte rien de plus que ce que tout le monde sait déjà.

C’est un peu comme de lâcher le nom de « Caca-Zut-hack » après la bataille, voire de JJ-Augier (comme nous le rappelait hier notre « Comtesse-au-pied-nu » en commentaire, impatiente d’en savoir plus).

On nous aurait balancé que « Ségololo » avait profité de son passage sur la muraille de Chine pour ouvrir un compte offshore, ou encore que « Bling-bling » en avait un aussi (ou mieux « Carlita », ou sa belle-famille, ce qui ne fait pas de doute, mais c'est plus discret que ça...), ça aurait été plus croustillant.

Mais même pas, hors des « proches de Marinella-tchi-tchi », dont je rappelle que le « Paquebot du Borgne de San-Cloud » a été vendu à des chinois sans que les militants et cadres ne voient passer tous les sous que ça représentait…

Rien de stupéfiant, en somme.

Et je vous laisse « planer » comme je le fais, pour bâtir le scénario de mon prochain « roman d’été ».

Parce que là, c’est « du caviar » que j’en plane de bonheur, tellement tout s’articule à merveille !

Et vous savez quoi ?

Ça eu été la même chose au moment de l’écriture « d’Opération Juliette-Siéra » et de « Mains Invisibles I » & II

Pensez, l’actualité qui se donne la peine de venir me donner un coup de main, à moi qui n’ai hélas aucune imagination !

Bien sûr, nous reviendrons sur les épisodes suivants des dites révélations : C’est même pour ça que j’ai numéroté ce post « zéro ».

Parce qu’il va y avoir un bal des faux-kuls assez splendide à venir.

Hier soir, vous aurez eu la chance de suivre « TF 2 » qui consacre presque trois heures d’antenne à cette affaire.

Moi, je la verrais en streaming ce soir seulement : On en reparle ensuite !

Bien à toutes et tous !

I-Cube

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-0.html