Lettre à Michel Sapin Flux

Guerre du Golfe : Lettre de Vincent Filimoehala à Michel Sapin

 

Un utile rappel...

 

Le : 03/08/2016

                                                  Monsieur FILIMOEHALA   Vincent

                                                  à

                                                  Monsieur Michel SAPIN

                                                  Secrétaire d’Etat chargé du Budget

                                                  Bureau des Cabinets

                                                  TELEDOC 181

                                                  139, rue de Bercy

                                                  75572 PARIS CEDEX 12

Transmise par la voie hiérarchie.

OBJET : « Indemnités de la guerre du Golfe 91 »

Sous vos références : FCP/2016/20019

Lettre du 04/04/2016.

                                   

Monsieur le Ministre,

 

         Dans le cadre de ma précédente lettre en date du 04/04/2016 sous les références FCP/2016/20019, que j’ai l’honneur de vous informer qu’a ce jour qu’aucune nouvelle ne m’était donnée suite a ma requête transmise par vos services à la direction du « Trésor Public »  et aux archives SG SIRCOM et service Bancaire.

         C’est en joignant par téléphone a deux reprises votre cabinet de Bercy, et en mentionnant bien soigneusement les références du dossier, que l’on me fait savoir d’un premier temps qu’aucune transmission d’ordre avait été faite entre Bercy et la direction du « Trésor Public » comme me l’a confirmé une enquêtrice des archives bancaires par téléphone au n°(01.44.87.19.26).  Puis, je me permets de me retourner vers le cabinet cette fois de Bercy, ou là on me demande d’adresser  une nouvelle lettre  au ministre des finances et surtout d’expliquer ce dysfonctionnement au n°(01.53.18……).

        Voici, plus de quatre mois que j’espérais  bien évidemment avoir une réponse professionnelle et a la hauteur de mes attentes, sauf ! Qu’il en est tout le contraire voir décourageante pour ma part.

     Aussi, puis-je me permettre de vous rappeler la portée de ma requête qui en passant par le président de l’Assemblée Nationale (M. Claude BARTOLONE) par la lettre en date du (22/03/2016) que j’ai joints une copie et d’autre part sur mes nombreux courriers adressés aux députés élus de l’hémicycle soucieux d’avoir une réponse, dont déjà bon nombreux d’entre eux ont d’or est déjà questionné le gouvernement via la question écrite à l’Assemblée Nationale  sur « les indemnités de la guerre du Golfe 91 » provoqué par les nombreux vétérans de ce conflit et un livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » auteur : (M. Jean-Charles DUBOC) les interpellent tous.

      Je ne vous cache pas ma déception énorme ! Mais, que je tiens à vous renouveler ma confiance sincère et en espérant que des mesures seront prises plus sérieusement et dans le but de m’apporter des éléments auquel ils me sont importants pour la suite de mes réclamations.

      Dans l’attente de vous lire ou d’être mise en relation avec l’un des personnels de vos services  des « Archives Numériques » de l’Etat, que je tiens à vous  renouveler tous mes remerciements pour toute l’attention apportée a mon égard.

           Daignez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon profond respect.

FILIMOEHALA Vincent

 

Copies à :

  1. M. Claude BARTOLONE (Président de l’Assemblée Nationale)
  2. le Président d’AVIGOLFE
  3. Avocat d’Avigolfe.

Air France et les pilotes de ligne : lettre ouverte à Michel SAPIN (IV)

 

PARTIE IV

 

Dominique Strauss-Kahn, un personnage romanesque

 

Monsieur le Ministre,

 

Après la PARTIE III de cette lettre ouverte, je poursuis la description du niveau de corruption de la classe politique française.

Une description absolument nécessaire compte-tenu du fait que vous avez déclaré au sujet des pilotes de ligne et des difficultés d’Air France » : « Air France mise en danger par une "minorité"… ».

Cette analyse vous appartient mais je vous ai expliqué dans la PARTIE III que c’était un peu plus compliqué que cela car il faut prendre en compte les charges sociales très fortes dans notre pays, les salaires nets bien plus élevés dans les compagnies du Golfe, le stress du métier, les effets du décalage horaire, la radioactivité ambiante dans un avion.

La crise en cours à Air France est multifactorielle et je tiens à revenir sur la "minorité" qui met en danger la France et notre compagnie aérienne nationale. C’est tout simplement une classe politique gravement corrompue, typiquement mafieuse.

Les salariés de la compagnie nationale paient le prix fort pour les mutations économiques et financières planétaires mais aussi par le fait que le pouvoir est confisqué par une élite sans scrupule depuis plus de trois décennies.

Des mafieux peuvent-ils prendre les bonnes décisions pour le pays alors qu’ils sont "tenus" par les "affaires" ?...

Les citoyens ont perdu le contrôle des dirigeants qui peuvent faire tout et n’importe quoi, y compris détourner des sommes énormes.

 

Un pourcentage sur le détournement des « milliards de la Division Daguet » pour Dominique Strauss-Kahn ?...

Aussi, je reviens sur le cas « DSK », ancien ministre des Finances, qui semble au cœur d’un gigantesque détournement de fonds publics, celui des « Milliards de la Division Daguet », de 7 milliards $, mais aussi d’une escroquerie impensable de 23 milliards $ montée lors de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït en 1991, comme je l’ai expliqué dans la partie précédente.

Bien sûr, un tel niveau de crapulerie apporte quelques compensations, surtout financières, et on se demande quelle a bien pu être la commission de DSK sur ces affaires.

Parce que vous savez que tout mafieux qui dérobe de l’argent le fait en groupe, surtout pour de tels montants, mais se prend aussi sa "petite" commission au passage !...

Aussi, il est souhaitable de bien expliquer, notamment à mes collègues du SNPL et du SPAF (les syndicats pilotes), aux hôtesses et stewards du Syndicat National du Personnel Navigant Commercial (SNPNC), et aux travailleurs de la CGT Air France, mais aussi à tout le personnel d’Air France, quel est le réel niveau de corruption de la classe politique.

Qu’ils sachent vraiment à qui ils ont à faire.

Les métiers de l’aéronautique sont particulièrement exigeants notamment du point de vue de la sécurité qui est vitale dans le transport aérien.

Si les pilotes, bien sûr, ont des responsabilités parfois lourdes, épuisantes, de nombreux autres membres du personnel sont eux aussi confrontés à des exigences techniques et/ou organisationnelles qui doivent être absolument respectées :

  • les mécaniciens qui entretiennent les avions ;
  • les agents du fret qui trient et chargent le fret à bord des avions cargos et passagers ;
  • le personnel d’embarquement qui conseille et oriente des milliers de personnes chaque jour ;
  • les PNC qui sont toujours prêts lors des décollages et atterrissages à faire une évacuation de secours ;
  • les commerciaux qui recherchent une clientèle naturellement versatile ;
  • les financiers à la recherche de l’équilibre financier ;
  • et tant d’autres encore…

Aussi, je tiens absolument à souligner qu’il y a bien DEUX MONDES QUI VONT S’OPPOSER DANS LE CONFLIT AIR FRANCE :

LE PREMIER EST LE MONDE DE L’AÉRONAUTIQUE ET DE SES CONTRAINTES OPÉRATIONNELLES EXTRÊMEMENT EXIGEANTES DE SÉCURITÉ, DE RIGUEUR, DE SÉRIEUX. LE DEUXIÈME MONDE EST CELUI D’UNE CLASSE POLITIQUE "POURRIE JUSQU’A LA MOELLE", AUTHENTIQUEMENT MAFIEUSE.

On peut aussi inclure dans le « monde » des métiers techniques et scientifiques extrêmement exigeants la construction aéronautique et l’industrie spatiale, l’industrie nucléaire et la médecine, dont en particulier la chirurgie.

Mais, pour ce qui nous occupe, l’avenir de la compagnie Air France, on risque d’avoir une telle montée en pression dans les semaines et les mois qui viennent que la RÉVÉLATION AU PUBLIC DES MILLIARDS DE LA GUERRE DU GOLFE DÉTOURNÉS EN 1991 POURRAIT BIEN ÊTRE L’OCCASION DE COLLER UN GIGANTESQUE "COUP DE PIED AU KUL" A UNE CLASSE POLITIQUE INDIGNE, MAFIEUSE ET TOTALITAIRE !...

Après cette crise, pour ma part, je propose que les sénateurs soient tirés au sort parmi des citoyens volontaires.

 

Je reviens à DSK…

Notre « chimpanzé en rut », comme l’a surnommée la jolie Tristane Banon, est un personnage romanesque à lui tout seul capable d’être le sujet d’un film pour ses pratiques sexuelles un peu brutales au Sofitel de New York.

Mais il peut aussi inspirer des auteurs de romans !...

Vous savez que les francs-maçons américains, de très haut niveau, ont particulièrement mal pris le détournement des indemnités de la guerre du Golfe car cela signifie que la corruption s’est développée à un degré inégalé dans notre pays qui rejoint les pays rongés par une corruption endémique et incapables de se développer économiquement pour cette raison ?...

Notre pays n’est plus fiable depuis 1991 pour les Américains.

Et notre « satyre du Carlton » a très bien pu inspirer un entretien romanesque entre un Grand Maître maçon américain, Harry Harrison Junior (IV), et le capitaine de frégate Paul de Bréveuil tel que c’est raconté dans le roman « Mains invisibles » de « I-Cube » :

Extrait de « A l’assaut des comptes DLK (1/2) » :

« La seconde moitié, dédommage celui qui a eu l’idée originelle du détournement des fonds dus à Ferrayé. Mais lui s’est fait payer et livrer en valise de billets. Un tel paquet, ce n’est pas courant et ça laisse des traces dans les mémoires. »

Leurs fameux dollars dont ils entendent faire la police ?

« Exactement. Et qu’est-ce qui ne laisse pas de trace, dans aucun compte bancaire, sinon une valise de billets ? »

D’accord, mais il en a fait quoi, le ministre de l’industrie de l’époque ?

« Comme ils ne sont pas ressortis et qu’il a un train de vie déjà « hors-norme », on suppose qu’il les a placé en bons anonymes d’abord, puis ensuite, là on est sûr, directement en « or-papier » au porteur, sur la propriété de vrais lingots. »

Un banquier placer son pécule en or ? En voilà une idée saugrenue qui est étonnante !

« Il n’était pas encore banquier à l’époque, mais avocat-ministre et… politicien de surcroît ! »

Oui. Des titres aux porteurs ou des bons anonymes, c’est plutôt logique pour un « politicien ». Et alors ? Ses titres au porteur sont sous son matelas ou sous son oreiller ? 

Extrait de : « A l’assaut des comptes DLK 2/2»

« On a récemment compris la destination du pactole : Hong-Kong, dans un coffre de la Banque of China. 500 millions de dollar d’once d’or-papier de l’époque, qui valent désormais 4 fois plus compte tenu de l’actuel cours de l’or. Deux milliards ! »

Beau placement, finalement. Bien plus et beaucoup mieux que n’aura su faire le cabinet de Lady Joan et son trust à la même époque et pour la même période !

« Et comment vous savez tout ça ? »

« D’abord, nous n’avons pas compris l’objet de son voyage en Chine en mars 2011. »

Il est certes parti à l’invitation du Google chinois avec une quarantaine d’économistes conférer une grosse demi-heure payée cash.

« C’était sans doute bon pour son moral de « témoigner » pour l’histoire, avant de le faire devant votre Sénat. Mais dans son emploi du temps, il y avait plusieurs trous et un passage inexplicable pour un détour anormal au comptoir de l’agence de HK de la BoC. » 

Une chose étonnante et sans relation avec ses affaires du moment.

Et puis le bonhomme s’est récemment fait nommer à la tête d’une banque d’affaires luxembourgeoise, « la Compagnie Financière « Anal-Kevlar », un groupe fondé en 1994 par Thierry Luynes, un entrepreneur de la première heure dans le secteur bancaire et financier, co-fondateur de Cons-sort, Synthé-sis Bank, Établissement de la Financière de l’Échiquier, Esseya, First-Competition, etc., quelques-unes de ses juteuses filiales.

Avec la promesse de partir en Chine lever 2 milliards de fonds à mettre sous gestion avec sa fille Valérie… Vous saisissez ? »

Paul avait pu croiser la petite brune trentenaire dans le hall de l'ESSEC où elle enseignait l'économie à un moment quelconque lors de ses tournées en BDE pour y refourguer ses flacons d'alcools forts : elle voulait aussi son lot !


L’Assemblée Générale du 18 octobre 2013 a validé le principe et l’ancien président-fondateur restera administrateur délégué et conservera la présidence des filiales du Groupe au Luxembourg, en Belgique, à Monaco, en Israël, en Suisse et en Roumanie.

« Le Groupe rassemble aujourd’hui différents pôles d’activités financières réglementées, à savoir la gestion d’actifs, le corporate finance, l’intermédiation financière et l’assurance.

En bref, l’ancien ministre s’est acheté une licence de banquier et une salle des marchés, un peu comme Airbus a pu le faire il y a quelques semaines seulement en Allemagne, afin d’y rapatrier et gérer son pactole en famille… »

Autrement dit, « DLK » prend la tête d’un groupe qui ne lui appartient pas, sur une vague promesse d’en faire des tonnes, laisse la gestion des activités préexistantes à l’ancien patron et se charge de gérer la verrue de ses propres fonds à lui ?

Belle manœuvre.

« Et je fais quoi, là-dedans, Harry ? »

Il part pour Hong-Kong avec un passeport et une procuration se faire ouvrir le coffre et vendre les certificats au plus offrant.

« Une équipe à nous vous pilotera sur place de votre arrivée à votre départ. »

Un coffre, ça a une combinaison secrète et une clé… en principe.

« C’est mon cadeau : la clé, c’est l’employé de la banque qui l’a. La combinaison est simple, puisque ce sont les 6 chiffres du jour, du mois et de l’année de naissance de sa fille… Le Monsieur ne souhaitait sans doute pas oublier la date d’anniversaire de sa gamine née d’un premier mariage. Pensez-y : droite, puis gauche, puis droite, puis gauche, etc. »

La gauche, Paul depuis quelque temps, il n’aimait plus trop.

La droite, ça devait pouvoir aller encore quelques temps, mais pas bien longtemps non plus.

« Une question, mon cher Harry. Si vous savez « tout-ça », pourquoi ne le faites-vous pas vous-même ? Autrement dit, il est où le piège ? »

Rire plus discret, cette fois-ci.

 « Monsieur de Bréveuil, depuis votre passage chez le pape, vous êtes hiérarchiquement mon égal dans la franc-maçonnerie. Et j’imagine que vous connaissez notre serment de fraternité… ».

Extrait de « De Hong-Kong à Kiev en passant par Washington (1/2) » :

« Ils arrivent dans la nuit, il fait frais et pluvieux et une voiture les conduit directement au pied du building de la BoC implanté au milieu du quartier des affaires depuis les années 70.

Une époque où HK était encore britannique et ouvert à tout le monde…

L’affaire est entendue en une paire d’heure dès après l’ouverture des portes.

Ouverture d’un compte.

Dépôt et vérification de la fausse procuration.

Descente à la salle des coffres. Ouverture.

Le coffre est vidé de ses certificats.

On remonte l’ensemble dans un bureau à l’avant dernier étage du building.

Cession des titres au porteur, rachetés par la banque qui se frotte les mains dans la mesure où il est de politique constante de rapatrier à Pékin tout le métal jaune disponible sur les marchés avec les dollars disponibles des dépôts : la Chine n’est pas l’atelier du monde occidental pour rien, et se fait payer aussi et encore en dollar américain.

Virement des sommes sur le compte ouvert à peine plus tôt.

Exécution d’un ordre de virement sur le compte de la banque portugaise.

Fermeture du compte, le tout en deux tasses de thé…

Poignées de mains, sourires et courbettes convenus et, sur le trottoir, Paul se fait confirmer par Barbara que l’ensemble des opérations a bien été enregistré, le tout à transformer en euro par « petits-bouts » et que, comme convenu préalablement avec Anjo, les fonds sont repartis sur le hedge-fund des Bahamas… »

 

Dans le roman « Mains invisibles », notre agent de la défense, le capitaine de Frégate Paul de Bréveuil, prend l’identité d’un trafiquant d’armes vivant au Luxembourg afin de vider tranquillement le compte de LSK à Hong-Kong de ses deux milliards $ en bons au porteur en titre or.

 

Evidemment, ça ne se passe pas très bien pour celui dont l’identité a été volée.

Extrait du chapitre « Rene Van Molenbeek »…

À son retour après quelques contrats exécutés dans les semaines passées, le bonhomme reçoit la visite d’un « émissaire » qui l’intercepte sur le chemin entre son domicile, rue des Trois-glands, du nom du bois attenant, et son marchand de presse situé rue Vauban à Lëtzebuerg, rive droite de l’Alzette-Uelzecht qui traverse le Grand-Duché du sud au nord.

C’est un homme obèse, suant sous la fraîcheur matinale qui le prend à parti sur un ton aimable, s’exprimant en allemand.

« Herr Molenbeek, il va vous falloir rendre l’argent. »

Quel argent ?

« Les deux milliards que vous avez volé à Hong-Kong. »

Rene pense que l’autre affabule totalement. Et s’il n’y avait pas cette trace de détermination dans le regard, ni le fait que l’inconnu connaît son nom, le vrai, il aurait pris cette intervention comme d’un gag pour mieux en rire.

« Je ne suis jamais allé à Hong-Kong… »

Ce qui est faux, mais c’était il y a très longtemps, « même qu’il a oublié, ou qu’il ne sentait pas bon » sur le moment.

« Nous avons des photos. Mon commanditaire ne peut pas faire un trait sur ces deux milliards de dollars qui lui appartiennent. Vous comprendrez. »

Des photos ? Il voudrait bien voir ça…

L’homme lui ressort de sa poche le cliché pris par la caméra de sécurité de la banque.

« Vous voyez bien que ce n’est pas moi ! Vous faites erreur. »

Normalement, l’entretien aurait dû s’arrêter là.

« – Nous ne nous trompons pas. Vous êtes gérant d’un hedge-fund situé aux Bahamas et valorisé à hauteur de presque 14 milliards d’euro. Vous avez huit jours pour restituer l’argent volé.

– Comment ? 14 milliards ? Vous rendre quelque chose que je n’ai pas ? Vous délirez, mon ami ! 14 milliards : il n’y a pas écrit reine d’Angleterre sur mon front, non plus !

– Passé ce délai et même si continuez de prétendre que vous ne les avez pas ou plus, votre sécurité ne sera plus assurée…

– Parce que vous comptez m’abattre, là comme ça, dans la rue et abandonner votre pactole ? Mais vous délirez complétement, Monsieur ! On ne tue pas des gens sans raison, dans ce Duché !

– Nous, non ! Mais mon commanditaire si !

– Vous êtes qui ? La pègre pour parler comme ça ? Mais je vais de ce pas m’enquérir de la maréchaussée, figurez-vous !

– Comme vous le voulez. C’est vous qui avez votre sort entre vos mains.

– Vérifiez vos informations, Monsieur, avant de lancer n’importe quel fatwa sur n’importe qui : si je disposais de 14 milliards de dollar, je vivrais sous les tropiques, pas ici ! »

Un argument qui laisse froid son interlocuteur qui se détourne et s’en va, non sans laisser tomber un : « Huit jours. Vous aurez été prévenu ! »

 

Tout ceci est un roman qui n’a rien à voir avec notre ex-ministre de l’Industrie, et ex-ministre des Finances, presque adulé des foules avant qu’il ne tombe victime de ses excès sexuels.

Il est vrai qu’il est aussi victime de la faillite de la société LSK qu’il avait fondé avec Thierry Leynes défénestré d’une tour à Tel Aviv pour cause de faillite retentissante causée par l’incapacité de DSK à lever les deux milliards $ qu’il avait promis à son associé !... Celui-ci a maintenant sur le dos une plainte pour escroquerie de 156 clients qui l’accusent de leur avoir fait perdre 100 millions $ !...

C’est tout de même bizarre pour quelqu’un qui devait ramener de Chine deux milliards $ comme il s’en était vanté à la presse en mars 2014 !...

J’arrive au moment, Monsieur le Ministre, où je me dois de vous faire une petite recommandation, car il me semble que vous devenez, me semble-t-il, de plus en plus complice de ce détournement de fonds.

En effet, plusieurs courriers vous ont été adressés (en A/R) au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe :

1/ Lettre d’un vétéran des OPEX à Michel SAPIN en date du 5 juin 2004 ;

2/ Guerre du Golfe 1991 : Lettre à Michel SAPIN (II) en date du 12 janvier 2015 ;

3/ Guerre du Golfe 1991 : lettre à Michel SAPIN (III) en date du 26 janvier 2015 ;

4/ Air France et les pilotes de ligne : lettre ouverte à Michel SAPIN (I) (envoyé par email via le service Intelligence économique du ministère).

Vous n’avez jamais ouvert d’enquête ou transmis le dossier à la justice, me semble-t-il.

C’est de « l’autisme » ou de la complicité ?...

Les lecteurs apprécieront. Et les juges aussi, peut-être, si vous ne transmettez pas le dossier sans délai au Procureur de la République comme vous y oblige l’article 40 du code de procédure pénale.

Pour l’instant, la seule explication est que le système est devenu tellement mafieux que vous êtes prisonnier de vos contradictions, que vous êtes tenu par l’Omerta.

Mais il y a pire.

Je veux parler des MÉTHODES DE MAFIEUX QUI CONSISTENT A ÉLIMINER DES GENS, EN DEHORS DU DROIT, SUR SIMPLE DÉCISION PRÉSIDENTIELLE.

JE CROYAIS QUE LA PEINE DE MORT ÉTAIT ABOLIE !...

EN TOUT CAS, PAS POUR FRANCOIS HOLLANDE !...

Dans le livre « Les tueurs de la République » de Vincent NOUZILLE, on découvre un vaste reportage sur le programme criminel d’assassinats mené par l’État français.

On cause des américains et de leurs drones, on a tout su ou presque des crimes soviétiques, nazis, chinois, coréens, cambodgiens, de ceux du Mossad, etc., mais assez peu de chose de tous les autres, comme si cela n’existait pas.

Eh bien on découvre avec stupeur, et parfois une certaine fierté morbide et patriotique aussi, il ne faut pas se le cacher, que l’actuel président et le renseignement mène une campagne de meurtres d’une ampleur sans précédent depuis la guerre d’Algérie du temps du premier ministre social-démocrate Guy Mollet.

À cette fin, il maintient une liste de cibles, qui contiendrait des terroristes présumés, même pas jugés, dont lui et les services de sécurité ont décidé l’élimination sans aucune autre forme de procès.

« La liste est ultrasecrète. François Hollande la garde précieusement non loin de lui, dans son bureau du palais de l’Élysée. Elle contient les noms des personnes dont l’élimination a été secrètement approuvée. Selon les circonstances, il peut s’agir d’assassinats ciblés confiés à des soldats, des agents des services secrets français ou de pays amis (l’opération d’élimination d’un commando en Somalie a ainsi bénéficié des moyens américains). Le Service Action (SA) et la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et les commandos des forces spéciales des armées n’ont, aux dires des connaisseurs, jamais été autant sollicités ».

D’après l’auteur, il établit cette liste de meurtres à commettre derrière le dos de la population, grâce au silence complice des médias et des forces de la « gauche radicale » qui soutiennent sans le dire le Parti soce (PS) au pouvoir.

« François Hollande décide seul de ces opérations exceptionnelles. De fait le président ne partage sa liste de cibles qu’avec une poignée de proches qui le conseillent et savent se taire, trois personnes principalement : son chef d’état-major particulier, le général Benoît Puga ; son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian ; et le directeur de la DGSE, le diplomate Bernard Bajolet ».

Il décide aussi de supprimer les opposants politiques ?...

Vous savez que ces pratiques mafieuses – car il s’agir bien de cela : éliminer les gêneurs - n’existent pas en Norvège, en Suède, en Finlande, au Danemark, en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Grèce, et dans bien d’autres pays encore ?...

C’est là la triste constatation que je peux faire : nous sommes dirigés par des mafieux qui pillent le pays et maintiennent une Omerta en raison de la peur qu’ils provoquent par des assassinats programmés qu’ils peuvent décider en toute impunité.

Mais il ne faut pas oublier que le dossier des « milliards disparus de la Division Daguet » est maintenant bien connu dans les armées, notamment par les plus anciens de le DGSE qui connaissent des « frères d’armes » souffrant du syndrome du Golfe, jamais reconnus et jamais indemnisés.

Et ils grognent derrière leur FAMAS…

Bien à vous !...

Jean-Charles DUBOC

Commandant de bord B747/200

 

  JCD Abu Dhabi Jpeg 4

 

PARTIE I : Air France mise en danger par une "minorité"…

PARTIE II : Des États généraux du transport aérien ?...

PARTIE III : Interrogations sur Dominique Strauss-Kahn

PARTIE IV : Dominique Strauss-Kahn, un personnage romanesque

 

 

 

 

 

 


Air France et les pilotes de ligne : lettre ouverte à Michel SAPIN (III)

 

PARTIE III

 

Interrogations sur Dominique Strauss-Kahn…

 

Monsieur le ministre,

 

Dans la partie II de cette lettre ouverte, j’ai repris l’idée des syndicats pilotes d’organiser des « États généraux du transport aérien » où seront exposés les contraintes, les exigences et les objectifs des compagnies aériennes.

A titre d’exemple, et concernant le personnel navigant, je ne peux que citer les exigences de sécurité et le temps de vol maximum d’un équipage qui est de 85 heures mensuel et 900 heures par an (75 heures par mois sur 12 mois).

C’est une réglementation internationale qu’aucune compagnie ne peut dépasser sous peine de voir les compagnies d’assurances refuser d’indemniser en cas d’accident.

Il faut savoir que le métier de pilote de ligne est absolument épuisant lorsque l’on travaille trop. LE STRESS ET LES EFFETS DU DÉCALAGE HORAIRE PERTURBENT LES RYTHMES CIRCADIENS, ÉPUISENT LES ORGANISMES ET MENACENT RAPIDEMENT LA SÉCURITÉ LORSQUE LES PILOTES SONT ÉPUISÉS.

C’est un problème très sérieux que j’ai abordé dans la « Lettre ouverte à Alexandre de Juniac » et dont je reprends un extrait : « Je vais simplement vous demander de vous pencher sur le crash du B747 Cargo F-GPAN, à Madras, le 5 mars 1999. Vous découvrirez dans le rapport d’enquête-accident que les pilotes n’avaient pas eu de repos suffisant pendant les trois derniers jours précédant le vol, à tel point qu’ils ont fait une erreur de lecture de la check-list de sortie du train avant en secours !...

A la même époque, le Conseil Médical de l’Aéronautique Civile (CMAC) a, sur ma demande, donné un avertissement à la compagnie Air France sur les conditions de travail sur long-courriers.

Il est vrai que quelques pilotes ont eu une crise d’épilepsie en courrier ou en rentrant chez eux en raison de la privation de sommeil.

Des faits soigneusement cachés au public, et c’est compréhensible. »

Aussi, vous devez être conscient que le métier de pilote de ligne est limité par la résistance humaine à la fatigue et qu’il n’est pas possible de demander n’importe quoi, ni de désigner les pilotes en boucs émissaires car ils refusent 17% d’augmentation de productivité !...

C’est quand même un peu plus compliqué que cela sachant que, de plus, les pilotes de B777 travaillent déjà au maximum légal.

La demande est bassement démagogique et satisfait un électorat toujours séduit par le discours « il faut faire payer les riches !...».

 

Première suggestion

Dans cette « lettre ouverte à Alexandre de Juniac », j’ai proposé de remplacer les charges sociales qui pèsent sur les salariés et les entreprises en créant :

1/ Une COTISATION SOCIALE SUR LES MATIERES PREMIERES (CSMP) :

 http://infreequentable.over-blog.com/article-6870342.html

2/ Une COTISATION SOCIALE SUR LES PRODUITS MANUFACTURES (CSPM) :

http://infreequentable.over-blog.com/article-mesures-de-redressement-des-comptes-publics-92451471.html

La proposition de réduire les charges sociales uniquement sur les compagnies aériennes, que j’ai faite dans la PARTIE II, est très difficile à réaliser car il est quasiment impossible de sortir Air France du cadre légal de la réglementation sociale.

Aussi, il est souhaitable d’étudier de nouvelles propositions pour financer correctement nos organismes sociaux et alléger très sensiblement les charges sociales pesant sur les entreprises.

Votre chef du bureau des cabinets m’a répondu, par courrier du 25 mars 2015, que c’était étudié par le service compétent.

Cette proposition est la première suggestion de cette lettre ouverte.

 

Le personnel navigant classé personnel irradié.

Les rayonnements cosmiques bombardent en continu la haute atmosphère et irradient copieusement équipage et passagers. Un autre domaine où la « presse-aux-ordres » ne s’attarde jamais.

Recevez-vous une dose de radiation équivalente à une radio des poumons à chaque fois que vous allez dans votre bureau à Bercy ?... Eh bien, une hôtesse de l’air, un pilote, reçoivent cette dose à chaque aller/retour vers l’Amérique du Nord !... A tel point que le taux de cancer du sein est anormalement élevé chez les hôtesses qui ont fait une carrière complète.

LE PERSONNEL NAVIGANT EST CLASSÉ COMME PERSONNEL IRRADIÉ AU MÊME TITRE QUE CELUI DES CENTRALES NUCLÉAIRES !...

Vos « conseillers de l’ombre » qui vous incitent à jeter en pâture au public les pilotes de ligne feraient bien de s’intéresser un peu au problème !... Seraient-ils preneurs pour se faire irradier sérieusement à chaque fois qu’ils vont travailler ?...

Je leur propose de travailler aussi de nuit !... Au fil des années, c’est absolument épuisant !...

Parce que vos conseillers, qui sont obsédés par « l’égalitarisme », feraient bien de réfléchir avant d’inciter les uns et les autres à désigner comme « boucs émissaires » les pilotes de ligne sur les difficultés du Groupe Air France KLM.

Mes collègues en activité sont absolument excédés par la désinformation faite par la direction d’Air France, la presse et les médias sur leurs conditions de travail.

A tel point que l’Association des professionnels navigants de l’aviation (APNA) aurait reçu 250 candidatures de pilotes, prêts à s’expatrier pour aller travailler à Ethihad et Emirates qui offre aux copilotes A320, ayant 4.000 heures de vol, de les embaucher directement sur A 380 et de les lâcher captain en seulement trois ans !...

C’est-à-dire qu’un pilote qui démissionne d’Air France pour Emirates va voir son revenu net doubler en trois ans et travailler, de plus, dans une compagnie en croissance où règne une bonne ambiance de travail.

En fait, la situation est l’inverse de celle qui est présentée dans la presse : LES PILOTES ONT UN SALAIRE NET BIEN PLUS ÉLEVÉ DANS LES PAYS DU GOLFE QU’A AIR FRANCE  !...

Amusant n’est-ce pas ?...

Et vous savez ce qui va se passer si 200 pilotes quittent la compagnie dans l’année qui vient ?... Et bien il FAUDRA LICENCIER 2.000 PERSONNES AU SOL puisqu’il y a 10 salariés au sol par pilote, et réduire l’offre !...

Quel avenir pour Air France ?...

D’autre part, sachez que les négociations seront encore plus difficiles avec les hôtesses et les stewards car la compagnie leur demande 40% d’augmentation de productivité !...

Il est vrai que Transavia embauche des hôtesses à Lisbonne pour 700 euros par mois et à Munich pour 900 euros par mois !...

Où allons-nous ?...

 

La grève des pilotes de juin 1998 et Dominique Strauss-Kahn.

Vous n’êtes pas le premier ministre des Finances auquel j’écris au sujet d’Air France et des pilotes de ligne.

Une grève très dure a été lancée le 1er juin 1998, c'est-à-dire une semaine avant le Mondial de Football ; elle avait pour but de perturber au maximum le transport aérien et de retenir l’attention de centaines de millions de téléspectateurs.

Aussi, après avoir déposé les informations sur le détournement de fonds des indemnités de la guerre du Golfe au ministère des Finances en janvier 1998, j’ai informé de mon action les dirigeants du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) dont certains étaient de ma promotion A 14 de l’ENAC.

Le président du SNPL, Jean-Charles Corbet, était ainsi parfaitement informé du détournement des indemnités de la guerre du Golfe lors de la préparation de la grève de juin 1998.

Cette grève a débuté d’une façon très conflictuelle et j’ai ouvert les hostilités le 2 juin en envoyant un courrier à Jean-Pascal Beauffret, directeur général des impôts.

Lorsque j’ai transmis cette lettre à Jean-Charles Corbet il m’a déclaré qu’il ALLAIT RÉVÉLER AU PUBLIC, PENDANT LA DEUXIÈME SEMAINE DE GRÈVE, LE DÉTOURNEMENT DES INDEMNITÉS DE LA GUERRE DU GOLFE PAR MITTERRAND si la direction d’Air France lançait « ses chevaux de guerre » dans les médias !...

En effet, la situation devenait inquiétante.

La première semaine de grève avait été très bien suivie par les pilotes et la tension était devenue extrêmement élevée entre les syndicats de pilotes et Air France (déjà !...)

Compte tenu de la détermination du président du SNPL, et de la probabilité d’une semaine très dure, j’ai envoyé, le 8 juin 1998, un courrier à Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances, que vous pouvez trouver ci-dessous :

LETTRE A DSK 8 JUIN 1998

J’ai aussi faxé cette lettre aux syndicats de pilotes, au syndicat des mécaniciens navigants (SNOMAC) dont le président, Michel Drouard, était un ami, à la présidence d’Air France, au cabinet de Dominique Strauss-Kahn, à l’AFP et à l’ensemble de la presse.

Et le résultat a été immédiat, impensable…

En effet, lorsque j’ai écouté la radio le matin du 9 juin, j’ai eu l’incroyable surprise d’entendre qu’un accord avait été conclu pendant la nuit entre le SNPL et la direction d’Air France et que la grève s’arrêtait !...

Mon Conseil, Maître Jean-Paul Baduel, que j’avais mis en copie de ce courrier, a été, lui aussi, absolument stupéfait de la façon dont s’était terminée cette grève prévue pour durer deux semaines. Nous avons alors compris que le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe était réellement explosif et avait fait capituler en rase campagne la direction d’Air France et le gouvernement.

Le dossier est resté confidentiel tout simplement parce qu’il y avait eu des MENACES DE MORT ENVERS LES DIRIGEANTS DU SNPL DE L’ÉPOQUE, et pas qu’envers eux d’ailleurs !...

Terrible n’est-ce pas !...

Digne d’une « Ripoucratie », d’un authentique « totalitarisme mafieux ».

Et mes "petits camarades" se sont tus…

Je les comprends.

Il est vrai que les suicides de Pierre Bérégovoy (deux balles de 22LR dans la tête), François de Grossouvre (une épaule démise par le recul de son 357 magnum), et Jean-Edern Hallier, tombé de vélo au petit matin à Deauville, font réfléchir, y compris mes collègues du SNPL.

De mon côté, j’en ai parlé à quelques amis dans la Défense qui ont vraiment très mal pris l’affaire du détournement des « Milliards de la Division Daguet ».

Je n’ai jamais su s’ils étaient dans les services secrets, ou pas.

Parce que cet argent est quand même celui du « sang de nos soldats » et quand on sait que, si on reprend les statistiques de l’armée américaine qui donnent 25% à 30% de leurs vétérans du Golfe malades du syndrome du Golfe, on aurait chez nous 3.000 à 4.000 anciens de Daguet victimes de ce syndrome caractérisé par des lésions neurologiques irréversibles.

De quoi provoquer un scandale épouvantable en cas de "Divulgation non-maîtrisée".

A l’époque je n’avais pas mis en cause Dominique Strauss-Kahn dans le détournement des indemnités de la guerre du Golfe. Et s’il avait joué un rôle dans les affaires de corruption liées à la guerre du Golfe de 1991 ?...

 

Dominique Strauss-Kahn et l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït

Pour revenir à Dominique Strauss-Kahn, il est un vrai phénomène à lui tout seul !... Je parle, bien sûr, de ses "exploits" financiers qui commencent à défrayer la chronique, comme vous le savez.

Et ce n’est qu’un début.

Parce qu’en fait, il est accusé par Christian BASANO, expert-comptable, d’être au cœur d’une escroquerie de 23 milliards $ remontant à la guerre du Golfe de 1991 !...

Excusez du peu !...

Une escroquerie qui a eu lieu lors de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït en utilisant de l’azote liquide (- 200° C). Le procédé avait été déposée à l’institut national de la propriété industrielle (INPI) en avril 1991 par son inventeur, Joseph Ferrayé, un ingénieur libanais.

Un contrat de 23 milliards $ a été signé avec l’Emir du Koweït par l’inventeur du procédé, Joseph Ferrayé, Christian Basano et quelques autres partenaires.

Cette technologie a permis d’éteindre 1.100 puits de pétrole en feu en seulement quelques mois, alors que Red ADAIR se proposait de le faire en cinq ans avec des barils d’explosifs.

L’émission « SANS AUCUN DOUTE » de TF1 du 12 mai 2000 permet d’en prendre connaissance sur :

http://www.youtube.com/watch?v=n7L-BrTdgUo

Très curieusement, cette émission a été interdite de diffusion sur demande personnelle de Dominique Strauss-Kahn !...

Pour quelles raisons ?...

Trempait-il dans les magouilles et escroqueries qui ont eu lieu pendant la guerre du Golfe de 1991 ?...

Intéressant !...

Le dossier est très complexe, les enjeux énormes, mondiaux, puisqu’ils mettent en jeu l’ultralibéralisme financier, et il est possible d’en prendre connaissance sur le site de Christian BASANO (voir aussi le nota 1).

Il faut savoir aussi que Christian Basano a déposé plainte car il estime « qu’il a été victime d'une escroquerie internationale impliquant plusieurs hautes autorités de l'état et se heurte au refus réitéré depuis près de dix ans des différentes autorités notamment judiciaires de lui accorder le droit à un recours et à un procès équitable devant un tribunal impartial ».

Par JUGEMENT rendu le 6 novembre 2013, le TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS l’a débouté de ses accusations.

Mais quand on lit le jugement on se dit qu’il est possible de formuler un déni de justice de telle sorte que ça n’en soit pas un !...

Faut-il s’en étonner ?...

Parce que la justice est-elle vraiment juste ?...

J’en reviens à Air France et à la situation actuelle.

 

Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Jean de la Fontaine (1621- 1695).

On dirait qu’il y a vraiment deux justices dans notre pays !...

Je reprends la déclaration de Philippe Martinez, numéro un de la CGT :

« On a été les chercher chez eux à 6 heures du matin, devant leurs familles, devant leurs enfants et on a fouillé leurs maisons.
Il y a des personnalités qui ont fait des choses plus graves, qui ont détourné des millions et qui arrivent avec leur chauffeur à leur convocation.
Il y a deux poids, deux mesures quand il s'agit de salariés, c'est profondément choquant
».


Il oublie quand même qu’un vigile est resté plusieurs heures dans le coma.
C’est franchement trop !...

Malgré tout, je précise à Philipe Martinez que si des élus volent des milliards, comme j’ai pu l’évoquer dans les chapitres précédents, alors là, ils ne sont même pas inquiétés !...
Mieux, ils sont même couverts par le pouvoir en place !...

Que fait la justice sur le sujet du détournement des « milliards de la Division Daguet », alors que j’ai informé le Président de la République et Mme Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le 16 janvier 2015 :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/01/guerre-du-golfe-1991-lettre-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-vi.html

Pas de réponse malgré la gravité des accusations.

Pas de plainte pour diffamation !...

Rien !...

Alors que j’accuse un Président de la République d’avoir détourné des milliards !...

Les complices de François MITTERRAND, des ministres, des conseillers, comme son "Sherpa", sont-ils devant les juges ?...

Il faut bien admettre que la fable de La Fontaine continue à s’appliquer plus de trois siècles plus tard !...

D’un côté, nous avons des salariés de la zone Cargo et de la Maintenance d’Air France – je connais très bien puisque j’étais captain B747 - qui déchirent la chemise de deux hauts cadres parce qu’ils ne supportent plus la stratégie aberrante de « Alex », et risquent 3 ans de prison.

De l’autre côté, nous avons des ministres, ou d’anciens ministres, qui sont compromis dans un détournement de fonds publics monstrieux, qui n’a jamais été démenti par les pouvoirs publics.
Les responsables de ce détournement vivent dans une totale impunité, protégés par le pouvoir de gauche, mais aussi de droite !...

Ce dossier est d’une extrême gravité pour le gouvernement et le Parti socialiste.
Il a provoqué, le mois dernier, deux questions des députés Nicolas DUPONT-AIGNAN et Patrick HETZEL au gouvernement, comme je l’ai expliqué dans la PARTIE I de cette lettre ouverte.

Les derniers développements permettent de traduire les ministres responsables de ce détournement de fonds, mais aussi ceux qui l’ont couvert depuis 1998, devant la Cour de Justice de la République.

Les ministres qui sont responsables de ce détournement, et ceux qui l’ont couvert, seront-ils réveillés à six heures du matin par une escouade de policiers ?...

J’en doute !...

Quant à moi, je passe l’hiver au Portugal (pas d’impôt sur le revenu pour les retraités) puis je file en Norvège pour l’été.

 

Bien à vous !...

Jean-Charles DUBOC

Commandant de bord B747/200

 

JCD Abu Dhabi Jpeg 3

 

Nota : un résumé de l’affaire Basano/Ferrayé est disponible à cette adresse :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/09/chapitre-xxxii.html

 

Les quatre premières parties de la "lettre ouverte à Michel SAPIN":

PARTIE I : Air France mise en danger par une "minorité"…

PARTIE II : Des États généraux du transport aérien ?...

PARTIE III : Interrogations sur Dominique Strauss-Kahn

PARTIE IV : Dominique Strauss-Kahn, un personnage romanesque

 

 


Air France et les pilotes : lettre ouverte à Michel SAPIN (II)

 

PARTIE II

 

Des États généraux du transport aérien ?...

 

  « Air France » sera bientôt surnommée « Air Transe » compte-tenu de l’état de nervosité de beaucoup de ses employés, comme on l’a vu lundi 5 octobre lors d’un CCE ou le DRH et un directeur de la compagnie nationale se sont fait sérieusement molester.

 L’état de la compagnie nationale préfigure simplement, avec quelques années d’avance, la situation de faillite de notre pays qui est devenu champion du monde de la dépense publique, champion d’Europe des prélèvements sociaux, et continu, en conséquence, d’emprunter de l’argent malgré un endettement colossal de 97,6 % du PIB.

 Jusqu’à quand ?...

Pensez à la Grèce !...

L’endettement grec était le nôtre il y a sept ans…

 Enfin, il n’est peut-être pas trop tard pour arrêter la dégringolade !...

 

Malheureusement, on sait comment finissent les sociétés socialistes où l’Etat devient tout-puissant, surveille chaque individu comme avec la loi renseignement, s’insinuent dans la vie privée de tous les citoyens jusque dans les moindres détails, y compris la vente des chatons et des toutous par les particuliers !...

 L’effondrement de l’URSS en 1989, et de tout le bloc soviétique, devrait au minimum vous inciter à un peu d’autocritique, de lucidité, mais, au lieu de faire une analyse froide de la situation économique mondiale du transport aérien, vous désignez une profession en tant que « bouc émissaire » de la faillite causée par votre aveuglement économique, votre « autisme » nourri au « biberon trotskyste » de votre jeunesse !...

 

 A titre d’exemple, vous avez déclaré, dimanche dernier, lors du Grand Rendez-vous Europe 1 – Le Monde - iTÉLÉ : « une catégorie minoritaire, les pilotes, n'a aujourd’hui pas l’air d’être dans le dialogue, elle n'a pas l’air de vouloir trouver une solution ».

Et vous avez même ajouté : « quand le dialogue est bloqué par une minorité sur des visions purement individuelles et corporatistes, oui, cela peut mettre en danger l’entreprise ».

 « C’est simplement bouger pour s’adapter à un monde de la concurrence, et non de l’exploitation. Chacun doit bouger, beaucoup d’autres personnels au sein de cette compagnie ont considéré qu’il était nécessaire de bouger et certains ont souffert. Il faut que tout le monde s’adapte »

  

J’ai le regret de vous dire que les pilotes sont prêts à dialoguer, à bouger, à s’adapter, et même à faire des « États généraux du transport aérien » comme l’a proposé Erick Derivry, président du SNPL France ALPA, et dont je reprends le texte :

 « Sous les feux de la rampe, tant sur le plan médiatique que politique, la situation de crise profonde au sein de la compagnie Air France attire les regards, suscite les fantasmes, et provoque des analyses et des commentaires décalés de la réalité.

Fleuron de l’industrie du transport aérien français, acteur du rayonnement économique, voire diplomatique de la France dans le monde, la compagnie Air France est aujourd’hui le symbole d’une impuissance nationale à maintenir et à développer ses richesses, d’une absence de réflexion stratégique sur le transport aérien en France et d’une crise de confiance majeure qui crispe tous les acteurs.

Là où une analyse globale et systémique est indispensable, les observateurs préfèrent stigmatiser les pilotes, les pointer du doigt comme responsables de cet échec, accusés d’un simple réflexe corporatiste. La réalité est pourtant toute autre.

 

Pas de négation des réalités

Les pilotes acceptent l’idée d’efforts partagés. L’histoire récente de la compagnie le démontre, tant les plans de restructuration, les projets d’entreprise ou de réduction des coûts se sont succédés depuis plus de vingt ans, avec une adhésion, certes sous condition, de la profession.

Quand l’entreprise a été en capacité de faire une analyse partagée de la situation, les pilotes ont été les moteurs de l’évolution, attachés qu’ils sont à leur entreprise. Par ailleurs, la direction générale d’Air France sait qu’une compagnie aérienne ne peut prospérer sans l’implication et l’engagement de ses pilotes.

En 2012, les pilotes ont été les premiers à signer les efforts de productivité du Plan Transform 2015. Quoiqu’on puisse en dire, ils sont aussi les seuls à avoir accepté de rentrer officiellement dans le dur de la négociation du nouveau projet Perform 2020 !

Outre l’aspect économique, les pilotes d’Air France ont de surcroit accompagné une remise en cause technique de grande ampleur de leur métier, réforme qui place aujourd’hui Air France dans les meilleures pratiques de l’industrie en matière d’analyse des performances de sécurité des vols.

 

Une limite à ne pas franchir

Confrontés à chaque instant, dans l’exercice du métier, à la nécessité de s’adapter, les pilotes sont aussi aux premières loges de la réalité de l’évolution du monde, au contact des low cost, des compagnies du Golfe, et des pratiques souvent peu loyales de la concurrence.

Il est juste faux de considérer que les pilotes d’Air France sont dans l’immobilisme et dans la négation des réalités économiques. Ils ont, a contrario, un haut niveau de conscience des nécessaires efforts d’adaptation afin que l’entreprise conserve la maîtrise de son destin, dans un univers où les consolidations et les alliances exigent d’être acteur de son destin plutôt que spectateur.

Alors comment en sommes-nous arrivés là ? En premier lieu par l’ampleur de la marche : en l’absence d’un constat solidement partagé sur la situation de l’entreprise et sur l’objectif cible, comment imaginer que le niveau de l’effort considérable demandé aux pilotes puisse être consenti ? Quelle profession accepterait sans sourciller d’offrir l’équivalent de plus d’un mois de travail supplémentaire à salaire constant ?

Comment les pilotes, qui volent déjà proches des limites règlementaires sur long-courrier sur le fleuron de la flotte Air France (Boeing 777) et qui prouvent ainsi leur engagement au service de la compagnie, peuvent comprendre une demande d’augmentation à hauteur de 100 heures de vol supplémentaires, soit plus 15% de leur activité actuelle ? Comment réagiraient celles et ceux dont la durée de travail est de 35 heures si on leur imposait un passage à 40 heures à salaire équivalent ?

 

Puits sans fond

Il y a nécessairement une limite à ne pas franchir dans le « toujours plus ». Porter la sécurité au plus haut niveau exige un point de vigilance, du discernement et de la mesure sur l’ensemble de ces questions. Par ailleurs, les pilotes, conscients de la qualité de leur contrat de travail, méritent comme tous les salariés une vie sociale, une vie de famille. Le niveau de rémunération ne peut être un « argument de compensation ».

Si la confiance entre tous les acteurs de la négociation est indispensable, elle ne saurait garantir seule la réussite. Le contexte national, les décisions récentes des pouvoirs publics et du gouvernement en matière de taxes aéroportuaires ADP, l’octroi de nouveaux droits de trafic à Qatar Airways sur Lyon et Nice, l’augmentation de la taxe de solidarité, l’absence d’avancée sur la mise en œuvre des conclusions du rapport Le Roux, donnent le sentiment à tous les salariés de l’aérien, et notamment aux pilotes d’Air France, que les efforts sont engloutis dans un puits sans fond et servent d’autres intérêts que ceux des entreprises concernées.

 

Urgence de la situation

Les charges qui pèsent sur le transport aérien, dépassant allègrement le débat des charges sociales et du coût du travail en France, posent la question de la considération politique du gouvernement pour notre secteur d’activité et démontrent un déficit considérable de réflexion quant à la place et à l’impact du transport aérien dans le rayonnement de la France.

Du rapport Abraham en juillet 2013, à celui de Bruno Le Roux, président du Groupe SRC majoritaire à l’Assemblée nationale l’année dernière, toutes ces analyses s’accordent sur l’urgence de la situation et sur l’impact considérable des politiques publiques sur l’avenir d’une industrie en mort clinique dans un environnement en pleine mutation. Malgré ce constat, rien ou presque n’a été fait.

Quant il s’agit de compétitivité, personne ne peut et ne doit échapper à sa responsabilité. Les pilotes y sont prêts à la condition que les pouvoirs publics soient cohérents dans leurs choix et qu’ils veillent à ce que la concurrence s’organise de façon loyale entre les compagnies. Concurrence loyale en Europe avec les opérateurs low cost, concurrence loyale avec les compagnies du Golfe qui organisent une « conquête d’Etat » face aux compagnies américaines et européennes.

 

Etats généraux du transport aérien

Il faudra nécessairement, pour obtenir des salariés une adhésion de principe à de nouveaux efforts de productivité et de compétitivité, que l’Etat accompagne cet effort et produise le sien ! La compétitivité, ce sont certes des réformes internes aux compagnies aériennes aux moyens de la négociation collective; c’est aussi une contribution active des pouvoirs publics par des décisions d’allègement sur les charges qui pèsent sur le transport aérien.

Avant qu’il ne soit trop tard, tous les acteurs, représentants des salariés, dirigeants des compagnies et Etat régulateur, doivent se réunir dans des états généraux du transport aérien. Une démarche systémique où les contributions de chacune des parties devront être mises sur la table, en lieu et place de la seule stigmatisation : celle des pilotes aujourd’hui, et probablement de tous les salariés demain ». 

Erick Derivry, président du SNPL France ALPA

 

Pour que réalisiez bien l’impasse dans laquelle se trouve la compagnie Air France qui présente un différentiel de 20% à 40% sur le coût du travail avec Qatar Airways, Singapor Airlines, Emirates et China Estern, mais aussi un différentiel très important avec les autres compagnies européennes, je reprends l’analyse disponible sur le site « Perdre la raison » où l’on constate qu'en matière de cotisations sociales pesant sur le revenu, la France est, d’après ce site, championne du monde des prélèvements !...

 En France, sur un salaire brut de 78.000 euros – un salaire de copilote – le total des cotisations sociales est de 63% (22% en part salarié et 41% de part employeur) !...

 Voici les pourcentages des prélèvements sociaux, sur un salaire élevé, dans quelques pays européens :

 France : 63 %

Allemagne : 32 %

Pays-Bas : 24 %

Norvège : 23 %

Slovaquie : 22 %

Grande Bretagne : 20 %

Espagne : 19 %

Pologne : 18%

 

C’est facile de comprendre qu’avec un tel différentiel de charges sociales les entreprises françaises du transport aérien, où les salaires des pilotes sont naturellement élevés comme partout ailleurs, ne peuvent en aucune façon concurrencer les compagnies aériennes basées dans un pays moins vorace que le nôtre !...

 Alors pourquoi ne pas accorder à tous les salariés du transport aérien un régime dérogatoire qui permettra une baisse des charges sociales pour atteindre le « moins-disant » européen, ou même le « moins-disant » des compagnies du Golfe ?...

Ce sera peut-être éprouvant pour les idéologues socialistes, mais, au moins, la compagnie Air France sera sauvée !...

 

Vous voyez que les pilotes sont capables de discuter, d’avoir de idées, de négocier, de réfléchir, d’être diplomates, de se remettre en question !...

 La preuve est que je n’ai pas parlé dans ce billet d’un détournement de fonds publics de 7 milliards d’euros, que vous connaissez bien, que vous cachez aux citoyens, comme je l’ai expliqué en introduction à cette lettre ouverte dans le billet « Air France mise en danger par une minorité » !...

 Bien à vous !...

 

Jean-Charles DUBOC

Commandant de bord B747

retraité

 

JCD Abu Dhabi Jpeg 2

 

 PARTIE I : Air France mise en danger par une "minorité"…

PARTIE II : Des États généraux du transport aérien ?...

PARTIE III : Interrogations sur Dominique Strauss-Kahn

PARTIE IV : Dominique Strauss-Kahn, un personnage romanesque

 

 


Air France et les pilotes de ligne : lettre ouverte à Michel SAPIN (I)

 

PARTIE I

 

Air France mise en danger par une "minorité"…

 

Monsieur le ministre !...

 

Vous êtes génial !...

 

C’est effectivement une ˝minorité˝ qui met en danger Air France, tout comme elle met en danger notre pays et cela depuis au moins trois décennies.

Je veux parler de la classe politique qui est ˝aux manettes˝ depuis l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir en 1981, et même un peu avant.

 

Vous avez été Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice de mai 1991 à avril 1992, puis Ministre de l'Économie et des Finances jusqu'à mars 1993. 

Une époque vraiment très intéressante, puisque c’est celle de la guerre du Golfe et de l’Opération Tempête du Désert, mais aussi du contrat des frégates de Taïwan.

 

Mais si on connait l’affaire des frégates de Taïwan et des rétro-commissions qui ont alimenté les comptes de quelques élus ˝pourris˝ (vous avez toujours la liste dans votre coffre du ministère ?...), les citoyens connaissent beaucoup moins les turpitudes financières qui tournent autour de la guerre du Golfe.

 

Lors de l’invasion du Koweït par l’armée irakienne, en août 1990, il y avait 48 milliards $ dans les caisses de la banque centrale du Koweït en billets, or et diamants.

Les Koweitiens ont pris la précaution de dispatcher cette fortune dans les principales ambassades arabes et occidentales, libres à eux de rapatrier l’argent en lieu sûr.

Ainsi, plusieurs tonnes de billets, et autres biens, ont été convoyés à l’ambassade de France au Qatar par camion ou bateau. Une tonne de billet représente un milliard $ en coupures de 100 $.

Ouf !...

 

Semble-t-il, un camion aurait été intercepté par les Irakiens, et c’est l’explication fournie pour le faible taux de rapatriement des fonds koweitiens après la guerre.

C’est peut-être un peu plus compliqué…

 

Le 13 septembre 1990, l’ambassade de France au Koweït est saccagée.

Le 4 octobre, a lieu une visite officielle de François Mitterrand, accompagnée d’Hubert Védrines, en Arabie Saoudite où ˝l’Arsouille˝ apprend que le roi versera à notre pays 3,5 milliards $ pour financer notre intervention armée.

Ce sera la « Division Daguet » accompagnée de détachements de l’armée de l’air et de la Marine.

Avec aussi la promesse de virement d’une somme équivalente, 3,5 milliards $, une fois le Koweït libéré !...

 

Sur ce, François Mitterrand file à Doha, capitale du Qatar, en Falcon 50 pour embarquer quelques caisses de billets.

Il poursuit ensuite son vol vers la France, mais avec une escale à Zurich où l’attendent un conseiller fédéral et un banquier.

C’est l’occasion d’ouvrir un compte en Suisse et d’y déposer quelques caisses de billets (une caisse de 20 kg fait 20 millions $).

 Et ne me dites pas que je raconte n’importe quoi, car l’escale à Zurich m’a été confirmée par un général de l’armée de l’air !...

Amusant, n’est-ce pas ?...

 

Le deuxième virement de 3,5 milliards $ est viré à la France en 1991, enfin sur un compte en Suisse…

Ce virement fait partie des 84 milliards $ virés à la coalition par les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite. On en trouve trace dans le compte-rendu annuel du Fonds monétaire arabe et un article du New York Times 1992 :

http://www.nytimes.com/1992/09/08/world/gulf-war-s-cost-to-arabs-estimated-at-620-billion.html

 

Cette affaire du détournement des fonds virés à la France par les pays du golfe au titre des frais de la guerre du Golfe 1991 a été extrêmement mal prise par l’émir du Koweït qui a envoyé un émissaire au domicile d’Édouard Balladur, alors qu’il était ministre, pour l’en informer.

« Sa Suffisance » n’a rien fait !...

Pourquoi ?...

 

Ces affaires sont couvertes par l’ensemble de la classe politique, mis à part quelques courageux dont Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l’Essonne, et Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, qui ont posé récemment une question au ministre de la Défense au sujet de la disparition des milliards de la Division Daguet :


M. Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l’Essonne :

QUESTION AU MINISTRE DE LA DÉFENSE

Question 2015-36-00108

M. Nicolas DUPONT-AIGNAN appelle l’attention de M. le ministre de la défense sur des informations officieuses faisant état de sommes qu’aurait perçu l’État Français à la suite de la guerre du Golfe de 1991, au titre des dommages civils et militaires des Forces de la Coalition. Ces sommes dont le prélèvement a pu être vérifié sur les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, n’ont jamais fait l’objet d’inscription de crédits dans la comptabilité nationale et n’ont pu de ce fait bénéficier aux unités combattantes notamment aux soldats souffrant de symptômes post-traumatiques. Il lui demande de bien vouloir confirmer ou non ces informations et, si elles sont avérées, à quels budgets publics ou privés ces sommes ont pu être affectées.

 

M. Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin :

 QUESTION ÉCRITE

M. Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliard de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements.

 

L’article du New York Times n’est pas la seule source disponible pour avoir des informations sûres au sujet de virements bancaires à notre pays relativement à la guerre du Golfe.

En effet, il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative, un communiqué du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït :

 « Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweit.

Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweit, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

L'Emir du Koweit vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

http://discours.vie-publique.fr/notices/912007900.html

 

Ainsi, le versement, en 1991, d’un milliard de dollars à notre pays est reconnu par le ministère des Affaires Étrangères.

Par contre, lorsque l’on demande au ministre des Finances s’il y a des traces, dans la comptabilité publique, d’un virement relatif aux indemnités de la guerre du Golfe, on n’obtient aucune réponse, puisque j’ai posé cette question, sans résultat, à tous les ministres des Finances depuis 1998, dont vous-même dans une lettre en date du 16 décembre 2014 :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/lettre-%C3%A0-michel-sapin-du-16-d%C3%A9cembre-2014/

 

Mais il y a bien pire !...

C’est lorsque la réponse est négative !...

Comme c’est le cas dans un courrier adressé à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) en date du 7 octobre 2008.

 En effet, suite à une question posée à Mme Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, par M. Jean BIHAN, président de l’UNSOR, au sujet des accusations d’un détournement de fonds publics qui aurait été effectué lors du virement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991, on obtient cette réponse :

« Monsieur le Président,

 Par courrier en date du 12 août 2008, vous avez porté à la connaissance de Madame le ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït. Il vous semble que ces sommes seraient allées au bénéfice des militaires ayant participé à l’Opération « Tempête du désert ».

 Vous indiquez que certains adhérents de votre association, ainsi que Monsieur Jean-Charles DUBOC, vous ont affirmé que ces sommes auraient été détournées, sans pour autant préciser qui en aurait bénéficié.

  Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère.

  J’ai donc transmis votre courrier à toutes fins utiles au ministère de la Défense, seul compétent pour en connaître…

 Veuillez agréer, monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.

 Christian Dufour

Le Chef de Cabinet »

 

Ainsi, d’un côté, nous trouvons un document officiel du ministère des Affaires Étrangères qui relate le virement à notre pays d’un milliard $ en 1991, et de l’autre, une lettre du ministère des Finances expliquant qu’il n’y a rien dans la comptabilité publique, malgré les recherches effectuées.

Curieux, n’est-ce pas ?...

Il faut surtout en conclure que le communiqué du ministère des Affaires Etrangères infirme directement les propos de tous les ministres, des finances et de la défense, dont vous-même, interrogés autant par moi-même et par les associations de vétérans sur le sujet, dont L’UNSOR et AVIGOLFE, depuis 1998 !

Je dois aussi vous rappeler que j’ai aussi écrit à ce sujet au Président de la République, le 16 janvier 2015, et vous en avez été copie :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/01/guerre-du-golfe-1991-lettre-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-vi.html

 

J’en reprends un extrait :

«  Par un courrier à Michel SAPIN du 15 décembre dernier, vous avez pris connaissance du fait que J’ACCUSE François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert .

   

  Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense.

  Vous trouverez, avec la présente, un exemplaire du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui détaille ce dossier.

   Ces fonds ont-ils été récupérés ?...

   Si c’est le cas, ils seraient particulièrement bienvenus pour les besoins actuels ».

 

Par l’intermédiaire de votre Conseiller Spécial, chef de cabinet, Jean-Christophe Toulon, vous avez eu l’amabilité de me répondre : « Vous avez bien voulu adresser à Michel SAPIN, ministre des Finances et des Comptes Publics, votre livre « Les milliards disparus de la Division Daguet ». Le ministre a pris connaissance de cet ouvrage avec intérêt et vous remercie de l’en avoir rendu destinataire. »

Merci !...

Et alors, il n’y a pas d’enquête ?...

 

Ainsi, les ministères affirment à l'unisson, et avec constance, qu’il n’y a jamais eu aucune somme versée en indemnisation pour la participation de la « Division Daguet » par qui que ce soit, qui aurait pu laisser des traces dans les comptes publics.

 Par conséquent :

 – Soit, ils mentent tous, dont vous-même, de façon éhontée car le fait est désormais établi par cette archive et aucun n’est plus jamais digne de confiance pour solliciter un mandat politique auprès du Peuple ;

 – Soit, ils ne mentent pas et alors, si ces sommes versées par le Koweït ne sont jamais arrivées sur les comptes de la Nation, c’est qu’elles ont odieusement été détournées, dissimulées, et que vous en êtes complices au moins par votre passivité !...

 

Bien sûr, le dossier est bien plus compliqué que cela, mais déjà suffisamment clair pour que mes petits camarades pilotes de ligne puissent le lire, et l’apprécier, pendant les longues croisières océaniques…

Et que cela soit même repris par « Radio-Cockpit » !...

Ceci est la première partie du courrier que je vous adresse au sujet de la « minorité » qui met en danger la compagnie nationale.

 Une ˝minorité˝ qui est, en fait, la classe politique française ˝pourrie jusqu’à la moelle˝ par un système de corruption encore soigneusement caché aux Français.

 En fait, je ne vois pas comment des élus profondément corrompus, ou lâches, seraient capables de faire les choix pour Air France, mais aussi pour le pays…

 C’est ce que j’aborderai dans la deuxième partie de mon courrier.

 

 Bien à vous.

 

Jean-Charles DUBOC

Commandant de bord B 747/200

Retraité

 

JCD Abu Dhabi 1

 

 PARTIE I : Air France mise en danger par une "minorité"…

PARTIE II : Des États généraux du transport aérien ?...

PARTIE III : Interrogations sur Dominique Strauss-Kahn

PARTIE IV : Dominique Strauss-Kahn, un personnage romanesque

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre à Michel SAPIN (III)

 

Le « Fonds de dotation Euroclippers » et la construction de grands voiliers-écoles pour les jeunes...

 

Le 26 janvier 2015

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Michel SAPIN

Ministre des Finances et des Comptes publics

139, rue de Bercy

75572 PARIS

 

Courrier en A/R

 

Copie : Monsieur Jean-Patrick MARTINI

 Direction Nationale des Enquêtes Fiscales

 

Objet : Indemnités guerre du Golfe 1991 / Fonds de dotation Euroclippers

 

 

 

 

Monsieur le Ministre,

 

Suite aux courriers que je vous ai adressés récemment au sujet de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe virées en 1991 à la France par le Koweït et les Emirats du Golfe, actuellement toujours en remboursement par l’Irak via la Commission d’indemnisation des Nations-Unies (CINU), vous avez saisi Monsieur Jean-Patrick MARTINI, inspecteur de la DNEF, et je vous en remercie.

Compte-tenu de l’importance et des enjeux de ce dossier qui doit être résolu par une sortie "vers le haut" dans l’intérêt même de la DNEF, du ministère des Finances et de notre pays, je me permets de faire quelques remarques et suggestions

Vous êtes conscient que le fond du problème réside dans le fait qu’un pourcentage important des vétérans du Golfe, qui ont respiré de la poussière d’uranium et des gaz neurotoxiques (25% à 30% des effectifs si l’on s’en tient au pourcentage de l’Armée américaine), souffrent du "Syndrome du Golfe" et qu’ils ne sont pas reconnus comme invalides de guerre et encore moins indemnisés.

De plus, la prime de guerre qui devait être allouée à chaque combattant n’a jamais été virée. Elle constituerait pourtant une solide reconnaissance de la Nation à ceux qui se sont battus pour notre liberté et y ont laissé leur santé et parfois leur vie.

Aussi, je me permets de faire quelques remarques et suggestions pour la résolution de ce dossier.

Tout d’abord, je rappelle que les courriers et la prime d’aviseur que j’ai demandés lèvent la prescription des dix ans et que ce dossier peut ainsi être transmis au Procureur de la République.

Ensuite, il me faut souligner que les documents (ci-joints) qui permettent d’ouvrir une instruction sont :

1/ Le fait que le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires ».

Compte-tenu que le New York Times est un quotidien renommé, on peut en conclure que cette information est véridique ;

2/ La réponse de Christian Dufour, chef de cabinet de Christine Lagarde, au président de l’UNSOR, le 7 octobre 2008, et celle d’Hervé MORIN, ministre de la Défense, du 26 février 2009, qui déclarent qu’il n’y a aucune somme virée au titre des indemnités de la guerre du Golfe.

Où est passé l’argent ?...

 

Dans le cas où votre ministère ouvrirait une enquête et transmettrait le dossier au Procureur de la République, la demande de prime d’aviseur que j’ai faite devient valide.

Cette demande d’une prime de 1% des fonds détournés représente une somme de 76 millions d’euros. Elle est totalement invraisemblable, indécente et irréaliste, à moins d’être destinée, dans sa quasi-totalité, à une action d’intérêt général que je tiens à développer.

Depuis le premier courrier, adressé le 2 juin 1998 à M. Jean-Pascal BEAUFFRET, directeur général des impôts, j’ai exprimé le désir que cette prime soit destinée en partie à créer une Fondation qui aurait pour objet de construire des grands voiliers-écoles.

Je tiens toujours à cet objectif, sachant qu’il a pris une forme plus évoluée.

En effet, j’ai créé, le 10 novembre 2010, le « Fonds de dotation Euroclippers » qui a pour objet social : « la construction de grands voiliers hauturiers afin de les mettre à disposition d’armateurs en vue d’embarquer, pour des stages, des adolescents et des adultes, dans un but de formation maritime, humaine et culturelle, et de développement de la coopération européenne.

Le Fonds de dotation Euroclippers est autorisé à faire tous actes de gestion, d’administration et de disposition qui concourent directement ou indirectement à son objet social, dès lors qu’ils ne sont pas prohibés par la réglementation en vigueur ».

 

Cette structure est parfaitement adaptée au financement de grands voiliers-écoles par nos grands groupes industriels qui pourraient trouver un réel intérêt à financer un navire prestigieux destiné à la formation humaine des jeunes de toutes origines mais aussi, en particulier, à la restructuration mentale de jeunes en déshérence.

Le prix d’un navire comme le « Shabab Oman II », voilier-école du sultanat d’Oman, lancé en 2014, est d’environ 50 millions d’euros et c’est au minimum la somme nécessaire pour capitaliser le « FDD Euroclippers » afin de construire un sister-ship.

 

Shabab Oman II from Digitom Ltd on Vimeo.

 

 

« Ce nouveau navire naviguera sur tous les océans, sur lesquels il portera un message de paix et d’amitié », a déclaré le commandant Khalifa, de la Marine du sultanat d'Oman.

A une époque où il est facile à certains de faire des amalgames afin de développer la haine entre des jeunes issus de l’émigration et une population nationale plus ancienne, ce type de navire est parfaitement adapté à une action humaine et laïque de formation des adolescents et des jeunes adultes qui sont laissés-pour-compte dans les "ghettos" de nos banlieues difficiles.

Bien sûr, ce projet peut sembler marginal face aux défis actuels de la société mais il a au moins l’ambition de lancer un véritable projet maritime international qui, par la suite, pourra se développer largement si les grandes entreprises françaises pouvaient s’investir financièrement dans un tel projet.

 

Malheureusement, il est impossible de capitaliser le « FDD Euroclippers » car nous n’avons pas obtenu le rescrit fiscal qui permet aux entreprises et aux particuliers donateurs de bénéficier d’une réduction d’impôt.

Aussi, dans le cas où la réglementation des fonds de dotation serait modifiée (est-ce nécessaire ?...) ainsi que les règlements sur le versement des primes d’aviseur, je solliciterai de votre haute bienveillance un réexamen de la demande de rescrit fiscal pour le « Fonds de dotation Euroclippers » afin qu’il puisse recevoir un virement d’environ 55 millions d’euros correspondant à une partie de la prime à laquelle j’estime avoir droit.

D’autre part, je propose, dans les mêmes conditions, que le solde de 21 millions d’euros soit versé à la « Fondation Division Daguet » qui aura pour but social de « financer les actions en faveur des soldats souffrant du syndrome post-traumatique de guerre ». Cette fondation permettra de financer des jours de mer à bord d’un grand voilier-école mais aussi toute autre activité restructurante comme l’équitation ou la course en haute montagne.

A cette fin, vous pouvez contacter le colonel Alain LE GUEN qui se consacre à aider nos militaires traumatisés physiquement et/ou psychiquement lors d’une Opération extérieure.

Pour moi-même, je ne demande qu’une prime correspondant au salaire annuel d’un inspecteur général des Finances majoré de 40% pour les difficultés à me répondre et de 4% par année de retard.

 

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le ministre, l’expression de ma très haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

Une copie est envoyée, à titre d’information, en courrier normal, à :

 

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l'Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 Paris

 

Monsieur Manuel VALLS

Premier Ministre

Hôtel de Matignon

57, rue de Varenne

75700 PARIS SP 07

 

Madame Christiane TAUBIRA

Garde des Sceaux, Ministre de la Justice

13, place Vendôme

75800 PARIS

 

Monsieur Jean-Yves LE DRIAN

Ministre de la Défense

14, rue Saint-Dominique

75700 PARIS - 07 SP

 

Colonel Alain LE GUEN

Presse & Médias

 

 

Une réponse du ministère des Finances a été envoyée le 2 février 2015.

 

Le courrier est transmis au Ministre de la Défense…

 

SAPIN réponse 2 fevrier 20150001

 

Pour en savoir plus sur le dossier, il est souhaitable de prendre connaissance des documents ci-dessous qui stipulent qu'il n'y a jamais eu de virement de fonds correspondant aux indemnités de la guerre du Golfe pour le Trésor Public, ainsi qu'à la Défense.

Par contre, il est possible d'en savoir beaucoup plus auprès du "Fonds monétaire Arabe" comme l'a fait le New York Times...

 

 

  Lettre BIHAN 1

 

Lettre BIHAN 2

 

 

New York TIMES 7 sept 1992

 Traduction :

  Les coûts de la guerre du Golfe estimés à 620 milliards de dollars

 Par YOUSSEF M.IBRAHIM

 Publié le 8 septembre 1992

 PARIS, 7 sept. – L’invasion irakienne du Koweït et la guerre du Golfe Persique qui en a résulté a coûté aux pays Arabes 620 milliards $, selon un rapport officiel paru dimanche.

 Le « Rapport économique Arabe », une étude annuelle effectuée par le Fonds monétaire arabe, la Ligue arabe, l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole, et d’autres institutions importantes, ont déclaré que la destruction des puits de pétrole et des pipelines, des télécommunications, des routes, bâtiments et usines ont coûté au Koweït 160 milliards $ et 190 milliards à l’Irak.

 Le rapport, dévoilé lors d’une réunion des banquiers centraux aux Emirats Arabes-Unis, révèle qu’en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe ont fait pour 84 milliards $ de paiements directs aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires. Les officiels ont déclaré que des paiements à l’Egypte et à la Syrie, qui était membres de la coalition opposée à l’Irak, ont pu totaliser entre 3 milliards $ et 5 milliards $.

 Le support logistique direct pour les 600.000 troupes américaines et alliées en Arabie Saoudite entre août 1990 et mars 1991, plus les travaux pour construire des piste d’atterrissage militaires et des bases, ont coûté 51 milliards $ supplémentaires, qui ont été largement payés par l’Arabie Saoudite et le Koweït.

  

Pour retrouver la source de l’information, il suffit de contacter le « Fonds Monétaire Arabe » !... C'est quand même pas compliqué !...

 Le site Internet (Arab Monetary Fund) est celui-ci :http://www.amf.org.ae/

  

  Courrier international du 26 novembre 1998 :

  NUMéRISATION0000


Guerre du Golfe 1991 : Lettre à Michel SAPIN (II)

 

Livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » : Diffusion à la presse et aux médias !...

 

Le 12 janvier 2015

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Michel SAPIN

Ministre des Finances et des Comptes publics

139, rue de Bercy

75572 PARIS

Copie : Presse & médias

 Objet : Les milliards disparus de la Division Daguet

 

 

Monsieur le Ministre,

 

  Votre m’avez informé, par courrier du 16 décembre dernier, que vous aviez bien reçu le courrier que je vous ai adressé au sujet du financement de la « Fondation Division Daguet », et je vous en remercie.

Dans cette lettre vous précisez que « celui-ci a été transmis au service compétent pour traiter votre dossier, en lui laissant le soin de vous répondre directement ».

 Je me permets de vous adresser le livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui apporte des précisions importantes sur ce dossier.

J’espère que cet ouvrage saura retenir votre attention, et je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC


Lettre d’un vétéran des OPEX à Michel SAPIN

 

Le: jeudi 05 Juin 2014.

 

                                       Monsieur FILIMOEHALA  Vincent

 

                                                                 à

 

                                      Monsieur le Ministre Michel SAPIN 

                         Ministre de l'Economie et des finances du budget  de l'Etat.

                                                       Télédoc 151

                                                    139, rue de Bercy

                                                 75572 Paris Cedex 12.

 

ps: Transmise par la voie hériarchie.

Objet: Demande à titre personnelle et d'ordre morale ( traitement :Indemnitées de la guerre du Golfe 1991).

S/vos réf: FCP/2014/22552 .

 Dossier suivi par (Mr Frédéric OUDEA Président-Directeur Général du groupe Banque Société GENERALE).

 

                                   

                                                               Monsieur le Ministre,

 

               Dans le cadre de ma précédente lettre adressé en date du 4/04/2014 , relative au traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991,  que j'ai l'honneur de bien vouloir vous interpeller à nouveau pour plus de précision sur l'avancé de mon dossier auquel, puis-je vous octroyez trés solennellement  une étude plus approndie sur la connaissance des "opérations de virements spécifiques " en date du mois de Décembre 1992, me concernant et ainsi que bon nombre de mes camarades militaires à l'époque en rapport avec la promesse du gouvernement de nous verser nos propres indemnités.

 

        En effet! contrairement au protocole établie à l'époque des faits, ce n'est pas sous le "Ministère de la Défense", qui à ce jour ne sont en mesure du possible de donner une réponse crédible ou appropriée, que les ordres auraient été donnés! mais bien de Bercy via la banque Société GENERALE pour que l'ordre de virement puisse être établie aux intéressés dont je vous rappel que des autorités compétentes sont venus à juste titre au (137ème RI-CMFP de Fontenay-le-comte) pour procéder aux signatures des états de paiements et un (RIB) à fournir.

 

       Celà, concerné plus exactement une vingtaines de militaires "vétérans" sur convocation ,  ou l'on nous signifi que ce sont nos propres indemnités comme l'avait promis le gouvernement sous la présidence de (MR François MITTERRAND) & du premier (Mr BEREGOVOY) déjà en 1992.

 

      Un montant d'environ: (500 milles francs) soit (100 milles euros) env. qui aurait été viré sur divers compte courant, ver le mois de Décembre 1992, car j'avais eu un appel d'un de mes camarades le Caporal (LEBRUN Bernard) me confirmant bien le montant et le virement ce jour là.

 

      Devant toute ma détermination, certes de faire toute la lumière sur le devenir de mes fonds jamais perçus! parcequ'ils ont été tout simplement bloqué contre mon avis et celui de ma conseillère à l'époque qui n'a jamais su me répondre pourquoi?

 

       Pour ma part, je me permet de vous transmettre soigneusement une copie de mes précédentes interventions au près du Chef de l'Etat (Mr Hollande) sous le signe de l'ordre morale et soucieux de pouvoir régulariser une situation datant depuis 1992 pour service rendu à la Nation, lors de la première guerre du Golfe en Irak en 1991.

 

      Dans l'attente de vous lire ou de vous entendre dès d'un éventuel entretien avec vous, que je me tiens à votre entière disposition et en vous remerciant bien par avance pour toute l'attention accordée à ma requête.

    

 Ayant confiance en votre bienveillance, je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre , l'expression de toute ma gratitude et de ma très haute considération.

 

  

                                                                 Mr Filimoehala  Vincent

 

 

C’est bien volontiers que je reprends le courrier de Vincent, un ancien des Opérations Extérieures (OPEX) qui demande des informations sur la prime de guerre qui lui est due, au titre de sa participation à l’Opération « Division Daguet » de 1991.

 

Une prime de guerre qu’un ensemble d’anciens combattants ont touchée, puis qu’ils ont dû rembourser en 1992/93…

 

Une incroyable anomalie rocambolesque de la part des services financiers de la Défense ou de Bercy.

 

La prime est relativement élevée et représente environ 200.000 euros, en valeur actuelle, par ancien combattant.

 

 Sachant qu’il y a eu jusqu’à 18.000 soldats envoyés dans le Golfe pour l’Opération « Desert Storm » la somme totale, due à nos anciens combattants, représenterait près de 3 milliards d’euros pour le budget des Armées ou pour le budget de l’Etat.

 

Au moment des restrictions budgétaires, est-ce que ce serait un montant énorme qui dépasserait les moyens de la Nation ?...

 

La réponse est non !...

 

La défense de la Liberté a toujours un coût !...

 

Surtout si on va voir du côté des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite en 1991, et qui ont disparues !...

 

Parce que là, il y en a pour plus de 7 milliards d’euros en valeur actuelle !...

 

Qu’est devenu cet argent ?...

 

D’après des informations provenant de diverses sources, il aurait été détourné, dans un paradis fiscal, par François Mitterrand et quelques complices !...

 

Une incroyable histoire qui est la raison principale de la création du site « Alerte éthique ».

 

Un scandale incroyable qui révèle que notre démocratie est devenue un authentique « Totalitarisme mafieux » !...

 

Mais il y a une affaire bien plus grave que la prime de guerre qui n’a pas été touchée par les anciens combattants.

 

C’est le fait qu’il y a vraisemblablement 3000 à 4000 soldats qui sont frappés par le syndrome du Golfe, ou en sont décédés, et qu’ils n’ont jamais été pris en charge par le service de Santé des armées, et encore moins indemnisés.

 

Cette situation est absolument inadmissible, d’autant plus que les vétérans américains, victimes du syndrome du Golfe, sont pris en charge par l’Armée américaine et qu’ils ont droit à une pension.

 

Dans notre pays, celui des « Droits de l’homme », les droits de nos militaires sont bafoués.

 

Au nom de quoi ?...

 

 

 

Nous avons droit à deux scandales indignes d’une démocratie.

 

Une situation intolérable.

 

 

 

Jean-Charles DUBOC