LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET Flux

Lettre ouverte à Madame Élise LUCET

 

Chère Madame,

 

Restant toujours réjoui (et même fier) de vos enquêtes, je tenais à vous remercier par courriel (https://fr-fr.facebook.com/EliseLucetOfficiel/ &https://www.facebook.com/cashinvestigationfrance2/?fref=mentions) et féliciter vos équipes et vous-mêmes : vous faites honneur à votre profession de journalistes d’investigation !

Et je dois dire que c’est assez rare pour être dignement salué, en cette époque de reprises de « communiqués » qui tournent en boucle, rédigés par les toujours mêmes agences de communication.

 

Toutefois, il est une question que je me (et vous) pose : pour quelle raison vous n’êtes pas encore « aller au bout » d’un scandale vraiment extraordinaire qui devrait secouer l’opinion publique quant à la fabuleuse possibilité permise par nos institutions (démocratiquement contrôlées) de dissimuler encore et toujours des détournements majeurs, vraiment « très majeurs », d’argent public ?

J’évoque là les détournements de l’argent de la guerre du Golfe de 1991…

Et ils se montent à plusieurs dizaines de milliards de dollars de l’époque : Ce qui est pour le moins CONSIDÉRABLE.

 

Version courte : « L’affaire » est très documentée sur au moins deux sites parmi des dizaines d’autres, notamment dans la presse francophone helvétique et Belge.

Alerte éthique de Monsieur Jean-Charles DUBOC :http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/ qui a découvert ce dossier par hasard en 1998 et (je vous recommande de prendre langue avec lui, même si je ne suis pas toujours d’accord avec ses analyses…) ;

Et sur celui de Monsieur Christian BASANO, BASA CODE : http://basacode.blogspot.fr/) qui a été au cœur du second volet de ces gigantesques détournements d’argent (lui-même devenu « très méfiant » depuis quelques « alertes » quant à la sécurité de sa personne).

 

Pour votre information –  car il y a « des risques » à soulever ce type de scandale « stratosphérique » – votre confère Julien COURBET avait déjà préparé un reportage sur le second sujet en l’an 2000. Son émission annoncée par l’opérateur télévisuel a été retirée du programme de la soirée au dernier moment…

Il en a dit que c’était la seule fois où il a été censuré par sa direction (qui est d’ailleurs la même que la vôtre…) et que c’est à cette occasion-là que ses locaux ont été dévastés par des « plombiers » nocturnes qui n’aurait emporté qu’un seul document…

Je vous laisse le soin de prendre langue avec lui-même.

 

Version moins courte : En août 1990, Saddam Hussein envahit le Koweït dont il sera délogé après seulement 100 heures de combats au sol par les troupes de la coalition après une longue préparation d’intenses bombardements aériens.

Il laisse un État dévasté avec près de 1.200 puits de pétrole en feu.

Coût des opérations militaires pour les koweïtiens : officiellement 84 milliards de dollars (http://www.nytimes.com/1992/09/08/world/gulf-war-s-cost-to-arabs-estimated-at-620-billion.html) pris en charge et depuis remboursés par les irakiens, via la CINUD, sis à Genève.

 

Au passage, la France reçoit 1 milliard de dollars en février 1991 (https://www.lesechos.fr/26/02/1991/LesEchos/15836-009-ECH_le-koweit-donne-un-milliard-de-dollars-a-la-france.htm). L’émir régnant en sera remercié par le ministre des affaires étrangères du moment (http://discours.vie-publique.fr/notices/912007900.html).

Sachez seulement que depuis, une poignée de députés de la précédente mandature demandaient quelques éclaircissements sur l’affectation de ces sommes, tant à l’ex-ministre de la défense (aujourd’hui ministre des affaires étrangères) qu’à l’ex-ministre des finances (dont l’un est désormais Président de la République) qui faisaient répondre officiellement et systématiquement par leurs services qu’il n’y avait AUCUNE TRACE DE SES FONDS en comptabilité publique…

 

À ce stade-là, sachez que vous vous attaquerez à « du lourd » si vous souhaitez aller plus loin dans vos « investigations » !

Car il tombe sous le sens que s’il n’y a aucune trace en comptabilité publique, c’est que ces fonds n’ont jamais franchi la frontière de notre pays bénéficiaire…

 

D’autant que certaines sources « autorisées » (mais encore à recouper) ont fait mention de divers « dédommagements » de l’engagement de nos troupes à hauteur de 7,5 milliards de dollars.

Vous n’étiez peut-être pas encore au fait de l’actualité du moment à cette époque-là, mais on retrouve une partie de ces données dans les débats – un peu confus il est vrai – de fin d’année 1991 au JO des débats de l’AN à l’occasion du vote de la loi de finances de 1992, où il est indiqué par un député en réponse au ministre concerné que finalement, cette opération « guerrière » aura été « une bonne affaire » pour les finances du pays.

Effectivement, à l’époque, contribuable encore assidu à mes devoirs de citoyen, je m’attendais soit à une contribution exceptionnelle, soit à un « grand-emprunt » à souscription obligatoire (façon « impôt sécheresse » de Monsieur GISCARD-D’ESTAING) et je n’ai rien vu venir.

 

Avant d’aller plus en avant – mais vous vous ferez confirmer cette « affaire » par votre confère J. COURBET – il faut noter que les incendies des puits de pétrole koweïtiens, étouffés en un temps record, ont fait l’objet d’une escroquerie montée par des notaires et juristes français et suisses, sous couvert du ministre de l’économie et de l’industrie de l’époque.

Il s’agit d’un contrat de 22 milliards de dollars qui ont également disparus.

Probablement, je suppose que l’émir régnant à fait lui aussi « une bonne affaire », s’il ne s’était pas aperçu par la suite qu’il avait payé deux fois : une fois en Suisse où il se faisait soigner, et une autre fois au Koweït aux mains d’un de ses héritiers aujourd’hui à la tête d’un des premiers « fonds souverain » du monde, doté de … 22 milliards de dollars dès sa constitution !

 

Enfin, encore une mention passée inaperçue à l’époque, mais retrouvées depuis : les irakiens ne sont pas repartis de Koweït-City les mains vides en février 1991.

La « menue-monnaie » nécessaires aux dépenses courantes de l’émirat était entreposée dans le Palais et comptait quelques 48 milliards de dollars au dernier inventaire (billets, or, pierres précieuses, valeurs, etc.).

Les irakiens n’en auront restitués que 8…

Un milliard de dollar de billets de 100 dollars, c’est un mètre-cube, une tonne de papier imprimé.

Vous vous souvenez que le frère de l’émir (grand admirateur de Monsieur Michel PLATINI) aura été abattu au moment de la prise dudit palais.

Où quand on vous prévient que c’est « du lourd »…

 

Version plus longue : Découvrant cette « affaire » pour le moins « rigolote » en 2008, je n’adhère pas du tout à la version qu’on m’en donnait sur le moment, à savoir un enrichissement personnel du Président de la République de 1992 (qui s’était déplacé à Ryad et probablement à Doha juste avant l’offensive terrestre, pour ensuite faire une escale passée inaperçue à Luzerne : des officiers ont payé de leur vie pour « savoir » ce détail).

Pas lui, absolument impossible et ça se serait vu, telle a été ma réaction.

D’ailleurs même sa fondation n’est pas si richement dotée. Quant à ses proches…

Et l’argent, ça ne disparaît pas comme ça, par magie !

Les « éliminations », naturellement, il y en a eu jusqu’en son palais (Messieurs BÉRÉGOVOY, GROSSOUVRE et j’en passe une tripotée), pour protéger « son secret » : on sait depuis bien longtemps que la « raison d’État » peut parfois amener à commettre l’irréparable, même à son corps-défendant, et au moins depuis l’affaire BOULIN.

C’est que logiquement, il poursuivait un autre objectif.

 

Politique celui-là : abattre la Vème République, son ennemie intime, en montrant et démontrant qu’elle pouvait être « pourrie », et facilement en plus, depuis sa tête. Son testament politique devant l’éternité. Après sa mort, après son centenaire.

Mais la Vème République est « plus forte » que son principal détracteur…

Il y en a eu d’autres qui ont espéré reprendre le flambeau. Je vous passe le camarade Mélenchon qui a probablement perdu son avenir dernièrement, mais je vous fais remarquer qu’il y en a eu au moins deux autres, tous deux devenus ministres démissionnaires et candidats lors de la primaire socialiste de 2017 qui ont en commun d’avoir participé activement à la commission d’enquête parlementaire sur la moralisation de la finance dans les années 2000 : également tous les deux de fervents promoteurs de la VIèmeRépublique… restée depuis dans le flou des « cartons ».

Pas vraiment un hasard. Vos équipes peuvent confirmer mon propos assez facilement : tous les deux avaient d’excellentes raisons pour avoir été « bien formés »…

Les minutes des auditions de cette commission d’enquête sont d’ailleurs d’une lecture passionnante : feu Joël BLUCHER (un de plus de ces « disparus prématurément »…) me les a fait découvrir.

 

D’ailleurs, vous aurez aussi noté que l’entrée dans le IIIème millénaire aura été justement marquée par des « affaires » de corruption graduellement de plus en plus intenses : on est parti d’Urba et des lycées d’Île-de-France, en passant par les obus iraniens, pour aller vers les frégates taïwanaises, les sous-marins pakistanais, les mirages également taïwanais, les systèmes de télécommunications militaires d’Arabie-Saoudite et même jusqu’aux « Mistral » russes.

On continue probablement avec les Rafale égyptiens, indiens, les mêmes « Mistral » égyptiens, etc. Mais peu importe.

Ce qui est important, c’est le processus et le déclenchement par vos confrères de la presse écrite des deux affaires « Clearstream », la banque des banques et ses comptes fantômes.

La piste est bonne, puisque tout transite à travers les compensations interbancaires.

 

Il en manque d’ailleurs, même s’ils sont postérieurs (et actuellement à l’instruction) sur les comptes de campagne de 2007 et même de 2012 d’un ex-président. D’autres devraient vous intéresser comme le financement du « Bling-bling-au-thon » (*) où on n’a pas bien vu comment la trésorière de l’époque a pu s’emmêler les pinceaux dans les chiffres (au point que les comptes ont été séquestrés par le président d’alors du parti avant « épuration ») ni comment il se fait que le Trésor public n’a toujours pas vu l’équivalent en demande de crédit d’impôt au titre de l’IR de l’année suivante (comme la loi le prévoit).

Bien sûr, il y en a d’autres à venir, comme « Providence LLC » (cf.http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/la-providence-llc-et-les-macrondleaks.html) ou comme le financement du parti et de la campagne de l’actuel locataire de l’Élysée qui devrait vous émouvoir, puisqu’il y en a été obligé de rester ministre jusqu’à la fin juillet 2016, alors qu’on le pressait de passer à l’action depuis plusieurs mois…

(Premiers posts à venir sur le sujet le 10 décembre prochain sur mon blog :http://flibustier20260.blogspot.fr/ (**).)

Nous vous attendons tous sur ces dossiers-là, naturellement.

 

Mais ça ne répond toujours pas à cette question-première : où sont donc passés les « Milliards de la division Daguet » (d’autant que les vétérans, lâchés dans la nature ne sont toujours pas soignés des effets délétères sur leurs organismes des poussières d’obus anti-char à l’uranium appauvri employés sur le théâtre d’opération et qu’ils se réveillent) ?

Car l’armée, ses soldats, ses sous-officiers, ses officiers, ses généraux sont tous impliqués à des degrés divers – même si les générations passent, les dossiers restent – au point que la « grande-muette » a obtenu ce qu’elle voulait de l’ex-ministre de la Défense durant 5 ans et à peu près ce qu’elle veut dès le budget 2018.

Un hasard ou une nécessité ? Je vous laisse juge.

 

Pour ce qui est des fonds « français », ils ont probablement été utilisés pour financer la réunification des deux Allemagnes.

Ce que Berlin a remboursé depuis, et avec des taux d’intérêt qui étaient à l’époque de l’ordre de 5 à 6 % par an, soit entre 55 et 57 milliards d’euros actuels.

Et plus tard comme fonds de la BERD, dirigée à son origine par Monsieur « D’Jack-@talus » (*), ex-sherpa et conseiller du premier-cercle du Président « Mythe-errant » (*).

Depuis, ils ont été recyclés dans le « Grand-Emprunt » du Président « Krabe-zozo-ski » (dit aussi « Bling-bling », notre ex-« vénéré-président ») (*).

On les retrouve d’ailleurs encore aujourd’hui dans la Caisse des dépôts et consignations (http://www.caissedesdepots.fr/investissements-davenir).

Il faut se rappeler la façon dont le premier « PIA » a été présenté à la presse le lundi 14 décembre 2009 (loi de finances rectificatives de mars 2010) : « C’est 13 milliards de remboursement attendus des banques au moment de l’effort de refinancement du début d’année (le plan de relance de 26 milliards de Monsieur « Dévide-gens » (*).)

C’est un peu plus de 10 milliards de rachat de papier arrivé à terme effectué sur les marchés par l’Agence France-Trésor depuis quelques semaines.

C’est donc seulement entre 11 et 12 milliards empruntés directement sur la place. »

Très fort : tu empruntes pour te faire rembourser et en redonner à peu-près autant…

 

Les 10 milliards de rachat, c’est probablement l’équivalent de 15 milliards de dollars prêtés secrètement par une agence américaine (les taux de change du moment s’y prêtent) pour « calmer » l’émir en 1992 ou 1993 quand il s’est aperçu qu’il s’était fait roulé par « ses alliés » (cf. ci-avant).

Une exigence de Messieurs « Bou-bouche » (*), père et fils, rencontrés « hors de vue » par le Président français lors de ses courtes vacances sur la côte-Est, qui venaient solder les comptes du vainqueur du moment qu’ils avaient consciencieusement soutenu (cf. le désistement de Monsieur « Déesse-Khâ » (*) à la primaire socialiste au profit de la « cruchitude », Miss « Ségololo » (*)…).

Pour ce qui est des fonds « recueillis » par « les alliés », nous en avons perdus la trace. Une partie a probablement servie à « calmer » l’émir koweïtien en 1992 ou 1993. L’autre sert tout aussi probablement à financer des missions secrètes, « hors-budget ».

C’est « anesthésié ».

Or, justement…

 

Justement, après les affaires « Cleastream », dont on rappelle que ce sont justement les agents de la CIA qui en sont à l’origine pour avoir « cornaqué » Monsieur « La-Houde » (*), ce qu’ont montré les enquêtes judiciaires, l’affaire des fuites de la HSBC-Swiss par un informaticien « travaillé » par les mêmes à Genève, l’arme des « Wikileaks » à travers le consortium des journalistes dont vous faites partie, nous sort successivement les « Panama-papers » puis les « Paradise-papers ».

La première bordée dénonce des fraudes, la seconde des « optimisations » légales. Le point commun des deux (et de tous les autres) reste la recherche de « l’argent ».

Et vous savez naturellement qui finance ces recherches que vous vous chargez d’exploiter avec d’autres, pour notre « bonne information » à tous.

 

On en attend d’autres, puisque pour l’heure, il n’y a pas la trace des « milliards disparus ».

Si 57 sont localisés à la Caisse des Dépôts et Consignations française, on en attend plus du double, voire le triple en comptant les « intérêts », situés « par ailleurs ».

 

Ce modeste courrier n’a d’autre vocation que de vous mettre sur la piste des premiers, hors vous indiquer que les « citoyens-lambda » que nous sommes ne sont « pas dupes ». On sait avant que vous nous le disiez.

 

Mais aussi de vous mettre en garde : L’actuel Président de la République française n’est pas un « élu du hasard » et seulement de l’inconsistance (pour ne pas dire pire) du personnel politique français.

Il est en « mission-commandée ». Il a donc « son calendrier ». Et vous pourriez lui être utile, comme vous pourriez le « contrarier ».

À vous de voir et de nous le faire découvrir.

 

Des suites données à ce message dépendront ce qu’il faudra en conclure.

Je ne vous cache pas qu’à mon âge (avancé) ça n’a plus aucune espèce d’importance : j’ai fait mon temps.

En revanche, je « romance » et j’aimerai donner un sens cohérent au prochain opus (**), par simple respect pour mes quelques lecteurs.

 

Très respectueusement à vous et vos équipes,

Je vous prie d’agréer, Chère Madame, l’expression de mon infinie gratitude.

I(***)

 

(*) Je « maquille » les noms propres : je ne suis pas comme vous à pouvoir m’abriter derrière une carte de presse et une audience flatteuse et méritée, pour assumer des procédures oiseuses pour diffamation. Tout rapprochement avec des personnes, des lieux, ou des organisations existants par ailleurs ne peut donc qu’être absolument fortuit.

(**) Dans la droite ligne de ce qui vient d’être dit, je ne peux pas non plus faire autre chose que des « romans », pures constructions de l’esprit, soumises au régime des droits d’auteur et de la création « artistique ».

Absolument pas diffamatoire ni même injurieuse.

(***) Je me cache également depuis toujours derrière un « pseudonyme-absurde » (à l’origine « I² », un nombre « imaginaire ») devenu « incroyable » depuis que j’ai inventé la « Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés » (CSPM) et que, miracle, mes pauvres simulations ont pu montrer tout le bénéfice pour mon pays : c’est aussi une question de respect pour mes divers employeurs, fonctions et clients.

De plus, je communique depuis l’étranger où je trouve un refuge très relatif pour ma sécurité personnelle, et communique en usant du serveur d’un ami qui serait bien surpris d’apprendre l’usage que j’en fais…

Pas possible de me joindre autrement que par courriel.

Et je réponds seulement si « je le veux bien ».

Et le peux encore…

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/11/lettre-ouverte-madame-elise-lucet.html

 


Un prêt de 430 millions d’euros pour l’Irak

 

La dette publique de notre pays a atteint la somme astronomique de 2.231,7 milliards d'euros au deuxième trimestre 2017, en hausse de 22 milliards par rapport au trimestre précédent, et représente 99,2 % du produit intérieur brut (PIB).

 

Tout va bien pour les moutons… préparez-vous à vous faire tondre un peu plus !...

Mais il faut quand même se poser ces questions :

A qui devons-nous cet endettement effrayant et toujours en croissance ?...

Doit-on faire des économies et lesquelles ?...

C’est là où j’ai été franchement surpris de l’annonce le 5 octobre dernier d’un prêt de de 430 millions d’euros à l’Irak, sur 17 ans, à un taux plus favorable que les conditions du marché (6,75 %).

 

Ce prêt pose plusieurs questions :

  • Pouvons-nous prêter des sommes importantes alors que nous sommes nous-mêmes gravement endettés ? ;
  • Compte-tenu de l’état de destruction de l’Irak, après 40 ans de guerres, il est nécessaire de trouver 1000 à 2000 milliards de dollars pour la reconstruction. Un « Plan Marshall » ne serait-il pas plus adapté pour reconstruire l’Irak ? ;
  • Est-ce à notre pays d’aider l’Irak qui est dans la sphère d’influence américaine ?...
  • Les Pétromonarchies ne sont-elles pas mieux placées que nous pour aider un « pays frère » ?...
  • Quels auraient pu être les moyens de pression sur notre gouvernement ?...

 

Pour répondre, tout du moins en partie à ces questions, il faut revenir à la première guerre du Golfe lorsque l’armée irakienne de Saddam Hussein a envahi le Koweït le 2 août 1990.

Une coalition internationale, menée par les USA, la France et la Grande Bretagne, a organisé la libération du Koweït, du 17 janvier au 28 février 1991, lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

Pour beaucoup, c’est de l’histoire ancienne mais, à l’époque, j’étais captain A320 à Air France et volontaire pour aller en zone de guerre afin d’assurer le ravitaillement de nos soldats, c’est-à-dire que, pour moi, c’est hier.

Aussi, j’ai très mal pris des informations, reçues en 1997, selon lesquelles les indemnités de la guerre du Golfe virées à notre pays avaient été détournées par les dirigeants politiques de l’époque.

 

En effet, le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis, ont virés aux USA, à la France et la Grande Bretagne, 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre.

L’information est disponible dans le New York Times du septembre 1992 et on peut estimer que cette somme a été répartie proportionnellement à l’importance de l’intervention de chaque pays.

Ainsi, la France aurait du toucher environ 7 milliards de dollars.

 

Des députés ont posé à l’automne 2015 des questions au ministère de la Défense, et au ministère des Finances, pour savoir si des fonds avaient été reçus au titre de la guerre du Golfe, à quelles dates, pour quels montants, mais ils n’ont reçu qu’une réponse négative du gouvernement.

Ainsi, aucune somme ne serait rentrée dans les caisses du Trésor Public alors que l’on sait, par un communiqué de presse du ministère des Affaires Etrangères du 25 février 1991, qu’un don par l’Emir du Koweït d’UN milliard de dollars a été fait à la France « au titre de notre effort militaire dans le Golfe » !...

Où est passé l’argent ?...

 

D’autre part, un deuxième scandale de détournement de fonds concerne l’extinction des 1100 puits de pétrole en feu au Koweït qui ont été éteints à l’azote liquide, et non pas à l’explosif comme le croit encore le public.

Un contrat de 23 milliards de dollars a été signé par l’inventeur du système, Joseph Ferrayé, qui avait déposé un brevet à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI), dépendante du ministère de l’Industrie dont Dominique Strauss-Kahn était à la tête.

C’est l’affaire « Basano-Ferrayé ».

 

Ainsi, on a eu droit à deux détournements de fonds lors de la guerre du Golfe de 1991 : le premier est d’environ 7 milliards de dollars (soit 18 milliards d’euros en valeur actuelle), tandis que le deuxième est de 23 milliards d’euros (soit 61 milliards d’euros en valeur 2017).

Le total de ces détournements est de 79 milliards d’euros en valeur 2017.

Cela représente environ 2000 euros par « Mouton » en âge de travailler (36 millions de « Moutons » entre 18 et 65 ans…).

Evidemment, cet argent n’a pas disparu et il semblerait que Nicolas Sarkozy ait organisé une opération de récupération des fonds qui auraient été placés dans le « Grand Emprunt 2010 », encore appelé « Plan d’Investissement pour l’Avenir ».

On peut faire confiance aux « Médias-aux-ordres » pour maintenir une Omerta sur cette affaire qui mouille l’ensemble de la classe politique des trente dernières années.

 

Pour revenir au prêt à l’Irak de 430 millions d’euros, on peut se pencher sur les derniers développements du dossier « Guerre du Golfe » :

 

 

1/ Le 19 juillet 2017 : démission du général Pierre de Villiers, Chef d’Etat-major des Armées ;

2/ Le même jour, mise en ligne d’un texte en langue arabe sur un site libanais où est expliqué le détournement des indemnités de la guerre du Golfe. Certains y verront une coïncidence avec la démission du CEMA ;

3/ Un mois plus tard, le 26 août 2017, visite en Irak de Florence Parly, ministre de la défense, et de Jean-Yves Le Drian, Ministre des Affaires Etrangères, afin de développer un important partenariat avec les Irakiens ;

4/ 1er septembre 2017, Saad Hariri, premier ministre libanais, rencontre notre « président jupitérien » à Paris ;

5/ Le 13 septembre 2017, la lettre d’Atama Teugasiale à « Manu-Mak-Rond », est transmise à la ministre de la Justice. La transmission au Parquet militaire pourrait avoir de graves conséquences politiques ;

6 / Le 19 septembre, dans l'arrêté paru au Journal officiel « relatif à la composition du cabinet du président de la République », le CEMP recule d'une case et passe en troisième position.

Du jamais vu dans l’histoire de la République car le CEMP a toujours eu la deuxième position dans le protocole de l’Elysée depuis 1879 !...

A priori, lorsque l’on se remémore le déroulé des événements récents, cette transmission à la ministre de la Justice a été faite sous la contrainte, et la rétrogradation de l’amiral Rogel ne serait qu’une « vengeance » de « Manu-Mak-Rond » !...

Une « vengeance » de bas niveau qui ne peut qu’aggraver la situation.

7/ le 25 septembre 2017, deux mois après le courrier en arabe sur un site libanais, où il a été lu 30.000 fois en trois jours, visite d’Etat du général Michel Aoun, président libanais, qui repart avec un magnifique soutien économique, diplomatique et financier de la France (le tout parfaitement justifié) ;

8 / le 28 septembre 2017, lancement d’un nouveau Programme d’investissement d’Avenir (PIA) de 57 milliards d’euros !...

Certains journalistes économiques se sont étonnées de la provenance assez complexe des fonds et du « pourquoi ?... » de l’opération ;

9 / Le 5 octobre 2017, annonce d’un prêt de 430 millions d’euros pour l’Irak. C’est là, où je trouve que cela commence à faire beaucoup de "coïncidences"…

 

Je rappelle que la démission du général Pierre de Villiers est notamment liée à la réduction de 850 millions d'euros des crédits destinés à l'achat d'équipements militaires en 2017.

Alors, d’un côté on prête 430 millions à l’Irak et de l’autre on sabre les budgets militaires de 850 millions !...

 

La pression risque de monter sérieusement dans les Etats-majors car la vétusté des matériels est une source d’ennuis continuels, de missions annulées, de manque d’entrainement des équipages, etc…

D’ailleurs, j’en ai fait un courrier d’information à « La Délégation à l'information et à la communication de la défense » (DICoD) qui rappelle l’essentiel du dossier.

 

En conclusion, je me pose cette question : « Les pays arabes qui connaissent maintenant très bien le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe, suite à la diffusion en langue arabe d’informations indiscutables sur un site libanais, ont-ils un moyen de pression très efficace sur Emmanuel Macron et le Gouvernement ?...»

 

Jean-Charles Duboc

 

 


Guerre du Golfe 1991 : réponse de la Présidence de la République à Atama Teugasiale

 

Enfin une réponse de la Présidence de la République !...

 

Suite aux deux courriers qu’Atama Teugasiale a envoyés au Président de la République, il vient de recevoir un courrier en date du 13 septembre 2017 :

 

« Monsieur,

Le Président de la République a bien reçu le courrier que vous avez souhaité lui faire parvenir pour lui adresser vos félicitations à la suite de son élection et lui faire part des doléances des vétérans relatives aux indemnités non perçues de la guerre du Golfe.

Le Chef de l’État m’a confié le soin de vous remercier pour votre aimable soutien dans l’action déterminée qu’il conduit au service de notre Pays et de transmettre votre correspondance à Madame la ministre de la Justice pour qu’elle en prenne connaissance.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée. »

Le commissaire en chef de 1ère classe

Jérôme THEILLIER

 

Atama Réponse Elysée 2017 09 180001

 

Cette réponse fait suite au courrier envoyé au Président de la République par Atama Teugasiale le 31 mars 2017 et au rappel fait le 31 août dernier.

J’ai comme l’impression que « la mise en pression » récente sur le dossier de la guerre du Golfe de 1991 a porté ses fruits !...

Tout d’abord, il y a eu la lettre à l’Ambassadeur du Koweït en France, qui était accompagnée du livre « Les milliards disparus de la Division Daguet », en langue arabe, puis un courrier à la Délégation à l'information et à la communication de la défense (DICOD).

J’ai aussi envoyé ces courriers à M. Édouard Philippe, Premier ministre.

 

Le Président Emmanuel Macron pourrait tirer un important bénéfice de la Divulgation des détournements de fonds de la guerre du Golfe tant au niveau des Armées que dans l’opinion publique en levant le voile sur le véritable niveau de corruption de la classe politique depuis le début des années 1990.

Bien sûr, il sera inévitable d’affecter une partie des fonds encore disponibles du Plan d’Investissement pour l’Avenir à la Défense Nationale, mais cela permettra de démontrer que c’est véritablement lui le « Chef des Armées ».

J’ajoute que la crise avec l’État-major des Armées a vraisemblablement été provoquée par la stratégie développée par notre nouveau président.

 

Il faut décrypter le discours de M. Macron à la Conférence des Ambassadeurs du 29 août dernier pour découvrir "l’inadmissible" pour l’État-major de la Défense Nationale : « (…) il n’y a plus d’ennemi conventionnel et, si l’on suit le raisonnement, le pays n’aura vraisemblablement plus besoin d’armée pour défendre son territoire. En revanche, elle doit faire face à un ennemi non-conventionnel, le « terrorisme islamiste », qui exige à la fois une police omniprésente et une armée de projection capable d’intervenir dans les foyers de terrorisme à l’étranger : La Syrie et l’Irak d’un côté, la Libye et le Sahel de l’autre ».

C’est très vraisemblablement ce changement d’objectifs, manifestement pas intégré par la Défense, qui a conduit à la démission de son chef d’état-major des armées à peine confirmé dans ses fonctions quelques jours auparavant.

Car la déclaration d’Emmanuel Macron implique que la dissuasion nucléaire n’a plus de raison d’être !... 

 

Le Président n’a pas compris que l’on ne peut pas supprimer d’un coup la DGA, nos centres de fabrication d’armes nucléaires ainsi que nos centres de recherche.

Il aurait dû lire l’article « Démocratie directe et Sécurité extérieure (IV) », paru sur mon Blog, qui explique que la seule solution pour dénucléariser progressivement la planète est de créer un bouclier spatial planétaire pour protéger la Terre des astéroïdes et des comètes, sachant qu’une comète qui fonce sur la Terre ne peut pas être détournée : seul des frappes nucléaires peuvent la détruire.

Un programme qui rassemblera les Terriens autour d’un objectif commun, salvateur pour l’humanité, tout en dénucléarisant la planète et en gardant nos compétences technologiques.

Je n’invente rien car l’idée de créer un programme planétaire pour détourner les astéroïdes est celle de cosmonautes américains et elle a été reprise par Dimitri Rogozyne, vice-ministre de la Défense de la Russie et par l’ONU (General resolution A/RES/68/75 - para. 11 December 2013).

 

J’ajoute juste la « dimension nucléaire » indispensable pour éviter un « cataclysme cosmique » comme celui qui a frappé Jupiter (la planète) le 16 juillet 1994 lorsque la comète Shoemaker-Lévy 9 s’est disloquée en 21 fragments de 1 à 2 kilomètres de diamètre et provoqué des "boules de feu" aux dimensions considérables.

Le Fragment "G" frappa Jupiter avec une énergie estimée à 6 millions de mégatonnes de TNT, ce qui correspond à environ 600 fois l’arsenal mondial !... La "boule de feu" qui en résulta s’éleva jusqu’à 3.300 km au-dessus de la couche nuageuse…

C’était juste un petit rappel pour que « Jupiter », le nôtre, se penche sérieusement sur un problème qui pourrait mettre en péril l’humanité toute entière, un jour ou l’autre.

 

Jean-Charles Duboc

 

 

 


L’EXPRESSION DES MILITAIRES EST MENACÉE : LA TRIBUNE CHOC DE 11 GÉNÉRAUX

 

Onze officiers généraux signent une tribune en exclusivité sur Boulevard Voltaire. Une première sans doute qui s’explique par la gravité de la situation.

 

Si la récente démission du chef d’état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers, a provoqué un vif émoi, elle a mis en évidence le fossé qui s’est progressivement installé entre le politique et le militaire s’agissant de la nécessité de consacrer des moyens adaptés à la défense et à la sécurité de la nation, première des missions régaliennes de l’État. Mais elle a également révélé et confirmé avec force la menace qui pèse dorénavant sur l’expression des militaires. Car sans revenir sur les circonstances qui l’ont motivée, cette démission qui a frappé le sommet de la hiérarchie militaire – une première sous la Ve République – est, en fait, la dernière d’une série d’événements récents provoqués par l’agacement des autorités politiques. Ces dernières ne supportent manifestement pas que la haute hiérarchie militaire lance des signaux d’alerte qu’elles considèrent comme des critiques de l’action de l’État et qu’elles jugent contraires au devoir de réserve. Ces réactions excessives, voire abusives, qui depuis quelques années se sont traduites finalement par la sanction, notamment, de plusieurs généraux sont révélatrices d’un certain embarras et d’une fébrilité perceptible de la part de l’exécutif placé devant ses carences et suscitent de nombreuses interrogations et des inquiétudes au sein du monde militaire.

En effet, l’humiliation du général Pierre de Villiers constitue l’exemple même d’une dérive incompréhensible et dangereuse engagée par l’autorité politique à l’égard du chef militaire auditionné à huis clos par les membres de la commission de la défense de l’Assemblée nationale. Il est pourtant du devoir du CEMA d’informer les représentants de la nation sur les capacités réelles des forces armées et sur la nécessité d’une cohérence des moyens alloués avec les missions assignées. Il était donc justifié que le CEMA insistât sur les risques engendrés par l’insuffisance des moyens, non seulement pour la vie de nos soldats engagés dans les opérations extérieures ou intérieures, mais également pour celle des citoyens et donc pour la sécurité de la nation, puisque nous sommes en guerre. Peut-être faut-il rappeler que cette situation critique est la conséquence de lois de programmation militaire successives – votées par le Parlement – jamais respectées précisément par l’autorité politique qui utilise depuis trop longtemps les budgets des forces armées comme une variable d’ajustement pour combler ses manquements en matière de gestion des comptes publics. Et, en l’occurrence, le CEMA n’a pas rompu le devoir de réserve auquel tout serviteur de l’État est soumis. Il avait le devoir de dire la vérité aux représentants de la nation devant lesquels il était invité à s’exprimer. C’est une obligation afin que les parlementaires puissent ensuite tenir compte (ou pas, mais c’est leur responsabilité), en toute connaissance de cause, de l’analyse présentée pour leur permettre d’élaborer le projet de budget des armées.

Un cas similaire avait produit un choc identique, en 2014, à la suite de l’audition, par la commission ad hoc de l’Assemblée nationale, du numéro trois de la gendarmerie, le général Bertrand Soubelet. Ce dernier avait déclaré, répondant aux questions qui lui étaient posées, que la politique pénale était en décalage avec les infractions relevées et il soulignait, en conséquence, les difficultés rencontrées au quotidien par les unités de la gendarmerie dans la lutte contre la délinquance. Ses déclarations, prononcées également à huis clos, n’avaient pas été appréciées par l’exécutif qui considérait que le général mettait en cause la politique pénale du gouvernement et critiquait l’institution judiciaire. La réaction de l’autorité politique ne se fit pas attendre : mutation dans un placard, c’est-à-dire une véritable censure valant finalement sanction.

Le général Vincent Desportes, quant à lui, était sanctionné par l’autorité politique en août 2010 alors qu’il était directeur du Collège interarmées de défense (CID). Dans un entretien dans le journal Le Monde, il avait, en effet, porté un jugement négatif sur la politique des États-Unis, et par voie de conséquence sur la France, en Afghanistan. L’autorité politique affichait ainsi sa volonté de mettre un couvercle sur l’expression des militaires, et notamment des généraux.

Plus récemment, qui ne se souvient de l’arrestation mouvementée du général Christian Piquemal à Calais, le 6 février 2016, au cours d’une manifestation organisée dans le cadre des Journées européennes contre l’islamisation et l’invasion migratoire ? Le président de la République signait, le 23 août 2016, un décret, non publié au Journal officiel (!) sanctionnant ce général en 2e section en le radiant des cadres alors même que le tribunal de Boulogne n’avait pas retenu les chefs d’accusation du procureur de la République et l’avait relaxé au mois de mai précédent.

Mais plusieurs autres généraux en 2e section étaient directement menacés de sanction par courrier officiel, au mois de mars 2016, après avoir pris la défense du général Piquemal, ou après avoir signé collectivement une lettre ouverte au président de la République lui rappelant ses devoirs à l’égard de la nation, ou après avoir fait état de leurs critiques sur la gestion de la crise de Calais par le gouvernement et en alertant sur ses conséquences.

Enfin, il ne faut pas oublier l’attitude de certains élus, comme le vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, qui lors de l’audition du CEMA en fin d’année 2015 demandait à ce dernier de faire taire certains généraux en 2e section dont il ne supportait pas les critiques portant sur les réductions répétées d’effectifs et de budgets des armées françaises.

On le constate, avec la démission du général Pierre de Villiers, qui illustre à merveille la propension de l’autorité politique à ne pas vouloir écouter ces serviteurs dévoués de l’État et de la nation pourtant animés d’un sens du devoir, de la loyauté et de l’honneur incontestable, c’est finalement l’expression des militaires et en particulier des généraux qui est aujourd’hui menacée et que le politique tente d’étouffer. Car ce qui gêne ce dernier, c’est que le citoyen puisse être informé sur ses insuffisances et surtout sur les risques qu’elles font peser sur la nation.

Mais l’expression des généraux – qu’ils soient en 1re ou en 2esection – est devenue aujourd’hui indispensable. Ils savent de quoi ils parlent. Alors, pourquoi les chefs militaires ne pourraient-ils pas s’exprimer sur des sujets liés à la défense, à la sécurité de la nation, aux intérêts de la France dans le monde alors que d’autres moins qualifiés le font ? Pourquoi les généraux de 2e section ne pourraient-ils pas s’exprimer sur ces mêmes sujets et, n’étant plus en activité, plus librement sur beaucoup d’autres comme l’immigration ou l’éducation, qui engagent l’avenir du pays, sans être menacés de sanctions parce que leurs propos, différents du discours officiel, dérangent ? Ces derniers sont pourtant des serviteurs de l’État qui ont acquis une expérience et une compétence reconnues et ils continuent de servir la nation et les intérêts de leur pays, ce qui leur confère une certaine légitimité pour exprimer leur appréciation lorsque, notamment, la sécurité et l’avenir du pays sont mis en danger.

Personne n’a l’intention de remettre en question le devoir de réserve auquel sont soumis les militaires et, donc, les généraux en 1re et 2e section dont le sens du devoir et la loyauté ne sauraient être mis en doute. Mais leur droit d’expression doit être pleinement reconnu. D’ailleurs, le pouvoir politique semble oublier que l’autorisation préalable à l’expression des militaires a été supprimée il y a plus de dix ans. D’autre part, les règlements imposent au militaire de rendre compte lorsqu’il constate qu’il n’a pas les moyens d’accomplir une mission : c’est bien ce qu’a fait le CEMA devant les représentants de la nation et son droit d’expression est devenu, en l’occurrence, un devoir d’expression car il s’était déjà exprimé à plusieurs reprises – sans réaction de ceux qui nous gouvernent – pour expliquer la situation déplorable dans laquelle se trouvent les armées françaises. Les tentatives répétées du pouvoir pour priver les généraux de parole, alors que guidés par leur sens du devoir et de responsabilité, ils agissent comme des lanceurs d’alerte, ne sont pas pertinentes au moins pour deux raisons. Elles créent non seulement un malaise en contribuant à distendre la confiance entre le politique et le militaire mais également un doute sur la compétence ou la clairvoyance du pouvoir politique s’agissant de la première des missions régaliennes dont il est responsable. Par ailleurs, se référer en permanence au sacro-saint devoir de réserve n’a pas de sens dans la mesure où ni le secret militaire ni la neutralité politique ne sont mis en cause.

L’expression des militaires, et en particulier des généraux, apparaît donc aujourd’hui porteuse de progrès et plutôt que de vouloir l’étouffer, il faut l’encourager. Le moment semble donc venu pour conduire une véritable révolution des esprits pour que soit reconnu à ceux qui risquent ou ont risqué leur vie pour la défense de la France et de la nation un devoir d’expression au même titre que leur devoir de réserve. Il est, en effet, légitime qu’ils puissent contribuer au débat en usant de leur liberté d’expression.

Le 15 septembre 2017

 

Général Antoine MARTINEZ (président du comité de soutien au général PIQUEMAL)

Général Daniel GROMAIRE

Général Christian RENAULT

Général Denis LETTY

Général André COUSTOU

Général Daniel SCHAEFFER

Général Hervé NEVEU

Général Roland DUBOIS

Général Christian HOUDET

Général Jean QUELENNEC

Général Christian PIQUEMAL

 

COMMENTAIRE 1

 

Une tribune qui montre bien les tensions entre l’État-major des Armées et l’exécutif.

Mais cette tribune ne serait-elle pas un « coup de semonce » envers le pouvoir politique compte-tenu de l’inavouable, c’est-à-dire du niveau de corruption de la classe politique ?...

Il faut savoir, dans un texte de ce niveau, décrypter ce qui n’est pas dit car cela peut révéler une situation effrayante, intolérable, inadmissible.

 

Tout d’abord, je reviens sur la démission du général Pierre de Villiers, Chef d’État-Major des Armées, et je me demande s’il ne faut pas se reporter au discours du Président Macron à la Conférence des Ambassadeurs du 29 août dernier pour découvrir l’impensable :

EXTRAIT « (…) il n’y a plus d’ennemi conventionnel et, si l’on suit le raisonnement, le pays n’aura vraisemblablement plus besoin d’armée pour défendre son territoire. En revanche, elle doit faire face à un ennemi non-conventionnel, le « terrorisme islamiste », qui exige à la fois une police omniprésente et une armée de projection capable d’intervenir dans les foyers de terrorisme à l’étranger : La Syrie et l’Irak d’un côté, la Libye et le Sahel de l’autre ».

 

C’est très vraisemblablement ce changement d’objectifs, manifestement pas intégré par la Défense qui a conduit à la démission de son chef d’état-major des armées à peine confirmé dans ses fonctions quelques jours auparavant.

Hypothèse intéressante et cohérente qui implique que la dissuasion nucléaire n’a plus de raison d’être !... 

C’était franchement trop pour le général de Villiers car « Manu » a dû lui dire : « Je diminue les crédits alloués à la Défense ; vous n’avez qu’à réduire les dépenses sur la dissuasion nucléaire !...»

Le « Président Jupitérien » n’a pas compris que l’on ne peut pas faire une croix sur la DGA, sur nos centres de fabrication d’armes nucléaires ainsi que sur nos centres de recherche.

Il aurait dû lire la prose de « l’Ami-râle » sur le bouclier spatial planétaire pour protéger la Terre des astéroïdes et des comètes.

 

D’autre part, j’ai rédigé, le 12 septembre 2017, une lettre à l’attention de SE. L’Ambassadeur du Koweït en France où je rappelle le détournement des « Milliards de la Division Daguet » par « Mythe-Errant » en 1991.

Et, comme j’aime bien diffuser les informations, surtout pour dévoiler aux citoyens le véritable niveau de corruption de notre classe politique depuis trente ans, j’ai envoyé, le 14 septembre dernier, un courrier d’information, à ce sujet, à la Délégation à l'information et à la communication de la défense (DICOD) :

http://www.alerte-ethique.com/2017/09/guerre-du-golfe-1991-lettre-%C3%A0-la-d%C3%A9l%C3%A9gation-%C3%A0-linformation-et-%C3%A0-la-communication-de-la-d%C3%A9fense-dicod.html

Il y a des années, j’ai accordé une interview au DICOD et ils me connaissent suffisamment bien pour suivre l’évolution du Blog Alerte-éthique qui traite avant d’un détournement de fonds publics au détriment des Armées !...

Ces deux courriers m’ont valu, le 13 septembre, sur « Alerte-ethique.fr », 355 connexions (la moyenne journalière) et surtout 3420 pages lues en une journée !...

Autant dire que l’information est passée à la Défense et que l’info s’est rapidement répandue, surtout dans les États-majors.

 

Je prends du recul, j’y vais doucement car le dossier n’est pas mince, et j’essaie de voir, d’imaginer, suite à ces courriers, ce qui pourrait bien se passer compte-tenu des enjeux pour la Défense.

 Et là, avec la "tribune choc de 11 généraux", je me demande si ce ne sont pas des généraux qui envoient un "coup de semonce" au pouvoir politique !...

 Nous aurions droit alors à un début de mise en pression de la défense sur l’exécutif !... Il faut voir si la pression continue de monter entre l’Etat-major et les dirigeants politiques dans les jours et les semaines qui viennent.

 

En fait, il y aurait deux très bonnes raisons inavouées (en outre) pour que 11 généraux rédigent une telle « Tribune Choc » :

 1/ La fin annoncée de la Dissuasion nucléaire ;

2/ Une forte montée en pression du dossier sur les « Milliards disparus de la Division Daguet ».

 

A suivre !...

 

« L’Ami-Râle »

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre à la Délégation à l'information et à la communication de la défense (DICOD)

 

Le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe par « Mythe Errant » est toujours soigneusement caché aux Français et aux Françaises qui doivent rester endormis même si « Manu » les réveille régulièrement avec ses « bugs » hebdomadaires (Les « Riens », les « Fainéants, le « Plus grand pont aérien de l’Histoire… ».

 

 

Jean-Charles Duboc

à

DICOD

60 boulevard Général-Martial-Valin
CS21623
75509 Paris Cedex 15

 

Commandant,

 

Je suis un ancien pilote de ligne de la compagnie Air France (captain B747/200) bien connu dans le milieu aéronautique pour avoir observé avec mon équipage un gigantesque OVNI au-dessus de Paris le 28 janvier 1994.

Cette remarquable observation m’a valu de participer à de nombreuses émissions de radios et de TV et à des conférences dont celle du National Press Club, à Washington, en novembre 2007.

J’ai aussi témoigné, en 2001, pour le film « Le Secret Américain », au côté du général Bernard NORLAIN, ancien chef d’État-major de l’Armée de l’Air, et raconté cette rencontre au DICOD, à la même époque, pour une émission radio destinée à nos soldats en Opérations en ex-Yougoslavie.

 

Mais j’ai d’autres occupations comme le projet Euroclippers de grands voiliers-écoles, assez semblable au projet de l’association du « Grand voilier-école » présidée par l’Amiral Pierre-François FORISSIER.

Personnellement, je privilégie la construction de voiliers-écoles du type « Stad Amsterdam » ainsi qu’une exploitation commerciale destinée à des croisières de luxe sachant que les convoyages océaniques présentent un remplissage très faible qui permet de réduire sensiblement les prix à la journée (96 euros au lieu de 250 euros/jour) et d’offrir ainsi à des étudiants et à des lycéens la possibilité de croisières hauturières à un prix abordable.

Ce projet a été retenu par M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre, et transmis à M. Yves LE DRIANT, ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères.

 

Mon autre principale activité de retraité est la lutte contre la corruption.

J’ai dénoncé au ministère des Finances, il y a des années, le détournement des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France en 1991 par le Koweït, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, et qui se montent à environ 7 milliards de dollars de l’époque, soit 18 milliards d’euros en valeur actuelle.

 

Vous trouverez, avec la présente, un courrier que je viens d’envoyer aux Ambassadeurs en France du Koweït, des Émirats Arabes Unis et d’Arabie Saoudite, accompagné du livre « Les milliards disparus de la Guerre du Golfe 1991 », disponible sur Amazon en langue arabe (ISBN-13 : 978-1975743505).

Le dossier a eu un certain succès dans le monde arabe puisque un texte de présentation a permis 30.000 connexions les trois premiers jours.

 

Le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet » (ISBN-13 : 978-1503038011) est disponible en langue française, depuis deux ans, sur Amazon, et une mise à jour et une réédition sont prévues prochainement.

A ce détournement de fonds s’ajoute une escroquerie à 23 milliards de dollars sur les fonds destinés à l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït en 1991.

C’est l’affaire Basano/Ferrayé qui est très bien documentée sur le web.

 

D’autre part, d’après le roman « Opérations Juliette-Siéra » de « I-Cube », un fiscaliste et romancier anonyme, les fonds auraient été récupérés, en partie, sur demande de Nicolas Sarkozy puis placés dans le « Grand Emprunt 2010 » qui est maintenant dénommé « Plan d’Investissement pour l’Avenir ».

 

Plan Investissements d'avenir (PIA) :

http://www.caissedesdepots.fr/investissements-davenir

Sur le site de la CDC, là où l’on trouve les fonds récupérés sur le détournement des milliards de la Division Daguet (7 milliards $ valeur 1991, soit 18 milliards d’euros en valeur actuelle), et sur l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu (23 milliards de dollars 1991 soit 60 milliards en valeur actuelle) - ce qui représente un total de 78 milliards d’euros en valeur actuelle - il est possible de trouver des informations intéressantes :

 

EXTRAIT : « Doté de près de 57 milliards d'euros, le Programme d'Investissements d'Avenir (PIA), piloté par le commissariat général à l'Investissement, a été mis en place par l'Etat pour financer des investissements innovants et prometteurs sur le territoire, avec un principe de co-financement pour chaque projet.

  Les 57 Md€ consacrés par l'Etat aux investissements d'Avenir ont été mobilisés en trois temps :

 en 2010, 35 Md€ ont été dédiés à la première vague (PIA1)

en 2014, le PIA a été renforcé et s'est vu allouer une enveloppe complémentaire de 12 Md€ (PIA2)

en 2016, 10 Md€ supplémentaires ont été dédiés au PIA

 

Ce qui donne :

23 Md€ confiés
14,2 Md€ engagés
8 Md€ investis
 »

 

Il y a apparemment encore quelques « beaux milliards » à récupérer pour la Défense, puisqu’il y a 45,2 milliards d’euros confiés, engagés et investis, sur 57 milliards du PIA.

Le solde positif est ainsi de 11,8 milliards d’euros.

 

Bien sûr, c’est à la Défense de se pencher sur cette affaire, de savoir si les fonds de la « Division Daguet » ont été détournés, et, si c’est le cas, quelles ont été les actions entreprises par les gouvernements successifs pour les récupérer.

 

Vous pouvez imaginer que s’il y a 11,8 milliards disponibles, une partie, sinon la totalité, pourrait être affectée à la Défense, au ministère de la Sécurité Intérieure, à la Justice et à l’Éducation (Grands voiliers-écoles).

Je vous prie d’agréer, Commandant, l’expression de toute ma considération.

 

Jean-Charles Duboc

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre à l’Ambassadeur du Koweït en France

 

Petite information sur un dossier bien connu de l’Émir du Koweït.

Ou encore : quand le pillage du Koweït a été amplifié par les débordements mafieux de nos dirigeants politiques, et cela au détriment de la Défense Nationale

 

Le 8 septembre 2017

 

Jean-Charles Duboc

à

Son Excellence Sami Mohammad Al-Sulaiman

Ambassadeur du Koweït en France

2, rue de Lübeck
75016 PARIS

Excellence,

 

Je suis un ancien pilote de ligne de la compagnie Air France (captain B747/200) bien connu dans le milieu aéronautique pour avoir observé avec mon équipage un gigantesque OVNI au-dessus de Paris, le 28 janvier 1994, ce qui m’a valu de participer à de nombreuses conférences, y compris au National Press Club, à Washington, en novembre 2007.

Très curieusement, le phénomène OVNI n’est pas pris au sérieux dans le public alors que les témoignages sont nombreux et que l’existence de "Visiteurs" extraterrestres ne fait aucun doute pour les gouvernements et les États-majors.

Il y a une véritable Omerta de la presse et des médias sur cette hypothèse, mis à part quelques exceptions comme la conférence de Washington.

 

Mais le silence organisé sur ce sujet ne vaut pas celui qui est relatif au détournement des indemnités de la guerre du Golfe virés à la France en 1991 par le Koweït, les Émirats Arabes-Unis et l’Arabie Saoudite, et qui se monte à 7 milliards de dollars, soit environ 18 milliards d’euros en valeur actuelle.

Il s’agit d’un détournement de fonds publics, d’un véritable vol, organisé par des politiciens français corrompus.

Mon action de citoyen consiste depuis des années à demander sans relâche, avec l’aide de plusieurs personnes, des explications aux présidents et ministres de mon pays sur l’argent disparu.

Ce détournement est très bien connu à l’État-major de la Défense Nationale qui est particulièrement révolté car ces sommes étaient destinées à financer nos armées, confrontées actuellement au terrorisme.

 

D’après le roman « Opération Juliette-Siéra » de « I-Cube », fiscaliste et romancier, une partie de l’argent disparu aurait été récupérée et placée dans le « Grand Emprunt 2010 », actuellement dénommé « Plan d’investissement pour l’avenir ».

Mais peut-on investir dans l’avenir si des dirigeants pillent l’État en toute impunité ?...

Les documents disponibles sur internet permettent d’avoir la certitude que les fonds de la Division Daguet (7 milliards $ de 1991) n’ont jamais été virés dans la comptabilité publique.

 

 Tout d’abord, nous savons que Cheikh Jaber al-Ahmad al-Sabah, Émir du Koweït, a fait un don à la France car un communiqué du ministère des Affaires Étrangères, du 25 février 1991, spécifie : « L'Emir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays ».

Ensuite, huit députés ont posé une question au Ministre de la Défense, et au Ministre des Finances, pour savoir si des fonds avaient été virés à la Défense Nationale ou dans le Trésor Public.

Mais, à chaque fois, la réponse a été négative.

D’autre part, le New York Times du 8 septembre 1992 a révélé que les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite, ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition.

Compte-tenu que les États-Unis ont déclaré que la guerre avait coûté 61 milliards de dollars, le solde est réparti proportionnellement entre le Royaume-Uni et la France qui aurait dû toucher environ 7 milliards de dollars.

 

De plus, à côté du détournement des indemnités de la guerre du Golfe (7 milliards $), il y a aussi un vaste détournement de fonds lié au contrat d’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït.

Celui-ci se monte à 23 milliards de dollars, soit 58 milliards d’euros en valeur actuelle.

C’est l’affaire Ferrayé, du nom de l’ingénieur qui a conçu le procédé d’extinction lorsque M. Dominique Strauss-Kahn était ministre de l’Industrie à Paris.

 

Le total des fonds détournés en 1991 est considérable : si on additionne les indemnités de la guerre du Golfe virées à la France (18 milliards $ en valeur actuelle) et le détournement des fonds pour l’extinction des puits de pétrole (58 milliards d’euros en valeur actuelle), on arrive à un total de près de 76 milliards d’euros.

Nous sommes devant le scandale financier et politique du siècle.

 

Vous comprendrez ainsi l’Omerta des dirigeants politiques français, ainsi que le silence de la presse et des médias, qui entoure ces deux affaires et est destiné à maintenir les citoyens dans l’ignorance du véritable niveau de corruption de la classe politique française.

Où est passé l’argent, a-t-il été récupéré, et si c’est le cas, qu’en ont fait nos dirigeants ?...

 

Vous trouverez un développement du dossier dans le livre ci-joint, en langue arabe, disponible sur Amazon (ISBN-13: 978-1975743505) :

اختلاس مليارات الخليج

العائدة لـلجيش الفرنسيّ

 

Il y a aussi un texte paru en langue arabe sur le site www.ahewar.org :

من اختلس مليارات دول الخليج التي دفعت إلى فرنسا بعد تحرير الكويت؟

Ce texte a été très bien lu avec 30.000 connexions les trois premiers jours.

 

Ce livre, et cette description sur internet, sont destinés à rompre l’Omerta mise au point et entretenue par des dirigeants politiques français, mais aussi par des financiers cupides.

Compte-tenu de la gravité de ce dossier, et du fait qu’il concerne un détournement de fonds où le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabe Unis ont été abusés, et qu’il peut être rendu public à tout moment car la Défense Nationale peut réclamer les sommes dues au Président de la République, je me permets d’envoyer une présentation de ce dossier à S.E. Dr Khalid Bin Mohammad Al Ankary, ambassadeur d’Arabie Saoudite en France, et à S.E Maadhad Hareb Meghair Jaber Alkhyeli, Ambassadeur des Émirats Arabes-Unis en France.

 

Je vous prie d’agréer, Excellence, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

 


Guerre du Golfe 1991 : Demande d'audience d’Atama Teugasiale à Emmanuel Macron, président de la République

Le 31 août 2017

 

Monsieur Atama TEUGASIALE

PAITA

Nouvelle Calédonie

à

Monsieur Emmanuel MACRON

Président de la République

Palais de l’Elysée

55, rue Faubourg Saint- Honoré

750008 PARIS

                                                                                   

Lettre Recommandée avec A.R                                                                               

 

Objet : demande d’audience

 

Monsieur le Président de la République,

 

J’ai attiré votre attention, par correspondance, le 17 mars 2017 (copie jointe) sur ce qui semble être un détournement des Indemnités de la Guerre du Golfe. Cela fait maintenant 6 mois que je suis sans nouvelle de votre part et 3 mois du 1er Ministre, la Ministre des Armées et la Ministre de l’Outre-Mer.

 

Pour cette raison, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin d’obtenir une audience pour Messieurs Jean-Charles DUBOC (auteur de l’ouvrage les Milliards disparus de la Division Daguet) et Vincent FILIMOEHALA (témoin clé). Ce sont les seules personnes capables de vous exposer en détail le contenu exact des faits liés à ce dossier.

 

D’autre part, mon souhait est identique à celui de l’Ambassadrice pour le Partenariat Mondial pour l’Education, Madame RIHANNA, qui seulement un mois après vous avoir interpellé sur TWITTER, a été reçue à l’Elysée et  obtenu 3 milliards pour l’éducation en Afrique.

 

Je suis conscient que vous avez d’autres priorités majeures, mais, pourrais-je espérer obtenir gain de cause ? Sachez que j’avais déjà formulé cette requête auprès de vos deux prédécesseurs auparavant, en vain.

 

Lors de votre discours patriotique du 14 juillet 2017, digne d’un vrai chef des Armées, j’ai retenu cette phrase qui m’a profondément touché : « les victimes des attentats et des conflits extérieurs auront le soutien majeur de l’Etat ainsi que leurs familles ».

 

Et nous, les vétérans de la Guerre du Golfe ? Sommes-nous « ceux qui ne sont rien » en comparaison à un de vos propos ? Pourrions-nous espérer qu’une Commission d’Enquête Parlementaire soit diligentée ? Le scandale qui éclatera pourrait bien prendre une dimension insoupçonnée compte-tenu des implications Outre-Atlantique. D’autre part, cette affaire commence à être médiatisée dans le monde arabe.

 

Jean-Charles DUBOC ainsi que certains vétérans ont dénoncé cette affaire à plusieurs reprises. Il n’y a jamais eu de démenti à ces accusations par le Ministère de la Défense. Nous sommes révoltés par cette dérive totalitaire du fait qu’il s’agit bien du pouvoir politique de l’époque. Où est passé l’argent ?

27 ans déjà et toujours rien…

 

Notre combat est de faire lever le voile dès maintenant, en mémoire pour tous nos frères d’armes de la Guerre du Golfe : actifs, retraités, décédés et victimes du syndrome post-traumatique durant ce conflit.

Pouvons-nous compter sur votre soutien en tant que Chef d’Etat ?

 

En espérant que ma requête retienne toute votre attention.

 

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

Atama TEUGASIALE

 


« Les milliards disparus de la Division Daguet » en langue arabe

 

Vous trouverez ci-dessous un premier article en langue arabe qui présente le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

 

Ce texte est issu de plusieurs conversations et reprend des informations disponibles en français sur le site « alerte éthique » notamment dans le billet « Les milliards disparus de la Division Daguet ».

 

Il est disponible sur le site ahewar.org sous le titre :

موريس صليبا - من اختلس مليارات دول الخليج التي دفعت إلى فرنسا بعد ...

Ce qui signifie : « Les milliards payés par les pays du Golfe après la libération du Koweït à la France ont-ils été détournés ? »

 

La référence internétique en français est :

www.ahewar.org/debat/show.art.asp?aid=565790

 

Bonne lecture !...

Jean-Charles Duboc

 

 

 

من اختلس مليارات دول الخليج التي دفعت إلى فرنسا بعد تحرير الكويت؟

 


موريس صليبا 
الحوار المتمدن-العدد: 5584 - 2017 / 7 / 18 - 19:21 
المحور: مقابلات و حوارات 
     
 

حوار مع "جان-شارل ديبوك"(Jean-Charles Duboc)

خلال السنوات العشرين الأخيرة تكاثرت إشاعات في فرنسا، خاصّة في الدوائر الرسميّة حول اختفاء المبالغ الضخمة التي رصدتها دول الخليج وسدّدتها لهذا البلد كتعويض ومكافأة لمشاركة قوّاتها في تحرير الكويت من الإحتلال العراقي عام 1991. فنادرا ما كانت الصحافة ووسائل الإعلام الأخرى تهتمّ بهذا الأمر أو تجري تحقيقات بشأنه. لذلك مرّت السنوات وكأنّ شيئا لم يحدث. فهناك صمت رهيب مطبق خيّم على هذه القضيّة منذ البداية. فهل وراء ذلك سرّ أو بالأحرى أسرار غامضة لم يكشف عنها النقاب أو يحظّر البحث عن خفاياها؟ 

منذ فترة وجيزة، شاءت الصدف أن ألتقيت في مناسبة إجتماعيّة بربّان طائرة سابق كان يعمل قبل إحالته إلى التقاعد على متن شركة الخطوط الجويّة الفرنسيّة المعروفة بـ((آر فرانس)) ويعرف العالم العربيّ جيّدا، كما تسنّى له أن يعمل سابقا طيّارا في شركة الطيران الملكيّة المغربيّة وأن يعيش فترة من حياته في المغرب. فهو يعرف العالم العربيّ والإسلاميّ أفضل بكثير من العرب والمسلمين.

خلال هذا اللقاء علمت من هذا المواطن الفرنسيّ، واسمه "جان-شارل ديبوك"(
Jean-Charles Dubok)، بأنّه يناضل منذ أكثر من عشرين سنة لكشف خفايا المليارات التي دفعتها دول الخليج إلى فرنسا والتي لم ييرز لها أيّ أثر في المحاسبة العامّة ولا في أي من وزارتي المال أو الدفاع. وقد أخبرني أنّه بعد مثابرة طويلة وشاقّة في البحث والتنقيب وجمع مختلف الوثائق، أصدر كتابا بالفرنسيّة يوزّع عبر "أمازون"، بعنوان : ((مليارات "فرقة داغات" المفقودة)) – [Les milliards disparus de la division Daguet]. فكان الهدف من ذلك إثارة الموضوع وإطلاع الهيئات الرسميّة والرأي العام على هذه القضيّة الدقيقة والحسّاسة والخطيرة، بحثا عن مصير هذه الأموال ومعرفة من اختلسها وكيفيّة اختفائها. إضافة إلى ذلك اعلمني بنشره دوريّا على شبكة الإنترنات وثائق وتقارير عن كلّ الأنشطة والإتّصالات التي يجريها منذ أكثر من عشرين سنة مع المسؤولين، بما فيها الرسائل التي يوجّهها إلى رؤساء الجمهوريّة والوزراء المختصّين بهذا الأمر. 

في البداية أثار هذا الأمر لديّ دهشة واستغرابا وأيضا شكوكا، فلم أعره للتوّ أيّ اهتمام إذ لم أقتنع كثيرا بصحّة الخبر، بسبب مرور الزمن وعدم إثارة الأمر في وسائل الإعلام. ولكن بعد فترة من الوقت فكّرت طويلا بالأمر، فتناقشت حول هذا الموضوع مع بعض الأشخاص المطّلعين والمدركين لخفايا الأمور، فأدركت أن لا دخان دون نار. 

هنا ثارت الحشريّة لديّ، فحاولت الإتّصال بالسيّد ((ديبوك)) لمناقشة الموضوع معه مجدّدا. كما سألته إن كان يقبل بإجراء مقابلة حول ذلك والسماح لي بنشرها باللغة العربيّة بغية إعلام القارئ العربيّ والمسؤولين في دول الخليج عن مصير هذه القضيّة وخفاياها، والتي من المحتمل جدّا أن لا تكون الأولى ولا الأخيرة على هذا المستوى. فرحّب بكل سرور ودون تردّد.

لذا يسعدني اليوم إطلاع القارئ العربيّ على هذه المقابلة ونشرها على صفحات هذا الموقع الرائع، فاتحا المجال لوسائل الإعلام العربيّة المرئيّة وغيرها لتركيز الإهتمام على هذه القضيّة والإسهام في تسليط الضوء لتفكيك ألغاظها الغامضة والخفيّة. 


س- سيّدي، أشكركم بادئ ذي بدء على قبولكم إجراء هذه المقابلة والجواب عن أسئلتنا. يبدو أنّ الراي العام في العالم العربي لم يسمع قطّ بهذه القضيّة ولم تتحدّث وسائل الإعلام العربيّة عنها إطلاقا. فهل لكم أن تشرحوا لنا بدايتها وتوضيح معالمها كي يطّلع قرّاء العربيّة على شيء من تفاصيلها؟

جان-شارل ديبوك (ج ش د )- شكرا لكم على الإهتمام بهذا الأمر الذي طال أمده ولم يكشف النقاب بعد عن خفاياه. يتلخّص الموضوع بكل بساطة حول دفع دول الخليج، بما فيهم الكويت والإمارات والسعوديّة مبالغ طائلة إلى دول التحالف التي أسهمت قوّاتها المسلّحة في تحرير الكويت بعد احتلاله عام 1991 من قبل القوّات المسلّحة العراقيّة.

س- ما هو دليلكم على ذلك، وبالتالي ما هي المبالغ التي دفعت إلى هذه الدول؟

ج ش د - الأدلّة واضحة. من حيث المبدأ، تعرفون جيّدا أنّه من المستبعد جدّا أن ترسل، دول حليفة أو صديقة، دون أيّ مقابل، جيوشا جرّارة وسلاحا جوّيّا وعتادا عسكريّا متطوّرا إلى منطقة بعيدة عنها في سبيل تحرير بلد ما من احتلال جيوش بلد مجاور له. 
ومن حيث الواقع، الأمر واضح للغاية. فقد نشرت معلومات في الصحافة تفيد بدفع مبالغ طائلة إلى الدول التي شاركت قوّاتها في تلك الحرب التي عرفت باسم (عاصفة الصحراء). كما صدرت تصريحات عن مسؤولين كبار بهذا الخصوص.

س- أيّة صحافة نشرت ذلك؟

ج ش د - في فرنسا، نشرت أسبوعيّة (الكورياه إنترناسيونال) [
Courrier International] في عددها الصادر بتاريخ 2 ديسمبر 1998، خبرا يفيد بما يلي: ((بشأن التعويضات التي دفعت مقابل الكلفة العسكريّة في ما عرف بـ (عاصفة الصحراء)، فقد تسلّمت الولايات المتحدة من الكويت 13،5 مليار دولار، والمملكة المتّحدة 1،4 مليار دولار، وتركيّا 1،4 مليار دولار، ومصر 970 مليون دولار، والزايير 20 مليون دولار. وهناك 6،89 مليار دولار دفعت "كأكلاف غير عاديّة وللأمور الطارئة. وقد ذكرت هذه الأسبوعيّة أنّ دولة الإمارات العربيّة المتّحدة دفعت لفرنسا أكثر من مليار دولار)).

س- هل هذا هو المصدر الوحيد الذي اعتمدتم عليه لإثبات ذلك؟

ج ش د - كلاّ. هناك جريدة (نيويورك تايمز) [
New York Times] الأميركيّة نشرت قبل ذلك مقالا في شهر سبتمبر 1992، جاء فيه ما يلي:
((تسرّب خبر من إجتماع للبنوك المركزيّة في دولة الإمارات العربيّة المتّحدة، يقول، إضافة إلى ذلك، إنّ حكومات المملكة العربيّة السعوديّة والكويت والإمارات في الخليج، دفعت 84 مليار دولار مباشرة إلى الولايات المتّحدة، وبريطانيا وفرنسا كتعويضات عن الأكلاف العسكريّة.))
إليكم النصّ بالإنكليزيّة كما جاء في تلك الصحيفة: 
«
The report, released at a central bankers’ meeting in the United Arab Emirates, said that in addition, the governments of Saudi Arabia, Kuwait and the Gulf Emirates made -$-84 billion in -dir-ect payments to the United States, Britain and France for military expenses... » 
فاستنادا إلى ما نشرته بعض المواقع الأميريكيّة، وصلت كلفة حرب الخليج عام ،1991 إلى 84 مليار دولار، دفع منها 61 مليار دولار للولايات المتّحدة، و23 مليار دولار إلى كلّ من بريطانيا وفرنسا. وبما أنّ عدد الجنود البريطانيّين الذين شاركوا في تلك الحرب بلغ ضعفي عدد الجنود الفرنسيّين، يتّضح أنّ قيمة التعويضات التي حوّلت لصالح بلدنا فرنسا، تبلغ سبعة مليارات!... وإذا أردنا تقيّيمها مع مرور الزمن، فستصل حدود هذه الكميّة إلى 15 مليار دولار تقريبا اليوم.

س- هل أنتم متأكّدون من أنّ فرنسا لم تتسلّم إطلاقا أيّة مبالغ من دول الخليج لقاء مشاركتها في حرب تحرير الكويت؟

ج ش د - نعم وهناك مؤشّرات كثيرة على ذلك، خاصّة عدم وجود أثر حسّي لأيّ حوالات ماليّة في الخزانة العامّة. 

س- من هو برأيكم المسؤول الذي يقف وراء عمليّة الإختلاس هذه؟ 

ج ش د – أنا متأكّد من أن رئيس الجمهوريّة آنذاك، ((فرانسوا ميتران)) [
François Mitterand]، وأعوانه هم الذين تدبّروا الأمر وخطّطوا لتنفيذ عمليّة إخفاء هذه الأموال.

س- هذا إتّهام خطير! هل طالب أحد المسؤولين السياسيّين بالكشف عن هذا الأمر وهل لديكم ما يثبت ذلك؟

ج ش د - عندما علمت أن ((فرانسوا ميتران)) اختلس تعويضات حرب الخايج عام 1991 التي دفعتها دول الخليج لفرنسا، تبيّن لي أن الكيل قد طفح ولم يعد بوسعي السكوت عن هكذا فضائح. فقد تجاوز غياب المسؤولية ومستوى السفالة كل الحدود. لذا قررت المباشرة عمليّا بفضحها والتصدّي لها بصورة شرعيّة، بعكس حكّامنا الذين يعتبرون أنفسهم بمنأى عن كل قانون.

س- وكيف تسنّى لكم معرفة ذلك والتحقّق من هذا الأمر؟

ج ش د - بحكم مهنتي وأنشطتي المتعدّدة، تمكّنت من الإطلاع على ملفّات ساخنة، إن لم نقل، مفجّرة للفضائح. 
في أواخر نوفمبر عام 1997، وخلال توقّفي غالبا كربّان طائرة في بعض مدن الشرق الأوسط، علمت أن رئيس الجمهوريّة الفرنسيّة فرانسوا ميتران هو الذي اختلس أموال كلفة مشاركة الجيش الفرنسي في حرب الكويت، وهي أموال دفعتها دول الخليج إلى فرنسا عام 1991. 
في بداية شهر ديسمبر 1998، خلال غداء في نادي اليخوت الفرنسي مع ضابط كبير في سلاح الجوّ برفقة إختصاصيّين في محرّكات الدفع الحديثة، تأكدت أثناء المناقشات التي تعرّضنا لها،إلى صحّة اختلاس تلك الأموال، التي كانت قيادة أركان الجيش على علم بها. 
إضافة إلى ذلك، أجريت تحقيقا آخر لدى المسؤولين الكبار في حزب "التجمّع من أجل الجمهوريّة"(
RPR) ، وهو حزب كنت عضوا فيه، وقد تمّ التأكيد بشكل نهائي حول حدوث عملية الإختلاس. 

س- على أثر ذلك، ما هي الخطوات العمليّة التي قمتم بها لنزع القناع عن هذه العمليّة؟ 

ج ش د - في البداية توجّهت في شهر يناير من العام 1998 وبدعم من شخصيّات وهيئات مختلفة، إلى ((مفرزة المراقبة والمباحث)) في مدينة - لو هافر" - (
Le Havre)، وهي مفرزة تابعة لـ(لمديريّة الوطنيّة للتحقيقات الضريبيّة)، وأطلعتهم على عملية إختلاس المال العام هذه، بالإستناد إلى المعلومات التي كانت متوفّرة لديّ، تفيد بأنّ كميّة الأموال المختلسة تجاوزت عدّة مليارات من الدولارات. 

س- بعد تلك الخطوة التي قمتم بها، هل تحرّك المسؤولون وقاموا بإجراء أيّ تحقيق حول هذه القضيّة؟ 

ج ش د - في الحقيقة لا أدري ماذا جرى إذ لم أتلقّ اي جواب من الهيئات المعنيّة. لذلك أخذت أوجّه كتابا رسميّا إلى كلّ وزير يتسلّم حقيبة المال الفرنسيّ للسؤال عن مسار عمليّة التحقيق الضريبي التي أطلقت حول هذه الفضيحة. ولكن بقيت كلّ المحاولات عقيمة. فلا جواب من أحد.

س- كيف تفسّرون سكوت المسؤولين عن هذه القضيّة رغم كلّ هذه المراسىلات والإتّهامات الخطيرة؟ 

ج ش د - هناك احتمال واحد، أعتقد أنّ سكوتهم يعني محاولة عدم إثارة فضيحة كبيرة على مستوى كبار المسؤولين في الدولة، والتي شارك فيها أو تواطأ عدد كبير من المسؤولين من مختلف الأحزاب في إخفائها. ولو لم يكن الحال هكذا، لقامت النيابة العامّة القضائيّة وطالبت بمحاكمتي وتقديمي إلى المحاكم بحجّة تلفيق اخبار كاذبة تسيء إلى سمعة الدولة وتطعن في كرامة كبار المسؤولين فيها. 

س- هل يئستم من كلّ هذه المحاولات أم واصلتم الجهاد؟

ج ش د - كلاّ، لم أيأس بل كشفت عن هذه القضيّة في رسالة إلى السيد "تياري بريتون" (
Thierry Breton)، وزير الإقتصاد والمال والصناعة آنذاك، وذلك في شهر أبريل 2006. ونشرتها على موقع(Euroclippers) تحت عنوان - الإشتراكيّة والفساد - (Socialisme et corruption). 

س- ماذا قلتم للوزير في تلك الرسالة؟

ج ش د - عرضت فيها الحملة التي قمت بها حتّى الآن، دون حذف أو إضافة شيء جديد عليها بعد ثماني سنوات من البحث والتوثيق عن الإختلاس المروّع جدّا للمال العام، أيّ تعويضات حرب الخليج العائدة لفرنسا وللجنود الفرنسيّين الذين شاركوا فيها. فقد قلت له حرفيّا: [بما أنّني أعلمت سابقا دوائر وزارتكم، أرى من واجبي الآن أيضا مواصلة العمل والتحرّك من جديد كي تتطلّعوا على الوثائق المتعلّقة بعمليّة اختلاس الأموال العامّة المشار إليها. 
[بدأت العمليّة عندما أطلعني مخبر (مكتوم الإسم) على هذه القضيّة في شهر نوفمبر 1997، مؤكّدا لي أنّ تعويضات حرب الخليج العائدة لفرنسا إختلسها - فرانسوا ميتران -، رئيس الجمهوريّة. آنذاك كنت طيّارا في شركة الخطوط الجويّة الفرنسيّة وكنت أقود غالبا طائرة
B747 كارغو إلى دُبيّ وأبو ضبي والدوحة. 
[أذكّركم بالتعويضات التي دفعت مقابل الكلفة العسكريّة في ما عرف بـ (عاصفة الصحراء). فقد تسلّمت الولايات المتحدة من الكويت 13،5 مليار دولار، والمملكة المتّحدة 1،4 مليار دولار، وتركيّا 1،4 مليار دولار، ومصر 970 مليون دولار، والزايير 20 مليون دولار. وهناك 6،89 مليار دولار دفعت "كأكلاف غير عاديّة وللأمور الطارئة. وقد ذكرت الصحافة آنذاك أنّ دولة الإمارات العربيّة المتّحدة دفعت لفرنسا أكثر من مليار دولار (المرجع:
Courrier International, 29 novembre – 2 décembre 1998)
بعدما مررت في مرحلة تشكيك بهذا الأمر، تمكّنت من الحصول على تأكيد قاطع له من أعلى المستويات في قيادة أركان الجيش الفرنسيّ. 
[فبحكم نشاطي المهني والجمعيّاتي، توفّرت لديّ إمكانيّة الإتّصال بكبار المسؤولين في البحريّة الفرنسيّ وفي قيادة طيران سلاح الجوّ الفرنسيّ. 
[في بداية شهر يناير 1998، حصلت على تأكيد إضافيّ حول عمليّة الإختلاس هذه من قبل "حزب التجمّع من أجل الديموقراطيّة" الذي كنت عضوا فيه.
[فكبار الضبّاط وقيادات الحزب ذهلوا جدّا من تلك الفضيحة. فإذا كانت كميّة المال المختلس بهذه الضخامة، فلا يمكن التغاضي عنها ولا السكوت عن هكذا جريمة أخلاقية، علما أن هذه الأموال مرتبطة بدماء جنودنا ومن المفترض اعتبارها مقدّسة...] 

س- عفوا، ألا تعتبرون هذه الخطوة نوعا من الوشاية؟ 

ج ش د - كلاّ،لقد سمّيت ذلك إنذارا أخلاقيّا. لذا اضفت في رسالتي إلى الوزير ما يلي: 
[استنادا إلى الثوابت المؤكدة لعمليّة اختلاس الأموال، قررت، مع شخص آخر، السيّد
X التنديد بها وإبلاغ وزارة الماليّة وبالتالي إطلاق ما يسمّى بعمليّة ((الإنذار الأخلاقيّ)) ]

س- ماذا تعني عمليّة ((الإنذار الأخلاقيّ)) ؟

ج ش د - هذا ما أوضحته أيضا في رسالتي إلى الوزير إذ قلت: 
[الإنذار الأخلاقي هو نقيض الوشاية، فهو يسمح للفرد بمراقبة المسؤول عن شركة أو مؤسسة خاصّة أو عامّة كالدولة مثلا. كما يسمح من خلال مراقبة المسؤولين الإسهام في تحسين سير العمل الديمقراطي وإدارة سليمة للشركات، وذلك لأنّ الغاية الحقيقيّة من النظام الديمقراطي تقضي بإعطاء المواطن أو العامل أو الموظّف، إمكانية اختيار مسؤول يفكّر ويقرّر لصالحه.]

س- إذا، إعتمدتم على هذا المبدأ للطعن في هذه العملية والمطالبة بتحقيق قانوني لمعرفة خفاياها؟

ج ش د - نعم، وهذا من حقّ كلّ مواطن أن يمارسه، بهدف منع اختلاسات المال العام. 

س- هل ذكرتم للوزير مختلف الإتّصالات التي قمتم بها حتى ذلك الحين؟ 

ج ش د - حتما، لقد سردت له كلّ التفاصيل وكل الإتّصالات التي أجريتها مع المسؤولين الرسميّين، خاصّة وزراء المال السابقين، مع تاريخ الرسائل التي وجّهتها إليهم. 

س- ألم تؤدّي إطلاقا هذه الحملة الإنذاريّة التي تقومون بها للكشف عن هذه القضيّة إلى إنعكاسات أو تحرّكات من قبل المسؤولين؟

ج ش د - طبعا، كشف التحقيق عن مدى سؤ العمل في كيفيّة معالجة الأمور من قبل المسؤولين، وهذا ما ذكرته حرفيّا في رسالتي للوزير، وذلك إستنادا إلى ما أبلغني إيّاه في 29 يناير 2001، ضابط من وزارة الدفاع الوطنيّ، وبحضور ممثّل عن المديريّة العامّة للضرائب، بأنّه كنتيجة لمختلف الرسائل التي وجّهتها إلى المسؤولين،قال لي حرفيّا: ((بعد فتح تحقيق بالأمر ومراجعة دقيقة في ديوان المحاسبة الخاصّ بوزارة الدفاع، جرى التأكّد أنّه لم تدفع أيّة تعويضات لفرنسا مقابل مشاركتها في حرب الخليج ...))

س- لأوّل مرّة يتم الإعلان عن هذه القضيّة أمام العالم العربيّ. هل تعتقدون أنّ دول الخليج التي دفعت أكلاف حرب ((عاصفة الصحراء)) تستطيع اليوم أن تساهم في رفع الغطاء عن هذه القضيّة والإعتراف العلني بأنّها دفعت فعلا كلفة تلك الحرب وتحديد كيفيّة الدفع والتعريف بالمسؤولين الذين قبضوا المبالغ وبأي طريقة؟ 

ج ش د - أولا، أنا لست الوحيد الذي يطالب بالكشف عن حقيقة هذه القضيّة. في خريف 2015 وجّه ثمانية نوّاب أسئلة واضحة إلى وزير الدفاع الفرنسيّ حول هذا الموضوع. وفي الفترة الأخيرة وجّه أحد الجنود السابقين الذين شاركوا في حرب الخليج وفي إطار ما عُرف بـ "فرقة داغات" العسكريّة، واسمه ((آتاما تويغازيال)) [
Atama Teugasiale] كتابا إلى كلّ من رئيس الجمهوريّة المنتخب، ((ايمانويال ماكرون)) ورئيس الحكومة ووزير الدفاع، جاء فيها: ((,,, أمام مختلف إساءة التعاطي التي كشف عنها حول التعويضات والمكافآت العائدة لفرقة "داغات" التي شاركت في حرب الخليج، وإيمانا بالقيم الجمهوريّة، واحتراما لذكرى رفاقي المتوفين والجرحى والمتقاعدين والذين ما زالوا في الخدمة، أطلب من فخامتكم تشكيل لجنة نيابيّة للتحقيق في اختلاس الأموال العامّة والكشف عن فشل الدولة في الوصول إلى ذلك. فالاعتراف سيسمح بدفع تعويضات أقلّه للجنود المصابين بـ"متلازمة حرب الخايج" [Pathologie du syndrome du Golfe] )). وهناك أيضا جنود آخرون طالبوا سابقا رؤوساء الجمهوريّة والمسؤولين السياسيّين بالكشف عن هذا الأمر. 

س- هل تعتقدون أنّ النقاب سيكشف يوما عن هذه القضيّة وتستعيد الدولة المبالغ المختفية؟

ج ش د - لا أستطيع الجواب بالتأكيد عن هذا السؤال. غير أنّني أتمنّى أن يكون الإفتراض الذي تحدّث عنه السيّد (
(I-Cube)) في روايته « Opération Juliette-Siéra » أكيدا أو ممكنا. فهو يشير إلى أنّ قسما منها قد جرى أستعادته وإدخاله في "القرض الكبير لعام 2010" الذي أنشأه الرئيس الأسبق "نيقولا ساركوزي". هل هذا صحيح؟ لا أعلم بالتأكيد. فهناك احتمال كبير أن تقوم الدولة بتمريرهذه القضيّة، بشكل أو بآخر، تحاشيا لفضيحة كبيرة أمام الرأي العام والعالم أجمع. 

س- ولكن لم تجيبون بعد عن سؤالي: هل تعتقدون أنّ كل هذه الجهود التي تبذلونها ستشكّل في النهاية معركة خاسرة مسبقا؟ هل تستطيعون مناطحة الدولة ومؤسّساتها وإمكانياتها الضخمة؟ ما قيمة عمل الفرد أمام جبروت الدولة؟

ج ش د - لا يهمّني أن تكون المعركة خاسرة مسبقا أم لا. إنّ التّحدّي هنا يتجاوز قضيّة إختلاس الأموال العامّة. هذه القضيّة كشفت بنظري التحدّي الكبير الذي يواجه مسار العمل الديمقراطي في ظلّ نظامنا السياسيّ الحاليّ. فلا يستطيع النظام الديمقراطي أن يعمل بسلامة دون وجود سلطة مضادة وإعلام جريء وحوارات عامّة مفتوحة. وفي غياب ذلك، يشرّع الباب واسعا لبروز نظام توتاليتاري جديد، وفقدان الحريّات العامّة، وانهيار النظام الإقتصاديّ والماليّ. لذلك أعتبر أن النضال في سبيل فضح هذه القضيّة أمام الرأي العام أمر ضروريّ وحيويّ لبلادنا ولمؤسّساتنا حتّى وإن كان صعبا ومؤلما ومحرجا. 

س- لأوّل مرّة يتم الإعلان عن هذه القضيّة أمام العالم العربيّ. هل تعتقدون أنّ دول الخليج التي دفعت أكلاف حرب ((عاصفة الصحراء)) تستطيع اليوم أن تساهم في رفع الغطاء عن هذه القضيّة والإعتراف العلني بأنّها دفعت فعلا كلفة تلك الحرب وتحدّد كيفيّة الدفع وتكشف عن المسؤولين الذين قبضوا المبالغ وبأي طريقة؟

ج ش د - في الواقع، أعترف بأنّ هذه القضيّة يجري الحديث عنها لأوّل مرّة في الصحافة العربيّة، والفضل يعود لكم ولشجاعتكم على إجراء هذه المقابلة معي. لذلك أشكركم وأشكر مسبقا الموقع الإلكتروني الذي سينشرها. 
أمّا المبالغ التي دفعت لدول التحالف فيمكن البحث والكشف عنها بشكل رسميّ وعلنيّ. فهناك مصادر عديدة يمكن العودة إليها، مثل ((نيويورك تايمز)) في عددها الصادر في 8 سبتمبرعام 1992، وكذلك مراجعة ((التقرير العربي الإقتصادي)) [
Arab Economic Report] الذي ينشره صندوق النقد العربيّ والصندوق العربيّ للتنميّة الإقتصاديّة والإجتماعيّة وجامعة الدول العربيّة ومنظمة الأوبيك العربيّة. فحسب هذا التقرير نعرف جيّدا أنّ الكويت والإمارات والسعوديّة دفعت مباشرة 84 مليار دولار إلى الولايات المتّحدة وبريطانيا وفرنسا.
ولمعرفة المزيد عن هذا الموضوع، أعتقد أنّ باستطاعة الإعلاميّين في العالم العربيّ التحقّق من الأمر لدى ((صندوق النقد العربيّ)). فمن شأنه أن يوضح لهم وللعالم أجمع كلفة تلك الحرب وكيفيّة دفعها وهويّة المسؤولين الذين قبضوها وأين أودعوها. 
لربّما يتحرّك عندئذ الإعلاميّون والمحقّقون الغربيّون ويمارسون أخيرا عملهم. وهكذا ينكشف للقاصي والداني من هم المختلسون لهذه المبالغ، من هم الشركاء الذين استفادوا من عمليّة الإختلاس هذه. وفي النهاية يظهر للعلن ما كان مصير تلك المبالغ ومعرفة إذا كانت قد استردّت بالكامل أو استردّ قسم منها فقط. 

س- ما هو الهدف الذي دفعكم إلى الإهتمام بهذه القضيّة ومتابعة النضال في سبيل فضحها منذ أكثر من عشرين؟ 

ج ش د - هدفي الأوّل هو توجيه ضربة قاسيّة لفساد الطبقة السياسيّة وإعادة الحقوق للمواطنين والمواطنات، باعتبار أنّ حقّهم الأساسي هو مراقبة حكّامهم. وآمل أن تشكّل عمليّة اختلاس تعويضات حرب الخليج دافعا قويّا ومدرسة للمقاومة في فرنسا، وفي أوروبا، وبالتالي في العالم أجمع.

س- شكرا لكل هذه المعلومات التي وافيتمونا بها متمنيا أن تثمر جهودكم قريبا في الكشف عن هذه الفضيحة التي حصلت قبل خمس وعشرين سنة. يبدو أن لا شيء عسير على القضاء الفرنسيّ الذي يكشف اليوم عن جريمة حصلت قبل أربع وثلاثين سنة. فهل ما زال أملكم كبيرا؟

ج ش د- نعم، وساواصل النضال حتى الساعات الأخيرة من حياتي. وشكرا لكم.

ملاحظة: لمن يريد الإطلاع أكثرعلى هذه القضيّة يستطيع مراجعة كتاب جان شارل ديبوك المذكور أعلاه 

 

JCD Abu Dhabi 1
Jean-Charles Duboc en escale à Abu Dhabi en avril 1996


Indemnités de la Guerre du Golfe : lettre à la ministre de l’Outre-Mer

 

Lettre d’information à Madame Annick GIRARDIN, ministre de l’Outre-mer, au sujet de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

 

Atama TEUGASIALE

PAITA, le 30 juin 2017

Nouvelle Calédonie

 

Madame Annick GIRARDIN

Ministre de l'Outre-Mer

27 rue Oudinot

75358 Paris SP 07

 

Lettre Recommandée avec A.R

 

Objet : Indemnités de la Guerre du Golfe

 

P.J :

1) Lettre au Président de la République

2) Lettre au Premier Ministre

3) Lettre au Député GOMES de la Nouvelle-Calédonie

 

Madame la Ministre,

 

Originaire de la Nouvelle-Calédonie et ancien vétéran de la Guerre du Golfe 1991, je viens par la présente attirer votre attention concernant un délit relatif à une affaire d'Etat.

C'est la raison pour laquelle, j'ai avisé le Président de la République, le Premier Ministre et le Député Philippe GOMES (copies jointes).

Devant la gravité des faits, le manque d'éthique des élus et le mauvais fonctionnement des Institutions, je souhaite aviser l'ensemble de nos dirigeants pour que nous puissions récupérer les fonds disparus promis aux soldats.

Où est passé cet argent ?

J'espère, Madame la Ministre, que vous saurez saisir l'importance de ce courrier en lançant au sein de votre Ministère une enquête lorsque le détournement de la Guerre du Golfe sera rendu public.

Ce dossier n'a jamais été médiatisé tout simplement parce que tous ceux qui connaissent cette affaire ont été muselés par la peur, la compromission, ou les deux

Conscient que votre priorité est celle de votre Ministère, j'espère seulement obtenir votre soutien dans cette démarche audacieuse transmise au Premier Ministre et au Président de la République : Qu'une Commission d'Enquête Parlementaire soit enfin diligentée afin de rendre public le détournement des Indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France et donner un coup définitif à la corruption qui gangrène notre démocratie.

Sachez que cette affaire est largement connue sur le site « Alerte Ethique » de Monsieur Jean-Charles DUBOC auteur de l'ouvrage << Les Milliards disparus de Ia Division Daguet >>.

Pour conclure, je trouve regrettable qu'aucun Secrétaire d'Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire n'a été nommé au sein du Gouvernement.

Est-ce normal pour un pays comme la France fidèle à sa devise et ses valeurs Républicaines ?

Dans l'attente, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame la Ministre, l'expression de ma plus haute considération.

 

Atama TEUGASIALE

 

 

Un courrier à Madame Annick GIRARDIN, député de Saint-Pierre et Miquelon, qui me touche pour plusieurs raisons.

Tout d’abord parce que c’est un nouveau rappel sur une affaire indigne d’une démocratie et ensuite parce je connais assez bien l’Outre-Mer pour avoir voyagé pendant huit ans aux commandes de B747/200 d’Air France.

Mais pas seulement.

Je me souviens des vols vers New-York où nous passons régulièrement par « Banks », le point d’entrée Amérique du Nord qui est proche de St-Pierre et Miquelon. Et je pensais à chaque fois à mon arrière-grand-père qui a disparu en 1907 à bord du « Notre Dame de Lourdes » lors d’une campagne de pêche à Terre-Neuve, en laissant une veuve et quatre petits dont mon grand-père paternel.

Terrible !...

J’espère que Madame Annick Girardin, née à St-Malo, et qui connaît la dure vie des marins pêcheurs à Terre-Neuve, sera celle qui dénouera le dossier des indemnités de la Division Daguet.

Et j’ai aussi une pensée pour le colonel Alain Le Guen qui avait les mêmes origines familiales que moi et dont les ancêtres ont fréquenté les ˝Bancs˝ en même temps que les miens.

Oui, tout se rejoint…

Merci à Atama pour ce courrier.

 

Jean-Charles Duboc

 


Indemnités de la Guerre du Golfe : Lettre de rappel au Président de la République

 

Atama Teugasiale a été le Premier à adresser à M. Emmanuel Macron, Président de la République, une lettre de rappel sur le dossier de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe de 1991

Merci à lui !...

 

Atama TEUGASIALE

                                                                       PAITA 31 mars 2017

Monsieur Emmanuel MACRON

Président de la République

Palais de l’Elysée

55, rue Faubourg Saint- Honoré

750008 PARIS

                                                                                                          

Lettre Recommandée avec A.R    

                                                                                                

Objet : Recours Hiérarchique

 

Monsieur le Président de la République,

            Tout d’abord, au nom de tous mes frères d’armes, Vétérans de la Guerre du Golfe, je salue votre victoire et vous adresse tous mes vœux de succès pour gouverner la France.

            Le but de cette lettre est de vous informer d’un fait gravissime relatif à la Guerre du Golfe, le détournement des Indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France en 1991.

 Il a été dénoncé en  1998 par M. Jean-Charles DUBOC auteur de l’ouvrage «  Les Milliards Disparus de la Division Daguet » et détenteur du site « Alerte-éthique.fr » Commandant de bord B747/200 Retraité. Celui-ci a fourni des indications très précises sur ce dossier, ces informations sont très importantes.

 A savoir, qu’il  n’a jamais eu de démenti à ces accusations par les différents Ministères concernés.

Pour votre information, en multipliant les actions de communication, forts de leur détermination, bon nombre de Ministres, Députés ainsi que l’ensemble de Hauts Fonctionnaires de l’Etat ont été avisés par M. Jean-Charles DUBOC et M. Vincent FILIMOEHALA (vétéran) qui est un témoin clé dans ce dossier épineux.

A ce jour, le Ministère de la Défense reste muet aux nombreuses doléances. Pour quelle raison ce silence ? Vivons-nous réellement dans un pays démocratique ? La liberté d’expression est-elle bafouée par nos élus ? Ils ne sont pas au dessus de la loi, qui s’applique à tout citoyen. Dans ce cas précis, sont-ils aussi complices de cette corruption titanesque ? Et pour finir, je pense que le cynisme en politique est une attitude dictatoriale.

 La prime de guerre prévue pour la participation à ce conflit n’a jamais été virée, alors qu’elle avait été promise par le Gouvernement de l’époque.

            Cependant, malgré les diverses missives envoyées par mes soins à votre prédécesseur (le 19 décembre 2014, 12 février 2015 et le 21 juillet 2015), face au mutisme, j’ai l’honneur de vous transmettre ma requête.

           

Lors de votre première allocution le soir du deuxième tour du scrutin Présidentiel, vous avez affirmé être attentif aux préoccupations  des citoyens en évoquant :

            - Les maux, les irrégularités et les discriminations ;

- Que vous servirez avec Humilité et Amour au nom de notre devise « Liberté, Egalité, Fraternité » ;

- Que vous serez fidèle aux engagements pris vis-à-vis des français ;

- Que vous direz à chaque fois la vérité ;

- Que vous protégerez la République ;

Et, vous avez conclu par ce message : « renouer avec l’optimisme et rendre aux Français les chances de réussites ».

 

C’est pourquoi, face aux divers dysfonctionnements constatés à propos de cette indemnité, fidèle aux valeurs Républicaines et en mémoire de mes camarades décédés, blessés, retraités et actifs, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin qu’une « Commission d’Enquête Parlementaire soit enfin diligentée officiellement ».

Cela permettra l’analyse des conditions d’un détournement de fonds publics et définir les causes de cet échec de l’Etat. La reconnaissance sera  la régularisation des fonds disparus et prouver que certains de nos soldats souffrent de la pathologie du syndrome du Golfe.

Je sais, Monsieur le Président, que vous êtes extrêmement sollicité et trouverez ma démarche très audacieuse, mais, j’agis dans le but d’améliorer le fonctionnement de notre démocratie. Sachez que l’effet médiatique de cette corruption aura un impact énorme dans l’opinion publique Française et Européenne.

L’opinion publique approuvera-t-elle ces dérives lorsque cette affaire prendra de l’ampleur par sa médiatisation ? Notre détermination sera à la hauteur de l’enjeu afin que nous puissions enfin bénéficier des droits correspondants exactement à notre engagement pour la défense de la Nation.

Pour ma part, je suis un vétéran de la 1ère compagnie du 2ème RIMA, j’ai participé à cette opération et vous, un nouveau serviteur de la République et de ses valeurs. J’ai une entière confiance en votre jugement et sachez, que je ne renierai jamais mes engagements pour ma patrie et suis fier d’être français.

En révélant ce délit au Peuple, aux militaires, le détournement des indemnités de la Guerre du Golfe et en transmettant le dossier au Ministère de la Justice, vous redonnerez à la République Française une légitimité qu’elle a perdue et lui garantirez un fonctionnement sain de notre démocratie qui la préservera de toute dérive totalitaire.

Si j’ai porté à votre connaissance ce recours hiérarchique, c’est dans le cadre d’une demande d’audience à titre personnel au profit de M. Jean-Charles DUBOC et de M. Vincent FILIMOEHALA qui sont prêts à vous fournir plus en détail toutes les informations capitales liées à la gravité de l’ampleur de cette affaire d’Etat.

Je comprends très bien que vos préoccupations du moment vous en empêchent mais je compte sur votre soutien, en qualité de Chef des Armées.

Pour conclure, en me référant au cinquième chantier de votre Programme, celui du renouveau démocratique, j’espère qu’une suite favorable sera accordée à ma requête et l’examen de la recevabilité de la demande.

            Dans l’espoir, que cette démarche retienne toute votre attention, ainsi que votre équipe Gouvernementale,

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération

 

Atama TEUGASIALE


La corruption…

 

Le sida des démocraties !

 

À l’occasion du passage d’une nouvelle décennie, j’avais organisé une petite fête sur la lagune : Réception au Lido, petits fours et canapés, petits-plats dans les grands pour le déjeuner avec de nombreux VIP locaux, croisière sur la lagune pour « ma nichée » arrivée entre-temps et en renfort le soir et copieux brunch pour le lendemain pour ceux que j’hébergeais durant la nuit.

Des festivités assez sympathiques.

Et parmi les VIP en déplacement dans la cité des doges, il y avait un « ami » député « Républicains-démocrates » que je considère comme un « pas-trop-pourri » (parce qu’il en existe), vieux de la vieille, jamais été ministre mais qui reste maire de sa cité.

La seule chose qui m’exaspère chez lui, c’est son côté opportuniste de « brave-soldat » aux ordres, situation qui l’a emmené à être un « Bling-blinguesque » sans retenue et de devenir un « Fifi-lionniste » enragé en moins de 5 minutes au soir des primaires.

Et tout sourire, en plus…

Passons : Il « fait carrière » et se contente globalement de ses diverses indemnités légitimes pour en vivre correctement sans vraiment chercher à en tirer plus d’avantages à portée de sa position.

Il m’explique qu’en « Ritalie », la corruption, ils sont champions avec des décennies d’avance sur les « Gauloisie-propre ». On était en plein drame des explications de « Fifi-le-à-déchoir », se voulant transparent vis-à-vis du peuple et des médias.

Celui-là, il n’y a rien à faire : Même quand il montre son kul « tout-propre », il faut encore qu’il en oublie.

Un champion du mensonge par omission qui va lui faire perdre les élections présidentielles.

« Pas grave », fis-je, « Une élection ratée, mais il faut que vous accélériez sur les législatives de façon à aller à Matignon et gouverner le pays pour le redresser, quelle que soit le gagnant du mois de mai. »

Globalement, il n’y a plus que ça pour sauver le pays…

 

Et puis pour aller dans son sens, compatissant, je lui narre quelques-uns de mes dossiers en cours : L’affaire de ce gars à qui mon prédécesseur local a fait faire une opération sur laquelle il gagne 150 K€ sur un « one-shot » et où il doit normalement au fisc-rital quelque chose comme 30 à 40 K€.

Pas gonflé, les meks du fisc ritalien lui en pompent pour près de 120 K€. Réclamation, demande de restitution. Les services ne veulent rien savoir et lui recouvrent encore 60 K€ de plus.

Négociations, arbitrage, conciliation, médiation, ils en redemandent encore 80 K€.

80 + 120 + 60 = 260 pour 150 de gain, il y a comme un lézard alors qu’on lui en doit 90…

C’est d’autant pire que ça, que son frère fait exactement la même opération, sur le même objet, dans le même temps, et à lui on ne le taxe que de 60 K€ sur lequel le service voisin lui restitue 20 K€.

Expliquez-moi ça avec la même loi applicable…

 

Passons encore une fois, même si ma « petite-sœur-à-moâ » se bat de son côté dans une situation similaire avec le fisc Gauloisien. Elle en est à saisir le médiateur de la République… tous les autres recours ayant échoué lamentablement, la faute à l’incompétence caractéristique du Service et de ses agents-autistes !

 

Et pour aller plus loin, je lui raconte aussi cette affaire sur laquelle « mon boss-à-moi » défend les intérêts d’une riche héritière sous tutelle, sise en « Ritalie », où son père a légué l’essentiel de sa fortune à une fondation moyennant la prise en charge de ses enfants (il ne reste plus qu’elle et ses neveux et nièces).

La fondation de droit Suisse consiste en un patrimoine immobilier en Vénétie, un Palazzo, transformé en musée où sont ouvertes au public les collections d’art de la famille.

Et évidemment, tout le monde s’est servi au passage, là où je me retrouve délégué général du bidule à tenter de récupérer quelques œuvres pillées, faire entrer des subventions européennes et des prêts pour rafistoler le palais et virer les « indélicats » qui sont encore à l’effectif du musée à glander, puisqu’il est fermé aux visites depuis presque 10 ans pour raison de sécurité…

Je te vous jure les situations dans lesquelles je me retrouve parfois, moâ patron d’un musée (peu) subventionné, pour qui l’art, c’est un peu comme la confiture…

Et le tout, avec des personnels parajudiciaires locaux qui mettent des bâtons dans les roues des décisions de la Justice Helvétique… sans vergogne et malgré l’intervention du consulat qui rouspète à en faire « incident-diplomatique ».

Passons une dernière fois, c’était pour mettre de l’eau à son moulin et aller plus loin.

 

« C’est ce qui pourrit la vie démocratique de nos pays : La corruption ! Un vrai sida. On fait voter des règles de bon sens et il y a toujours quelqu’un qui en profite pour s’en mettre plein les poches… Notez, que c’est parfois pour « la bonne cause », mais depuis quelques décennies, c’est devenu « à titre d’enrichissement personnel », comme d’une compensation impayée des talents et compétences non-rémunérées. Dramatique. »

Parce que c’est toujours avec l’argent des autres, naturellement, piqué pas pour payer ça, bien sûr…

Et c’est ruineux.

Il me répond en me sortant le refrain du « pas tous pourris ».

D’autant mieux qu’il en est… C’est plus convaincant.

« D’accord, et je veux, Monsieur le député. Heureusement, mais… on sait qu’il y a au moins 4 % d’asociaux dans n’importe quel groupe d’humain, même chez les sénateurs (regardez l’avionneur de Corbeil-Essonnes…) qui n’ont strictement rien à faire des règles communes, même à l’AN (regardez « Bal-Qu’a-Nie »).

On ne devrait avoir des élus qu’au casier judiciaire vierge et en plus, à l’occasion de leurs mandats, qui ne devraient être renouvelé qu’une seule fois pour éviter qu’ils en fassent « métier », il faudrait qu’ils soient sous tutelle-judiciaire pour leurs patrimoine et intérêts familiaux… »

Éclat de rire poli…

Et il se braque quand il reprend ses esprits.

« Ce n’est pas parce qu’on vote des lois qu’on est au-dessus desdites lois : Au contraire, si on veut être libre de défendre l’intérêt général, celui du pays et de ses populations, il faut s’y consacrer à plein-temps, totalement, comme les moines en prières, ne faire que ça et se débarrasser des affaires personnelles.

Il n’y a plus que ça, tellement c’est devenu véreux de toute part, y compris au « F-Haine »… »

 

Et pour bien lui faire piger que je n’ai pas tort, je lui explique : « Vous savez, cher ami, sous De Gaulle, à part les tentatives d’assassinat, nous n’avions pas ces corruptions-là. Ça a commencé avec les « Gis-gardiens » et les affaires « Boulin » et « De-Broglie ». On s’est rendu compte tout d’un coup qu’ils étaient capables de tuer pour protéger leurs petites-magouilles. »

Lui fait partie de ces « happy-few » qui savent pour quelle raison mon « Papa-à-moâ », celui qui me fait frémir encore quand je l’évoque (d’autant mieux qu’il vient, fait rarissime, de se signaler à ma « Môman-à-môa ») s’est fait descendre…

« Ça a amplifié avec les républiques des Corsi, les Léandri, « Passe-quoi », « Tutti-quanti », « Ravioli-Panzani » et surtout l’élection de « Mythe-errant ».

Lui, c’est d’abord quelques picaillons, les affaires Urba et Cie et encore, par personnes interposées, quand le « Chi » en faisait autant à la mairie de Paris-sur-la-Seine.

Puis, ça eu été les frégates de Taïwan, et les marchés d’armement de l’Arabie-saoudite.

« Bat-la-mou » est passé avec les sous-marins pakistanais. « Mythe-errant » a repris la main au moment de la guerre du Golfe et de la réunification de l’Allemagne.

Vous n’étiez pas encore député, mais allez donc jeter un œil sur le collectif budgétaire de 1991 et la loi de finance de 1992 : On y cause de 10 milliards de francs de l’époque reçus du Koweït.

Or, non seulement, il est acté par les ministères qu’on en a reçu au moins 1 milliard de dollar, mais aujourd’hui, quand la députation demande aux ministres où sont passées ces sommes, regardez donc les JO des questions-réponses, plus personne n’en a la trace… »

Ébranlé : Il n’est pas au courant…

« Je continue, s’il vous plait. On sait que c’est 7 à 7,5 milliards de dollars qui ont ainsi disparu plus 22 milliards sur l’affaire de l’extinction des incendies des puits de pétrole du moment… »

Je divague, d’après lui.

« Non, c’est très documenté. Vérifiez, vous serez atterré par le niveau de corruption que le pays a pris alors en toute impunité… »

Et ces fortunes colossales seraient où, d’après moi, tellement ce n’est pas possible de planquer autant d’argent sans en laisser la moindre trace… ?

« Dans un premier temps et pendant longtemps il était en Suisse, géré probablement par un trust britannique. Et il a servi à financer la réunification allemande du temps du « Chandelier-Colle »…

Depuis, « Bling-bling » a remis la main dessus et vous l’a refourgué, sous votre nez, dans son grand emprunt : Une commission d’enquête parlementaire peut vérifier la provenance des 35 milliards empruntés sans faire de bruit. Loi de finances rectificative de mars 2009.

Vérifiez, vérifiez, je vous y encourage vivement… »

Je ne lui ai pas expliqué qu’il en était resté encore un paquet dans les tiroirs, parce qu’à 5/6 % d’intérêt de l’époque, même sur seulement 15 ans, on aurait dû récupérer près de 50 milliards d’euros…

Sur 25 ans, probablement autour de 3 à 7 milliards de plus.

Trop dur pour lui d’un seul coup, il aurait pu m’en faire un AVC : Ça aurait fait tache !

 

« Vous savez, le parti est un repaire de bandits de grand-chemin. Entre le « Bling-bling-au-thon » dont personne n’a vérifié la provenance, puisque de généreux donateurs ont renvoyé la carte de bienfaiteurs et que le Trasor attend toujours les demandes de crédit d’impôt attacher à ses gestes, les dépenses de campagnes pour lequel le « chef » à décaisser un an et demi de salaire brut sans moufeter, un peu comme le boss du FMI quand il a fallu payer sa caution pour récupérer son passeport… »

C’est sa femme qui a payé…

« … elle n’a rien payé du tout : Ses toiles sont restées dans les coffres suisses et italiens. On l’aurait vu si elles étaient apparues sur les marchés… et les affaires « Pig-Maillon » de votre « Coopé-rative », là, le Gauloisien sait qu’ils sont tous pourris.

Va falloir drôlement vous occuper de ramer comme des galériens et renouveler le personnel du parti, parce que même votre candidat sorti comme par miracle des urnes de la primaire, ce qui ne vous a même pas amené à vous poser la moindre question, sans faire de bruit, il en a accumulé pas mal en douce.

Jusque-là, tout n’a pas été déballé par les médias : Il y en aura d’autres à suivre jusqu’à le ratatiner totalement.

Alors foutu pour foutu, et croyez bien que je le regrette profondément, il va falloir que vous mettiez le turbo pour remonter la pente de la confiance, à ce que j’en dis. »

Et viser la majorité à l’Assemblée…

Moi, je laisserai émerger des « hommes-neufs », trop neufs pour ne pas être autre chose que des vierges-incorruptibles, écœurés comme je peux l’être avec d’autres par mon environnement immédiat et la façon dans les « affaires d’État » sont menées, ici et ailleurs…

Lui, il est parti.

 

Pas vous.

C’est l’occasion de vous présenter Raymond Bonomo qui n’a pas le profil habituel du geek. Cela n’empêche pas ce retraité, bénévole à l’association Transparency France, d’actualiser chaque jour, depuis l’ordinateur de son domicile, l’unique base de données publiques des condamnations pour corruption et manquements à la probité au pays.

Les condamnations uniquement, passées en « force de chose jugée ».

Pas les « en cours »… Qui sont nettement plus nombreuses.

Depuis deux ans, il passe environ une heure tous les matins à recenser les condamnations prononcées par la justice française dans les affaires de manquements à la probité. Une partie des informations lui est fournie par des internautes, dans une démarche participative. Sa principale source reste la presse. Date, motif et lieu de la condamnation, montant du préjudice… Raymond vérifie les données avant de les intégrer dans la base, de façon anonyme et selon une méthodologie précise : trois personnes, dont un membre permanent de Transparency, valident chaque fiche.

 

Et puis Fabien Schwebel, 26 ans, lui aussi bénévole à Transparency France, s’occupe de la partie technique depuis Dubaï où il travaille comme ingénieur en informatique. C’est lui qui a conçu la carte pour visualiser la corruption région par région. C’est aussi lui qui a mis au point l’outil de comparaison du nombre d’affaires par région, en utilisant le PIB (produit intérieur brut) comme indice, parce qu’il considère qu’« un département qui a moins d’activité économique a aussi moins d’occasions de corruption ».

Une cartographie unique en « Gauloisie-intègre » :

http://www.visualiserlacorruption.fr/home

En l’absence pour le moment de données centralisées et publiques, leur carte collaborative est la seule du genre en « Gauloisie-honnête ». Avec plus de 660 affaires recensées depuis son lancement le 9 décembre 2014, elle dessine le paysage contrasté de la corruption sur le territoire. Au palmarès des régions les plus touchées, « l’Ile-de-Transe » et la région « Pas-kaka » arrivent en tête, mais ce sont l’outre-mer et la Corse qui détiennent les records quand on pondère le nombre de condamnations avec le PIB (qui y reste si faible…).

Le gros des affaires concerne la prise illégale d’intérêts dans le cadre de marchés publics et le détournement de fonds publics. À travers cette exploration des dessous pas très chics de la République, Raymond se défend de vouloir stigmatiser les élus : « Nous ne travaillons pas dans une logique de “tous pourris”. Il nous semble normal que le citoyen sache ce qui se passe dans le domaine du manquement à la probité. »

Une démarche qui « va dans le bon sens », estime de son côté Charles Duchaine, magistrat chargé de mettre en place la future agence anticorruption, dont l’ouverture est prévue au printemps. « Disposer de tels outils permet de donner de la visibilité au phénomène et de dégager des tendances, par exemple sur les catégories les plus exposées dans le privé et le public. Il existe un vrai problème de reconnaissance du phénomène de la corruption. Avoir des chiffres et un suivi participe d’une évolution des mentalités. » Pour le moment, seules des statistiques très générales sont publiées par le ministère de la justice.

 

La base de données de Transparency est en accès libre sur le site. Chacun peut s’en emparer pour imaginer de nouveaux calculs, développer ses propres analyses. En septembre dernier, un « hackathon » a permis de développer de nouvelles visualisations, à partir des montants détournés ou des motifs de condamnations. « On pourrait aussi comparer le délai du jugement en fonction du statut de l’élu ».

Avec cette carte, l’association s’inscrit dans une démarche ouverte de partage des connaissances et de biens communs, avec la volonté de diffuser dans le grand public une culture de la donnée et du code, des outils devenus incontournables dans la lutte contre la corruption, comme l’a montré le récent sommet de l’OGP à Paris du 7 au 9 décembre 2016.

« L’open data est un outil essentiel pour une plus grande transparence » estimant par ailleurs que les « avancées de la loi pour une République numérique dans ce domaine »mais s’inquiète qu’elles sont bridées pas « les décrets puissent en réduire la portée ».

Raymond Bonomo l’a promis, le jour où les informations sur les condamnations pour corruption seront publiques et accessibles à n’importe quel citoyen, il arrête. « Cette carte n’aura plus lieu d’être. »

 

La corruption est partout et mine la démocratie dans mon pays, celui que j’aime tant et qui me le rend si mal.

Il faut être d’acier pour ne pas y succomber : Je le sais avec mes italo-suisses du moment. Il me serait si facile d’en faire mon beurre en toute impunité, et même en toute légalité.

Mais ce serait voler et « Au nom du père », je ne saurai le faire.

Vous savez, c’est un peu comme si vous confiez votre pognon à un tiers « indélicat », qui part avec la caisse : Un peu comme votre banquier qui ferait « défaut de caisse » parce que la loi l’y oblige…

Ah tiens… C’est exactement ce qu’on appelle le « Bail-in » imposé par l’Europe, entré dans votre « corpus-légal » l’année dernière.

Et qui vire au drame en « Ritalie ».

Vous allez aimer, j’en suis sûr.

 

Une fois mon député parti, la fête a continué… On m’a offert un « bon pour » aller en Islande voir les aurores boréales (et je vais en profiter pour faire des repérages pour un futur roman), un stage complet pour passer ma licence « avion », histoire de raccourcir mes voyages en « tas-de-boue-à-roulettes » hebdomadaires vers Le Rocher.

Et, idée sublime, une étoile !

Mais si, c’est possible d’acheter un étoile pour la baptiser – pour l’éternité et à la face de tout l’univers (f)Ummistes, Kameulf et autres – à mon nom.

Le vrai, pas celui de mon pseudo « I-Cube ».

Génial comme idée, n’est-ce pas.

Je crois que je vais faire cotiser « le bureau » pour en payer une à « I-Cube » en sus…

Bon, le problème c’est que si j’ai un beau certificat et une belle carte du ciel en ma possession qui la situe, je reste dans l’incapacité de la situer : Je sais seulement qu’elle est à proximité d’ω Aquarius…

Génial, vous dis-je !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/la-corruption.html

 


Guerre du Golfe : Huit députés ont écrit au ministre de la Défense !...

 

Huit députés ont posé une question au ministre de la Défense, et au ministre des finances et des comptes publics, au sujet de l’absence dans les comptes publics de toute trace de virement relatif à la guerre du Golfe de 1991.

 

Ce sont :

 

Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l’Essonne, le 08/09/2015 (Question 87853) ;

Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, le 19/09/2015 (Question N° 88412) ;

Nicolas D’HUICQ, député de l’Aube, le 01/3/2016 (Question N° 93653) ;

Gilbert COLLARD, député du Gard, le 01/03/2016(Question N° 93652) ;

Philippe MEUNIER, député du Rhône, le 15/03/2016 (Question N° 94071) ;

Jean-Sébastien VIALATE, député du Var, le 22/03/2016 (Question N° 94335) ;

 

Ainsi que :

Michel VOISIN : compte-rendu N°35 du mardi 16 février 2016 de la séance de 17 heures de la commission de la défense nationale et des forces armées

Jean LASSALLE, député des Pyrénées-Atlantiques, le 24 mars 2016 par courrier au ministre.

 

Je viens d’envoyer à ces courageux députés la nouvelle édition de mon livre « Les milliards disparus de la Division Daguet ».

Je leur propose aussi de créer une commission d’enquête parlementaire compte-tenu que les faits sont avérés : un milliard a été donné à la France, mais lorsqu’on le cherche dans la comptabilité publique il n’y en a aucune trace !...

Il me semble que la représentation nationale devrait essayer d’en savoir plus, ou tout du moins de confirmer cette disparition, car l’affaire n’est tout de même pas mince.

En valeur actuelle, cela fait environ 2,5 milliards euros.

 

A titre d’exemple, je reprends la question posée par Philippe MEUNIER, député du Rhône, au ministre de la Défense :

 

Texte de la question

  1. Philippe Meunier appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweit en 1991 dans le cadre de la guerre du Golfe. Par un communiqué de presse du 25 février 1991, le ministère des affaires étrangères faisait part de l'annonce, par l'émir du Koweit, d'un don de un milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe. Aussi, il lui demande si cette somme a bien été versée à la France et souhaite connaître, si cela est le cas, l'utilisation qui en a été faite.

Texte de la réponse

Le ministère de la défense ne dispose d'aucun élément ni d'aucune information permettant d'établir que la France aurait perçu des sommes, versées par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre attribuées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991.

 

Cette réponse est absolument sidérante car il y a des documents officiels qui prouvent le contraire !...

Nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février 1991 en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc…

 

L’info est aussi disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les sept députés qui ont écrit au ministre !…

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Le dossier est très lourd et complexe, mais « I-Cube » a écrit le roman « Opération Juliette-Siéra » (Nota 1) qui retrace la récupération des fonds sur demande de Nicolas Sarkozy en 2009.

Les fonds récupérés auraient été placés dans le « Grand Emprunt 2010 » qui n’est rien d’autre qu’un montage financier.

Les montants sont considérables car il faut ajouter une escroquerie de 23 milliards $ relatif à l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït (Affaire Ferrayé).

Jean-Charles DUBOC

 

Nota 1 : Roman « Opération Juliette-Siéra » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2010/07/operation-juliette-siera-00.html

 

SOMMAIRE

 

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 Premier chapitre : Journée d’été particulière

Deuxième chapitre : Bastard of froggies !

Troisième chapitre : Panique à l’Élysée !

Quatrième chapitre : Le retour de Charlotte !

Cinquième chapitre : Haute tension

Sixième chapitre : Les duperies

Septième chapitre : Contacts-Sms

Huitième chapitre : Retour en Afghanistan

Neuvième chapitre : Escale à Malaga

Dixième chapitre : L’opération Haddock

Onzième chapitre : Dîner au Crillon

Douzième chapitre : Ferrayé et AZF

Treizième chapitre : De AZF au Koweït

Quatorzième chapitre : L’argent de la « division Daguet »

Quinzième chapitre : De « Clearstream à Clearstream »

Seizième chapitre : Les morts de « Clearstream »

Dix-septième chapitre : L’opération « bravo »

Dix-huitième chapitre : Second attentat

Dix-neuvième chapitre : Le rapt

Vingtième chapitre : Escale à Saint-Florent

Vingt-et-unième chapitre : Miho Mahido

Vingt-deuxième chapitre : De fox au sémaphore

Vingt-troisième chapitre : Révélations…

Vingt-quatrième chapitre : Confirmations…

Vingt-cinquième chapitre : Descente à Londres

Vingt-sixième épisode : Rencontres londoniennes

Vingt-septième chapitre : En attente d’instructions

Vingt-huitième chapitre : Le compromis

Vingt-neuvième chapitre : Haute-voltige

Trentième chapitre : Débouclage final

Trentième-et-unième chapitre : Derniers épilogues

Trente-deuxième chapitre : Vendredi 27 août 2010

Trente-troisième chapitre : Fin de parcours


L’histoire que je vous raconte est « plus pire que pire ». 

Et j’espère que ça ne fera pas pour autant sauter la République : j’y tiens moi à cette République, même si elle reste « perfectible » !

Et heureusement, ce n’est qu’un « roman », dont la trame a été conçue de septembre à octobre 2009.

Puis, « précisée » en décembre de la même année, « à partir de rien », juste des coupures de journaux, un petit effort de mémoire et de réflexion, quelques déductions et inductions, plus quelques recherches (détaillées, celles-là) sur Internet.

Terminée en mai 2010 avec quelques retards : faut que je bosse de temps en temps moi aussi, figurez-vous !

Aucun complot « politico-médiatique » de ma part, je vous assure : tout juste un jeu, une « construction intellectuelle » pure.

Manuscrit relu et corrigé dans sa dernière version en juillet 2010.

Avant sa mise en ligne.

J’espère qu’il n’y a pas trop de fautes d’orthographe. Je voulais surtout m’assurer de sa cohérence d’ensemble et rajouter quelques détails.

Notez également que ce texte a été enrichi par le « Capitaine Haddock » soi-même, dont il a déjà été question dans le blog, mais tout autant dans ce roman.

À deux reprises : La rencontre à Malaga et les deux derniers chapitres. En effet, entre-temps j’avais obtenu quelques précisions sur le projet Saphir des soviétiques et le F-136 de l’USAF que je n’avais pas au tout début de l’écriture (plus de la matière pour le prochain roman de l'été... prochain, si Dieu le veut bien !).

« I-Cube »

 


Présidentielle 2017 et Élections américaines

 

Les débats « Il-a-ri »/« McDonald-Trompe » devraient vous passionner.

 

Parce qu’il va directement impacter nos propres élections !

Et pour plusieurs raisons.

 

Les premières tenant au « solde-de-tout-compte » des années « Boubouche-papa ».

Vous n’avez jamais voulu le savoir, mais en août 1990, quand Saddam Hussein est allé faire son hold-up sur le Koweït, ce n’était pas seulement pour solder son ardoise de dettes monstrueuses (financements de la guerre contre les chiites iraniens obligent) et annexer les secondes réserves de pétrole de la péninsule.

Que croyez-vous, espèce d’enfant-de-bénitier : Il faisait aussi une razzia sur les coffres du trésor princier !

48 milliards de dollar en billet, en pierre précieuse et autre breloque, plus des lingots et des barres d’or…

Un « petit-bout » des 238 milliards d’avoirs détenus en Suisse et ailleurs par les princes locaux envahis.

Une vraie caverne d’Ali-Baba, tout ce qu’il y a de plus officielle !

Réduite en cendre en quelques heures : Une opération « main basse sur le grisbi » des plus « faciles ».

C’est d’ailleurs tout le thème (mais pas que ça) des posts du « Roman d’été » (qui se prolonge actuellement), « Laudato si… ».

De quoi voir l’avenir avec un certain optimisme et motiver tout un peuple.

Le problème, et là encore, c’est parfaitement officiel, c’est que les irakiens n’ont restitué que 8 milliards à la fin de la guerre.

Et comme ils ne roulaient pas sur l’or par la suite, c’est le cas de le dire, on peut considérer que ce sont perdus environ 40 milliards.

Évidemment… pas pour tout le monde.

On sait plusieurs choses sur toute cette affaire-là, grâce aux communiqués officiels du moment.

Notamment que « la coalition » venue libérer le pays a été « dédommagée » comme d’une vulgaire troupe de mercenaires : 84 milliards de dollar, là, juste après la fin des opérations militaires…

Notamment la « Gauloisie-des-gauloisiens », et c’est très officiel, qui a reçu 1 milliard de dollar dès le début de l’offensive terrestre, en février 1991 (voir ici aussi ->, uniquement pour ceux que ça intéresse, bien sûr !).

Pas venu du « trésor-retrouvé », puisqu’il  n’a jamais été retrouvé, mais bien d’une partie du « trésor-volé »…

Et pas d’un virement depuis les comptes suisses du Cheik El-Jaber, le koweïtien (ce sera plus tard, dont une partie venant d’Arabie-Saoudite), puisque personne n’en retrouve la trace, ni en Gauloisie, ni même en Suisse.

En fait, et je m’en fais régulièrement le relai, aucun de vos sinistres de la guerre, des phynances, du « bud-jet » ou des « affaires étranges-errent » ne sont désormais capables de donner une quelconque information cohérente sur le sujet : Ils se taisent et nient jusqu’au « déni de réalité-historique ».

Et pourquoi donc ?

Seraient-ils tous devenus « morveux/bouché-à-l’émeri » ?

Pas du tout : Ils sont « tenus » !

Tenus par qui et à quoi ?

Mais tout simplement au silence contre toutes évidences dénoncées, démontrées, par l’administration démocrate américaine et par leur propre héritage « Mythe-errant-dien ».

Une seule explication possible : L’administration « Haut-bas-mât » a mis la main sur le dossier qui compromet le « Clan-Boubouche » : Ces membres sont définitivement « hors-course » pour la Maison-Blanche et on a pu le constater avec le renoncement de Jeb, le « candidat le mieux financé » de la campagne, le second fiston-à-papa en février dernier.

Que ça aurait pu être extraordinaire, si lundi soir, au lieu d’affronter « Trompe » lors du premier débat télévisuel « Pine-tonne » avait pu torpiller « Jeb » avec ce dossier, délivré en direct : Là, ça aurait eu de la gueule !

Vous imaginez le scandale et sa portée mondiale immédiate ?

Non et vous ne le verrez peut-être jamais : Les « Boubouche » font désormais profil bas…

Car « Papa »  a bien enterré le dossier tel que « Billy-à-la-quéquette-en-liberté », il n’a rien vu trop occupé aux flatteries de ses organes génitaux-qu’il-a-externes.

Quant au premier des fistons, « Double-view », il a pris le relai pour l’enterrer encore plus profond : L’époque et le 11 septembre l’y ont aidé à satiété, tel qu’on se pose désormais bien des questions sur l’opportunité de ces attentats et « leur gestion ».

Pourtant, son successeur a tout compris.

Et comme tout est resté discret, il a préféré garder sa « bombe-thermonucléaire » pour plus tard : Un secret d’État, ça se planque tant faire se peut, tant que les circonstances le permettent.

Il faut dire qu’il a été aidé par « Bling-bling ». Je vous explique : Les fonds « happés » par « Papa-Boubouche » depuis le Koweït ont notamment servi à pré-dédommager le Koweït qui s’est fait rouler dans la farine comme un débutant à l’occasion de l’affaire de l’extinction des incendies de ses puits-d’or-noir (dite « Affaire Ferrayé/Basano »), de mars à novembre 1991.

Une affaire de 23 milliards de dollar, dont 22 ont été détournés par l’administration Gauloisienne de l’époque.

Bon, une fois, d’accord, puisqu’il avait signé, mais une seconde fois, parce qu’il a payé une seconde fois en 1995, pas d’accord.

Alors il a fallu rembourser « la première-fois », puisque la seconde fois, les bénéficiaires étaient des Koweïtiens de la propre famille régnante : Ça ne sortait pas vraiment du pays.

Et évidemment, si l’argent a bien été sorti des comptes koweïtiens, ils ne sont pas rentrés sur ceux du Trésor-Gauloisien (c’était une escroquerie) en 1991, donc ils ne pouvaient pas en ressortir non plus après 1995 : Par conséquent, les américains ont fait l’avance, sur compte-secret, et à hauteur de 15 milliards pour calmer les humeurs du Cheik, d’autant qu’ils ne sont pas forcément « tout-blanc-blanc » sur la seconde.

Comment le sait-on ?

Mais tout simplement en relisant la déclaration de « Bling-bling » de décembre 2009 qui présente son « Grand-emprunt », expliquant à la « presse-aux-ordres » que sur les 35 milliards d’euros à emprunter, « 12 à 13 rembourseront des dettes » seront affectés à rembourser des échéances arrivées... à échéance !

Remboursement aux … américains, un engagement pris lors de la dernière année de l’administration « Boubouche II » à l’occasion de sa rencontre sur la côte-est avec « Papa & fiston », lors de ses dernières « vacances » avec « Tché-tchi-lia ».

Je n’invente rien, c’est marqué comme ça dans son texte.

Vous faites la conversion euro/dollar de l’époque, vous tombez pile-poil sur « environ » 15 milliards de dollar : Aussi simple que cela.

Sauf que là, si l’injonction de remboursement vient bien de l’administration de « Boubouche II », c’est « Haut-bas-mât » qui est aux commandes quand les fonds reviennent (loi de finances rectificative « Gauloisienne » de mars 2010).

Et sur le coup, j’imagine qu’on a pu lui fournir des explications vaseuses telles qu’il n’a rien compris : Il garde juste à l’esprit que les « Gaulois-mangeurs-de-grenouilles », ils ont « un chef pas très propre sur lui », qui en plus réclame au même moment, à cors & à cris, la moralisation des affaires financières mondiales… Le comble !

C’est plus tard qu’il a pigé que ses services possèdent une « force de frappe » d’environ 25 milliards (je ne sais pas préciser plus avant : Il y en a peut-être encore ailleurs…) gardés au secret, hors de la vue de ses Parlementaires et Sénateurs…

Comment sais-je ce détail ?

Mais y’avait qu’à voir comment il tenait ses distances avec « Bling-bling », le snobant ouvertement dans tous les sommets internationaux, jusque sur les plages normandes du débarquement et à Strasbourg un peu plus tard.

Et l’autre « pingouin » de ne pas comprendre alors qu’il s’est comporté comme un « vaillant-soldat » de l’empire-US…

Non seulement il avait honoré la dette de son pays née des turpitudes du « Mythe-errant », là où ni le « Chi », ni « Vil-pain » n’avaient jamais rien voulu savoir quoique ce soit malgré les pressions (AZF, le commando à bombes sur les voies ferrées, la série des balles de 9mm reçues en catimini), mais en plus il avait gardé le secret !

Le secret, le secret… il avait été près à le briser contre « Déesse-Khâ » si celui-ci se présentait en 2012 : Il l’avait dit, redit et prévenu à plusieurs reprises : « On sort l’artillerie nucléaire » contre le bonhomme s’il se présente.

Une menace tellement grave pour « Haut-bas-mât » que finalement, c’est le plus nul des « soces » qui a remporté les primaires-soces (décidément pas par hasard), et pire que ça, les présidentielles, là, à la surprise générale de « Bling-bling » lui-même (mais pas de moi-même…) !

Tiens, qu’est-ce qu’a fait « Haut-bas-Mât », complètement soulagé ?

Eh bien, alors qu’il n’avait reçu « Karlita & Bling-bling » qu’en dîner privé et après moult demandes, il te reçoit le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » en dîner d’État dès sa réélection contre le Mormon, en février 2014, même pas un an après l’élection du gauloisien, avec tout le gratin des 3.000 VIP que compte le « tout-Washington » : Un vrai festin-festoyant et festif à souhait !

C’est qu’il lui fallait tester le bonhomme dans sa « crétinudité ».

Rassuré (parce qu’il est vraiment « Gras-Nul-Laid »), « Haut-bas-Mât » peut commencer à mettre en orbite « Il-a-ri » pour lui succéder.

Là encore, je n’invente rien, vous pouvez vérifier le calendrier.

Dès lors, seconde série de raisons , « Flanby-à-la-fraise-des-bois-tagada » croit qu’il est soutenu par la grande-Amérique et plus particulièrement par l’administration démocrate, vue la fête qu’on lui avait faite. Il parie donc sur le succès de la « Pine-tonne » en 2016 : Il vous suffit de voir comment « la presse-aux-ordres » traite de son adversaire pour vous ouvrir les yeux…

Et curieusement, « Bling-bling » croit aussi et dur comme fer à ce même soutien !

D’ailleurs, il en aura besoin pour ses propres primaires, là où on vient de lui expliquer que jusqu’à 10 % des électeurs de l’actuel président se déplaceront pour lui faire barrage au profit de « Juppette »…

Lui, il compte d’abord sur les électeurs de « Marinella-tchi-tchi » qui se déplaceront pour faire barrage à « Juppette » et par ricochet favoriser leur « original à la pâle-copie » : Un jeu de dupes.

Torride cette affaire de « primaires-de-droâte » !

Et sur un « petit-coup-de-pouce » discret de l’administration américaine.

Si c’est « Pinte-tonne », elle va bien avoir un geste en douce aux moments décisifs pour préserver « son secret », leur secret, à garder au chaud pour les échéances US « de-dans-quatre-ans ».

Si c’est « Trompe », il va falloir le « mettre au parfum » rapidement avant qu’il bouge sa carcasse, mais ça se fera nécessairement, par solidarité « Républicaine » (pas tout-à-fait un hasard ni pour rien si l’UMP s’appelle désormais comme ça sur son initiative…).

Sauf que…

Sauf que, d’une part « Pine-tonne » semble avoir fait la différence lors de ce premier débat : Je ne l’ai pas vu, mais ça ressort de tous les commentaires et sondages.

Elle a été largement donnée vainqueur : Ce n'est pas moi qui le dis, ni les commentateurs politiques américains, mais il suffit de regarder l’historique du cours du peso mexicain qui a bondi tout au long du débat et ceux des indices américains qui ont progressé hors séance pour s’en convaincre.

Confirmation dans les journées qui ont suivi.

Elle est apparue plus humaine, presque sympathique, et surtout mieux préparée. « Trompe » à côté, qui comptait sur son talent naturel de bateleur, a fait figure de dilettante.

Et puis, vis-à-vis de « Bling-bling », elle n’a aucune raison de changer d’attitude, celle d’« Haut-bas-Mât », qui lui convient très bien…

Bon, je vous passe le fond de leurs débats – sans intérêt puisque tout a déjà été dit – même si je reviendrai peut-être.

Ce qui devrait vous importer, ce sont les incidences sur vos prochains votes.

Imaginons que « Trompe » l’emporte tout de même début novembre : les sondages se trompent et les bourses tout autant.

Trop tard pour les primaires de « Bling-bling ». Restera plus qu’à faire « barrage-au-front », sa seule carte, même si ce n’est pas un atout contre le « tout-sauf-Bling-bling » (qui a d’ailleurs déjà assez bien fonctionné en 2012…).

Et justement, le candidat « Trompe » est plus proche d’une « Marinella-tchi-tchi » que d’un « Bling-bling », c’est une évidence : Elle sera d’ailleurs la première à se réjouir de son élection, vous verrez… peut-être.

Si c’est « Pine-Tonne », elle préférera naturellement un type « hors du coup » comme votre sortant, et c’est « Juppette » qui hérite de la situation, car il est « vierge » au regard « de ces secrets » pour la future administration américaine, républicaine et/ou démocrate et « fera barrage » encore mieux au FN que « Bling-bling » toujours suspect de bipolarité à ses yeux…

C’est cela qui devrait vous intéresser, finalement.

En ce qui me concerne, et je sens que vais être très déçu (et je ne vais pas être le seul dans ce cas) : C’est que j’attendais un coup de Jarnac (c’est le cas de le dire) en mars dernier !

La révélation publique du dossier de « Mythe-errant », conçue par lui-même (son véritable et seul mobile politique à s’être comporté comme d’une « arsouille ») devait sortir.

J’explique : 2016, ça correspond à l’élection présidentielle en « Gauloisie-républicaine » si on avait gardé le septennat…

Chose établie au moment de son décès.

Une remise du dossier en début de campagne, et ça aurait détruit l’ambiance, donc février ou mars 2016.

Ça n’a pas eu lieu, ce qui veut dire que la « mécanique » est contrôlée par quelques humanoïdes parfaitement conscients des enjeux.

Qui ont repoussé la date prévue, soit pour la fin du mois prochain, octobre, à l’occasion du centenaire du « grand-homme »…

Presque impeccable pour ne pas avoir d’incidence sur l’élection américaine, l’autre pays détenteur du « secret ».

(Je ne dis pas « Grand-Secret » : C’est déjà pris par René Barjavel)

Soit pour février/mars 2017…

À condition que les américains acceptent d’éventer leur part à eux et d’en subir toutes les conséquences, et que les « soces » y trouvent un intérêt : Hypothèse très  peu probable pour l’heure, j’en suis bien conscient.

D’ailleurs, eux ou d’autres s’y emploient activement et préparent le public à ces révélations à suivre : D’abord les fichiers « Clearstream », un outil de compensation entre banques, où sont forcément passés les « milliards volés » , s'ils ont bougé, changé d'affectation (or, on suppose qu'ils ont été mobilisés au profit du financement de la réunification des deux Allemagne) ; ensuite les fichiers HSBC, pas de n’importe où, mais de Suisse-helvétique ; plus tard les « Panama-Pampers » ; puis les « Banana-leaks » tout récemment et désormais la recherche de 45.000 comptes numérotés UBS-Suisse sur saisie de listing de la police allemande…

Comment ne pas y voir une action concertée et opiniâtre qui se construit pas-à-pas et sur la durée ?

Et surtout, surtout, fait déterminant, comment ne pas s’étonner de découvrir ce qu’en fait la « presse-aux-ordres » internationale qui ne s’intéresse qu’à quelques « têtes de liste » du monde politique ?

Ou l’art de noyer un poisson dans son verre d’eau…

D’autres voudraient enterrer tout cela, « le temps qu’il faut », qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.

De quoi être interpelé, finalement…

Par conséquent : À suivre de très près !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/09/les-debats-il-ri-mcdonald-trompe.html

 


Archives INA : 6 milliards d'excédent pour la France dans les opérations du Golfe ?

 

 

La France a reçu 10 milliards de francs pour sa participation à la guerre du Golfe, la guerre lui a coûté 4,5 milliards. Que sont devenus les milliards restants. Avec Yves Dollo, député, membre de la commission de la défense et Claude Sarraute, journaliste au Monde. (Info)

A découvrir dans les archives INA du 18 janvier 1992 :

http://www.ina.fr/video/I08158654


Suite du scandale des milliards de la division Daguet.

 

Synthèse : On peut désormais reconstituer avec certitude cette phase-là !

 

Grâce aux travaux de veille et de recherche de documents officiels, de Vincent, Basanix et Jean-Charles Duboc, dit l’« Ami-Râle » et de nombreux autres, je vous rapporte ici ce que j’en connais.

Une époque « curieuse » dans le cadre de la guerre Irak-Koweït de 1990-1991.

I – Ce qu’on sait : Lors de l’invasion du Koweït par l’armée irakienne, le 2 août 1990, il y avait 48 milliards $ dans les caisses de la banque centrale du Koweït en billets, or et diamants.

Dans l’urgence de la situation, les Koweitiens prennent la précaution de dispatcher cette fortune dans les principales ambassades arabes et occidentales, libres à eux de rapatrier l’argent en lieu sûr.

Le frère de l’Émir meurt au combat en défendant le palais princier couvrant cette évacuation du trésor familial.

Pendant que le prince lui-même se réfugie dans l’ambassade US de la ville avant d’être évacué en hélicoptère en Arabie-Saoudite dans la même journée.

Ainsi, au moins une tonne de billets sont convoyés à l’ambassade de France au Qatar et par camion. Une tonne de billet représente un milliard de dollar en coupures de 100 $.

Là, on en perd provisoirement la trace, d’autant que l’ambassade au Koweït est saccagée le 13 septembre suivant : Les irakiens cherchent les bouts du trésor.

Une erreur d’adresse, prétendront-ils par la suite…

Ils auront aussi intercepté certains de ces véhicules qui n’arrivent pas tous dans les locaux de l’ambassade britannique ou d’autres, peut-être même à l’occasion de l’extraction des palettes confiées à l’ambassade américaine…

Les irakiens ne restitueront à peine qu’un maximum de 8 milliards, après le cessez-le-feu de mars suivant, le tout après avoir consciencieusement pillé les coffres des autres banques de Koweït-city, fonds propres, en dépôt et coffres de particuliers, durant les quelques mois d’occupation où ils auront saccagé la ville.

C’est l’explication fournie pour le faible taux de rapatriement des fonds koweitiens après la guerre.

Le saccage de l’ambassade de France provoque dès le surlendemain la décision présidentielle du 15 septembre de participer à l’opération « Bouclier du désert » et l’envoi de troupes et matériels sur place, déjà mobilisés en mer Rouge.

Ce sera la « Division Daguet » accompagnée de détachements de l’armée de l’air et de la Marine.

Le 23 septembre, le ministre de la défense Jean-Pierre Chevènement se rend à Doha (Qatar). Il est reçu en audience par l’émir cheikh Khalifa où est décidé l’envoi d’un escadron de Mirage 2000.

Il se rend ensuite à Abou Dhabi (Émirats Arabes Unis) où la France a déployé un détachement de défense anti-aérienne Crotale et un escadron de reconnaissance du 1erRHP.

On rappelle à l’occasion que le ministre de la Défense des gouvernements Rocard I et II, ne démissionnera que le 29 janvier 1991 pour protester contre l'engagement de l'armée française dans la guerre en Irak.

Pas avant, où il participe à préparer cet engagement.

A-t-il fait escale urgente dans ce pays pour vérifier la réalité d’un dépôt d’1 milliard de dollars en billets en provenance du Koweït, dans l’enceinte de l’ambassade ?

En tout cas, quelques jours plus tard, le 4 octobre 1990, a lieu une visite officielle de « Mythe-errant » accompagné d’Hubert Védrines, en Arabie Saoudite où ils auraient appris que le roi versera à notre pays 3,5 milliards de dollar pour financer notre intervention armée.

Avec aussi la promesse de virement d’une somme équivalente, 3,5 milliards de dollar, une fois le Koweït libéré !…

Jusque-là, dans les collectifs budgétaires en préparation au pays, on chiffre les « surcoûts » à envisager, autour de 1 milliard de francs et on envisage un « impôt-guerre » levé à titre exceptionnel.

La veille, les deux Allemagne ont décidé de leur réunification, « Michou-Roro-Card » a créé la CSG et le 6 ont lieu les émeutes de Vaux-en-Velin, pour vous resituer l’actualité du moment.

Sur ce, le Président gaulois aurait filé discrètement à Doha, capitale du Qatar, en Falcon 50 du Glam pour embarquer des dizaines de caisses de billets. Il aurait alors poursuivi ensuite son vol vers la « Gauloisie », avec une escale à Zurich où l’attendaient un conseiller fédéral (équivalent d’un ministre) et un banquier.

C’est l’occasion d’ouvrir un compte numéroté en Suisse et d’y déposer les caisses de billets évacuées du Koweït.

Une escale à Zurich confirmée plus tard par un général de l’armée de l’air… chargé de la sécurité du président sur place et qui aura préféré garder l’anonymat pour sauver sa carrière et sa vie.

Le premier virement de Ryad, puis plus tard le second, pourront donc être accueillis sur ce compte « offshore », depuis les comptes suisses du roi jusqu’en … Suisse, discrètement et sans passer par aucune des plateformes de compensation internationale ni franchir aucune frontière, ni probablement même, interbancaire : De compte à compte dans une même agence d’une même banque.

Extrait FR3 – Journal de 19h30 – 4 octobre 1990 (qui confirme).

« François Mitterrand se rend dans le Golfe pour examiner le déroulement de l'opération Daguet avec les militaires français. Auparavant, il avait rencontré le cheikh Zayed à Abou Dabi, puis le roi Fahd à Djeddah durant plus de 2h. Pour Mitterrand, l'embargo est déterminant. Il reste « la politique de la France » et doit « être appliqué sans faille ». Le souverain saoudien a pour sa part exprimé son scepticisme, doutant que « Saddam Hussein puisse entendre raison ». À son interlocuteur qui le remerciait de l’envoi de 4.000 soldats, François Mitterrand répond : « Nous sommes à vos côtés comme nous serons aux côtés de tout pays menacé ». Mitterrand n’a pas eu de contact avec la famille royale du Koweït, exilée non loin de là, à Taëf. On sait qu’elle avait plutôt mal pris l'allusion du président français devant l’ONU à la nécessité d’une « expression démocratique » du peuple koweïtien. En guise de compensation, le quai d’Orsay annonce que Jean Bressot, qui fut ambassadeur au Koweït de 1982 à 1986, a été chargé d’une « mission de liaison » avec le gouvernement koweïtien en exil. »

Et on se rappelle que le 25 février 1991, l'émir du Koweït, annonce faire un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

Ainsi, le « dépôt » suisse pourra être considéré comme officiellement « soldé »…

Pas de restitution à envisager.

Pas de virement et aucune trace en banque de compensation : Les ministres questionnés par la suite ne mentent pas quand ils disent ne rien savoir !

II – Budget : Extrait Assemblée Nationale – première séance 4 décembre 1991

Source Assemblée Nationale. Première séance de décembre 1991

(Page 7135 et suivantes) 

Alain Richard (rapporteur) : « Ce débat a eu lieu et des opinions également respectables se sont exprimées sur le sujet. Je note que nos principaux partenaires, qui ont la même vulnérabilité budgétaire à la conjoncture, ont pris l'option d'augmenter les impôts. C'est le cas des États-Unis, du Japon et du Royaume-Uni. C'est aussi le cas de la République Fédérale, mais évidemment avec d'autres motifs et d'autres prolongements structurels. Pour notre part, nous en sommes restés à une logique de recherche d'allégements fiscaux. Bien entendu, ces allégements marquent une pause, enregistrent une stabilisation, mais le Gouvernement a tenu à rester sur sa ligne politique en décidant de ne pas recourir à l'impôt pour améliorer l'équilibre de la loi de finances. »

(…)

« Ce chiffre atteste que la défense et les finances ont accompli en commun un effort de maîtrise des dépenses courantes des armées, qui a permis d'éponger le choc du coût des opérations dans le Golfe.

Enfin, le solde net se ramène à 19,1 milliards d'augmentation du déficit budgétaire. Fixé à 80,7 milliards à l'issue de nos délibérations sur la loi de finances initiale, le déficit est donc arrêté aujourd'hui à 99,8 milliards. »

(…)

Pas de traces de recettes exceptionnelles d’OPEX…

Le président : « La parole est à M. Yves Dollo, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées.
Yves Dollo, rapporteur pour avis : « Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le rapport sur le projet de loi de finances rectificative fournit chaque année au rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées l'occasion de dresser le bilan des interventions extérieures de nos forces armées. Il convient toutefois de rappeler que, pour l'essentiel, les crédits ouverts par le collectif sont destinés au financement d'actions à caractère prolongé, non budgétées en début d’année. 
(…)

Devant l'ampleur des besoins financiers occasionnés par le conflit du Golfe, il n'était pas envisageable d'attendre le vote du Parlement sur le projet de loi de finances rectificative pour abonder les crédits du ministère de la défense. Compte tenu de l'ensemble de ces mesures, le volume des crédits ou budget de la défense, au titre de l'année 1991, augmente de près de 1,5 milliard de francs après collectif et décret d'avance.

(…)

L'opération Daguet a été décidée à la suite de la violation de la résidence de l'ambassadeur de France au Koweït. L'ensemble des forces terrestres de la division Daguet a représenté plus de 9.000 hommes, celles de l'armée de l'air, atteignant 1.500 hommes. Les opérations de déminage au Koweït ont commencé après le 12 février 1991.

(…)

Le surcoût imputable à l'ensemble de ces opérations dans le Golfe s'élève à 4,5 milliards de francs. Cette somme ne représente pas le coût réel du dispositif déployé dans la mesure où les frais de fonctionnement correspondants ont été pris partiellement en charge par les pays hôtes, notamment en ce qui concerne ceux liés à l'alimentation et à l'activité des troupes sur place, plus particulièrement les dépenses de carburant.

Les versements financiers d'États étrangers à l'occasion du conflit du Golfe se sont élevés quant à eux à 10,5 milliards de francs dont un milliard de dollars par le seul Koweït.

(…)

Enfin une reconnaissance « officielle » dont personne par la suite ne trouvera trace…

Arthur Dehaine : « Elle permettra de dégager des excédents ! »

Yves Dolto, rapporteur pour avis : « C'est une justification du versement au budget général des contributions étrangères, le budget de la défense étant abondé autant que de besoin. Si l'addition se monte aujourd'hui à 4,5 milliards pour la défense, elle ne représente que le coût direct. Certains coûts induits n'ont pas encore été estimés, par exemple l'usure accélérée des matériels dans des conditions d'utilisation difficiles.

II serait donc abusif de parler de bonus ou d'excédent dû à la guerre du Golfe.»

  1. Arthur Dehaine : « Le mot est prononcé !» 

Le drapeau tricolore rabaissé au rang de l'étendard d'un régiment de mercenaires-barbouzes, évidemment, ce n'est pas très glorieux !

Plus tard : Question au gouvernement n° 53601 du 06/04/1992. 9ème législature de  M. Godfrain Jacques (Rassemblement pour la République – Aveyron)

Question publiée au JO le : 03/02/1992 page : 465

« M. Jacques Godfrain demande à M. le ministre de la défense de lui préciser à partir de quelle date et sur quels territoires les primes de risques ont été accordées aux troupes françaises ayant participé à la guerre du Golfe. »

Pas de trace de prime exceptionnelle d'engagement.



Réponse publiée au JO le : 06/04/1992, page : 1600

« Tous les militaires envoyés dans le cadre des opérations Salamandre, Artimon, Busiris et Daguet ont bénéficié, du jour de leur entrée dans la zone d’opérations, du régime de solde dit des « renforts temporaires ».

(…)

À partir des mois d'avril et mai 1991, il a été procédé au rattachement de l'ensemble des forces opérant dans la région du Golfe au régime d'indemnité de résidence applicable en Arabie saoudite, jusqu'au retrait total des troupes de cette région. »

Parmi d’autres déjà évoquées, deux questions laissées en suspend…

14ème législature, Question N° 94071, de M. Philippe Meunier (Les Républicains - Rhône)

Question publiée au JO le : 15/03/2016 page : 2107 :

« Philippe Meunier appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweït en 1991 dans le cadre de la guerre du Golfe. Par un communiqué de presse du 25 février 1991, le ministère des affaires étrangères faisait part de l'annonce, par l'émir du Koweït, d'un don de un milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe. Aussi, il lui demande si cette somme a bien été versée à la France et souhaite connaître, si cela est le cas, l'utilisation qui en a été faite. »

Question au Gouvernement N° 94335 de M. Jean-Sébastien Vialatte du 22/03/2016, 14èmelégislature (Les Républicains - Var)

« Jean-Sébastien Vialatte appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités de la guerre du Golfe de 1991. Dans une réponse à une question écrite précédente ce dernier affirme ne disposer d'aucune information ni d'aucun élément permettant d'établir que la France en tant que pays de la coalition a perçu des indemnités de guerre au titre de son engagement dans le guerre du Golfe de 1991, indemnités ayant été virées par les banques du Koweït, de l'Arabie Saoudite et des Émirats arabes Unis comme le précise le New York Times dans son édition du 8 septembre 1992. Or le versement d'un milliard de dollars par l'Émir du Koweït à la France avait d'ailleurs été confirmé le 26 février 1991 par le ministre de l'économie et des finances de l'époque, M. Pierre Bérégovoy. Eu égard notamment aux militaires de la division Daguet et à leurs familles qui n'ont pas reçu les indemnités promises au titre du « syndrome de la guerre du Golfe », il lui demande d'envisager la possibilité de la création d'une commission d'enquête parlementaire afin de vérifier la comptabilité de ces milliards de dollars d'indemnités évoquées. »

La réponse peut être relevée dans ce compte-rendu antérieur, tout récent :

Mardi 16 février 2016. Séance de 17 heures, Compte rendu n° 35.

Compte rendu Commission de la défense nationale et des forces armées

— Audition de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, sur les conditions d’emploi des forces armées lorsqu’elles interviennent sur le territoire national pour protéger la population…

(…)

  1. Michel Voisin : « Certains membres de la commission ainsi que les médias ont évoqué l’opération Daguet, affirmant qu’un milliard de dollars ne serait pas rentré dans les caisses de Bercy, ou bien se serait perdu depuis. Avez-vous des précisions à nous donner sur ce point ?»

(…néant : Le ministre parle d’autre chose, mais le député revient à la charge) :

  1. Michel Voisin : « Lorsqu’on se rapporte aux archives, un communiqué de M. Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères en 1991, affirme que l’émir du Koweït a annoncé que la France bénéficierait d’un milliard de dollars de dommages de guerre pour sa participation à la guerre du Koweït.»
  2. le ministre : « L’information n’est pas parvenue au ministère de la Défense.»
  1. Michel Voisin : « Faut-il créer une commission d’enquête parlementaire pour comprendre où est passé ce milliard de dollars ?»
  2. le ministre : « Merci de m’avoir alerté sur le sujet.»

Tout est « carré », au moins en apparence.

Maintenant, expliquez-moi pourquoi « le Che » a démissionné, une seconde fois, dès le 29 janvier 1991, alors même que le déclenchement des bombardements de l’Irak a eu lieu le 17 janvier…

12 jours d’hésitation ?

Il y a forcément une autre motivation impérieuse que son opposition de principe (celle d’un objecteur de conscience, fidèle à lui-même), qui lui interdisait d’avoir à mentir sur ce qu’il était le seul à avoir compris à ce moment-là.

Il gardera définitivement le silence, notamment après son « accident » anesthésique de septembre 1998, alors qu’il était ministre de l’intérieur de « Tonton-Yoyo »…

On n’aura pas donné cette chance-là ni à « Béret-Go-voix », décédé le 1er mai 1993, ni un an plus tard, le 7 avril 1994 à « Grosse-Ouvre »…

Il faut dire que l’un et l’autre avait une « conscience » nettement plus « tiraillée ».

Alors que « le Che » avait affirmé qu’il fallait « fermer sa gueule ou démissionner » : S’il revenait, c’est qu’il la fermerait pour toujours.

Bien à vous toutes et tous.

Nota : Il est possible qu’on revienne très vite sur ces éléments dans un futur proche, dans la mesure où il y a de nouvelles demandes d'enquête parlementaire : Je vous laisse découvrir tout ça en avant-première sur ces sites (tant que ce n'est pas censuré) :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/04/guerre-du-golfe-jean-lassalle-demande-une-commission-denqu%C3%AAte-parlementaire.html 
et 
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/04/remerciements-du-g%C3%A9n%C3%A9ral-beno%C3%AEt-puga.html.

I3

 

 Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/suite-du-scandale-des-milliards-de-la.html

 


Du Tchad à l’Irak : les interventions extérieures de l’armée française depuis 1981

 

La France est intervenue militairement à près de quarante reprises sur le sol africain dans les cinquante dernières années et une vingtaine de fois entre 1981 et 1995 sous les deux septennats de François Mitterrand. Certaines de ces opérations n’ont duré que quelques jours, d’autres ont donné lieu à des déploiements beaucoup plus longs (opérations Manta et Epervier au Tchad, par exemple).

Souvent contestées par les oppositions politiques sur place ou en France, ces interventions sont justifiées par les pouvoirs publics au nom de la protection des populations civiles et de l’application d’accords bilatéraux de défense ou de coopération militaire. La plupart de ces accords ont été signés peu après les indépendances des années 1960, mais d’autres l’ont été ultérieurement (accord de coopération militaire technique avec le Mali et la Guinée en 1985, la Mauritanie en 1986). Après l’opération Turquoise au Zaïre et au Rwanda en 1994, la France privilégie plutôt des actions de soutien aux forces africaines (notamment dans le cadre du programme de Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix –RECAMP- mis en place à partir de 1997) ou la participation à des déploiements multinationaux.

Cette chronologie propose de balayer les 30 dernières années d’interventions militaires françaises à l’étranger. Depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la République en mai 2012, la France s’est retirée d’Afghanistan (décembre 2012). Elle a par ailleurs lancé des interventions au Mali, en janvier 2013, en République centrafricaine, en décembre 2013, et en Irak en septembre 2014.

Mai 1982 
Voyage en Afrique (Niger, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mauritanie) de François Mitterrand, président de la République, au cours duquel il réaffirme son attachement au dialogue Nord-Sud ainsi que la volonté de la France de tenir ses engagements pour assurer la sécurité de ses "amis" tout en répétant que "la France n’est pas le gendarme de l’Afrique".

Août 1983 
Début de l’opération militaire française "Manta" au Tchad. 4000 soldats français viennent en appui au régime du président tchadien Hissène Habré qui fait face aux forces d’opposition duGouvernement d’union nationale du Tchad (GUNT) de Goukouni Oueddei soutenu par la Libye.

17 novembre 1983 
Raid de l’aviation française sur un camp d’entraînement de milices chiites pro-iraniennes, situé au sud-est de Baalbeck (Liban), suite à l’attentat de Beyrouth contre le contingent français de la Force multinationale au Liban (58 morts) du 23 octobre 1983.

23 novembre 1983 
Le Conseil des ministres approuve le collectif budgétaire de fin d’année en faveur des armées : 1646 millions de francs dont 1100 millions de francs de crédits pour le financement des opérations militaires au Tchad et au Liban.

9 Août 1984 
A l’occasion du premier anniversaire de l’opération "Manta" au Tchad, Charles Hernu, ministre de la défense, déclare sur Radio-France Internationale, que "les Français ne quitteront pas le Tchad tant qu’il y aura un soldat libyen au sud de la bande d’Aozou" (zone frontalière du territoire tchadien occupée par la Libye depuis douze ans).

17 septembre 1984 
Accord franco-libyen pour l’évacuation du Tchad par les deux armées à partir du 25 septembre 1984. Le même jour, M. Cheysson, ministre des affaires étrangères, indique que l’accord de coopération militaire franco-tchadien reste en vigueur si la Libye ne tient pas ses engagements.

Février 1986 
Suite à la reprise des combats au nord du Tchad entre les forces du président tchadien, Hissène Habré et celles du GUNT de Goukouni Oueddei, appuyées par la Libye, mise en place à N’Djamena, par la France, d’un système aérien dissuasif dans le cadre de l’opération « Epervier ». Bombardement par les avions français de la piste d’atterrissage de Ouadi Doum au Nord du Tchad. M. Habré déclare à la presse que cette action entre "dans le cadre d’une demande d’aide militaire adressée par le Tchad à la France", et précise que l’aéroport de Ouadi Doum était une "place forte libyenne".

Septembre 1986 
Envoi par la France de 200 parachutistes au Togo à la demande du gouvernement togolais et en vertu de l’accord de défense franco-togolais du 10 juillet 1963, suite à une tentative de coup d’Etat contre le général Eyadema, chef de l’Etat togolais.

Février-mars 1987 
Renforcement et redéploiement du dispositif militaire français "Epervier" au Tchad pour parer aux pressions croissantes des forces libyennes opérant au nord du pays. Les effectifs passent de 1400 à 2200 hommes.

5 décembre 1989 
Opération militaire française "Oside" aux Comores après l’assassinat du président Ahmed Abdallah et la prise de contrôle du pays par les mercenaires de Bob Denard.

Mai 1990 
Après l’adoption par le Parlement gabonais du multipartisme et la mort d’un responsable du parti gabonais du progrès (PGP) s’opposant au régime d’Omar Bongo, président de la République gabonaise, manifestations à Libreville et Port-Gentil du 22 au 24. La France envoie des troupes à Libreville afin de protéger et rapatrier les ressortissants français.

1990 - 1993 
Début octobre, envoi, au Rwanda, à la demande du président rwandais Juvénal Habyarimana, de 300 militaires français basés à Bangui (Centrafrique), "ainsi que des armements légers et des munitions, dans le cadre d’une opération préventive" pour assurer la sécurité des 650 ressortissants français au Rwanda. Le ministère français de la défense déclare qu’il n’y a pas d’engagement français au Rwanda, les militaires français ayant pour but la protection des ressortissants français et de l’ambassade de France. La mission Noroit des soldats français au Rwanda perdure jusqu’en 1993.

20 juin 1990 
Lors du 16ème sommet franco-africain, à La Baule, François Mitterrand énonce la nouvelle doctrine démocratique : il "appartient aux Africains de fixer le rythme de leur évolution. Désormais la France liera ses efforts de contribution à tous les efforts faits pour aller vers plus de liberté."

Août 1990 
Après l’invasion du Koweït par l’armée irakienne le 2 août, la France participe à la coalition internationale pour l’évacuation du Koweït par l’Irak ("Opération Daguet").

Décembre 1990 
Après la fuite au Cameroun d’Hissène Habré, président du Tchad depuis 1982 et l’entrée dans la capitale du Mouvement patriotique du salut (MPS), Jean-Pierre Chevènement, ministre français de la défense annonce un renforcement du dispositif militaire "Epervier" et Jacques Pelletier, ministre de la coopération et du développement, indique que la France soutiendra les efforts de démocratisation d’Idriss Déby, nouvellement nommé chef de l’Etat par le MPS.

16 janvier 1991 
Session extraordinaire du Parlement sur la crise du Golfe. Lecture d’un message de François Mitterrand qui affirme que "le recours à la force est désormais légitime". A l’Assemblée nationale, Michel Rocard, Premier ministre affirme que "le combat de la France est un combat pour le droit, seul garant de la paix" et que la France se placera sous commandement militaire américain unique mais "pour un temps et des missions déterminées". L’offensive "Tempête du désert" débute le 23 février.

25 mars 1991 
Début du retour des forces terrestres françaises de l’opération Daguet présentes dans le Golfe persique.

11 avril 1991 
Pierre Joxe, ministre de la défense, annonce devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale que le coût pour la France de la guerre du Golfe s’élève à 6,5 milliards de francs mais "que le seul montant des contributions internationales dépasse largement les 6 milliards de francs".

Septembre 1991 
En raison des troubles commencés à Kinshasa (Zaïre) durant lesquels des militaires pillent des entrepôts et des magasins pour protester contre le retard dans le paiement de leur solde, la France et la Belgique envoient des parachutistes pour assurer la protection de leurs ressortissants ainsi que des autres ressortissants étrangers, notamment américains, en accord avec les pays concernés. Le 28, fin des opérations d’évacuations et départ des militaires français.

Novembre 1991 
La France accepte, à la demande du gouvernement djiboutien, "de positionner des militaires français" à la frontière entre l’Ethiopie et Djibouti. La demande de Djibouti s’appuie sur des accords de défense entre les deux pays qui prévoient l’intervention de l’armée française en cas d’agression extérieure.

2-7 janvier 1992 
Le 2, suite à des combats entre l’armée tchadienne et des partisans de l’ancien président Hissène Habré, la France consolide le dispositif militaire « Epervier » en envoyant un renfort de 450 hommes. Le 7, retour en France d’une partie du contingent.

25 février 1992 
Envoi de 250 militaires français à Djibouti en "mission de paix" en raison des troubles qui s’y déroulent depuis novembre 1991.

27 février 1992 
Annonce par la France de l’envoi d’une compagnie de parachutistes à N’Djamena (Tchad) afin de renforcer les forces françaises qui y sont stationnées en permanence.

6-10 juin 1992 
Du 6 au 8, première séance à Paris des négociations préparatoires entre le gouvernement rwandais et l’opposition regroupée au sein du Front patriotique rwandais pour préparer le terrain à une solution négociée à la guerre civile. Le 10, annonce du récent envoi au Rwanda d’une compagnie de 150 militaires français pour "prévenir toute menace contre la communauté étrangère".

Juin 1992 
Voyage de François Mitterrand à Sarajevo (Bosnie) et décision du Conseil de Sécurité de l’ONU d’étendre le mandat de la Force de protection des Nations unies (FORPRONU) à la Bosnie.

Juillet 1992 
Le premier bataillon de militaires français atterrit à Sarajevo. A partir de cette date, les Français assurent une présence constante et de premier ordre en Bosnie.

5 décembre 1992 
Début de l’Opération "Oryx" en Somalie puis participation française (2 100 hommes) à l’intervention américaine "Restore Hope" de stabilisation du pays (jusqu’en 1994).

9 -20 février 1993 
Annonce de l’envoi au Rwanda d’une seconde compagnie de militaires français s’ajoutant à celle déjà stationnée dans le pays depuis octobre 1990. Les autorités françaises précisent que cette force supplémentaire n’a d’autre objectif que d’assurer la sécurité des ressortissants français en une période de troubles. Le 15, démenti officiel par le ministère des affaires étrangères des déclarations faites le 14 par un représentant de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) affirmant que les troupes françaises présentes au Rwanda se seraient "battues aux côtés de l’armée rwandaise" contre les rebelles du Front patriotique rwandais. Le 20, annonce par le ministère des affaires étrangères de l’envoi au Rwanda de deux compagnies militaires supplémentaires pour "assurer la sécurité des ressortissants français et des autres étrangers".

1993 
Opération "Bajoyer" au Zaïre. Evacuation des ressortissants français. Kinshasa connaît des émeutes initiées par les militaires. L’ambassadeur de France Philippe Bernard et l’un de ses collaborateurs zaïrois sont tués.

3 décembre 1993 
Annonce par le ministère des affaires étrangères de la décision de la France de retirer d’ici le 15 décembre son contingent militaire du Rwanda (300 hommes), suite au déploiement dans ce pays, après 3 ans de guerre civile, d’une force des Nations unies.

Avril 1994 
L’assassinat des présidents rwandais et burundais, le 6 avril 1994, avec la destruction de leur avion au-dessus de Kigali, est suivi d’une vague de massacres à Kigali (Rwanda). Le 8, la France ferme son ambassade et décide d’évacuer 1 500 ressortissants, essentiellement occidentaux avec l’opération Amaryllis. Fin de l’opération le 14 avril.

22 juin 1994 
Début de l’Opération « Turquoise » au Rwanda, dans le cadre de la résolution 929 du 22 juin de l’ONU, pour protéger les civils avec l’objectif annoncé d’arrêter les massacres et protéger la population.

30 septembre 1994 
Fin de l’opération "Turquoise" avec le départ des derniers soldats français de la base de Goma (Zaïre).

4-6 octobre 1995 
Le 4, en application de l’accord de défense franco-comorien, intervention de l’armée française pour mettre fin au coup d’Etat militaire aux Comores, dirigé par le mercenaire français Bob Denard. Le 5, reddition des putschistes et transfert vers La Réunion de M. Saïd Mohamed Djohar, président des Comores. Le 6, début de l’évacuation de l’île par les troupes françaises.

1996 
Début de l’Opération "Aramis" au Cameroun, soutien de l’armée camerounaise en lutte contre le Nigeria pour le contrôle de la presqu’île pétrolière de Bakassi.

avril-mai 1996 
Des mutineries de soldats centrafricains réclamant le paiement de leur solde se succèdent. En application de l’accord de défense franco-centrafricain, l’armée française se déploient à Bangui afin d’assurer la sécurité des ressortissants français et étrangers au cours des opérations Almandin 1 et Almandin2.

Juin 1997 
Opération "Pélican" au Congo Brazzaville pour évacuer les ressortissants étrangers durant la guerre civile.

Octobre 1997 
Nouvelle intervention, baptisée Opération "Antilope" au Congo Brazzaville pour permettre des évacuations de ressortissants étrangers durant la guerre civile.

5 décembre 1997 
Accord entre le Centrafrique et la France sur le départ des forces françaises pour la mi-avril 1998.

24 mars 1998 
A Ouagadougou (Burkina-Faso), lors d’une réunion préparatoire au sommet franco-africain prévu en novembre à Paris, Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères, et Charles Josselin, ministre délégué à la coopération, annoncent que le dispositif militaire français en Afrique devrait passer de 8000 à environ 6000 hommes en l’an 2000, tout en maintenant sa "mission stabilisatrice utile" et en s’appuyant davantage sur les organisations régionales africaines.

Août-septembre 1998 
Opération "Malachite" d’évacuation des ressortissants français de Kinshasa.

12 Juin 1999 
Déploiement de la KFOR (force OTAN) au Kosovo comprenant des militaires français.

1999 
Mission Khor Anga à Djibouti : protection aérienne devant l’extension de la guerre entre l’Ethiopie et l’Erythrée.

Octobre-décembre 2001 
A la suite des attentats du 11 septembre 2001, la France intervient en Afghanistan en participant à deux opérations internationales : la force internationale d’assistance et de sécurité sous commandement de l’Otan et l’opération "Liberté immuable" sous commandement américain.

Septembre 2002 
Début de l’opération militaire française « Licorne » en Côte d’Ivoire. Suite à une rébellion qui menace le pouvoir du président Laurent Gbagbo. Intervention précédant les accords de Marcoussis (France) entre les forces politiques ivoiriennes, en janvier 2003.

15-17 mars 2003 
Intervention militaire française suite à un coup d’Etat en Centrafrique. Le 15, en Centrafrique, coup d’Etat du général François Bozizé, qui renverse le président Ange-Félix Patassé, en visite à l’étranger, et s’autoproclame chef de l’Etat. Le même jour, condamnation de la France. Le 16, la France évacue des ressortissants français et étrangers. Le 17, déploiement de 300 soldats français sur l’aéroport de Bangui, pour permettre la poursuite de l’évacuation des ressortissants français et étrangers.

2004 
Destruction des aéronefs de l’armée ivoirienne après le bombardement de Bouaké dans lequel 9 soldats de la force « Licorne » vont trouver la mort et 35 autres sont blessés. Evacuation des ressortissants français. Les soldats tirent sur la foule lors de manifestations anti-françaises.

2006 
Soutien à l’armée tchadienne face aux rebelles (dispositif "Épervier"). L’aviation française effectue un tir de semonce devant une colonne rebelle à 250 km de N’Djamena.

2008 
Protection de l’aéroport de N’Djamena et évacuation des ressortissants français au Tchad. Echange de tirs entre l’armée française et les rebelles près de l’aéroport. 
Soutien logistique français à l’armée djiboutienne à la frontière érythréenne.

23 juillet 2008 
Promulgation de la loi constitutionnelle de modernisation des institutions de la Vème République : la réforme a complète l’article 35 de la Constitution en instituant une procédure d’information et de contrôle du Parlement sur les opérations extérieures.

8 décembre 2008 
Début de l’opération européenne "Atalante" comprenant des militaires français contre la piraterie au large des côtes de Somalie.

17-22 mars 2011 
Le 17, à l’initiative de la France et de la Grande-Bretagne, adoption par le Conseil de sécurité de l’Onu de la résolution 1973, autorisant les Etats-membres à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des civils en Libye : la résolution prévoit une zone d’exclusion aérienne mais exclut toute force étrangère d’occupation. Le 22, déclaration du gouvernement suivie d’un débat à l’Assemblée nationale et au Sénat sur l’intervention des forces armées en Libye (Opération « Harmattan »).

4-11 avril 2011 
Le 4, intervention des forces françaises (Licorne) à Abidjan (Côte d’Ivoire) en appui des forces de l’ONU (ONUCI) qui bombardent les positions du Président sortant Laurent Gbagbo. Celui-ci, qui considère comme invalide l’élection de son concurrent Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010 par l’ONU, est accusé d’utiliser des armes lourdes contre des populations civiles. Interrogation sur le rôle des forces françaises lors de l’arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril.

31 octobre 2011 
Fin de l’Opération "Harmattan" en Libye.

2012 
En 2012 le coût des opération extérieures (OPEX) de la France s’est chiffré à 870 millions d’euros, contre 1, 2 milliard en 2011. Le projet de loi de finances pour 2013 prévoyait une dépense de 630 millions (avant l’intervention au Mali).

Décembre 2012 
Les dernières troupes combattantes françaises quittent l’Afghanistan.

11 janvier 2013 
Début de l’opération "Serval" au Mali pour contrer l’avancée des forces djihadistes qui occupent le Nord du pays et assurer la sécurité des quelque 5000 ressortissants français présents dans le pays.

22 avril 2013 
Le Parlement vote la prolongation de l’opération Serval.

5 décembre 2013 
L’armée française lance l’opération Sangaris en République centrafricaine. La France renforce son dispositif militaire dans le pays "afin d’éviter une catastrophe humanitaire".

25 février 2014 
Le Parlement vote la prolongation de l’opération Sangaris.

1er août 2014 
Lancement de l’opération Barkhane, conduite par les armées françaises. Elle se caractérise par une logique de fusion et de partage des moyens qui, jusqu’alors étaient dévolus à des opérations distinctes (l’opération Serval au Mali, déclenchée en 2013 et l’opération Epervier au Tchad, déclenchée en 1986) avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso.

Septembre 2014 
Lors de sa 4ème conférence de presse, le 18 septembre, le président de la République annonce l’appui aérien de la France aux autorités irakiennes pour "porter des coups à l’organisation terroriste", Daech. Le 19, premières frappes aériennes françaises en Irak. Le 24, débat sans vote au Parlement sur l’intervention française en Irak.

 

Source : Direction de l’administration l’égale et administrative

http://www.vie-publique.fr/chronologie/chronos-thematiques/du-tchad-au-mali-interventions-armee-francaise-depuis-1981.html

 

Remarque :

11 avril 1991 
Pierre Joxe, ministre de la défense, annonce devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale que le coût pour la France de la guerre du Golfe s’élève à 6,5 milliards de francs mais "que le seul montant des contributions internationales dépasse largement les 6 milliards de francs".

 


Guerre du Golfe 1991 : Submergés ?

 

C’est ce qui va finir par leur arriver…

 

… À force de nier les évidences !

Qui donc se souvient de « Amédée ou Comment s'en débarrasser » d’Eugène Ionesco ?

Vous savez, cette pièce de théâtre présentée pour la première fois eu « Théâtre de Babylone », le 14 avril 1954 (si vous n’étiez pas né(e)s, vous ne pouvez pas vous rappeler ; moi non plus, mais je m’en souviens quand même) qui met en scène un couple, Amédée et Madeleine, vivant depuis 15 ans dans l'obsession du secret que renferme la chambre d'à côté. 

Amédée n'arrive plus à écrire et Madeleine s'est vue obligée à prendre du travail. Or, une paire de jambes énorme surgit de la porte d'à côté et révèle qu'un cadavre bien particulier est caché derrière elle.

Ce dernier aurait attrapé la maladie incurable des morts : « La progression géométrique » et grandit inexorablement.

Le couple s'affaire autour des jambes qui s'allongent par à-coups à travers la scène. 

Le cadavre, ce serait l’allégorie du remord.

Pour mon « prof’ de francilien à la barbichette » (qu’il lissait sans jamais s’arrêter), celui qui m’a fait découvrir que le Grand Victor Hugo était le premier des surréalistes (je préparais un « bac-poubelle » dans notre belle kapitale gauloise), plus que le remord, c’était le mensonge qui envahissait tout jusqu’à devenir intenable, irrésistible.

Le secret de ce cadavre « en progression géométrique », finit d’ailleurs par provoquer l’arrivée d’un soldat américain, puis de plusieurs policiers, au troisième acte.

C’est que poussé par Madeleine, Amédée prend la décision de s'en débarrasser.

Mais « eux » n’en sont pas encore là, loin de là.

Quand je dis « eux », je cause de nos apôtres de la vie politique gauloise qui ne causent que pour ne rien dire et dénient encore et toujours les évidences relatives aux « Milliards disparus de la division Daguet ».

Nous nous en sommes déjà entretenus récemment et plus ça va, plus les choses semblent vouloir s’accélérer.

Déjà trois députés qui posent des questions, deux au ministre de la défense-cumulard qui a répondu qu’il n’y avait rien à chercher : « Circulez, RSA ! », une autre qui interroge le ministre des affaires-étranges étrangères, en attente de réponse et désormais un quatrième, et pas n’importe lequel : Gilbert Collard !

Je reprends le texte (pour votre information) :

 

« Gilbert Collard attire l’attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités versées à la France pour son intervention dans la guerre du Golfe de 1991 

Type de questions : QE 

Ministère interrogé : Ministère de la défense 

Question n° : 07-00195

Gilbert Collard attire l’attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités versées à la France pour son intervention dans la guerre du Golfe de 1991 par le Koweït, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite.

Ces indemnités étatiques auraient été versées directement à la République Française. Elles sont retracées dans la comptabilité des États concernés, et l’une d’entre elles au moins a fait l’objet d’une communication officielle. Les Forces de la Coalition auraient reçu au total la somme de 84 milliards de dollars. M. Gilbert Collard souhaiterait connaître la quote-part reçue par la France ainsi que la date de son enregistrement dans nos comptes publics ou sur un budget privé.

Il souhaiterait également savoir selon quelles modalités ces fonds seraient réallouées aux soldats de nos unités combattantes, notamment aux militaires souffrant de symptômes post traumatiques depuis la guerre du Golfe depuis 1991.

»

Commentaire de « Basanix » :

« 

Monsieur le Député, nous ne pouvons que nous féliciter par la question n° : 07-00195 par laquelle vous attirez (enfin) l’attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités versées à la France pour son intervention dans la guerre du Golfe de 1991 par le Koweït, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite.

Il est utile de vous rappeler que sur le plateau de l’émission (préenregistrée) de Sans Aucun Doute qui devait être diffusée le 12 mai 2000 vous avez déclaré : « la plus grande escroquerie du siècle, escroquerie incroyable, enjeu colossal; on ne joue plus avec des rigolos, on joue avec de vrais tueurs, des hommes prêts à tout sous prétexte qu’un État a des intérêts qui sont reliés par d’autres États ».

Julien Courbet, le présentateur vedette, déclare quant à lui : « Cette affaire pourrait remonter très, très, très haut…».

Sur intervention de l’avocat de D$K, ce reportage a été purement et simplement annulé.

Il serait peut-être temps de demander des explications aux dirigeants de TF1 !

Si vous avez oublié votre belle prestation, vous pouvez la revoir sur le lien suivant :http://www.youtube.com/watch?v=n7L-BrTdgUo 

»

On apprendra des années plus tard que le « Juju-Court-Baie » raconte qu’un jour, avant cette émission censurée, il se fait cambrioler les locaux de sa société de production.

Pas d’effraction, aucune dégradation, pas de casse, mais en revanche, tous les dossiers sont à terre, éparpillés, dispersés et qu’il ne manque qu’une seule pièce dans toute la rédaction : Le courrier relatif à ce dossier en préparation !

Bien renseignés, les « plombiers ».

Vous aurez noté, si vous suivez les liens mis à votre disposition, que Collard était l’avocat – c’est son métier d’origine – du sieur Ferrayé, l’inventeur du dispositif d’extinction des feux de puits de pétrole qui a fait merveille au Koweït en 1991…

Une autre « affaire », mais directement liée à la « mafia politique ambiante » de l’époque dans l’hexagone.

Je peux vous en reparler, si vous le désirez, parce que c’est encore plus monstrueux.

 

Et je me permets de « féliciter » Basanix, en lui indiquant que j’espérais que « M° Collard » se souvenait encore de cet épisode de sa vie.

D’autant qu’il a abandonné la défense de Ferrayé entre-temps et qu’il s’est senti obligé de se protéger, non plus derrière sa toge d’avocat, mais derrière la bannière d’un « micro-parti » accolé au FN.

Assassiner un avocat, ça s’est déjà vu : Une députée aussi, des ministres aussi, mais un député, pas encore !

Pour faire un parallèle, « Nanar-Tapis », pour d’autres raisons, a eu le même réflexe… D’ailleurs, il veut désormais y revenir.

 

Vous retrouverez tous ces messages chez « L’Ami-Râle »

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/02/guerre-du-golfe-question-de-gilbert-collard-d%C3%A9put%C3%A9-du-gard-au-ministre-de-la-d%C3%A9fense.html

Et 

http://www.alerte-ethique.fr/news/guerre-du-golfe-question-de-gilbert-collard-depute-du-gard-au-ministre-de-la-defense/

 

Et puis, un « petit-bonus » reçu hier :

« 

Pacé è Saluté

Opération DAGUET ou opération "pépéte du désert".

OPERATION DAGUET, GUERRE DU GOLFE, JULIEN COURBET...

Frédéric Berger, rédacteur en chef de l’Écho des Montagnes,

Frédéric BERGER

Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948 Article 18.

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Article 19.

Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. 

»

Accompagné d’un lien renvoyant à l’ECHO DES MONTAGNES.

Et encore un « tournant » hier après-midi :

« L’Ami-râle » nous fait part de ce courrier reçu à l’en-tête du Sénat de mon « pays-à-moi-même » :

Sénat Commission enquete 2016 02 220001

Là, franchement, c’est assez splendide.

Vous pouvez d’ailleurs vérifier par vous-même en suivant ce lien.

 

Décidément, les « choses » s’accélèrent : J’en verrais peut-être la fin, sauf si cette dernière manœuvre avait pour mission « d’enterrer » cette affaire-là.

Dans tous les cas, on passera à autre chose, et j’ai une pensée pour les vétérans des OPEX de 1991 et de Bosnie qui vivent avec le « syndrome du golfe » au moment même où « Le-Capitaine-de-Pédalo-à-la-fraise-des-bois » fait « le beau » devant les vahinés à reconnaître les conséquences sanitaires des essais nucléaires du pacifique-sud.

Il y en a eu, bien sûr, mais pas systématiques non plus…

Mais c’est un autre sujet !

Bien à vous toutes et tous !

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/cest-cequi-va-finir-par-leur-arriver.html

 


Reçus quelques courriels…

 

Haddock et Basanix sont impayables !

 

On ne dira jamais combien ils ont pu faire avancer le dossier « des milliards disparus de la division Daguet ».

Eux, tout comme une série d’associations de vétérans des Opex de l’époque et quelques-uns de leurs membres les plus tenaces…

Je trouve cela assez magnifique pour vous faire part des derniers développements.

D’autant que ce n’est pas moi qui rédige : Juste un « copier/coller » des plus simples (ça, je maîtrise) !

D’abord « l’Ami-râle » :

« Je fais un « point » pour savoir où nous en sommes au 6 février (2016).

Tout d’abord, une cinquantaine de lettres ont été envoyées par moi-même aux députés qui avaient déjà reçu un courrier :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/02/guerre-du-golfe-lettre-%C3%A0-claude-bartolone.html

D’autres courriers doivent être envoyés par des anciens d’AVIGOLFE et par les associations de contribuables de l’ADCC d’André Louis.

J’ai reçu une réponse de Charles de Courson, vice-président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale qui s’étonne de l’absence des fonds du Golfe dans la comptabilité publique ! … »

Notez qu’il n’y a pas que lui…

« La pression doit monter inexorablement dans les deux prochaines semaines.

Depuis l’époque de « L’Arsouille », comme l’appelait le général de Gaulle, la classe politique s’est considérablement renouvelée et, maintenant, près de 50 % des députés n’ont pas trempé dans les magouilles des années 80 et 90 (l'effet Internet).

Ce qui explique les lettres de Nicolas DUPONT-AIGNAN, Patrick HETZEL et Charles de Courson.

C’est la génération qui va prendre le pouvoir !… »

Eh oui, la génération « Y » et demain la génération « Z », le remplacement naturel d’une génération par une autre qui ne fonctionne pas comme leurs prédécesseurs, dont bien des « nouveaux » ne se sentent pas responsables des « anciens », ça va forcément faire « bouger les choses » !

« En toute logique, la prochaine série de questions au gouvernement doit avoir lieu aux environs du 20 février, après le remaniement ministériel…

D’ailleurs, pourquoi virer « Le Rian », le « ministre fétiche » du gouvernement ?…

La situation est-elle aussi inquiétante que cela ?… »

Ils sont nombreux à vouloir se tirer loin, la trouille au ventre devant la situation du pays et encore plus nombreux à ne surtout pas vouloir « en être » en cette fin de règne catastrophique…

« J’ai aussi envoyé mon bouquin à la « Délégation à l'information et à la communication de la défense (DICoD) ». La très grosse structure d’information de la Défense qui me connaît puisque j’ai donné mon témoignage il y a une quinzaine d’années sur l’OVNI observé au-dessus de Paris le 28 janviers 1994.

Jeudi après-midi, surprise !…

Coup de téléphone de l’Élysée !…

« C’est la secrétaire du général Benoît PUGA, chef d’État-major particulier du président de la République … Vous avez bien envoyé votre livre « les milliards disparus de la Division Daguet » au général PUGA ?...»

« Oui, absolument !... »

« Il y a un petit problème, la dédicace est adressée à l’Ambassadeur du Koweït en France ! …»

Éclat de rire !...

« Ah la honte !…, je me suis trompé d’enveloppe !… Il y avait une enveloppe pour le général PUGA et une autre pour l’ambassadeur du Koweït !… »

« C’est possible de renvoyer votre livre avec la bonne dédicace ?… »

« Vous savez, cela peut rester comme cela… cela fera rire le général qui connaît bien le dossier !… »

Enfin, le général PUGA préfère une dédicace à son nom !…

Aussi, je vais me fendre d’un envoi plus cohérent…

Du coup je me suis dit « Il faut que je téléphone aussi à l’Ambassade du Koweït » l’ambassade du Koweït qui a eu l’air intéressée… »

Vraiment, la tête de linotte que devient « l’Ami-râle » m’a fait éclater rire à en malmener ma « côte-manquante » : Mes chirurgiens ont eu beau couper des nerfs sensoriels, quand « je m’éclate », je le sens passer !

« Et  c’est comme cela que j’ai pris contact avec le chef d’État-major particulier du président de la République et l’ambassadeur du Koweït !…

Bon week-end à tous !…

Haddock »

Impayable, vous dis-je !

Mais ce n’est pas fini.

Parce que Basanix, il nous en rajoute une couche dans la foulée : 

Réponse de sa députée locale à un courriel précédemment envoyé :

« Monsieur,

J’ai bien reçu votre courrier électronique relatif aux supposées indemnités de la guerre du Golfe et je vous assure lui avoir porté la meilleure attention.

J’ai adressé une question écrite sur le sujet au ministre des affaires étrangères et je ne manquerai pas de vous tenir informé de sa réponse.

Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments dévoués.

Joëlle HUILLIER, députée de l’Isère. »

Suit le texte de la question que vous pourrez retrouver notamment sur le site de « l’Ami-râle ».

Sur celui de « Basanix », pas encore…

« Madame la Députée,

Christophe Caron qui a travaillé au 2ème Régiment d'Infanterie de Marine et 2ème  RIMa vient d’adresser par courriel une lettre à tous les députés. Il y reprend la question qui a été posée à Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense, par Monsieur Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, le 15/09/2015, au sujet de l’absence de trace dans la comptabilité publique d’une somme correspondant aux indemnités qui aurait dû être versées au titre de la guerre du Golfe de 1991.

Vu l’extrême gravité de la situation il est utile de vous rappeler La question posée qui a été publiée au JO le 15/09/2015 :

« Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements ».

La réponse, publiée au JO du 05/01/2016 page 132, est celle-ci :

« Le ministère de la Défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

Cette réponse du ministre de la Défense est pour le moins surprenante car, il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative (http://discours.vie-publique.fr/notices/912007900.html), un communiqué du ministère des affaires étrangères du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe :

« L'Émir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

Ce versement a d’ailleurs été confirmé le 26 février 1991 par le Ministre de l’Économie et des Finances, Monsieur Pierre Bérégovoy devant la commission de la production et des échanges de l’Assemblée nationale, qui a notamment précisé qu’après le versement d’un milliard de dollars soit cinq milliards de francs du Koweït l’hypothèse d’un impôt Golfe s’est éloignée.

(Déclaration publiée par Var Matin dans son édition du 27 février 1991)

Le New York Times du 8 septembre 1992 précise quant à lui que 84 billion $ (1 billion = 1 milliard) ont été payés aux USA, Angleterre et France pour les dépenses militaires par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite aux USA, Royaume-Uni et France.

Sur Wikipédia nous pouvons lire concernant le coût de la Guerre du Golfe 1991 :

France : 1,2 milliard de $ de dépenses militaires

Royaume-Uni : 1,23 milliard de $ de dépenses militaires

États-Unis : 61,1 milliards de dollars de dépenses militaires

Le Royaume-Uni et France devaient donc se partager la somme de 22,9 milliards $ (84 - 61,1).

Dans ces conditions, j’ai dû mal à comprendre que le ministère de la Défense déclare qu’il n’y a aucun élément, ni aucune information qui permettent d’établir que la France a reçu des sommes correspondant à des indemnités de guerre au titre de la guerre du Golfe !

J’ai l’impression de revivre l’épisode Cahuzac : « Je n’ai jamais disposé d’un compte en Suisse ou ailleurs à l’étranger. Jamais », « Je nie en bloc et en détail » « Depuis le début, c’est moi qui dis la vérité (…). Je n’ai pas, je n’ai jamais eu, à aucun moment, un compte en Suisse » « les yeux dans les yeux ». Nous allons en savoir un peu plus lors du procès qui se déroulera début févier 2016. Il est utile de rappeler que le compte suisse de Cahuzac a été ouvert en 1992 !

Mais, c’est le mais qui est important, l’affaire Cahuzac, c’est l’arbre qui cache la forêt, 600.000 € contre un détournement d’un milliard US $ !

En conséquent, nous nous retrouvons avec un mensonge d’État du ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian ! Or, Monsieur Jean-Yves Le Drian faisait partie du gouvernement Cresson à l’époque des faits. Je veux bien croire que Monsieur Jean-Yves Le Drian ne soit pas un menteur car effectivement le milliard de dollar s’est perdu avant d’arriver à Paris ?… Comme nous pouvons le lire dans l’article publié par Minute le 10 janvier 2002 : « Dans les archives des RG figure ainsi un "blanc" concernant un mystérieux capitaine Haddock, Haddock qui attribue à feu François Mitterrand un détournement des indemnités de la guerre du Golfe : les pays du Golfe d'Arabie ont signé un chèque de plus d’un milliard de dollars à la France. Cette somme représente les indemnités de la guerre du Golfe et notamment des frais engagés par la Marine Nationale, l'Armée de l'Air, ainsi que l'Armée de Terre au titre de la division Daguet. Ce chèque a été transporté du Qatar par un Falcon 50 et déposé à Zurich sur un compte bancaire suisse au nom de François Mitterrand. Cette opération a eu lieu en présence d'un conseiller fédéral. »

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?…

Et pendant ce temps, nos militaires de la division Daguet, leurs épouses et enfants qui n’ont pas reçu les indemnités promises (600.000 francs), vivent des moments très pénibles suite aux conséquences du « syndrome de la Guerre du golfe ». 

Les faits rappelés ci-dessus sont suffisamment graves pour que soit envisagée, me semble-il, la création d’une commission d’enquête parlementaire pour savoir :

« Où est passé le milliard de la Division Daguet ? » et

« Où sont passés les milliards versés par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite aux USA, Royaume-Uni et France ? »

La commission d’enquête aura donc pour mission de vérifier à quelle date et dans quel compte ces milliards ont été comptabilisés.

En faisant appel à votre sens de l’intérêt public, je vais conclure ma lettre par cette formule empruntée à Momar Guèye, écrivain : « la réponse au courrier des citoyens est sacrée ». 

Je vous prie de vouloir bien agréer, Madame la Députée, l’expression de ma plus haute considération.

Christian Basano »

Là où il fait très fort, l’ami Christian, c’est qu’après que certains aient saisi le « défenseur des droits », le médiateur, qu’Haddock ait écrit à tous les ministres des finances depuis 1998 sans exception, ait mobilisé les services de la DNEF, des douanes et quelques étoilés et élus sur le sujet, désormais les réponses sont apportées à la fois par le ministère de la fraude fiscale de l’économie et de la guerre de la défense nationale, c’est au tour du ministre des affaires étranges étrangères d’être mis dans l’obligation de, soit mentir à son tour, soit déjuger ou ses augustes prédécesseurs ou ses collègues ministres actuels.

Pas pour longtemps il est vrai : Comme vous pourrez le constater à l’occasion du remaniement gouvernemental, ils fuient tous les responsabilités !

Que la suite va être charmante !

D’autant que je reste personnellement persuadé que dans le « plan initial » voulu par « Mythe-errant » soi-même, il devait y avoir une « révélation » en pleine campagne des présidentielles de … 2016 si on avait continué à compter en septennat, histoire de bien pourrir l’ambiance du moment !

Soit au plus tard le mois prochain.

Mais bon, j’avoue que la situation peut évoluer différemment, notamment à l’occasion du « super-Tuesday » qui doit déterminer les candidats au prochain scrutin Présidentiel US.

Simple déduction de ma part : 25 ans que ces détournements sont connus de tous les services de renseignement et personne, absolument personne n’a soulevé le lièvre au pays de la « Liberté d’information » en un quart de siècle !

Oh bien sûr, dans le tas, il y a eu des gens honnêtes qui ne pouvaient pas garder un secret aussi lourd pour eux-seuls…

« Bérêt-Go-voit », qui d’ailleurs avait commencé à délivrer les primes promises aux soldats engagés : « Suicidé ». Deux balles ? Du travail de « pro ».

« Grosse-Ouvre », l’ami des confidences : Suicidé après une luxure à l’épaule. Mais pas avec son arme. Là encore, du travail de « pro », puisque le planton placé sous les fenêtres n'a entendu aucun bruit de détonation suspect.

D’ailleurs cette arme n’a toujours pas « parlé » : On ne sait pas encore d’où elle vient, de quel étui, de quelle série, de quel récipiendaire. Des broutilles…

Et puis encore quelques autres, haut-fonctionnaires ou simples journalistes, dont le rôle est moins certain mais qui ont partagé à un moment ou à un autre l’information, le secret.

Les autres se sont tus, les premiers parmi les officiers supérieurs de la « Grande-muette ». La plupart parmi le personnel politique… de tous les bords.

La pétoche au ventre, pour leur carrière, voire simplement pour leur peau !

Où pour les intérêts supérieurs du pays, on ne sait pas trop encore…

La peur de « la pieuvre » et de son système mafieux, type calabrais, napolitain, sicilien.

Un quart de siècle de silence, ça fait réfléchir, effectivement.

Conclusion logique : C’est que « le secret » est encore protégé par plus gros, plus fort, plus omnipotent que les seuls réseaux « franco-Gaulois », quels qu’ils soient.

Et les dés vont rouler le 1er mars 2016, ce qui pourrait faire « bouger les positions ».

À suivre, bien sûr, parce que cette histoire de bouquins dédicacés pas à la bonne adresse, frôle l’incident diplomatique au moment même où « Fafa l’empoisonneur » laissera place à son successeur à la tête de la diplomatie de mon pays, celui que j’aime tant…

Magnifique et merci à nos deux auteurs : Une sacrée paire !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/recus-quelques-courriels.html

 


Guerre du Golfe : lettre de Joëlle HUILLIER à Laurent Fabius

 

Question écrite à Laurent FABIUS, ministre des Affaires étrangères

 

Monsieur,

 J’ai bien reçu votre courrier électronique relatif aux supposées indemnités de la guerre du Golfe et je vous assure lui avoir porté la meilleure attention.

 J’ai adressé une question écrite sur le sujet au ministre des affaires étrangères et je ne manquerai pas de vous tenir informé de sa réponse.

 Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments dévoués.

 Joëlle HUILLIER, députée de l’Isère

 

  Député Letuiller 2006 02 09


Madame la Députée,

Christophe Caron qui a travaillé au 2° Régiment d'Infanterie de Marine et 2ème RIMa vient d’ adresser par courriel une lettre à tous les députés. Il y reprend la question qui a été posée à Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense, par Monsieur Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, le 15/09/2015, au sujet de l’absence de trace dans la comptabilité publique d’une somme correspondant aux indemnités qui aurait dû être versées au titre de la guerre du Golfe de 1991.

Vu l’extrême gravité de la situation il est utile de vous rappeler La question posée qui a été publiée au JO le 15/09/2015 :
« Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements ».

La réponse, publiée au JO du 05/01/2016 page 132, est celle-ci :
« Le ministère de la Défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

Cette réponse du ministre de la Défense est pour le moins surprenante car, il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative (http://discours.vie-publique.fr/notices/912007900.html), un communiqué du ministère des affaires étrangères du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe :

« L'Emir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.
- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »


Ce versement a d’ailleurs été confirmé le 26 février 1991 par le Ministre de l’Economie et des Finances, Monsieur Pierre Bérégovoy devant la commission de la production et des échanges de l’Assemblée nationale, qui a notamment précisé qu’après le versement d’un milliard de dollars soit cinq milliards de francs du Koweït l’hypothèse d’un impôt Golfe s’est éloignée. 
(Déclaration publiée par Var Matin dans son édition du 27 février 1991)
Le New York Times du 8 septembre 1992 précise quant à lui que 84 billion $ (1 billion = 1 milliard) ont été payés aux USA, Angleterre et France pour les dépenses militaires par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite aux USA, Royaume-Uni et France. 
Sur Wikipédia nous pouvons lire concernant le coût de la Guerre du Golfe 1991 :
France : 1,2 milliard de $ de dépenses militaires
Royaume-Uni : 1,23 milliard de $ de dépenses militaires
États-Unis : 61,1 milliards de dollars de dépenses militaires
Le Royaume-Uni et France devaient donc se partager la somme de 22,9 milliards $ (84 - 61,1)
Dans ces conditions, j’ai dû mal à comprendre que le ministère de la Défense déclare qu’il n’y a aucun élément, ni aucune information qui permettent d’établir que la France a reçu des sommes correspondant à des indemnités de guerre au titre de la guerre du Golfe !

J’ai l’impression de revivre l’épisode Cahuzac : « Je n’ai jamais disposé d’un compte en Suisse ou ailleurs à l’étranger. Jamais », « Je nie en bloc et en détail » « Depuis le début, c’est moi qui dis la vérité (…). Je n’ai pas, je n’ai jamais eu, à aucun moment, un compte en Suisse » « les yeux dans les yeux ». Nous allons en savoir un peu plus lors du procès qui se déroulera début févier 2016. Il est utile de rappeler que le compte suisse de Cahuzac a été ouvert en 1992 !

Mais, c’est le mais qui est important, l’affaire Cahuzac, c’est l’arbre qui cache la forêt, 600.000 € contre un détournement d’un milliard US $ !

En conséquent, nous nous retrouvons avec un mensonge d’Etat du ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian ! Or, Monsieur Jean-Yves Le Drian faisait partie du gouvernement Cresson à l’époque des faits. Je veux bien croire que Monsieur Jean-Yves Le Drian ne soit pas un menteur car effectivement le milliard de dollar s’est perdu avant d’arriver à Paris ?... Comme nous pouvons le lire dans l’article publié par Minute le 10 janvier 2002 : « Dans les archives des RG figure ainsi un "blanc" concernant un mystérieux capitaine Haddock, Haddock qui attribue à feu François Mitterrand un détournement des indemnités de la guerre du Golfe : "les pays du Golfe d'Arabie ont signé un chèque de plus d’un milliard de dollars à la France. Cette somme représente les indemnités de la guerre du Golfe et notamment des frais engagés par la Marine Nationale, l'Armée de l'Air, ainsi que l'Armée de Terre au titre de la division Daguet. Ce chèque a été transporté du Qatar par un Falcon 50 et déposé à Zurich sur un compte bancaire suisse au nom de François Mitterrand. Cette opération a eu lieu en présence d'un conseiller fédéral. »


Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Et pendant ce temps, nos militaires de la division Daguet, leurs épouses et enfants qui n’ont pas reçu les indemnités promises (600.000 francs), vivent des moments très pénibles suite aux conséquences du « syndrome de la Guerre du golfe ». 

Les faits rappelés ci-dessus sont suffisamment graves pour que soit envisagée, me semble-il, la création d’une commission d’enquête parlementaire pour savoir : 
« Où est passé le milliard de la Division Daguet ? » et
« Où sont passés les milliards versés par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite aux USA, Royaume-Uni et France ? »
La commission d’enquête aura donc pour mission de vérifier à quelle date et dans quel compte ces milliards ont été comptabilisés.
En faisant appel à votre sens de l’intérêt public, je vais conclure ma lettre par cette formule empruntée à Momar Guèye, écrivain : « la réponse au courrier des citoyens est sacrée ». 

Je vous prie de vouloir bien agréer, Madame la Députée, l’expression de ma plus haute considération.


Christian Basano

 


Guerre du Golfe : lettre à Claude Bartolone

 

Lettre au président de l'assemblé Nationale

 

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Claude BARTOLONE

Président de l’Assemblé Nationale

Député

Assemblée Nationale

126, rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Député,

 

Vous trouverez, avec la présente, le livre « les milliards disparus de la division Daguet » qui traite de l’absence de fonds versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, en 1991, dans la comptabilité publique, alors que plusieurs documents en font état.

Une question a  été posée, à ce sujet, au Ministre de la Défense, par Monsieur Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, ainsi que par Monsieur Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l’Essonne.

La réponse, en date du 05/01/2016, de Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, à ces deux questions est claire est nette : il n’y a rien dans la comptabilité publique !...

La question N° 88412 posée par Patrick HETZEL, publiée au JO le  15/09/2015, page 6936, et dont la réponse est publiée au JO le 05/01/2016, page  132, était celle-ci :

« Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements ».

La question N° 87853 posée par Nicolas DUPONT AIGNAN, publiée au JO le 08/09/2015, page 6773, et dont la réponse est publiée au JO le 05/01/2016 page 132, est celle-ci :

« M. Nicolas DUPONT-AIGNAN appelle l’attention de M. le ministre de la défense sur des informations officieuses faisant état de sommes qu’aurait perçu l’État Français à la suite de la guerre du Golfe de 1991, au titre des dommages civils et militaires des Forces de la Coalition. Ces sommes dont le prélèvement a pu être vérifié sur les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, n’ont jamais fait l’objet d’inscription de crédits dans la comptabilité nationale et n’ont pu de ce fait bénéficier aux unités combattantes notamment aux soldats souffrant de symptômes post-traumatiques. Il lui demande de bien vouloir confirmer ou non ces informations et, si elles sont avérées, à quels budgets publics ou privés ces sommes ont pu être affectées.

Le texte de la réponse, publiée au Journal Officiel, est celui-ci :

       « Le ministère de la Défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

Cette réponse du ministre de la Défense est pour le moins surprenante car il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative, un communiqué du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït :

 « Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweït.

Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

L'Emir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

 

Je ne peux que constater que, d’un côté, le ministère de la Défense déclare qu’il n’y a aucun élément, ni aucune information qui permettent d’établir que la France a reçu des sommes correspondant à des indemnités de guerre au titre de la guerre du Golfe, tandis que, de l’autre, un communiqué du ministère des affaires étrangères, en date du 25 février 1991, précise que l’Emir du Koweït a fait un don d’un milliard de dollars pour contribuer à l’effort militaire français pendant la guerre du Golfe !…

 

Aussi je me pose plusieurs questions :

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires Etrangères au moment des faits (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la Défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Les faits sont suffisamment graves pour que soit envisagé, me semble-t-il, la création d’une commission d’enquête parlementaire.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

 

 

 


Guerre du Golfe : lettre à Patrick HETZEL

 

Vers la création d'une commission d'enquête parlementaire ?...

 

 

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Patrick HETZEL

 Député

Assemblée Nationale

126, rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le député

 

Vous avez posé une question à Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense, le 15/09/2015, au sujet de l’absence de trace dans la comptabilité publique d’une somme correspondant aux indemnités qui aurait dû être versées au titre de la guerre du Golfe de 1991.

Vous m’avez communiqué la réponse du ministre de la Défense et je vous en remercie.

 

La question était celle-ci :

« Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements ».

Le texte de la réponse, publiée au Journal Officiel du 05/01/2016, est celui-ci :

« Le ministère de la Défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

 

Cette réponse du ministre de la Défense est pour le moins surprenante car il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative, un communiqué du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït :

 « Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweit.

Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

L'Emir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

 

Je ne peux que constater que, d’un côté, le ministère de la Défense déclare qu’il n’y a aucun élément, ni aucune information qui permettent d’établir que la France a reçu des sommes correspondant à des indemnités de guerre au titre de la guerre du Golfe, tandis que, de l’autre, un communiqué du ministère des affaires étrangères, en date du 25 février 1991, précise que l’Emir du Koweït a fait un don d’un milliard de dollars pour contribuer à l’effort militaire français pendant la guerre du Golfe !…

Aussi je me pose plusieurs questions :

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires Etrangères au moment des faits (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la Défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Les faits sont suffisamment graves pour que soit envisagé, me semble-t-il, la création d’une commission d’enquête parlementaire.

Je vous prie de bien vouloir agréer, monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

  Patrick HETZEL réponse 2016 01 150001

 

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

 


Mensonge d’État(s)… ?

 

Ils persistent dans le déni absolu !

 

De temps à autre, je vous tiens au courant des avancées du dossier des « Milliards perdus de la division Daguet ».

Pas vraiment concerné, sauf en qualité d’encore honnête citoyen de mon pays, la « Gauloisie des voyous » (ce pays qui est le mien et que j’aime quand même tant…), j’ai l’honneur de vous en avoir fait plusieurs romans « en ligne » (et je m’apprête à en rajouter une couche), en réponse aux dires du « Capitaine Haddock », dit jusqu’ici « l’Ami-râle » (parce que selon Hergé lui-même, un homme de sa qualité ne peut pas rester éternellement que commandant de bord après Dieu Lui-même, mais mérite bien d'être étoilé et le titre « d’amiral » ! Cf. Tintin chez les Picaros).

Depuis, il est relayé par quantité de médias « alternatifs » (mais pas subversifs) et d’associations, notamment d’anciens combattants et autres « vétérans » des Opex actuelles et celles d’un autre millénaire, notamment de la division Daguet engagée au Koweït en 1991, qui demandent des comptes quant à leur sort de « chair à canon » souffrant entre-autre du « syndrome du golfe » pris très au sérieux partout ailleurs, hors la « Gauloisie-autiste ».

On a même pensé que 2014 serait marqué par une tentative de putsch jusque sur les Champs-Élysées, après les déboires de politique intérieure de l’époque, mais ça s’est calmé avec les « rallonges » obtenues du ministre du moment, par les officiers d’état-major qui ont réussi à mettre un frein quasi-définitif aux réductions de budget et d’effectif de la « grande-muette ».

Pas sans quelques soutiens opportuns.

Et puis depuis, il y a eu l’affreuse année 2015 et ses attentats : On reviendra d’ailleurs sur leur histoire secrète cet été, car les armes utilisées ont parlé depuis.

Et oui, chaque arme a sa propre identité et donc son histoire particulière : Il suffit de la remonter pour découvrir des filières tout-à-fait inattendues et là, les services de renseignement sont en principe très fort… a posteriori seulement, hélas !

Mais revenons au dernier épisode que vous pourrez retrouver sur le site d’alerte-éthique animé par notre « Ami-râle :

Il reprend le texte très officiel (JO AN) de la République à moi-même :

Question N° 88412 de M. Patrick Hetzel (Les Républicains-démocrates - Bas-Rhin)

Question écrite

Ministère interrogé >  Défense ; Ministère attributaire >  Défense ; Rubrique > politique extérieure ; Tête d'analyse > Iraq ;

Analyse >  guerre du Golfe. Financement. Informations. 

Question publiée au JO le : 15/09/2015 page : 6936

Réponse publiée au JO le : 05/01/2016 page : 132

Date de changement d'attribution: 08/12/2015

Texte de la question :

« M. Patrick Hetzel attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités de la guerre du Golfe de 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats Arabes Unis et d'Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements. » 

Texte de la réponse :

« Le ministère de la défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Émirats Arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991. »

Naturellement, c’est dans la droite ligne de tout ce qui avait pu être répondu depuis la fin des années 2000 sur le sujet par les ministres successifs du budget, de l’économie et de la finance, de la guerre et de la défense nationale, par tous ceux qui les ont interrogé sur le sujet, de « drôate » comme de « gôche ».

On n’a rien touché, mais nuance, des « banques centrales ».

Et là, permettez-moi d’en rire à m’en faire péter ma panse au niveau de ma côte manquante, ôtée dernièrement par un chirurgien gaulois à Monaco !

Parce que là, le mensonge est flagrant !

Et depuis le début.

Souvenez, je cite Monsieur « Rôle-lent-Du-Mas » et son administration :

« 

Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweït.

Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

L'Émir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

Là encore, vous pouvez vérifier tant que le lien n’est pas censuré (ce qui ne devrait plus tarder), et je vous y encourage vivement pour vous faire votre propre religion en toute liberté … et conscience citoyenne !

Parce que bon, il faut rester logique et vous rappeler que le 25 février 1991, un lundi si mes souvenirs sont bons, c’est le premier jour de l’offensive terrestre « Sabre du désert » qui refoulera loin en Irak les troupes de Saddam Hussein hors du Koweït envahi le 2 août précédent.

Une bataille de « 100 heures » qui se terminera le 28 février par un cessez-le-feu unilatéral après que l’Irak accepte la totalité des résolutions de l’ONU relatives à son « coup de force », d’opération qualifiée par mes soins à l’époque de « main-basse sur le grisbi » de son voisin (les champs de pétrole, mais aussi une partie du Trésor Koweïtien – on parlera plus tard de 48 milliards de dollars pillés dans les coffres des banques et palais – et 15 milliards de dettes non-remboursée, contractée en plus des 45 milliards prêtés par l’Arabie-Saoudite pour financer la première guerre du Golfe contre l’Iran)…

Belle façon de redevenir solvable, finalement.

Aussi, dans ces conditions pour revenir à nos soucis « Franco-Gaulois », nous avons deux ministres qui se contredisent à un quart de siècle d’écart.

Y’en a-t-il forcément un qui ment ?

Pas tout-à-fait : Ils disent tous les deux la vérité.

L’un a bien reçu l'annonce honorée du milliard promis et remercie vivement, mais pas d’une « banque centrale » mais directement de la cagnotte de l’Émir qui en dispose en Suisse (environ 248 milliards en avait-on supposé à l’époque).

L’autre ne les a jamais vus arriver en comptabilité publique.

C’est comme ça.

Et ils ont cherché depuis que « l’Ami-râle » et derrière lui les pilotes « d’Air-Transe » (on cause beaucoup dans les cockpits entre deux vacations radios) depuis 1998 et la fameuse grève « dure » qui s’est arrêtée en plein vol sous la menace de la révélation de cette disparition d’argent, celui du sang de nos soldats, toutes revendications des PNT acceptées d’emblée et d’un seul tenant, sans même la moindre négociation…

Étonnant, d’autant qu’on vient de revivre à peu près le même épisode en fin d’année dernière : Intraitable et la mémoire longue, les personnels navigants.

Mais rien de probant, ni à travers les douanes (forcément l’argent koweïtien n’a jamais franchi la frontière hexagonale), ni les services fiscaux (la DNEF saisie par « l’Ami-râle » qui dispose de moyens que vous ne pouvez même pas imaginer) dès que ça ressort quelle que part.

Même les américains ont mis sur la piste nos pandores sur les fichiers « Clearstream », puisque c’est là que c’est en principe « compensé », sans succès.

Plus tard, ils ont inventé le groupe AZF qui posait des bombes sous les voies de la SNCF. C’était sous « Le chi » et ça lui en « a touché une mais pas l’autre » selon la formule consacrée de l’époque.

Puis encore, ils ont su faire basculer Hervé Falciani qui part de Suisse avec quantité de DVD piratés des comptes gérés par sa banque employeuse. Celui-là ne court pas se réfugier aux USA pour bénéficier du programme de protection des témoins, non, il va voir le « juge en solex » sis promenade des anglais à Nice !

Curieuse destination, non ?

Mais rien n’en sort, toujours rien, hors quelques milliers de « repentis-fiscaux », pas plus.

Pire, quand « Le Che », ministre de la guerre à l’époque, déjà pas très chaud pour envoyer de la troupe sur place en bon objecteur de conscience qu’il a toujours été, il manque de se prendre, sur place, un Scud sur le crâne à noël 1990, il ne veut pas finir en pièces détachées et colle sa démission fin janvier 1991, avant le début de l’offensive terrestre et il sauve ainsi sa peau.

« Béret-Go-voit », lui ne supporte pas vraiment les indices de corruption manifeste qui l’entourent une fois arrivé à Matignon, après être passé par le ministère des finances, là où l’on voit où non les sous qui passent…

C’est tellement terrible pour lui comme cas de conscience, lui qui avait fait un discours de politique générale assurant qu’il s’attaquerait à la corruption du pays qui le gangrène, tel qu’il profite des attaques tous-azimuts dont il est victime depuis le fameux « prêt-Peu-là », qu’il trouve le moyen de se suicider de deux balles tirées de l’arme de son garde-de-son-corps : Fort !

Et puis dans la foulée, ce sont les vétérans qui doivent rembourser les sommes promises qu’ils auraient touché en avance, que même certains se sont retrouvés « suicidés » à leur tour. Et en final, l’ami de trente ans, « Grosse-Ouvre » qui finit par se tirer une balle d’une arme, tellement ces secrets-là lui insupportent au moral, qui n’est pas la sienne dans les combles du château élyséen : Bé oui, on tue pour garder secret ses secrets, au moins depuis Boulin !

C’est ça l’État-mafieux et pas autre chose.

Alors depuis, on nie avoir reçu quoique ce soit, des fois que le premier qui l’ouvre, il fasse le pigeon du tir au pigeon.

Bon, pour être honnête, il y a la possibilité théorique mais improbable que les koweïtiens aient menti dès l’origine : Ils n’auraient jamais voulu dépenser autant d’argent pour des croisés, au moment même où on libère leur pays pour eux-mêmes, tiens donc !

Or, il n’y a jamais eu de démenti de quelle que sorte que ce soit à la déclaration du ministre des « affaires étranges » de février 1991.

Hypothèse absurde, d’autant que par la suite, ils ont payé tant et plus aux pays de la coalition, que ce serait encore plus contradictoire avec les réalités historiques : Le petit-milliard consenti à la « Gauloisie mythe-errandienne », ce n’est qu’un petit glaçon par rapport au reste de l’iceberg qui dérive depuis.

Reste donc plus qu'une seule explication logique : Entre le moment où le paquet de dollars décolle des comptes koweïtiens et celui où il est censé atterrir sur celui du Trésor Gaulois, il s’est … évaporé !

Vous le savez, ce n’est pas possible et les fichiers américains, le programme Promis, et des banques de compensation tracent tout.

Que donc, le milliard a tout simplement été détourné par une tierce personne, inattaquable, forcément, sans ça on en aurait entendu parler.

Personne inattaquable de l’extérieur parce qu’elle est légitime, inattaquable en « Gauloisie-dépouillée », parce qu’elle est tout autant légitime, devenue même une icône par la suite, sauf pour « Tonton Yoyo » qui parle, plus tard, d'un « devoir d'inventaire ».

Et qu’en plus le bonhomme gère ses secrets de mains de maître, y compris dans sa vie personnelle et même intime.

Je ne désigne bien sûr personne : Vous traduirez vous-même comme vous l’entendrez !

Mais c’est la condition indispensable pour qu’un quart de siècle plus tard, tout le monde se tait encore.

Et pour en savoir plus, désormais, on attend la réponse sans doute identique, à la même question posée au même ministre, en tout cas similaire, par « Du-Pont-Gnangnan » (DLF) avant de poser une énième question : « Comment expliquez-vous cette contradiction évidente ? »

Et question subsidiaire : « Pour quelle raison aucune action d’enquête des services n’a été réalisée jusqu’ici ? »

Et là, ce sera le début de la fin des institutions de la cinquième République, déjà bien branlantes, mes pauvres ami(e)s.

Et je serai très triste, figurez-vous, qu’elle ait pu être dévoyée par tant de crapuleries !

Bien à vous tout de même !

I3

 


Les milliards disparus de la Division Daguet : la polémique s’amplifie !...

 

Je reprends la question écrite au gouvernement déposée par Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, en date du 15/09/2015 :

Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliard de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements.

 

Texte de la réponse, publiée au Journal Officiel du 05/01/2016 :

Le ministère de la Défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et d’Arabie Saoudites, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991.

Patrick HETZEL réponse 2016 01 150001

La réponse est quand même pour le moins surprenante !...

Surtout que l’article du New York Times n’est pas la seule source disponible pour avoir des informations sûres au sujet de virements bancaires à notre pays relativement à la guerre du Golfe.

En effet, il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative, un communiqué du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït :

 « Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweit.

Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

L'Emir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

Source :

http://discours.vie-publique.fr/notices/912007900.html

  Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

 

Alors, d’un côté, le ministère de la Défense déclare qu’il n’y a aucun élément, ni aucune information qui permettent d’établir que la France a reçu des sommes correspondant à des indemnités de guerre au titre de la guerre du Golfe, tandis que, de l’autre côté, un communiqué du ministère des affaires étrangères, en date du 25 février 1991, précise que l’Emir du Koweït a fait un don d’un milliard de dollars pour contribuer à l’effort militaire français pendant la guerre du Golfe !…

Faut-il que je me prépare à être le prochain ministre de la Défense pour remettre de l’ordre dans ce boxon ?...

Car cela ne fait tout de même pas très sérieux !...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Guerre du Golfe 1991 : divulgation en mars 2016 ?...

 

Le « Florentin »

 

 Quelles sont les raisons profondes qui ont pu conduire François Mitterrand à détourner en 1991 les indemnités de la guerre du Golfe ?...

Parce qu’à bien y réfléchir, un tel détournement n’a aucun sens.

Dans l’état actuel du dossier, c’est, en effet, près de 7 milliards $ qui n’ont jamais atteint les coffres du Trésor public.

Cela représente, en valeur actuelle, près de 16 à 17 milliards d’euros !...

Que faire avec une telle somme qui représente plus d’un million d’années de travail au taux du SMIG ?...

 

Par exemple, vous avez le choix entre :

  • 56 hôpitaux ultra-modernes à 300 millions l’unité ;
  • 340 grands voiliers-écoles de 100 mètres hors-tout ;
  • 3 porte-avions avec 30 Rafale chacun.

Vous pouvez aussi investir de multiples façons et développer votre capital.

 

C’est totalement incompréhensible pour quelqu’un qui détestait l’argent comme François Mitterrand !...

Sa seule passion, en fait, était le pouvoir !...

Un goût du pouvoir qui a conduit sa vie jusqu’à le mener aux plus hautes fonctions en pratiquant « l’art de l’esquive » comme ont su le faire d’autres personnalités dans l’Histoire comme Machiavel et Laurent le Magnifique.

Un indéniable talent qui lui a valu le surnom de « Florentin ».

Alors pourquoi dérober autant d’argent si ce n’est pas pour en profiter ?...

Manifestement, il y a autre chose.

Il faut chercher dans la vie politique de François Mitterrand, et notamment dans ses déclarations comme celle du Congrès d’Epinay en 1971, pour commencer à comprendre : « L'adversaire, qui était-ce ?... Eh bien, une certaine classe dirigeante, assurément, d'autres auraient ajouté l’Église, qui apportait le sceau du spirituel aux moyens de l'injustice sociale... d'autres auraient ajouté : l'Armée... mais ça fait déjà longtemps qu'elle ne fait plus de coup d’État !

D'autres auraient ajouté : les notables. Le véritable ennemi, j'allai dire le seul, parce que tout passe par chez lui, le véritable ennemi si l'on est bien sur le terrain de la rupture initiale, des structures économiques, c'est celui qui tient les clefs...

C'est celui qui est installé sur ce terrain-là, c'est celui qu'il faut déloger... c'est le Monopole ! terme extensif... pour signifier toutes les puissances de l'argent, l'argent qui corrompt, l'argent qui achète, l'argent qui écrase, l'argent qui tue, l'argent qui ruine, et l'argent qui pourrit jusqu'à la conscience des hommes ! ».

Manifestement, à la base du comportement de François Mitterrand, il y a la haine de l’argent !...

 

De la haine de l’argent, à la volonté de détruire les Institutions

Le détournement des indemnités de la guerre du Golfe est absolument impensable.

Il a été réalisé par le chef de l’Etat, en toute impunité, et, apparemment, sans aucune opposition !... Une action théoriquement impossible dans une démocratie aussi évoluée que la nôtre.

Ce détournement pose surtout cette question : « pour quelles raisons tous les contrepouvoirs ont-ils été mis en défaut ?... ».

Parce qu’il faut bien avouer que François Mitterrand a détourné ces fonds en sachant que personne ne ferait d’objection, ne s’y opposerait, ne les dénoncerait, et c’est ce qui s’est passé !...

Et c’est là où on trouve, me semble-t-il, la motivation profonde de François Mitterrand : montrer que les institutions ne sont pas fiables, qu’elles peuvent évoluer en un système totalitaire auquel personne ne s’opposera !....

Après des centaines de courriers à la presse, aux médias, aux institutions, aux politiciens, et de nombreux articles sur le web, rien n’y fait : on ne peut que constater l’incroyable omerta qui bloque notre pays. La presse nationale et étrangère sont muselées tout comme les médias et les institutions internationales !...

Aussi, il faut bien prendre conscience que la structure mafieuse dans laquelle nous vivons est planétaire.

Aucun Etat n’a remis en question le fonctionnement des institutions financières qui ont permis ce détournement de fonds et celui-ci peut se reproduire n’importe où, n’importe quand, dans cette forme ou sous une autre apparence !...

Et c’est vraisemblablement le fonds de l’action de François Mitterrand : trouver une solution pour détruire les Institutions actuelles, pour, ensuite, les améliorer, qu’elles soient financières ou politiques, et cela sur toute la planète !...

Je ne vois pas d’autre explication à cette incroyable affaire.

Bien sûr, on peut se demander où nous allons, qu’est-ce qui va se passer, comment cette affaire va évoluer, et surtout quand elle sera divulguée.

 

« Divulgation » prévue au premier trimestre 2016 ?...

Il est possible d’aller un peu plus au fond de la pensée mitterrandienne en appliquant la « méthode hypothético-déductive ».

La « méthode hypothético-déductive » est appliquée à l’Etat-major des armées pour essayer de comprendre et d’anticiper la stratégie de l’adversaire. Essayons de la mettre en pratique pour comprendre la stratégie du « Florentin » et, surtout, ce qu’il avait l’intention de faire de cet argent.

Le détournement de fonds des indemnités de la guerre du Golfe est tellement insensé, énorme, qu’il n’a de sens que dans une action politique. C’est ce que j’ai expliqué précédemment : l’objectif est la destruction de nos institutions pour les remplacer par de nouvelles bien plus efficaces, bien plus démocratiques, qui donneront réellement le pouvoir aux citoyens en permettant, notamment, un bien meilleur contrôle des pouvoirs exécutifs et législatifs.

En fait, il s’agit de faire une « destruction-créatrice » de Schumpeter !...

Mais, comment y arriver ?...

On peut estimer, compte-tenu des objectifs du « Florentin », que les fonds disparus ont été placés en « bon père de famille » pour réapparaître à un moment critique de notre Histoire. Par exemple, en 1991, l’Allemagne cherchait des fonds pour la reconstruction de l’ex RDA à un taux de près de 5%. Un joli rendement…

De plus, si les fonds ne sont jamais rentrés dans la comptabilité publique, il doit être facile d’en trouver la trace dans le système américain "promis" qui enregistre toutes les transactions financières de la planète, un peu comme Clearstream.

« Le Florentin » savait tout cela et en a joué plus que de mesure jusqu’à vraisemblablement empoisonner durablement, les relations franco-américaines.

Mais le monde financier ultralibéral permet une multitude de combines, pas toujours dans l’intérêt des peuples, et on peut compter sur un mutisme bien compris des uns et des autres.

Aussi, les « milliards de la division Daguet » sont vraisemblablement « restés au chaud » dans un paradis fiscal, et ce n’est pas ce qui manque sur la planète. D’ailleurs, il n’est pas nécessaire d’aller bien loin, les coffres et les trusts de la City, ou de Suisse, ou d’ailleurs, permettent d’investir tranquillement des sommes considérables…

Aussi, on peut imaginer, tout à fait logiquement, que les fonds disparus ont été placés sur des places financières européenne qui garantissent sécurité et rentabilité.

Il reste de trouver quel pourrait être le meilleur moment pour révéler le « pot aux roses » au public, aux politiciens, aux financiers, en fait à toute la planète !...

En se mettant à la place de François Mitterrand qui, avec cette affaire, a une occasion de rester dans l’Histoire – et de quelle façon !... – il est tout à fait logique de retenir une date très personnelle et qui lui tient à cœur !...

Et s’il y a une date qui compte pour chaque être humain c’est bien celle de sa naissance !... Surtout pour les femmes qui nous mettent au monde dans les « grandes souffrances de l’enfantement » !…

Et puis, le « Florentin » était un grand séducteur et on peut penser que retenir la date de sa naissance était un hommage à toutes les femmes !...

Certains pensent que j’exagère, mais pas tant que cela…

Aussi, en toute logique, je retiens 2016 comme l’année la plus favorable, à plusieurs points de vue, pour une divulgation au public du détournement des indemnités de la guerre du Golfe, et de tout ce qui s’en suivra !...

On peut même pousser l’analyse jusqu’à estimer, en bon politicien, que le « Florentin » a choisi un moment particulier de l’année 2016 !... Et c’est la période de l’élection présidentielle, prévue en mai, avant l’instauration du quinquennat, qui la plus intéressante. Période où les troupes se préparent pour la conquête du pouvoir !...

Le meilleur moment pour frapper fort et avoir le maximum de retentissement.

Comment cela a-t-il été mis en forme ?...

 

Nous n’en savons rien, mais cette hypothèse a aussi été retenue par « I-Cube » dans son roman « Opération Juliette-Siéra » (disponible sur le web).

J’en reprends un extrait, une conversation entre la gestionnaire du Trust « Solutré-Jarnac », qui détient les capitaux, et le capitaine de corvette Paul de Bréveuil chargé de récupérer les fonds pour le Trésor public :

 « Ce n’est que fin 2001 que j’ai été adoubée, après une multitude de vicissitudes, par les Lloyds pour être l’unique héritière de mon mari et pouvoir reprendre ses affaires. Et c’est un peu plus tard que j’ai appris pourquoi et comment ce trust avait été créé par son généreux donateur. »

De la volonté expresse de son fondateur, les sommes sont à restituer au Trésor public français en mars 2016.

Pourquoi 2016 ?

« Sans doute parce que ça cadrait avec trois septennats de Présidents français et que mars est la période où les candidats à la magistrature suprême sont en campagne assourdissante pour des élections au mois de mai suivant.

Manifestement, votre Président de l’époque souhaitait, et sans doute de façon posthume, peser une dernière fois sur la vie politique de votre pays.

Son objectif, ça ressort de quelques notes manuscrites de feu Lord Thornner, était de démontrer que les institutions de votre Vème République, qu’il a toujours combattu depuis 1958, étaient viciées : n’importe qui arrivé à la tête de l’État pouvait détourner n’importe quelle somme, même gigantesque, sans que personne ne s’en aperçoive ni ne demande des comptes.

Malgré tous les contrôles possibles et imaginables, les contre-pouvoirs, la censure de votre Parlement, l’honnêteté ou non des ministres et de leurs administrations.

Vous imaginez les retombées en pleine période de campagne électorale !

Ça échappe à tout contrôle et c’est bien ce qu’il démontre depuis 1991. Lui seul savait et en appelle à une réforme profonde de vos institutions en lançant sa bombe posthume trois septennats plus tard à compter de son départ de la vie politique.

Le combat de toute une vie de conviction, Monsieur de Bréveuil ! »

Voilà qui est totalement surprenant, estime Paul.

Iconoclaste, même.

Mais rassurant : Paul a la conviction qu’un homme de gauche comme lui, ne peut pas être un vulgaire bandit de grand chemin. Il ne peut qu’avoir eu un dessein précis quand il détourne les sommes de la division Daguet et celle du procédé Ferrayé.

Cette « révélation » ne fait que conforter son opinion sur le sujet et il en est soulagé sur le moment.

« Voilà qui me rassure, Milady. Mais nous ne pouvons plus attendre 2016. Ces fonds détournés, leurs véritables ayant-droits les réclament assez vertement. Et je suis chargé de le récupérer pour le compte de mon gouvernement. »

Prouvez-le, répond-elle avec son joli sourire et sa voix douce.

Comment ?

« Dans les statuts du trust, que voici » fit-elle en tendant un mince dossier posé sous la desserte voisine de leur table, « il est indiqué que seul le Président de l’élection de 1988 peut disposer, en qualité de fondateur du trust, de l’usage des fonds, et ce jusqu’à sa mort.

Et tant mon mari que moi-même, avons scrupuleusement respecté ces statuts dans le fonctionnement et les placements effectués avec ces fonds.

En revanche, après son décès, il nous faut la signature conjointe du Président et du Premier Ministre en exercice pour en disposer.

Voici le mandat, en 5 exemplaires qui seront enregistrés par nos soins à la conservation des hypothèques de Paris au titre des actes innommés, qu’ils doivent signer pour permettre à votre pays de disposer de l’intégralité des actifs du trust, déductions faites de nos honoraires et commissions. »

Et la dame d’ouvrir le fin dossier sur la première page de celui-ci.

Incroyable : tout était donc prévu ?

« Et vous abandonnez la gestion de ses avoirs sans autre contrepartie ? »

La contrepartie, ils verront ça ensemble.

« Ces actifs ne nous appartiennent pas, en tant que membre des Lloyds. Ils n’ont jamais été notre propriété. D’autant que nous savons tout en l’ignorant, qu’il s’agit forcément d’argent sale. D’argent qui n’a en plus jamais bénéficié à l’économie de l’Angleterre ni à celle du Commonwealth. »

Tout a toujours été investi et réinvesti principalement en France et en Europe continentale, selon les instructions reçues.

Elle sort un inventaire joint aux statuts du trust, que Paul parcoure rapidement : c’est conforme, sous réserve d’inventaire détaillé, à ce que la conseillère de la Cour des comptes régionale a reconstitué.

« Nous ne faisons que vous restituer le devenir de ce que vous avez déjà ! »

Et pourquoi n’avoir pas dit tout ça en début de matinée au siège de sa compagnie.

« Pour deux raisons : Je n’ai rien à vous dire que vous ne sauriez pas déjà. C’est dans les instructions. C’est clair, précis et impératif. Et je ne peux pas violer une clause statutaire de ce trust dans le cadre de mes fonctions et mandats professionnels… »

Alors pourquoi les violer sur la côte ?

« C’est la deuxième raison, pris en ses deux branches : C’est de l’argent « sale ». Et pour une femme honnête, c’est un poids considérable, quoiqu’en pensent les moralisateurs de la vie financière… dont votre actuel Président, futur Président du G20 en 2011, dans deux ans.

La deuxième branche, c’est qu’à part les américains qui posent les mêmes questions régulièrement, disons tous les 5 ans, mais auxquels je ne peux pas répondre du fait des statuts du trust, manifestement, tout le monde à part moi, a perdu les « clés » pour déboucler le processus d’explosion de vos institutions d’outre-manche. »

Elle avait posé la question de la conduite à tenir au Foreign-office. Instruction : aucune information à quiconque. C’était carré du point de vue juridique. Mais pas d’explosion de la République française qui aurait pu être imputée, même indirectement à un sujet de la Couronne britannique.

« Alors, nous rêvions de votre arrivée depuis des années pour déboucler cette affaire au meilleur contentement de tous ! »

Et là, patatras, un officier de réserve qui débarque comme attendu et prévu, mais sans même savoir de quoi il parle. « Je n’allais quand même pas laisser encore du temps au temps. C’aurait été inconcevable.

D’autant mieux que le septennat n’existe plus chez vous et que la date de 2016 ne correspond plus à rien. Pensez-donc, à deux ans de la fin du deuxième quinquennat de votre actuel Président, ou de son successeur, ce n’est plus une bombe atomique, c’est un pétard décalé ! Il rate complètement son objectif.

Or, par ailleurs, j’étais tenue au courant de la poussée américaine sur votre actuel Président, qui se veut, en plus, mener une politique de rupture d’avec les us et coutumes passées. Comme on ne sait pas qui lui succédera, l’occasion faisant le larron, il fallait bien vous recevoir jusqu’ici pour vous remettre les clés sans violation ni des intentions du fondateur, ni provoquer un tremblement de terre, le tout en respectant les devoirs de ma charge. »

Brillante, la fille, à résoudre sa quadrature du cercle personnelle, pense Paul en finissant d’écouter l’exposé et de déguster le fond de son verre de vin.

C’est largement cohérent. »

Fin de l’extrait du roman « Opération Juliette-Siéra »

 

Une incroyable hypothèse à découvrir dans sa version romancée intitulée « Opération Juliette-Siéra » rédigée par « I-Cube ».

Malgré tout, on peut aussi se demander quels ont été les autres effets de ce détournement de fonds, surtout si on considère les affaires financières qui ont alimenté la chronique depuis le début des années 1990.

Et je pense en particulier à la longue affaire Clearstream et à la non moins longue affaire des fichiers HSBC.

Un sujet que je reprendrai dans un autre billet car c’est franchement vaste et pourrait très bien bloquer une divulgation compte-tenu que le dossier est une suite de manipulations où on peut même soupçonner notamment la "patte" de différents services, y compris ceux de Langley, de l’autre côté de l’Atlantique.

Parce que les Américains n’ont jamais "digéré" toutes ces magouilles…

 

Malgré tout, bonne année à tous !...

Jean-Charles DUBOC

 


Guerre du Golfe : communiqué de presse du ministère des Affaires Étrangères du 25 février 1991

 

Lorsque le ministère des Affaires Étrangères devient bavard…

 

Deux députés ont posé récemment une question au gouvernement au sujet de la disparition des milliards de la Division Daguet :

 

M. Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l’Essonne :

QUESTION AU MINISTRE DE LA DÉFENSE

Question 2015-36-00108

M. Nicolas DUPONT-AIGNAN appelle l’attention de M. le ministre de la défense sur des informations officieuses faisant état de sommes qu’aurait perçu l’État Français à la suite de la guerre du Golfe de 1991, au titre des dommages civils et militaires des Forces de la Coalition. Ces sommes dont le prélèvement a pu être vérifié sur les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, n’ont jamais fait l’objet d’inscription de crédits dans la comptabilité nationale et n’ont pu de ce fait bénéficier aux unités combattantes notamment aux soldats souffrant de symptômes post-traumatiques. Il lui demande de bien vouloir confirmer ou non ces informations et, si elles sont avérées, à quels budgets publics ou privés ces sommes ont pu être affectées.

 

M. Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin :

 QUESTION ÉCRITE

M. Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliard de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements.

 

L’information du New York Times est indiscutable car elle reprend le « Rapport économique Arabe », une étude annuelle effectuée par le Fonds monétaire arabe, la Ligue arabe, l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole, et d’autres institutions importantes.

 

D’autre part, il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative, un communiqué en date du 25 février 1991, deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït :

 

« Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweit.

Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweit, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

L'Emir du Koweit vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

http://discours.vie-publique.fr/notices/912007900.html

 

Ainsi, le versement, en 1991, d’un milliard de dollars à notre pays est reconnu par le ministère des Affaires Étrangères.

 

Par contre, lorsque l’on demande au ministre des Finances s’il y a des traces, dans la comptabilité publique, d’un virement relatif aux indemnités de la guerre du Golfe, on n’obtient aucune réponse, puisque j’ai posé cette question, sans résultat, à tous les ministres des Finances depuis 1998.

Mais il y a bien pire lorsque la réponse est négative comme c’est le cas dans un courrier adressé à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) en date du 7 octobre 2008.

 

En effet, suite à une question posée à Mme Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, par M. Jean BIHAN, président de l’UNSOR, au sujet des accusations d’un détournement de fonds publics qui aurait été effectué lors du virement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991, on obtient cette réponse :

« Monsieur le Président,

 Par courrier en date du 12 août 2008, vous avez porté à la connaissance de Madame le ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït. Il vous semble que ces sommes seraient allées au bénéfice des militaires ayant participé à l’Opération « Tempête du désert ».

 Vous indiquez que certains adhérents de votre association, ainsi que Monsieur Jean-Charles DUBOC, vous ont affirmé que ces sommes auraient été détournées, sans pour autant préciser qui en aurait bénéficié.

  Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère.

  J’ai donc transmis votre courrier à toutes fins utiles au ministère de la Défense, seul compétent pour en connaître…

 Veuillez agréer, monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.

 

Christian Dufour

Le Chef de Cabinet »

 

Ainsi, d’un côté, nous trouvons un document officiel du ministère des Affaires Étrangères qui relate le virement à notre pays d’un milliard $ en 1991, et de l’autre, une lettre du ministère des Finances qui explique qu’il n’y a rien dans la comptabilité publique, malgré les recherches effectuées.

Curieux, n’est-ce pas ?...

Il faut surtout en conclure que le communiqué du ministère des Affaires Etrangères infirme directement les propos de tous les ministres, des finances et de la défense, interrogés autant par moi-même et par les associations de vétérans sur le sujet, dont L’UNSOR et AVIGOLFE, depuis 1998 !

 

Les ministères affirment à l'unisson, et avec constance, qu’il n’y a jamais eu aucune somme versée en indemnisation pour la participation de la « Division Daguet » par qui que ce soit, qui aurait pu laisser des traces dans les comptes publics.

 

Par conséquent :

 – Soit, ils mentent tous de façon éhontée car le fait est désormais établi par cette archive et aucun n’est plus jamais digne de confiance pour solliciter un mandat politique auprès du Peuple ;

 – Soit, ils ne mentent pas et alors, si ces sommes versées par le Koweït ne sont jamais arrivées sur les comptes de la Nation, c’est qu’elles ont odieusement été détournées, dissimulées !

 

Dans quel pays sommes-nous donc ?...

  

 Jean-Charles DUBOC

 

Capture écran Emir Koweït

 

New York TIMES 7 sept 1992

 

Lettre BIHAN 2


Guerre du Golfe 1991 : Nicolas Sarkozy à la manœuvre (I)

 

Vous trouverez ci-dessous un courrier de Nicolas SARKOZY, président de l’UMP, qui m’envoie ses remerciements pour le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet ».

 

SARKOZY 2015 04 21 REPONSE DAGUET0001

 

Une réponse intéressante si l’on considère que j’accuse nommément François MITTERRAND d’avoir détournée en 1991/92, avec quelques complices, les milliards versés à la France par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis au titre des frais de guerre de la Division Daguet !...

Un dossier qu’il ne peut pas ignorer car j’ai envoyé trois courriers à Christine Lagarde, ministre des Finances, pour l’alerter sur cette affaire.

 

Et puis, il semblerait – c’est tout du moins l’hypothèse développée dans le roman Opération Juliette-Siéra de I-Cube – que les fonds auraient été récupérés et placés dans le « Grand Emprunt 2010 » !...

C’est ce que j’explique dans le livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET ».

En voici un extrait saisissant !...

Jean-Charles DUBOC

 

 

« Si nous nous basons sur les statistiques établies par l’armée américaine, le taux de soldats qui souffrent de séquelles invalidantes du type "syndrome du Golfe" est de 25% à 30% des effectifs ayant participé aux combats.

Ce ferait chez nous entre 3.000 et 4.000 soldats invalides ou décédés.

Si c’est le cas, le scandale sera énorme lors de la divulgation du nombre réel de malades et de soldats décédés.

Compte-tenu que les pensions attribuées le serait rétroactivement, on peut estimer que la somme à trouver, pour indemniser correctement nos vétérans du Golfe, se situe entre un et deux milliards d’euros.

Une somme importante à laquelle il faut ajouter la prime de guerre promise à nos combattants du Golfe, environ 200.000 euros par soldat, et qui n’a jamais été touchée.

Compte-tenu de l’importance des effectifs envoyés dans le Golfe, le montant total de cette "prime de guerre" est compris entre deux et trois milliards d’euros.

Ainsi, si l’on ajoute les pensions d’invalidité pour le syndrome du Golfe à la prime de guerre qui est due, on arrive à un total compris entre 3 et 4 milliards d’euros.

Ce n’est pas prévu dans le budget des armées !…

Même sur plusieurs années…

 

Sauf… sauf si on commence à aborder le sujet des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France en 1991, au titre de « l’Opération Daguet ».

Des "frais de guerre" qui, semble-t-il, ont été détournées par François Mitterrand et quelques responsables politiques de l’époque comme je l’ai expliqué dans les deux premiers chapitres !...

Et là, ce sont environ 7 milliards d’euros en valeur actuelle qui sont encore disponibles !...

Et peut-être près du double, d’après certaines sources.

 

Bien sûr, on pourrait m’objecter : « Mais comment utiliser ces fonds pour indemniser nos militaires alors qu’ils ont été détournés ?... Tout cela est perdu !... Disparu !... ».

Disparu ?...

Est-ce si sûr ?...

Peut-on imaginer que les gouvernements qui ont été alertés depuis dix-sept ans n’aient pas entrepris une opération de récupération de ces fonds ?...

 

Une autre objection est de répondre que : « Les fonds sont tellement importants qu’il est impossible de les faire rentrer dans la comptabilité publique sans que cela se voit !... ».

C’est tout à fait exact !...

Et si on s’occupait des rentrées d’argent qui ne trouvent pas d’explication ?...

 

Et là, il faut aller voir du côté du « Grand emprunt 2010 » !...

En juillet 2013, une tranche supplémentaire de 12 milliards d’euros a été lancée pour le « Programme d’investissement d’avenir » alias « Grand Emprunt 2010 ».

Mais, très curieusement, la première tranche du « Grand Emprunt » de 35 milliards lancée en 2010 lancé par Nicolas Sarkozy est loin d’avoir été utilisée en totalité !...

Pour quelles raisons le gouvernement a-t-il lancé un emprunt supplémentaire alors qu’il n’y a absolument aucun besoin urgent ?...

C’est totalement incohérent, surtout dans une période de grandes difficultés économiques et financières !...

 

Et si le « Grand Emprunt » cachait une opération de récupération des fonds de la guerre du Golfe ?... »