Iran Flux

IRANIUM

 

La volonté de contrôler leurs dirigeants a amené les peuples, après des siècles de souffrances, de combats, à créer des démocraties en Corse, aux États-Unis, en France, et ensuite dans la majeure partie des pays de la planète.

Les horreurs de la deuxième guerre mondiale ont ensuite conduit les gouvernements à créer l'Union Européenne, les Nations-Unies, et un ensemble de structures, comme l'AIEA, pour éviter que des régimes totalitaires ne conduisent l'humanité vers l'apocalypse.

Les tensions entre l'Occident et l'Iran s'aggravent avec la menace très claire du Premier ministre israélien d'un bombardement des sites nucléaires iraniens.

La ligne rouge serait-elle bientôt beaucoup trop proche pour Israël et les États-Unis ?



Afin de faire le point, je reprends des informations disponibles à la Représentation permanente de la France auprès des Nations Unies à New-York:

« Le programme nucléaire iranien, sans finalité civile crédible, constitue une menace pour tous les pays de la région. C’est d’autant plus inacceptable qu’il est le fait d’un régime qui tient régulièrement des déclarations, encore renouvelées ces derniers jours, appelant directement à la destruction de l'État d’Israël. La position de la France est claire : il serait inacceptable que l’Iran se dote de l’arme nucléaire. Et ce pays doit se conformer à ses obligations internationales au titre du TNP mais aussi des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité et l’AIEA. La voix du dialogue reste ouverte car notre objectif est un règlement diplomatique de la crise mais tant que l’Iran ne répondra pas à toutes les questions en suspens et ne se conformera pas à la légalité internationale, c’est la responsabilité de la France d’accentuer encore les sanctions contre le régime de Téhéran. »

François Hollande, Président de la République française, 27 août 2012



Le développement clandestin par l’Iran d’un programme nucléaire en violation du Traité de Non-Prolifération constitue une crise de sécurité internationale majeure de nature à fragiliser gravement le régime de lutte contre la prolifération nucléaire.

La violation persistante, confirmée par l’AIEA (dans ses rapports), de ses obligations de suspendre ses activités nucléaires sensibles, et de faire toute la lumière sur son programme nucléaire, et le refus réitéré de négocier avec les Six (E3+3 : Allemagne, France, Royaume-Uni + États-Unis, Chine, Russie) n’a pas donné d’autre choix au Conseil de sécurité que d’augmenter la pression exercée sur Téhéran.

A la défiance des autorités iraniennes vis-à-vis du régime de non-prolifération s’ajoute la violation massive et systématique des droits de l’Homme en Iran, régulièrement pointée du doigt à l’Assemblée générale des Nations Unies ainsi qu’au Conseil des droits de l’Homme à Genève.

1. Derniers développements à New York

- Le 20 septembre 2012, le représentant de la Colombie et président du comité de sanctions 1737 relatif à la non-prolifération a présenté devant le Conseil de sécurité son rapport trimestriel sur les activités du Comité.

L’Iran continuait de violer ses obligations internationales, en vertu des résolutions du Conseil de Sécurité et du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, en continuant de chercher à contourner le régime de sanctions établi par les résolutions du Conseil, et en poursuivant ses tentatives d’acquisition de matériel sensible et ses exportations d’armes, notamment en direction du régime syrien.

Dans son intervention, le représentant de la France a exprimé sa préoccupation au sujet des activités liées au programme balistique iranien, et au transfert d’armes en direction de Damas. Il a également salué l’adoption d’une résolution par le Conseil des gouverneurs de l’AIEA exhortant l’Iran à coopérer sans délai afin d’assurer la communauté internationale de la finalité exclusivement civile de son programme nucléaire. Tant que l’Iran ne respectait pas ses engagements internationaux, la France, avec ses partenaires, renforcerait les sanctions à son encontre.

- Le 12 juin 2012, le Conseil de sécurité s’est réuni pour la présentation du rapport trimestriel du Comité de sanctions contre l’Iran créé par la résolution 1737.

Le représentant permanent de la Colombie et président du Comité, M. Osorio a souligné l’efficacité des sanctions dans le ralentissement du développement des programmes nucléaire et balistique iraniens. Elles n’avaient cependant pas permis d’amener l’Iran à accepter une solution politique négociée. Des violations de sanctions avaient été notifiées au Comité, notamment concernant l’embargo sur les armes.

Dans son intervention, le Représentant de la France a constaté les résultats concrets des sanctions et a salué le travail du Panel d’experts, en particulier le rapport final qu’il venait d’adresser au Conseil. Il a exprimé, dans le contexte de la crise syrienne, de vives inquiétudes face au rôle actif de la Syrie dans le trafic illicite d’armes avec l’Iran. Il a par ailleurs rappelé qu’il était indispensable que l’Iran se soumette à ses obligations internationales et coopère pleinement avec l’AIEA.

- Le 7 juin 2012, le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité la résolution 2049, renouvelant jusqu’au 9 juillet 2013 le mandat du Groupe d’experts sur le dossier nucléaire iranien. Ce groupe d’experts, créé par la résolution 1929, est chargé d’aider le Comité de sanctions (le "Comité 1737") à s’acquitter de son mandat en suivant, promouvant et facilitant l’application des mesures imposées par les résolutions du Conseil à l’encontre de l’Iran. Ses dernières analyses et recommandations concernant la mise en oeuvre des sanctions Iran figurent dans son rapport final (S/2012/395) du 9 mai 2012.



 Le 21 mars 2012, le Conseil de sécurité a entendu la présentation par le Représentant permanent de Colombie du rapport trimestriel du comité de sanctions contre l’Iran et a débattu de son programme nucléaire.

M. Osorio a rappelé qu’une réunion du Comité avait eu lieu le 29 février, lors de laquelle les Etats membres avaient souligné la nécessité d’une réponse efficace et diligente aux cas de violations notifiés au Comité. Plusieurs Etats membres avaient également marqué leur préoccupation devant les transferts illicites d’armes entre l’Iran et la Syrie, qui avaient été rapportés au Comité. M. Osorio a par ailleurs souligné que plusieurs cas de violation des sanctions avaient été portés à la connaissance du Comité depuis la dernière réunion du Conseil, concernant l’embargo sur les armes et l’interdiction de tous tirs recourant à la technologie des missiles balistiques.

Le Représentant de la France a réitéré dans sa déclaration ses graves inquiétudes face à la poursuite par l’Iran de ses activités d’enrichissement d’uranium sans application civile crédible et de développement d’un programme balistique. Il a par ailleurs souligné l’importance de poursuivre la mise en œuvre des sanctions dont l’impact était avéré pour amener l’Iran au dialogue et à répondre aux interrogations de l’AIEA.

- Le 21 décembre 2011, le Conseil de sécurité a débattu de la présentation trimestrielle donnée par le représentant permanent de la Colombie en tant que Président du Comité de sanctions 1737 de la situation du programme nucléaire iranien, suite à la publication du rapport de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA), publié le 8 novembre.
Dans sa déclaration, le représentant de la France a rappelé le caractère sans précédent du rapport de l’AIEA qui fait état de ses « graves inquiétudes » et détaille des activités iraniennes « spécifiquement liées à l’arme nucléaire ». Il a souligné que tous les éléments recueillis signifient que l’Iran a cherché, et continue très vraisemblablement à chercher, à se doter de l’arme atomique, sous couvert d’un programme prétendument civil et pacifique.

La suite sur :

http://www.franceonu.org/la-france-a-l-onu/dossiers-geographiques/proche-et-moyen-orient/iran-non-proliferation/article/iran-3862



Nous sommes peut-être à la veille d'une intervention contre l'Iran.
Les dangers d'une possession de l'arme atomique par le régime théocratique de Téhéran ont été maintes fois soulignés, mais peu de documents ont été aussi explicites que le documentaire « Iranium » qui souligne les nombreux rapports de force et la menace que représentent un Iran en possession de l’arme atomique pour l’Amérique et le monde entier.
http://www.iraniumthemovie.com/
Le film utilise des images rares des dirigeants iraniens, et des entrevues avec 25 dirigeants politiques, des dissidents iraniens, et d’experts sur la politique au Moyen-Orient, le terrorisme et la prolifération nucléaire.
Documentaire « Iranium »
 

 

Les personnes interrogées:


James Woolsey – Ancien directeur de la CIA
Frances Townsend – L’ancien conseiller à la sécurité intérieure, la Maison Blanche
Shelley Berkley Rep – D-NV, 1er arrondissement
Amb. John Bolton – L’ancien ambassadeur américain, des Nations Unies
Mark Dubowitz – Directeur du Projet énergétique de l’Iran
Engel Eliot Rep – D-NY, le 17ème district
Fakhravar Amir – Président de l’Institut Liberté iranienne
Frank Gaffney – Président, Centre de politique de sécurité
Reuel Gerecht Marc – Ancien spécialiste du Moyen-Orient, de la CIA
Amb. Or Dore – L’ancien ambassadeur d’Israël, des Nations Unies
Kahlili Reza – Ancien espion de la CIA, membre, Corps de la Garde révolutionnaire iranienne
Korin Anne – Co-directeur, Inst. pour l’analyse de la sécurité mondiale
Jon Kyl sénateur – R-AZ, whip en minorité au Sénat
Michael Ledeen – Auteur, La bombe à retardement iranienne
Bernard Lewis – Professeur émérite d’études proche-orientale, Princeton University.
Lopez Clare – Ancien officier de la CIA; Chercheur principal, Centre de politique de sécurité
Clifford mai – Le président de la Fondation pour la défense des démocraties
Le lieutenant-général Thomas McInerney (retraité) – US Air Force
Nagle Chet – Auteur, Pacte Iran
Walid Phares – Auteur, La révolution à venir
Resnicoff Arnold – ancien officier et l’aumônier, l’armée américaine
Harold Rhode – Ancien spécialiste des affaires étrangères, le Pentagone
Mohsen Sazegara – Membre fondateur, Corps Garde révolutionnaire iranienne
Henry Sokolski – Directeur exécutif, Centre d’éducation non-prolifération des politiques
Timmerman Kenneth – Directeur exécutif, Fondation pour la démocratie en Iran
Manda Zand Ervin– président, Alliance des femmes iraniennes