Et puis après ?....
Les élections régionales du 6 décembre 2015 ont été l’occasion d’un véritable « raz-de-marée » du Front national.
Un « tsunami » de vagues bleues marine a recouvert notre pays avec le FN en tête dans six régions !...
Du jamais vu !...
Faut-il s’en étonner ?...
La réponse est NON !...
Cela fait dix-huit ans que je hurle dans le désert que notre démocratie est devenue un « totalitarisme mafieux » et que cela finira mal !...
Nous y sommes.
Parce que lorsqu’un chef de l’Etat, en l’occurrence François MITTERRAND, détourne, en toute impunité, des milliards d’euros, comme cela a été le cas avec le détournement des indemnités de guerre virées à la France en 1991 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes Unis, et bien cela signifie tout simplement que nous sommes devenus un système totalitaire.
Tous les contre-pouvoirs se sont effacés : que ce soient les hauts fonctionnaires des finances et de la Défense, car ils tiennent à leur carrière (et à leur peau), les élus corrompus ou lâches, la presse subventionnée et aux ordres, les citoyens apeurés, etc…
Malgré le fait que ce détournement de fonds ait été dénoncé au ministère des finances en janvier 1998, que le dossier est complet et a même donné lieu à deux questions, en septembre dernier, au gouvernement par les députés Nicolas DUPONT-AIGNAN et Patrick HETZEL, que, de plus, de très nombreux courriers ont été envoyés au président de la République et aux ministres concernés, il faut bien avouer que rien ne bouge, que la situation n’évolue pas, que « tout le monde » a peur d’une Divulgation.
Il ne faut pas sous-estimer une telle situation : elle est le symptôme révélateur d’une intelligentsia qui a perdu le sens de l’intérêt général et ne survit que pour jouir toujours un peu plus du POUVOIR SUR LES AUTRES en pratiquant une omerta forcenée, quitte à éliminer les gêneurs comme Pierre Bérégovoy…
Cela se traduit par l’absence d’un authentique débat démocratique basé sur la parfaite connaissance des enjeux et sur la transparence de la vie publique.
Nos élus forment une NOUVELLE ARISTOCRATIE MAFIEUSE, quasiment intouchable, où les chefs peuvent faire tout et n’importe quoi, y compris voler des milliards destinés à la Défense Nationale !...
C’est sûr que ça va bien se terminer !...
Les mafieux ont même entrepris de détruire la principale grande fonction régalienne de l’Etat, celle qui consiste à protéger les biens et les personnes : la Défense !...
Parce que les fonds détournés représentent 7 milliards $ en 1991, soit près de 16 à 17 milliards d’euros en valeur actuelle, c’est-à-dire près de 50% du budget annuel de la Défense Nationale !...
Une somme considérable.
Cette décomposition des valeurs démocratique est très bien ressentie par les nombreux électeurs qui viennent de choisir de « Front », pour changer de politique, changer de dirigeants et résoudre les problèmes actuels de société.
Malheureusement, si le ressenti populaire est juste – il faut virer les dirigeants de l’UMPS – les solutions proposées sont totalement anachroniques car « Marina la Peine » ne nous propose rien d’autre qu’un programme économique et politique très proche de celui du « Front populaire » de 1936 !...
Le monde a quand même un peu changé !...
Alors, bien sûr, je me demande comment tout cela va évoluer sachant que la Présidentielle de 2017 est dans un an et demi, c’est-à-dire demain.
A la vitesse à laquelle le FN grimpe dans l’opinion publique, il suffira de quelques attentats, quelques scandales, encore plus de chômage, pour que l’élection à la tête de l’Etat devienne possible dès le premier tour !...
Aussi, l’anticipe une « Divulgation » du détournement des milliards de la Division Daguet au premier trimestre 2016, et ceci pour plusieurs raisons :
La première raison est que le dossier est « complet » et que le gouvernement est « coincé » par cette histoire. Deux questions ont été posées en septembre par les députés Dupont-Aignan et Hetzel au ministre des finances, et on attend toujours la réponse.
Mais je doute que le dossier sorte de ce côté-là, sauf si les « Républicains » se lancent dans l’aventure (pourquoi ne l’ont-ils jamais fait ?...).
La seconde raison réside dans le fait que le dossier a servi aux pilotes de ligne du SNPL à « museler » la direction « d’Air Transe » depuis la mi-octobre, mais aussi le gouvernement et les médias.
Il suffit de se référer à la « lettre ouverte à Michel SAPIN » du 4 octobre 2015 pour s’en convaincre.
Plus un mot de travers sur les pilotes qui étaient jetés en pâture au public il y a seulement un mois et de demi. Les premiers accords commencent à être signés et nous le savons uniquement par des communiqués de presse.
Vraiment surprenant !...
Tout le monde est prudent et ne veut pas mettre le "feu aux poudres"…
La troisième raison est relative aux attentats d’octobre dernier.
Nous sommes en guerre et la guerre cela coûte cher, très cher…
Et il y a environ 16 à 17 milliards d’euros qui attendent toujours d’être virés à la défense.
Ils sont bloqués, semble-t-il, dans le « plan d’investissement pour l’avenir » qui n’est qu’un montage financier ayant permis de récupérer les fonds disparus. Ceux-ci auraient été placés dans un Trust à Londres, comme c’est raconté dans le roman « Opération Juliette-Siéra » de « I-Cube ».
Les militaires connaissent très bien le dossier et, dès que la grogne devient intenable à l’Etat-major, notre « capitaine de pédalo » n’a pas d’autre choix que « d’allonger les crédits » :
Par contre, le problème des vétérans, et des malades du syndrome du Golfe, n’est toujours pas réglé. Il faudrait qu’ils soient reconnus et indemnisés avant une diffusion du dossier dans le grand public, sous peine de tensions supplémentaires.
Mais ce n’est pas de ce côté-là que le scandale devrait exploser. Les militaires sont "sous tension" mais n’ont pas l’habitude de se mêler des affaires des politiciens, même si elles sont mafieuses.
La quatrième raison est la montée du « Front ». La voie est toute tracée pour une élection au premier tour de « Marina-la-Peine » à la présidentielle de 2017 !...
D’où la tentation de "tirer un missile" pour déstabiliser encore plus le gouvernement et l’UMPS et s’assurer un peu plus de la victoire.
Il faut savoir que le dossier est très bien connu dans les hautes sphères du FN.
De plus, il ne faut pas sous-estimer le profond ressentiment des « Frontistes » envers une classe politique qui les a toujours désignés en « boucs-émissaires », sachant que la campagne haineuse de l’UMPS ne peut qu’aggraver les rancœurs et la hargne de « Marina-à-la-Peine » et de ses élus…
D’où une tentation de « sortir » le dossier après les élections, suffisamment de temps avant la Présidentielle, car c’est un dossier lourd, complexe. Et il y a de quoi scandaliser, écœurer, définitivement les électeurs.
Un résumé des dernières informations sur le dossier est disponible dans ces billets :
PARTIE I : Air France mise en danger par une "minorité"…
PARTIE III : Interrogations sur Dominique Strauss-Kahn…
PARTIE IV : Dominique Strauss-Kahn, un personnage romanesque
Mais où allons-nous ?...
Pour l’instant, la direction prise par le « capitaine de pédalo », et nos élus, est « toujours plus de lois liberticides » !... C’est-à-dire que le terrain est préparé pour un totalitarisme d’extrême-droite qui appliquera un programme économique « national-socialiste » !...
Malheureusement cela ne résoudra pas les problèmes, car il faudrait surtout plus de démocratie !... C’est-à-dire innover et mettre réellement les citoyens "à la barre" !...
Parmi les solutions proposées, je propose le tirage au sort des sénateurs parmi les citoyens volontaires :
EXTRAIT : « Le détournement des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand en 1991 révèle que notre pays est devenu un authentique « totalitarisme mafieux » où un chef de l’État peut détourner des milliards en toute impunité.
Ce crime contre les institutions, contre la démocratie, contre la défense, contre nos militaires, n’a été rendu possible que parce qu’une grande partie de la classe politique est arriviste, corrompue, craintive, lâche, ou sans valeurs.
En détournant ces fonds, « l’Arsouille », comme l’appelait le général de Gaulle, savait que tous se tairaient, par crainte pour leur carrière mais aussi par peur d’être ῝suicidé῝ comme Robert Boulin, Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre, ou encore Jean-Edern Hallier.
Je rends hommage à ces hommes qui ont payé de leur vie leur opposition à la corruption comme a pu le faire Pierre Bérégovoy le 8 avril 1992 lors du discours qu'il a prononcé devant l'Assemblée nationale :
« Mais je voudrais être plus clair encore. J'entends vider l'abcès de la corruption. J'ai demandé au garde des sceaux de pousser les feux de la justice et du châtiment pour les coupables.
Toutes les procédures seront conduites à leur terme, dès lors qu'elles révéleront des actes frauduleux commis à des fins d'enrichissement personnel.
Je souhaite que cet assainissement soit conduit par la justice avec célérité et sévérité. Pour la part qui revient au parquet, le garde des sceaux y veillera. Toutes dispositions seront prises par la Chancellerie afin de faciliter l'aboutissement rapide des procédures, dans le respect, bien entendu, des décisions des juges.
S'il est des dossiers qui traînent, croyez-moi, ils ne traîneront plus. Il faut guérir la corruption, il faut aussi la prévenir (…) J'ai ici une liste de personnalités dont je pourrais éventuellement vous parler. ».
Pierre Bérégovoy a été retrouvé suicidé le 1er mai 1993.
Il aura tenu un an face à la corruption.
La situation ne s’est pas améliorée en vingt ans comme le révèlent en continu les scandales politico-financiers qui se succèdent les uns aux autres.
L’opinion publique n’a plus aucune confiance dans ses dirigeants et dans le fonctionnement de notre démocratie.
Les citoyens sont même prêts à se jeter dans les bras nationalistes de « Marina la Peine » comme si c’était le manque d’esprit nationaliste qui avait causé cet effondrement du sens civique de nos élus !...
SI LA FRANCE VA MAL, CE N’EST PAS PAR MANQUE DE NATIONALISME MAIS PARCE QUE LES BASES DE NOS INSTITUTIONS SONT MAL CONÇUES !... ELLES DOIVENT ÊTRE AMÉLIORÉES !...
Les bases du fonctionnement de notre démocratie sont mauvaises et doivent être changées.
Nous devons innover, refonder le système.
Pourquoi ne pas instituer le tirage au sort ?...
Dans nos démocraties, très peu de personnes réclament un tirage au sort d’une partie des représentants du peuple.
Pour beaucoup, cela semble même franchement révolutionnaire !...
Nous tellement habitués à aller désigner par le vote nos représentants dans les différentes institutions de la République que le tirage au sort semble une idée totalement saugrenue !...
Pourtant le tirage au sort des citoyens a été institué dans les jurys populaires, ceux-là même qui avaient la possibilité de « raccourcir » une personne lorsque la guillotine était l’instrument de justice le plus radicale, et le plus définitif.
Là, il ne s’agissait pas de diriger une commune, une région ou l’Etat mais, carrément, de tuer un individu jugé coupable au risque, d’ailleurs, de commettre l’irréparable : condamner un innocent !...
Mais, lorsque des personnes tirées au sort votent des lois, au moins le processus est réversible en cas d’appréciation erronée – c’est la grande différence avec la condamnation à « l’échafaud » !...
Le tirage au sort des représentants du peuple peut conduire à des excès démagogiques, mais il faut bien réaliser qu’une démocratie représentative a déjà réussi à se transformer en état totalitaire, comme on a pu le voir lors de l’arrivé au pouvoir d’Adolf Hitler en mars 1933.
Nous y sommes, d’une façon différente et bien moins flagrante.
Comme je l’ai déjà expliqué, nous vivons dans un « totalitarisme mafieux », une forme de totalitarisme plus sophistiqué et bien moins visible que le communisme ou le nazisme, mais tout aussi destructeur des libertés sur le long terme.
En fait, la meilleure solution pour garantir les citoyens de toute dérive totalitaire est qu’il y ait deux systèmes, le tirage au sort et l’élection, qui cohabitent simultanément, les deux s’autocontrôlant l’un l’autre.
Ainsi, on peut très bien imaginer que les membres de l’Assemblée Nationale continueraient à être élus tandis que ceux du Sénat seraient tirés au sort.
De la même façon, le développement de la régionalisation devrait aboutir, un jour ou l’autre, à la création de grandes régions pouvant rassembler jusqu’à 10 millions d’habitants, celles-ci étant dotées d’un parlement où il serait souhaitable que la moitié des membres soient tirés au sort.
Chacune de ces régions pèserait aussi lourd qu’un Etat comme la Finlande, la Suède, le Norvège, l’Irlande, la Suisse, le Portugal ou la Grèce.
Aussi, afin de corriger l’évolution dramatique de notre démocratie, et pas seulement la nôtre puisque le problème du rejet de la classe politique n’est pas spécifique à la France, il me semble souhaitable d’instituer une part de tirage au sort parmi les représentants du peuple avec, bien sûr, un système de contrôle par l’institution de façon à se garantir de toute dérive.
Aucun parti politique n’a jamais étudié une telle proposition !...
Ce serait couper la branche sur laquelle les élus sont assis et où ils peuvent se gaver de bonnes « rémunérations » et de divers avantages avec, dans les pires cas, des commissions sur les appels d’offre ou les contrats d’armement !...
Compte-tenu des résistances du système, celui-ci ne pourrait changer que lors d’un effondrement économique et financier pour que les analystes politiques, des politiciens, la presse et les médias, étudient et reprennent cette proposition.
Nous y arrivons progressivement.
Mais il est possible qu’un scandale politique très grave, la révélation d’une gigantesque affaire de corruption, provoque un choc dans l’opinion et précipite les choses ; les citoyens se demanderont alors : « Comment a-t-on pu en arriver là ?... »
Ce sera le moment de la remise en cause du système ; il faudra trouver des explications à cette situation catastrophique puis innover afin de trouver un nouveau type de gouvernement de l’Etat.
Devant la gravité de l’effondrement de l’économie et des finances du pays, et la révélation au public du très grave niveau de ῝pourrissement῝ de la classe politique, les citoyens réaliseront alors qu’il n’y a qu’une seule solution vraiment efficace : celle de briser le pouvoir exclusif des partis politiques !...
C’est là où le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple, et le développement de la démocratie directe, deviennent des solutions d’avenir.
Avec ces nouveaux apports dans la démocratie, les mensonges systématiques et les promesses irréalistes et démagogiques qui s’introduisent dans les discours électoraux disparaissent de fait.
De la même façon, les puissances de l’argent sont exclues et elles ne peuvent plus financer, corrompre, en espérant une faveur en retour !...
Ainsi la démocratie directe, le tirage au sort, et une courte durée des mandats, par exemple de un an, comme on l’a vu à Athènes, suppriment une grande partie de la corruption.
Voilà, ce sont juste quelques réflexions et considérations sur une situation gravissime.
Bonnes réflexions…
Jean-Charles DUBOC
Lorsque le ministère des Affaires Étrangères devient bavard…
Deux députés ont posé récemment une question au gouvernement au sujet de la disparition des milliards de la Division Daguet :
M. Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l’Essonne :
QUESTION AU MINISTRE DE LA DÉFENSE
Question 2015-36-00108
M. Nicolas DUPONT-AIGNAN appelle l’attention de M. le ministre de la défense sur des informations officieuses faisant état de sommes qu’aurait perçu l’État Français à la suite de la guerre du Golfe de 1991, au titre des dommages civils et militaires des Forces de la Coalition. Ces sommes dont le prélèvement a pu être vérifié sur les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, n’ont jamais fait l’objet d’inscription de crédits dans la comptabilité nationale et n’ont pu de ce fait bénéficier aux unités combattantes notamment aux soldats souffrant de symptômes post-traumatiques. Il lui demande de bien vouloir confirmer ou non ces informations et, si elles sont avérées, à quels budgets publics ou privés ces sommes ont pu être affectées.
M. Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin :
QUESTION ÉCRITE
M. Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliard de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements.
L’information du New York Times est indiscutable car elle reprend le « Rapport économique Arabe », une étude annuelle effectuée par le Fonds monétaire arabe, la Ligue arabe, l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole, et d’autres institutions importantes.
D’autre part, il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative, un communiqué en date du 25 février 1991, deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït :
« Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweit.
Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweit, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.
L'Emir du Koweit vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.
- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »
http://discours.vie-publique.fr/notices/912007900.html
Ainsi, le versement, en 1991, d’un milliard de dollars à notre pays est reconnu par le ministère des Affaires Étrangères.
Par contre, lorsque l’on demande au ministre des Finances s’il y a des traces, dans la comptabilité publique, d’un virement relatif aux indemnités de la guerre du Golfe, on n’obtient aucune réponse, puisque j’ai posé cette question, sans résultat, à tous les ministres des Finances depuis 1998.
Mais il y a bien pire lorsque la réponse est négative comme c’est le cas dans un courrier adressé à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) en date du 7 octobre 2008.
En effet, suite à une question posée à Mme Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, par M. Jean BIHAN, président de l’UNSOR, au sujet des accusations d’un détournement de fonds publics qui aurait été effectué lors du virement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991, on obtient cette réponse :
« Monsieur le Président,
Par courrier en date du 12 août 2008, vous avez porté à la connaissance de Madame le ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït. Il vous semble que ces sommes seraient allées au bénéfice des militaires ayant participé à l’Opération « Tempête du désert ».
Vous indiquez que certains adhérents de votre association, ainsi que Monsieur Jean-Charles DUBOC, vous ont affirmé que ces sommes auraient été détournées, sans pour autant préciser qui en aurait bénéficié.
Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère.
J’ai donc transmis votre courrier à toutes fins utiles au ministère de la Défense, seul compétent pour en connaître…
Veuillez agréer, monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
Christian Dufour
Le Chef de Cabinet »
Ainsi, d’un côté, nous trouvons un document officiel du ministère des Affaires Étrangères qui relate le virement à notre pays d’un milliard $ en 1991, et de l’autre, une lettre du ministère des Finances qui explique qu’il n’y a rien dans la comptabilité publique, malgré les recherches effectuées.
Curieux, n’est-ce pas ?...
Il faut surtout en conclure que le communiqué du ministère des Affaires Etrangères infirme directement les propos de tous les ministres, des finances et de la défense, interrogés autant par moi-même et par les associations de vétérans sur le sujet, dont L’UNSOR et AVIGOLFE, depuis 1998 !
Les ministères affirment à l'unisson, et avec constance, qu’il n’y a jamais eu aucune somme versée en indemnisation pour la participation de la « Division Daguet » par qui que ce soit, qui aurait pu laisser des traces dans les comptes publics.
Par conséquent :
– Soit, ils mentent tous de façon éhontée car le fait est désormais établi par cette archive et aucun n’est plus jamais digne de confiance pour solliciter un mandat politique auprès du Peuple ;
– Soit, ils ne mentent pas et alors, si ces sommes versées par le Koweït ne sont jamais arrivées sur les comptes de la Nation, c’est qu’elles ont odieusement été détournées, dissimulées !
Dans quel pays sommes-nous donc ?...
Jean-Charles DUBOC
Après le courrier envoyé aux députés du groupe « Les Républicains », j’adresse une lettre aux députés UDI et non-inscrits.
Le 24 août 2015
Monsieur Jean-Charles DUBOC
à
Monsieur Charles de Courson
Député
Assemblée nationale
126 Rue de l'Université
75355 PARIS 07 SP
Objet : les milliards disparus de la Division Daguet
Monsieur le député,
Vous avez voté contre la loi renseignement et je vous en félicite car vous avez montré votre opposition à une forte dérive totalitaire indigne de notre pays.
Est-il nécessaire de surveiller électroniquement près de 31 millions de Français alors qu’il n’y a que 5000 personnes, les fanatiques religieux islamistes, qui présentent un réel danger terroriste pour le pays ?...
Malheureusement cette loi n’est que l’aboutissement d’une dérive totalitaire qui remonte à plusieurs décennies et dont les citoyens ne sont pas conscients faute d’une véritable information.
Aviseur du ministère des Finances, j’ai informé la Direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF), le 19 janvier 1998, du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 versées à la France par le Koweït, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite. La somme détournée se monterait à 3,5 milliards $ de l’époque.
A la suite d’une information transmise, à mon domicile, par un officier supérieur, en présence d’un inspecteur de la DNEF, selon laquelle aucune somme n’a été comptabilisée à ce titre dans les comptes de notre Défense Nationale, j’ai fait une demande de prime d’aviseur le 29 janvier 2001.
Cette prime sera destinée à la « Fondation Division Daguet » qui aura pour objectif d’organiser des stages pour nos soldats souffrant du syndrome de stress post-traumatique. D’autre part, la demande de prime d’aviseur permet de lever la prescription des dix ans.
Depuis le dépôt des informations à la DNEF, j’ai demandé à tous les ministres des finances qui se sont succédés les résultats de l’enquête en cours. Dans une réponse adressée à l’Union national des sous-officiers en retraite (UNSOR), la ministre des Finances, Christine LAGARDE, et le ministre de la Défense Hervé MORIN, déclarent qu’il n’y a aucun fonds au titre de la guerre du Golfe de 1991.
Ces réponses sont particulièrement gênantes car le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banque centrales du Koweït, des Émirats Arabes Unis et d’Arabie Saoudite, ont virés directement 84 milliards $ aux pays de la coalition, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France !...
Ces informations sont tirées du « Arab Economic Report » de 1992, un rapport annuel réalisé par le Fonds Monétaire Arabe, la Ligue Arabe, l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole et d’autres institutions internationales.
On retrouve aussi la trace de virements dans les comptes de la Commission d’indemnisation des Nations-Unies (CINU) qui fait encore payer, 24 ans plus tard, depuis Genève, les Irakiens en remboursement des frais de guerre.
Il faut avoir accès aux décisions du conseil d’administration de la CINU pour en connaitre les bénéficiaires, mais on sait qu’il y a eu 52,4 milliards $ payés au titre des dommages civils et militaires de la coalition, et autres pays ou compagnies, et que notre pays fait naturellement partie des bénéficiaires compte-tenu de notre engagement militaire.
Mais, s’il y a eu remboursement, c’est qu’il y a eu décaissement et en conséquence encaissement par le bénéficiaire !... Le Trésor ?...
Et comme les autorités nient avoir reçu de l’argent, il y a donc eu détournement de fonds !...
Toutes ces informations sont largement disponibles sur Internet, principalement sur le site « Alerte éthique », et la rumeur monte dans les unités, les carrés, les mess, de la Défense Nationale. Des courriers très explicites, demandant des explications au gouvernement, sont maintenant envoyés par d’anciens militaires qui ont participé à l’Opération « Tempête du Désert ».
Cette situation est d’autant plus grave que nombre de nos vétérans du Golfe souffrent du « Syndrome du Golfe », une affection neurologique grave qui n’est pas reconnue dans notre pays alors qu’elle l’est aux USA, au Royaume-Uni, en Australie…
Vous trouverez, à ce sujet, avec la présente, le témoignage de Vincent FILIMOEHALA, ancien de la Division Daguet, ainsi que la lettre envoyé, le 21 juillet 2015, par Atama TEUGASIALE, ancien du 2e RIMA, au Président de la République.
De nombreuses autres lettres adressées au Premier ministre, au ministre des Finances, au ministre de la Défense, au Conseil Constitutionnel, au Défenseur des Droits, sont disponibles sur le site « Alerte éthique ».
La situation est d’une telle gravité que je sollicite une intervention de votre part sur ce dossier car je sais que vous ne pourrez être que révolté par cette terrible dérive totalitaire – car il s’agit bien de cela – du pouvoir politique du début des années 90, et que vous saurez agir, demander des explications aux ministres concernés, poser une question au gouvernement, et même, s’il le faut, demander une enquête parlementaire pour lever le voile sur cette affaire.
Je me tiens à votre disposition, ainsi que plusieurs vétérans de la Division Daguet, pour répondre à vos questions si vous l’estimez nécessaire.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.
Jean-Charles DUBOC
Ce courrier a été envoyé aux députés suivants :
« Union des démocrates et indépendants » :
Charles de Courson
Yannick Favennec
Jean-Christophe Fromantin
Philippe Gomès
Yves Jégo
Maurice Leroy
Bertrand Pancher
Arnaud Richard
Jonas Tahuaitu
Francis Vercamer
« Non-inscrits » :
Véronique Besse
Jacques Bompard
Gilbert Collard
Nicolas Dupont-Aignan
Jean Lassalle
Marion Maréchal-Le Pen
Thomas Thévenoud
Ces députés sont ceux qui ont voté contre la « Loi Renseignement »…
Merci encore à eux !...
JCD
Il est temps de contacter nos députés !...
Le 24 août 2015
Monsieur Jean-Charles DUBOC
à
Monsieur Henri GUAINO
Député
Assemblée nationale
126 Rue de l'Université
75355 PARIS 07 SP
Objet : les milliards disparus de la Division Daguet
Monsieur le Député,
Vous avez voté contre la loi renseignement et je vous en félicite car vous avez montré votre opposition à une forte dérive totalitaire indigne de notre pays.
Est-il nécessaire de surveiller électroniquement près de 31 millions de Français alors qu’il n’y a que 5000 personnes, les fanatiques religieux islamistes, qui présentent un réel danger terroriste pour le pays ?...
Malheureusement cette loi n’est que l’aboutissement d’une dérive totalitaire qui remonte à plusieurs décennies et dont les citoyens ne sont pas conscients faute d’une véritable information.
Aviseur du ministère des Finances, j’ai informé la Direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF), le 19 janvier 1998, du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 versées à la France par le Koweït, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite. La somme détournée se monterait à 3,5 milliards $ de l’époque.
A la suite d’une information transmise, à mon domicile, par un officier supérieur, en présence d’un inspecteur de la DNEF, selon laquelle aucune somme n’a été comptabilisée à ce titre dans les comptes de notre Défense Nationale, j’ai fait une demande de prime d’aviseur le 29 janvier 2001.
Cette prime sera destinée à la « Fondation Division Daguet » qui aura pour objectif d’organiser des stages pour nos soldats souffrant du syndrome de stress post-traumatique. D’autre part, la demande de prime d’aviseur permet de lever la prescription des dix ans.
Depuis le dépôt des informations à la DNEF, j’ai demandé à tous les ministres des finances qui se sont succédés les résultats de l’enquête en cours. Dans une réponse adressée à l’Union national des sous-officiers en retraite (UNSOR), la ministre des Finances, Christine LAGARDE, et le ministre de la Défense Hervé MORIN, déclarent qu’il n’y a aucun fonds au titre de la guerre du Golfe de 1991.
Ces réponses sont particulièrement gênantes car le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banque centrales du Koweït, des Émirats Arabes Unis et d’Arabie Saoudite, ont virés directement 84 milliards $ aux pays de la coalition, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France !...
Ces informations sont tirées du « Arab Economic Report » de 1992, un rapport annuel réalisé par le Fonds Monétaire Arabe, la Ligue Arabe, l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole et d’autres institutions internationales.
On retrouve aussi la trace de virements dans les comptes de la Commission d’indemnisation des Nations-Unies (CINU) qui fait encore payer, 24 ans plus tard, depuis Genève, les Irakiens en remboursement des frais de guerre.
Il faut avoir accès aux décisions du conseil d’administration de la CINU pour en connaitre les bénéficiaires, mais on sait qu’il y a eu 52,4 milliards $ payés au titre des dommages civils et militaires de la coalition, et autres pays ou compagnies, et que notre pays fait naturellement partie des bénéficiaires compte-tenu de notre engagement militaire.
Mais, s’il y a eu remboursement, c’est qu’il y a eu décaissement et en conséquence encaissement par le bénéficiaire !... Le Trésor ?...
Et comme les autorités nient avoir reçu de l’argent, il y a donc eu détournement de fonds !...
Toutes ces informations sont largement disponibles sur Internet, principalement sur le site « Alerte éthique », et la rumeur monte dans les unités, les carrés, les mess, de la Défense Nationale. Des courriers très explicites, demandant des explications au gouvernement, sont maintenant envoyés par d’anciens militaires qui ont participé à l’Opération « Tempête du Désert ».
Cette situation est d’autant plus grave que nombre de nos vétérans du Golfe souffrent du « Syndrome du Golfe », une affection neurologique grave qui n’est pas reconnue dans notre pays alors qu’elle l’est aux USA, au Royaume-Uni, en Australie…
Vous trouverez, à ce sujet, avec la présente, le témoignage de Vincent FILIMOEHALA, ancien de la Division Daguet, ainsi que la lettre envoyé, le 21 juillet 2015, par Atama TEUGASIALE, ancien du 2e RIMA, au Président de la République.
De nombreuses autres lettres adressées au Premier ministre, au ministre des Finances, au ministre de la Défense, au Conseil Constitutionnel, au Défenseur des Droits, sont disponibles sur le site « Alerte éthique ».
La situation est d’une telle gravité que je sollicite une intervention de votre part sur ce dossier car je sais que vous ne pourrez être que révolté par cette terrible dérive totalitaire – car il s’agit bien de cela – du pouvoir politique du début des années 90, et que vous saurez agir, demander des explications aux ministres concernés, poser une question au gouvernement, et même, s’il le faut, demander une enquête parlementaire pour lever le voile sur cette affaire.
Je me tiens à votre disposition, ainsi que plusieurs vétérans de la Division Daguet, pour répondre à vos questions si vous l’estimez nécessaire.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.
Jean-Charles DUBOC
Ce courrier est envoyé aux députés suivants du groupe « Les Républicains » :
Yves Albarello
Patrick Balkany
Étienne Blanc
Xavier Breton
Philippe Cochet
Bernard Debré
Jean-Pierre Decool
Patrick Devedjian
Nicolas Dhuicq
Sophie Dion
Virginie Duby-Muller
Hervé Gaymard
Claude Goasguen
Jean-Pierre Gorges
Henri Guaino
Jean-Jacques Guillet
Patrick Hetzel
Laure de La Raudière
Pierre Lellouche
Dominique Le Mèner
Laurent Marcangeli
Hervé Mariton
Franck Marlin
Philippe Meunier
Jean-Claude Mignon
Yannick Moreau
Édouard Philippe
Jean-Frédéric Poisson
Bérengère Poletti
Franck Riester
Thierry Solère
Alain Suguenot
Lionel Tardy
Jean-Charles Taugourdeau
Michel Voisin
Ces députés sont ceux qui ont voté contre la « Loi Renseignement »…
Merci encore à eux !...
Jean-Charles DUBOC
Même un jour férié !...
Je me disais bien que c’était un gros turbopropulseur… Mais le temps de me lever et il était parti…
C’était samedi 15 août 2015, entre 16h00 et 17h00.
Et puis Dédé, le fils « d’Yvonne », une vedette locale qui passe régulièrement sur les ondes pour raconter sa vie lorsqu’elle travaillait au poisson sur le port de Fécamp, du temps où les Terre-neuvas ramenaient chaque année des milliers de tonnes de morue salée, m’a dit : « C’était un Transall, il a survolé le terrain de foot à très basse altitude, près de 80 mètres… ».
Ils ont loupé de peu la longère du « capitaine Haddock », parce que le terrain de foot est situé à seulement quelques dizaines de mètres.
Alors évidemment, à 150 nœuds, ou moins, ce n’est pas évident de faire une verticale surtout quand c’est la première fois !...
Aussi, un petit conseil au pilote de l’armée de l’air pour une verticale parfaite la prochaine fois : « En approche, lorsque vous avez repéré le terrain de foot, vous allez voir dans le jardin une petite coupole astronomique blanche de 3,5 mètres de diamètre où « l’Ami-râle » observe de temps en temps des galaxies à plusieurs dizaines de millions d’années-lumière ; vous faites une petite baïonnette pour passer verticale de la coupole, cap au nord, et vous passez ainsi à la verticale de la maison du Haddock et par la même occasion de la maison d’Yvonne !... Cela fera aussi plaisir à Dominique qui récupère chez sa maman d’une opération assez lourde !... ».
M’enfin, c’était aussi un entrainement pour larguer un stick de commandos du COS (Commandement des Opérations Spéciales) sur le terrain de foot dans le cas où il faudrait exfiltrer le « capitaine Haddock » capturé par des « mafieux roses » !...
Ce n’est pas la première fois qu’un Transall survol le village, et à chaque fois au-dessus de ma longère !...
La dernière fois, c’était le 25 juin 2008, quelques jours après avoir envoyé une lettre de rappel à Christine Lagarde sur le dossier des frais de guerre de la Division Daguet.
Il était midi. J’étais en train de prendre un café, au soleil, en regardant mon jardin orienté au sud, lorsque j’ai vu surgir, à une altitude d’environ 200 pieds, trois Transall en formation, l’un blanc, les deux autres kaki, à la vitesse de largage para !...
Un passage du COS pour remercier le « Capitaine Haddock » de son action pour récupérer le pognon dérobé à la Défense en 1991, après la guerre du Golfe, et que l’on doit pouvoir retrouver en cherchant bien !...
La deuxième fois, c’était le 30 mars 2014, et je venais de proposer à un ancien ministre de Jacques Chirac, très connu, de transmettre au procureur de la République les informations sur le détournement de fonds en question qui se monte à 7,3 milliards d’euros en valeur actuelle !...
Il n’a rien fait, mais j’ai eu droit à un survol pour me dire : « On a bien pris !... ».
Et puis la troisième fois, il a quelques jours, c’était après plusieurs billets mis sur mon blog « alerte éthique », à savoir :
Le 11 août 2015 : « Zola !... Reviens !... Ils sont devenus fous !... » ;
Le 9 août 2015 : « Guerre du Golfe 1991 : Lettre d’un vétéran de la « Division Daguet » à Martine AUBRY, ancienne Première secrétaire du PS » ;
Le 8 août 2015 : « Guerre du Golfe 1991 : Lettre d’un vétéran des OPEX à Ségolène ROYALE » ;
le 7 août 2015 : « Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à l’ONAC »
Et puis, surtout, le 6 aout 2015, où est mis en ligne l’incroyable témoignage de Vincent FILIMOEHALA sur la PRIME DE GUERRE :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/08/guerre-du-golfe-1991-prime-de-guerre.html
Ajoutons aussi, le 1er août 2015 : « Le Sénégal et l’envoi de troupes pendant la guerre du Golfe 1991 »
Enfin, pour dire que cela a sérieusement "mitraillé" depuis le début du mois et que la tension monte au plus haut niveau à tel point que notre « Amiral de pédalo » , celui qui a gagné sa première étoile en annulant la livraison des deux Mistrals aux Russes, suite aux demandes pressantes de l’OTAN, se demande quel cap prendre car le "récif" des « Milliards disparus de la Division Daguet » risque de transformer le gouvernement en véritable « Titanic » !...
Qu’il se rassure !... L’explosion atomique politique, qui va vitrifier une bonne partie de la « gôche », est programmée pour le début 2016 (au plus tard à l’automne suivant) !...
Et le « capitaine Haddock » aura plus que jamais besoin des commandos du COS pour assurer sa sécurité !...
Aussi, un petit survol, de temps en temps, de sa longère, permet de rassurer le « capitaine Haddock » sur le fait que le dossier traité est suivi au plus haut niveau de l’État-major des armées.
Merci les gars !...
« Capitaine Haddock » alias « l’Ami-râle »
Lettre de Vincent FILIMOEHALA, ancien de la Division Daguet, à Claude BARTOLONE, président de l’Assemblée nationale, pour demander une enquête parlementaire au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe.
Le : 19.08.2015.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
A
Monsieur Claude BARTOLONE
Président de l’Assemblée Nationale
ASSEMBLEE NATIONALE
126 Rue de l'Université
75355 Paris 07 SP.
Transmis par la « voie hiérarchie ».
Objet : Demande de la création d’une commission d’enquête parlementaire.
Monsieur le Président,
Je soussigné, Vincent FILIMOEHALA, demeurant au xxx, voudrais par la présente lettre attirer votre attention sur l’affaire des « indemnités de la guerre du Golfe 1991 », qui suscite toujours autant d’indignation et la colère chez l’ensemble des « vétérans de la guerre du Golfe 91 » même après plusieurs années.
Ainsi, c’est en vous sollicitant vous et les parlementaires de l’Assemblée Nationale, afin que soit soumis « une commission d’enquête parlementaire », avec la volonté politique de l'assemblée de se saisir d'un problème significatif et relativement grave qui se chiffre à plusieurs milliards euros ce jour et toujours introuvables.
Si, aujourd’hui ! J’ose vous interpeller avec et en toute certitude, c’est que j’ai été victime de cette immense détournement de fonds publics, ainsi que certains de mes camarades militaires à l’époque des faits mais pour des raisons de sécurités ont préféré rester dans l’anonymat le plus secret totale par peur en leurs personne après avoir reçus des menaces à leurs insu comme moi-même au tout début de l’année 1993.
En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous la présidence de (M. François Mitterrand) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (M.BEREGOVOY), qui était tout naturellement de verser la prime sous forme « indemnités de guerre.. » aux participants à ce conflit sans équivoque. Celui-ci, après sa mort ! Tout a été mis en suspend et dans la plus grande interrogation dite « obscure » certains de mes compagnons d’armes « militaires » à l’époque des faits avions reçus des « menaces » par téléphone de (x) nous exigeons les remboursements sommes perçus soit plus de (600 milles francs) à l’époque soit (100 milles euros) en contre partie de la vie de nos proches et familles.
Enfin, il y va de l’honneur de la Nation, a ce que la lumière soit faites autour de cette affaire ou l’humiliation et le déshonneur de mes camarades en tant que « soldat » à l’époque des faits et que jamais sous l’histoire de France et celles des Armées , une telle histoire avait été enregistrée dans la mémoire du monde du combattant.
En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Monsieur le Président, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
« Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »
(Copies) :
-lettre réponse (M.SAPIN)
-lettre réponse (M.HOLLANDE).
-lettre réponse (M.SARKOZY).
-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).
-lettre réponse (M.CHARASSE).
-lettre écrite (M.LE DRIAN).
-lettre réponse (M. CRESSON).
Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »
Auteur :(M. J-Charles DUBOC) en vente libre sur « Amazon.fr ».
Réponse de Claude BARTOLONE
Monsieur,
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale a bien reçu votre courrier et il vous en remercie. Vous connaissez son attachement au bon comportement de l’État vis-à-vis des vétérans de tous les engagements militaires de la France, des plus lointains au plus récents.
Vous avez eu raison d’interpeller le ministre de la Défense car c’est le bon interlocuteur.
D’autre part, vous sollicitez le Président Bartolone pour que soit déclenchée une procédure d’enquête parlementaire. Il est souhaitable que ce genre de procédure soit instruite au préalable par la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, que vous pouvez interroger par l’intermédiaire du Député de votre choix.
Restant à votre disposition, je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée.
Jean-Michel BOUCHERON
Membre honoraire du Parlement
Lettre de Vincent FILIMOEHALA, ancien de la Division Daguet, à Charles de COURSON, député, pour demander une enquête parlementaire au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe.
Le : 18.08.2015.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
A
Monsieur le Député Charles De COURSON
(Marne 5° circonscription)
Secrétaire de la commission des finances.
ASSEMBLEE NATIONALE
126 Rue de l'Université
75355 Paris 07 SP.
Transmise par la voie hiérarchie.
Objet : Détournement de mes propres indemnités de la guerre du Golfe 1991.
Monsieur le Député,
Au nom, du « Devoirs de Mémoire » que j’ai l’honneur de bien vouloir vous interpeller dans le cadre de l’affaire du « Détournement de mes propres indemnités de la guerre du Golfe 1991 » au tout début de l’année 1993 et qui a le mérite d’être soumis à la création d’une « commission d’enquête parlementaire par vos soins » dansla réflexion et des compétences du contrôle de l’administration au sein du parlementaire.
En effet, voici plus de 23 années que cette affaire hante l’esprit de nos « vétérans de la première guerre du Golfe 1991 » suscitant ainsi la colère, mais plus encore ceux qui comme moi-même avions été victimes d’un coup de pickpocket monstrueux et suivi de nombreux menaces de « morts » à notre insu et familles proches, pour nous exiger le remboursement de la totalité de la somme reçue sur notre compte soit (600 milles francs) et pour qui ! Jadis, nous étions soldat encore en activités ! C’est du jamais vu dans l’histoire de France. Encore, aujourd’hui ! Je le vis comme une humiliation.
Pour cela, il nous faut donc pour mieux comprendre ce dossier revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous l’institut de (M. François Mitterrand), qui était de nous verser nos propres « indemnités de guerre.. » à notre retour en France. Et, c’est donc au courant de l’année 1992, sous le gouvernement de l’ex-premier ministre (Bérégovoy) qu’enfin, les choses bougent pour ce qui est du versement de nos indemnités de la guerre du Golfe pour ceux qui ont participés à ce conflit.
Enfin, vous auriez à en juger par vous-même, en lisant mon rapport en tant que victime d’une affaire d’Etat !qui dépasse toutes imaginations, il n’y a pas de mot pour définir en claire et au sens propre ces auteurs sans état d’âmes, qui se sont pris à nous militaires pour nous priver de forces de nos propres indemnités de guerre pour service rendu à la Nation.
A ce titre, j’ai donc saisis les « Défenseurs des Droits » par lettre du (9.07.2015), afin de lever le voile sur la vérité de cette affaire, car il y va de l’honneur de nos soldats qui se sont illustrés avec bravoures et qui lors du défilé du ‘14 Juillet 1991’, avions été accueillis comme l’ont été nos ainés de la second guerre 39-45, en héros à notre retour en France.
Ps : Un livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET » sort aujourd’hui l’auteur (M.Jean-Charles DUBOC) actuellement mis en vente libre sur « Amazon.fr »
En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Monsieur le Député, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
« Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »
(Copies) :
-lettre réponse (M.SAPIN)
-lettre réponse (M.HOLLANDE).
-lettre réponse (M.SARKOZY).
-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).
-lettre réponse (M.CHARASSE)
-lettre réponse (Défenseur des Droits)
-lettre écrite (M.LE DRIAN)
Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »
Auteur :(M. J-Charles DUBOC) en vente libre sur « Amazon.com ».
Réponse de Charles de Courson
Lettre du Vincent FILIMOEHALA, ancien de l’Opération « Tempête du Désert », à Martine AUBRY, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de 1991 à 1993, dans le gouvernement BÉRÉGOVOY
Le : 04 Août 2015.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
à
Madame Martine AUBRY
MAIRE de la ville de LILLE
Première Secrétaire du Partie Socialiste
(vice) Ministre de l’Emploi et de la Solidarité
MAIRIE de LILLE
HOTEL de VILLE
BP 667
Place Augustin Laurent
59 800 LILLE.
« Par la voie hiérarchie ».
OBJET : Traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991.
Madame le Maire,
Au nom du « devoir de mémoire », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de ma profonde désillusion face aux nombreuses actions menés jusqu'à présent en vain, ceci dans l’espoir d’obtenir une régularisation de mes « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » pour service rendu à la Nation.
En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous la présidence de (M. François Mitterrand) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (M.BEREGOVOY), qui était tout naturellement de verser la prime sous forme « indemnités de guerre.. » à tout ceux qui ont participé a ce conflit équivoque.
Enfin, c’est au courant du mois d’août à septembre 1992, qu’ainsi nous sommes conviés mes camarades et moi à se rendre au bureau administrative de la compagnie du (137°RI-CMFP Fontenay-le-Comte) pour nous (emmarger et à fournir un RIB) tout ceci en présence d’autorités militaires venus de Paris, spécifiquement pour nous attribuer nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91, soit un montant de (600 milles francs) comme l’avait promis le gouvernement. Nous étions plus d’une trentaine de militaires tout grades confondus de S/off à militaire du rang de différentes armes, a être présents ce jours là.
Mais sans doute, me permettez-vous ? de rappeler que j’étais en formation de reconversion comme bon nombre de militaire venus au centre du 137°-CFMP dans le cadre d’une reconversion, et que le fait que nous sommes les tout premiers soldats de la « division DAGUET » a percevoir comme il se doit nos propres indemnités avec l’accord sans équivoque de l’Elysées.
Nous arrivons au moment dites « crucial », si-puis-je vous le dire « cauchemardesque »de cette affaire obscure et d’une volonté ne nous nuire a tout prix je (cites):
- Nous sommes au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique tôt le matin de mon compagnons d’arme un certains (Cap Lebrun B.) du 2°RIMa, qui tout joyeux m’annonce que le fameux virement de nos indemnités était bien arrivée sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle de la somme qu’elle représentée soit plus de (600 milles francs) = (100 milles euros) aujourd’hui…
- Alors sans hésiter, je file droit à mon agence de la société GENERALE (Sablon) du mans(72), sur le coup des (10H00) env. du matin, en arrivant je m’adresse à ma conseillère qui me reçoit en privé dans son bureau. Celle-ci, me confie que mon virement est bien arrivée sur mon compte courant, mais il y a un sacré bémol ! elle me dit que je ne peux absolument pas les retirer ni en bénéficier ?
- Stupéfié, devant ses dires ! que je lui demande quels sont les motifs ? pourquoi je ne peux toucher à mes fonds sur mon compte courant !!! Elle me fait savoir qu’elle a reçu une personne d’influence (x) dès l’ouverture de l’agence qui lui a signifié de bloquer mon compte et ceci sans motif valable… ?
- Cela ! ne c’était jamais vu m’annonce ma conseillère qui ne comprenais pas pour qu’elle raison.
- C’est en rentrant chez moi, que je ne vais encore pas me remettre du coup de fil que j’allais être destiné, je reçois un appel sous anonymat (x) me demandant en aucun cas de divulguer a qui conque l’information de mes indemnités et m’ordonnant de les rendre aux risques de mettre m’arriver de graves souci moi et ma famille ! Ainsi donc, je reçois en plus des menaces de morts à mon encontre par (x) en lien avec nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.
- J’ai su par certains de mes camarades militaires que certains ont eu la chance de les vite retirer et on préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de morts proférés à leurs encontre comme il a été pour moi.
Ainsi, c’est en me confiant à vous, qui sous la présidence de (M. François MITTERRAND) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (M. Pierre BEREGOVOY), vous occupiez la fonction de « Ministre de l’Emploi et de la Solidarité» du (15 mai 1991 à 29 mars 1993)
. Afin que vous pussiez nous apporter votre soutien a ce que la lumière soit faite sur cette affaire qui jusqu’ici est inexpliquée et pour qu’enfin une justice dite morale puisse être rendu vingt quatre années plus tard !!! …Permettez-moi de vous dire qu’il y a va de l’honneur de la France, que justice nous le soit rendu pour service rendu à la Nation,
lors du fameux défilé du « 14 Juillet 1991 » sur les Champs Elysées , ce fut tout un symbole pour moi en défilant fièrement en tenue « sable du désert » et de pouvoir dire aux jeunes générations future « J’y été ».
Enfin, c’est sans aucun doute suite à la révélation du détournement des fonds publics « Les Milliards disparus de la division DAGUET » titre du livre, dont l’auteur (M. Jean-Charles DUBOC) , qu’il m’ appartient comme bien d’autre de mes camarades et vétérans de conflit de demander des comptes à la plus haute hiérarchie via le délégué Médiateur de la République ou des défenses des DROITS ou plus encore vers une plainte contre (x).
En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Madame le Maire, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
« Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »
(Copies) :
-lettre réponse (M.SAPIN)
-lettre réponse (M.HOLLANDE).
-lettre réponse (M.SARKOZY).
-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).
-lettre réponse (M.CHARASSE).
-lettre écrite (M.LE DRIAN).
-lettre réponse (M. CRESSON).
Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »
Auteur :(M. J-Charles DUBOC) en vente libre sur « Amazon.fr ».
Lettre de Vincent FILIMOEHALA, ancien de la « Division Daguet », à Ségolène ROYALE, ancienne ministre de l’Environnement du gouvernement GÉRÉGOVOY, du 3 avril 1992 au 29 mars 1993.
Le : 04 Août 2015.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
à
Madame la ministre Ségolène ROYAL
Ministère de L’Ecologie, du Développement Durable & de l’Energie.
92 055 PARIS-LA-DEFENSE CEDEX.
« Par la voie hiérarchie ».
OBJET : Traitement de mes propres indemnités de la guerre du Golfe 1991.
Madame la Ministre,
Au nom du « devoir de mémoire », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de la présente lettre, afin de vous solliciter toute votre attention à l’égard de mon souhait, celui d’obtenir enfin « mes propres indemnités de la guerre du Golfe 1991 ».
En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous la présidence de (M. François Mitterrand) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (M.BEREGOVOY), qui était tout naturellement de verser la prime sous forme « indemnités de guerre.. » aux participants à ce conflit sans équivoque.
Enfin, c’est au courant du mois d’août à septembre 1992, qu’ainsi nous sommes conviés mes camarades et moi à se rendre au bureau administrative de la compagnie du (137°RI-CMFP Fontenay-le-Comte) pour nous (emmarger et à fournir un RIB) tout ceci en présence d’autorités militaires venus de Paris, spécifiquement pour nous attribuer nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91, soit un montant de (600 milles francs) comme l’avait promis le gouvernement. Nous étions plus d’une trentaine de militaires tout grades confondus de S/off à militaire du rang de différentes armes, a être présents ce jours là.
Mais sans doute, me permettez-vous ? de rappeler que j’étais en formation de reconversion comme bon nombre de militaire venus au centre du 137°-CFMP dans le cadre d’une reconversion, et que le fait que nous sommes les tout premiers soldats de la « division DAGUET » a percevoir comme il se doit nos propres indemnités avec l’accord sans équivoque de l’Elysées.
Nous arrivons au moment dites « crucial », si-puis-je vous le dire « cauchemardesque »de cette affaire obscure et d’une volonté ne nous nuire a tout prix je (cites):
- Nous sommes au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique tôt le matin de mon compagnons d’arme un certains (Cap Lebrun B.) du 2°RIMa, qui tout joyeux m’annonce que le fameux virement de nos indemnités était bien arrivée sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle de la somme qu’elle représentée soit plus de (600 milles francs) = (100 milles euros) aujourd’hui…
- Alors sans hésiter, je file droit à mon agence de la société GENERALE (Sablon) du mans(72), sur le coup des (10H00) env. du matin, en arrivant je m’adresse à ma conseillère qui me reçoit en privé dans son bureau. Celle-ci, me confie que mon virement est bien arrivée sur mon compte courant, mais il y a un sacré bémol ! elle me dit que je ne peux absolument pas les retirer ni en bénéficier ?
- Stupéfié, devant ses dires ! que je lui demande quels sont les motifs ? pourquoi je ne peux toucher à mes fonds sur mon compte courant !!! Elle me fait savoir qu’elle a reçu une personne d’influence (x) dès l’ouverture de l’agence qui lui a signifié de bloquer mon compte et ceci sans motif valable… ?
- Cela ! ne c’était jamais vu m’annonce ma conseillère qui ne comprenais pas pour qu’elle raison.
- C’est en rentrant chez moi, que je ne vais encore pas me remettre du coup de fil que j’allais être destiné, je reçois un appel sous anonymat (x) me demandant en aucun cas de divulguer a qui conque l’information de mes indemnités et m’ordonnant de les rendre aux risques de mettre m’arriver de graves souci moi et ma famille ! Ainsi donc, je reçois en plus des menaces de morts à mon encontre par (x) en lien avec nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.
- J’ai su par certains de mes camarades militaires que certains ont eu la chance de les vite retirer et on préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de morts proférés à leurs encontre comme il a été pour moi.
Ainsi, c’est en me confiant à vous, qui sous la présidence de (M. François MITTERRAND) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (M. Pierre BEREGOVOY), vous occupiez la fonction de « Ministre de l’Environnement» du (03 Avril 1992 à 29 mars 1993), dont je les rends hommage respectueusement.
. Afin de vous solliciter votre soutien a ce que la lumière soit faite sur cette affaire qui jusqu’ici est inexpliquée, soit plus vingt quatre années plus tard !!! …Permettez-moi d’y ajouter : « qu’il y a va de l’honneur de la France, que justice nous le soit rendu pour service rendu à la Nation ».
Jadis, lors du fameux défilé du « 14 Juillet 1991 » sur les Champs Elysées, ce fut tout un symbole pour moi en défilant fièrement au retour d’Irak sous la couleur « sable du désert du Golfe 1991». Oui, je ne peux oublier ! Ce moment fort où nous avons été accueillis en héros comme nos ainés lors de la seconde guerre mondiale en (39-45).
Ps : J’aimerai enfin pouvoir dire aux jeunes générations future « J’y été ».
Enfin, c’est sans aucun doute suite à la révélation du détournement des fonds publics « Les Milliards disparus de la division DAGUET » titre du livre, dont l’auteur (M. Jean-Charles DUBOC) , qu’il m’ appartient comme bien d’autre de mes camarades et vétérans de conflit de demander des comptes à la plus haute hiérarchie via le délégué Médiateur de la République ou des défenses des DROITS ou plus encore vers une plainte contre (x). Mais je ne peux y croire qu’il faudra franchir ce pas déshonorant pour la mémoire combattante, auquel je tiens à cœur.
En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Madame la Ministre, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
« Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »
(Copies) :
-lettre réponse (M.SAPIN)
-lettre réponse (M.HOLLANDE).
-lettre réponse (M.SARKOZY).
-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).
-lettre réponse (M.CHARASSE).
-lettre écrite (M.LE DRIAN).
-lettre réponse (M. CRESSON).
Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »
Auteur :(M. J-Charles DUBOC) en vente libre sur « Amazon.fr ».
Lettre de Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Tempête du Désert », à la directrice de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre
Le : 07 Août 2015.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
A
Madame Rose-Marie ANTOINNETTE
Directrice Générale
OFFICE NATIONAL DES ANCIENS COMBATTANTS
& VICTIMES DE GUERRE (ONAC)
129, rue de GRENELLE
CS 70780
75 700 PARIS CEDEX O7.
« Par la voie hiérarchie ».
OBJET : Traitement de mes propres indemnités de la guerre du Golfe 1991.
Madame la Directrice Générale,
Au nom du « devoir de mémoire », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de la présente lettre, afin de vous informer a titre personnelle mon indignation suite au détournement de « mes propres indemnités de la guerre du Golfe 1991 » dont je devais bénéficier pour service rendu à la Nation lors de la première guerre du Golfe en 91 comme bon nombre de mes camarades militaires de la division DAGUET .
En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous la présidence de (M. François Mitterrand) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (M.BEREGOVOY), qui était tout naturellement de verser la prime sous forme « indemnités de guerre.. » aux participants à ce conflit sans équivoque. Celui-ci, après sa mort ! Tout a été mis en suspend et dans la plus grande interrogation dite « obscure » certains de mes compagnons d’armes « militaires » à l’époque des faits avions reçus des « menaces » par téléphone de (x) nous exigeons les remboursements sommes perçus soit plus de (600 milles francs) à l’époque soit (100 milles euros) en contre partie de la vie de nos proches et familles. Incroyable ! mais il fallait qu’un jour que le silence soit une fois pour toute brisé !!!
Mais sans doute, me permettez-vous ? De vous rappeler qu’aucuns « vétérans » n’est indemnisé dans le cadre du fameux « syndrome du Golfe » et que la seule association « AVIGOLFE » représentants les nombreux vétérans de la guerre du Golfe et celle des Balkans a été contraint de dissoudre l’association après plus de 20 ans de combat pour la reconnaissance. Ainsi, la double peine vécue comme très humiliante et le pire c’est déjà bon nombre de « vétérans » nous ont quitté, mais qu’aucun chiffre officielle permet de nous dire combien sont-ils ? Ainsi les familles, enfants et épouses sont livrés à eux seules face a ce sentiment d’oublie ! Dixit, qu’il ne ce passe pas un mois ou via les blogs des « OPEX » on nous fait savoir qu’un de nos compagnons est décédé de suite de « cancer », pire quand ce sont leurs épouses ou leurs propres enfants qui l’annonce via leurs blog souvent sans aucune intention de certains membre des anciens combattants. Certain message de la part des familles enfants vous donne l’envie de pleurer derrière votre écran d’ordinateur, et vous demandez comment se fait-il ? Qu’aucune cérémonie d’ « hommage » ne soit rendue à ces hommes qui ont servis la Patrie ! Ou parce qu’ils n’ont pas adhérés a une association qu’ils sont ainsi privés des honneurs ! C’est malheureusement la réponse auquel j’étais confronté et qu’il ma fallut souvent me déplacer par mes propres moyens pour aller rendre un dernier hommage.
Ps : Aujourd’hui les 25 ans de l’anniversaire du début de la première guerre du Golfe en 1991. (2 Août 1991)
. Afin de vous solliciter votre soutien a ce que la lumière soit faite sur cette affaire qui jusqu’ici est inexpliquée, soit plus vingt quatre années plus tard !!! …Permettez-moi d’y ajouter : « qu’il y a va de l’honneur de la France, que justice morale nous le soit rendu pour service rendu à la Nation ».Jadis, lors du fameux défilé du « 14 Juillet 1991 » sur les Champs Elysées, ce fut tout un symbole pour moi en défilant fièrement au retour d’Irak sous la couleur « sable du désert du Golfe 1991». Oui, je ne peux oublier ! Ce moment fort où nous avons été accueillis en héros comme nos ainés lors de la seconde guerre mondiale en (39-45).
Enfin, c’est sans aucun doute suite à la révélation du détournement des fonds publics « Les Milliards disparus de la division DAGUET » titre du livre, dont l’auteur (M. Jean-Charles DUBOC) , qu’il m’ appartient comme bien d’autre de mes camarades et vétérans de conflit de demander des comptes à la plus haute hiérarchie via le délégué Médiateur de la République ou des défenses des DROITS ou plus encore vers une plainte contre (x). Mais je ne peux y croire qu’il faudra franchir ce pas déshonorant pour la mémoire combattante, auquel je tiens à cœur.
En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Madame la Directrice Générale, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
« Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »
(Copies) :
-lettre réponse (M.SAPIN)
-lettre réponse (M.HOLLANDE).
-lettre réponse (M.SARKOZY).
-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).
-lettre réponse (M.CHARASSE).
-lettre écrite (M.LE DRIAN).
-lettre réponse (M. CRESSON).
Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »
Auteur :(M. J-Charles DUBOC) en vente libre sur « Amazon.fr ».
Un horrible scandale qui monte...
La guerre du Golfe de 1991 a provoqué d’énormes dégâts humains dans nos troupes.
Il y a eu peu de décès sur le terrain, mais beaucoup d’intoxications, d’empoisonnements, et, chez les vétérans américains, le taux d’invalides atteint entre 25% à 30% des soldats envoyés en Opération, c’est-à-dire entre 150.000 et 200.000 militaires.
Ceux-ci souffrent du « Syndrome du Golfe » qui se caractérise par des lésions neurologiques causées par l’inhalation de poussières d’uranium, de gaz neurotoxiques et par un ensemble de vaccins adjuvantés à l’aluminium.
Si cette pathologie est reconnue aux USA, au Royaume-Uni, en Australie, il n’en est rien chez nous !... Pourtant, les dernières recherchent médicales sont formelles : des lésions neurologiques sont bien réelles chez beaucoup d’anciens combattants !...
Le « syndrome du Golfe » est une priorité qui doit être traitée par notre gouvernement. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Très rapidement, le problème de l’indemnisation de nos vétérans malades va apparaître. La meilleure solution, celle qui devrait satisfaire la majorité des vétérans de « l’Opération Daguet », me semble être le versement de la prime de guerre qui était prévue au début du conflit.
En effet, elle permettrait une juste compensation pour tous ceux qui souffrent de ce syndrome et sont d’authentiques « Invalides de guerre » comme le reconnait le gouvernement américain.
Et que l’on ne me dise pas qu’il n’y a pas d’argent !... Il y a celui des « Milliards de la Division Daguet », mystérieusement disparus, mais pas pour tout le monde, semble-t-il !...
Aussi, si cet argent a été récupéré, puis placé dans le « Grand Emprunt 2010 », comme le raconte « I-Cube » dans son roman « Opération Juliette-Siéra », il sera quand même assez facile de virer les fonds à la Défense.
Cette affaire de « prime de guerre », promise et jamais payée, commence à faire des remous dans les rangs des anciens combattants.
Pour preuve, il suffit de consulter les courriers envoyés à l’Élysée, et aux membres du Conseil Constitutionnel, par Vincent FILIMOEHALA, un vétéran de la « Division Daguet », et qui sont disponibles sur Internet.
Je laisse s’exprimer cet ancien des OPEX :
« L’affaire proprement dite commence dans le centre 137°RI-CMFP de Fontenay-le-comte où j’étais en formation de reconversion. Avec mes camarades militaires « vétérans » de la première guerre du Golfe 1991, j’ai été convoqué au bureau administratif du régiment dans le cadre du traitement de nos indemnités, ceci en présence des autorités militaires venues de Paris. Nous étions les premiers soldats de la Division Daguet à percevoir cette indemnité.
C’était la promesse du gouvernement de l’époque, sous la présidence de François Mitterrand, de nous verser nos indemnités de la guerre du Golfe 91 dès notre retour en France.
Nous avons été informés par nos unités correspondantes d’une note générale destinée à chaque militaire ayant participé à l’opération « Tempête du désert », en particulier à ceux de la Division DAGUET. Sur la note on nous demandait de nous procurer un RIB pour le jour de la convocation au bureau administratif du régiment. C’était dans les mois d’août à septembre 1992.
Le jour de la convocation, nous étions plus d’une trentaine environ à nous être présentés devant le bureau administratif de la compagnie. On nous a demandé de présenter le RIB, puis d’émarger sachant que le montant qui nous était destiné était de plus de 550.000 F. C’était en présence de gradés venus spécialement de Paris pour le traitement de nos indemnités de la guerre du Golfe, comme on nous l’a bien fait savoir.
Nous avons été ainsi tous informés que la somme sera versée dans les meilleurs délais sur notre compte, vers la fin de l’année 1992 ou au début de l’année 1993.
Nous étions de différents régiments, des soldats de 1ère Classe aux sous-officiers, soit plus d’une vingtaine de militaires, dont le Caporal Bernard L., Christian Prud’homme (décédé), et moi-même.
Au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique, tôt le matin, de mon ami le caporal Bernard L. du 2° RIMA, qui, tout joyeux, m’annonce que le fameux virement de nos indemnités était bien arrivé sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle et de la somme qui s’y trouvait soit plus de 600.000 F (près de 200.000 euros en valeur actuelle).
Alors sans hésiter, vers 10H00 du matin, je file droit à mon agence où ma conseillère m’a reçu en personne à son bureau et m’a fait savoir que le virement de mes indemnités était bien arrivé sur mon compte mais qu’il y avait un « sacré problème » !...
Elle me souffle tout doucement qu’une personne influente était venue dès l’ouverture de la banque et avait donné l’ordre au Directeur de l’agence de « bloquer mon compte courant ». Ma conseillère était désolée pour moi et ne comprenait pas du tout cette décision prise sans aucune raison valable !... C’était une première pour elle d’être confrontée à une telle situation !…
C’est en rentrant chez moi que j’ai eu la surprise de recevoir un appel téléphonique anonyme me mettant en garde si je divulguais des informations sur ce dossier et si je ne rendais pas la somme reçue sur mon compte courant !... On m’a rappelé que j’avais une famille et qu’il pourrait leur arriver quelque chose de grave !...
Conscient que c’était très sérieux, j’ai eu peur pour ma vie et celle de mes proches.
Ensuite, mon ami Bernard L. m’a rappelé pour me dire qu’il avait reçu, lui aussi, des menaces par téléphone, mais qu’il allait retirer tout son argent car il estimait que cela nous était dû pour service rendu à la Nation !...
J’ai su par des camarades militaires que certains ont eu la chance de retirer rapidement la somme versée et ont préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de mort proférées à leur encontre comme cela l’a été pour moi.
Et, depuis, je n’ai plus jamais eu de nouvelles de Bernard L., ni de tous ceux qui ont perçu et ont été menacés afin qu’ils rendent la somme versée. J’ai vécu cela comme une humiliation !... Encore aujourd’hui, vingt-quatre années plus tard, je le vis avec la même humiliation. Pour avoir rendu service à la Nation, nous devons vivre maintenant sous la peur !...
A cela, s’ajoute la maladie du « syndrome du Golfe ». Beaucoup de mes compagnons d’armes sont partis sans la moindre reconnaissance, en laissant leur famille dans l’inquiétude, seule face à leur destin.
Il faut remarquer que les officiers, venus spécialement de Paris pour procéder à l’attribution de nos « indemnités… », l’ont fait après l’accord validé par Pierre Bérégovoy, Premier Ministre.
Mais, après son suicide, l’affaire ne sera plus reconduite, ni même remise à l’ordre du jour. Fait troublant, il se trouve que ce suicide fait suite aux nombreuses menaces reçues au début de l’année 1993 envers les militaires et leurs familles. Des menaces pour exiger le remboursement des sommes versées, en contrepartie de nos vies !... C’est du jamais vu !... Cela mérite d’être éclairci, révélé au grand public, et qu’une enquête soit ouverte.
A notre retour, je peux vous dire que cela a fait grand bruit quand de nombreux militaires ont été très déçus de découvrir que la promesse faite par nos élus n’avaient pas été honorée. Il régnait une forte désillusion dans l’esprit de toute la Division DAGUET.
La fin de l’histoire est triste et troublante. Elle concerne l’ex-brigadier Christian PRUD’HOMME, ancien du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-comte. Il faisait partie de ceux qui avaient été convoqués pour le virement de nos indemnités de la guerre du Golfe 91. Je l’ai bien connu car nous étions dans cette compagnie en 1992.
C’est le lendemain d’une audition à la gendarmerie qu’il s’est suicidé à son domicile.
L’hypothèse du suicide n’est toujours pas admise par la famille ».
Une histoire effrayante, qui laisse sans voix.
Je rappelle que Pierre Bérégovoy a été nommé Premier ministre en avril 1992 par François Mitterrand, président de la République, en remplacement d’Édith Cresson. Il a conservé son poste jusqu’en mars 1993, et il a mis fin à ses jours le 1er mai 1993 !...
Que de coïncidences troublantes !...
Nous commençons à percevoir un peu de lumière sur les "suicides" de Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre, Jean-Edern Hallier, et d’autres encore…
Que s’est-il passé ?...
Pour comprendre, il faut revenir au discours de politique générale du 8 avril 1992 que Pierre Bérégovoy a prononcé devant l'Assemblée nationale
Il déclare notamment : « On soupçonne certains hommes publics de s'être enrichis personnellement de manière illégale. S'ils sont innocents, ils doivent être disculpés ; s'ils sont coupables, ils doivent être châtiés ; dans tous les cas, la justice doit passer. [...] Toutes les procédures seront conduites à leur terme, dès lors qu'elles révèleront des actes frauduleux commis à des fins d'enrichissement personnel. [...] S'il est des dossiers qui traînent, croyez-moi, ils ne traîneront plus. [...] »
Un discours qui est une véritable « déclaration de guerre » à la corruption !...
Bien mal lui en a pris !...
A l’automne 1992, c’est-à-dire six mois plus tard, les vétérans de la guerre du Golfe reçoivent une convocation pour solder leurs indemnités de guerre.
En février 1993, c’est-à-dire presque une année après le discours de Pierre Bérégovoy à l’Assemblée, les virements commencent pour … s’arrêter aussitôt !... Il n’y a pas d’argent dans les caisses pour payer nos soldats !... Les fonds ont disparus !...
La somme totale à verser était très importante car 12.000 soldats qui reçoivent chacun 200.000 euros, cela représente 2 milliards 400 millions d’euros, en valeur actuelle !...
A débiter sur quel budget ?... Et c’est là où la panique s’est installée à la direction de Bercy : les fonds de la guerre du Golfe n’avaient jamais été virés et cela allait se savoir !...
Le premier à découvrir le « pot aux roses » a certainement été Pierre Bérégovoy… L’horreur absolue pour ce socialiste sorti de la base, honnête dans ses actions et sa démarche politique. Une révolte inévitable de sa part a conduit « Mythe-Errant » à se séparer de son premier ministre, d’autant plus que les élections législatives avaient été un échec.
Le suicide de Pierre Bérégovoy a eu lieu le 1er mai 1993, soit deux mois après la découverte à Bercy, et dans les armées, de la disparition des « Milliards de la Division Daguet » !...
Un an plus tard, le 7 avril 1994, c’est François de Grossouvre, conseiller et ami de François Mitterrand, qui se suicide dans son bureau à l’Élysée !... Pour la même raison ?...
Dans quel pays sommes-nous donc ?...
Est-il tolérable que des élus de premier rang détournent des milliards en toute impunité ?... Est-il tolérable qu’un Premier ministre, honnête, soit éliminé parce qu’il se révolte contre une structure mafieuse qui n’est rien d’autre que le parti politique auquel il appartient ?...
Est-il admissible, dans une démocratie qui se veut le « Pays des Droits de l’homme » que des soldats qui ont fait leur Devoir soient menacés parce qu’ils réclament leur dû ?...
Combien de temps cela va-t-il encore durer ?...
La tension monte dans les armées, pour différentes raisons, et la « Divulgation » approche doucement…
Le dossier des « milliards disparus de la Division Daguet » a connu une forte accélération au premier semestre 2015 avec l’envoi de huit courriers à la Présidence de la République, des envois au Conseil Constitutionnel ainsi qu’au « Défenseur des Droits ».
Jean-Charles DUBOC
Un scandale d’État, mais pas qu’en France !…
Le détournement des 3,5 milliards $ des indemnités de la guerre du Golfe de 1991, soit de 7,5 milliards d’euros en valeur actuelle, par « Mythe-Errant » et quelques complices, est un crime contre l’État, contre les Institutions, mais représente aussi un important préjudice pour nos armées et nos soldats .
A une époque où les tensions internationales sont particulièrement fortes, en particulier au Proche-Orient, nos armées doivent avoir de solides moyens d’intervention car nos adversaires fanatiques religieux ne reculent devant rien, y compris le terrorisme sur notre territoire.
Aussi, il me semble souhaitable que le gouvernement s’empare sérieusement de ce dossier afin que les sommes détournées, et qui semblent avoir été récupérées par le gouvernement de François FILLON en 2010, puissent parvenir enfin à leur destinataire final : le budget des Armées !...
La récupération des fonds est le sujet du roman « Opération Juliette-Siéra » rédigé par « I-Cube ».
Un roman qui est aussi disponible sur le blog « Alerte-éthique ».
D’autre part, de nombreux vétérans de la « Division Daguet » souffrent du « Syndrome du Golfe », une affection handicapante et parfois fatale causée par l’inhalation de poussières d’uranium des obus antichars, par la respiration de gaz neurotoxiques et des vaccins adjuvantés à l’aluminium.
Un véritable cocktail dévastateur qui provoque parfois des lésions neurologiques invalidantes chez les combattants.
Compte-tenu des dernières études sur les vétérans malades aux USA, le « Syndrome du Golfe » est reconnu dans l’armée américaine, au Royaume-Uni, mais on attend toujours une étude épidémiologique en France !...
Il faut savoir que près de 25% à 30% des anciens combattants américains du Golfe sont reconnus victimes de cette pathologie, c’est-à-dire entre 150.000 et 200.000 vétérans.
Ils touchent une pension d’invalidité.
On attend la chose pour nos vétérans de la Division Daguet !...
Si les statistiques du nombre de malades est le même pour les vétérans français, c’est alors près de 3.000 à 4.000 de nos soldats qui souffrent du syndrome. Et ils n’ont aucune indemnité alors que des milliards ont été virés par le Koweït, les Emirats Arabes-Unis et l’Arabie Saoudite !...
Un énorme scandale est en cours de développement et les associations d’anciens combattants commencent à écrire aux différents ministres concernés par cette affaire ainsi qu’au Président de la République.
Cette scandaleuse situation ne se limite pas à la France car c’est la même chose, à une moindre échelle, au Sénégal, où près de 500 « Jambars » réclame leur dû, à savoir la prime de guerre qui leur était promise et qu’ils n’ont jamais touchée !
Jugez-en vous-même d’après les articles récents que vous pouvez découvrir ci-dessous à de sujet !...
Jean-Charles DUBOC
RFI Afrique
18 mai 2015
Sénégal:
les victimes de la première guerre du Golfe en colère
Alors que le Sénégal s'apprête à envoyer un contingent de 2 100 soldats en Arabie saoudite, les familles des soldats disparus en Arabie saoudite pendant la première guerre du Golfe appellent toujours l'Etat du Sénégal à les rétablir dans leurs droits. Cela fait 24 ans, et elles n'ont toujours pas de réponse à leurs demandes.
En 1991, 93 soldats sénégalais trouvaient la mort dans le crash d'un avion militaire saoudien. Leurs familles n'ont touché qu'un peu plus de 1,04 million de francs CFA (1 500 euros environ). Les soldats qui sont rentrés ont perçu seulement un million.
Ibrahima Makalou Cissé est l'un des trois rescapés du crash. « Le soldat, il n’a pas peur de mourir. Il n’a que son pays et sa famille, explique-t-il. Soit il est vivant et vous lui donnez ses droits, ou il est mort et vous essayez de faire quelque chose pour sa famille. Moi j’ai 34 ans de service et je suis sans maison, ni rien. Et les veuves et les orphelins... L’ennemi ne m’a pas tué, mais je suis déshonoré aujourd’hui. »
Pourtant, d'après l'association des familles, les Nations unies ainsi que l’Arabie saoudite ont versé d'importantes sommes d'argent au Sénégal. « Je me pose la question : où est l’argent ? Pourquoi jusqu’à présent je cours derrière l’indemnisation ? Dans quel pays nous sommes ? » S’indigne Ibrahima Makalou Cissé.
RFI : « Est-ce que c’est possible que l’argent ait été détourné selon vous ? » Réponse du soldat rescapé : « Sûrement. »
Soukey Sarr est la grande sœur du soldat Babacar Sarr. « Mon frère a laissé une fille, sa femme ne s’est pas encore remariée, raconte-t-elle. Ma mère a 90 ans. Depuis 1991, elle souffre. Cette souffrance, on doit la reconnaître. On nous a oubliés. C’est ce qui me choque le plus, mais jusqu’à présent, rien ! »
PARTICIPATION SÉNÉGALAISE A LA 1ERE GUERRE DU GOLFE
Le grand traumatisme de 1991
Enquête plus
Publié le 9 May 2015
L’envoi des troupes sénégalaises est encore au cœur de l’actualité. Des ‘’jambars’’, qui ont participé à la ‘’tempête du désert’’ durant la guerre du golfe, en 1990–91, demandent au Chef de l’Etat Macky Sall de s’inspirer du vécu des premières troupes envoyées en Arabie Saoudite avant d’en envoyer d’autres. Les frustrations sont réelles.
‘’Nous allons progressivement déployer 2 100 soldats, le Sénégal ne paiera aucun franc pour cet engagement. Ce que je peux dire avec certitude, c’est que nous allons en Arabie Saoudite sur la base de règles bien définies.’’
Ces propos du ministre des Affaires étrangères, M Mankeur Ndiaye, ont bourdonné dans les oreilles des ‘’Jambars’’qui ont participé à la guerre du Golfe 90-91 de même que dans celles des familles des victimes du tragique crash de l’avion saoudien sur la base aéronavale de Raz Meeschab. Cela rappelle bien les gages qui ont été donnés par le gouvernement de l’époque au moment de déployer 496 soldats pour libérer le Koweit sous l’invasion irakienne. Le premier avion a quitté le Sénégal le 17 septembre 1990, le 2e avion a décollé deux jours après.
‘’On nous avait tenu le même discours, le gouvernement d’Abdou Diouf nous avait assuré que l’on serait entièrement pris en charge par le gouvernement saoudien. Nous avions combattu en tenue saoudienne et avions des cartes d’identité saoudienne. Nous bénéficiions d’une indemnité journalière d’opération (Ijo), mais nous avons vécu le martyre avant d’entrer dans nos fonds. Il nous fallait taper dur pour percevoir cet argent’’
Le soldat de 1ère classe Ibrahima Guèye, qui a combattu sous la bannière saudienne pour la libération du Koweit en 1990-1991, a tenu à plonger dans ce passé pas du tout enchanteur afin d’aider, dit-il, le gouvernement de Macky Sall à prendre beaucoup plus au sérieux ce dossier. Il est convaincu comme d’autres, que les soldats sénégalais ont été ‘’vendus’’, ‘’sacrifiés’’ sur l’autel d’enjeux géostratégiques. ‘’D’ailleurs les Saoudiens nous ont signifié clairement que si jamais on mourrait sur place, nos corps n’allaient jamais être rapatriés, que c’en était fini pour nous. Après le crash, l’état sénégalais a usé de diplomatie, soulignant que les corps des victimes étaient dans un état tel qu’on ne pouvait les rapatrier. Jusqu’à présent, personne ne sait où ces soldats ont été enterrés’’.
D’ailleurs, selon le caporal M Fallou Niang, secrétaire général de l’association des ‘’Jambars’’, ‘’les soldats sont rentrés le cœur lourd de chagrin et de regret. Beaucoup ont regretté d’avoir participé à cette opération, car leurs espoirs ont été anéantis. Ils ont préféré démissionner. Le bataillon a été vite dispersé, des soldats ont été affectés dans différentes régions sans un mot ou un geste de reconnaissance de la nation. Même pour percevoir notre Ijo, c’était la croix et la bannière.’’
En fait, ces hommes de tenue rappellent aussi que les engagements ont bel et bien été établis entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite.
‘’Au moment d’embarquer, l’Etat nous a bien précisé que c’est l’Arabie Saoudite qui nous prenait entièrement en charge. Le royaume saoudien a bien joué sa partition mais nous avons souffert d’un mercenariat camouflé. Des officiers sénégalais tenaient à bénéficier d’un traitement de faveur, nous mettant de côté…’’. Une parenthèse parmi de longs chapitres qui marquent encore au fer rouge ces ‘’Jambars’’ qui tiennent à sensibiliser le chef de l’Etat Macky Sall sur les réalités du terrain et lui demander également de corriger des injustices qu’ils ont vécues tout le long de la guerre du golfe. Tous demandent au chef de l’Etat de prendre le soin de s’imprégner des réalités auxquelles vont être confrontés ces fils de la nation sur les champs de bataille.
‘’Le président de la République n’a pas toujours la bonne information. Ses conseillers et les officiers ont tendance à travestir la réalité‘’. Ils l’exhortent à prendre la mesure des risques et de prendre en compte le respect de la vie humaine qui ne vaut pas à leurs yeux des pétrodollars. Pour ces ‘’Jambars’’, le Chef de l’Etat risque d’assumer des conséquences lourdes s’il s’aventurait à sacrifier des soldats sénégalais.
Les questions de sous polluent l’atmosphère
Aujourd’hui, des parents des ‘’Jambars’’ morts sur le champ de l’honneur, père, mère, enfants et épouses ne peuvent se départir des souvenirs noirs de la guerre du Golfe. Ils ont perdu des fils et proches parents lors du crash du C130 469, qui avait à son bord 102 personnes. 93 ‘’Jambars’’ y ont perdu la vie. Il y a eu quatre rescapés mais leur chagrin est accentué par l’indifférence factice des autorités étatiques qui ont vite fait d’enterrer leur dossier. Ils n’ont reçu aucune indemnisation de la part de l’Etat encore moins un système de reconnaissance. Or des informations ont fait état d’une somme de 101 millions de F cfa que l’Arabie Saoudite aurait attribué à chaque élément du contingent. Sur cet argent, mystère et boule de gomme. Par ailleurs, sur le centre d’actualités de l’Onu, il est mentionné que la commission d’indemnisation de la guerre du golfe a débloqué 650 millions de dollars...
Depuis des années, des séries de correspondances sont envoyées aux autorités étatiques pour élucider cette affaire. Le ministre des Forces Armées les avait reçus dans ce sens le 31 janvier 2001 sur instruction de l’ancien chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade. Une demande d’audience adressée à l’ambassade du royaume d’Arabie Saoudite le 22 juillet 2011 est restée sans suite. Mais l’association, qui envisage d’alerter l’opinion publique, n’entend pas lâcher du lest.
M. Maguette Sall, le président du regroupement des familles des ‘’Jambars’’ disparus en Arabie Saoudite a toujours le cœur lourd. ‘’Après le crash, chaque famille des 93 Jambars décédés du crash d’avion a reçu 1 042 000 F Cfa au moment où les 403 ‘’Jambars’’ restants ont reçu chacun 1 000 000 F Cfa. On nous a dit que l’Arabie Saoudite avait dégagé un budget de 500 millions de F cfa dans ce sens. Nous étions surpris car aucune autre somme ne nous a été remise. Nous avons appris par voie de presse que ce sont 85 milliards de F cfa qui ont décaissés. Notre souffrance a été exacerbée quand nous avons appris que les victimes du naufrage du ‘’joola’’ ont reçu chacune 10 millions de F Cfa ; ceux qui ont été à 9 000 km du Sénégal, pour servir la nation, n’ont bénéficié que d’un million de F cfa partagé entre tous les membres de la famille’’.
Mais autre clarification que les soldats ont tenu à apporter, ‘’ce million de francs nous a été offert par l’Arabie Saoudite avant que le crash ne survienne. Le royaume saoudien avait tenu à dégager une somme assez importante pour nous aider à préparer notre retour. Nos supérieurs avaient donné l’information. On était si content de disposer de ce qu’on appelait ‘’l’affaire’’ qu’on se tuait à la tâche. Grande a été notre surprise d’apprendre que le gouvernement sénégalais avait vite fait d’envoyer une délégation récupérer cet argent qui nous était destiné. Nous étions en colère surtout qu’on nous faisait valser pour nous payer notre Ijo’’, raconte le soldat Ibrahima Guèye.
Il poursuit : ‘’Nous étions disposés à nous révolter, car c’était trop injuste ; ils ont confisqué toutes nos munitions, nous signifiant que l’argent était à Dakar. Et une fois sur place, il a fallu l’intervention du chef de l’Etat M. Abdou Diouf, pour que justice soit rétablie car l’argent allait être réparti de façon injuste ; ils voulaient nous donner 600 000 F, privilégiant les officiers. Abdou Diouf a dit niet. Il s’y ajoute qu’on est rentré les mains vides, heureusement qu’en partant j’avais, par devers moi, 1000 Fcfa. Cet argent m’a permis de rentrer en taxi’’.
Les soldats qui étaient mus par l’intention de servir la nation, n’ont pas eu droit à la reconnaissance qui sied. Outre les nombreuses tracasseries qu’ils ont subies, leur espoir s’est volatilisé au moment de percevoir des médailles. ‘’Il y avait deux médailles qui nous ont été attribuées, c’était pour la libération du Koweit mais aussi pour notre participation à l’opération ‘’Tempête du désert’’, mais nos supérieurs ont jugé utile en dernier lieu de les remettre aux officiers qui, disent–ils, ont participé à la guerre à distance. Ils ont souligné qu’ils étaient aussi méritants que les ‘’Jambars’’ qui ont parcouru 9 000 km et bravé chaleur et froid. Nous avions tenu à interpeller sur ce point le Général Mouhamadou Mansour Seck qui avait fait la promesse de tirer cette affaire au clair, mais c’est le statu quo. La plupart des soldats ont regretté leur participation à cette opération.’’
Le silence des autorités
Les parents des victimes entendent profiter de la conférence de presse qui sera animée par leur avocat, Me Assane Dioma Ndiaye, dans les jours à venir, pour faire des révélations fracassantes. Ils se souviennent qu’une forte délégation conduite par le ministre des Forces Armées s’était rendue en Arabie Saoudite pour assister à l’inhumation des 93 Jambars. Entre autres personnalités, le député Mamadou Wade, président de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, les généraux Mamadou Mansour Seck, chef d’état-major de l’armée et Doudou Diop chef d’Etat Major particulier du président de la République, le colonel Gomis commandant de la Gendarmerie et directeur de la justice militaire.
Tout ce beau monde qui s’est incliné à la mémoire des soldats a fini par se terrer dans le mutisme. ‘’Nos parents ont souffert, mais l’après-guerre a été plus traumatisant pour nous. Nous n’avons eu aucune marque de soutien de l’Etat. Personne n’a plus fait allusion à nos parents. Aucun mémorial, aucune journée, rien ! On a été laissé à notre propre sort. En dehors de ce million de F Cfa, partagé entre tous les membres de la famille, nous n’avons remarqué aucun signe de reconnaissance de la nation. Cela fait trop mal. Pire encore, on ne nous accorde même pas le droit de manifester notre déception. Combien de familles se sont retrouvées dans le dénuement total ? Nous osons croire que nos pères ont été vendus par l’Etat du Sénégal, nous espérons que Macky Sall saura rectifier le tir vu qu’il se dit prêt à corriger des injustices’’, témoigne Fatou Diaw, une des orphelines qui tient aujourd’hui sur ses 35 ans. Elle peine à trouver du boulot dans la mesure où elle n’a pas eu les moyens de poursuivre ses études.
Matel BOCOUM
Rédigé par leral.net le Lundi 13 Juillet 2015
Sans primes ni indemnités depuis 24 ans : Les Jambars de la première guerre du Golfe interpellent Macky Sall et le Roi Salmane
Les soldats ayant participé à la première guerre du Golfe réclament leurs primes et indemnités. Ils invitent le Président Macky Sall et le Roi Salman d’Arabie Saoudite de les rétablir dans leurs droits. Ces jambars ont voulu marcher le samedi dernier, mais le préfet n’a pas donné une suite favorable à leur demande.
L’association des « jambars » de la première guerre du Golfe a voulu protester contre le non-paiement de leurs primes et indemnités, depuis 24 ans. « Nous voulions marcher pour que le président de la République, Macky Sall, et le Roi Salmane d’Arabie Saoudite règlent l’indemnisation des 496 jambars de la première guerre du Golfe de 1990 à 1991. On ne nous a donné que 500 millions pour les 496 soldats. Les 403 qui sont retournés vivants ont perçu chacun 1 million et les 93 soldats péris ont reçu 1 millions 42 mille francs Cfa par famille », a précisé Fallou Niang. Poursuivant, il indique que ces indemnités perçues étaient des primes de congé que l’Arabie Saoudite leur avait donné. Et, pour lui, c’est « impossible et anormal » de percevoir un million après d’énormes sacrifices. « Le Roi Salman doit se saisir de ce dossier. Nous vivons dans des conditions désastreuses avec des orphelins et des veuves qui ont d’énormes difficultés », renseigne-t-il, invitant l’Etat à régler le problème de ceux qui étaient partis en premier avant d’envoyer d’autres.
Par ailleurs, ces Jambars soupçonnent un détournement de la part des autorités de l’époque. Dans la mesure où, selon El Hadji Abdoulaye Diouf, soldat de la première guerre du Golfe, ils disposent de papiers qui justifient la mise à la disposition du contingent de 85 milliards de francs Cfa. « L’ancien Président Abdou Diouf nous avait rendu visite. Il nous avait promis, devant tout le monde, qu’on serait payés dès notre retour. Deux semaines plus tard, le Général Seck a rassemblé le bataillon pour dire que le ministre est venu et a apporté l’argent sans nous informer et l’a amené au Sénégal », a révélé Abdoulaye Diop, un autre soldat du contingent.
Seneweb.com
13 juillet 2015
24 ANS APRES LA PREMIERE GUERRE DU GOLFE :
Les 496 ‘’ Diambars’’ réclament toujours leurs indemnités
L’Association des Diambars de la première guerre du Golfe, composée de rescapés et veuves, est toujours sur le pied de guerre. Les familles de ces soldats qui ont participé à la guerre de 1990-1991 ont voulu battre le macadam ce samedi, pour réclamer l’indemnisation ‘’totale et complète’’ des 496 Diambars. Mais la marche a été interdite par l’autorité préfectorale.
Fallou Niang le secrétaire général de ladite association et ses camarades ont donc dû battre en retraite. Mais cela ne les pas empêché de parler à la presse. ’’Nous revendiquons l’indemnisation des 496 Diambars qui ont participé à la première guerre du Golfe. Nous jugeons dérisoires les sommes qui leur ont été allouées’’, a déclaré M. Niang. Sûr de son fait, ce dernier d’ajouter : ‘’Nous n’avons reçu que 500 millions de francs et sur cette somme, les rescapés ont reçu 1 million et les familles des défunts 1 420 000 F CFA’’.
Après 24 ans de démarches et de demandes d’audience sans suite, l’Association des ‘’diambars’’ demande au président de la République, Macky Sall et au roi d’Arabie Saoudite de régler définitivement ce problème. ‘’Nous sommes prêts à aller jusqu’au sacrifice suprême pour recouvrir nos droits’’, menace, Fallou Niang, selon qui les veuves et orphelins des 93 diambars décédés dans le cash de leur avion, vivent aujourd’hui dans une misère totale.
Habibatou TRAORE (Stagiaire)
Lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran des OPEX, à François LÉOTARD, ancien ministre de la Défense en 1993-1995, au sujet des « Milliards de la Division Daguet », disparues, et de la prime de guerre promise, et jamais touchée…
Le : 28 Juillet 2015.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
à
Monsieur le député François LEOTARD
(vice) Ministre de la Défense
CONSEIL CONSTITUTIONNEL
2, rue Montpensier
75001 PARIS
« Par la voie hiérarchie ».
OBJET : Traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991.
Monsieur le Ministre,
Au nom du « devoir de mémoire », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de ma profonde désillusion face aux nombreuses actions menés jusqu'à présent en vain, ceci dans l’espoir d’obtenir une régularisation de mes « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » pour service rendu à la Nation.
En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous la présidence de (M. François Mitterrand) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (M.BEREGOVOY), qui était tout naturellement de verser la prime sous forme « indemnités de guerre.. » à tout ceux qui ont participé a ce conflit équivoque.
Enfin, c’est au courant du mois d’août à septembre 1992, qu’ainsi nous sommes conviés mes camarades et moi à se rendre au bureau administrative de la compagnie du (137°RI-CMFP Fontenay-le-Comte) pour nous (emmarger et à fournir un RIB) tout ceci en présence d’autorités militaires venus de Paris, spécifiquement pour nous attribuer nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91, soit un montant de (600 milles francs) comme l’avait promis le gouvernement. Nous étions plus d’une trentaine de militaires tout grades confondus de S/off à militaire du rang de différentes armes, a être présents ce jours là.
Mais sans doute, me permettez-vous ? de rappeler que j’étais en formation de reconversion comme bon nombre de militaire venus au centre du 137°-CFMP dans le cadre d’une reconversion, et que le fait que nous sommes les tout premiers soldats de la « division DAGUET » a percevoir comme il se doit nos propres indemnités avec l’accord sans équivoque de l’Elysées.
Nous arrivons au moment dites « crucial », si-puis-je vous le dire « cauchemardesque » de cette affaire obscure et d’une volonté ne nous nuire a tout prix je (cites):
- Nous sommes au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique tôt le matin de mon compagnons d’arme un certains (Cap Lebrun B.) du 2°RIMa, qui tout joyeux m’annonce que le fameux virement de nos indemnités était bien arrivée sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle de la somme qu’elle représentée soit plus de (600 milles francs) = (100 milles euros) aujourd’hui…
- Alors sans hésiter, je file droit à mon agence de la société GENERALE (Sablon) du mans(72), sur le coup des (10H00) env. du matin, en arrivant je m’adresse à ma conseillère qui me reçoit en privé dans son bureau. Celle-ci, me confie que mon virement est bien arrivée sur mon compte courant, mais il y a un sacré bémol ! elle me dit que je ne peux absolument pas les retirer ni en bénéficier ?
- Stupéfié, devant ses dires ! que je lui demande quels sont les motifs ? pourquoi je ne peux toucher à mes fonds sur mon compte courant !!! Elle me fait savoir qu’elle a reçu une personne d’influence (x) dès l’ouverture de l’agence qui lui a signifié de bloquer mon compte et ceci sans motif valable… ?
- Cela ! ne c’était jamais vu m’annonce ma conseillère qui ne comprenais pas pour qu’elle raison.
- C’est en rentrant chez moi, que je ne vais encore pas me remettre du coup de fil que j’allais être destiné, je reçois un appel sous anonymat (x) me demandant en aucun cas de divulguer a qui conque l’information de mes indemnités et m’ordonnant de les rendre aux risques de mettre m’arriver de graves souci moi et ma famille ! Ainsi donc, je reçois en plus des menaces de morts à mon encontre par (x) en lien avec nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.
J’ai su par certains de mes camarades militaires que certains ont eu la chance de les vite retirer et on préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de morts proférés à leurs encontre comme il a été pour moi.
Ainsi, c’est en me confiant à vous, qui sous la présidence de (M. François MITTERRAND) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (M. Edouard Balladur), vous occupiez la fonction de « Ministre de la Défense» du 29 mars 1993 à 11 mai 1995. Afin que vous pussiez nous apporter votre soutien a ce que la lumière soit faite sur cette affaire qui jusqu’ici est inexpliquée et pour qu’enfin une justice dite morale puisse être rendu vingt quatre années plus tard !!! …Permettez-moi de vous dire qu’il y a va de l’honneur de la France, que justice nous le soit rendu pour service rendu à la Nation, lors du fameux défilé du « 14 Juillet 1991 » sur les Champs Elysées , ce fut tout un symbole pour moi en défilant fièrement en tenue « sable du désert » et de pouvoir dire aux jeunes générations future « J’y été ».
Enfin, c’est sans aucun doute suite à la révélation du détournement des fonds publics « Les Milliards disparus de la division DAGUET » titre du livre, dont l’auteur (M. Jean-Charles DUBOC) , qu’il m’ appartient comme bien d’autre de mes camarades et vétérans de conflit de demander des comptes à la plus haute hiérarchie via le délégué Médiateur de la République ou des défenses des DROITS ou plus encore vers une plainte contre (x).
En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Monsieur le Ministre d’agréer, l’assurance de ma haute considération.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
« Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »
(Copies) :
-lettre réponse (M.SAPIN)
-lettre réponse (M.HOLLANDE).
-lettre réponse (M.SARKOZY).
-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).
-lettre réponse (M.CHARASSE)
-lettre écrite (M.LE DRIAN)
Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »
Auteur :(M. J-Charles DUBOC) en vente libre sur « Amazon.fr ».
Lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran des OPEX, à Edith CRESSON, Premier ministre pendant la guerre du Golfe, au sujet des « Milliards de la Division Daguet », disparues, et de la prime de guerre promise, et jamais touchée…
Le : 21 Juillet 2015.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
à
Madame Edith CRESSON
Vice-premier Ministre
CONSEIL INSTITUTIONNEL
2, rue Montpensier
75001 PARIS
« Par la voie hiérarchie ».
OBJET : Traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991.
Madame la Ministre,
Au nom du « devoir de mémoire », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de ma profonde désillusion face aux nombreuses actions menés jusqu'à présent en vain, ceci dans l’espoir d’obtenir une régularisation de mes « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » pour service rendu à la Nation.
En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous l’institut de (M. François Mitterrand), qui était de nous verser nos propres « indemnités de guerre.. » à notre retour en France. A cette époque là, vous étiez nommée à la tête du gouvernement en tant que première femme à la fonction de « premier Ministre » Du 15 mai 1991 à 2 Avril 1992, sous la présidence de (M. MITTERRAND).
Enfin, c’est au courant du mois de septembre 1992, qu’ainsi nous sommes conviés mes camarades et moi à se rendre au bureau administrative de la compagnie du (137°RI-CMFP Fontenay-le-Comte) pour nous (emmarger et à fournir un RIB) tout ceci en présence d’autorités militaires venus de Paris, spécifiquement pour nous attribuer nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91, soit un montant de (600 milles francs) comme l’avait promis le gouvernement. Nous étions plus d’une trentaine de militaires tout grades confondus de S/off à militaire du rang de différentes armes, a être présents ce jours là.
Mais sans doute, me permettez-vous ? de rappeler que j’étais en formation de reconversion comme bon nombre de militaire venus au centre du 137°-CFMP dans le cadre d’une reconversion, et que le fait que nous sommes les tout premiers soldats de la « division DAGUET » a percevoir comme il se doit nos propres indemnités avec l’accord sans équivoque de l’Elysées.
Ainsi, nous arrivons si-puis-je vous le dire « cauchemardesque », que je ne souhaiterais jamais a qui que se soit de le vivre ! Mais que jamais cela aurai dû arriver à nous militaires fidèles à la Patrie, pour avoir combattus dans le désert du Golfe en 91.
- Nous sommes au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique tôt le matin de mon compagnons d’arme un certains (Cap Lebrun B.) du 2°RIMa, qui tout joyeux m’annonce que le fameux virement de nos indemnités était bien arrivée sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle de la somme qu’elle représentée soit plus de (600 milles francs) = (100 milles euros) aujourd’hui…
- Alors sans hésiter, je file droit à mon agence de la société GENERALE (Sablon) du mans(72), sur le coup des (10H00) env. du matin, en arrivant je m’adresse à ma conseillère qui me reçoit en privé dans son bureau. Celle-ci, me confie que mon virement est bien arrivée sur mon compte courant, mais il y a un sacré bémol ! elle me dit que je ne peux absolument pas les retirer ni en bénéficier ?
- Stupéfié, devant ses dires ! que je lui demande quels sont les motifs ? pourquoi je ne peux toucher à mes fonds sur mon compte courant !!! Elle me fait savoir qu’elle a reçu une personne d’influence (x) dès l’ouverture de l’agence qui lui a signifié de bloquer mon compte et ceci sans motif valable… ?
- Cela ! ne c’était jamais vu m’annonce ma conseillère qui ne comprenais pas pour qu’elle raison.
- C’est en rentrant chez moi, que je ne vais encore pas me remettre du coup de fil que j’allais être destiné, je reçois un appel sous anonymat (x) me demandant en aucun cas de divulguer a qui conque l’information de mes indemnités et m’ordonnant de les rendre aux risques de mettre m’arriver de graves souci moi et ma famille ! Ainsi donc, je reçois en plus des menaces de morts à mon encontre par (x) en lien avec nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.
- J’ai su par certains de mes camarades militaires que certains ont eu la chance de les vite retirer et on préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de morts proférés à leurs encontre comme il a été pour moi.
Si, au jour d’aujourd’hui j’ose dénoncer cette affaire ! C’est en partie grâce aux lanceurs d’alertes tel que (M.DUBOC Jean-Charles) l’auteur du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET » actuellement en vente libre sur le site (Amazon.fr). Grâce à ceux qui, sans leurs volonté inébranlable et d’abnégation ont pu donner cette force à nous vétérans de ce conflit de ne jamais baisser les bras face à la corruption et qu’il est de notre devoirs de se lever contre cette injustice qui a brisé l’honneur de ceux , mes compagnons d’armes, qui diront « J’y été ».
Cette dénonciation s’accompagne des (copies) suite à mes nombreuses écrites et actions menées avec le cœur d’un matelot et celui du soldat pour que puisse un jour rendre mon honneur, mais celui de tout mes compagnons d’armes auquel le fameux « syndrome du Golfe » est perçu comme la double peine pour service rendu à la Nation.
En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Madame la Ministre, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
« Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »
(Copies) :
-lettre réponse (M.SAPIN)
-lettre réponse (M.HOLLANDE).
-lettre réponse (M.SARKOZY).
-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).
-lettre écrite (M.LE DRIAN)
Auteur du Livre (M.Jean-Charles DUBOC)
En en vente libre sur Amazon.fr
Réponse de Madame Edith CRESSON
Ci-dessous une lettre envoyée à François HOLLANDE, Président de la République, par Atama TEUGASIALE, vétéran de l’Opération « Tempête du Désert », au sujet des indemnités de la guerre du Golfe.
Le 21 juillet 2015
M. Atama TEUGASIALE
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Palais de l’Elysée
55, rue faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS
Lettre Recommandée avec A.R
Objet : détournement de fonds
P.J : photocopies lettres
Monsieur le Président de la République,
N’ayant pas reçu de réponse à mes correspondances envoyées en A.R le 19 décembre 2014 et le 12 février 2015 à votre attention (copies jointes), je me permets de revenir vers vous afin de renouveler ma requête.
Dans le but d’améliorer le fonctionnement de notre démocratie et devant la gravité de ce détournement de fonds réalisé par l’ancien pouvoir de l’époque des faits, j’estime, qu’au nom de tous les anciens combattants de la Division Daguet, la vérité doit être révélée aux militaires et au public. Sachez que l’effet médiatique de cette corruption aura un impact énorme dans l’opinion publique Française et Européenne.
Devant le nombre conséquent de soldats qui ont participé à cette opération, dont certains malheureusement décédés depuis, la Justice doit être saisie en ouvrant une enquête officielle pour retrouver les sommes manquantes dues aux vétérans de la Guerre du Golfe, en mémoire à ceux-ci et à leurs familles, ainsi qu’aux militaires victimes du Syndrome du Golfe, non reconnu par l’Etat.
Pour cette raison, en me référant à l’article 40 du Code de Procédure Pénale, je me verrai dans l’obligation de déposer une plainte contre « X » avec constitution de partie civile si aucune suite n’est apportée à ce dossier. Si nécessaire, il est de mon devoir d’ancien vétéran, victime d’une injustice, de divulguer cette information capitale à tous les niveaux et échelons.
Les informations citées ci-dessus nécessitent un examen plus approfondi de ce dossier épineux, l’urgence est de rigueur.
Un élu n’est pas au-dessus des lois, le manque d’étique s’applique à tout citoyen de la République, un représentant du peuple, plus encore.
D’autre part, cette corruption est caractérisée par une haute trahison de la part de tous les acteurs concernés, c’est un acte odieux contre les militaires et la démocratie.
Pour information, d’après un sondage effectué par l’Institut Economique Affaire (IEA) courant 2006, la France est le plus corrompu des pays industrialisés dans la catégorie des Présidents et Premiers Ministres.
Je terminerai par les conditions mystérieuses du suicide de Pierre BEREGOVOY, Premier Ministre.
« Lors d’un discours devant l’Assemblée Nationale, il voulait s’attaquer à la corruption, quel courage !!! ».
C’était un homme de terrain, compréhensif, qui connaissait parfaitement le dossier des Indemnités de la Guerre du Golfe, favorable à la régularisation de la prime, hélas, il n’est plus de ce monde.
Aussi, en parallèle, le suicide de François de GROSSOUVRE qui a mis fin à ses jours dans son bureau à l’Elysée ? Quelle coïncidence… que des zones d’ombres dans cette histoire.
Monsieur le Président, comme mentionné dans ma missive du 19 décembre 2014, j’ai l’honneur de réitéré ma demande d’audience en faveur de Monsieur Vincent FILIMOEHALA, ancien vétéran et porte-parole, ainsi que Monsieur Jean-Charles DUBOC, témoins clés de cette affaire d’Etat. Ils pourront vous apporter des éclaircissements et les preuves suffisantes pour confirmer que cette indemnité était due aux vétérans de la Guerre du Golfe.
Malgré leur forte détermination en multipliant les actions de communication, à ce jour, le Ministre de la Défense reste muet. Pourquoi ce silence ? Vivons-nous réellement dans un pays démocratique ?
La liberté d’expression est-elle censurée à ce stade là ? Quelles en sont les raisons ?
L’égalité des droits est-elle bafouée par les politiciens ? Sont-ils au dessus des lois ?
La fraternité entre l’armée et le peuple existe-t-elle encore ? Le patriotisme, seul rempart ?
Dans ce cas précis, que font nos officiers supérieurs qui ont participé aux côtés des alliés durant cette guerre ? Sont-ils aussi complices de cette corruption titanesque ?
Pour information, à défaut de réponse de la part du Délégué Médiateur de la République, en dernier recours, Monsieur FILIMOEHALA envisagera d’ester une action en justice afin de faire valoir ses droits.
D’autre part, Monsieur Jean-Charles DUBOC auteur de l’ouvrage « Les Milliards disparus de la Division Daguet », première édition le 06 janvier 2015, a osé dénoncer ces faits en envoyant entre 1998 à 2014 plusieurs courriers de rappels sur ce détournement de fonds aux Ministres des finances ainsi qu’à de hauts fonctionnaires, en vain sans réponse et sans contestation de leurs parts. Dans la République Française, fait-on si peu cas d’un acte aussi grave qui lèse nos vétérans ? Lors de la fête Nationale, vous avez félicité les différentes unités qui participent actuellement à des opérations extérieures, mais, c’était aussi l’occasion de rappeler le dévouement et l’engagement dont ont fait preuve les vétérans de la Guerre du Golfe.
- 22 février 1998, à la BCR du HAVRE
- 02 juin 1998, à Monsieur Jean-Pascal Beauffret, Directeur Général des Impôts.
- 08 juin 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, Ministre des Finances.
- 29 août 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, Ministre des Finances.
- 23 novembre 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, Ministre des Finances.
- 27 décembre 1999, à Monsieur Christian Sautter, Ministre des Finances.
- 21 février 2000, à Monsieur Christian Sautter, Ministre des Finances.
- 03 avril 2000, à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Finances.
- 13 juin 2000, à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Finances.
- 20 juillet 2000, à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Finances.
- 29 janvier 2001, à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Finances.
- 20 juin 2008, à Madame Christine Lagarde, Ministre des Finances.
- 14 août 2009, à Madame Christine Lagarde, Ministre des Finances.
- 29 janvier 2014, à Monsieur Pierre MOSCOVICI, Ministre des Finances.
Monsieur le Président, fidèle aux valeurs Républicaines, au nom de tous mes camarades actifs, retraités, blessés et décédés, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin qu’une enquête officielle soit enfin diligentée.
En espérant obtenir un avis favorable concernant la demande de rendez-vous avec le Porte Parole, Monsieur Vincent FILIMOEHALA et Monsieur Jean-Charles DUBOC auteur de l’ouvrage cité ci-dessus, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
Dans l’attente d’une réponse de votre part,
Comptant sur votre compréhension,
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.
M. Atama TEUGASIALE
Lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Martin MALVY, ancien ministre du Budget, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe, disparues, et de la prime de guerre promise, et jamais touchée…
le : 18 Juillet 2015.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
à
Monsieur le Président Martin MALVY
CONSEIL REGIONAL MIDI-PYRENEES
« Ancien Ministre du Budget »
22, boulevard du Maréchal-Juin
31406 TOULOUSE cedex 9
« Par la voie hiérarchie ».
OBJET : Traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991
Monsieur le Président,
Au nom du « devoir de mémoire », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de ma profonde désillusion face aux nombreuses actions menés jusqu'à présent en vain, ceci dans l’espoir d’obtenir une régularisation de mes « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » pour service rendu à la Nation.
En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous l’institut de (M. François Mitterrand), qui était de nous verser nos propres « indemnités de guerre.. » à notre retour en France.
Enfin, c’est au courant du mois d’août à septembre 1992, qu’ainsi nous sommes conviés mes camarades et moi à se rendre au bureau administrative de la compagnie du (137°RI-CMFP Fontenay-le-Comte) pour nous (emmarger et à fournir un RIB) tout ceci en présence d’autorités militaires venus de Paris, spécifiquement pour nous attribuer nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91, soit un montant de (600 milles francs) comme l’avait promis le gouvernement. Nous étions plus d’une trentaine de militaires tout grades confondus de S/off à militaire du rang de différentes armes, a être présents ce jours là.
Mais sans doute, me permettez-vous ? de rappeler que j’étais en formation de reconversion comme bon nombre de militaire venus au centre du 137°-CFMP dans le cadre d’une reconversion, et que le fait que nous sommes les tout premiers soldats de la « division DAGUET » a percevoir comme il se doit nos propres indemnités avec l’accord sans équivoque de l’Elysées.
Nous arrivons au moment dites « crucial », si-puis-je vous le dire « cauchemardesque » de cette affaire obscure et d’une volonté ne nous nuire a tout prix je (cites):
- Nous sommes au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique tôt le matin de mon compagnons d’arme un certains (Cap Lebrun B.) du 2°RIMa, qui tout joyeux m’annonce que le fameux virement de nos indemnités était bien arrivée sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle de la somme qu’elle représentée soit plus de (600 milles francs) = (100 milles euros) aujourd’hui…
- Alors sans hésiter, je file droit à mon agence de la société GENERALE (Sablon) du mans(72), sur le coup des (10H00) env. du matin, en arrivant je m’adresse à ma conseillère qui me reçoit en privé dans son bureau. Celle-ci, me confie que mon virement est bien arrivée sur mon compte courant, mais il y a un sacré bémol ! elle me dit que je ne peux absolument pas les retirer ni en bénéficier ?
- Stupéfié, devant ses dires ! que je lui demande quels sont les motifs ? pourquoi je ne peux toucher à mes fonds sur mon compte courant !!! Elle me fait savoir qu’elle a reçu une personne d’influence (x) dès l’ouverture de l’agence qui lui a signifié de bloquer mon compte et ceci sans motif valable… ?
- Cela ! ne c’était jamais vu m’annonce ma conseillère qui ne comprenais pas pour qu’elle raison.
- C’est en rentrant chez moi, que je ne vais encore pas me remettre du coup de fil que j’allais être destiné, je reçois un appel sous anonymat (x) me demandant en aucun cas de divulguer a qui conque l’information de mes indemnités et m’ordonnant de les rendre aux risques de mettre m’arriver de graves souci moi et ma famille ! Ainsi donc, je reçois en plus des menaces de morts à mon encontre par (x) en lien avec nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.
- J’ai su par certains de mes camarades militaires que certains ont eu la chance de les vite retirer et on préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de morts proférés à leurs encontre comme il a été pour moi.
Ainsi, c’est en me confiant à vous, qui sous la présidence de (M. François MITTERRAND) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (Bérégovoy), vous occupiez la fonction de « Ministre du Budget » de 1992 à 1993. Afin, qu’une réponse digne de nos espoirs puisse enfin redorer l’honneur de ceux qui comme moi, ce sont illustrés aux théâtres d’opérations Extérieures en 1991. « J’y été »
Ma détermination à vous demander une forme de justice morale » sur ce dossier, s’accompagne des (copies) suite à mes nombreuses écrites et actions menées avec le cœur d’un matelot et celui du soldat pour que puisse un jour rendre mon honneur, mais celui de tout mes compagnons d’armes auquel le fameux « syndrome du Golfe » est perçu comme la double peine pour service rendu à la Nation.
En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Monsieur le Président, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
« Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »
(Copies) :
-lettre réponse (M.SAPIN)
-lettre réponse (M.HOLLANDE).
-lettre réponse (M.SARKOZY).
-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).
-lettre réponse (M.CHARASSE)
-lettre écrite (M.LE DRIAN)
Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »
Auteur :(M. J-Charles DUBOC) en vente libre sur « Amazon.com ».
Lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Hubert Védrines, membre du Conseil Constitutionnel, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe, disparues, et de la prime de guerre promise, et jamais touchée…
Le : 16 Juillet 2015.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
à
Monsieur le Ministre Hubert VEDRINE
CONSEIL INSTITUTIONNEL
2, rue Montpensier
75001 PARIS
« Par la voie hiérarchie ».
OBJET : Traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991.
Monsieur le Ministre,
Au nom du « devoir de mémoire », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de ma profonde désillusion face aux nombreuses actions menés jusqu'à présent en vain, ceci dans l’espoir d’obtenir une régularisation de mes « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » pour service rendu à la Nation.
En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous l’institut de (M. François Mitterrand), qui était de nous verser nos propres « indemnités de guerre.. » à notre retour en France.
Enfin, c’est au courant du mois de septembre 1992, qu’ainsi nous sommes conviés mes camarades et moi à se rendre au bureau administrative de la compagnie du (137°RI-CMFP Fontenay-le-Comte) pour nous (emmarger et à fournir un RIB) tout ceci en présence d’autorités militaires venus de Paris, spécifiquement pour nous attribuer nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91, soit un montant de (600 milles francs) comme l’avait promis le gouvernement. Nous étions plus d’une trentaine de militaires tout grades confondus de S/off à militaire du rang de différentes armes, a être présents ce jours là.
Mais sans doute, me permettez-vous ? de rappeler que j’étais en formation de reconversion comme bon nombre de militaire venus au centre du 137°-CFMP dans le cadre d’une reconversion, et que le fait que nous sommes les tout premiers soldats de la « division DAGUET » a percevoir comme il se doit nos propres indemnités avec l’accord sans équivoque de l’Elysées.
Nous arrivons au moment dites « crucial », si-puis-je vous le dire « cauchemardesque » de cette affaire obscure et d’une volonté ne nous nuire a tout prix je (cites):
- Nous sommes au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique tôt le matin de mon compagnons d’arme un certains (Cap Lebrun B.) du 2°RIMa, qui tout joyeux m’annonce que le fameux virement de nos indemnités était bien arrivée sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle de la somme qu’elle représentée soit plus de (600 milles francs) = (100 milles euros) aujourd’hui…
- Alors sans hésiter, je file droit à mon agence de la société GENERALE (Sablon) du mans(72), sur le coup des (10H00) env. du matin, en arrivant je m’adresse à ma conseillère qui me reçoit en privé dans son bureau. Celle-ci, me confie que mon virement est bien arrivée sur mon compte courant, mais il y a un sacré bémol ! elle me dit que je ne peux absolument pas les retirer ni en bénéficier ?
- Stupéfié, devant ses dires ! que je lui demande quels sont les motifs ? pourquoi je ne peux toucher à mes fonds sur mon compte courant !!! Elle me fait savoir qu’elle a reçu une personne d’influence (x) dès l’ouverture de l’agence qui lui a signifié de bloquer mon compte et ceci sans motif valable… ?
- Cela ! ne c’était jamais vu m’annonce ma conseillère qui ne comprenais pas pour qu’elle raison.
- C’est en rentrant chez moi, que je ne vais encore pas me remettre du coup de fil que j’allais être destiné, je reçois un appel sous anonymat (x) me demandant en aucun cas de divulguer a qui conque l’information de mes indemnités et m’ordonnant de les rendre aux risques de mettre m’arriver de graves souci moi et ma famille ! Ainsi donc, je reçois en plus des menaces de morts à mon encontre par (x) en lien avec nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.
- J’ai su par certains de mes camarades militaires que certains ont eu la chance de les vite retirer et on préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de morts proférés à leurs encontre comme il a été pour moi.
Ainsi, c’est en me confiant à vous, qui du (14 mai 1991 à 14 mai 1995) aviez occupé le poste de « Secrétaire Générale de la Présidence de la République » sous la présidence de (M. François MITTERRAND) afin, qu’une réponse digne de nos espoirs puisse enfin redorer l’honneur de ceux qui comme moi, ce sont illustrés aux théâtres d’opérations Extérieures en 1991. « J’y été »
Ma détermination à vous demander une forme de justice morale » sur ce dossier, s’accompagne des (copies) suite à mes nombreuses écrites et actions menées avec le cœur d’un matelot et celui du soldat pour que puisse un jour rendre mon honneur, mais celui de tout mes compagnons d’armes auquel le fameux « syndrome du Golfe » est perçu comme la double peine pour service rendu à la Nation.
En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Monsieur le Ministres, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.
Monsieur FILIMOEHALA Vincent
« Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »
(Copies) :
-lettre réponse (M.SAPIN)
-lettre réponse (M.HOLLANDE).
-lettre réponse (M.SARKOZY).
-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).
-lettre réponse (M.CHARASSE)
-lettre écrite (M.LE DRIAN)
Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »
Auteur :(M. J-Charles DUBOC) en vente libre sur « Amazon.com ».
Demande de prime d’aviseur
Notre totalitarisme mafieux se porte bien !...
Les courriers aux ministres, et même au Président de la République, se succèdent les uns aux autres pour demander des explications sur les milliards disparus de la Division Daguet !...
C’est un dossier à 7 milliards 600 millions d’euros qui correspondent aux 3,5 milliards $ virés à la France, en 1991, au titre des frais de guerre de l’opération « Tempête du Désert » par les banques centrales du Koweït, des Emirats Arabes Unis et d’Arabie saoudite.
L’information est dans le New York Times du 7 septembre 1992, mais, dans des courriers à l’UNSOR, Christine Lagarde, ministre des finances, et Hervé Morin, ministre de la Défense, affirment qu’il n’y en a aucune trace dans la comptabilité publique.
Où est passé l’argent ?...
J’ai dénoncé cette affaire en janvier 1998 à la BCR du Havre, puis j’ai demandé à presque tous les ministres des Finances qui se sont succédé à Bercy depuis cette époque quelles étaient les conclusions de l’enquête en cours.
Pour faire bonne mesure, j’ai demandé une prime d’aviseur qui permet de lever la prescription des 10 ans !...
Elle a été envoyée, en recommandé avec A/R, à Laurent FABIUS, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, le 29 janvier 2001 et le courrier a été reçu au ministère le 5 février suivant :
M. Jean-Charles DUBOC
à Monsieur Laurent FABIUS
Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
Monsieur le Ministre,
J’ai avisé le 19 janvier 1998, avec Monsieur X, la Brigade de contrôle et de recherche des services fiscaux du Havre de ce qui semble être le détournement pour un montant de près de 2,5 milliards de dollars, des indemnités correspondant aux frais engagés pendant la Guerre du Golfe par la MARINE NATIONALE, l’ARMÉE DE l’AIR, ainsi que l’ARMÉ DE TERRE, au titre de la Division Daguet.
Dans le cas où vos services vérifieraient ces informations, il me semble qu’une prime représentant 1% de la somme détournée paraît raisonnable, au vu des informations transmises à vos services. Cela représente environ 200 MF à répartir d’une façon égale entre moi-même et Monsieur X.
Vous trouverez ci-joint le RIB d’un compte bancaire sur lequel il est possible de me verser cette somme, à laquelle j’estime avoir droit, pour ma participation à la lutte contre la grande délinquance financière :
(Photocopie RIB)
Je tiens à préciser que cette prime d’aviseur servira notamment à capitaliser, initialement à hauteur de 7 millions d’euros, la société anonyme EUROCLIPPERS, dont l’objet social sera de construire des grands voiliers-écoles pour les jeunes, dans un but éducatif, et dont vous trouverez le descriptif avec la présente.
Je vous prie de bien vouloir agréer, monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.
Jean-Charles DUBOC
Je n’ai jamais reçu de réponse de « Fafa-l’Empoisonneur » notre brillant « énarquo-mittérrando-mafieux »…
Il aurait dû !...
Cela m’aurait permis de faire construire un ou plusieurs grands voiliers-écoles pour les jeunes !...
Des voiliers qui sont aussi parfaitement adaptés pour faire des navigations thérapeutiques pour personnes en crise existentielle :
http://euroclippers.typepad.fr/mon_weblog/navigations_thrapeutiques_bord_de_grands_voiliers/
Et il pourrait maintenant en bénéficier !...
Parce que, pour l’instant, il n’aura pas d’autre choix que la camisole chimique que vont lui prescrire les psychiatres qui vont s’occuper de son cas.
Car, malheureusement, « Fafa-l’Empoisonneur » ferait des bouffées délirantes paranoïaques, comme le divulgue le Réseau Voltaire du 20 décembre 2014 :
Le président François Hollande cherche à remplacer au plus tôt son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
M. Fabius souffre de la maladie de Parkinson, confirment au Réseau Voltaire deux sources distinctes à Paris. Pour éviter que ne surgissent des tremblements, il prend toutes les 2 heures de la 3,4-dihydroxyphénylalanine (lévodopa). Malheureusement, ce médicament est connu pour ses effets secondaires. Il provoque chez M. Fabius des crises très aigües de paranoïa.
En juillet, le président Hollande lui avait imposé un nouveau secrétaire général au Quai d’Orsay, Christian Masset (ancien conseiller d’Hubert Védrine), avec mission de lui venir en aide. Cependant l’état de santé du ministre s’est considérablement aggravé.
Et moi qui pensait que les délires paranoïaques chez les dirigeants politiques étaient réservés uniquement aux dirigeants des systèmes totalitaires !...
Il est vrai qu’on y est…
« Fafa-l’Empoisonneur » va être probablement psychiatrisé !...
Il est vrai qu’il fait partie de la clique mitterrandienne qui a dérobé les indemnités de la guerre du Golfe et qu’il a bien dû prendre sa commission.
Car comment expliquer que son gamin ait pu financer un appartement de 7 millions d’euros alors que c’est un bon à rien branleur reconnu?...
D’où vient l’argent ?...
Y aurait-il des personnes qui lui demandent des comptes sur cette affaire ?...
Je pense en particulier à Manuel VALLS et Christiane TAUBIRA qui ne sont pour rien dans ce scandale qui monte.
Ils ont été avertis par mon dernier courrier à Michel SAPIN et je doute que l’ambiance soit aux festivités dans certains cabinets ministériels.
Jean-Charles DUBOC
Ci-dessous une lettre envoyée à François HOLLANDE, Président de la République, par Atama TEUGASIALE, vétéran de l’Opération « Tempête du Désert », au sujet des indemnités de la guerre du Golfe.
Monsieur Atama TEUGASIALE
Le 19 décembre 2014
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Palais de l’Elysée
55, Faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS
Lettre recommandée avec A.R.
Objet : indemnité guerre du golfe
P.J : photocopie lettre
Monsieur le Président de la République
Tout d’abord, permettez-moi, Monsieur le Président, de vous adresser mes meilleurs vœux en ces fêtes de fin d’année.
Suite à la réponse reçue de la part de votre Directrice de cabinet dont je la remercie, (copie jointe) et n’ayant pas eu de réponse du Ministre de la Défense, je reviens vers vous afin de vous alerter de nouveau sur cette affaire qui risque de prendre de l’ampleur dans l’avenir grâce à sa médiatisation.
Au cours de votre discours durant l’inauguration du Musée de l’histoire de l’immigration, vous affirmez :
- Rien ne doit être passé sous silence : cela fait maintenant 23 que ce dossier est « oublié ».
- Rien ne doit rester impuni : les vrais responsables sont invisibles et muets.
- Rien ne doit être toléré : la justice doit être saisie.
Vous avez exprimé votre souhait, lors d’une interview, d’aller à la rencontre des Français anonymement :
J’ai l’honneur de vous faire part de mon vœu de vous rencontrer afin de vous exposer plus en détail nos doléances. Il est vrai que mon lieu de résidence est quelque peu éloigné, et je comprends très bien que vos préoccupations du moment vous en empêchent.
C’est pourquoi je sollicite votre bienveillance afin de recevoir Monsieur FILIMOHEALA Vincent, au nom de tous les vétérans, qui vous a déjà, à plusieurs reprises, contacté à ce sujet.
Dans l’attente, je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.
M. Atama TEUGASIALE
Ci-dessous une lettre envoyée à Nicolas Sarkozy, Président de la République de 2007 à 2012, par Atama TEUGASIALE, vétéran de l’Opération Daguet, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.
Le 28 novembre 2014
M. Atama TEUGASIALE
Monsieur Nicolas SARKOZY
Président de la République
CONSEIL CONSTITUTIONEL
2, rue Montpensier
75031 PARIS
Lettre Recommandée avec A.R.
Objet : Pour information
P.J. : - Lettre à M. François HOLLANDE
- Photocopie Lettre à M. Manuel VALLS
Monsieur le Président,
Etant un de vos fidèles admirateurs et ayant fait parti d’une équipe du SPHP, comme chauffeur, lors de votre venue à Nouméa, je vous dois de vous faire connaître qu’en raison du principe constitutionnel, je me permets de vous informer que j’ai transmis au Président de la République, Monsieur François HOLLANDE, une demande instante, écrite, concernant le détournement des indemnités de la guerre du Golfe dont vous trouverez ci-joint la photocopie ainsi que celle envoyée au Premier Ministre.
Aux vues des prochaines échéances capitales de notre pays, j’attire votre attention sur la gravité de ce dossier très sensible qui porte atteinte aux Valeurs Républicaines :
1°) : C’est une affaire d’Etat : Malgré les multiples dénonciations de Monsieur Jean-Charles DUBOC sur son blog : « Alerte Ethique », l’Etat reste muet et semble sourd face aux diverses revendications, alors que celui-ci est mis en cause.
2°) : Indemnisation des vétérans : C’est une indemnité promise et obligatoirement due…
3°) Existence du syndrome du Golfe : Il existe réellement, tant de vétérans en souffrent…
Pour ces motifs, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin que la vérité soit révélée sur cet épineux épisode durant la fonction du Président Mitterrand, pour que ce sujet soit traité dans l’urgence.
A ma connaissance, en l’application de l’article 40 du Code de Procédure Pénale, je pense que les militaires de la Division Daguet se mobiliseront en masse afin d’avoir gain de cause.
J’ai confiance à vos compétences et je suis certain d’être entendu.
J’espère avoir retenu votre attention et une réponse de votre part.
Dans cette attente,
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.
M. Atama TEUGASIALE
Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :
Je mets en ligne une lettre qui vient d’être envoyée au Président de la République par Atama TEUGASIALE, un vétéran de l’Opération Daguet, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.
Le 19 novembre 2014
Monsieur Atama TEUGASIALE
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Palais de l’Elysée
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS
Lettre recommandée avec A/R
Objet : indemnités guerre du Golfe
P-J : - Lettre au Premier Ministre
- Réponse ministre de l’Economie
- Titre de reconnaissance
Monsieur le Président de la république,
Après avoir avisé le Premier Ministre (copie jointe) ainsi que le Ministre du Budget, et n’ayant pu vous remettre mon courrier en mains propres, lors de votre visite en Nouvelle-Calédonie, le 17 novembre 2014, je me permets de vous transmettre ma requête concernant les indemnités détournées de la guerre du Golfe payées à la France par le KOWEÏT.
Pour information, malgré les diverses démarches effectuées, depuis courant juin 1998 jusqu’à ce jour, par Monsieur Jean-Charles DUBOC, ancien commandant de bord à Air France, qui tient le site « Alerte Ethique », sachez, qu’il n’y a jamais eu de démenti à ces accusations par les différents ministères concernés.
Cette prime de guerre, prévue pour la participation à ce conflit, n’a jamais été virée, alors qu’elle avait été promise par le gouvernement de l’époque. Certains militaires l’ont touchée, mais ils ont dû la rendre très peu de temps après, Pour quelles raisons ?...
Plus grave encore, plusieurs vétérans souffrent du « syndrome du Golfe » dû à l’inhalation de particules d’uranium appauvri utilisé sur certaines zones de combat. Certains sont mêmes décédés… (Copie jointe d’un Titre de Reconnaissance de la Nation d’un frère d’armes).
Malheureusement, à l’heure actuelle, leur pathologie n’a jamais été reconnue officiellement par l’Etat.
Lors de votre discours au centre culturel TJIBAOU vous affirmez : « croire à la force du dialogue et du respect. »
Pouvons-nous espérer obtenir votre appui afin qu’une enquête soit diligentée et que ce dossier soit à l’ordre du jour pour que chacun ait sa part de vérité ?...
C’est pourquoi, au nom de tous mes camarades vétérans vivants et décédés, familles, épouses, veuves, enfants et orphelins, face aux divers disfonctionnements constatés, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin de faire valoir nos droits et que toute la lumière soit faite sur ce détournement.
Je sais, Monsieur le Président, que vous êtes extrêmement sollicité.
Pour ma part, je suis un homme de terrain, Vous, un Serviteur de la République et de ses Valeurs, j’ai une entière confiance en votre jugement.
Dans l’attente, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.
M. Atama TEUGASIALE
Il est possible de découvrir le dossier dans « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » (numérique) et de le télécharger sur votre ordinateur :
Vous trouverez ci-dessous la réponse de l’Elysée à ce courrier :
Le Chef de Cabinet
du Président de la République
Monsieur Atama TEUGASIALE
Paris le 3 décembre 2014
Monsieur,
Le Président de la République a bien reçu le courrier que vous avez souhaité lui adresser.
Très attentif aux préoccupations des Français ainsi qu’au maintien d’un échange avec ses concitoyens, Monsieur François HOLLANDE m’a confié le soin de vous assurer qu’il a pris connaissance de votre démarche.
Aussi n’ai-je pas manqué de la signaler à Monsieur le Ministre de la Défense qui vous tiendra directement informé de la suite susceptible d’y être réservée.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
Isabelle SIMA
Je mets en ligne une lettre qui vient d’être envoyée au Premier Ministre par un vétéran de l’Opération Daguet au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.
Le 25 octobre 2014
M. Atama TEUGASIALE
à
Monsieur Manuel VALLS
Premier Ministre
Hôtel de Matignon
57, rue de Varenne
75700 PARIS
Lettre recommandée avec A.R
Objet : traitement des indemnités de la Guerre du Golfe
Monsieur le Premier Ministre,
Ancien militaire de carrière, permettez-moi de vous exposer par cette lettre, mon sentiment d’injustice concernant le traitement des Indemnités de la Guerre du Golfe 1991 et le syndrome engendré par celle-ci qui frappe certains de mes camarades.
Ayant participé avec mon Régiment le 2ème Rima, 1ère compagnie, à l’opération DAGUET, j’ai appris, de source sûre, que certains pays des Emirats ont versé des fonds pour tous les soldats de la coalition qui ont participé à cette guerre.
Je dénonce ouvertement le détournement des fonds qui auraient dû être versés aux vétérans Français de la Guerre du Golfe par le Gouvernement de l’époque et sollicite la reconnaissance de l’existence du syndrome du Golfe, dont certains en sont décédés. J’ai une pensée particulière aux veuves et orphelins qui n’ont aucun soutien moral et financier de l’Etat, à ceux qui en souffrent, parce que ce syndrome n’est pas officiellement reconnu.
Comment se fait-il que nos Institutions et politiciens soient restés silencieux face à cet état de faits qui les met en cause ?
Actuellement, le Gouvernement doit afficher une image d’exemplarité et d’honnêteté, qu’en est-il ?
L’Opinion Publique approuvera-t-elle ce genre de comportement lorsque cette affaire prendra de l’ampleur par sa médiatisation ?
Si j’ai porté à votre connaissance tous ces faits, c’est pour que vous puissiez diligenter une enquête afin de faire valoir nos droits de Vétérans et obtenir une reconnaissance pour service rendu à la Nation.
Sachez, Monsieur le Premier Ministre, que je ne renierai jamais mes engagements pour ma Patrie.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l’expression de mon plus profond respect.
M. Atama TEUGASIALE
Réponse du Premier Ministre en date du 29 janvier 2015.
Le dossier est envoyé au ministre de la Défense...
Je viens de mettre en ligne sur Amazon Kindle un livre numérique (5,7 euros) intitulée LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET.
Ce livre présente une synthèse du détournement des indemnités de la guerre du Golfe :
http://www.amazon.fr/MILLIARDS-DISPARUS-Collection-d%C3%A9mocratie-repr%C3%A9sentants-ebook/dp/B00OZMPHIY/ref=sr_1_1?s=digital-text&ie=UTF8&qid=1419096650&sr=1-1&keywords=milliards+division+daguet
Le chapitre 3 est consacré au « Syndrome du Golfe ».
Présentation : « Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont virés directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, au titre des dépenses militaires de la guerre du Golfe de 1991.
La ministre des Finances et le ministre de la Défense répondent qu’il n’y a aucun fonds à ce titre dans la comptabilité du ministère des Finances, ni dans les comptes de la Défense.
Où est passé l’argent ?...
Une question intéressante quand on sait que nos vétérans de « l’Opération Daguet » qui souffrent du syndrome du Golfe n’ont jamais été indemnisés ».
La version papier devrait être disponible dans quelques jours.
Jean-Charles DUBOC
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Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :
Podcast du lundi 13 octobre 2014 sur la radio BTLV (Bob vous dit toute la vérité).
Voici les cinq premières minutes de l’interview qui a duré une heure :
Bob : « Déjà est-ce qu’il y a une vraie lutte contre la corruption en France ?... »
Jean-Charles DUBOC: « Pas tellement car nos élus sont intouchables.
Il y a des affaires connues comme les frégates de Taïwan où il y a eu un milliard d’euros de rétro-commissions. On ne sait toujours pas qui a touché. Très vraisemblablement des élus de premier rang ; donc je n’innove pas tellement.
Par contre, je suis sur un détournement de fonds qui défie l’imagination. C’est la disparition des milliards de la Division Daguet !... »
Bob : « C’est quoi, ça ?... C’est la guerre du Golfe 1991 ?... »
JCD : « Pendant la guerre du Golfe 1991 on a envoyé en gros 18.000 hommes successivement dans le Golfe pour virer Saddam Hussein du Koweït. Cela a causé énormément de frais qui ont été remboursés par le Koweït, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes-Unis. »
Bob : « Notre investissement humain a été remboursé par ?... »
JCD : « L’investissement humain et en matériel. J’ai eu les chiffres de 3,5 milliards de dollars de l’époque, ce qui fait 7 milliards 600 millions d’euros en valeur actuelle. Cela fait une centaine d’Airbus. Une somme énorme.
Et l’information que j’ai eu – j’étais pilote de long-courrier à l’époque ; j’allais très souvent dans le Golfe – c’était que François Mitterrand aurait dérobé, détourné, les indemnités de la guerre du Golfe !... »
Bob : « Nooon !... »
JCD : « Si !... »
Bob : « On le savait un peu margoulin, mais là … »
JCD : « Mais là, détourner le prix de 100 Airbus, il faut quand même le faire !... Et puis, c’est l’argent du sang de nos soldats. Il ne faut quand même pas oublier… »
Bob : « Oui, mais ça, c’est des informations qui vous venaient aux oreilles ?... »
JCD : « Oui, mais j’ai vérifié. Il se trouvait qu’à l’époque j’étais en contact avec l’Etat-major des armées. A très haut niveau… »
Bob : « Et eux vous ont communiqué cette information ?... »
JCD : « Non… En fait, un jour, je déjeunais au Yacht Club de France avec un général, un haut cadre scientifique de la Défense, et le thème était les nouveaux types de propulsion et je leur présentais mon projet de grands voiliers-écoles pour la réinsertion des jeunes.
J’avais créé un laboratoire d’idées qui s’appelait les Clippers de Normandie et à l’époque j’avais une trentaine d’amiraux à bord dont trois chefs d’Etat-major. Donc j’avais accès à l’Etat-major des Armées.
Et, au milieu du repas, je dis « Il parait que François Mitterrand a dérobé les indemnités de la guerre du Golfe… » Et le général qui était en face, un deux étoiles, me dit : « Mais on sait !... J’en ai même discuté avec le colonel du GLAM et pour sa carrière, il ne dit rien… »
Donc, j’ai eu des informations tout en haut de la Défense nationale…
J’étais au RPR à l’époque, et j’ai été voir un député que je connaissais bien et je lui ai dit : « Vous pourriez vérifier cela parce que c’est quand même fou ?... » et puis il me dit quinze jours après : « Personne ne bouge !… »…
Et là j’ai déposé les informations au ministère des finances… »
La suite est pleine de surprises, et c’est en Podcast gratuit sur :
Jean-Charles DUBOC
Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :
Dans la Rome antique, le vol et le chant des oiseaux étaient interprétés par les Augures comme autant de présages d’événements à venir.
Ces devins avaient un fort pouvoir.
Ils étaient les interprètes de la volonté de Jupiter et devaient être consultés avant de partir en guerre, de définir l'emplacement d'un temple, de désigner un citoyen pour une fonction politique.
Deux mille ans plus tard, les Augures ont changé : ils sont économistes, politiciens, blogueurs, ou simples citoyens à l’esprit critique, et ils observent le vol d’énormes oiseaux d’aluminium dans le ciel !...
Ce sont nos avions de ligne qui permettent à tous ceux qui le désirent, ou presque, de se rendre à un autre point de la planète en quelques heures.
L’une des plus grandes révolutions des temps modernes !...
En 2013, la flotte mondiale était de 17.740 avions. Elle doit passer dans les vingt prochaines années à 36.000 appareils : il sera nécessaire de former pendant la même période 533.000 pilotes dont 216.000 pour l’Asie !...
Si les pilotes « d’Air Transe » en ont « ras le bol » de leur compagnie, ils pourront toujours démissionner et aller travailler un peu partout, au même salaire, mais avec des charges sociales et des impôts sur le revenu bien plus faibles…
La flotte d’Air France est composée de 350 appareils et la compagnie a transporté près de 77 millions de passagers en 2013.
La productivité des pilotes est exceptionnelle.
A titre personnel, en 20 ans d’activité, en tant que copilote sur B727 et B737, puis de commandant de bord sur A320 et B747, j’ai transporté près de 500.000 passagers.
Il faut dire que le nombre de passagers transportés dans une carrière grimpe allègrement lorsque les avions embarquent 350 passagers, ou même 550 avec un B747/300 comme j’ai pu le faire sur un retour des Antilles !...
La grève de septembre 2014 est de mauvais augure !...
En effet, l’Augure des temps modernes que je suis, prévoit de très violentes perturbations sociales, et pas seulement pour le transport aérien, pour les mois et les années qui viennent !...
J’ai observé le vol des oiseaux d’aluminium de la compagnie nationale, puis le comportement « d’Alex », les revendications des pilotes ainsi que la situation et l’économie du transport aérien international et je dois avouer que j’ai vu des présages bien funestes pour l’avenir.
Tout d’abord, il faut souligner que la situation économique de notre pays, et en particulier le poids des charges sociales sur les entreprises sont les principales causes de la grève des pilotes.
Ne cherchez pas d’autres causes à la crise actuelle et au refus des pilotes d’accepter la création « d’usines à gaz » pour améliorer la productivité !... Elles sont vouées à l’échec !...
Il suffit, pour rendre compétitifs les équipages Air France, de baisser les charges sociales jusqu’au « moins-disant » européens car nous sommes les champions du monde des prélèvements sociaux !...
Ainsi, un copilote qui coûte à l’entreprise 70.000 euros par an, en incluant les charges patronales, va voir ce coût total subir un prélèvement de 63 % !...
Aux Pays-Bas, d’après le site « Perdre la raison », les prélèvements sociaux sont de 24 % !...
Avec un tel différentiel de charges, aucune compagnie aérienne française ne peut faire face à la concurrence dans le domaine du « Low-Cost ».
D’où la tentation pour Air France d’employer des pilotes dans les autres pays européens. Mais cela implique aussi que toutes les cotisations sociales des pilotes de ligne, qui cotisent beaucoup, partent à l’étranger. J’ai calculé que pour un millier de pilotes embauchés à l’étranger, c’est environ 50 millions d’euros de perte annuelle pour la Sécu !...
Mais, si le projet a été abandonné sous la pression des pilotes, cela ne signifie pas que les problèmes de surcoût des charges salariales de la compagnie nationale ont été résolus !...
Loin s’en faut !...
En fait, la véritable solution réside dans une baisse importante des prélèvements sociaux dans notre pays de façon à être tout à fait concurrentiels avec nos voisins européens.
Mais, allez-vous me dire : « Mais comment combler une telle perte de revenu pour la Sécurité Sociale ?... »
Et bien tout simplement en ayant un peu d’imagination, en innovant et en faisant surchauffer s’il le faut les ordinateurs de Bercy car il est souhaitable d’étudier une nouvelle voie dans le domaine des cotisations sociales !...
J’ai retenu l’idée de la création de deux nouvelles cotisations qui sont la Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM) et la Cotisation sociale sur les matières premières (CSMP).
Il suffit de cliquer sur les liens pour en savoir plus !...
Le ministère des finances dispose des recettes des douanes afin de faire rapidement une simulation, et voir de combien on peut réduire les charges sociales.
Pas très compliqué !...
Evidemment, il faut encore redresser les comptes du pays et surtout diminuer les besoins d’un Etat très dépensier !...
On pourrait par exemple payer les députés et les sénateurs au SMIC !...
L’économie serait d’environ 100 millions d’euros chaque année.
Ils auraient bien sûr l’obligation de pointer s’ils veulent toucher leurs indemnités de présence !...
Mais revenons à la grève des pilotes de lignes, ces « Privilégiés », ces « Tout pour ma gueule » (TPMG), encore surnommés les « Seigneurs de l’Atlantique » pour ceux qui sont sur long-courriers !...
Cela fait plus de dix ans que je suis en retraite et je m’étais promis de ne pas intervenir pendant cette grève !...
Et puis, le premier commentaire désobligeant a été lancé par Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, qui a jugé la grève « Hors de propos quand on connaît la situation des personnels d’Air France », ce qui se résume en une phrase : « À bas les privilèges !... ».
C’est là où j’ai commencé à me dire que ça allait mal se passer, surtout que j’ai un dossier sur la corruption des dirigeants socialistes qui est connu de beaucoup de monde, notamment dans les Armées.
Et j’ai alors commencé à intervenir sur le détournement, par François Mitterrand, des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis en 1991/92 !...
Le dossier est assez complexe, mais, pour vous assurer de sa réalité, il suffit de prendre connaissance de l’article du New York Times du 8 septembre 1992 qui précise que : « The report, released at a central bankers' meeting in the United Arab Emirates, said that in addition, the governments of Saudi Arabia, Kuwait and the gulf emirates made $84 billion in direct payments to the United States, Britain and France for military expenses.».
Traduction : « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que, en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires ».
Ainsi la France a reçu des milliards de dollars, mais lorsqu’une association de militaires en retraite demande à Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, des explications sur la rumeur qui monte dans les unités au sujet de la disparition de ce fonds et bien on répond qu’il n’y a rien dans les comptes du ministère des finances !...
Pour faire bonne mesure, Hervé Morin, a répondu lui aussi qu’il n’y avait rien dans les comptes de la Défense !...
Ahurissant !...
De qui se moque-t-on ?...
Le New-York Times raconterait-il n’importe quoi ?...
Les documents sont téléchargeables sur :
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Le dossier complet est disponible à la rubrique « Indemnités de la guerre du Golfe ».
C’est une affaire horrible car l’opération « Division Daguet » a rassemblé près de 18.000 militaires et a nécessité l’envoi de nos soldats dans des zones polluées par des particules d’uranium appauvri et par une multitude de produits toxiques.
Ces différents poisons pour le corps ont provoqué chez environ 25 % à 30 % des anciens combattants un ensemble de pathologies dont des lésions neurologiques irréversibles et des décès.
C’est le « Syndrome du golfe » qui toucherait, si on s’en tient aux statistiques américaines, près de 3.000 à 4.000 de nos anciens combattants !...
Une situation absolument scandaleuse quand on sait que beaucoup de nos soldats sont handicapés et n’ont touché aucune indemnités alors que des « Mafieux roses » ont dérobé des milliards !...
L’affaire est très largement connue dans les armées et les associations d’anciens des OPEX (Opérations Extérieures) ont commencé à remuer sérieusement, à un tel point que des officiers supérieurs ont imaginé que cela irait mieux avec un « Putsch des colonels » !...
On en est arrivé à ce point !...
L’affaire du détournement des indemnités de la guerre du Golfe n’a jamais été pardonnée par l’Etat-major des Armées et maintenant c’est l’ensemble des militaires qui grogne, et pas seulement pour ce détournement de fonds.
Ce n’est jamais agréable de passer pour un « Pov’Kon » surtout lorsque l'on a pour métier de risquer sa vie pour défendre son pays !...
Mais le dossier « Syndrome du Golfe » va, peut-être, avancer car Estelle Grelier, députée à Fécamp, m’a promis d’écrire à Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.
Aussi, en voyant une nouvelle fois une opération de désinformation envers les pilotes de ligne – d’ignobles égoïstes trop payés - je me suis dit que j’allais envoyer un ULTIMATUM à « Alex » !...
Et cet ultimatum est tout simplement le ῝billet῝ que j’ai mis en ligne le samedi 20 septembre 2014 : Grève des pilotes d’Air France : vers un plafonnement des cotisations sociales ?...
J’explique tranquillement dans cette note que c’est le différentiel de prélèvements sociaux sur les salaires qui condamne tout développement du « Low-cost » à Air France et que la solution se trouve dans le plafonnement des charges sociales.
Ce texte se termine par une allusion très directe au dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe et à la possibilité pour le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), et pour le syndicat des pilotes d’Air France (SPAF), de le révéler au public par un simple communiqué de presse !...
Et là, « Alex » est en première ligne, car, comme ῝dircab῝ de Christine Lagarde, il ne peut que très bien connaître cette affaire puisque les fonds auraient été récupérés sur demande de Nicolas Sarkozy et placés dans le « Grand Emprunt 2010 ».
J’ai laissé cinq jours à « Alex » pour céder face à mes petits camarades !... Au-delà, je passais à l’étape suivante.
Apparemment le message a été plus ou moins entendu puisque le mercredi 24 septembre le projet TRANSAVIA EUROPE était annulé !...
Il est aussi vrai que les syndicats étaient férocement opposés à ce projet destructeur pour les pilotes, pour Air France et pour la Sécu !...
Malgré tout, « Alex » n’a rien lâché sur le contrat unique qu’il demande aux pilotes.
J’ai alors commencé, le jeudi 25, à mettre des commentaires sur le web où la menace d’une Divulgation par les pilotes est devenue de plus en plus précise.
La tension était telle durant le week-end du 27 septembre qu’il devenait inévitable que le scandale allait éclater au début de la semaine suivante, que ce soit à l’initiative des syndicats où du fait que mes statistiques s’envolaient…
C’était alors la Vème République qui explosait en vol !...
Les syndicats de pilotes n’ont pas voulu aller jusque-là.
Sympas !...
Malgré tout la situation est complètement bloquée à Air France et il n’y a quasiment aucune chance d’évolution.
Les pilotes ῝tiennent῝ « Alex » avec cette histoire de détournement de indemnités de la guerre du Golfe qui ῝pourrit῝ l’ambiance politique sans que les citoyens ne puisse le réaliser, par manque d’information.
De plus, les pilotes n’ont absolument aucune raison de céder à une direction qui leur propose de créer un deuxième contrat de travail pour Transavia France.
Autant leur demander : « Voulez-vous devenir pilotes-esclaves ?... ».
Rien ne vaut la liberté.
La vie ne vaut que d’être vécue debout !...
Les pilotes de ligne voyagent sur toute la planète et ils savent qu’ils font face à une structure politique qui favorise la prise de pouvoir par des mafieux et qu’il est hors de question d’accepter l’inadmissible !...
Les années 1990 ont atteint des sommets dans la crapulerie politique.
Souvenez-vous des rétro-commissions sur la vente des frégates à Taïwan en août 1991 dont le dossier est toujours classé « Secret défense » !...
Souvenez-vous de Pierre Bérégovoy, suicidé de deux belles de 22 LR, lui qui voulait lutter contre la corruption !...
Souvenez-vous de François de Grossouvre, suicidé à l’Elysée et qui s’est démis l’épaule avec le recul de son 357 magnum !...
Souvenez-vous de l’affaire « Pétrole contre nourriture » où le régime irakien a délivré à des personnalités françaises des bons de pétrole en contrepartie d'activités de lobbying pour la levée de l’embargo.
Souvenez-vous du scandale de l’extinction des 1.100 puits de pétrole en feu au Koweït où 22 milliards de dollars ont disparu – c’est l’affaire Basano/Ferrayé.
Souvenez-vous du suicide de Robert Boulin, ministre du travail de Giscard, retrouvé à quatre pattes dans un étang en regardant sa voiture, le visage tuméfié par les fractures !...
Souvenez-vous du journaliste Jean-Edern Hallier qui tombe de vélo au petit matin à Deauville, le visage dans le même état que celui de Robert Boulin !...
L’Augure que je suis, voit dans cette grève un indice supplémentaire à la très grave décomposition de la société.
Très curieusement, lors de la journée du mercredi 24, où j’ai passé une dizaine d’heures à communiquer sur le web, un faucon est entré par le porte ouverte de ma longère – il faisait très beau – puis il a fait le tour de la cuisine en se cognant au Velux pour ressortir.
Finalement, il a réussi à repartir par où il était entré.
Exceptionnel !... Ces prédateurs préfèrent les grands espaces plutôt que l’intérieur des maisons… Je n’ai pas encore trouvé l’interprétation adéquate à un tel évènement.
La grève des pilotes est, en fait, l’un des symptômes d’une SOCIÉTÉ MALADE comme on peut le constater tous les jours avec les scandales politiques qui apparaissent en continu et des manifestations parfois violentes : les perceptions qui brûlent, les manifestations de « Sans-dents », de « Bonnets rouges », de « Tondus », etc…
Les pilotes de ligne viennent de s’y mettre !...
La crise monte progressivement, et les citoyens sortiront dans la rue lorsque les finances publiques seront tellement dégradées qu’il faudra baisser de 10 % à 15% les salaires et les retraites des fonctionnaires.
Encore deux ans de dégringolade et nous y serons !...
Cela nous mène à une crise terrible au deuxième semestre 2016, à moins d’un évènement imprévu d’ici-là.
Tout cela me donne envie d’en faire un bouquin, puis de m’exiler en Irlande, le paradis des écrivains (12% de taxes), pour fuir la fiscalité mais aussi pour fuir la montée de Marine « La Peine » qui ne nous promets rien d’autre qu’une dictature policière et militaire avec une faillite totale du pays !...
La France mérite mieux.
Jean-Charles DUBOC
Note précédente : Grève des pilotes d’Air France : vers un plafonnement des cotisations sociales ?...
Note suivante : Grève des pilotes : le différentiel de charges sociales avec l’Allemagne et les Pays-Bas
Je suis bien lu par la Direction du renseignement militaire !...
Quelques-uns de mes lecteurs assidus à la DRM ont bien compris qu’il manquait 7,6 milliards d’euros dans les comptes de la Défense.
Cela fait, en effet, 16 ans que je hurle que les 3,5 milliards d’euros d’indemnités de la guerre du Golfe de 1991 ont été détournés, et que le Défense a subi, à cette occasion, un préjudice considérable tant financier que moral.
Le dossier est très largement disponible sur mes deux sites « Alerte éthique » mais aussi sur les blogs de « I-Cube » qui a écrit le roman « Opération Juliette-Siéra » pour expliquer comment les fonds disparus ont été récupérés dans un trust basé à Londres puis placés dans le « Grand Emprunt 2010 ».
Les sommes récupérées sont considérables car, en plus des frais de guerre de la Division Daguet, il y a aussi les fonds escroqués lors de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït.
C’est « l’affaire Basano/Ferrayé ».
Et là, il y en a pour 22 milliards de dollars de l’époque !...
Une première tranche de 35 milliards d’euros a été récupérée en 2009 puis placée dans le « Grand Emprunt », puis une deuxième de 12 milliards d’euros l’a été en 2013.
La récupération des 12 derniers milliards est racontée par « I-Cube » dans son roman de l’été 2014 intitulé « Mains invisibles ».
C’est bien sûr un roman, mais cela doit être assez proche de la réalité.
Et puis, si Bercy veut démentir tout cela, il suffit de divulguer tous les organismes internationaux qui ont acheté du « Grand Emprunt » !...
On attend toujours !...
Aussi, depuis des années les tensions sont terribles entre les Armées et Bercy et elles ont atteint un sommet avant le 14 juillet dernier où j’ai bien cru que le scandale allait exploser au moment de la commémoration du début de la guerre 1914-1918.
J’en suis même parti naviguer en Grèce pour éviter de me trouver au milieu d’un bain de sang, car les réactions de beaucoup de Français pourraient être extrêmement violentes.
Les limites ultimes de la corruption ont été dépassées et la révélation d’un tel scandale ferait exploser en vol la Vème république avec une multitude de conséquences dont certaines pourraient être très difficilement gérables.
Ce sont les raisons pour lesquelles j’insiste depuis des années auprès du pouvoir pour résoudre cette affaire d’une manière paisible afin d’éviter une divulgation explosive et passionnelle.
Toujours est-il que le sujet est suivi avec une grande attention par la Direction du renseignement militaire qui est bien consciente qu’un tel dossier pèse bien plus lourd s’il est disponible sur le web.
C’est même un « missile thermonucléaire politique » qu’il vaut mieux, pour beaucoup de dirigeants politiques, ne pas voir partir.
La DRM est une « belle boutique » de 1.620 personnes pour un budget annuel de l’ordre de 160 millions d'euros.
L’unité est composée également de la Brigade des forces spéciales terre (BFST), le 13ème régiment de dragons parachutistes de Martignas-sur-Jalle, le 2ème régiment de hussards de Haguenau, régiment de recherche du renseignement d'origine humaine (ROHUM) dans la profondeur, le 61ème régiment d'artillerie de Chaumont (Haute-Marne), régiment d'acquisition de renseignement d'origine image (ROIM) par déploiement de drones SDTI.
Il faut aussi compter sur :
.le 44ème régiment de transmissions de Mutzig, régiment de guerre électronique opératif qui participe à l'acquisition de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) dans la profondeur et arme un centre de guerre électronique enterré et les détachements autonomes des transmissions dès le temps de paix.
.Le 54ème régiment de transmissions d’Haguenau, régiment de guerre électronique tactique qui participe à l'acquisition de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) au contact et attaque les réseaux radioélectriques adverses.
.Le 28ème groupe géographique d’Haguenau.
.Le « Bougainville » qui succède au « Berry » en juillet 1999, embarquant 30 techniciens de la DRM chargés des interceptions COMINT (Communications Intelligence) et ELINT (Electronic Intelligence).
.Le « Dupuy-de-Lôme », un navire spécialement conçu pour être le nouveau MINREM (Moyen Interarmées Naval de Recherche Electro-Magnétique). Ses missions sont dans l'ordre de « l'interception, la goniométrie et l'analyse de tous types de signaux, y compris ceux émis ou reçus par des satellites », capable de suivre la chute d’une pièce d’un euro depuis Brest, lâchée du haut de la Tour Eiffel.
Ce sont également les moyens de l'armée de l'air, qui supervisent l'utilisation des satellites de renseignement. Il existe deux types de satellites : les satellites de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) ; les satellites de renseignement d'origine image optiques et radars (ROIM).
Et, depuis le 1er septembre 2011 les moyens électroniques, notamment, l'escadron électronique aéroporté 1/54 Dunkerque stationné sur la base aérienne 105 Évreux-Fauville. Plus deux C-160 Transall Gabriel qui ont fait l'objet d'une rénovation. Le premier a été livré en 2010, le second était disponible en 2012.
Une belle armada, finalement.
Tout cela coûte cher, mais c’est absolument vital pour notre sécurité et notre défense.
Les tensions entre les politiques et les militaires sont, temporairement, en voie d’apaisement comme l’explique un article d’Alain Ruello dans les Échos du 15 juillet 2014 :
« Le rapport de l'IGF remis ce matin au gouvernement préconiserait de faire de la DGA un opérateur du programme d'investissements d'avenir.
Après la trêve consensuelle du 14 Juillet, la guerre de tranchées entre la Défense et Bercy va pouvoir repartir de plus belle.
C'est aujourd'hui que l'Inspection générale des finances remet à Matignon son rapport sur les crédits militaires.
Il y a urgence : le projet de loi de finances triennal 2015-2017 a sucré d'un trait de plume 1,5 milliard d'euros de crédits budgétaires à la Grande Muette, remplacés par la promesse d'autant de ressources exceptionnelles - les « Rex » -, c'est-à-dire de ressources tirées de la vente de bijoux de famille de l'Etat (« Les Echos » du 10 juillet).
Rendant un arbitrage digne du roi Salomon, François Hollande a donné raison à Michel Sapin, son ministre des Finances, qui a obtenu une nouvelle saignée, en permettant à Jean-Yves Le Drian, celui de la Défense, de sauver la face.
Et encore, l'armée s'en tirerait bien, selon un officier général. Ce qui permet au chef de l'Etat de claironner que la « trajectoire de la loi de programmation militaire » est préservée.
Plusieurs pistes à l'étude
Personne n'est dupe, et surtout pas les militaires à qui l'on demande toujours plus : sur la durée de la LPM, c'est-à-dire de 2014 à 2019, ce sont désormais 7,6 milliards de Rex, par nature très incertaines, qu'il va falloir trouver, faute de quoi le navire va couler.
N'ayant pour l'heure aucune garantie de disposer de l'argent nécessaire, la Direction générale de l'armement (DGA) a gelé toutes les commandes majeures : 4e sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda, blindés de l'armée de terre (programme Scorpion), ou encore avions ravitailleurs.
La solution ? C'est tout l'objet du rapport commandé à l'IGF. Plusieurs pistes ont été étudiées. La plus prometteuse, celle qui semble en tout cas la moins difficile à mettre en œuvre, passe par le programme d'investissements d'avenir (PIA).
Aujourd'hui, certains programmes militaires en bénéficient à hauteur de quelques centaines de millions d'euros, via le CNES et le CEA. Mais ces opérateurs sont à la limite de ce qu'ils peuvent absorber. Pour changer d'échelle, l'idée consiste à faire de la DGA un opérateur du PIA. Il suffit pour cela de modifier la loi de finances rectificative de 2010. Jean-Yves Le Drian et ses troupes sont pour, Bercy et ses budgétaires résolument contre. François Hollande devra trancher lors d'un conseil de défense crucial attendu cette semaine.
Pour le plus long terme, un autre projet fait l'objet de réflexions en tout petit comité qui, s'il était confirmé, mettrait l'armée à l'abri des aléas des crédits d'équipement, selon nos informations.
De quoi s'agit-il ? De transformer la DGA en un établissement public à caractère industriel et commercial, un Epic.
Les avantages : pouvoir abonder le capital de cette « DGA new-look » par le produit de la cession de participations d'Etat, gérer la trésorerie de façon plus souple, ou encore les effectifs à la manière de ceux d'une entreprise privée.
La ligne de fracture est, là encore, sans surprise : la Défense y est favorable, Bercy ne voit pas cela d'un bon œil… ».
Comme on peut le voir, les REX se monteraient à 7,6 milliards d’euros.
Une somme qui correspond, en valeur actuelle, aux indemnités de la guerre du Golfe virés à la France en 1991 et 1992 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes-Unis, et qui n’est jamais arrivée dans le Trésor Public.
Il a fallu une opération de récupération des fonds lancée par Nicolas Sarkozy pour que les milliards disparus de la Division Daguet réintègre la comptabilité publique sous l’appellation fallacieuse de « Grand Emprunt 2010 » ou encore de « Programme d’investissements d’avenir ».
Ces sommes sont, enfin, en cours de récupération par la Défense, même si c’est par une voie détournée.
Il était grand temps, même si j’estime qu’il ne faut pas oublier tous nos soldats qui souffrent du syndrome du Golfe.
En effet, la prime de guerre qui devait être allouée aux militaires de « L’Opération Daguet » n’a toujours pas été virée alors que nous avons entre 3.000 et 4.000 vétérans qui souffrent du syndrome du Golfe, si on s’en tient aux statistiques de l’Armée américaine.
Les Américains ont, en effet, 170.000 vétérans de « l’Opération tempête du désert » qui sont reconnus comme souffrant des séquelles invalidantes causées par la respiration de poussière d’uranium appauvri et d’autres produits hautement toxiques.
Ils ont droit à une visite médicale organisée par le ministère de la défense américaine ainsi qu’à une pension d’invalidité.
Un sénateur américain a même déclaré que « l’aide aux vétérans était un devoir sacré ».
Et chez nous ?...
Jean-Charles DUBOC
Que faire des dirigeants qui ont dérobés les milliards de la Division Daguet ?...
Pour neutraliser Napoléon, les Anglais l’ont exilé à l’Ile d’Elbe puis à Saint Hélène. C’était bienveillant et humain et l’Empereur bénéficiait d’un confort et des facilités adaptées à son rang.
Nous n’avons pas eu ce recul avec Louis XVI.
Nous sommes, deux siècles plus tard, dans une situation quasi-identique dans la mesure où il va falloir juger de hautes personnalités pour les affaires qui s’étalent sur la place publique, comme, par exemple, celles sur les rétro-commissions de la vente de frégates à Taïwan, la vente de sous-marins à Karachi, le scandale Bygmalion, ou encore pour le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 toujours caché au grand public.
De nouvelles affaires de corruption sont révélées chaque mois et les personnalités mises en cause semblent toujours intouchables. Les citoyens ont ainsi une opinion toujours plus exécrable de leurs dirigeants et du système politique actuel.
Cette déconsidération s’applique aussi à la Justice, car il semble à beaucoup qu’il y a une « justice pour les pauvres », et une « justice pour les puissants ».
Cette déconsidération de la classe politique, et de nos institutions, est la principale raison de la montée de l’abstention et du vote pour un parti politique d’extrême droite qui est devenu le premier parti politique de notre pays lors des élections européennes de mai 2014.
Aussi, afin de réaliser une transition humaine entre notre époque mafieuse et un avenir où les citoyens pourront réellement être au pouvoir par le tirage au sort des représentants du peuple, et le développement de la démocratie directe, il me semble souhaitable d’envisager de juger et de neutraliser d’une façon très humaine, et honorable, les « Ripoux de la République ».
Prenons l’exemple de Nicolas Sarkozy.
Est-ce réellement possible de le juger comme un simple citoyen et de l’incarcérer à la santé, s’il le mérite ?...
La réponse est Non !...
Il faut se rapprocher de la façon dont les Anglais ont neutralisé Napoléon !...
L’Exil est souhaitable !...
A la condition qu’il soit confortable, humain, et digne du rang du condamné.
C’est plus facile à dire qu’à faire.
Mais nous avons la chance d’avoir un des plus beaux atolls de la planète, quasiment inhabité, bien surveillé et éloigné des principales routes maritimes et aériennes.
Il s’agit de Mururoa.
Pourquoi ne pas placer une partie de Mururoa sous l’autorité du ministère de la Justice et y installer des demeures particulièrement confortables pour nos députés, sénateurs, ministres et même ancien président de la république ?...
Situé en Polynésie Française et atoll de l’archipel des Tuamotu, Mururoa se trouve à 1250 km de Tahiti. Avec 28 km de longueur et 11 km de largeur maximale, c’est un des plus beaux atolls de la planète. Il présente une superficie de terres immergées de 15 km2.
Mururoa a servi de lieu d’expérimentation, ainsi que l’atoll de Fangataufa, à 138 essais nucléaires de 1966 à 1996.
Selon le Conseil économique, social et culturel de la Polynésie française, ces explosions atomiques ont « causé une déstabilisation des flancs de l’atoll de Mururoa » et « des fuites d’éléments radioactifs des cavités-cheminées, notamment du tritium, se sont produites et continuent de se produire ».
Les atolls de Mururoa et Fangataufa appartiennent en pleine propriété à l'État français depuis 1964.
Malgré le vote en 2012 par le Sénat d'une loi proposant leur rétrocession à la collectivité de Polynésie française, le gouvernement Ayrault n'a pas inscrit pas la loi à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.
L’exil de nos dirigeants politiques indélicats à Mururoa ne dureraient que quelques années puis l’atoll serait rapidement rendu à la Polynésie Française comme c’est prévu.
Evidemment, les « exilés » auraient la possibilité de recevoir leurs familles, d’écrire, communiquer par Internet, et pourraient recevoir la visite de journalistes.
On peut me reprocher d’être trop généreux avec nos élus mafieux, mais il me semble que c’est une solution de sagesse qui permettra de faire paisiblement les importantes modifications politiques qui nous permettront d’envisager l’avenir plus sereinement.
D’autre part, je souligne que j’ai proposé la construction d’un grand voilier-école pour les jeunes pris en charge par l’Epide.
La situation me semble ainsi équilibrée.
Jean-Charles DUBOC
La réponse de Christine LAGARDE, ministre des Finances, à Jean BIHAN, président de l’Union nationale des sous-officiers en retraite et la réponse d’Hervé MORIN, ministre de la Défense.
Le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 est le plus grand scandale financier de la Vème République.
Le montant détourné est de 3,5 milliards de dollars de dollars, soit plus de 7 milliards d’euros en valeur actuelle.
Une somme qui serait particulièrement bienvenue pour indemniser nos soldats victimes du syndrome du Golfe et payer la prime de guerre qui est due aux 18.000 militaires qui ont participé à l’Opération Daguet.
Depuis le début des années 2000 la rumeur s’est largement répandue sur cette affaire au sein des armées.
D’ailleurs, en août 2008, la pression était telle que Jean BIHAN, président de l’Union Nationale des Sous-Officiers en Retraite (UNSOR), une association composée de 15.000 membres, a adressé un courrier à Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie :
Madame Christine LAGARDE
Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
Objet : détournement des indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France.
Madame la Ministre,
Président Nationale de l’association, il m’est régulièrement rapporté cette ‘histoire’ de détournement des indemnités, et cela de la part de nombreux adhérents ayant participés à l’opération DAGUET – Tempête du Désert, dont le 3ème RIMA de VANNES.
Le commandement, en cours d’opération, aurait informé les militaires qu’une indemnité serait versée par le KOWEÏT et d’autres pays du Golfe. Par ailleurs cette intervention des troupes françaises n’a pas été prise en compte au titre de guerre, donc à taux moindre pour les intéressés.
Jusqu’à présent, je ne portais pas trop attention à cette ‘histoire invraisemblable’, de la part des responsables de notre pays à cette époque. La persévérance de ces adhérents, continuant leurs recherches, a abouti à Monsieur DUBOC Jean-Charles. M’ayant informé, je me suis permis de contacter cette personne et de la rencontrer. Il m’a alors fourni de nombreux détails, des documents sur ses démarches (depuis 1998). Je remarque que cette affaire est bien connue au plus haut sommet de l’Etat et semble bien réelle.
Au nom de ces adhérents qui se sentent lésés, par respect à ceux qui y ont laissé leur vie, à ceux qui ont été marqués dans leur chair, à ceux qui souffrent de séquelles (Syndrome du Golfe), je me suis permis de vous adresser ce courrier.
Cette affaire, délicate, mérite des réponses claires permettant de soulever la suspicion.
Une telle affaire doit être sérieusement étudiée et résolue. L’Etat et la Défense ne peuvent être que gagnants, de même que la confiance confortée des militaires retraités et de militaires en activité envers leurs autorités.
En attente d’une réponse, veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma haute considération.
Le Président National
Jean BIHAN.
Copies à : Monsieur le Ministre de la Défense
Monsieur le président de la Commission de la Défense
Monsieur Jean Charles DUBOC.
Une réponse, en date du 7 octobre 2008, a été adressée à Jean BIHAN par Christian DUFOUR, Chef de cabinet de Christine LAGARDE.
7 octobre 2008
Ministère de l’Economie,
de l’Industrie et de l’Emploi
Le Chef de Cabinet
139, rue de Bercy
75572 PARIS CEDEX 12
Monsieur le Président,
Par courrier en date du 12 août 2008, vous avez porté à la connaissance de Madame le ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït. Il vous semble que ces sommes seraient allées au bénéfice des militaires ayant participé à l’Opération « Tempête du désert ».
Vous indiquez que certains adhérents de votre association, ainsi que Monsieur Jean-Charles DUBOC, vous ont affirmé que ces sommes auraient été détournées, sans pour autant préciser qui en aurait bénéficié.
Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère.
J’ai donc transmis votre courrier à toutes fins utiles au ministère de la Défense, seul compétent pour en connaître…
Veuillez agréer, monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
Christian Dufour
Destinataire : Jean BIHAN, président de l’Union nationale des sous-officiers en retraite
Il est possible de télécharger ce courrier à cette adresse (lettre Jean Bihan)
Le chef de cabinet précise que « ….différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït… ».
Une petite recherche sur Internet permet d’en savoir nettement plus que le chef de cabinet de la ministre de l’économie, qui parle au conditionnel…
Je cite, par exemple, un article du New York Times du 8 septembre 1992 :
“ The report, released at a central bankers' meeting in the United Arab Emirates, said that in addition, the governments of Saudi Arabia, Kuwait and the gulf emirates made $84 billion in direct payments to the United States, Britain and France for military expenses. Officials said payments to Egypt and Syria, who were also members of the coalition opposing Iraq, may have totaled $3 billion to $5 billion"
Là, on décrit une réalité : « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que, en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires ».
Sachant que, d’après différents sites américains, le coût militaire de la guerre du Golfe 1991 est de 61 milliards de dollars, et bien il reste, sur 84 milliards versés, 23 milliards pour la Grande Bretagne et la France.
De plus, comme les Britanniques étaient deux fois plus nombreux que les Français, on arrive à environ 7 milliards de dollars virés à notre pays !...
En valeur actuelle, cela fait environ 15 milliards d’euros.
Le montant exact est bien sûr à vérifier.
« Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère »
Bien sûr que les services du ministère n’ont trouvé aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations !...
Je ne vois pas comment les Douanes, qui sont chargées de vérifier les flux d’argent rentrant en France, ou encore le Trésor Public, auraient pu trouver quelque chose !...
Si les fonds ont été virés en Suisse, ou ailleurs, il n’y a, naturellement, aucune ligne dans la comptabilité du pays ni dans aucun document au ministère des finances à ce sujet.
Hervé Morin, ministre de la Défense a lui aussi, adressé une réponse à Jean BIHAN :
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
Le Ministre
Paris, le 26 février 2009 – 002572
Monsieur le Président,
Par une lettre du 12 août dernier vous aviez appelé l’attention de Madame Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’Industrie et de l’emploi, qui m’a transmis votre correspondance concernant un prétendu détournement des indemnités attribuées à la France pour sa participation à l’Opération « Tempête du Désert ».
Depuis plusieurs années, Monsieur Jean-Charles Duboc, bien connu de mes services et qui n’a de cesse d’intervenir de manière polémique, revient régulièrement sur cette affaire.
Ces allégations, qui ne reposent sur aucun élément sérieux, n’apparaissent pas fondés, et il n’est, dès lors, pas donné suite à ces propos.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.
Hervé Morin
Destinataire : Jean BIHAN président de l’Union nationale des sous-officiers en retraite.
Il est possible de télécharger ce courrier à cette adresse (lettre Jean Bihan)
« …Un prétendu détournement des indemnités attribuées à la France pour sa participation à l’Opération « Tempête du Désert ».
On voit bien qu’Hervé Morin, ministre de la défense, ne lit pas le New York Times, en tout cas pas celui du 8 septembre 1992 !...
Il aurait alors réalisé qu’il y avait une ῝anguille sous roche῝ de 84 milliards de dollars !...
D’ailleurs, ce serait plutôt une « baleine » !...
Et une ῝baleine῝ de cette taille, de plusieurs dizaines de milliards de dollars, c’est vraiment difficile à cacher…
« Depuis plusieurs années, Monsieur Jean-Charles Duboc, bien connu de mes services… ».
Ce n’est pas tout à fait ça.
J’étais bien connu à l’Etat-major des Armées !...
Ce n’est quand même pas ῝mes services῝ !...
J’étais très connu à l’Etat-major de la Royale car j’avais fondé, en octobre 1993, un laboratoire d’idées, les Clippers de Normandie, qui avait pour objet :
1/ De participer, à partir de stages embarqués sur des grands voiliers assurant une pratique de la voile et la découverte de la mer, à l’éducation, la formation et la réinsertion d’adolescents et d’adultes.
2/ De rechercher au préalable des partenaires publics ou privés pour le financement et l’exploitation de ses bateaux à voile.
J’étais très honoré d’en être le président, car j’avais créé cette association avec d’éminentes personnalités du monde maritime dont le Vice-amiral d’escadre Charles-Henri Méchet, préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, qui fut ensuite nommé président de la Mission interministérielle à la Mer.
Cette association est devenue par la suite les « Clippers de France ».
Elle a compté jusqu’à trente amiraux dont trois anciens chefs d’Etat-major de la Marine.
Mais, malgré le fait que nous avions au sein de l’association l’élite du monde maritime français, nous n’avons jamais réussi à convaincre les dirigeants politiques de construire des grands voiliers-écoles pour les jeunes.
Aussi, je dois en conclure que, pour un dirigeant politique qui détourne des fonds publics d’un montant considérable, c’est mentalement impossible de financer des grands voiliers pour les jeunes.
On se demande bien pourquoi…
J’étais aussi très connu à l’Etat-major de l’Armée de l’Air, mais pour une autre raison.
C’est expliqué dans la note « Un gigantesque OVNI au-dessus de Paris ».
Vous pouvez aussi consulter, sur le même sujet, la vidéo numéro trois de la note « Le secret américain », où j’apparaît à côté du général Bernard Norlain, ancien chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air.
Je continue : « … et qui n’a de cesse d’intervenir de manière polémique… ».
Ce n’est pas du tout une polémique.
Je demande simplement au ministère des finances des explications sur la disparition des ῝Frais῝ de guerre de l’Opération Daguet remboursés à la France.
Plusieurs sources étrangères en parlent, mais aucun ministre, aucun dirigeant politique, aucun journal, aucun média national, ne les a jamais évoqués.
C’est quand même curieux…
Le bouquet final : « Ces allégations, qui ne reposent sur aucun élément sérieux, n’apparaissent pas fondés, et il n’est, dès lors, pas donné suite à ces propos. »
Promis !...
Je vais me fendre d’un abonnement au New York Times pour Hervé Morin afin qu’il en sache un peu plus sur cette affaire !...
Jean-Charles DUBOC
Billet précédent : « Les milliards disparus de la Division Daguet » (I) »
http://www.alerte-ethique.fr/news/les-milliards-disparus-de-la-division-daguet/
Dossier transmis au procureur de la République
Vous trouverez, ci-dessous, le dossier que j’ai envoyé au Syndicat pour la Justice au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991.
En toute logique, ce dossier devrait être transmis au procureur de la République à l’article 40 du code de procédure pénale.
Les documents disponibles sont :
1/ Les lettres envoyées aux différents ministres des finances depuis juin 1998 ;
2/ La demande de prime d’aviseur adressée à Laurent FABIUS le 13 juin 2000. Cette demande de prime lève la prescription des dix ans ;
3/ Un article du New York Times de septembre 1992 qui précise que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont viré aux USA, la Grande Bretagne et à la France, un montant total de 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » ;
4/ La réponse du chef de cabinet de Christine LAGARDE à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) qui spécifie qu’il n’y a rien à ce sujet du ministère des finances ;
5/ La réponse de Hervé MORIN, ministre de la défense, qui estime que les allégations ne sont pas fondées ;
Le fait que le New York times diffuse une information selon laquelle plusieurs milliards dollars ont été virés à la France alors qu’il n’y a rien dans les comptes du ministère des finances et du ministère de la défense établit la réalité de ce détournement de fonds.
Jean-Charles DUBOC
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