Grexit Flux

Grexit ?... (IV)

 

Pantalonnades : La désunion européenne.

 

Malgré l'accord enfin trouvé, c’en est fini !

 

Les ministres des Finances de la zone euro ont transmis dimanche aux chefs d’État un document qui évoque noir sur blanc l’option d’une « sortie temporaire de la zone euro » de la Grèce.

 

Première déconvenue jeudi dernier : La Grèce soumet une proposition d’accord qui reprend mot pour mot les exigences de la troïka.

Hors la division par deux des financements des armées grecques…

« Tsi-tsi-passe » veut sans doute éviter une nouvelle dictature des colonels à son peuple, suppose-je : Un vieil atavisme local.

Tout comme « Le Riant » a pu éviter de la même façon le putsch du 14 juillet 2014.

Dans la foulée, il mange son chapeau et soumet vendredi ce projet à son Parlement qui vote des deux mains absolument contre les résultats massifs et populaires du dimanche précédent !

Du jamais vu, mais eux, ils font l’effort !

Une belle pantalonnade : Tout ça pour ça ?

 

Et alors le magnifique, c’est la Finlande dont le parlement mandate, absolument sans gêne, ses négociateurs pour exiger un « Grexit » net et sans bavure.

Ceux-là, ils sont pires que « Schlag-A-aux-Bœufs ».

De la graine d’hérétique.

Normal, ce sont des huguenots luthériens à 85 %.

 

Et puis on apprend dès lundi que, vainqueur par KO, l’Eurogroupe a de nouvelles exigences : Un texte circule jusqu’à l’AFP où l'on peut piétiner l'homme à terre.

« En cas d’échec à trouver un accord, la Grèce se verrait proposer de négocier rapidement une sortie temporaire de la zone euro, avec la possibilité de restructurer sa dette ».

Un passage qui figure entre crochets pour signifier qu’il n’a pas emporté l’adhésion de tous les ministres et qu’il revient aux chefs d’État de trancher.

Mais c’est la première fois qu’une telle option est aussi clairement évoquée.

 

L’Eurogroupe enfonce le clou et s’est accordé pour estimer qu’un troisième plan d’aide à la Grèce devrait peser entre 82 et 86 milliards d’euros sur trois à cinq ans (ça reste flou au moment où je mets sous presse) et pour demander à la Commission, au FMI et à la BCE d’essayer d’alléger cette enveloppe en travaillant sur la fiscalité grecque ou les privatisations exigées d’Athènes.

En revanche, il n’y a pas eu de consensus sur l’épineuse question de la soutenabilité et d’une éventuelle restructuration de la dette grecque, le passage étant lui aussi entre crochets : « Dans le contexte d’un éventuel programme (…), l’Eurogroupe se tient prêt à envisager de possibles mesures additionnelles pour adoucir le service de la dette grecque, si nécessaire » par un rééchelonnement.
Et puis finalement ça serait la piste évoquée à l'unanimité.

Vous savez déjà ce que j’en pense.

En revanche, une réduction pure et simple de la dette est totalement exclue.

Normal : Constater ses pertes sèches n’a rien d’agréable et le peuple allemand traduirait cette mesure comme une trahison de « Mère-Qu’elle » qui s’est fait réélire triomphalement en lui promettant que rien ne serait payé ni abandonné…

 

Plus inconvenant, le document fait la liste des exigences nouvelles imposées par l’Europe à la Grèce, et là encore, il n’y avait pas eu de consensus sur tout.

L’Eurogroupe demande à Athènes de légiférer d’urgence sur certains dossiers chauds, d’ici à mercredi, là, hier, pour « reconstruire la confiance », entre les créanciers et Athènes.

Il s’agit notamment de légiférer sur la TVA (taux et abattements îliens), les retraites (date de départ et quotité), la procédure civile, l’indépendance de l’Office grec des statistiques.

Ces nouvelles lois seront considérées comme d’un préalable à la reprise des discussions pour un plan d’aide à venir, autrement dit une façon de ligoter les parlementaires grecs qui n'auront rien à discuter.

En attendant, les banques resteront peut-être fermées en Grèce.

 

Dans le cadre de cette négociation à venir, « les propositions de réformes grecques doivent être considérablement renforcées pour tenir compte de la forte détérioration économique et budgétaire du pays », selon ce document.

En oubliant d’en dire l’origine que tout le monde connaît…

Il s’agit schématiquement de libéraliser l’économie, en modifiant par exemple les règles en vigueur dans le secteur énergétique, les retraites, le marché du travail, celles régissant le travail du dimanche, les périodes de soldes, sur les boulangeries ou le commerce du lait… etc.

Heureusement, on ne demande pas encore aux Grecs d’annuler le réchauffement global de la planète, mais le ton y est !

 

L’Eurogroupe a ajouté quatre nouvelles exigences sorties de son chapeau : Plus de privatisations, réduire le coût de l’administration, faciliter le travail de surveillance des institutions internationales, et imposer un droit de regard des institutions sur les projets normatifs grecs.

Enfin, Athènes doit revenir sur certaines des mesures adoptées depuis la victoire électorale de Syriza eu début de l’année 2015 (ce dernier point n’auraient pas fait l’objet d’un consensus de l’Eurogroupe, mais au final il doit y être : Je n'ai pas pu vérifier).

Pire : L’Eurogroupe exige d’Athènes des abandons de souveraineté puisque la Grèce devra soumettre aux institutions certains projets de loi avant de les passer au Parlement. « Le gouvernement doit consulter et obtenir l’accord des institutions sur tout projet de loi dans certains domaines importants (…) avant de le soumettre à une consultation publique ou au Parlement », selon ce texte.

Autrement dit, une véritable « mise sous tutelle », tel un « coup d’État » : Une démocratie élective se soumet par avance à des eurocrates, des étrangers, des « métèques » non-élus qui décideront de ses propres lois à adopter ou non avec une sorte de droit de veto à préciser : Magnifique !

 

D’un autre côté, pour obtenir des garanties supplémentaires de la Grèce en matière de bonne gestion budgétaire, Berlin proposait l'établissement d'un fonds alimenté par le produit des privatisations qui servirait à rembourser la dette, ce qui finalement n'a pas pu être évité.

Une humiliation pour Athènes !

Cette mesure n'était pas sur la table des négociations avant ce week-end…

Elle figurait en revanche dimanche soir parmi les questions les plus sensibles discutées au sommet de Bruxelles.

Le chiffre de 50 milliards a été évoqué au cours des discussions.

À Athènes, il fait hurler.

Pour les Grecs, elle s'apparente à une prise d'hypothèque ou pire, une saisie sur salaire.

« L'idée n'est pas neuve », a indiqué le président du Parlement européen, invité au sommet. Le président de la Commission européenne et ancien premier ministre du Luxembourg « l'avait évoquée en 2010 », dit-il. Pourtant, le même ne prend pas au sérieux le montant de 50 milliards, exagéré selon lui car les actifs à privatiser (compagnie électrique, ports, aéroports) pèseraient nettement moins lourd.

Oui, alors pourquoi brader ce qui fait encore un peu de recettes, svp ?

 

Ce fonds permettrait de « ne pas brader les biens grecs, de ne pas les vendre à n'importe qui, à n'importe quel prix », indique une source européenne proche des négociations.

Une allusion à la concession d'un des terminaux du port du Pirée cédé à la compagnie chinoise Cosco.

Berlin tient absolument à ce que cette mesure figure dans l'accord final et il y figurera mais amendé.

Pour parvenir à un compromis, il est important de définir « qui contrôlera le fonds », souligne-t-on.

Un vrai hold-up !

« C'est un élément de souveraineté nationale, il faut éviter que les Grecs se sentent humiliés », plaide-t-il. 

 

Le projet de texte de l'Eurogroupe évoquait la possibilité de transférer le produit des privatisations vers « L'Institution pour la croissance » qui ne se fera donc pas tout-à-fait comme prévu.

Cet organisme a été créé par un accord signé en avril 2014 par le précédent gouvernement grec et la Banque européenne d'investissement (BEI). Il est basé à… Luxembourg.

Autant dire pour le gouvernement grec, c’est un lourd symbole de mise sous tutelle européenne, pire qu'en 1893. Précisément ce à quoi « Alex-Tsi-tsi-Passe » avait promis d’échapper à ses électeurs en début d'année de mettre fin.
Du coup, il se relocalisera à Athènes, la seule concession consentie ! 

 

N’en jetez plus !

 

Je conçois bien évidemment que l’Eurogroupe ait une confiance limitée dans le « Mes Luches » local (moi même, je ne le prendrais pas en stop sur le bord de la route, ai-je déjà dit) : Ils ne viennent pas du même monde, c’est sûr.

Et que pour restaurer un semblant de crédibilité, l’Europe se croit obligée d’en rajouter une couche.

Même et surtout au dernier moment, comme le fait tout bon maître-chanteur.

Et demain ce sera quoi ? Un droit de préemption des places d’hôtel à prix cassé pour les touristes allemands ?
Parce que bon, rendez-vous est pris pour Noël 2018 avec exactement les mêmes problèmes, en plus gros encore et avec de nouveaux dirigeants, naturellement.

 

Alors profitant de tenir à portée de colt la tempe de celui qui est devenu un otage, ils en abusent.

Mais le procédé est particulièrement dément, honteux et ignoble (et je m’y connais en ignobilité, puisque je suis « I-Cube » : Incroyable Ignoble Infreequentable).

Car si le coup était parti, il aurait tué « le gôchiste » et du même coup aurait mis en coupe réglée tout le pays.

Comme Napoléon qui voulait la paix en Europe, les coalisés lui ont fait la guerre à six reprises en 18 ans, déchirant et piétinant tous les traités de paix successivement signés, pour rétablir leurs privilèges issus d’un « Ancien régime » !

Là, ils se sont regroupés à plusieurs pour aller piller l’avenir grec, même avec quelques délais…

 

Le coup n'est pas parti pas, c'est une « grande victoire teutonne » et une belle déculottée camouflée en victoire pour « François III » qui, en participant activement, à adouber la curée future, a bien gagné ses premières étoiles « d’amiral de pédalo » de lutte contre « l’ennemi sans visage et qui ne vote pas ».

Moi qui avait parié sur le bon sens-Teuton, j’en resterais marri à vie.

Parce que bien sûr, malgré les communiqués et le réalisme de façade, c'est un coup contre l’Europe elle-même !

Car enfin, comment restaurer après ce tir de barrage la confiance des peuples d’Europe dans leurs institutions européennes, svp ?

Pas de cette façon-là, en tout cas.

 

Alors je m’interroge.

« Aima-Nue-Elle-Tode » (que je n’aime pas trop) en dit que l’Allemagne prend prétexte de conflits tous les 50 ans pour asservir ses voisins … se considérant comme le nombril du continent.

D’abord il se trompe : De 1914 à 1939, ça ne fait pas 50 ans. Pas plus que 1945 à 2015.

Mais l’idée est bonne.

 

Le vrai combat est double : D’abord Financier contre Liberté !

Là, c’est clair : Tu n’es libre qu’autonome, capable d’assumer tes engagements jusqu’à les éteindre.

Si tu dois quelque chose à quelqu’un, ou inversement, ta Liberté en est forcément limitée, entravée.

Ce que je vous en disais encore avant-hier comme rappelé ci-dessus.

 

Ensuite, il est bien une « guerre de civilisation », mais pas contre l’Islam : Entre pays Chrétiens.

Vous me direz Europe du sud contre Europe du nord : Non !

Europe Papiste & Orthodoxe contre Europe Réformée (huguenote, hérétique ou tout ce que vous voulez), quitte à choquer bien naturellement une bonne partie des Gaulois.

Parce que les uns et les autres n’ont décidément pas le même rapport à l’argent.

Pour les premiers, c’est un outil, rien d’autre. Tout dépend de ce qu’on en fait au même titre qu’un marteau ou un tournevis, le meilleur ou le pire.

Pour les seconds, c’est un pouvoir donné par Dieu aux « distingués » dans la multitude, seulement un pouvoir !

Et quelle démonstration ils nous en font donc…

 

Notez que normalement, dans la conscience d’un huguenot, un grand pouvoir implique une grande responsabilité. Dieu n’est pas aveugle : Il répartit « les richesses » en fonction des compétences et talents. Il y  des « élus » et d'autres non (« l'hérésie » Cathare). C’est leur postulat.

Or, manifestement, les abus de ce pouvoir-là, Il n’a pas su les éviter.

Depuis si longtemps d’ailleurs…

Conséquemment, ce « dogme-là » ne tient pas debout deux minutes : Notez bien que j’en étais déjà persuadé depuis au moins mon baptême pour être sûr que Dieu, dans son immense amour pour Sa créature, ne fait aucune différence entre le riche et le pauvre, entre l'enfant et le vieillard, entre le plus grand et le plus modeste.

 

Conséquence, à terme lointain ou relativement proche, ces deux Europe seront de plus en plus incompatibles.

Tôt ou tard, elles divorceront.

Si ce n’est déjà fait dans les esprits, d’ailleurs.

Et il faudra bien en tirer les conséquences, « Grexit » ou non, voire les préparer dès aujourd’hui.

Là, tout de suite et en urgence, parce qu'il y aura une suite que ne vous disent pas encore vos médias préférés mais qui est bien là : La rupture de la solidarité européenne qui peut aller jusqu'à se comporter comme un bandit de grand-chemin face au plus faible... qui le restera encore très longtemps, puisqu'ils vont tout faire pour qu'ils en soit ainsi pendant un bon siècle !

Quelle dérision, qu’elle pantalonnade : Adieu ce projet magnifique de peuples vivant unis dans la paix Européenne.

Décidément : « Pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/pantalonnades-la-desunion-europeenne.html

 

J’ai toujours pensé que la création de la zone euro était une absurdité car c’était faire une « Union monétaire » avant d’avoir réalisé une « Union économique ».

Il était en effet extrêmement risqué de se lancer dans la création d’une monnaie unique tant que les différences fiscales, économiques, de structure même de l’Etat, étaient parfois profondément différentes et pour certaines immatures… Cela ne pouvait que conduire à la création de tensions entre les pays « vertueux » de la zone euro et les « dépensiers »…

Nous sommes arrivés à un point de rupture où un pays est mis quasiment sous tutelle en raison de son endettement, qu’il n’est possible que de combler en faisant de la cavalerie, en faisant une « pyramide de Ponzi », en empruntant de l’argent pour rembourser les dettes qui augmentent encore et toujours…

Un cercle infernal qu’il n’est possible de rompre que par l’effacement d’une partie des dettes ou de les transformer en « certificats d’investissement » comme cela avait été envisagé.

Pour l’effacement d’une partie de la dette, les Allemands ne veulent pas en entendre parler, quant à l’idée de « certificats d’investissement » c’est tellement « hardi » que personne n’en parle !...

C’est aussi deux vues du monde qui s’opposent.

On retrouve les faiblesses, le culte de la personnalité typique des pays catholiques où les « chefs religieux », et leurs substituts modernes, les « dirigeants politiques » sont sacralisés, presque déifiés, intouchables, même s’ils sont corrompus jusqu’à la moelle, et les pays protestants dont la philosophie du développement individuel et de la réussite sont à la base de capitalisme.

Le « monde d’après » va apparaitre, mais ce sera dans la souffrance pour les plus faibles, surtout si leurs rigidités mentales leur interdit les remises en cause.

Bien à vous !...

« L’Ami-râle »

 


Grexit ?... (III)

 

 

Je fais partie de ceux qui n’ont pas voté POUR

 

Le traité de Maastricht

 

Un excellent traité, dois-je admettre, qui faisait faire un immense bond en avant à la construction européenne – et je suis européen dans le sang depuis l’invasion de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » par les grecs et plus encore depuis la bataille de Gergovied’Alésia – même si finalement on n’était pas prêt.

Il était trop en avance sur son époque et chacun le pressentait.

D’ailleurs, je reste persuadé qu’il ne s’agissait que d’un « coup politique » de « Mythe-errant » visant à couper l’herbe sous les pieds de son opposition, faisant paraître ringard et anti-européen le « Chi », son ex-premier ministre de la première cohabitation.

 

On sortait de deux tsunamis : L’effondrement du mur de Berlin et du pacte de Varsovie, sans un coup de fusil, et la fin de la première guerre du Golfe, au Koweït.

Un nouvel ordre mondial se dessinait à travers la fin de la guerre-froide et l’émergence d’une coalition mondiale de gendarmes de la paix sous le drapeau de l’ONU, pilotée par Washington et le premier des « Bou-bouche ».

L’Allemagne se réunifiait et leurs efforts d’intégration des allemands de l’est ont été vraiment considérables.

Qu’on se saisisse de l’occasion pour se donner les moyens juridiques d’une intégration encore plus prononcée n’était pas idiote, sauf que très vite, les conditions de celles-ci n’étaient manifestement pas à la portée des peuples d’Europe, la « convergence » alors pas encore assez bien préparée.

 

Il fallait en effet atteindre quatre critères de « convergence », d’abord non-contraignants, mais déjà hors de portée à l’époque, afin de permettre une certaine harmonie nécessaire à l’union monétaire visée :

– Un taux d’inflation inférieur à 1,5 % de celui des trois pays membres ayant les plus faibles taux d’inflation ;

– Un déficit budgétaire inférieur à 3 % du PIB ;

– Un endettement public inférieur à 60 % du PIB ;

– Des taux d’intérêts réels à long terme ne devant pas excéder de 2 % celui des trois pays membres ayant les plus faibles ;

– Et enfin, une cinquième condition : Pas de dévaluation monétaire dans les deux années précédant l’intégration à l’union monétaire, la seule qui aura été facile de remplir, nonobstant, « Giskard-A-la Barre » qui nous a fait caguer avec le taux de conversion de 6,55957 qu’il voulait porter à 6,66666, lui le rédacteur du futur TCE : Fallait le faire pour un « X » !

 

Ce qui était hors de portée, c’était bien sûr les second et troisième critères : Déficit public inférieur à 3 % du PIB et endettement public inférieur à 60 % du même PIB.

C’était un pari fou sur le taux de croissance du PIB qui n’a jamais été à la portée que d’un petit nombre d’États-membres et parfois provisoirement.

Et notamment pas en « Gauloisie-keynésienne » !

 

Le dogme keynésien démontrerait et pose le principe qu’une politique de relance (du PIB) doit se faire par le déficit public. 3 % de déficit augmente mécaniquement de 3 % le PIB (c’est dans sa formule de calcul), plus « l’effet multiplicateur » estimé à 3, soit 109 % du PIB antérieur.

Automatiquement, « mécaniquement », l’endettement de 60 % + 3 % de déficit, soit 63 % ramené à un PIB de 109 %, donne un ratio d’endettement public de 57,8 %.

Une réduction donc.

Simple.

Et ils en ont usé et abusé de cette « mécanique-là » !

 

Sauf que le dogme est totalement faux (pour une raison que j’ignore) : C’est la démonstration que nous ont fait les pays d’Europe du Sud, Portugal, Espagne, Italie, Grèce et même la « Gauloisie-ruinée », puisque chez nous, de relance en relance keynésiennes, on n’a jamais pu réduire le taux d’endettement qui a pu gonfler jusqu’à devenir bientôt supérieur à 100 % de notre PIB.

Ce qui suppose (là encore pour une raison que j’ignore) que « l’effet de levier » keynésien est indubitablement négatif.

 

Il détruit de la valeur, sans doute par augmentation considérable de la « charge de la dette » – remboursements + intérêts à verser – qui tue finalement la croissance espérée et enrichit la « rente patrimoniale » des prêteurs, banquiers, épargnants, institutions financières internationales, « grand-bourgeois » (au sens marxiste) internationaux.

Il y aurait eu 3 % ou plus d’inflation pour compenser, la « rente patrimoniale » aurait été négative et on pouvait espérer un « effet de levier » positif.

Mais justement, les « prêteurs » n’en voulaient pas et l’inflation reste sous l’objectif de 2 %. Ou alors les taux d’intérêt auraient pu augmenter considérablement, asphyxiant les économies endettées.

Le cercle infernal.

Maastricht, un vrai piège à gogos !

 

Les bons critères de Maastricht aurait dû être impérativement zéro déficit public et réduction de l’endettement au moins à raison du niveau d’inflation constaté, année après année et jusqu’à zéro (hors, peut-être, les investissements « productifs » qui s’amortiraient alors sur 10 à 15 ans, selon des exceptions à encadrer étroitement).

C’est la raison pour laquelle j’ai voté logiquement « NON ».

 

Rassurez-vous, j’ai voté « OUI » au référendum suivant pour la simple raison qu’une fois qu’on s’est engagé sur un chemin, même débile, on va au bout : On ne s’arrête pas les pieds dans l’eau jusqu’au cou au milieu du gué, position parfaitement inconfortable et fragile (voire dangereuse si le courant est trop fort) !

Là encore, il ne faut pas dékonner.

Et rappelez-vous, dans les deux cas, la démocratie élective m’a donné tort.

Passons, je n’ai aucune rancœur à proposer.

 

Il faut vous dire qu’à l’époque, j’avais un excellent professeur d’économie-appliquée en la personne de mon banquier personnel.

Plus jeune DAF de « Gauloisie-du-socialisme-triomphant » d’une société cotée, je manipulais les millions au jour le jour, empruntais, prêtais, payais, encaissais pour le compte de mon pédégé, que je lui en faisais des tonnes.

Et moi, j’étais à découvert permanent avec des taux de délire de l’ordre de 15 à 18 %, que j’écrasais tranquillement en fin d’année, seulement en fin d’année, entre Noël et jour de l’an, avec les primes qu’on m’attribuait généreusement « pour services rendus » tellement j’enrichissais tout le monde par mon activité professionnelle.

Tranquille Bill…

Ça a duré une dizaine d’années comme ça, où j’étais « chassé » par des chasseurs de tête, pas tous les jours mais au moins une à deux fois par semaine, jusqu’au jour où j’ai refusé de faire une chose illégale.

Là, je ne vous raconte pas le désastre… Du jour au lendemain, toutes les portes se fermaient et il m’a fallu sauter en urgence par la fenêtre pour rebondir.

Un excellent professeur d’économie-appliquée, mon banquier, finalement.

C’est du passé et tout a été réglé sans que « ma nichée » ne manque jamais de rien et c’est bien l’essentiel.

 

Mais ceci dit, ces leçons auraient dû éclairer, à la même époque, nos dirigeants politiques et la quantité invraisemblable de « sachants » qui les entourait et les conseillait.

Même que, même pas…

 

Alors revenons un peu à l’actualité en cours et faisons un dernier pointage « grec ».

Officiellement et au 31 mars 2015, le total de la dette publique grecque atteignait 312,7 milliards d’euros. Ne soyez pas surpris si vous voyez circuler des chiffres légèrement différents : Ce total incluait près de 15 milliards de dettes à court terme (typiquement à 13 ou 26 semaines) ce qui fait qu’il varie régulièrement au rythme des remboursements et des nouvelles émissions. Sans tenir compte de cette partie fluctuante et en omettant les 16,2 milliards de garanties émises par l’État Grec, cela nous donne 297,8 milliards d’euros de dettes à plus ou moins long terme.

 

Après la restructuration de 2012 (107 milliards effacés), le stock d’obligations à long terme ne s’élève plus qu’à 66,5 milliards. On sait que l’Euro-système (la BCE et les banques centrales nationales) détient 27 milliards de ce total ce qui signifie donc que le reste du monde ne détient plus que 39,5 milliards d’obligations grecques dont, vraisemblablement, une bonne partie pour les banques grecques qui les apportent en garantie de leurs emprunts auprès de la BCE.

Et notez que ces 107 milliards d’effacement, ce n’est pas une aide directe aux Grecs, mais seulement des sommes versées à nos banquiers à nous, qui avaient été « encouragés » à aller « investir » en Grèce, par du bon impôt pour leur éviter la faillite immédiate.

 

Le reste, 231,2 milliards, ce sont des prêts que l’on peut répartir en quatre groupes : Le Fonds Européen de Stabilité Financière d’abord, qui porte l’essentiel avec pas moins de 130,9 milliards d’euros ; les prêts accordés directement par les États européens en 2010 pour 52,9 milliards ; les prêts du FMI, en incluant celui qui n’a pas été remboursé le 30 juin pour 21,2 milliards ; et, pour finir, la catégories « tutti frutti », qui inclut notamment la Banque centrale Grecque, pour un total de 26,2 milliards.

Autrement dit, les Grecs ne doivent plus rien aux épargnants et banquiers étrangers, contrairement à ce qu’on vous affirme.

Juste un peu à eux-mêmes : Le reste, ce sont des jeux d’écritures comptables à somme nulle, qui peuvent être traitées plus tard … ou immédiatement, c’est une décision du ressort et de la compétence « du politique » et uniquement « du politique ».

 

Au total, donc, la Troïka, le Fond Monétaire International, la Banque Centrale Européenne et les États-membres de la zone euro assurent facialement 74 % du financement de l’État grec pour un total de 232 milliards d’euros et les États-membres de la zone euro détiennent à eux seuls 59 % de la dette accumulée par Athènes. 

 

Retenez que l’aide des États-membres de la zone euro s’est faite en deux temps.

D’abord, en 2010, sous forme de prêts via la « Greek Loan Facility » pour un montant de 52,9 milliards. Afin de laisser aux Grecs le temps de remettre de l’ordre dans leurs finances publiques, aucun remboursement ne leur sera réclamé avant le 15 juin 2020 et l’échéancier s’étale jusqu’en 2041 : Il n’y a aucune urgence !

Par ailleurs, le taux d’intérêt pratiqué, qui est variable (Euribor 3 mois plus 50 points de base), est loin d’être usuraire : En ce moment, cela fait moins de 0,5 % par an.

Mais ça peut s’envoler si la FED remonte ses propres taux.

 

Quant au deuxième plan de secours mis en place en 2012 avec le Fonds Européen de Stabilité Financière, il a prêté 130,9 milliards d’euros, est de loin le premier créancier de l’État grec.

Le principe en est fort simple : Le FESF est une structure garantie par les États-membres de la zone euro (et donc par nous) qui emprunte de l’argent sur les marchés puis le prête à la Grèce.

La Grèce est supposée rembourser le FESF à partir du 24 février 2023 et ce, jusqu’en 2054 : Là non plus, il n’y a aucune urgence…

En matière de taux d’intérêt c’est du prix coûtant : Le FESF prête au taux auquel il s’est lui-même endetté plus 0,01% pour couvrir ses frais de fonctionnement.

 

Au total, donc, les États-membres de la zone euro prêtent pas moins de 183,8 milliards de dollars à la Grèce, acceptent d’étaler les remboursements entre 2020 et 2054 et réclament un taux d’intérêt moyen inférieur à 1 %.

Pas de quoi ruiner qui que ce soit.

Par conséquent, le blocage, pour l’heure, il n’est que sur le « court terme », le « à vue », et ne porte pas sur 312 milliards comme la « presse aux ordres » et quelques débiles-politiques tentent de vous le faire croire, mais seulement sur une trentaine, à maturation immédiate, 13 ou 26 semaines…

 

Sauf « Grexit » sauvage : Là, les créanciers pourront toujours venir se faire payer, s’ils parviennent à obtenir un visa.

Mais avec des nèfles !

C’est une des raisons pour laquelle je ne crois toujours pas à un « Grexit », ou alors les créanciers seraient devenus complètement cinglés.

Par conséquent, la situation est « tendue », mais pas désespérée.

Et c’est d’ailleurs le discours de quelques « politiques » qui ont appris à compter (même si ce n’est pas si sûr : Ils ont peut-être seulement acheté une calculette à leur secrétaire).

 

Néanmoins, de mes déboires bancaires, j’ai appris autre chose.

Quand le konnard de banquier prend peur ou n’a plus d’argent, il n’a pas d’état d’âme à vous foutre dans la merde-grave : Il vous a « acheté » et vous impose des solutions suicidaires.

Vous lui appartenez car il a le pouvoir de tout vous bloquer et vous réduire à aller faire la manche sur les boulevards.

C’est un peu ce qui arrive aux Grecs aujourd’hui, demain aux Italiens et après-demain aux Gaulois.

Les Portugais, Espagnols, Irlandais, ils ont pliés et notez comme tout le monde les vante.

Mais c’est sans compter l’épuisement des « indignés », des « Podemos », l’astuce portugaise d’accueillir en exonération fiscale totale décennale des retraités de toute l’Europe du Nord (à pouvoir d’achat fort et sans coût pour le régime de retraite portugais et qui font grimper le prix du foncier en injectant plein de sous dans l’économie locale), le taux bas de l’IS Irlandais qui attire également les entreprises ayant besoin d’un pied en zone euro, etc.…

Les Grecs n’ont que leur soleil, leurs paysages (qui ne valent pas ceux de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi », loin de là), leur huile d’olive, la Feta et leurs ports.

Et ils crient famine, ne sont pas correctement soignés, n’ont plus un sou en poche.

 

Personnellement, je me suis d’abord mis « en défaut », contraint et forcé, et ouvert deux autres comptes à la concurrence, jamais à découvert ceux-là pour éviter « la contagion », avant de passer au rouge en banque de « Gauloisie ».

Et je suis venu tous les mois, pendant des années, les narguer à faire des dépôts en espèce (des billets de 10 et de 20).

Et quand ils m’empêchaient de sortir de l’agence sans aller me faire engueuler par le dirlo, je lui expliquais que c’était comme ça ou plus rien.

À prendre ou à laisser !

 

Grande leçon de vie : Si tes dettes t’appartiennent, grâce à elles, tu tiens en fait par les kouilles ton créancier et lui fait avaler toutes les couleuvres que tu veux par tous les orifices.

Et en fait, la bonne idée c’est de n’avoir jamais plus de dette que tu sais pouvoir rembourser.

Là, on retrouve sa liberté d’action et de penser.

Et puis on dort nettement mieux.

 

Et l’erreur historique originelle aura été double : De croire aux théories keynésiennes et d’accepter un taux de 3 % de déficit budgétaire du traité de Maastricht.

 

Mais bon, je ne compte pas non plus être « prophète en mon pays » : D’abord je n’y suis plus et ensuite la seule satisfaction d’avoir eu raison contre tous et en avance sur tous justifie à elle seule l’apéro glacé que je vais prendre ce midi à votre santé (un grand verre de Spritz. Notez que je remplace l’eau gazeuse – ce n’est pas bon – par du prosecco, vin blanc pétillant local et inverse les proportions : 10 cl d’Apérol pour 6 cl de prosecco, le tout servi dans un boc de bière rempli de glaçons, c’est nettement meilleur).

 

À votre santé les jeunes !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/je-fais-partie-de-ceux-qui-nont-pas.html

 


Grexit ?... (II)

 

Je ne comprends pas tout,

 

Et espère que vous allez pouvoir m’éclairer.

 

On recause une fois de plus de la Grèce.

Les marchés dévissent lentement, et sans tenir compte du plongeon de la bourse de Shanghai, tout comme les prix des matières premières, hors le cacao à Londres.

De l’argent est détruit en très grande quantité tous les jours que le feuilleton-Grec se poursuit.

En fait, les circuits sont « asséchés » par prudence, les investisseurs préférant garder du cash (cash is king !), prendre leurs bénéfices, dans l’attente d’une sortie de crise.

 

Les USA s’inquiètent de la fragilité politique grandissante de la zone euro, dont les acteurs campent sur des dogmes-imbéciles, les yeux rivés sur leurs feuilles Excel comme en a dit « Sœur Âne », la mairesse des parigots en marge d’une réunion de mode, et « Poux-tine », qui avait très mal reçu « Tsi-tsi-Passe » il y a quelques semaines, joue l’absent.

« Kiki-la-Garde-Meurt-mais-ne-se-rend-pas » de la banque mondiale des états-failliteux n’ose même plus se montrer, rincée par le décalage horaire et la claque d’avoir perdu son pognon.

 

Pendant ce temps-là, les grecs jubilent, même si leurs banques restent fermées, sous perfusion millimétrée.

Il faut dire aussi que leur premier ministre, il a fait un coup politique fabuleux : de 36 % des suffrages aux dernières élections nationales, il a fait 61 % dimanche dernier !

Mais ça n’arrange pas pour autant les affaires : Son nouveau ministre de la finance s’est pointé les mains dans les poches alors que tout le monde l’attendait avec un dossier épais de propositions « crédibles » !

Géant.

 

Et de toute façon, la zone euro est divisée sur la suite à donner lors du prochain raout.

Les uns ne veulent plus qu’on tue leur pays sous l’austérité qui n’amène que la ruine des peuples, désespoir et destruction de l’économie d’un pays, les autres parlant de « Grexit » comme d’une urgence.

Ils sont fous : D’abord, le Grexit n’est pas juridiquement possible en l’état.

Il faudrait modifier dans l’urgence les traités à faire ratifier par les Parlements des pays de la zone euro.

Soyons sérieux, SVP.

 

Ensuite, si on se met à éliminer les « maillons-faibles » les uns après les autres, il faut savoir que le niveau de dette publique grecque d’il y a huit ans est celui atteint par la « Gauloisie-richissime » actuellement.

Trois ans pour les italiens…

Il ne finira par ne rester, dans 10 ans, plus que les Allemands et peut-être la Belgique (là où siège la Commission, et uniquement pour cette raison) dans la zone euro, si ce procédé devient la règle !

 

Pendant ce temps-là, personnellement je procède à la vente de la dernière entreprise, ses machines, ses personnels, ses savoir-faire, où j’ai gardé un mandat de « redresseur d’entreprise ».

Je vous raconte, parce que c’est rigolo comme tout.

 

J’arrive il y a quelques années en situation de pré-cessation des paiements. Je remets les gusses au travail et me fait payer au cul du camion tout en obtenant des crédits-fournisseurs et une aide des banquiers.

Ça remet de l’argent dans les caisses et dessert l’étau autour du tiroir-caisse.

Puis je vends une première fois la boîte aux salariés, ce qui permet à la famille de se retirer dans de bonnes conditions. Eux pensent que non, mais ça valait zéro quand je suis arrivé, alors j’estime qu’ils s’en sortent bien au lieu d’avoir à remettre au pot.

Et je reste aux commandes pour organiser la suite.

Notamment pour améliorer les marges et résultat opérationnel, j’anime les ventes, crée de nouvelles références et étend un peu le marché à des clientèles nouvelles piquées à la concurrence.

 

La suite ne sait pas fait attendre : Les salariés ne se sentent plus dès que ça va mieux et commencent à grignoter la bête.

Que j’en suis réduit à ouvrir le capital social aux fournisseurs qui ont transformé leurs créances en actions de la boutique et ont commencé à l’étrangler eux aussi après avoir allégé le passif.

Autrement dit, une deuxième vente de la même chose.

Ce qui dilue aussi le poids des salariés qui devenaient insupportables, surtout le cégétiste qui n’avait pas souscrit, le seul d’ailleurs.

Tellement qu’à chaque fois qu’il m’emmerdait je lui disais : « Tiens voilà les clés, moi je me casse ! »

Et il n’en voulait toujours pas.

 

Alors, au fil des dégradations de l’activité, je le voyais bien dans mes tableaux de suivi de trésorerie, pour éviter une nouvelle fois le dépôt de bilan irrémédiable, j’ai fait appel aux clients, qui eux se voient déjà patrons de leur fournisseur indispensable.

Une troisième vente de toujours la même chose…

Fort, le mek !

 

Je me marre, parce que là, je me tire pour de bon – j’avais prévenu : Je suis en exil ! – et je vois déjà les « grandes gueules » faire la loi chez les salariés, se heurter aux fournisseurs qui sont restés et faire face aux diktats des banquiers.

Mais peu importe : À situation impossible, remèdes improbables !

La boutique, dans deux ans, elle est morte sur son site s’ils ne parviennent pas à faire une « synthèse » viable !

Ils n’auront plus qu’à céder les machines à la casse et tout le monde de tirer un trait sur le pognon investi à en sécher leurs larmes de schizophrène avec ce qu’ils veulent.

Parce que de tout temps, on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière, c’est bien connu.

 

Et alors, pourquoi les grecs ne feraient-ils pas pareil ?

Expliquez-moi !

Après tout, ce ne sont que des jeux d’écriture tant que le pognon tourne : On l'a vu en 2008 et 2009.

Le drame, c’est quand il s’arrête de tourner, de faire des petits.

Pour le reste, même après un désastre, la vie reprend le dessus : C’est d’ailleurs la grande leçon de « Zorba le Grec », justement.

Un coup de bouzouki, un petit sirtaki et ça repart après deux ou trois chopines gardées au frais de derrière les fagots pour les jours fastes ! 

 

Miracle !

Challenges révèle que c'est justement le scénario « créatif » sur lequel plancheraient les équipes de « McRond », notre ministre de la finance.

Moins kon qu'il en a l'air, finalement...

L'idée – proposée à l'origine par un prof d’éco à l’université de Toulouse, « proche conseiller de Syriza », un avocat spécialiste en restructuration d’entreprises, et un chercheur du CNRS – serait la suivante :

 

Au lieu d'annuler une partie de la dette grecque qui reste insoutenable, on la transforme en totalité en « certificats d'investissement ».

Les créanciers de la Grèce devenant alors des (ses) investisseurs.

N'ayant plus de créanciers, ni de dettes mais des « actionnaires », Athènes peut consacrer l'argent qu'elle mobilise pour rembourser ses prêts à des investissements productifs de nature à relancer son économie.

15 à 20 milliards d’euro pourraient être ainsi libérés pour être injectés dans l'économie grecque, la vraie.

C’est beaucoup ?

Oui : C'est environ 10 % du PIB grec d’un coup, c'est donc énorme et c'est effectivement, potentiellement, de quoi créer l’électrochoc dont a besoin le pays pour sortir de la spirale déflationniste dans laquelle il se noie.

L’idée me plait assez bien que mon pays puisse devenir « actionnaire » de la Grèce.

Au moins, j’ai une chance d’aller y poser l’ancre – une belle CQR – de mon voilier avec les dividendes à en attendre.  

 

Et ça peut marcher, pas comme chez mes rigolos, à condition de mettre en œuvre les mesures indispensables pour faire remonter le pognon dans les caisses du pays et réduire les coûts de fonctionnement de l’activité publique.

Autrement dit quelques efforts à fournir encore pour sortir durablement du tunnel où ils sont collectivement, je veux dire non seulement les grecs mais aussi la zone euro, encalminés.

Pour vivre, il faut du mouvement, il faut que l’argent recommence à tourner, au lieu d’assécher les sources.

 

Autrement dit mettre en œuvre des réformes structurelles ambitieuses car il implique que le budget de l'État, dont le surplus est consacré aux investissements, soit « très » excédentaire environ 2 % (contre 0,4 % en 2014), plusieurs années durant.

Mais bon, 2 % après la chute de 25 % en quelques années, c’est plus facile que sur une base 100 (*).

Avec un peu d’inflation, c’est même déjà acquis.

Ce que tout le monde devrait comprendre facilement, d’autant que pour les problèmes immédiats de trésorerie, l’Eurozone s’est déjà dotée de tous les outils indispensables : FESF et MES d’un côté, QE de 60 milliards/mois de l’autre côté.

 

Conséquence : Le Grexit, je n’y crois vraiment toujours pas.

Ou alors il faut désespérer définitivement du bon sens chez nos « sachants » et autres « élus ».

À suivre.

 

(*) Deux petites précisions :

 

1 – Faire + 2 sur une base 100, c’est plus difficile que de faire + 2 sur une base 75.

Ça ne fait que + 1,5, soit à peine plus que l’inflation générale à venir.

 

2 – Chose que j’ai découvert par hasard et in vivo dans une vie antérieure.

La boutique que je dirigeais alors venait de perdre 60 % de son chiffre d’affaires d’un trait à cause du mauvais caractère de mon prédécesseur à sa tête.

J’arrive en plein plan social que j’adoucis à seulement 4 licenciements secs alors que les effectifs se dégonflaient de plusieurs centaines de salariés, par perte de confiance.

J’étais jeune et j’y croyais.

Une fois la voilure ramenée partiellement pour la route à suivre, je mets la pression sur la force de vente rémunérée à la commission : « Je veux du + 10 % ! C’est une question de vie ou de mort » pour la boutique.

Ils s’attendaient à ce que je remette en cause les pourcentages de commission : Je m’en suis bien gardé !

 

Réaction immédiate du jars de l’équipe (assez nombreuse) : « Patron, tu n’y connais rien ! Je fais 1 million par mois avec des semaines de 70 heures, comment veux-tu que je fasse 100.000 de plus ? »

Réponse : « Ce n’est pas toi qui va les faire directement. Tu vas en faire même un peu moins, parce que tu vas consacrer un peu de temps à celui-là qui fait à peine 250.000 sur un secteur où il lui sera facile de faire 25.000 de plus.

Aide-le à doubler son chiffre ! Montre-lui comment faire et organiser ses tournées ! »

Résultat, en fin d’année la force de vente avait fait + 15 %.

 Et puis je suis parti quand j’ai pris un accord commercial, hors force de vente, qui assurait l’année suivant le doublement des volumes (mais à marge moindre, je le reconnais) : La boutique pouvait continuer sans moi.

 

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Source : 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/je-ne-comprends-pas-tout.html

 

Transformer des dettes en actions !...

Il faut oser y penser !...

C’est hardi…

 

L’une des premières sociétés anonymes modernes a été la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales (VOC) créée par les Provinces-Unies en 1602 et dissoute en 1799.

 Elle est le premier modèle de la société anonyme émettant des actions et obligations ainsi que le modèle de la multinationale implantée dans des pays à l’autre bout du monde. Elle est la plus influente des compagnies européennes fondées au xviie siècle pour exploiter les richesses d’Asie.

 J’ai découvert ça en Norvège, à Runde, une île près d’Alesund, où un vaisseau de cette compagnie s’est fracassé sur les récifs en 1725. Les 500 kg de pièces en or, argent, et autres métaux ont été retrouvées au fond de la mer par des plongeurs dans les années 70.

Le navire était parti d’Amsterdam et avait entrepris de faire le tour de l’Ecosse afin d’éviter la Manche infestée de pirates et de corsaires (peut-être quelques-uns de mes ancêtres…).

 Les actionnaires de la VOC connaissaient les terribles risques de telles expéditions mais le bénéfice au retour était considérable et couvrait les pertes inévitables.

 

Pour la Grèce, j’avoue que je suis un peu stupéfait d’une idée de transformer les dettes en actions !...

Un pays n’est pas une SA, quoique les obligations d’Etat, ou emprunt d’Etat, sont déjà une forme d’actionnariat et j’ai du mal à percevoir en quoi des actions vont coûter moins cher au final que le remboursement d’une dette.

Parce que là, c’est pour une durée indéfinie à moins de racheter ses propres obligations, donc payer ses dettes.

 Je ne suis pas économiste, et encore moins financier, mais la combine m’a l’air fumeuse…

Et puis, on revient aux mêmes problèmes : un Etat trop important et incapable de percevoir les taxes et impôts ; un clergé tout-puissant qui possède 30% des richesses du pays en étant exonéré d’impôts, etc… ; une corruption endémique et un travail au noir en développement ; donc de fortes réformes à faire… On y revient encore…

 Effectivement, et temporairement, cela allègerait très fortement les comptes de la Grèce mais quels sont les dividendes à attendre ?...

Et qui achèterait de telles actions  s’il n’y a pas de dividendes ?...

 

JCD

 


Grexit ?...

 

Oxi !

 

Fin du dogmatisme teuton ?

 

Pas sûr…

« Ils » se réunissent aujourd’hui pour en décider et se sont vus hier soir pour se mettre d’accord sur le ton à donner.

En revanche, des milliers de Grecs ont laissé exploser leur joie à l’annonce des résultats du référendum sur les réformes et les mesures budgétaires imposées par l’Eurogroupe et le FMI, dimanche soir.

Le « non » l’a très largement emporté, avec plus de 61,31 % des suffrages, tandis que le « oui » a rassemblé 38,68 % des voix alors qu’on nous annonçait que les deux camps étaient au coude-à-coude dans tous les sondages…

Des fantasmes de « journaleux » et autres trouillards, oui, qui ne voulaient pas voir les « vrais effets » d’un dogme de « décliniste » absolu !

 

Dès 19 h 30, les premières estimations ont été égrenées à la télévision grecque. La place Syntagma s’est alors remplie, pour devenir noire de monde vers 22 heures. Toutes générations confondues, les Athéniens ont manifesté leur bonheur et leur émotion, chantant et dansant dans une grande ferveur (tout-à-fait grecque).

« Oxi ! » (« non ») scandait évidemment la foule, mais aussi « Hellas ! » (« Grèce »), agitant fièrement des drapeaux hellènes !

Moi, j’étais de « post-mariage » (du samedi), chez des « bourges-soces » qui auraient voté « Né » sans sourciller, malgré la complainte du peuple…

Et ça se dit socialiste alors qu’ils ne sont même pas démocrates…

Enfin passons !

Bon, on finissait aussi les bouteilles à cette heure-là et plus personne n’était vraiment frais.

Alors que je devais reprendre la route pour « être à poste » hier matin juste après l’aurore : L’éthylotest est redevenu négatif et le moteur a bien voulu démarrer à 4 heures du matin !

Galère.

Mais j’ai bien aimé les séquences télé, entre-temps.

 

« Je suis très fière d’Alexis Tsipras, très fière de mon pays et d’être grecque », affirmait une gamine de 18 balais à peine, la voix tremblante. « Je n’aurais jamais cru que nous fêterions une telle victoire un jour sur cette place », confiait une plus âgée, chômeuse depuis plus d’un an.

« On a dit non à l’humiliation car on a trop souffert, depuis trop longtemps », renchérissait un grand-père.

Tout était dit.

 

Ils ont également hué Antonis Samaras qui s’est exprimé à la télévision.

Les sifflets se sont transformés en cris de joie lorsque le leader de l’opposition a annoncé qu’il quittait son poste de président du parti Nouvelle démocratie.

Les médias grecs et internationaux en ont également pris pour leur grade, accusés, en chanson, d’avoir nourri une « propagande par la peur ».

La terreur, dirai-je, déjà qu’ils étaient privés de banques et de billets depuis une bonne semaine…

 

« Alex Tsi-tsi-Passe » est lui aussi fait vedette à la télé-locale : « Je suis conscient que vous me demandez de continuer avec l’Europe et non pas de rompre avec elle », a déclaré le « gôchiste ».

Le grand écart, en somme.

 

Parce que la Grèce aura besoin d'une nouvelle aide de 36 milliards d'euros des Européens dans les trois prochaines années même avec le plan des créanciers, selon le FMI.

Notez que la BCE en dispose et dépense 60 tous les mois dans son QE à elle…

Et pourtant, les Européens ont passé la semaine à le prévenir qu’une victoire du « non » l’exposerait à de graves conséquences.

Vendredi, le président de la Commission européenne, « J’y-Sais Junk-l’Air » soi-même, a notamment averti qu’en cas de « non » au référendum, « la position grecque [serait]considérablement affaiblie ».

Pas sûr.

De son côté, le gouvernement grec expliquait depuis l’annonce du scrutin que le refus du plan par les électeurs était de nature à lui donner du poids dans les négociations.

Pas certain non plus…

En revanche, que son ministre des finances démissionne, ça c’est évident, ça va faciliter l’émergence d’un prochain accord.

Parce que bon, on n’accuse pas de terrorisme financier son « partenaire », même si ce n’est pas faux.

 

« Tsi-tsi-Passe » a aussi indiqué que selon lui, le « non » permettait au gouvernement d’être « mieux armé » pour négocier et équivalait à donner son soutien à « une solution réaliste » qui vise à moins de rigueur et à la restructuration de la dette.

Ce qu’il demandait depuis quelques jours en échange d’un gel des échéances et de la négociation d’un calendrier d’apurement réaliste.

« Certes, le “non” valide la stratégie de négociation de Tsipras en Grèce et augmente ses chances d’obtenir un accord sur les bases d’un compromis », analyse un économiste à l’OFCE. « Et même si les Européens ont menacé de rompre les négociations avec Tsipras, le réalisme l’emportera. »

Mais, ajoute-t-il, « le risque de voir la BCE couper le robinet grec en cas de défaut de paiement le 20 juillet et en l’absence de perspective d’accord est réel ».

Avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir…

Encore des menaces, n’est-il pas ?

En fait, les grecs gagnent du temps, ce qui leur manque le plus.

Ils en auraient gagné encore plus en votant « Oui » et de se retrouver de nouveau devant les urnes pour former un nouveau gouvernement après la démission annoncée de l’équipe en place, dans cette hypothèse.

Un retour au « calendes-grecques » en somme, une spécialité locale et historique !

 

Officiellement, les restrictions sur les retraits d’argent aux DAB locaux de la population grecque doivent cesser aujourd’hui avec la réouverture des banques. Mais « la victoire du "non" rend cette perspective inenvisageable », selon un « stratégiste » de chez un courtier pourtant réputé.

Alors même que « les marchés » n’ont que très peu réagi au résultat du référendum, nettement plus secoué par les déboires asiatiques. Mais là aussi, tout n’est pas encore dit, même s’il y avait eu beaucoup d’anticipations.

Car il est peu probable que la BCE desserre son étreinte et approvisionne à nouveau les banques grecques en liquidités, puisque désormais, la balle est dans le camp des « politiques ».

Et pour éviter de nouveaux retraits massifs, la Grèce devrait donc prolonger son contrôle des capitaux.

Elle pourrait même l’« élargir » et le « renforcer », insiste un ancien directeur à la Commission européenne et actuellement membre du conseil d’orientation de chez l’institut Thomas-More.

Pour l’instant, les retraits sont limités à 60 euros par jour et par carte.

Quand vous avez une carte…

Notez, je n’ai jamais plus de 40 euros dans le porte-monnaie.

Que j’en blague à chaque début de mois : « Plus que 5 euros ! La fin de mois commence ! », même si ça ne fait pas sérieux pour le directeur local d’un « gestionnaire de fortune monégasque » !

 

Quelles absurdités les dogmes technocratiques, finalement !

L’Europe prétend expliquer au peuple grec ce qu’il faut faire pour se soumettre totalement à la rapacité sans fin de la finance internationale, prête à envoyer un pays à la mort, pour quelques années de revenus.

Et le peuple répond « NON » à cette « loi financière » elle-même absurde puisqu’elle privilégie un revenu financier à court terme et sans suite au détriment du soutien à une économie sur le long terme basée sur des activités réellement créatrices de valeur !

« On demande à la Grèce de se couper un bras pour manger quelques jours » !

L’approbation de la solution des créanciers européens ne résoudrait rien. Bien pire, elle aurait pour simple effet d’obtenir un an de silence sur le problème grec, et de trouver la Grèce dans un état encore pire dans un an, avec les restes de son économie précipités dans un chaos sans retour.

Contrainte de s’arracher le deuxième bras !

Ils ont déjà donné.

Une absurdité technocratique européenne qui atteindrait une zone d’extrême de dangerosité bien connue dans les dictatures sud-américaines, l’effondrement de l’ancienne URSS avec ses technocrates du Gosplan, les soubresauts actuels du Mexique, ou ceux à venir de la Chine.

 

Alors, la victoire de la démocratie et du courage d’un peuple contre les technocrates ?

Alors ? Malgré les menaces, malgré des banques fermées, malgré les promesses d’apocalypse pour l’ensemble du peuple grec, ces derniers massivement ont voté « NON » avec grande sagesse.

Fermez le ban !

 

Le grand déni européen a été de croire ou de vouloir croire que l’on pouvait cacher indéfiniment la poussière sous le tapis. L’heure des comptes et des décisions a enfin sonné et ce sont les Grecs qui viennent de remettre les pendules à l’heure.

Résultat : Aucune réaction de la Commission européenne, aucune réaction de l’Eurogroupe, ou si peu par l’intermédiaire d’un « vice-Président », aucune réaction du Conseil de l’Europe, aucune réaction du Parlement européen.

Voilà qui en dit long.

 

L’Allemagne de « Mère-qu’elle » ne voulait pas porter la responsabilité historique et pour la troisième fois de la destruction de l’Europe, même si cette fois il s’agit d’une destruction économique.

L’Allemagne de « Mère-qu’elle » a enfin l’occasion de se débarrasser de la Grèce en faisant endosser cette responsabilité à la Grèce, conséquence logique du vote populaire sur ce référendum.

Les Allemands de « Mère-qu’elle » ne comprennent pas le mot « solidarité », eux qui en ont tant bénéficié, entre-deux-guerres, puis en 1953, et enfin au moment de leur réunification dès 1990, comme si tout lui était dû.

Ils veulent flinguer la Grèce, virer les impuissants à combattre la corruption qui gangrène le pays qu’ils auront eux-mêmes nourris à coup de plans de sauvetage, d’aides exceptionnelles et « d’emprunts toxiques ».

Cela va créer un précédent.

Le maillon le plus faible sortant, le dernier de la classe prendra la place du maillon le plus faible et les marchés l’attaqueront.

C’est donc le détricotage de l’euro qui pourrait bel et bien commencer et qui pourrait prendre plusieurs années.

Et là, les allemands en seront pleinement responsables.

À moins que justement, se rendant compte de leur folle hégémonie, l’Allemagne sorte la première de l’Union.

Et comme en disait ma « petite-sœur » (celle que si elle n’existait pas il faudrait quand même l’inventer) : « Dans 50 ans, ils nous referont la guerre ! Dans 50 ans, je ne serai plus là… »

 

À moins qu’aujourd’hui, en recevant la « chance-ailière » à l’Élysée, « François III » à la fraise des bois, du haut de son pédalo, réussisse en une journée ce qu’il n’a jamais réussi à faire depuis son accession à la présidence, depuis 3 ans, à savoir infléchir la position allemande.

C’est pour cette raison précise que vous n’avez eu strictement aucune déclaration hier.

Il ne se passera rien dans l’attente du résultat de ces discussions.

 

Soyons clairs et sans ambiguïté : Si la position allemande de refus de négocier avec la Grèce l’emporte encore, alors l’euro est condamné à brève échéance et la « Gauloisie-inféodée » également car nous serons soit obligés de sortir de l’euro dans la pire des situations économiques et avec un endettement massif lié à notre faible croissance, conséquence d’une monnaie étouffante, soit nous serons obligés de faire la course à l’échalote avec l’Allemagne.

Une course à l’austérité, « décliniste » à outrance, mortifère pour l’avenir de notre pays et que nous n’avons en aucun cas les moyens de gagner avant longtemps.

Toutes les instances européennes attendent le résultat du choc des titans « Gauloisie/Teutonnie ».

 

Et la seule façon pour « François III » de faire plier les « dogmes-dominants » est de refuser la politique allemande même si cela signifie faire éclater l’Europe.

Le problème c’est qu’il est rare qu’un homme habitué, vacciné aux « motions de synthèse » sache renverser la table après avoir tapé du poing dessus.

Une réunion qui dessine notre avenir immédiat et à termes.

Car si le président ne sait pas retourner la table, non seulement il décevra le peuple européen (et je me sais européen depuis Jules César : Ça ne date donc pas d’hier… et vous n’étiez même pas né pour en savoir), et alors mon pays, celui que j’aime tant, sera totalement isolé avec des conséquences économiques et politiques totalement dévastatrices pour notre pays.

Sera-t-il enfin à la hauteur de son destin ?

 

Notez qu’il y aura aussi des « pressions extérieures » : Les USA en tête, le FMI et puis les « sortants » potentiels, ceux qui se sentent déjà cocus (Portugal, Espagne, Chypre, mais aussi les italiens), alors que le scénario islandais prend tout d’un coup un « coup de jeune » discret…

On pourrait même voir les anglais retourner leur veste si l’Euroland sait se faire pragmatique et plus souple, moins intransigeante.

Enfin bref, une affaire à suivre.

En attendant, les grecs qui ont inventé la philosophie « pendant [qu’on] peignait les murs de nos grottes » (en dit mon beauf’, celui qui fait grec dans le civil), ils viennent de donner une leçon de démocratie, de courage politique ou d’inconscience collective, au choix et selon son point de vue.

Bravo ! τριπλό συγχαρητήρια !

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/oxi.html