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Des « Maîtres » pour le monde ?...

 

Le contrôle des dirigeants politiques par le moyen de « l’Alerte Éthique », c'est-à-dire la dénonciation auprès des autorités, est une solution envisageable et radicale, mais à la condition que l’administration et le système d’information du public - presse et des médias - ne soit pas tenu par le pouvoir.

Mais comment sont organisés sur la planète les pouvoirs qui contrôlent l’économie, les finances, les relations internationales, l’information, et qui échappent aux citoyens ?...

Il est difficile d’y voir clair, et je vous recommande une synthèse intitulée « Le gouvernement mondial » disponible sur le blog de « I-Cube ».

Je me permets d’en reporter ci-dessous un extrait.

Jean-Charles Duboc

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Le gouvernement mondial

 

Existe-t-il vraiment ?

 

Au pouvoir déclinant des gouvernements des états-nations s'est substitué un nouveau pouvoir, planétaire, global, et échappant au contrôle de la démocratie.

Les citoyens continuent d'élire des institutions nationales alors que le pouvoir réel a été déplacé vers de nouveaux centres.

 

Force est de constater que la planète est aujourd'hui dirigée par une constellation d'organisations au rôle exécutif ou politique.

On peut résumer ainsi que les organisations exécutives de ce pouvoir planétaire semblent se répartir en 3 sphères de pouvoir :

– La sphère du pouvoir économique et financier ;

– La sphère du pouvoir militaire et policier ;

– La sphère du pouvoir scientifique.

C’est une approche « transverse ».

 

Le pouvoir politique du système est exercé par une quatrième catégorie d'organisations : les « clubs de réflexion », réseaux d'influence, ou réunions de « global leaders » comme le « Groupe de Bilderberg » ou le « World Economic Forum » de Davos.

Toutes ces organisations ne sont pas concurrentes mais étroitement liées et complémentaires.

Elles forment un ensemble dont la cohésion est assurée par l'appartenance simultanée de certaines personnalités à plusieurs organisations.

Ces personnes-clé peuvent être considérées, d’une certaine façon, comme les véritables « Maitres du Monde ». Quelques-uns sont des leaders politiques de premier plan, comme George Bush (le père) ou Henry Kissinger.

Mais la plupart d'entre eux sont inconnus du grand public.

 

En observant le diagramme de ces organisations, ceux qui connaissent la cybernétique verront à quel point ce système a été ingénieusement conçu. Structurées en réseau, plusieurs organisations se partagent la même fonction, et les centres ainsi que les « circuits de commande » ont été doublés ou triplés, afin d'assurer plus de sécurité et de stabilité à l'ensemble.

Ainsi, au cas où une organisation ou un lien devient inopérant, le contrôle global n'est pas menacé. Exactement comme Internet : Un système sans centre unique, dont les flux d'information peuvent « contourner » un centre local hors service.

 

On retrouve ainsi plusieurs instances exécutives.

 

– L'OCDE, l'organisation initiatrice de l'AMI, conçoit les règles du commerce mondial et influence de très près la politique économique des pays occidentaux.

Elle rassemble 30 pays développés qui « partagent les principes de l'économie de marché »…

– Le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale dessinent l'économie et l'environnement de la planète par le biais des prêts accordés aux états du Tiers-Monde à condition qu'ils appliquent une politique économique d'inspiration ultra-libérale, au mépris des réalités humaines et écologiques.

– L'Organisation Mondiale du Commerce (OMC, ou WTO en anglais) fixe les règles du commerce mondial, en réduisant considérablement la marge de décision des états dans le domaine de l'économie ou de l'environnement.

– La Commission Européenne (ou « Commission de Bruxelles ») est le gouvernement de l'Union Européenne.

Ses membres ne sont pas élus, et le public n'est que rarement informé de leurs décisions et de toute façon, après-coup.

Des parts croissantes du pouvoir des États sont transférées à cette Commission qui n'est soumise à aucun contrôle démocratique. (La législation européenne représente déjà 80 % des lois appliquées par les États de l'Union.)

 

Ces transferts de souveraineté ont été réalisés par des politiciens de droite et de gauche, dans le but de faire échapper au débat public l'essentiel des décisions économiques, sociales, et environnementales.

De plus, la Commission Européenne est entièrement sous l'influence des lobbies industriels qui sont les grands inspirateurs de la réglementation européenne.

La politique européenne est ainsi élaborée en étroite collaboration avec « l'European Round Table » qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes.

« L'European Round Table » est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale.

Enfin, beaucoup de Commissaires Européens sont très liés à des multinationales ou à des réseaux d'influences favorables au libéralisme et à la mondialisation.

 

Par ailleurs, de nombreux commissaires européens sont membres du très puissant « Groupe de Bilderberg » :

– Jose Manuel Barroso (actuel président de la Commission Européenne, ancien premier ministre du portugais) ;

– Frits Bolkestein (le commissaire européen auteur de la « directive Bolkestein » qui est désormais « de droit positif ») ;

– Romano Prodi (ancien président de la Commission Européenne, premier ministre italien) ;

– Jacques Santer (ancien président de la Commission Européenne, ancien premier ministre du Luxembourg) ;

– Sir Leon Brittan (vice-président de la Commission, ardent promoteur des traites AMI et NTM, ancien négociateur européen pour le GATT) ;

– Pascal Lamy (fervent partisan de l'AMI, et responsable de la modification de l'article 133 du Traité d'Amsterdam afin que les États donnent définitivement les pleins pouvoirs à la Commission pour la négociation et la signature des traités économiques de type AMI) ;

– Édith Cresson un temps (ancien membre de la Commission, ancien premier ministre français, ancien ministre du commerce, ancien membre de la direction de Schneider) ;

– Emma Bonino ;

– Mario Monti (ex Banca Commerciale Italiana) ;

– Hans Van Den Broeck ;

– Karel van Miert ;

– Erkki Liikanen ;

– Ritt Bjerregaard ;

Et tant d’autres « parfaits inconnus »…

 

À la BCE, la Banque Centrale Européenne, on retrouve encore d'autres participants au « Groupe de Bilderberg » :

–  Jean-Claude Trichet (président encore un temps de la BCE) ;

– Wim Duisenberg (ancien président du directoire la BCE, ancien président de la De Nederlandsche Bank) ;

– Otmar Issing (membre du directoire) ;

– Tommaso Padoa-Schioppa (membre du comité exécutif)…

 

Le « Groupe de Bilderberg », fondé en 1954, est sans doute le plus puissant des réseaux d'influence.

Il rassemble des personnalités de tous les pays, leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, ainsi que quelques scientifiques et universitaires.

Pour ceux qui enquêtent sur les réseaux de pouvoir, le « Groupe de Bilderberg » serait « le » véritable gouvernement mondial.

Le président et co-fondateur du « Bilderberg Group » n’est autre que David Rockefeller.

 

Le « Word Economic Forum » est par ailleurs une organisation qui rassemble les hommes les plus puissants et les plus riches de la planète.

Le critère d'admission au sein de ce réseau est le niveau de pouvoir, de richesse, et d'influence du candidat, dans le domaine de l'économie, de la politique internationale, de la technologie, ou des médias.

La principale réunion du « World Economic Forum » a lieu chaque année à Davos, en Suisse, à la fin du mois de Janvier.

Tout au long de l'année, les membres les plus importants de cette organisation sont reliés par un super-réseau de vidéo-conférence, « Wellcom », qui leur permet de se concerter à tout moment sur les décisions mondiales importantes.

 Exactement comme dans le film « Rollerball », et ce n’est pas un hasard, qui décrit un monde futur où les cartels économiques ont pris le pouvoir et où une élite planétaire prend ses décisions lors de vidéo-conférences similaires.

 

La « Trilateral Commission » est un organisme de réflexion international cofondé en 1973 par David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski (ancien conseiller du président Jimmy Carter).

Il réunit des dirigeants des 3 zones économiques principales : Amérique du Nord, Europe de l'Ouest, Japon. 

 

Le « CFR » (Council on Foreign Relations) est une organisation américaine qui rassemble des leaders politiques ou économiques de haut niveau (comme George Bush père, Henry Kissinger, ou David Rockefeller, le président du CFR).

Depuis le début du 20ème siècle, presque tous les présidents américains sont des membres du CFR.

Le Comité consultatif du CFR comprend des représentants étrangers, comme Michel Rocard (ancien premier ministre français, ambassadeur pour l’arctique et l’antarctique), Otto Lamsdorf (ancien ministre des finances allemand), Brian Mulroney (ancien premier ministre canadien), ou Lord Conrad Black (président du groupe de presse Hollinger, et par ailleurs proche de l'administration Bush). 

 

« Le Siècle » est un club de réflexion qui rassemble les membres les plus puissants et influents de la classe dirigeante française : Responsables politiques, présidents de grandes entreprises, et journalistes des médias qui « font l'opinion ».

 

La « Fondation Saint-Simon » est une organisation très similaire au « Siècle ». Elle s'est dissoute en 1999 après avoir beaucoup contribué à la conversion idéologique de la gauche française au libéralisme.

 

« L'IFRI » (Institut Français des Relations Internationales) est une sorte de CFR à la française.

On y retrouve des politiciens de droite et de gauche, des patrons de grandes entreprises, des journalistes, et quelques universitaires.

 

Le « Club de Rome » est également un « club de réflexion » de leaders politiques et économiques, principalement européens.

On lui doit son fameux rapport du « MIT » sur la croissance mondiale en 1972, prophétisant une crise mondiale majeure qui s’est avérée à l’occasion de la guerre du « Yom Kippour » et l’embargo pétrolier de 1973.

Nous n’en sommes pas vraiment sortis…

 

 

Mais on peut également repérer des « sociétés secrètes »…

 

« Le Bohemians Club ». Une société secrète où les puissants de ce monde se retrouveraient pour d'étranges cérémonies au parfum de satanisme…

 

Les « Illuminati » qui sont une espèce d’« élite dans l'élite » et se réunit au sein d'une organisation secrète fondée sous sa forme actuelle au 17ème siècle.

Originellement, leur projet était de changer radicalement le monde, en anéantissant le pouvoir des régimes monarchiques qui, à cette époque, entravaient le progrès de la société et des idées.

La Révolution Française et la fondation des États-Unis auraient été des résultats de leur stratégie.

Ils se sont soi-disant auto-dissout, une fois leurs buts atteints.

Quoique, pour les « Illuminati », la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi.

Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent.

Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée.

Un leitmotiv des Léninistes et Trotskistes…

Au fil du temps, les membres de ce groupe seraient passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir.

 

Le terme « Illuminati » signifie littéralement « les Illuminés » (du latin « illuminare » : illuminer, connaître, savoir). Leur symbole (historiquement bien antérieur) est présent sur les billets de 1 dollar : Une pyramide dont le sommet (l'Élite) est éclairé par l'œil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population).

Les deux mentions en latin sont très significatives. « NOVUS ORDO SECLORUM » signifie « nouvel ordre pour les siècles ». En d'autres termes : Nouvel ordre mondial.

Et « ANNUIT CŒPTIS » signifie « notre projet sera couronné de succès ».

Mais la version « Dollar » signifie aussi que la Nation américaine naissante (en 1779) devait survivre aux projets de colonisateurs britanniques…

 

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http://infreequentable.over-blog.com/article-le-gouvernement-mondial-67834227.html