Front National Flux

Prochaine révision constitutionnelle

 

C’est juste pour mieux en rire…

 

Nous l’avions déjà évoquée, dans un post du 21 avril dernier :

PROPOSITION DE LOI

INSTITUANT LE CONTREDIT D’UNE CENSURE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

PAR LE PARLEMENT RÉUNI EN CONGRES

EXPOSE DES MOTIFS

La Constitution de 4 octobre 1958 devait, selon Monsieur Michel Debré, rééquilibrer les pouvoirs législatif et exécutif en consacrant un parlementarisme rationalisé, destiné à corriger certaines dérives qui avaient précipité la fin des IIIème et IVème Républiques.

En réalité, depuis la réforme constitutionnelle du 6 novembre 1962, le Parlement a connu un déclin continu de ses prérogatives ; et ce dans un domaine qui était déjà borné par l’article 34 de la Constitution.

Ce lent déclin a été accéléré par la création en 1958 du Conseil constitutionnel, qui avait principalement été conçu comme le gendarme de la représentation nationale. Cette emprise a été accentuée par l’élargissement progressif des voies de saisine des neuf sages, depuis la révision du 29 octobre 1974 jusqu’à celle en date du 23 juillet 2008.

Nous assistons clairement à la transformation de l’institution de la rue Montpensier en une Cour suprême, au moment même où la démocratie américaine commence pourtant à montrer ses limites.

Il existe d’ailleurs une différence majeure entre la Cour suprême d’une part et le Conseil constitutionnel d’autre part. En effet, si l’on trouve dans les deux cas des juristes éminents désignés par des autorités élues par le suffrage universel, il est évident que les neuf sages sont trop souvent issus du sérail politique français. La présence en surnombre des anciens Présidents de la République française accentue bien sur ce clivage partisan.

C’est la raison pour laquelle, contrairement à la Cour suprême, le Conseil constitutionnel fluctue trop souvent en fonction de l’opinion publique et des majorités sorties des urnes.

Le meilleur exemple est celui de la fouille des véhicules. Cette disposition sèchement et totalement censurée par une décision du 12 janvier 1977 a été ensuite largement autorisée par une décision du 13 mars 2003. Sans trancher sur le fond du problème, on ne peut que constater l’absence de tout corpus jurisprudentiel stable au fil des ans.

Il en est de même, et c’est là la plus grave, pour l’application de l’article 55 qui stipule que certains traités ou accords ont une autorité supérieure à celle des lois. Or, l’irruption de ce principe dans le titre XV « De l’union européenne » a progressivement bouleversé l’élaboration de notre droit interne. Le Parlement a été transformé en une chambre d’enregistrement des directives européennes et en un spectateur passif des règlements européens d’effet direct.

Or, les neuf sages irrités eux-mêmes par cette mainmise de l’européisme ont clairement indiqué que la seule façon d’éviter cette dépossession de notre droit interne consisterait à inclure dans notre Constitution une disposition contraire à une norme européenne que l’on tenterait de nous imposer.

C’est cette voie qu’a largement empruntée la présente proposition, en laissant le dernier mot à la représentation nationale ou au suffrage universel ; à travers une procédure évidement moins lourde que celle de l’article 89 de la Constitution.

Proposition de loi constitutionnelle

Article 1er :

Le premier alinéa de l’article 62 de la constitution est ainsi rédigé :

« Une disposition déclarée inconstitutionnelle sur le fondement de l’article 61 ne peut être promulguée ni mise en application, sauf si le Parlement réuni en Congrès confirme cette disposition, suivant la procédure de contredit constitutionnel prévue par l’article 62-1. »

Article 2 :

Le troisième alinéa de l’article 62 de la constitution est ainsi rédigé :

« Hormis la procédure de contredit constitutionnel prévue par l’article 62-1, les décisions du conseils constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent à toutes les autorités administratives et juridictionnelles. » 

Article 3 :

Il est créé un article 62-1 de la constitution ainsi rédigé : 

« Lorsqu’une disposition a été déclarée inconstitutionnelle sur le fondement de l’article 61, les Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat peuvent inviter le Président de la République à convoquer le Parlement en Congrès dans le délai de deux mois.

Le Congrès réexamine la disposition initialement déclarée inconstitutionnelle.

Aucun amendement d’origine gouvernementale ou parlementaire n’est recevable.

Le Congrès, statuant à la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimé peut voter un contredit constitutionnel stipulant que les dispositions initialement censurées par le Conseil constitutionnel sont néanmoins conformes aux impératifs de démocratie et de souveraineté nationale qu’ impose la tradition républicaine.

Cette décision est insusceptible de recours. 

Après adoption du contredit, le Parlement réuni en Congrès décide, par un vote distinct et à la majorité des suffrages exprimés que les dispositions initialement censurées par le Conseil constitutionnel seront soit promulguées sans délai, soit soumises à un référendum dans le délai de trois mois.

Durant toute la procédure prévue au présent article, le Parlement se réunit de plein droit et l’Assemblée Nationale ne peut être dissoute. »

Article 4 :

Jusqu’à la promulgation de la loi organique qui détermine les conditions d’application de la présente loi constitutionnelle, l’ordonnance N° 58-1100 modifiée du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires s’applique à l’article 62-1 nouveau de la Constitution.

PRESENTEE PAR

MONSIEUR GILBERT COLLARD

DEPUTE

 

Député « Bleu-blanc-rouge » et néanmoins avocat de métier…

Qui a défendu un temps le dénommé « Ferrayé », un temps seulement, notez bien.

Autrement dit, lui qui sait que le droit prime au Conseil Constitutionnel bien plus que l’engagement politique (le dernier livre de « J’y-aile-Deux-Braies » peut en témoigner…), il a eu tendance à me faire rire aux éclats (et ce n’est pas bon pour ma « côte-manquante ») !

Ce qu’il veut derrière cette initiative qui n’a aucune chance d’aboutir, au moins tant qu’il n’aura comme coéquipière au Palais Bourbon que la petite « Marie-on » (les ensemble), mais qui en dit long sur la stratégie de déstructuration de nos institutions que porte l’extrême-droâte-gauloise : Il s’agit tout simplement de mettre le boxon dans la hiérarchie juridique des textes qui fondent notre État de droit, par un vote solennel du Congrès !

En bref, un retour aux échecs des IIIème et IVème République, ni plus ni moins…

Ce qui en dit très long sur le devenir d’un possible raz-de-marée à venir (en 2017 ou plus tard) des partisans de « Marinella-tchi-tchi ».

Non seulement les « soces » vous auront bouffé la laine sur le dos pendant 5 ans, mais demain, on ira jusqu’à vous bouffer la peau-des-os !

Vous savez, ça me rappelle cette « histoire d’en rire » de dans un bar, où les forts en bras font le pari d’extraire tout le jus d’un citron en le pressant.

Le patron vide l’agrume, un concurrent puis un autre s’essayent à tirer encore une ou deux gouttes de jus de l’épave, sans résultat, quand un troisième homme, un peu chétif, demande à essayer à son tour.

Et lui parvient à faire sortir un court et mince filet de jus du fruit écrasé.

« – Mais vous faites quoi comme métier, Monsieur ?

– Je suis inspecteur des impôts ! »

Eh bien là, c’est pareil : Ils en veulent toujours plus, quitte à bafouer tous les principes de notre démocratie, dont ils ne veulent pas respecter les règles…

Parce que bon, le conseil constitutionnel, c’est une chose, mais demain, quand il sera rendu au rang d’une juridiction du premier degré – et non plus ultime – on en reviendra devant le Conseil d’État et/ou de la Cour de cassation, qui, si les décisions que ces juridictions déplaisent au pouvoir politique du moment, devront se soumettre par de nouvelles lois parfaitement anticonstitutionnelles à l’occasion.

Du moment que c’est voulu par le pouvoir législatif « à la botte »…

Et du coup, c’est le principe de la séparation des pouvoirs qui tombe à l’eau.

Y’aura plus qu’à la « cheftaine » de passer le ramasser là où il sera tombé.

Merci pour vos gosses !

Bonne fin de week-end à vous toutes et tous !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/prochaine-revision-constitutionnelle.html

 


Crise systémique globale : le grand retour de l’Europe brune

 

La panique s’installe…

 

Nous vivons dans un « totalitarisme mafieux » où un président de la République peut détourner des milliards en toute impunité, comme cela a été le cas avec les indemnités de la guerre du Golfe virées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis, en 1991.

Cela fait 18 ans que j’alerte les politiciens, les médias, la presse, les hauts fonctionnaires, qu’un tel niveau de corruption signifie que nous sommes devenus, depuis cette époque, un authentique totalitarisme et que l’addition sera terrible.

Les sites « alerte-éthique » totalisent 270.000 connexions sur cette affaire, et rien ne transparait dans la presse.

Un ouvrage de synthèse, « Les milliards disparus de la Division Daguet », est disponible sur Amazon.

Plusieurs romans de « I-Cube », dont « Opération Juliette-Siéra » et « Mains invisibles », disponibles que Internet, s’inspirent de cette affaire pour montrer toutes les infâmes combines politico-magouilleuses de notre « Nomenklatura ».

Pourquoi, tous nos penseurs, nos analystes politiques, nos « think-tanks », ont-ils tous fermés les yeux sur un détournement de fonds public de 7 milliards $ ?...

Pourquoi tous les moyens d’information du public entretiennent-ils cette Omerta depuis tant d’années ?...

Pourquoi, tous nos politiciens, depuis plusieurs décennies, couvrent-ils le réel niveau de corruption de la classe politique ?...

Les citoyens ne s’y trompent pas !...

Le malaise qu’ils ressentent se traduit par un « vote brun », toujours plus fort à chaque élection.

Allons-nous continuer cette descente aux enfers tout simplement parce que tout le monde se tait, tout le monde a peur, tout le monde est lâche ?...

Un peu de courage !... Que diantre !...

Alors, ma question aux rédacteurs du GEAB, qui connaissent cette affaire depuis plusieurs années, est celle-ci : « Pourquoi vous taisez-vous ?... »

Merci de m’expliquer.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

Elle est là, elle monte tout doucement, « la bête immonde » [1].

Il y a très longtemps, en 1998, Franck Biancheri, notre regretté directeur des études, signait un article d’anticipation intitulé : « 2009, quand les petits-fils d’Hitler, Pétain, Mussolini… prendront le contrôle de l’UE. »[2] C’est en effet ce qu’il anticipait pour l’UE si elle échouait à se démocratiser. L’échec est là, patent. Et le processus est bel et bien enclenché.

Comme nous l’avons dit plus récemment, la vague des migrants suivie des attaques terroristes ont constitué des chocs bien trop importants en 2015 pour que l’UE, si fragilisée par la crise euro-russe et celle de l’euro, y résiste.

Les tendances progressistes et réactionnaires s’équilibraient jusqu’en septembre. Ce n’est plus le cas.

La peur est désormais le sentiment dominant en Europe : peur de la Chine, de la Russie, de la concurrence des émergents, de ne pas arriver à s’adapter, des musulmans, de l’immigration, du réchauffement climatique, des impôts, de la dérégulation, d’internet, des jeunes qui ne respectent rien, des vieux qui grèvent les dépenses publiques, de l’alimentation qui nous tue, de l’eau qui est polluée, des médicaments qui sont toxiques, du cancer qui nous guette tous…

Cette peur a des causes réelles, pas de doute, et c’est cela le problème. Les défis du monde moderne s’amoncellent, toujours plus vastes et vitaux, et les citoyens assistent effrayés aux gesticulations non seulement impuissantes mais contre-intuitives de leurs gouvernants. Lorsque les citoyens en savent plus sur ce qu’il faudrait faire que leurs gouvernants, la panique s’installe.

Et les alternatives politiques apparaissent partout sur notre continent, résultant de l’absolu impératif de changement ressenti par les Européens :

. création de partis radicaux de gauche en Grèce, Espagne, Portugal, Slovénie… reprise en main des partis de gauche traditionnelle en Italie, au Royaume-Uni… l’émergence d’une nouvelle gauche ancrée dans la volonté des peuples terrifie les élites financières et militaires appuyées sur les médias et les partis au pouvoir ;

. renforcement de partis radicaux de droite en France (FN), en Autriche (FPÖ), aux Pays-Bas (Geert Wilders), en Allemagne (AfD)… qui bénéficient mécaniquement de la panique migratoire et terroriste. Ces partis sont également ancrés dans les problématiques des peuples mais leur idée de l’ordre les rend accessibles à une alliance avec l’establishment en place, qui ne fera in fine pas de difficulté à se rallier à leurs idées (le Royaume-Uni de Cameron et de Theresa May, prétendument « ligués » contre l’UKIP mais en réalité accrochés comme des moules à leurs privilèges de caste régnante[3], fournissent de cela un exemple criant);

. renforcement des mouvements radicaux communautaires, xénophobes, racistes, homophobes (Pegida en Allemagne, Pologne, Danemark…) qui provoquent des manifestations, contre-manifestations qui dégénèrent et entrainent des comportements violents …

C’est ainsi que commencent à être proférées de vraies menaces dans l’hypothèse de succès électoraux de ces partis : un général de l’armée britannique promet une mutinerie si Corbyn prenait le pouvoir en Angleterre[4], la City met en garde contre l’élection de Ed Miliband[5], Blair annonce la fin du Labour si Corbyn en prend la tête[6], le « patron des patrons » français annonce que le succès du FN sera une catastrophe pour l’économie française[7], le premier ministre français parle de « guerre civile » en cas de victoire du FN[8], le gouvernement portugais supplie l’Union de gauche de ne pas remettre en question les politiques pro-OTAN et pro-euro menées jusque-là par le pays[9]… après avoir failli succomber à la tentation d’empêcher cette Union de gauche de prendre le contrôle du Parlement comme le résultat des élections l’imposait.

On le voit le vrai danger, c’est le risque de voir l’establishement européen bloquer les évolutions politiques en cours, interrompre les processus démocratiques. Les exemples d’attaques patentes sur nos démocratie existent sans doute déjà : la dernière élection polonaise qui a permis l’accession au pouvoir d’un dinosaure du monde-d’avant, Duda, a été accusée d’être le résultat d’un « coup d’État » par une personne aussi respectable que le chef du Parlement européen, Martin Schulz[10].

Tentation de couper le wifi public en France[11], expériences de fermeture de comptes bancaires menées par la Barclays à Chypre[12], rapprochement entre les géants d’internet et les États membres au nom de la lutte contre le terrorisme[13], etc… une collusion entre secteur privé et public se met en place pour limiter les libertés publiques… avec l’assentiment de populations de plus en plus terrorisées. Les situations d’état d’urgence décrétées ici et là le permettent.

Quant au niveau européen, ce n’est que par sa force d’inertie qu’il semble encore résister à cette grande vague réactionnaire, comme le suggèrent les remarques de Schulz (le Parlement européen nous sauvera-t-il ?). En réalité, alors qu’il y a six mois l’UE proposait encore des projets d’union politique, d’union fiscale, des plans d’infrastructures, une vraie gouvernance de la zone euro, elle a commencé elle aussi à surfer sur la vague de la peur pour se renforcer : l’Europe-Forteresse est bien son principal projet maintenant mené manu militari de surcroît et à grand renfort de menaces d’exclusion des États membres qui hésiteraient à lâcher ces derniers lambeaux de souveraineté[14].

Et en même temps, que faire d’autre ? Le fait est que ces mesures correspondent à une demande des populations européennes. Tout le problème vient du fait qu’il est maintenant trop tard pour agir autrement qu’en réaction. Les générations futures pourront nous juger et nous condamner, c’est une fois de plus l’incurie/l’impuissance des dirigeants des 30 dernières années qui est en cause dans le grand dévoiement démocratique désormais en route.

La démocratisation de l’UE aurait pu avoir lieu comme les dirigeants des années 80 le prévoyaient. La vague migratoire aurait pu être évitée si l’Europe avait résisté aux dernières folies de la politique américaine au Moyen-Orient, celles consistant à vouloir se débarrasser d’un énième dictateur en Syrie, quitte à générer un nouveau chaos, sans s’en donner les moyens de surcroît. L’EI, ce rêve bafoué d’intégration régionale du monde arabe qui se transforme en cauchemar, en aurait également été évité, ou tout au moins limité.

Le tournant dans les deux cas, c’est 2013, dernière année du mandat Barroso. C’est également l’année d’où est sortie la crise ukrainienne. En 2015, le mal est fait sur tous ces fronts, les fenêtres d’opportunité pour que l’Europe prenne les bons chemins au bon moment se sont refermées, il n’y a plus de bonne solution, de même qu’il n’y a plus de bons acteurs.

Sur ce dernier point, notre équipe est de plus en plus frappée par l’évolution de pays partenaires comme la Russie ou la Turquie. La Russie en particulier, cette Russie que l’Europe n’a plus d’autre choix que de suivre en se pinçant le nez maintenant, est bien différente de celle qui a été snobée en 2013. A l’époque, Poutine était toujours en pleine offensive de charme en direction de l’Europe, affichant une forte volonté d’européanisation : JO, droits de l’homme, Nobel de la paix potentiel pour son rôle joué dans la crise syrienne… ce Poutine-là jouait selon les règles européennes tout en exigeant d’être reconnu comme un pair. Le traitement auquel lui et son pays ont eu droit en 2014 l’a fait basculer du côté de la Chine, reléguer ses efforts en matière de droit de l’homme, développer le plus grand mépris pour les Européens… et maintenant que nous en venons à ses idées, c’est l’Europe qui doit jouer d’après ses règles. Beau succès.

D’une certaine manière, la Turquie d’Erdogan a évolué dans la même direction. L’Erdogan soucieux de représenter un islamisme modéré moderne et pro-démocratique n’a pas résisté aux énormes crises traversées par son pays et dont une partie de la responsabilité incombe aux Européens. Il a ainsi développé lui aussi le plus grand mépris pour cette Europe pusillanime et toujours indécise, comme il le prouve en ne daignant même pas se rendre au Sommet EU-Turquie et en y envoyant à la place son premier ministre, Davutoglu[15].

En une année, 2014, l’Europe a perdu tout prestige sur la scène internationale, ses anciens alliés (US, Arabie Saoudite, Israël…) apparaissent de plus en plus clairement comme la source de nombreux problèmes mettant en danger la planète; alors qu’elle est désormais contrainte de se rapprocher de partenaires (Russie, Turquie…) qu’elle a méprisés et traités en inférieurs pendant des décennies, récoltant aujourd’hui le dédain de pays qui n’ont plus que faire des efforts de compatibilité démocratique avec elle…

La crise est là, les évolutions ont eu lieu mais l’Europe a perdu la main. Il ne lui reste que la peur et c’est pourquoi notre équipe est désormais très pessimiste sur le fait que l’Europe parvienne à éviter une nouvelle période de repli réactionnaire qui sera mise en œuvre par l’establishment lui-même, en collusion avec ses complices, pour éviter au continent européen le chaos.

Parmi les complices de l’establishment, qu’ils le veuillent ou non, il faut compter des partis comme le FN justement, qui ne sert depuis l’origine que de « chiffon rouge » destiné à faire indéfiniment réélire les élites en place à la tête de la France. Le FN et les islamistes ont la même histoire : ils ont servi à maintenir au pouvoir trop longtemps des élites de plus en plus déconnectées ; ils ont servi d’exutoire de facto« autorisé » à une représentation citoyenne niée par la stérilisation complète de la vie politique française : seul le FN avait droit de cité comme prétendue alternative aux grands partis, servant une comparaison favorable à ces derniers.

Comme dans le monde arabe avec les islamistes, le risque de prise de pouvoir du FN in fine se manifestera tout d’abord par une tentative de blocage « au nom de la démocratie » (Algérie du FIS), puis finalement par l’adoption de toutes ses thèses et de ses ressources humaines par les élites au pouvoir, ou à la prise de pouvoir effective. Dans les deux cas, la démocratie n’est pas au programme dans la France des prochaines années. Trop de problèmes et trop de responsabilités pour se payer ce luxe, sans doute.

Ce déraillement démocratique français contribuera à conforter des évolutions similaires dans d’autres pays européens.

Bien sûr, on peut se dire que le retour de l’Europe brune sera de courte durée, que ce repli réactionnaire de l’Europe face à des transformations globales qui la dépassent servira à la protéger, que les Européens auront tôt fait de vouer à l’échec cette évolution, que la société « internetarisée » ne mettra pas longtemps à se réorganiser et à expulser le mal… Bien sûr, notre continent survivra à ce nouvel épisode de la partie sombre de son Histoire. Mais n’oublions pas que toutes les guerres ne finissent pas comme la Seconde Guerre mondiale ; au contraire, chaque guerre, chaque période noire, porte généralement en son issue les germes de la suivante.

À titre d’exemple, il est bon de savoir que le FN a créé il y a trois ans son bureau à l’ENA aux côtés de celui du PS et des Républicains et qu’une part désormais significative des diplômés de l’école française d’administration (qui fournit les ressources à l’encadrement supérieur de tout l’appareil d’État français) sont des sympathisants FN… « Sympathisants » qui ont cette fois un intérêt professionnel au succès de leur parti… et qui ont les moyens d’y contribuer[16]. Cette évolution nous dit que les idées du FN ne sont pas près de disparaître de l’appareil d’État français, et donc d’un des cœurs de l’Europe…

(Pour lire le GEAB en entier, inscrivez-vous )

———————————————————————-

[1] En référence à l’expression de Bertold Brecht dans la résistible Ascension d’Arturo Ui, parabole de la montée au pouvoir d’Adolf Hitler : « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. » Source :Wikipedia

[2] Source : Europe 2020

[3] En parlant de privilèges de caste régnante et d’Angleterre, le récent article du Telegraph sur l’utilisation que fait Tony Blair de ses années passées au 10 Downing Street, est véritablement écœurant. Source :Telegraph, 14/12/2015.

[4] Source : The Independent, 20/09/2015.

[5] Source : Le Monde, 16/04/2015.

[6] Source : Sky News, 22/07/2015.

[7] Source : Le Figaro, 01/12/2015.

[8] Source : The Telegraph, 11/12/2015.

[9] Source : The Telegraph, 23/10/2015.

[10] Source : The Telegraph, 15/12/2015.

[11] Source : The Local, 07/12/2015.

[12] Source : Business Insider, 21/06/2015.

[13] Source : EU Business, 04/12/2015.

[14] Source : The Times, 03/12/2015.

[15] Source : Deustche Welle, 30/11/2015.

[16] Sources : Le Point, 27/08/215 ; Marianne, 16/11/2013.

Source : http://geab.eu/crise-systemique-globale-le-grand-retour-de-leurope-brune/

 


Régionales 2015 : vers l’effondrement de notre totalitarisme mafieux (I)

 

Et puis après ?....

 

Les élections régionales du 6 décembre 2015 ont été l’occasion d’un véritable « raz-de-marée » du Front national.

Un « tsunami » de vagues bleues marine a recouvert notre pays avec le FN en tête dans six régions !...

Du jamais vu !...

Faut-il s’en étonner ?...

La réponse est NON !...

Cela fait dix-huit ans que je hurle dans le désert que notre démocratie est devenue un « totalitarisme mafieux » et que cela finira mal !...

Nous y sommes.

Parce que lorsqu’un chef de l’Etat, en l’occurrence François MITTERRAND, détourne, en toute impunité, des milliards d’euros, comme cela a été le cas avec le détournement des indemnités de guerre virées à la France en 1991 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes Unis, et bien cela signifie tout simplement que nous sommes devenus un système totalitaire.

Tous les contre-pouvoirs se sont effacés : que ce soient les hauts fonctionnaires des finances et de la Défense, car ils tiennent à leur carrière (et à leur peau), les élus corrompus ou lâches, la presse subventionnée et aux ordres, les citoyens apeurés, etc…

Malgré le fait que ce détournement de fonds ait été dénoncé au ministère des finances en janvier 1998, que le dossier est complet et a même donné lieu à deux questions, en septembre dernier, au gouvernement par les députés Nicolas DUPONT-AIGNAN et Patrick HETZEL, que, de plus, de très nombreux courriers ont été envoyés au président de la République et aux ministres concernés, il faut bien avouer que rien ne bouge, que la situation n’évolue pas, que « tout le monde » a peur d’une Divulgation.

Il ne faut pas sous-estimer une telle situation : elle est le symptôme révélateur d’une intelligentsia qui a perdu le sens de l’intérêt général et ne survit que pour jouir toujours un peu plus du POUVOIR SUR LES AUTRES en pratiquant une omerta forcenée, quitte à éliminer les gêneurs comme Pierre Bérégovoy

Cela se traduit par l’absence d’un authentique débat démocratique basé sur la parfaite connaissance des enjeux et sur la transparence de la vie publique.

Nos élus forment une NOUVELLE ARISTOCRATIE MAFIEUSE, quasiment intouchable, où les chefs peuvent faire tout et n’importe quoi, y compris voler des milliards destinés à la Défense Nationale !...

C’est sûr que ça va bien se terminer !...

Les mafieux ont même entrepris de détruire la principale grande fonction régalienne de l’Etat, celle qui consiste à protéger les biens et les personnes : la Défense !...

Parce que les fonds détournés représentent 7 milliards $ en 1991, soit près de 16 à 17 milliards d’euros en valeur actuelle, c’est-à-dire près de 50% du budget annuel de la Défense Nationale !...

Une somme considérable.

Cette décomposition des valeurs démocratique est très bien ressentie par les nombreux électeurs qui viennent de choisir de « Front », pour changer de politique, changer de dirigeants et résoudre les problèmes actuels de société.

Malheureusement, si le ressenti populaire est juste – il faut virer les dirigeants de l’UMPS – les solutions proposées sont totalement anachroniques car « Marina la Peine » ne nous propose rien d’autre qu’un programme économique et politique très proche de celui du « Front populaire » de 1936 !...

Le monde a quand même un peu changé !...

Alors, bien sûr, je me demande comment tout cela va évoluer sachant que la Présidentielle de 2017 est dans un an et demi, c’est-à-dire demain.

A la vitesse à laquelle le FN grimpe dans l’opinion publique, il suffira de quelques attentats, quelques scandales, encore plus de chômage, pour que l’élection à la tête de l’Etat devienne possible dès le premier tour !...

 

Aussi, l’anticipe une « Divulgation » du détournement des milliards de la Division Daguet au premier trimestre 2016, et ceci pour plusieurs raisons :

La première raison est que le dossier est « complet » et que le gouvernement est « coincé » par cette histoire. Deux questions ont été posées en septembre par les députés Dupont-Aignan et Hetzel au ministre des finances, et on attend toujours la réponse.

Mais je doute que le dossier sorte de ce côté-là, sauf si les « Républicains » se lancent dans l’aventure (pourquoi ne l’ont-ils jamais fait ?...).

La seconde raison réside dans le fait que le dossier a servi aux pilotes de ligne du SNPL à « museler » la direction « d’Air Transe » depuis la mi-octobre, mais aussi le gouvernement et les médias.

Il suffit de se référer à la « lettre ouverte à Michel SAPIN » du 4 octobre 2015 pour s’en convaincre.

Plus un mot de travers sur les pilotes qui étaient jetés en pâture au public il y a seulement un mois et de demi. Les premiers accords commencent à être signés et nous le savons uniquement par des communiqués de presse.

Vraiment surprenant !...

Tout le monde est prudent et ne veut pas mettre le "feu aux poudres"…


La troisième raison est relative aux attentats d’octobre dernier.
Nous sommes en guerre et la guerre cela coûte cher, très cher…
Et il y a environ 16 à 17 milliards d’euros qui attendent toujours d’être virés à la défense.

Ils sont bloqués, semble-t-il, dans le « plan d’investissement pour l’avenir » qui n’est qu’un montage financier ayant permis de récupérer les fonds disparus. Ceux-ci auraient été placés dans un Trust à Londres, comme c’est raconté dans le roman « Opération Juliette-Siéra » de « I-Cube ».

Les militaires connaissent très bien le dossier et, dès que la grogne devient intenable à l’Etat-major, notre « capitaine de pédalo » n’a pas d’autre choix que « d’allonger les crédits » :

  • Le grand carénage du CDG, la remise à niveau des Rafale, la modernisation des armes et munitions, y compris nucléaires, soit des rallonges non budgétées de plus de 3,5 milliards...
    - Le coût des OPEX démultipliées depuis 2012 et se prolongent encore et encore.
    - Deux lois sur l'espionnage et le renseignement sans contrôle, ni du pouvoir politique (exécutif et législatif) ni du pouvoir judiciaire.
    - Et 815 millions pour la sécurité tous azimuts pour ... 318 armes confisquées, plus un état d'urgence qui mettra enfin le pays en coupe réglée sous la botte des préfets et demain des généraux.

Par contre, le problème des vétérans, et des malades du syndrome du Golfe, n’est toujours pas réglé. Il faudrait qu’ils soient reconnus et indemnisés avant une diffusion du dossier dans le grand public, sous peine de tensions supplémentaires.

Mais ce n’est pas de ce côté-là que le scandale devrait exploser. Les militaires sont "sous tension" mais n’ont pas l’habitude de se mêler des affaires des politiciens, même si elles sont mafieuses.


La quatrième raison est la montée du « Front ». La voie est toute tracée pour une élection au premier tour de « Marina-la-Peine » à la présidentielle de 2017 !...

D’où la tentation de "tirer un missile" pour déstabiliser encore plus le gouvernement et l’UMPS et s’assurer un peu plus de la victoire.

Il faut savoir que le dossier est très bien connu dans les hautes sphères du FN.

De plus, il ne faut pas sous-estimer le profond ressentiment des « Frontistes » envers une classe politique qui les a toujours désignés en « boucs-émissaires », sachant que la campagne haineuse de l’UMPS ne peut qu’aggraver les rancœurs et la hargne de « Marina-à-la-Peine » et de ses élus…

D’où une tentation de « sortir » le dossier après les élections, suffisamment de temps avant la Présidentielle, car c’est un dossier lourd, complexe. Et il y a de quoi scandaliser, écœurer, définitivement les électeurs.

Un résumé des dernières informations sur le dossier est disponible dans ces billets :

PARTIE I : Air France mise en danger par une "minorité"…

PARTIE III : Interrogations sur Dominique Strauss-Kahn

PARTIE IV : Dominique Strauss-Kahn, un personnage romanesque

Mais où allons-nous ?...

Pour l’instant, la direction prise par le « capitaine de pédalo », et nos élus, est « toujours plus de lois liberticides » !... C’est-à-dire que le terrain est préparé pour un totalitarisme d’extrême-droite qui appliquera un programme économique « national-socialiste » !...

Malheureusement cela ne résoudra pas les problèmes, car il faudrait surtout plus de démocratie !... C’est-à-dire innover et mettre réellement les citoyens "à la barre" !...

 

Parmi les solutions proposées, je propose le tirage au sort des sénateurs parmi les citoyens volontaires :

EXTRAIT : « Le détournement des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand en 1991 révèle que notre pays est devenu un authentique « totalitarisme mafieux » où un chef de l’État peut détourner des milliards en toute impunité.

Ce crime contre les institutions, contre la démocratie, contre la défense, contre nos militaires, n’a été rendu possible que parce qu’une grande partie de la classe politique est arriviste, corrompue, craintive, lâche, ou sans valeurs.

En détournant ces fonds, « l’Arsouille », comme l’appelait le général de Gaulle, savait que tous se tairaient, par crainte pour leur carrière mais aussi par peur d’être ῝suicidé῝ comme Robert Boulin, Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre, ou encore Jean-Edern Hallier.

Je rends hommage à ces hommes qui ont payé de leur vie leur opposition à la corruption comme a pu le faire Pierre Bérégovoy le 8 avril 1992 lors du discours qu'il a prononcé devant l'Assemblée nationale :

« Mais je voudrais être plus clair encore. J'entends vider l'abcès de la corruption. J'ai demandé au garde des sceaux de pousser les feux de la justice et du châtiment pour les coupables.

Toutes les procédures seront conduites à leur terme, dès lors qu'elles révéleront des actes frauduleux commis à des fins d'enrichissement personnel.

Je souhaite que cet assainissement soit conduit par la justice avec célérité et sévérité. Pour la part qui revient au parquet, le garde des sceaux y veillera. Toutes dispositions seront prises par la Chancellerie afin de faciliter l'aboutissement rapide des procédures, dans le respect, bien entendu, des décisions des juges. 

S'il est des dossiers qui traînent, croyez-moi, ils ne traîneront plus. Il faut guérir la corruption, il faut aussi la prévenir (…) J'ai ici une liste de personnalités dont je pourrais éventuellement vous parler. ».

Pierre Bérégovoy a été retrouvé suicidé le 1er mai 1993.

Il aura tenu un an face à la corruption.

La situation ne s’est pas améliorée en vingt ans comme le révèlent en continu les scandales politico-financiers qui se succèdent les uns aux autres.

L’opinion publique n’a plus aucune confiance dans ses dirigeants et dans le fonctionnement de notre démocratie.

Les citoyens sont même prêts à se jeter dans les bras nationalistes de « Marina la Peine » comme si c’était le manque d’esprit nationaliste qui avait causé cet effondrement du sens civique de nos élus !...

SI LA FRANCE VA MAL, CE N’EST PAS PAR MANQUE DE NATIONALISME MAIS PARCE QUE LES BASES DE NOS INSTITUTIONS SONT MAL CONÇUES !... ELLES DOIVENT ÊTRE AMÉLIORÉES !...

Les bases du fonctionnement de notre démocratie sont mauvaises et doivent être changées.

Nous devons innover, refonder le système.

Pourquoi ne pas instituer le tirage au sort ?...

Dans nos démocraties, très peu de personnes réclament un tirage au sort d’une partie des représentants du peuple.

Pour beaucoup, cela semble même franchement révolutionnaire !...

Nous tellement habitués à aller désigner par le vote nos représentants dans les différentes institutions de la République que le tirage au sort semble une idée totalement saugrenue !...

Pourtant le tirage au sort des citoyens a été institué dans les jurys populaires, ceux-là même qui avaient la possibilité de « raccourcir » une personne lorsque la guillotine était l’instrument de justice le plus radicale, et le plus définitif.

Là, il ne s’agissait pas de diriger une commune, une région ou l’Etat mais, carrément, de tuer un individu jugé coupable au risque, d’ailleurs, de commettre l’irréparable : condamner un innocent !...

Mais, lorsque des personnes tirées au sort votent des lois, au moins le processus est réversible en cas d’appréciation erronée – c’est la grande différence avec la condamnation à « l’échafaud » !...

Le tirage au sort des représentants du peuple peut conduire à des excès démagogiques, mais il faut bien réaliser qu’une démocratie représentative a déjà réussi à se transformer en état totalitaire, comme on a pu le voir lors de l’arrivé au pouvoir d’Adolf Hitler en mars 1933.

Nous y sommes, d’une façon différente et bien moins flagrante.

Comme je l’ai déjà expliqué, nous vivons dans un « totalitarisme mafieux », une forme de totalitarisme plus sophistiqué et bien moins visible que le communisme ou le nazisme, mais tout aussi destructeur des libertés sur le long terme.

En fait, la meilleure solution pour garantir les citoyens de toute dérive totalitaire est qu’il y ait deux systèmes, le tirage au sort et l’élection, qui cohabitent simultanément, les deux s’autocontrôlant l’un l’autre.

Ainsi, on peut très bien imaginer que les membres de l’Assemblée Nationale continueraient à être élus tandis que ceux du Sénat seraient tirés au sort.

De la même façon, le développement de la régionalisation devrait aboutir, un jour ou l’autre, à la création de grandes régions pouvant rassembler jusqu’à 10 millions d’habitants, celles-ci étant dotées d’un parlement où il serait souhaitable que la moitié des membres soient tirés au sort.

Chacune de ces régions pèserait aussi lourd qu’un Etat comme la Finlande, la Suède, le Norvège, l’Irlande, la Suisse, le Portugal ou la Grèce.

Aussi, afin de corriger l’évolution dramatique de notre démocratie, et pas seulement la nôtre puisque le problème du rejet de la classe politique n’est pas spécifique à la France, il me semble souhaitable d’instituer une part de tirage au sort parmi les représentants du peuple avec, bien sûr, un système de contrôle par l’institution de façon à se garantir de toute dérive.

Aucun parti politique n’a jamais étudié une telle proposition !...

Ce serait couper la branche sur laquelle les élus sont assis et où ils peuvent se gaver de bonnes « rémunérations » et de divers avantages avec, dans les pires cas, des commissions sur les appels d’offre ou les contrats d’armement !...

Compte-tenu des résistances du système, celui-ci ne pourrait changer que lors d’un effondrement économique et financier pour que les analystes politiques, des politiciens, la presse et les médias, étudient et reprennent cette proposition.

Nous y arrivons progressivement.

Mais il est possible qu’un scandale politique très grave, la révélation d’une gigantesque affaire de corruption, provoque un choc dans l’opinion et précipite les choses ; les citoyens se demanderont alors : « Comment a-t-on pu en arriver là ?... »

Ce sera le moment de la remise en cause du système ; il faudra trouver des explications à cette situation catastrophique puis innover afin de trouver un nouveau type de gouvernement de l’Etat.

Devant la gravité de l’effondrement de l’économie et des finances du pays, et la révélation au public du très grave niveau de ῝pourrissement῝ de la classe politique, les citoyens réaliseront alors qu’il n’y a qu’une seule solution vraiment efficace : celle de briser le pouvoir exclusif des partis politiques !...

C’est là où le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple, et le développement de la démocratie directe, deviennent des solutions d’avenir.

Avec ces nouveaux apports dans la démocratie, les mensonges systématiques et les promesses irréalistes et démagogiques qui s’introduisent dans les discours électoraux disparaissent de fait.

De la même façon, les puissances de l’argent sont exclues et elles ne peuvent plus financer, corrompre, en espérant une faveur en retour !...

Ainsi la démocratie directe, le tirage au sort, et une courte durée des mandats, par exemple de un an, comme on l’a vu à Athènes, suppriment une grande partie de la corruption.

Source : http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2014/10/pour-le-tirage-au-sort-des-s%C3%A9nateurs-i.html

Voilà, ce sont juste quelques réflexions et considérations sur une situation gravissime.

Bonnes réflexions…

 

Jean-Charles DUBOC

 


Le programme économique du FN

Il vous manquait …

 

…Une analyse économique détaillée !

 

La fondation Concorde l’a fait à ma place et je vous en retrace juste l’essentiel.

À quoi ressemblerait l’arrivée du Front national au pouvoir sur le plan économique ?

À la combinaison du choc fiscal de 2012, de la relance par la consommation de 1981 et de l’effondrement monétaire argentin, rien de moins ! 

Dans son rapport sobrement intitulé « le projet économique du Front national ou comment accélérer l’effondrement de l’économie française », le laboratoire d’idées estime que le FN a beau promettre de « renverser la table », il ne fait que proposer « de poursuivre en pire la politique économique menée ces 30 dernières années ».

On l’avait pressenti à travers la diatribe « lutte des classes » bien sentie du discours proposé.

Et d’égrener : « les dépenses excessives de la sphère publique, les taxations supplémentaires pour les acteurs privés ou le déni de la compétition économique mondiale dans laquelle la France évolue » sont la marque de ce programme que personne ne discute.

L’arrivée du Front national au pouvoir pourrait bien ressembler au « choc fiscal » intervenu après l’élection de « François III » en 2012.

Mais en pire.

En proposant d’intégrer la taxe d’habitation à l’impôt sur le revenu, le FN concentrerait « encore d’avantage » l’impôt sur un petit nombre de contribuables estiment les auteurs du rapport, qui rappellent qu’avec la suppression de la première tranche d’impôt sur le revenu seuls 46 % des ménages paieront l’impôt sur le revenu en 2016.

Alors même que les « classes moyennes » ont déjà supporté 58 milliards de hausse d’impôts depuis 2011…

C’est vous dire que quand ces « Gaulois-là » se précipitent vers un « vote-protestataire » en se portant vers « Marinella-tchi-tchi », ça me fait bien rigoler !

Pour les entreprises, la politique du Front national pourrait conduire à une « taxation accrue » des fleurons de l’industrie gauloise et à « l’étranglement » des PME par les charges.

« Le Front national fonde (encore) sa politique sur l’idée que les grandes entreprises paieraient peu d’impôts », constate le rapport.

Ce qui est faux : Elles payent de l’impôt là où elles font du business, c’est-à-dire pas beaucoup dans l’hexagone, parce que c’est partout la même loi locale qui s’applique, ou à peu de chose près.

Et d’avertir du risque que les grands groupes délocalisent du coup leurs activités-siège aussi à l’étranger.

Toujours selon la Fondation Concorde, le programme du FN présenterait aussi certains traits communs avec celui de… « Mythe-errant ».

Notamment à travers la relance par la consommation décidée par le « soce » lors de son arrivée au pouvoir en 1981.

Le programme du Front national propose notamment de « moduler l’impôt sur les sociétés pour inciter les entreprises à adopter une politique salariale plus généreuse et distribuer davantage de profits à leurs salariés »,mais aussi de « financer une augmentation de 200 euros nets des  rémunérations des salaires jusqu’à 1,4 fois le SMIC » (programme de 2012) par une taxe sur les biens importés.

Non, ce n’est même pas de la CSPM (Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés), mais bien un droit de douane !

Ces propositions traduisent une « ignorance de la crise de compétitivité que traverse notre économie », critiquent les auteurs du rapport de la fondation Concorde (mais ça, on savait déjà qu’ils n’avaient même pas lu « l’économie pour les nuls », encore moins de le comprendre) qui notent au passage que la proposition de taxer les produits importés « ne pourra pas être mise en place », sauf à sortir du cadre européen (et même mondial).

Tous alignés derrière une ligne Maginot, à refaire vivre les gazogènes et se priver « d’aïe-phone » et autres logiciels mondiaux.

L’avantage, c’est qu’on en reviendra à planter des mûriers à soie en Ardèche et qu’on sera débarrasser des séries américaines à la télé-publique…

Les propositions du FN ne feront que « renforcer encore davantage la rigidité du marché du travail » et « accéléreront la perte de compétitivité de notre économie », avertit d’ailleurs la Fondation, qui voit déjà les entreprises gauloises perdre des parts de marché à l’international et le chômage mécaniquement s’envoler.

De manière générale, penser protéger notre industrie par des droits de douanes est une « illusion » estime la fondation Concorde.

« Ces droits de douanes seraient rejetés par l’OMC et l’Union Européenne et amèneraient des mesures de rétorsion qui réduiraient nos exportations », prédit le think-tank.

Émergerait alors un double problème : Les entreprises combineraient difficultés d'approvisionnement et raréfaction de leurs débouchés.

Et les auteurs du rapport de citer l’« appauvrissement dramatique » connu par les modèles économiques « autarciques » : Cuba, Corée du Nord, Iran ou Argentine.

L’Argentine, justement, est le dernier exemple cité dans le rapport. Il s'agit, pour la fondation Concorde, d'avertir des risques d'une sortie de l'Euro, « un des thèmes forts du Front national ».

Rappelant « l’échec cuisant » de l’expérience argentine – qui vient de voter –, à savoir une forte dévaluation conjuguée à la mise en place de mesures de protectionnisme économique (et du marché noir de devises et autres richesses locales) –, le think-tank estime que l'abandon de la monnaie unique conduirait tour à tour à l’effondrement de la monnaie nationale, l’explosion des prix à la consommation, l’augmentation du prix des matières premières, l’accroissement du déficit et de la dette, l’augmentation du chômage et in fine le recul du PIB.

On n’est plus très loin de la Grèce, finalement…

Pour être plus précis, parce que je me suis procuré ledit rapport, il tente de chiffrer les conséquences de la mise en place dudit programme.

– Un déficit public abyssal qui minera la confiance ;

– Une hausse des taux d’intérêts qui bloquera l’investissement ;

– Et du coup, induira la délocalisation de productions pour échapper aux droits de douane ou aux quotas d’importation (et d’exportation en cas de sanctions de l’OMC) et pour échapper à la hausse des prélèvements fiscaux.

Mais aussi à prévoir une amputation du pouvoir d’achat des « locaux » par : La hausse du chômage résultant de la régression économique ; l’inflation et en particulier la hausse des prix des biens importés (carburant, vêtements, chaussures, télévisions, ordinateurs, tablettes, smartphones, électroménager,…) ; la hausse des impôts ; la hausse des taux d’intérêts qui renchérirait l’achat de logement ; la spoliation des épargnants gaulois qui ont investi en contrat d’assurance. 

Le tout devant entraîner une réduction de la capacité de financement de nos entreprises conduit au départ des investisseurs de la « Gauloisie ruinée » ; l’incapacité à recapitaliser nos grands groupes lorsqu’ils rencontrent des difficultés qui doivent faire appel à des capitaux étrangers (Peugeot, Alstom, Alcatel) ; sans compter sur le départ des créateurs de richesse : Le nombre de gaulois quittant le pays s’accroît de 4 % par an, soit un flux de l’ordre de 65.000 personnes hautement qualifiées.

Le programme du FN accélérerait cette tendance, dans des proportions sans doute considérables.  

Avec le FN, l’État ce serait plus de fonctionnaires, plus de dépenses, plus de dettes. 

Augmentation des salaires des fonctionnaires, augmentation des retraites, augmentation du coût de la dette, politique familiale hasardeuse et coûteuse avec la mise en place d’un « revenu familial » pour les femmes restant au foyer.

Au total, les nouvelles dépenses – celles qui ont pu être chiffrées – s’élèvent à 123 milliards d’euros à 5 ans (à rajouter à nos 74 milliards actuels) :  

– Revalorisation des revenus des salariés de la fonction publique, 4 Md€.

– Revalorisation des retraites (niveau actuel et déplafonnement de la réversion), 19 Md€.

– Couverture du coût réel d’un enfant par les allocations familiales, 12 Md€.

– Dépense fiscale de fusion IS/CET, 16 Md€ qui s’évaporait à terme par délocalisation.

– Renchérissement du coût de la dette (dû à la sortie de la zone €), 30 Md€.

– Exonération des charges salariales et prime pour les salaires inférieurs à 1,4 Smic, 18 Md€.

– Réduction de la TIPPE, 2,6 Md€.

– Dépendance, 5 Md€.

– Mise en place d’un revenu parental, 5 Md€.

– Augmentation de l’effort de défense à 2 % du PIB, 9 Md€.

– Augmentation du budget de la justice, 2 Md€.

– Reconstitution des effectifs de la police, 0,4 Md€.

Et on ne voit pas bien comment « les riches » pourraient financer tout ça avec de l’impôt nouveau…

À moins que le projet le soit par l’endettement, une fois de plus.

Il y a bien sûr quelques « économies » de prévues :

– Baisse de 2 % des dotations de l’État aux conseils généraux et régionaux, 0,3 Md€ ;

– Lutte contre la fraude sociale, 1,5 Md€ ;

– Suppression de l’aide médicale d’État, 0,7 Md€ !

– Total : 2,5 milliards €.

Rigolo comme tout.

Des qui ne savent pas encore se servir d’une calculette !

Et ça espère gouverner le pays tout entier ?

Tout comme la gauche et l’extrême-gauche, le Front National n’a toujours pas pris la mesure d’une nécessaire et salutaire réduction du poids de l’État : Bien au contraire, il propose, tel quel le programme commun de 1981, de faire exploser les dépenses publiques, avec 120 milliards d’euros de dépenses supplémentaires, soit 6 points de PIB.

Rappelons que notre déficit public actuel, qui avoisine les 4 % du PIB, passerait à 10 % en 5 ans !

Un amoncellement de mesures, au mieux de pure démagogie, au pire d’inculture économique crasse, qui pourrait coûter très cher au pays. 

Un État efficace, c’est un État modeste, dynamique, encourageant le secteur privé : Exactement tout le contraire de ce que propose le FN, finalement.

Autrement dit, j’ai bien fait de me tirer de là avant qu’il ne soit trop tard.

Et je vous souhaite bien du plaisir, parce aucun parti politique traditionnel n’attaque « le front » sur ces chiffres, préférant s’en remettre aux effets de sa « diabolisation », une stratégie qui échoue régulièrement depuis 1995…

Où quand les faits sont têtus, ils rendent décidément sourd et aveugle…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/10/il-vous-manquait.html

 


Guerre du Golfe 1991: Lettre à Marine LE PEN

 

Après avoir écrit à François HOLLANDE, à Nicolas SARKOZY, à Michel SAPIN, Vincent FILIMOHEALA, vétéran de la guerre du Golfe 1991, envoie un courrier à Marine LE PEN, présidente du Front National, au sujet de la prime de guerre qu’il n’a jamais touchée et de la disparition des milliards de la Division Daguet.

 

Le : 30.03.2015

                                  Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

                               à

                                 Madame la président Marine LEPEN

                                FRONT NATIONAL

                                76-78, rue des Suisses

                                92 000        NANTERRE.

                               

« Par la voie hiérarchie ».                              

OBJET : Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur : (Mr Jean-Charles DUBOC).

 

                                              Madame la présidente,

 

           Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire  celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » qui auraient dû être versés aux militaires. L’auteur  est  (Mr Jean-Charles DUBOC) un commandant pilote de ligne en retraite.

           En effet, c’est  en tant que vétéran de la guerre du Golfe 1991, membre des ‘OPEX-UNC’ du Val d’Oise d’Argenteuil (95)’  que je me permets très personnellement et aux noms de mes chères compagnons d’armes vétérans de ce conflit, celui de votre soutien et confiance afin que  nous puissions un jour aboutir a cette reconnaissance celui de nous redonner nos propres «  indemnités de la prime de la guerre du Golfe 1991 » , qui seulement quelques uns des militaires à l’époque l’ont pu bénéficier mais contraint de force de les rembourser c’était le cas pour moi ! Suite aux menaces reçus a mon encontre au début de l’année 1993, alors que d’autre ont préféré renoncer à rendre leurs primes déjà versés sur leurs compte estimons avec force qu’ils l’ont mérité pour service rendu à la Nation avant de disparaître  par peur de représailles  a leurs encontre et leurs familles.  (137°RI-CMFP) :1992

 Ainsi ! Voici mon histoire, disons notre histoire, qui je tiens à vous le révéler après 24 années maintenant que nous sommes ainsi soumis aux silences et cela depuis la mort subite de l’ex-premier Ministre (Bérégovoy) qui semble-t-il ?avait donné un avis favorable a sa signature aux versements de nos indemnités de la guerre du Golfe 1991, pour notre participation a ce conflit selon (Bercy) à l’époque des faits à l’origine des opérations de traitements des indemnités.

           Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous en compagnie de l’auteur du livre (Jean-Charles DUBOC) que je vous joins sans tarder  a mon courrier les documents suivants d’où le livre avec plaisir :

 -          LIVRE « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».  (Mr Jean-Charles DUBOC)

-          Documents (copies) sur les différents documents…courriers.

-          Interview de (Jean-Charles DUBOC) sur LTV Radio Bob vous dit tout. (audio) 

 

           Ps : En vous souhaitant ainsi une très bonne réception de mon courrier et documents, que je vous exprime mon second souhait celui de voir une ouverture de « Conseil » ou voir « commission d’enquête parlementaire » le plus approprié a nous rendre l’honneur pour service rendu à la Nation. 

       

Daignez agréer, Madame la président, l’assurance de mon profond respect.

 

 

                              Mr FILIMOEHALA  Vincent

                    

(Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).

 

Mr Jean-Charles DUBOC (Auteur du Livre).

 

 


Craquements… (II)

 

 

Élections européennes du 25 mai 2014 : le Front National grimpe à 25% des suffrages exprimés !...

 

La démocratie, dans notre pays, a pris la forme d’un totalitarisme mafieux qui s’est pleinement révélé lors du détournement des 3,5 milliards de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe 1991 versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis au titre des frais de guerre de la Division Daguet.

Un détournement de fonds publics qui a été réalisé par François Mitterrand et quelques complices.

Dans cette affaire, tous les contre-pouvoirs se sont effacés et cela a révélé qu’un président de la République peut détourner des milliards en toute impunité !...

Il est au-dessus des lois.

Intouchable !...

C’est exactement la définition d’un totalitarisme ou d’un système tyrannique.

 

La démocratie est alors ῝pourrie à la tête῝ et ce ῝pourrissement῝ ne peut que s’étendre à l’ensemble du réseau social.

Les conséquences sont progressivement visibles dans l’effondrement de l’économie, la montée du chômage ainsi que par des choix politiques de type totalitaire où le peuple est maintenu à l’écart du pouvoir.

D’ailleurs, dans le cas précis qui nous occupe, les citoyens n’ont surtout jamais été informés de ce détournement de fonds par la presse et les médias qui sont les premiers complices des dirigeants politiques !...

Et puis, j’ai tellement entendu de réflexion du genre :

« Mitterrand ?... Un si grand homme !... »

« Mythe-Errant ?... Il est si intelligent !... »

« Et l’image de la France !... »

« Ça va faire monter le Front National si c’est révélé !... »

Etc…

Alors là, je rigole !...

Le Front National est devenu le premier parti de France alors que ce détournement de fonds, qui a fortement pénalisé la Défense Nationale, n’a jamais été rendu public !...

La montée du FN est tout simplement la réponse de tous les citoyens scandalisés par les affaires de corruption de la classe politique qui sont révélées en continu, des élus intouchables, l’économie qui s’effondre, le chômage qui monte, les impôts qui augmentent, etc…

Cette situation est la conséquence de la déliquescence de notre démocratie.

Ceci est analysé dans les notes intitulées « Démocratie moderne et corruption » :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/d%C3%A9mocratie-moderne-et-corruption/

Aussi, imaginer que le Front National puisse apporter une quelconque solution aux nombreux maux dont souffre notre pays relève d’une grande incompréhension du fonctionnement de la société, pour ne pas dire d’une grande naïveté.

Car c’est le fonctionnement actuel de nos institutions politiques qui est à bout de souffle !...

 

La solution consiste à changer les changer les règles du jeu et à instituer une démocratie directe ainsi que le tirage au sort des citoyens pour choisir les représentants du peuple !...

Voici mes premières propositions :

1/ Tirage au sort des sénateurs parmi des citoyens volontaires ;

2/ Pas plus de deux mandats successifs et deux mandats différents pour les élus ;

3/ Pas de cumul des mandats ;

4/ Des mandats courts ;

5 / Une période de latence d’un tiers du temps passé en tant qu’élu avant de pouvoir briguer un nouveau mandat ;

6/ Démocratie directe avec l’instauration de referendums pour le choix des grands axes politiques du gouvernement ;

7 / Possibilité pour les citoyens de lancer des initiatives populaires pour obtenir un referendum ;

8 / La création de parlements régionaux où la moitié des représentants du peuple seront tirés au sort parmi des citoyens volontaires ;

9/ Le salaire des élus, et des représentants du peuple tirés au sort, sera le SMIC !...

Vous pouvez imaginer les résistances du système pour l’application de telles propositions !...

Il faudra que le peuple descende dans la rue !...

C’est pour bientôt.

 

A mon modeste niveau, je ne peux que retenir ces propositions déjà disponibles par ailleurs sur le web.

Je les ai regroupées, avec des considérations plus personnelles, dans un projet de création d’un parti politique du type « Libéral contrôlé », le « Parti de la mer – Normandie » qui propose de franches ruptures avec les objectifs des partis classiques :

http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/

Le slogan du « Parti de la mer –Normandie » sera en effet « Des grands voiliers-écoles pour les jeunes Français et les jeunes Européens » !...

Tout un programme que vous pouvez découvrir sur le blog « Euroclippers » qui est un projet éducatif avec une forte composante maritime et européenne.

En effet, je propose d’apporter une formation humaine aux jeunes par la navigation en haute mer, à bord de grands voiliers-écoles, tout en développant les relations entre les régions maritimes européennes.

Une formation qui doit développer chez les jeunes le goût de l’aventure, du voyage, du risque maîtrisé, de la solidarité.

Parce que, pour l’instant, notre ῝totalitarisme mafieux῝ commence à craquer et il va falloir trouver des solutions qui vont donner aux jeunes, pour l’avenir, le sens de la liberté et de la responsabilité.

Ceci permettra d’assurer une démocratie dynamique dont le fil rouge sera réellement « Liberté, Égalité Fraternité » et non pas « Soumission, Inégalité et Égoïsme » comme c’est devenu le cas actuellement.

 

Dans le billet intitulé « Les chefs d’État-major vont-ils démissionner ?... »,  j’analyse les terribles tensions entre l’État-major des armées et le pouvoir politique actuel.

En effet, les difficultés financières du pays entrainent des réductions dans les budgets ministériels, notamment pour celui des armées.

A tel point que l’État-major des armées a failli démissionner la semaine dernière !...

Il s’en est fallu de peu.

Le message a été compris et le budget des armées reste dans le cadre de la loi de programmation militaire prévue.

Pour combien de temps ?…

C’est le premier sévère craquement de notre totalitarisme mafieux.

 

Le second craquement de notre totalitarisme est le fait que le premier parti de France est maintenant un parti d’extrême droite !...

Un parti qui, comme tous les partis extrémistes,  ne devrait pas dépasser 3% à 5 % de l’électorat dans une démocratie équilibrée où les contre-pouvoirs jouent leur rôle.

Mais le Front National est à 25 % !...

Quel profond et terrible signe de l’effondrement de notre système politique !...

C’est un violent avertissement au gouvernement et à tous les partis politiques.

Quel sera le prochain ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Les pages essentielles de ce site sont reprises sur le blog :

http://www.alerte-ethique.fr/

 

 

 

 


"Mains Invisibles" (V) : Vols au-dessus d’un nid de fachos

 

Mise en ligne de la note « Mains Invisibles V » du prochain roman de « I-Cube ».

 

Mains invisibles (…/5/…)

Vols au-dessus d’un nid de fachos

 

Extraits (publiés dans le Point n° 2156, page 47). Avertissement : Ceci est du copitage-piratage de ma part des droits d’auteur de Frédéric Haziza, journaliste réputé de LCP et Radio J, respecté sauf par Cheminade comme d’un retour de sa monnaie, tiré de l’hebdomadaire précité ci-dessus.

Je reprends pour les yeux de « ma petit-sœur » (celle que si elle n’existait pas, etc… et ne lit que les images), mais pas seulement, vous allez comprendre :

 

« À la demande expresse du Président Hollande, la DSPD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense) en clair le service de renseignement de l’armée (1) est saisie du dossier de Rodolphe Crevelle.

Ses conversations téléphoniques sont écoutées, des déplacements surveillés, son site internet placé sous contrôle. (…)

Crevelle est à la tête d’un réseau composé de nostalgiques de Pétain, de la Collaboration et de la Cagoule, et vit dans le fantasme du coup d’État.

Dès le début du mois de juin 2013, Le Drian arrive à la conclusion que Crevelle a mis en avant les noms (…) de trois généraux connus pour tenter de s’en servir comme « appât ».

En clair, Crevelle utilisa Puga, Villiers et Dary (2) pour enrôler des sous-officiers et officiers subalternes autour du mouvement « M6 M » (3).

D’où cet appel dans l’article de La Revue de l’arsenal, au « salut » qui pourrait venir de capitaines.

Le ministre décrit en tout cas début juin au Président comme au chef du gouvernement l’action subversive de Crevelle comme une « attaque du sommet de la pyramide » – comprendre de la tête de la hiérarchie militaire.

 

S’il ne fait pas de doute pour le pouvoir que, comme Pugat et Villiers, le général Dary n’a jamais songé à fomenter le moindre putsch, son rôle de conseiller en logistique de « La manif’ pour tous » a été surveillé de près.

Après avoir annoncé le 24 mai (2013) sur LCI qu’il appelle « un hold-up politique sur le débat de société réclamé pas les opposants homosexuel » et déclaré que « le pays réel s’opposait au pays légal », Dary est convoqué dans la foulée au ministère de la Défense, où le directeur de cabinet du ministre, Cédric Lewandoswski, lui rappelle son devoir de réserve.

(…) L’inquiétude ministérielle est née du fait que plusieurs officiers catholiques sont, pour l’occasion, présentés comme les fers de lance d’un combat contre « le cabinet franc-maçon » au ministère de la Défense.

(…) « La période est particulière, » explique Le Driant à Jean-Marc Ayrault le 6 juin. « Nous sommes en fin de mouvement anti-mariage gay, un mouvement qui a drainé autour de lui des officiers et des enfants d’officiers qui avaient milité du côté des Hommen ».

 

Ce groupe d’activistes, inspiré des Femen, manifeste torse nu et veut être le « porte-étendard de la résistance contre le mariage gay ».

Leurs devises : « Nous sommes partout, dans les villes, et les campagnes. Nous sommes la majorité silencieuse qui sort de l’ombre. Nous sommes le peuple qui hurle. Nous sommes la résistance. Et nous ne lâcherons jamais. »

 

Le 13 juillet 2013, ces enfants d’officiers adressent sur leur site ce « message à l’armée française » : « Amis militaires, officiers supérieurs, officiers, sous-officiers, soldat du rang … vous êtes les derniers représentants de l’ordre en France !

La police nationale est aux mains de Manuel Valls, qui, comme Staline et Hitler avant lui, l’utilise à des fins politiques.

Soumise à cette dictature de la pensée, elle obéit et participe malgré elle à la rafle des opposants au mariage gay orchestrée par le gouvernement.

Nous, Hommen, nous respectons notre armée.

Nous respectons nos soldats.

Demain, vous serez sur les Champs-Élysées. Ce défilé est le vôtre et celui des français fiers de leur armée, il n’est pas celui de François Hollande » (…) (3).

 

« Nous sommes dans une situation de pré-guerre civile. Vous feriez bien de vous mettre à l’abri », me lance (Crevelle) au cours d’une conversation téléphonique.

« On prépare les choses, on avance », affirme-t-il en référence à ces menaces de coup d’État, « vous devriez commencer à vous planquez, à planquer votre famille. Il y a un moment où les comptes vont se régler. C’est fini la rigolade. »

Il continue : « Nous souhaitons un coup d’État. Il y aura un coup d’État et ce sera méchant.

Les militaires sont les seuls à être populaires dans ce pays, avec les pompiers. » (…)

 

Autre confidence de Crevelle au cours de cette discussion très instructive : « Ce sera un coup d’État d’adjudants et de capitaines issus de ces régiments de cavalerie de l’Est de la France qui vont être dissous.

Ces régiments sont à 250/300 kilomètres de Paris.

À quatre heures de route de Paris.

L’armée arrivera sur Paris et sera applaudie par les terrasses de café quand les chars entreront dans Paris.

Vous croyez qu’il y en a qui se feront tuer pour Hollande ? Et vous voyez une seule personne parmi eux mourir pour François Hollande ? (*)

Pas un seul. Ce sera comme le 25 avril 1974 au Portugal. (5) »

Crevelle a même un calendrier en tête : « Normalement, ça peut arriver dans deux ans. Il y aura eu des défaites électorales de grandes ampleur pour Hollande (6).

L’extrême gauche aura installé la tension. C’est normal, ils sont frustrés.

Je vous le dis, changez de vie.

Les comptes un jour seront sortis. (…) »

 

(1) Ce n’est pas tout-à-fait ça : Il s’agit d’une direction interne des services de renseignements de l’armée, plutôt tourné vers la sécurité des installations, d’un service beaucoup plus vaste (la DRM) habituellement tourné vers les menaces « étrangères », de vrais espions, quoi, pas des manchots.

(2) Benoît Puga est le chef d'état-major particulier du président de la République.

Pierre de Villiers est major général des armées.

Bruno Dary, c’est l’ancien gouverneur militaire de Paris qui a quitté ses fonctions actives depuis plus d'un an déjà.

(3) « … Aussi, demain, nous n’interviendrons pas pendant le défilé. Soyez fiers de la France que vous servez. Nous, nous sommes fiers de vous. ».

Ce qui n’a pas empêché le Président de se faire copieusement hué et sifflé tout du long de sa descente des Champs-Élysées…

(4) Mouvement du 6 Mai

(5) Référence à la révolution des œillets… À peine quelques coups de feu pour le renversement d’une dictature militaire « dure », corruptrice et totalement corrompue. Plus qu’un symbole, n’est-ce pas « Ami-râle » ?

(6) On y est : Ce n’est qu’une question de semaines, désormais…

 

1 – Au-delà de soulager les yeux de ma « petite-sœur » qui a jeté l’exemplaire de l’hebdomadaire (qui écrit « trop petit » pour elle) et des délires paranoïaques d’un journaliste, repris par « Le Point », « Le Monde » et quelques autres au fil des semaines, l’objectif est de vous faire toucher, ami(e)s lectrices et lecteurs et néanmoins inconnus pour la plupart, que « MA » paranoïa-personnelle, Cher « Jour de pétard », elle est déjà partagée par plus illustre que moi (qui ne suis qu’un minable plumitif).

Bon, lui, l’auteur, il règle ses comptes personnels avec plus tordu que lui, en espérant rentrer dans l’Histoire.

Ça ne se passera probablement pas comme il l’escompte, naturellement.

M’enfin, j’en suis quand même tombé sur mon séant en découvrant le papelard… pensez donc !

 

2 – Car le plus drôle, figurez-vous toutes et tous, c’est que justement, j’élabore, quand je peux, le fameux futur roman (« Mains invisibles ») de l’été prochain, qui a pour point d’orgue un putsch le 14 juillet 2014 (* : selon le scénario décrit-là et donc repris par la « Cervelle », direct depuis mon disque-dur [incroyable convergence !]), plus quelques surprises à lire plus tard.

Et dont la première ligne a été écrite en août 2013, sur la plage de Sainte-Restitude, en Balagne (sous chez Laëtitia Casta et Guy Bedos, à deux pas du restaurant de Muriel Robin et sa co-pine.).

Je m’en souviens : Première rencontre estivale de l’année avec mes méduses, ça ne s’oublie pas !

 

« Vincent » qui ne passe pas par ici et m’a promis quelques renseignements précis sur l’état d’esprit actuels des vétérans de 1991 (que j’attends toujours : [email protected]), me suggère par ailleurs le 1er mai 2014, un jeudi propice aux longs week-ends désertiques dans les administrations centrales, comme date d’ouverture des hostilités.

C’est vrai que ce jour-là, une moitié de la France défile dans les rues quand l’autre moitié la regarde faire en comptants les troupes et les slogans.

Je retiens le scénario…

Parce qu’il n’est pas totalement idiot, au contraire.

 

En fait, je reprendrais vraisemblablement les deux hypothèses, parce que le final est pratiquement « bouclé » (sauf nouvelle nouveauté de l’actualité), quasiment en introduction : Une facétie de ma part !

Parce que j’aime à écrire des histoires compliquées, trop écœuré que je peux l’être à lire des romans d’intrigue où dès les premières pages tu sais déjà comment ça va se passer et ce que tu vas trouver à la fin : On n’a plus de Simenon pour vous promener avec délice dans la nature humaine autour de ses propres drames tortueux.

Alors ce coup-là, je fais pareil et vous donne la solution avant la fin, pour que vous puissiez apprécier le reste…

Bon, moi, je n’ai pas le talent (et pas le temps), mais le « compliqué-complexe », ça ne me fait pas peur.

 

3 – Enfin et surtout, comme je faisais déjà remarquer dans l’actualité récente (et moins récente), la fébrilité inattendue du pouvoir « soce » à faire et défaire en tous sens (ils vont même faire ça par ordonnances dès les jours prochains) tout et n’importe quoi, on a vraiment le sentiment que les jours de ce gouvernement-là et du « pouvoir » d’une façon générale, sont comptés.

Y’en a qui sont pressés d’en finir.

Et pas que eux, peut-on penser…

En bref, la menace serait bien réelle sur nos institutions.

Espérons qu’elles y survivront.

 

À vos commentaires, naturellement : Mais sachez que je me bidonne déjà du tour de cochon inattendu que me joue l’Histoire.

D’où l’idée de vous en faire part dès le premier jour de cette semaine !

C’est également une sorte d’assurance-vie…