Euroclippers Flux

Euroclippers : réponse de M. Édouard Philippe, Premier ministre

 

Suite à la proposition que j’avais faite, le 24 mai 2017, à M. Édouard Philippe, Premier ministre, de créer une ligne de « Clippers » entre Le Havre et St-Pétersbourg à l’occasion de la visite de M. Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie, j’ai reçu un courrier m’informant que cette proposition a été transmise à M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères aux fins d’un examen approprié.

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Une réponse intéressante car aucun pays n’a eu l’idée de lancer un grand projet de voiliers-écoles destinés aux jeunes dans le but de développer la coopération internationale.

 

Cette proposition reprend ce qui se fait aux Pays-Bas avec le « Stad Amsterdam ».

Ce navire est destiné à la communication des entreprises et des collectivités locales, mais aussi aux jeunes.

Je prix à la journée de navigations pour des croisières de luxe est de 250 euros tandis que pour les convoyages et les mises en place, qui demandent des traversées océaniques, le prix journalier est de 96 euros, c’est-à-dire tout à fait acceptable pour les étudiants et les lycéens.

 

Ce projet nécessite un engagement de nos grandes entreprises qui pourraient trouver un moyens très attractif et prestigieux pour des séminaires, et des stages de formation humaine (plus intelligent que les sauts en élastique).

Le « Stad Amsterdam » est une magnifique réalisation et je signale qu’un navire un peu plus grand, le « Shabab Oman II », navigue pour la Marine omanaise qui embarque des jeunes Omanais dans un contexte international.

 

 

J’espère que M. Jean-Yves Le Drian saisira cette opportunité de lancer ce projet, avec une ou plusieurs grandes entreprises.

 

Jean-Charles Duboc

 


Une ligne de voiliers-écoles entre Le Havre et St-Pétersbourg

Le 24 mai 2017

 

Monsieur Jean-Charles Duboc

Pilote B747 retraité (Air France)

à

Monsieur Edouard Philippe

Premier Ministre

Hôtel Matignon
57, rue de Varenne
75700 Paris SP 07

 

Copie : Monsieur Alexandre Orlov

Ambassadeur de Russie en France

 

Monsieur Alexis Kohler

Secrétaire général

Palais de l'Élysée

 

Monsieur le Premier Ministre,

 

Vous trouverez, avec la présente, le descriptif du projet Euroclippers qui a pour ambition d’apporter une formation maritime et humaine aux jeunes Français par la navigation en équipage, en haute mer, à bord de grands voiliers-écoles, le long des côtes européennes, en navigations océaniques et en circumnavigation.

 

Ce projet est extrêmement ambitieux, mais réaliste.

Il reprend ce qui a été fait aux Pays-Bas avec la construction du « Stad Amsterdam » à l’initiative de Randstadt et de la ville d’Amsterdam.

La rentabilité est assurée car ce navire navigue depuis l’an 2000 en embarquant des passagers pour les destinations les plus variées.

 

Il s’agir de faire la même chose en reprenant le même type de navire et en assurant une rentabilité par la location à des entreprises qui y trouveront un prestigieux moyen de communication.

J’ai présenté ce projet à la Région Normandie, mais il m’a été répondu qu’il était d’ampleur nationale.

C’est la raison pour laquelle je vous écris.

 

La visite de M. Vladimir Poutine à Paris le 29 mai prochain m’incite à développer une partie du projet en proposant de créer une ligne de Clippers entre Le Havre et St-Pétersbourg.

Un tel projet permettrait de rapprocher la France de la Russie en permettant à des jeunes Français, à des jeunes Européens, d’embarquer chaque été sur des voiliers qui feront des escales le long des côtes de la Mer du Nord, de la Baltique, pour finalement découvrir St-Pétersbourg.

 

En tant qu’ancien maire du Havre, vous serez séduit par cette idée car il faut faire rêver les jeunes et leur donner la possibilité de découvrir la planète, de faire partie d’un équipage, d’affronter le danger, de respecter des règles de vie indispensables à bord d’un navire, de devenir des citoyens du Monde.

Concernant le financement, je me permets de mettre en copie M. Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, dont la connaissance du financement et de l’armement de navires permettront de cerner rapidement si ce projet est réaliste, dans quelles conditions, quelles sont ses implications sociales (il y a une version uniquement éducative financée par mécénat), quelles sont les conséquences industrielles pour nos chantiers navals, quelles sont les conséquences diplomatiques car ces navires seront aussi des ambassadeurs de notre pays, etc…

 

Un financement par quirats est le plus adapté.

Il permettra aux grandes entreprises d’investir dans un projet magnifique, et rentable, qui pourra être reproduit dans chaque région maritime de Métropole ainsi que dans les collectivités d’Outre-mer.

 

Concernant la construction navale, j’estime le marché national à une quinzaine de navires pour un investissement d’environ 500 millions d’euros.

Une charge de travail bienvenue pour nos chantiers de taille moyenne qui y trouveront aussi un nouveau savoir-faire.

 

Le projet est suffisamment développé pour être lancé rapidement.

 

Les Français et les Françaises attendent beaucoup d’Emmanuel Macron, Président de la République, et de votre gouvernement.

Cette idée, si elle est retenue, aurait des répercussions planétaires car aucun pays n’a eu l’idée de construire des grands voiliers-écoles en série pour les entreprises et les jeunes.

 

Un projet simple à réaliser comme je l’ai souvent expliqué en créant il y a de nombreuses années le laboratoire d’idées « Les Clippers de Normandie ».

Mais, jusqu’à maintenant, il manquait la volonté politique.

 

Ce projet est aussi parfaitement adapté au développement de l’Union Européenne qui a besoin d’un nouveau symbole pour repartir sur des bases différentes.

 

J’espère que le « projet Euroclippers » retiendra votre attention.

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

 

 

 

 


Notre « Ami-râle » écrit à son Président de région…

 

La Normandie-réunie…

 

Et moi je ferme cet après-midi pour rejoindre Portoferraio, pour une « brève » césure estivale d’un peu plus d’un mois, loin de tout : Prendre un bain de mer à mâtine, en principe dans une eau claire et fraîche, je ne vous raconte pas le plaisir qui m’attend !

Si… si durant 4 heures de route, aucun obstacle ne vient percuter mon « tas-de-boue-à-roulettes », bien sûr.

Il n’empêche, notre « ami-râle » m’a encore surpris : Il écrit à « Herr-Vais-Mort-rein »plaidant pour son projet de « Grand-Clipper normand » et, avec son autorisation, je reprends une partie de son courrier pour vous faire comprendre tout l’indispensable intérêt que ça représente pour « mon pays » (celui que j’aime tant…)

Nous avons passé une partie de la semaine à épiloguer sur les attentats qui secouent la planète, où quelques « fêlés » du neurone versent dans l’horreur indicible.

J’ai tenté de vous montrer que n’avons pas les bonnes réponses, parce que nous avons laissé pourrir une situation de « Grand renoncement » dans nos ékoles, collèges et même lycées et universités : Plus aucune des « valeurs » fondamentales de notre civilisation-occidentale (mais bon, même l’Orient y souscrit jusqu’au-delà de l’immensité du Pacifique…) n’est enseigné dans le cadre de l’ékole-obligatoire.

Que dis-je ? Non seulement elles ne sont pas enseignées, mais elles ne sont même pas effleurées ni encore moins présentées à tous ces futurs citoyens que sont nos gosses (les vôtres aussi, notez bien), mais en plus elles sont vertement critiquées par au moins deux générations d’instituteurs et « professeurs des ékoles » : Non seulement ils n’apprennent plus ni à lire, ni à écrire ni à compter, mais ils sont « assignés » par les pouvoirs politiques et les théories fumeuses des « pédagogues » à œuvrer à l’équilibre psychologique et l’ouverture d’esprit des chères « têtes blondes » qu’il ne faut surtout pas traumatiser par une discipline, pourtant nécessaire pour un travail en groupe, un peu présente…

Et au bout du compte, nos prisons sont archipleines de « déjantés » sans foi ni loi, sans compter tous ceux qui sont remis en liberté faute de place d’accueil, ou qui sont pris en charge par des milieux spécialisés assis sur les dogmes-préconçus, même s’ils sont obsolètes.

De plus une faible frange non négligeable verse dans la violence-absolue, aveugle et suicidaire : Tout leur convient mieux que leur sort réservé dans « la norme » !

Faites-le calcul (mieux que moi) : Notre PIB va (peut-être) atteindre 2.490 milliards d’euros en 2016 (d’après le FMI de « Cri-cri-La-Garde-meurt-et-ne-se-rend-pas »).

Nous nous compterons 67 millions de « résidents » en « Gauloisie-splendide » et estivale.

Autrement dit chacun d’entre vous, jeunes, vieux, femmes, enfants, vieillards, mourants et nouveau-nés, compte donc pour 37.164 €/an de PIB, tous les ans.

En admettant que l’espérance de vie ne soit que de 70 ans, chacun de vous a créé, créera quelques 2,601 M€ de « richesses » : Le prix d’une vie, d’une seule !

En moyenne, bien sûr et en valeur 2016…

Alors on se dit qu’on doit pouvoir investir, au moins un peu, dans des solutions qui évitent les massacres inutiles, autant sur les routes que sur la promenade des anglais.

Et que c’est de la responsabilité commune, notamment à l’égard de nos devoirs incontournables envers l’avenir de chacun, donc des pouvoirs publics.

Et à ce prix-là, un seul des grands-clippers de « l’Ami-râle », ça ne vaut même pas 20 vies épargnées…

De quoi vous faire réfléchir pour ce dernier jour « d’active » (en tout cas, en ce qui me concerne).

Oui, mais pourquoi des clippers de haute-mer plutôt que d’autres solutions éprouvées ?

Eh bien, notamment parce que les « autres » solutions ne sont pas aussi efficaces qu’on le prétend : La preuve par les faits !

Mais celle-ci le serait-elle plus ?

Aucune idée tant qu’on n’aura pas essayé, aurai-je tendance à répondre, même si ça reste largement insuffisant comme argutie.

Je préfère reprendre plutôt ce qu’il en dit lui-même en reprenant les travaux du le docteur Pierre Pennec, un spécialiste, ancien médecin-chef de l’Hôpital de la Roche-sur-Yon qu’il cite dans son courrier.

À vous d’en juger : 

« La navigation en haute mer d’adolescents, et de jeunes adultes, est un puissant moyen de restructuration mentale, et beaucoup de jeunes seraient attirés pas cette activité compte-tenu de l’image de liberté, d’évasion, d’aventure, de risques, d’efforts, de dépassement, qu’elle véhicule.

C’est même une thérapie mise au point au Centre de soins en milieux maritime des Sables d’Olonne.

L'expérience de l'Hôpital Mazurelle, de la Roche-Sur-Yon, qui a fait naviguer 1.500 malades en 10 ans à bord d'un voilier de 12 mètres permet de développer un projet psychiatrique ambitieux avec des grands voiliers en navigations transatlantiques, dans un but thérapeutique, de restructuration mentale, en particulier pour des jeunes sans repère.

Je reprends le texte rédigé par le docteur Pierre Pennec, ancien médecin-chef de l’Hôpital de la Roche-sur-Yon, où nous retrouvons les grands thèmes de responsabilité et d’autonomie dans la pratique thérapeutique. »

EXTRAIT du document intitulé "VOILE EN TÊTE VI", présenté lors des régates de La Rochelle le 24 octobre 1997 :

« …la déstructuration du processus pathologique dont il s'agit ici, est une constante fondamentale de presque toutes les thérapies, aussi bien biologiques et organicistes que psychothérapiques, qu'elle qu'en soit la profondeur. On peut donc placer en hypothèse, que plus on élimine de facteurs environnementaux ayant participé à l'élaboration morbide, ou en ayant seulement témoigné, plus importante est la déstructuration.

Sur ces bases, il a été établi depuis 1962 en Vendée, que les régions naturelles les plus élémentaires étaient la haute mer, le désert, la haute montagne. L'expérimentation s'y est faite depuis cette date, en Mer. On trouve en ce milieu avec le maximum de prégnance, de spécificité, et de pureté, l'Air, l'Eau, le Temps et l'Espace. Tout s'y déroule en outre, au sein d'un groupe restreint permanent.

Les exigences, voire les contraintes de la vie à bord, sollicitent obligatoirement toutes les fonctions psychiques et physiques de la Vie de Relation. Elles nécessitent leur réorganisation, harmonieuse, dans toutes les dimensions de l'Être intégré (psychique, corporel, social, cosmique).

Ce sont peut-être ces caractéristiques dynamiques mais plus sûrement encore l'environnement qui font que le marin se distingue assez nettement du terrien. À cet égard, pour ce qui nous concerne, on insiste généralement sur la présence constante de l'autre dans les activités coopératives indispensables, qui stimulent grandement la socialité inhibée ou négativée du patient.

Une différence est à faire entre la simplicité extrême de la structure de l'environnement en haute mer et la proximité persistante des éléments de la vie habituelle dans la navigation côtière, en se souvenant que le maximum de dépouillement environnemental sollicite en réaction un maximum de fonctions physiologiques fondamentales.

La relativité du temps devient aussi très vite dans ce contexte, une évidence pour tous. Le cosmos s'impose comme seul recours pour l'évaluation de la durée. Mais outre cette temporalité sidérale, il faut intégrer aussi celle du bord, rythmée par les impératifs de la navigation (quarts) et de l'inévitable vie du groupe (repas, sommeil).

La durée optimale de l'épreuve thérapeutique interroge inévitablement dès les premières étapes de l'expérience. Plusieurs années de réflexion nous amènent à penser que l'unité utile de temps thérapeutique est le mois. Si l'on dispose de moins de temps tout reste possible cependant, il suffit alors d'adapter, peut-être de répéter les croisières ou de prolonger le "rêve du voyage".

La temporalité maritime, marquée de ses particularités, n'est pas un temps suspendu dans le cours de la vie. La croisière nécessite une préparation avant l'embarquement, dans un sas institutionnel, à terre si possible, où se retrouvent tous les participants, soignants et soignés.

Au retour on ménage symétriquement un temps de restitution pour l'évaluation, les bilans individuels et collectifs, les projets, les suites du programme collectif, et de chaque programme individuel.

Nous avons pu noter, sans équivoque possible, que même après vingt ans, le groupe marin ainsi formé, perdure et se reconstitue spontanément. Chaque patient reste en effet très marqué par l'expérience vécue et parle à son propos de "bout du tunnel", de "temps de normalité", de "ciel bleu dans l'enfer". "Quand repartons-nous ?" devient un leitmotiv.

Il est souhaitable qu'il s'agisse toujours d'un "voyage de rêve", qui remplit spontanément l'imaginaire pendant le temps de préparation (images, sons, lectures, récits) et qui se retrouve à l'identique, ensuite, dans la réalité du concret.

Cette expérience, d'une grande intensité vécue, appelle la critique, voire l'autocritique de l'imaginaire délirant. Il y a là un support psychothérapique utilement exploitable pendant de nombreuses années.

À travers leurs multiples expériences, les équipes soignantes insistent toujours sur l'importance de points particuliers, notablement répétitifs, sinon constants :

- La responsabilisation : l'homme de barre sent peser sur lui la charge de la vie de tous les passagers, et retrouve un niveau de vigilance et d'attention depuis longtemps oublié.

À l'inverse de la situation thérapeutique habituelle, c'est, ici, le patient qui contrôle : le pouvoir change de camp.

On a même pu dire que dans les cas les plus remarquables d'implication du sujet dans la situation de navigation, la folie l'avait déshabité. Sans doute parce qu'elle n'a plus de sens alors, ni plus de place dans cette nouvelle économie existentielle. Le choix est clair dit-on souvent avec insistance : vivre, ou parler son délire…, ou barrer !!

- Le plaisir, en contrepoint de l'angoisse ou de la peur, se décline sous toutes ses formes pendant le voyage et surtout après. Il constitue un des piliers de la thérapeutique de restructuration. Nul ne le conteste dans le milieu maritime des soins qui rejette massivement le dolorisme comme philosophie fondatrice du soin et de la santé.

La mer et le bateau suscitent des déferlements fantasmatiques universels. Leur puissance, que vérifient les investissements démesurés, imaginatifs ou tangibles, ne peut laisser insensible le thérapeute toujours à la recherche d'une plus grande efficacité. En ces lieux sont accumulées les énergies des origines, archaïques, qui fondent le vivant tout entier et l'humain notamment.

Cette puissance, ainsi mobilisée, n'a guère d'équivalent pour se mesurer, s'opposer, se substituer aux monstruosités envahissantes de l'univers intérieur dans les déviations pathologiques de la réalité objectale… »

Et là, on parle de vrais-malades, de réelles souffrances…

Même pas de primo-délinquants ou de « proto-cinglés » en voie de radicalisation.

« L’Ami-râle » reprend la présentation du projet à son Président de région :

« Si l’expérience de l’Hôpital Mazurelle a été destinée à une population spécifique, celle des personnes en souffrance mentale, elle a permis de définir une pratique et une théorie qui permet d’extrapoler ce type d’action restructuratrice à des publics présentant aussi des handicaps, comme les jeunes marginalisés ou les toxicomanes.

Et il y a fort à faire, car les besoins sociaux sont importants.

Le développement du terrorisme dans notre pays nécessite d’aller au fond des choses et d’envisager toutes les hypothèses. Si des solutions radicales sont indispensables comme créer des centres pénitenciers de haute sécurité pour des incarcérations à vie de tous les individus ayant commis des attentats - ils ont fait le choix d’être des ennemis publics, et il faut les traiter comme des ennemis publics - il n’en est pas moins nécessaire d’envisager des solutions humaines pour ceux qui sont en marge de la société et la navigation en haute mer est une solution intéressante.

Ce type de thérapie pourrait aussi être recommandé pour nos soldats qui souffrent du syndrome de stress post-traumatique de guerre.

Car à côté de nos blessés physiques, il y a nos « blessés psychiques ». Vous connaissez bien sûr le sujet de par votre position d’ancien ministre de la défense. Il y a peut-être quelque chose à faire de ce côté-là.

Ce projet de construire un grand voilier-école intéresse TOUS LES JEUNES comme les lycéens, les étudiants des grandes-écoles, des IUT, des facultés, les écoles professionnelles. Il doit être, de plus, accessible aux handicapés comme c’est le cas avec le « Lord Nelson » du Jubilee Sailing Trust.

Peut-on choisir un meilleur exemple éducatif de « vivre ensemble », de fraternité ?…

D’autre part, le fait de naviguer entre des ports français et européens permet aux jeunes de découvrir les régions maritimes européennes, et cela me semble au moins aussi important que l’action de formation humaine, l’apprentissage de la liberté, de la responsabilité.

Ainsi, on peut même envisager la création d’un « Erasmus maritime » qui permettrait d’embarquer pendant plusieurs semaines des étudiants de plusieurs nationalités sur un même navire, tout en incluant cette expérience dans leur formation universitaire. »

Jusque-là, une solution qui n’a jamais été prise en compte pour tous ces jeunes (et moins jeunes) en perdition.

Il faut dire qu’un mois en embarquant 80 personnes seulement, sachant qu’il n’y a que 12 mois dans une année, l’expérience ne concernerait que quelques 960 personnes par an, au mieux 9.500 en 10 ans et par navire…

La route sera longue !

Je vous invite à vous reporter à ce texte :

http://euroclippers.typepad.fr/mon_weblog/2016/08/un-grand-voilier-%C3%A9cole-pour-la-normandie.html

Pour ma part, j’en fais mon beurre puisque je pars « caboter » un mois durant.

Non pas en « isolement » tel un ermite en méditation, mais justement « en ouverture » sur des « bouts du monde » que je ne connais pas encore.

Car, et c’est là le paradoxe, un navire, c’est un monde clos, comme d’une prison, mais ouvert à toutes les côtes.

Magique en somme !

Demain un petit post pour saluer la planète des terriens (et surtout mon départ) et puis la suite des aventures de « Charlotte » en non-stop jusqu’à mon retour : C’est déjà programmé ! Plus besoin de ma présence devant un clavier : Les robots veillent (ils ne dorment jamais) et prennent le relai.

Bien à toutes et à tous.

I3

 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/08/notre-ami-rale-ecrit-son-president-de.html

 

 


Une nouvelle fois, l’innommable…

 

Je suis de nouveau sidéré !

 

D’abord par l’impuissance de la puissance publique à faire face, voire, mais on ne lui demande pas l’impossible non plus, de prévenir.

Ah oui ? La ville la plus télé-surveillée de métropole, Nice, qui n’a rien vu venir…

En fait, il semblerait qu’un attentat était attendu non pas à Nice, le 14 juillet dernier, mais à Cannes d’après « mes sources » calvaises.

Bref, tout le monde d’être bluffé.

Avant-hier, la Normandie !

Dans une église, en plein office du matin, là où le Coran y enseigne l’ultime respect…

Soyons cyniques puisqu’ils le sont : Heureusement que ces édifices du culte sont désertés par les fidèles depuis deux générations.

Je sais, je suis ignoble, vous étiez prévenus…

Tout autant en constatant que tout ça ne fait pas reculer le chômage, même avec deux morts de plus dans leurs rangs : + 0,2 % de demandeurs d'emploi sans aucune activité (cat. A). 2ème mois consécutif de hausse après le reflux de mars et d’avril.

5,4 millions personnes condamnées peu ou prou à la misère de l’inactivité : L’astrologue de « flanby » persiste à se planter…

Un attentat autant ignoble que ceux de Nice, du Bataclan, de Charlie-hebdo et quelques autres, commis partout dans le monde : C’est l’affaire du loup qui pénètre dans une bergerie. Forcément, il y fait un massacre.

Même quand le loup est bagué et géo-localisé !

Je vous le dis : « IMPUISSANCE ».

Parce que depuis 2001, pas moins de 34 actes de violence terroriste ont été commis sur le territoire, dont déjà 16 sous l’actuel quinquennat…

On nous dit, pour nous rassurer, que 40 ont été éventés : Ce n’est pas suffisant, naturellement, ces 71 % là… 

Impuissance parce qu’au moins un des assassins portait un bracelet électronique, était « fiché S », avait déjà été condamné, avait tenté de rejoindre à deux reprises les rangs du Califat, était considéré comme dangereux et contre l’avis du Parquet avait été remis dans la rue par les juges du siège qui en ont eu à connaître, libre de ses mouvements de 8 heures 30 à 12 heures 30, tous les jours.

Tous les jours…

La faillite de l’état de droit régalien.

Tout cela est finalement absurde : On a affaire à un « terrorisme-low-cost » et on répond avec des canons, des avions et une division entière de biffins à patrouiller inutilement dans vos rues…

En revanche, alors que tous les pays qui ont eu à subir des attentats en série dans le passé, Israël, l’Algérie (y en a plein d’autres : Je vous ferai la liste une autre fois), estiment que le travail de renseignement en amont reste une des clés de la réussite antiterroriste, nous restons encore des nains malgré les lois d’exception et des budgets en forte croissance.

Pas de quoi s’étonner, finalement, quand on voit le boxon dans nos services du renseignement (là encore, je vous ferai un petit aperçu, tôt ou tard, du piteux état de ceux-ci…), ballotés chamboulés par plusieurs « réformes » en moins de 10 ans (deux quinquennats) et on se pose vraiment la question de confiance de leur pertinence.

Bon, je ne jette pas la pierre, loin de là, mais il nous faudrait un réel sursaut.

Et je constate seulement, vu de Venise, que le « pouvoir-soce », ballote lui-même : Il s’est pourtant donné tous les pouvoirs (ou presque) à travers l’état d’urgence (on va en avoir pour 14 mois au total, minimum) plus des dispositions permanentes dans le « flicage » de vos Libertés (vous les avez, mais vous êtes sous surveillance quant à leur exercice), pour des résultats qui se dégradent de pire en pire : 12 jours, seulement 12 jours entre deux « attentats » !

Et on attend déjà les suivants, sans savoir encore ni où, ni quand, ni comment…

Nous sommes tous devenus des moutons qu’il reste si facile d’égorger, là, pour l’exemple.

C’est l’Aïd tous les jours en quelle que sorte…

Pas d’amalgame s’il vous plait : Il ne s’agit pas de stigmatiser ! J’entends déjà des voix qui réclament l’expulsion immédiate des tous les radicalisés, fichés et autres (notamment en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », hier, où il en réside 9) ou au moins leur mise en centre de rétention administrative fermé…

C’est juridiquement faisable, mais quelle ékole de radicalisation !

Car nous savons, vous et moi aussi, qu’en fait sont visés les musulmans.

« Nos » musulmans à nous, des « natifs », des « intégrés », avec qui je bossais, comme un temps étaient visés exclusivement « nos » juifs à nous, ceux avec qui je jouais dans les cours d’ékole de la République laïque…

Ceux qui vivent en « zones grises », dans les territoires de « croisés »…

Soit ils rejoignent la lutte commandée par le prophète, incarné par le Califat, soit ils sont considérés comme traîtres, apostats de la chair à canon, pas mieux.

« L’objectif fondamental de l’État islamique est de déclencher une spirale de violence intercommunautaire en France comme dans les pays voisins, en suscitant, par des provocations terroristes, des représailles aveugles contre les populations musulmanes » en dit un « spécialiste ». Il nous faut résister à cette tentation trop facile, contrarier ce plan-là !

Je vous l’ai déjà affirmé (cf. mes posts sous la même rubrique), le Califat est un projet politique millénariste, assis sur une religion, rien d’autre.

Et Malraux nous avait prévenus : « Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas. ».

Jamais personne n’aura pensé qu’il serait « drôle », spirituel…

Le suivant sera laïc, sinon athée, peut-on désormais en prédire.

« Zones grises », terrorisme « low-cost », terrorisme « zombie », « terrorisme de mimétisme », il n’y a qu’une seule réponse possible : Lutter, résister.

Ici ou ailleurs, on assassine des dessinateurs, des amateurs de rock, des flics désarmés, des familles et puis des hommes de 86 ans plaidant la fraternité, l’amour du prochain.

Cette nouvelle « normalité » imposée par des barbares et des lâches ne doit pas passer, en aucun cas !  

Or, et c’est justement le danger, Daech vise à une montée des exclusions, des fascismes, des extrémismes pour durcir encore la condition quotidienne de nos musulmans.

Ce sera une partie des enjeux de nos prochaines échéances électorales de 2017 : 9 mois pour faire front.

C’est dire si c’est « mal-barré »…

Car l’émotion submerge (et ce n’est vraisemblablement pas fini, compte-tenu de tout ce que je viens d’en dire et que tout le monde peut analyser) : Je n’invente rien, toute la classe politique en a bien conscience, quelle que soit sa place dans « l’offre-politique ».

Il y a à boire et à manger pour tout le monde dans l'ignominie.

Saint-Étienne-du-Rouvray, c’est aussi la ville où s’était déroulée une cérémonie funèbre en mémoire d’Imad Ibn Ziaten, l’une des victimes de Mohamed Merah.

Sa mère, Latifa Ibn Ziaten, très engagée dans la lutte contre la radicalisation, habite à un kilomètre du lieu du drame raconte : « Depuis un moment, je dis qu’il y a un problème. Beaucoup de familles de Rouen sont venues me voir à cause de leurs enfants. Certains se radicalisaient. Certaines familles commençaient à avoir peur. Leurs propres enfants devenaient dangereux. »

« Il faut aller vers cette jeunesse (qui s’isole et se radicalise). Chacun doit aller vers eux, le pays tombe dans le chaos et ça ne va pas s’arrêter. »

« C’est une guerre contre l’humanité », en conclut-elle. 

Au fait, à quand donc la mise en place du projet de notre « Ami-râle », qui vise à faire naviguer « des jeunes » (déracinés ou non) sur des « grands voiliers-écoles » aux normes d’antan ?

Avec quelques « astuces-fiscales », ça ne coûterait rien à la puissance publique, pourvu qu’elle l’autorise, ça permettrait de retrouver les savoir-faire des chantiers navals qui se perdent, ce serait un outil de rayonnement universel et ce pourrait-aussi être un outil d’intégration social magnifique : Un voilier, c’est un monde clos face aux éléments de la mer qui impose naturellement la solidarité à bord, ouvert sur toutes les côtes mondiales et leurs populations autochtones.

Et pour confirmer ces propos, d’après de la mère du tueur identifié, citée en 2015 par le quotidien suisse La tribune de Genève, Adel Kermiche s'est hélas radicalisé très rapidement (comme le tueur de Nice), en l'espace de trois mois. Dans l'article, il est décrit par ses proches comme un enfant « joyeux » et « gentil » qui aimait « la musique et sortir avec des copines », avant de se renfermer sur lui-même.

C’était une « flipette » d’après un de ses camarades de collège. Très actif sur Facebook pour draguer les filles. C'était aussi un « geek », « mais je sais qu'il aimait bien les jeux vidéo ».

Et puis « il disait qu'on ne pouvait pas exercer sa religion tranquillement en France. Il parlait avec des mots qui ne lui appartenaient pas. Il a été ensorcelé, comme dans une secte ».

La tuerie de Charlie Hebdo aurait agi comme un « détonateur » : Le « terrorisme de mimétisme ».

Et de rappeler qu’on parlait déjà de Saint-Étienne-du-Rouvray… en 2014, lorsque les services de police et du renseignement intérieur mirent la main sur un groupuscule de mahométans se posant en futures recrues de l’État islamique.

Une des vidéos saisies montrait l’un d’entre eux ayant rejoint les rangs de l’EI en août 2013, qui avait été l’un des bourreaux des 18 otages syriens égorgés et décapités.

La seule touche positive, elle s’est passée aux JMJ de Cracovie.

Quand la nouvelle de l’assassinat a été connue, ce n’est pas un discours lénifiant sur le « vivre ensemble » qui a surgi, mais c’est « La Marseillaise » qui a spontanément retenti.

Revigorant ! Et porteur d’espérance !

Et la touche « rigolote », elle nous vient de Marion Maréchal-Le Pen, de chez les « frontistes » déclarant : « Face à la menace qui pèse sur la France, j’ai décidé de rejoindre la réserve militaire (opérationnelle). J’invite tous les jeunes patriotes à faire de même. »

Au moins, avec ça, vous serez en sécurité : Je vais pouvoir partir en vacances l’esprit tranquillisé…

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/une-nouvelle-fois-linnommable.html

 


« Bling-bling One », le nouvel avion présidentiel

 

Notre « Divin et Ô combien vénéré président » s’est envolé à bord du « Bling-bling One » pour présider la réunion du G20 qui se tient le 11 et 12 novembre à Séoul, en Corée du Sud.

Vous imaginez « Bling-bling » descendant majestueusement la passerelle du « Bling-bling One » ?...

Ouah !... Bluffant !...

Notre président est en effet attendu par l’ensemble des présidents de la planète !...

Incroyable !...

Quelle réussite !...

De quoi effectivement se balader dans un palace volant qui a coûté près de 180 millions d’euros d’après les révélations du Canard Enchaîné de cette semaine.

Caractéristiques techniques du "Bling-bling One"

Bling-bling One 2 



"Entièrement désossé, il a été réaménagé et décoré aux frais du ministère de la Défense", souligne le Canard qui ajoute que l'appareil "compte désormais une soixantaine de fauteuils de type 'classe affaires' contre 324 en version bétaillère".

Ils sont quand même supers au ministère de la défense !...

D’ailleurs, cet avion relève presque du secret-défense car le rapporteur de la « commission de la Défense nationale et des forces armées», Jean-Claude Viollet, a examiné le budget de l’armée de l’air et a demandé à voir l’avion.

Une fin de non recevoir lui a été opposée par l’Elysée : « On m’a expliqué qu’il y avait des problèmes de disponibilité et que ce n’était pas possible », dit Jean-Claude Viollet. Dans son rapport, il écrit: « Ce refus s’ajoute à une communication malheureuse, laissant l’impression d’une opération que l’on voudrait confidentielle ».

M’enfin tout de même !...

Un peu plus et il demandait à se vautrer dans le lit de notre « Bling-bling » !...

Et pourquoi pas avec Carla pendant qu’il y était ?...

C’est tout de même incroyable ce manque de savoir-vivre !...

Mais il précise: « Je ne remets pas du tout en cause l’acquisition d’un avion longue distance, autonome et sécurisé pour le président».

Il n’aurait plus manqué que cela !...

Il se contente de compter, et le « Bling-bling One » c’est une note de 176 millions d’euros : 60 millions pour l’achat, 91.5 millions pour l’aménagement,  20,5 millions pour la sécurisation des communications et les systèmes d’écoutes et 4 millions pour la qualification de l’appareil.

Son entretien doit coûter 49 millions d'euros pour les trois premières années d'utilisation, puis 10 millions par an au-delà de 2013.

C'est-à-dire que pour l’achat et les trois premières années d’exploitation la note monte à 225 millions d’euros !...

C’est à vérifier ; mais c’est de toute façon énorme.

Mais il est vrai qu’avoir un tel génie aux manettes, notre « Bling-bling », cela n’a pas de prix !...

Le « Bling-bling One » est surtout adapté à la dimension planétaire de notre « Ô combien vénéré président » : il a une autonomie de plus de 12.000 kilomètres, en 14 heures de vol environ.

D’ailleurs, même Obama en est bluffé :

Vidéo humoristique « Sarko à bord du Bling-bling One »

 

 

Voler à bord du « Bling-bling One » cela doit être fabuleux.

C’est tout de même autre chose que de croiser un « Pov’Kon » au salon de l’Agriculture.

Il va en faire des jaloux notre président, car il pèse lourd : 2.000 milliards de dettes publiques et sociales, et 150 milliards de déficit budgétaire pour 2010 !...

D’ailleurs, il n’est pas comme Hu Jintao, le président chinois, qui prend Air China lors de ses déplacements internationaux. Il est vrai que la Chine, c’est 2.000 milliards de réserves monétaires !...

Exactement l’inverse de la France !...

Aussi, je me demande si notre « Bling-bling » ne devrait pas essayer de refourguer le « Bling-bling One » à Hu Jintao car j’ai bien peur que d’ici l’année prochaine l’armée de l’air n’ait même plus les moyens de mettre du kérosène pour embarquer notre « Divin et Ô combien vénéré président » à l’autre bout de la planète  !...

D’ailleurs, je vais vous faire une confidence.

Lorsque le « Capitaine Haddock » sera élu en 2012 la première chose qu’il fera sera de vendre le « Bling-bling One » et d’acheter des trois-mâts barque à la place !...

Parce que le « Capitaine Haddock » il veut un voilier Présidentiel !...

Tonnerre de Brest !...

Pas question de continuer à creuser le déficit budgétaire avec un avion présidentiel au-dessus de nos moyens !...

Car bientôt, nos moyens ce sera la Marine à voile.

Pas beaucoup plus.

Alors vous me direz : « T’es vraiment pas gêné Haddock !... Il te faut un trois-mâts barque Présidentiel !... »

Et bien oui !...

Tout simplement parce que je mettrai à bord des "voyous".

Vous savez ceux à qui « Bling-bling a déclaré la guerre » !...

Et bien oui, ce sera mon équipage.

Et puis vous savez, ils vont se tenir tranquilles, les "voyous", encadrés par des commandos de marine...

Et oui, « Bling-bling » et le « capitaine Haddock », cela n’a vraiment rien à voir : je n’arriverai jamais à être aussi génial.

Aussi, pour le prix du « Bling-bling One », j’ai décidé de faire construire cinq voiliers du type Statsraad Lehmkuhl après la prochaine présidentielle.

Vidéo « Le Statsraad Lehmkuhl en Norvège »

 

 

Ces navires seraient armés par la Marine Nationale (c’est le projet Euroclippers).

Je les affecterai aux Antilles, à la Réunion et en Polynésie.

Il y aura, bien sûr, la cabine de « l’Amiral » qui me sera réservée à bord de chaque navire pour mes déplacements Outre-mer.

Des cabines qui seront aussi disponibles pour les invités de marque mais aussi, chaque année, pour des "Pov’Kons" tirés au sort.

Oui, vous avez bien lu : Pour des « Pov’Kons » tirés au sort.

D’ailleurs notre « Bling-bling », il aurait pu embarquer quelques « Pov’Kons » tirés au sort pour son voyage en Asie !...

Cela aurait été bien pris par le public car ce sont les « Pov’Kons » qui payent son tapis volant de luxe à notre héros planétaire.

Et ce serait tout à fait normal que quelques "citoyens de base" bénéficient, une fois dans leur vie, des mêmes avantages que ceux qu'ils ont élus.

 

Capitaine Haddock

Avertissement : les notes signées « Capitaine Haddock » sont des textes satiriques et humoristiques.