Dépenses sociales Flux

Californie, Catalogne et la grève en « Gauloisie »

 

Un mardi exceptionnel !


Oh, une grève insolente : Même pas autant que le 12 septembre dernier alors que le mouvement était « unitaire » (…mais dans le désordre).

« Mak-Rond » les épuiserait-il ?

« Que » 400.000 manifestants, tous cortèges et toutes centrales confondus, quand la police en compte 55.000 (il y en a qui devrait retourner au CP et apprendre à compter) c’est de toute façon 20% de moins !

Décevant…



En revanche, puisqu’il s’agit des « fonctionnaires-fonctionnants », donc une grève « catégorielle » et que ça n’était pas arrivé depuis 10 ans, ils restent « unitaires » quant aux revendications à s’opposer à plusieurs mesures gouvernementales.

Le premier mot d’ordre concernait le point d’indice resté bloqué entre 2010 et 2016. « Tagada-à-la-fraise-des-bois » l’avait dégelé l’an dernier, mais son successeur a décidé de le bloquer à nouveau pour 2018.

Le résultat est simple, les salaires n’augmentent pas. Ils ne suivront même pas le rythme de l’inflation et pour les personnes de catégorie C, les moins bien payées, la situation est difficile.

Je veux bien…

Les mêmes chez les « territoriaux » et dans « l’hospitalière » : « On a le sentiment d’être en train de s’appauvrir puisque tout augmente, mais pas mon salaire ».

Les fonctionnaires oublient de vous dire que leur rémunération augmente en moyenne tous les trois ans et de façon totalement automatique du fait des grilles indiciaires. C’est le miracle de la fonction publique. Sans rien faire, le salaire augmente régulièrement !

Essayez de trouver la même chose dans le « privé », hors les minimas et vous m’en reparlerez…

Cette machine infernale produit le fameux « glissement vieillesse-technicité » qui dérape d’ailleurs de 300 millions cette année.

Encore n’évoquent-ils pas les fréquentes augmentations de prime qui vous coûtent très cher, à vous « pôv’Kontri-buables » et qui sont attribuées dans une opacité totale.



Les enseignants eux prennent aussi le chemin de la rue pour protester contre la diminution des contrats-aidés et réclamer, bien sûr, une hausse de leurs revenus. Cette grève aurait touché plus particulièrement le primaire, où près d’un enseignant sur deux s’est annoncé à l’arrêt.

À « Paris-sur-la-plage », plus d’une école sur dix aurait été totalement fermée.

Pas grand-chose…

Les suppressions de postes prévues dans la fonction publique leur font également peur: « Nous réduirons le nombre d’agents publics de 120.000 emplois sur la durée du quinquennat », avait annoncé « Jupiter » pendant la campagne présidentielle.
C’est moins que « Juppette » et encore moins que « Fifi-le-souteneur ».

À y regarder de près, si le chiffre change, les années passent et cette tendance perdure. Aux impôts, par exemple, près de 36.000 postes ont déjà disparu des effectifs en 15 ans. Cette disposition se poursuit avec près de 1.800 suppressions de postes en 2017 et 1.600 l’an prochain veut-on nous faire croire.

Moi, j’ai recompté : On n’a pas tout ça dans le budget 2018 mais, contrairement à 2007, avec seulement 1.600 suppressions de postes.

Ils oublient aussi de parler des légions d’emplois aidés dont ils bénéficient depuis des années, et dont ils ont un besoin si crucial pour faire le boulot quotidien. Les « pôv’-aidés » sont effectivement affectés aux tâches que les fonctionnaires titulaires n’ont pas envie d’assumer. C’est beau la solidarité…

Et ils omettent de vous rappeler que dans loi de finances 2018 seront créés 16.000 emplois nouveaux pour régulariser la situation de ces « petites mains », souvent traitées comme des esclaves-subalternes.

On est vraiment très loin des suppressions d’emplois connues sous « Bling-bling »…



Et s’est rajouté une dizaine de syndicats de médecins, praticiens hospitaliers, qui sont eux aussi entrés dans le mouvement pour dénoncer « l’étranglement financier » de l’hôpital.

Si plus d’un fonctionnaire sur dix a fait grève mardi dernier, c’est donc pour réclamer un coup de pouce salarial (votre pognon…). D’autant que les syndicats sauront lundi prochain si le gouvernement lâche un peu de lest sur le dossier de la compensation de la hausse de la CSG…

Pas de raz-de-marée = cap maintenu, rassurez-vous.

Les taux de grévistes communiqués par le ministère des Comptes publics en début de soirée faisaient état d’un mouvement suivi par un peu plus d’un agent sur 10 : 14 % dans la fonction publique de l’État, dont 20 % dans l’enseignement primaire, 9,5 % dans les collectivités locales et 10,4 % dans la fonction publique hospitalière.

Une nouvelle intersyndicale de la fonction publique est prévue le 24 octobre mais pourrait être décalée.



Ce n’était pas tout : Les fonctionnaires soutiennent que le jour de carence n’existe pas ou plus dans le secteur privé alors qu’il est prévu de le leur appliquer.

Il faut vous dire que le jour de carence existe dans le code du travail, mais il est effectivement très souvent comblé aux frais de l’employeur par des contrats de prévoyance souscrits auprès d’un assureur privé.

Et au passage, aucun fonctionnaire ne se demande comment font les entreprises, réputées d’horribles lieux d’exploitation, pour supporter des charges que la fonction publique ne parvient pas à financer…

Aujourd’hui, c’est le contribuable qui paie de fait et, au nom de la solidarité, les fonctionnaires entendent bien continuer à prélever cet impôt déguisé.



La question de l’augmentation de la CSG, justement, qui ne serait pas compensée. Là encore, les fonctionnaires ne manquent pas une occasion de comptabiliser toute opération qui leur serait défavorable, mais ils oublient soigneusement de rappeler les avantages extravagants dont ils bénéficient.

Dans le domaine de la protection sociale, tout fonctionnaire n’a pas assez des dix doigts de ses mains pour compter les cas de promotion en fin de carrière pour donner un coup de pouce à la retraite d’un collègue. Comme la pension est calculée sur les six derniers mois de carrière (alors que, dans le privé, elle est calculée sur les vingt-cinq meilleures années), la tradition veut qu’on récompense les partants par une promotion de dernière minute que le « Kon-tribuable » finance de force.

Car les retraites des fonctionnaires ont besoin de 38 milliards annuels d’impôts pour trouver leur équilibre…

Et dans ces 38 milliards, il serait intéressant de savoir quelle part est directement due aux promotions de complaisance (qui seraient à-peu-près systématiques). On se rendrait donc compte que, chaque année, les fonctionnaires empochent bien plus que la compensation de la CSG et on ne les voit jamais descendre dans la rue pour protester contre ce privilège.

Des fonctionnaires au service de la Nation, ou le kon-tribuable au service des fonctionnaires ?

‘‘That is the question’’…



Ceci dit, à Londres (et à Madrid), à Bruxelles, on attendait « le catalan » : C’est nettement plus important pour l’avenir de la Souveraineté-Jupitérienne de l’Europe (relire ici aussi).

Et vous aurez noté avec amusement que jusque-là, c’est le « silence-complet » dans toutes les capitales européennes et de l’UE, que ce soit pour condamner (ou approuver) les velléités indépendantistes catalanes ou la rudesse policière espagnole : On n’entend quasiment rien, ni personne !

C’est que tout le monde flippe…

Et moi de rassurer mes interlocuteurs du moment : « On en a eu un à Matignon durant plusieurs années (« Menuet-Valse »). Ça a une grande gueule mais pas de kouilles ! »

Comprenez : Quasiment tous les pays de l’UE ont leur Catalogne potentielle.

L’UK bien sûr avec l’Écosse et le Pays de Galles, voir l’Irlande du Nord (merci le Brexit), la Belgique avec la Flandre, mais aussi la Ritalie avec la Vénétie (indépendante de 697 à 1797) voire sa voisine la Lombardie, voire toutes les régions du Nord groupées en une « Padanie » riche et industrieuse, affranchie du Sud (vu comme) pauvre et maffiosi-étatiste depuis Naples et jusqu’en Sicile.
La « Romanie », on ne sait pas si elle a des velléités de scission…



Et ça ne s’arrête pas là : Sans même évoquer la « Corisca-Bella-Tchi-tchi » ou le Pays basque espagnol, on mentionnera les Hongrois de Roumanie qui revendiquent l’autonomie du Pays Sicule (partie de la Transylvanie qu’ils peuplent), la Voïvodine qui veut s’émanciper de la Serbie, ou, symétriquement, les Serbes de Bosnie ouvertement séparatistes.

Si les Catalans pouvaient éviter de réveiller tout ce petit monde…

Ces « Gitans » (comme les nomme un de mes correspondants local) – y incluant « Sœur-Âne », la mairesse-parigote – n’auraient rien compris à la « vision jupitérienne » de « Manu-Mak-Rond » quant à l’avenir de la démocratie : Ils veulent tout et tout de suite, n’importe comment.

« Ah bon ? « Sœur-Âne » réclame elle aussi l’indépendance de l’Île-de-Gauloisie ? »



La fièvre indépendantiste un « truc » de pays d’Europe du sud ou centrale ?

Un des dossiers les plus chauds est celui des îles Féroé à qui le Danemark a refusé l’indépendance en 2004 et qui doivent revoter sur cette question en 2018.

Notez que les Malouines l’ont perdue mais que la Slovaquie l’a obtenue de Prague.
Pareil le Vatican, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine, la Croatie, le Monténégro, le Kosovo, la Slovénie mais pas encore le Mont Athos…

Quant aux Kurdes, turcs, irakiens, iraniens, ils attendront une autre ère.

Et pan : Le président de la Catalogne prend l’initiative et aura annoncé et signé mardi soir une déclaration d’indépendance.

Mais c’est pour mieux, et dans la foulée, la suspendre…

Pas le kouilles, vous dis-je !



Pourtant il a estimé que sa région vivait un « moment historique », s’appuyant sur la victoire du « OUI » à l'indépendance à 90,19 % des voix, lors du référendum d'autodétermination du 1er octobre, et il loupe la marche…

Il faut lui envoyer des « marcheurs » !

Notez que 90 % des voix avec un taux d'abstention s’élevant à 57,6 % des inscrits puisque les « unionistes-locaux » ne se sont pas dérangés pour un référendum « interdit », ça ne fait pas beaucoup, même si c’est plus que la moitié et deux fois plus que pour « Jupiter »…

On est loin du divorce par consentement mutuel de la Tchéquie et de la Slovaquie.



« Le gouvernement catalan et moi-même proposons que le Parlement suspende les effets d’une déclaration d’indépendance afin de pouvoir entreprendre dans les prochains jours un dialogue », a-t-il déclaré.

Après la déclaration du président de la Généralité de Catalogne, le gouvernement espagnol a de toute façon jugé « inadmissible » cette position. « Mariano-rabat-joie » avait laissé entendre qu’en cas de déclaration d’indépendance, quelle qu’elle soit, immédiate ou différée, il pourrait suspendre l’autonomie de la région (art. 155 de leur constitution), une mesure sans précédent depuis 1934.

En fait, comme le catalan a donné « du temps au temps », on peut y voir une tentative de chantage (avant de voir se dresser un mur le long de sa frontière « indépendante », façon « rideau de fer », Mur de « Trompe » ou encore celui de la honte en Israël).

En réalité, il « ne sait pas où il est, ni où il va », a déclaré la numéro deux du gouvernement conservateur espagnol.

Et puis quand on sait que le gouvernement espagnol a déjà pris le contrôle des finances de la région en septembre, il peut aussi instaurer un état d’urgence allégé lui permettant d’agir par décrets.

On en connaît d’autres.

Et une arrestation du leader régional et de son entourage dans le cadre d’une enquête judiciaire déjà ouverte pour sédition n’est pas à exclure.



L’ambassadeur d’Espagne en « Gauloisie-des-Lumières » aurait même dénoncé sur BFMTV un « coup d’État au ralenti » en Catalogne.

Bien vu.

De toute façon Bruxelles a fait savoir qu’il n’était pas question de faire entrer la Catalogne-indépendante dans l’UE, même si les habitants cette région riche, qui pèse 19 % du PIB du pays, sont tout de même 16 % de tous les Ibériques.

Ils vont payer leur tortillas et tapas comment au juste ? En Euros ou en Pesetas ?

En dollars, peut-être : Les Cartels vont pouvoir venir en blanchir un maximum, s’ils prospèrent encore un peu dans ce sens-là…



Le dollar, justement…

Figurez-vous que pendant que tout ce petit-monde s’amuse, à Barcelone ou sur les pavés de boulevards « gauloisiens », la Californie crame.

Déjà plus d’une douzaine de morts à déplorer.

Disons que ça devient coutumier de par chez eux, puisqu’on en entend parler tous les ans.

Seulement là, c’est assez extraordinaire : Même les vignobles seraient détruits !

J’en chus sur mon séant…

Pensez, une vigne brûler ?

Mais comment font-ils pour faire du vin s’ils n’arrosent pas leurs ceps ?



Mon « Cousin-Dumè » m’expliquait il y a quelques années, pour avoir été aussi vigneron – et distillateur de gnôle genre « Danger : À ne pas secouer trop fort » – et avoir visité des caves sur place, c’est qu’à Napa Valley, c’est du flanc.

Oui il y a des tonneaux, des fûts, des cuves, des bouteilles, même plein de vignes, mais ils vendent surtout « de la poudre » mélangée à de l’eau.

Le vin, ils le tirent à la demande et en fonction du goût de l’acheteur : Un coup de « boisé », une lichette de « fruits rouges », un peu de tanin, quelques gouttes de citronnelle à l’occasion et de l’alcool mélangé au jus de raisin (pour « la robe ») à la couleur demandée…

Preuve par l’évidence : Une vigne, ça ne brûle pas si c’est correctement entretenu.



C’est d’ailleurs un conseil de survie que je vous donne : Si un jour vous êtes cernés par de gigantesques incendies, soit vous courez à la mer, vous plongez dans un lac, soit vous vous munissez d’un sceau d’eau et de quelques torchons.

Les torchons c’est pour être mouillés dans le sceau et appliqués sur vos voies respiratoires supérieures.
Et vous filez au milieu de la vigne en restant allongé : Le feu ne pourra pas vous atteindre.

Bé pas en Californie, figurez-vous.



C’est vous dire si mardi j’aurai eu une journée « hors du commun ».

Mais pas pour les deux premiers thèmes abordés : Du recuit, parfaitement entendu, ceux-là !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/10/un-mardi-exceptionnel.html

 


On taille dans les dépenses sociales dans l’Essonne !

 

Vraiment le début de la fin ?

 

Ce n’est pas une blague, je l’ai lu la semaine dernière dans un numéro du Monde (que d’habitude j’évite) à l’occasion de mon passage à Monaco.

Mon boss est sympa avec moi : Au lieu de se payer plusieurs abonnements à la presse quotidienne à chacun de ses collaborateurs « qui comptent », il n’en paye qu’un et il nous réunit dans ses locaux pour qu’on puisse s’informer et même en causer…

Et de toute façon, à Venise, la poste, parfois ça passe, parfois ça ne passe pas, donc pas la peine d’espérer être à jour quotidiennement.

Mais avantage local, quand on trouve les hebdomadaires gaulois en kiosque, ils sont « allégés » des publicités et imprimés sur papier-pelure : Ça prend moins de place et c’est bon pour la planète…

Passons donc pour en revenir à notre sujet du moment : « Le département de l’Essonne assure être dans l’impossibilité de procéder au paiement de l’aide sociale légale pour une partie de l’année 2015. Dans un courrier, adressé fin décembre aux associations de protection de l’enfance et aux établissements médico-sociaux pour les personnes âgées ou les adultes handicapés, François Durovray (LR), le président du conseil départemental, annonce que sa collectivité ne sera pas en mesure de régler ses factures et propose d’étaler les versements sur les six prochaines années, avec les intérêts. »

Et d’après les informations du Monde, ces coupes concerneraient également le secteur des services à domicile, l’allocation personnalisée d’autonomie et la prestation de compensation du handicap et d'autres départements.

Bref, coupes sombres dans les dépenses des plus nécessiteux, figurez-vous.

Et encore, on n’est pas comme dans le « neuf-trois » de « Barre-to-alone » où ses services et lui-même recevaient la manne financière étatique pour aller la placer en « subprime »… Les kons !

Non, là, il s’agit bien d’un « défaut de paiement » pur et simple.

Aux fournisseurs d’aller se gratter le neurone pour faire du « crédit-vendeur » à la puissance publique démembrée… et désargentée !

Fort !

Ça me fait immanquablement penser à « Da-Vide-Camé-Rhône » de chez les brillants et royaux sujets de sa très gracieuse majesté d’outre-Manche qui a un plan fabuleux contre la « pôvreté » : Lors de son discours de lundi 11 janvier 2016, à l'occasion du lancement du nouveau programme du parti Conservateur britannique pour lutter contre la pauvreté, il a été merveilleux.

Sa solution pour sortir les pôvres de la pauvreté serait de leur apprendre à mettre de l'argent de côté.

« Économiser est une habitude qui doit commencer tôt… Nous allons voir ce qu'il est possible de faire dans ce domaine » a-t-il déclaré.

Le but du jeu serait de permettre aux « personnes ayant de faibles revenus de se créer une réserve pour les jours (encore) plus difficiles ».

C’est-y pas si simple et sympa comme plan de lutte contre « l’extrême-pôvreté » ?

Lumineux, dois-je admettre !

Comment ce fait-ce que personne n’y ai pensé plus tôt ?

Même chez nos « sachants » d’élite, on ne sait pas encore ça, semble-t-il.

Notez que les gaulois ont tout compris depuis longtemps comme le souligne une récente étude de « Lyne-sait-tout ».

Fin 1995, le patrimoine net de dette des gaulois s'élevait à 3.400 milliards d'euros, soit en moyenne 147.000 euros pour chaque ménage.

Là, je n’étais pas encore trop inquiet : Les dettes publiques représentaient 663,5 milliards d'euros à la fin de la même année 1995, soit 55,5 % du PIB.

D’autant que le patrimoine public était évalué au même montant, avec quelques 430 millions d’euros d’excédent : On pouvait encore tout rembourser en vendant tout et si ça ne suffisait pas, on pouvait toujours aller piocher dans la poche garnie des électeurs fortunés.

D’ailleurs, ils ne s’en sont pas privés, ni les uns ni les autres depuis « Bling-bling », et même l’épisode « Bat-la-mou ».

Parce que désormais, le montant des dettes publiques avoisine les 2.000 milliards, soit une progression de l’ordre de 5,8 % en moyenne annuelle, et on en rajoute tous les jours (comme le signale le CG de l’Essonne : Cf. le post d'hier), à dépasser ce niveau rapidement.

Je ne le suis pas plus vingt plus tard, le patrimoine des gaulois atteint… 10.300 milliards, soit 352.000 euros environ par foyer. Bien sûr, il faut tenir compte de l'inflation : On cause en euro courant.

Mais en 20 ans, la valeur réelle de la richesse nette a tout de même progressé de 4,5 % par an.

Alors que l’endettement public a progressé en moyenne de 5,8 %.

Il y aurait de la « perte en ligne », comme dirait l’autre, parce que la valorisation du patrimoine public ne grimpe pas aussi vite.

Et c'est 2,5 fois plus rapide que le pouvoir d'achat, qui lui, n'a gagné que 1,8 %.

Alors quid ?

Qui a donc intérêt à la dépense publique sans limite ?

Les « riches » ou les « pôvres » ?

Vous ne voyez donc pas l’effet de « vase-communicant » ?

Plus l’un s’effondre, plus l’autre s’en met plein les poches, non ?

In fine, leur patrimoine correspond aujourd'hui à plus de 6 années de revenu disponible net : Il faut dire qu’on leur en pique tellement que le « rendement » des « travailleurs-prolos » souffre.

Alors que la dette publique vaut 100 % du PIB voire, pour être plus exacte et comparer des choses comparables, 6,62 ans de recettes fiscales putatives.

Confirmation : Il y a bien de la perte en ligne !

Et puis finalement, il y a de quoi s’inquiéter, parce qu’on sait mieux comment est constitué le patrimoine des Gaulois.

Le gros de l'enrichissement se concentre entre 1995 et 2007 (les années « Chi »), avec un bond annuel moyen de quasiment 9 %. Et, c'est la hausse de l'immobilier qui est au cœur de cette flambée, le logement étant l'enfant chéri de leur patrimoine. Mais si l'immobilier donne la tendance de fond, les actifs financiers impulsent les changements de rythmes. Quand la bourse monte, la courbe de hausse est amplifiée.

Mais pas de vrai drame quand le CAC est à la baisse : L'éclatement de la bulle internet en 2000 n'a fait qu'adoucir la pente pendant 2 petites années.

Et dès 2003, c'est reparti, le rythme s'accélère à nouveau. Les ménages consacrent alors une part encore plus importante de leur revenu à leur épargne financière pour préparer leur retraite.

Mais avec 2008 survient la pire récession de l'après-guerre.

Et que se passe-t-il ? Eh bien rien, ou presque !

Le patrimoine net est à peine écorné : Il perd 5 % de sa valeur entre 2007 et 2009 alors qu'il en avait gagné 175 % pendant les 12 années précédentes !

Eh oui, c'est encore l'exceptionnelle résistance des prix immobiliers qui a joué.

Lorsque les bourses chutent, la baisse des taux oxygène le marché de l'immobilier.

À quoi il faut ajouter l'impact de la fameuse loi TEPA qui a facilité les transmissions de patrimoine avec une fiscalité notoirement plus light. Dès 2011, la remontée de l'immobilier ainsi que le rebond du marché des actions inaugurent une nouvelle phase de hausse.

La légère correction des prix de la pierre dû à « Sicile-Du-Flot-vert » et sa loi ALUR n'aura ensuite qu'à peine écorné les patrimoines.

D'autant que les prix seraient repartis à la hausse fin 2015.

Cette période 1995-2015, c'est donc 20 ans d'enrichissement exceptionnel pour les gaulois, sans que le poids de leur endettement n'ait augmenté : Les dettes des ménages pèsent structurellement moins de 10 % de leur actif total.

Et il faut y regarder de plus près. Cet enrichissement reste concentré entre les mains de quelques « happy few » : Car 48 % de la richesse est détenue par les 10 % les plus fortunés ; et la moitié des Gaulois possède 93 % du patrimoine, l'autre moitié 7 % seulement.

Et sur le plan-là, rien n'a changé en 20 ans.

Comme quoi, il n’y a pas assez de « pôvres » qui économisent…

Mais bon, le problème des « riches », il est aussi ailleurs.

Parce qu’un patrimoine, c’est bien, mais la plupart du temps ce n’est pas « liquide » et même les riches n’ont pas appris à se nourrir de briques ou de parpaings.

Globalement, d’où vient le pognon ? De 3 endroits possibles et pas un de plus.

Les impôts, la création de monnaie (par la banque centrale) et les emprunts (ce qui veut dire qu’un fou doit accepter de vous prêter).

C’est tout.

Car on a beau être « pôvre » et économiser quand même, l’argent ne tombe pas du ciel.

Avant on pouvait le faire tomber de notre banque centrale, la Banque de « Gauloisie impécunieuse ». Elle pouvait imprimer autant de billets que nécessaire.

Cela avait quelques conséquences néfastes, comme la baisse de la valeur de notre monnaie nationale et donc cela rendait plus cher les produits importés et il y avait même de l’inflation.

Aujourd’hui on n’a plus de banque centrale à nous et l’inflation est nulle !

Alors, inutile d’attendre une pluie de billets à la demande.

Et quand les impôts sont très ou trop hauts, difficiles de les augmenter encore. 

Il ne vous reste plus qu’à emprunter. Mais à qui ?

Pour le moment une grosse partie, par des mécanismes indirects, ni plus ni moins qu’aux épargnants gaulois qui persistent à souscrire des fonds euros dans les contrats d’assurance-vie ce qui n’est rien d’autre que des obligations d’État.

D’un État en faillite.

Et comme on vient de le voir, pour l’essentiel qui sont ces épargnants ?

Les retraités, jeunes et moins jeunes qui détiennent globalement le patrimoine immobilier et financier dans notre pays ce qui est normal puisque plus on est jeune plus on est pôvre et on apprend seulement à économiser à outrance (régime patate à l’eau et « pâte-beurre » sans beurre), et plus on est « vieux », plus l’on a pris le temps de constituer un patrimoine à force d’économiser.

Nos seniors n’ont rien volé, c’est un processus parfaitement logique qui existe depuis des générations et des générations (Cf. Karl, pas Groucho mais Marx, quant à la constitution de « Daβ groβ Kapital », quoiqu’en dise « Pique-et-T’y »).

Et c’est là que c’est fort drôle !

Nos retraités, et bien ils encaissent des… retraites, versées par un État qui en réalité n’a pas d’argent et emprunte des sous tous les mois.

Pour être encore plus clair, les retraités ne se rendent pas compte qu’ils se payent eux-mêmes leur retraite en prêtant à l’État via leurs placements d’argent nécessaire pour qu’il leur verse leur pension !

Elle n’est pas magnifique la vie ?

D’autant que pour la vie des « pôvres-bêtes », figurez-vous qu’ils sont abreuvés de subventions, pas trop, juste ce qu’il faut pour pouvoir becqueter, se chauffer, payer leurs impôts locaux et la redevance électrique, les assurances, la carte Navigo pour aller se soigner dans des vêtements pas trop décatis et pour payer la TVA qui va avec.

TVA, CSG-Crds et autres, même sur les bas salaires et autres « indemnités » de survie qui financent justement les « redistributions » à caractère social, entre-autres !

Globalement, ils sont donc déjà tous fonctionnaires sans le savoir, même quand ils ne bossent pas…

Je viens de vous résumer la « socialie-gauloise » : Et figurez-vous que vous tâcherez d’être obligeamment reconnaissant aux prochaines élections, parce que même un président « Républicain-démocrate » de département de la grande couronne de la capitale « Paris-sur-la-Seine », il avertit qu’il ne peut pas faire les échéances : C’est dire !

Alors quand ce sera un président de la « res-publica » toute entière qui se sera installé dans le fauteuil de votre valeureux « capitaine de pédalo à la fraise des bois » préféré, je ne vous raconte pas le délire des foules ruinées…

Bien à vous toutes et tous, tout de même !

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/01/vraiment-le-debut-de-la-fin.html