Défense Flux

Le 9 mai 1945

 

Hier, c’était nous,

 

Aujourd’hui, c’est au tour des Russes (et quelques autres)…

…de commémorer la victoire sur les nazis d’il y a 70 ans, alors que de notre côté, nous célébrons le 65ème anniversaire de la déclaration de Robert Schuman, considérée comme fondatrice de l'Europe !

Eh oui, en 1945 minuit était dépassé quand le document de la reddition sans condition a été signé : Décalage horaire oblige.

Et encore, il convient de se rappeler la reddition a été actée le 7 mai 1945, à 2 h 41, à Reims dans une salle du Collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt) abritant le « Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force » par le maréchal allemand Alfred Jodl, les généraux américains Walter B. Smith et Eisenhower, du général français François Sevez et du général soviétique Sousloparov, les combats devant cesser le 8 mai à 23 h 01.

 

Alors, pour l’occasion, j’ai demandé à ma « pote » ukrainienne de commenter l’événement pour vous.

Elle a des tas de choses à dire sur les événements et la guerre qui déchirent son pays, les fanges fascistes armées par l’OTAN, son gouvernement de ploutocrates qui en impose à sa guise et les séparatistes du Donbass russophones.

Elle est elle-même russe de naissance, née à Kiev et ukrainienne de citoyenneté.

Et elle m’a envoyé plusieurs articles de presse en réponse que je vous synthétise ci-après.

 

Physiquement, elle ressemble un peu à « Irina Dichnikov », un gros bonbon rose aux yeux bleus-ciel tel que décrit dans le dernier chapitre de « Mains invisibles » : Je vous l’ai déjà dit, j’ai une « faiblesse » ; je n’ai absolument aucune imagination, il faut que je me raccroche à quelques réalités pour faire vivre mes personnages, sans ça, je n’y arrive pas.

C’est simple, le « tome 2 » arrive, mais je n’ai toujours pas terminé les premiers chapitres, où je fais causer « Florence » à la première personne du singulier.

Un défi pas facile que de se mettre dans la peau d’une dame quand on est soi-même un « kouillu », et depuis octobre, j’y viens et j’y reviens sans cesse…

 

Pour elle, que j’ai rencontrée en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » dans « une autre vie », avec un mari et des adolescents à traîner dans les concerts polyphoniques de Balagne auxquels ils participaient, quelle que part, la victoire d’il y a 70 ans est, en occident, volée par les anglo-saxons…

 

Je cite : « Les nombreuses tentatives de réécriture de l’histoire commencent à porter leurs fruits. (…). Il s’agit en fait d’un long travail de sape qui veut faire, dans l’idée des habitants en Europe, des États-Unis l’armée qui a permis de faire tomber le IIIème Reich tout en accusant la Russie de vouloir « privatiser la victoire ». »

 

Et elle continue à travers les documents et coupures d’article arrivés par Internet : « Selon un sondage récent fait par l’institut britannique ICM Research dans trois pays, la France, l’Allemagne et l’Angleterre, la majorité de la population pense que ce sont les américains qui ont gagné la guerre.

Pour être plus exacte,  61 % des français et 52 % des allemands interrogés. 46 % des anglais pensent que c’est l’Angleterre qui a joué un rôle déterminant et 16 % pensent à l’armée américaine. En général, 43 % des personnes interrogées dans ces trois pays pensent que c’est l’armée américaine qui a joué un rôle décisif dans la guerre, 13 % le reconnaisse à l’armée soviétique. Plus précisément, 8 % des français, 13 % des anglais et 17 % des allemands considèrent que l’armée rouge a joué un rôle décisif.

Ce qui est effarant est que, en moyenne, 20 % des personnes interrogées n’ont pas pu répondre à la question. »

Si on m’avait sondé, j’aurai affirmé que c’était les armées des alliés, sans distinguer.

Quoique la libération de la « Corisca-Bella-Tchi-tchi » le 4 octobre 1943 doit si peu aux forces anglo-saxonnes, hors l’aviation de soutien, bien plus aux italiens, sans compter le 1erde choc, les Goumiers et Tirailleurs marocains et nettement moins aux russes…

 

Peu de monde connaît cet épisode héroïque :

Rappelons que la zone libre est envahie le 11 novembre 1942 (opération Attila) par les Allemands et les Italiens à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord le 8. Les Italiens occupent la Corse, violant l'accord passé avec le maréchal Pétain lors de l'armistice du 24 juin 1940.

Près de 85.000 soldats des forces armées italiennes occupent toutes les villes de l'île.

Les résistants corses mènent alors une insurrection contre les Italiens en juin et juillet 1943 mais celle-ci est durement réprimée par l'OVRA, la police politique fasciste italienne, et par les chemises noires qui n’ont pas laissé un bon souvenir sur place.

860 Corses sont arrêtés et déportés en Italie et 3 autres partisans du Front national sont exécutés le 30 août à Bastia par un tribunal de guerre fasciste.

Après le débarquement allié en Italie, l'Italie fasciste signe un armistice le 8 septembre 1943 alors que Benito Mussolini est arrêté et que le roi Victor-Emmanuel III reprend le pouvoir.

L'Italie passe dès lors dans le camp des Alliés. 

 

Après l'armistice du 8 septembre, le général Magli reçoit le commandant français libre Colonna d'Istria pour se mettre d'accord sur des plans opérationnels communs.

Le Comité de libération occupe la préfecture d'Ajaccio et contraint le préfet de Vichy à signer le ralliement de la Corse au Comité Français de la Libération Nationale, le CFLN.

Le général Magli, commandant les 80.000 hommes des troupes d'occupation italiennes en Corse, ordonne alors à celles-ci de considérer les Allemands comme des ennemis.

Les Allemands occupent principalement le sud de l'île et tentent de désarmer les unités italiennes. La Corse relevait d'une importance stratégique, servant de bases aériennes et maritimes pour les opérations de l'Axe en Méditerranée, notamment pour évacuer leurs troupes d'Europe du Sud.

La Sardaigne est évacuée à l'été 1943 par les Allemands en raison des bombardements alliés incessants sur l'île.

Dès lors, les Français libres peuvent concentrer leurs efforts sur la libération de la Corse.

À Bastia, les Italiens ouvrent le feu contre des avions et des navires allemands.

Le 9 septembre 1943, dans le port de Bastia, le destroyer Aliseo, sous le commandement du capitaine Carlo Fecia di Cossato, avec la corvette Cormorano, réussit dans une action héroïque à couler sept navires allemands, en endommageant trois autres.

Le village de Levie Alta Rocca se lève face aux soldats de la division SS Reichsführer. Dès le 9 septembre 1943, les résistants corses et les soldats italiens attaquent les troupes allemandes qui avaient commencé leur mouvement en direction du sud.

Pendant plus de dix jours, ces derniers mènent une lutte sans merci.

Malgré les contre-attaques, l'exécution de deux patriotes et l'ultimatum allemand menaçant de raser le village, les patriotes se sont maintenus sur place au prix de dix morts et plus de dix blessés avant l'arrivée des Forces Françaises Libres.

Grâce aux habiles dispositions prises, au calme de ses chefs et au courage de tous, les Allemands rebroussent chemin, laissant plus de 200 morts, environ 400 blessés, 20 prisonniers, plus de 30 véhicules blindés, des armes, des munitions et des vivres.

À partir du 11, le général Giraud envoie de son propre chef 109 hommes du 1er bataillon parachutiste de choc sous les ordres de Gambiez à bord du sous-marin Casabianca commandé par le capitaine de frégate Jean L'Herminier.

Ils débarquent dans le port d'Ajaccio dans la nuit du 12 au 13.

Dès le lendemain, dans la nuit du 13 au 14, et jusqu'à la fin septembre, l'acheminement massif de matériels et de troupes entre Alger et Ajaccio, reposant sur plusieurs milliers de goumiers et tirailleurs marocains, est effectué par la 10ème division de croiseurs légers, avec Le Fantasque et Le Terrible, commandée par le capitaine de vaisseau Perzo, avec la contribution occasionnelle des croiseurs Jeanne d'Arc et Montcalm et des torpilleurs Alcyon et Tempête.

Le général Giraud en informe le CFLN qui lui reproche le noyautage de l'île par les communistes du mouvement « Front National » (mais oui !).

L'offensive de l'armée française de la libération débute le 14, lorsque 6.600 soldats de la 4ème division marocaine de montagne sont débarqués sur Ajaccio depuis Alger, soutenus par la Royal Air Force et l'United States Army Air Forces afin d'intercepter les unités allemandes en pleine débâcle.

Le 17, le général Henry Martin rencontre le général italien Magli à Corte afin de coordonner les mouvements des troupes alliées et italiennes.

Le 21, Giraud arrive en Corse.

Sartène est définitivement libérée le 22.

Un bataillon de choc américain de 400 hommes rejoint alors les forces françaises.

Le 23, les troupes de choc et les patriotes corses atteignent Porto-Vecchio.

Les troupes italiennes de la Division d'infanterie Frioul joueront un rôle déterminant, avec la participation des troupes coloniales marocaines, en prenant le col de San Stefano le 30 septembre puis le col de Teghime le 3 octobre.

Ils rejoignent ensuite les résistants corses pour harceler les 10.000 hommes des troupes allemandes le long de la plaine orientale.

Ces dernières détruisent ponts routiers et chemin de fer pour protéger leur retraite et, dans la nuit du 3 au 4 octobre, évacuent Bastia.

À 5 heures du matin, le capitaine Then entre dans Bastia déjà libre, à la tête du 73èmegoum du 6ème tabor.

La résistance intérieure (maquis) a ainsi joué un rôle important, avec des figures comme François Vittori, chef d'État-Major des FTP de « Corsica-Bella-Tchi-tchi ».

Mais il y aurait encore bien plus à en dire…

Revenons à ma « pote »…

 

« Qu’est-ce que cela signifie ?

Tout d’abord, pour une grande partie de la population, il est évident que la Seconde guerre mondiale est dans un passé très lointain qui ne les concerne pas », analyse-t-elle.

« Ce qui peut aussi expliquer la remontée de l’extrémisme en Europe et notamment en Ukraine dans l’indifférence la plus totale : Les gens ne faisant plus attention à l’Histoire, on peut la réécrire pour eux et, par exemple, présenter les soldats ukrainiens de l’UPA, des nazis sanguinaires, comme de gentils combattants pour l’indépendance contre le grand monstre moscovite. »

 

Et de poursuivre : « Il est également évident qu’Hollywood a bien fait son travail. L’armée américaine y gagne toutes les batailles qu’elle perd sur le terrain, comme ce fut le cas aussi pour la guerre du Vietnam, mais peu importe, l’image s’incruste dans les têtes modernes qui préfèrent regarder un film et internet plutôt que d’ouvrir un ouvrage historique, trop compliqué. Et si l’URSS, et ensuite la Russie, ont fait d’excellents films sur la guerre, ils ne peuvent pas accéder aux salles de cinéma de l’Europe libre. » 

 

Et elle se met à compter : « D’une manière générale, on compte pour l’Union Soviétique la perte de 26.600.000 hommes, soldats et civils confondus. 34.476.700 hommes ont participé aux combats. 1.710 villes ont été détruites, plus de 70.000 villages, plus de 32.000 usines, etc.

En ce qui concerne l’Allemagne, de juin 1941 à juillet 1945, 6,5 millions d’hommes ont été soit tués, soit blessés, soit ont disparu. Rien qu’en été 1941, quand l’Union Soviétique est entrée en guerre, l’Allemagne a perdu 742.000 soldats, alors que depuis 1939, lors des combats contre la Pologne, la France, l’Angleterre, la Belgique, la Hollande, le Danemark, les pays baltes, elle n’avait perdu que 418.805 soldats.

Pour leur part, les États-Unis ont mobilisé  16.112.566 soldats, il y eut 405.399 morts, 652.000 blessés et 140.000 disparus.

Sur 2.000 milliards de dollars de pertes financières, l’URSS émarge pour un total de 610, les USA pour 341, l’Angleterre pour 150, l’Allemagne pour 230, l’Italie pour 50, le Japon pour 100 et les autres pays pris dans leur ensemble pour 350.

(…)

Et pour en finir avec le rôle décisif de l’armée américaine dans la victoire contre l’Allemagne nazie, rappelons que si les États-Unis sont entrés en guerre, dans le Pacifique, en décembre 1941, ils ne sont intervenus sur le front européen qu’en juin 1944 quand l’armée soviétique reprenait le contrôle. »

Elle oublie au passage le débarquement en Sicile et de rappeler que Staline et son pacte félon germano-soviétique, signé le 23 août 1939 au Kremlin entre le ministre des Affaires étrangères de l'URSS, Viatcheslav Molotov et Joachim Von Ribbentrop, en présence de Staline, s’est épargné 2 ans de guerre, jusqu’au 22 juin 1941 avec le déclenchement de l'Opération Barbarossa… 

 

« À aucun prix, les États-Unis ne pouvaient, pour des raisons politiques évidentes, laisser l’armée rouge libérer l’Europe seule, sinon ils la perdaient et perdaient par là même tous les gains financiers et politiques qu’ils pouvaient retirer de cette guerre.

Sur le territoire européen, l’armée américaine est intervenue en France (surtout en Normandie), Italie, Allemagne, Hollande, Belgique et Luxembourg. »

Qu’elle en oublie la campagne d’Italie, les combats acharnés contre les allemands tout au long de la péninsule, les quatre batailles de Monte-Cassino, de janvier à mai 1944, le plan ultime du futur Maréchal Juin, ouvrant la route de Rome et tant d’autres…

 

« Rappelons également que l’armée soviétique, seule, a libéré plus de 50 % du territoire des pays européens, sans compter évidemment la partie européenne de son propre territoire, ce qui correspond à la libération de plus de 120 millions de personnes sur 16 pays aujourd’hui indépendants.

Pour la libération de 6 autres pays, l’armée rouge est intervenue en coopération avec les alliés.

Dans ce contexte, la démarche des États-Unis faisant pression sur les dirigeants européens, notamment, pour ne pas assister à la grande parade à Moscou en l’honneur de la date anniversaire des 70 ans de la victoire sur le nazisme sonne le glas de l’entente d’après-guerre visant à ne pas privatiser la victoire.

Il s’agit d’une tentative éhontée de finir la réécriture de l’Histoire, de l’officialiser en quelque sorte.

S’ils assistent à Moscou à la Parade (du 9 mai), dans ce cas ils reconnaissent le rôle décisif de l’Union Soviétique, ce qui fut toujours le cas jusqu’à aujourd’hui.

Or, maintenant, le nouvel ordre du monde ne peut le tolérer. Et les pays, notamment, européens doivent s’aligner. »

 

Si ce n’est de l’amertume, d’après elle, on entre dans un monde étrange, à la fois virtuel et réel, où les États-Unis auraient gagné la guerre.

Non pas seuls, enfin pas tout à fait, avec l’aide des européens, même des soldats de l’UPA s’il le faut, peu importe car c’est essentiellement grâce à l’effort de guerre américain.

« Point, la discussion est close si tant est qu’elle ait eu lieu. Et donc il ne faut pas assister à la Parade à Moscou, car finalement c’est tout juste si la Russie était un allié. Et ça marche, car l’Europe se plie encore une fois devant l’agresseur, encore une fois elle rend les armes au lieu de se battre. » 

 

Et puis encore un dernier détail : « En Russie la Seconde Guerre Mondiale s’appelle la « Grande Guerre Patriotique » car c’est tout le peuple qui s’est levé contre l’agresseur nazi, tant il était inacceptable de perdre sa terre, sa patrie.

Car ils n’attendaient pas que d’autres viennent les libérer, ils ne négociaient pas la survie des monuments historiques de la ville au prix du renoncement des habitants à eux-mêmes.

Ils ont souffert, mais debout.

Et aujourd’hui aussi ils sont encore debout. »

 

Rappelons aussi que les alliés, et principalement les anglo-saxons, ont assumé seuls la guerre du pacifique, hors l’offensive du 9 août 1945 (Opération « Tempête d'Août ») pour une capitulation du Japon le 2 septembre 1945, et que Joukov n’a rapatrié son armée d’Extrême-Orient, partie mettre en déroute les japonais en Mandchourie en 1939, qu’en octobre 1941, avec 4 mois de retard sur l’offensive allemande.

Retour Ô combien décisif.

Mais c’était pour sauver Moscou alors que les Allemands n’étaient qu'à trente kilomètres de la ville…

 

Bon week-end à toutes et à tous !

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/hier-cetait-nous.html

 

Merci pour ce rappel sur la Libération de la Corse !...

Il faut être sur place, du pays, pour savoir, parce que les "Pinzuti"…

 

J’ai honte de nos dirigeants.

Pas un seul n’est allé à Moscou aux cérémonies de célébration de la fin de la « Grande guerre patriotique » comme les Russes appellent la Seconde guerre mondiale.

Et même s’il peut y avoir des tensions politiques, la Russie a payé au prix fort la libération de son territoire. Faut-il ignorer le sacrifice de tant de ses jeunes soldats et de tant de ses citoyens ?...

Où est passée la diplomatie ?...

Nos dirigeants sont-ils devenus incapables de réaliser la souffrance et les sacrifices d’un peuple ?...

Faut-il s’en étonner alors que l’affaire des « Milliards disparus de la Division Daguet » empoisonne chaque jour un peu plus la vie politique de notre pays ?...

Malheureusement non !...

On ne peut rien attendre de dirigeants corrompus jusqu’à la moelle, ou lâches…

Jean-Charles DUBOC

 


Nos généraux sont géniaux !...

 

Décidément, il se passe des « choses-curieuses »…

 

Un effort budgétaire « considérable » pour l’armée !

Ne rigolez pas, SVP ! Simplement, tentez de vous souvenir des injonctions, à l’occasion des débats des primaires et de la campagne pour l’élection de mai 2012, où il était question des effectifs des fonctions publiques de mon pays (celui que j’aime tant…).

 

Après le « non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite » cher à notre « ex-Ô combien vénéré Président » en la personne de « Bling-bling » qui n’a d’ailleurs pas pu contenir les effectifs visés durant 5 ans (et puis quoi ? Le service des pensions de ces retraités-là était pris en charge par l’impôt, qu’ils fonctionnent « bossent » ou non), on en était venu à un gel des effectifs avec « François III » déguisé en « moi, président, je » à la fraise des bois.

Promis, craché, juré !

 

Et puis dans la foulée, le « capitaine de pédalo » nous a annoncé la création de 60.000 postes pour « les Ducs-à-Sion » nationale, sur la mandature, et encore une sucée supplémentaire pour les juges et les flics : 7.000.

Alors on avait fait tourné Excel et la calculette Windows, pour en conclure qu’on allait passer de « un sur deux » à presque « deux sur trois » dans toutes les autres missions que l’État s’arroge d’autorité.

Et en premier lieu, les armées dont le « format » aura à être réduit de 34.000 biffins, et puis on a songé à quelques centaines ici et là, en commençant par la diplomatie, « les agences » inutiles, etc.

 

Las, les effectifs de la fonction publique ont augmenté dès 2013. Et pas qu’un peu : Rien que 87.000 cette année-là !

À la fin de l'année 2013 (on n’a pas encore fini de compter pour 2014), 5,6 millions de salariés travaillaient dans la fonction publique, dont 23 % étaient à temps partiel. Et après, on s’étonne des 6,5 millions de chômeurs dans le pays…

Un fonctionnaire de plus, c’est 1,16 chômeur de plus, désormais…

Tant qu’on n’aura pas compris que le chômeur coûte et ne rapporte rien, tout comme le fonctionnaire (3,5 millions d'euro durant toute sa carrière), on n’aura jamais compris que ce n’est pas avec les salaires et cotisations des fonctionnaires qu’on pourra payer leur salaire net !

Et on continuera à plonger les comptes publics dans le rouge…

 

Sur un an, la progression du nombre de fonctionnaires aura atteint 1,5 % !

Quoique cette hausse s'expliquerait pour moitié par l'explosion du nombre de contrats aidés (justement avec du bon impôt racketté aux « force vives »), créés par le gouvernement pour lutter contre la hausse du chômage.

Le cercle infernal.

Et si l'on excepte les 185.000 bénéficiaires de contrats aidés que comptait le pays à la fin 2013, alors les effectifs de la fonction publique n'ont grimpé « que » de 0,7 %, mais ont grimpé quand même malgré « le gel » promis.

Et de noter que la hausse est supérieure dans la fonction publique hospitalière, dont les effectifs se sont accrus de 1,4 % en 2013, alors que l’emploi aurait malgré tout diminué dans les ministères. 

 

Effectivement, celui de la Défense a perdu 7.000 militaires en 2013. Seul le ministère de « les Ducs-à-Sion » nationale a vu ses effectifs progresser fortement : 11.000 postes supplémentaires ont été créés en 2013.

En revanche, si l'on s'intéresse à l'évolution du nombre de fonctionnaires sur le long terme, alors c'est dans la fonction « pue-blique » territoriale que les effectifs ont le plus progressé : Depuis 2000, ils ont augmenté de 550.000 environ, soit une croissance moyenne des effectifs de 2,9 % par an ! 

 

Ceci étant, malgré les pressions de Bruxelles et de « l’Eurogroupe » sommant mon pays (celui que j’aime tant…) et son gouvernement d’autistes de faire enfin des réformes structurelles afin de réduire les déficits, là, la semaine dernière, le chef de l’État a conforté le budget 2015 de la défense et décidé une rallonge de 3,8 milliards jusqu’à la fin de la loi de programmation militaire en 2019 : L’armée a ainsi obtenu de sauver 18.500 postes sur les 25.800 restant à supprimer.

 

Un effort « considérable », donc, pour tirer tous les enseignements des attentats de janvier et du très haut niveau de déploiement des forces en opération extérieure, nous en dit-on, doigt sur la couture de la « pensée unique ».

Au total, ce sont 6 milliards d’euros de crédits supplémentaires que le chef de l’État a décidé d’allouer à la grande muette !

Rappelons que les 31,4 milliards prévus en 2015 seraient bien au rendez-vous.

Mais, et l’inflexion est notable, tout proviendrait de crédits budgétaires en bonne et due forme : « Le ministère de la Défense est sûr de pouvoir disposer de ces crédits ».

Autrement dit, adieu – au moins pour cette année – au très controversé projet de location de matériel à l’étude depuis plus de six mois.

Défendu par la Défense, faute de mieux, mais combattu par « Michou-Pas-Sain », pour ses effets nocifs sur l’endettement, ce projet devait permettre de récupérer 2,2 milliards initialement attendus de la cession des fréquences de la TNT, la télévision numérique terrestre qui ne sera pas pour tout de suite.

Puis l’idée est devenue de créer une ou deux sociétés spéciales (« SPV » en anglais), capitalisées grâce à la cession par l’État de quelques participations publiques, et qui auraient acheté à l’armée des matériels pour les lui relouer aussitôt, avion de transport A 400M ou frégate multi-missions.

D’où une rentrée d’argent frais immédiate.

 

Le retour au « classicisme » ne concerne d’ailleurs pas que 2015, puisque toutes les recettesà caractère exceptionnel prévues par la suite de la loi de programmation, soit 3,7 milliards environ, vont aussi être transformées en crédits budgétaires, sachant de toutes les façons leur origine n’était pas connue…

Notez que moi je sais : Je vous l’ai même écrit l’été. Tout un roman, long et complexe, à lire et surtout à écrire, pour vous expliquer de quoi il retournait.

Ce que je n’avais pas précisé à l’époque (parce que ce n’était pas encore voté), c’est que la loi rectificative de finances prévoyait d’autoriser une rallonge de 13 milliards du « Grand-emprunt » de « Bling-bling » (de 35 Md€ en 2010), alors même qu’à peine le tiers seulement du premier avait pu être utilisé dans des « investissements d’avenir »…

Vous vous souvenez de ça aussi ? Le duo de la commission « Jupette/Roro-Card », qui devait gérer le premier « pactole », s’est évanoui dans la nature et le silence des maladies honteuses, tellement ça ne sentait « pas-bon » !

 

Deuxième annonce majeure : Pour financer la prolongation dans la durée de l’opération Sentinelle – c’est-à-dire pouvoir déployer 7.000 hommes affectés à la surveillance des points sensibles du territoire – autant que pour poursuivre le haut niveau de déploiement des troupes à l’extérieur (Sahel, Irak, Centrafrique…), ce sont 3,8 milliards supplémentaires qui vont être alloués sur la période 2016 à 2019, en tenant compte des économies dégagées sur l’inflation ou le prix du pétrole : 600 millions en 2016, 700 millions en 2017, 1 milliard en 2018 et 1,5 milliard en 2019, selon l’agence Reuters.

 

Et personne n’est une fois de plus rentré dans les détails, se contentant de la déclaration que ces sommes recouvrent «pour beaucoup des crédits de personnes et d’équipements ».

L’armée a fait ses comptes : Elle estime qu’il fait sauver 18.500 postes sur les 34.000 promis à la suppression dans la loi de programmation militaire originelle pour mener à bien toutes les missions qu’on lui assigne. Compte tenu de ce qui a déjà été fait, les effectifs de la grande muette ne diminueront donc « que » de 7.300 postes d’ici à 2019.

D’ailleurs, « ils » embauchent, puisqu’ils ont perdu 7.000 postes l’année dernière.

C’est un allégement majeur de son plan social que paieront les « Gaulois-frénétiques ».

 

Les 3,8 milliards de crédits supplémentaires serviront aussi à financer la maintenance des matériels, qui sont très éprouvés par les Opex, mais aussi à en acquérir de nouveaux.

Là encore pas de détail, le chef de l’État évoquant juste l’aéronautique, la cyberdéfense ou encore le renseignement. Les choses ne vont pas traîner puisque la loi de programmation actualisée sera présentée au Conseil des ministres du 20 mai : On en saura plus … plus tard !

Je rappelle à l’occasion que la grande muette avait réussi le tour de force de « sanctuariser » les financements de la dissuasion nucléaire (bé oui, malgré l’échec retentissant du tir d’un missile sous-marin à tête nucléaire à la mi-2012), le grand carénage de Charles de Gaulle, la remise à niveau de la flotte des Rafale, partiellement vendue à l’Égypte grâce à deux prêts de mon pays et de l’Arabie-Saoudite (parce que bon, Morsi, il n’a pas trop les moyens financiers), l’achat de nouveaux matériels, le développement des effectifs (800 « spécialistes ») et matériels de la cyberguerre, auxquels il faudra rajouter le rachat des Mistral des russes.

Notez également les lois de 2013, qui renforcent les moyens d’espionnage de tous les citoyens, ce qui n’a pas empêché les attentats de janvier 2015, et la toute nouvelle « loi renseignement » qui légalise les pratiques illicites des services, vous rendant tous suspects.

Personnellement, j’en reste sur le kul.

 

Vous, naturellement, traumatisés par les attentats de janvier dernier, par tous ces djihadistes qui foutent le camp en Syrie ou en Irak, par tous ces fous de dieu qui auraient voulu faire sauter des églises à « Ville-juif » (tout un programme, n’est-ce pas !) qui ne doivent absolument aucunement d’avoir été déjoués grâce à ces nouveaux moyens, vous applaudirez !

Même que, à droite, les réactions critiques n’ont pas tardé.

Pour le député UMP de Paris « J’y-elfe-l’Amour », « le compte n’y est toujours pas ». Ces 3,8 milliards d’euros de crédits budgétaires supplémentaires, estime-t-il, « permettent de financer soit la moindre déflation des effectifs, soit la poursuite des programmes d’armement (...) mais certainement pas les deux, ce qui aurait nécessité environ 4 milliards d’euros de plus sur la période.»

Il en veut encore : Il les aura, je n’en doute pas.

Le député UMP de la Meuse met de son côté en avant le caractère « plus évasif» quand il s’agit d’expliquer d’où va provenir l’argent promis.

Qualifiée de « sanctuarisation de papier », la garantie apportée au budget 2015 ne tient pas car, justifie-t-il, « les dépenses ont considérablement augmenté par rapport aux prévisionsà la suite des attentats de janvier. Les armées devront se serrer la ceinture et sans doute reporter l’acquisition d’équipements militaires. »

Tu parles : Cause toujours, tiens donc.

 

Parce que jusque-là, rien ne vous étonne de cette clique, plutôt antimilitariste de naissance, parce que de « gôche-bien-pensante et pacifiste », qui en va jusqu’à retirer son soutien aux alliés encore engagés en Afghanistan, qui « va-t’en-guerre » partout où ça saigne, qui s’apprêtait à faire le coup de feu en Syrie, contrainte à des efforts de restrictions budgétaires comme jamais vu, et qui finalement claque du pognon à tout va pour nos « militareux » ?

Pas trop schizophrénique à votre goût, là ?

N’y aurait-il pas comme une contradiction effarante, existentielle et essentialiste, à un moment où le pays aurait besoin de se ressourcer, de mobiliser tout le monde et exclusivement en interne pour assumer les chocs de l’avenir-prochain, les moyens de la croissance et de la lutte contre le chômage, élevée au rang de « priorité des priorités » ?

 

En bref, ce n’est pas « normal ».

Et je dois vous dire que sans adhérer pour autant à un quelconque complot de généraux ou de colonels qui resserrent toujours un peu plus leur emprise sur le peuple de la Nation, mais tout autant sur « la clique à François III », parvenant à lui faire boire jusqu’à la lie toutes ses promesses électorales, me sidère.

Le « capitaine de pédalo », il est incapable de dire « non » voire seulement de s’en tenir à ses convictions-premières.

De la guimauve … à la « fraise des bois », rien de plus.

Absolument désolant !

 

Et il faut tendre l’oreille vers les propos de « l’Ami-râle » et de quelques autres.

Je synthétise (je sais faire mieux que « l’homme de la synthèse ») leurs pensées : « Ils sont tenus par les kouilles ».

Et s’ils tentent de desserrer l’étau autour des « bijoux de famille », « ils » savent qu’ils vont se prendre des Scuds atomiques en travers de la tronche…

Ils en auront été prévenus depuis la « Manif’ pour tous »… époque qui a été très chaude.

Les mêmes missiles d’ailleurs, promis à « Déesse-khâ » par « Bling-bling » s’il s’engageait dans la course à l’Élysée, dès 2011, souvenez-vous de ces propos-là aussi !

« Déesse-khâ » s’est « flambé » tout seul à New-York : Les missiles sont restés dans leurs étuis.

Prêts à servir à n’importe quel moment…

 

Notez tout autant le rythme des « affaires »  qui tend à s'accélérer, à peu près à l'encontre de toute le monde, hors les « kaka-zut-hack » et autre « phobiques-administratifs », toujours député et un « Bling-bling » qui se revoit déjà remettre le couvert malgré ses casseroles : Il sait de quoi il retourne, lui !

Indécent.

 

Maintenant, si vous avez d’autres explications, je suis preneur, à condition que vous ne me resserviez-pas les sempiternels discours sécuritaires abêtissant de la « presse aux ordres » et complice des « grands commis de l’État », qu’ils portent ou non un uniforme.

Parce que pour l’heure, pour tout vous dire, je n’en vois pas d’autres.

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/decidement-il-se-passe-des-choses.html

 

 

Les généraux "aux manettes"…

 

Une situation effectivement invraisemblable…

 L’effort budgétaire en faveur des armées va se traduire, comme l’a annoncé Michel Sapin, par "des économies sur le logement et la santé" !...

Une situation irréaliste et totalement en contradiction avec la philosophie socialiste et les aspirations du peuple de « gôche ».

 Hollande a été élu sur un programme du « toujours plus de social » et voilà que le gouvernement fait passer la défense devant tous les autres ministères !...

Que se passe-t-il donc ?...

 

 J’ai expliqué cette situation incohérente sur ce blog. C’est synthétisé dans l’expression : « Ils sont tenus par les kouilles » !...

 Car « François III » et ses ministres sont directement confrontés à un gigantesque détournement de fonds publics (7 milliards d’euros) réalisé en 1991/92 au détriment de la défense et toujours soigneusement caché au public.

Une description du dossier est disponible dans plusieurs courriers dont celui du 16 janvier 2015 intitulé « Guerre du Golfe 1991 : lettre au Président de la République (VI) ».

 

Je reprends un extrait : « Par un courrier à Michel SAPIN du 15 décembre dernier, vous avez pris connaissance du fait que j’accuse François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

    Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense.

 Vous trouverez, avec la présente, un exemplaire du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui détaille ce dossier ».

 

Voilà, tout est dit !...

 J’ACCUSE DANS UN COURRIER A L’ELYSÉE UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE D’AVOIR DETOURNÉ DES MILLIARDS D’EUROS !...

 ET RIEN NE SE PASSE !...

 

Zola, reviens !...

Ils sont devenus fous, cinglés, corrompus, castrés !...

L’affaire Dreyfus est une petite rigolade à côté de ce qui se passe…

 

Avec ce type de courrier, et d’autres rédigés par Vincent et Atama, plus différentes autres actions, le président et le gouvernement sont "tenus".

Il suffit d’une fuite organisée par les militaires dans la presse et les médias pour porter un coup terriblement destructeur aux Soces, au PS, mais aussi aux institutions.

Et c’est là où le bât blesse.

Parce qu’il n’y a vraiment rien de prévu dans les partis politiques pour refonder la République et redonner le pouvoir aux citoyens.

 

Si le dossier sort dans le grand public c’est la « Chienlit » comme dirait le général de Gaulle !...

   « La réforme, oui !... ; la chienlit, non !...» est la phrase que de Gaulle a prononcée, d'après le Premier ministre Georges Pompidou, répondant aux journalistes à la sortie d'un Conseil des ministres.

Dans le contexte des événements de Mai 1968, ce terme se voulait un propos fleuri pour qualifier la profusion débridée des événements et désordres, la montée du chaos.

 

Presque 50 ans après, l’Histoire se répète !...

Mais à l’envers…

 

Je me souviens bien.

En 1968, j’étais en Première C (Math et physique) au lycée de Dieppe et je n’oublierai jamais les cortèges dans les rues du port scandant « CRS SS » !...

 

C’est amusant, parce que maintenant, quand les CRS et les gendarmes arrivent, comme pour les attentats contre Charlie Hebdo, ils sont applaudis par la foule.

En fait, si on a droit à un Mai 2015, ou plus vraisemblablement à un Mai 2016, aussi violent, sinon plus, que celui de 1968, ce sera avec des aspirations à l’opposé de celles du peuple de gôche qui manifestait pour virer le Général…

 

Plus curieusement, ces mêmes soixante-huitards, qui sont au pouvoir maintenant, montrent toutes leurs capacités destructrices et de nuisances, d’installation du désordre, d’atteintes aux institutions, dans un niveau de corruption qui dépasse l’imagination !...

Ils ont montré ce qu’ils savent faire avec une telle impudence, un tel manquement à l’éthique, un tel mépris du peuple, qu’ils en sont « tenus par les Kouilles » par les généraux et les amiraux.

J’en rigole, j’en rigole…

 

Enfin je ne me réjouis pas tant que cela, même pas du tout, car notre totalitarisme mafieux est en train de se transformer en une véritable dictature comme je l’ai décrit dans plusieurs notes intitulées « Durcissement de notre totalitarisme mafieux ».

 L’Etat-major des Armées est "aux manettes" et notre « capitaine de pédalo » reçoit des ordres pour lui donner le cap à prendre.

Les « étoilés » sont aux commandes pour au moins deux ou trois ans encore, le temps que le prix à payer devienne insupportable pour les uns et les autres…

 

Et puis, il faudra bien "tenir" le pays si toute la classe politique est déconsidérée.

A moins que « Bling-bling », ou un autre, n’arrive à gérer la situation…

Pas évident…

 

Et ils sont tous responsables : Les élus de tous bords qui tiennent à leurs "avantages politiques acquis" ou ne veulent pas subir le sort de Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre, les hauts fonctionnaires qui tiennent à leur carrière, les journalistes qui sont aux ordres…

 

Triste et inquiétante époque…

 

Jean-Charles DUBOC