Craquements... Flux

Brexit, encore !

 

Ce n’est pas la fin du monde, mais la fin de mois…

 

Et ses liquidations mensuelles. Autrement dit l’heure des comptes.

Et là, grosses surprises pour la plupart.

Le « compteur » en fin de semaine dernière additionnait plus de 3.010 milliards de dollars strictement « effacés » de la surface de la planète.

Ne vous en faites pas, il en reste au moins 20 fois plus.

Une fois encore, c’est véritablement « magique » !

D’autant que ce n’était pas terminé.

Quoi, vous vous inquiétez des effets de ce cataclysme qui a fait s’évaporer autant d’argent ?

Mais il n’était jamais que « virtuel », jusque-là, si je ne m’abuse…

Juste une bulle généralisée qui se dégonfle un peu (en attendant pire peut-être…) et qui avait enflé à coups de QE divers et répétitifs et « détraqué » les lois normales de l’économie (qu’on souhaite tous prospère).

Ce n’est seulement que la conséquence des décisions des banques centrales qui s’apprêtent « à en remettre », en commençant par la Banque d’Angleterre (BoE).

On l’a déjà dit, elle prévoit 302 milliards d’euros (en Livres : 250 ou 245, je ne sais déjà plus, Mds…), sans compter l'annonce d'une baisse des taux qui va encore creuser l'écart dans les cours de conversion !
Notez qu’on ne sait encore rien ni des intentions de la BoJ (Banque centrale du Japon), ni de la FED (USA), ni de la BCE.

Et encore moins de la BoC, qui dévalue tranquillement à l’abri des regards son Yuan…

Quoiqu’on peut déjà prévoir que toutes soutiendront leurs monnaies et économies nationales ou locales par l’accélération des « mesures non-conventionnelles »… hors la Chine qui le fera par pincées pour sauver les apparences.

C’est là le drame des « politiques », qui ne maîtrisent plus rien, ne savent pas prévoir, et du coup ne font jamais que courir après les événements…

Tout autant que les économistes qui pilotent ces banques.

Et ça fait le bonheur des vautours qui rôdent autour des « charniers », tel un Soros qui persiste à prédire le pire : Il adore les champs de cadavres, ce gusse-là !

Bon, le consensus général, même parmi ses partisans, ne permettait pas de prévoir le « Brexit ». Il est devenu prévisible seulement dans les minutes qui ont précédé la fermeture des bureaux de vote.

Depuis, c’est la course à l’échalote pour nous faire croire qu’on peut revenir en arrière.

Là, je rigole…

Une pétition bidon, des discussions « informelles », des scénarii improbables qui apparaissent au fil de l’actualité, histoire « d’effacer » l’effacement d’une pareille montagne de pognon, histoire de se rassurer que tout va redevenir « comme avant », qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter : Des solutions vont être trouvées et mises en place, c’est sûr, mais pas celles avancées, une fois de plus.

De la carabistouille en barre en quelque sorte !

Le « cataclysme » a été engagé, peu importe si c’était voulu ou non. Un cataclysme historique car jamais, dans l'histoire moderne, une telle chute des Bourses mondiales n'avait eu lieu.

Le « Brexit » a même coûté, dès les premiers jours, plus cher que la faillite de la banque Lehman Brothers en 2008, faillite qui avait enclenchée entre autres la crise des subprimes et celle des dettes, qui ont conduit à la crise économique globale dont on sort à peine en 2016.

En référence au « Black Thursday » survenu le jeudi 24 octobre 1929, le lendemain du référendum sur le « Brexit » est désormais appelé le « vendredi noir ».

Ce jour-là les Bourses ont effectivement ouvert en chute libre avec des pertes dépassant les 8 % dès les premières minutes.

Depuis, l'agence de notation Standard & Poor's a dévoilé ses calculs (qui ont sans doute motivé la dégradation de la note souveraine du Royaume-Uni annoncée mardi 28 juin 2016). Selon elle, vendredi 24 juin 2016, les marchés mondiaux ont tout simplement fait disparaître 2.080 milliards de dollars (1.800 milliards d'euros) de la surface de la terre en quelques heures.

En comparaison pour vous donner une idée, le PIB de la « Gauloisie-gréviste » en 2015 a été de 2.181 milliards d'euros pour une année complète de labeur, en vous rappelant que la dette publique s'est montée à 2.137,6 Md€…

Il paraît que certains milliardaires ont perdu gros tandis que certaines entreprises ont vu leur valorisation fondre… comme Virgin, le groupe du milliardaire Richard Branson, qui a perdu un tiers de sa valeur !

Notez que les « aurifères » ont gagné fort : Mon « boss à moi » a eu le nez fin…

Et il enrage de n’avoir pas pu en faire plus !

Les 400 plus grosses fortunes mondiales auraient perdu à elles seules 127  milliards de dollars en une seule journée, le vendredi 24 juin 2016.

Plus encore quelques 53 milliards de dollars le lundi, portant à 180 milliards leurs pertes en deuxième jour…

Elles ne sont pas à plaindre : Ceux qui sont à plaindre, ce sont les retraités et futurs retraités des fonds de pension américains qui « épargnent » sur les marchés financiers.

Ils vont enfin se rendre compte qu’on les a forcé à acheter de la merde des étrons, qu’un jour ou l’autre, ruinés et contraints aux menus de la soupe populaire, ils seront bien obligés de réclamer des comptes et des réformes…

Mais trop tard, une fois de plus : Il fallait y réfléchir avant sans se bercer d’illusions.

Et encore, heureusement pour la Bourse, le « Brexit » a été annoncé un vendredi… ce qui fait qu'après la panique des marchés les Bourses ont fermé, le week-end est arrivé pour reprendre ses esprits.

Ça n'aura pas rassuré les traders pour autant même si les Britanniques commençaient déjà à regretter leur vote, alors que leurs index ne perdaient que 3,5 %.

Car lundi 27 juin 2016, rebelote : Les marchés continuaient de s'effondrer !

Selon Howard Silverblatt de S&P la journée du 27 juin a vu de nouveau fondre 930 milliards de dollars supplémentaires.

Additionnées, les deux journées ont donc bien fait disparaître 3.010 milliards de dollars.

En comparaison, la faillite de Lehman Brothers n'avait coûté « que » 1.900 milliards de dollars aux Bourses mondiales sur plusieurs mois.

Puis dès mardi, les Bourses semblaient reprendre des couleurs avec des clôtures en hausse un peu partout… mais ces hausses sont loin d'effacer les pertes qui resteront indélébiles, au moins pour une large partie : Le Caca40 restera négatif de l'ordre de 10 % sur 6 mois, effet « vendredi-noir » presque effacé. Alors qui a perdu quoi ?
Car les deux jours suivants, les indices boursiers ont compensé une partie de leur baisse avec des performances de 4 à 5 %. Le Caca40 a retrouvé, avec émotion, les 4.200 points, et coure déjà vers ses 4.500 points, la livre sterling les 1,35 dollar et le Dow Jones est à moins de 2 % de son niveau pré-référendum.
Personnellement, j'y vois l'action concertée des banques centrales qui « trichent » avec les marchés : Elles avaient déjà pris le pouvoir sur l'obligataire, sur les changes, maintenant elles pilotent en douce le marché des actions avec ses fausses monnaies..
Ce sera peut-être la seule nouveauté du « Brexit » : On verra bien. 

Y-a-t-il eu entre-temps une annulation du referendum ou une nouvelle positive qui vous a échappé ? Non.

C'est juste que les marchés sont persuadés qu'il y aura un deuxième référendum et que rien ne changera. Soit ils sont totalement aveugles, soit ils sont génialement visionnaires ou que d'autres en ont décidé ainsi.

Moi, tout ce que je vois, c’est énorme fragilité des « fortunes » fondées sur du vent !

L’indice VIX (qui mesure la fébrilité des transactions, dit aussi « indice de la peur » : Une série d’équations qui mesurent les écarts de cotation sur de courtes périodes et se retracent en « Chandeliers japonais ») avait flambé de près de 49 points, pour revenir ensuite à un niveau de 25 %.

Notez que les CDS qui couvrent les contrats à terme suivent justement cet indice : De quoi en rajouter quand on sait « trader » ces contrats…

Même si le CACA40 n’a pas atteint son niveau critique au plus bas de 3.900 points (en référence au 3.600 d’après les subprimes, le plus bas de référence de la valeur de l’économie gauloise cotée), il est remonté depuis à ses niveaux antérieurs et espèrent défoncer le plafond des 4.500 points avant l’été.

Justement l’été, le moment où tout le monde est remplacé par les seconds couteaux, les « punis du mois d’août ».

L’heure de tous les dangers, quand on bronze les pieds dans l’eau…

Les épargnants vont regretter de ne pas avoir bouffé tous leurs sous, non seulement ils auraient vécu un peu mieux au quotidien, mais en plus les économies mondiales s’en seraient portées mieux, avec des perspectives de croissance et l’argent des QE aurait été portés en investissements productifs et non pas spéculatifs (pour un avenir encore meilleur).

Loupé.

D’autant qu’on vient d’apprendre que les banques (massacrée en bourses de valeurs) – qui détiennent en dépôt directement ou indirectement la menue monnaie de tout le monde, États, entreprises, particuliers – ont besoin de 40 milliards d’euros en « Ritalie », alors même que ni la « Deutsch-Bank » ni la Santander espagnole ne passent les « stress-tests », réputés mesurer la « fragilité » de leurs bilans…

D’autres sont sur la sellette…

Et je ne vous dis pas non plus les amendes infligées à VW : 15 milliards de dollars, il va falloir en vendre des « tas-de-boue-à-roulettes » pour payer cash : Une bonne affaire pour le Trésor américain.

« Das Auto » pourrait bien chanter la fin du cygne de l’industrie allemande (40 % du parc européen tout de même…) et ses dizaines de millions d’emplois…

On aura sans doute l’occasion d’y revenir, mais sachez seulement que là, ça n’a rien à voir avec le « Brexit »…

Depuis les ruses de « mon ange-gardien », j’ai compris qu’il ne servait à rien de spéculer sur la vie : Elle est de toute façon trop courte.

Même si c’est un immense marché sur lequel spéculent bien des acteurs, que ce soit sur les marchés des valeurs biologiques et pharmaceutiques ou « Gogol » et les GAFA plus quantité de « Girafes » (je n’aime pas le terme de « Licorne », bien trop immérité et sonnant comme étant des « visionnaires » d’un monde merveilleux qui n’a jamais existé : Telsa et son autopilot vient de tuer son premier heureux propriétaire).

Alors à quoi bon sinon de survivre dans ce monde effarant qui dépasse tout le monde pour être « hors contrôle » ?

Et puis, question « économie alternative » et « réelle » j’ai fait une découverte le week-end dernier.

Un type qui venait se renseigner sur le régime fiscal (et social) agricole gaulois, ce « petit-paradis » bien discret de la « Gauloisie des gens du bon sens ».

Plutôt que d’acheter des lingots d’or (ou des actions, des OAT à travers ses assurances-vie), il achète des vaches qu’il met en location dans un champ aux bons soins d’un éleveur.

L’éleveur, il est content et il reçoit des subventions pour cultiver (ou acheter) du foin (une saison) et de la luzerne (3 ans) pour ses bovins, trait leur lait, le vend pour arrondir ses fins de mois ou en fait des fromages, du beurre, etc.

C’est bon pour la planète, parce que ça nourrit ses habitants.

Coût de 10 vaches : Environ un lingot d’or (qui ne nourrit personne).

Le rendement : Les génisses, c’est environ 4,5 % annuel de son cheptel « en nature ».

Il double « son capital » tous les 19 ans.

En fait, déduction des frais de vétérinaires et autres, « ce pourcentage correspond à des têtes de bétail, en équivalence monétaire, le rendement net se situe autour de 3,60 %. »

Il est fort, lui, quand les rendements financiers sont négatifs, nuls ou au mieux à 0,75 % sur le livret d’épargne de ses gamins…

Et sa fiscalité est celle des revenus agricoles. Je m’entends dire qu’« il est possible d'amortir les sommes investies au départ, ce qui fait que la fiscalité est assez légère pendant une douzaine d'années, et de déduire ses pertes, quand on en fait, sur ses revenus globaux » à condition de ne pas dépasser « le total des autres revenus nets catégoriels, y compris les plus-values imposables au taux proportionnel, dont dispose le contribuable excède une limite fixée à 107.610 € (BO 5 E-4-10). »

« Ces déficits peuvent, toutefois, être déduits des bénéfices de même nature des années suivantes, qu'ils soient forfaitaires ou réels, jusqu'à la sixième inclusivement (CGI art. 156-I-1° ; doc. adm. 5 B 221-12). »

Et de préciser que « les déficits provenant des activités de production d'électricité d'origine photovoltaïque ou éolienne compris dans le bénéfice agricole ne peuvent pas être imputés sur le revenu global (CGI art. 75 A ; BO 5 E-1-09). Ces déficits sont imputables sur le bénéfice agricole de l'exercice au titre duquel les déficits ont pris naissance ou, le cas échéant, sur les bénéfices agricoles des six années suivantes (BO 5 E-1-09, n° 23) » pour former un tout annuel.

Et je lui demande ce qu’il en est de la pérennité de son « patrimoine-bovin » ?

« Pas de problème ! Si ma vache venait à mourir, l'éleveur a l'obligation de prendre une assurance (qu'il finance en vendant des mâles du cheptel pour la viande). De plus, le dispositif repose sur un système de mutualisation. C'est un genre d'auto-assurance qui couvre l’ensemble d’un troupeau. »

La sécurité sociale des vaches, en somme.

Oui mais alors, quel est le problème ?

Moi, j’aurai acheté des terres agricoles pour y cultiver de la vigne et faire de l’eau-de-vie en attendant que la ville voisine rattrape les ceps pour y poser ses HLM…

« Je suis veuf, mes enfants sont grands, ma retraite est confortable, mais vous me faites gagner trop d’argent en faisant fructifier mon épargne ! »

Ah là, c’est kon çà : Il m’aurait dit tout ça une semaine avant, on lui aurait acheté des valeurs bancaires, s’il s’agissait de faire des moins-values…

Rigolant, je me fous gentiment de sa tronche : « S’il n’y a que ça… Achetez de l’or et gardez-le pour payer votre succession.

Mais je ne comprends pas. Vous m’expliquez que vous faites du 4,5 % et vous venez me parler de vos déficits agricoles… »

Il est finalement comme tous les autres (hors le fait qu’il sache compter) complètement perdu dans ses priorités.

Une époque vraiment magnifique, finalement : Des fortunes colossales viennent de fondre, vont se reconstituer (puisque c’est du vent) et lui se plaint qu’il n’en perd pas assez…

Alors qu’il possède des actifs réels et négociables.

Quand je vous dis qu’ils perdent tous la boule, je ne suis pas loin de me convaincre moi-même, mais définitivement cette fois-ci !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/brexit-encore.html

 


16,14 millions de voix, contre 17,41…

 

Le Royaume-Uni va quitter l'Union européenne 

 

Branlebas le combat ! Même « mon boss », qui n’est pourtant pas un « vil-spéculateur », il a passé sa nuit de jeudi à vendredi à « trader » de la Livre et de l’or-papier (aurifère et once) dès que j’ai pu l’alerter à mon arrivée sur le Rocher…

Vers le début d’après-midi, il avait les yeux rouges : Ce n’est décidément plus de son âge, mais bien-élevé, il a pensé à me remercier chaleureusement !

En bref, en fin de journée, alors que tous les « rigolos » du groupe tiraient encore les marrons du feu, il y avait de quoi assurer deux années de bonus pour tout le monde…

Magique !

Je n’y comprends rien, donc c’est magique à mes yeux…

Désormais, alors qu’ils ont tous passé leur week-end à persister, dès hier, lundi, tout ce petit monde se repositionnait sur du moyen-terme, pour partager le gâteau offert par l’UKIP avec « les clients », persuadés que les tendances vont se retourner sous peu.

On verra : Ça pourrait demander du temps, conformément à mes prévisions en ligne dejeudi dernier.

Et comme on démarre la semaine d’assez loin, et bas, et que tôt ou tard il s’agira d’encaisser des « croissances » sur les divers supports du cabinet, ils ont peut-être raison de vouloir « performer ».

Les robots font leur boulot : Il s’agit de se tenir aux aguets et de les faire cracher… à la marge.

Par ailleurs, on commence à compter les erreurs : Celles des sondeurs, qui n’ont rien vu venir.

Ils se sont plantés aussi sur les élections espagnoles, on va y revenir.

Tout était calme la semaine précédente, la GB voterait pour rester dans l’UE, alors que la semaine précédente, ils disaient l’inverse.

Incroyable avec tous les outils mathématiques à leur disposition…

Passons…

Même les bookmakers se sont plantés donnant du 15 contre 85 pour le « Brexit » avant la fermeture des bureaux de vote.

Et puis les côtes se sont subitement inversées… jusqu’à 2 contre 3 !

Là, on savait, en fait dès que les robots ont réagi sur les marchés des changes jeudi soir.

Les « souverainistes » ont fait un malheur avec leurs mensonges éhontés, la « classe-prolo » a été trompée au point qu’ils sont désormais des millions à demander de revoter !

N’importe quoi : Il faudrait 18 millions de signatures…

Une paille !

A suivi une flambée de démissions chez les travaillistes et les conservateurs réunis : Trop tard !

Il aurait fallu être plus persuasif… avant !

Quand on joue avec des allumettes, il arrive qu’on foute bêtement le feu à la baraque.

La preuve.

Et ce n’est pas fini : Non seulement le peuple britannique est divisé entre « in » et « out », là c’est clair, mais aussi entre « jeunes-kons et vieux-kons », entre avenir et passé, mais, vous aurez remarqué, qu’il l’est également « territorialement ».

Le « out » se concentre en Angleterre, hors Londres, le pays de Galles hors la Cornouaille.

Le « in », c’est le fait de l’Écosse et même un peu au-delà au sud, et de l’Ulster, hors Belfast…

Comment vont-ils gérer tout ça alors que déjà les leaders locaux se sont précipités pour annoncer l’organisation de référendums… locaux ?

Sans même attendre la suite des événements, le « Brexit » réel, qui risque de demander du temps et bien des efforts… s’ils vont jusqu’au bout.

La City est ébranlée sur ses fondations mais résistera : Ils s’en relèveront et deviendront même plus fort encore, mais pas sans difficulté.

Peut-être qu’eux aussi devraient « référender » et demander leur rattachement à Paris (ce qui est déjà lancé par les deux maires respectifs) ou mieux encore avec « Calvi-Balagne »…

J’avais bien tenté de monter, dans une autre vie et il y a très longtemps, une salle de change dans une propriété d’un américain tombé amoureux de Lumio et de sa vue imprenable sur la citadelle de Calvi et plus loin le phare de la Revellata : Ça n’avait pas plu aux « locaux » et il était reparti…

Impensable pour l’heure !

Ceci dit, pour ma part, j’en pense que c’est une « chance historique » !

Fini l’atlantisme à tout-crin dans les rangs de l’UE.

Terminé le TAFTA, en tout cas dans ses formes actuelles.

« Il-a-rit-Pine-Tonne » va avoir à gérer une régression fabuleuse.

« Poux-tine » jubile : L’UE pourrait « normaliser » ses relations avec son pays !

Il était temps et j’en parlais déjà hier (pour un post écrit vendredi soir).

Une chance de pouvoir ainsi montrer qu’elles sont les conséquences d’un « out » grandeur nature et « in vivo » annoncé par « Marinella-tchi-tchi ».

Ce sont les « populistes » qui vont régresser, en Espagne comme ailleurs, après la flambée du « mouvement 5 étoiles » en Ritalie.

Mais elle, en plus, elle veut sortir de l’Euro, rajoutant au chaos, alors que les britanniques n’y étaient même pas engagés…

Je commence même à espérer qu’elle n’arrivera pas à se qualifier pour un second tour (comme en Espagne avec Podemos), alors que jusque-là tout indiquait depuis au moins deux ans qu’elle serait en tête à l’issue d’un premier tour des présidentielles, voire qualifiée d’emblée avec une majorité, même très étroite, des bulletins exprimés dès le premier tour, à la faveur d’une abstention massive.

C’est marqué comme ça dans les textes applicables en la matière…

Et dire que tout cela n’aurait pas été possible sans le traité de Lisbonne qui est le premier à envisager une sortie de l’UE (article 50) restée jusque-là « inorganisée ».

Incroyable l’entêtement de « Bling-bling » !

Qui d’ailleurs enfonce le clou : Lui, désormais du haut de ses talonnettes, il veut redéfinir les domaines de compétences de l’UE.

Sur le principe, il a raison (et il sera suivi par d'autres, dont « Fifi-le-déchu »), mais il a tort quant au procédé : Repasser par un nouveau traité ?

D'abord, ils auraient pu y penser avant au lieu de foncer tête baissée comme des cuistres écervelés, des fats sans envergure, sur le premier fanion agité sous leurs yeux, mais en plus il faudrait que tout le monde en soit d’accord y compris devant notre Congrès et les représentations électives des autres pays.

Parce que bon, la dérive est manifestement allée trop loin.

Je m’explique :

– On voulait une proto-union politique et un « marché commun » entre « les 6 ».

On l’a eu avec la CEE, son union douanière, la CECA, et même depuis Airbus, mais on a échoué avec la CED.

– Comme « les kons ça osent tout », ils ont voulu l’Ecu, qui était très bien en soi, sauf qu’il a été attaqué par Soros (et quelques autres qui vont se faire des kouilles en or sur le dos du Trésor britannique) puis l’Euro, qui est nettement plus difficile.

Sans intégration politique, il a fallu mettre la charrue avant les bœufs et on a eu Maastricht avec ses fameux critères de convergence intenables.

D’ailleurs vérolés dès le départ avec son critère de déficit public fixé à 3 % : Débile !

Il aurait dû être à zéro, hors investissement, mais ils ne savaient déjà pas compter…

– L’intégration aurait dû être fiscale : On s’est arrêté aux droits de douanes et à la TVA ! Et encore…

Nous somme le seul pays à avoir toujours des centaines de droits indirects qui n’existent plus nulle part ailleurs.

Convergence des fiscalités directes ? Néant ! C’est au contraire une foire d’empoignes au « moins-disant » en la matière qui n’est toujours pas résolue.

– L’intégration aurait dû être sociale, au moins en matière de protection-maladie (là, c’est en cours grâce aux manœuvres gauloises et la stratégie d’accords bilatéraux qui couvrent presque toute la planète) au lieu de ça, on fait Schengen…

– L’intégration aurait dû aussi être en termes de droit du travail, vers une convergence par le haut qui démarre à peine…

Là encore, on a assisté à une foire d’empoignes de dumpings fabuleux (le fameux plombier polonais qui vient bouffer la laine sur le dos de notre portugais), et les gaulois manifestent encore aujourd’hui (enfin de Bastille à Place d’Italie et non pas de Bastille à Nation…) pour freiner des 4-fers cette intégration devenue bien indolore pour eux après l’abandon du projet initial, en l’occurrence.

Il faut dire que depuis la crise des migrants, Schengen a du plomb dans l’aile, alors même qu’est enfin en place une police des frontières communes après un quart de siècle de négociation, mais à … géométrie variable : S’il y a une fuite là, on colmatera en aval.

– Encore plus fabuleux d’autisme, au lieu de faire de « l’intégration », on a fait de l’élargissement jusqu’à 28 !

Et là encore, sur le principe britannique qui consiste simplement à dire qu’ils ne sont pas d’accord.

Alors, on a changé la règle : On ne travaille plus sur le principe de l’unanimité, mais simplement de majorités qualifiées multiples.

Résultat, les britanniques disaient « OK », mais pas pour nous et Bruxelles répondait : « Comme vous voulez ! »

Forcément, quand il a fallu « faire en profondeur », jusqu’à la taille des concombres, la peinture des chiottes et quelques normes sanitaires, ça a fait des étincelles jusqu’à l’accord inique du 19 février dernier pour plaire à « Camé-Rhône ».

Choux-blancs sur tous ces points pour cause d'autisme.

Désormais, il va falloir consolider la bicoque et approfondir, mais pas sur les détails de la composition du chocolat ou du lait fermenté ou non des fromages, c’est une évidence de bon sens.

Le principe de subsidiarité doit s’appliquer d’abord sur ces questions sans enjeu qui étaient détournées par quelques lobbyistes…

Sur les choses importantes seulement et de portée générale : La sécurité des personnes, la solidarité monétaire (puisqu’il y a monnaie commune), les dérives budgétaires (ça va de pair), les rapports avec les autres pays et communautés (pas les langues régionales : Rien à en faire !), la solidarité de défense des territoires, l’unité des droits, avec cette chance inouïe dont n’ont jamais pu bénéficier les britanniques (et irlandais), que sont les codes civil, pénal et de commerce commun pour avoir été imposés à toute l’Europe continentale par le « cousin » Napoléon !

Certes, ils ont évolués chacun de leur côté depuis, mais globalement, à quelques ajustement près, ils sont bâtis de la même façon.

Certes aussi, notre pays en a rajouté en nombre (code du travail, de la sécurité sociale, monétaire et financier, et j’en passe…), mais il n’est pas trop tard pour persister à « harmoniser » tout ça.

Alors là, oui, on pourra parler d’Europe des Nations et des citoyens.

Pas avant !

Auront-ils cette sagesse-là ou resteront-ils trisomiques ?

Ça sera quand même plus facile sans les britanniques, à ce que j’en dis.

Quitte à élaguer une branche pourrie, l’arbre ne s’en portera que mieux.

Puisqu’elle a sauté toute seule sans qu’on ne lui demande rien, c’est le moment d’abuser de la situation.

Mais bon, comme ce que j’en dis ou rien, ça revient au même, je m’en tiens au sempiternel « on verra bien, à suivre » !

En attendant, il est quand même assez drôle de revoir comment font face, à ce séisme, les banques centrales.

Concernée en premier chef par les répercussions du référendum, la Banque d'Angleterre (BoE) a indiqué qu'elle était prête à injecter 250 milliards de livres (326 milliards d'euros) de fonds additionnels.

Vous savez quoi, non seulement c’est de la fausse monnaie qui se traduira tôt ou tard par une dévaluation de la Livre et une flambée de l’inflation, mais en plus, c’est nettement plus que la contribution britannique aux budgets de l’UE (quand elle était payée) de 14 milliards d'euros/an !

Fort, là : Ils s'apprêtent à claquer 23 ans et 2 mois de contribution au budget de l'UE en quelques mois !

Dans la foulée, la Banque centrale européenne (BCE) s'est dite également « prête à fournir des liquidités supplémentaires ».

Mais elle, c’est déjà la coutume et ça ne sert à rien pour la « vraie économie »…

C’est juste une façon de rester « compétitif », dévaluation contre dévaluation.

La Fed devra d’ailleurs l’envisager à son tour, alors qu’elle s’apprêtait à remonter ses taux en prenant le risque de faillites en cascade…

La Banque du Japon (BoJ) avait fait des déclarations similaires, ce qui n'a pas empêché la Bourse de Tokyo de plonger de près de 8 % à la clôture en une journée pour se redresser en début de semaine.

Mais leur problème est inverse : Le yen, devenu valeur refuge, flambait alors qu’ils n’avaient pas besoin de ça… 

Autre chose : Ils ont voté pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Franchement, il y en a encore un qui est mort pour rien, comme Miss Cox…

Passons.

Mais aussi en Espagne qui voit passer à la moulinette les « populistes » néo-communistes, plantant les sondeurs, là encore.

Là, je me régale !

Ce recul inattendu des « populismes » me régale.

Même le PSOE a pris une raclée.

Pas suffisante toutefois pour former une majorité pour les « conservateurs » –  pourris par leurs casseroles de corruption – même avec les libéraux.

Mais bon, il faut être Belge pour se passer de gouvernement plus de 6 mois d’affilée.

Notez que ça n’avait pas vraiment changé leur quotidien…

Non, je me régale, aussi parce que le « populisme » reflue enfin, ici, là et pas encore Ritalie ou en Grèce : Plus de trace des velléités flamandes d’« Out », ou des danois.

Je parie même que chez « Mes-Luches », ils vont se calmer en mirant les dégâts du « Brexit ».

Car c’est un non-sens primaire et viscéral que de se dire, de s’affirmer « anti-libéral » donc anti-européen : Il n’y a pas plus totalitaire comme organisation politique que l’Europe-technocratique !

Je décide de ce qui est bon pour toi et tu es prié de faire comme je te le dis…

On ne faisait pas mieux ni en URSS, ni en Chine maoïste, ni sous Pol-pot, ni encore sous « Kim-tout-fou »…

Ça devrait les faire réfléchir, non ?

Après tout, c’est exactement contre cette façon de faire que le peuple britannique a voté !

Il s’agit désormais d’en prendre de la graine et de refonder l’UE sur des principes réellement « démocratiques ».

C’est la seule façon de se prémunir contre tous les vautours qui tournent autour d’elle et des peuples qui la composent, comme d’un des plus vastes fromages à se partager.

L’intelligentsia anglaise n’y voyait d’abord que ça : Désormais « out », ils regrettent déjà le fromage.

Magnifique.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/06/1614-millions-de-voix-contre-1741.html

 


Et demain en Europe ?

 

Tout reste à faire…

 

Le résultat du vote britannique est enfin tombé jeudi soir, juste après que j'arrive à Monaco : Beau temps, ciel étoilé, chaudes températures, mer calme.

Surpris par les résultats ?

Pas vraiment : Il suffisait de suivre les cours des obligations et du marché des changes, un marché qui ne ferme jamais, sur les coups de 23 heures ou juste avant, quand les « robots » ce sont mis soudainement à « travailler » la Livre là où justement certains se sont pris d'énormes claques préfigurant la journée de bourse du vendredi : On y reviendra…

Vous croyez que ce sera désormais « plus simple » ?

Pas du tout, pas du tout !

Il reste tellement de choses à faire en Europe et notamment répondre « aux colères » des peuples, aux défis démocratiques que traduit ce scrutin, en plus de la prochaine crise systémique, à la « Balkanisation » et au retour des empires en Europe centrale et orientale, les vraies bombes de l’échec de l’intégration européenne, et de la crise euro-russe !

Et ça va être coton…

En 2014, nous avons assisté, impuissants au délitement du flanc oriental de l’UE suite au différend euro-russe. À peine deux ans plus tard, les dégâts deviennent visibles.

Si l’Europe et la Russie ne parviennent pas à renouer le dialogue, le pire est à attendre dans cette partie de l’Europe où les anciens démons sont en pleine résurrection (guerre froide, guerres européennes, balkanisation et logiques d’empire… et de glacis, où les avions de guerre se croisent et se recroisent au risque d’incidents graves), et où tous les échecs de la politique d’élargissement de l’UE commencent à se révéler.

Le plus grand échec de ces 30 dernières années de construction européenne est bien la politique d’élargissement aux pays de l’ex-bloc soviétique.

On a laissé s’installer une politique mue essentiellement par l’âpreté au gain des entreprises d’Europe de l’Ouest (et au-delà des USA et de son TAFTA) aux dépens de l’intégration politique du continent dans son ensemble et des populations de l’Est en particulier.

Il n’est que d’évoquer les faibles taux de participation aux élections européennes dans cette région qui était pourtant si avide de rentrer dans l’UE.

Et qui valent bien les nôtres en Europe occidentale et autres élections…

Le flanc oriental de l’UE est désormais un patchwork de pays mus par des motivations différentes, intégrés à des degrés divers et traversés par des intérêts de toutes natures. Les risques de délitement et de conflits sont désormais très importants et menacent le projet européen, bien plus qu’une sortie du Royaume-Uni.

C’était déjà « marqué » comme ça avant leur récent référendum.

Force est de constater que la crise euro-russe de 2014 a créé les conditions d’une dislocation de cette région, désormais tiraillée entre d’innombrables intérêts et avenirs possibles. La montée des extrêmes-droites dans les urnes, notamment, date de 2014, comme par hasard…

La conscience de ces dangers amène à anticiper que les Européens doivent et parviendront à mettre fin aux sanctions contre la Russie à la fin de l’année.

Je ne suis pourtant pas à proprement parlé un « pro-russe » : Pour moi, ils sont bien là où ils gîtent, du moment qu’ils ne se mêlent pas des affaires ne les concernant pas.

Même si le rôle de « Poux-tine » reste important pour le règlement des conflits contre l’EI, il faut bien le reconnaître.

Il avait besoin d’un « terrain de jeu » pour « tester » grandeur nature ses nouveaux matériels qui ont partiellement brillé (hors le « shoot » turc contre ses avions, par deux F 16 antédiluviens ou presque…)

Si jamais ils n’y arrivaient pas, la dislocation de cette région du monde n’ira probablement pas sans une explosion de tensions dans cette région et entre l’Europe et la Russie.

Explosion dont le détonateur pourrait bien se situer dans les Balkans d’ailleurs, qui participent bien sûr à l’équation du moment.

Dans les faits, il convient de regarder la disparité de cette zone d’élargissement post-chute du mur.

Certains pays sont membres de tous les niveaux d’intégration européenne (UE, euro, Schengen), à savoir la Slovénie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Slovaquie. Cette liste révèle une certaine aberration à voir figurer les trois pays baltes en lieu en place de la Pologne ou de la République tchèque qui sembleraient des membres complets beaucoup plus logiques…

D’autres pays sont membres de l’UE et de la zone Schengen, mais pas de la zone euro : Pologne, République Tchèque, Hongrie.

D’autres ne sont membres que de l’UE, parfaits membres de seconde zone, tels que la Roumanie, la Bulgarie et la Croatie. Certes, il s’agit des derniers arrivés, mais les réticences de fond à voir ces pays accéder au privilège de la liberté de déplacement (zone Schengen) semblent bien ancrées.

Et puis il y a les pays-candidats, coupés de tout avenir autre qu’européen, qui se voient indéfiniment promettre la prise en compte de leur demande d’adhésion, indistinctement mélangés entre membres réellement potentiels et affabulations complètes : pays des Balkans, Ukraine, Turquie, Géorgie…

Et ils piétinent d’impatience.

Au moins, l’Islande a tiré un trait sur cet avenir et se redresse sûrement et les britanniques viennent de sortir pour entrer en zone d'avenir difficile…

Ces différents niveaux d’intégration et droits différents créent un sentiment de castes et de vraies inégalités de traitement dans la région : Les pays qui ont intégré la zone euro correspondent aux seigneurs de la région.

Et encore, les « Pigs » posent toujours des problèmes pas totalement résolus…

À l’inverse, la Roumanie (qui est pourtant le pays qui a candidaté le premier à l’UE, dès 1995) et la Bulgarie, en n’étant pas dans Schengen au moment où Schengen se renforce, risquent de se retrouver de l’autre côté du mur que dresse actuellement le reste de l’Europe.

D’autant que le Conseil s’est enfin mis d’accord sur une police commune des frontières, après 25 ans de négociation !

C’est passé un peu inaperçu pour cause de référendum britannique, mais une solution moyenne entre un transfert total de souveraineté et l’éparpillement actuel a été trouvée : Cette « police des frontières » sera à « géométrie variable » : Mutualisation des moyens et effectifs, notamment en fonction des urgences, sauf pour ceux qui la refuse.

Dans ce cas, le périmètre géographique des compétences de ce corps sera restreint aux seuls membres qui l’acceptent.

Une telle évolution exclurait de fait et dans un premier temps ces deux pays (Roumanie et Bulgarie), les renvoyant à une région des Balkans dont le sort a de quoi inquiéter si l’Europe et la Russie ne parviennent pas à s’entendre à nouveau, comme on l’a vu maintes fois.

Mais pas seulement : On parle toujours de l’axe de disparité est-ouest. L’Europe centrale et orientale est en réalité loin d’être homogène. Si l’on regarde les salaires moyens, l’amplitude se situe entre 350 euros en Bulgarie et 1.092 euros en Slovénie.

La Slovénie se situe au niveau de salaire des pays les plus pauvres d’Europe de l’Ouest (Portugal et Grèce, légèrement au-dessus de 1.000 euros).

En revanche, les bulgares ne reçoivent en moyenne qu’un tiers de cette somme, soit moins que les Chinois…

La Bulgarie nouvel « atelier de l’Europe », comme la Chine aura été celle du monde ?

Elle en est bien incapable sans de très lourds investissements qu’ont pu se payer les chinois…

En matière de chômage, l’amplitude maximale se situe entre la République tchèque (4,5 % de taux de chômage) – correspondant au niveau de l’Allemagne –, et la Croatie (15,1 %) – avec la Slovaquie juste avant (10,3 %), correspondant à la moyenne de la zone euro (incluant les 20 % de chômage espagnol et les 24 % de chômage grec).

Quant à la croissance, si l’Europe centrale et orientale s’en sort bien dans son ensemble, ce qui est normal compte tenu du processus de convergence induit par l’intégration à la zone économique UE, on y distingue quand même de vrais champions de l’UE comme la Roumanie (3,8 %) suivie de la Pologne et de la Slovaquie (3,6 %)… mais aussi des pays plus lents comme la Croatie (1,6 %) – l’Estonie, quant à elle, est seulement à 1,1 % de croissance mais on a vu que ses niveaux de salaires élevés indiquent un niveau de développement de type Europe occidentale, en phase de stabilisation.

Toutes ces données permettent de constater qu’il n’existe pas de cohérence dans les atouts de chacun de ces pays : Par exemple la Roumanie croît plus vite que la Bulgarie alors que ses niveaux de salaire sont déjà bien au-dessus ; ou encore que la Slovaquie peine avec ses 10,3 % de chômage pour des niveaux de salaire pourtant identiques à ceux de la Pologne qui n’est qu’à 6,8 % de chômage…

Et les pays les plus touchés par la pauvreté présentent une liste encore différente : Bulgarie, Roumanie, Lettonie et Hongrie sont les plus affectés alors qu’ils figurent dans des catégories très différentes sur des indicateurs de chômage, de salaires ou de croissance.

La Hongrie en particulier doit être très inégalitaire si l’on compare ses plutôt bonnes performances économiques et ses risques de grande précarité.

Tout ceci révèle un formidable échec de convergence économique qui était pourtant la motivation principale à l’entrée dans l’UE. Ces disparités sont tout aussi criantes en Europe occidentale mais la motivation économique à l’entrée dans l’UE concernait surtout trois pays (Portugal, Espagne et Grèce), alors qu’elle concerne la totalité des pays d’Europe centrale et orientale.

Le sentiment de déception est donc inévitablement beaucoup plus fort dans ces pays : On leur a vendu l’intégration en leur faisant miroiter un profit rapide qui n’est pas au rendez-vous.

La convergence économique assortie à l’intégration à la zone économique commune s’avère finalement être un énorme mensonge…

Et qui sort des urnes au fil des consultations populaires ?

Devinez…

Très naturellement des europhobes !

L’échec d’intégration et la crise euro-russe ont en outre transformé l’Europe centrale et orientale en véritable foire d’empoigne. Les intérêts étrangers qui s’y affrontent sont bien sûr l’UE, la Russie et … les États-Unis.

De quoi se mêlent-ils, eux aussi, au juste ?

Toute l’Europe centrale et orientale souhaite rester dans l’UE mais certains voient dans l’Europe une simple extension de l’Amérique dont ils exigent la protection (pays baltes, Pologne), tandis que d’autres réclament que leur participation à l’UE ne les coupe pas de leur grand voisin russe (Hongrie, Slovaquie, Bulgarie).

Les hostilités sont déclenchées et les grands puissances jouent de tous leurs outils d’influence : OTAN en ce qui concerne les États-Unis, propagande du côté russe… et du côté occidental aussi puisque l’OTAN passe son temps à parler de contre-propagande.

Et le rôle des religions, des deux côtés, ne sont pas moins criantes.

À vous, on ne cause que d’actes-islamophobes pour vous expliquer que vous êtes globalement des « salopards de racistes anti-beur », voire un brin antisémites.

Jetez donc un œil sur ce que l’on vous cache répertorié quotidiennement sur le site del’observatoire de la christianophobie : Pas un jour, depuis des mois et des mois sans qu’il y ait plusieurs occurrences d’agressions, meurtres, pillages, exécutions, vols, dégradations de lieux de cultes ou de cimetières qui ciblent les religions du Christ.

Certes, la plupart se passent loin de vos « journaleux ».

Et pourtant, rien qu’en « Gauloisie-Fille-Aînée-de-l’Église » des papistes, ces faits se perpétuent à raison de trois à quatre par semaine dans le grand silence de vos médias.

Vérifiez, SVP…

C’est un phénomène généralisé, notablement plus important que tous les actes antisémites réunis sur le territoire de la République – laïque et garantissant le libre exercice des cultes pour tous…

En Europe orientale, c’est un peu différent. Depuis la fin du communisme, le sentiment religieux, bridé pendant les décennies soviétiques, a explosé en Russie et dans les pays d’Europe centrale et orientale.

À la manœuvre derrière cet authentique retour à la foi, on a vu dès le début des années 90 tout un tas de sectes évangélistes (des « hérétiques-huguenots »), notamment des « Témoins de Jéhova », venues d’outre-Atlantique s’installer dans les campagnes de Roumanie et d’ailleurs, avec parfois beaucoup d’argent et des programmes sociaux détournant facilement ces oies « blanches » de leurs religions historiques (catholicisme et orthodoxie).

L’orthodoxie russe a mis un peu plus de temps à revenir mais elle est maintenant bien là.

Par exemple, la Roumanie se couvre actuellement de monastères orthodoxes bien plus vite que d’hôpitaux, y compris dans les régions de l’Ouest historiquement catholiques comme en Transylvanie…

Une situation qui résulte d’ailleurs de l’époque communiste durant laquelle l’athéisme des Ceausescu a composé avec la puissante ferveur du pays en imposant une religion unique, l’orthodoxie, pour des raisons évidentes de basculement vers l’Est.

Ceci dit, vous vous rendez bien compte que tous les réalités de ces disparités, économiques, sociales, politiques et même religieuses, ne font du « chantier Europe » qu’un vaste territoire en forme de patchwork multicolore auquel il faut rajouter les histoires nationales éclatées et une multitude de « barrières des langues ».

Pendant ce temps-là, les britanniques, pour des raisons de politique interne, ont su mettre la planète à cran, faisant détourner les yeux des citoyens européens des « vrais problèmes ».

Magnifique de cécité !

Cruel d’autisme…

Quant aux instances européennes, elles en sont toujours à se bagarrer sur des combats d’arrière-garde sur les pesticides, sur les qualités putatives de l’huile de palme, la couleur des chiottes de la Commission et autres billevesées.

Franchement, j’espère que maintenant que la tempête du « Brexit » est passée, on entre enfin dans une nouvelle ère de convergence, en commençant au moins par la fiscalité directe (pour mettre fin au dumping en alignant tout le monde sur le « moins disant »), l’indirecte étant déjà bien avancée (hors les 200 « droits-indirects » gaulois qui n’existent nulle part ailleurs) afin de construire une vraie Europe des peuples à travers une Europe sociale, pourtant bien avancée sur le terrain…

Il se trouve que la « Gauloisie-éternelle » est en avance au plan des accords de sécurité sociale bilatéraux à travers le monde, calquée sur les règlements européens inspirés par le droit de la sécurité sociale gauloise, et qu’il manque une uniformisation « équitable » pour tous du droit du travail qui tarde à émerger en « Gauloisie-du-labeur » où mon pays pourrait jouer un rôle de leader.

Après tout, sous la pression de « la convergence », l’Allemagne est passée sous un régime équivalent au SMIC, les anglais y , même après le « Brexit », aussi et jusqu'aux USA : C’est dire !

Chez nous c’était en 1968 (1950 pour son ancêtre, le SMIG).

Nos entreprises et tissu social ont donc quelques décennies d’avance que personne n’ose exploiter, encalminé, tétanisé par les manifs’ anti-loi « El konnerie ».

Quelle absurdité, finalement…

C’est dire aussi que passé le « tragi-comique » du « Brexit » (autre absurdité par l’importance qu’on a voulu lui donner), il s’agirait de se retrousser les manches et d’aller enfin de l’avant !

On ne peut pas rester indéfiniment au milieu du gué de l’intégration européenne.

Avec ou sans les britanniques, ces empêcheurs d'avancer, d’ailleurs.

Il faudrait que vos trisomiques se réveillent enfin.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/06/et-demain-en-europe.html

 


Craquements… (II)

 

 

Élections européennes du 25 mai 2014 : le Front National grimpe à 25% des suffrages exprimés !...

 

La démocratie, dans notre pays, a pris la forme d’un totalitarisme mafieux qui s’est pleinement révélé lors du détournement des 3,5 milliards de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe 1991 versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis au titre des frais de guerre de la Division Daguet.

Un détournement de fonds publics qui a été réalisé par François Mitterrand et quelques complices.

Dans cette affaire, tous les contre-pouvoirs se sont effacés et cela a révélé qu’un président de la République peut détourner des milliards en toute impunité !...

Il est au-dessus des lois.

Intouchable !...

C’est exactement la définition d’un totalitarisme ou d’un système tyrannique.

 

La démocratie est alors ῝pourrie à la tête῝ et ce ῝pourrissement῝ ne peut que s’étendre à l’ensemble du réseau social.

Les conséquences sont progressivement visibles dans l’effondrement de l’économie, la montée du chômage ainsi que par des choix politiques de type totalitaire où le peuple est maintenu à l’écart du pouvoir.

D’ailleurs, dans le cas précis qui nous occupe, les citoyens n’ont surtout jamais été informés de ce détournement de fonds par la presse et les médias qui sont les premiers complices des dirigeants politiques !...

Et puis, j’ai tellement entendu de réflexion du genre :

« Mitterrand ?... Un si grand homme !... »

« Mythe-Errant ?... Il est si intelligent !... »

« Et l’image de la France !... »

« Ça va faire monter le Front National si c’est révélé !... »

Etc…

Alors là, je rigole !...

Le Front National est devenu le premier parti de France alors que ce détournement de fonds, qui a fortement pénalisé la Défense Nationale, n’a jamais été rendu public !...

La montée du FN est tout simplement la réponse de tous les citoyens scandalisés par les affaires de corruption de la classe politique qui sont révélées en continu, des élus intouchables, l’économie qui s’effondre, le chômage qui monte, les impôts qui augmentent, etc…

Cette situation est la conséquence de la déliquescence de notre démocratie.

Ceci est analysé dans les notes intitulées « Démocratie moderne et corruption » :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/d%C3%A9mocratie-moderne-et-corruption/

Aussi, imaginer que le Front National puisse apporter une quelconque solution aux nombreux maux dont souffre notre pays relève d’une grande incompréhension du fonctionnement de la société, pour ne pas dire d’une grande naïveté.

Car c’est le fonctionnement actuel de nos institutions politiques qui est à bout de souffle !...

 

La solution consiste à changer les changer les règles du jeu et à instituer une démocratie directe ainsi que le tirage au sort des citoyens pour choisir les représentants du peuple !...

Voici mes premières propositions :

1/ Tirage au sort des sénateurs parmi des citoyens volontaires ;

2/ Pas plus de deux mandats successifs et deux mandats différents pour les élus ;

3/ Pas de cumul des mandats ;

4/ Des mandats courts ;

5 / Une période de latence d’un tiers du temps passé en tant qu’élu avant de pouvoir briguer un nouveau mandat ;

6/ Démocratie directe avec l’instauration de referendums pour le choix des grands axes politiques du gouvernement ;

7 / Possibilité pour les citoyens de lancer des initiatives populaires pour obtenir un referendum ;

8 / La création de parlements régionaux où la moitié des représentants du peuple seront tirés au sort parmi des citoyens volontaires ;

9/ Le salaire des élus, et des représentants du peuple tirés au sort, sera le SMIC !...

Vous pouvez imaginer les résistances du système pour l’application de telles propositions !...

Il faudra que le peuple descende dans la rue !...

C’est pour bientôt.

 

A mon modeste niveau, je ne peux que retenir ces propositions déjà disponibles par ailleurs sur le web.

Je les ai regroupées, avec des considérations plus personnelles, dans un projet de création d’un parti politique du type « Libéral contrôlé », le « Parti de la mer – Normandie » qui propose de franches ruptures avec les objectifs des partis classiques :

http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/

Le slogan du « Parti de la mer –Normandie » sera en effet « Des grands voiliers-écoles pour les jeunes Français et les jeunes Européens » !...

Tout un programme que vous pouvez découvrir sur le blog « Euroclippers » qui est un projet éducatif avec une forte composante maritime et européenne.

En effet, je propose d’apporter une formation humaine aux jeunes par la navigation en haute mer, à bord de grands voiliers-écoles, tout en développant les relations entre les régions maritimes européennes.

Une formation qui doit développer chez les jeunes le goût de l’aventure, du voyage, du risque maîtrisé, de la solidarité.

Parce que, pour l’instant, notre ῝totalitarisme mafieux῝ commence à craquer et il va falloir trouver des solutions qui vont donner aux jeunes, pour l’avenir, le sens de la liberté et de la responsabilité.

Ceci permettra d’assurer une démocratie dynamique dont le fil rouge sera réellement « Liberté, Égalité Fraternité » et non pas « Soumission, Inégalité et Égoïsme » comme c’est devenu le cas actuellement.

 

Dans le billet intitulé « Les chefs d’État-major vont-ils démissionner ?... »,  j’analyse les terribles tensions entre l’État-major des armées et le pouvoir politique actuel.

En effet, les difficultés financières du pays entrainent des réductions dans les budgets ministériels, notamment pour celui des armées.

A tel point que l’État-major des armées a failli démissionner la semaine dernière !...

Il s’en est fallu de peu.

Le message a été compris et le budget des armées reste dans le cadre de la loi de programmation militaire prévue.

Pour combien de temps ?…

C’est le premier sévère craquement de notre totalitarisme mafieux.

 

Le second craquement de notre totalitarisme est le fait que le premier parti de France est maintenant un parti d’extrême droite !...

Un parti qui, comme tous les partis extrémistes,  ne devrait pas dépasser 3% à 5 % de l’électorat dans une démocratie équilibrée où les contre-pouvoirs jouent leur rôle.

Mais le Front National est à 25 % !...

Quel profond et terrible signe de l’effondrement de notre système politique !...

C’est un violent avertissement au gouvernement et à tous les partis politiques.

Quel sera le prochain ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Les pages essentielles de ce site sont reprises sur le blog :

http://www.alerte-ethique.fr/