Assassinat de Robert Boulin Flux

Robert BOULIN : un dossier de la CIA classé « secret défense » !...

 

Rebondissement dans l’affaire Boulin

 

Contactée en 2009 par le journaliste Benoît Collombat, la CIA avait révélé qu’elle possédait un dossier sur la mort mystérieuse de l’ancien ministre en 1979, mais qu’il était classifié.

A un an de la prescription du dossier, la fille de Robert Boulin a adressé une requête à l’agence américaine pour lever le secret, et espère avoir l’appui de François Hollande.

2015 sera une année décisive pour Fabienne Boulin, la fille du ministre du Travail gaulliste Robert Boulin, retrouvé mort en 1979 dans un étang de la forêt de Rambouillet.

L’affaire sera prescrite en janvier 2016 : il lui reste donc moins d’un an pour convaincre les autorités françaises de rouvrir le dossier avant qu’il ne soit définitivement clos.

Car la seule héritière de Robert Boulin est convaincue que la thèse officielle – celle du suicide – est irrecevable, et que son père a été victime d’un homicide soigneusement caché pendant toutes ces années par l’Etat.

 

 

“La thèse du suicide n’est aujourd’hui plus crédible”

A l’époque où le ministre est retrouvé mort, les enquêteurs concluent en effet au suicide par noyade après absorption de Valium.

Il avait été mis en cause dans une affaire immobilière à Ramatuelle (Var) qui l’aurait rendu dépressif.

Mais de nombreuses contre-enquêtes et témoignages étayent depuis 35 ans la piste d’un assassinat impliquant potentiellement le Service d’action civique (SAC).

Un livre paru en 2007 Un homme à abattre : Contre-enquête sur la mort de Robert Boulin (éd. Fayard), apporte une contribution importante et solide à cette thèse.

Son auteur, le journaliste Benoît Collombat, a passé cinq ans à recueillir des témoignages et à consulter les archives du dossier pour en arriver à la conclusion que “la thèse du suicide n’est aujourd’hui plus crédible.

Elle l’est d’autant moins qu’un faisceau d’éléments permet d’accréditer la piste de l’homicide : crime ou assassinat”. Il pointe notamment des éléments médico-légaux trahissant des “signes évidents de violences volontaires contre le ministre” et une chronologie incohérente des événements.

 

La CIA dispose d’un dossier secret sur la mort de Robert Boulin

Plus tard, le journaliste réalise plusieurs droits de suite où il fait intervenir de nouveaux éléments concordants.

C’est sur un de ces éléments que Fabienne Boulin fonde aujourd’hui ses espoirs de faire éclater la vérité.

En 2009 Benoît Collombat a la confirmation par la CIA que le renseignement américain dispose d’un dossier sur la mort de Robert Boulin, qui ne peut pas être communiqué “pour des raisons de défense nationale ou de politique étrangère”.

Il avait été mis sur cette piste par une anecdote racontée par Fabienne Boulin elle-même à l’époque de sa contre-enquête :

« Une semaine avant la mort de mon père, ma mère reçoit la visite de Gilles Bitbol, une connaissance de la famille qui vit aux Etats-Unis et fait des affaires dans l’immobilier. Brutalement, je vois ce grand gaillard d’un mètre quatre-vingt-dix s’effondrer dans les bras de ma mère en lui disant : ‘La CIA m’a prévenu. Robert va être assassiné !...’ Avec ma mère, on a pensé que ce garçon devait être profondément dépressif ».

Le fait que la CIA dispose d’un dossier sur la mort de Robert Boulin et qu’elle n’ait pas souhaité le communiquer en 2009 est en soi “une information intéressante, sans préjuger de ce qu’il contient”, estime aujourd’hui Benoît Collombat : « On peut légitimement s’interroger sur ce point : s’il s’agit d’un suicide, pourquoi ce dossier pourrait nuire aux relations diplomatiques entre la France et les Etats-Unis ? ».

 

Fabienne Boulin compte sur le soutien de François Hollande

Fabienne Boulin a donc sollicité le concours de l’agence de renseignement américaine fin janvier par l’intermédiaire de son avocat pour tenter de déclassifier ce dossier : « On sait que la DCRI doit avoir le même dossier, mais comme les Français ne montrent pas depuis le début une volonté farouche de connaître la vérité, on se tourne vers la CIA », explique-t-elle. « On espère qu’après trente-cinq ans de combat pour la vérité, le fait que je sois la seule héritière va peser en notre faveur ».

Pour éviter que la CIA n’oppose une fin de non-retour à sa requête, comme en 2009, la fille du ministre compte sur l’appui de François Hollande.

A cette fin, elle a rédigé une lettre à l’intention du président et compte sur Philippe Buisson, maire socialiste de Libourne – ville dont Robert Boulin a été maire de 1959 jusqu’à sa mort – pour lui servir d’intermédiaire :

« Libourne est toujours surnommée ‘Boulin City’ 36 ans après la mort de mon père, et Philippe Buisson a toujours appuyé notre demande pour la recherche de la vérité. Comme il a l’oreille du président, j’espère qu’il va pouvoir appuyer notre demande légitime. Je pense que les autorités américaines vont demander aux autorités françaises la permission de lever le secret, et ce serait bien qu’elles ne l’empêche pas ».

“C’est une affaire politique”

La réponse de la CIA devrait être connue d’ici trois semaines. Il reste donc peu de temps pour que la France s’engage sur ce sujet.

Fin janvier 2013 le président du groupe socialiste à l’Assemblée Bruno Le Roux et le député de la Gironde Florent Boudié avait envoyé une lettre à Jean-Marc Ayrault réclamant la réouverture de l’enquête.

 

La suite sur : http://www.lesinrocks.com/2015/02/11/actualite/la-cia-peut-elle-relancer-lenquete-sur-laffaire-robert-boulin-11561491/

 

 Je doute que François HOLLANDE donne son accord pour la déclassification du dossier de la CIA qui pourrait mettre directement en cause « Jackouille-la-Fripouille », le premier bénéficiaire du "suicide" du ministre du Travail !…

 Ce serait une offensive terrible contre la « droâte », avec pour principale conséquence le risque de déclencher une contre-offensive de l’UMP qui révélerait au public le détournement des « Milliards de la Division Daguet » par François MITERRRAND en 1991/92.

 Les citoyens n’auraient plus alors qu’à faire le lien de ce détournement de fonds publics avec les "suicides" de Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre !...

 Bonjour les dégâts !...

 

Jean-Charles DUBOC

 


L’assassinat de Robert Boulin : 35 ans après…

 

Fabienne Boulin-Burgeat : « L’Omerta protège les assassins de mon père »

 

Je reprends un article de Guillaume Duhamel paru le 30 octobre 2014  dans « Le nouveau Cénacle » au sujet de l’assassinat de Robert Boulin.

 

Hors norme sous bien des aspects, sa vie aurait pu faire l’objet d’un roman ou d’un film. Son histoire est celle de la fille d’un ministre du Travail décédé dans d’étranges circonstances fin 1979. Alors jeune mariée, elle a d’abord, bouleversée, cru en la thèse officielle du suicide. Avant d’écouter des voix discordantes, d’entreprendre des recherches et de découvrir quantité de manipulations, oublis et autres négligences d’importance. Petit à petit, elle a acquis la conviction que son père « premier ministrable » de Valéry Giscard d’Estaing a été assassiné. Son honneur bafoué après la divulgation d’une affaire de terrains qui auraient été acquis illégalement à Ramatuelle, il aurait menacé de faire des révélations et, pour avoir occupé des postes éminents, il savait beaucoup de choses. Trop sans doute.

Intimidée, menacée, surveillée durant des années, cette gêneuse opiniâtre a fait montre d’un courage et d’une détermination exemplaires pour faire émerger une autre vérité, très certainement la vraie, et restaurer l’honneur de son père et de sa famille toute entière.

Auteur du Dormeur du Val en 2011, un ouvrage décapant rédigé dans le sillage du refus de la cour d’appel de Paris de rouvrir l’enquête sur la mort de son père Robert Boulin, Fabienne Boulin-Burgeat revient sur le drame de sa vie. Une affaire d’État qui a secoué l’opinion et qui, trente-cinq ans après, continue de faire parler d’elle.

 

 Fabienne BOULIN-BURGEAT, votre père disparaissait il y a maintenant trente-cinq ans. Dans votre ouvrage Le Dormeur du Val, vous expliquez que vous n’avez pas tout de suite épousé la thèse de l’assassinat. Quels sont les principaux éléments qui vous ont fait changer d’avis ?

Nous avons été immédiatement pris en charge et manipulés pour nous pousser à accepter la thèse officielle du suicide. Nous étions en état de choc, jeunes et naïfs, et nous n’avions jamais eu auparavant de raison de douter de la bonne foi à notre égard des autorités judiciaires et politiques de notre pays. Nous avons donc accepté les dires des responsables de l’enquête judiciaire et des responsables du gouvernement, le Premier Ministre Raymond Barre en tête, qui sont venus nous assurer personnellement que rien n’avait été négligé et que le suicide était parfaitement établi.

Bien sûr, nous avions toujours des doutes au fond de nous, ma mère surtout, mais elle se taisait pour nous protéger. Nous avons subi, dans les semaines et les mois qui ont suivi, des pressions psychologiques et même physiques fortes afin de nous empêcher de sortir de notre silence. Ce n’est qu’après plus d’un an, grâce à notre avocat de l’époque, Robert Badinter, que nous avons enfin pu avoir accès au rapport d’enquête de la police judiciaire sur la mort de mon père et voir les photos prises par l’Identité Judiciaire. Ce fut un choc énorme. Sa tête était celle d’un boxeur…

Nous avons alors, ma mère mon frère et moi, déposé plainte contre X pour meurtre et le juge d’instruction ordonna l’exhumation du corps de mon père et une deuxième autopsie. Celle-ci mit notamment en évidence (outre un embaumement du corps opéré en toute illégalité) la présence de huit hématomes, autour des yeux, et de deux, voire trois fractures sur les os de la face, tous passés sous silence dans le premier rapport d’autopsie. Du sang avait même coulé par le nez lors de la découverte du corps…

Selon les médecins légistes de cette deuxième autopsie, les coups ont bien été donnés avant la mort. D’après les termes de leur rapport, il s’agissait de « coups appuyés par un objet contondant du vivant de Robert Boulin » ! C’est à ce moment-là que nous avons définitivement cessé de nous protéger pour regarder la vérité en face.

C’est aussi à ce moment-là que vous avez été confrontée, vous et votre famille, à d’innombrables obstacles…

Durant plusieurs décennies nous avons en effet travaillé à établir la réalité des faits contre vents et marée: la noyade n’a jamais pu être scientifiquement démontrée et les poumons conservées dans les locaux de l’Institut médico-légal ont été détruits sur ordre du Préfet de Police au moment où nous en demandions une nouvelle analyse ; le vol des bocaux de sang de mon père dans ces mêmes locaux a aussi empêché des vérifications complémentaires ; l’embaumement illégal du corps n’a pas été sanctionné ; l’absence de boue en bas de son pantalon alors que mon père est censé avoir marché dans de la vase sur sept mètres n’a jamais été expliquée ; la preuve scientifique que le corps a été déplacé après la mort a été rapportée, mais ignorée par la justice.

Selon la thèse officielle le corps n’a été retrouvé qu’à 8h45 le matin du mardi 30 octobre, alors même que les témoignages de hautes personnalités affirment qu’elles ont été informées de la découverte du corps de mon père entre 2 heures et 3 heures du matin. Cette double découverte du corps démontre bien que la thèse du suicide repose sur une série de mensonges. Une analyse sérieuse de la lettre « posthume » (dont on n’a jamais retrouvé l’original) attribuée à mon père par la thèse officielle pour justifier son prétendu suicide démontre qu’il s’agit d’un faux grossier (voir sur ce point, entre beaucoup d’autres, la contre-enquête très complète de Benoît Collombat, Un Homme à Abattre, Plon, 2008.)

Toujours selon la thèse officielle mon père aurait déposé cette lettre à la poste de Montfort-l’Amaury dans l’après-midi du 29 octobre juste avant d’aller se noyer dans l’étang voisin du Rompu, alors qu’au même moment il a été vu assis dans sa voiture à la place du passager encadré par deux inconnus ! Nous avons ainsi répertorié plus de soixante-quinze anomalies dans le dossier officiel et des témoins cherchent encore à livrer leur témoignage, mais en l’absence de juge d’instruction la marche vers la vérité est paralysée.

 Trente-cinq ans plus tard, l’omerta protège les assassins de Robert Boulin. Il faut donc des soutiens à la famille pour que ce scandale d’Etat prenne fin et qu’avant que la prescription ne tombe en janvier 2016 sur ce dossier, un juge d’instruction libre et indépendant soit désigné, et puisse faire toute la vérité sur les circonstances réelles de la mort de ce ministre en exercice, un évènement unique dans toute l’histoire de la République. Quand le faux passe pour vrai et le vrai pour faux, il est temps pour les citoyens de s’en indigner et d’exiger que la justice passe dans ce dossier. Mais pour cette réouverture du dossier ait lieu, nous dépendons d’une décision du procureur général de Paris, nommé par Décret en Conseil des ministres. La décision est donc bien uniquement politique et c’est bien là tout le problème. Le Parquet n’est pas indépendant en France, contrairement à la plupart des démocraties occidentales…

 

 Les tenants de la thèse de l’assassinat estiment que celui-ci aurait été légitimé par l’accession probable de votre père à Matignon, perspective désastreuse pour Jacques Chirac, alors président du RPR, dans un contexte de « guerre des droites ». Est-ce aussi votre conviction ?

De fait, la nomination fin 1979 d’un RPR et gaulliste historique comme Robert Boulin à Matignon aurait enlevé beaucoup de légitimité à la candidature de Chirac contre Giscard aux élections présidentielles de 1981. Robert Boulin « gênait », selon l’expression du ministre et historien Jean Charbonnel.

C’était un homme droit, issu de la vraie Résistance, pas celle des derniers mois de la Deuxième Guerre Mondiale. Il ne cherchait qu’à servir l’intérêt général, il proscrivait la connivence entre politiciens et milieux d’affaires et avait toujours lutté pour un partage équitable des bénéfices entre tous. Or, la fin des années 1970 est une époque charnière, en France et dans le monde. L’ultra-libéralisme, dont nous pouvons maintenant observer tous les jours les effets désastreux, commençait alors à s’emparer des esprits et des lieux de pouvoir. Ceux qui, politiques, syndicalistes, journalistes ou magistrats trop intègres, risquaient d’y faire obstacle devaient être détruits.

 

 « Quel assassin ordinaire pourrait faire arrêter une autopsie en cours ? »

 

Outre les ambitions personnelles de Jacques Chirac, les nombreux dossiers que détenait votre père et qui ont disparu peu après sa mort sont-ils d’après vous l’autre cause principale de la disparition de Robert Boulin ?

Tout cela se tient. Certains, au sein même de sa propre formation politique, avaient décidé de l’abattre politiquement par une campagne de calomnie. C’est contre eux que mon père est parti se battre le jour de sa disparition en menaçant de sortir des dossiers compromettants, mais ce n’est pas à moi de dire qui sont les assassins de mon père : c’est à la Justice de le faire et elle peut encore le faire avant que la prescription ne tombe sur cette affaire. Ce dont on peut être certain, c’est que ce ne sont pas des assassins ordinaires. Quel assassin ordinaire pourrait faire arrêter une autopsie en cours et éviter celle du crâne, proférer un mensonge sur l’heure de la découverte du corps et camoufler le fait que le corps a été déplacé, sans compter la liste de tous les scellés et pièces à conviction volés après que nous ayons obtenu l’ouverture d’une instruction judiciaire ?

 Ceux qui ont décidé de mentir aux Français sur la mort de mon père sont puissants et la mort d’un homme ne compte guère pour eux…

 

 Savez-vous ce qu’ils contenaient, même dans les grandes lignes, et à qui ils auraient pu nuire ?

Ils ont été volés dans le bureau de mon père à son domicile le soir même de sa disparition. Depuis, certains d’entre eux ont éclaté sans toutefois que les juges puissent accéder à toutes les informations qu’ils recherchaient, notamment les pièces classées « secret défense », ce qui a protégé des politiques de poursuites criminelles.

 

La riposte que préparait votre père après les accusations concernant l’affaire des terrains de Ramatuelle, prétendument acquis de façon illégale, sur laquelle il a dû s’expliquer et qui avait tout du piège, aurait-elle pu ébranler le RPR voire la classe politique dans son ensemble ?

Peu de temps après la mort de mon père, le Président du Conseil Constitutionnel et maire de Neuilly est venu proposer à ma mère beaucoup d’argent contre son silence, en ajoutant que mon frère serait le suivant sur la liste si elle refusait cette offre. Ce qu’elle fit cependant, en lui lançant tout de go : « je sais tout ». Sur quoi il lui rétorqua: « alors faites sauter la République ! » Monsieur Achille Peretti, également co-fondateur du SAC, vous aura ainsi répondu…

 

 « Le pouvoir fait feu de tout bois »

 

 Pensez-vous que l’ancien Garde des Sceaux Alain Peyrefitte a exercé un rôle dans le drame de Robert Boulin ?

Il s’est en effet conduit d’une façon indigne en essayant de mêler mon père aux démêlés judiciaires d’un affairiste pour se débarrasser d’un concurrent dans sa course pour Matignon. Il a joué un rôle infâme, mais sans doute pas le plus terrible.

 

 Avec le recul, jugez-vous plausible que le président de la République Valéry Giscard d’Estaing a en quelque sorte utilisé votre père, réputé homme intègre, pour tenter d’affaiblir les gaullistes ?

Le pouvoir fait feu de tous bois, en effet. La France est depuis bien longtemps victime de politiques professionnels pour qui seule la carrière compte, ce qui est parfaitement contraire à notre éthique et à l’intérêt général

 

Comment expliquez-vous l’absence du chef de l’Etat aux obsèques de votre père ?

Sans doute pour enterrer plus vite l’affaire Boulin ! Vers 9 heures le matin de l’annonce de la découverte du corps de mon père, le Président a téléphoné à ma mère pour lui dire qu’il allait venir la voir sans tarder. Nous l’attendons toujours ! En fait, il a très vite décidé, selon ses propres termes, de « laisser les morts enterrer les morts ».

Quelques années plus tard, dans ses Mémoires, il tentera de justifier la thèse officielle en mettant en cause l’attitude de ma mère vis-à-vis de son mari. Les tribunaux l’ont condamné pour cette diffamation.

 

 La disparition en février dernier de Jean Charbonnel, ex-ministre qui a soutenu à plusieurs reprises détenir les noms des deux assassins de Robert Boulin, a sans doute été un autre coup dur…

De tels hommes de bien sont rares. Il a été courageux et savait que mon père avait été assassiné. C’était sa conviction profonde, et il l’a maintes fois affirmé publiquement.

Peu de temps avant sa mort, Jean Charbonnel a été très affecté par le lamentable documentaire de Gilles Cayatte sur France 2 et qui vient encore de passer en boucle sur LCP, chaîne publique payée par les contribuables, dans lequel on le voit dire qu’il a cru au suicide. Cette manœuvre de désinformation le révoltait et il s’en était plaint personnellement auprès du patron de la chaîne, en vain…

 

 Jean Charbonnel s’est-il confié à vous pour soulager sa conscience ?

Je ne lui ai pas demandé car j’ai pour principe éthique de ne jamais peser sur les témoins, afin que personne ne puisse dire que je les ai influencés. Il s’est cependant confié à d’autres.

 

« Mon père disait avant sa mort, les salauds ne doivent pas gagner » 

 

 Que répondez-vous à Michèle Cotta, selon laquelle Robert Boulin était un homme faible, pris en tenailles entre Henri Tournet et les pressions exercées par sa famille pour acquérir le terrain de Ramatuelle, et plus largement à tous ceux qui ont mis en cause votre famille dans le décès de votre père ?

 Ces calomnies ne salissent que son auteur, qui ne connaissait pas les Boulin personnellement, et qui n’a jamais enquêté sur cette affaire. Mais j’aimerais qu’un juge d’instruction puisse lui demander qui lui a mis ces propos dans la bouche…

Êtes-vous en relation avec Florent Boudié, député socialiste de la circonscription de votre père, qui demande la réouverture de l’enquête sur sa disparition ?

 Florent Boudié m’a confié s’être engagé en politique en regardant la façon dont Boulin essayait de faire régner plus de justice, d’égalité et de compassion envers ses citoyens.

Je me réjouis de son soutien actif dans la recherche de la vérité, mais je regrette que certains de ses propres amis politiques tentent avec acharnement que la vérité ne soit pas dite afin que les Français ne puissent pas voir comment fonctionnent réellement nos institutions et gardent l’illusion de vivre dans un pays démocratique exemplaire.

Compte tenu des nombreuses déconvenues judiciaires que vous avez essuyées, pensez-vous que sa démarche a des chances d’aboutir ?

Depuis plus de tente ans je tente de faire comprendre combien notre démocratie est corrompue, désarticulée, démantibulée. Heureusement, on peut encore rencontrer dans les allées du pouvoir quelques sages et honnêtes hommes et femmes. J’attends que leurs soutiens deviennent plus opérants.

Il reste encore un an avant que la prescription ne tombe pour éteindre notre action judiciaire. Il faut donc qu’ils fassent vite, sinon le dossier sera définitivement fermé, comme celui de l’assassinat du juge Renault et bien d’autres. Mon père me disait la vieille de sa mort que « les salauds ne doivent pas gagner ». Travaillons ensemble durant cette année pour lui donner raison.

 

 Vous vous êtes battue pendant plus de 30 ans pour que la thèse officielle soit révisée et on peut imaginer que votre image de l’institution judiciaire est désormais passablement écornée…

Le travail assidu sur ce dossier m’a donné une lucidité dont mon enfance très privilégiée m’avait privée. Je sais maintenant qu’aucune institution n’est à l’abri des manipulations de prédateurs au comportement profondément anti-démocratique.

Je suis convaincue qu’il faut changer de paradigme, et pas seulement replâtrer l’institution judiciaire.

 

 Vous avez fait le maximum pour faire bouger les lignes. Aujourd’hui, bien que la justice n’a pour l’heure pas rouvert le dossier, avez-vous le sentiment du devoir accompli ?

 Non, il faut continuer car cette affaire est emblématique de toutes les dérives funestes dont souffre notre pays. Elle donne une grille de lecture qui permet de radiographier nos institutions, celles d’aujourd’hui, et d’aller au-delà des apparences. Pour que le fonctionnement de notre société continue de reposer sur des valeurs essentielles à sa survie, il faut que la vérité passe dans ce dossier.

La suite sur :

http://lenouveaucenacle.fr/fabienne-boulin-burgeat-lomerta-protege-les-assassins-de-mon-pere

 

J’ai déjà rédigé plusieurs articles sur cette affaire :

1/ « L’assassinat de Robert Boulin a-t-il été commandité par Jacques Chirac ?... » :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2009/10/lassassinat-de-robert-boulin-a-t-il-%C3%A9t%C3%A9-commandit%C3%A9-par-jacques-chirac.html

2/ Le « Haddock d’Or 2011 » décerné au gendarme Francis Deswarte

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2011/02/le-haddock-dor-2011-au-gendarme-francis-deswarte.html

3/ Le Bal des crapules !...

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2011/09/le-bal-des-crapules.html

L’assassinat de Robert Boulin est le crime fondateur de notre « totalitarisme mafieux ».

Il s’en est suivi les assassinats de Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre, Jean-Edern Hallier, qui tous se sont opposé à François Mitterrand et sa clique de mafieux roses.

Ils ont eu le tort de se sont révoltés quand ils ont appris le détournement par l’Arsouille des 3,5 milliards $ des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 


Le « Bal des crapules »

Le blog « Alerte Ethique » a été créé en réaction au détournement par « L’Arsouille » des 3,5 milliards de dollars (8 milliards d’euros en valeur actuelle) versés à la France par le Koweït, et des pays du Golfe, au titre des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

Vous pouvez trouver sur ce blog le courrier adressé à ce sujet en juin 1998 à Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances, celui adressé en avril 2006 à Thierry Breton, ministre des Finances, mais aussi plus récemment celui envoyé en mai 2010 à Christine Lagarde qui fait maintenant « banquière mondiale ».

Ces courriers sont restés sans réponse malgré le fait qu’ils dénoncent un détournement de fonds considérable (l’équivalent de 200 Airbus A320) et que les différents sites sur lesquels cette affaire est reportée dépassent les 100.000 connexions.

Mais il faut avouer que l’équipe de mafieux dont s’était entouré « l’Arsouille » a fait beaucoup mieux lors de l’extinction des 1.100 puits de pétrole en feu au Koweït (affaire Ferrayé/Basano).

Aussi, les récentes révélations de Robert Bourgi, qui affirme avoir remis des fonds occultes à Chirac, Villepin et Le Pen, ne sont que l’arbre qui cache la foret.

En effet, le véritable niveau de corruption de nos « z’élites » ne se monte pas à quelques dizaines de millions d’euros, ni même à quelques centaines de millions, mais, bel et bien, à des milliards d’euros.

Et il faut avouer que les champions toutes catégories de la corruption sont les dirigeants socialistes de la « Mitterrandie » qui ont mené en bateau les électeurs, tout en donnant, bien sûr, des cours de morale !...

Encore que « Gys-Car-Le-Viandard » est un sérieux concurrent tout à fait digne de « l’Arsouille ». En effet, comment a-t-il financé ses 50.000 hectares de foret au Canada ?... C’est tellement grand qu’il est obligé de faire le tour en hélicoptère !…

Fort heureusement, mon « Bling-bling », notre « Divin et Ô combien vénéré président », a su s’investir dans ces dossiers et récupérer une partie des fonds détournés pour les placer dans le « Grand Emprunt 2010 », d’après l’hypothèse développée par « I-Cube ».

D’ailleurs, je me permets de reprendre la note Solde de tout compte, pour les « années Mythes-errant » ! , mise en ligne par « I-Cube », et qui est une superbe fresque de ces affaires qui me convainquent toujours un peu plus que notre beau pays est devenu sous « l’Arsouille » un authentique totalitarisme mafieux.

Il est vrai que tout cela n’a pu être mis en place que par les turpitudes de la présidence de « Gys-Car-Le-Viandard », faux aristocrate mais authentique trafiquant de diamants.

De plus, le suicide de Robert Boulin a bien fait comprendre aux « z’autres » qu’il ne fallait pas s’attaquer au « Grand » !...

Une grande carrière politique l’attendait…

« Le pouvoir rend fou, et le pouvoir total rend totalement fou ».

Cette analyse de Platon, vieille de deux millénaires, est tellement vérifiée dans notre beau pays que j’envie la Confédération suisse qui nomme son président pour une seule année.

Pas le temps de devenir dingue !...

D’ailleurs, qui connait le nom de la présidente actuelle de la Confédération suisse ?...

Bonne lecture de la note humoristique de « I-Cube ».

Jean-Charles Duboc

……………

Solde de tout compte, pour les « années Mythes-errant » !

Vingt ans plus tard…

La page est désormais définitivement tournée : Le dernier collectif budgétaire en atteste. Il suffit de lire, même pas entre les lignes, le texte de la lettre rectificative de la loi de finances rectificatives n° 3713, (pages 52 et suivantes) adoptées la semaine dernière à l’occasion de la session extraordinaire du Parlement :

Contribution du « kontribuable – Franco-gaulois » (et autres terres australes et ultra-marines) : 434 Méga-euros !

Nous sommes en État « d’état de cessation » des paiements permanent depuis un long moment, mais nous nous portons dans un mouvement unanime et généreux au secours des « PIGS » et du « printemps de Jasmin » sans même frémir, pour mieux « tailler » à grands coups de « mignards de dollars d’euros » dans les budgets de toutes nature pour faire face :

– 208 millions en moins dans le budget « défense » pour nos « valeureux biffins » ;

– 10 millions en moins dans le budget « Éducation » des chères têtes blondes ;

– 8,6 millions en moins pour la politique de la ville qui nous fera peut-être moins de « feux-tricolores » et plus de « cailleras » dans les quartiers ;

– 6 millions en moins dans les caisses du RSA (et son 0,1 % sur tous les revenus qu’ils reviennent ou non) pour les « super-pauvres » ;

– 4,5 millions en moins pour le budget de la « bonne santé » du tout-venant ;

– 4,4 millions en moins pour le financement de la « Vie politique » (qui vont manquer et que peut-être compenseront-ils par d’autres commissions occultes à venir : Vente de navires, de sous-marins et d’avions, de chars, d’obus et de Famas, de moyens de communication militaire et de formation des jeunes-pousses policières, ici et ailleurs) ;

– 4,3 millions en moins pour nos « cachots salutaires » de l’Ordre-public ;

– 3,3 millions en moins pour l’administration du « travail » d’autrui (celui des « autres », ceux qui rament) ;

– 3 millions en moins pour notre « Poulagaille Nationale » qui coursent les « méchants » et autres faciès « pas cathos » ni « orthodoxes » ;

– 2 millions en moins pour nos « jeunes-délinquants » et leurs « réinsertion » qui resteront « voyous » ;

– Et surtout tout autant 184,3 millions dispersés un peu partout et quelques « prélèvements obligatoires » en plus pour tout le monde, piqués sur le « plan de redressement » à 11 « mignards » justement votés dans la foulée !

J’admire : Parce que tout cela paraît absolument normal à tout le monde…

Tu penses, à 9 euros de l’heure de SMIC, ça ne représente qu’à peine 29 siècles et 31 années de semaines de 35 heures, pour solder l’affaire des « bottines » et des frégates furtives !

Le « prolo », il est décidément né pour trimer, même chez les « soces-pas-radicaux », pour que d’autres s’enrichissent sur son dos, même chez les « soces-pas-radicaux », et puis c’est tout !

Et en plus, avec la politique de la famille « droâte-gôche » réunie depuis l’après-guerre, on l’encourage à se reproduire à tout va !

Car encore, tout ça n’est qu’un petit bout de l’iceberg visible du délire de « Dieu soi-même », le « Maître du Verbe » que la moitié de ces « crétins de Gaulois » vénère encore !

Je résume :

On se souvient des années 80, des affaires Urba et compagnie, des emplois fictifs de-ci-de-là !

La justice est passée, la loi a absous, et le reste fera « pschitt » !

C’est déjà marqué comme ça.

D’ailleurs qu’on compte bien, il ne s’agit que de quelques dizaines de millions de… francs ex-gaulois.

Des pets de sansonnet à côté de la suite.

On n’est pas encore passé à l’Euro-Dollar, que déjà, dix ans plus tard on multiplie par cent les « magouilles » en termes de monnaie sonnante et trébuchante…

Les frégates de Taïwan, bien sûr, mais au fil des alternances successives, il y a plein de « contrats » militaires : Les Mirages d’Irak, les systèmes de communication d’Arabie, les sous-marins du Pakistan, les radars ici et là !

Une vraie cour des miracles.

La guerre d’Irak, la première, c’est carrément la divine surprise : On ne cause plus en Méga-dollar, mais en « Mignards », en « Giga », mille fois plus !

Et un peu plus de 7 qui sortent des caisses du Prince du Koweït au titre des dédommagements de l’effort de guerre (l’engagement de la division « Daguet »), très officiellement, puisque les décomptes sont faits directement à l’ONU pour la bonne application de l’accord « Nourriture contre Pétrole » qui doit payer les indemnités dues par le peuple et dictateur des vaincus, qu’on ne voient pas rentrer dans les caisses du Trésor public de « Gauloisie des voyous » socialistes-marxistes…

Aussi gros que ça (du jamais vu), qui passent inaperçus : Ils se sont perdus dans les arcanes des banques de compensation, dont Clearstream !

Pourtant, ces comptes sont sur la place publique : Les juges en ont même des versions « truquées » entre les mains, mais chacun devrait savoir lire.

Pas du tout : Ça débouche sur les « affaires Elf » et Cie, puis sur celles de « Cleasrtream I » et « II ».

Choux blanc, que font toute la tripotée de magistrats-rigolos, y compris la candidate et égérie des écolos (après avoir fait un tour chez « Bébé-Roux » des « centristes-radicaux »)…

Mais oui, mais oui : Du cambouis dans les yeux !

Un vrai cas d’ékole de « République bananière », là, sous nos yeux à nous !

La même année, c’est carrément la dizaine de « mignards » qui sont détournés !

22 Giga-dollars, au total.

C’est qu’il faut éteindre les puits de pétrole en feu au plus vite, pour éviter une pollution planétaire (c’est l’argutie « environnementaliste » qui commençait à balbutier), mais surtout ne pas déstabiliser le marché des « pétroleux ».

Comme d’hab, si en « Gauloisie honnête », on n’a pas de pétrole, on a des idées.

Et notamment un autre « crétin des alpes » (car il vit désormais caché en Helvétie), qui te nous invente un procédé, dit « Ferrayé » (de son nom).

Volé par le ministère de l’industrie sans qu’il ne s’en rende compte immédiatement, berné pas des « messieurs bien », ministère qui « pilote » l’INPI où le brevet est déposé, ministère aux mains d’une déesse, surnommée « Khâ » (parce que c’est vraiment un cas particulier, y compris sous la ceinture) !

Les Koweïti, ils payent 22 milliards, rubis sur l’ongle (puisqu’ils se feront rembourser par les Irakiens via l’ONU et son accord « Nourriture contre pétrole »).

Là encore, ça passe par quelques dizaines de comptes « exotiques » qui sont compensés chez « Clearstream » en toute innocence, y compris sur ceux que Basano n’a jamais ouverts mais qui porte ses nom et domicile !

L’affaire, toujours en cours devant le TGI de Paris, ne sera pas jugée jusqu’à ce qu’elle arrive directe sur le bureau du greffier de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, dans une ou deux…. décennies !

Je vous en ai déjà causé.

Deux conséquences directes :

1 – « Béré » et son « prêt Tra-boule-z’y », qui commence à « douter », il est aussitôt « suicidé » !

Deux balles : Du travail de pro !

« Gros-s’ouvre », idem, un peu plus tard : Du vrai travail de pro, tellement le gendarme qui « plantonnait » juste sous les fenêtres du bonhomme au Palais de l’Élysée, il n’a rien entendu !

Mais là, il y a erreur sur le calibre de l’arme : Pas grave, les juges, ils passent une nouvelle fois sur « le » détail et referment le dossier silencieusement !

2 – Le prince Koweïti, il fait les comptes : 0,95 milliard pour le travail des « pompiers », il veut bien, mais 22 milliards pour rien, qui disparaissent « nulle-part », il demande des comptes à l’alternance suivante et va entretenir « Tonton Yoyo » sur le sujet.

Qui en tombe de son tabouret et nous cause de « sous réserve d’inventaire »…

Depuis, il s’est tiré une balle dans le pied pour éviter d’en prendre une dans la tête et a abandonné tout « esprit-politique », vivant de ses rentes d’ex-premier (avec chauffeur, gardes de son-corps et voiture de fonction blindée : C’est dire s’il a l’esprit tranquille !).

L’enturbanné, il se calme quand finalement il récupère 7 d’un côté (les mignards de la « Division Daguet », le tribut du sang versé) et 15 des américains qui en font l’avance.

Là encore, on sait, puisqu’on le retrouve un peu après à la tête d’un des premiers « fonds souverain » du monde, justement avec 22 milliards de dollars de dotation !

Donc, à l’époque ni le « Chi », ni « Tonton Yoyo », ils ne savent où est cet argent-manquant.

Et puis ils ne veulent surtout pas en causer, sachant pertinemment l’un et l’autre que ce serait une « bombe thermonucléaire » sur la vie politique du pays.

Le premier, parce qu’être Président d’une démocratie où le chef, il détourne ce qu’il veut sans que personne ne moufte, ça la fait pas ; le second, parce que justement, il est le « fiston politique putatif » dudit chef… Et qu’il a dans les rangs de ses ministres des parfaits « escrocs-sachant » et que « ça ne la fait pas plus » si ça se sait.

Résultat, quand il s’agit de la deuxième guerre d’Irak, en 2002, après le fameux « 11 septembre », celle de « junior » (de chez les « Bou-bouche »), ni « Vil-pain » ni le « Chi » ne veulent y aller !

Des fois qu’on soit obligé d’encaisser les « milliards qui allaient pleuvoir » en paiement de l’effort de guerre à fournir et que… soit on est obligé d’expliquer que les premiers, ils ont disparu, soit qu’il faille les détourner à nouveau, c’est impossible dans les deux cas !

Des « honnêtes » qui s’enferment dans les contradictions de leurs silences…

Mais les « ricains », ils étaient pourtant prêts à passer l’éponge sur l’ardoise de leur « fonds-secrets », ce coup-là, « pour solde de tout-compte ».

Et comme les « frenchies », ils n’y vont pas, se contentant d’une présence en Afghanistan, c’est furax qu’ils se décident à intervenir dans la « vie politique locale » de « Gauloisie imbécile » : Ils te nous font un grand cinéma et pousse « leur poulain », qui revient de loin, jusque dans les ministères : D’abord Bercy, pour qu’il vérifie le fondement de leurs prétentions aux 15 milliards à rembourser.

Rapidement, celui qui deviendra notre « Ô combien vénéré Président », comme le pognon n’a jamais traversé les frontières, y’a aucun dossier là-dessus, y compris aux douanes, il passe chez les flics pour les retrouver.

Choux-blanc là aussi, parce que chez les « flics », c’est le boxon (et le début des affaires « Clearstream ») : Il y a tellement de services qui se marchent sur les pieds, plein de « trucs » couverts par le secret-défense que même les juges, ils n’y arrivent pas, qu’il en fera sa grande réforme de la DCRI avec des « hommes à lui » et aux diverses maçonneries à sa tête.

Ce sont d’ailleurs elles qui retrouvent le fil du pognon détourné, parce qu’elles sont « transnationales » (Contrairement au roman que j’ai pu en tirer en août 2010 sur le sujet : « Les enquêtes de Charlotte » : Allez-y, c’est marrant pour les lectures des longues nuits d’hiver démocratique !).

Et finalement, les 15 milliards, de dollars, en 20 ans, ils ont fait des petits : C’est 22 qui rentrent sous la forme du « Grand emprunt » dont nous avons déjà causé jusqu’ici en décembre 2009, transformés en « 35 » pour un « effort de 7 milliards/an » nous a dit « Bling-bling » élu par le bon peuple sur recommandations de la CIA qui lui a opposé une « cruchitude parfaite » grâce au soutien in-extremis de la fameuse « Déesse-Khâ » : Une façon de se racheter pour ce dernier, qui sera ensuite « récompensé » pour son « aimable participation » en pavanant à la tête du FMI durant des années.

Un coup à trois bandes où chacun a joué son rôle : « Bout-bouche », Père & junior, ils pouvaient passer la main !

Vous connaissez la suite…

« Ils » n’en veulent plus (pour d’autres raisons et notamment parce que l’administration « d’Haut-bas-mât » veut régler les soldes avant expulsion programmée de la Maison-Blanche en décembre 2012) : Le patron de la « banque des pôvre », il s’est fait « casser » récemment.

Une belle « embrouille » qu’on suivra, romancée toujours, dans le « tome II » de l’été prochain…

(Si je parviens à le terminer).

Voilà pour la « mythe-errantie » appliquée : Le « Grand-emprunt », dont on ne sait toujours pas par qui il est financé, ni à quel taux, on sait seulement qu’il a « éteint » 15 milliards de dettes… par des cessions d’actifs à hauteur de 13 milliards.

Le reste, c’est le kontribuable gaulois qui paiera.

Et en plus la queue des « Frégates » : Elles avaient été rachetées à la Chine nationaliste, sous l’époque du « Chi », au printemps 2006, pas par le Trésor Public national (on n’avait déjà plus de sous), mais par une « puissance du golfe », venue d’ailleurs se pavaner à la tribune officielle du défilé du 14 juillet de l’époque (souvenez-vous).

Et personne n’y pensait plus : Tout le monde avait oublié les « amendes ».

C’est fait 20 ans plus tard, à l’automne 2011 : Il suffit de lire entre les lignes de la loi de finances rectificative !

Une page s’est définitivement tournée la semaine dernière, dans le silence des maladies honteuses…

La suite sur :

http://infreequentable.over-blog.com/article-solde-de-tout-compte-pour-les-annees-mythes-errant-84039805.html


Le « Haddock d’Or 2011 » décerné au gendarme Francis Deswarte

 

Avertissement : Ceci est un billet humoristique, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. A tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « billet », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains

 

J’ai décidé de créer un nouveau prix annuel, le « Haddock d’Or », à une personne qui, par son courage, a apporté un témoignage décisif à la lutte contre la corruption qui gangrène MON pays.

Et le premier prix, celui du « Haddock d’Or 2011 », est attribué au gendarme Francis Deswarte pour ses révélations sur la découverte du corps de « Robert Boule-Un », retrouvé "suicidé" le 29 octobre 1979 alors qu’il était ministre du travail de « Gys-Car-le-Viandard ».

Le témoignage de Francis Deswarte est très important car il fragilise un peu plus une classe politique lâche, corrompue et perverse.

Vous pouvez consulter à la suite de ce billet  un article sur ses révélations.

Notre démocratie est devenue sous « Myth-Errant » un totalitarisme mafieux dans lequel un chef d’état – en l’occurrence « l’Arsouille » en personne – a pu détourner en toute impunité une somme aussi considérable que celle versée par le Koweït à la France en 1991 au titre des indemnités de la guerre du Golfe.

Le larcin se monte à 3,5 milliards de dollars et il est soigneusement caché au public par la « Gôche-unie », mais aussi par la droite – on se demande pourquoi ?...

Il faut réaliser que la décomposition des valeurs démocratiques a commencée sous la présidence de « Gys-Car-le-Viandard », trafiquant notoire de diamants, et de son ministre « Jackouille la Fripouille » qui pourrait bien être le commanditaire de l’assassinat de « Robert Boule-Un », crime fondateur de notre totalitarisme mafieux.

« Myth-Errant », avec de tels prédécesseurs ne pouvait qu’aller plus loin dans l’ignominie et la monstruosité.

Merci à Francis Deswarte pour sa révélation ; il peut m’envoyer un mail pour entrer en contact et prendre possession de son prix : un dessin du « capitaine Haddock » se déchaînant !...

Et puis j’aime bien la collection de fusils de Francis.

Mille millions de mille sabords !...

« Capitaine Haddock »

 

 

 

EXCLUSIF - Francis Deswarte, le gendarme qui a découvert le corps du ministre le 30 octobre 1979 se confie...

Il se souvient encore de la gelée blanche qui recouvrait la forêt de Rambouillet (Yvelines), ce matin-là. Le 30 octobre 1979, Francis Deswarte a été le premier à apercevoir le corps de Robert Boulin à la surface de l'étang du Rompu. A 70 ans, ce retraité de la gendarmerie témoigne pour la première fois dans 20 Minutes et met à mal la thèse du suicide, privilégiée par la justice depuis trente et un ans.

Comment vous êtes-vous retrouvé au cœur de l'affaire Boulin ?

A l'époque, j'étais chef à la brigade motorisée de gendarmerie de Poissy. Le 30 octobre 1979, vers 7 h, on nous a appelés en renfort aux étangs. La mission était de rechercher « une haute personnalité susceptible de mettre fin à ses jours ».

Beaucoup de monde a participé aux recherches ?

Oui, il y avait des gendarmes, des policiers, des pompiers. On s'est réparti le secteur. Avec mon collègue, on est parti vers un petit chemin qui descendait. On s'est arrêté près d'un tas de bois pour fumer. Et derrière, j'ai vu une bagnole. Une 305. En levant les yeux, je l'ai vu dans l'étang. Il était à genoux. La tête hors de l'eau. Et il regardait vers sa voiture.

L'enquête a conclu au suicide par noyade. Avait-il vraiment la tête hors de l'eau ?

Oui, je suis catégorique. Robert Boulin n'est pas mort noyé. Ce n'est pas possible. Il était quasiment à quatre pattes. La tête hors de l'eau. Ma conviction, c'est qu'il tentait de ramper jusqu'à la berge. Et puis, il avait des traces sur le visage. Comme des griffures rouges.

Que s'est-il passé ensuite ?

Au bout de trente minutes, un ordre est tombé : nous avons été dessaisis de l'enquête. On m'a dit de rentrer chez moi. Je suis quand même resté sur place toute la journée.

Avez-vous été entendu ensuite ?

Ce n'est que deux ou trois mois plus tard que l'on m'a rappelé. Lors de l'audition, les policiers ont voulu me faire changer ma version. Alors que je parlais des traces sur son visage, ils m'ont expliqué que les pompiers avaient fait tomber le corps en le sortant de l'étang. Mais ce n'est pas vrai. J'étais là. Les pompiers l'ont sorti sans aucune difficulté.

Pourquoi parlez-vous aujourd'hui ?

Lire la suite sur :

http://www.20minutes.fr/article/663760/societe-le-gendarme-decouvert-corps-assure-boulin-mort-noye-

 


L’assassinat de Robert Boulin a-t-il été commandité par Jacques Chirac ?...

 

La Vème République a-t-elle été transformée en « totalitarisme mafieux » par François Mitterrand et Jacques Chirac ?...

Guerre du Golfe 4 Le détournement, par François Mitterrand, des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France par les pays arabes en 1991 – près de 3,5 milliards de dollars - constitue une haute trahison du Président de la République, jamais évoquée par la presse et les médias, et il faut se demander comment nous avons pu en arriver là.

La seule explication lucide est que nous ne sommes plus une démocratie car nous ne contrôlons plus nos dirigeants !...

Nous devons nous résoudre à admettre que nous sommes devenus progressivement un authentique « totalitarisme mafieux » tenu par des élus principalement motivés par un goût du pouvoir qui leur a permis de se constituer des fortunes colossales.

Faut-il rappeler que la somme dérobée par l‘Arsouille – près de 5 milliards d’euros en valeur actuelle - représente 10 hôpitaux ultramodernes, 100 lycées écologiques ou bien encore 100 grands voiliers de 100 mètres de long !...

Malgré mes nombreux rappels aux pouvoirs publics, rien n’y fait, la structure mafieuse est bien en place et règne par la peur sur les fonctionnaires, sur les médias, sur les citoyens.

Et il faut avouer que la « droite » est aussi responsable de cette situation que la « gauche » car, à aucun moment, les dirigeants de l’UMP, les gouvernements Chirac, Balladur, et Fillon, ne se sont manifestés pour lutter contre la corruption.

La situation est bloquée et va conduire à un effondrement de la Vème République de la même façon que le communisme s’est effondré ; c'est-à-dire par un pourrissement interne, une faillite de l’État, un blocage des institutions, qui vont inévitablement provoquer un puissant rejet de la classe politique par les citoyens.

Totalitarisme De nombreux lecteurs vont estimer que le qualificatif de « totalitarisme mafieux » n’est pas le terme adéquat pour décrire la situation actuelle.

Et bien, je me dois de développer les raisons qui me conduisent à employer cette expression qui fait penser au nazisme, au communisme, ou encore à des dictatures religieuses (ex : islamisme), mais pas à la société dans laquelle nous vivons.

L’argument que je développe est le suivant : « Puisqu’un chef d’État a pu dérober en toute impunité, sans aucune opposition, une somme aussi considérable que celle dérobée François Mitterrand, c’est, tout simplement, que le président de la république bénéficie d’un POUVOIR QUASI-TOTAL sur la société ».

Et je pose cette question : QUEST-CE QU’UN « TOTALITARISME » ?...

MAIS C’EST TOUT SIMPLEMENT LE « POUVOIR TOTAL » D’UN INDIVIDU SUR LA COLLECTIVITÉ !...

Je laisse les commentateurs éventuels émettre des objections sur cette définition ultra-courte qui a au moins le mérite d’être compréhensible par tout le monde.

Car lorsqu’un chef d’État détourne, en toute impunité, une somme de 3,5 milliards de dollars, comme l’a fait l’Arsouille, et bien, c’est qu’il a bénéficié d’un pouvoir total !...

D’ailleurs, est-ce que le terme de « totalitarisme mafieux », qui n’est pas applicable uniquement à la France mais peut être aussi attribué aux systèmes politiques américains et anglais promoteurs de l’ULTRA LIBÉRALISME FINANCIER, ne cause pas autant de morts, de famines, de destructions, que les autres totalitarismes ?...

Ceci est un problème de fonds dont nous pouvons avoir une idée avec la « Françafrique » qui a organisé pendant des décennies le pillage de l’Afrique en installant puis en soutenant à des régimes quasi-dictatoriaux.

Bongo Et ce n’est pas près de changer car la justice française refuse toujours d’ouvrir une enquête sur les biens immobiliers et mobiliers des présidents congolais Denis Sassou Nguesso, équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema et gabonais Omar Bongo !...

Au lieu d’aider les pays africains à lutter contre la corruption, nous l’avons délibérément organisée en installant des dictateurs mégalos pendant des décennies.

Car la principale conséquence de ce système est qu’un véritable pouvoir pathogène s’installe comme l’avait déjà perçu Platon qui écrivait il y a deux millénaires: « le pouvoir rend fou, et le pouvoir total rend totalement fou ».

Mais le culte de la personnalité, le culte du chef, si vivace dans notre république, portent en eux-mêmes la faillite de ce système car les nouveaux moyens de communication permettent aux individus d’être informés, d’analyser, de critiquer, de répandre des informations jusque là contrôlées par le pouvoir, et de déstabiliser progressivement un gouvernement corrompu ou lâche.

CAR, LE POUVOIR C’EST, D’ABORD, L’INFORMATION.

Tous les dirigeants sont des hommes de secret qui, naturellement, savent s’approprier l’information et s’assurer ensuite un contrôle sur la société.

Mais Internet permet une rupture de cet équilibre millénaire autour duquel se sont constitués les États et les Empires.

Et ce qui me rend optimiste est qu’un détournement de fonds comme celui de la guerre du Golfe serait maintenant impossible car des témoins courageux d’un tel crime contre la collectivité auraient vite fait de faire circuler l’information sur le web.

Mais revenons à la structure mafieuse actuelle qui régule la République et essayons de comprendre la genèse de cette situation.

Et, pour cela, il nous faut remonter trente ans en arrière.

Car, si l’on doit trouver un moment qui symbolise le mieux la naissance de ce « totalitarisme mafieux », il faut remonter à l’assassinat,  le 29 octobre 1979, de Robert Boulin, ministre du Travail.

Robert Boulin En effet, les totalitarismes ne durent que par la crainte qu’ils font régner sur les fonctionnaires, sur les élus, sur le peuple, et l’assassinat de Robert Boulin va être le « Crime fondateur » de notre « Totalitarisme mafieux ».

En effet, à partir de ce moment là, c’est le règne de la terreur qui va s’installer chez les élus, chez les magistrats, chez les fonctionnaires, chez les citoyens. C’est une soumission au pouvoir dictée par la peur qui va s’instaurer progressivement, chez chacun, à partir du moment où un ministre, qui devait être le prochain chef de gouvernement, est assassiné sauvagement par un groupe criminel et que ce crime est maquillé en suicide.

Car le message est le suivant : « Voilà ce qui vous attends si vous vous opposez à moi !...».

De quoi effectivement calmer la plus ferme opposition.

Afin de développer cette analyse, je vais reprendre cette affaire en tenant compte des derniers développements car les langues commencent à se délier, trois décennies après les faits…

Député de la Gironde depuis 1958, maire de Libourne depuis 1959, ministre pendant 15 ans sous les présidents Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Robert Boulin, gaulliste convaincu, féru de questions sociales, est ministre du Travail et de la Participation et pressenti comme futur premier Ministre au moment de sa mort survenue dans la nuit du 29 au 30 octobre 1979.

Le corps de Robert Boulin a été retrouvé dans 50 cm d'eau dans l'étang du Rompu à Saint-Léger-en-Yvelines. Officiellement, il se serait suicidé après avoir absorbé des barbituriques en raison de sa mise en cause dans une affaire immobilière.

Mais de nombreuses enquêtes sur anomalies de ce suicide ont été réalisées en trois décennies et je reporte deux vidéos éloquentes d’un reportage de Canal plus réalisé par Michel Despratx et Bernard Nicolas et qui a été diffusé le 15 janvier 2002 dans le cadre de Lundi Investigation (se connecter sur ce lien pour la 1ère vidéo). 

Ce reportage a reçu le Prix spécial du jury du 17ème festival international du scoop d’Angers en 2002.

Boulin 2/3


Boulin 2/3
envoyé par leruisseau. -

Boulin 3/3


Boulin 3/3
envoyé par leruisseau. -

 

D’autres enquêtes ont été réalisées sur le « suicide » de Robert Boulin, et l’une des plus remarquables est celle de Benoît Collombat, journaliste à France Inter,  dont le livre Un homme à abattre : Contre-enquête sur la mort de Robert Boulin est le fruit de cinq ans de contre-enquête.

Son auteur a exploré toutes les archives, publiques ou privées, et interrogé plus d'une centaine de témoins. II fait apparaître un incroyable imbroglio judiciaire, des expertises sabotées, des disparitions en série de scellés pourtant indispensables à la recherche de la vérité, des enquêteurs et témoins qui mentent ou se dérobent à la justice, des confrontations jamais organisées...

II révèle les coulisses d'une des affaires les plus explosives de l'histoire de la Ve République : Robert Boulin n'aurait-il pas été éliminé parce qu'il en savait trop sur le mode de financement du RPR ?...  De nombreux éléments troublants confortent aujourd'hui la thèse d'un règlement de comptes politique.

Mais la plus spectaculaire et la mieux argumentée de ces enquêtes est indéniablement l’extraordinaire document de France Inter intitulé « Ces nouveaux témoins qui parlent d’assassinats ».

Je reprends quelques-uns des nouveaux éléments apportés par France Inter au dossier Robert Boulin et accréditant la piste criminelle :

Robert Boulin 4 « Parmi ces éléments :

• Un ancien assistant des médecins légistes ayant participé à la deuxième autopsie de Robert Boulin en 1983 parle pour la première fois publiquement d’un « coup » derrière le crâne du ministre et de la trace d’un « lien » au poignet.

• L’ex-ministre gaulliste Jean Charbonnel dévoile les confidences d’Alexandre Sanguinetti sur l’« assassinat » de Robert Boulin. Des propos confirmés par la fille d’Alexandre Sanguinetti. Jean Charbonnel déclare : « Je n’ai plus de doute : Robert Boulin a été assassiné ».

• Un ancien policier, aujourd’hui conseiller national UMP dans la 3ème circonscription de Vendée, affirme que son oncle, « indic » infiltré dans le « milieu » pour le compte de la police, aurait assisté à l’assassinat de Robert Boulin, avant d’être abattu un an plus tard dans une fusillade.

• Un ancien fonctionnaire du SRPJ de Versailles -service de police chargé à l’époque de l’enquête sur la mort de Boulin- affirme aujourd’hui ne « plus croire au suicide » et met en doute le témoignage de certains de ses collègues à l’époque.

• Des écoutes téléphoniques de novembre 1966 révèlent que le Procureur général en charge de l’affaire Boulin, qui s’est rendu sur place dans la nuit du 29 au 30 octobre 1979 avant la découverte officielle du corps, était intimement lié aux réseaux Foccart et faisait libérer des truands. Ce que confirme l’ancien patron de l’OCRB (Office central de répression du banditisme) Lucien Aimé-Blanc.

• Un ancien acteur du BTP raconte pour la première fois publiquement comment trois semaines avant la mort de Robert Boulin un responsable du RPR lui tient cet étrange propos : « Boulin a cru que c’était arrivé. Le problème sera bientôt réglé. On n’en entendra plus parler ! »

• 30 ans après la mort du ministre, la CIA (Central Intelligence Agency) refuse toujours de « déclassifier » le dossier Boulin, pour des raisons notamment de « politique étrangère ».

D’autres témoignages inédits et documents sont à retrouver dans ce dossier spécial, 30 ans après la mort de Robert Boulin. »

Pour plus d’infos :

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1004

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1005

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1006

Tout ceci est remarquablement développé sur le site de France Inter et il faut, bien sûr, se poser cette question « A qui profite le crime ?... 

Car tout le monde se pose cette question « Est-ce que ‘le Grand’, qui menace Robert Boulin, d’après un témoignage, ne serait pas Jacques Chirac ?... ».

Essayons d’en savoir un peu plus sur Internet afin d’avoir une petite idée:

Chirac 5 Par Serge Garde de l’Humanité :

L’assassinat de Robert Boulin Preuves et anomalies

 « Personne n’ignorait l’aversion réciproque que se vouaient Robert Boulin et Jacques Chirac, président du RPR. Le premier, proche de Chaban-Delmas, n’avait jamais pardonné la " trahison " du second lors de la présidentielle de 1974. Chirac n’avait-il pas, en se ralliant à Giscard d’Estaing, sabordé la candidature de Chaban ? Robert Boulin, recordman de la durée ministérielle, avait refusé de participer au gouvernement chiraquien de 1974 à 1976. Il était redevenu ministre dès que Jacques Chirac avait quitté Matignon. En 1979, au moment de sa mort, d’insistantes rumeurs le désignaient comme le successeur de Raymond Barre, premier ministre en perte de vitesse. Robert Boulin, gaulliste " historique ", premier ministre de Giscard ? Deux ans avant la présidentielle de 1981, c’était une hypothèse que le RPR ne pouvait accepter sereinement ».

Sur libertesinternets :

Chirac est directement visé par la réouverture de l’enquête sur la mort de Robert Boulin

 « Le nom de Jacques Chirac est étroitement associé à “l’affaire Boulin”, comme le rappelait Serge Garde en 2002. Ce n’est pas innocent que soudain l’affaire reparte au moment où Chirac passe la main. Ce n’est pas la première fois que les barbouzes gaullistes éliminent des opposants politiques. Et Jacques Chirac n’a jamais eu d’états d’âme quand il s’agit de faire taire ceux qui ont des dossiers et risquent de parler. En 1999, l’ancienne trésorière du RPR parlait déjà du “climat de peur et d’omerta qui règne dans la famille gaulliste”… Il restera à expliquer pourquoi Robert Boulin était devenu si gênant qu’il a été supprimé. Personne n’ignorait l’aversion réciproque que se vouaient Robert Boulin et Jacques Chirac, président du RPR. Le premier, proche de Chaban-Delmas, n’avait jamais pardonné la ” trahison ” du second lors de la présidentielle de 1974.… »

Robert Boulin 5 Par Emile Josselin sur FuckFrance :

Chirac aurait fait assassiner Robert Boulin

 « Les déclarations de l'époque. Les anciens premiers ministres Jacques Chaban-Delmas et Raymond Barre ou encore l'ancien ministre Olivier Guichard. Tous ont mis en cause la thèse du suicide. Peu après la mort de Boulin, Chaban-Delmas accuse même à mots couverts le RPR de l'époque. L'ancien député-maire de Brive Jean Charbonnel explique à France-Inter qu'Alexandre Sanguinetti, un des barons du gaullisme, lui aurait confié qu'il pensait lui aussi à un «assassinat». Pourquoi en vouloir à Robert Boulin? Selon la fille d'Alexandre Sanguinetti, il avait eu accès «à un réseaux de fausses factures» qu'il aurait pu révéler. Un ancien ministre de la coopération, intermédiaire officieux pour des contrats de BTP à l'époque, lance même à un des ses interlocuteurs: «Boulin a cru que c’était arrivé. Le problème sera bientôt réglé. On n’en entendra plus parler!», dixit France Inter. Et ce n'est pas la dernière déclaration publique de Robert Boulin qui dissipera les doutes: «J’ai été exemplaire. Et peut-être plus encore que vous ne le pensez. Parce qu’il y a des choses que je ne peux pas dire ici», répond-t-il concernant l'affaire du scandale de Ramatuelle. »

Sur Yahoo France « Questions et réponses » :

Jacques Chirac est-il le commanditaire de l'assassinat de Robert Boulin ?

« Autant être direct. Pour ceux qui ne connaissent pas Robert Boulin, un petit lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Rob… En 1979, le RPR, présidé par Chirac, connaissait déjà des soupçons de financements illégaux. Pourquoi Laurent Le Mesle, ancien conseiller et ami de Chirac, refuse de réouvrir le dossier Boulin en 2007, alors que tout porte à croire qu'il s'agit d'un assassinat (seule de la mauvaise foi ou des pressions politiques peuvent conclure à un suicide, vu les éléments du dossier) ? Chirac aurait-il commis un crime inavouable en 1979 ? Et sinon, qui pourrait être le commanditaire ? ».

Oui autant être direct !...

D’ailleurs, comme j’ai démissionné de l’UMP, ce n’est pas parce que je vais poser la question qui fâche « L’ASSASSINAT DE ROBERT BOULIN A-T-IL ÉTÉ COMMANDITÉ PAR JACQUES CHIRAC ? », que je vais me faire virer !... Je suis déjà parti avant l’inévitable effondrement de l’UMP et du gouvernement !!...

Il n’y a évidemment rien de sûr dans cette affaire, mais il y a un suspect potentiel et ce n’est pas n’importe qui !...

Chirac 2 Car il faut avouer que Jacques Chirac est indéniablement l’une des personnes qui avait le plus intérêt à faire assassiner Robert Boulin et que c’est lui qui en a tiré le plus de bénéfice politique.

Quant à la question  « La Vème République a-t-elle été transformée en totalitarisme mafieux par nos deux anciens présidents de la république ?... », il me semble que la réponse la plus adéquate est celle-ci :

La Vème République a été transformée en « totalitarisme mafieux » par François Mitterrand mais aussi par Jacques Chirac qui en a été le précurseur en étant, vraisemblablement, le commanditaire de l’assassinat de Robert Boulin, « crime fondateur » de ce totalitarisme.

A partir du moment où il est possible d’imaginer que Jacques Chirac est un véritable mafieux, à l’instar de François Mitterrand, le mutisme de l’ancien président de la République, maintenant en retraite, sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe (5 milliards d’euros), devient tout à fait compréhensible.

Aussi, à quoi doit-on se préparer ?...

Tout simplement à une crise politique d’une extrême gravité qui va provoquer l’effondrement de la Vème république.

Les dés sont jetés.

Il y a juste à attendre, et à regarder se décomposer progressivement le paysage politique actuel, à assister pendant les mois qui viennent à une remise en cause des bases même du fonctionnement de notre démocratie, et à la naissance, dans la souffrance, d’une nouvelle république qui mettra le citoyen au centre du pouvoir politique.

En effet, nous allons vers une démocratie constituée de citoyens libres et souverains – tout du moins je l’espère - et qui sera un modèle pour les autres pays.

Mais le chemin sera long, dur, et difficile.

Jean-Charles Duboc