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Elle vient de perdre la mairie de Paris.

 

Finalement, je vais finir par l’apprécier

 

Et ça, rien que la perspective, j’adore déjà.

Car attention, grâce à l’élection de « Mak-Rond » et la déroute des « sortants », « Sœur-Âne » vient de former un trio infernal avec « Titine-Eau-Brie » et « T’Oublira » : C’est « dès demain » !

Superbe.

 

Il n’y a pas à dire, je sens que ce gars-là, je vais l’aimer, car c’est à lui qu’on doit ce splendide attelage, celui de l’indépendantiste guyanaise, de l’énârque des 35 heures et de l’ex-inspectrice du travail…

Attention, entre l’ultramarine ayant « gardé les sots » et les deux ex-copines qui ont eu une sévère fâcherie réciproque de plus de 5 années, arriver à se retrouver dans un même « mouvement », « sensibilité » ou « courant » du « P.soce » désormais moribond, il y a de quoi rire…

D’ailleurs j’attends le moment où « Âme-mont » viendra rejoindre les trois « pompon-mamies-girls » pour bien enterrer le bidule, que j’en salive par avance !

 

Finalement, elles perpétuent désormais cette éculée tradition avec le mouvement « Dès demain », né dès aujourd’hui, jeudi dernier, même si le changement, ce n’est plus maintenant mais « dès hier ».

Qu’on ne s’y méprenne pas, il ne s’agit pas d’un nouveau parti politique, mais d’un « mouvement citoyen », assure sans rire madame la mairesse des Parigots.

À la base de cette initiative, aussi inédite qu’audacieuse, une tribune publiée dans Le Monde, signée par près de 160 personnes, dont l’ancienne ministre « La-branchue », le photographe/(philosophe) Yann Arthus-Bertrand – celui qui la planète dans son objectif et se met à penser à elle par lui-même – et, par exemple le chanteur Jacques Higelin (celui de « Champagne »… que je pensais qu’il était mort à force de reporter ses concerts), dont l’un des plus célèbres tubes demeure « Irradié » – ceci expliquant probablement cela – tous soutenus avec de l’impôt local quand il s’agit de faire leur promotion par madame la mairesse… C’est franchement rigolatoire !

 

Au programme des réjouissances ? « Fédérer les initiatives locales », afin de créer « un espace commun, national, européen, international, à la fois de discussion et de promotion des solutions inventées tous les jours sur nos territoires. »

Arf ! Le bon-sens-près-de-chez-vous, c’est le Crédit-des-agriculteurs qui avait lancé le slogan, non ?

Là, on sent que les rédacteurs d’une telle feuille de route se sont copieusement essoré le rachis pour nous interpréter un sublime concerto pour tire-bouchon et vents-violents.

Parce que bien sûr, il s’agit de remuer de l’air : C’est bon pour la planète, n’est-ce pas ?

 

Les trois nanas sur le retour n’ont pas encore assimilé qu’elles se sont faites griller la politesse par « Mak-Rond »…

Voyons grand et ratissons large.

En effet, qui est concerné par ce grandissime projet ?

Pardi, « ce sont les citoyens engagés qui relèveront à la fois localement et globalement les grands défis auxquels est confrontée l’humanité ».

Ah bé tiens donc : Les Grands défis de l’humanité, rien de moins, vus par Madame Michu et le Père-la-Gloire au coin du zinc-local par un matin-aviné et ensoleillé…

Je vous le prédis : On va enfin trouver des solutions magistrales au problème de la vie sexuelle des mouches.

En revanche rien sur les questions essentielles, genre chômage ou sécurité au quotidien, préoccupations pourtant premières des gauloisiens-parigots ou lilloisiens qui ne sont même pas évoqués dans cette logorrhée bêtifiante.

 

Bref, à côté de ce viatique-là, la conquête de la planète Mars, chère au très incompris « Cheminable », fait figure de simple virée en Vélib’ à Paris-sur-la-Plage !

Figurez-vous, que j’ai pu en rire à gorge déployée depuis ma lagune…

Puis, histoire de donner corps à cette quête d’un avenir radieux, rien de plus simple : Il suffit de demander. Logique.

Ainsi convient-il de « libérer notre avenir français et européen de la catastrophe environnementale, de la casse sociale, de la faillite démocratique, de l’abandon des valeurs républicaines ».

Ah oui ?

Mais oui !

Que c’est kon ces gonzesses qui n’y avaient pas pensé plus tôt, tient donc…

Chiées ces nanas-là : Elles ne savent même plus comment perdre leurs mairies, à ce que j’en traduis…

 

« Le moment est venu de nous émanciper des vieux carcans d’hier et des débats strictement internes aux appareils politiques pour créer un mouvement. »

Du vent.

Violent vous ai-je dit.

Parce que oui, c’est vrai, la débâcle du « P.Soce » à la présidentielle est dans tous les esprits quand survient l’annonce de cette initiative.

Après l’humiliation de leur candidat, c’est aussi le tsunami des législatives qui s’annonce pour la rue de Solferino. Il ne va rien rester que la fille à l’accueil, derrière son comptoir.

 

Alors, perdu pour perdu, autant essayer de repenser la gauche et forcément avec un horizon bien plus, beaucoup plus lointain que 2017.

Une sorte d’assurance-obsèques.

Et d’ailleurs, il ne s’agirait même pas de recomposer le « P.Soce » a insisté « Sœur-Âne », mais de fonder un « grand mouvement d’innovation pour une démocratie européenne, écologique et sociale ».

Diantre…

Dingue !

Je l’adore : Elle a déjà perdu son magnifique bureau-rive-droâte, qu’elle s’imagine européenne écolologique et « soce-iale ».

Notez que d’un certain côté, il serait temps.

Mais bon, les trois meufs ont plutôt leur avenir derrière elle et ne se voient pas vieillir, finalement…

 

Il faut leur reconnaître au moins que dans l’urgence de la situation, en empruntant la sémantique qui a fait le succès du nouveau Président, elles lui rendre un hommage appuyé sans rendre compte : C’est dit, le mot banni désormais c’est « Parti » : Place aux … « Mouvements » !

C’est bien aussi le sens de la leçon que « Mes-Luches » a infligée au « P.soce ».  « Dès demain » n’est d’ailleurs pas le seul « mouvement » dont la création a été annoncée.

Signe de la dégénérescence-finale soce, même « Âme-mont » – pourtant soutenu et par « Titine-eau-Brie », « Sœur-Âne », et « T’Oubliera » lors de la Présidentielle – a indiqué de son côté qu’en juillet verrait le jour un « mouvement transpartisan »… 

Un de plus : Marrante cette contagion-là.

Ce doit être l’effet d’un virus aérobique : Faudra que je me méfie quand je rentrerai (peut-être) au pays.

Parce qu’il a l’air de rendre dingue, vous savez, de ces maladies dont on meurt ou on en reste idiot…

 

Comment se sortir de ce maelström général ?

Les fondateurs de « Dès demain » en disent vouloir échapper à un « face-à-face entre ceux qui prônent la dérégulation et ceux qui misent sur la démagogie pour renverser la table ».

Ni « Mak-Rond », ni « Mes-Luches » en quelque sorte.

Et de réaffirmer haut et fort : « Dès demain n’est pas un parti politique » et n’a aucune ambition pour les législatives.

Et pour cause…, elles n’en auraient pas vraiment les moyens à seulement 160 signataires dont bien des troubadours.

Mais il paraît que ce serait bel et bien un mouvement permettant de rassembler des personnalités politiques d’horizons divers ainsi que des citoyens.

Seul compte le partage de quatre valeurs : La « démocratie, l’écologie, la solidarité et l’idéal européen ».

Hein, je te vous demande un peu ce qui le plus clivant, dans cette quadrature-là ?

Et d’immédiatement ajouter que les personnes encartées voulant le rejoindre n’auront pas à quitter leur parti.

Ouf : J’angoissais un peu de ne pas pouvoir prendre une carte des chez « Cheminable » ou du « Lassalien »…

Ce qui rappelle une fois de plus la petite musique de qui ?

Mais d’En marche !

Sauf que chez lui, désormais, ça s’appelle « République En Marche » (Rém et non pas règne) et que c’est désormais un parti qui exclut tous les autres dans ses rangs…

Questions de pépettes et de gros sous à venir…

 

Ne cherchez pas trop, « Dès demain » en deviendra un dès qu’il s’agira de collecter des fonds pour les futures campagnes municipales de ses fondatrices, alors que « le chose », il prend l’allure et les habits d’un « think-tank ».

Paradoxale.

Ce qui démontre bien la panique qui s’est emparée de leurs esprits.

« Sœur-Âne » a déjà perdu et elle le sait.

 

Et d’ailleurs, parmi ces 160 premiers signataires, on trouve notamment le député de la 7ème circonscription de Paris réélu depuis près de 20 ans et adhérent au parti depuis… 1972 : Un candidat d’avenir s’il en est !

Mais aussi des élus « écololo-bobos » comme la députée européenne « Kari-mama-D’elle-lit » la bien-pensante d’une autre ère…

Et puis des membres de la « société civile » très divers, comme un humoriste, le président du Samu social de Paris en passant par l’urgentiste-chef sont sur les rangs. Et encore des entrepreneurs, artistes, architectes, biologistes, avocats…

Moi j’adore : Ça sent le sapin pour la mairesse sortante.

Elle fédère ce qu’elle peut et elle peut peu…

 

Pourquoi donc cette mosaïque bien hétéroclite ?

Si la tribune indique de manière assez floue qu’il s’agit de « libérer notre avenir français et européen de la catastrophe environnementale, de la casse sociale, de la faillite démocratique, de l'abandon des valeurs républicaines (…) en faisant émerger en permanence des réponses nouvelles » (c’est dire s’ils sont à cours de thématiques renouvelées), l’entourage de la Mairesse parigote souligne l’importance du travail de terrain, des initiatives locales pour faire émerger ces nouvelles réponses.

Vous savez la grande réussite de « Ségololo » avec ses allures de madone, bras ouverts qui se laissait dire « laissez venir les petits-enfants à moi ».

Kon comme attitude. Le dernier qui a fait ça, il a fini cloué sur une croix et un de ses prédécesseurs a dû en picoler la cigüe jusqu’à la lie.

Ça ne leur a pas bien réussi, finalement.

 

Un site internet devrait mettre en avant ces initiatives, et un premier rassemblement devrait être organisé dans le mois à venir à Paris. Objectif : aboutir dans un an à « 100 propositions qui changeront la France et l’Europe ».

Ouh la vache ! Pourquoi n’y avoir pas pensé plus tôt, au juste ?

100, rien que ça. Et les 1.000 problèmes qui gâchent la vie des parigots et des lilloisiens, alors ?

 

Reste à savoir si ce nouveau mouvement va prendre racine, au milieu de tous les autres… ou s’étioler signant la fin du socialisme à Paris-sur-la-plage…

De son côté, on se rappelle de « Titine-Eau-Brie » reste une spécialiste de l’initiative passant par une tribune : Il y a un peu plus d’un an, elle signait déjà une telle tribune, intitulée « Sortir de l’impasse », où elle s’exclamait : « Trop, c’est trop ! », voulant signifier ainsi au gouvernement du moment qu’elle s’opposait de toutes ses forces à sa politique à base de loi Travail, pacte de stabilité et déchéance de la nationalité. 

Comme d’habitude avec « Titine », les choses en étaient restées là et le reste a été mouru, dépecé.

 

Aujourd’hui, vu les scores astronomiques de « Mak-Rond » dans la capitale, « Sœur-Âne » pense manifestement à sa réélection à Paris en 2020 avec cette alliance hors-sol et, pourquoi pas, à sa sélection aux primaires présidentielles du PS pour 2022. D’ailleurs, elle est suivie par ses lieutenants qui la poussent courageusement au feu de la première ligne, dont son adjoint « Pruneau-Juju-Lard » et  la député « Kaka-Bine Burger ».

Que des apôtres du « vivre-ensemble » à travers la culture et l’éducation, en mettant des voies à contre-sens dans les rues des obstacles partout où c’est possible et transformer les trottoirs en course d’obstacles…

 

Bon, là maintenant, il s’agit d’anesthésier la « machine-à-perdre » à droâte et se mettre dès après les législatives en ordre de marche pour dans trois ans.

Un calendrier « court », compte tenu des délires passés et des rancœurs encore actuelles.

Parce que moi, je ne rentre pas tant que « Sœur-Âne » fait le Grand-Guignol sur les bords de Seine. Il s’agirait de mettre fin au règne « soce » sur la kapitale de mon pays-à-même (que j’aime tant et qui me le rend si mal) pour fêter dignement les jeux olympiques quatre ans plus tard.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/finalement-je-vais-finir-par-lapprecier.html

 


Bilan d’un quinquennat.

 

Le clone saura-t-il dépasser l’original ?

 

Il ne devrait pas avoir trop de mal, parce que finalement dans les domaines économique, social et budgétaire, le bilan de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » est peu glorieux.

Même le niveau du chômage se dégrade pour son dernier mois (+ 43.900 chômeurs), sa soi-disant priorité quinquennale.

Un gars qui a réussi à changer trois fois de premier-sinistre et quatre fois de sinistre de l’Économie, ce n’est pas fantastique, ça, c’est que le suivant fera forcément mieux.

Il faut dire que sans être des « brillants », il est parfois tombé, avec ses choix, sur des « tordus »…

Si le suivant fait pire, là franchement, c’est à désespérer du bon peuple de « Gauloisie-splendide ».

 

D’autant que finalement, tout a commencé par une erreur de diagnostic sur l’état de l’économie gauloisienne après la crise de 2008-2009. Avouée le 31 décembre 2013, plus d’un an après son élection, cette erreur d’appréciation a conduit celui qui n’était encore que « Capitaine-de-pédalo », certes « Gras-nul-laid » à se tromper de politique. Farouchement obstiné à redresser les comptes publics pour respecter les engagements du pays vis-à-vis de Bruxelles en la matière, la fiscalité pesant sur les ménages (en particulier les classes moyennes et aisées) et les entreprises a brutalement augmenté.

Résultat, la consommation des ménages, le principal moteur de l’activité dans ce foutu pays qui est le mien (et que j’aime tant mais qui me le rend si mal…), a reculé, l’investissement des entreprises a chuté et le commerce extérieur a plongé.

Bravo, génial !

La politique d’austérité a étouffé les velléités de reprise. Depuis, c’est dans un climat de défiance que l’exécutif agit.

 

En 2014, après la création du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), le Pacte de responsabilité donne le coup d’envoi de la politique (très relative) de l’offre du gouvernement. Grâce à cette politique de l’offre lancée en 2014, qui a permis le recul du coût du travail, le taux de marge des entreprises a enfin progressé. Notez que s’il devait régresser, là, c’était la ruine et le chaos : Il est passé de 31,4 % à un poussif 31,8 % de la valeur ajoutée entre 2015 et 2016.

Dans la foulée, également stimulé par la faiblesse des taux d’intérêts, l’investissement repart timidement.

Mais cette progression n’est pas assez forte pour avoir un effet sur l’activité et l’emploi, l’investissement des entreprises ne représentant que 23 % de la consommation des ménages et 12 % du PIB.

La fin de la mesure de suramortissement n’est d’ailleurs pas de nature à prolonger cette dynamique, au contraire : Il va falloir ressortir la trousse des urgences et les bombonnes d’oxygène.

Cette politique, qui a provoqué l’ire des Frondeurs du « Parti-soce », a-t-elle permis au moins de faire reculer le niveau des défaillances d’entreprises ? C’est bien loin d’être le cas, celui-ci restant très élevé. Certes, il a reculé de 8,3 % entre 2015 et 2016, pour s’élever à 57.844. Mais ce nombre reste proche des sommets atteints en 2009 (63.204) et en 2013 (63.452).

 

Miroir des forces et faiblesses de l’appareil productif national, comme on vous l’a expliquédans les posts relatifs à la CSPM, le commerce extérieur affiche des résultats… particulièrement médiocres.

En effet, en 2016, en dépit de la faiblesse de l’euro face au dollar, dont le cours est relativement proche de la parité, et du niveau des cours du baril de pétrole brut, le pays a vu son déficit commercial augmenter !

Une aubaine saccagée…

Il s’est en effet élevé à 48,1 milliards d’euros, soit 3,1 milliards de plus qu’en 2015. Lancé avec assurance en 2013 par « Nini-la-Brique », alors sinistre déléguée au Commerce extérieur, le pari d’équilibrer la balance des produits manufacturiers est complètement raté puisque le déficit a atteint 35,1 milliards d’euros l’année dernière.

9,2 milliards d’euros de dérapage par rapport à 2015…

Et tous les autres indicateurs sont dans le rouge. Les exportations ont reculé de 0,6 % quand les importations ont augmenté de 0,1 %, provoquant un nouveau repli du taux de couverture (le ratio exportations/importations) qui s’élève désormais à 90,4 %.

Soit 0,6 point de moins qu’en 2015.

D’où peut-être demain l’importance de la CSPM (et nous y reviendrons probablement).

« Le recul des ventes de biens intermédiaires est particulièrement marqué, notamment les produits métallurgiques et chimiques, dans un contexte de baisse de la demande européenne et de tassement des prix de matières premières industrielles. Les exportations de produits énergétiques affichent un nouveau repli et celles de produits agricoles diminuent fortement, en particulier les céréales » nous avait détaillé les Douanes.

 

Dans le secteur manufacturier, le bilan est aussi médiocre. Malgré la progression des exportations, le déficit automobile (véhicules et équipements automobiles) se creuse de 3,3 milliards, du fait de la poussée des importations. La livraison du paquebot de croisière « Harmony of the Seas » constitue quasiment la seule amélioration notable du solde manufacturier.

Même le secteur aéronautique voit ses performances s’amoindrir : « L’élargissement du déficit manufacturier s’explique principalement par la réduction de 3,7 milliards de l’excédent aéronautique, passant de 22,3 milliards à 18,6 milliards d’euros », constatent les Douanes.

 

Symbole de ces difficultés chroniques (le dernier excédent commercial remonte à 2003), le nombre total d’opérateurs à l’exportation a reculé de 0,6 % pour atteindre 124.100 unités légales.

Et ce n’est pas nos ventes d’armes qui font reculer le problème : « (Le nombre d’exportateurs) recule vers toutes les zones géographiques, notamment vers l’Afrique et l’Europe hors UE. Les exportateurs de matériel informatique et électronique et de véhicules automobiles sont les plus touchés », précisaient les Douanes lors de la présentation du bilan annuel.

À titre de comparaison, l’Italie et l’Allemagne, qui affichent des balances commerciales excédentaires, disposent de bataillons à l’export bien plus étoffés. L’Italie compte par exemple environ 200.000 entreprises exportatrices. Et l’Allemagne plus de 300.000…

 

Pourtant, comme le précise le bilan de la compétitivité réalisé récemment par l’Institut COE-Rexecode, le coût salarial unitaire n’a augmenté en « Gauloisie-euphorique » que de 0,9 % en 2016, contre + 1,3 % en moyenne dans la zone euro et + 1,9 % en Allemagne… Pour la période de 2012 à 2016, les écarts observés sont encore bien plus marqués. En effet, le coût a progressé de 0,8 % chez nous contre 3,7 % en moyenne dans la zone euro et + 9,1% en Allemagne…

« L’amélioration de la compétitivité-coût a permis à la fois un début de redressement de la compétitivité-prix et un certain rétablissement des marges des entreprises » Gauloisiennes, indique COE-Rexecode.

Qui poursuit son raisonnement ainsi : « La hausse des prix à l’exportation des produitsgauloisiens, qui avait été supérieure de 6 points à la hausse moyenne des prix à l’exportation des produits de la zone euro entre 2000 et 2007, a fait place à une baisse de – 1,4 % sur la période 2011-2016. Le prix moyen des exportations de la zone euro a baissé un peu plus que les produits Gauloisiens (– 2,5 %), tandis que le prix moyen des exportations allemandes a, quant à lui, augmenté de + 1,3 %. »

Gag : Ils coûtent plus chers, ils augmentent plus fort, mais ils exportent mieux que nous !

Comme en 2015, les importateurs européens consultés considèrent toujours les produits estampillés « OFG » comme étant trop chers.

 

Plus grave, la part des exportations de biens et services dans celles de la zone euro a légèrement reculé en 2016, s’établissant à 13,4 %, après 13,6 % en 2015. Elle s’élevait 17 % en 2000.

« Si la part de marché (…) était restée à son niveau de 2000, le montant des exportations de biens et services serait au-dessus du niveau actuel de 170 milliards d’euros », avance COE-Rexecode qui estime à 1.500 milliards d’euros le manque à gagner cumulé depuis quinze ans pour le pays, soit près des trois quarts de son PIB annuel.

 

Et sur le front de l’emploi alors, la priorité nationale du début de quinquennat ?

En mai 2012, lors de l’élection de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », 2.922.100 personnes étaient inscrites dans la catégorie A, soit 9,3 % de la population active de la métropole. Aujourd'hui, « Paul-en-ploie » en recense 3.464.400, soit 9,7 % de la population active. Plus de 6 millions de personnes y sont d’ailleurs actuellement inscrites.

Peut-être que la tendance est à la baisse. Car sur les douze derniers mois, le nombre de demandeurs d’emplois en catégorie A a reculé de 3,2 %, ce qui représente 115.000 demandeurs d’emploi en moins. Mais cette tendance est fragile. Très fragile.

Entre décembre et février, leur nombre a progressé de 0,2 %.

 

En revanche, un des rares points positifs du quinquennat, les gouvernements successifs ont réussi à faire reculer le déficit public, dans un souci de tordre le cou à l’idée reçue – émise par la droâte – selon laquelle la gôche est une mauvaise gestionnaire du denier public.

Ce qui est faux au moins depuis « Tonton Yoyo ».

Celui-ci s’élevait à 4,8 % du PIB en 2012 et à 3 % du PIB en 2016. Le ministère espère le faire passer sous la barre des 2,7 % du PIB cette année.

Il faut dire que la potion a été particulièrement difficile à faire avaler à la fois à la classe-moyenne qui a été pressurée comme jamais (et ça va continuer) mais également par les « frondeurs » qui ont défendu avec succès l’idée des « cadeaux au patronat ».

C’est que rappelez-vous que ces efforts ont aussi été faits en présentant « des économies » qui n’en étaient pas : Le budget des finances publiques n’a jamais régressé, à aucun moment quoiqu’on en dise.

Et alors qu’est-ce qu’ils ont pu nous seriner avec « je me retiens de dépenser ce que je devrais dépenser » selon la pente naturelle des dépenses publiques (effet de l’inflation et des GVT).

 

Évidemment, ce sont des faux-nez : L’inflation est réduite à rien (mais ça ne va pas durer) et les « Glissements/Vieillesse/Technicité » n’ont pas empêché de rajouter de l’effectif aux effectifs qui, malgré le sabrage dans les forces armées (justement là où il ne le fallait pas avec nos OPEX et les plans anti-terroristes qui se sont succédés avec le succès que vous savez, ont mobilisé des effectifs nettement plus que prévu) n’a jamais diminué en 5 ans…

Un échec cuisant.

Qui sera probablement reconduit avec « le clone-MacRond » (tout autant voir plus, avec sa concurrente : Elle le dit assez fort à qui veut bien l’entendre !).

 

Au moins, avec ces deux-là, on est certain qu’on avance toujours plus en avant vers une nationalisation globale et avancée de l’économie du pays.

C’est comme ça, c’est le choix de l’électeur.

Reste qu’on peut espérer que le clone sera un peu meilleur que l’original. On peut l’espérer, la conjoncture s’y prête encore…

Mais ça pourrait ne pas durer.

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/bilan-dun-quinquennat.html

 


L’incroyable pays qui est le mien.

 

J’ai du mal…

 

Très inquiet, non pas de l’issue prévisible du second tour de nos présidentielles prévu pour dimanche prochain, mais pour deux raisons.

D’abord le score qui départagera les deux finalistes. On annonce déjà 40/60.

40 % pour le « F.haine », c’est deux fois plus qu’en 2002 !

C’est seulement 10 % de bulletins qui, en 2022, pourraient basculer d’ici à là…

Le dernier pas avant « le » saut.

Ensuite, c’est l’approche du « 3ème tour » et l’ambition d’afficher « un groupe » avec au moins 30 députés élus à l’occasion de triangulaires innombrables au « 4ème et dernier tour », aux législatives.

On va en avoir probablement 84 à 90. Peut-être 100.

Voire plus.

 

Que sera donc cette « chambre de cohabitation » à venir ?

S’il s’agit d’une « union nationale », avec à sa tête un « Bébé-roux » ou même un « Barre-ointe », c’est sûr, en 2022, pour la « peste-blonde » ce sera « les doigts dans le nez ».

Un autre ? Avec un parti majoritaire « Les Républicains-démocrates » et l’UDI, des chevaux de retour comme « Bord-l’eau », compatible-« Bling-bling », je ne raconte même pas les dégâts…

Et puis quid du « pantin » qui sera élu pour 5 ans à l’Élysée ?

Ce gars-là a un parcours totalement atypique. Sorti de nulle part, il va être le plus jeune président de la République, devant Louis-Napoléon Bonaparte, le « cousin », parrain de mon arrière-grand-mère, en décembre 1848, à l’âge dépassé de 40 ans. 

 

En septembre 2008, il se met en disponibilité de la fonction publique et devient banquier d’affaires chez Rothschild & Cie. Recruté par François Henrot sur recommandation de « Djack-@talus » et de Serge Weinberg, il indique que l’échec de son militantisme local et l’élection de « Bling-bling » l’ont poussé vers cette activité.

En 2010, il offre son aide bénévole à la Société des rédacteurs du Monde (SRM51), dans le contexte de la revente du journal Le Monde. Mais il est aussi en relation secrète avec Alain Minc, alors que celui-ci soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, et alors que cette offre paraissait à la SRM « particulièrement dangereuse » : Un agent-double, déjà !

Amateur des « coups-fourrés », sous cape…

 

Fin 2010, il est promu associé au sein de la banque.

En 2012, il est nommé gérant et dirige l’une des plus grosses négociations de l’année (le rachat par Nestlé d’une filiale de Pfizer). Cette transaction, évaluée à plus de neuf milliards d’euros, lui permet de devenir millionnaire.

François Henrot dira de lui qu’« il aurait été, s’il était resté dans le métier, un des meilleurs en France, sans doute même en Europe »

 

En réalité, il commence à militer au Mouvement des citoyens (MDC) pendant près de deux ans. Alors à Sciences Po, il effectue un stage au cabinet de Georges Sarre, maire du 11èmearrondissement de Paris et proche de Jean-Pierre Chevènement. Il vote pour ce dernier au premier tour de l’élection présidentielle de 2002. Et il explique : « Autant la deuxième gauche m’a inspiré sur le social, autant je considère que son rapport à l’État reste très complexé. Je me suis toujours interrogé sur le rôle de l’État, et c’est pour cette raison que je me tourne, plus jeune, vers Jean-Pierre Chevènement », le ressuscité…

Personnellement, sur ce thème j’ai beaucoup moins d’interrogations et je n’ai pas voté pour un souverainiste pour autant, même de « gôche ».

 

Il rencontrera « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en 2006, par l’intermédiaire de « J-P. « Joujou-yéyé », l’homme aux multiples casquettes. En 2007, c’est un « Gracque » qui appelle à une alliance entre « Ségololo » et « Bébé-Roux ».

Vous connaissez la suite…

Il essaie ensuite d’obtenir du PS une investiture aux élections législatives qui suivent en Picardie. Cependant, les « soces » de Picardie refusent de le choisir.

En 2007, alors qu’il est soutenu par une grande partie des commerçants du Touquet-Paris-sur-la-Plage, il renonce à se présenter aux élections municipales, refusant de s’encarter à l’UMP.

En 2010, il aura décliné la proposition, portée par Antoine Gosset-Grainville et validée par le palais de l’Élysée, de devenir le directeur de cabinet adjoint du Premier sinistre du moment, « Fifi-le-souteneur ».

De juillet à décembre 2011, il animera un cénacle d’experts et d’économistes, le « groupe de la Rotonde » (lieu de RDV au soir du premier tour) qui fait un rapport tous les 15 jours à « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Un groupe qui prône « un véritable choc de compétitivité », idée que « Michou-Pas-Sain », chargé du projet présidentiel, ne retiendra pas.

 

Le 15 mai 2012, ayant réintégré la fonction publique, il devient secrétaire général adjoint de l’Élysée en tandem avec Nicolas Revel où ils secondent le nouveau secrétaire général, « Pierrot-Re-né-Le-Mas ».

Dès l’été 2012, il est notamment l’un des artisans, voire à l’origine du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi et du pacte de responsabilité et de solidarité.

Et il apparait dans la liste des invités à la réunion du groupe Bilderberg de 2014 en sa qualité de secrétaire général adjoint de la présidence de la République.

Là…

Désormais tout s’explique.

 

Le 10 juin 2014, l’Élysée annonce qu’il quitte le cabinet du Président et « Joujou-yéyé » indique qu’il entend « mener des projets personnels dans les domaines de l’enseignement et de la recherche ». Il décroche un poste d’universitaire à l’université de Berlin au début de l’été 2014 et obtient, avec l’aide de Minc, le titre de « Senior Research fellow » en économie politique à la London School of Economics pour y devenir maître de conférences en policy-mix européen, mais échoue à décrocher un poste à Harvard.

Deux mois plus tard, le 26 août 2014, il est nommé ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement « Menuet-Valse II » en remplacement de « Monte-et-bourre-la », toujours suggéré par « Joujou-yéyé », mais il reste alors inconnu du grand public : Ça va changer.

Il a besoin d’un espace médiatique, lui qui n’a jamais été élu…

Vous connaissez la suite, ses lois passées au 49-3, la fondation, à Amiens, de son mouvement politique « En marche ! », le 6 avril 2016, son départ du gouvernement était évoqué à plusieurs reprises par la presse à partir de l’été 2015.

Il envisage de démissionner en janvier 2016, après l’annulation de son nouveau projet de loi, puis après le meeting qu’il organise le 12 juillet 2016, au lendemain duquel le premier-sinistre du moment demande son renvoi au Président d’alors.

Qui se voit contraint de repousser l’échéance en raison de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice et de l’attentat de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray.

Le 30 août 2016, il démissionne pour se consacrer à son mouvement politique.13 mois après la création de son mouvement, venu de nulle part, il est donné vainqueur dès le premier tour, passant devant « Marinella-tchi-tchi ».

 

Il faut dire qu’il aura été aidé par les circonstances : Les primaires de « Droâte-&-du-centre » éliminent le grand favori, « Juppette », pour faire mordre la poussière à « Bling-bling » qui n’aura pas sa revanche sur « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Et là, durant des mois et des mois, « Fifi-le-souteneur » s’enfonce tous les jours sous les coups des « révélations » de ce qu’il est en réalité.

Pas présidentiable.

« Bling-bling » éliminé, l’ex-« Capitaine-de-pédalo » se dégonfle à son tour, le rouge de la honte au front de devoir soutenir un bilan quasiment nul…

Et ouvre ainsi la voie à des primaires de « Gôche ».

Là, on aurait dû retrouver des cadors du « P.Soce », capables de lever des foules.

Et, sublime manœuvre, les pôvres se retrouvent avec « Âme-Mont-le-frondeur » à la vue basse pour les représenter.

T’es où Jaurès ?

Tellement nul qu’au lieu de faire campagne, il perd un temps fou à tenter de rallier « Mes-Luches » dont même les cadres du PCF ne voulaient pas.

C’est comme ça que « Mes-Luches » a pu grimper dans les sondages, attirant tous les feux de la rampe de l’actualité.

Qu’on aurait voulu le faire exprès, on n’aurait pas pu faire autrement.

 

En bref, on n’a pas le choix !

Oui, clairement, « MacRond » est le candidat du groupe Bilderberg ;

Oui, clairement, « MacRond » est le candidat de Rothschild & Cie, l’une des « 7 forces » qui gouvernent ce monde ;

Oui, clairement, s’il est là c’est qu’au moins trois autres « forces » ne s’y sont pas opposées ;

Oui, clairement et par voie de conséquence, il est le candidat de la Trilatérale ;

Et nous avons été poussés, via le jeu-faussé des primaires, de faire un choix anticipé : L’Europe ou la sortie de l’Euro.

Quoique même « Marinella-tchi-tchi » en vient dans la dernière ligne-droite de trahir ses électeurs : Elle ne sait plus s’il faut ou non sortir de l’euro, imaginant deux devises circulant au pays, un peu comme il a été un temps avec l’ECU.

Ce qui serait une konnerie sans nom, qui a su enrichir si facilement des « Soros & Cie » avec de bonnes grosses réserves payées avec le labeur des « Gauloisiens » pour maintenir un semblant de parité-fixe, souvenez-vous !

Le choix entre la ruine ou les alliés du moment de la construction européenne.
Tout en notant que de son côté, son opposant commence à modifier son discours : Il veut désormais que l’Europe se réforme d’elle-même, si « ils » veulent qu’il soit réélu en 2022.

 

C’est dingue ses élections sous influence : Car oui, clairement, je ne pense pas une seule seconde qu’il s’agisse là d’un hasard.

Ce n’est tout simplement pas possible en l’état.

Et de saluer ce « beau-gros » travail là, tellement c’est bien fait : Chapeau !

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/lincroyable-pays-qui-est-le-mien.html

 


Les masques tombent

 

L’entre-deux tours…

 

Plus aucune retenue !

Ils sont incroyables : Capables de cracher sur leurs adversaires et le lendemain, par pur opportunisme, de faire copain-copain, juste contre quelques promesses qui ne tiendront pas jusqu’à l’été, je les trouve de plus en plus ignobles…

C’est incroyable, parce l’ignoble, à en être infreequentable, c’est moi !

Et je suis pourtant largement dépassé…

Je me sens vieux, tout d’un coup, figurez-vous !

 

On a d’abord « Marinella-tchi-tchi » qui est partie à la chasse à l'électorat de « Mes-Luches », cet enfoiré qui a mis près d’une semaine à se souvenir d’où il sort : On ne sait même plus si elle sort ou non de l'Euro.
Deux devises sur un même territoire politique, vous vous rendez-compte ?
Et pourquoi pas l'introduction du dollar ?
Passons.

Comment ont-ils été si nombreux à voter pour lui, pour être trahis devant la dernière haie ?

Parce que lui, il se voit déjà « premier-sinistre » de « MacRond » !

C’est dingue, mais c’est comme ça à voir de nombre de messages subliminaux qu’il a pu envoyer dans sa direction au fil de la semaine.

Et je suppose que ça n’est pas terminé.

 

Je ne suis évidemment pas du tout certain que pour « Marinella-tchi-tchi » ce soit la stratégie la plus rationnelle. Le mythe d'une coagulation des électorats pour sortir du clivage droâte/gôche et passer à un clivage mondialistes/patriotes, c’était déjà ce que prônait « Pruneau-Maigre-haie » au début des années 90… et vous savez combien ça a pu marcher.

Attend, des électeurs frontistes copains-copains avec des trotskistes-cocos, non mais je rigole : On nous refait le coup de l’accord Staline/Hitler, là !

 

C’est complètement débile : L’électorat « F.haine » a pour préoccupation principale l’immigration, un mot-valise qui permet de regrouper de nombreuses choses. L’électorat de « Mes-Luches », lui, n’a pas la même préoccupation. Ce qui lui importe, c’est d’abord la question sociale, la rénovation des institutions, tous ces thèmes assénés konnement depuis des mois et des mois et qui en a séduit plus d’un.

Le candidat des « insoumis » a probablement réussi au premier tour à séduire une partie de l’électorat « F.haine » – surtout parmi les jeunes – ces électeurs peuvent donc être sensibles au discours frontiste, mais la plus grande partie de son électorat est issue de la gauche traditionnelle, la plus éloignée de « Marinella-tchi-tchi » sur les questions de l’immigration et de l’islamophobie.

 

Sur la question sociale, le bruit médiatique des commentateurs politiques est très surprenant, car il reprend à bon compte le storytelling de « Marinella-tchi-tchi ». Quelques exemples : La première mesure que prendrait la « peste-blonde », la pierre angulaire de son programme, c’est la préférence nationale. On ne peut pas dire que ce soit de gôche, tout de même !

Secundo, elle a choisi des alliés pour fonder un groupe au Parlement européen.

Que font-ils ? Aucun de ces alliés, lorsqu’il parvient au pouvoir, ne mène de politique sociale. Au contraire, ils soutiennent des politiques d’austérité. L’extrême droâte passe des accords de coalition dans lesquels elle donne la priorité aux mesures anti-immigrés. Ce qui est logique, puisque c’est la préoccupation principale de ses électeurs.

 

Enfin, elle a rencontré des salariés de Whirlpool et  aucun commentateur ne rappelle que si elle était au pouvoir, ces salariés ne pourraient même pas manifester ! Car la candidate a dit et répété qu’en période d’état d'urgence, comme c’est le cas actuellement, elle interdirait les manifestations !

Et ce tordu, il refuse une nouvelle fois de donner une consigne de vote pour le second tour, déjà tourné vers les élections législatives.

Confiant dans sa victoire au troisième-tour, il s’imagine déjà forcer « Manu-MacRond » à la cohabitation.

Voter « F.Haine » ? Seulement une « terrible erreur » !

Je vais me réveiller : Je fais un cauchemar…

Vraiment un nain : Il y aura probablement cohabitation, mais avec « Barre-ointe ».

Et de rajouter : « Il n’y a pas d’ambiguïté dans ma position (…) Ma position, ce n’est pas « ni ni », je ne voterai pas Front national, je combats le Front national, et je dis à tous ceux qui m'écoutent : Ne faites pas la terrible erreur de voter Front national », mais sans aller plus loin pour l’instant, faute de promesse ou d’accord.

 

D’un autre côté, une partie de l’électorat de « Fifi-le-souteneur » peut être « en porosité » avec le « F.Haine » sur les questions migratoires et sécuritaires.

Mais sur la question économique, il y a un gouffre. C'est là tout son problème.

La droâte a réussi, en parlant de l’économie, à limiter le report des voix de ses électeurs sur les candidats du FN.

C’est sans doute la raison pour laquelle la droâte ne brandit pas aujourd’hui l’argument de l’antifascisme.

Elle martèle que le « F.haine » au pouvoir, ce serait la ruine. Ses ténors ne disent pas cela pour faire plaisir à « MacRond », mais maintenant qu’ils sont débarrassés de leur « boulet » des primaires, leur objectif est de sauver leurs circonscriptions aux élections législatives de juin, le troisième tour. Pour eux, l’enjeu est donc de convaincre l’électeur, même obsédé par l’immigration et les racines chrétiennes du pays, qu’il faut revenir à la maison en juin sans faire de bêtise.

Souvenez-vous, certains « génies » de la science politique ont voulu nous expliquer que l’économie n’existait plus, que seul comptait « l’identité ».

Et donc que « Bling-bling » allait gagner la primaire de la droite… Que bien sûr, « Menuet-Valse » s’imposerait à gôche… Puis que la présidentielle se jouerait sur la question de l’islam…

Non, manifestement, plantés ! Le déterminant économique demeure.

 

Et alors quand on a annoncé le ralliement de « Dupont-gnan-gnan » en début de semaine dernière à « Marinella-tchi-tchi », j’ai eu un haut-le-cœur !

Quoi, celui qui se dit gaulliste, récupéré par la fille de son adversaire de toujours, par l’héritière des OAS qui ont cherché à assassiner le Général ?

Non mais, c’est quoi ça ?

Et ce konnard ne cesse de se revendiquer « gaulliste et humaniste ».

 

Il faut dire que j’ai pu repérer sur les professions de foi des 11 candidats que c’est le seul qui signe « trois-points ».

Un sur le « i » de Nicolas, un autre sur le « i » d’Aignan, mais le troisième est superfétatoire, à la fin de son nom.

Et vu la façon dont ils sont placés, ce n’est ni un « frère » de base (ils forment un « f ») ni un « vénérable » de loge (ils forment un « v ») mais un maître (ils forment un « m », écrasé en l’occurrence).

« Franc-mac », ça ne m’étonne guère de lui, mais de là à le signaler, j’en suis tout bouleversé.

Et alors, de draguer la « peste-blonde » contre quelques picaillons et la promesse de devenir « premiers-des-sinistres » si elle gagne, figurez-vous que j’en suis tout écœuré, jusqu’à la nausée.

« Juppette » peut s’en indigner. Face à tous ceux qui « invoquent les mânes du Général de Gaulle pour conforter leur europhobie. »

Quelle falsification historique !

« C’est De Gaulle qui a voulu nous faire entrer dans la Communauté européenne en 1958 ».

Sûrement pas en sortir…

Mais il s’est opposé à l’entrée des anglais : Ils ont voté leur « Brexit », désormais y’a plus de problème pour une Europe continentale…

 

Désormais, le tout est de savoir si elle atteint ou non les 40 %, le seuil psychologique. En dessous de ce score, ce serait une humiliation. Elle serait renvoyée à la marge, car cela signifierait qu’elle n'est pas en position pour gagner la fois d’après, à la présidentielle de 2022.

Mais si elle dépasse les 40 %, elle sera en position de dire : « Encore un dernier coup de rein, et c’est pour moi ! »

Et les commentateurs, terrorisés, passeront les cinq prochaines années à spéculer sur ses chances en 2022.

 

Le contexte actuel lui est extrêmement favorable. Vu la décomposition des partis politiques traditionnels, faire moins de 40 % ne manquerait pas de susciter des questions. Cela amènerait à s’interroger sur sa stratégie pour le moins baroque consistant à aller chercher les voix à la gauche radicale alors que la droâte est réduite à seulement 20 % des voix.

 

Y’en a qu’un devant lequel je m’incline : C’est « Juppette ».

Celui-là va nous manquer…

Sur son blog, il met en garde contre les atermoiements, y compris de ses « amis », qui font le lit du « F.Haine ».

Il juge que pour faire efficacement barrage à la « peste-blonde », il n'est d'autre choix que de voter pour « MacRond ».

« La trahison de Nicolas Dupont-Aignan, l’attitude ambiguë de Jean-Luc Mélenchon, l’effondrement du PS, les finasseries de certains de mes propres amis politiques ajoutent à la confusion générale sur laquelle prospère le FN ».

« Quand, dans une élection à deux candidats, on veut éliminer l’un, il n’y a pas d’autre solution que de voter pour l’autre. L’abstention ou le vote blanc, c’est un coup de pouce à Mme Le Pen ».

Il devrait rajouter le « vote nul » : D’ailleurs j’y renonce.

Ma voix ne manquera pas le 7.

 

Il appelle « à résister à la tentation de tout casser comme hélas ! vous y ont parfois incités certains responsables de ce qui fut un grand parti de la droite et du centre, le parti qu’avec d’autres j’avais fondé ». Car, il explique que « la France court au désastre ».

« Ce qui paraissait impossible il y a peu de temps encore n’est plus aujourd’hui improbable : Mme Le Pen peut devenir la présidente de la République française ; à tout le moins, le score du Front national au deuxième tour peut dépasser la barre des 40 %, voire des 45 %, ce qui serait déjà un coup de tonnerre politique », selon lui.

 

Et il argumente qu’une victoire de l’extrême droâte provoquerait « un séisme géopolitique», « un désastre économique » avec l’abandon de l’euro : « L’Union européenne, qui peut résister au Brexit et même en tirer profit, ne survivrait pas à un Frexit », prévient-il.

Une dislocation de l’UE serait « une menace pour notre sécurité collective » : « Le monde sans l’Union européenne perdrait encore un peu de sa stabilité, en un temps où le mot de guerre refleurit dans certains discours. »

Il n’a pas tort.

 

Mais ce serait « par-dessus tout une défaite morale ». « Quelles que soient, ces derniers temps, les tentatives de dédiabolisation des dirigeants du FN ou leurs danses du ventre à l’intention de l’extrême gauche (ce qui est là une constante historique), la vérité est criante : l’histoire, l’idéologie, les hommes et les femmes qui ont fondé ou animent ce parti, bref le monde FN est depuis toujours aux antipodes du nôtre ; son antigaullisme a été constant depuis 1940. De façon récurrente, les déclarations de ses chefs nous rappellent que nos valeurs n’ont rien à voir avec sa vulgate », écrit-il.

J’en suis convaincu.

 

Voter « MacRond » donc pour éviter le pire, ce qui ne signifie pas « adhérer à la personne ou au programme d'Emmanuel Macron ».

« Nous ne le connaissons pas bien. Sa nouveauté séduit, son peu d’expérience des hautes responsabilités inquiète. Quant à son programme, il reste flou et ambigu. Mais il faut choisir. »

« Je sais que vous n'avez pas de conseil à recevoir, que vous êtes majeurs et vaccinés, que les consignes des partis ou des dirigeants politiques vous insupportent. Mais si ma parole peut encore avoir un peu de crédit auprès de vous, et d’abord auprès des jeunes qui m’ont accompagné avec tant de foi, ne la balayez pas d’un revers de main. Je ne demande rien, je n’attends rien, je ne cherche pas à me placer. Je ne serai pas président de la République, je ne redeviendrai pas Premier ministre, je ne serai plus ministre », a-t-il assuré.

Avant de conclure : « Peuple de France, ressaisis-toi, reste fidèle à ton génie, aie confiance.»

 

C’est un ultime appel, un cri de rage ou de désespoir.

Ok, vieux.

Je reste derrière toi.

Et ne t’affole pas : On va lui faire rentrer dans la gorge ses mensongeries !

J’en suis absolument certain.

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/05/les-masques-tombent.html

 


Financement sécurité sociale : TVA sociale et CSPM (3)

 

Conséquences ?

On poursuit l’examen de la « Cotisation sociale sur les produits manufacturés » (CSPM), notamment à travers ses conséquences et les objectifs recherchés.

 

Je rappelle la teneur des analyses précédentes : les entreprises du pays ne sont pas assez compétitives, ne serait-ce que par rapport à celles de nos voisins immédiats.

En rappelant au passage que ceux-ci ont à peu près exactement les mêmes contraintes que les nôtres et pourtant ils s’en sortent bien mieux : on peut gloser autant qu’on le veut sur cette étrange réalité, dogmatiser autant que cela vous fera plaisir mais il s’agit de trouver des solutions sinon immédiates mais à tout le moins « fortes ».

 

Juste pour mémoire, je citais l’affaire de la « Taxe poids-lourd », ou encore « Taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandises .

Il s’agissait d’une sorte de droit de « douane intérieur » dont il était facile d’exonérer nos routiers, et pas tous les autres qui auraient été priés d’avoir un géo-localiseur à bord pour circuler sur notre réseau routier – un autre droit de passage, octroi ou douane, à dire vrai... 

Cela aurait permis notamment d’arrêter le flux de camions allemands qui traversent l’Alsace pour échapper au péage autoroutier de l’autre côté du Rhin.

 

Mais, devinez qui a reçu la concession d’exploiter et de collecter cette taxe (finalement annulée) ?

La société Autostrade per l’Italia, filiale du groupe Benetton !…

Les entreprises françaises ? Exit, tellement elles sont performantes !

(Hors Thales, la SNCF, SFR et Steria qui ont réussi à s’introduire dans un second tour de table à hauteur respective de 11 %, 10 %, 6 %, 3 % dans le capital de l’entreprise italienne).

 

Et globalement, on en connaît les causes : un taux beaucoup trop élevé de prélèvements obligatoires, sur à peu près tout ce qui bouge dans ce pays.

Ceci dit, c’est pour la bonne cause : on veut la Rolls-Royce du modèle social « que le monde entier nous envie ».

Les autres pays nous l’envient, surtout ceux où il y a peu de protection sociale. Mais ils pourraient nous en payer une partie, d’une façon indirecte, et, accessoirement, qu’on leur montre le chemin au lieu de nous laisser mourir à petit feu, faute de compétitivité suffisante des « travailleurs-français » !…

 

On a vu que nous avons des outils juridiques et fiscaux formidables, capables de tout, du meilleur comme du pire. C’est à la fois à en rire et à en pleurer, mais c’est comme ça.

Nous avons également vu que les marges de manœuvres existent, pas forcément là où tout le monde le pense, mais qu’avec un tout petit-peu d’imagination et de bon sens, on sait faire.

Je vais même au-delà : c’est déjà en place, il suffit de décider de l’exploiter. D’exploiter ce qui existe, d’exploiter nos savoir-faire en la matière et Dieu sait si nous avons les meilleurs administrateurs publics et fonctionnaires pour savoir appliquer des mesures simples : ils savent faire appliquer les plus complexes sans se perdre, ni perdre leur âme…

 

L’outil proposé (avec beaucoup de résistance psychologique de ma part et d’infinies précautions), c’est d’exploiter les effets de la « fiscalité-comportementaliste » en créant une « cotisation sociale » (la CSPM) payée par les entreprises sauf celles qui transforment des produits bruts (extraction, matières premières, agriculture, sans transformation, vendus en vrac, à peine emballés) et celles qui ont le label « OFG ».

 

« OFG » pour « Origine France Garantie », un label inventé par Yves Jégo en 2011, obtenu par les entreprises de services, de transformation (… manufacturière !), de distribution (commerce) dont au moins la moitié de leur chiffre d’affaires est réalisé avec des matières et services d’origine française garantie.

Pour les autres, qui n’ont pas le label « OFG », elles auront l’obligation de… payer la CSPM !

 

Attention : La CSPM ainsi conçue, il faut bien en avoir conscience, est collectée par les entreprises (comme la TVA ou tout autre taxe et impôt mis à leur charge), mais c’est finalement le consommateur-citoyen qui la finance.

 

Autrement dit, il s’agit d’une cotisation sociale (de solidarité, de soutien, de ce que vous voulez) sur les « produits manufacturés », sur ce qui n’est pas « brut », mais façonné, transformé, emballé, présenté, transporté, bref, là où il y a de la main-d’œuvre.

Si cette dernière est « hexagonale », c’est un produit ou un service vendu par une entreprise labellisée « OFG », ce qui l’exonère de « CSPM ». Elle  et transmet alors à ses propres clients cette qualité-là, au moins pour les achats qu’une autre entreprise peut faire à la première : Simple !

Un « effet de contagion » positive qui se transmet de proche en proche et c’est justement ce qui est recherché par le mécanisme proposé. Il ne s’agit pas de taxer une fois de plus, mais d’inciter à des comportements vertueux tout au long de la chaîne de production de la marge-brute (et donc de la Valeur-Ajoutée) jusqu’au consommateur final.

Pour ceux qui n’auraient pas compris, globalement, il s’agit de vérifier (parce qu’il y aura des contrôles) que les factures desdites entreprises sont ou non étiquetées « OFG » à hauteur de 50 %.

Simple et efficace : N’importe quel « Bac – 5 » sait faire ça.

 

On a vu que les outils sont déjà en place, autant ledit label (OFG) que les outils comptables et les outils administratifs. Et l’on a découvert, de plus, que si on ne vise pas spécialement les produits et services échangés à travers les frontières, on passe malgré tout à travers les interdits juridiques auxquels a souscrit notre pays à l’égard de ses partenaires européens et même mondiaux.

 

Bref, on ne viole aucune loi, aucun traité, aucun règlement européen, et on n’a aucune invective quelconque d’une autorité supranationale : c’est juridiquement parfaitement compatible avec tout le reste.

 

On a également découvert que c’était une « cotisation sociale », parce que ce n’est clairement pas une taxe, ni un impôt, ni un droit de douane, ni une redevance ou contribution nouvelle. Juste une cotisation sociale comme il en existe déjà beaucoup sous diverses appellations.

On a prévenu également qu’on ne vise, a priori, qu’à rééquilibrer les régimes sociaux de nos compatriotes, et qu’on souhaitait avec la CSPM viser notamment les entreprises qui payent les charges sociales et fiscales des pays étrangers exportant chez nous…

Bref, qu’on voulait « discriminer ».

Alors que jusque-là tous les outils fiscaux proposés et avancés par les « décideurs » (y compris la TVA-sociale) étaient ou neutres, ou inopérants, ou contre-productifs (sauf à en rire à l’occasion…).

 

En fait, les conséquences cachées – et recherchées – sont ailleurs. Pour comprendre, il faut simuler.

Et on va faire simple (parce que « complexe », je sais faire, j’ai simulé, et on retombe sur nos pieds à tous les coups, par n’importe quel bout).

Nous avons 2.200 milliards de PIB (la totalité des créations de « Valeur Ajoutée » de toutes les entreprises que compte le pays). Sur ce, nous avons entre 880 à 900 milliards (on garde ce dernier chiffre) qui ne correspondent qu’à la consommation des ménages : 41 % au mieux !

Ce sont eux qui nous intéressent : J’en suis (vous aussi)…

 

Notez que, les 1.300 milliards restant sont les 59 % qui disparaissent dans les prélèvements obligatoires signalés ci-avant : le compte est juste quand vous ajustez des déficits publics (environ 3 %) financés par voie d’emprunt public ou assimilé (les différentiels sont nos marges d’erreur dues aux arrondis).

Sur ces 1.300 milliards, il y a globalement 330 milliards de charges fiscales nationales, presque 400 de charges sociales, 250 de charges fiscales locales et le reste sont le fait des entreprises publiques et de la fonction hospitalière, avec des « ponts » entre les unes et les autres (et des « pertes en ligne », naturellement).

 

On retrouve d’ailleurs ce chiffre « par le bas » : quand vous recevez 800 euros de salaire net (traitement, pension), un revenu qui n’est pas un loyer ou un dividende (etc.), c’est que « la référence » est égale à 1.000 €. La différence, ce sont justement les « prélèvements-sociaux » salariés, même si en réalité, ils ont déjà coûté, avant que vous les perceviez, 400 € de plus à celui qui vous fait le paiement (je simplifie : Ce n’est pas vrai sur les « bas-salaires »).

 

Je vous l’ai déjà précisé, ces « charges sociales » servent à payer les retraites, les soins, les indemnités journalières, les pensions d’invalidité qui sont autant de « redistributions » indispensables (le fameux modèle social…) et retournent pour une large partie dans les 900 milliards de consommation ci-dessus définies (« les ponts »).

 

Sur ces 800 nets pour vous, et tous les autres salariés, le fisc repasse sa sébile sous différentes formes (impôts locaux, taxes diverses, IR et TVA), pour environ 300 à 330 milliards qui, avec 90 milliards de déficit (création monétaire ex-nihilo financée par l’emprunt), viennent financer la République.

Le tout est alors redistribué sous des formes diverses et « avantages en nature » en quelle que sorte (écoles, équipements, solidarité, missions régaliennes : défense-sécurité, justice, institutions) et salaires des fonctionnaires. Des services dont l’usager ne paye jamais le vrai prix (puisqu’il est prépayé par les prélèvements fiscaux).

Normalement, et hors déficit, la boucle est bouclée : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme pour paraphraser Lavoisier.

Comme en comptabilité, débit = crédit, et, si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a une erreur qu’il faut rechercher.

Comme en finances publiques : Dépenses + déficit = Recettes + emprunt. Ou inversement.

Pas compliqué, finalement.

 

Normalement, si toutes nos entreprises étaient « compétitives », ces consommations devraient être produites dans nos frontières. Mais il y a, depuis des années, un déficit important de la balance commerciale sachant que nous importons 500 milliards chaque année de biens et services alors que nous exportons environ pour 450 milliards (la balance était excédentaire de 1995 à 1999).

Miroir des forces et faiblesses de l’appareil productif national, le commerce extérieur affiche des résultats… particulièrement médiocres.

 

En effet, en 2016, en dépit de la faiblesse de l’euro face au dollar, dont le cours est relativement proche de la parité, et du niveau des cours du baril de pétrole brut, le pays a vu son déficit commercial augmenter !

Une aubaine saccagée…

Il s’est en effet élevé à 48,1 milliards d’euros, soit 3,1 milliards de plus qu’en 2015. Lancé avec assurance en 2013 par Nicole Bricq, alors ministre déléguée au Commerce extérieur, le pari d’équilibrer la balance des produits manufacturiers est complètement raté puisque le déficit a atteint 35,1 milliards d’euros l’année dernière.

9,2 milliards d’euros de dérapage par rapport à 2015…

Et tous les autres indicateurs sont dans le rouge. Les exportations ont reculé de 0,6 % quand les importations ont augmenté de 0,1 %, provoquant un nouveau repli du taux de couverture (le ratio exportations/importations) qui s’élève désormais à 90,4 %.

Soit 0,6 point de moins qu’en 2015.

D’où peut-être demain l’importance de la CSPM.

« Le recul des ventes de biens intermédiaires est particulièrement marqué, notamment les produits métallurgiques et chimiques, dans un contexte de baisse de la demande européenne et de tassement des prix de matières premières industrielles. Les exportations de produits énergétiques affichent un nouveau repli et celles de produits agricoles diminuent fortement, en particulier les céréales » nous avait détaillé les Douanes.

 

Dans le secteur manufacturier, le bilan est aussi médiocre. Malgré la progression des exportations, le déficit automobile (véhicules et équipements automobiles) se creuse de 3,3 milliards, du fait de la poussée des importations. La livraison du paquebot de croisière « Harmony of the Seas » constitue quasiment la seule amélioration notable du solde manufacturier.

Même le secteur aéronautique voit ses performances s’amoindrir : « L’élargissement du déficit manufacturier s’explique principalement par la réduction de 3,7 milliards de l’excédent aéronautique, passant de 22,3 milliards à 18,6 milliards d’euros », constatent les Douanes.

 

Symbole de ces difficultés chroniques (le dernier excédent commercial remonte à 2003), le nombre total d’opérateurs à l’exportation a reculé de 0,6 % pour atteindre 124.100 unités légales.

Et ce n’est pas nos ventes d’armes qui font reculer le problème : « (Le nombre d’exportateurs) recule vers toutes les zones géographiques, notamment vers l’Afrique et l’Europe hors UE. Les exportateurs de matériel informatique et électronique et de véhicules automobiles sont les plus touchés », précisaient les Douanes lors de la présentation du bilan annuel.

 

À titre de comparaison, l’Italie et l’Allemagne, qui affichent des balances commerciales excédentaires, disposent de bataillons à l’export bien plus étoffés. L’Italie compte par exemple environ 200.000 entreprises exportatrices. Et l’Allemagne plus de 300.000…

Pourtant, comme le précise le bilan de la compétitivité réalisé récemment par l’Institut COE-Rexecode, le coût salarial unitaire n’a augmenté en « France-euphorique » que de 0,9 % en 2016, contre + 1,3 % en moyenne dans la zone euro et + 1,9 % en Allemagne… Pour la période de 2012 à 2016, les écarts observés sont encore bien plus marqués. En effet, le coût a progressé de 0,8 % chez nous contre 3,7 % en moyenne dans la zone euro et + 9,1% en Allemagne…

« L’amélioration de la compétitivité-coût a permis à la fois un début de redressement de la compétitivité-prix et un certain rétablissement des marges des entreprises françaises, indique COE-Rexecode.

Qui poursuit son raisonnement ainsi : « La hausse des prix à l’exportation des produits françaisqui avait été supérieure de 6 points à la hausse moyenne des prix à l’exportation des produits de la zone euro entre 2000 et 2007, a fait place à une baisse de – 1,4 % sur la période 2011-2016. Le prix moyen des exportations de la zone euro a baissé un peu plus que les produits français (– 2,5 %), tandis que le prix moyen des exportations allemandes a, quant à lui, augmenté de + 1,3 %. »

Gag : Ils coûtent plus chers, ils augmentent plus fort, mais ils exportent mieux que nous !

Comme en 2015, les importateurs européens consultés considèrent toujours les produits estampillés « OFG » comme étant trop chers.

 

Plus grave, la part des exportations de biens et services dans celles de la zone euro a légèrement reculé en 2016, s’établissant à 13,4 %, après 13,6 % en 2015. Elle s’élevait 17 % en 2000.

« Si la part de marché (…) était restée à son niveau de 2000, le montant des exportations de biens et services serait au-dessus du niveau actuel de 170 milliards d’euros », avance COE-Rexecode qui estime à 1.500 milliards d’euros le manque à gagner cumulé depuis quinze ans pour le pays, soit près des trois quarts de son PIB annuel.

 

Nous exportons du produit manufacturé, peu de matières premières, mais des bons vins, de la haute-technologie et du luxe.

Les « OFG », les produits d’origine Française, sont exportables et finalement comptent considérablement dans l’ensemble des consommations finales (67 %, 1.474 Md€/an).

Mais il y a quand même un très important déficit de la balance commerciale - nous ne sommes dépassés que par les Britanniques dans l’Union européenne - selon qu’on exporte ou non de l’Airbus et des Rafale qui ne financent pas forcément l’économie française mais celle des pays concurrents…

 

Dans ces 500 milliards d’importation (on simplifie et on s’en tient à des chiffres ronds), on avait dit qu’une partie sont des matières premières ou des denrées alimentaires (le blé-tendre, le riz, fraises, choux de Bruxelles, clémentines corses, etc.) a priori neutres pour le calcul de la CSPM.

Par contre, les 160 milliards/an de produits manufacturés et services importés, (7,2 % du PIB, mais 17,7 % des consommations des ménages) ne pourront pas avoir le label « OFG » car fabriqués, produits, à l’étranger.

Juste pour fixer les choses, laissant le soin aux statisticiens nationaux de les préciser.

 

Maintenant, imaginez que nous appliquions une CSPM à hauteur de 15 % sur ces 160 Md€ (en notant que le reste est déjà taxé, même si ça ne s’appelle pas droit de douane, mais Taxe sur les produits pétroliers, les produits polluant, et j’en passe des pages pleines.).

Cela fera une recette supplémentaire pour les comptes sociaux de 24 milliards, là où François Hollande estime qu’on peut parler de retour à l’équilibre avec 400 millions de déficit des régimes-maladie (0,4 Md€, ou 60 fois moins)…

Mais ce sont 24 milliards pris directement dans la poche du consommateur local : c’est autant de moins à se mettre dans l’assiette de soupe, signalons-le tout de suite !...

 

D’autant que mes simulations de CSPM montrent à ma grande surprise qu’on redevient « gagnant/gagnant » à un niveau de taux de 30 % et devient contreproductif avec 10 points de plus.

Avec un taux de CSPM à 30%, c’est alors 48 milliards pris sur les achats de nos nationaux sur les produits manufacturés importés…

Il va falloir compenser, parce que c’est insoutenable en hausse des prix, bien entendu, même si les importations baisseront et, par conséquence, le déficit commercial.

 

Ces 48 milliards représentent plus que le CICE (et pacte de compétitivité) et globalement 12 % de tous les budgets « sociaux » du pays (un 13ème mois…).

Premier effet, vous avez le choix de les redistribuer aux entreprises, via un CICE-bis par exemple, ou une baisse des charges sociales (part patronale et part salariale), qui vont faire de la marge, laquelle sera réinvestie soit dans des machines, soit dans l’autre partie de la fabrication de VA que sont les salariés (sur leur salaire brut) lesquels rattrapent du pouvoir d’achat.

Bien sûr au passage, les régimes de retraite et maladies-diverses seront excédentaires.

 

Et attention, le mécanisme de la CSPM est à plusieurs effets à tiroir ! 

D’accord, on en remet dans les circuits, les entreprises deviennent plus « compétitives » et gonflent leur production en exportant, tandis que leurs salariés (et elles-mêmes) vont acquérir des biens et services.

Mais il ne faudrait pas que, comme d’habitude depuis 1981, chaque « plan de relance » vienne gonfler nos importations, n’est-ce pas…

 

Justement, il faut discriminer, avons-nous précisé d’emblée : La CSPM ne s’applique pas aux produits importés (ce serait un droit de douane prohibé), mais aux entreprises qui importent.

Et pas seulement sur les produits et services « non-OFG », mais sur tout leur chiffre d’affaires.

Une TCA avais-je dit, qui plus est, et pourquoi pas, une TCA-sanction, non-déductible, ni des comptes de l’entreprise, ni sur elle-même.

Dès lors, l’effet de contagion pourrait avoir un impact bien supérieur sur tout le tissu économique du pays et dépasser largement les 160 milliards d’assiette supposée ci-avant…

 

Eh bien jeunes-gens, c’est exactement l’effet recherché. Je vous explique.

Prenez deux entreprises qui commercialisent exclusivement du « boulon de 12 » sur tout le pays (on pourrait prendre n’importe quel autre bien ou service). Elles se partagent le marché, parce qu’elles ne sont que deux à savoir faire (on caricature, la réalité est infiniment plus complexe, mais c’est pour être clair).

Elles font toutes les deux 10 M€ de CA (HT).

 

Mais l’une importe l’acier, mettons 5 M€, et fabrique sur place le boulon avec ses machines et son personnel. On va dire qu’elle n’a pas d’autres frais, mais qu’elle paye 100 K€ d’impôts et taxes, compte 100 K€ d’amortissement et dégage 100 K€ de bénéfice taxé à l’IS.

C’est qu’elle paye 3.55 M€ à ses salariés et 1.15 M€ de charges sociales (part patronale) pour un total de 4.70 M€.

Cette première entreprise importe de l’acier hors du champ d’application de la CSPM.

 

Sa concurrente importe le produit-fini emballé dédouané pour 8.38 M€.

Mais elle n’a que 1 M€ de charges de personnel, plus 320 K€ de charges sociales (les frais d’administration et commercialisation), les mêmes charges diverses et le même résultat (pour un total de 300 K€), le tout faisant 1.62 M€.

En fait, ce n’est déjà pas vrai, parce que sa CVAE et sa CET (les impôts locaux des entreprises en remplacement de la taxe professionnelle) seront probablement plus faibles chez elle, mais passons.

Or, comme nous l’avions dit précédemment comme d’une hypothèse de travail, avec les mêmes machines, les mêmes process de fabrication, les mêmes temps-œuvrés et les mêmes compétences, mais avec une main d’œuvre étrangère deux fois moins chère (ou plus, mais retenons l’hypothèse). Le produit de l’un est au prix d’1 € le sachet de douze, celui de l’autre à 0,56 €… et le marché en volume est de 27,8 millions de douzaine et l’origine ne se voit pas dans les comptes publics : Les « décideurs » ignorent superbement.

C’est neutre.

 

Par contre, la seconde entreprise importe des sachets de douze boulons de douze et subit une CSPM au taux de 30%.

Son produit coûte désormais 87 centimes. Eh oui, c’est 56 centimes plus 0,168 € de CSPM, plus la TVA à 20 % sur le tout !...

Il reste moins cher, certes et heureusement pour ses salariés français.

Mais, avec la nouvelle cotisation sociale qu’est la CSPM (3 M€), le CA (HT) est passé tout d’un coup à 13 M€ auquel s’applique 20% de TVA.

Avec 3 M€ de  CSPM, et la TVA qui passe de 2 M€ à 2.6 M€, l’entreprise rapporte nettement plus au Trésor public.

Le tout vient financer les régimes sociaux (« que le monde entier nous envie ») à hauteur de  3.6 M€.

Ça, c’est pour la théorie.

 

Si vous rajoutez de la TVA, ça reste neutre.

Si vous y mettez une pincée supplémentaire d’impôt local, de taxe diverse, sur la VA ou autre chose, c’est neutre ou marginal.

Si vous rajoutez de la cotisation sociale, le boulon-national va disparaître, sauf à reprendre le modèle de son concurrent, et délocaliser…

On appelle ça une délocalisation !…

Notez que c’est ce qui est arrivé à bien des industries françaises du textile en passant par l’acier, le pneumatique et la chaussure.

 

On en voit actuellement un exemple avec Whirlpool, entreprise de sèche-linges vouée à être délocalisée en Pologne en 2018 où les salaires et charges sociales sont plus faibles que chez nous.

Si une CSMP au taux de 30% est appliquée aux entreprises qui importent en France des sèche-linges fabriqués en Pologne, ceux-ci deviendront beaucoup moins compétitifs.

Le consommateur achètera alors un autre sèche-linge fabriqué en France, avec le label « OFG », « Origine France Garantie » (dispensé de la CSPM) ce qui favorisera l’emploi chez nous et rendra la délocalisation beaucoup moins rentable pour les actionnaires.

 

Notez aussi « l’effet-contagion » recherché : si la voiture de Sochaux ou des ateliers de Boulogne-Billancourt ne sort qu’avec des boulons de douze « made in ailleurs », des tôles en acier indien, des boîtes de vitesse Porsche allemandes, de l’électronique chinoise, des garnitures et selleries indiennes ou vietnamiennes, elle n’aura pas  le label « OFG », et la CSPM sera déclenchée :  la voiture coûtera plus chère pour le consommateur français (et étranger à l’export).

Avec la CSPM, la fabrication d’une voiture avec des pièces détachées étrangères coutera plus chère et obligera bien des entreprises à revoir leurs approvisionnements en achetant national mais aussi à monter les véhicules  sur le territoire avec de la main-d’œuvre locale (chargée, taxée localement) dégonflant les statistiques du chômage beaucoup plus certainement que la loi El-Khomri.

 

Tenez, ailleurs, ils en sont déjà là : quand ils montent une voiture à Sochaux destinée au marché russe, ils la démontent à Montbéliard, l’exportent en pièces détachées à Moscou et la remontent sur place.

C’est authentique et savez-vous pourquoi ? Parce que les droits de douane russes sont de 30 % sur les automobiles importées et de 10 % sur les pièces détachées malgré le fait que depuis son entrée officielle à l’OMC le 22 août 2012, la Russie s’est engagée à appliquer toutes les dispositions de l’OMC, notamment un droit de douane moyen de 7,8% pour les marchandises.

 

Alors pourquoi ne pas faire la même chose chez nous, et, en plus,  en finançant  la Sécurité Sociale !...

 

Celui qui paye au final, c’est le « Français de base » qui pourrait mal le prendre en voyant le prix de sa voiture prendre 30 % de mieux : Il faut comprendre, puisqu’il n’a pas les moyens. Et puis, il y en a un autre qui ne va pas apprécier : c’est son vendeur qui ne va plus vendre grand-chose et va crier famine, menaçant d’aller pointer à Pôle Emploi !...

Bien sûr.

C’est la raison pour laquelle il faut y aller « en douceur ». Première année d’un quinquennat, on annonce et on vote la CSPM.

Deuxième année, on met en place la mesure (les mentions obligatoires, l’intendance de contrôle, etc.), mais avec un taux zéro.

De telle sorte que les entreprises simulent, se préparent, fassent des choix, prennent des accords pour monter en puissance ultérieurement, investissent, embauchent.

Troisième année : Entrée en vigueur effective de la CSPM au taux de 10 %.

Quatrième année, 20 %, cinquième : 30 %.

C’est exactement le temps qu’il faut pour que les conditions d’achat s’adaptent, que l’intendance des entreprises poussées à « relocaliser » se mette en place ; Un investissement sur plusieurs années de travail préparatoire.

 

Double objectif : ce n’est pas tant de faire rentrer de la recette nouvelle, mais de faire revenir de l’emploi manufacturier au pays.

C’est du chômage en moins, des emplois, de la cotisation sociale (la classique), de la valeur à taxer (IR, CVAE, CET, TVA, IS) en plus.

C’est donc enfin de la recette publique à redistribuer, du pouvoir d’achat en plus, des outils de croissance et de compétitivité qui sont récupérés.

Et, cerise sur le gâteau, avec une compétitivité de nos entreprises améliorée, ce sont des importations en moins et surtout des exportations en plus.

Là, vous le constatez, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez génial.

 

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-3.html

 


Les zones d’ombre de votre futur Président

 

Question autour de ses patrimoine et revenus 

 

« Manu » fête sa victoire annoncée à la Rotonde. Bel endroit sur le boulevard Montparnasse, au niveau de la station de métro Vavin.

Notez qu’il y a La Coupole à proximité, le Select, et quelques hauts-lieux historiques de la vie nocturne des folles-nuits Rive-gôche de « Paris-sur-la-Seine » de l’entre-deux-guerres et jusqu’à la fin de la IVème République.

Je crois savoir que le « Fouquet’s », la cantine de « Bling-bling » qui n’était alors que notre « Ô-combien-vénéré-Président » serait actuellement en travaux sur les Champs-Élysées : Autres temps, autres mœurs… comment on dit en Auvergne !

Ceci dit, les grandes manœuvres ont pu commencer. Chacun cherche à se placer. Avec par exemple des « Pruneaux-la-Maire » qui sont déjà prêts (alors qu’on ne leur a rien demandé) à entrer dans un gouvernement de « coalition ».

Avec un « Mes-Luches » qui ne sait déjà plus s’il est ou non de gôche – ce qui est fort drôle tellement son programme est finalement un « copié/collé » de celui de « Marinella-tchi-tchi », à quelques nuances près ; comme je vous l’ai toujours dit (même quand j’étais le seul à vous le dire… il y a des années de ça maintenant !)

Alors que certains rêvaient d’un renouvellement de la vie politique, on risque d’assister à des négociations et des tambouilles dignes des grandes heures de la IVème République.

Oh qu’elle s’évanouie la VIème République, d’un coup d’un seul… !

Faudrait qu’ils en tirent les leçons au lieu de rester invariablement autistes, non ?

Pendant ce temps, les sondages annoncent un score pour « La-Peine » de 35 à 40 %.

Ce serait certes une défaite mais 35 à 40 % des « Gauloisiens », citoyens de la patrie des droits de l’homme et des Libertés, votent pour elle alors qu’ils n’étaient que 21 % au premier tour, finalement c’est effrayant et ça ressemble plus à une victoire qu’à une défaite…

Passons : On n’y est pas encore…

Ceci dit, on en dira ce qu’on veut, mais il serait temps qu’après les soirées festives, on revienne aux questions laissées sans réponse., même par la haute autorité pour la transparence, restée bien curieusement trisomique sur ce point-là.

Ce n’est d’ailleurs pas moi qui les pose, mais des professeurs de droit et des avocats qui s’interrogent de manière pertinente sur le patrimoine et les revenus « Manu-MacRond » : M° Frédérique Clavel, avocate au barreau d’Annecy ; M° Marie Dangibeaud, avocate au barreau de Paris ; M° Jean-Philippe Delsol, avocat au barreau de Lyon ; M° Solange R. Doumic, avocate au barreau de Paris, ancienne première secrétaire de la conférence ; Monsieur Guillaume Drago, Professeur de droit à l’Université Panthéon-Assas Paris II (ma fac de droit du temps du GUD) ; Morgane Fauveau Daury, professeur de droit à l’Université de Picardie Jules Verne, M° Stephane Fertier , Avocat au barreau de Paris ; M° Grégoire Gauger,avocat au Barreau de Paris ; M° Jean-François Funke, Avocat au Barreau de Paris ; M° Ph Meysonnier, avocat au barreau de Lyon, Ancien Batonnier, Membre du Conseil National des Barreaux ; M° Régis Pech de Laclause, Avocat au barreau de Narbonne, ancien bâtonnier ; M° Alban Pousset-Bougère, Avocat au barreau de Lyon ; M° Brigitte Regnault, avocate au barreau de Paris ; et M° Patrick Simon, avocat au barreau de Paris…

Des « baveux » qui relèvent quinze questions sans réponse :

– Comment « Manu » peut répondre au journal Le Monde (04/04/2017) qu’il n’a jamais «flambé 1.000 € par jour » alors qu’il a indiqué avoir gagné environ 2.000 € par jour pendant les cinq années précédentes, sans même tenir compte des revenus de son épouse, et n’a déclaré en 2014 qu’un patrimoine de 156.000€ ?

Grand mystère : Déjà, flamber 1.000 €/jour même le dimanche, sans jamais se reposer, franchement, essayez donc…

– Alors qu’il a dirigé une transaction de 9 milliards d’euros, comment se fait-il qu’on ne trouve aucune trace de bonus dans ses déclarations ?

On sait que dans les banques d’affaires le succès d’une telle opération est généralement largement rémunéré en sus des émoluments ordinaires. Il serait dès lors surprenant que la transaction considérée n’ait pas donné lieu au versement d’un « incentive » très conséquent à son profit, que ce soit sous forme de numéraire, d’attribution gratuite d’actions ou d’options d’achat d’actions.

– Comment peut-il soutenir qu’à cause d’importantes charges sociales, son revenu fiscal de référence a été insuffisant pour payer ses impôts alors que le revenu fiscal de référence est déterminé après charges ?

Ce n’est pas très cohérent, ou alors il se dope aux matières hallucinogènes interdites, ce qui serait une réponse à la première question…

Mais alors jusqu’à « défonce-totale ».

Ça devrait se voir…

Où il est comme moi : Il vient d’une autre planète !

– D’où viennent les revenus de capitaux mobiliers qu’il indique avoir perçus pour 291.286 euros en 2011 et 270.296 euros en 2012 ?

Peuvent-ils ne procéder que de la seule détention de la part unique de 16 euros qu’il détenait dans la société en commandite simple Rothschild et compagnie alors que ce type de société ne peut pas distribuer de dividendes à ses gérants commandités ?

Ces dividendes de 560.000€ se rattachent-ils alors à d’autres participations ?

Dans quel cadre et selon quelles modalités juridiques et financières ont-elles été acquises ?

Enfin, que sont-elles devenues depuis lors ?

– Qu’a-t-il fait de ses 20 actions dans le capital de la SAS Financière Rabelais, l’un des principaux associés commandités de la société en commandite simple Rothschild & Cie Banque (SIREN 323 317 032), elle-même associé commandité à 99,99% de Rothschild & Cie ?

Il devait les apporter pour une valeur de 372.187,20 € à la société selon avis préalable de l’assemblée générale d’actionnaires de Paris Orléans prévue le 8 juin 2012.

Mais dans l’avis de convocation lui-même quelques jours plus tard le nom de Monsieur Macron a disparu et les dites actions sont apportées par deux tiers.

Leur a-t-il cédé ses parts ou les leur a-t-il confiées en garde ?

– Comment « Manu » a-t-il pu ne payer que 53.652,97 € d’indemnité de rupture de son engagement dans la fonction publique alors qu’il n’a guère été fonctionnaire plus de six ans et que, dans ce cas, les anciens élèves de l’ENÂ doivent verser une indemnité égale à deux fois le dernier traitement annuel diminuée de 20 % par année de service au-delà des six ans, et qu’il avait gagné 162.120 € en 2013 lors de sa dernière année dans la fonction publique avant d’être nommé Ministre ?

Là, c’est un grand mystère ou un passe-droit invraisemblable…

– Pourquoi a-t-il omis de ses déclarations sa part dans la créance de la communauté sur son épouse au titre des travaux qu’il a réalisés pour 500.000 € dans une maison appartenant en propre à sa femme avec laquelle il est marié sous le régime de la communauté, alors qu’il a porté au passif de ses déclarations la totalité de l’emprunt contracté initialement par la communauté pour 350.000 € afin de réaliser ces travaux ?

D’habitude, les bonnes choses comme les moins bonnes se partagent totalement dans un régime de communauté…

Sans ces omissions, le patrimoine de « Manu » en 2014 et 2017 aurait dû être respectivement plus de trois ou deux fois supérieur à celui qui ressort de ses déclarations, ce qui représente des manquements substantiels rendant leur auteur passible d’une peine de 3 ans d’emprisonnement et 45.000 € d’amende ainsi que, à titre complémentaire, l’interdiction des droits civiques et l’interdiction d’exercer une fonction publique…

Ce qui fait tâche pour un futur Président…

Vous non : Essayez et vous n’y couperez pas !

– D’une manière générale, qu’a-t-il fait de son argent alors qu’il a emprunté pour payer une grande partie des travaux exécutés dans la résidence de sa femme et que le montant des travaux dans son appartement parisien serait resté modeste ?

Où cet argent est-il passé ?

Était-il lui-même dispendieux à ce point qu’il dut emprunter pour payer ses impôts ?

Ça expliquerait la première question mais ne serait pas conforme à ses propos tenus à Libération.fr (ce torchon) le 17 septembre 2012 pour expliquer ses années chez Rothschild : « L’idée était aussi de me mettre à l’abri financièrement. Je n’ai pas de goûts de luxe, ni de gros besoins, mais j’accorde beaucoup de prix à mon indépendance ».

Et le même média d’ajouter, le 26 août 2014 : « Depuis son passage par Rothschild, » il se sent « suffisamment riche pour être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ».

Mais alors, où est le patrimoine ?

Si vous vous comprenez, moi je ne pige plus rien. Faut dire que je n’ai pas appris à compter, mais manifestement, lui pas plus !

Il nous dit d’un côté claquer 1.000 €/jour et de l’autre n’avoir pas de gros besoins.

Il affirme que le fisc lui pique tout, mais être suffisamment riche pour « être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ».

Pas très cohérent, pas très convainquant…

Mais alors pas du tout, en pense-je.

Naturellement, aucun de ces éléments ne peuvent pas être rejetés d’un revers de main, ni ne fondent aucune accusation.

Il faudrait qu’il s’explique sans délai ou que la justice se saisisse, afin de lever toutes les suspicions.

Non seulement, la transparence de la vie publique doit s’appliquer avec la même rigueur aux uns et aux autres, et on en a assez soupé durant cette campagne.

Mais vous comprendrez pourquoi je voterai probablement « Lassalien » à ce second tour (j’ai chapardé un bulletin surnuméraire)…

Sauf si la République est en danger, naturellement.

On y reviendra, mais sachez que chaque vote manquant comptera : Imaginez que tous les bulletins soient déclarés nuls ou blancs, que tous les autres électeurs sauf un ce soient abstenus, un seul bulletin valide désignerait le vainqueur de cette élection-là.

Un seul.

Je resterai donc vigilant, mais je ne me vois pas encore ce matin voter pour l’un ou pour l’autre : Pas possible !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/les-zones-dombre-de-votre-futur.html

 


TVA sociale & CSPM (2)

 

Ce qu’il nous faut…

 

Pour faire suite au post de la veille, je résume la situation : L’activité économique du pays, donc sa croissance, le niveau d’emploi et par conséquent le niveau des revenus de remplacement, impactent directement sur la compétitivité de nos entreprises qui, au fil du temps, se dégrade.

C’est seulement un constat.

La faute, s’il en s’agit d’une, incombe à un État obèse qui maintient coûte que coûte à un niveau « acceptable » notre fameux « modèle-social » (que le monde entier nous envie).

Tout est lié, autant le niveau des prélèvements obligatoires, que nos déficits publics, l’endettement de l’État et de ses démembrements dans ses missions d’intérêt général, et notre balance commerciale…

Comme il n’est pas question de renoncer à ce fameux « modèle-social » et que les « autistes-trisomiques » qui nous gouvernent ne parviennent pas à réduire leur train-de-vie (c’est qu’il doit y avoir des raisons « mécaniques » en plus des faux-semblants dogmatiques qui en justifient), il nous faut penser différemment.

Et alors pourquoi ne pas s’appuyer sur une fiscalité-comportementaliste intelligente ?

Je vous en ai déjà dit les limites hier, car le principe est jusque-là konnement appliqué (et vous allez le découvrir, ce n’est pas fini…).

Pas de notre faute : On n’a jamais vraiment que ceux et ce qu’on mérite, pas plus, pas mieux.

Si on se doit « d’inventer » autre chose pour compenser et préserver ce qui existe en l’améliorant, ce n’est pas ni une taxe, ni un droit (de douane, d’exister ou de ce que vous voulez), ni un impôt supplémentaire, mais une « cotisation sociale » nouvelle.

L’avantage technique est pluriel : Une cotisation sociale n’entre pas encore dans la grande harmonisation en cours (et à venir) des prélèvements obligatoires au plan européen.

L’UE n’est pas concernée pour être « non-compétente », hors de garantir ce à quoi elle veille jalousement, à savoir la liberté d’installation des personnes : Avec les cotisations sociales, on reste dans le strict domaine régalien des États-membres, leur espace de liberté de décider ou non.

Tant mieux…

Et au contraire même, les règlements européens concernés en matière sociale (qui ont valeur de traité international en droit interne) imposent, à quelques exceptions près (notamment le détachement temporaire et le régime des transfrontaliers) que la règle applicable est celle du pays de résidence effective de la personne qui y est soumise.

Donc le pays reste vraiment libre de décider, totalement ouvert à l’inventivité dans ce domaine…

Avantage pluriel, parce que ne s’agissant pas d’une taxe, d’un droit, d’un impôt, il ne peut pas s’agir d’un obstacle à libre circulation des biens et services au sein des frontières politiques de l’Union.

Je vais vous dire, la meilleure preuve que cette analyse est juridiquement et techniquement exacte, c’est que c’est déjà le cas pour la CSG (Cotisation Sociale Généralisée) et la CRDS (Contribution au Remboursement de la Dette Sociale), qui n’existent pas ailleurs dans l’UE sans que ça ne gêne l’Europe…

Logique.

Ceci dit, pour les biens et services, vous aurez noté que la TVA est déjà du ressort de l’autorité politique nationale partout dans l’espace économique européen. On paye la TVA au taux décidé par les législateurs nationaux dans le pays de l’utilisateur final.

Et pour l’heure, on finit seulement de boucler une harmonisation des règles d’assiette (en plus des problèmes de collecte et de répartition), les taux pouvant varier d’un pays à l’autre dans une fourchette de 0 à 25 %, en droit de 15 à 25.

Mais en fait, il faut compter avec les « taux zéro », les « taux-parking », des taux réduits et super-réduits qui survivent dès lors qu’ils existaient avant la directive concernée, mais ont tendance à disparaître au fil du temps.

Voilà une des raisons pour lesquelles ils ne changent pas. Seul le champ d’application à tendance à se rétrécir au fil du temps et « Tagada-à-la-fraise-des-bois » y a été pour y coller sa patte de façon définitive. Car une fois décidé, on ne peut plus revenir en arrière.

Mais vous aurez aussi noté que la TVA est « neutre » (cf. post de la veille).

Neutre pour l’entreprise qui la collecte et la repaye au Trésor, neutre quant à l’origine d’un produit et d’un service : Tout le monde est égal devant l’impôt, c’est le consommateur final du pays qui raque !

Or, justement, il nous faudrait « discriminer » puisque nos entreprises sont elles-mêmes discriminées en termes de charges sociales par rapport à leurs concurrents étrangers.

Conséquemment, la « TVA sociale » ne répond pas à ce critère.

C’est manifestement un « mauvais outil » !

Au mieux, c’est seulement une technique fiscale qui consiste à prendre à tous pour tenter soit de rétablir les équilibres de la finance publique, soit d’en redonner un peu à ceux qui en ont besoin (outil de redistribution), soit les deux, en plus de doper à la marge les entreprises exportatrices (grosso modo la haute technologie et le luxe qui ont les moyens de faire du lobbying dans les ministères pour « pousser » à la TVA sociale au détriment du plus grand nombre…).

En plus, c’est particulièrement insensible pour le public : C’est pour toutes ces raisons que les « sachants » aiment bien, d’autant que c’est relativement facile à collecter auprès de seulement 1,5 million d’assujettis.

La « redistribution », c’est hélas encore une présentation, un prétexte et vous l’avez vu avec le CICE qui devait permettre d’accroître le pouvoir d’achat du laborieux (pour doper la demande interne) et qui finalement s’est transformé en « pacte de responsabilité » qui devait faire décroître le chômage.

Résultat, le chômage n’a pas arrêté d’augmenter tout au long du quinquennat finissant et les ménages n’ont rien vu venir pour améliorer leur sort.

On vous dira peut-être que ça aura évité pire (ça, on ne saura jamais…) et que finalement, « ça eut fini par payer ».

Admettons, mais personnellement j’estime que quand on arrive « au plus bas », il ne peut qu’y avoir « amélioration » par la suite : C’est mécanique.

Peu importe : Ce ne sont que des opinions alors que les faits restent têtus.

Par ailleurs, redonner du pouvoir d’achat aux ménages, c’est très bien, ça relance la consommation, améliore leur niveau de vie et donc le PIB, mais ça relance toutes les consommations, y compris de produits importés avec des charges sociales venues d’ailleurs, pas les nôtres…

Importés parce qu’ils sont moins chers que les mêmes fabriqués par nos prolos et leurs entreprises nationales.

Là, on tourne vraiment en rond sans rien résoudre…

Ce qu’il faut retenir, c’est que la TVA n’est probablement pas le meilleur outil pour sauvegarder notre « modèle-que-le-monde-entier-nous-envie » et que le reste, ce sont des effets conjoncturels plus ou moins en phase avec la situation mondiale et les décisions macroéconomiques.

Ce qu’on peut en dire également, c’est que personne n’a jamais essayé la fiscalité-comportementaliste sur les entreprises.

Dans cette hypothèse on ne toucherait pas aux marchandises et services achetés et revendus par les entreprises, mais directement à leurs comportements.

Et pourquoi pas ?

Elles sont « sises-en-Gauloisie », citoyennes comme les personnes physiques (qui ont en plus le droit de voter), soumise à la loi du pays.

Aussi sec, vous pensez, comme tous les « autistes-bornés » à l’impôt sur les sociétés…

Or, il est déjà élevé, lui-même parfois surtaxé, et au taux variable en fonction de la taille de ladite entreprise…

Entreprises personnes-morales, c’est l’IS, entreprises personnes-physiques, c’est l’IR.

Et les unes comme les autres contribuent sur une assiette qui reste leurs bénéfices nets (fiscaux, pas comptables : Je vous causerai peut-être un autre jour des différences…).

Et force est aussi de constater que c’est si facile de réduire un bénéfice ou de le délocaliser en mettant une frontière entre le chiffre d’affaires d’une activité et le résultat final de la même activité.

Ce que même les plus kouillonnes de multinationales savent faire depuis des siècles… même si avant on les appelait « transnationales » : Ça existe depuis l’antiquité et les techniques d’évasion sont infinies, bien rodées et légales par-dessus le marché. On n’y peut rien.

« Mes-Luches », « As-Linoléum », « Cheminable », « Du-Pont-Gnan-gnan », « Marinella-tchi-tchi », « Poux-Toux » et « Nath-Art-Tau » n’y pourront jamais rien non plus, bien entendu.

Mauvaise piste : À écarter !

Alors soyons logique, si un produit arrive au pied de votre domicile deux fois moins cher quand il est fabriqué et expédié de l’autre bout de l’univers plutôt que de chez l’artisan de votre quartier, c’est qu’il y a une raison.

Je vous prends l’exemple de votre prothèse dentaire qui arrive de Corée alors que le prothésiste de votre quartier, équipé de la même imprimante 3D, est parfaitement capable de faire le même boulot à partir de la même empreinte-dentaire faite par votre dentiste ; mais ça peut être votre « Aïe-phone » qui vient de Chine alors même qu’Olitech, une entreprise gauloisienne, a inventé les premiers modem (modulateur/démodulateur) et même le « Bi-bop », le premier téléphone mobile réellement portable qui tenait dans la poche.

Des boîtes qui n’ont pas résisté au low-cost, la faute à notre « modèle-social » : Elles sont mortes, « discriminées », oui discriminées par ce modèle social qu’il s’agit de sauver pour le transmettre aux nouvelles générations !

Et effectivement, quand vous comptez qu’un produit fini – emballé, livré – ou semi-fini compte la même quantité de matières premières, les mêmes temps-machines des mêmes machines, les mêmes « temps-œuvrés » pour les mêmes process, la différence se fait nécessairement sur ce dernier poste, à savoir le coût du temps-œuvré du prolo (qui bosse pareil derrière sa machine où qu’elle soit posée).

Et là, il n’y a pas photo : On va du simple au décuple, même au sein de l’Union européenne et je ne vous dis pas avec l’abondante main-d’œuvre de pays plus exotiques de mieux en mieux formée…

Alors, discriminons à notre tour, mais à l’envers.

Ni avec les impôts (directs), ni avec les taxes (indirectes), ni avec une contribution, mais carrément avec une cotisation (pour les raisons évoquées ci-avant).

Oui mais sur quoi ?

Le bénéfice ou le résultat ? On vient de voir que c’est inutile.

La Valeur Ajoutée ? On a déjà (la CVAE) et ça devient un sujet très sensible et contreproductif.

La marge-brute ? On a avec la TVA et on vient de dire qu’elle est neutre, non-discriminante.

Reste le CA, le chiffre d’affaires. Et il se trouve qu’on a déjà aussi.

Le truc le plus kon du monde qui puisse exister : La contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S), qui finance le régime de protection sociale des travailleurs indépendants (artisans, commerçants, exploitants agricoles par exemple).

Son recouvrement est assuré par le Département C3S du fameux RSI…

Le type qui a inventé ça, il a dû se laisser mourir de honte, parce le taux et l’assiette sont tellement étroits que c’en est ridicule.
Hein : Taux faible assiette large, eh bien il a tout fait à l'envers, le gars avec sa calculette !

Attention : 0,13 % pour la C3S et, comme ça ne suffisait pas, on a rajouté 0,03 % pour une contribution additionnelle, le tout sur le chiffre d’affaires, mais seulement à partir de… 19 millions annuels…

Taux faible, assiette étroite ! Un vrai gag…

Et puis comme ça ne suffisait pas encore, à partir de janvier 2017, au lieu d’abaisser le plancher, les « sachants » ont rajouté une contribution supplémentaire à la C3S au taux de 0,04 % pour les entreprises qui feraient un milliard de CA.

Hein, géniaux les « trisomiques » !

Parce qu’en plus, ça n’a de discriminant que le volume d’affaires (peu importe les résultats ou la création de valeur et son origine géographique…).

Le seul avantage, c’est que c’est relativement indolore (sauf pour le type qui fait le chèque) et que c’est déductible des résultats fiscaux…

Une partie est donc assumée par le fisc soi-même : Fort !

Et pourtant, les « Taxes sur le Chiffre d’Affaires », en « Gauloisie-frénétique », on s’y connaît.

Il convient de vous rappeler que la TVA a été instituée dans son principe seulement par la loi du 10 avril 1954 à l’instigation de Maurice Lauré (un génie qui s’est inspiré de travaux antérieurs d’un allemand dont j’ai oublié le nom), haut fonctionnaire de la direction générale des Impôts : Celui-ci propose d’éliminer les inconvénients liés aux divers impôts sur la consommation.

Ceux-ci – qu’il s’agisse de la taxe sur le prix de vente payé par les consommateurs ou de la taxe sur le chiffre d’affaires payée par les entreprises – sont en effet très critiqués à l’époque pour leurs effets dits « de cascade » favorisant les « circuits-courts » de distribution (d’où l’apparition du concept de « grande-surface » et la disparition des métiers de grossiste et semi-grossiste qu’il a fallu déménager au MIN de Rungis et protéger par une loi toujours en vigueur d’interdiction d’installation hors dudit carreau).

Maurice Lauré propose donc de les remplacer par un impôt plus moderne, à vocation unique : La TVA qui est un impôt général sur la consommation mais à paiement fractionné.

L’assiette de celle-ci est par construction plus rationnelle puisque chaque stade de la filière production-consommation n’est imposé que sur la seule valeur ajoutée constituée à ce stade, en fait la marge brute (sur les opérations soumises à TVA).

Cet impôt moderne n’est d’abord mis en œuvre que timidement dans les débuts : Ce n’est qu’une taxe à la production de biens avec un régime de déduction. Il faudra le choc politique de 1958 pour qu’elle soit appliquée progressivement à l’ensemble des biens et services. Et on peut dater l’achèvement de cet impôt sophistiqué sur la consommation à 1967.

Depuis, il a été adopté par toute l’Europe et même au-delà.

Eh, jeunes-gens, et alors pourquoi ne pas réinventer une TCA, puisqu’on sait faire depuis des siècles, me suis-je dit ?

Obscurantisme rallieront « mes » opposants à cette idée dont ils diront qu’elle est rétrograde ou réactionnaire.

J’en conviens, mais au moins, je reste sûr d’une chose, c’est qu’on sait faire : Pas de soucis !

Ni technique, ni juridique, ni politique.

Et puis soyons sérieux, la CSPM n’est pas une nouvelle TCA généralisée, une cotisation sociale universelle, allons donc : Ce serait reconstruire une TVA-sociale dont on vient de dire qu’elle est neutre et ne résout rien quant à la compétitivité de nos entreprises (et des emplois qu’elles portent), ni même quant aux équilibres comptables de nos régimes sociaux et ceux de notre balance commerciale.

J’avais pourtant prévenu, il s’agit d’être « discriminant » sans tomber dans les interdits européens (et mondiaux) auxquels le pays a souscrit.

Et là, surprise, la solution est simplissime…

Si on taxe tout le monde, toutes les entreprises sises en « Gauloisie-sociale », il faut néanmoins :

1 – Exempter tout ce qui est matière première (on en a besoin pour faire tourner « la boutique » et c’est importé pour l’essentiel) ;

Exempter tout ce qui est alimentaire (faudrait pas non plus affamer les foules bêtement…).

Du coup il reste quoi ?

Tout le reste.

Et tout le reste, c’est tous les chiffres d’affaires de toutes entreprises sises au pays qui « fabriquent » ou commercialisent seulement des produits par conséquent « manufacturés ».

Des productions qui ont subi une « transformation », sont intégrées à autre chose, un produit fini, emballé ou seulement semi-fini ou un service.

Mais comme on vient de dire que ce n’est pas « discriminant », loin de là, il faut exonérer toutes les entreprises qui ont un « comportement patriote ».

Autrement dit celles qui « fabriquent » leur VA (Valeur Ajoutée) avec des acteurs (salariés et fournisseurs) locaux.

Et comment fait-on ça ?

2 – Exonérer les entreprise capables de seulement rajouter une ligne dans leurs déclarations annuelles et une seule ligne sur toutes les factures à côté du numéro de TVA intracommunautaire déjà obligatoire, à savoir la possession (et son numéro de certificat) ou non d’un label dont j’ai récemment découvert qu’il existait déjà : L’OFG !

Pour « Origine Française Garantie ».

Simple, non ?

Les entreprises qui l’ont et le conservent sont exonérées de CSPM.

Les autres, non.

Tout est là.

On me dira – et on m’a déjà affirmé et dit – que ce n’est pas possible que la loi soit discriminante.

Mais si justement : Toutes les lois, les règles applicables, ont une portée générale et universelle dans les frontières politiques du pays concerné, mais toutes ont également leurs exemptions, exonérations, exceptions, hors champs d’application, toutes absolument toutes, même la règle « tu ne tueras point » !

Juste un exemple : Les CSG/CRDS et autres cotisations sociales sur les revenus du patrimoine s’appliquent à tous les produits financiers, hors… les livrets de caisse d’épargne…

Idem pour l’IR.

Le label « OFG », c’est un « truc » que je n’avais pas vu et qui n’existe que depuis mai 2011 (mes posts originels sont concomitants, mais, à ma décharge, je n'étais pas informé). Et c’est l’organisme de vérification Veritas qui est chargé de l’attribuer.

La création de ce label était l’une des principales propositions du député (UMP) de Seine-et-Marne Yves Jégo, dans un rapport daté de mai 2010 et baptisé « En finir avec la mondialisation anonyme : la traçabilité au service des consommateurs et de l’emploi ».

Pour obtenir la certification « Origine France Garantie », une entreprise doit réunir deux critères et seulement deux : 

– Il faut, d’une part, que le produit qu’elle commercialise « prenne ses caractéristiques essentielles en France ». Ce qui laisse une large marge d’interprétation dans le cas d’un produit industriel (mais perso, je pense qu’on peut s’en passer pour la CSPM : Ça existe, tant mieux !).

Dans le cas d’un produit naturel, il doit être extrait, récolté ou élevé dans l’Hexagone. (Là, nous on vient de l’exclure d'office du régime de la CSPM).

Dans le cas d’un produit naturel transformé, il faut que les ingrédients principaux soient d’origine gauloisienne (et c’est justement ce qu’on en retient).

– D’autre part, au moins 50 % du prix de revient unitaire (PRU) doit être acquis en Gauloisie-exsangue.

Voilà le critère discriminant que l’on recherche…

Et le PRU se définit comme « le prix du produit sorti d’usine, d’atelier ou d’exploitation », ce qui intègre les coûts liés à la recherche et au développement, mais pas à la commercialisation.

En clair, la moitié du prix du produit, avant toutes les dépenses de marketing, de communication, de transport, etc., doit se justifier par des coûts liés à une activité domestique.

Très bien, bravo même !

Je prends volontiers alors même qu’à l’origine je pensais qu’on pouvait être « plus cool » avec les manufacturiers du pays : Mes simulations m’y encourageaient.

Mais pourquoi réinventer l’eau tiède si ça existe déjà, au juste ?

Alors va pour reprendre ce qui existe et on fait avec.

Autrement dit le critère existe et ne demande qu’à être exploité, il est attribué par un organisme tiers, mais on peut aussi faire naître un critère plus « comptable », plus facilement vérifiable par les services de l’administration déjà équipés pour ça, et facilement « gérable » par le chef d’entreprise (et ses comptables).

À savoir que dans la totalité des achats autres que les matières premières et agricoles (hors du champ d’application de la CSPM), les comptes des classes 60 à 62 du plan comptable applicable, soit les achats de consommables, de marchandises, et les consommations de « services extérieurs » sont le fait de factures « OFG » à hauteur d’au moins 50 %.

Ultérieurement, on pourrait rajouter d’autres postes comme les salariés détachés (compte 64), la part des amortissements d’immobilisations acquises à l’étranger (compte 68), mais restons simples : Comptes 60 à 62 !

(Les 63 correspondent aux taxes et impôts autres que ceux sur les résultats et hors droits de douane qui restent attachés à l’acte d’achat lui-même. Les 64 correspondent donc aux frais de rémunérations, toutes charges incluses. Les comptes 65 aux « autres charges de gestion courante », dont les redevances de licences, brevets et concessions, les 66 aux frais financiers et les 67 aux charges exceptionnelles).

En bref, je n’ai donc rien inventé, tout existe déjà, il suffit d’adapter et de mettre en œuvre.

Là, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez génial.

Mais on voit la suite un autre jour.

Assimilez déjà ces deux premières tranches, on va revenir dans un troisième « papier » sur les effets attendus et calculés de la CSPM ainsi conçue.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-2.html

 


Lettre ouverte à François FILLON (VI)

 

Fillon 13

 

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs et les comètes

 

Cher Monsieur,

 

La campagne pour la Présidentielle 2017 est très mouvementée et j’espère que vous serez celui qui tiendra les rênes du pouvoir dans quelques semaines.

Vous serez bientôt responsable de la Sécurité intérieure, et de la Sécurité extérieure de notre pays, et vous ferez des choix qui engageront la France, et les citoyens, dans des investissements considérables sur plusieurs décennies.

 

La planète est engagée dans une course folle aux armements pour parer à la pire des éventualités : un conflit atomique avec une grande puissance !... La dissuasion a permis d’éviter que ne se renouvellent de terribles boucheries comme en a connu le siècle précédent mais il faut se demander si la Russie et la Chine sont de réelles menaces pour le pays.

La construction et la modernisation de nos quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la classe « Le Triomphant » ont coûté, en 25 ans, près de 15 milliards d’euros tandis que le développement du missile M 51 et l’adaptation des infrastructures de l’Île Longue ont eu un coût de 8,5 milliards d’euros.

Ce qui fait un total de 24 milliards d’euros !...

La modernisation de notre arsenal nucléaire et la construction de la nouvelle génération de SNLE, à partir de 2020, vont représenter près de 40% des investissements de la Défense.

Le développement de la recherche et les efforts industriels sur ces nouvelles armes, comme dans le cas du Laser Mégajoule, représentent des investissements extrêmement importants et d’origines variées comme l’a souligné ICAN France qui a révélé l’implication de neuf institutions financières françaises dans leur financement.

En pleine période de crise économique, et de restrictions budgétaires, cela représente un pourcentage suicidaire pour les investissements en armements classiques – et nous en avons plus que jamais besoin pour lutter contre le terrorisme islamique.

Les USA vont dépenser 500 à 700 milliards de dollars dans les dix prochaines années pour améliorer le niveau de leurs armes nucléaires tactiques et stratégiques.

En 2014, avec un total de 16.300 têtes nucléaires, dont 4000 déployées, il y a suffisamment d’armes atomiques pour éradiquer toute vie sur la planète. Au niveau mondial, le cout de développement et de déploiement des armes atomiques est de 730 milliards d’euros par décennie !...

 

Cette situation est complètement démentielle et on mesure à quel point l’être humain n’est, dans ce cas, qu’un « singe fou ».

Tout ceci est un véritable échec de la pensée, de la réflexion, du savoir.

Et si on faisait autre chose ?...

 

Et si on rassemblait les êtres humains dans un projet vital pour notre avenir à tous ?...

Au lieu de continuer une course folle à l’armement nucléaire, pourquoi ne pas lancer un projet de protection de la planète contre les astéroïdes et les comètes qui croisent régulièrement l’orbite de la Terre ?...

C’est le thème du film « Deep Impact » qui restera d’actualité pour des millénaires.

Les conséquences de la collision d’une comète avec la Terre seraient apocalyptiques. Souvenez-vous de la collision de la comète Shoemaker-Lévy avec Jupiter, le 17 mai 1994.

L’un des fragments de la comète a provoqué une boule de feu de la taille de la Terre.

 

En 2001, les deux astronautes américains Ed Lu et Rusty Schweickart ont présenté des stratégies de déviation d’un astéroïde lors d’une réunion au Centre spatial Lyndon Johnson à Houston.

Un an plus tard, en octobre 2002, ils ont créé la « Fondation B612 » qui a pour objectif de construire un télescope spatial dont l’orbite sera proche de celui de la planète Vénus.

C’est l’ambitieuse « mission Sentinel » qui devrait permettre de détecter 90% des astéroïdes géo-croiseurs de plus de 140 mètres de diamètre, c’est-à-dire ceux qui représentent une véritable menace pour la Terre.

Le budget est de 450 millions de dollars et le lancement devrait voir lieu en 2018.

Rusty Schweickart est aussi l’un des fondateurs de « l’association of Space Explorers » (ASE) qui, à travers son comité international d’astronautes et de spécialistes des astéroïdes, a proposé aux Nations-Unies le projet « Menace des astéroïdes : un appel pour une réponse globale ».

 

Le 2 mars 2012, Dimitri Rogozyne, vice-Premier ministre de la Fédération de Russie et responsable du complexe militaro-industriel, a déclaré lors d’une visite à l'Institut central de recherche du génie mécanique à Moscou qu’il était nécessaire de surveiller les astéroïdes et les comètes qui pourraient arriver sur Terre et présenter un réel danger pour l’humanité.

En février 2013, Dimitri Rogozyne a déclaré qu’il était nécessaire de créer sous l’égide de l’ONU un système de protection planétaire face aux astéroïdes : « Tant sur le plan technique que politiquement, un tel système doit être global et universel et impliquer une concertation dans le cadre des Nations unies … Personne n'est capable de dire ce qui peut se produire dans 25, 30 ou 40 ans. Aussi, doit-on dès à présent commencer à créer ce système pour ne pas être en retard ».

En avril 2013, il a été divulgué lors d’une conférence en Allemagne que Dimitri Rogozyne avait proposé à Vladimir Poutine que le prochain sommet du G-20 soit en priorité consacré à la prévention des menaces venant de l’espace !...

« Ce projet humanitaire au bénéfice de la civilisation repousse la composante militaire au second plan et place sous un jour différent le rôle des Nations unies qui pourraient devenir leur « parrain politique ». Une Initiative de défense de la Terre pourrait devenir un facteur stimulant majeur pour la recherche internationale et la coopération militaro-industrielle entre les pays d’Occident et les BRICS. La Russie y jouerait un rôle de premier plan ».

Une très belle déclaration de politique internationale.

 

Grâce aux efforts soutenus de l’association des explorateurs de l’espace, et à l’engagement russe, l’Assemblée générale des Nations-Unies a approuvé, en octobre 2013, la création d’un « Groupe international d’urgence astéroïde » (International Asteroid Warning Group) pour détecter les objets stellaires qui pourraient menacer la Terre.

L’objectif est de pouvoir réagir, en cas de menace directe, en déviant l’astéroïde dangereux grâce à une installation adaptée à chaque cas (voile solaire, effet gravitationnel, moteur de fusée, etc…).

« Aucun gouvernement dans le monde n’a aujourd’hui la responsabilité explicite de protéger la planète, ni aucune de leurs agences » a expliqué au Scientific American Rusty Schweickart qui a participé à la mission Apollo 9 en 1969.

Le groupe de travail optimisera l’échange des informations entre les organismes qui surveillent le ciel afin de mettre en place des mesures pour réduire les risques de collision entre un astéroïde et la Terre.

 

Si le projet est maintenant officialisé par les Nations-Unies il faut avouer qu’aucun dirigeant politique français n’a repris cette initiative !...

Un tel projet ferait pourtant partie des objectifs de la Direction générale de l’armement (DGA) et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Un projet de création d’ogives nucléaires « anti-comètes » et de missiles spatiaux spécifiques permettrait de détruire une comète en trajectoire de collision avec la Terre, tout en accélérant le désarmement nucléaire.

Le Centre national d’études spatiales (CNES) et l’Agence spatiale européenne (ESA) seraient bien sûr des partenaires incontournables ainsi que toutes les structures planétaires identiques.

Serez-vous le président qui reprendra l’idée des cosmonautes américains et de Dimitri Rogozyne ?...

 

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur – et j’espère futur président de la république - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

 Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

La dernière actualité de notre système solaire

 

Un astéroïde plus gros que d’habitude qui passera dans le voisinage de la Terre le 19 avril au plus proche. Mesurant environ 650 m, il s’approchera à seulement 1,8 million de kilomètres de nous. Le même jour, mais un peu plus loin, une comète fera aussi une visite au plus près de notre planète.

On se rappelle que le 4 avril dernier, un petit astéroïde a littéralement frôlé la Terre. De la taille d’une voiture, le géo-croiseur 2017 GM (c’est son nom) n’était alors passé qu'à 16.000 km de la surface de notre planète, ce qui est vraiment très proche.

En réalité, nous croisons souvent de semblables petits objets sans que cela ne nous menace (plusieurs fois par semaine).

2014 JO25, qui, comme son nom nous l’indique, a été découvert en mai 2014, passera alors à environ 1,8 million de kilomètres (ce qui correspond à 4,6 fois la distance moyenne entre la Terre et la Lune). La Nasa assure que ce corps céleste n’est pas sur une trajectoire de collision.

C’est la première fois depuis le passage en 2004 d’Apophis (que nous en avions parlé sur un autre blog), un petit monstre potentiellement dangereux de 5 km de diamètre, qu’un astéroïde de cette taille nous frôlera.

Pour 2014 JO25, il s’agit de son passage le plus proche de la Planète bleue depuis quatre siècles, et ce sera encore le cas pour les cinq siècles à venir, toujours d’après les calculs (effectués par des « robots » : Vive le monde des robots et de leurs algorithmes d’intelligence artificielle !).

Pour les chercheurs, cette visite est bien sûr une belle opportunité pour l’étudier et mieux décrire son orbite. Les premières observations, en 2014, avaient montré que l’astre était deux fois plus réfléchissant que la Lune. Les radiotélescopes de Goldstone, en Californie, et d’Arecibo, à Porto Rico, l’attendent donc de pied ferme.

Les astronomes amateurs, et aussi tous les curieux qui possèdent un instrument, pourront le guetter au cours des deux nuits qui précédent son approche. De magnitude 11, il sera cependant faible et guère visible à l'œil nu.

 

De plus, le même jour, la Terre a aussi rendez-vous avec une comète : C/2015 ER61 PanSTARRS !

Il s’agit d’une comète découverte récemment, et qui passera à 175 millions de kilomètres de nous, soit une distance supérieure à celle qui nous sépare du Soleil.

À la faveur de son incursion récente dans le voisinage du Soleil, des sursauts d’activité ont considérablement accru sa luminosité, si bien qu’elle est actuellement visible avec une simple paire de jumelles à l’aube. Une belle surprise comme savent si bien le faire les comètes.

 

Le prochain rendez-vous avec un astéroïde de grande taille sera en 2027 avec 1999 AN10 (découvert en 1999). Mesurant approximativement 800 mètres, il ne passera qu’à 380.000 km de la Terre, soit à peu près autant que la distance qui nous sépare de notre satellite naturel, la Lune.

Rappelons-nous que le soir du 26 janvier 2015, l’astéroïde 2004 BL86 croisait l’orbite terrestre. Il est passé à seulement 1,2 million de kilomètres de nos têtes, soit un peu plus de trois fois la distance Terre-Lune, sans pour autant nous menacer lui non plus. Il a été découvert le 30 janvier 2004, par un télescope du programme Linear (Lincoln Near-Earth Asteroid Research) et tourne autour de notre étoile, le Soleil, en 1,86 an.

Avec une taille estimée entre 500 et 680 m, 2004 BL86 est le plus gros astéroïde potentiellement dangereux (en anglais PHA, potentially haszardous asteroid) à se promener près de chez nous avant le passage de 1999 AN10 (entre 800 et 1.800 m) en 2027, à seulement 388.960 km.

Ce géo-croiseur était visible avec une paire de jumelles ou une lunette astronomique lors de sa traversée de la constellation du Lion, en direction de l’Est, non loin de Jupiter.

Bien sûr, des spécialistes de la Nasa ne manqueront pas le prochain rendez-vous pour mieux cerner et caractériser cet objet, notamment avec l’antenne Deep Space Network à Goldstone (Californie) et celle, immense, d’Arecibo à Porto Rico. « Actuellement, nous ne savons presque rien de cet astéroïde donc, il y aura forcément des surprises. »

 

Voici bientôt deux ans, le géo-croiseur 2012 DA14 (environ 45 m) s’aventurait à seulement 27.700 km de la surface de notre planète, sans pour autant nous menacer. Toutefois, le 15 février 2013, restera marqué par l’intrusion inopinée et l’explosion d’une météorite en Russie, au-dessus de la ville de Tcheliabinsk.

Sans qu'il n'y ait de relation directe entre les deux événements (qui se sont produits à plusieurs heures d’intervalle), ceux-ci nous rappellent notre vulnérabilité et notre intérêt à évaluer les risques des géo-croiseurs. À cet égard, la Nasa montrait dans une étude publiée en novembre dernier que les visiteurs de ce type de plus d'un mètre, sont légions : Au minimum une météorite toutes les deux semaines, partout à travers le globe terrestre !

« Les astéroïdes ont quelque chose de particulier. Pas seulement parce qu’ils ont(vraisemblablement) fourni à la Terre les molécules prébiotiques et la plupart de son eau, mais parce qu’à l’avenir, ils deviendront des gisements précieux de minerais et autres ressources vitales. Ils deviendront également les stations de ravitaillement pour l’humanité tandis que nous poursuivons notre exploration du Système solaire. Il y a quelque chose au sujet des astéroïdes qui donnera toujours envie de les regarder. »

Avis aux curieux, placez-vous à l’abri de la pollution lumineuse et préparez-vous à guetter ce petit corps céleste qui croisera notre chemin orbital.

Source : I3

 

 


Inquiétudes…

 

Ce que nous apprend l’initiative de « MacDonald-Trompe »

 

Alors que j’étais coupé du monde, le 7 avril dernier, 2017, en représailles à une attaque chimique touchant des civils le 4 avril au sud d’Idlib, 59 missiles de croisière Tomahawk sont lancés dans la nuit par deux destroyers de la classe Arleigh Burke en Méditerranée orientale pour le bombardement de la base aérienne d’Al-Chaayrate et auraient tué moins d’une dizaine de soldats syriens.

En 2009, plus de 1.700 Tomahawks avaient été tirés dans des opérations de combat, avec un taux de réussite de 85 à 90 %.

Précédemment et plus précisément le 12 octobre 2016, le destroyer USS Nitze (DDG-94) lance des Tomahawks sur trois stations radar tenues par les Houthis, suite à des tirs de missiles sur des navires les jours précédents.

Je rappelle que la décision de fabriquer une version tactique du missile stratégique mer-mer SLCM fut prise en 1972. Deux prototypes pouvant être tirés par un tube lance-torpilles furent mis au point : Le General Dynamics ZBGM-109 et le LTV ZBGM-110. Après essais, le BGM-109 Tomahawk fut retenu, et les premiers modèles de présérie virent le jour en 1977, pour finalement entrer en service opérationnel en 1983.

Rappelez-vous qu’en 1991, il en avait été fait grand usage contre les installations de Bagdad et qu’en 2004 est entré en service le RGM-109E qui, malgré une portée réduite, dispose de la capacité de reprogrammer le missile durant son vol pour attaquer une autre cible et peut survoler une zone cible pendant un certain temps, permettant l’évaluation des dommages à travers une caméra de bord et dont les coûts de production sont moitié moindres que celui des Block III.

Fin 2010, 4.805 exemplaires avaient été commandés. Et en 2013, un système de navigation pouvant être reprogrammé par liaison satellite, couplé à un autodirecteur recherchant des sources électromagnétiques permettant d’engager des cibles mobiles, tels navires ou systèmes de défense antiaérienne, est testé sur le Tomahawk IV.

En 2015, un test démontre la capacité du Tomahawk à détruire une cible mouvante au sol, en utilisant les informations fournies par un réseau de plates-formes.

C’est une munition redoutable : Complètement autonome sur des cibles « fixes », précis au mètre près après un vol de plus de 2.000 km, soit environ 2 heures et quart d’autonomie totale, les versions modernisées sont même capables d’obéir à un changement de destination et de détruire des cibles « mouvantes ».

Ce qui n’a pas été le cas en ce mois d’avril, précisons-le tout de suite.

Un engin qui ne coûte pas 3 millions de dollars comme je l’ai faussement annoncé précédemment, mais environ 1 million.

La poussée initiale pour l’éjection hors du tube de lancement est fournie par un moteur-fusée à carburant solide, relayé ensuite par un turboréacteur Williams F107 pesant 66,2 kg. Le missile est équipé d’un système de guidage inertiel et/ou d’un système GPS qui lui peut-être brouillé par des contre-mesures, ainsi que d’un autodirecteur à infrarouges pour une frappe assez précise (de l’ordre de quelques mètres). Mais il est capable de se guider seul par voie de reconnaissance-terrain et peut emporter plusieurs charges utiles, le BGM-109D Tomahawk emportant 166 sous-munitions de type BLU-97. Il vole à une vitesse subsonique de 880 km/h (environ Mach 0,7) et sa portée maximale est de 2.500 km. Un système nommé TAINS (en anglais « Tercom Aided Inertial Navigation System ») guide le missile tiré sur des cibles terrestres volant à une altitude variant entre 20 et 100 m (pour éviter la détection radar).

Un second système, nommé DSMAC (pour l’anglais « Digital Scene-Mapping Area Correlator », se prononçant « dee-smack »), stocke une représentation graphique de la cible telle que le missile doit la voir en phase finale, pour s’assurer que les deux correspondent.

Je vous passe les analyses et opinions relatives aux conséquences diplomatiques et géostratégiques de cet épisode « Trompe-pour-rien ».

C’est indéniablement une opération qui change du tout au tout d’avec l’administration démocrate « d’Au-bas-mât ».

Mais il n’y a pas que ça.

Chez les Russes, on cache finalement assez mal une sorte de contentement dont nous devinons la nature et la cause. Ils venaient en effet de recevoir le plus beau cadeau que les États-Unis pouvaient leur faire : Un test grandeur nature et en temps réel qui leur a permis d’évaluer ce qu’il adviendrait en cas d’attaque avec les missiles de croisière Tomahawk. Au vu de leurs réactions, cette évaluation semble avoir été très positive.

Les Russes, contrairement à nous, prennent la guerre très au sérieux. Pendant deux siècles, ils ont sacrifié des millions de vies, vu leurs terres brûler et leurs villes détruites, et savent que la prochaine sera pire que les précédentes. Ils ne se contentent donc pas seulement d’armer leurs soldats pour aller combattre aux frontières et à l’extérieur pour les protéger d’un éventuel ennemi. Sachant qu’il ne peut y avoir de guerre sans morts malgré tous les systèmes de défense existant, ils ont mis en place, partout en Russie, des systèmes de protection des civils. L’attaque surprise de la Syrie par des missiles de croisière américains s’est déroulée contre un pays sans bouclier, avec une défense anti-aérienne minimale et dont l’espace aérien est ouvert.

De surcroît, cette attaque a eu lieu dans le contexte d’un accord de quasi non-agression signé entre la Russie et les États-Unis, ce qui signifie que la voie était libre pour les missiles américains, que la Russie, pour respecter ses engagements, ne pouvait pas attaquer les Américains et que, par conséquent, les bateaux pouvaient continuer à tirer, impunément et dans une sécurité maximale, autant de missiles qu’ils voulaient sans être coulés.

Malgré cela, les mesures prises a minima par la Syrie et la Russie ont transformé cette attaque en un véritable fiasco et c’est ce qui reste inquiétant : Plus de 60 % des Tomahawk aurait été annihilés et les dégâts causés par les tirs restants ont été très limités.

D’après un expert allemand, les russes se seraient contentés d’utiliser son nouveau système de brouillage, le Krasuha-5, capable d’agir sur le GPS du missile ennemi pour bloquer ou modifier sa trajectoire rendant obsolète les Tomahawks…

Un système capable de « faire tomber les Tomahawk comme des mouches » ajoute ledit « expert », lequel ajoute qu’un certain nombre de missiles seraient tombés en Méditerranée avant d’atteindre la côte.

Je n’y crois pas : Le GPS n’a pas été utilisé et une partie du vol des missiles s’est déroulé au-dessus du Liban, loin des dispositifs russes.

Mais il est aussi possible que l’armée syrienne ait pu utiliser son propre système de missiles antiaériens et, comme on le voit, la défense qui était en place n’était pas à la hauteur de l’ampleur de l’attaque.

Quelle part de propagande dans ce diagnostic ?

Probablement important, les missiles utilisés, comme je viens de le dire, n’ayant pas eu besoin d’utiliser leur liaison satellitaire GPS pour atteindre leur cible.

Quant à faire abattre un missile volant au ras du sol à Mach 0,7 par la DCA, là, il ne faut pas rêver : C’est coup de chance hasardeux.

En revanche, ce que l’on sait, c’est que ce sont 61 engins qui ont été tirés.

2 tirs auraient avorté…

Et que seulement 35 à 39 auraient atteints leur cible.

Les autres se seraient perdus, une bonne partie en mer, une petite proportion après avoir abordé les côtes…

Il faut dire que la « reconnaissance-cartographique » au-dessus d’un désert relativement plat n’est pas forcément facile pour un robot, même le plus intelligent qui soit.

Et la leçon à retenir c’est qu’il y a eu environ 40 % d’échec, là où jusqu’à présent la munition était créditée d’un taux de réussite de 80 %…

C’est aussi ce qui personnellement m’inquiète, au moment même où nos propres missiles de croisière, nettement moins performant – le SCALP, 400 km de portée, 1,3 tonne dont 400 kg de charge, 850 K€ l’unité, directement inspiré de l’EXOCET – est entré en service en 2002 et dépend pour une large partie du système de guidage GPS américain…

Y’aurait-il des faiblesses inavouées et nouvellement révélées dans les armes US ?

Les stratèges militaires américains, loin d’être dupes des réactions amusées des Russes, ont certainement dû prendre conscience de leur erreur et doivent s’en mordre les doigts aujourd’hui. Ce qui fait dire aux adversaires politiques de « MacDonald-Tompe » aux États-Unis, qui pourtant se réjouissent de cette opération, que leur président est finalement à la solde de Moscou.

Notez quand même que les marins US chargés de l’opération avaient pris quelques précautions : Les missiles ont été tirés par-dessus le Liban pour contourner le système S400 russe.

De plus, le nombre de tirs, 59, semble avoir été nécessaire pour « saturer » le système antiaérien russe, selon le nombre de lanceurs S300 et S400 et des autres systèmes capables d’abattre les missiles présents là-bas.

Et les Russes auraient paraît-il gardé le meilleur « sous le coude », au cas où les missiles de croisière serviraient à vider les tubes antiaériens pour permettre un éventuel raid de B52…

Ce qui signifie quand même que la DCA syrienne a intercepté et détruit environ 34 missiles avant qu’ils n’atteignent la base aérienne de Shayrat, ce qui est énorme pour un engin « furtif » ou alors que les « empêchements-techniques » rendent l’engin peu-fiable.

Et de noter le rôle des radars russes qui seraient entrés en fonctions immédiatement après le premier tir de missile.

Car on sait par la voix du porte-parole de la Maison Blanche que les USA ont annoncé ne pas avoir prévenu les Russes avant l’attaque qu’ils s’apprêtaient à lancer sur le territoire syrien : « Nous n’avons eu aucun contact avec les dirigeants politiques russes. » Cela signifie que les USA ont en réalité voulu prendre de court les Russes.

Mais la surprise semble ne pas avoir bien fonctionné !

Ou alors, les matériels installés en Syrie par son allié russe sont vraiment très performants…

Ce qui est contradictoire avec le shoot d’un Sukhoi le long de la frontière turque en novembre 2015.

Ceci dit, le locataire de la Maison Blanche se taille enfin un costume de président déterminé derrière lequel le peuple américain a toujours aimé se ranger.

Et en s’en prenant aux intérêts russes, le Président des États-Unis démontre qu’il n’est pas sous l’influence du Kremlin comme les médias américains l’ont souvent dépeint.

D’un seul coup, il prouve qu’il est bien indépendant. Et c’est même lui qui dicte les règles du jeu.

En revanche, les dommages causés aux infrastructures militaires syriennes sont «négligeables ». La base al-Chaayrate « abritait un centre pour la fabrication de barils explosifs et un site pour équiper les missiles en substances chimiques », a précisé le 7 avril l’opposant Ahmad Ramadan.

Mais sur le plan politique, en réalité l’intervention américaine pourrait arranger « Poux-Tine ». En levant les suspicions qui pèsent sur lui, le président américain va pouvoir négocier plus librement avec son homologue russe. Et il le fera en donnant le sentiment qu’il le fait dans l’intérêt des États-Unis et non pour satisfaire le Kremlin. 

De plus et à toutes fins utiles, l’administration américaine rappelle aux Iraniens et à leurs alliés que l’arme chimique doit sortir de l’équation. Pas question d’y recourir, par exemple dans une attaque contre Israël, quels qu’en soient les motifs. Les États-Unis réagiront sans qu’il puisse y avoir le moindre doute.

Et la justification sera évidemment d’ordre humanitaire, avec pour seul souci celui de protéger les populations civiles. L’opinion mondiale n’aura pas de raison d’en douter comme elle le fait souvent.

Vous aurez aussi noté que l’opération s’est faite alors qu’il recevait Xi Jinping, le président chinois, dans sa luxueuse résidence privée de Floride. Et qu’il a choisi de ne pas embarrasser son homologue comme il l’a fait de façon routinière pendant sa campagne électorale.

Moi, j’en traduis qu’il a choisi de s’en accommoder. Au contraire, les frappes contre un régime que les Chinois cherchent à protéger montrent que le président américain utilise désormais moins le verbe et plus l’action pour faire passer son message.

Si ces explications sont les bonnes, alors on peut parier que la position américaine n’a pas changé. En d’autres termes, il n’y aura pas d’escalade militaire en Syrie. Et les relations avec la Russie ne vont pas se tendre. Elles devraient au contraire se renforcer.

Et pour ce qui est de la Chine, la priorité reste à la réduction du déficit commercial américain et à la liberté de navigation en mer de Chine. Les États-Unis ont envoyé un signal que les diplomates chinois n’auront aucun mal à décrypter en, de plus, renforçant leur dispositif naval de la flotte du pacifique aux abords de la Corée…

Les USA, s’en redevenir le gendarme du monde à part entière, redeviennent un acteur et pas seulement un spectateur.

Le reste est à suivre…

Mais c’est aussi pour me rassurer que j’avance ce genre de chose, parce que mes inquiétudes sur la capacité militaire américaine, qui semble tout d’un coup et en une soirée avoir perdu de sa superbe, restent sérieuses…

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/inquietudes.html

 

 


Tout le monde connait le Boléro de Ravel

 

Mais le « Beau-raie-l’eau » de « MacRond »… ?

 

Vous n’avez probablement jamais entendu en parler, ou si peu. Et pourtant : C’est probablement votre futur ministre de la solidarité-sociale, si par le plus grand des hasards de la démocratie élective porte le candidat de « En Marche ! » jusqu’à l’Élysée en mai prochain.

Le premier est une danse de bal et de théâtre à trois temps, apparue en Espagne au XVIIIème siècle. C’est aussi un vêtement que portent souvent nos dames. Le second, c’est un repris de justice.

Oh rien de très grave, reconnais-je : J’aurai moi-même pu être piégé de la sorte.

Fils d'un militaire, nous avons le même âge (à quelques mois près) et c’est d’abord un éducateur spécialisé à 20 ans, alors que je tapais encore dans le frigo-paternel au même moment.

Personnellement, j’ai fait carrière en entreprises alors que lui est directement nommé, en 1982, chargé de mission à la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT).

Au même moment, après avoir servi ma patrie (celle que j’aime tant) sous les drapeaux et bouclé mes études, du jour et du soir tout en étant rapporteur auprès du premier ministre, je devenais patron du service fiscal du 9ème des « big-height ». Lui fonde deux ans plus tard avec Régine l’association SOS Drogue international – sous l'égide de laquelle il ouvre des centres de dépistage du sida – et dirige en parallèle le « groupe Régine ». Puis il crée quelques années après moi « sa boîte », le groupe SOS, dont il devient président du directoire.

À ma différence, en 1999, il est condamné à six mois de prison avec sursis, suite à une saisie d’ecstasy sur un client du Palace, établissement appartenant au « groupe Régine » dont il est alors le PDG pour avoir « facilité l’usage illicite de stupéfiants, en laissant se dérouler et prospérer dans les établissements dont ils avaient la responsabilité (…) un trafic de stupéfiants constitué par une revente et une consommation visibles et notoires d’ecstasy».

Le tribunal a, en effet, considéré que « les éléments matériels (…) rassemblés permettent de considérer que M. « Beau-raie-l’eau » a eu connaissance des faits de trafic et de consommation qui se déroulaient dans son établissement ».

« En fait, (il) apparaît comme le gestionnaire d’un groupe commercial (…) dont le Palace était le “vaisseau amiral” selon son expression. Ce groupe avait besoin d’un chiffre d’affaires important que le Palace était seul à lui permettre de réaliser – la relance des ‘‘afters’’ a fait partie de cette stratégie commerciale. Pour y parvenir, la tolérance à la présence de dealers qui étaient en même temps des “locomotives” de clientèle était nécessaire. (Il) y a consenti, implicitement sans doute, mais effectivement » en disaient les juges.

Il a en outre été condamné solidairement à payer 900.000 francs (137.000 euros) à l’administration des douanes.

Moi, je n’aurai pas pu…

Personnellement j’avais tous mes points sur mon permis de conduire et pourtant j’usai une « chignole » tous les deux ans à parcourir le pays pour redresser des entreprises en désespérance et sauver leurs emplois : Sportif de piler devant les radars !

Là s’arrêtent les comparaisons…

En 2010, il cofonde le Mouvement des entrepreneurs sociaux (MOUVES).

En octobre 2016, il devient délégué national « d’En marche ! », mouvement présidé par votre futur patron de la République, dont il a été le professeur lorsque celui-ci était étudiant à Sciences-Pô Paris.

Vous vous souvenez, je trouvais les filles pas très « abordables » (pour rester polis), préférant celles de la fac nettement plus agréables à l’œil et au « nerf-honteux ».

Parce que Monsieur enseignait à la « grande-Ékole » de la rue Saint-Dominique par je ne sais quel biais, pendant que je « restituais » de la fiscalité-pointue en universités et en diverses « Sup-de-Co » à des « boutonneux » pour être jugé par mes pairs comme « un des meilleurs » (du moment d’il y a maintenant assez longtemps pour estimer qu’il y a prescription extinctive) en terme de techniques légales d’optimisation fiscale (et sociale)…

Comme lui, je ne faisais pas que ça – et heureusement – et j’ai eu à le croiser à plusieurs reprises quand je faisais encore dans les « petites-crèches » à titre totalement bénévole.

Lui n’a rien d’un benêt-volé. Il fait plutôt partie des « voleurs » et vous allez voir comment.

C’est ce qui nous distingue, car pour lui le bénévolat ce n’est pas d’être benêt et se faire voler (son temps, ses compétences, etc.), mais bien un « métier à part entière » et fort lucratif. Il est un de ces « voleurs » profiteurs-usurpateurs qui usent et abusent de la finances-publique, là où je faisais « discounteur » de la « petite-enfance ».

Probablement le nouvel esprit « social & solidaire » dominant en quelle que sorte.

Car son Groupe SOS reste la « principale entreprise d’économie sociale et solidaire française » (15.000 salariés, 800 millions d’euros de chiffre d’affaires, présent dans 35 pays !) : Un modèle !

Pourquoi « profiteurs-usurpateurs » ?

Parce qu’en plus d’être un « donneur de leçons » autour de la notion d’économie solidaire (et durable) comme d’une alternative à l’économie « capitalistique » qui se veut crédible, et pour cela il est dans tous les « papiers » des décideurs comme d’une référence, il a été jusqu’à souffler à son « brillant-élève » de supprimer le régime de sécurité sociale des étudiants, une scorie du CNR de 1945.

Rappelez-vous (si vous étiez nés à l’époque), on créait le régime général d’assurance-maladie. Immédiatement, les centaines de régimes spéciaux ont souhaité ne pas y adhérer.

Et parmi ceux-là, les autorités créaient la mutuelle des étudiants, plusieurs fois rebaptisée et que je connais, pour y avoir cotisé mais aussi parce qu’ils ont été mes clients au moment où j’étais « l’incontournable » des centres de santé, sous le nom de MNEF.

Une usine crypto-trotskistes à fabriquer des « soces ». Vous, vous ne connaissez que les dossiers « Déesse-Khâ », ses fausses facturations d’avocat d’avant de devenir économiste. Moi, je sais que ce n’est qu’un petit glaçon d’un immense iceberg où ils ont tous « touché »…

Une formidable ékole du « gôchisme-appliqué » : Inutile de vous dire que je n’y suis pas resté très longtemps…

Or, justement, vous a peut-être échappé que « Manu-MacRond » veut supprimer ce régime pour le faire absorber par le régime général.

Un vrai coup d’État !

Vous comprenez mieux les enjeux, un seul parmi tant d’autres, de la prochaine élection présidentielle ?

Et c’est pourquoi, tout d’un coup, je me suis rappelé de « Beau-Raie-l’eau ».

Il faut dire que les mutuelles étudiantes, c’est une mine d’or : La cotisation est modérée mais chère pour ce que ça coûte.

Un étudiant n’a pas droit aux indemnités journalières et ses soins sont très modestes.

Ce qui coûte, ce sont les médicaments des épidémies de grippe, les caries, la bobologie et les MST. Les filles enceintes sont en nombre très modéré.

Au total, rien, surtout si l’étudiant n’a pas eu la bonté de souscrire une complémentaire proposée par la caisse.

Et à très, très peu de choses près, on connaît d’une année sur l’autre le nombre d’actes qui seront prescrits, où et quand : Je sais, j’ai vu.

Le reste, c’est que du bénéfice qui paye les « frais administratifs », de gestion et d’administration (dit aussi « frais de siège ») d’autant que c’est intégralement remboursé par la CNAM (vous, quoi) puisque ces assurances étudiantes sont considérées comme des « caisses primaires »…

Pour en revenir aux généralités, il convient de rappeler que l’on estime à 1.300.000 le nombre d’associations actives en mon pays (celui que j’aime tant…). Du club de pétanque à la fondation de Gauloisie.

L’ensemble pèserait 85 milliards d’euros, soit environ 3,2 % du PIB gauloisien, en budget cumulé.

Dans le lot, seulement 165.000 associations sont des associations employeurs, qui gèrent environ 185.000 établissements ou sections d’associations. Et à elles seules, elles emploient 1.800.000 de salariés (environ 7,8 %), à temps plein ou partiel, dont 69 % sont des femmes. 69 % des associations sont dirigées par des hommes, 63 % des présidents sont des professions libérales, des cadres moyens et supérieurs et 32 % ont plus de 65 ans.

Mais ce qui fait leur richesse, c’est qu’elles utilisent les compétences de près de 16 millions de bénévoles actifs !

Et la croissance en volume du bénévolat est de l’ordre de 4 % par an, ce qui est considérable.

Seulement voilà, quand il s’agit d’activité « hors marché », ça ne mange pas de pain et ne fait concurrence à aucune entreprise en lui ôtant le pain de la bouche (et de celle de ses salariés).

Mais ce n’est pas toujours le cas, loin de là…

Par exemple, sur le créneau de SOS Groupe (aide à la personne, crèche, établissements sanitaires, centres sociaux, d’éducation, de logement, d’insertion, maison de retraite et autres), on peut retrouver la puissance publique, là directement concurrent, où quelques « majors » parfaitement capitalistiques et qui s’en sortent pas si mal, comme, toujours pour l’exemple, la générale de santé, quelques compagnies d’assurance, EDF, la SNCF, la RATP à travers leur comité d’entreprise notamment, des mutuelles et autres « banquiers ».

Tout irait pour le mieux si le financement de ses activités était équitable. Or, globalement, 49 % des ressources financières des associations sont d’origine publique (13 % des communes, 11 % des départements, 11 % de l’État et 9 % des organismes sociaux, CNAM, CNAV et CNAF).

Autrement dit vos impôts et vos cotisations sociales…

D’ailleurs, pas si kon, « Beau-Raie-L’eau » est un « grand-pote » du Dégé de la CNAF…

Et dans les années qui précédèrent la crise, les financements publics ont augmenté à un rythme annuel moyen de 1,6 % en 6 ans.

Les financements « privés » (51 % des ressources financières) proviennent surtout de la participation des usagers (46 %), puis des dons et du mécénat (5 %) auquel pour ce dernier est attaché un crédit d’impôt, autrement dit, c’est quasiment 100 % d’argent « subventionné », directement ou indirectement.

Ces financements privés ont, quant à eux, cru à un rythme annuel plus soutenu de 3,5 % sur la même période.

Vous faites les comptes, pour 3,2 % du PIB gauloisien, l’usager ne paye que la moitié du prix du service obtenu… Ça vaut en fait 6,4 %, chiffre un peu plus cohérent avec la part dans le monde salarial (7,2 % rappelle-je).

C’est probablement une nécessité, même si l’autre moitié est payée par tous ceux qui n’ont rien demandé, comme d’une « redistribution solidaire ».

Un impôt invisible…

Et quelques inconnus, jamais élus, pour gérer l’ensemble…

A priori, je n’aurai rien à dire si tout le monde savait tout ça et si au moins la moitié + 1 des « Gauloisiens » en était d’accord.

Mais comme ils ignorent que derrière les « restau-du-Cœur » il y a un business « solidaire » particulièrement attractif pour une petite-élite autoproclamée, je m’interroge.

Quoique les « restau-du-cœur », je ne connais pas bien : Je sais que bien des élites « bien-pensantes » en font leur alpha et oméga, ça fait bien sur un CV, mais que ça ne serait rien sans la Banque alimentaire qui est elle-même financée par l’Europe si décriée…

Ce qu’on sait moins d’une façon générale c’est que « ces métiers » ont toujours existé depuis le moyen-âge et persistent à travers de grosses structures cultuelles notamment.

Celles-là n’ont pas de problème de gouvernance, même quand elles sont laïques. Malheureusement, ce n’est pas le cas de plus petites structures, souvent d’initiative locale, qui n’ont pas les moyens humains.

Et c’est comme ça que « Beau-Raie-L’eau » a bâti son empire.

Pas compliqué et ça ne coûte rien : Tu installes « tes » administrateurs et tu prends le chéquier. Et alors, parce que là je peux en témoigner (j’ai vu faire pour une de mes « petites-crèches »), quand il y a du foncier à récupérer, c’est du pain béni, même quand c’est limite quant à l’activité à reprendre.

Une fois, on m’a demandé quel intérêt ils avaient. J’ai répondu que c’est tout simple : Derrière les activités, du moment qu’il y a une rente de situation à se faire, alors ils y vont.

Ils se payent donc avec ça un loyer (enfin, un… des centaines voire des milliers à travers des participations dans des SCI) financés peu ou prou, directement ou indirectement par la finance publique.

Plus des « frais de siège » qui payent des salaires de « permanents » qui font « administrateurs-bénévoles » dans le civil.

Dans les crèches, « Babilou » (une SAS, celle des frères Karl) fait dans les « frais de siège » financé par la finance publique, même si c’est dissimulé à travers des appels d’offre globale.

« Crèche-attitude » et « Maison bleue » aussi.

Seule l’association sans but lucratif SOS Groupe fait en plus dans la rente foncière…

Et « Beau-Raie-l’eau » a du coup une vaste longueur d’avance.

J’imagine que ça ira en s’accélérant quand il deviendra aussi ministre du « social » sous « Manu-MacRond ».

C’est « Nanar-Tapis », dont vous savez que j’ai eu à le croiser plusieurs fois, qui m’avait expliqué que dans les affaires, à un moment ou à un autre, il faut se mettre à l’abri d’un mandat politique…

C’est exactement ce qu’est en train de faire « Beau-Raie-L’eau » sans rien en dire.

Probablement que ça sent le sapin pour ses miches…

À vous d’en décider.

De décider de persister à vous faire rançonner ou non.

Sachez que s’il réussit, j’irai le féliciter de votre part.

Personnellement, je n’ai jamais eu le culot d’essayer d’être comme lui.

Et heureusement…

Mais je ne me gênerai pas de la ramener en temps et en heure, soyez-en sûrs et certains.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tout-le-monde-connait-le-bolero-de-ravel.html

 


Lettre ouverte à François FILLON (III)

 

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Fillon 6

 

Jean-Charles DUBOC

à

François FILLON

LES RÉPUBLICAINS

 

 

 Cher Monsieur,

 

Vous avez reçu ma proposition à Hervé MORIN, président de la Région Normandie, de lancer rapidement le projet « Un grand voilier-école pour la Normandie » qui pourrait être repris pour l’élection présidentielle par « Les Républicains » en tant que symbole de liberté, de responsabilité et de solidarité.

Un projet qui n’a rien de bien difficile à réaliser à partir du moment où une région, un gouvernement et une grande entreprise décident de s’investir dans les études et le financement.

 

J’ai passé une année 2016 épouvantable avec un mois d’hospitalisation, dont deux semaines en neurochirurgie au CHU Charles-Nicole de Rouen, et j’ai eu le temps de découvrir un peu mieux le monde médical.

De quoi réfléchir sur la misère humaine, la souffrance, la précarité, et de découvrir un peu plus le métier de soignant que ce soit les médecins, les infirmiers ou les aides-soignantes.

Aussi, il me semble que les réformes du système de santé doivent être prudentes, afin de ne pas faire fuir les électeurs modestes ou marginalisés, comme les 6 millions de chômeurs et les 9 millions de « pauvres » qui ne peuvent pas se payer une mutuelle, et qu’il est souhaitable d’envisager de nouvelles voies originales de financement de la Sécurité Sociale.

C’est à cet effet que je me permets de vous recommander une proposition de « I-Cube » qui consiste à créer une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM).

 

Très brièvement, la « CSPM » est une taxe à vocation sociale, comme la CSG, sur le chiffre d’affaire fait sur le territoire :

Assujettis : Toutes les entreprises, de production, des intermédiaires, des détaillants et commerçants qui ont une activité nationale (sont donc exclues les exportations), sans exceptions.

Exonérations : Exclusivement les matières premières et les produits alimentaires (humaines et animales).

Taux : Celui qu’on veut, mais croissant au fil du temps et jusqu’à 30 %.

Exemption automatique : Produits vendus bénéficiant du label « OFG », et à plus de 50 % pour les revendeurs. C’est simple, le montant des achats payés comporte ou non de la « CSPM » dans le prix d’achat (du produit, de la prestation de service) en rappelant qu’en sont justement exemptés les « labellisés OFG »…

Mécanisme : Celui qui ne remplit pas ces conditions paye et « revend » sa CSPM à ses clients. Puisque naturellement, la « CSPM » n’est pas déductible, ni sur elle-même, ni sur les bénéfices… De plus, elle participe à l’assiette de TVA (et autres droits)… Simple, beaucoup plus simple que le système originellement conçu qui en passait par un travail des douanes supplémentaires. Naturellement, le coût de la certification est déductible et pourrait même faire l’objet d’un crédit d’impôt remboursable. À déterminer.

Objectif : Tout simplement pousser, par les prix, le consommateur à se procurer en priorité des produits et services qualifiés « OFG » pour pousser les revendeurs à en faire autant et ainsi relocaliser les activités « déportées » hors des frontières et ainsi reconstruire au fil du temps un tissu industriel et artisanal, avec pour conséquence de rapatrier de la main-d’œuvre locale, qui fournit du pouvoir d’achat, des assiettes d’impôt et taxe nationales et des cotisations sociales devant assurer l’équilibre de notre modèle social…

Et si vraiment d’autres critères que le prix final entrent dans la décision d’acquisition (la qualité, le SAV, la commodité, la proximité, la signature carbone, que sais-je encore…) qu’on ne trouve pas dans des productions « pro-domo », eh bien le consommateur final accepte de payer la différence de prix : Il reste libre !

Vous trouverez, avec la présente, les développements sur la « CSPM », et le label « OFG », disponibles sur le site de « I-Cube » (texte corrigé) et repris sur mon site « Alerte éthique ».

 

Cette proposition pourrait être reprise, après étude, pour la campagne électorale. Elle pourrait alors rassembler, par son aspect social, les électeurs centristes et, en même temps, « couper l’herbe sous le pied du FN » par sa capacité à privilégier les achats de produits d’Origine France Garantie et à rapatrier nos industries délocalisées.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur, - et j’espère futur Président de la République - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

 Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

 

  FILLON Réponse CSPM0001

Extrait du site de « I-Cube » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/le-label-ofg-et-ma-cspm-revisee.html

 

Le label « OFG » et… ma « CSPM-révisée »

 

Origine France Garantie…

 

Je l’ai découvert très récemment, mais ça existe depuis un moment, paraît-il.

Je connaissais les Appellation d’Origine Contrôlée, remplacée peu ou prou par les « Origines géographiques contrôlée » ou de production contrôlée, je savais que les normes « Made in France » répondaient à des critères objectifs de fabrication d’un produit (ou d’un service).

Mais il y a mieux et c’est à l’initiative d’un « ex-UMP » devenu UDI, Yves Jégo.

 

Parmi ses faits d’armes il est l’auteur d’un rapport au Président de la République sur la mondialisation anonyme en mai 2010, qui préconise la création d’un label unique, le label « Origine France Garantie ».

Il a pour but premier d’informer le consommateur sur l’origine française d’un produit. En insistant sur la différence entre la marque et l’origine, le label a aussi pour objet la défense et la valorisation des produits de fabrication hexagonale, des entreprises qui les produisent, des emplois nationaux que cela suppose, ainsi que la promotion de la « Marque France » dans un maximum de secteurs d'activité.

Et à l’été 2015, il lance avec l’ancien ministre de l’Économie socialiste Montebourg, « Les assises du produire en France » qui sont un peu passées inaperçues.

 

Et depuis, ça rame : d’après une étude d’IPSOS réalisé en juin 2016 :

– Seuls 46 % des consommateurs affirment avoir déjà vu le label OFG sur un produit ou une publicité ;

– Le label « OFG » donne l’assurance que le produit est majoritairement fabriqué en France pour 83 % des sondés ;

– Ce label OFG inspire confiance pour 79 % d’entre eux ;

– Les produits sont régulièrement contrôlés par des organismes certificateurs (78 %), ce qui est vrai et parfois de façon aléatoire… après certification ;

– Enfin le label OFG est le seul label qui certifie l’origine française d’un produit pour 61 % des consommateurs…

 

En fait, le label a été créé en juin 2010, au temps du quinquennat de Nicolas Sarkozy à la suite de la publication du rapport Jégo.

Simple et compréhensible par tous, c’est le résultat d’une démarche collective d’acteurs qui souhaitent œuvrer ensemble à la promotion du « produire en France » et à la valorisation des savoir-faire industriels et artisanaux.

L’association « Pro France » qui assure la promotion d’Origine France Garantie est composée de chefs d’entreprise soutenant cette démarche.

Son objectif est de :

– Donner une information claire et précise au consommateur sur l’origine française des produits ;

– Faire connaître les entreprises qui fabriquent en France.

 

Ce Label se singularise des autres mentions telles que « made in France », « conçu en France », « Fabriqué en France »…  qui sont auto-déclaratives et trop lâches, pas assez contrôlées.

En fait « OFG » est l’unique label qui certifie l’origine française d’un produit. Il est, transversal (tout secteur confondu) et incontestable (la certification, obligatoire, est réalisée par un organisme certificateur indépendant).

Autrement dit ce label assure aux consommateurs la traçabilité du produit en donnant une indication de provenance claire et objective.

Car l’obtention du label se fait sur deux critères cumulatifs que les entreprises doivent nécessairement satisfaire pour l’obtenir :

– Entre 50 % et 100 % du prix de revient unitaire est français ;

– Le produit prend ses caractéristiques essentielles dans l’hexagone.

 

Quitte à se répéter, l’usage de ce label peut être demandé par toute entreprise produisant en France. Le principe retenu est simple : 50 % a minima du prix de revient unitaire est français et le produit prend ses caractéristiques essentielles en France.

Grâce au marquage de ce label directement sur les biens de consommation, les entreprises disposent d’un nouvel atout pour faire savoir qu’elles produisent en France, en dit le site « d’OFG ». Le label est clair, simple, facilement identifiable par le consommateur, il est le garant de l’origine du produit.

Et sa délivrance ressort d’une démarche transparente par la certification de Bureau Veritas, Afnor, Cerib, Fcba, Sgs.

1 – L’entreprise constitue un dossier (informations sur les produits concernés et leur processus de production).

2 – Le dossier est évalué par l’organisme certificateur.

3 – Si le résultat de l’étude est positif, le label est décerné.

4 – Dans un délai de 6 mois, un audit de vérification permet de valider les informations communiquées.

5 – Sur présentation de la revue technique, la décision de labellisation est confirmée.

6 – Un audit annuel est prévu afin de s’assurer du maintien de la conformité.

Simple et efficace.

 

Car, il faut que vous sachiez que tous les autres AOC, AOP, AOG et le « Made in France » obéissent à d’autres règles.

Pour les produits d’origine simple et unique, tels les fruits et légumes, pour lesquels d’ailleurs la mention d’origine est obligatoire, la définition est évidemment simple. Mais lorsque les produits sont le résultat de plusieurs composants ou de transformations, c’est-à-dire pour la quasi-totalité des produits industriels et même agro-alimentaires, la définition doit suivre les règles communautaires d’origine non préférentielle édictées par le code des douanes communautaire (CDC), notamment l’article 24 de ce code, qui dispose « qu’une marchandise  pour laquelle sont intervenus deux ou plusieurs pays dans sa production est originaire du pays où a eu lieu la dernière transformation substantielle ayant abouti à la fabrication d’un produit nouveau ou représentant un stade de fabrication important ».

 

Ce qui entretient un grand flou sur la notion de « made in France » et ouvre de larges portes à des pratiques qui brouillent la véritable origine. Par exemple des chemises fabriquées en France mais à partir de tissu chinois peuvent être considérées comme « made in France ».

Autre exemple, des polémiques ont surgi à propos de la viande bovine, réputée française lorsque les animaux n’ont passé qu’un court instant à l’intérieur des frontières politique dudit pays, avant d’être abattus, pour être nés, élevés, engraissés dans plusieurs pays au fil du développement de l’animal.

Vous croyez manger de la viande de terroir, en fait, vous faites vivre tout un tas d’exploitations agricoles qui ne parlent pas français, du moment qu’elle a été « transformée » dans un abattoir sis au pays…

En fait, vous avez dans votre assiette une viande « made in partout ».

Et c’est vrai pour votre brique de lait, votre morceau de beurre, les bouquins que vous lisez (la presse quotidienne), vos médicaments, votre savon de Marseille, les jouets de vos gamins, etc.

 

L’automobile est un excellent exemple, qu’on le veuille ou non, du  royaume du « made in partout ».

Avec son marché domestique de deux millions de véhicules, bien trop peu pour ne pas exiger que les constructeurs nationaux s’adressent très au-delà de leur marché domestique pour survivre, ils seraient incapables de fabriquer autre chose derrière nos frontières que l’équivalent des antiques Trabant est-allemandes.

Alors ils font vivre des usines un peu partout, quitte à monter les pièces détachées en France.

Lorsque le label OFG est apparu, des deux constructeurs français, seul PSA a cherché à faire labelliser celles de ses voitures dont au moins 50 % du prix de revient était d’origine française.

Renault, dont on sait qu’il est depuis longtemps beaucoup plus internationalisé que PSA, notamment avec ses usines dans les ex-pays de l’Est, a dans un premier temps refusé de se soumettre aux procédures. Le groupe a cependant changé d’avis après que PSA, puis Toyota pour son usine de Valenciennes (modèle Yaris) eurent obtenu le label OFG !

Fin 2016, seize véhicules du groupe PSA, dont plusieurs utilitaires, ont obtenu le label OFG. PSA a misé en effet sur l’avantage que lui confère sa tradition de construction en France. En revanche, Yves Jégo signalait fin 2014 que le groupe Renault n’avait pu faire labelliser « OFG » aucun de ses véhicules particuliers, et il semble bien qu’il en soit encore de même aujourd’hui.

Le groupe ne communique pas sur ce point.

Ce qu’on sait c’est que seul Renault Trucks dispose depuis 2014 d’une gamme labellisée OFG.

Ceci signifie donc que, même dans le cas de véhicules assemblées dans les usines française du groupe Renault, 50 % du prix de revient d’aucun d’eux n’est pas d’origine nationale.

Le plus drôle, c’est qu’on peut noter que Toyota a obtenu le label OFG pour sa Yaris qui jusqu’à très récemment (supplanté maintenant par la 308 Peugeot) était le véhicule labellisé OFG le plus vendu dans les frontières, ainsi que pour le ProAce.

Les autres constructeurs étrangers dont les véhicules sont labellisés OFG sont principalement Daimler pour la Smart for two, et Fiat pour la Scudo…

Donc, vous le voyez, aucune barrière capitalistique, ou nationale à mettre en œuvre !

 

À destination de ceux qui croiraient que la France est dans une situation particulière, on rappellera que chez le champion européen de l’automobile, à savoir l’Allemagne, avec ses groupes triomphants VAG, BMW et Daimler, la signification du prestigieux « made in Germany » n’est pas au fond très différente.

Simplement, les constructeurs allemands procèdent autrement, et tous les véhicules de marque allemande sont véritablement assemblés en Allemagne, mais à partir de composants provenant d’autres pays généralement à bas coût de production, alors que Renault et dans une moindre mesure PSA font fabriquer en dehors de leur pays d’origine nombre de véhicules portant leurs marques.

Les groupes allemands ayant des filiales étrangères vendent quant à elles sous leur propre marque (Skoda en Tchéquie, Seat en Espagne…).

La différence n’est dès lors que commerciale, étant toutefois entendu que l’Allemagne avec son fameux Mittelstand dispose de beaucoup plus de sous-traitants que la France.

 

Rappelons aussi que ce sont en vérité l’internationalisation et la mondialisation qui ont sauvé les constructeurs français du désastre. Renault le premier avec l’alliance avec Nissan, qui a ouvert les portes de l’Extrême-Orient et des États-Unis, où Nissan est très présent. Alliance technique et capitalistique s’est révélée très profitable à Renault, ne pas l’oublier non plus.

Les différents accords sur le temps de travail chez Renault ont ainsi permis à Nissan de « prêter » aux usines française la fabrication de certains de ses modèles et d’assurer ainsi le plein emploi des usines concernées.

Chez PSA, c’est encore plus clair. La prise de participation du chinois Dongfen a véritablement sauvé un groupe exsangue au bord de la catastrophe, dont le tort, si l’on peut dire, est précisément d’avoir voulu rester trop patriotique.

En vérité, le problème reste toujours celui de la disparition du tissu industriel français faute de compétitivité.

Mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) perd son industrie, et avec elle les fabricants des composants nécessaires à la construction automobile.

Mais c’est tout autant vrai pour d’autres industries (pharmaceutiques, textiles et j’en passe).

Par exemple, le pays n’a plus de fabricants de batteries électriques, du moins traditionnelles, raison pour laquelle  la Zoé électrique de Renault ne peut pas être labellisée OFG.

 

Quel rapport avec la « CSPM » (pour cotisation sociale sur les produits manufacturés) ?

Je rappelle le mécanisme proposé : Une taxe (de plus), avec pour assiette non pas la marge (comme pour la TVA), non pas la valeur-ajoutée (comme CVAE), mais directement sur le Chiffre d’Affaires (comme les anciennes TCA), tout le chiffre d’affaires d’une même entreprise fait sur le territoire (les ventes) ; taxe à vocation sociale (comme la CSG).

Assujettis : Toutes les entreprises, de production, des intermédiaires, des détaillants et commerçants qui ont une activité nationale (sont donc exclues les exportations), sans exceptions.

Exonérations : Exclusivement les matières premières et les produits alimentaires (humaines et animales).

Taux : Celui qu’on veut, mais croissant au fil du temps et jusqu’à 30 %.

Exemption automatique : Produits vendus bénéficiant du label « OFG », et à plus de 50 % pour les revendeurs.

C’est simple, le montant des achats payés comporte ou non de la « CSPM » dans le prix d’achat (du produit, de la prestation de service) en rappelant qu’en sont justement exemptés les « labellisés OFG »…

Mécanisme : Celui qui ne remplit pas ces conditions paye et « revend » sa CSPM à ses clients.

Puisque naturellement, la « CSPM » n’est pas déductible, ni sur elle-même, ni sur les bénéfices…

De plus, elle participe à l’assiette de TVA (et autres droits)…

Simple, beaucoup plus simple que le système originellement conçu qui en passait par un travail des douanes supplémentaires.

Naturellement, le coût de la certification est déductible et pourrait même faire l’objet d’un crédit d’impôt remboursable.

 

« I-Cube »

 

 


Lettre ouverte à François FILLON (IV)

 

Mesures de redressement des comptes publics

 

Fillon 5
 

 

Jean-Charles Duboc

à

François Fillon

Les Républicains

 

 

Cher Monsieur,

 

C’est franchement curieux comme les magistrats vous tirent dessus sans scrupule, sans vergogne, en soulevant des problèmes secondaires, dans le but de vous abattre, le tout aux ordres de l’Elysée !...

Mais pourquoi donc, ces mêmes magistrats n’ouvrent-ils pas une instruction sur la disparition du milliard de dollars viré à la France par l’Emir du Koweït en 1991 ?...

Le dossier est pourtant « en béton », indiscutable !...

Il suffit d’aller voir sur le site « Alerte éthique ».

 

D’ailleurs, cette remarque s’applique aussi aux « journalistes-aux-ordres » qui cherchent par tous les moyens à vous empêcher de diriger le pays.

Tous aussi peu curieux les uns que les autres ces journalistes…

 

Si l’on s’en tient à la dernière élection américaine, c’est pendant la dernière semaine de la campagne que tout s’est joué : une déclaration du directeur de la CIA sur Hillary Clinton a fait basculer l’opinion pour Trump.

Vous imaginez un cinq étoiles de la Marine, de l’Armée de Terre, ou de l’Armée de l’Air, faire une déclaration sur la disparition des « milliards de la Division Daguet » en pleine campagne présidentielle, à cinq ou six jours du premier tour ?...

Le seul véritable problème est que je serais alors obligé de disparaître dans l’un des endroits les plus protégés de la planète, sans téléphone, sans internet, sans tablette, avec juste un poste de télévision en mode réception, planqué dans une cage de faraday.

Parce que, s’il y en a un qui sera immédiatement détesté par les « mitterrandolâtres-archaïques », c’est bien le « capitaine Haddock », tel qu’on me surnomme dans les Services.

Vous pouvez imaginer que la pression va monter terriblement si le scandale éclate.

Autant être loin quand on a conçu un « missile thermonucléaire politique » destiné à être tiré à un moment critique de notre Histoire !...

 

Et puis rappelez-vous qu’en cas d’interview, je n’accepterais de ne parler que des "Clippers" que je souhaite faire construire pour nos jeunes (et moins jeunes).

Et savez-vous combien de Clippers représente UN milliards de dollars ?...

Une bonne trentaine !...

 

Alors, il y a eu de l’argent, par milliards, pour des « mafieux roses » mais il n’y a pas d’argent pour nos jeunes, qu’ils soient dans une grande école ou au chômage en raison d’une politique économique désastreuse !...

Comment expliquer cela à nos lycéens, à nos étudiants ?...

La révélation serait tellement calamiteuse pour la « Gauche » que le « clone-socialiste » Macron aura terminé sa carrière politique.

Ensuite, vous devriez avoir le champ libre pour faire les réformes que vous proposez afin de redresser la France.

 

D’ailleurs, à ce sujet, vous trouverez, avec la présente, une étude datant de 2011, mais toujours d’actualité, et qui est intitulée « Mesures de redressement des comptes publics ».

Je vous en souhaite bonne lecture.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur, et, j’espère plus que jamais futur Président de la République, l’expression de toute ma considération.

 

Jean-Charles Duboc

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

 

  FILLON Réponse CSPM0001

 

EXTRAIT du site de "I-Cube" :

Mesures de redressement des comptes publics

 

Vous l’aviez bien compris : Il va falloir faire un effort.

C’est assez simple : S’il y a 1.741 ou milliards accumulés de dettes publiques à rembourser, nous vous avons expliqué comment y parvenir sur la même durée que la constitution de cet Himalaya (1981 – 2011) pas plus tard que l’autre jour : En créant des excédents, tous les ans pendant la prochaine génération (2012 – 2042).

Objectif : Solder les années de gabegie… Gabegie des années transverses de gestion d’alternance du « toujours plus » et du n’importe comment.

C’est l’excédent qu’il y a à fournir : Vraiment pas un « monticule » à déplacer sur un PIB de 1.900 milliards (2010) même pas 3 % l’an du PIB de référence !

Comme celui-ci peut raisonnablement envisager de croître de 1 % par an sur les « 30 prochaines déprimées », je ne vous fais pas le calcul, mais les « marchés exogènes » seront évincés courant 2038 (c’est une « feuille » sous Excel) au profit de l’épargne des Français.

J’aime bien quand c’est le Peuple qui détient la dette de lui-même : Un jour, c’est un coup à faire une large « compensation-civile » !

Je souscris de l’emprunt national et je paye mes droits de succession (ou mes autres impôts avec ça) le moment venu, quand les comptes seront redressés.

Du Pinay après Pinay, en plus « sexy », mais pas avant 2038 : Le bel héritage que je laisserai ainsi à nos enfants pour la postérité !

J’adore la perspective.

Toutefois, toutefois, non seulement il faudra tenir la distance sans fléchir de cap, mais il faudra réduire bien avant et par un remède de cheval, la « machine à faire des déficits ».

C’était d’ailleurs la mission confiée à Nicolas Sarkozy dès 2007 : Vous avez pu voir comment il l’a largement oubliée en la piétinant consciencieusement, de surcroît.

Car le vrai problème, c’est bien plus de passer de 275 milliards de dépenses non-financées par an, 14,4 % du PIB, à zéro : Un effort gigantesque !

On reprend donc le graphique proposé par l’Institut Montaigne :

– Dépenses de l’État : 302 Md€. Dépenses des collectivités locales : 222 Md€, Dépenses parapubliqueset autres démembrements : 67,5 Md€. Total : 591,5 Md€.

– Recettes publiques de la sphère « fiscale » : 502 milliards !

Déficit = 89,5 Md€.

Tout irait presque pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait pas les dérives « sociales »du modèle que le monde entier nous envie :

– Dépenses de retraite : 275 Md€. Assurance-maladie : 177 Md€ et autres 50 milliards pour un total de 502 milliards.

– Cotisations sociales : 320 Md€ tout confondu : Déficit social = 182 Md€.

Donc un solde général des comptes publics de 271,5 Md€…

Ce sont les données de bases.

Qu’on rassure tout de suite les économistes de tout poil avant de voir comment.

Comme nous le disions l’autre fois, les « Prélèvements Obligatoires » (PO) sont comptés de la sorte dans les comptes de la Nation :

PIB = Total des Valeurs ajoutées produites – PO = Total des Valeurs ajoutées consommées + Dépenses publiques.

Normalement, il y a égalité et ça donne, dans notre exemple tiré des chiffres arrondis actuellement connus (et pour faire simple) :

1.900 Md€ – 822 Md€ = 1.078 Md€ + 1.093,5 Md€ (la dépense publique totale) en toute logique arithmétique.

PIB réalisé – PIB produit = Déficits publics, ou 1.900 – 2.171,5 = 271,5 Md€, ce qu’on va dire qu’on retrouve effectivement dans les statistiques 2010.

(2011 n’est pas terminé).

Remarque : Quand on veut mesurer la part des PO dans le PIB, on mélange un peu des choux et des carottes et on fait 1.092,5/2.171,5 = 50,31 %.

Mais ce ne sont pas les chiffres qu’on vous présente, bien entendu : « Ils » préfèrent vous causer de 822/1.900, soit 43,26 % pour vous cacher la « nationalisation-rampante » et moscovite-léniniste que nous subissons tous les jours : Ça fait nettement plus « noble » pour un pays démocratique et soi-disant libéral (avancé).

Jusque-là, on est cohérent avec ce qu’on connaît de ce que l’on veut bien nous dire de l’état de santé financière du pays…

Constat : Nous « plombons » les comptes de la nation de 271,5 milliards tous les ans.

Il faut au successeur de « Bling-Bling » arrêter la gabegie et poursuivre l’effort les années suivantes.

Ce qui est assez simple :

1 – Demain, on rend au peuple ce qui appartient au peuple : Ses cotisations sociales !

Aux partenaires sociaux de savoir et de décider quelle couverture sociale ils veulent et à quel prix (de cotisation).

– Risque-Maladie (incapacité, indemnités-journalières, remboursement de soins etc.) ;

– Risque-Vieillesse (retraite de base et complémentaires) ;

– Risque-famille (Quelle politique familiale ils veulent pour récupérer les salariés et leur salaire, pour ne pas euthanasier leurs futurs clients-producteurs ?) ;

– Risque-chômage : Quid des prestations et de l’accompagnement pour soutenir le « consommateur-producteur » ;

– Risque-dépendance : Comment on « gère » les seniors et moins seniors une fois épuisé toutes les ressources de solidarité.

Une base de cotisation, celle qu’ils veulent. Mais un budget à l’équilibre tous les ans (voire même quelques excédents mineurs pour « écraser » les années à grippe)

Le rapport entre les deux = un taux.

Qui varie tous les ans (tous les trimestres ?) en fonction des coûts et des assiettes.

S’ils ne trouvent pas un accord dans les 6 mois, le Président légifère par voie d’ordonnances : Les cotisations sur les revenus du travail sont fusionnés (part salariale + part patronale) ; elles sont remises dans le « brut » à verser, direct sur la feuille de paye, et prélevés d’office avant versement du net dû…

On peut étendre la mesure à toutes les transactions d’argent si ça paraît encore plus simple (une sorte de super CSG, par exemple…)

Et le produit de la CSG actuel est redonné aux caisses.

Globalement, je l’ai déjà dit, il faut 10 points de « cotisation » en plus ou un mix entre assiette élargie et taux enflé.

Gain : 182 milliards.

Le montant des déficits actuels : Simple, non ?

2 – La dépense publique locale : Elle est gelé à 3.700 euros par habitants, tout compris entre commune, communauté de communes, départements, régions. Qu’ils se démerdent.

C’était l’objet attendu de la réforme tant espérée des collectivités locales et de la surprenante initiative relative à la Taxe Professionnelle.

L’une s’est hélas arrêtée au milieu du ruisseau, l’autre n’a pas voulu toucher à l’ensemble mais seulement à un bout…

En contrepartie, on fusionne tous les impôts locaux en un seul qui viennent « s’imputer sur l’impôt sur le revenus des personnes, physique et morale ».

Gain nul, sauf à avoir une meilleure lisibilité et l’interdiction de tout emprunt hors la « clause de sauvegarde » (que je détaillerai peut-être plus tard).

3 – Dépense publique générale : Une autre paire de manches, puisqu’il faut aller chercher 169,5 Md€/an (hors le remboursement de la dette comme expliqué hier) !

Là encore, ce n’est pas très compliqué :

3.1 – Suspension des effets de toutes les niches fiscales (et sociales) : Suspension ne veut pas dire disparition, mais des effets remis à plus tard (quand ça ira mieux).

Gains immédiats et en trésorerie : 77 milliards.

Là, comme ça, rien qu’en claquant dans les doigts.

Et en plus, c’est une mesure générale (simple à mettre en œuvre) et présentée comme provisoire : On ira en dérogeant à cette règle, au fil du temps, pour les niches les moins coûteuses et les plus « sensibles »…

3.2 – 20 milliards à trouver sur la manipulation des taux de TVA (au mieux pour les « moins bien lotis » mais globalement un peu plus de 2 points, presque insensible).

Mais on peut « frapper un grand coup » : Passer au taux normal de 25 %, ce que supporte bien des économies européennes tout-à-fait comparables, c’est en vrac à 35,1 Md€ (dans la réalité bien moins car ce serait ignorer les effets sur la réduction corrélative du pouvoir d’achat : Il me paraîtrait plus souhaitable de retrouver notre ancien taux de 20 %, bien plus commode pour le calcul mental entre HT et TTC). Mais comme ce n’est pas suffisant, il passerait à 22 %.

Gains : 15,6 Md€ (et ça reste encore « insensible » pour le consommateur).

Taux réduit à 7 % généralisé (c’est d’ailleurs dans les tuyaux) : Gains : 3,9 Md€

Idem pour le taux super-réduit qui disparaîtrait au moins provisoirement (avec dérogations au fil du temps, pour les « niches-TVA » les moins coûteuses et les plus sensibles…) Gain : 2,45 Md€.

Total : 21,95 Md€/an

3.3 – Instauration de la CSPM : Cotisation Sur (ou Sociale) les Produits Manufacturés.

Toute entreprise qui a dans ses comptes sociaux plus de 90 % d’acquisitions de biens ou de services, hors les matières premières brutes, dans ses comptes 60, 61 et 62 venant d’entreprises sises en « Gauloisie » en est totalement exonérée.

Les autres payent 20 % de taxe sur leur chiffre d’affaires à répercuter sur leur prix.

Qu’on compte bien : L’assiette est évaluée à 400 milliards !

Peut-être beaucoup plus au début, mais devra diminuer par la suite.

Gain estimé : 70 à 80 milliards les premières années.

Ce qui nous fait donc 168,95 à 180 Md€ soit à peu près le montant que l’on recherche pour ne plus « produire du déficit »…

Et surtout s’y tenir.

Parce que l’un des effets attendus de la « CSPM », bien qu’il faille aux entreprises leur laisser le temps de s’adapter à la nouvelle donne sur les prix et la fabrication de leurs marges, c’est de « relocaliser » au pays.

Comme dit Nicolas Sarkozy : Oui aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en Chine, non aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en France…

Je vous donne un exemple qui s’appelle Moulinex : Son dernier patron (un « X », ne soyez donc pas surpris) a tenu le raisonnement inverse.

Il a maintenu les sites normands et bretons pour aller vendre en Russie avec des prix et des marges de « Gaulois » : Un flop total tel qu’en même pas deux exercices il a vendu les ruines à SEB (et encore, ce n’est pas lui mais le liquidateur-judiciaire. Lui il s’est contenté de toucher son « golden-parachute », son article 39 et de tirer sa révérence en espérant être recasé dans une autre boutique à détruire).

Au pire, on fait le calcul en tenant compte de la « CSPM », si je suis capable de vendre à prix chinois plus « l’amende », plus les droits de douanes, plus le transport, plus la TVA et plus tout le bastringue en France à prix français alors que le Français-de-base n’est pas capable d’en faire autant avec ses seuls coûts locaux, c’est de la recette en plus pour les comptes de l’État.

En revanche, si je m’appelle Toyota (ou « Simca-1000-Pigeot », ou Dacia), que je monte une usine à Valenciennes avec des sous-traitants locaux qui eux-mêmes s’approvisionnent au pays, à moins cher, je bats à plat de couture n’importe qui.

Car notez au passage que la CSPM exclue les productions à l’export.

Car notez au passage qu’avec tout ça, les salariés qui toucheront moins pour prendre en charge « leur séku », qui vont également devoir assumer les « petites » hausses de TVA, quand ils auront le choix entre une production manufacturière (les produits bruts, en vrac ou agricole ne sont pas manufacturés), importée même partiellement (10 % des coûts) une CSPM de 20 % pour le plaisir, ils vont être les premiers à exiger d’acheter « local » (voire européen dès que la mesure sera étendue à « l’eurozone »)…

D’où une autre conséquence : Car en plus, je crée des emplois locaux, je cotise localement à la Sécurité sociale, transformant des « assistés-sociaux » en « créateurs de valeur-ajoutée » locale.

Tous ceux-là payent leurs impôts localement, j’élargis donc les assiettes : Je peux alors commencer à « déroger » aux principes des points « 3.1 et 3.2 » ci-dessus.

Pas compliqué, non ?

Alors qu’attend-on pour s’y mettre : On vient de perdre 5 ans, on se fait ridiculiser par la première agence de notation venue, on est la risée du monde entier à claquer plus de pognon qu’on peut en produire : Il faudrait quand même que ça s’arrête un jour ou l’autre.

Et puis ensuite, à François Hollande d’affiner dans la dentelle si ça l’amuse.

L’exposé de la « dentelle fine de la rupture » (concept qui va à merveille à un « grand méchant-mou ») tant attendue : Une autre fois !

Car il faut qu’il y aille, même brutalement, comme on l’attendait de François Fillon quand il nous a assuré à l’été 2007 qu’il était « à la tête d’un État en faillite ».

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/2015/01/lien-permanent.html

 

  

 


Lettre ouverte à François FILLON (II)

 

La Paille et la poutre

 

Fillon 8

 

M. Jean-Charles Duboc

à

M. François FILLON

LES RÉPUBLICAINS

 

 

 Cher Monsieur,

 

J’admire votre ténacité dans l’épreuve !...

Et si on passait aux choses sérieuses ?...

Car ce que les socialistes (et les autres) vous reprochent n’est quand même grand-chose à côté du détournement par François MITTERRAND des indemnités de la guerre du Golfe virés à la France en 1991 et 1992 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis !...

Là, il s’agit de 7 milliards $ !...

 

Les socialistes sont capables de voir, de manipuler, la paille qu’ils voient dans votre œil mais sont incapables de voir la poutre qui est dans le leur !...

Et si on leur rappelait ?...

 

Le dossier est disponible sur mon blog « Alerte éthique » et vous trouverez, avec la présente, le billet du 29 septembre 2016 où je rappelle que huit députés ont écrit à ce sujet au ministre de la défense.

Il est facile de divulguer cette affaire car elle est largement disponible sur internet.

D’autre part, j’ai déposé le dossier au ministère des finances en janvier 1998 et demandé une prime d’aviseur qui lève la prescription des dix ans.

Les responsables socialistes de ce détournement de fonds publics sont toujours passibles des tribunaux.

Une divulgation serait terrible pour la gauche et devrait vous laisser le champ libre pour la Présidentielle, d’autant plus que votre gouvernement a récupéré les fonds pour les placer dans le « Grand Emprunt 2010 » me semble-t-il.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur – et j’espère futur Président de la République - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

 

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

 

  FILLON Réponse CSPM0001


Lettre ouverte à François FILLON (I)

 

 

Des grands voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Fillon 9

 

M. Jean-Charles DUBOC

à

M. François FILLON

LES RÉPUBLICAINS

 

 

 

 

Cher Monsieur,

 

Suite à un courrier que je vous ai adressé lorsque vous étiez Premier ministre, j’ai présenté, le 23 avril 2009, le projet Euroclippers de construction et d’armement de grands voiliers-écoles, sur demande du SGDN, à l’amiral Pierre SOUDAN, directeur de l’École Navale.

Malheureusement, la Défense a d’autres urgences financières que la commande d’un ou plusieurs grands voiliers-écoles et, mis à part une franche marque d’intérêt, la proposition de créer un « Erasmus des Écoles Navales » avec des voiliers n’a pas aboutie.

 

Suite à cet échec, j’ai créé en 2010 le Fonds de dotation Euroclippers qui devait permettre de financer des grands voiliers-écoles pour les jeunes !...

Malheureusement (….), le Fonds de dotation Euroclippers n’a jamais pu obtenir le rescrit fiscal et ce fonds a été dissout récemment…

Les échecs permettent souvent de se renforcer, de mieux définir un projet, même si c’est parfois très long.

 

J’ai récemment obtenu l’intérêt de M.Hervé MORIN, président de la Région Normandie, pour un projet plus élaboré de « Grand voilier-école pour la Normandie » que vous trouverez avec la présente.

Ce projet est en phase de définition et j’espère qu’il sera suffisamment développé dans quelques semaines pour qu’il puisse être lancé à la fin février 2017.

J’espère prochainement un article du Figaro (M. Arnaud de la Grange) pour commencer à communiquer sur un projet qui doit faire rêver, surtout les jeunes, mais qui est parfaitement réalisable s’il est bien défini.

Il faut savoir qu’un rassemblement d’une dizaine de grands voiliers-écoles est le seul événement capable de faire venir à Rouen, et dans la vallée de la Seine, ou ailleurs, près de 10 millions de personnes !...

Succès garanti !...

 

Je souligne que je vous écris ce courrier surtout parce que si ce projet de liberté, de responsabilité, de solidarité, est lancé, vous aurez toute latitude pour le reprendre pour votre campagne présidentielle, avec le soutien du président de  la Région évidemment !...

Ce sera ma modeste participation à la prochaine élection sachant que je ne veux pas voir les socialistes ou le FN diriger mon pays.

Il est temps de faire une franche rupture avec la politique menée depuis plus de trois décennies.

 

Le poids de l’État doit être diminué, et ce ne sont pas les autres candidats qui seraient aptes à faire passer le mot LIBERTÉ en premier dans leur programme !...

Sur le fronton de nos mairies, de nos bâtiments publics, c’est d’abord la Liberté qui a été retenue par les pères fondateurs de la République et en aucun cas l’Égalité ou la Fraternité, bien qu’ils soient aussi nécessaires au fonctionnement harmonieux d’une démocratie.

Alors commençons une nouvelle époque par une franche rupture, un puissant symbole de liberté, d’aventure, de responsabilité, de risque maîtrisé, de solidarité, en construisant des grands voiliers-écoles !...

Une élection présidentielle est très proche et c’est le moment de lancer des projets qui rassemblent, et celui-ci en est un !...

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur – et j’espère futur Président de la République - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

 

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

  FILLON Réponse CSPM0001


25 ans de prélèvements obligatoires…

 

N’y avez-vous jamais songé ?

 

Alors qu’ils ont débattu, à onze, devant vos délicates pupilles émerveillées par tant de gouaille et de propos « scienteux », ceux propres aux « sachants » et autres fats, vous avez remarqué que pas un seul, pas un seul vraiment, n’a jamais parlé d’alléger la facture à présenter à leurs électeurs !

C’est quand même assez incroyable, et pourtant…

À la limite, c’est à celui qui vous en piquerez le plus, directement dans votre assiette, où dans celle du mek qui vous paye encore, mal et un peu (en franc ou en euro) à savoir les entreprises, les donneurs d’ordre réputés « plein aux as », ou en endettant les générations futures, celles qui poussent et même celles qui ne sont pas encore nées.

Attend… quand j’entends dire qu’on va dépenser plein de fric, en dizaines de milliards de dollar d’euro en subventions nouvelles, en dépenses de « création d’emploi », de relance ou de je ne sais quoi d’autres en espérant que la mayonnaise prenne là où elle n’a jamais prise depuis un demi-siècle, j’en reste sur mon séant.

Parce que bien entendu, pour les uns comme pour les autres, ils vous présentent ça comme s’il s’agissait de prendre aux uns pour redistribuer aux autres.

Prendre, là, tout de suite, ou demain, parfois seulement après-demain, redistribuer, probablement jamais, ou seulement une partie, plus tard, leur seul évangile.

Parmi « les onze », à part notre berger du Béarn, qui donc a jamais dirigé une entreprise, qui pioche dans les compétences disponibles, qui cajole son banquier pour se faire financer ses investissements par anticipation d’autofinancement, qui a affronté les nombreuses administrations de contrôle chronophages, a pris le risque de perdre sa chemise et sa sueur pour la gloire ?

Aucun.

Même notre berger, s’il a pu faire, il ne dit pas que c’est parce que derrière lui il y avait un élevage familial, une fratrie, des terres et alpages en héritage, des installations préexistantes qui dégageaient de quoi survivre.

D’ailleurs, il n’a pas duré très longtemps pour « entrer en politique » très tôt…

Tout un symbole.

Rappelons que de 1992 à 1999, le taux des prélèvements obligatoires n’a cessé d’augmenter : Il passe, en 7 ans, d’à peine plus de 40 % du PIB à près de 43,5 %. 3,5 points, ou presque, de plus en un temps si court, c’est rarissime.

D’autant que « le besoin » n’a jamais été mécanique, puisque le PIB croissait encore.

Et pour cause. À la suite du référendum du 20 septembre 1992, la « Gauloisie-européenne » a ratifié le traité de Maastricht et s’engageait à respecter les critères de convergence pour entrer dans l’euro, notamment les cibles maximales de 3 % de déficit (une ânerie de technocrates) et de 60 % de dette en part de PIB (une autre ânerie de « sachants »).

Le troisième critère étant la maîtrise de l’inflation à moins de 2 % : C’est magique, ils en sont à rêver d’au moins 2 % d’inflation pour espérer régler les problèmes dans un avenir lointain…

Pourquoi sont-ce des konneries ?

Paradoxalement, parce que 3 % de déficit par an, ça met 100 % d’endettement en 33 ans, ni plus ni moins : Dans ces conditions, comment réduire l’endettement, SVP ?

Et pourquoi 3 % au lieu de 0 % ? C’est historique : Parce que le prévisionnel des comptes publics, le budget en 1992 allait atteindre 3 % de déficit.

Ils ont été une poignée de « hauts-fonctionnaires » à prévenir le locataire de l’Élysée et qu’il fallait que son « ami-allemand » lui laisse cette latitude-là à gérer en vue des élections à venir…

Aussi kon que ça.

Et pourquoi 60 % d’endettement alors que même les Japonais sont capables de s’endetter à plus de 260 % sans que cela ne leur pose trop de questions existentielles (et on ne parle pas des « ricains ») ?

Tout simplement parce que ça « verrouillait » les prévisionnels des années suivantes : Une patate-chaude pour une éventuelle alternance !

Qui a d’ailleurs eu lieu rapidement, mais avec des « responsables-politiques » qui en avaient accepté l’augure par avance, estimant que le « bloc-euro » pesant aussi lourd que l’économie du dollar-américain, aurait plus de chance de préserver ses industries et emplois, son économie, celles des « pays-membres » que dispersées chacune avec sa propre monnaie.

Logique.

Si mon pays respecte aisément l’objectif en termes de dette avec seulement 40 % fin 1992, le déficit plonge à 4,6 %  du PIB et menace la qualification du pays. Tous les efforts vont alors converger vers cet objectif : Le taux de TVA est relevé de deux points en 1995, la CSG est majorée tandis que la CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale) est créée.

Et les ménages sont en première ligne quand le taux des prélèvements obligatoires s’envole et atteint un sommet en 2009, à près de 44 %.

Il est aussi paradoxalement poussé par la reprise qui se dessine à partir de 1997 : Les bases fiscales (le revenu des ménages, la consommation ou les bénéfices des sociétés) évoluent en effet plus rapidement que le PIB, ce qui est habituel en phase d’accélération. Cela donne aussi le faux sentiment d’une aisance financière : C’est la fameuse cagnotte fiscale de 1999…

Vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas savoir…

Pressé par l’opinion et l’opposition, le gouvernement de « Tonton-Yoyo » de la troisième cohabitation décide alors pêle-mêle d’une baisse de 1 point du taux de TVA, de la suppression de la vignette automobile, de la réduction de l’impôt sur le revenu, et de la suppression de la contribution additionnelle de 10 % à l'impôt sur les sociétés.

Et patatras, comme la conjoncture se retourne, le taux des prélèvements obligatoires redescend à moins de 42 % en 2003.

Décisions « contra-cyclique » propres aux autistes-dogmatiques atteints de myopie : Ils auraient mieux fait de ne rien faire…

Mais, une fois arrivés là, ça veut commander même à la météo !

Sa remontée jusqu’en 2006 est encore une histoire de conjoncture : La poussée de la consommation alimente les entrées de TVA, celle des salaires donne de l’élan à l’impôt sur les revenus et la flambée de l’immobilier alimente l’ISF.

À cela s’ajoutent des facteurs plus techniques liés à la réforme de l’assurance-maladie qui aboutissent à un alourdissement de la fiscalité.

Le taux remonte à 43,6 %.

La mécanique s’inverse à nouveau en 2007 et l’Histoire s’accélère en 2009 avec une chute de près de 1 point. Un recul historique qui s’explique essentiellement par la violence de la récession qui fait fondre l’assiette fiscale, ainsi que par les allègements fiscaux décidés dans le cadre d’un énième plan de relance.

La crise de la dette souveraine ouvre à partir de 2010 une nouvelle période.

L’État est contraint à des tours de vis fiscaux sans précédent. Le compteur s’affole : Le taux revient en 2012 à son niveau de 1999, il le dépasse en 2013 et établit là son record historique à près de 45 %.

Entreprises et ménages sont sollicités de façon relativement équilibrée sur cette période et contribuent à l’évolution générale au prorata de leurs poids dans les prélèvements obligatoires : 65 % pour les ménages, 35 % pour les entreprises.

Tout en rappelant que cette distinction n’est que purement comptable.

Les ménages et les entreprises ne réagissent simplement pas de la même façon aux changements de leur environnement fiscal.

Pour les ménages, c’est clair, une dépense nouvelle est forcément compensée par une dépense en moins à court voire très court terme : Ça se traduit immanquablement par de la consommation en moins et un dégonflement de l’épargne de précaution, le retardement de grosses dépenses (travaux, achats d’équipement).

Pour une entreprise, il faut distinguer celles qui bénéficient d’une « rente de situation » (marchande ou réglementaire) et celles qui n’en ont pas encore.

Les premières répercutent les charges nouvelles sur leur prix ; les secondes s’adaptent comme les ménages en « pliant les gaules », en réduisant la voilure, en reportant les dépenses d’investissement (qui portent leur avenir), pour faire face et conserver leurs parts de marché à marge réduite.

Ce qui à terme les fragilise… et crée peu ou prou du chômage et au moins le gel des embauches.

Avec une infinité de variétés des réponses possibles en fonction des situations rencontrées…

Et notez qu’au final, c’est quand même « les ménages » qui en payent dans tous les cas la factures : Taxez le pet des vaches, ce n’est pas elles qui paieront la taxe !

À partir de 2014, la pression baisse, un peu, mais pas pour tout le monde : Les entreprises bénéficient du CICE alors que la barque continue de s’alourdir pour les ménages. La tendance se renforce en 2015 avec la montée en charge du CICE et les premières mesures du « pacte de stabilité ».

Le seuil de tolérance des « Gauloisiens-de-Gauloisie » face à l’impôt est franchi et ce n’est pas la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu qui va compenser la hausse des autres mesures fiscales.

Le constat est là : Les prélèvements obligatoires sont en mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) très nettement supérieurs aux autres économies comparables et ce sont les ménages sur lesquels s’est concentré l’effort : 3 points de plus depuis 2000.

C’est bien là l'origine du ras de bol fiscal des « gauloisiens ».

Et personne ne semble en tenir compte : On est encore, chez « les onze », dans l’annonce de mesurettes qui ne pèsent au mieux + ou – 0,5 % du PIB.

Alors qu’il faudrait sortir de ce cercle-infernal de la captation toujours plus grande de l’économie par une administration de « sachants » qui n’ont jamais imaginé que ça existe … ailleurs.

C’est complètement incroyable et pourtant.

C’est ce à quoi vous avez assisté mardi dernier, dans la cacophonie du plateau de TF15, où même les « solutions extrêmes » sont passées, semble-t-il, pour des utopies même pas très drôles.

Dommage finalement, mais c’est comme ça : Vous n’avez que ce que vous méritez, rien de plus.

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/ny-avez-vous-jamais-songe.html

 


Mesures de redressement des comptes publics

 

Vous l’aviez bien compris : Il va falloir faire un effort.

 

C’est assez simple : S’il y a 1.741 ou milliards accumulés de dettes publiques à rembourser, nous vous avons expliqué comment y parvenir sur la même durée que la constitution de cet Himalaya (1981 – 2011) pas plus tard que l’autre jour : En créant des excédents, tous les ans pendant la prochaine génération (2012 – 2042).

Objectif : Solder les années de gabegie… Gabegie des années transverses de gestion d’alternance du « toujours plus » et du n’importe comment.

C’est l’excédent qu’il y a à fournir : Vraiment pas un « monticule » à déplacer sur un PIB de 1.900 milliards (2010) même pas 3 % l’an du PIB de référence !

Comme celui-ci peut raisonnablement envisager de croître de 1 % par an sur les « 30 prochaines déprimées », je ne vous fais pas le calcul, mais les « marchés exogènes » seront évincés courant 2038 (c’est une « feuille » sous Excel) au profit de l’épargne des Français.

J’aime bien quand c’est le Peuple qui détient la dette de lui-même : Un jour, c’est un coup à faire une large « compensation-civile » !

Je souscris de l’emprunt national et je paye mes droits de succession (ou mes autres impôts avec ça) le moment venu, quand les comptes seront redressés.

Du Pinay après Pinay, en plus « sexy », mais pas avant 2038 : Le bel héritage que je laisserai ainsi à nos enfants pour la postérité !

J’adore la perspective.

Toutefois, toutefois, non seulement il faudra tenir la distance sans fléchir de cap, mais il faudra réduire bien avant et par un remède de cheval, la « machine à faire des déficits ».

C’était d’ailleurs la mission confiée à Nicolas Sarkozy dès 2007 : Vous avez pu voir comment il l’a largement oubliée en la piétinant consciencieusement, de surcroît.

Car le vrai problème, c’est bien plus de passer de 275 milliards de dépenses non-financées par an, 14,4 % du PIB, à zéro : Un effort gigantesque !

On reprend donc le graphique proposé par l’Institut Montaigne :

– Dépenses de l’État : 302 Md€. Dépenses des collectivités locales : 222 Md€, Dépenses parapubliques et autres démembrements : 67,5 Md€. Total : 591,5 Md€.

– Recettes publiques de la sphère « fiscale » : 502 milliards !

Déficit = 89,5 Md€.

Tout irait presque pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait pas les dérives « sociales » du modèle que le monde entier nous envie :

– Dépenses de retraite : 275 Md€. Assurance-maladie : 177 Md€ et autres 50 milliards pour un total de 502 milliards.

– Cotisations sociales : 320 Md€ tout confondu : Déficit social = 182 Md€.

Donc un solde général des comptes publics de 271,5 Md€…

Ce sont les données de bases.

Qu’on rassure tout de suite les économistes de tout poil avant de voir comment.

Comme nous le disions l’autre fois, les « Prélèvements Obligatoires » (PO) sont comptés de la sorte dans les comptes de la Nation :

PIB = Total des Valeurs ajoutées produites – PO = Total des Valeurs ajoutées consommées + Dépenses publiques.

Normalement, il y a égalité et ça donne, dans notre exemple tiré des chiffres arrondis actuellement connus (et pour faire simple) :

1.900 Md€ – 822 Md€ = 1.078 Md€ + 1.093,5 Md€ (la dépense publique totale) en toute logique arithmétique.

PIB réalisé – PIB produit = Déficits publics, ou 1.900 – 2.171,5 = 271,5 Md€, ce qu’on va dire qu’on retrouve effectivement dans les statistiques 2010.

(2011 n’est pas terminé).

Remarque : Quand on veut mesurer la part des PO dans le PIB, on mélange un peu des choux et des carottes et on fait 1.092,5/2.171,5 = 50,31 %.

Mais ce ne sont pas les chiffres qu’on vous présente, bien entendu : « Ils » préfèrent vous causer de 822/1.900, soit 43,26 % pour vous cacher la « nationalisation-rampante » et moscovite-léniniste que nous subissons tous les jours : Ça fait nettement plus « noble » pour un pays démocratique et soi-disant libéral (avancé).

Jusque-là, on est cohérent avec ce qu’on connaît de ce que l’on veut bien nous dire de l’état de santé financière du pays…

Constat : Nous « plombons » les comptes de la nation de 271,5 milliards tous les ans.

Il faut au successeur de « Bling-Bling » arrêter la gabegie et poursuivre l’effort les années suivantes.

Ce qui est assez simple :

1 – Demain, on rend au peuple ce qui appartient au peuple : Ses cotisations sociales !

Aux partenaires sociaux de savoir et de décider quelle couverture sociale ils veulent et à quel prix (de cotisation).

– Risque-Maladie (incapacité, indemnités-journalières, remboursement de soins etc.) ;

– Risque-Vieillesse (retraite de base et complémentaires) ;

– Risque-famille (Quelle politique familiale ils veulent pour récupérer les salariés et leur salaire, pour ne pas euthanasier leurs futurs clients-producteurs ?) ;

– Risque-chômage : Quid des prestations et de l’accompagnement pour soutenir le « consommateur-producteur » ;

– Risque-dépendance : Comment on « gère » les seniors et moins seniors une fois épuisé toutes les ressources de solidarité.

Une base de cotisation, celle qu’ils veulent. Mais un budget à l’équilibre tous les ans (voire même quelques excédents mineurs pour « écraser » les années à grippe)

Le rapport entre les deux = un taux.

Qui varie tous les ans (tous les trimestres ?) en fonction des coûts et des assiettes.

S’ils ne trouvent pas un accord dans les 6 mois, le Président légifère par voie d’ordonnances : Les cotisations sur les revenus du travail sont fusionnés (part salariale + part patronale) ; elles sont remises dans le « brut » à verser, direct sur la feuille de paye, et prélevés d’office avant versement du net dû…

On peut étendre la mesure à toutes les transactions d’argent si ça paraît encore plus simple (une sorte de super CSG, par exemple…)

Et le produit de la CSG actuel est redonné aux caisses.

Globalement, je l’ai déjà dit, il faut 10 points de « cotisation » en plus ou un mix entre assiette élargie et taux enflé.

Gain : 182 milliards.

Le montant des déficits actuels : Simple, non ?

2 – La dépense publique locale : Elle est gelé à 3.700 euros par habitants, tout compris entre commune, communauté de communes, départements, régions. Qu’ils se démerdent.

C’était l’objet attendu de la réforme tant espérée des collectivités locales et de la surprenante initiative relative à la Taxe Professionnelle.

L’une s’est hélas arrêtée au milieu du ruisseau, l’autre n’a pas voulu toucher à l’ensemble mais seulement à un bout…

En contrepartie, on fusionne tous les impôts locaux en un seul qui viennent « s’imputer sur l’impôt sur le revenus des personnes, physique et morale ».

Gain nul, sauf à avoir une meilleure lisibilité et l’interdiction de tout emprunt hors la « clause de sauvegarde » (que je détaillerai peut-être plus tard).

3 – Dépense publique générale : Une autre paire de manches, puisqu’il faut aller chercher 169,5 Md€/an (hors le remboursement de la dette comme expliqué hier) !

Là encore, ce n’est pas très compliqué :

3.1 – Suspension des effets de toutes les niches fiscales (et sociales) : Suspension ne veut pas dire disparition, mais des effets remis à plus tard (quand ça ira mieux).

Gains immédiats et en trésorerie : 77 milliards.

Là, comme ça, rien qu’en claquant dans les doigts.

Et en plus, c’est une mesure générale (simple à mettre en œuvre) et présentée comme provisoire : On ira en dérogeant à cette règle, au fil du temps, pour les niches les moins coûteuses et les plus « sensibles »…

3.2 – 20 milliards à trouver sur la manipulation des taux de TVA (au mieux pour les « moins bien lotis » mais globalement un peu plus de 2 points, presque insensible).

Mais on peut « frapper un grand coup » : Passer au taux normal de 25 %, ce que supporte bien des économies européennes tout-à-fait comparables, c’est en vrac à 35,1 Md€ (dans la réalité bien moins car ce serait ignorer les effets sur la réduction corrélative du pouvoir d’achat : Il me paraîtrait plus souhaitable de retrouver notre ancien taux de 20 %, bien plus commode pour le calcul mental entre HT et TTC). Mais comme ce n’est pas suffisant, il passerait à 22 %.

Gains : 15,6 Md€ (et ça reste encore « insensible » pour le consommateur).

Taux réduit à 7 % généralisé (c’est d’ailleurs dans les tuyaux) : Gains : 3,9 Md€

Idem pour le taux super-réduit qui disparaîtrait au moins provisoirement (avec dérogations au fil du temps, pour les « niches-TVA » les moins coûteuses et les plus sensibles…) Gain : 2,45 Md€.

Total : 21,95 Md€/an

3.3 – Instauration de la CSPM : Cotisation Sur (ou Sociale) les Produits Manufacturés.

Toute entreprise qui a dans ses comptes sociaux plus de 90 % d’acquisitions de biens ou de services, hors les matières premières brutes, dans ses comptes 60, 61 et 62 venant d’entreprises sises en « Gauloisie » en est totalement exonérée.

Les autres payent 20 % de taxe sur leur chiffre d’affaires à répercuter sur leur prix.

Qu’on compte bien : L’assiette est évaluée à 400 milliards !

Peut-être beaucoup plus au début, mais devra diminuer par la suite.

Gain estimé : 70 à 80 milliards les premières années.

Ce qui nous fait donc 168,95 à 180 Md€ soit à peu près le montant que l’on recherche pour ne plus « produire du déficit »…

Et surtout s’y tenir.

Parce que l’un des effets attendus de la « CSPM », bien qu’il faille aux entreprises leur laisser le temps de s’adapter à la nouvelle donne sur les prix et la fabrication de leurs marges, c’est de « relocaliser » au pays.

Comme dit Nicolas Sarkozy : Oui aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en Chine, non aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en France…

Je vous donne un exemple qui s’appelle Moulinex : Son dernier patron (un « X », ne soyez donc pas surpris) a tenu le raisonnement inverse.

Il a maintenu les sites normands et bretons pour aller vendre en Russie avec des prix et des marges de « Gaulois » : Un flop total tel qu’en même pas deux exercices il a vendu les ruines à SEB (et encore, ce n’est pas lui mais le liquidateur-judiciaire. Lui il s’est contenté de toucher son « golden-parachute », son article 39 et de tirer sa révérence en espérant être recasé dans une autre boutique à détruire).

Au pire, on fait le calcul en tenant compte de la « CSPM », si je suis capable de vendre à prix chinois plus « l’amende », plus les droits de douanes, plus le transport, plus la TVA et plus tout le bastringue en France à prix français alors que le Français-de-base n’est pas capable d’en faire autant avec ses seuls coûts locaux, c’est de la recette en plus pour les comptes de l’État.

En revanche, si je m’appelle Toyota (ou « Simca-1000-Pigeot », ou Dacia), que je monte une usine à Valenciennes avec des sous-traitants locaux qui eux-mêmes s’approvisionnent au pays, à moins cher, je bats à plat de couture n’importe qui.

Car notez au passage que la CSPM exclue les productions à l’export.

Car notez au passage qu’avec tout ça, les salariés qui toucheront moins pour prendre en charge « leur séku », qui vont également devoir assumer les « petites » hausses de TVA, quand ils auront le choix entre une production manufacturière (les produits bruts, en vrac ou agricole ne sont pas manufacturés), importée même partiellement (10 % des coûts) une CSPM de 20 % pour le plaisir, ils vont être les premiers à exiger d’acheter « local » (voire européen dès que la mesure sera étendue à « l’eurozone »)…

D’où une autre conséquence : Car en plus, je crée des emplois locaux, je cotise localement à la Sécurité sociale, transformant des « assistés-sociaux » en « créateurs de valeur-ajoutée » locale.

Tous ceux-là payent leurs impôts localement, j’élargis donc les assiettes : Je peux alors commencer à « déroger » aux principes des points « 3.1 et 3.2 » ci-dessus.

Pas compliqué, non ?

Alors qu’attend-on pour s’y mettre : On vient de perdre 5 ans, on se fait ridiculiser par la première agence de notation venue, on est la risée du monde entier à claquer plus de pognon qu’on peut en produire : Il faudrait quand même que ça s’arrête un jour ou l’autre.

Et puis ensuite, à François Hollande d’affiner dans la dentelle si ça l’amuse.

L’exposé de la « dentelle fine de la rupture » (concept qui va à merveille à un « grand méchant-mou ») tant attendue : Une autre fois !

Car il faut qu’il y aille, même brutalement, comme on l’attendait de François Fillon quand il nous a assuré à l’été 2007 qu’il était « à la tête d’un État en faillite ».

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/2015/01/lien-permanent.html

 


Une possibilité que j'aurais soulevée si j’avais été de « gauche » !...

 

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

Des propositions rédigée en 2011, mais plus que jamais d’actualité…

 

Mais je ne suis pas de « gauche », alors j’ai laissé couler de l’eau sous les ponts en attendant que les « forces de progrès » s’y attèlent.

Un tort pour mon pays, faut-il rajouter honnêtement, puisqu’elles sont « si nulles » qu’elles n’y ont jamais ouvertement pensé.

Vous vous souvenez naturellement du « Candidat-Président » des années 2006/2007. Son propos était clair : Il voulait, entre autres choses, que les Français puissent transmettre « toute une vie d’efforts et de labeurs » à leurs descendants sans que l’État ne vienne y prendre sa part.

Autrement dit, alléger les droits de succession quand elles s’ouvrent dans la douleur d’un déchirement éternel et par la même occasion les droits de donation, autrement dit toute les cessions « à titre gratuit » et autres « libéralités » entre vifs et « prédécédés » (les termes idoines dans la terminologie juridique).

C’est d’ailleurs ce qu’il a fait avec la TEPA dès qu’il a été élu.

On a raccourcis les délais de répétition, augmenté les planchers, diminué les « droits-dus » afin de permettre qu’une génération aux abois bénéficie des largesses d’une génération de parents comblée par la vie.

Tant mieux : Quand une « niche fiscale » s’ouvre, je ne suis pas le dernier à en mettre en évidence tout l’intérêt de la manœuvre à réaliser, en bon « fiscaliste » bien né. C’est un réflexe professionnel…

D’ailleurs assez curieusement, la plupart de « mes meilleurs clients » en ont largement profité, de façon contre-productive : Tous voulaient échapper à l’ISF (l’Impôt Stupide des Français, selon le mot d’Albert Frère) et « donner » à leur descendance leur paraissait pas stupide du tout.

Mais, pour se protéger des aléas de la vie, en général ils se séparaient, sur les conseils des notaires de famille, de la nue-propriété de leur patrimoine, ou d’une partie, pour se garder au chaud l’usufruit, « l’usage » de leurs biens de rendement et « de rapport ».

C’est que ça fait des actes et donc des honoraires pour l’aimable confrérie des notaires, qui vendait aussi l’idée qu’ainsi la succession à venir de leurs « bons clients » était réglée par avance et sans drame futur dans la fratrie survivante.

Grande rigolade : Ils n’échappaient pas du tout à l’ISF, tout juste étaient-ils délestés de quelques frais (notariaux), parfois des queues de droits dus au Trésor…

Pas toujours en fait : Il s’agissait de passer juste sous les « planchers légaux » du tarif, pour ne rien avoir à payer et d’attendre la prochaine prescription.

C’est dire s’il en restait.

Et puis c’était l’occasion de se montrer généreux envers un fils et la bru désargentés et de se débarrasser d’une partie de patrimoine peu avantageuse, voire « coûteuse » en redonnant des « obligations » au rendement parfois négatif, ou des pâtés d’immeubles squattés par des hurluberlus qui le détruisaient consciencieusement au fil du temps avant que d’être expulsés (et exproprié pour le fils) pour cause d’insalubrité par l’autorité municipale qui s’engageait ainsi à soutenir les « sans papier » et faisait ses choux gras en « municipalisant » des friches à reconquérir au détriment du citoyen lambda !

Je sais, je peux témoigner de ces « immenses générosités », parce que j’ai vu faire…

Mais heureusement, toutes les parentèles ne sont pas tous comme ça : il y a eu effectivement quelques « transferts » judicieux, notamment autour de patrimoine d’activités laborieuses, parfois très réussies.

Revenons au fait de ce billet : Vous avez d’un côté quelques 1.741 milliards (pas tout-à-fait) d’endettement public, tout compris.

Et ça augmente de l’ordre de 5 % l’an tellement nous sommes bien gouvernés par notre « Ô combien vénéré Président » qui en vient à donner des leçons de bonne gestion publique aux meilleurs d’entre les chefs d’États du G20 et de « l’Eurozone » à bientôt 28, ou 17 (selon qu’on cause ou non d’Euro) !

Va pour le passif…

Et à l’actif, on a quoi ?

Un truc proprement stupéfiant !...

Les « ménages », et seulement les ménages, pas les entreprises, ni les « institutionnels », pas la « chose publique » ni ses démembrements, possédaient en 2005 (donc à peu près à la même époque), 9.009,8 milliards d’actifs, duquel il convenait de retirer quand même un endettement « privé » de l’ordre de 943,1 milliards d’après les comptes de la Banque de France (qui ne fait plus banquier mais persiste à faire des « études »).

Soit un net de 8.066,6 milliards d’euros…

Sachant que globalement on a compté 548.541 décès en 2009, ce qui, rapporté aux 65,384.885 millions (d’aujourd’hui) de « résidents », représentent  67,674 milliards d’euros, à peu près, qui « transitent à titre gratuit » d’une poche à l’autre tous les ans.

Mais il faut noter que ces « transmissions » ne représentaient qu’un montant de 6,4 milliards d’euros, dont 5,5 milliards d’euros de droits de succession, au titre des recettes publiques, pour seulement quelques 330.000 successions déclarées par an, et 0,9 milliard de droits de donation, pour 260.000 donations annuelles en 2010 : Tout le monde n’a pas forcément un patrimoine conséquent tel qu’il passe par la case « Trésor-public ».

Ce qui nous fait un taux global de prélèvements obligatoires de l’ordre de 12,3 % pour les seules successions…

Cher, me direz-vous !

Pas tant que ça, en fait.

D’abord parce que ça n’arrive qu’une fois par génération, globalement tous les 30 ans (et 12,3 % sur 30 ans, ça nous fait que 0,41 %/an, même pas le premier taux de l’ISF : D’où l’impérieuse nécessité de ne pas payer deux fois pour la même chose) ;

Et parce qu’il faut savoir compter : En 30 ans de « fiscalité délirante », on a réussi à faire quelques 1.741 milliards d’endettement public, comme rappelé ci-dessus.

Soit environ 58 Md€ par an ou encore + 2,99 % tous les ans de notre PIB actuel (et présumé).

Et l’on constate qu’en valeur, la « fortune des ménages » a cru de + 5,4 %/an de 1995 à 2005, en 20 ans, contre un accroissement de seulement + 3,7 % des dépenses de consommation. Une progression particulièrement soutenue depuis 2004 (+ 10,6 % cette année-là ; + 7,3 % en 2005) d’après l’INSEE.

Notons quand même, pour tempérer le propos, que si les « ménages français » détiennent ensemble 75 % du patrimoine national, 80 % sont propriétaire de leur logement, moins de 10 % le sont des autres bâtiments et ouvrages de génie-civil ou des machines et équipements.

C’est dire que leur « bonne fortune » est immobilisée durablement et ne sert pour l’essentiel qu'à leur logement et celui de quelques-uns de leurs compatriotes.

Pour être encore plus précis, au cours des dix dernières années le patrimoine des ménages a augmenté au rythme de + 10 % par an alors que le produit intérieur brut ne progressait que de + 3,7 % en valeur.

Il représente désormais plus de sept années de revenu disponible brut, contre moins de cinq années sur la période 1995-1997.

Et depuis 1998, c’est la hausse des prix de l’immobilier qui reste le principal vecteur d’accroissement du patrimoine !

Autrement dit, le « marché » augmente face à la rareté, ce qui ne signifie pas que ces patrimoines deviennent « liquides », sauf à l’occasion de successions « forcées » par le destin des mortels que nous sommes tous !

Mais à l’évidence, si j’étais de « gauche », je mettrais en évidence un jeu de vase communicant et bien plus : Plus la « chose publique » s’endette, plus les ménages s’enrichissent !

C’est criant.

Un jeu de vases communicants assez évident.

D’un autre côté, il devient bien clair que plus les politiques économiques conduites par les différents gouvernements successifs pendant la période se mêlent de tout et de rien, plus elles deviennent inefficientes à régler les problèmes sociaux des populations dont elles ont la charge :

1 – Elles y parviennent mal tant l’écart entre les déciles des « plus riches » et les « plus pauvres » s’accroît (on nous le rappelle assez souvent pour s’en souvenir) ;

2 – Elles n’y parviennent qu’en s’endettant toujours plus, ne voyant jamais venir le fruit de leurs efforts consentis en endettement.

Une belle faillite de l’État-providence !

Passons, ce n’est pas le propos du jour.

Si comme on vient de le montrer 67,674 milliards « transitent à titre gratuit » d’une poche à l’autre tous les ans, en 30 ans, c’est donc 2.030,22 milliards qui se baladeront entre générations… de 30 ans !

Soit 116,61 % de notre dette commune actuelle : C’est dire s’il y a des vases plus que communicants.

Imaginez, imaginez un seul instant qu’un individu normalement constitué se dise tout d’un coup que l’enrichissement des ménages n’est pas seulement le fruit de leur labeur (ou de leur bonne fortune de naissance), mais à la fois due à la conduite désastreuse des affaires publiques financées par un endettement massif et la cupidité de ses compatriotes qui entassent des plus-values éhontées pour être financées par l'incurie de la Nation, et se décide à « spolier », donc « à la sortie » de vie ce « racket des particuliers », l’un compensera l’autre en claquant dans les doigts…

Naturellement, ce n’est pas comme ça qu’il faut procéder : La « nationalisation » des patrimoines successoraux est une ineptie : Il ne ferait que faire grossir encore plus le poids de l’État-incapable (et incapacitant) à résoudre ses propres problèmes ; il empêcherait la « liquidation » des patrimoines entraînant ipso-facto le renchérissement des valeurs (et la rareté des disponibilités).

En revanche, tripler les poids des prélèvements obligatoires (de 12 % à 37 %) au moment de l’ouverture d’une succession, non seulement remettrait sur le marché des « ventes forcées » par les héritiers de quelques 16,5 Md€ de patrimoine foncier immobilisé, détendant forcément les prix au mètre-carré, réduisant du coup les soucis d’hébergement de bien des foyers, et ferait rentrer dans les caisses de l’État l’équivalent en recettes supplémentaires à affecter au désendettement.

Vous me direz qu’avec 16,5 milliards tous les ans, on ne comble même pas le déficit courant et qu’il faudrait 105,5 ans pour réduire l’endettement publik à néant.

Il y a d’autres pistes à étudier en complément : Notamment la « création de capital » en investissements publics.

Qu’on compte bien : Quand un ménage est surendetté, il commence par cesser de faire des achats durables pour se concentrer sur l’essentiel du quotidien.

Pas la « force publique », qui persiste à accumuler 55,9 Md€ d’investissement par an, vaille que vaille.

Soit 122 % de l’accroissement de la croissance de la dette brute.

Et si on disait tous ensemble « STOP ! »

Un bien gros, bien fort, bien puissant « STOP » : On se serre la ceinture, histoire de dégonfler la baudruche quelques temps…

C’est naturellement plus compliqué que ça, puisque les premiers à souffrir seraient les entreprises (et leurs salariés) qui participent au PIB en répondant aux appels d’offres d’investissement publics.

Nos équipements communs iraient peut-être même en se dégradant, notre indépendance militaire en souffrirait…

Mettons alors qu’on ne finance plus que le tiers indispensables, par voie d’emprunt (il faut ce qu’il faut en matière de durabilité) émis auprès du public et non pas sur les marchés internationaux qui font la loi (mais vous aurez noté que la semaine dernière, le FESF a pu emprunter 1,98 Md€ à trois mois au taux annuel de 0,222 %/an, 5 fois moins cher qu’auprès de la BCE et son taux de base interbancaire, malgré les « défiances » surmédiatisées des agences de notations anglo-saxonnes), vous venez de trouver, quasi-immédiatement quelques 53,7 Md€, (117 % de la charges des intérêts dus) à affecter au désendettement général.

Ce qui réduit tout d’un coup la durée de l’extinction total, je dis bien total des dettes accumulées jusque-là auprès des « marchés » en quelques 32 ans ! L’objectif, le but, recherché.

À peine plus que ce qui a été fait jusque-là à l’envers…

Avouons aussi que je fais l’impasse sur les « donations entre vifs ».

Je sais bien qu’un « fiscaliste », surtout quand il bosse pour l’administration, un notaire, un juriste, fait souvent l’amalgame.

À tort à mon sens, parce que je reste « civil » et que l’économie d’un transfert de patrimoine est différente quand elle est voulue ou subie.

Dans un cas, on dote d’une cuillère en argent un gamin qui a l’avenir devant lui pour multiplier les pots de confiture dans lesquels piocher, dans l’autre cas, ce sont les « choses » patrimoniales qui changent seulement de titulaire : Le pied n’est plus le même quand il entre dans les charentaises, et les charentaises ne « s’enrichissent » pas d’un nouveau titulaire.

D’autant mieux qu’on « hérite » plutôt vers 65 ans, sa propre vie derrière soi, alors qu’on peut devenir « donataire », 10, 20 ou 30 ans plus tôt, la vie encore devant soi, et ça change tout pour le bonhomme et le pays…

Mais bon, comme je ne suis pas de « gauche », je réserve la recette du devenir à un candidat de « droite » !...

C’est de l’atavisme familial : Je n’y peux rien !

I3

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/article-y-a-un-truc-que-si-j-etais-de-goche-92447096.html

 


« Abstention » ou « blanc » ?

 

Pour ma part, c’est « blanc ».

 

Blanc pour la semaine seulement. Je ne suis plus là, plus « traçable », je veux dire sans appareil électronique connecté et émetteur/récepteur, comme en plongée profonde, en apnée, sans une seule petite bulle, coupé du monde.

Pour quelle raison ? Eh bien celle-ci est tellement « secrète » qu’elle n’existe même pas.

D’ailleurs, je ne sais même plus de quoi que vous voulez causer !

Il n’y en a et n’y en aura jamais aucune trace nulle part. Enfin…

Si ça « foire », j’apparaitrai peut-être à la rubrique nécrologique, ou mieux pour moi-même, à celle des « faits-divers » dans un journal de province, mais ça veut dire que j’aurai échoué et là, il n’en est même pas question.

Sans ça, je n’aurai pas accepté, naturellement…

Ceci dit, c’est pour vous expliquer que comme je suis « en vacanceS », eh bien vous aussi.

Rien de grave, je n’ai juste pas eu le temps de vous mettre en ligne quelques posts comme à mon habitude : Délais trop courts.

Et je me suis posé la question : Abstention ou blanc ?

D’autres ont répondu. Des « matheux ».

Parfois ça compte aussi intelligemment, puisque pour ma part j’avais déjà anticipé depuis juin 2014, me souvins-je.

Et ça ne loupe pas.

Si « Marinella-tchi-tchi » est quasiment certaine d’être au second tour, en revanche l’incertitude reste encore très forte à moins d’un mois de la première échéance pour savoir qui sera son challenger.

Et bien que la campagne, la vraie, peine à démarrer sur des débats d’orientations politiques, nous sommes abreuvés de sondages quotidiens et concurrents. Chaque fluctuation d’intentions de vote est passée au microscope et commentée. On a vite oublié la période bien brève, il est vrai, où les sondages ont été mis à l’index après l’échec flagrant des prévisions qu’on voulait y voir, en particulier avec le « Brexit » et l’élection de « MacDonald-Trompe ».

On suit donc l’évolution des courbes des uns et des autres selon chaque institut, chacun s’évertuant à pronostiquer quels seront les résultats du jour d’après. Plus fondamentalement, les deux énigmes restent à ce jour, qui de « Fifi-le-souteneur » ou « Manu-MacRond » sera au deuxième tour, et secundo de savoir si « Marinella-tchi-tchi » peut gagner la présidentielle au deuxième tour.

L’hypothèse de son passage en force dès le premier tour semblant s’estomper compte tenu de la dissolution de sa candidature dans une offre pléthorique.

Onze candidats (une équipe de foot au complet), dont trois qui viennent manger sur ses plates-bandes, la concurrence existe donc là où souvenez-vous, son « papa-à-elle » ne faisait qu’une bouchée de « son félon » « maigre-et-tiste ».

En termes de probabilités, on peut dire qu’aujourd’hui, d’après les sondages et les analystes (dont je ne suis pas), « Manu-MacRond » a de fortes chances d’arriver deuxième au premier tour (peut-être même premier), et donc premier au second tour.

Mais ce n’est qu’aujourd’hui et ça peut encore changer.

Simplement, s’agissant d’un événement unique – une seule élection présidentielle – la notion de probabilité, si elle donne bien une appréhension de ce qui devrait se passer, ne dit rien en fait sur ce qui va vraiment se passer.

Car pour faire une prédiction crédible, il faut pouvoir disposer d’un modèle permettant d’envisager l’évolution dans le temps des différentes intentions de vote et donc de prédire ce qu’elles seront le jour du vote.

Et les « matheux » savent développer des modèles « de dynamique d’opinion » dans le cadre de la « socio-physique », une nouvelle discipline de recherche qui existait déjà chez les physiciens.

Ce modèle aurait paraît-il permis de prédire la victoire de « MacDonald-Trompe » dès l’été 2016…

Et souvenez-vous d’il n’y a seulement que quelques mois, avant « primaire de droâte », c’était « Juppette » qui était donné gagnant : Il n’est même pas sur la ligne de départ. Et à peu près au même moment, l’hiver 2016, il n’était même pas question de « Manu-MacRond » … Qui ? Ah oui le petit-kon qui fait ministre ?

Alors quid sur le cas « Gauloisien » ?

Car indépendamment de pouvoir connaître les intentions de vote pour les deux candidats finalistes du deuxième tour, un autre phénomène plus difficile à appréhender, risque fort de bouleverser la donne, tout particulièrement pour le vote du 7 mai, le second tour.

Le lendemain lundi 8, de toute façon on ne dessoûle pas : C’est férié, au moins autant que le lundi précédant du 1er mai.

Il s’agit de ce que les spécialistes appellent « l’abstention différenciée » qui pourrait faire gagner le jour du vote le candidat placé au deuxième rang en intentions de vote.

Effectivement, l’ensemble des sondages prévoit une abstention inégalée pour des présidentielles. Par ailleurs, il est généralement admis que les abstentions se font au profit des candidats hors institution, au détriment des sortants, mais cette fois il n’y a pas de sortant. En plus, si « Marinella-tchi-tchi » et « Manu-MacRond » se retrouvent au second tour, tous deux peuvent être perçus comme hors système.

Donc, considérons deux candidats A et B avec des intentions de vote a et b (b = 1 – a et a = 1 – b), et des taux de participation effective x et y pour l’un et l’autre, mathématiquement les votes exprimés sont donc a facteur de x et b facteur de y.

« A » gagne lorsque (ax) > (by), c’est-à-dire pour y < ax/(1 – a) et inversement.

Vous avez suivi ?

Alors on continue.

On en conclut que pour le candidat A, étant donné une intention de vote a et une participation x, ce dernier gagne l’élection dès que la participation pour B est inférieure à la valeur critique ax/(1 – a).

Et inversement.

Et de considérer que cette condition peut être satisfaite avec des intentions vote pour B supérieures à celles de A.

Ainsi des intentions de vote minoritaires (a < b) se transforment en vote majoritaire (ax) > (by). On peut donc identifier toutes les zones de participation différenciée dans lesquelles B perd l’élection même avec des intentions vote supérieures à celles de A.

Et la valeur critique de participation pour B en fonction des intentions de vote pour A dans le cas d’une participation, est de x = 0,90.

Toute participation pour B au-dessous fait gagner A alors qu’au-dessus c’est B qui gagne.

Appliquons ce résultat au cas d’un deuxième tour avec « Marinella-tchi-tchi » et soit « MacRond » soit « Fifi-le-souteneur » : Dans ce cas, si les électeurs de « Marinella-tchi-tchi » seront, en grande partie, des électeurs qui veulent voter pour elle, ce ne sera pas le cas pour son challenger, quel qu’il soit.

En effet, l’activation, maintenant systématique pour toute élection qui pourrait voir gagner un candidat « F.haine », de ce que l’on appelle le « Front républicain » (ou « du refus » dont je suis) amène un grand nombre d’électeurs du challenger à voter non pas pour lui mais contre la candidate « F.haine ».

En revanche, ce qui est nouveau dans la prochaine élection est que, pour la première fois, un nombre certain de futurs électeurs anti-F.haine du deuxième tour auront décidé de le faire à contrecœur, avec aversion pour tel ou tel challenger.

Pour empêcher la victoire de « Marinella-tchi-tchi », ils se forceront à faire un choix qui leur déplaira, mais alors il est tout à fait probable que beaucoup « profiteront » de la moindre « bonne excuse » pour au dernier moment ne pas y aller.

C’est la vieille règle du scrutin uninominal à deux tours : Au premier on vote « pour », au second on vote « contre » ou on va à la pêche…

On ne retrouve pas cet effet avec le vote uninominal à un seul tour où l’on vote « contre » tout de suite (ou on va à la pêche, cas des USA) et encore moins dans les scrutins à la proportionnelle où là de toute façon ce sont les partis qui font la « loi des listes », l’électeur ne faisant que trancher entre tous les « pour » possibles.

Naturellement, sauf en Irlande où le citoyen a le droit de panacher plusieurs listes, voire d’en changer l’ordre.

Mais eux mettent 8 jours pour un dépouillement et ils ne sont pas très nombreux de surcroît…

Conséquemment et en toute logique, on peut aussi faire l’hypothèse réaliste qu’il y aura plus d’abstentions pour le challenger de « Marinella-tchi-tchi » que pour elle. Et on peut alors calculer le « différentiel d’abstention » nécessaire pour compenser la distance à 50 % des intentions de vote pour elle.

Par exemple pour la candidate du « F.haine », une participation de 90 % et 42 % d’intention de vote (58 % d’intentions de vote pour son challenger), la font gagner dès que la participation pour son challenger est plus petite que 65,17 %. Une participation de 65 % lui donnera une majorité à 50,07 %.

Autre exemple, en considérant toujours pour elle, une participation de 85 % avec 45 % d’intentions de vote, et elle est élue dès que la participation pour son challenger est au-dessous de 69,55 %.

Une participation à 69,5 % pour le challenger lui donne la victoire avec 50,02 % des voix exprimées.

C’est mathématique, qu’on vous dit.

On pourrait multiplier les cas de figure réalistes qui lui donnent la victoire avec bien moins que 50 % d’intentions de vote. Ces résultats démontrent qu’en plus de la campagne pour gagner les intentions de vote les plus élevées, la mobilisation du dernier jour pour aller voter pour celle ou celui qu’on aura choisi, ou qu’on se sera forcé à choisir, sera décisif dans la victoire de cette élection.

Alors, si la presse et autre média évoque un « plafond de verre » toujours actif et situé au-dessous de 50 %, elle peut devenir la prochaine Présidente de la République grâce à une « abstention différenciée » qui n’apparaît pas être forcément excessive.

Et c’est là que c’est intéressant pour un « primo-exilé » comme moi, puisqu’on constate par ailleurs que les « Gauloisiens-de-Gauloisie » ne sont pas satisfaits de cette offre politique-là et souhaitent le faire savoir.

En effet, selon un sondage réalisé par Ipsos, 40 % des électeurs seraient prêts à voter blanc si celui-ci était reconnu.

Ils étaient seulement 26 % en 2014. « Aujourd’hui, une pétition en faveur du vote blanc a déjà recueilli 230.000 signatures, c’est la première fois qu’une telle démarche a autant de succès », explique au quotidien le boss de l’Association pour la reconnaissance du vote blanc.

De blanc à abstention, il y a juste le soleil…

Alors que ma démarche sera de voter nul, ce qui retire autant à l’un et à l’autre, mais transformera l’élu(e) en « plus mauvais élu(e) » de la Vème, le vote blanc ou l’abstention peut très bien rendre « démocratique » une élection contestable par ailleurs…

Lui promettant de chaudes heures pour tout un quinquennat, pire que celui de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » voire encore de « Bling-bling » (qui a échappé de peu à ce désastre contre « Ségololo »…)

D’autant qu’on sait aussi deux choses :

1) Les électeurs de « Marinella-tchi-tchi » sont ceux qui se déclarent le plus sûrs de leur vote.

2) Climat délétère, rejet des personnes, sentiment « complotiste » : Au 2ème tour, les résistances au vote « républicain »/tentation de l’abstention à l’égard de l’opposant du « F.Haine » seront fortes.

Et ce qu’il faut retenir de ces études de « matheux », c’est qu’avec « une participation globale de 79 % avec 44 % d’intentions de vote pour MLP, elle obtient une majorité de 50,25 % si la participation pour elle s’élève à 90 % contre 70 % pour son challenger ».

Grosses fissures dans le plafond de verre.

De plus, pour venir confirmer cette étude, un sondage (Ipsos) mesure que 50 % des électeurs de « Manu-MacRond » se disent (malgré tout) encore indécis… Chez la candidate cette proportion de « sûrs de leur vote » atteint déjà 80 %…

Refaite les calculs si le cœur vous en dit, ce n’est pas un poisson d’avril même si c’est le jour, mais j’en conclue qu’elle n’a pas encore perdue.

Le 8 mai pourrait être « gueule de bois » : Tout dépendra de la météo…

Si peu de chose, finalement : Quelques nuées et toc, elle est recalée.

Grand beau-temps, et elle nous fera le coup du « Soleil d’Austerlitz » (la bataille, pas la gare…)

Ceci dit, je vous laisse à vos réflexions sur le sujet pendant au moins 8 jours (peut-être plus : Ce qui vous laissera du temps pour résoudre l’énigme d’hier).

Heureusement pour vous (et le pays), vous avez droit à une session de rattrapage en juin

Bonne semaine à toutes et à tous !

I3

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/abstention-ou-blanc.html

 


Taxer les robots

 

La vie dure des utopies…

 

L’autre fois, à propos de monnaie, je tentais d’expliquer que la première qualité de cette « unité de compte » dans tous les échanges entre hommes, devait être sa durabilité.

Et que ça lui a toujours été absolument indispensable, pour traverser le temps…

Quelle que soit la monnaie utilisée et quelle que soit le pays et l’époque concernée.

Parce que seule la monnaie permettait de « capitaliser » et du coup d’emprunter/rembourser, de prêter/se faire rembourser sans perdre trop de valeur en vieillissant.

On peut être contre le « système capitaliste » ou de « capitalisation », nous en avons la preuve tous les jours et les plus braillards sur le sujet sont ceux qui sont les plus ignorants…

Car sans « capitalisation », plus personne ne peut investir dans des choses « qui durent », plus rien ne peut durer vraiment.

Et pourquoi est-ce si important « d’investir » dans des choses « qui durent » ?

Eh bien c’est tout simple, mais si ce jour-là, personne parmi « mes » commentateurs ou contradicteurs habituels n’a posé la question…

Je l’attendais pour « rebondir » et elle n’est pas venue.

Déçu.

On « investit » pour produire. Mieux ou plus, ou les deux…

On produit pour satisfaire des besoins, des attentes.

Sans production, idoine et calibrée, il y aurait pénurie de biens et de services.

Qui dit « pénurie » dit rareté d’une part et donc « inflation » qui ruine la valeur d’une monnaie, quelle qu’elle soit et, d’autre part, dit « disette ».

La disette se transforme rapidement en famine, ce qui provoque des conflits, des guerres pour se nourrir, pour boire, pour vivre.

Qui dit guerre dit destructions, de vies d’abord, d’investissements ensuite, donc de monnaie qu’il faut alors recréer une fois la paix retrouvée…

C’est immanquable et vous pouvez refaire toute l’Histoire de l’humanité depuis l’homme de Cro-Magnon sans vous tromper avec ce filtre-là de lecture !

Autrement dit, en caricaturant à peine, toute personne qui s’oppose à ce « système » devient finalement faiseur de misère et, au stade ultime, de guerre et de destruction.

Mais en passant par toutes les étapes de l’appauvrissement des masses qui n’ont rien demandé…

C’est vous dire si je ne suis logiquement pas vraiment un « collectiviste » qui, arbitrairement spolie « les autres » de leurs avoirs pour leur plus grand bonheur.

De toute façon, le collectivisme, ce n’est jamais qu’une forme de « capitalisme » d’autorité : Il ne sort pas du « système », il devient seulement « étatique ».

Et de toute façon, même quand il ne s’agit pas de spolier, de nationaliser, de réquisitionner, les formes « violentes », tout impôt, toute taxe participe de près ou de loin à la même forme de « tuerie ».

C’est plus « soft », j’en conviens, c’est moins évident, c’est parfois consenti, c’est très souvent fait pour des tas de bonnes raisons qu’on met des plombes et des plombes à vous expliquer, mais c’est exactement le même mécanisme.

Rien de plus rien de moins.

Et tous les débats tournent seulement autour des « dosages » et des raisons dans nos sociétés-post-modernes.

Ceci étant acté et pour en revenir au fond du sujet que nous avons déjà abordé à plusieurs reprises et autres aspects, notez que la révolution informatique a le même effet que celui qu’a pu avoir en son temps la révolution industrielle. Dans le secteur agricole, la mécanisation a eu partout un effet spectaculaire sur l’emploi, sans que l’on ne songe jamais à mettre en œuvre une taxe spéciale pour pénaliser l’usage des moissonneuses-batteuses ou des machines à traire !

À l’heure actuelle, le prix d’une Dacia est inférieur à un salaire égal au smic mensuel. Il y a un demi-siècle, il fallait plusieurs salaires mensuels pour pouvoir acheter une 4 CV ou une Renault Dauphine – et le smic n’existait pas ! Sans compter que la Dacia moderne est infiniment plus sûre, confortable et performante. Baisse spectaculaire des prix (ou augmentation du pouvoir d’achat) et amélioration conjointe du produit sont tous les deux à mettre au crédit du progrès technique et maintenant de la robotisation (dans les usines japonaises d’automobiles particulièrement, l’emploi a massivement diminué).

Il en résulte que, contrairement à ce qu’une pensée naïvement simpliste voudrait faire croire, la robotisation, même si elle se traduit directement par des pertes d’emploi n’a pas pour finalité de permettre aux patrons ou aux actionnaires de « s’en mettre plein les poches » mais bien de fournir à tout moment des produits moins chers et plus performants, et d’améliorer leur compétitivité dans un contexte de concurrence mondiale dont il serait vain de prétendre se dégager.

À moins de construire une vaste enceinte infranchissable le long des frontières, creuser de large fossé derrière, fermer ports et aéroports et encore, ça n’empêcherait pas les ondes, les oiseaux et les polluants de passer…

Il en résulte donc aussi qu’augmenter le coût de production en instituant une taxe robot ne serait envisageable que si le consommateur acceptait d’en payer le prix du fait de la moindre productivité qui s’ensuivrait. Autrement dit, cette taxe aboutirait seulement à transférer au consommateur les conséquences des pertes d’emploi et à retarder la réalisation des améliorations techniques.

Est-ce vraiment cela que vous voulez ?

D’autant qu’il est finalement impossible de distinguer significativement entre les investissements robotiques censés être vertueux et ceux qui ne le seraient pas, et de faire dépendre la fiscalité de cette distinction.

Instituer une taxe robot indifférenciée serait revenir à l’ancienne taxe professionnelle, qualifiée d’impôt idiot déjà par « Mythe-errant » et supprimée par « Bling-bling » au motif qu’elle pénalisait l’emploi pour la partie assise sur les salaires et l’investissement pour la partie assise sur les immobilisations.

Les données économiques n’ont pas changé depuis, surtout dans un pays dont les entreprises souffrent particulièrement de la surcharge d’impôts sur la production, en comparaison de la structure de la fiscalité existant dans les autres pays.

S’il fallait imposer davantage les entreprises, ce serait au niveau de ses résultats. Mais l’imposition est déjà si forte …

Ainsi « Deux-Noix-Âme-mont » a fait part dans le cadre de son programme de l’intention de taxer les robots, rendus responsables de la chute des emplois. Plus précisément, à l’heure où les charges sociales pèsent essentiellement sur les revenus du travail, il n’estime pas juste que l’usage des robots, qui ont pour résultat de remplacer l’emploi en créant du chômage, ne participe pas à la couverture des dépenses engendrées par cette diminution de l’emploi. Toutefois, bien conscient de la nécessité pour les entreprises de ne pas entraver la modernisation de l’outil de production, il veut comme par hasard introduire une distinction entre les investissements vertueux et ceux qui ne le seraient pas…

Vaste fumisterie.

Outre la difficulté « technique », cette distinction n’a pas de sens économique. De plus elle aboutirait à tenter de définir une règle « molle » en matière de fiscalité, ce qui serait radicalement contraire aux principes constitutionnels les plus élémentaires. Enfin, le raisonnement du candidat repose sur une incompréhension sur l’effet macroéconomique de la robotisation, comme celui en général de la mécanisation : Ce n’est pas par l’augmentation des bénéfices qu’elles se traduisent, mais, comme toute l’histoire économique l’a montré, par la baisse des prix de production dans un contexte général de recherche de la compétitivité. En conséquence, vouloir taxer les investissements au titre d’une prétendue prédation des bénéfices par les actionnaires est dès lors dépourvu de sens et terriblement contre-productif.

Par conséquent, il ne voudrait donc faire payer la taxe qu’aux entreprises dont l’utilisation des robots entraîne des réductions d’emploi. « L’idée c’est de faire en sorte qu’on ne pénalise pas les entreprises dont l’équipement robotique ou en intelligence artificielle augmente la production globale, l’emploi et la capacité de redistribution aux salariés », précise un député européen en charge de la coordination du projet de l’équipe du candidat « soce ».

Erreur fondamentale : Croire possible de distinguer entre les recours vertueux à la robotisation et ceux qui ne le sont pas ! 

Si l’on reprend les critères retenus ci-dessus, tous les équipements en robotique et intelligence artificielle tendent à augmenter la production globale et la productivité (autrement ils ne seraient pas réalisés), et aucun ne saurait être dépourvu d’effet sur l’emploi dans l’entreprise où ils sont installés. Ce qui ne veut pas dire que ces investissements se révèlent nécessairement être une réussite, c’est le risque que prend l’entrepreneur, notion que la gôche a toujours beaucoup de difficulté à intégrer.

Mais il faut du temps pour juger, ce qui signifie qu’au moment où les équipements sont acquis, il est impossible d’en déterminer l’effet économique et de les qualifier de « vertueux » ou non.

Ce qui ne veut pas dire non plus que l’effet sur l’emploi global soit déterminable, parce qu’il est impossible de savoir dans quelle mesure les emplois détruits ne sont pas remplacés par les nouveaux emplois induits par le phénomène schumpétérien de « destruction créatrice » dont on n’a encore jamais établi l’inexistence malgré les critiques qu’il suscite à l’heure actuelle.

Enfin, quant à la « redistribution aux salariés », il faut reconnaître que plus les salariés seront qualifiés, mieux ils seront rémunérés, même si leur nombre diminue…

De toute façon, la part de la valeur ajoutée revenant aux salariés est parfaitement constante en « Gauloisie-du-progrès » depuis trente ans (autour de 67 %).

Parler de redistribution devrait-il évoquer une notion autre comme la participation dans les bénéfices (ce qui existe déjà depuis De Gaulle dans la plupart des grandes entreprises et jusqu’aux ETI) ?

Dans ce cas il s’agit de l’utilisation de la valeur ajoutée restant après celle revenant aux salariés, charges comprises, et les bénéfices entrent en concurrence avec la formation de capital fixe (les investissements), et plus l’entreprise investit moins l’entreprise peut distribuer de bénéfices…

Là encore c’est une notion dépourvue de sens économique. 

Quant à chercher à tracer les emplois perdus – ou gagnés – avec l’investissement dans l’automatisation, c’est peine perdue.

L’autiste européen explique pourtant vouloir se reposer sur une concertation avec les partenaires sociaux au niveau des branches, voire avec les collectivités locales, pour évaluer les répercussions sur l’emploi et donc de déterminer quels sont les investissements taxables et ceux qui ne le sont pas…

Et c’est une « règle molle » introduite dans la fiscalité, dans le sens où la taxe s’appliquerait au cas par cas « évaluée » coup par coup par consensus politique local. D’autant que les branches n’auraient aucune compétence, au sens pratique au sens juridique, pour déterminer a priori si une entreprise relevant de son secteur réalise des investissements taxables ou non selon leur caractère vertueux ou non.

Au contraire, ce serait un « barrage » de plus aux « entrants » sur un marché qui, n’ayant pas les moyens de s’adapter, taxeraient celui qui les a et leur fait concurrence…

Pourtant, une telle taxe aurait son utilité, d’après Robert Shiller, prix Nobel d'économie, professeur à Yale !

Soulignant que les robots pourraient accroître les inégalités, il y a lieu « d’envisager la nécessité de définir des exigences de notification de la part des entreprises sur l’étendue et la part de la contribution de la robotique et de l’intelligence artificielle à leurs résultats financiers, à des fins de fiscalité et de calcul des cotisations de sécurité sociale ».

Même Bill Gates soutient cette position, lui qui a fait sa fortune personnelle sur l’évolution informatique des logiciels, l’IA.

L’année dernière nous avons assisté à la prolifération d’appareils comme les assistants vocaux Google Home ou Amazon Echo Dot (Alexa) qui remplissent de multiples fonctions et peuvent gérer l’électronique domestique, se substituant ainsi à une intervention humaine.

De la même manière, à Singapour les services de taxi sans chauffeur Delphi et nuTonomy commencent à remplacer les chauffeurs de taxi. Et la société de livraison de repas à domicile Doordash teste des robots autonomes à six roues de Starship Technologies qui pourraient remplacer les coursiers.

Quant à Elon Musk, il envisage de greffer directement dans le cerveau des humains un implant qui permettrait d’accélérer le transfert de données avec une machine, un robot…

Un impôt sur les robots, espèrent ses partisans, pourrait ralentir au moins momentanément le processus et apporter le financement nécessaire à l’adaptation à la nouvelle situation, par exemple la reconversion professionnelle des travailleurs qui perdent leur emploi.

Edmund S. Phelps insiste sur toute l’importance d’avoir une « place dans la société – un métier ». Quand beaucoup de gens ne peuvent plus trouver un emploi pour nourrir leur famille, les conséquences sont graves : « C’est le fonctionnement de toute la société qui peut en pâtir. Autrement dit, il y a des facteurs externes à la robotisation qui peuvent justifier l’intervention de l'État. »

Il faut comprendre que tous les impôts, sauf une taxe forfaitaire identique pour tous, créent une distorsion dans l’économie. Mais un impôt qui ne tienne pas compte des revenus et des dépenses de chaque contribuable serait quasiment impossible à mettre en œuvre parce qu’il pèserait beaucoup plus lourdement sur les petits revenus et écraserait les pauvres dans l’incapacité de le payer. On a compris depuis le moyen-âge que l’impôt doit donc être lié à une activité ou une autre qui indique notre capacité à payer un impôt.

Frank Ramsey en 1927 défendait l’idée que pour limiter les distorsions introduites par la fiscalité, il faut taxer toutes les activités et tous les biens de consommation et il proposait une manière de fixer les taux de prélèvements. Sa théorie n’est pas une recette pratique pour fixer ces taux, mais elle constitue un argument de poids contre l’idée qu'il ne faudrait taxer que quelques activités et quelques biens, ou alors que le même taux devrait s’appliquer à tout.

Ainsi, les produits susceptibles d’avoir des effets négatifs pourraient être imposés plus lourdement. Par exemple les taxes sur les boissons alcoolisées sont très répandues. Entre 1920 et 1930 les USA ont tenté d’intervenir plus brutalement sur le marché de l’alcool par sa prohibition. Mais il s’est avéré impossible de supprimer la consommation d’alcool. La taxe sur l’alcool qui a accompagné la fin de la prohibition était une incitation plus douce à moins consommer.

Notez que dès le Consulat, les « Gauloisiens » avaient déjà rétabli les taxes sur les alcools, vins, spiritueux, poirés, pommés, vins et tabacs.

Depuis, on fume surtout des taxes enroulées dans un peu de papier qui contient quelques traces de tabac…

Idem pour les alcools et le carburant de vos « tas-de-boue-à-roulettes ».

Rappelons que quand on augmente l’impôt sur les hauts revenus, en général en temps de guerre, ce n’est que temporaire. La plupart des gens estiment que taxer ceux qui réussissent au bénéfice de ceux qui pataugent est dégradant pour ces derniers. Les dirigeants politiques le savent et logiquement, ils ne font pas campagne sur la proposition de prendre aux hauts revenus pour aider les petits revenus, sauf en « Gauloisie-ruinée ».

Mais c’est une exception culturelle que le monde entier vous envie…

En réalité, il faudrait repenser la fiscalité pour combattre les inégalités de revenus liées à la robotisation. Sur le plan politique il est peut-être plus acceptable et donc plus facilement réalisable à long terme de taxer les robots plutôt que les hauts revenus en disent ses concepteurs. Et contrairement à l’impôt sur le revenu, il ne s’agirait pas d'un impôt sur le « succès humain ».

Or, quoiqu’on en dise, il conduirait pourtant d’une manière ou d’une autre à augmenter les impôts des hauts revenus dans la mesure où ils proviennent d’activités dans lesquels les robots remplacent les hommes.

Dès lors, un impôt modéré sur les robots, même une taxe temporaire pour ralentir l’adoption de technologies susceptibles d’entraîner des troubles sociaux, paraît un élément naturel dans une politique qui vise à combattre la hausse des inégalités.

Les sommes récoltées pourraient servir à garantir un revenu minimum aux personnes qui ont perdu leur emploi en raison de la robotisation et se trouvent en reconversion professionnelle. Ce qui serait « conforme » à notre sens de la justice et du coup pourrait être une solution durable.

C’est en tout cas et de très loin le concept le plus intelligent que j’ai trouvé sur le sujet, très loin des braillards, autistes-trisomiques et dogmatiques, qui pullulent depuis peu dans le paysage politique du pays.

Pour ma part, je pense que s’il s’agit de réformer la fiscalité (le vieux serpent-des-mers du pays), il s’agirait de simplifier, d’innover à la marge quand c’est possible, de rééquilibrer entre impôts directs et taxes indirectes (ces dernières étant actuellement les plus lourdes parce que les plus « invisibles ») et de « libérer » les initiatives économiques (autre monstre du Loch-Ness de la politique).

L’initiative économique est à la source des créations de richesses, des richesses qui se redistribuent par diverses voies, et notamment la création de nouveaux emplois.

Rappelons qu’un chômeur de moins, c’est un allocataire de moins à financer et, cerise sur le gâteau, c’est un cotisant de plus.

Mais en « Gauloisie-frénétique », il semble qu’on préfère taxer toujours plus, quitte à créer des pôvres, pour mieux pouvoir les subventionner.

Si encore les recettes accrues équilibraient les dépenses accrues, mais même pas…

C’est là qu’est la trisomie-politique dont il faudra bien se défaire un jour où l’autre.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/taxer-les-robots.html

 


La monnaie…

 

C’est comme l’heure d’été !

 

Vous vous souvenez tout de même que le week-end dernier, vous avez changé de fuseau horaire. De celui de Berlin – une des « cendres », un reliquat de l’occupation nazi – vous êtes passés à l’heure d’été, le fuseau horaire de Moscou.

La première fois, c’était en 1976, crois-je me souvenir, du temps de « Giskar-A-la-Barre », qui n’avait pas de pétrole mais plein d’idées…

Étonnant pour un « X » sorti « dans la botte » (et du coup assimilé « diplômé énâ » du fait de son « papa-à-lui », qui avait aussi racheté le château des d’Estaing et l’usage de la particule qui va avec. Rien n’était trop beau pour sa « nichée-à-lui »…) : En général, ils n’ont aucune imagination pour être probablement, comme beaucoup d’ingénieurs et autres matheux, des psychorigides.

Pas lui… Une exception qui confirme la règle.

L’heure de Moscou, en pleine guerre froide, ça avait un côté « anticipation » qui paraît-il, faisait économiser un pétrolier entier au pays.

Personnellement, j’étais trop jeune pour comprendre : Pourquoi ne pas avancer de deux ou trois heures nos toquantes dans ces conditions, et économiser autant de pétroliers, si c’était vrai ?

Et pourquoi se contenter que d’un pétrolier en été et ne pas prolonger en hiver pour un second ?

Cette année-là, fin mars, j’étais en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et je comptais sur la voiture du voisin pour me descendre à Corti pour prendre la Micheline (le TGV local : Train à Grandes Vibrations) en espérant pouvoir rejoindre le Ferry de Bastia qui m’aurait conduit sur le continent : Avec un peu de bol, j’aurai chopé le train à Nice et je pouvais suivre mes cours à la fac le mardi…

Mais c’est que le « cousin-voisin », lui, l’heure d’été, ce n’était pas son truc.

« Boci bassa di pinzuti » (je vous passe la traduction, mais c’est plus joli avec l’accent local).

Bon, pour sa défense, dans nos montagnes, il faut reconnaître que si on croit aux esprits-malins qui vaquent dans la forêt de châtaigniers, en revanche on restait persuadé que jamais Niel Armstrong n’avait pu fouler le sol lunaire en 1969 : Rien que de la propagande américaine !

Alors l’heure…

Bon, j’ai eu mon train de justesse, parce qu’il avait du retard, bloqué du côté de Venaco par une vachette et j’ai galopé pour avoir mon ferry et tout s’est bien passé.

Mais quel rapport avec la monnaie ?

Oh bé c’est très simple. La monnaie est un outil. Un peu comme la pendule de la gare ou celle du clocher de l’église.

Un outil dont on demande avant tout qu’il dure dans le temps.

S’il change tout le temps, on ne sait plus compter « comme tout le monde ».

Du coup, hors deux dimanches matin dans l’année, l’heure ne change pas.

Et encore, quand elle change, c’est au même moment, et partout dans la même communauté de vie.

Sans ça les avions, les trains, les bateaux, les satellites devraient s’arrêter là où ils sont pendant une heure pour rester « dans l’horaire ».

Impossible, bien sûr.

Et inversement, arriver systématiquement avec une heure de retard au passage de l’heure d’été…

Dément.

Idem pour une monnaie, qu’elle soit locale, qu’elle soit nationale, qu’elle soit continentale, qu’elle soit mondiale (ou intergalactique…)

D’ailleurs, quand sa valeur en change, c’est le boxon sur le marché des changes et pour supprimer le boxon et les spéculations, on compte dans une même monnaie partout où on le peut…

Bon, ce n’est pas encore universel, mais sachez que le jour où on comptera tous en dollar américain, là, le dollar deviendra le problème des américains et non plus celui du reste du monde.

On n’en est pas encore là…

Ce qu’on demande à une monnaie, quelle qu’elle soit et Dieu sait s’il en existe, c’est de durer.

Nos voisins Teutons ont fait l’expérience d’un reichsmark qui perdait de sa valeur tous les jours que les pendules comptaient, sur un même territoire, dans la même rue, avec les mêmes gens.

Ils en sont ressortis traumatisés pour plusieurs générations encore.

Notez que les vénézuéliens en font l’expérience, mais un temps encore les argentins, les colombiens et je me souviens de mes voyages, dans des pays en rouble ou en shekel : De toute façon, ils préféraient avoir du dollar, du mark et même du franc.

Encore récemment, en Hongrie…

Et pourquoi on demande à la monnaie de durer alors que l’heure change ?

Mais justement, pour traverser le temps…

Ce qui permet de « capitaliser », du coup d’emprunter/rembourser, de prêter/se faire rembourser sans perdre trop de valeur en vieillissant.

Car sans « capitalisation », plus personne ne peut investir dans des choses « qui durent », plus rien ne peut durer vraiment.

Pour vous en convaincre, regardez donc les expériences de « monnaies-alternatives », que ce soit le Bitcoin ou les SEL (Société de Libre-Échange), les monnaies locales (de village, de marché) qui n’ont aucune valeur au-delà d’un cercle prédéfini.

De la pure perte… de temps et d’argent.

Ce qu’avaient d’ailleurs bien compris les « anciens » : Rome avait imposé sa monnaie partout dans l’empire, c’est vrai de l’or (c’est inaltérable, donc durable, même si avec les conquistadores, sa valeur avait perdu beaucoup), de l’argent (qui noirci avec le temps) des pièces en bronze, en alliage, etc… mais tout autant quand l’empire s’est défait et que les suzerains « frappaient monnaie » chacun de leur côté : Vous savez, l’esprit de « souveraineté »…

Charlemagne a d’abord imposé son droit unique de frapper monnaie, le souverain ultime.

Droit qui aura été « divisé » sur une poignée d’usines de frappe qui s’est « dispersée » en suzerainetés diverses avec le délitement de son empire.

Les rois dits fainéants ont laissé courir et on s’est retrouvé à la fin d’un pouvoir absolu des Bourbons qui commençait seulement à mettre fin aux divers droits de « rendage », de « façonnage », etc. détenus par des seigneurs locaux frappant monnaie depuis avant François le 1er, le premier à tenter de mettre fin à ce gaspillage de valeur.

Par mal chance, le Trésor royal était archi-endetté : Il a fallu à la Révolution pour effacer les dettes, les assignats et autres, avec une nouvelle unité de compte.

On comptait en mètre (tout neuf) parce que ras-le-bol des pieds et des lieux qui n’avaient pas la même valeur du nord au sud, en gramme et kilogramme, parce qu’assez des livres et des pintes qui n’avaient pas la même valeur de l’ouest à l’est du territoire.

Même « Midi » ne sonnait pas en même temps d’un bout à l’autre du pays : C’est dire…

Et après unification des mesures, puis des valeurs, on se rend compte enfin aujourd’hui de ce qui saute aux yeux : Peu importe la monnaie que vous utilisez, les habitants d’un pays mal géré restent pauvres !

Vous pouvez, par exemple, bénéficier d’une manne pétrolière et la détruire avec une gestion désastreuse. Regardez le Venezuela, le Brésil, l’Algérie…

Vous pouvez constater que les pays prospères ont une monnaie forte et inversement : La monnaie n’est jamais que le reflet de la gestion.

Et il ne suffit pas de tricher avec sa monnaie pour bien gérer.

Ceux qui le prétendent sont des escrocs à enfermer d’urgence.

Les pays prospères acceptent même une concurrence monétaire. Regardez ainsi la Suisse : Vous pouvez payer vos achats en euro dans la plupart des grandes villes, ou même dans des pompes à essence en rase campagne. Il faut pénétrer profondément dans le pays pour qu’un commerçant vous refuse des euros. Avant l’euro, les Suisses acceptaient des francs français, des deutsche marks, des lires italiennes, des pfennigs autrichiens…

Regardez les anglais qui prennent du dollar alors qu’ils comptent en Livre et m’ont pris mes euros quand j’y suis passé…

Car une bonne monnaie ne craint pas la concurrence. Les plus mauvaises monnaies la redoutent, c’est pourquoi les gouvernements les décrètent inconvertibles, ce qui permet d’enfermer les gens dans leurs frontières et d’éviter qu’ils puissent se livrer à de fâcheuses comparaisons.

Autre solution : Imposer un taux de conversion (cas du dinar algérien, par exemple). En général, le marché noir se charge de remettre les pendules à l’heure et c’était vrai en URSS.

On peut aussi envisager de démonétiser une créance sur la banque centrale du pays, à savoir rendre l’usage d’un billet illégal sous un délai plus ou moins court : Regardez la roupie indienne et la ruée vers les devises que cela a entrainé… quand il ne s’agissait pas de billet, justement.

Le contrôle de la monnaie par des politiciens professionnels rend ainsi possible toutes sortes de tours de passe-passe et d’effets bonneteau. Une monnaie faible ou une dévaluation permet de brader la valeur-ajoutée des citoyens naïfs en leur faisant miroiter un « avantage compétitif » (encore du « Giskard-A-la-barre » le premier) : Les étrangers paieront moins cher votre travail, vantent les économistes et les grands argentiers.

La belle affaire !

La création monétaire permet de faire naître de l’inflation, impôt arbitraire qui ne demande ni débat ni vote et qui prive les gens de leurs gains de productivité.

Car le vrai capitalisme honnête (et monétaire) consiste à produire plus avec moins : Il est par essence déflationniste (les prix baissent).

L’inflation permet seulement par voie de conséquence de priver les gens du fruit de leurs efforts en les taxant plus.

La magie du verbe politique et l’inculture économique et monétaire des électeurs font donc des ravages en ces temps de campagnes électorales. Ainsi une « monnaie souveraine » ou le « pouvoir régalien de la monnaie » sont agités par des vendeurs de lendemains qui chantent comme la solution de nos maux économiques (même si désormais on ne rase plus gratis avec le revenu universel qui ne sera de toute façon jamais universel ni même financé…).

À l’inverse, une monnaie que nous ne contrôlons pas serait la cause de nos souffrances, en raison d’une austérité imposée par une méchante Teutonnie rêvant de régner sur une Europe unifiée à la schlague.

Ce que n’aurait pas réussi à faire la Seconde Guerre mondiale, l’euro le réussirait… Caricatural, non ?

Pas tant que ça dans l’esprit de « Marinella-tchi-tchi », « Mes-Luches », « Deux-Noix-Âme-mont », « Hard-No-Monte-et-bourre-la », « As-linoléum », « Deux-ville-liées », « Du-Pont-Gnan-gnan » et autres souverainistes de droâte et de gôche qui vous vantent leurs services complets…

Avec tous ceux-là, le meilleur gouvernement, c’est 100 % du PIB entre les mains de l’État, ce qui suppose également 100 % de contrôle sur la monnaie.

Rien de moins…

Du 100 % collectivisme que même ni Lénine ni Mao n’en rêvaient pas.

Et au fait, qu’en est-il de cette prétendue austérité imposée par l’Allemagne ?

« Certes la pression fiscale, sur les ménages et sur les entreprises, a beaucoup augmenté, mais pas au point de compenser la hausse des dépenses publiques, et, en conséquence, la France n’assure pas sa solvabilité budgétaire ».

Traduction : Beaucoup d’impôts, mais encore plus de dettes et de déficit.

« Le modèle social de la France consiste essentiellement en des dépenses sociales, en particulier de retraite très élevées, financées par des impôts très élevés sur les entreprises ; ce modèle favorable aux retraités est destructeurs d’emplois. »

Traduction : L’argent (impôts et déficits, donc dette publique) part surtout dans le versement des retraites. Taxer pour payer des retraites ne nous enrichit pas.

Ah oui ?

Rajoutons que la distinction impôts sur les sociétés ou sur les gens est une distinction seulement comptable : Les impôts, quels que soient leur nom et mode de recouvrement sont finalement toujours payés par des gens.

Mettez une taxe sur le pet des vaches au nom de la préservation de la planète, les vaches ne la paieront jamais, bien entendu.

En revanche, vous la paierez dans le prix de votre steak, votre pack de lait, votre motte de beurre et votre pot de crème.

Plus une entreprise est taxée, moins elle a d’argent à redistribuer à ses employés, ses dirigeants, ses actionnaires, ou à réinvestir.

« Même si le pouvoir d’achat des salariés a peu progressé, la compétitivité-coût de l’industrie française est très dégradée par rapport à celle de pays à niveau de gamme comparable, comme l’Espagne ».

Traduction : Les salaires n’augmentent pas (puisque les entreprises payent plus d’impôts) et malgré ce sacrifice, à qualité comparable, les produits gauloisiens sont plus chers que les produits espagnols.

Tout a foiré, toutes leurs politiques ont foiré et ils vous en redemandent toujours plus… 

Conclusion : En réalité, il y a bien austérité puisque nous payons plus d’impôts, ceux qui sont en activité n’ont eu que peu de progression de salaire et nous constatons beaucoup de progression du chômage.

Mais cette austérité, ces efforts, ont été stériles.

Et que vient faire l’euro là-dedans ?

Eh bien, rien. Strictement rien. Absolument rien.

En revanche des choix désastreux comme un système de retraite 100 % par répartition et 100 % contrôlé par l’État, une administration obèse, une pression fiscale parmi les plus élevée au monde, un code du travail psychorigide fondé sur la lutte du travailleur face à l’entreprise esclavagiste, la lubie du partage du travail conduisant à imposer à tous les 35 heures, la haine des riches symbolisée par l’impôt sur la fortune… pèsent lourd, très lourd et n’a rien à voir avec l’unité de compte utilisée en qualité de monnaie : C’est du flanc, un cache-misère, rien de plus.

Sauf que, justement pour les souverainistes, une monnaie 100 % contrôlée par l’État permettrait de compenser tous ces mauvais choix.

Vaste fumisterie, s’il en est.

Personnellement, je ne comprends toujours pas : Plutôt que de déléguer toujours plus de gestion à l’État (comme le voudraient les souverainistes) ou à des instances supranationales (comme le voudraient les Européistes), si nous pensions à déléguer moins pour retrouver de vraies marges de manœuvres ?

Je ne comprends pas que personne ne comprenne que changer d’heure ou de monnaie, ça ne changera de toute façon rien à la tonte des moutons.

Et que ceux qui vous en parlent comme du nirvâna sont finalement si nuls qu’il ne vous restera plus rien de votre vaillance à la fin de la fin.

Si ! Le bonheur de savoir que vous avez été outrageusement floués, trompés, cocufiés.

Y’en a encore qui aiment, semble-t-il, et qui semblent de plus volontaires pour ce rôle et cet avenir-là.

J’adore la perspective.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/la-monnaie.html

 


La fin des secrets ?

 

Des révélations étonnantes…

 

Snowden a fait savoir en début de mois que la CIA aurait développé des milliers de programmes pour effectuer une surveillance des citoyens par le biais de leur smartphone, télévision connectée ou ordinateur, en dehors de tout cadre légal.

Pas étonnant en soi.

Son organisation « non-gouvernementale » a mis en ligne plusieurs milliers de documents de la Central Intelligence Agency (CIA) révélant un immense arsenal d’outils que l’agence aurait développé pour espionner les conversations des citoyens.

Ce corpus baptisé « Vault 7 » contient en tout plus d’un gigaoctet de données sur les pratiques de surveillance et ravive du coup les tensions entre l’industrie technologique et l’administration américaine à la tête de laquelle le Président nouvellement élu persiste à « twister » à peu près n’importe quoi et son contraire, à peu près n’importe quand.

On ne s’en étonne même plus…

Quelques années après les révélations sur la National Security Agency (NSA), l’agence jumelle de la CIA, ces nouvelles fuites ont toutefois plusieurs intérêts.

D’abord, elles permettent de mieux appréhender l’étendue des pouvoirs de surveillance des États-Unis et l’arsenal utilisé pour s’immiscer dans la vie privée des citoyens du monde entier.

La première partie (parce que d’autres sont attendues) appelée « Year Zero » comprend 8.761 documents et lève le voile sur plus d’un millier de programmes malveillants et virus qui peuvent s’introduire ainsi dans des appareils électroniques pour en prendre le contrôle.

Et de pouvoir collecter massivement des informations privées en dehors de tout cadre juridique.

Là, moi ce qui m’étonne, c’est le « traitement » de ces informations : Combien sont-ils à analyser ces « métadonnées » pour en tirer quelque chose d’utile ?

Une armée !

Mais justement, une armée ça laisse des traces, au moins dans les budgets et ceux des américains sont certes colossaux, mais pas au point de prendre le pas sur le reste : Ça se verrait…

Là où on pourrait s’étonner, c’est que les objets visés appartiennent à la sphère du quotidien de tout à chacun. L’agence fédérale américaine aurait particulièrement ciblé le système d'exploitation Android présent, entre autres, sur des millions de smartphones des marques Samsung, HTC et Sony, partout dans le monde.

D’autres programmes sont focalisés sur iOS, le système d’exploitation présent dans les « Aïe-Phone » et les « Aïe-Pad » de la pomme Apple.

Wikileaks explique cet intérêt de la CIA pour iOS par « la popularité de « l’Aïe-Phone » chez les élites politiques, économiques et diplomatiques ».

Admettons. Et puis je m’en contre-cogne : Je n’utilise pas.

Mais l’agence a également visé le système d’exploitation Windows qui équipe des millions d’ordinateurs de bureau et d’ordinateurs portables (ça, j’utilise) ainsi que MacOS et Linux.

Là, j’ai.

Enfin et curieusement les télévisions connectées de la marque Samsung ont également été prises pour cible en coopération avec le MI5 (le service de renseignement intérieur du Royaume-Uni). Les deux entités ont ainsi développé des « malwares » (logiciels malveillants) dans le cadre d’un programme intitulé « Weeping Angel » : De l’humour-british (traduction : L’ange pleurant).

Ces outils sont capables d’enregistrer des conversations dans une pièce, même quand le téléviseur est en apparence éteint. Une fois les conversations enregistrées, le logiciel peut également transmettre les données interceptées vers un serveur. Et les deux agences de surveillance ont mis au point ces logiciels pour empêcher toute mise à jour des télévisions et empêcher ainsi un renforcement des systèmes de sécurité.

Ce dont on peut douter (parce que ça se voit), mais admettons.

En revanche, ce que Snowden ne dit pas, c’est que tout cela est possible à condition d’avoir soit un contact direct, physique, avec le dit appareil, comme les vulgaire « plombiers » du « Canard-déchaîné » ou du Watergate ; soit un accès « ciblé », identifié avec un IP, à sa connectique.

Or, je ne connais pas beaucoup de télé qui ait un IP valide. Mon frigo, oui, mon chauffage, mon « tas de boue à roulettes », ok, mais ma machine à laver le linge ou la vaisselle, mon mobile, même pas : J’évite (je suis né d’un millénaire révolu).

Et encore, on peut s’étonner ainsi de l’illustration qui est faite des méthodes d’espionnage beaucoup plus ciblées que celles dévoilées en 2013. En effet, Snowden mettait en exergue un programme de surveillance de masse, alors que ces documents révélés le 7 mars révèlent des écoutes ciblées sur des appareils sélectionnés. L’ONG Privacy International indique d’ailleurs à propos des pouvoirs de surveillance des gouvernements, « qu’ils sont extrêmement intrusifs, ont d’immenses conséquences sur la sécurité et ne sont pas suffisamment régulés. »

De plus, ces nouvelles révélations ont donc ravivé les tensions entre les sociétés de la Silicon Valley et les agences de renseignement américaines : La CIA aurait repéré 14 failles de sécurité sur le système iOS d’Apple pour ses « Aïe-Phone » et « Aïe-Pad ». En réponse, Apple a indiqué au New York Times que les problèmes de sécurité avaient déjà été réparés dans les anciennes versions de ces logiciels. La firme, pour se dédouaner et rassurer, a ajouté dans les colonnes du site de la BBC que « nos produits et logiciels sont conçus pour obtenir des mises à jour de sécurité très rapidement, et près de 80 % de nos usagers utilisent la dernière version de notre système opérationnel ».

« Gogol » a également déclaré qu’il était en train d’étudier les failles identifiées par Wikileaks. Le quotidien américain rappelle que le système Android est beaucoup plus vulnérable que le système d’exploitation de la pomme parce que « beaucoup de fabricants ou de fournisseurs utilisent des anciennes versions du logiciel ».

L’agence de renseignement américaine peut donc transformer votre télévision en appareil d’écoute, contourner les applications de cryptage, lire vos messages au-dessus de votre épaule et peut-être aussi contrôler votre véhicule.

Elle pourrait aussi et bien entendu contourner les protections par cryptage d’applications à succès comme WhatsApp, Signal, Telegram, Weibo ou encore Confide, en capturant les communications avant qu’elles ne soient cryptées.

Ceci étant, il semble que personne ne s’étonne, c’est qu’une si grande quantité de documents, en principe confidentiel sinon « top-secret » ait été diffusée auprès de la communauté de la cyber-sécurité pour en avoir reçu lui-même une partie qu’il a décidé de rendre publique…

« Cette collection extraordinaire, qui représente plusieurs centaines de millions de lignes de codes, dévoile à son détenteur la totalité de la capacité de piratage informatique de la CIA», avance-t-on.

« Ces archives semblent avoir circulé parmi d’anciens pirates du gouvernement américain et sous-traitants de façon non autorisée, l’un d’entre eux ayant fourni à WikiLeaks une partie de ces archives ».

Allons bon : Les espions se font espionner sans même prendre un minimum de précaution ?

Tiens donc, comme « c’est bizarre »…

Et ça ne vous étonne pas ?

Contrefeu immédiat : La CIA affirme avoir été au courant et accuse des fournisseurs. Ses agents affirment qu’ils s’attendaient à des fuites sur ses techniques de surveillance électronique.

Ils soupçonnent des sociétés ayant collaboré avec l’agence de renseignement d’en être à l’origine.

Les enquêteurs se sont dans un premier temps intéressés à une petite équipe d’informaticiens qui ont développé des logiciels et avaient apparemment des autorisations de sécurité. Ils travaillaient sur des projets de piratage avec la CIA, selon le journal. Citant des sources anonymes, le quotidien avance que certaines de ces personnes étaient « mécontentes », notamment après avoir perdu leur emploi. Elles auraient pu faire fuiter des données en représailles.

Du lard ou du cochon ?

Une fuite par le biais de sous-traitants ne serait pas une grosse surprise : C’est cohérent. Souvenez-vous, la NSA a en effet déjà été ébranlée par les fuites d’Edward Snowden en 2013, qui travaillait pour une entreprise. Et fin 2016, la même NSA a découvert qu’un autre collaborateur, Harold Martin, employé dans la même entreprise sous-traitante, avait dérobé et caché chez lui environ 50.000 giga-octets de documents et de données, dont certains éléments sensibles.

A-t-on idée de faire appel à des sous-traitants en ces domaines…

Une démarche d’amateur !

Mais les grandes fuites de documents ne viennent pas toujours de contractuels : Chelsea Manning, qui a donné à WikiLeaks des centaines de milliers de pages de correspondances diplomatiques en 2010, était ainsi analyste du renseignement dans l’armée.

En revanche, on ne sait toujours pas avec certitude qui a dérobé les « Panama-Pampers »…

Et là encore, ça ne vous étonne pas plus que ça !

Du coup, on peut se poser quelques questions : Entre une opération de camouflage à tiroir ou une réelle bévue, il y a à boire et à manger.

Je ne sais plus qui disait qu’ « entre un complot », une manipulation, « et une bêtise, le plus souvent, c’est cette dernière qui est à l’origine des choses les plus étonnantes ».

Parce que bon, vous êtes dans votre salon en train de papoter : La CIA vous écoute via le petit écran, même si vous le croyez éteint. Au restaurant, vous vous éloignez quelques minutes de votre mobile : Celui-ci est désormais équipé d’un mouchard qui transmet discussions et documents aux services secrets d’un pays ami… ou chez un concurrent, même s’ils ont été transmis par une application cryptée.

Tu me vous diras que devant la télé, on ne dit pas grand-chose d’ultraconfidentiel.

Mais sur certains modèles, le mouchard peut d’ailleurs avoir été posé sans intervention physique : Il suffit qu’il ait été connecté/identifié.

Tout ce qui est ou a été « connecté » est effectivement traçable. C’est même le thème de la seconde partie de « Laudato si… », le dernier roman d’été (qui s’est clos en janvier dernier un peu à la va-vite) et qui explique l’inexplicable.

Globalement on en a d’ailleurs confirmation indirecte : Plus d’attentat « organisé » sur le sol Gauloisien (mais ailleurs, ça persiste) alors même que le ministère se glorifie d’en avoir déjoué des dizaines depuis celui du 14 juillet 2016, qui nécessitent une « intendance » qui se repèrent sur les réseaux (Internet et téléphonique), les « traces », en revanche la dernière attaque d’un camé-alcoolisé comme à Orly, dès lors qu’elle est improvisée, ne peut pas être « prévenue » par les services, puisqu’il n’y a pas de traces décelables.

Non, ce qui m’étonne, c’est que non sans ironie même la puissante centrale de renseignement américaine n’est pas à l’abri de fuites, qui peuvent venir au grand jour mais aussi être captées par des organisations peu recommandables.

C’est là que je m’interroge.

Des révélations qui finalement ne constituent certes qu’une demi-surprise. À l'ère numérique, la vie privée est de plus en plus publique. La protection des données personnelles risque d’être bornée, voire illusoire.

On en voit bien avec quelques candidats à la magistrature suprême du pays, incapables de cacher quoique ce soit de leurs turpitudes, dont « Fifi-le-souteneur » a fait les frais encore récemment.

Pour « twister » ou envoyer des messages top-secret, « MacDonald-Trompe » et « Il-a-ri-Pine-tonne » en sont d’autres exemples préférerant se servir de leur mobile habituel plutôt que de s’encombrer d’un nouveau smartphone dont il faut apprendre à se servir !

Demain, un pirate plus ou moins bien intentionné pourra de toute façon pénétrer dans un réseau qui paraît aujourd’hui inviolable. Il faut le savoir et agir en conséquence.

Alors quid ? Commodo ?

Et la CIA nous démontre que si elle sait mener des opérations de surveillance très pointues, elle semble être incapable de contrôler ses propres employés et sous-traitants : « La CIA peut pirater n’importe quelle TV Samsung mais elle n’est pas capable de détecter un accès inhabituel à l’un de ses serveurs ou une exfiltration de données anormale ! »

Il semble donc clair que l’agence n’a pas du tout tiré les leçons des révélations précédentes via Wikileaks avec Manning et Assange, ou via la presse avec Snowden.

Elle n'a pas pris soin de se doter d’outils permettant d’analyser les comportements cybers de ses employés pour éviter ce genre de fuites. Un comble pour des espions !

Mais demain ?

Sera-t-il possible de cacher des secrets ?

Non veut-on nous faire croire et le mieux c’est de ne pas en avoir, vous fait-on savoir.

Excusez-moi, mais là je me bidonne : Quelle triste vie ces personnes qui prétendent sagement n’avoir rien à cacher, rien à craindre, rien qui ne saurait pas se dévoiler.

Certes, c’est reposant et… rassurant.

Surtout pour les autorités.

Or, des secrets, j’en ai plein : Rien que les « opérations de window-dressing », celles qui entourent la « césure d’exercice » dans des comptes, ceux de sociétés ou comme les vôtres en particulier, c’est parfois le fruit de semaines voire de mois de préparation en vue « d’optimiser » légalement ce qui peut l’être.

Évidemment, si je sais faire, les recettes je ne les donne pas : D’ailleurs, « j’ai déjà oublié, M’ssieur le juge ! »

Le secret professionnel, ça se respecte jusque dans la loi commune à tous.

Et comment cacher un « secret » ?

Eh bien la bonne formule, c’est qu’il n’apparaisse nulle part. Aucune trace. Même pas de sa propre existence.

Comment cacher ce qui n’existe pas ? Mais justement, il n’y a pas à le cacher puisque… ça n’existe officiellement pas.

La meilleure parade à toutes investigations potentielles.

Ou alors, vous le mettez là où il ne se voit pas, comme le nez au milieu du visage : Il passera inaperçu.

On attendant, si les apprentis-espions professionnels se font pirater, c’est qu’ils ne sont pas doués.

Ce qui reste rassurant : Il faut se préparer, tous les jours, à ce toute se sache, pour et par n’importe qui.

Même vos secrets les plus ultimes. Justement ceux-là qui n’ont jamais existé, « m’ssieur le juge ».

Et vous aurez une paix royale.

Souvenez-vous de « Kaka-zut-hack », de « Fifi-le-souteneur », des voleurs de « Kim-kaka-chiant » et tant d’autres : Ils se sont fait piquer sur leurs dépenses, leur train de vie devenu trop « incohérent ». Leur « secret » a craqué, parce qu’il a attiré le regard.

C’est tout : Dormez donc tranquillement, Snowden ne révèle finalement que ce qui peut être révélé, le reste, vous ne saurez jamais.

N’est-ce pas, « Ami-Râle » ?

Pourquoi personne ne croit au détournement des « milliards de la Division Daguet », malgré les nombreux documents officiels qui confortent cet épisode historique ?

Parce que ces milliards disparus ont mis 18 ans à ressortir (et encore, pas tout) et d’une façon qui ne laisse aucune trace.

Un vrai cas d’école.

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/la-fin-des-secrets.html

 


Passer de l’euro au franc, pas si simple

 

On s’y intéresse enfin !

 

Il était temps : On se penche enfin sur les effets économiques et financiers sur un des « points-forts » du programme de « Marinella-tchi-tchi » : Sortir de la zone euro…

Personnellement, ça me fait marrer, tellement c’est déjà manifestement complexe pour nos voisins d’Outre-Manche qui pourtant n’étaient pas dans l’Eurozone pour avoir gardé depuis toujours leur Livre-Sterling à l’effigie de leur royale et très gracieuse Majesté. Pour eux, il s’agit seulement de sortir de l’Europe, de ses institutions, de ses règlements, de ses traités commerciaux, douaniers, etc. et de revoir l’ensemble de ses relations internationales avec ses voisins immédiats.

C’est simple, ils ne sont pas encore sortis, vont seulement faire jouer la clause de l’article 50, des mois et des mois après le « Brexit », pour seulement entamer une période transitoire de 24 mois au terme de laquelle ils sortiront réellement et définitivement.

Et « Marinella-tchi-tchi » veut claquer la porte en claquant dans les doigts ?

Hérétique !

D’autant qu’elle conditionne désormais cette sortie, non pas par la voie parlementaire – qu’elle n’aura pas, puisqu’elle est bien consciente qu’elle n’aura pas de majorité parlementaire, ni à l’Assemblée nationale, ni au Sénat – mais par la voie référendaire.

Plus simple, plus court, plus facile, à condition d’avoir l’autorisation parlementaire de pouvoir organiser ce référendum qui modifierait la constitution et quelques traités, ce qui n’est pas joué d’avance…

De toute façon, le peuple qui l’aurait élue ne veut pas sortir, à presque 4 personnes sur 5 (en fait plus de 7 sur 10).

Mais admettons qu’après une vaste et bonne campagne qui vanterait les mérites d’un retour au Franc (Poincaré, Pinay ou Thermidor, on ne sait pas encore), elle obtienne une majorité pour ce faire, encore faudrait-il entrer dans le processus dudit article 50, passer par la caisse effacer les ardoises du pays – probablement avec des impôts nouveaux et exceptionnels, et vous savez que le provisoire a tendance à durer outre-mesure en « Gauloisie-hexagonale » – ce n’est jamais qu’une étape vers un retour effectif à une monnaie nationale « autonome » qui peut durer elle aussi, des mois et des mois.

En un mot comme en cent, un long travail stressant de préparation.

D’autant quand on songe au « boulot » qu’il a fallu fournir pour qualifier et entrer le pays dans l’Euro.

Il a fallu un traité après un référendum qui a clivé le pays en mode « transversal-des-partis », inventer le passage de l’ECU vers l’Euro, puis basculer vers la disparition du « franc-gauloisien » et en assumer les conséquences qui se sont étalées sur plusieurs années : Quoiqu’en disent tous les « sachants », l’opération a généré une perte de pouvoir d’achat du citoyen lambda, qu’il se refusent à qualifier d’inflation, mais qui était bien réel.

Logique en plus : Une étiquette de prix affiché à 10 balles, ça donne 1,52449 euros. Personnellement, je suis commerçant-détaillant, je passe immédiatement à 1,53 euros, et puis comme j’en ai ma claque de rendre la monnaie de 2 centimes d’euro, je vais dans une seconde étape à 1,55 €.

Soit « mécaniquement » un prix de 1,67 % supérieur du jour au lendemain, et tout le monde n’y voit que du feu…

Et c’est autant de moins dans les portemonnaies du Smicard.

Imaginez donc un peu l’opération inverse, d’autant mieux qu’elle s’étalera sur plusieurs années au fil de la dévaluation de la nouvelle monnaie…

Un débat doit donc s’ouvrir entre les partisans de la sortie de l’euro et ses opposants sur les conséquences d’une telle décision. Un débat déjà obscurci par le recours à des arguments spécieux et des affirmations inexactes. Alors qu’on devrait demander à ce que les problèmes juridiques et financiers que soulèverait cette sortie de l’euro soient clairement analysés.

On rappelle donc que le passage du franc à l’euro en janvier 2002 et le retour éventuel de l’euro au franc, proposé par plusieurs candidats à la présidentielle, parce qu’ils viennent peut-être d’horizon différents, mais ils sont nombreux sur la ligne de départ (« As-linoléum », « Dupont-Gnangnan » et « Mes-Luches » dans son plan « B »), ne sont pas des opérations exactement symétriques en dépit des apparences.

Revenons au 1er janvier 2002. La « Gauloisie-ambitieuse » abandonne sa monnaie nationale et choisit l’euro. À cette date, le franc a juridiquement disparu. Les billets en circulation libellés en francs ont été échangés contre des billets libellés en euro, au taux de change de 1 euro pour 6,55957 francs.

Les billets et pièces en francs ont pu être utilisés pendant une période de transition de deux mois (jusqu’au 17 février 2002). Ils étaient échangeables à un guichet de la Banque de France jusqu’au 7 février 2005 pour les pièces, et jusqu’au 17 février 2012 pour les billets. 

En revanche, tous les comptes en monnaie scripturale (comptes de dépôt et d’épargne…), toutes les écritures comptables, toutes les cotations boursières à Paris-sur-plage, toutes les créances et les dettes ont été, à la date du 1er janvier 2002 – automatiquement et sans que l’on puisse s’y opposer – transformées en écritures en euros, au même taux de change.

Je vais vous dire : En 1999, j’ai même monté une société au capital social directement libellé en euros. C’était légal, alors pourquoi me gêner ?

En revanche, si j’ai tenu la compta en euros, mes déclarations fiscales et sociales étaient libellées en franc…

Pas grave : Les télé-déclarations n’existaient pas, on se tamponnait le tout à la mimine et au « blanc-couvrant ».

Dans le cas envisagé d’un retour au franc comme monnaie légale et abandon par la France de l’euro, la situation serait bien différente. Si le franc a disparu le 1er janvier 2002, l’euro, lui, continuera d’être utilisé par plusieurs pays, au moins quelques années. Pour les gauloisiens-nationalistes (et les autres patriotiques et Gaullistes), il deviendra une devise étrangère.

Les conséquences, forcément, en sont donc différentes, l’Euro n’étant alors rien d’autres que le Dollar européen, la Livre anglaise ou le Forint hongrois.

Très probablement, et par mesure de simplification, il serait convenu que le franc (nouveau) serait égal, à la date de la décision, à un euro.

Supposons, pour fixer les idées, que l’opération d’abandon de l’euro intervienne au 1erjanvier 2018. À cette date, les billets libellés en euros commenceraient à être retirés de la circulation et seraient progressivement échangés contre des billets en francs (1 euro =1 franc), probablement imprimé à l’effigie de la famille « La-Peine » (mais ce n’est qu’une hypothèse de ma part, parce que c’est un « truc » qui me brulerait les doigts.

Notez que personnellement, redevenu « touriste-ritalien » ou monégasque en mon pays, j’aurai une carte Visa en Euro et une MasterCard en dollar. J’aime bien le dollar américain, il est accepté partout au monde, même en URSS qui s’en gavait…

La monnaie scripturale suivrait le même schéma au 1er janvier 2018 : Les comptes de dépôts et d’épargne, les écritures comptables, les cotations boursières à Paris-sur-plage seraient libellés en Francs sur la base de 1 franc =1 euro, donc sans modification de la valeur faciale. 

Qu’en serait-il des créances et dettes non échues ? Le fait que le franc devienne la monnaie légale en France ne change pas la dénomination des créances et des dettes non échues : Il n’est pas interdit de détenir des actifs en devises étrangères.

Dans ces conditions, si les titulaires d’une créance en euros choisissent de conserver cette devise, seul le franc ayant cours légal, le remboursement de la dette, au moment contractuellement prévu, devra se faire par la contrepartie en francs du montant en euros.

À cette date contractuelle, le taux de change du franc ne sera pas nécessairement de un franc pour un euro…

Et affirmer le contraire reste une hérésie.

Le pays s’est endetté en euro à hauteur de 2.000 milliards et de l’ordre de 60 % auprès de prêteurs étrangers. Il remboursera donc en euro ces 1.200 milliards.

S’il avait emprunté en dollars, pareil : Le Trésor-pue-blique aurait remboursé en dollars ; en barriques de vin, pour un retour en barriques de vin ; en Yuan, pour un retour en Yuan, etc.

Il n’y a que les comptes nationaux, ceux des résidents, libellés automatiquement en franc, qui seront remboursés en franc.

Pour tout vous dire, la masse monétaire libellée en franc-gauloisien serait notablement inférieure à celle de l’euro. C’est donc un marché (de change) nettement plus « spéculable » qu’avec la masse monétaire d’un continent entier (qui plus est représentant 30 % des masses de change dans le monde qui changent de main tous les jours).

La gauloisie-monétaire, c’est à peine quelques pourcents de la masse des échanges quotidiens mondiaux, moins que la Livre-Sterling.

Une solution, pour paraître plus gros et maîtriser la valeur de la monnaie, pourrait être de mettre en place un substitue à l’euro avec une nouvelle monnaie commune (à partager par exemple avec les principautés d’Andorre, de Monaco, je ne sais pas…).

Notez que nous avons aussi « un empire » avec le franc-CFA et le franc-CFP qui ont toujours cours : Le soleil ne se couche jamais sur ceux-là réunis…

Mais pour mettre en place une monnaie commune, faut-il d’abord quitter l’euro (monnaie unique) et accessoirement trouver des partenaires avec lesquels créer cette monnaie commune !

À partir de cette analyse théorique, il faut alors distinguer deux hypothèses très différentes de sortie de l’euro. 

Dans le premier cas, la « Gauloisie-hexagonale » renonce à l’euro, revient à une monnaie nationale, le franc, mais respecte ses engagements à l’égard des prêteurs nationaux et internationaux.

Nul ne doute qu’une décision de sortie de l’euro et le retour au franc se traduirait par une dévaluation de fait de la monnaie nationale. Ce point n’est contesté par personne, et c’est même l’objectif affiché des partisans de la sortie de l’euro.

Ce qui reste sujet à débat est le montant de la dévaluation : 10 % sont certainement un minimum ; le maximum dépend de la confiance qu’inspirera le nouveau gouvernement aux marchés financiers.

Pour tout vous dire, il n’inspire déjà aucune confiance…

Dans un tel cas, la dette publique, exprimée en francs, serait donc facialement et automatiquement augmentée d’au moins 10 %, tant en stock (soit 2.200 milliards de francs au lieu de 2.000 milliards d’euros) qu’en coût annuel (intérêts), soit 50 milliards de francs au lieu de 45 milliards d’euros.

Pour un PIB au mieux similaire, identique à ce qu’il serait sans sortie de l’euro.

Simultanément, la charge annuelle d’intérêts (en euros ou en francs) serait accrue, car le rendement demandé par les investisseurs est plus important pour une dette libellée en devise nationale qu’en devise stable. Le gouverneur de la Banque de France avance ainsi une augmentation de la charge d’intérêts de 30 milliards d’euros… à rajouter, pour un total de 80 milliards d’euros, soit 88 milliards de « franc-dévalué » !

Une explosion qu’on retrouvera instantanément dans les comptes publics et donc sur votre feuille d’impôt.

Dans la deuxième hypothèse, la plus fréquemment avancée tant à gôche qu’à l’extrême droâte, la sortie de l’euro s’accompagnerait de la décision de rembourser en francs la dette de l’État (le cas de la dette des collectivités locales et autres institutions publiques n’est pas tranché, mais elle suivra probablement le même cheminement). Les entreprises, pour leur part, continueront à honorer leur dette dans la devise initiale pour ne pas perturber leur image sur le marché et ça va leur coûter « chaud ».

Quand on dit « rembourser en francs sa dette en euro », on veut dire qu’une dette de 100 euros serait remboursée 100 francs (alors même que, sur le marché des changes, le cours du franc ne serait plus de 1 euro, mais de 0,90 ou 0,80 euros).

Ce qui revient à dire, si c’était possible sur les marchés internationaux, que le pays « fait défaut » sur la différence.

Une hypothèse déjà avancée, puis reculée, par « Deux-noix-Âme-mont », qualifiée de parfaitement et totalement irresponsable par toute la classe politique et nombre de « spécialistes » unanimes.

Dans une telle hypothèse, pour y voir clair, il faudra répondre avec précision à quatre questions : 

– Le Trésor peut-il aujourd’hui décider de rembourser en francs sa dette en euro (ou en n’importe quelle monnaie : dollar américain, yen, livre sterling…) ?

La réponse est oui pour les résidents (votre épargne, vos assurances-vie qui seraient ruinées), elle est négative pour les créanciers étrangers… 

– Le vote d’une loi par le Parlement Gauloisien donnerait-il le droit au Trésor de rembourser en francs sa dette en euros ?

Probablement. Mais en pratique, on se heurterait au même problème de droit international.

Voyez donc ce qu’il en coûte à « Chavez-bien-le-dire », à l’Argentine, au Brésil.

Et encore, le premier et le dernier des pays cités vendent du pétrole, libellé… en dollars américains…

Les partisans de cette solution vous citeront le cas islandais, candidat repenti à l’intégration de l’euro, qui a fait défaut. Et s’en sort aujourd’hui plutôt bien.

À deux remarques de taille près : Le défaut était « bancaire » et pas étatique ; et l’Islande pèse 300.000 habitants, par 66 millions.

– Quelle serait la conséquence d’un remboursement en francs d’une dette en euros ?

Là, on entre dans le domaine de l’imaginaire (racine carrée de – 1, les nombres irrationnels)…

Personne ne connaît la réponse puisque ça n’a jamais été fait. Mais dans le meilleur des cas ça conduit à une dévaluation dramatique de nos créances, puisque c’est l’effet recherché paradoxalement par les tenants de cette solution.

Je dis « paradoxalement », parce qu’ils veulent dévaluation pour « mieux exporter » devenir enfin compétitifs, mais c’est sans compter que si « la machine » irait mieux (ce qui reste à démontrer), du même coup on dévalue sur les marchés internationaux les créances détenues sur le « Trésor-gauloisien » : Comme il vient d’être dit, un « défaut partiel ».

Or, qu’on compte bien : Entre la Grèce qui pourrait faire défaut sur 200 milliards d’euros, ce qui a des conséquences dramatiques autour d’Athènes et la mer Égée pour les populations autochtones (– 7 % de croissance… négative au total, creusant encore plus le ratio dette/PIB) et un pays comme la « Gauloisie-failliteuse » et ses 2.000 milliards de dettes publiques, vous imaginez bien que les dégâts sur la finance mondiale n’ont pas du tout la même envergure, ni même les mêmes conséquences ; 

– Le financement de l’État par la Banque de France serait-il une solution ?

Cela revient à se demander si la sortie de l’euro est une solution à la dette publique. Mais là, on connaît la réponse : Bien sûr que la BdF peut demain imprimer autant de monnaie scripturale ou fiduciaire que le gouvernement le veut bien.

Elle l’a fait jusqu’en 1976. Elle peut le refaire, d’autant que c’était sa mission première (et même essentielle) quand elle a été créée par le « Cousin-Napoléon » (celui qui a réussi et repose aux Invalides dans son septuple cercueil entouré de ses maréchaux).

Mais à l’origine, les armées impériales portaient des valeurs de la République partout en Europe et depuis bien longtemps, ce n’est plus le cas.

Si la BdF se remet à le faire, ce sera entourée d’un « mur de la honte » pour protéger notre patrie affamée.

Affamée, parce que plus rien n’y entrera, et en conséquence, plus rien ne pourra en sortir aisément.

Autrement dit, les exportations, loin d’être boostées pourraient bien ne pas profiter de l’aubaine d’une « dévaluation-compétitive » et forcée.

Alors donc, réfléchissons-y avant de voter.

Certes, l’euro est inadapté pour les pays du « Club-Med » (Gauloisie, Hispanie, Lusitanie, Ritalie, Hellénie) et l’Helvétie (et quelques autres) se portent pas si mal face à l’Euro, sans y être jamais entré : C’est un constat.

Et au sein de la zone euro, c’est l’Allemagne et quelques-uns de ses partenaires directs qui s’en portent le mieux, puisqu’elle a détruit le tissu industriel de ses concurrents de l’eurozone grâce à ses réformes passées, celles que personne n’a eu le courage de faire en « Gauloisie-universelle ».

En témoignent à la fois ses excédents publics, mais tout autant les excédents indécents de sa balance commerciale, en rappelant que 60 % de son commerce extérieur se fait avec ses 26 autres partenaires européens.

C’est donc la Teutonie qui doit sortir de l’euro (et l’ancienne zone du mark), pas les autres (même si ce pays n’y a aucun intérêt).

Et là, ça change tout (ou presque).

Mais on n’en est pas là et on prend une fois de plus le problème à l’envers à l’occasion de la débauche de démagogie propre à nos campagnes électorales, puisque ce n’est plus un problème d’Europe, mais un problème proprement teuton : Ils s’enrichissent sur le dos de tous les autres (grand bien leur en fasse), mais sans aucune contrepartie.

Dommage, une fois de plus, de mal poser le problème : Cela mène immanquablement à des solutions catastrophiques.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/on-sy-interesse-enfin.html

 


Le programme de « Manu-MacRond » est sorti (III).

 

La critique

 

J’y reviens, comme promis. Son programme ne serait somme toute qu’un timide compromis entre la gôche et la droâte. C’est le constat établi par un groupe de hauts fonctionnaires sur le programme économique de « MacRond ».

Réunis sous la bannière du « Cercle Necker », ces spécialistes de la politique économique vilipendent la « macronomie » qu’ils ne jugent ni sociale, ni libérale.

En voulant satisfaire la droâte de la gôche et la gôche de la droâte, ils en disent que « Manu » livre un programme fort peu ambitieux qui risque de n’être qu’une continuation du « Tagadisme-à-la-fraise-des-bois », rien de plus.

Notez que je n’en doutais pas trop depuis l’origine : C’est un « pur-produit » du Président sortant vous ai-je toujours dit, une sorte de fils adultérin entre « l’ennemi-de-la-phynance » qui aurait pornographé avec celle-ci.

Mais le « Cercle Necker » va plus loin.

Et ce ne sont pas des « Gracques », les mêmes, mais « soces ».

« Le programme d’Emmanuel Macron, c’est la France maintenue dans son déficit et le creusement de son stock de dette. Le candidat du compromis soi-disant social-libéral fait, comme ses prédécesseurs, le pari du temps. Il espère naïvement que les marchés lui laisseront éternellement du répit. Le courage politique attendra. Tout comme le retour de la France à la prospérité et au progrès social ».

Leurs arguments dans le détail :

Programme économique : « Derrière une présentation avantageuse, aucun changement d’orientation ».

Vlan, dans les dents…

Pour soutenir l’économie, « Manu-Mac-Rond » souhaite baisser le niveau des prélèvements obligatoires. « Nous baisserons les taxes, les cotisations et les impôts à hauteur de 20 milliards d’euros par an à la fin du quinquennat », déclare-t-il.

Pour le « Cercle Necker », « ce programme repose sur un profond malentendu » masqué «derrière une présentation habile et avantageuse » car, sur le fond, « il ne laisse espérer aucun changement d'orientation » par rapport au quinquennat finissant.

Il prend le risque « d’entretenir le pays dans sa dépendance à la dépense publique et au maintien des rentes ».

Et de conclure : « Il ne peut satisfaire ni les électeurs de sensibilité libérale, ni ceux qui ont à cœur la justice sociale ».

Pas idiot…

Et ça doit plaire aux « prêteurs » qui ne savent plus où placer leurs sous.

Fiscalité des entreprises : « Une baisse à dose homéopathique ».

Il souhaite que l’impôt sur les sociétés passe de 33,3 % à 25 % pour rejoindre la moyenne européenne. Le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) serait transformé en allègement pérenne de cotisations pour les entreprises. Un effort supplémentaire sera fait pour supprimer toute charge patronale au niveau du salaire minimum.

Pour les hauts fonctionnaires du groupe qui auraient appris à compter à l’ékole des énârques, « une baisse de 20 milliards d’euros des prélèvements obligatoires représenterait moins de 1 % du PIB ».

« Cela ne permettrait pas de réduire l’écart de 8 % de prélèvements obligatoires par rapport à l’Allemagne et de 7 à 8 % de recettes publiques hors prélèvements obligatoires prélevés tous les ans sur les Français sous forme de taxes, de services publics payants et autres redevances », précisent-ils.

Forcément…

Ces grands commis de l’État en concluent que « si l’ordonnance homéopathique du Dr. Macron fonctionnait, nous serions rendus en 2022 à 52 % du PIB de dépenses publiques et 44 % de prélèvements obligatoires, contre 55 % et 45 % en début de période ».

« Certainement pas de quoi redonner du souffle à notre appareil productif », concluent-ils.

Effectivement, pas très ambitieux…

Fiscalité des ménages : « Une répartition injuste et inefficace »…

Le candidat veut débloquer un 13ème mois pour les salariés au SMIC en augmentant de 50 % la prime d’activité et en supprimant les cotisations salariales maladie et assurance-chômage. Cette dernière baisse bénéficierait à tous les « Gaulosiens », quel que soit leur revenu.

Une mesure financée par une hausse de 1,7 % de la Contribution sociale généralisée (CSG).

Le Cercle Necker y voit « l’injustice la plus frappante » car la hausse de la CSG consiste « à faire payer par le pouvoir d’achat des Français le refus de Macron de réaliser des économies franches pour notre système social ».

Et personnellement, j’y vois à jeu à « somme nulle » : Je pique direct dans la poche de tout le monde pour en redonner aux seuls qui ont des revenus d’activité et créent déjà des richesses par leur labeur…

Or, ceux-là restent les moins nombreux dans ce foutu pays : À peine 27 millions (dont 5 millions de chômeurs) pour 66 millions de personnes…

Le logement est aussi au cœur du projet « d’En Marche! ». Et d’ici 2020, « quatre Français sur cinq ne paieront plus la taxe d'habitation », en dit le leader du mouvement. Faudra bien compenser autrement, non ?

Et notez que ce n’est pas avec ça qu’on construira plus, d’autant que les communes n’auront peut-être plus les moyens de viabiliser les nouvelles constructions.

Quant à l’ISF, il serait transformé en « impôt sur la fortune immobilière », lui qui a su sous-estimer la sienne. Un prélèvement unique sur les revenus du capital, de l’ordre de 30 %, serait créé.

Une démence… Quid des capitaux qui ne procurent pas de revenu, comme les patrimoines dit « d’usage » ? On taxerait alors un « revenu-virtuel » comme le propose la « gôche de la gôche trotskisarde » ?

Quant à réduire d’autorité de 30 % les revenus nets des « capitaux actifs », ceux qui doivent s’autofinancer et se multiplier parce qu’ils sont l’avenir des générations futures, déjà qu’ils ont du mal, là, ce serait carrément la mort du petit-chat, par étouffement et noyade, la double-peine.

Mais les hauts fonctionnaires parlent à cet égard seulement d’« inconséquence ».

Le financement de ces mesures ne serait possible que par une augmentation d’impôts… pesant sur les mêmes contribuables : « Les défenseurs de la progressivité de l’impôt n’y trouveront pas leurs petits », ajoutent-ils. Alors que l’exonération de la taxe d’habitation est déjà quasi-généralisée pour les foyers de faible revenu fiscal, la création d’une « flat-tax » devrait au contraire bénéficier quasi-exclusivement aux hauts revenus.

L’erreur de casting ?

Pas du tout : Ils jubilent déjà, les « kons-cernés » de « possédants » !

En revanche, ce qui fait le tissu économique des « forces-vives » d’un pays, les classes-moyennes, une fois de plus, il sera tondu…

Déjà qu’il n’en reste plus beaucoup, on va en venir à la peau des os !

Dépense publique : « La contenir… mais moins encore que sous Hollande ».

Ah oui ? On fait quoi au juste ?

« MacRond » veut s’inscrire dans le cadre d’une « baisse durable des dépenses publiques » qui doit atteindre 60 milliards d’euros par an en fin de quinquennat.

Le « Cercle Necker » remarque que l’effort de 60 milliards d’économies sur cinq ans serait moins intense que l’objectif promis par « Tagada-à-la-fraise-des-bois » sur trois ans (50 Md€) en 2017.

Nombre de fonctionnaires : « Un gain de productivité inférieur à 1 % par an ».

Parmi les 60 milliards d’économies tendancielles, le candidat à vos suffrages souhaite que l’État réduise ses dépenses de 25 milliards. À cette fin, il entend notamment effectuer une baisse de 50.000 agents publics en cinq ans.

Je ne sais pas comment, pas plus que n’ont su y faire ses prédécesseurs, d’autant qu’il en embauche par ailleurs…

Mais, selon les calculs desdits hauts fonctionnaires, cette réduction des effectifs de la fonction publique représenterait un « gain de productivité » inférieur à 1 % par an.

« M. Macron compte obtenir ce quantum en faisant respecter dans la fonction publique la durée légale du temps de travail », poursuivent-ils qui estiment que « ce cruel manque d’ambition » démontre que le candidat « d’En Marche! » renonce à « mener de véritables réformes de structure ».

Pas faux !

Il brosse dans le sens du poil d’un quart des « actifs » du pays : Pas kon…

Sécurité sociale : « Un grand manque d’ambition ».

Selon « Manu MacRond », la sphère sociale connaîtra 25 milliards d’euros d’économie par an d’ici la fin du quinquennat. L’assurance-maladie réduirait ses dépenses de 15 milliards. L’assurance-chômage de 10 milliards grâce à une baisse significative du taux de chômage qui reviendrait à 7 % d’ici 2022.

Et eux déplorent : « En promettant 15 Md€ d’économies sur l’assurance maladie mais aucune économie sur le système de retraites, il renforcera les travers de notre système de soins et de sécurité sociale : report des reste-à-charge sur les plus jeunes et les personnes éloignées de l’emploi, entretien de la rente de nombreuses professions de santé, report indéfini du poids de notre dette sociale sur les travailleurs de demain ».

De plus, « côté assurance chômage, M. Macron met la charrue avant les bœufs et promet 10 Md€ d'économies… en pariant sur une baisse du taux de chômage à 7 % en 2022 – un niveau jamais atteint depuis 2008, après cinq années de croissance supérieure à 2 %. Qui peut encore croire que les promesses de M. Macron sont à la hauteur du défi de la lutte contre le chômage ? », questionne le « Cercle Necker ».

Moi, je ne dis rien : On spécule, comme d’habitude, et rien de plus…

Déficits et dette publics : « Un scénario intenable ».

L’ancien locataire de Bercy affirme qu’il maintiendra le déficit public sous la barre des 3 % du PIB.

« Avec cette hypothétique baisse des dépenses budgétaires en fin de mandat, le candidat espère diminuer le poids des dépenses publiques dans le PIB de 3 points – c’est-à-dire de le ramener autour de 52 %, point de départ antérieur à la crise de 2008. La belle affaire ! », s’exclament les membres du « Cercle Necker ».

Qui précisent que « cette baisse comblerait à peine le quart de la différence de niveau de dépenses publiques avec l’Allemagne, où les niveaux de service public sont équivalents malgré 13 points de dépenses publiques en moins ».

Les faits sont si têtus quand ils s’y mettent…

« Ce dont la France a besoin, c’est de passer en dessous de 1 % de déficit public, pour cesser d’emprunter à des investisseurs – majoritairement étrangers – de l’argent pour rembourser… les intérêts de sa propre dette », précise l’un d’entre eux.

Le « Cercle Necker » réfute ainsi l’argument de « MacRond » selon lequel « promettre plus serait irréaliste » car « il fait fi des nombreuses expériences étrangères – Irlande, Espagne, Allemagne – qui le contredisent dans les années récentes ».

Admettons : Quand on a loupé le train, on reste sur le quai. Il est vain de courir après ledit train pour le rattraper, tout le monde sait ça.

Et de conclure : « Son programme pour la relance sera financé par des taux d’intérêt bas»…

J’adore : Là, il serait bien le seul à avoir des certitudes, là où tout le monde constate que les taux augmentent…

Un pari dangereux sur l’avenir, quand on sait que le montant des intérêts payés en 2005 était le même qu’aujourd'hui, pour un encours deux fois moindre – et qu’il pourrait donc être le double demain.

« Quand on sait que la France fait partie des derniers pays à relever du déficit budgétaire excessif dans la zone euro, il y a de quoi s'inquiéter ».

Bon, ils ne sont pas très tendres mais globalement assez lucides : Je vous l’avais dit précédemment, « c’est beau comme un camion neuf », mais ça ne résiste pas aux yeux d’experts de la « chose publique ».

Personnellement, je trouve normal que ce cercle se mêle de ce qu’il aura à mettre en œuvre. Mais ses membres passent à côté de l’essentiel, même s’ils le côtoient : Rien ne se fait sans pognon… Le vôtre, naturellement.

Et quand on compte « normalement », pas avec des œillères ni avec le Bescherelle en main, mais une bonne vieille table des logarithmes népériens, on se rend compte qu’il en manque…

D’ailleurs, il relègue les questions budgétaires en dernière page de son programme : Un hasard ? Et elles sont très succinctement traitées et l’exigence de la réduction des déficits étant reconnue, c’est en responsabilisant les ministres sur leurs objectifs de dépenses qu’on entend économiser 60 milliards €.

C’est bien simple, un tiers des mesures proposées pèseront sur les finances publiques, soit en restreignant les recettes, soit en augmentant les dépenses.

On récapitule : Les mesures qui coûteront des milliards nouveaux :

  1. Lancement d’un grand Plan d’investissement de 50 milliards d’euros dont :

– 5 milliards d’euros consacrés à l’agriculture (dont modernisation des exploitations) ;

– Et 5 milliards d’euros consacrés à la santé (dont développement de maisons de santé) ;

  1. Réduction des cotisations payées par les salariés, par les indépendants et par les fonctionnaires : Près de 500 euros supplémentaires nets par an pour un salaire de 2.200 euros nets par mois ;
  2. Baisse des cotisations sociales employeur de 6 points en remplacement du CICE, et jusqu’à 10 points au niveau du SMIC : Les employeurs économiseront près de 1.800 euros par an et par salarié au SMIC, 2.200 euros par an pour un salarié payé 3.000 euros bruts par mois ;
  3. Rénovation d’un million de logements mal isolés d’ici 2022 ;
  4. Instauration d’un budget de la zone euro voté par un Parlement de la zone euro et exécuté par un ministre de l’Économie et des Finances de la zone euro ;
  5. Augmentation des moyens de nos armées à 2 % du PIB ;
  6. Exonération de la taxe d’habitation pour 80% des ménages ;
  7. Couverture en très haut débit ou en fibre de l’ensemble du territoire ;
  8. Baisse de l’impôt sur les sociétés de 33,3 % à 25 % ;

Les propositions qui coûtent des millions ou des centaines de millions :

  1. Mise en place de l’équivalent d’un 13èmemois de salaire, soit 100€ nets de plus chaque mois pour ceux qui bénéficient de la prime d’activité ;
  2. Rétablissement des exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires ;
  3. Ouverture des droits à l’assurance-chômage pour les salariés qui démissionnent (une fois tous les 5 ans au maximum moyennant des contrôles plus sévères) ;
  4. Effort national de formation « sans précédent» ;
  5. Remplacement des vieux véhicules polluants en créant une prime de 1.000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion moins polluants ;
  6. Recrutement de 10.000 policiers et gendarmes supplémentaires ;
  7. Construction de 15.000 nouvelles places de prison ;
  8. Création d’une force de 5.000 garde-frontières européens (en partenariat avec les membres de l’Union) ;
  9. Limitation de la taille des 12.000 classes de CP et de CE1 en zone prioritaire 12 élèves par enseignant ;
  10. Auxiliaire de vie scolaire pour tous les enfants en difficulté ;
  11. Construction de 80.000 logements pour les jeunes (les vieux kons iront se brosser) ;
  12. Ouverture des bibliothèques en soirée et le week-end ;
  13. Création d’un « Pass Culture » ;
  14. Création d’emplois francs pour encourager l’embauche des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville ; quel que soit le lieu où elle se situe, une entreprise qui recrutera en CDI un habitant de l’un de ces quartiers bénéficiera d’une prime de 15.000 euros sur 3 ans ;
  15. Généralisation d’Erasmus et extension aux apprentis ;
  16. Augmentation du minimum vieillesse de 100 euros par mois ;
  17. Création d’un « accélérateur » d’associations : Cette nouvelle structure sera chargée de développer sur l’ensemble du territoire et en moins de 5 ans les associations les plus utiles à notre société ;
  18. Prise en charge à 100 % des lunettes et des prothèses auditives et dentaires d’ici 2022 (en lien avec les mutuelles) ;
  19. Création d’un service sanitaire : 40.000 étudiants en santé consacreront 3 mois à des actions de prévention dans les écoles et les entreprises ;
  20. Augmentation de 100 euros par mois de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) ;
  21. Émission de 200.000 billets d’avion à prix aidé pour les habitants d’Outre-mer…

Avec quel pognon que je te vous demande ?

Une cascade de promesses coûteuses donc, mais un ruisselet de mesures pour les couvrir financièrement : Il est seulement fait mention de lutte contre la fraude fiscale ou contre la fraude aux prestations sociales.

La réduction souhaitée du « millefeuille administratif » pourrait théoriquement créer des économies d’échelle mais les précédents laissent dubitatifs (Cf. la réduction du nombre de régions).

Enfin la réduction « d’environ un tiers du nombre de députés et de sénateurs » peut être source d’économie mais « ils disposeront de moyens supplémentaires » pour faire leur travail.

Reste ce plan de 60 milliards d’économie, à la charge des ministres, consistant à augmenter les dépenses de façon moins soutenue.

Ce serait donc une économie de dépenses… Résultat, « MacRond », qui passe pour un rénovateur de la classe politique « Gauloisienne », en emprunte pourtant bien les pires défauts : Clientélisme, pusillanimité face aux défis qu’il se donne, recettes éculées.

J’adore, je vous l’avais dit d’emblée.

Je sens qu’avec celui-là, s’il est élu à la fonction à laquelle il prétend, on va s’amuser comme des fous pendant 5 ans.

Je n’ai pas fini de lui tailler un costard tous les jours et il sera gratuit : Pas la peine de bosser pour, ni même d’avoir des amis « bienveillants » qui font des cadeaux sans espoir de retour !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/le-programme-de-manu-macrond-est-sorti_21.html

 


Le programme de « Manu-MacRond » est sorti (II).

 

Moi, j’adore !

 

On persiste à faire le tour du programme du bonhomme, commencé hier, dont il assure qu’ils étaient 500 experts en « arrivant au port », naturellement après un « prompt-renfort », dont celui du petit-fils du « Chi », à se compter plus de 200.000… adhérents.

Des détails d’intendance.

« En Marche » avance…

Et c’est la joie dans les foyers.

On poursuit ?

Oui… juste pour le plaisir :

PRÉSERVER LE CADRE DE La LAÏCITÉ, ACCÉLÉRER L’INTÉGRATION, REFONDER LE LIEN AVEC LA NATION

« Nous avons laissé se fragiliser ce qui fait de nous une Nation, comme si nous pouvions accepter que les fractures qui divisent notre pays s’élargissent sans cesse, et notamment les discriminations.

Nous avons tous en partage notre langue, notre premier trésor commun, à la fois notre socle et notre phare : ce qui nous a fait et ce qui nous distingue, nourri aussi par la vitalité de nombreuses et belles langues régionales. Il faut aller plus loin. Renouer avec le patriotisme sans renoncer à nos histoires multiples et à notre projet européen. Car redonner à la France son éclat, c’est redonner confiance aux Français. D’où qu’ils viennent. Où qu’ils habitent. Quels qu’ils soient. Et leur faire confiance, c’est leur redonner le pouvoir de faire, d’agir, de réaliser.

Nous voulons être une Nation exigeante et bienveillante. »

Quand on vous dit que c’est beau comme un sou neuf…

Fiers d’être Français : exigence et bienveillance

Une Europe protectrice et à la hauteur de nos espérances

« Nous construirons une Europe qui développe nos emplois et notre économie. Pour pouvoir investir beaucoup plus qu’aujourd’hui, nous voulons un budget de la zone euro voté par un Parlement de la zone euro et exécuté par un ministre de l’Économie et des Finances de la zone euro.

Nous lutterons contre les arrangements fiscaux entre États et entreprises multinationales. Ils faussent la concurrence en Europe, comme celui entre Apple et l’Irlande qui a été sanctionné. La France se montrera exemplaire en ce domaine.

Nous réserverons l’accès aux marchés publics européens aux entreprises qui localisent au moins la moitié de leur production en Europe dans le cadre d’un Buy European Act.

Nous généraliserons Erasmus et l’étendrons aux apprentis. 200.000 étudiants et apprentis français partiront chaque année dans un pays de l’Union européenne.

Nous construirons une Europe qui nous protège.

Nous proposerons avec l’Allemagne une Europe de la défense associant les pays volontaires, en créant un Fonds européen de défense qui financera des équipements militaires communs (comme les drones européens) et un Quartier Général européen permanent.

Nous construirons une Europe qui protège nos industries stratégiques.

Nous voulons un mécanisme de contrôle des investissements étrangers en Europe afin de préserver nos secteurs stratégiques.

Dans la discussion du Brexit, nous défendrons l’intégrité du marché unique européen. Toutes les entreprises qui y accèdent doivent être soumises aux mêmes disciplines.

Nous créerons un marché unique du numérique en Europe. Un fonds de capital-risque permettra de financer le développement des start-ups européennes.

Nous créerons un marché unique de l’énergie en Europe.

Nous fixerons un prix plancher du carbone dans les pays de l’Union.

Nous donnerons la parole au peuple.

Nous proposerons des conventions citoyennes dans toute l’Europe dès la fin de l’année 2017 pour redonner un sens au projet européen. Ces conventions aboutiront à un projet qui sera ensuite adopté par tous les pays qui le souhaitent. Aucun État membre n’aura le pouvoir de bloquer cette nouvelle étape.

Que de lâcheté et d’hypocrisie, quand on entend parler d’Europe ! Certains l’accusent de tous les maux, oubliant qu’ils ont eux-mêmes négocié et signé les traités et tous les textes qui en découlent. D’autres prétendent rendre la France plus libre en sortant de l’Europe. Comme si nous avions plus de chances de peser seuls face à la Chine, à la Russie, aux États-Unis (mais aussi face à Google, Apple, Facebook et tous les géants du numérique) plutôt que rassemblés avec 500 millions d’Européens… tous affaiblissent l’image de la France auprès de nos partenaires en prétendant vouloir « renverser la table ».

Un grand pays s’honore de tenir sa parole. Ce n’est pas la table qu’il faut renverser, c’est le cours de l’Europe.

Nous devons faire chez nous ce que tous nos partenaires ont fait chez eux : remettre notre économie en mouvement et, dans l’intérêt de nos enfants, mieux gérer nos finances publiques. Mais l’Europe aussi doit changer : elle ne doit pas avoir pour mission de gérer une bureaucratie, mais de protéger notre présent et de préparer notre avenir. Elle doit donc nous protéger dès aujourd’hui, et investir pour demain ! »

À boire, à manger et encore à boire…

Faire plus pour ceux qui ont moins

« Le plus insupportable, en France, c’est que plus on part du bas de l’échelle sociale, plus les obstacles s’accumulent : en matière d’éducation, de santé, de logement, d’accès à l’emploi, au crédit, ou aux vacances… Et à l’inverse, plus on est haut dans la société, plus les barrières se lèvent d’elles-mêmes. L’égalité ne consiste donc pas à faire pareil pour tout le monde : sinon on ne corrige pas toutes ces injustices !

La vraie égalité consiste plutôt à faire plus pour ceux qui ont moins : les mères célibataires, les habitants des territoires abandonnés, les jeunes décrocheurs qui ont cessé d’aller à l’école, les seniors victimes d’un chômage de longue durée, et surtout les 9 millions de Français pauvres. Il faut donc concentrer nos efforts là où ils sont les plus indispensables.

Nous augmenterons le minimum vieillesse de 100 euros par mois.

Nous créerons un versement social unique. Toutes les allocations sociales (APL, RSA…) seront versées le même jour du mois, un trimestre maximum après la constatation des revenus (contre jusqu’à 2 ans aujourd’hui).

Nous créerons un « accélérateur » d’associations. Elles font un travail formidable, mais il est difficile pour elles de toucher tous leurs publics. Cette nouvelle structure sera chargée de déployer sur l’ensemble du territoire et en moins de 5 ans les associations les plus utiles à notre société. »

À force, je finis par me demander pourquoi personne n’y a pensé avant…

PLUS POUR LA SANTÉ

« Nous mettrons en place la prise en charge à 100 % des lunettes et des prothèses auditives et dentaires d’ici 2022, en lien avec les mutuelles et l’ensemble des professionnels de santé.

Nous consacrerons 5 milliards d’euros de notre Plan d’investissement à la santé, notamment à la transformation de notre médecine de ville et de nos hôpitaux.

Nous créerons un service sanitaire. 40.000 étudiants en santé consacreront 3 mois à des actions de prévention dans les écoles et les entreprises.

Nous renforcerons le droit à l’oubli pour les personnes ayant été malades. Au moment de souscrire un emprunt ou un contrat d’assurance, les malades de cancers et de l’hépatite C n’auront plus à le mentionner dès 5 ans après leur rémission (contre 10 ans aujourd’hui).

Nous l’étendrons aussi à de nouvelles maladies.

Nous doublerons le nombre de maisons de santé. Pour lutter contre les déserts médicaux, ces maisons regrouperont des médecins, des infirmières, des orthophonistes, des kinésithérapeutes, des professionnels du sport… »

Magnifique…

PLUS POUR LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP

« Nous donnerons accès à un(e) auxiliaire de vie scolaire à tous les enfants qui en ont besoin pour avoir une scolarité comme les autres. Ces AVS auront un emploi stable et un salaire décent.

Nous augmenterons de 100 euros par mois l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). »

PLUS POUR NOS AÎNÉS ET LES PERSONNES MODESTES

« Des décennies d’accumulation de normes et de règlements ont rendu la vie de chacune et chacun plus compliquée au jour le jour. Que de temps perdu en démarches administratives, en renouvellement de papiers, ou à cause de la lenteur de nos procédures de justice !

Pour les entrepreneurs, c’est la même chose. Certains passent plus de temps à lutter contre les contraintes administratives qu’à développer leur entreprise. Les élus locaux aussi se heurtent à des normes qui évoluent tout le temps et qui coûtent de plus en plus cher. La justification de cette énorme accumulation de règles et d’obligations ne peut pas être seulement qu’elles ont toujours été là…

De nouveaux outils, par exemple numériques, existent déjà ou apparaissent chaque année pour rendre les choses plus faciles. C’est donc une révolution culturelle qu’il faut mener, notamment dans nos administrations.

Nous créerons un droit à l’erreur pour tous. Le cœur de la mission de l’administration ne sera plus la sanction mais le conseil et l’accompagnement, sauf en matière pénale, ou lorsque la sécurité est engagée. Par exemple, aujourd’hui, un employeur qui oublie de déclarer à l’URSSAF la prime de Noël qu’il verse à ses salariés est condamné à une amende. Il pourra demain faire valoir son droit à l’erreur.

Aujourd’hui, des grands-parents qui hébergent leur petite-fille parce qu’elle vient de trouver un emploi près de chez eux doivent la déclarer à la CAF sous peine de perdre une partie de leurs allocations logement et de payer des pénalités. Ils pourront demain faire valoir leur droit à l’erreur et ne plus payer de pénalités.

Nous passerons à la vitesse supérieure en ce qui concerne la numérisation de l’administration. Tous les renouvellements de documents officiels (carte d’identité, passeport, carte grise, etc.) devront pouvoir se faire en ligne, sans nécessité de se déplacer. Les horaires d’ouverture des services publics seront par ailleurs élargis aux soirées et au samedi pour s’adapter aux nouveaux modes de vie des Français.

Nous donnerons aux préfets la capacité d’adapter l’organisation des services de l’État aux besoins de chaque région et département.

Nous ne rajouterons aucune norme nationale aux normes européennes dans les secteurs agricole, maritime et de la pêche. Tous les services publics accueillant du public (hôpital, école, tribunal, CAF, etc.) seront tenus d’afficher leurs résultats en termes de qualité de service (ex : temps d’attente, taux de satisfaction, etc.).

Nous établirons dans chaque département un tribunal de première instance qui sera le guichet unique permettant un accès facilité au juge. 

Nous ne fermerons aucun site. Nous raccourcirons les délais de jugement pour les litiges inférieurs à 4.000 euros. La procédure les concernant sera entièrement dématérialisée et la décision sera rendue en ligne. »

Bon tout cela fait un peu désordre, mais que de bonnes intentions !

Et ce n’est pas fini.

Rendre la vie des Français plus facile

Une démocratie rénovée

« Année après année, le regard que nous portons sur notre classe politique se dégrade sans que rien ne change vraiment. Il est faux de prétendre que rien n’a été fait pour tenter de retisser un lien de confiance entre la Nation et ses représentants. Mais ce n’est pas assez. Des pratiques que l’on pensait impossibles, parce qu’elles sont à l’évidence inacceptables, sont en réalité répandues – comme l’embauche par les élus de membres de leur propre famille.

Le soupçon s’est installé, qui nourrit les extrêmes et affaiblit notre vie politique. Il faut donc aller plus loin dans la transparence et l’exigence. Mais il faut aussi avoir le courage d’aller plus loin vers la confiance et la proximité. Nos représentants nous ressemblent trop peu… La France est en effet peuplée pour une bonne moitié de femmes, pour un bon quart de jeunes, pour un bon cinquième de Français d’origine étrangère plus ou moins lointaine… Or ces visages, cette diversité, ces parcours différents, nous ne les retrouvons pas assez sur les bancs du Parlement !

Nous proposerons une grande loi de moralisation de la vie publique. Elle comprendra : L’interdiction pour les parlementaires d’exercer des activités de conseil parallèlement à leur mandat, pour mettre fin aux conflits d’intérêt. Toutes leurs indemnités seront soumises à l’impôt. L’interdiction de toute embauche par un élu ou un ministre d’un membre de sa famille. L’interdiction du cumul de plus de trois mandats identiques successifs. L’interdiction pour tous les détenteurs d’un casier judiciaire (niveau B2) de se présenter à une élection. La suppression du régime spécial des retraites des parlementaires. Ils seront rattachés au régime général.  La présentation, par le président de la République, de son bilan   national et européen une fois par an devant le Congrès.

Nous améliorerons le renouvellement et le pluralisme de notre vie politique. 

Nous réduirons d’environ un tiers le nombre de députés et de sénateurs. Ils disposeront de moyens supplémentaires pour faire leur travail. 

Nous obligerons les formations politiques à respecter la parité dans la présentation de leurs candidats. Et nous diminuerons le financement public des formations politiques qui auront une représentation déséquilibrée en termes de parité. 

Nous ferons de la procédure d’urgence la procédure par défaut d’examen des textes législatifs afin d’accélérer le travail parlementaire.  

Nous entamerons une rénovation du fonctionnement parlementaire en limitant le nombre de mois pendant lesquels le Parlement légifère et en réservant plus de temps à l’évaluation et au contrôle de l’action du gouvernement, en s’appuyant sur les travaux de la Cour des comptes.

Nous développerons la participation des citoyens. 

Nous demanderons aux parlementaires de mettre en place des dispositifs innovants d’évaluation du travail parlementaire et législatif (jurys citoyens, compte-rendus de mandat via les réseaux sociaux…). 

Nous encouragerons les communes à développer les budgets participatifs, c’est-à-dire à consulter directement les citoyens sur l’utilisation de l’argent public. »

À part les fautes « d’horto-graffe », c’est à pleurer de bonheur…

Les territoires qui font notre France

« Beaucoup de nos territoires se sentent progressivement délaissés, voire abandonnés. À côté de la France des métropoles, où beaucoup réussissent, il y a des quartiers et des banlieues populaires où tout est plus dur et plus compliqué, même s’ils ne sont qu’à quelques kilomètres de distance. De nombreux Français se sont installés un peu plus loin, pour  chercher un logement un peu moins cher ou un peu plus spacieux, mais ils doivent affronter des distances toujours plus grandes pour trouver un emploi, mettre leurs enfants à l’école, se faire soigner ou accéder à des loisirs de qualité. Il y a la France de la ruralité. Elle est dépositaire d’une part de notre identité. Et nous n’avons pas le droit de laisser mourir certains territoires comme beaucoup de nos paysans en ont parfois le sentiment. Il y a la France des Outre-mers. Grâce à elle, nous sommes présents à travers le monde. Mais trop souvent, nous ne la considérons pas à sa juste valeur.

Nous sommes fiers de tous ces territoires. À égalité. Car tous ont des atouts pour réussir. Ensemble.

Nous exonérerons de la taxe d’habitation tous les Français des classes moyennes et populaires (soit 80 % des ménages). C’est un impôt injuste : on paye souvent beaucoup plus quand on vit dans une commune populaire que dans une commune riche. Dès 2020, 4 Français sur 5 ne paieront plus la taxe d’habitation, et l’État remboursera entièrement auprès des communes leur manque à gagner, à l’euro près, en préservant leur autonomie fiscale.

Nous couvrirons en très haut débit ou en fibre l’ensemble du territoire. Ce sera fait d’ici la fin du prochain quinquennat, pour ne laisser aucun territoire à la traîne de la transition numérique. Les opérateurs téléphoniques doubleront la couverture mobile en zone rurale pour réduire les zones sans réseau, et l’État prendra ses responsabilités partout où cela est nécessaire.

Nous réduirons le millefeuille administratif.

Nous supprimerons au moins un quart des départements, là où ils peuvent être rapprochés de l’une de nos grandes métropoles.

Nous accélérerons la construction de logements là où c’est nécessaire.

Nous mettrons en place des procédures accélérées dans les zones où le logement coûte trop cher. Cela permettra de construire plus vite des logements et de faire baisser les prix de l’immobilier.

Nous réformerons radicalement notre politique des transports. Car l’enjeu n’est plus de construire partout des autoroutes, des aéroports et des lignes de TGV. C’est, grâce à notre Plan d’investissement, de moderniser les réseaux existants et de développer de nouveaux services pour que tous les territoires soient raccordés efficacement aux lieux de travail, d’éducation, de culture ou de soins.

Nous lancerons un Plan de Transition Agricole de 5 milliards d’euros. Il soutiendra tous les projets de montée en gamme des exploitations, d’adaptation aux normes environnementales et de bien-être animal.

Nous développerons la continuité territoriale au profit des Outre-mers. D’ici la fin du quinquennat, nous proposerons chaque année aux ultra-marins au moins 200.000 billets d’avion à prix aidé en particulier pour les étudiants et les entrepreneurs pour leur mobilité entre les Outre-mers et l’Hexagone, et dans leur environnement régional.

Nous installerons en Outre-mer l’Agence Française pour la biodiversité.

Nous permettrons aux collectivités d’Outre-mer de modifier la réglementation de droit commun pour l’adapter à leur situation particulière. »

Là encore, que de promesses.

Une question toutefois : La « Corsica-Bella-Tchi-tchi » est-elle ou non un « Outre-la-mer » ou seulement un territoire îlien pas d’outre-la-mer pour rester « métro » ?

SÉRIEUX ET RESPONSABILITÉ

« Nous savons tous que l’État est lourdement endetté. Il n’y a pas de politique qui vaille sans responsabilité budgétaire. C’est pour cela qu’il faut RÉDUIRE NOS DÉFICITS. La France s’y est engagée mais c’est surtout un devoir à l’égard des générations futures.

La première exigence, c’est de respecter cet engagement envers les Français. Nous effectuerons donc 60 milliards d’économies, en responsabilisant les ministres sur leurs objectifs de réduction des dépenses.

La deuxième exigence, c’est de FAIRE DES CHOIX : cibler un petit nombre de dépenses prioritaires (l’éducation, la défense, la sécurité et la justice) et sélectionner les baisses de prélèvements qui créeront de l’activité économique et de l’emploi.

Nos baisses d’impôts seront réparties de manière juste entre les ménages et les entreprises, et seront financées par nos économies.

Nous mettrons fin à l’instabilité fiscale. Une loi d’orientation votée en 2017 fixera pour 5 ans l’évolution de la fiscalité sur le quinquennat. Nous ne réformerons pas plusieurs fois un même impôt dans le quinquennat.

La troisième exigence, c’est de RENOUER AVEC L’EXCELLENCE DE NOS SERVICES PUBLICS.

Nous sommes attachés à notre hôpital, à notre école.

Nous voulons qu’ils redeviennent les meilleurs, pour que nos agents publics soient respectés à leur juste valeur.

Nous voulons un État agile, concentré sur les priorités du pays, qui s’adapte à nos besoins et à nos modes de vie. Efficacité, simplicité, adaptabilité : c’est aussi comme cela que nous ferons des économies.

La quatrième exigence, c’est d’INVESTIR POUR TRANSFORMER. À l’heure du numérique, de la transition écologique, de la révolution des compétences, c’est la condition pour dépenser moins et mieux demain : former les chômeurs plutôt qu’attendre que l’économie aille mieux ; isoler les bâtiments plutôt que de trop dépenser en chauffage ; et moderniser l’agriculture plutôt que de payer des aides d’urgence.

Nous en tirerons rapidement les fruits. »

Admirable.

Je vous laisse avec tout ça aujourd’hui, pour mieux vous en imprégner…

On passera aux critiques (pas trop virulentes et pour cause : C’est probablement votre futur président pour 5 ans, j’aurai tout le temps pour en rigoler…) une autre fois.

I-Cube : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/le-programme-de-manu-macrond-est-sorti.html

 


Le programme de « Manu-MacRond » est sorti (I).

 

Moi, j’adore !

 

Avec lui, ce n’est pas « demain on rase gratis » comme avec « Âme-mont » et son revenu universel, qui comme par hasard n’est plus du tout universel, parce que bon, quand y’a plus personne pour payer, on n’est plus rasé du tout et on devient tous « barbus », mais c’est plutôt, « voter pour moâ » vous allez devenir enfin heureux !

Hein, je te vous demande un peu… Tous les mêmes, finalement !

Mais l’avantage, c’est que ça se fait par touches-successives, l’air de rien, sans avoir l’air d’y toucher et ça commence fort…

D’ailleurs on fera peut-être le même exercice pour « Fifi-le-souteneur » (qui a bien le droit d’avoir des amis généreux qui lui payent même ses costards, vous savez, de ceux qui font bosser autrui pour assumer leurs propres frais, tellement celui-là est pingre…) qui présentait justement lui aussi son programme « arrangé ».

Petite revue de détail, qui ne prend d’ailleurs pas les détails, mais juste ce qui existe sur le site « EM ! » (« EM ! », au choix, « En Marche ! » ou « Emmanuel Macron ! »), dont on a bien voulu m’envoyer les références (depuis perdues)…

Bien vivre de son travail  et inventer  de nouvelles  protections

« Le problème qui est aujourd’hui au cœur des préoccupations des Français, c’est le chômage de masse que nous connaissons depuis tant d’années. Pour le surmonter, il faut changer d’approche. Notre pays n’aime pas toujours la réussite : ceux qui réussissent suscitent une forme de jalousie ou de suspicion.

Mais notre pays refuse aussi l’échec : que ce soit à l’école ou dans la vie professionnelle, ceux qui échouent sont souvent montrés du doigt et empêchés de tenter à nouveau leur chance. Pourtant, nous avons besoin que nos concitoyens se lancent, tentent, prennent des initiatives, quitte à les aider à rebondir s’ils échouent. Et nous avons besoin que certains de nos concitoyens réussissent, créent de l’activité et des emplois, entraînant les autres avec eux.

C’est pourquoi nous voulons libérer le travail et l’esprit d’entreprise ! »

Vous aurez noté tout de suite qu’il ne dit pas « je » comme trop de fats-insupportables d’eux-mêmes, mais « nous ».

Nous, c’est on ne sait pas qui : Probablement qu’il est dedans (mais ce n’est pas sûr), probablement aussi ses électeurs à lui (et pas « à nous »), peut-être également ses « non-électeurs », en tout cas un vaste ensemble qui ne sait pas encore bien qui il est et combien il rassemble.

Passons…

Libérer le travail et l’esprit d’entreprise

« Nous simplifierons la vie des entrepreneurs. Nous réduirons leurs charges et supprimerons le Régime Social des Indépendants (RSI) qui ne fonctionne pas.

Nous doublerons les plafonds pour pouvoir bénéficier du régime fiscal de la microentreprise.

Nous mettrons fin à toute forme de concurrence déloyale en permettant chaque année à tous les artisans et commerçants d’opter ou non, selon leurs besoins, pour le régime fiscal de la microentreprise.

Nous réduirons le coût du travail. Nous aiderons les entreprises à embaucher en baissant les cotisations sociales employeurs de 6 points en remplacement du CICE, et jusqu’à 10 points au niveau du SMIC : les employeurs économiseront près de 1.800 euros par an et par salarié au SMIC, 2.200 euros par an pour un salarié payé 3.000 euros bruts par mois.

Nous combattrons la précarité en responsabilisant les employeurs. Nous créerons un bonus-malus sur l’assurance-chômage. Les employeurs qui entretiennent la précarité en recourant exagérément aux contrats courts paieront plus de charges, ceux qui créent des emplois stables en paieront moins. Nous redéfinirons le dialogue social.

Les principes fondamentaux (durée légale du temps de travail, égalité professionnelle, salaire minimum…) resteront dans la loi. Mais, par exemple, les horaires effectifs ou l’organisation du travail seront négociés au plus près du terrain. Ils seront définis  par accord majoritaire ou par référendum d’entreprise sur la base d’un accord.

Nous permettrons à tous les travailleurs d’avoir  droit à l’assurance-chômage. Les artisans, les commerçants indépendants, les entrepreneurs, les professions libérales, et les agriculteurs disposeront, comme les salariés, de cette protection. 

Nous créerons sur Internet un nouveau service  d’explication de la réglementation pour les entreprises. Un site Internet unique donnera à chaque TPE ou PME les obligations légales et conventionnelles qu’elle doit respecter en fonction de sa situation. Les réponses fournies en ligne seront valables face à l’administration. »

Personnellement, j’aime bien la notion de « libérer le travail ». Comme oxymore, c’est comparable à faire « la guerre à la guerre »…

Bon, libérer « l’esprit d’entreprise », c’est plutôt une tautologie…

Et puis si les entreprises avaient un esprit, ça se saurait.

Passons, je n’ai peut-être pas tout bien compris : Vous savez que je suis né « kon », pour n’avoir qu’un seul neurone en fonction, celui du nerf-honteux.

Alors, hein…

Nous lancerons un grand Plan d’investissement de 50 milliards d’euros.

« Ce plan sur 5 ans sera mis au service des qualifications de tous les citoyens, de la transition écologique, de la révolution numérique, de la modernisation des services publics et de la rénovation urbaine. Nous soutiendrons l’investissement privé. Nous baisserons l’impôt sur les sociétés de 33,3 % à 25 % pour rejoindre la moyenne européenne. Nous transformerons le CICE en allègements de charges pérennes, et l’ISF en « Impôt sur la Fortune Immobilière » sans accroître la fiscalité actuelle sur l’immobilier et les droits de succession, et sans taxer ce qui finance les entreprises et l’emploi. Nous créerons un prélèvement unique sur les revenus du capital, de l’ordre de 30%. Nous créerons un Fonds pour l’industrie  et l’innovation.

Doté de 10 milliards d’euros issus des actions d’entreprises possédées de manière  minoritaire par l’État, il servira à financer l’industrie du futur.

Nous placerons la France en tête du combat contre les perturbateurs endocriniens et les pesticides. Ils sont l’une des principales causes de l’augmentation des cancers des enfants depuis  20 ans.

Nous rénoverons 1 million de logements mal isolés d’ici 2022, et en priorité ceux des propriétaires les plus modestes.

Nous ferons de la France le leader mondial  de la recherche sur la transition environnementale. Les spécialistes étrangers bénéficieront de formalités d’accueil accélérées.

D’ici 2022, 50 % des produits proposés par les cantines scolaires et les restaurants d’entreprise devront  être bio, écologiques ou issus de circuits courts.

Nous diviserons par deux le nombre de jours de pollution atmosphérique. Nous remplacerons les vieux véhicules polluants en créant une prime de 1.000 euros  pour acheter un véhicule neuf ou d’occasion moins polluant.

Nous créerons une banque de données numériques.

Les administrations chargées d’autoriser des activités (l’ouverture d’un hôtel, ou l’obtention d’une licence de chauffeur privé, …) devront mettre à disposition leurs données.

Face aux géants étrangers, des nouvelles start-ups pourront ainsi s’adresser par exemple à tous les hôteliers pour leur offrir de nouveaux services.

Changer le travail et l’entreprise ne suffit pas. L’essentiel est de changer notre rapport à l’écologie et à l’environnement. Des progrès ont déjà été faits, notamment en agriculture. Mais regardons les choses en face : les dégâts que nous faisons collectivement au climat et à la biodiversité sont pour beaucoup irréversibles. Les conséquences sur notre santé  sont connues : des dizaines de milliers de morts par an rien qu’en France, des cancers de plus en plus nombreux et de plus en plus précoces… ce n’est pas qu’une question d’énergie, même si le réchauffement climatique est la menace la plus pressante. C’est aussi une question qui est posée à chacun d’entre nous. C’est une question sur notre modèle de développement et de production  qui nous est posée à tous. 

Et qui peut créer des emplois !

Surtout, c’est une question d’approche et de volonté : nous avons toutes les ressources pour changer ce qui doit l’être, et ne plus continuer comme avant, pour surmonter  le poids des lobbies. Alors nous allons faire autrement. Car nous croyons que nous pouvons redevenir maîtres de notre destin ! »

Vraiment fourre-tout : Pire qu’une auberge espagnole !

Comme disait ma grand-mère (qui le tient de sa propre grand-mère) : « Bienvenu qu’apporte ».

Bref, il annonce 50 milliards de dépenses supplémentaires (ou non, je n’ai pas compris), probablement empruntés parce qu’on n’a pas un sou vaillant dans les caisses – du business pour ses potes banquiers – qu’on n’a pas bien vu qui payera au bout.

Passons, de toute façon, il ne sait même pas ce qu’il va, pardon, « nous allons » en faire, mais là encore, peu importe du moment qu’il y a l’ivresse du moment…

Inventer un nouveau modèle de croissance

« Nous mettrons fin aux injustices de notre système de retraites. Un système universel avec des règles communes de calcul des pensions sera progressivement mis en place. Le fait de changer d’activité ou de secteur sera sans effet sur les droits à la retraite. Avec un principe d’égalité : pour chaque euro cotisé, le même droit à pension pour tous !

Nous ne toucherons pas à l’âge de départ à la retraite, ni au niveau des pensions. 

Nous publierons les noms des entreprises qui ne  respectent pas l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

Nous testerons au hasard, et massivement, les entreprises pour vérifier qu’elles respectent bien la loi en la matière.

Nous alourdirons les sanctions contre la fraude fiscale. La lutte contre la fraude aux prestations sociales  sera amplifiée. Une fraude grave entraînera désormais, en plus du remboursement, la suspension de la prestation.

Nous imposerons les grands groupes de l’Internet  sur leur chiffre d’affaires réalisé sur notre sol. Pour cela, la lutte contre l’optimisation fiscale sera une priorité de notre action européenne.

Nous ferons la transparence sur l’attribution  des logements sociaux. Au lieu de procédures parfois opaques, nous mettrons en place un système de points, fondé sur des critères objectifs (taille de la famille, niveau des ressources, lieu de recherche). Il permettra à chacun de connaître ses chances d’obtention d’un logement et le délai d’attente prévisible.

Nous nous battrons contre les abus liés au travail détaché. Nous devrons limiter à un an la durée autorisée de séjour d’un travailleur détaché dans notre pays et redéfinir au niveau européen les règles du détachement pour mettre fin à toutes les formes de concurrence sociale déloyale.

En France, la République est née de l’abolition des privilèges. Et pourtant, ils sont encore nombreux ! Notre pays se veut la patrie de l’égalité. Mais le favoritisme fausse souvent les choses. Les privilèges bloquent notre société. La reconnaissance n’est pas toujours au rendez-vous pour ceux qui font des efforts. Cela doit changer. Nous voulons une société où tous ont les mêmes droits, tous ont les mêmes devoirs et tous sont soumis aux mêmes règles. 

Nous voulons en finir avec les passe-droits, les arrangements, la fraude, la corruption.

Et nous ? En Marche ! Ce changement, En Marche n’attend pas une nouvelle loi pour l’incarner dans le champ politique. Aucun de nos candidats  à des élections – locales, nationales et européennes – n’aura de casier judiciaire. Nos futurs élus auront l’interdiction absolue d’embaucher des membres de leur famille dans leur équipe.

Les mêmes règles pour tous. »

C’est beau comme un camion neuf.

Mais ce n’est pas tout…

Un État qui protège

« Vivre dans la peur, c’est vivre sans être libre. La peur, c’est désormais celle que nous pouvons éprouver au moment de nous rendre dans une gare, à la terrasse d’un café, à un rassemblement qui pourrait être une cible pour des terroristes. La peur, c’est aussi une forme d’angoisse quotidienne : la crainte de laisser son logement inoccupé pendant qu’on part au travail ou en vacances, de croiser le mauvais regard ou de s’asseoir à la mauvaise place dans les transports. Surtout quand on est une femme. La puissance de l’État doit être mise au service de la protection de tous les Français, partout sur le territoire. Et pour cela, ce sera tolérance zéro lorsqu’il s’agit de sécurité.

Car la sécurité est la première de nos libertés.

Nous recruterons 10.000 policiers et gendarmes supplémentaires. Ils renforceront notamment notre dispositif de renseignement contre le terrorisme.

Nous créerons une police de sécurité quotidienne. Au plus près des Français, elle développera une connaissance approfondie des lieux et des habitants qu’elle sera chargée de protéger et d’entendre.

Nous donnerons aux policiers et aux gendarmes un nouveau pouvoir : sous le contrôle du juge, ils pourront interdire à une personne délinquante de fréquenter le quartier où elle a commis ses délits.

Nous ne tolèrerons plus les incivilités. Le harcèlement des femmes, les insultes, la dégradation du mobilier urbain, les crachats… Ces incivilités seront punies d’amendes immédiates et dissuasives.

Toute peine prononcée sera exécutée.

Nous construirons 15.000 nouvelles places de prison. 

Nous confirmerons la cyberdéfense et la cybersécurité comme priorités de notre sécurité nationale.

Nous augmenterons les moyens de nos armées.

Nous mobiliserons 2 % du PIB qui serviront à renouveler les avions ravitailleurs, à moderniser les blindés de l’armée de terre, ainsi que la flotte de surface de notre marine nationale.

Nous créerons un état-major permanent des opérations de sécurité intérieure, de renseignement et de lutte contre le terrorisme. Directement rattaché au président de la République, il associera les services et états-majors des ministères de l’Intérieur et de la Défense, avec la participation des ministères des transports, de la santé et de l’industrie.

Nous agirons avec nos partenaires européens pour créer une force de 5.000 garde-frontières européens. Ils seront chargés de surveiller et protéger les frontières extérieures de l’Union  européenne. »

Ce n’est plus « En marche », mais même pas « En Rêve » !

Les mêmes chances pour tous nos enfants

« La France a été faite par tous ceux qui, génération après génération, ont porté notre pays à chaque fois un peu plus loin. L’éducation a été le moteur de cette progression, et les enseignants en ont été les artisans. C’est grâce à eux que la France fait partie des premières puissances du monde, alors qu’elle représente moins de 1 % de la population mondiale. Depuis que nos performances scolaires diminuent, notre pays éprouve des difficultés : ce n’est pas un hasard.

Notre cohésion nationale en dépend.

Ce n’est pas qu’une question de connaissances : c’est une question de justice. Car la mission de notre République, c’est de remettre tous ses membres sur la même ligne de départ à chaque étape importante de leur vie. Bien sûr, il y en a toujours qui courront vite et d’autres qui trébucheront. Ou ne pourront tout simplement pas se lancer dans la course. Ou choisiront une trajectoire différente.

Mais si l’on connaît à l’avance l’ordre d’arrivée, alors à quoi bon essayer de courir ?

Nous donnerons la priorité à l’école primaire pour que tous les élèves sachent lire, écrire et compter en arrivant en 6ème.

Nous interdirons l’usage des téléphones portables dans l’enceinte des écoles primaires et des collèges.

Nous donnerons plus d’autonomie aux équipes éducatives. Elles seront suivies et évaluées. La formation des enseignants sera adaptée à ce nouveau cadre. Nous limiterons à 12 élèves par enseignant la taille des 12.000 classes de CP et de CE1 en zone prioritaire. Ces enseignants recevront une prime annuelle de 3.000 euros nets. Et ils seront plus expérimentés : d’ici 2022, ceux affectés en zones prioritaires auront au moins 3 ans d’ancienneté.

Nous rendrons possible le rétablissement de parcours bi-langues au collège, de parcours européens et d’un véritable enseignement du grec et du latin.

Nous proposerons à tous un accompagnement après la classe. Au collège, nous rétablirons les études dirigées après la classe grâce à des bénévoles (étudiants et retraités).

Nous moderniserons le baccalauréat. Il y aura désormais 4 matières obligatoires à l’examen final. Les autres seront validées par un contrôle continu.

Nous renforcerons l’autonomie des universités. Elles pourront recruter leurs enseignants et définir leurs formations.

Nous ouvrirons 80.000 places dans les filières professionnalisantes.

Nous demanderons à chaque lycée professionnel et université de publier ses résultats (débouchés, salaires, etc.) sur les 3 dernières années.

Nous construirons 80.000 logements pour les jeunes.

Nous ouvrirons les bibliothèques en soirée et le week-end. Nous créerons un « Pass Culture ». Il permettra à chaque Français de 18 ans d’effectuer 500 euros de dépenses culturelles (cinéma, théâtre, livres...). 

Nous ne retirerons pas un euro au budget du ministère de la Culture.

Nous appliquerons strictement le principe de laïcité.

Nous organiserons pour les ministres du culte une formation universitaire à la laïcité, aux valeurs de la République et à la langue française.

Nous développerons la connaissance des différentes religions à l’école en prévoyant un enseignement spécifique sur le fait religieux.

Nous n’étendrons pas l’interdiction du voile à l’université.

Nous démantèlerons les associations qui, sous couvert de religion, s’attaquent à la République.

Nous fermerons définitivement les lieux de culte dans lesquels certaines prêchent l’apologie du terrorisme.

Nous créerons des emplois francs pour encourager l’embauche des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Quel que soit le lieu où elle se situe, une entreprise qui recrutera en CDI un habitant de l’un de ces quartiers bénéficiera d’une prime de 15.000 euros sur 3 ans : c’est comme si elle ne payait plus de charges !

Nous ferons de la lutte contre la discrimination une priorité nationale.

Nous développerons des opérations de contrôle aléatoires et imprévues à grande échelle, en matière d’accès à l’emploi ou au logement. Les partenaires sociaux seront également mobilisés.

Nous ferons de la maîtrise de la langue française le principal critère de l’obtention de la nationalité française.

Nous renforcerons l’apprentissage de notre langue pour les candidats à la naturalisation. Quelle meilleure preuve de la volonté de quelqu’un de s’intégrer et de devenir français ?

Nous examinerons les demandes d’asile en moins de 6 mois, recours compris. C’est nécessaire pour accueillir dignement les réfugiés qui ont droit à la protection de la France. Les autres seront reconduits sans délai vers leur pays afin qu’ils ne deviennent pas des immigrés clandestins. »

Bon ok, il manque quoi pour enfin vivre le « paradis sur terre-MacRond-rien » ?

Eh bien, au moins la moitié de son programme, puisqu’il y en a encore autant à se tartiner et peut-être des frites au menu !

Quoique pour moâ, c’est du « poison »…

Donc digérez déjà tout ça et on y revient une prochaine fois…

D’accord ?

Non, la bonne formule « MacRonesque », c’est « nous » y revenons une prochaine fois.

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/le-programme-de-manu-macrond-est-sorti-i.html

 


La démocratie est le pire des systèmes…

 

… à l'exclusion de tous les autres.

 

Signé Winston Churchill, cet aphorisme est un des plus inusables du débat politique. « Menuet-Valls », l’éliminé s’en est encore resservi, le 11 mai dernier, et moi j’en use et abuse à l’occasion.

Une petite histoire personnelle : Il y a quelques années, « on » me charge, en qualité de mandataire ad hoc, de valoriser une ruine-délabrée et cachée dans 3 hectares de terrains incultes planté de broussailles (seuls poussaient encore quelques oliviers souffreteux, signe d’une terre-agricole des plus pôvres), legs d’un farfelu qui a claqué la fortune familiale en œuvres d’art diverses tout au long de sa vie (qui a été longue…).

Même les héritiers putatifs ne voulaient pas en entendre parler, vue les dettes fiscales accumulées et les travaux à envisager…

De prime abord, je cherche alors un « opérateur » qui pourrait apurer le passif du bidule en transformant le tout en hostellerie de campagne et de charme, quitte à embellir le castel et céder un bout de terrain pour y faire une promotion immobilière.

Que nenni : Personne n’en veut dès qu’il s’agit d’aligner les zéros devant la virgule.

Derrière, encore… mais devant, niet !

Bon, je tourne, j’y retourne et me vient à l’idée d’aller piquer au ministère de la culture un peu de pognon pour ouvrir un musée en valorisant l’espace et les collections disparates restées sur place et pas encore pillées ni trop abîmées.

Bing ! Ça marche.

Je ne sais pas bien pourquoi, mais tout d’un coup, le conseil municipal y voit un grand intérêt, les commerces locaux aussi, les autorités ministérielles s’emballent avec quelques photos et, comme par miracle, des fonds se débloquent pour financer l’étude de faisabilité, payer mes honoraires et finalement le projet tout entier.

Que même les héritiers putatifs se réveillent !

Bon, je monte un « truc-compliqué » à souhait (ça, j’aime bien…) où l’héritage « culturel » fait l’objet d’une cession d’usufruit, l’héritage du bâtiment, d’un bail emphytéotique à réhabilitation, le tout au bénéfice d’une association à créer dans laquelle je répartis les sièges d’administrateurs entre les autorités locales, artistiques, la famille et un comité d’usagers, « les amis du Sieur-Untel » pour administrer le machin en toute démocratie appliquée et bien comprise.

Je mets en marche la machinerie, monte quelques événements de lancement et tire ma révérence une fois que ça a bien démarré.

Et pas plus tard que l’autre fois, je suis appelé à la rescousse, la « démocratie » en place vacille sous l’effet d’un directeur qui n’en faisait qu’à sa tête, le Président piquait dans la caisse, une partie des salariés étaient en grève, des administrateurs avaient démissionné avec fracas devant les difficultés, bref, le boxon, plus de sou et que des « immatures » qui se tiraient des bourres pas croyables, se balançaient à la tronche des noms d’oiseau aux coins des couloirs, des invectives, des dénonciations calomnieuses et j’en passe…

Toujours très démocratiquement, ils sont tous d’accord (enfin plutôt les « tutelles ») pour me refiler « tous les pouvoirs » avec mission de rétablir « le fonctionnement normal du musée ».

Vous ne savez pas, mais moi, les musées et les grands-magasins où l’on piétine, ça a tendance à me faire monter la tension – ce qui n’est pas bon pour ce que j’ai – et mon taux de sucre varie proportionnellement à mon énervement.

De plus, la culture, toujours pour moi, c’est un peu comme la confiture : On s’en met plein les doigts, ça colle, ça fait sale, et c’est du poison pour diabétique type II…

Ce en quoi, je sais faire, je veux dire, redresser à peu près n’importe quelle « chose » qui a une activité économique, quitte à l’inventer.

Pour ce qui est d’un musée, c’est comme de la vente de chaussette ou de lessive, il faut se mettre en ordre de marche et faire un peu de pub. La meilleure astuce n’est d’ailleurs pas de moi, car je l’ai apprise de chez le patron du Mémorial de Caen : Lui, il faisait distribuer des entrées gratuites au péage de sortie de l’A13 en venant de Paris.

Il s’en foutait : La billetterie, c’était un tiers des recettes. Les deux autres tiers, c’était la boutique et le restaurant. Alors quand il n’y a personne, c’est l’occasion de faire tourner les deux tiers restant en sacrifiant la billetterie.

Et puis c’était flatteur : Il pouvait annoncer un demi-million de visiteurs tous les ans, même ceux qui ne profitaient pas de leur billet gratos, considérés comme émis, donc vendus…

Ceci dit, la première chose qu’on me demande dans cette mission, c’est de virer les « tchétchènes » et de « verrouiller » la gouvernance.

Et tiens donc comme je sais y faire …

À la Corse que je leur ai fait ça !

À l’AG de confirmation de mon mandat, où je vous rappelle on ne prend que des résolutions, par oui ou par non, sur le seul ordre du jour que je décide, j’avais choisi mes administrateurs désignés volontaires, même pas obligés de se déplacer du moment qu’ils m’envoyaient leur pouvoir – le coup des urnes pleines – et tous ceux qui votaient contre se sont faits exclure par le Conseil d’administration (« à la main ») suivant…

Le soir même…

C’était d’ailleurs le lendemain de mon « attentat-vénitien » : C’est dire s’il ne fallait pas venir me chercher des poux dans la tête, je n’étais vraiment pas d’humeur.

Pas compliqué, la démocratie, finalement : Il suffit de respecter les formes !

Peu importe le fond : Franchement, j’adore !

Ne vous en faites pas, je ne compte pas rester indéfiniment. Juste le temps de faire le ménage, de faire quelques travaux importants, de remettre au boulot les salariés qui veulent encore bosser et de recruter des kons pas trop kons pour me remplacer.

Là, la démocratie, quand elle fait faillite, elle débouche tout naturellement sur du despotisme.

Éclairé, espère-je seulement, de ma part.
Ailleurs, hein, advienne ce que pourra.

Mais ça pourrait virer dictature, façon Ceausescu, dictature personnelle… sauf que je sais comment ça se termine : Devant un poteau !

Et que ma peau ne vaut pas grand-chose peut-être, mais c’est la mienne et j’y tiens encore un peu, en tout cas plus que les statuts de marbres et les toiles de maître qui décorent les salles dudit musée : Mourir pour de l’art, je n’ai pas encore le virus (et que Dieu m’en garde…), très peu pour moâ.

Des idées, à la rigueur, mais alors, comme disait le « Grand Georges », de « mort len-en-en-te ».

Dans les faits, la « démocratie », on peut finalement en faire n’importe quoi à la différence de tous les autres systèmes de gouvernement : C’est sa supériorité invraisemblable.

Tout ça pour vous expliquer que les tartuffes qui vous assiègent de leurs délires pour obtenir vos suffrages dans quelques semaines, connaissent parfaitement tous ces rouages.

Normal, ils en vivent (avec vos impôts).

Et qu’il faut rappeler le contexte dans lequel Winston Churchill a prononcé son célèbre aphorisme.

Ainsi de rappeler que ce grand connaisseur de la chose politique, n’était pas, comme on pourrait le croire, le dirigeant tout-puissant d’une démocratie britannique qui a gagné la Seconde Guerre mondiale face aux dictatures.

Mais un leader déchu ! 

Il lance sa phrase le 11 novembre 1947 à la Chambre des communes alors qu’il n’est plus « que » leader de l’opposition, après avoir été, à la surprise générale, largement battu lors des législatives de juillet 1945 par les travaillistes.

Il reproche alors à un gouvernement qui s’enfonce dans l’impopularité de chercher à diminuer les droits du Parlement en amenuisant le pouvoir de veto de la Chambre des Lords, la deuxième Chambre du Parlement.

« Comment l’honorable gentleman conçoit-il la démocratie ? Laissez-moi la lui expliquer, M. le président, ou au moins certain de ses éléments les plus basiques.

La démocratie n’est pas un lieu où ou obtient un mandat déterminé sur des promesses, puis où on en fait ce qu’on veut. Nous estimons qu’il devrait y avoir une relation constante entre les dirigeants et le peuple. ‘‘Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple’’, voilà qui reste la définition souveraine de la démocratie !

(…) Démocratie, dois-je expliquer au ministre, ne signifie pas ‘‘Nous avons notre majorité, peu importe comment, et nous avons notre bail pour cinq ans, qu’allons-nous donc en faire ?’’. Cela n’est pas la démocratie, c’est seulement du petit baratin partisan, qui ne va pas jusqu’à la masse des habitants de ce pays.

(…) Ce n’est pas le Parlement qui doit régner ; c’est le peuple qui doit régner à travers le Parlement.

(…) Beaucoup de formes de gouvernement ont été testées, et seront testées dans ce monde de péché et de malheur. Personne ne prétend que la démocratie est parfaite ou omnisciente. En effet, on a pu dire qu’elle était la pire forme de gouvernement à l’exception de toutes celles qui ont été essayées au fil du temps ; mais il existe le sentiment, largement partagé dans notre pays, que le peuple doit être souverain, souverain de façon continue, et que l’opinion publique, exprimée par tous les moyens constitutionnels, devrait façonner, guider et contrôler les actions de ministres qui en sont les serviteurs et non les maîtres. »

Là, j’adore…

Le maître n’est rien d’autre que l’humble serviteur.

Le serviteur de l’intérêt supérieur du peuple qu’il sert et représente.

Moâ, quand je joue au despote dans ma petite sphère de compétence avérée, c’est « l’esprit-boutique » que je sers…

Ses financeurs, ses ayants-droit, ses salariés, la communauté dans laquelle elle est installée.

Et quand on l’oublie pour servir son propre égo, même surdimensionné, on galope vers la catastrophe.

Les prétendants, tous les prétendants, les présents et les passés, tout comme les futurs, à toute « haute-fonction » ne devraient jamais l’oublier et ne servir que le peuple dans son entier et jamais aucunement leurs propres convictions…

« Un groupe d’hommes qui a le contrôle de la machine et une majorité parlementaire a sans aucun doute le pouvoir de proposer ce qu’il veut sans le moindre égard pour le fait que le peuple l’apprécie ou non, ou la moindre référence à sa présence dans son programme de campagne.

(…) Le parti adverse doit-il vraiment être autorisé à faire adopter des lois affectant le caractère même de ce pays dans les dernières années de ce Parlement sans aucun appel au droit de vote du peuple, qui l’a placé là où il est ?

Non, Monsieur, la démocratie dit : ‘‘Non, mille fois non. Vous n’avez pas le droit de faire passer, dans la dernière phase d’une législature, des lois qui ne sont pas acceptées ni désirées par la majorité populaire’’. (…) »

Auriez-vous mieux compris pourquoi « Tagada-à-la-fraise-des-bois » n’a pas à défendre un bilan ?

Dommage, parce qu’il paraît que même sur le front de l’emploi, tout le monde s’extasie…

Notez que 200.000 créations d’emploi après en avoir détruits 600.000, ce n’est pas vraiment la gloire.

Pareillement pourquoi « Menuet-Valse » n’a même pas passé le cap des primaires après sa loi « El-Konnerie » imposée aux forceps…

Et que son parti va en mourir aux prochaines législatives après avoir accouché d’un mutant qui reçoit l’appui d’un Bloomberg, ex-maire milliardaire de New-York dans la foulée de l’ex des parigots-bobos, et qui fait une OPA sur les militants-soces…

Bien sûr, le discours de Churchill, qui cherche ici à la fois à défendre les droits de la Chambre des lords (héréditaire) et du peuple britannique (pour qui il réclame des élections anticipées), n’était pas exempt d’opportunisme.

Bien sûr, tout cela ne nous dit pas ce qu’il penserait de l’article 49.3 de notre Constitution.

Mais cela nous rappelle en tout cas que le contexte des « grandes phrases » historiques est souvent plus compliqué que ce que laisse voir une simple formule frappante et qui sonne bien.

Ceci dit, l’homme-sage apprend du passé. Et c’est celui qui n’en fait qu’à sa tête que son destin abandonne en chemin.

À méditer.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/la-democratie-est-le-pire-des-systemes.html

 


Une obstination létale ?

 

Recomposition à venir…

 

Après le « psychodrame » du « PénélopeGate », il est désormais probable que les deux grands partis Gauloisiens soient éliminés, le 23 avril, au profit d’outsiders qui remodèlent l’échiquier en s’attirant des voix de part et d’autre d’une nouvelle ligne de fracture, celle qui, lors du référendum sur le traité de Maastricht, a divisé « nonistes » et « ouistes » et qui n’a cessé de s’approfondir.

C’est ce qui va ressortir dans les prochaines semaines…

Sans doute n’avaient-ils plus le choix. Dès lors qu'ils n’avaient pas su faire front derrière « Juppette » et que le favori des électeurs, l’homme qui aurait pu rassembler la majeure partie de la droâte, de la gauche modérée écoeurée par « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et la gôchisation du « P.Soce », et du centre, en avait tiré les conclusions en annonçant qu’il se retirait de la bataille, les dirigeants des « Républicains-démocrates » n’avaient plus qu’à confirmer leur soutien « unanime » en une ultime volte-face pour « Fifi-le-souteneur ».

C’est d’ailleurs sans plus tarder qu’ils l’ont fait mais ils n’ont pas que choisi là un homme contre un autre : Tout le paysage politique en est radicalement modifié et cette nouvelle donne aura un impact international absolument décisif. 

Désormais et de plus en plus, force est de constater qu’il est probable, voire certain, que le second tour de la présidentielle opposera « Marinella-tchi-tchi » et « Manu-MacRond », un pur produit de marketing, venu de nulle-part (hors de la « haute-finance » et du « Château-Élyséen »), parce que beaucoup d’électeurs de la « droâte & du centre » ne voudront pas, ne pourront pas voter pour le candidat « Républicain-démocrate ».

Soit parce qu’il leur apparaîtra trop lié à la droite radicale de « Sens commun », soit qu’ils ne lui pardonneront pas le « PénélopeGate », soit encore pour ces deux raisons à la fois.

Ce qui reste jusque-là mon cas personnel (même si tout le monde s’en contre-cogne le coquillard).

Quant au candidat désigné du « P.soce », il devient de plus en plus inexistant, d’une part parce qu’il a perdu beaucoup de temps à conclure un accord avec les « écololos-bobos » ultra-minoritaire dans l’opinion (l’heure n’est plus aux petites-fleurs et aux changements climatiques), accord électoral déjà contesté par la base et les « cadres » de leurs propres partis qui voient pour les uns leur échapper des circonscriptions « gagnables » en juin, et par d’autres qui refuseront de faire campagne pour un parti écolologiste moribond…

Quant à l’échec d’un rapprochement invraisemblable qui aurait contraint « Mes-Luches » à se retirer, c’était tellement grotesque que bien des « frondeurs » n’iront pas rejoindre l’étendard du premier d’entre eux…

Clap de fin. 

Du coup, les deux grands partis de gouvernement, qui se partageaient de façon hégémonique les heurs, malheurs et bonheurs de régner sur les « Gauloisiens » auront ainsi été éliminés, le 23 avril, au profit d’outsiders se réclamant l’un et l’autre d’un dépassement du clivage traditionnel « droâte/gôche ».

Ce seront substituées deux nouvelles « forces » qui remodèlent l’échiquier politique en s’attirant, l’une et l’autre, des voix venues des deux anciens camps et regroupées de part et d’autre d’une nouvelle ligne de fracture, celle qui était apparue lors du référendum sur le traité de Maastricht, qui était devenue fondamentale lorsqu’elle avait divisé « nonistes » et « ouistes » en 2005 avec le TCE, et qui n’a cessé, depuis, de s’approfondir.

C’est d’ailleurs assez fabuleux : Non seulement avec le temps, à aucun moment cette « fracture » ne s’est réduite, mais en plus et désormais, aucun des deux partis en question n’abordent sérieusement le « projet européen » qui se dessine sous leurs yeux mais sans eux.

En revanche, les futurs finalistes du mois de mai prochain, à la fois sans y toucher, mais tout en labourant le projet, surtout anti-européen pour « Marinella-tchi-tchi » persistent à « faire la différence ».

Avec un point de plus pour la candidate « F.Haine » : Elle aurait déclaré que si elle était élue, elle organiserait un référendum de sortie de l’Europe et de l’Euro, un « Frexit ».

Une promesse à la « Camé-Rhône », mais que si celui-ci était rejeté par le peuple, elle démissionnerait !

Position une fois de plus très « Gaulliste » (in memo le référendum de 1969), mais en même temps suicidaire, justement « à la Camé-Rhône »…

En bref, probablement du « vent-électoraliste », car…

Autrement dit, on vote pour elle, et qu’on ne cesse pas d’être européen, on la vire à peine arrivée…

Létal ou infernal ?

À mon sens inopérant : Elle se maintiendra coûte-que-coûte.

Car, reconnaissons que des deux camps probables du second tour, l’un joue sur la peur de la mondialisation, l’autre se regroupe dans le rejet du nationalisme.

D’un côté, l’avant-garde de cette résurgence du nationalisme, du nationalisme-impérialiste, qui remodèle aujourd’hui le monde entier, de « Vlad-Poux-tine » à « MacDonald-Trompe », de « Kim-tout-fou » à la Chine de Xi Jinping à l’autre bout de la planète, en passant par les nouvelles extrêmes droâtes européennes.

De l’autre, une mouvance toujours plus large et plus forte de centristes, de sociaux-démocrates et de modérés de droâte, tous attachés à la pérennité de l’unité européenne, aussi effrayés par l’effarante vulgarité de l’américain que par la brutalité du russe et hostiles, avec plus ou moins de vigueur, au retour du protectionnisme.

Ce sont les enjeux de la décennie finissante. 

Et c’est quand même assez drôle, car dans chacun de ces nouveaux camps, il y a des électeurs très différents, des très libéraux ou des très attachés à la protection étatiste, mais cette ligne de partage est devenue secondaire à leurs yeux tant ils sont maintenant unis, les uns par la peur de la mondialisation, les autres par le rejet du nationalisme.

Si « Marinella-tchi-tchi » l’emporte le 7 mai au soir hypothèse, ce qu’on ne peut plus exclure (et pour ma part, je n’exclus toujours pas qu’elle fasse un score suffisant pour être élue dès le premier tour), les électeurs de droâte qui se seront ralliés à elle au second tour lui redonneront peut-être (mais je n’y crois pas vraiment) assez de voix aux législatives pour faire du « F.haine » le pivot d’une nouvelle coalition parlementaire.

Elle sera fragile, bien sûr, mais peut-être suffisamment forte en même temps pour que l’unité européenne en soit vite et irrémédiablement compromise.

C’est en tout cas le danger.

Dès lors, la première économie mondiale, l’Union européenne et sa monnaie auront vécu.

Les deux grands gagnants de ce scrutin Gauloisien seront l’américain et le russe et la suite est trop incertaine pour qu’on puisse en dire autre chose qu’elle sera porteuse de nouveaux et graves conflits, économiques et politiques, en Europe et également dans le reste du monde. 

Personnellement, je pense que l’hypothèse est assez farfelue : Les élus de terrain seront probablement capables de faire front et de se regrouper à l’Assemblée pour conduire un gouvernement « d’ouverture » vers… le centre et leurs opposants de la veille.

En sortira un gouvernement « Plan B » comme « Barre-oint » ou « M » comme « MacRond/MacMoDem », car celui-là n’aura pas plus de majorité parlementaire que sa concurrente d’extrême-droâte » : Pas d’assise suffisante.

Le marketing politique peut beaucoup de choses, mais pas l’impossible.

L’un et l’autre seront condamnés à composer au soir du 18 juin.

Mais alors, en cas d’échec et d’alternance d’ici 2022, le « F.haine », celui de « Marionnette-Marée-Châle » (encore une histoire de génération) deviendrait la principale force d’opposition…

Si c’est « MacRond » qui l’emporte et prend les commandes du pays, l’Union s’affirmera, au contraire, sous forme de cette « Europe différenciée » que les dirigeants gauloisiens, espagnols, allemands et italiens viennent d’esquisser lundi à Versailles sous la houlette de « Bunker ».

L’Union deviendra un nouvel ensemble dans lequel il y aura un marché commun à 27, une monnaie unique pour certains et, pour tous ceux qui le voudront, des avancées à plusieurs dans les domaines de la Défense, de l'harmonisation fiscale et sociale, de la recherche ou de la culture.

L’Union ne fonctionnera plus à l’unanimité ni même au consensus le plus souvent mou mais constituera une zone de libre-échange au sein de laquelle s’affirmera une Europe politique réunissant les principaux des 27 États membres et dont la force d’attraction sera alors nettement plus puissante.

L’Union aura les moyens de s’imposer en acteur incontournable de la scène internationale. Pour l’équilibre mondial comme pour toutes les économies européennes, c’est un scénario autrement plus rassurant que le premier.

Et il est aujourd’hui le moins improbable des deux mais, même dans cette hypothèse, le parti frontiste sera probablement la principale force d’opposition véritable et aura alors toutes ses chances dans cinq ans…

En bref, on n’en sort pas, à moins que l’Europe redevienne celle des peuples et plus celle des « eurocrates ». 

Un parti frontiste qui sera d’autant plus redoutable en 2022 que « Manu-MacRond » n’aura forcément pas tout réussi et, sur bien des points, aura déçu.

À la prochaine présidentielle l’alternance pourrait alors marquer une rupture beaucoup plus profonde qu’entre la gôche et la droâte qui meurent aujourd’hui sous nos yeux.

Nous entrerons en terres inconnues car l’obstination victorieuse de « Fifi-le-souteneur bouleverse tout, au pays comme dans le monde entier.

L’a-t-il pesé ?

Où poursuit-il seulement un agenda-personnel envers et contre tous ?

C’est aussi toute la différence entre un « homme d’État » et un opportuniste…

À suivre, naturellement, en espérant que je me trompe, que les prochaines semaines me démentiront et que demain, à défaut d’être « rasé gratis », le bon sens commun nous réserve de bonnes surprises.

Il faut y croire, même quand il n’y a plus rien à espérer.

Je le redoute : Le pays et les Gauloisiens n’ont finalement, pas plus et pas moins que ce qu’ils sont et ce qu’ils méritent.

Et ce n’est pas faute d’avoir pu prévenir, encore et encore depuis si longtemps.

Combien de temps déjà ?

2006 je crois pour ce qui est de « dé-bloguer » quotidiennement ; 2001 ou peut-être encore avant pour mon premier courrier au Président de la République d’alors…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/une-obstination-letale.html

 


Moment d’anthologie.

 

Celui-là, il va nous manquer…

 

Je veux parler de « Juppette ». Partir de « Bord-d’eau », la ville des négriers (parmi quelques autres adeptes du « commerce-triangulaire »), pour conquérir les plus hautes fonctions du pays, y’a pas à dire, c’est « mission-casse-gueule ».

Je vous rappelle que le précédent historique, c’était « Chat-Banc-d’elle-masse », le général de brigade « Chat-Banc » de la résistance, ex-premier ministre gaulliste qui s’est lui aussi fait souffler la politesse par « Gis-car-A-la-barre » et quelques « félons-frondeurs » de droâte, emmené par « le Chi ».

Déjà deux générations qui s’affrontaient sur le lit de mort de « Pompon-Pie-doux ».

Perso, j’étais trop jeune pour voter (mais pas pour « coller des affiches »), mais j’ai eu une leçon de politique (la première) in vivo dans le salon de « mon papa-à-moi » (celui qui me fait toujours « frémir » quand je l’évoque…) où toute la question du « Cousin-Jean » (Tiberi) était de savoir s’il accueillait ou non « le Chi » dans sa circonscription inexpugnable de « Paris-rive-gôche »…

Réponse catégorique et sans appel de mon paternel en parlant de « Chat-Banc » : « Voter pour ce vieux kon ? Non ! »

Le vieux kon-UDR et sa « Nouvelle société » … déjà en soi une erreur de script !

Le jeune-RI, oui. Donc suivre « le Chi ».

Ceci dit, il est une question de management assez classique pour laquelle « Juppette » vient d’apporter une pierre de plus : Savoir sortir.

Quand savoir sortir ?

Dans toute entreprise humaine, force est de constater que jamais les choses, mêmes les mieux établies, se passent comme prévu par les « ingénieurs » et autres « sachants » et face aux difficultés, il faut se garder de deux erreurs…

1 – « L’escalade de l’engagement » qui est une combinaison redoutable de déni de la réalité, d’excès de confiance, de besoin de justifier ses choix passés, et de coût déjà investi qui vous fait vous obstiner alors que vous devriez jeter l’éponge.

Je ne vise personne en particulier, mais « les Républicains-Démocrates » vont en faire la belle démonstration dans les jours qui viennent.

2 – Toutefois, il est une seconde erreur très classique aussi, dite de « l’abandon erroné », en cédant à ces autres travers que sont la peur de l’échec, l’apparence de courage que confère le renoncement, ou tout simplement le refus de rallonger les budgets…

Qu’elles sont les clés idoines ?

Un : L’escalade « irrationnelle » est archi-probable quand la responsabilité est concentrée entre les mains d’un seul décideur qui n’a rien à perdre.

Deux : La seule chose qui puisse alors arrêter un projet de manière certaine, c’est que personne ne veuille plus y travailler.

Ce n’est pas le cas de « Juppette », très sollicité jusqu’en début de semaine pour prendre le relai d’un « Fifi-le-souteneur », qui « confirme une bonne fois pour toutes (qu’il ne sera)pas candidat à la présidence de la République ».

Et d’en profiter pour assassiner son concurrent de la primaire de « droâte & du centre » : Il « n’a cessé d’affirmer sa détermination. Hier soir encore (au JT de dimanche sur « transe-deuze ») son obstination ».

« Si les pressions qu’exercent sur lui certains de nos responsables le contraignaient à renoncer, le passage de témoins se ferait dans la douleur et ne manquerait pas de laisser des cicatrices », a-t-il sagement estimé.

C’est à ses yeux « la condition sine qua non du succès » : Pouvoir rassembler l’ensemble de la famille politique de la droite et du centre, ce qu’aucun des deux prétendants n’est capables de faire.

Or, « tel était mon objectif en me présentant à la primaire, je n’ai pas réussi. Aujourd’hui, ce rassemblement est devenu plus difficile encore ».

« Une partie du centre, que certains d’entre nous ont rudement stigmatisés, nous a quitté », a-t-il fait valoir, jugeant ne pas être « en mesure de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur ».

Belle analyse de la situation, là, à chaud…

Sa décision aurait été motivée par deux autres arguments : Celui du renouvellement de la classe politique souhaité par les gauloisiens d’une part ; « l’exigence d’exemplarité » d’autre part.

Or, « je ne peux répondre pleinement à cette exigence même si la justice qui m’a condamné m’a exonéré de tout enrichissement personnel ».

« Je ne veux pas livrer mon honneur et la paix de ma famille en pâture aux démolisseurs de réputation. Je le répète pour moi il est trop tard. »

La phrase clé, c’est qu’à 71 ans, il « ne peut pas incarner le renouvellement ».

Bien vu, mais il aurait eu à gagner à faire cette analyse bien avant, avant même la tenue de la primaire…

Quoiqu’il ne soit « jamais trop tare pour bien fer »…

Car c’est clair désormais, « Papy à la tête du pays », la jeunesse n’en veut pas…

Le pays veut des hommes neufs, des personnels qui ne sont pas « mouillés » jusqu’au trognon.

Il y a trop de « non-dits », trop de traces indélébiles de corruptions et de magouilles et ce n’est pas pour rien que je suis si fervent-partisan de limiter le renouvellement des mandats publics à deux d’affilée : Ça ne laisse pas le temps de se forger des « carrières » d’indéboulonnables (avec tous les « petits-avantages » que cela procure au détriment d’une saine gestion de la chose publique et de vos impôts).

Place aux jeunes disaient un de mes premiers patrons !

Et qu’est-ce qu’on a pu lui en rendre que de l’avoir fait pour lui…

Les générations qui arrivent au pouvoir, disons aux places où l’on devient responsable et où il faut prendre des décisions, rendre des arbitrages et les assumer, doivent remplacer les dinosaures…

C’est bien de le dire : À 63 ans, c’est déjà presque un pied dans la tombe.

Notez qu’à 62, « Bling-bling » s’est fait jeter comme un malpropre…

Alors 71… passons !

Moment de lucidité : Merci !

Notez aussi que pour ma part, un type qui aura été formé durant plusieurs décennies, toute sa vie, pour son boulot promis par les sondages, même s’il avait toujours dit que justement il ne ferait que 5 ans, temps consacré pour faire les réformes auxquelles aspire le pays, sans une once de « revenez-y » dans le crâne, je trouve ça historiquement un peu dommage.

Mais justement, renoncer au dernier obstacle, c’est peut-être pas si kon que ça… mais très lucide.

D’autant que « le noyau des militants et sympathisants LR s’est radicalisé ».

La ligne « Bling-bling/Bruissons » ressort vainqueur de cet épisode et, toujours dans la lucidité, « Juppette », au-delà des querelles d’homme et égo, ne s’y reconnaît pas.

Pas plus que moi, d’ailleurs…

Il n’empêche, il a justement la dent dure en parlant de « gâchis », dénonçant l’attitude de « Fifi-le-Souteneur » depuis « le déclenchement des investigations de la justice à son encontre » : « Son système de défense fondé sur la dénonciation d’un prétendu complot et d’une volonté d’assassinat politique l’a conduit dans une impasse ».

De fait, c’est exactement le discours cent fois répété de « Marinella-tchi-tchi ».

Quand même dommage comme amalgame pour un « Républicain-démocrate » se prétendant de plus « Gaulliste »…

Ni lui ni l’autre ne le sont : Ce n’est pas parce qu’ils s’en réclament l’une et l’autre que ça en est !

« Au lendemain de notre primaire (…) François Fillon, à qui j'avais immédiatement apporté mon soutien (…) avait un boulevard devant lui, je lui ai renouvelé ce soutien à plusieurs reprises », a-t-il rappelé.

Depuis, certains chez « LR » se sont résignés à la défaite. « Avec Fillon ou avec Juppé, ce sera du pareil au même » peut-on entendre jusque dans la plaine du Pô.

« Quand c’est mal parti, c’est fichu, souvenez-vous », rappellent-ils, « de Nicolas Sarkozy qui avait remplacé Philippe Séguin au pied levé lors des européennes de 1999, ce fut une catastrophe : 12,82 % derrière Charles Pasqua à 13,06 % ! »

Impasse : Il ne leur reste plus qu’à gagner les législatives et sauver le pays, mais avec qui ?

Car comme l’a montré un sondage pour Le Figaro-LCI, paru ce dimanche, les électeurs aussi se détournent un peu plus de la candidature du candidat investi par le comité politique des « LR » : Seuls 17 % d’entre eux envisagent désormais de voter pour lui au premier tour. Il perd ainsi trois points par rapport au 23 février.

Au second tour, « Marinella-tchi-tchi » (26 %) serait face à « Manu-MacRond » (25 %).

« Deux-noix-Âme-mont » ferait 13 %.

Certes, les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication de l’état des rapports de forces et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage et on sait qu’ils sont « trumpeurs ».

En fait, en actant qu’il lui était impossible de remplacer le candidat « Fifi-le-souteneur », « Juppette » dresse aussi l’acte de décès de la droâte et des « Républicains-démocrates ».

« Le meilleur d’entre nous » a enterré « le pire d’entre eux ».

Une oraison funèbre d’une droâte défunte, que « Fifi-le-souteneur aura assassiné. La droâte n’est plus la droite. Le surmoi gaulliste est effacé.

« Le règne de la Manif’ pour tous » a commencé et il a tué la droâte.

Je ne vois pas d’autre lecture à faire de la crépusculaire déclaration du maire de « Bord-d’eau ». Ce n’était pas seulement un adieu à la vie publique nationale, c’était surtout l’adieu d’une certaine idée de la droâte gauloisienne.

Désormais, plus rien ne peut empêcher l’avènement de la « droâte d’après », dont la terrible candidature de « Fifi-le-souteneur ».

Cette « droâte d’après », c’est la droâte qui va rassembler, dans un grand élan conservateur tous les partisans de la fermeture Gauloisienne.

Le grand repli identitaire est inévitable, sur fond d’hostilité stupide et apeurée à la mondialisation, l’Europe, le multiculturalisme et la société d’accommodation…

Les souverainistes et les populistes de tous bords vont désormais pouvoir s’assembler, zouker, forniquer.

Dans quelques mois, ils ne trouveront plus de différences avec « Marionnette-Marée-châle-La-Peine ».

Ainsi va s’écrire tristement l’histoire de la « droâte d’après ».

La droâte de demain aura le visage de la droâte d’avant-hier.

La droâte-républicains court à sa perte, livrée à un candidat qui la mène là où « Mythe-errant » entendait la mener depuis toujours, entre les mâchoires d’un impitoyable étau, prise entre le « F.haine » et la grande force progressiste qui paraît se dessiner, jour après jour, autour de la candidature « MacRond », elle-même en train de se substituer à un P.Soce en phase de gôchisation mortifère.

Dans cette position, elle va exploser, victimes de ses contradictions internes, entre ceux qui, européens sociaux et libéraux, refuseront la construction de la « droâte d’après », la main tendue au « F.Haine » et ceux qui l’encourageront et franchiront le Rubicon sans état d’âme, au nom du souverainisme et des valeurs judéo-chrétiennes de la « Gauloisie-des-Lumières ».

« Juppette » est devenu l’homme d’un autre temps.

Qui a su lire mieux que d’autres la réalité politique du moment.

Qui n’est pas la sienne.

Je vous le dis, un moment d’anthologie politique : Un vrai régal !

En bref, après cet épisode, je ne suis pas près de rentrer au pays.

En revanche, je me suis régalé de ce morceau anthologique de lucidité.

J’ai bien fait de vieillir jusque-là, finalement…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/moment-danthologie.html

 


Le projet européen avance !

 

Pendant que les uns pataugent ou coulent…

 

Juste un petit post « à l’arrache » en attendant que « Fifi-le-souteneur » se retire enfin ou non et passe le flambeau à « Plan B » qui aura fait savoir qu’il est « prêt » à le recevoir…

C’est qu’il serait temps : Après le 17 mars, et on est le 3 quand je trace ces lignes, il n’y aura plus de « plan B » pour la « droâte la plus kon du monde ».

Notez que ce n’est pas vraiment de sa faute, mais celle de ses électeurs.

Qu’est-ce que vous voulez, on n’a jamais que ce que l’on mérite et les uns sont tributaires des autres, comme partout ailleurs…

Et dire que pendant ce temps-là « MacRond » s’étale et étale son programme (on va peut-être y revenir rapidement) et que « Marinella-tchi-tchi », tout en s’embourbant au fil du temps, ne fait même plus campagne mais grimpe encore et toujours dans les sondages d’opinion : Forcément, ses propres concurrents font son boulot à sa place !

Une campagne complètement dingue, finalement…

Ce qui n’empêche pas l’Europe de tenter de sortir de son ornière à elle.

Mais là, l’initiative n’est pas le fait des « eurocrates », mais d’un « politique », « JC-Bunker » soi-même.

Notez qu’il en est le Président de la Commission et que c’est dans son rôle politique et logique (un effet du situationnisme-appliqué).

Que donc, il a présenté au Parlement européen ses propositions pour relancer l’Union. Mais il va même plus loin : Il considère son futur Livre blanc comme « l’acte de naissance » de l’UE, rien de moins, mais sans les Britanniques !

Waouh !

Cinq scénarios pour l’avenir de l’Union : Le 1er mars 2017, il a présenté devant le Parlement européen, un « Livre blanc » contenant ses propositions pour relancer le projet européen ou, en tout cas, tenter de redéfinir ce qu’il devrait être à l’avenir.

Or, on sait déjà qu’il ne briguera pas de nouveau mandat en 2019, mais d’emblée, il estime que le temps des tergiversations, des polémiques, des remises en question permanentes et du « shopping » – en référence au fait que les capitales peuvent décider d’appliquer, ou non, telle politique commune – a assez duré !

Dans son document sur les cinq scénarios, il ne retient pas « l’option 6 », celle d’une éventuelle désintégration complète du projet européen.

Il sous-entend, en revanche, que, faute d’un choix clair, ce projet pourrait se résumer demain à un marché unique.

Un plan qui n’a évidemment pas la préférence de ce fédéraliste convaincu, qui n’ignore toutefois pas que certains l’envisagent sérieusement. C’est donc l’une des options qu’il retient et qu’il soumet désormais aux chefs d’État et de gouvernement.

À côté du grand – et très improbable – « saut » vers une Europe fédérale, le président retient trois autres pistes possibles plus à portée de main.

La première consisterait à maintenir les choses en l’état : On poursuivrait simplement l’exécution de l’agenda et des projets actuels en redéfinissant les grandes priorités, comme cela avait été ébauché récemment à Bratislava par les chefs d’État et de gouvernement.

Au passage, on tenterait de gommer les sujets les plus conflictuels, comme l’accueil et la répartition des réfugiés.

C’est le format minima.

La deuxième piste est celle de « l’Europe à plusieurs vitesses ».

Un concept maintes fois évoqué – y compris par « Jacquou-Deux-l’Or » à l’époque où il présidait la Commission (1985-1995) – mais resté depuis toujours assez flou.

La chancelière allemande l’a pourtant retenu de son côté il y a quelques semaines et les pays du Benelux ont signé un document commun reprenant cette idée.

Plus fort, les « bataves » l’étudient clairement.

La relance pourrait s’opérer soit avec les six États fondateurs – mais quelle sera le profil politique de certains à l’avenir, et quel réel degré d’enthousiasme en ressortirait-il pour l’Europe ? – soit par les pays membres de la zone euro…

Comme celle-ci pourrait devenir à géométrie variable dans les années qui viennent, c’est un peu une manœuvre « de la dernière chance » pour cimenter encore mieux l’Euroland, ou… le faire voler en éclat.

Je ne sais pas : Risqué, à mon sens.

Car deux camps s’affrontent déjà : Celui qui estime qu’un tel « noyau dur » entraînerait « les frileux et les réticents », et celui qui pense qu’une telle évolution ne ferait que creuser le fossé entre les plus déterminés et ceux qui, à l’est ou au sud, traînent déjà les pieds…

On rappelle que lors d’une récente conférence devant des universitaires belges, M. « Bunker » a paru s’aligner sur la position de la chancelière allemande. Mais, en dit son entourage « on l’a mal compris. Ce scénario ne lui apparaît pas comme totalement négatif, mais pas idéal non plus ».

Car le but du président est, avant tout, de maintenir à tout prix l’unité des Vingt-Sept.

C’est là qu’il considère qu’en réalité, il s’agit de « l’acte de naissance » de l’Europe sans les Britanniques, qui eux ont voté pour quitter l’Union.

Rien de moins.

Car la Commission insiste sur le fait que le Brexit est, désormais, « un problème pour les experts », les technocrates qui, sous la conduite de « Michou-Barre-niée », devront le régler soit par un accord à l’amiable, soit par un « hard Brexit ».

Dès lors, Bruxelles veut considérer que le débat n’est plus politique et ne doit donc pas entraver la réflexion sur l’avenir de l’UE.

La troisième et dernière piste évoquée par « Bunker » est dite, dans le jargon bruxellois, «more or less » (« plus ou moins »). Les Européens décideraient des domaines à conserver au niveau communautaire et de re-transférer les autres aux États membres. Mais les politiques à mener en commun seraient approfondies, vigoureuses, exemptes de conflits.

Et pourquoi pas ?

Une certitude, aucun des scénarios ne fait référence à la nécessité de nouvelles institutions ou d’une modification des traités. Bruxelles a compris – peut-être un peu tard – que de nombreux référendums ou élections récents ont surtout servi d’exutoire à tous les citoyens soit hostiles, soit critiques à l’égard de la construction de l’Europe jusqu’à la faire « chavirer ».

Dès lors, la Commission espère convaincre ceux-là en publiant, dans la foulée de son Livre blanc, cinq projets au cours des prochains mois.

Ils concerneront seulement les effets de la mondialisation, le social, la défense, l’avenir financier de l’Union et, enfin, l’union économique et monétaire uniquement.

Le but ? « S’adresser à ceux qui souffrent ou se demandent ce que fait l’Europe. ».

Alors qu’il devrait et sera mis en exergue ce qu’elle réalise, dans le domaine social notamment, qui est souvent occulté par tous les gouvernements nationaux.

Effectivement, il est constant que d’importantes enveloppes budgétaires sont allouées aux traitements des problèmes sociaux des membres de l’Union et au « lien-social ».

En « Gauloisie-récipiendaire », vous ne le voyez pas : Ces budgets sont alloués aux régions qui sont particulièrement pointilleuses quant à leur redistribution aux acteurs-terrains, dont la CNAF (mais également aux départements).

S’en est même scandaleux dans la mesure où les règles d’élection à leur bénéfice restent claires et communes à toute l’Europe, alors que la « technocratie-régionale » accumule les procédures et procédés pour y accéder : Il manque toujours un papier, un formulaire, un délai dépassé, abusant ainsi de son « pouvoir de chefaillon ».

Je vous l’ai déjà indiqué pour avoir suivi, dans une autre vie, le parcours de cet entrepreneur qui se convertissait dans « l’aide à la personne » sous franchise nationale avec un « dossier-béton »… Il a dû commencer sans agrément pourtant obligatoire pour ce type d’activité, délivré par le Conseil Régional.

Par exemple, pour avoir l’agrément, il fallait un local adapté. Mais pour avoir un local adapté, il fallait un local pris à bail, l’adapter et se faire contrôler.

Or, pour payer un local loué et l’adapter (par voie d’emprunt), il fallait avoir un début d’activité… et pour avoir un début d’activité, il fallait un agrément !

Le plus drôle (enfin, façon de parler…) c’est qu’après avoir siphonné tous ses fonds propres, plus ceux de sa famille, être finalement « en règle », il lui a fallu patienter trois séances dudit Conseil qui, soit ajournait ses réunions, soit n’avait pas le temps de délibérer sur son agrément…

Plus généralement, Bruxelles va donc tenter de se démarquer de son discours technocratique en affirmant que ce qu’elle propose sera « concret, tangible », et non limité à une réflexion issue de centres d’étude ou autres think-tanks.

Finalement, « Bunker », en voulant forcer les pays membres à assumer des choix européens clairs, entend être celui qui contribuera à esquisser l’avenir pour les dix années à venir.

Il espère également et visiblement, faire taire toutes les rumeurs et ballons d’essai sur son éventuelle démission.

Et, même s’il n’affirme pas clairement sa préférence pour l’un ou l’autre des scénarios qu’il ébauche, de reprendre la barre d’un navire soumis à rude épreuve depuis plusieurs mois.

Figurez-vous que je suis personnellement ravi de la démarche, même si je me souviens encore d’un « livre-blanc » passé qui avait mis en transe l’euro-sphère dans les années 90.

Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, une partie seulement des mesures qui y étaient inscrites sont devenues des réalités d’autres ont été abandonnées.

Mais l’ensemble a finalement changé nos quotidiens et il reste encore bien des choses à faire pour l’améliorer…

En attendant que le peuple « Gauloisien-de-Gauloisie » se donne de vrais candidats à la prochaine élection du mois d’avril, je constate que l’Europe avance et veut avancer, ce qui me réjouit le cœur (et peut-être même les projets de « l'Ami-Râle » et de ses « clippers-sociaux » : Clin d'œil.) !

Nous y reviendrons vous dis-je car pour l’heure, je parcoure les autostrades-ritales en tous sens entre mes chantiers vénitiens, mes locaux précaires, les clients de « mon Boss-à-moi » et mes « missions-locales ».

Ce qui laisse assez peu de temps pour vous faire des posts intéressants : Veuillez m’en excuser.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/pendant-que-les-uns-pataugent-ou-coulent.html

 


L’Eurocalypse…

 

Marrant…

 

C’est un véritable coup de tonnerre symbolique parce qu’à ce stade, évidemment, rien n’est fait, mais c’est tout de même explosif.

Après les menaces du grec « Tsitsipasse » de « Sisi-risa », élu pour sortir de l’Euro et en montrer à « Mère-Qu’elle », après avoir organisé un référendum dans son pays qui le confortait dans sa démarche ;

Après un autre référendum qui a débouché sur le « Brexit » qui n’a toujours pas accouché sur une procédure officielle (de l’article 50) 9 mois plus tard ;

Après les menaces de « Frexit » clairement énoncées par « Marinella-tchi-tchi » (et quelques autres qui veulent « changer l’Europe) ;

Après les rumeurs de « Ritalexit » et même de « Teutonexit » ;

Pour la première fois de l’histoire de l’euro, un pays du tout premier cercle, à la rigueur relativement exemplaire et ayant toujours eu une « monnaie forte », les Pays-Bas des bataves se pose le plus sérieusement du monde la question de savoir s’ils vont ou non rester dans l’euro…

Pour tout vous dire, j’ai d’abord cru à une blague : J’ai regardé mon éphéméride.

Pour arriver au 1er avril et ses fameux poissons, il va falloir patienter tout un mois entier.

Officiellement, les autorités royales enquêtent désormais sur la possibilité d’abandonner l’euro. Elles ont approuvé le lancement d’une étude sur s’il était possible et raisonnable pour les Pays-Bas, l’un des pays phares de l’UE, de quitter la zone euro.

Ils ont également l’intention de lancer un « débat approfondi » à ce sujet juste après les élections législatives qui auront lieu ce mois.

Une motion présentée par le principal parti d’opposition, les démocrates-chrétiens, a été adoptée à l’unanimité jeudi de la semaine dernière, autorisant le lancement de cette enquête, qui sera supervisée par le conseiller juridique du gouvernement, leur Conseil d’État.

Le temps que ça franchisse le Rhin et les alpes, c’est arrivé jusqu’à Milan par un vol des corbeaux pour m’alerter…

Je ne sais pas vraiment si en « Gauloisie-gauloisienne », vous avez pu en être informé, peu ou prou dans le tohu-bohu de la campagne présidentielle.

De toute façon, ç’aurait été inaudible, présume-je.

L’enquête examinera s’il est possible pour les Bataves-Néerlandais de quitter la zone euro, et « si cela est possible, comment », a déclaré un député membre de l’Appel chrétien-démocrate (CDA).

Il a également indiqué que l’initiative avait été motivée par des inquiétudes sur les taux d’intérêt ultra-bas de la Banque centrale européenne (BCE) défavorables aux épargnants néerlandais, en particulier aux retraités, ainsi que par des doutes concernant la légalité de ses programmes d’achat d’obligations.

Ainsi, l’idée de quitter la zone euro aura été soulevée dans le contexte de la vague montante d’euroscepticisme en Europe, y compris aux Pays-Bas, où les partis politiques ne ratent jamais une occasion de jouer cette carte en leur faveur avant les élections législatives qui auront lieu le 15 mars.

Coup de pub électoral ?

Je me souviens qu’un dénommé « Camé-Rhône » en avait fait un tout-pareil à la veille d’échéances électorales similaires du côté de la Tamise.

Vous vous souvenez ?

Ce qui m’amuse c’est qu’en « Ritalie » pourtant failliteuse sous le poids des actifs pourris de ses banques, mais semble-t-il encore plus en « Gauloisie-rigolatoire », aucun débat possible : Si vous êtes contre l’euro, vous êtes taxé de fasciste, de raciste, de xénophobe…

Bon, pas de problème en ce qui me concerne : Je suis pour, encore pour, tout simplement parce qu’à plusieurs on est forcément plus gros que tout seul.

Et en gros, moi qui suis un ancien « gros », j’aime les gros…

Et puis, vous vous souvenez, je vous avais dit avoir fait un tour à Budapest en fin d’année dernière pour valider (ou non) les aides et financements nécessaires pour emporter la compétition relative à l’attribution des JO 2024.

Eux y croyaient encore à calculer les retombées économiques et financières et sur place, on avait pu constater que tout le monde était équipé pour passer du Forint local à l’Euro-transnational, jusqu’à y compris les normes de TVA et tous les équipements de caisse.

Ce qui aurait pu être une facilitation.

D’autant que Rome aura renoncé entre-temps, empêtrée dans des affaires municipales infernales et de plus, gérée par le « mouvement 5 étoiles »…

Et puis calculs et simulations faits, on s’est rendu compte que c’était un plan à foutre par terre toute l’économie locale, façon grecque avec les JO d’Athènes de 2004…

Du coup, c’est Paris qui va les avoir (selon la règle des fuseaux horaires : 2012 ; Londres, continent Européen, une réussite dans un contexte sécuritaire difficile ; 2016, continent américain – Rio, un vrai désastre financier et immobilier – 2020, Asie – Tokyo ; 2024 : On revient sur le continent européen. Et comme Paris est depuis peu la seule ville à compéter sur ce continent, pas de souci…).

Ou alors, il se sera passé quelque chose !

Pour en revenir à la cité impériale de Sissi, finalement je ne suis pas bien sûr qu’ils décident de sauter le pas vers l’Euro.

Car l’Euro, c’est bien, c’est très bien face à l’hégémonie des devises majeures, dont le dollar qui sert de référence internationale avec la Livre et le Yen.

Quoique… dès la fin avril, le 27 me suis-je laissé dire, le FMI va revoir son panier de DST et le dollar passera sous la barre des 15 % lui faisant perdre son droit de veto aux décisions de tous les autres membres…

C’est d’ailleurs pour cette raison que « les marchés », après avoir vainement attaqué l’euro depuis sa création, repasse la main à leurs dirigeants politique qui s’attaquent aux pays et gouvernements, en commençant par « MacDonald-Trompe ».

Je vous en déjà parlé : Le terrorisme international n’est jamais qu’un outil de déstabilisation politique, qui a même fait renoncer à sa propre reconduction « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Depuis l’Allemagne est devennue la cible principale, tellement veut-on vous faire croire que l’état-d’urgence et les logiciels de traçages de la DGSI sont efficaces chez nous : Des arrestations « préventives » au moins tous le mois en témoignent !

Et pour en revenir à l’euro (mais tout est lié), souvenez-vous qu’on entend de plus en plus l’idée que la monnaie unique a détruit les tissus industriels des pays du « Club-Med » au profit de l’Allemagne qui se traduit par des excédents de balances commerciales phénoménaux (qui se retrouvent dans les recettes fiscales et sociales et participent vigoureusement à l’équilibre budgétaire… Tout est lié, vous dis-je).

D’où cette idée de « rééquilibrer » en sortant l’Allemagne de l’Euro.

Et là, paf, l’initiative vient du « Tweede Kamer der Staten-Generaal », leur chambre basse et à la veille d’élections majeures.

Curieux, non ?

Que se passe-t-il au Pays-Bas ?

Rien d’autre que du bon vieux gros bon sens à savoir que dans la vie, il vaut mieux se préparer au pire même si l’on peut espérer le meilleur ?

Oui et non.

Naturellement, c’est une main tendue vers leurs eurosceptiques à eux (et ils en ont un paquet), qui n’aura probablement pas tout de suite de suite.

Mais…

Mais ils vont découvrir que c’est possible. À 17 millions d’habitants, soit 40 % de plus que la seule « Île-de-Gauloisie », ou encore 70 % de plus que la Hongrie dont il vient d’être question, c’est totalement insignifiant pour la monnaie européenne elle-même, donc sans enjeu.

Un peu, pas vraiment, mais un peu comme si l’Islande n’entrait pas dans l’Euroland ou que la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » en sortait…

C’est possible, c’est techniquement faisable, mais ça a des conséquences phénoménales.

D’abord dans la façon de faire : Soit un « one-shot », en un week-end, comme les indiens des indes et leurs « grosses coupures » de roupie – le week-end de pâques ou celui de la pentecôte (voire cette année 2017 celui du 1er mai) est tout indiqué, avec fermeture des banques deux ou trois jours de plus pour alimenter tous les guichets en nouveau-Florin ;

Soit en préparant la décision longtemps à l’avance en faisant circuler deux monnaies en même temps, comme nous avions fait lors du passage du franc à l’euro.

Les billets et pièces n’avaient en effet été disponibles que le soir du 31 décembre 2001 à minuit dans les DAB, mais on comptait déjà en euro depuis sa création en 1999, dans les contrats, dans les actes juridiques et surtout dans les pays « hors les frontières » politiques.

C’était même l’occasion d’introduire le « Paoli » en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » avais-je suggéré auprès de mes « cousins » natios : Pas vraiment une monnaie, légalement une « médaille », mais ayant valeur-marchande sur l’Île-de-beauté aux beaux jours, en espérant que les touristes repartiraient avec ce souvenir supplémentaire en poche qui aurait généré autant de fonds à conserver pour « les prisonniers-politiques ».

Notez que l’idée n’est pas vraiment de moi : J’ai ainsi et encore quelques « euros-d’avant-l’euro » frappés et distribués par le Trésor public aux commerçants de la ville de Rennes…

Le 1er janvier, les pièces et les billets en euros sont introduits dans douze États européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal). Trois ans après sa naissance en janvier 1999, la monnaie unique entrait dans la vie quotidienne de 304 millions d’Européens.

Et ce n’est que le 1er mars qu’a été mis fin de la période de double circulation, entre euro et devises nationales.

On peut faire exactement l’exercice inverse, naturellement.

Et si ça doit se faire, ce sera comme ça, parce que c’est déjà plus compliqué qu’il n’y en a l’air et que le « one-shot » d’un week-end à rallonge, c’est totalement stressant et source d’importantes récrimination, comme on l’a vu avec l’Inde (et ses roupies…).

En effet, l’abandon de l’Euro, c’est, pour le pays qui le décide, la sortie ipso-facto et sans retour en arrière possible de l’Europe dans sa totalité, de ses traités, ses règlements, ses institutions.

Or, l’exemple britannique où les royaux sujets de sa très gracieuse majesté ont toujours gardé leur Livre et la désagréable habitude de conduire « à l’envers » sur leurs routes, démontre qu’on ne sort pas de l’Europe en claquant dans les doigts : Il y a tout un travail considérable de « recadrage » juridique à faire au préalable et encore, c’est sans compter le rétablissement de « vraies-frontières » avec postes de douane et de dédouanement, espace Schengen obligeant.

Plus des comptes à apurer (TVA et justement droits de douane en plus de tout le reste)…

Rien de facile et les britanniques vont en faire la douloureuse expérience partielle et « allégée ».

Pas les bataves.

En gros, pour sortir, il faut pouvoir être « gros » et solide. Or, si l’économie néerlandaise est solide, elle est étroitement imbriquée, intriquée dans celle de l’Europe.

Ce qui n’est pas le cas des autres « gros » européens, « Gauloisie » et « Ritalie », économiquement, financièrement, socialement et même politiquement bien trop fragiles.

Seule l’Allemagne-teutonne peut éventuellement le faire sans trop de dégâts : C’est ce que va découvrir la commission d’étude batave.

En revanche, ils vont aussi découvrir que si les teutons sortent pour une raison ou pour une autre, là, ils auraient tout intérêt à accompagner le mouvement et les rejoindre.

Mais naturellement, c’est une expérience qui chavirera les institutions européennes, la monnaie des « dedans » et aura des conséquences énormes en Belgique, où les flamants souhaiteront accompagner leurs voisins du nord, alors que les wallons ne voudront pas : Autant dire une déchirure de plus du royaume !

Un peu comme la menace écossaise de faire sécession, voire d’envisager la réunification de l’Irlande…

En bref, une rumeur de plus qu’alimente les eurosceptiques qui ne savent pas trop compter (l’argent des autres) et s’amuse à caresser dans le sens du poil leur électorat.

Des questions qui ne devraient même pas exister si l’on était un responsable politique quelque peu responsable.

Il serait à mon sens plus urgent de mobiliser des neurones pour réformer, voire refonder une communauté économique, politique et sociale européenne viable pour tous, y compris pour nos amis grecs (et lusitaniens et hispaniques).

Parce que pour l’heure, même en « Gauloisie-valeureuse », la dictature teutonne n’est pas tenable à termes.

Et là, tout le monde le sait déjà…

Alors autant trouver des solutions avant que le bel édifice, qui a en plus apporté une paix désarmée sur le continent en pleine guerre-froide, ne s’écroule sous le poids infernal de l’eurocratie pour devenir « Eurocalypse ».

Mais ce que j’en dis…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/marrant.html

 


« Pour en finir avec les conflits d’intérêts »

 

C’est le titre du dernier bouquin de « Martin H. »

 

Un type qui a de l’avenir, après avoir eu un parcours étonnant. Normalement, un « bon » (même si je n’aime pas, généralement, les « sachants énarques »). Mais comme dans tout, on peut aussi faire des exceptions.

Ancien président d'Emmaüs France et de l'Agence nouvelle des solidarités actives, il occupe de 2007 à 2010 le poste de Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, au sein du Gouvernement Fifi-Mignon. À partir de 2009, il cumule ce poste avec celui de Haut-commissaire à la Jeunesse, avant de quitter le gouvernement l'année suivante.

Pour en arriver-là, il passe par : L'École Normale Supérieur 83, Énarque promo 88 (Jean Monnet), DEA de neurobiologie, Maître des requêtes au Conseil d’État, en 93, conseiller juridique à la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés de 1990 à1992 puis au ministère de la Santé et de l'Action humanitaire de 1992 à 1993). Il devient ensuite secrétaire général adjoint du Conseil d'État de 1993 à 1995, puis Directeur de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Paris. Il enseigne également à l'IEP de Paris entre 1990 et 1997, et à l'ENA en 1994.

En 1997, il est Directeur du cabinet de « Kouche-nerf » au secrétariat d'État à la Santé et à l'action sociale, et conseiller chargé de la santé au cabinet de « Titine Eau-Brie » au ministère de l'Emploi et de la solidarité.

Il se recase ensuite en qualité de Dégé à Agence française de sécurité sanitaire jusqu’en 2005, pour retourner au CE en 2006.

Ce qui ne l’empêche pas de devenir un cumulard affamé pour être de 95 et 2002 le Président de l'Union centrale de Communautés Emmaüs, puis président d'Emmaüs France en mai 2002 d’où il démissionne le 18 mai 2007, suite à sa nomination au sein du Gouvernement de « Fifi l’irrésistible » : Y’avait comme du conflit d’intérêt dans l’air.

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Mieux en 2006, il fonde avec Benoît Genuini, l'Agence nouvelle des solidarités actives, et en devient président puis directeur général. Ce qui ne l’empêche pas d’être membre du Conseil d’orientation de l’Aspen France, vice-président de l'ARC - Association pour la recherche sur le cancer, membre du Comité Consultatif de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) depuis 2005, administrateur de l'Agence européenne de l'évaluation des médicaments, membre du forum de l'Autorité européenne de sécurité alimentaire et du Conseil national de lutte contre l'exclusion.

Le 18 mai 2007, il devient « haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté ».

Et nous pond le RSA.

Le 12 janvier 2009, il est nommé « Haut-commissaire à la Jeunesse » en remplacement de « Nanar La-Porte-en pleine gueule » (d’avoir affirmé n’être décidément pas le père de « Zaza », la fille à « Mimi Dati »).

Il cumulera cette fonction avec la précédente jusqu'à son départ du gouvernement.

Le 22 mars 2010, au lendemain des élections régionales, il quitte le gouvernement pour s’être fait parachuter à l'Agence du service civique, dont il est nommé Président le 14 mai 2010.

Conflit d’intérêts ? Un type qui en connaît donc un bout pour avoir tant cumulé et assumé jusqu’au bout à diverses « hautes fonctions » !

J’avais hâte de lire son dernier bouquin que je pensais « explosif » sur le sujet…

Même si pour moi, il a quand même loupé son passage en qualité de sous-ministre de la solidarité.

Je fais un raccourcis : On se tamponne une taxe supplémentaire qui est censée rapporter 1,1 G€/an, sans que pour autant la pauvreté (son « truc à lui »), la précarité, l’absence de perspective et d’avenir pour au moins 13 % de la population ne se réduise durablement et significativement.

On ne peut guère mieux comme échec ! À désespérer…

De toute façon, on y mettrait dix fois plus de moyens, c’est comme ça, il y en aurait à peu près autant.

Car ce n’est pas question de milliards, c’est question d’état d’esprit.

Bon d’accord, il est des « accidents de la vie » qui ne rendent pas la chose aisée, au contraire, et là il faut être présent, mais quand même, le kontribuable toujours sollicité ne peut pas tout : il n’en a de toute façon pas les moyens !

Passons !

« Pépère », que j’estime par ailleurs pour son sens de l’intérêt général et son engagement notamment chez Emmaüs dans le sillage de l’Abbé Pierre, il allait pouvoir « cartonner » sur quelque chose sur laquelle, en « Gauloisie supérieure », on ne disserte pas, mais qui reste une constante génératrice de toutes les suspicions qui finit immanquablement par le célèbre « Tous pourris ! »

Y’en a marre : ils ont loin d’être tous pourris.

Mais comme chez nous, on ne prend pas la précaution de prévenir et d’éduquer d’un minimum de sens civique, se contentant de « réprimer » ce qui peut l’être (il y a trois délits publics pour cela : Prise illégale d’intérêt, concussion, et abus de confiance), on prend du retard à l'allumage par rapport aux modes de « gouvernance » et de transparence internationaux.

Et c’est le pays tout entier qui se retrouve classé au 26ème rang des pays les moins corrompus…

Donc, un « sachant d’énarque », qui te cause enfin de la chtouille de toute la classe dirigeante, du monde politique en passant par celui des entreprises, se la repassant via l’inceste entre les « deux mondes », gangrénant et sapant les meilleures volontés du moment, voilà qui promet !

Bin, pas du tout, pas du tout !

Que franchement, Monsieur le sous-Ministre, je vous avoue ma grande déception.

Un petit bouquin qui se lit vite, qui est clair, mais qui ne parle que de choses connues, rabâchées et archi-connues (le sang contaminé de « Fafa l’empoisonneur », les contaminations à la maladie de Creutzfeldt-Jakob), surfant sur l’actualité (Proglio et son double salaire, Xynthia et le bas-poitevin inondé (*), la grippe du « konnard » et ses millions de doses et masques qui patientent), tout autant d’erreurs qui n’auraient pas été commises si on lisait un peu plus ce blog (au moins depuis qu’il existe) !

De l’argent jeté par les fenêtres, qui coûtent des vies humaines, uniquement parce qu’il y a « mélange des genres ».

Où celui qui édicte les règles est aussi celui qui est chargé de les appliquer et de contrôler leurs bonnes applications, où les mêmes sont juges et parties, où la confusion des intérêts est un grand classique dans tous les « postes-clé » du Parlement, de la haute administration, des banques et j’en passe.

Le « conflit d’intérêt », jamais il est dit qu’il est naturel : Des gens vous font confiance pour prendre en charge leurs problèmes (quels qu’ils soient). On vous mandate pour ça, parfois on vous défraye ou rémunère pour représenter leurs dits-intérêts (souffrances, dysfonctionnements, délires, et j’en passe encore une sacrée bordée), là où il faut, au moment où il faut.

Je n’ai pas le mérite d’avoir réussi « les » concours pour devenir un grand serviteur de l’État (ou de l’un de ses intérêts), les filles étaient vraiment trop moches pour que j’y perdre mes plus belles années, mais franchement, j’ai passé ma vie à le faire en entreprise.

Et Ô grand surprise, le « chef » parle de ce qu’il connaît, mais jamais de l’entreprise : et pour cause, il ne connaît pas !

Il sait tout juste que sur les 15 milliards qu’on coûté l’achat des doses de vaccins de la grippe du cochon mexicain (chiffre pour le moins approximatif), 7 à 8 sont allés directement dans la case « profits annuels » de quelques laboratoires de l’industrie pharmaceutique.

Mais il ne nous dit rien de l’homéopathie, pas exemple : et pour cause !

Et en plus, ce n’est pas la faute de sa collègue de la santé publique, mais celle de l’OMS qui a eu un comportement un peu léger sur le sujet !

« C’est pas moi, c’est l’autre ! »

Faut dire, qu’à part la « Gauloisie miraculeuse », nulle part ailleurs dans le monde, on a pris très au sérieux la pandémie annoncée par l’organisme international : quand même un signe, non ?

Il y a trois choses qui ne sont pas banal dans le propos « du chef » :

1 – Le « conflit d’intérêts », j’en gère tous les jours par paquet.

Quand je tance un « petit-chef » qui met la main aux fesses de ses collègues féminines, mais que je ne peux pas licencier parce que la ligne de production s’arrêterait ;

Quand je signe un bail en qualité à la fois de bailleur et de locataire ;

Quand je suis l’emprunteur en même temps que le prêteur ;

Quand je suis le donateur et le donataire ;

Quand je suis le client et le fournisseur ;

Quand je décide de « proposer » d’augmenter ma rémunération ou mes défraiements, sachant bien entendu que personne n’osera pas me dire « non » ;

Quand je vends un bout de patrimoine de la boutique, au prix que je veux bien consentir, à la personne que j’ai choisi et pas à une autre ;

Quand j’attribue telle ou telle prime ou une augmentation aux uns et pas aux autres en fonction « soi-disant » de mon humeur ;

Quand je signe un contrat de fourniture (qui durera même après moi) alors qu’on m’a proposé de part et d’autre des « avantages » personnels ou que mon choix n’est pas forcément dicté par le critère du « moins disant » ;

Quand je refuse une avance, un crédit, un délai de paiement ou que je l’accorde sur des critères seuls connus de moi ;

Quand j’accorde un rabais sur la bonne gueule du client ;

Quand je prends un billet d’avion sur les deniers de la « boutique » par simple confort, peut-on supposer, alors que je pourrais faire moins onéreux ;

Quand j’invite à déjeuner un tel et pas tel autre (toujours avec du pognon qui n’est pas le mien, par hypothèse) ;

Quand je fais porter des fleurs à la madame de l’édile local qui vient de mettre bas de son quatrième, alors que rien ne m’y oblige ;

Quand je tiens telle ou telle conférence qui n’ont qu’un rapport incertain avec ce pourquoi je suis payé ;

Tout n’est que « conflit d’intérêts », bien évidemment !

Et c’est justement à ces arbitrages permanents entre deux intérêts différents et a priori contradictoire, ceux pour lesquels je suis payé pour les défendre et ceux, plus ou moins hypothétiques, où je retrouverai la satisfaction de satisfaire tel ami ou telle amie, ou tel autre pour des raisons personnelles, qui fait la nature des engagements de probités qui vont avec la mission, le « mandat » confié.

Heureusement que j’ai des relations qui vont me permettre de conclure des conventions dans des circonstances et parfois conditions tellement peu nettes, qu’elles n’auraient pu, dû, aboutir en temps normal !

Du moment que c’est dans l’intérêt général de la « boutique », j’en réponds !

Je suis là pour ça et éventuellement prendre le risque d’être « chatouillé » dans un « abus de pouvoir », un « abus de biens » par une tierce personne qui veut me faire déchoir devant un juge.

Je m’en tamponne, cogne et contre-cogne : j’ai des avocats et des experts en amont, j’ai des commissaires aux comptes en aval, des contrôleurs du fisc, tous les deux censés contrôler la légalité et le coût des opérations, détecter les actes anormaux de gestion et autres malversations, un conseil d’administration et une assemblée générale d’actionnaires qui sont là pour me contrôler et entendre mes explications. Me virer le cas échéant !

Et je ne raconte pas le comité d’entreprise, les délégués du personnel et syndicaux, qui y vont aussi de leurs fantasmes époustouflants et délirants : Un jour, je raconterai… peut-être !

Bin, Martin ? Silence absolu : il nous cause tout juste de tel député, président de groupe de la majorité, qui se vante de passer un tiers de son temps, en plus de ses nombreux mandats d’élu, à son cabinet d’avocat d’affaire…

Affaires commerciales, de droit des sociétés et de droit fiscal, naturellement.

Un truc repris par quelques jaloux ce week-end dernier dans la presse.

C’est vrai que celui-là, il devrait diviser sa rémunération en trois tiers : si demain, il devient ministre, pire, Président, faudra quand même qu’il arrête un peu de manger la chandelle par les deux bouts : on ne pourra décemment pas voter pour lui en 2017, qu’il le sache dès avant déjà.

2 – Il ne dit pas non plus ce qui doit « guider » pour gérer ces « conflits d’intérêts ».

Lui aussi, compte-t-il sur la grande probité de l’ensemble des personnels concernés pour ne se référer qu’à des « modes opératoires » ?

Des procédures préventives bien niaises (mais qui suffisent, dans une grande hypocrisie partagée au monde anglo-saxon), tellement infantiles que franchement, elles n’ont pas empêché la « crise » (qui n’en est qu’à ses débuts : j’attends avec bonheur la prochaine alternance) du vaccin du « konnard » de sa pote « Rose-Lyne » !

Que dit-il de l’intérêt général, l’énarque diplômé, qui devrait nous guider dans ces circonstances ?

Rien strictement rien, à croire que ça n’existe plus dans ses cours de l’ENA…

Quand même pas banal !

J’ai eu comme prof, le Doyen Vedel (ma Môman et mon Papa, celui qui me fait encore frémir quand je l’évoque, aussi).

Je l’ai eu aussi comme « big boss », trop content d’être payé 500 francs pris sur le « budget balai », pour 86 heures/mois de travail dans une des « boutiques » qu’il dirigeait, rattachée auprès du premier Ministre de l’époque (« Mort-Roy »).

Je finissais mes deux seconds cycles et entamait en plus mon premier troisième cycle, le tout en même temps…

Eux, nous avaient fait un cours sur la notion « d’intérêt général », l’un théorique, l’autre appliqué.

Je ne m’en souviens plus trop bien, mais dans la conception française (qui s’oppose à l’anglo-saxonne), l’intérêt général ne résulte pas de la somme des intérêts particuliers.

Au contraire, l’existence et la manifestation des intérêts particuliers ne peuvent que nuire à l’intérêt général qui, dépassant chaque individu, est en quelque sorte l’émanation de la volonté de la collectivité des citoyens en tant que telle.

Cette conception est exprimée par Rousseau dans « Le contrat social » et, à sa suite, du fait de son influence au moment de la Révolution française, dans une grande partie de l’histoire juridique française, est celle de la « volonté générale ».

Et j’avoue que j’ai plus appris à ce sujet de mon « boss direct », son subordonné, Conseiller d’État, même si nous bossions ensemble que quelques heures par semaine.

Eh bien, chez le « collègue-Martin H. », rien !

Juste la trace d’une capacité à « induire » des situations de « conflits d’intérêts » qui lui permet de les éviter pour les anticiper.

Fastoche !

Rien compris le « gusse » : C’est en ne les évitant justement pas, mais au contraire en les affrontant et même parfois en les recherchant, qu’on peut les résoudre efficacement et qu’on parvient aussi à mettre en place des solutions qui éviteront à d’autres les affres d’avoir à les subir !

Ni en tournant le dos et se défausser sur autrui : Ce serait lâcheté ;

Ni en les évitant à tout prix : Vous n’êtes justement pas mandaté (et payé) pour louvoyer à y échapper.

Au contraire, quand on fait « responsable », on assume et on y va.

3 – Il fait des préconisations.

Et comme d’aucun, qui ne veut pas mouiller sa chemise, il reprend les niaiseries anglo-saxonnes en se basant sur ce qui existe déjà.

Oh certes, il évoque les règles existantes, pour dire qu’elles existent.

Oh, évidemment, il survole le fait que plus on grimpe dans la hiérarchie des responsabilités et des postes décisionnels, plus on « cumule » et on se met en position de « conflit d’intérêts ».

Franchement, quel intérêt de ne pas accepter telle ou telle invitation, tous frais payés, à l’autre bout du monde, pour écouter et en profiter pour passer un message ? Voire bouffer la boîte de chocolats envoyée par le concurrent (je me méfie quand même : je partage d’abord avec la secrétaire. Elle est aussi là pour vérifier que ça reste comestible et sans risque).

Bien kon celui qui refuse pour de soi-disant des « raisons d’éthique » !

Personnellement, ça ne m’a jamais empêché de prendre une décision « non biaisée » par ses circonstances-là.

Au contraire, ces pseudos liens d’amitié me permettent, droit dans les yeux, de dire à certain pourquoi ils n’ont pas eu de retour d’ascenseur.

À la limite, quand ils font l’effort demandé, la « boutique » en est la première bénéficiaire et tout le monde est content.

Je dirai même plus : il est évident que je me dois de répondre à des invitations de la concurrence, ne serait-ce que pour détecter ses intentions, repérer ses savoir-faire, comprendre comment elle réfléchit.

Bon d’accord, une fois, je me suis retrouvé avec une grève générale en rentrant dudit déjeuner : chacun avait cru que j’étais là pour vendre la « boutique » à vil prix !

J’ai ramé, si vous saviez…

Alors en contrepoint de « Martin », voici quelques propositions intelligentes concernant le monde « public » (l’autre, pour l’heure, on s’arrange très bien des confusions d’intérêts et cumuls, genre, rémunération sur l’argent qui rentre, sur les bénéfices surnuméraires, avec ou non des stock-options sur la valeur future de la boîte, etc.) :

1 – Plus de cumul de mandat !

À partir d’un certain niveau de responsabilité (ville de 10.000 habitants ?), les mandats publics sont incompatibles avec toute autre activité du même foyer fiscal !

Un cas d’empêchement absolu.

Et un seul mandat à la fois, jamais deux.

2 – Deux mandats publics d’affilée, jamais trois !

Et quel que soit la nature des deux qui se succèdent.

« Tiers-temps » de suspension avec un éventuel troisième mandat public.

3 – Plus de passe-droit pour réintégrer la filière professionnelle de « l’ex » : Sitôt après la première période des deux mandats passée, il redevient comme n’importe quel autre citoyen qui vient de se faire licencier, y compris de la fonction publique.

Et contrôle à tout moment (pas de prescription) de n’importe quel juge, des conditions de « réinsertion »…

4 – Paiement de tous ces messieurs, au seul taux horaire du SMIC.

Au-delà, directement ou indirectement, c’est passage obligé par la case prison.

Et la case « prison » (ou seulement constatation d’un délit quel qu’il soit), c’est inéligibilité absolue et automatique pendant un période double des mandats déjà exécutés, y compris le « tiers-temps » de vacances du point deux ci-dessus.

Alors certes, on va vraisemblablement se passer de quelques « talents ». Tant mieux : D’autres pourront émerger.

Et les « bons talents » feront autre chose pour la « chose publique », s’ils l’aiment tant : il y a mille façons de se rendre utile au pays.

Bref, un peu déçu : une heure de perdu à lire, une autre à écrire !

(*) C’est un cas assez extraordinaire de « mauvais diagnostic » de la technostructure ambiante et de Martin en particulier.

Lui postule que le maire local n’avait pas à délivrer de permis de construire en zone inondable, qui serait à l’origine des 50 morts dus à la tempête, surtout à un promoteur qui n’est autre que son fils…

Résultat complètement débile à la clé : « Bling-bling » nous fait mettre la main à la poche pour « racheter » les bicoques et… les casser, dans l’une de ses décisions à l’emporte-pièce comme il aime à nous les infliger « à sec » !

Comme à l’arrivée des comptes, l’ardoise reste importante, entre deux, on divise par deux le nombre de baraques à démolir.

Ce qui n’empêche pas d’aucun de s’être vus, par consentement « libre & éclairé », spolier de leur maison à vil prix, puisqu’elle est devenue inhabitable.

Mais aucun, absolument aucun de ces « sachants » n’a osé penser qu’avec tout ce fric, qui n’est pas à eux, on aurait pu imaginer d’entretenir les digues, les reconstruire ou les consolider !

Flûte quand même !

C’est exactement ce qui s’est passé quand le Rhône a débordé, quand la Loire déboule hors ses rives, quand la Somme se répand que la marée ne peut plus évacuer, quand la méditerranée s’enfile sur les pistes de l’Aéroport de Nice et escalade Cannes ou la promenade des anglais !

Et depuis des siècles, les Pays-Bas savent entretenir leurs digues, nos ingénieurs savent protéger leurs centrales nucléaires « au fil de l’eau », le musée d’Orsay, qui possède quand même des milliers d’œuvres d’art parquées jusqu’à 15 mètres sous le niveau de la Seine, ne s’est nullement inquiété de la maxi-crue prévue en 2004.

Personnellement, j’en reste sur le kul !

Source : http://infreequentable.over-blog.com/article-pour-en-finir-avec-les-conflits-d-interets-58242902.html

 


En Marche pour une ripoux-blique !

 

Lamentable !

 

C’est en tout cas l’impression que ça donne à moins de deux mois des élections en « Gauloisie-républicaine », vue de « Ritalie ».

Et ça ressemble furieusement à du grand n’importe-quoi, à un vaste suicide-politique : Tous pourris.

Alors autant essayer des hommes neufs : C’est évidemment ce qui va se passer dans moins de 2 mois.

Et question « déjantement », ils s’y entendent : Prenons le cas du député « BBR », « Gilou-Colle-art », candidat à sa propre succession en juin prochain.

Celui-là dépose lui-même une proposition de loi devant le Bureau l’Assemblée nationale le 20 février dernier demandant la suspension de poursuites engagées contre… lui-même.

Le texte explique que des poursuites ont été engagées par le parquet de Nanterre à l’encontre du secrétaire général du Rassemblement Bleu Marine, pour « diffusion d’images à caractère violent de nature à porter atteinte à la dignité humaine », en référence à une photo postée le 16 décembre 2015 sur son compte « Twister » d’un homme, « visiblement décédé, allongé et bras liés sous le dos, avec le visage ensanglanté ».

Une image que l’intéressé avait accompagnée d’un commentaire : « Bourdin compare le FN à Daesh : Le poids des mots et le choc des bobos ! », puis d’un autre : « Derrière les mots, il y a les images : On ne fait que montrer l’ignominie des comparaisons haineuses qui nous assimilent à des tueurs ! ».

Selon cette proposition de loi, un courrier du ministre de la Justice demande à l’Assemblée nationale de lever son immunité parlementaire.

Or, après avoir fait valoir que cette photographie n’avait « fait l’objet d'aucune censure de la part des autorités (…), qu’aucune association de protection de protection des droits de l’Homme ni particulier » n’avait déposé plainte contre lui, et que par conséquent ses deux « twists » n’avaient provoqué « aucune manifestation ni aucun trouble à l’ordre public », il s’étonne de la suite donnée à cette affaire, plus d’un an après, rappelant qu’une enquête préliminaire avait déjà été ouverte au moment des faits.

Dénonçant une « démarche anachronique, artificielle et abusive » pour des « twists »« tombés dans l'oubli », le député demande donc à l’Assemblée nationale de rejeter la demande de levée d’immunité parlementaire par la voie d’une loi nouvelle le visant personnellement.

Avant de dénoncer le « caractère suspect » de ce qu’il considère être une « orientation géographique des poursuites », ainsi qu’une demande « déloyale » et « pas sérieuse ».

Car « la proximité d’élections présidentielles et législatives démontre le caractère déloyal de la demande de levée de son immunité parlementaire dans le dessein bien compris de le discréditer auprès des électeurs de sa circonscription », conclut le texte.

Hein, il faut avoir le culot de l’oser, n’est-ce pas, se croyant tout permis…

Et permettez-moi de m’interroger : Lui l’avocat, il a oublié qu’une loi ne vise jamais des personnes dénommées, identifiées.

Seul un décret ou une ordonnance peuvent le faire, même si parfois la loi, rédigée d’une façon générale prévoit de telles conditions qu’elle ne s’applique qu’à un seul…

Lui en dit que cette initiative a été faite pour « emmerder les imbéciles (…) et montrer l’action liberticide du gouvernement. »

D’autant qu’il est à noter que cette proposition de loi ne pourra jamais être examinée, la session parlementaire s’étant terminée le 26 février…

Un trait d’humour alors ?

Pas bien sûr : Plutôt une nature de faire de la politique qui présume du futur.

Parce que ce n’est pas un acte isolé et chacun aura en tête les poursuites judiciaires contre « Marinella-tchi-tchi » et quelques personnes de son entourage direct : L’affaire des faux-attachés parlementaires européens, mais tout autant des surfacturations des « matériels de campagne » vendus par son micro-parti à aux candidats-militants portant « ses » valeurs et couleurs…

Naturellement, ça vous rappelle les magouilles présumées de « Bling-bling » pour financer sa campagne de 2007, puis celles plus certaines pour sa campagne 2012… 2017, il n’aura pas eu l’occasion.

Mais on peut également rapprocher les éléments du « Pénélopegate » qui visent « Fifi-le-voyou » et de rapidement conclure que tout ce petit monde-là navigue depuis des décennies en « eaux-troubles » au jeu de « piquer le pognon d’autrui ».

On dirait même qu’ils se soutiennent mutuellement dans leurs dérapages…

D’ailleurs la ligne jaune aura été franchie avec maestria par « Marinella-tchi-tchi » quand elle met en cause les fonctionnaires : « Je veux dire aux fonctionnaires, à qui un personnel politique aux abois demande d’utiliser les pouvoirs d’État pour surveiller les opposants, organiser à leur encontre des persécutions, des coups tordus, ou des cabales d’État, de se garder de participer à de telles dérives.

Dans quelques semaines, ce pouvoir politique aura été balayé par l’élection.

Mais ses fonctionnaires, eux, devront assumer le poids de ces méthodes illégales. Ils mettent en jeu leur propre responsabilité. L’État que nous voulons sera patriote. »

Autrement dit, je me prépare à en faire autant voire pire et la liste s’allonge.

Inquiétant, non ?

On dirait du « Tonton-jojo-marché » quand il s’en prenait à « Aile-Ka-bâche », façon procès staliniens et qui aura eu sa tête en 1981…

Oui, à l’évidence, c’est terrifiant (mais notez que vous étiez prévenus) : Chassez le naturel, il revient au galop (en aurait dit ma Grand-mère, celle de « mon cimetière »).

Qui devrait inciter à conclure que le « F.Haine » ne pourra jamais espérer devenir le « Air-pet-Air » de demain, un grand parti de la droite populaire…

D’abord, le « F.haine » n’est pas gaulliste. Le gaullisme est patriote, aime et défend sa patrie… Le « F.haine » est nationaliste (c’est marqué dessus) ce qui revient à n’accepter les nations que dans un concert de compétitions haineuses entre-elles.

Il y a des nuances comme ça qui échappent à beaucoup trop de monde…

Ensuite le « Air-pet-air » n’est plus depuis « Le Chi » : Il a été une union pour une majorité présidentielle (ce qui avait un sens), puis une union pour une majorité populaire (ce qui n’avait plus de sens) et enfin a été transformé en « Républicains-démocrates » par « Bling-bling » (ce qui est ridicule).

Par ailleurs, constatons qu’aux portes du pouvoir, toujours, la nature de l’extrême droâte reprend le dessus !

C’est plus fort qu’elle. Il faut qu’elle montre son vrai visage, comme pour mieux dissuader les électeurs de lui confier le pouvoir.

Évidemment, les fonctionnaires intéressés ont réagi (exactement comme quand ils se sont faits épinglés par leur « mur des kons ») : Interrogée la présidente du Syndicat de la Magistrature, ancré à gauche, a dénoncé la « montée en agressivité » de « Marinella-tchi-tchi » qui voit « l’étau judiciaire se resserrer autour d’elle ».

Dans un communiqué officiel diffusé lundi dernier, le Syndicat de la Magistrature a également dénoncé « les manœuvres de déstabilisation de la justice ».

« Au mépris affiché pour la justice viennent de s’ajouter des menaces édifiantes : Après avoir refusé de se rendre à sa convocation, (elle) promet, si elle accédait au pouvoir, de demander des comptes aux policiers et aux juges en guise de représailles ». De fait, elle s’en était directement pris à la magistrature affirmant qu'ils étaient là pour « appliquer la loi », pas pour « l’inventer ».

La loi commune, rien que la loi, mais toute la loi…

Hein, comme « Colle-art » de chez « BBR » qui l’invente, rien de plus !

Passons. 

Et venons-en à mon propos du moment : Comment en est-on arrivé là ?

La responsabilité de ce tohu-bohu politico-judiciaire est en fait à partager avec « Fifi-le-voyou » accusant le gouvernement de créer les conditions d’un climat de quasi-guerre civile. Les « Républicains-démocrates » ont pris le même train derrière leur « leader-surprise » et continuent de faire la courte-échelle au « F.haine », pour le plus grand bénéfice de « MacRond ».

En faisant dans le factieux, l’héritière du « borgne-de-San-Cloud », en s’en prenant aux fonctionnaires qui ne collaboreraient pas avec le « F.haine » fait écho à « Fifi-le-voyou » qui lui s’en prend lui aux fondements républicains : « J’accuse solennellement le Premier ministre et le gouvernement de ne pas assurer les conditions d’un exercice serein de la démocratie ».

Voire encore : « Ils portent une très lourde responsabilité en laissant se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile qui ne peut que profiter aux extrêmes ».

Quasiment les mêmes mots…

En proclamant ainsi que le gouvernement est coupable de laisser se développer un climat de quasi-guerre civile, peut-on mieux nourrir « Marinella-tchi-tchi » ?

C’est une légitimation de celle-ci. Un écho sublime.

Un jeu de miroir. Une reconnaissance mutuelle… 

Depuis trente ans, la droâte se raconte une histoire fausse au sujet du « F.haine », qu’elle a fini par penser vérité. Le père, la fille et la petite-fille, seraient les enfants de « Mythe-errant » (ce qui est vrai mais reste un peu court à force d’être ressassé) et au-delà de tous ceux qui, à gôche, n’auraient eu de cesse de diaboliser en vain leur parti, ne l’attaquant que sur le plan moral, désertant le terrain économique, social et culturel… par pur trisomie-politique.

Alors qu’il y a de quoi dire et faire : Je l’ai fait moi-même il y a encore peu, et n’ai créé ce blog « délocalisé », hors censure, que pour cette raison en juin 2014, constatant l’inefficacité du vieux logiciel « anti-F.haine » dans l’opinion : Il suffisait d’ouvrir les yeux pour s’en rendre compte. 

« La violence, l’insulte et la haine se trouvent chez les militants de la cause « anti-F.haine ». Lesquels lui garantissent de belles perspectives électorales » peut-on désormais lire dans le Figaro (cet autre torchon de frangins « trois-points »).

Et ce n’est pas faux mais reste incomplet.

La droâte déplore les conséquences dont elle chérit les causes. Elle oublie que c’est en grande partie du fait de sa propre droitisation, lent processus de reniement du « Gaullisme » débuté au milieu des années 80, qu’elle a nourri indirectement le « F.haine » au moins autant que « Mythe-errant ».

Ce sont ses hésitations, alliance à Dreux pour les municipales en 1983, puis pas d’alliance ; alliance aux régionales de 1998, puis pas d’alliance ; « Front républicain », puis « Ni-Ni » et ainsi de suite, qui ont légitimé peu à peu le projet du « F.haine ».

Faut-il rappeler que la récupération occasionnelle par « Bling-bling » en 2007 d’une partie de l’électorat frontiste, au nom d’une ligne « Bruissons-du-buisson » partiellement appliquée, opérée au prix d’une droitisation populiste qui a laissé une empreinte durable jusqu’en 2012 a conduit a hérité d’un « Tagada-à-la-fraise-des-bois » à la tête d’un pays à redresser ?

Que l’on entend désormais des « philosophes » nous expliquer que « si on ne ralentit pas l’immigration, ce sera la soumission ou la guerre civile », propos d’ailleurs relayés même par « Le Che » dans son dernier bouquin.

C’est ça la légitimation frontiste…

Qu’au final, ce n’est pas seulement la somme des erreurs de la gôche qui a engendré le « F.haine-2017 », mais tout autant la somme des dérives politiques de la droâte guidée par l’opportunisme d’égos surdimensionnés.

Jusqu’à confluer leurs lits pour d’âpres calculs électoraux désuets…

Ou en voie d’obsolescence.

Tenez, le candidat LRD avait décidé, comme à son habitude, de s’emparer de l’Élysée sans peine. Combien de fois avait-on entendu, durant tout le quinquennat de « Gras-Nul-Laid » et jusqu’au 20 novembre dernier, que « le vainqueur de la Primaire sera le prochain président de la République » ?

Jusqu’à la fin janvier, l’idée était simple : « Tagada-le-discrédité » ne sera pas au second tour de l’élection présidentielle, pas plus que tout autre « soce » désigné par la Primaire PS (ce qui se confirme tous les jours). Donc, il suffit de capitaliser tranquillement sur l’électorat de droâte et de battre en toute facilité « Marinella-tchi-tchi » au second tour afin d’accéder à l’Élysée, refaire un 21 avril 2002.

« Fifi-le-voyou » avait ainsi assumé de ne pas combattre le « F.haine » parce qu’il était sa meilleure assurance-victoire. Les « soces » déjà hors-jeu, il ne demeurait que lui pour faire barrage.

La victoire était acquise d’avance, c’était écrit. 

Une stratégie autiste qui a volé en éclat pour deux raisons : La première s’appelle « Manu-MacRond », dont tout indique aujourd’hui qu’il est en passe de réaliser la mutation historique de l’électorat central, de gauche et de droite, en grande force de progrès, qui devrait déboucher sur une version « Gauloisienne » du Parti démocrate américain, se substituant à un P.Soce devenu obsolète, appelé à devenir la version tricolore de Syriza, Podemos ou d’autres encore ; 

La seconde s’appelle « Fifi-le-voyou », le mauvais cheval, englué depuis un mois dans l’affaire du « Pénélopegate » aux multiples rebondissements, qui a révélé le vrai visage du candidat, mais aussi, en grande partie, la réalité des mœurs de la bourgeoisie gauloisienne de pouvoir.

De toute façon, « Pénélopegate » ou non, ce que porte ce candidat-là aurait provoqué son décrochage, car c’est bien la perception de ce décalage entre la droite « Manif’ pour tous » et les majorités gauloisiennes qui a finalement conduit « Bébé-Roux » à conclure son alliance avec « En Marche ! ».

Celui-là fédère largement, jusque même « konne-benne-dite ».

Il est en passe d’inventer la force centrale de prôgrès qui va prendre la droâte bourgeoise en tenaille avec le « F.Haine » et la rendre à son tour obsolète, dépassée.

Ou quand « LRD » crée les conditions de son propre suicide politique, il n’y a qu’à laisser faire. Et cela ne relève finalement en rien d’un vieux logiciel « anti-F.haine » inefficace, mais d’un bon vieux logiciel « Mythe-errant-dien 3.0 ».

Efficace. Diablement efficace.

Un suicide-politique collectif des caciques ex-gaullistes (et pour cause depuis « Bling-bling »), un autodafé du « P.soce », un renoncement du centrisme séculaire, c’est une mutation en profondeur, vue de « Ritalie ».

Parce que quoi ? Les « écololo-bobos » disparaissent (et se contentent de 70 circonscriptions « possibles » à venir, un peu comme le PCF dans le programme commun de « Mythe-errant »), restera « Mes-Luches » le plus abordable des extrémistes de « gôche », et « Le Front ».

Au milieu, un nouvel étendard adoubé des puissances financières, de la technostructure-gauloisienne et de l’eurocratie…

Le pire c’est que tout ça restait finalement très prévisible (hormis les hommes) et nous n’aurons finalement le choix qu’entre rien ou rien : Le vide-mou de « MacRond » et l’enfer de « Marinella-tchi-tchi » qui se précise.

Et je ne sais pas encore s’il faut en rire ou en pleurer…

Notez que pour ma part, sentant le danger dès la sortie d’urne des élections de 2014, j’avais déjà choisi l’exil plutôt que la déchéance.

Histoire de me faire oublier en mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) en vue de retourner mourir incognito en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », terre de mes aïeux.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/03/lamentable.html

 


Un programme suicidaire.

 

Quelques éléments concernant « Mes-Luches »

La « Gauloisie-insoumise » a précisé son programme… Enfin, disons que dans l’attente d’un corbillard ou d’un covoiturage avec « Âme-Mont » et les « écololo-bobos », j’ai pu avoir une ébauche de chiffrage, que je vous soumets pour la postérité.

En fait, c’est dans une émission retransmise sur YouTube et Facebook que « Mes-Luches » a présenté, dimanche 19 février, le cadrage macroéconomique de son programme.

Et finalement, en résumé, il compte sur une politique d’investissement et de relance budgétaire pour réduire massivement le chômage et autoriser des taux de croissance et d’inflation très flatteurs sur le quinquennat, en même temps qu’une réduction de la dette publique.

Ainsi s’est-il engagé sur une baisse le taux de chômage de 10 % de la population active aujourd’hui à 6 % en 2022, en promettant une croissance de la richesse nationale supérieure à 2 % par an dès l’année prochaine…

Que du bonheur !

Des prévisions très supérieures à celles du gouvernement actuel, de la Commission européenne ou du Fonds monétaire international (FMI), mais son équipe justifie ce sursaut économique par « l’efficacité » de son programme, baptisé « l’Avenir en commun ».

Et c’est beau comme un camion-neuf, les utopies…

Très vite après son arrivée à l’Élysée, il débloquerait 100 milliards d’euros d’investissements, financés par l’emprunt.

Coût financier prévisionnel autour de 2 milliards/an, si ma calculette « Windows » (merci à Bill Gates) fonctionne correctement.

Pour lui, il s’agit « d’injecter une masse suffisante qui remette en route l’activité », a-t-il expliqué, lors de cette émission entièrement consacrée au chiffrage de son projet.

Au point où on en est, 100 milliards de plus, après le « plan de rilance » de « Devide-gens » de 26 milliards, qui n’a rien relancé du tout, le « Grand-emprunt » de 35 milliards de « Bling-bling » dont on se demande où il a été dépensé, on double la manœuvre avec vraisemblablement les mêmes effets sur le quotidien des citoyens. Décidément, personne n’apprend jamais rien des erreurs passées.

Seul aspect positif, les banques vont s’enrichir comme jamais.

Pour le reste, les générations futures, si elles ne fuient pas, rembourseront, peut-être, avec des larmes et de la sueur.

Parallèlement, quelque 173 milliards d’euros supplémentaires seraient, s’il est élu, ajoutés, sur l’ensemble du quinquennat, à la dépense publique actuelle.

Soit 273 milliards au total qui seraient compensés, à hauteur de seulement 173 milliards par la suppression du pacte de responsabilité ou la lutte contre la fraude fiscale.

Un coup dans les comptes des entreprises qui tentent encore d’embaucher…

Et gare aux présumés fraudeurs : Ils payent d’abord, ils discutent ensuite, même si on suppose que la fraude ne représente pas vraiment 50 % de toutes les recettes : On le saurait.

Elle a bon dos, la fraude, sommée de financer tous les malheurs du pays : J’adore !

Son équipe « d’experts » compte en outre sur une forte progression des recettes (+ 190 milliards sur cinq ans), liée à la baisse du chômage mais aussi à un taux d’inflation qui bondirait d’un taux proche de zéro aujourd’hui à plus de 4 % à la fin du quinquennat…

Ruinant au passage les prolos et l’épargne des bourgeois et autres nantis.
Attendez jeunes-gens, si on compte 4 % d'inflation et seulement 2 % de croissance promise, c’est que tout le monde sera en récession de + 2 - 4 = - 2 % de croissance-négative.
Ou alors ils ont appris à ne pas savoir compter, ces experts-là !
Que du bonheur, vous dis-je.

Et puis quand bien même, je rappelle que les niveaux de salaires indexés, quand l’index « bouge », se fait toujours avec un an d’écart…

Mais justement, ils prévoient d’augmentation les salaires de six points en moyenne, avec notamment une augmentation du smic net de 173 euros par mois, à la charge des entreprises (qui payent aussi l’impôt qui sert à payer les fonctionnaires eux-aussi augmentés) : À elles de vous les refoutre dans le prix des produits et services qu’elles vous refourguent tant bien que mal.

Oui, parce que marché « export », ce n’est pas bien sûr que nos « pépites » parviennent à garder leurs positions internationales.

Quant au marché interne ainsi « augmenté » en termes de pouvoir d’achat, c’est toujours un vrai régal pour les entreprises étrangères.

Comme on a pu le voir en 1981, comme on se souvient également du passage aux 35 heures de « Titine-eau-Brie » : Une véritable opération de dopage des importations…

Les entreprises étrangères adorent ce genre de sport, qu’on se demande comment elles pourraient créer des emplois et gagner en compétitivité avec des machines neuves sans l’aide et l’assistance assidue des « gôches-gauloisiennes »…

Heureusement qu’elles existent !

Ceci dit, avec cette recette-miracle, ils comptent créer quelque 3,5 millions d’emplois supplémentaires, dont seulement 2 millions dans le secteur marchand (donc 1,5 qui passent par la case « publique » à financer avec vos contributions volontaires et obligées), et du coup une augmentation du taux de prélèvements obligatoires, passant de 45 % du produit intérieur brut (PIB) aujourd’hui à 49,2 % en 2022, permettant d’obtenir de meilleurs services publics.

En fait, il est déjà à 57 %, tout compris, on en viendra donc à plus de 61 %.

Tiens donc : Dépasserait-on enfin les ratios suicidaires des ex-pays du « bloc de l’Est » ?

Et dire que le communisme marxiste-léniniste-stalinien est mort de sa belle utopie en 1990…

À l’en croire, l’autre « effet vertueux » de cette politique économique, le déficit public (État, protection sociale et collectivités territoriales) serait réduit de 3,3 % du PIB en 2016 à 2,5 % du PIB à la fin du quinquennat !

Mais en dérogeant à la règle européenne des 3 % du PIB en 2018, où il se creuserait à 4,8 %.

Quant à la dette publique, elle passerait de 95,8 % du PIB à l’heure actuelle à 87 % en 2022, après une hausse à 96,8 % du PIB en 2018.

C’est marrant, c’est, dans une moindre mesure exactement la même courbe promise par « Bling-bling » en 2006 pour 2007 à 2012.

Vous avez pu apprécier la suite, naturellement…

Si c’était tout pour le week-end dernier, on rappelle que le candidat ne s’arrête pas à la « menue-monnaie » qui ne lui appartient pas (l’argent des z’autres).

Au mois d’octobre dernier, il a été clair en invitant son public à réfléchir autour d’une dizaine de « mesures emblématiques » issues du programme.

Ce dernier a été élaboré à partir de son « petit livre rouge » de 2012, « L’Humain d’abord », auquel se sont ajoutées plus de 3.000 contributions d’internautes et les auditions de plusieurs chercheurs et experts par l’équipe du candidat.

Une synthèse de ce travail a été effectuée et un document d’une quarantaine de pages en est alors ressorti, lui-même proposé à la consultation des 130.000 personnes qui soutiennent la campagne du candidat. 

Et souvenez-vous, contrairement à 2012, ce document n’est pas le fruit de compromis entre différentes organisations politiques : Il y assume ses choix et déroule ses idées sans se retourner.

En vrac et comme d’une litanie inacnatatoire perpétuellement récitée on y retrouve :

Le droit de vote pour les résidents étrangers ; la retraite à 60 ans (comme chez « Marinella-tchi-tchi ») ; l’interdiction des licenciements boursiers ; la taxe sur les transactions financières ; une échelle des salaires de 1 à 20 dans l’entreprise (notion de salaire-maximum) ; la sortie de l’Alliance Atlantique (OTAN) (comme chez « Marinella-tchi-tchi ») ; ou encore reconnaissance de l’État palestinien, comme nulle part ailleurs et partout en même temps…

Vachement important, s’il en est.

Mais pas seulement.

Au chapitre institutionnel, il annonçait une VIème République qui ouvre la marche et constitue le cœur du programme. On y retrouve le projet d’une assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution qui sera soumise à référendum : Je ne sais pas ce qu'ils ont tous contre l’actuelle dont ils espèrent qu’elle va les porter au nirvana-républicain.

Dedans, outre le cumul des mandats, y compris l’introduction de la proportionnelle, il détaillait déjà plusieurs éléments développés ces dernières années comme la possibilité de révoquer un élu en cours de mandat mais aussi des nouveautés comme le droit de vote à 16 ans (mais pas de majorité pénale au même âge, ni le droit de se « marier-pour-tous » à cet anniversaire-là) ou le vote obligatoire.

Il veut également mettre sur pied un référendum d’initiative citoyenne ainsi qu’un « congé républicain » afin de diversifier le profil des élus.

Du côté de « la planification écologique », il s’émancipait de sa campagne de 2012. Il y a cinq ans, le principal point d’achoppement entre le PCF et le PdG portait sur la sortie du nucléaire. Les premiers y étaient opposés, les seconds favorables. Les deux partenaires s’étaient mis d’accord sur l’organisation d’un référendum pour demander leur avis aux gauloisiens, ces experts en politique énergétique bâtie depuis les années 45 avec patiente.

« Mes-Luches » promet désormais la sortie du nucléaire en fermant « immédiatement » la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) (ce qu’il n’aura pas à faire s’il est élu, puisque c’est désormais en cours, « 100 % d’énergies renouvelables en 2050 » (J’adore : Le retour du chauffage au bois, au lignite et à la tourbe, comme en Teutonie dont les suie viennent polluer les délicats alvéoldes pulmonaires des Parigots et des Genoblois… ?).

Naturellement un pôle public de l’énergie et l’arrêt des « grands projets inutiles comme l’aéroport Notre-Dame-des-Landes » cher à « Air-Eau ».

S’il est élu, la « règle verte » – « ne pas prélever sur la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer » – sera constitutionnalisée !

Que des propositions destinées à séduire les électeurs « écololos-bobos » déçus d’Europe Écologie-Les-Verts (et « konne-benne-dite », « Sicile-du-flot-vert », « Ya-Do-banania », et « Manu-les-Cosses »…)

Bien sûr, le projet européen aujourd’hui défendu par le cofondateur du PdG marque également une évolution par rapport à 2012. L’Humain d’abord souhaitait « s’affranchir du traité de Lisbonne », « L’avenir en commun » veut maintenant « sortir des traités européens » (comme, enfin… pas tout-à-fait, « Marinella-tchi-tchi » : encore un point de convergence).

Le nouveau slogan de « Mes-Luches » c’est : « L’Europe, on la change ou on la quitte ».

C’est la version soft du « on s’aime ou on se quitte » que beaucoup de couple amoureux expérimentent de temps à autre.

Et on y découvrait alors que le candidat y développait son idée de « plan A et plan B » fondé sur un rapport de force.

« Le plan A, c’est la sortie concertée des traités européens par l’abandon des règles existantes pour tous les pays qui le souhaitent et la négociation d’autres règles. Le plan B, c’est la sortie des traités européens unilatérale par la France pour proposer d’autres coopérations. »

Et si les conditions fixées sont acceptées, le résultat des négociations sera soumis à référendum avait-il promis.

Prenant ainsi le risque de se faire retoquer par la vox populi « anti-francexit », ce qui me ferait bien rigoler…

Les événements qui ont rythmé l’actualité depuis 2012 ont aussi imposé de nouvelles propositions. S’il s’installe à l’Élysée, le député européen entend abroger la loi « El Konnerie » et « rétablir la hiérarchie des normes sociales ».

Ce en quoi, c’est désormais moins sûr : Après tout, il n’y a que les fous qui ont des idées fixes…

Il veut aussi créer un nouveau statut pour les travailleurs avec une « Sécurité sociale intégrale » et notamment un « droit opposable à l’emploi ».

Quand on voit où on en est avec le droit au logement… enfin passons !

L’État devra proposer un emploi au chômeur, en lien avec sa qualification, sur une mission d’intérêt général, dans le cadre d’un « service public de l’emploi ». Le candidat promettait également une sixième semaine de congés payés et un smic à 1.300 euros net par mois en début de mandat.

Un impôt « plus progressif » devrai être créé avec un barème à quatorze tranches : « Tout le monde doit payer aujourd’hui et chacun selon ses moyens. »

Un « revenu maximum autorisé » dera aussi instauré : « 100 % d’impôt pour la tranche au-dessus de vingt fois le revenu médian, soit 400.000 euros annuels. »

Terminé les meks : Ce ne sera plus en « Gauloisie-marxiste » qu’on pourra s’enrichir par son propre talent !

Exit les artistes, les footballeux, les génies en herbe, les gagnants du Loto : Ils devront s’exiler, eux aussi.

Bien sûr, la légalisation du cannabis et le droit à la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes (mais avec un refus de la gestation pour autrui) complètent l’ensemble.

Sur l’immigration, un sujet sur lequel il avait créé la polémique ces derniers temps, le programme du candidat s’en tient à des généralités – « arrêter les guerres par une diplomatie active et indépendante au service de la paix » (… faire la guerre à la guerre : Un concept à développer… sans faire de la dissuasion ?) – et reste dans le cadre de ce qu’il avait déjà avancé comme la régularisation des travailleurs sans papiers.

En tout cas ses cartes sont sur la table et ceux qui décideraient de rejoindre sa campagne, quels qu’ils soient de « Marinella-tchi-tchi » (la plus proche) à « Âme-mont », le plus éloigné en passant par « Fifi-le-à-déchoir » devront en accepter le cadre et le programme. Cela vaut naturellement pour les « coco-staliniens » qui se sont couchés… 

Et pour l’heure, les derniers sondages placent le député européen entre 15 % et… 15 % d’intentions de vote.

Pas de quoi vous affoler, sauf à penser qu’il y a un peu plus d’un électeur sur 6 qui reste masochiste revendiqué, à défaut d’être « autiste-trisomique ».

Passons, ils sont deux fois plus nombreux à l’être à l’extrême-droâte…

Ce qui finalement fait beaucoup de monde au total.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/un-programme-suicidaire.html

 


Où va « Manu-MacRond » ?

 

 Moi, je ne comprends plus.

 

Et je n’aime pas du tout ne pas comprendre. Car me voilà avec un candidat à la prochaine présidentielle, qui passe, dépasse, repasse devant « Fifi-le-voyou » pour se positionner au second tour face à « Marinella-tchi-tchi », s’assurant ainsi de servir de « recours-républicain » contre la catastrophe, politique, économique et sociale que cette dernière porte avec elle en mai prochain.

Attends, si « En Marche ! » porte une dynamique, c’est bien celle-là, face aux « soces », face aux « extrêmes-soces », face aux « écololo-bobos » (qui se révèlent être des « extrêmes-soces » déguisés – mais ça on savait), et face au candidat des « Républicains-démocrates » sur son « aile-droâte », voire avec ou sans l’appui du « Mc-Momo-Dem’ » de « Bébé-roux » (qui n’est pas roux du tout…) de la sociale-démocratouille-molle.

Ok, là, le « scud » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », bien formé à la fois à la grande ékole des « énârques » dont ils sont issus tous les deux, mais aussi par la sphère « phynancière » qui restait encore « l’ennemi-à-abattre » il y a cinq ans de cela, devant lequel les armes ont été rendues sans gloire ni combat (faisant sombrer les grecs et globalement pleurer les peuples du « Club-Med » des pays de l’Europe du sud), un gars adoubé par la « Trilatérale » et le « Groupe Bilderberg », il avait tout pour lui.

Et puis voilà, la semaine dernière il m’explique à l’occasion d’un déplacement en Méditerranée du sud que je suis l’indigne héritier de « criminels-contre-l’humanité »…

Excusez du peu !

Il est fou, ce gars-là : Est-il né juste pour venir insulter mes ancêtres ?

Et me dire que je suis un sale-kon qui ne mérite pas de vivre, c’est ça ?…

Il vient d’où pour me foutre cette piqûre-là, lui ?

C’est quoi un « crime contre l’humanité », au juste. D’après la Cour Pénale Internationale, depuis l’article 7 du « Statut de Rome », ce sont des crimes dès lors qu'ils sont commis sur ordre « dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population civile » : Meurtre ; esclavage ; déportation ; emprisonnement abusif ; torture ; abus sexuels ; persécution de masse ; disparitions ; apartheid, etc…

Punaise, gourgandine, vos ancêtres auraient fait tout ça sans même que je le sache ?

Mais vous êtes tous d’ignobles tortionnaires, peut-être que même moi-même aussi, d’ailleurs…

Notez que cette définition est remise en cause à l’occasion de la Conférence de révision du Statut de Rome à Kampala en Ouganda qui s’est tenue du 31 mai au 11 juin 2010 : L’examen du Tribunal pénal international peut porter aussi, mais pas exclusivement, sur la liste des crimes figurant à l’article 5 à savoir le crime de génocide, le crime de guerre et le crime d'agression.

Diantre…

C’est à peine croyable que vous en soyez tous rendus-là !

Bon, en ce qui me concerne, qu’il y ait eu dans ma famille, côté « pinzuti », des collabos-nazis, même si je n’en suis pas bien sûr, voire encore carrément des « nazillons », comme mes « cousins » qui collaient les affiches de « Maigre-est » il y a quelques années et envoient « leur nichée » au conseil régional des « Parigot-sur-plage » sous les couleurs BBR, ou à Strasbourg, je veux bien l’admettre.

Mais ça ne fait pas de moi un « fils-de » criminel.

Qu’il y ait dans ma famille côté Corsu de vrais colonisateurs, qui sont allés porter les Lumières et la civilisation avec courage et abnégation, faisant au passage barrage aux sujets de la très gracieuse majesté jusqu’à l’autre bout de la planète, je le veux bien encore.

Mais ça ne fait pas de moi un « fils-de » criminel pour autant, au contraire…

Que je sois moi-même l’héritier lointain de « Napoléon » (le « cousin » qui a réussi et qui dort aux Invalides dans son septuple cercueil entouré de ses maréchaux), qui a su coloniser non seulement la patrie des « pinzuti » sans mot-dire, mais aussi a su porter les valeurs de ces Lumières partout en Europe et même jusqu’à l’ombre des Pyramides, voire s’apprêtait à commander des « soldats-de-l’an II » pour marcher jusqu’à Pékin, je veux bien l’admettre également.

Je le revendiquerai presque, d’ailleurs.

Car ça ne fait toujours pas de moi un « criminel-de-l’humanité ».

D’autant que le discours « Corsu », celui de mes autres « cousins-natio », rend exactement l’inverse : La « Corsica-Bella-Tchi-tchi » a été achetée, terres, immeubles et meubles-meublants, ainsi que la population qui y vivait, par le roy-louis, comme d’antan on achetait des esclaves en Afrique pour les expédier « aux îles », dans les champs de canne-à-sucre ou de coton…

Après tout, si le coup d’arrêt a été mis au « commerce-triangulaire », c’est bien grâce « au cousin » de chez les « Bonaparte » (qui a eu le tort d’épouser une « becquet » qui lui a fait changer d’avis), en amont des premières décisions de ma IIIème République… abolissant définitivement le « Code-noir » de votre roi-gauloisien (celui qu’on n’a jamais reconnu en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et qu’on a été renverser pour vous…).

Ce qui ne fait toujours pas de moi un « fils-de » criminel…

N’empêche, me voilà marri : Comment vais-je pouvoir éventuellement voter pour un type qui me prend pour un fils-de-criminel ?

Même pour « faire barrage » à la peste-blonde…

Alors le mek, se rendant compte de sa konnerie, le week-end dernier à Toulon, il y est allé de son couplet du « mea-culpa », d’après les médias de soutenance.

Qu’on y regarde d’un peu plus près, SVP.

D’abord et dans un premier temps, il a refusé de « retirer » ses propos ou de « s’excuser », revendiquant un « discours de vérité », censé « réconcilier les mémoires » et « préparer l’avenir ».

Ouais, bé sans moâ.

Et puis, n’assumant plus le terme polémique gommé au profit d’un autre, « crime contre l’humain », il s’est mis à louer le « travail formidable » fait à l’époque de l’Algérie gauloisienne par des gens « formidables ».

En notant de mon côté qu’ils ne l’étaient pas tous, loin de là…

Puis aurait passé de longues minutes à demander « pardon ».

Pour ce qui est du « pardon », désolé, mais c’est de la seule compétence exclusive du divin.

Et encore…

Moi, je ne suis pas Dieu, je ne pardonne pas et n’oublie rien (ou si peu) !

Et pour ce qui est des « gens formidables », là encore, je ne suis pas certain. Certes, ils ont créé sans le savoir les nations modernes des « rives-lointaines », mais il était aussi question et avant tout d’enrichir la métropole.

Fausse piste…

Désolé.

Et je n’aime toujours pas ne pas comprendre, alors je cherche des explications.

La première qui me vient à l’esprit est issue du contexte :

1 – Le « P.soce » a été détruit en profondeur pas ses propres fondeurs ; la « gôche-de-gouvernement » par ses incompétences, ses fraudes (kaka-zut-hack et Cie) ; la « droâte-républicaine-démocrate » de gouvernement par « Bling-bling » soi-même et ses échecs, la « droâte-de-recours » par « Fifi-le-à-déchoir » et l’autisme généralisé des suppôts de « Bling-bling » qui n’ont pas voulu du seul qui avait présumé qu’il ne ferait que 5 ans…

Ne reste plus que la « Gôche-insoumise » qui rêve d’une faillite totale du pays et « Marinella-tchi-tchi », avec une promesse de faillite généralisée…

Et que l’on revoit alors le scénario déjà entendu par ailleurs : Celle-là, si elle passe en 2017, elle n’aura pas de majorité à l’Assemblée, donc pas de gouvernement.

Et il faut qu’elle soit élue ce coup-là, parce que sans ça, en 2022, elle aura cette majorité parlementaire nécessaire à gouverner et que la République sera définitivement morte, sans espoir de retour…

Il faut donc qu’elle vienne se noyer dans le cambouis en 2017, en pense plus d’un.

Admettons, mais je ne comprends toujours pas pourquoi baisser son froc et tendre son « trou-duc » et faire ainsi sa propre campagne en jetant l’anathème sur les « fils de »…

2 – Peut-être y’a-t-il donc une autre explication. Qui est d’ailleurs une sorte de tourbillon d’idées à te faire faire des 360° plusieurs fois sur toi-même.

Suivez donc les circonvolutions :

La « colonisation » visée ne serait pas celle du passé, mais l’actuelle !

Vous savez cette histoire de « Grand-remplacement »…

En migrant jusque chez vous, les ex-colonisés à qui on a tout appris, même à écrire et compter mais pas à lire correctement la DDHC (ils ne sauraient lire que le Coran, qui n’est même pas écrit dans la langue de leur pays à eux), ils viennent jusque dans vos bras épouser vos filles et vos compagnes pour ôter le pain de la bouche des prolos-locaux…

C’est de la colonisation à l’envers qui en devient criminelle pour les natifs-locaux !

Ce serait ça qu’il aurait voulu dénoncer : Je ne vois que ça.

Et d’ailleurs il a si bien tout compris, que pour la même raison, y’en a qui vous affirme qu’il s’agit de remplacer ce sous-prolétariat-là par des machines… « des robots ».

Réponse de « frondeurs » (et autres, jusqu’à y compris Bill Gates), il faut taxer ces robots « qui viennent bouffer le pain de nos arabes » en disait Coluche il y a déjà 30 ans, et instituer un revenu universel de remplacement pour tous.

Là, il s’agit bien d’une solution de criminel : Quand tout sera gratuit, jusqu’à une limite universel, et le reste taxé à plus 100 % – puisqu’il faudra bien déjà taxer à 100 % toutes les productions des robots pour vous donner de quoi becqueter ce qu’ils produisent pour vous en lieu et place des prolos-évincés – la place de l’humain sera réduite à rien (« MacRond » en dit bien qu’il s’agit d’un « crime contre l’humain », le week-end qui vient de passer…), ce qui est totalement criminel.

En fait il visait donc les propos de « Deux-noix-Âme-mont »…

Je ne vois plus que ça.

Et tout le monde est passé à côté !

Splendide…

3 – Je vous avoue que cette dernière explication est tellement alambiquée que je ne suis pas bien sûr que vous ayez pu la comprendre.

Alors, à vos commentaires pour m’expliquer, SVP !

Ceci dit, j’en viens à conclure que tous ces fats-là pousseraient leurs idéaux jusqu’à l’utopie imbuvable, inhumaine.

Les uns vous préviennent que l’humanité est à la merci d’un virus bien dégueulasse qui la foudroiera si nous ne sommes pas capables d’inventer un vaccin en quelques mois (Bill Gates) ; d’autres investissent des milliards dans « l’homme augmenté », voire « amélioré » jusqu’à en vivre éternellement (Google) ; certains n’envisagent l’avenir de l’espèce que sur la planète Mars et y consacrent des fortunes colossales (Elon Musk) ; pendant ce temps-là, on en vient à imaginer un monde de robots qui travailleraient pour d’autres robots et quelques « happy-few » survivants dont vos gosses ne seront pas, soyez-en sûrs (Âme-Mont), jusqu’à les traiter de « fils de criminels » (MacRond)…

Alors que certains en sont restés à réciter leurs sourates d’un moyen-âge révolu avec l’idée affirmée de vous les enfoncer dans le crâne (et là, j’adore…).

À tous, il manque une sérieuse dose de bon sens et en plus ils compètent pour obtenir vos bulletins.

Bé ni les uns ni les autres ne l’auront : Si ça continue, j’irai voter « Cheminable » aux deux tours, comme en 2012.

Une dernière fois.

C’est vous dire si je suis amer, la faute à avoir évincé « Juppette » par quelques autistes qui se sont portés sur « Fifi-le-à-déchoir », clone et pantin de « Bling-bling » : Vraiment tous des autistes-trisomiques, finalement.

Vivement que j’aille mourir dans les effluves inimitables de mon maquis Corsu.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/ou-va-manu-macrond.html

 


Barbarie : L’affaire Théo…

 

Mais qu’est-ce qui se passe en Gauloisie ?

 

Si j’ai bien compris, Théo L. 22 ans, le jeudi 2 février 2017, s’est fait sodomiser dans le quartier de la Rose-des-Vents à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) par une brigade de terrain des flics.

À 16h53, ils étaient quatre à contrôler un groupe de jeunes. Après un échange de propos apparemment dépourvu d’aménité de la part de la police, Théo L. se fait maîtriser par trois policiers, tandis que le quatrième tient le groupe à distance à l’aide d'une bombe lacrym

ogène.

Jusque-là, rien que du quotidien dans les « no-go-zone » de la kapitale, pourrait-on dire.

Mais, car il y a un mais, à la suite de cette interpellation, Théo L. souffre d’une plaie longitudinale de 10 cm du canal anal et d’une section du muscle sphinctérien, apparemment causés par pénétration avec un bâton télescopique, entraînant une incapacité temporaire de travail de 60 jours.

C’est quoi cette affaire-là ?

Depuis quand les flics se comportent-ils en « barbares » ?

Il dit également avoir été l'objet d’insultes racistes (notamment « bamboula ») et de nouveaux coups dans la voiture de police, et affirme avoir été pris en photo en position humiliante par les policiers via l’application Snapchat.

Le parquet de Bobigny ouvre alors une information judiciaire pour « violences volontaires en réunion par personnes dépositaires de l’autorité publique ».

C’est le minimum-syndical dans ces circonstances.

Mais l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) privilégie la thèse de l’accident concernant l’acte de pénétration anale, en retenant le « caractère non intentionnel ».

Moi je veux bien, mais 10 cm de plaie dans l’anus, il faut quand même s’en occuper… pour 60 jours d’ITT !

Personnellement pour n’en avoir jamais pris aucun, malgré des blessures répétées et inopinées, « ça m’en troue le kul » (jeu de mot malheureux en la circonstance, je veux bien l’admettre…).

À l’inverse, le juge en charge de l’affaire met en examen le policier qui a fait usage de sa matraque télescopique pour viol, et trois autres pour violences volontaires aggravées.

Les quatre fonctionnaires sont normalement placés sous contrôle judiciaire, et trois d’entre eux se sont vu interdire d’exercer l’activité de fonctionnaire de police.

Logique, au moins à titre conservatoire.

Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs suspendu les quatre policiers « immédiatement et(justement) à titre conservatoire ».

Là-dessus, émeutes un peu partout dans « les quartiers »…

Réaction épidermique, honteuse certes, mais en plein « état d’urgence », notez que ça fait tache, là où dans le même temps les forces de l’ordre font leur boulot avec conviction et moyens appropriés en déjouant des attentats dans le Sud-ouest et les « Hauts-de-Gauloisie »…

Pire, le 14 février, L’Obs publie le témoignage d’un jeune homme, Mohamed K. Celui-ci affirme avoir été victime de violences, une semaine auparavant, du même policier qui est l’accusé principal dans l’affaire Théo, policier surnommé « Barbe rousse » dans la cité.

Il témoigne avoir reçu de nombreux coups de la part de ce policier et de ses collègues, avoir été l’objet d'insultes racistes et s’est vu prescrire 5 jours d’ITT.

Attend-là, il y a comme un problème, non ?

Il raconter que le 26 janvier il rentre tôt du travail pour « aller aux Assedic ». Alors qu’il sort acheter du pain, il voit « un petit de la cité courir, avec derrière lui un homme de grande taille, vêtu d’un manteau à capuche avec de la fourrure. »

« Il a fait une balayette au petit à cinq mètres de moi, je suis intervenu, j'ai demandé ce qui se passait ». C’est alors que l’homme à la capuche, qui ne porte pas de brassard, lui dit qu’il est policier. Mohamed K. décide alors de poursuivre son chemin.

Mais un peu plus loin, il tombe sur deux policiers dont l’homme à la capuche, qui lui lancent « Viens là, toi aussi on va te fouiller ». Un des agents le pousse alors vers l’entrée d’un bâtiment d’où sort un troisième policier, bien connu dans le quartier, selon lui. « C’est le même que celui qui a pénétré Théo avec sa matraque, tout le monde l'appelle « Barbe Rousse » ». Une fois dans l’immeuble, le contrôle dégénère : Coups de pied, de poing, insultes, « sale noir », « salope ». Mohamed K. dit saigner « parce qu’ils m’ouvrent le crâne ».

Y’avait quelle que chose d’intéressant dedans, pour une trépanation sur le vif ?

« « Barbe Rousse » me cogne avec sa matraque », alors qu’un autre le menace avec son Taser. Le supplice dure 30 à 40 minutes, dans son souvenir. Menotté, plaqué au sol, il est ensuite embarqué dans un camion de police, mené dans un commissariat et placé en garde à vue pour « outrage et rébellion ». Emmené au service médico-judiciaire de l’hôpital Jean-Verdier à Bondy, il se voit délivrer cinq jours d'ITT (Interruption temporaire de travail).

Après 24 heures en garde à vue, Mohamed K. se réveille les yeux « si gonflés par les coups reçus » qu'il n’y voyait plus rien. Sa famille, alertée par un ami, a appelé plusieurs fois le commissariat pour prendre des nouvelles : « Il leur a été répondu que j’allais sortir. » Les policiers à l’origine de l’interpellation de Mohamed K. ont porté plainte contre lui, qui ne nie pas avoir tenté de se défendre « parce qu’ils me frappaient. »

C’est quoi ces fonctionnaires dépositaire de l’autorité publique qui s’énervent à ce point-là ?

On veut bien admettre que leur boulot soit éreintant, exercé dans des conditions « dégueulasses » et pour le moins dangereuses et en tout cas très détériorées, mais de là à les transformer en « sauvageons » à l’identique de ceux qu’ils ont mission de pourchasser pour le bien public et la paix républicaine de la loi des bourgeois et autre « petit-peuple », y’a des limites à ne pas franchir.

Ou alors, c’est la guerre civile et il faut ranger les Karchers et sortir les blindés…

Le quotidien L’Huma rapporte de plus que le commissaire de police d’Aulnay-sous-Bois a été condamné en 2008 à un an de prison avec sursis et un an d’interdiction d’exercer pour non-empêchement d’un délit.

Un policier avait déjà placé un enjoliveur entre les fesses d’une personne auteur d’un délit routier, lequel avait accusé les policiers de l’avoir « menacé de sodomie » : Le commissaire arrivé sur les lieux était resté passif face aux agissements.

Tous devenus « gay-pervers » dans ce commissariat-là ?

Du coup, plusieurs manifestations de soutien « à Théo » se déroulent depuis le 8 février à Paris et à Nantes. Elles sont mouvementées et donnent lieu, le surlendemain, à des interpellations à Paris, dans plusieurs communes de Seine-Saint-Denis et jusqu’à Marseille.

Le 7 février, le président, « Tagada-à-laFraise-des-bois » se rend au chevet de Théo L., comme si l’huile sur le feu n’était pas suffisant.

Le jeune homme reçoit par ailleurs le soutien du comédien Omar Sy, du rappeur Youssoupha, de Valérie Damidot, de la chanteuse Imany, de l’acteur réalisateur encore Matthieu Kassovitz et de plein d’autres personnalités à qui on ne demande rien : Bon, on reste en République, à chacun ses opinions et le droit inaliénable de les dires et faire savoir.

Alors, le Premier sinistre, « Nanar-Case-toute-neuve » lance le même jour un appel à l’exemplarité des forces de l’ordre : « Je sais à quel point les policiers et les gendarmes sont exposés dans la lutte antiterroriste et aux violences, mais ils doivent être à chaque instant absolument exemplaires ».

Le surlendemain, une déclaration d’un responsable du syndicat Unité SGP police, dans l’émission « C dans l’air » en rajoute : « L’insulte bamboula (est) à peu près convenable » !

Dingue : Il arrive tout droit du Zaïre ou d’Alep, celui-là ?

Du coup, le sinistre de l’Intérieur se sent obliger de condamner ces propos, de même que l’association SOS racisme, mais eux sont subventionnés pour ça par vos impôts.

Et j’ai noté que le 15 février, plusieurs dizaines d’artistes publient dans « Libé-ce-torchon » une tribune de soutien, mais formulant aussi des pistes de réflexion pour améliorer l’exercice des forces de l’ordre.

Le même jour, fort de cette « caution-morale », 400 personnes ont participé à Paris-sue-la-plage » à un « rassemblement spontané » « contre les violences policières », entre Barbès et Rochechouart, dans le 18ème arrondissement où va se présenter « Mimi-el-Konnerie ».

Pas été déclaré à la préfecture, il aurait été émaillé d’incidents. Des manifestants, parmi lesquels des militants anarchistes, ont allumé quelques fumigènes et brûlé des détritus, selon la police.

D’importantes forces de police avaient bouclé le secteur et la station de métro Barbès-Rochechouart était fermée au public. Les policiers ont répliqué en chargeant les manifestants et en effectuant des tirs de gaz lacrymogènes.

Et au moins une banque a été saccagée et des véhicules ont été endommagés.

« Les manifestations ont pour objectif de faire en sorte que la justice aille jusqu’au bout », lance une CGTiste de « les-Ducs-à-Sion » du département.

Environ cent cinquante personnes ont également manifesté jeudi soir à Rouen, environ cent vingt à Rennes, quelques dizaines à Toulouse et autour de cinq cents à Lille. « Toute action est bonne pour faire grossir la mobilisation », renchérit un militant au sein de « Solidaires Etudiant-e-s Paris-III », tout en distribuant des tracts condamnant ces « actes barbares ».

« Ce crime raciste odieux se produit dans une période inédite de répression du mouvement social et syndical depuis le prolongement de l’état d’urgence cet été », est-il aussi écrit.

Rien à voir et hors sujet : C’est de la récupération…

La preuve : « L’idée, ce n’est pas de parler à la place des gens des quartiers. C’est pour ça qu’on ne s’invite pas à Aulnay-sous-Bois. Mais on veut dire la solidarité du centre-ville avec la banlieue. On a des ennemis communs, la police, la répression… ».

Et encore : « Il faut comprendre ce que les émeutes ont de politique, faire un travail de fond et dénoncer les pratiques d’humiliation et de harcèlement de la police envers toute personne qui s’organise et les gens des quartiers, d’un certain âge et racisés. »

« Nous sommes tous concernés, c’est notre police ! »

Attendez, s’il s’agit de l’exploitation politique de lamentables bavures policières, à qui donc profiterait « le crime »… politique ?

Là il faut être clair : Il y a prochainement des élections présidentielles (puis législatives) pour des enjeux nationaux qui vont porter sur une période de 5 ans…

Qui fait campagne au juste ?

À peu-près tous les candidats, même ceux qui ne sont pas (encore) candidat, sauf une…

Et pour quelle raison « Marinella-tchi-tchi » fait-elle moins que le minimal-syndical ?

Mais tout simplement parce que tous et tout fait campagne pour elle sans qu’elle n’ait besoin d’en rajouter…

Et le piège démocratique se referme sur les « autorités-constituées », tel que je m’inquiète fermement.

Je ne sais pas si vous aurez noté comme cette campagne ne ressemble à aucune autre, comme les épisodes iconoclastes et contre-productifs se succèdent à une cadence élevée, occultant le débat politique et empêchant la démocratie d’idée d’émerger.

C’est unique, c’est la première fois : On va vous demander de ne pas voter avec votre tête et votre bon sens, mais une fois de plus avec vos tripes, vos peurs et fantasmes.

Je crois que ça avait été fait après-guerre (la première) d’où était sorti la « chambre-bleue-horizon » (en rapport avec la couleur des uniformes des poilus) et une deuxième fois en juin 1968 par … de Gaulle soi-même.

Mais autant l’électeur de base avait compris le message et la réponse attendue, autant aujourd’hui, on ne voit toujours pas qui « manipule » ainsi l’opinion de l’électeur.

Dramatique pour la « Patrie-des-droits-de-l’Homme ».

Passons…

Un quinquennat de foutu, un de plus : C’est dire si mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) ne vaut décidément que ce qu’il mérite.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/mais-quest-ce-qui-se-passe-en-gauloisie.html