Financement de la Sécurité Sociale : label « OFG » et « CSPM-révisée »
Lettre ouverte à François FILLON (V)

Tout le monde connait le Boléro de Ravel

 

Mais le « Beau-raie-l’eau » de « MacRond »… ?

 

Vous n’avez probablement jamais entendu en parler, ou si peu. Et pourtant : C’est probablement votre futur ministre de la solidarité-sociale, si par le plus grand des hasards de la démocratie élective porte le candidat de « En Marche ! » jusqu’à l’Élysée en mai prochain.

Le premier est une danse de bal et de théâtre à trois temps, apparue en Espagne au XVIIIème siècle. C’est aussi un vêtement que portent souvent nos dames. Le second, c’est un repris de justice.

Oh rien de très grave, reconnais-je : J’aurai moi-même pu être piégé de la sorte.

Fils d'un militaire, nous avons le même âge (à quelques mois près) et c’est d’abord un éducateur spécialisé à 20 ans, alors que je tapais encore dans le frigo-paternel au même moment.

Personnellement, j’ai fait carrière en entreprises alors que lui est directement nommé, en 1982, chargé de mission à la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT).

Au même moment, après avoir servi ma patrie (celle que j’aime tant) sous les drapeaux et bouclé mes études, du jour et du soir tout en étant rapporteur auprès du premier ministre, je devenais patron du service fiscal du 9ème des « big-height ». Lui fonde deux ans plus tard avec Régine l’association SOS Drogue international – sous l'égide de laquelle il ouvre des centres de dépistage du sida – et dirige en parallèle le « groupe Régine ». Puis il crée quelques années après moi « sa boîte », le groupe SOS, dont il devient président du directoire.

À ma différence, en 1999, il est condamné à six mois de prison avec sursis, suite à une saisie d’ecstasy sur un client du Palace, établissement appartenant au « groupe Régine » dont il est alors le PDG pour avoir « facilité l’usage illicite de stupéfiants, en laissant se dérouler et prospérer dans les établissements dont ils avaient la responsabilité (…) un trafic de stupéfiants constitué par une revente et une consommation visibles et notoires d’ecstasy».

Le tribunal a, en effet, considéré que « les éléments matériels (…) rassemblés permettent de considérer que M. « Beau-raie-l’eau » a eu connaissance des faits de trafic et de consommation qui se déroulaient dans son établissement ».

« En fait, (il) apparaît comme le gestionnaire d’un groupe commercial (…) dont le Palace était le “vaisseau amiral” selon son expression. Ce groupe avait besoin d’un chiffre d’affaires important que le Palace était seul à lui permettre de réaliser – la relance des ‘‘afters’’ a fait partie de cette stratégie commerciale. Pour y parvenir, la tolérance à la présence de dealers qui étaient en même temps des “locomotives” de clientèle était nécessaire. (Il) y a consenti, implicitement sans doute, mais effectivement » en disaient les juges.

Il a en outre été condamné solidairement à payer 900.000 francs (137.000 euros) à l’administration des douanes.

Moi, je n’aurai pas pu…

Personnellement j’avais tous mes points sur mon permis de conduire et pourtant j’usai une « chignole » tous les deux ans à parcourir le pays pour redresser des entreprises en désespérance et sauver leurs emplois : Sportif de piler devant les radars !

Là s’arrêtent les comparaisons…

En 2010, il cofonde le Mouvement des entrepreneurs sociaux (MOUVES).

En octobre 2016, il devient délégué national « d’En marche ! », mouvement présidé par votre futur patron de la République, dont il a été le professeur lorsque celui-ci était étudiant à Sciences-Pô Paris.

Vous vous souvenez, je trouvais les filles pas très « abordables » (pour rester polis), préférant celles de la fac nettement plus agréables à l’œil et au « nerf-honteux ».

Parce que Monsieur enseignait à la « grande-Ékole » de la rue Saint-Dominique par je ne sais quel biais, pendant que je « restituais » de la fiscalité-pointue en universités et en diverses « Sup-de-Co » à des « boutonneux » pour être jugé par mes pairs comme « un des meilleurs » (du moment d’il y a maintenant assez longtemps pour estimer qu’il y a prescription extinctive) en terme de techniques légales d’optimisation fiscale (et sociale)…

Comme lui, je ne faisais pas que ça – et heureusement – et j’ai eu à le croiser à plusieurs reprises quand je faisais encore dans les « petites-crèches » à titre totalement bénévole.

Lui n’a rien d’un benêt-volé. Il fait plutôt partie des « voleurs » et vous allez voir comment.

C’est ce qui nous distingue, car pour lui le bénévolat ce n’est pas d’être benêt et se faire voler (son temps, ses compétences, etc.), mais bien un « métier à part entière » et fort lucratif. Il est un de ces « voleurs » profiteurs-usurpateurs qui usent et abusent de la finances-publique, là où je faisais « discounteur » de la « petite-enfance ».

Probablement le nouvel esprit « social & solidaire » dominant en quelle que sorte.

Car son Groupe SOS reste la « principale entreprise d’économie sociale et solidaire française » (15.000 salariés, 800 millions d’euros de chiffre d’affaires, présent dans 35 pays !) : Un modèle !

Pourquoi « profiteurs-usurpateurs » ?

Parce qu’en plus d’être un « donneur de leçons » autour de la notion d’économie solidaire (et durable) comme d’une alternative à l’économie « capitalistique » qui se veut crédible, et pour cela il est dans tous les « papiers » des décideurs comme d’une référence, il a été jusqu’à souffler à son « brillant-élève » de supprimer le régime de sécurité sociale des étudiants, une scorie du CNR de 1945.

Rappelez-vous (si vous étiez nés à l’époque), on créait le régime général d’assurance-maladie. Immédiatement, les centaines de régimes spéciaux ont souhaité ne pas y adhérer.

Et parmi ceux-là, les autorités créaient la mutuelle des étudiants, plusieurs fois rebaptisée et que je connais, pour y avoir cotisé mais aussi parce qu’ils ont été mes clients au moment où j’étais « l’incontournable » des centres de santé, sous le nom de MNEF.

Une usine crypto-trotskistes à fabriquer des « soces ». Vous, vous ne connaissez que les dossiers « Déesse-Khâ », ses fausses facturations d’avocat d’avant de devenir économiste. Moi, je sais que ce n’est qu’un petit glaçon d’un immense iceberg où ils ont tous « touché »…

Une formidable ékole du « gôchisme-appliqué » : Inutile de vous dire que je n’y suis pas resté très longtemps…

Or, justement, vous a peut-être échappé que « Manu-MacRond » veut supprimer ce régime pour le faire absorber par le régime général.

Un vrai coup d’État !

Vous comprenez mieux les enjeux, un seul parmi tant d’autres, de la prochaine élection présidentielle ?

Et c’est pourquoi, tout d’un coup, je me suis rappelé de « Beau-Raie-l’eau ».

Il faut dire que les mutuelles étudiantes, c’est une mine d’or : La cotisation est modérée mais chère pour ce que ça coûte.

Un étudiant n’a pas droit aux indemnités journalières et ses soins sont très modestes.

Ce qui coûte, ce sont les médicaments des épidémies de grippe, les caries, la bobologie et les MST. Les filles enceintes sont en nombre très modéré.

Au total, rien, surtout si l’étudiant n’a pas eu la bonté de souscrire une complémentaire proposée par la caisse.

Et à très, très peu de choses près, on connaît d’une année sur l’autre le nombre d’actes qui seront prescrits, où et quand : Je sais, j’ai vu.

Le reste, c’est que du bénéfice qui paye les « frais administratifs », de gestion et d’administration (dit aussi « frais de siège ») d’autant que c’est intégralement remboursé par la CNAM (vous, quoi) puisque ces assurances étudiantes sont considérées comme des « caisses primaires »…

Pour en revenir aux généralités, il convient de rappeler que l’on estime à 1.300.000 le nombre d’associations actives en mon pays (celui que j’aime tant…). Du club de pétanque à la fondation de Gauloisie.

L’ensemble pèserait 85 milliards d’euros, soit environ 3,2 % du PIB gauloisien, en budget cumulé.

Dans le lot, seulement 165.000 associations sont des associations employeurs, qui gèrent environ 185.000 établissements ou sections d’associations. Et à elles seules, elles emploient 1.800.000 de salariés (environ 7,8 %), à temps plein ou partiel, dont 69 % sont des femmes. 69 % des associations sont dirigées par des hommes, 63 % des présidents sont des professions libérales, des cadres moyens et supérieurs et 32 % ont plus de 65 ans.

Mais ce qui fait leur richesse, c’est qu’elles utilisent les compétences de près de 16 millions de bénévoles actifs !

Et la croissance en volume du bénévolat est de l’ordre de 4 % par an, ce qui est considérable.

Seulement voilà, quand il s’agit d’activité « hors marché », ça ne mange pas de pain et ne fait concurrence à aucune entreprise en lui ôtant le pain de la bouche (et de celle de ses salariés).

Mais ce n’est pas toujours le cas, loin de là…

Par exemple, sur le créneau de SOS Groupe (aide à la personne, crèche, établissements sanitaires, centres sociaux, d’éducation, de logement, d’insertion, maison de retraite et autres), on peut retrouver la puissance publique, là directement concurrent, où quelques « majors » parfaitement capitalistiques et qui s’en sortent pas si mal, comme, toujours pour l’exemple, la générale de santé, quelques compagnies d’assurance, EDF, la SNCF, la RATP à travers leur comité d’entreprise notamment, des mutuelles et autres « banquiers ».

Tout irait pour le mieux si le financement de ses activités était équitable. Or, globalement, 49 % des ressources financières des associations sont d’origine publique (13 % des communes, 11 % des départements, 11 % de l’État et 9 % des organismes sociaux, CNAM, CNAV et CNAF).

Autrement dit vos impôts et vos cotisations sociales…

D’ailleurs, pas si kon, « Beau-Raie-L’eau » est un « grand-pote » du Dégé de la CNAF…

Et dans les années qui précédèrent la crise, les financements publics ont augmenté à un rythme annuel moyen de 1,6 % en 6 ans.

Les financements « privés » (51 % des ressources financières) proviennent surtout de la participation des usagers (46 %), puis des dons et du mécénat (5 %) auquel pour ce dernier est attaché un crédit d’impôt, autrement dit, c’est quasiment 100 % d’argent « subventionné », directement ou indirectement.

Ces financements privés ont, quant à eux, cru à un rythme annuel plus soutenu de 3,5 % sur la même période.

Vous faites les comptes, pour 3,2 % du PIB gauloisien, l’usager ne paye que la moitié du prix du service obtenu… Ça vaut en fait 6,4 %, chiffre un peu plus cohérent avec la part dans le monde salarial (7,2 % rappelle-je).

C’est probablement une nécessité, même si l’autre moitié est payée par tous ceux qui n’ont rien demandé, comme d’une « redistribution solidaire ».

Un impôt invisible…

Et quelques inconnus, jamais élus, pour gérer l’ensemble…

A priori, je n’aurai rien à dire si tout le monde savait tout ça et si au moins la moitié + 1 des « Gauloisiens » en était d’accord.

Mais comme ils ignorent que derrière les « restau-du-Cœur » il y a un business « solidaire » particulièrement attractif pour une petite-élite autoproclamée, je m’interroge.

Quoique les « restau-du-cœur », je ne connais pas bien : Je sais que bien des élites « bien-pensantes » en font leur alpha et oméga, ça fait bien sur un CV, mais que ça ne serait rien sans la Banque alimentaire qui est elle-même financée par l’Europe si décriée…

Ce qu’on sait moins d’une façon générale c’est que « ces métiers » ont toujours existé depuis le moyen-âge et persistent à travers de grosses structures cultuelles notamment.

Celles-là n’ont pas de problème de gouvernance, même quand elles sont laïques. Malheureusement, ce n’est pas le cas de plus petites structures, souvent d’initiative locale, qui n’ont pas les moyens humains.

Et c’est comme ça que « Beau-Raie-L’eau » a bâti son empire.

Pas compliqué et ça ne coûte rien : Tu installes « tes » administrateurs et tu prends le chéquier. Et alors, parce que là je peux en témoigner (j’ai vu faire pour une de mes « petites-crèches »), quand il y a du foncier à récupérer, c’est du pain béni, même quand c’est limite quant à l’activité à reprendre.

Une fois, on m’a demandé quel intérêt ils avaient. J’ai répondu que c’est tout simple : Derrière les activités, du moment qu’il y a une rente de situation à se faire, alors ils y vont.

Ils se payent donc avec ça un loyer (enfin, un… des centaines voire des milliers à travers des participations dans des SCI) financés peu ou prou, directement ou indirectement par la finance publique.

Plus des « frais de siège » qui payent des salaires de « permanents » qui font « administrateurs-bénévoles » dans le civil.

Dans les crèches, « Babilou » (une SAS, celle des frères Karl) fait dans les « frais de siège » financé par la finance publique, même si c’est dissimulé à travers des appels d’offre globale.

« Crèche-attitude » et « Maison bleue » aussi.

Seule l’association sans but lucratif SOS Groupe fait en plus dans la rente foncière…

Et « Beau-Raie-l’eau » a du coup une vaste longueur d’avance.

J’imagine que ça ira en s’accélérant quand il deviendra aussi ministre du « social » sous « Manu-MacRond ».

C’est « Nanar-Tapis », dont vous savez que j’ai eu à le croiser plusieurs fois, qui m’avait expliqué que dans les affaires, à un moment ou à un autre, il faut se mettre à l’abri d’un mandat politique…

C’est exactement ce qu’est en train de faire « Beau-Raie-L’eau » sans rien en dire.

Probablement que ça sent le sapin pour ses miches…

À vous d’en décider.

De décider de persister à vous faire rançonner ou non.

Sachez que s’il réussit, j’irai le féliciter de votre part.

Personnellement, je n’ai jamais eu le culot d’essayer d’être comme lui.

Et heureusement…

Mais je ne me gênerai pas de la ramener en temps et en heure, soyez-en sûrs et certains.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tout-le-monde-connait-le-bolero-de-ravel.html

 

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