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Les zones d’ombre de votre futur Président

 

Question autour de ses patrimoine et revenus 

 

« Manu » fête sa victoire annoncée à la Rotonde. Bel endroit sur le boulevard Montparnasse, au niveau de la station de métro Vavin.

Notez qu’il y a La Coupole à proximité, le Select, et quelques hauts-lieux historiques de la vie nocturne des folles-nuits Rive-gôche de « Paris-sur-la-Seine » de l’entre-deux-guerres et jusqu’à la fin de la IVème République.

Je crois savoir que le « Fouquet’s », la cantine de « Bling-bling » qui n’était alors que notre « Ô-combien-vénéré-Président » serait actuellement en travaux sur les Champs-Élysées : Autres temps, autres mœurs… comment on dit en Auvergne !

Ceci dit, les grandes manœuvres ont pu commencer. Chacun cherche à se placer. Avec par exemple des « Pruneaux-la-Maire » qui sont déjà prêts (alors qu’on ne leur a rien demandé) à entrer dans un gouvernement de « coalition ».

Avec un « Mes-Luches » qui ne sait déjà plus s’il est ou non de gôche – ce qui est fort drôle tellement son programme est finalement un « copié/collé » de celui de « Marinella-tchi-tchi », à quelques nuances près ; comme je vous l’ai toujours dit (même quand j’étais le seul à vous le dire… il y a des années de ça maintenant !)

Alors que certains rêvaient d’un renouvellement de la vie politique, on risque d’assister à des négociations et des tambouilles dignes des grandes heures de la IVème République.

Oh qu’elle s’évanouie la VIème République, d’un coup d’un seul… !

Faudrait qu’ils en tirent les leçons au lieu de rester invariablement autistes, non ?

Pendant ce temps, les sondages annoncent un score pour « La-Peine » de 35 à 40 %.

Ce serait certes une défaite mais 35 à 40 % des « Gauloisiens », citoyens de la patrie des droits de l’homme et des Libertés, votent pour elle alors qu’ils n’étaient que 21 % au premier tour, finalement c’est effrayant et ça ressemble plus à une victoire qu’à une défaite…

Passons : On n’y est pas encore…

Ceci dit, on en dira ce qu’on veut, mais il serait temps qu’après les soirées festives, on revienne aux questions laissées sans réponse., même par la haute autorité pour la transparence, restée bien curieusement trisomique sur ce point-là.

Ce n’est d’ailleurs pas moi qui les pose, mais des professeurs de droit et des avocats qui s’interrogent de manière pertinente sur le patrimoine et les revenus « Manu-MacRond » : M° Frédérique Clavel, avocate au barreau d’Annecy ; M° Marie Dangibeaud, avocate au barreau de Paris ; M° Jean-Philippe Delsol, avocat au barreau de Lyon ; M° Solange R. Doumic, avocate au barreau de Paris, ancienne première secrétaire de la conférence ; Monsieur Guillaume Drago, Professeur de droit à l’Université Panthéon-Assas Paris II (ma fac de droit du temps du GUD) ; Morgane Fauveau Daury, professeur de droit à l’Université de Picardie Jules Verne, M° Stephane Fertier , Avocat au barreau de Paris ; M° Grégoire Gauger,avocat au Barreau de Paris ; M° Jean-François Funke, Avocat au Barreau de Paris ; M° Ph Meysonnier, avocat au barreau de Lyon, Ancien Batonnier, Membre du Conseil National des Barreaux ; M° Régis Pech de Laclause, Avocat au barreau de Narbonne, ancien bâtonnier ; M° Alban Pousset-Bougère, Avocat au barreau de Lyon ; M° Brigitte Regnault, avocate au barreau de Paris ; et M° Patrick Simon, avocat au barreau de Paris…

Des « baveux » qui relèvent quinze questions sans réponse :

– Comment « Manu » peut répondre au journal Le Monde (04/04/2017) qu’il n’a jamais «flambé 1.000 € par jour » alors qu’il a indiqué avoir gagné environ 2.000 € par jour pendant les cinq années précédentes, sans même tenir compte des revenus de son épouse, et n’a déclaré en 2014 qu’un patrimoine de 156.000€ ?

Grand mystère : Déjà, flamber 1.000 €/jour même le dimanche, sans jamais se reposer, franchement, essayez donc…

– Alors qu’il a dirigé une transaction de 9 milliards d’euros, comment se fait-il qu’on ne trouve aucune trace de bonus dans ses déclarations ?

On sait que dans les banques d’affaires le succès d’une telle opération est généralement largement rémunéré en sus des émoluments ordinaires. Il serait dès lors surprenant que la transaction considérée n’ait pas donné lieu au versement d’un « incentive » très conséquent à son profit, que ce soit sous forme de numéraire, d’attribution gratuite d’actions ou d’options d’achat d’actions.

– Comment peut-il soutenir qu’à cause d’importantes charges sociales, son revenu fiscal de référence a été insuffisant pour payer ses impôts alors que le revenu fiscal de référence est déterminé après charges ?

Ce n’est pas très cohérent, ou alors il se dope aux matières hallucinogènes interdites, ce qui serait une réponse à la première question…

Mais alors jusqu’à « défonce-totale ».

Ça devrait se voir…

Où il est comme moi : Il vient d’une autre planète !

– D’où viennent les revenus de capitaux mobiliers qu’il indique avoir perçus pour 291.286 euros en 2011 et 270.296 euros en 2012 ?

Peuvent-ils ne procéder que de la seule détention de la part unique de 16 euros qu’il détenait dans la société en commandite simple Rothschild et compagnie alors que ce type de société ne peut pas distribuer de dividendes à ses gérants commandités ?

Ces dividendes de 560.000€ se rattachent-ils alors à d’autres participations ?

Dans quel cadre et selon quelles modalités juridiques et financières ont-elles été acquises ?

Enfin, que sont-elles devenues depuis lors ?

– Qu’a-t-il fait de ses 20 actions dans le capital de la SAS Financière Rabelais, l’un des principaux associés commandités de la société en commandite simple Rothschild & Cie Banque (SIREN 323 317 032), elle-même associé commandité à 99,99% de Rothschild & Cie ?

Il devait les apporter pour une valeur de 372.187,20 € à la société selon avis préalable de l’assemblée générale d’actionnaires de Paris Orléans prévue le 8 juin 2012.

Mais dans l’avis de convocation lui-même quelques jours plus tard le nom de Monsieur Macron a disparu et les dites actions sont apportées par deux tiers.

Leur a-t-il cédé ses parts ou les leur a-t-il confiées en garde ?

– Comment « Manu » a-t-il pu ne payer que 53.652,97 € d’indemnité de rupture de son engagement dans la fonction publique alors qu’il n’a guère été fonctionnaire plus de six ans et que, dans ce cas, les anciens élèves de l’ENÂ doivent verser une indemnité égale à deux fois le dernier traitement annuel diminuée de 20 % par année de service au-delà des six ans, et qu’il avait gagné 162.120 € en 2013 lors de sa dernière année dans la fonction publique avant d’être nommé Ministre ?

Là, c’est un grand mystère ou un passe-droit invraisemblable…

– Pourquoi a-t-il omis de ses déclarations sa part dans la créance de la communauté sur son épouse au titre des travaux qu’il a réalisés pour 500.000 € dans une maison appartenant en propre à sa femme avec laquelle il est marié sous le régime de la communauté, alors qu’il a porté au passif de ses déclarations la totalité de l’emprunt contracté initialement par la communauté pour 350.000 € afin de réaliser ces travaux ?

D’habitude, les bonnes choses comme les moins bonnes se partagent totalement dans un régime de communauté…

Sans ces omissions, le patrimoine de « Manu » en 2014 et 2017 aurait dû être respectivement plus de trois ou deux fois supérieur à celui qui ressort de ses déclarations, ce qui représente des manquements substantiels rendant leur auteur passible d’une peine de 3 ans d’emprisonnement et 45.000 € d’amende ainsi que, à titre complémentaire, l’interdiction des droits civiques et l’interdiction d’exercer une fonction publique…

Ce qui fait tâche pour un futur Président…

Vous non : Essayez et vous n’y couperez pas !

– D’une manière générale, qu’a-t-il fait de son argent alors qu’il a emprunté pour payer une grande partie des travaux exécutés dans la résidence de sa femme et que le montant des travaux dans son appartement parisien serait resté modeste ?

Où cet argent est-il passé ?

Était-il lui-même dispendieux à ce point qu’il dut emprunter pour payer ses impôts ?

Ça expliquerait la première question mais ne serait pas conforme à ses propos tenus à Libération.fr (ce torchon) le 17 septembre 2012 pour expliquer ses années chez Rothschild : « L’idée était aussi de me mettre à l’abri financièrement. Je n’ai pas de goûts de luxe, ni de gros besoins, mais j’accorde beaucoup de prix à mon indépendance ».

Et le même média d’ajouter, le 26 août 2014 : « Depuis son passage par Rothschild, » il se sent « suffisamment riche pour être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ».

Mais alors, où est le patrimoine ?

Si vous vous comprenez, moi je ne pige plus rien. Faut dire que je n’ai pas appris à compter, mais manifestement, lui pas plus !

Il nous dit d’un côté claquer 1.000 €/jour et de l’autre n’avoir pas de gros besoins.

Il affirme que le fisc lui pique tout, mais être suffisamment riche pour « être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ».

Pas très cohérent, pas très convainquant…

Mais alors pas du tout, en pense-je.

Naturellement, aucun de ces éléments ne peuvent pas être rejetés d’un revers de main, ni ne fondent aucune accusation.

Il faudrait qu’il s’explique sans délai ou que la justice se saisisse, afin de lever toutes les suspicions.

Non seulement, la transparence de la vie publique doit s’appliquer avec la même rigueur aux uns et aux autres, et on en a assez soupé durant cette campagne.

Mais vous comprendrez pourquoi je voterai probablement « Lassalien » à ce second tour (j’ai chapardé un bulletin surnuméraire)…

Sauf si la République est en danger, naturellement.

On y reviendra, mais sachez que chaque vote manquant comptera : Imaginez que tous les bulletins soient déclarés nuls ou blancs, que tous les autres électeurs sauf un ce soient abstenus, un seul bulletin valide désignerait le vainqueur de cette élection-là.

Un seul.

Je resterai donc vigilant, mais je ne me vois pas encore ce matin voter pour l’un ou pour l’autre : Pas possible !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/les-zones-dombre-de-votre-futur.html

 


TVA sociale CSPM (3)

 

Conséquences ?

 

Je vous ai laissé digérer la surprise des résultats de ce premier tour des élections présidentielles que je métabolisais de mon côté : Réaction à l’attentat de jeudi dernier obligeait.

Je ne vous ai pas oublié, et on poursuit l’examen de la CSPM (Cotisation sociale sur les produits manufacturés), notamment à travers ses conséquences (et les objectifs recherchés).

 

Je rappelle la teneur des épisodes précédents : Les entreprises du pays qui est aussi le mien (et que j’aime tant … mais me le rend si mal) ne sont pas assez compétitives, ne serait-ce que par rapport à celles de nos voisins immédiats chacun en leur pays-à-eux-mêmes.

En rappelant au passage que ceux-ci ont à peu près exactement les mêmes contraintes que les nôtres et pourtant ils s’en sortent bien mieux : On peut gloser autant qu’on le veut sur cette étrange réalité, dogmatiser autant que cela vous fera plaisir mais il s’agit de trouver des solutions sinon immédiates à tout le moins « fortes ».

Juste pour mémoire, je citais par exemple l’affaire de la « taxe-carbone » (en fait la Taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandise ou autrement dite la « Taxe poids-lourd »), où il s’agissait d’une sorte de droit de « douane intérieur » (dont il était facile d’exonérer nos routiers immatriculés au pays et pas tous les autres, priés d’avoir un géo-localiseur à bord pour circuler sur notre réseau routier, hors autoroutes déjà à péage – autre droit de passage, octroi ou douane, à dire vrai…). Devinez qui a reçu la concession d’exploiter et de collecter « le bidule » (finalement démonté) ?

La société Autostrade per l’Italia, filiale du groupe Benetton !…

Les entreprises gauloisiennes ? Exit tellement elles sont si performantes !

(Hors Thales, la SNCF, SFR et Steria qui ont réussi à s’introduire dans un second tour de table à hauteur respective de 11 %, 10 %, 6 %, 3 % dans le capital du « bidule-rital »).

 

Et globalement, on en connaît les causes : Un taux beaucoup trop élevé de prélèvements obligatoires, à peu près sur tout ce qui bouge dans ce foutu pays.

Ceci dit, c’est pour la bonne cause : On veut la Rolls-Royce du modèle social « que le monde entier nous envie ».

Ok, il nous l’envie, mais il faut qu’il nous le paye et, accessoirement, il faut qu’on leur montre le chemin pour qu’il réagisse au lieu de le faire mourir à petit feu, faute de compétitivité suffisante des productions du « prolo-gauloisien »…

On a vu que nous avons des outils juridiques et fiscaux formidables, capables de tout, du meilleur comme du pire. C’est à la fois à en rire et à en pleurer, mais c’est comme ça.

Nous avons également vu que les marges de manœuvres existent, pas forcément là où tout le monde le pense, mais qu’avec un tout petit-peu d’imagination et de bon sens, on sait faire.

Je vais même au-delà : C’est déjà en place, il suffit de décider de l’exploiter. D’exploiter ce qui existe, d’exploiter nos savoir-faire en la matière et Dieu sait si nous avons les meilleurs administrateurs publics et fonctionnaires pour savoir appliquer des mesures simples : Ils savent même faire appliquer les plus complexes sans se perdre ni perdre leur âme…

 

L’outil proposé (avec beaucoup de résistance psychologique de ma part et d’infinies précautions), c’est de créer une cotisation sociale généralisée payée par toutes les entreprises (et d’exploiter les effets de la fiscalité-comportementaliste) sauf celles qui traitent de produits bruts (extraction, matières premières, agriculture, sans transformation, vendus en vrac, à peine emballés) et pour les autres activités, toutes celles qui ont le label « OFG ».

« OFG » pour « Origine Française Garantie », un « truc » inventé par Jégo en 2011 et qui m’avait échappé, qui oblige toutes les entreprises de services, de transformation (… manufacturière !) et de distribution (commerce) à traiter au moins la moitié de leur chiffre d’affaires avec des matières et services étiqueté « OFG » ou au choix… payer la CSPM !

Attention : La CSPM ainsi conçue, il faut bien en avoir conscience, est collectée par les entreprises (comme la TVA ou tout autre taxe et impôt mis à leur charge), mais c’est finalement le consommateur-citoyen qui la finance.

 

Autrement dit il s’agit d’une cotisation sociale (de solidarité, de soutien, de ce que vous voulez) sur les « produits manufacturés », sur ce qui n’est pas « brut de béton », mais façonné, transformé, emballé, présenté, transporté, bref, là où il y a de la « main-d’œuvre ouvrée ».

Si cette dernière est « hexagonale », c’est un produit ou un service vendu par une entreprise labellisée « OFG », ce qui l’exonère totalement de « CSPM » et transmet à ses propres clients cette qualité-là, au moins pour les achats qu’une autre entreprise peut faire à la première : Simple !

Un « effet de contagion » positive qui se transmet de proche en proche et c’est justement ce qui est recherché par le mécanisme proposé. Il ne s’agit pas de taxer une fois de plus, mais d’inciter à des comportements vertueux tout au long de la chaîne de production de la marge-brute (et donc de la Valeur-Ajoutée), de proche en proche jusqu’au consommateur final.

Pour ceux qui n’auraient pas compris, globalement, il s’agit de vérifier (parce qu’il y aura des contrôles) que les factures des comptes comptables desdites entreprises, sont ou non étiquetées « OFG » à hauteur de 50 %.

Simple et efficace : N’importe quel « Bac – 5 » sait faire ça.

 

On a vu que les outils sont déjà en place, autant ledit label (OFG) que les outils comptables et que les outils administratifs. Et l’on a découvert de plus que si on ne vise pas spécialement et aucunement les produits et services échangés à travers les frontières, on passe à travers tous les interdits juridiques auxquels a souscrit notre pays à l’égard de ses partenaires européens et même mondiaux.

 

Bref, on ne viole aucune loi, aucun traité, aucun règlement européen, aucune invective quelconque d’une autorité supranationale : C’est juridiquement parfaitement compatible avec tout le reste.

 

On a également découvert que ça s’appelle « cotisation sociale », parce que ce n’est clairement pas une taxe, ni un impôt, ni un droit de douane, ni une redevance ou contribution nouvelle. Juste une cotisation sociale comme il en existe déjà un sacré paquet sous diverses appellations.

On a prévenu également qu’on ne vise, a priori, qu’à rééquilibrer les régimes sociaux de nos compatriotes, tellement on les aime trop (eux et leur « modèle social-que-le-monde-entier-nous-envie) et qu’on souhaitait avec la CSPM viser uniquement les entreprises qui participent en premier à payer les charges sociales et fiscales de pays exportateurs étrangers qui ne payent pas les nôtres en retour.

Bref, qu’on voulait « discriminer ».

Alors que jusque-là tous les outils fiscaux proposés et avancés par les « sachants » (y compris la TVA-sociale) étaient ou neutres, ou inopérants, ou contre-productifs (sauf à se dilater outrageusement la rate à l’occasion…).

 

En fait, les conséquences cachées – et recherchées – sont ailleurs. Pour comprendre, il faut simuler.

Et on va faire simple (parce que le « complexe », je sais faire, j’ai simulé, et on retombe sur nos pieds à tous les coups, par n’importe quel bout).

Nous avons 2.200 milliards de PIB (la totalité des créations de « Valeur Ajoutée » de toutes les entreprises que compte le pays). Sur ce, nous avons entre 880 à 900 milliards (on garde ce dernier chiffre) qui ne correspondent qu’à la consommation des ménages : 41 % au mieux !

Ce sont eux qui nous intéressent : J’en étais (vous aussi)…

Notez que justement, les 1.300 milliards restant sont les 59 % qui passent par les prélèvements obligatoires signalés ci-avant : Le compte est juste quand vous ajustez des déficits publics (environ 3 %) financés par voie d’emprunt public ou assimilé (les différentiels sont nos marges d’erreur dues aux arrondis).

Et sur ces 1.300 milliards, il y a globalement 330 milliards de charges fiscales nationales, presque 400 de charges sociales, 250 de charges fiscales locales et le reste sont le fait des entreprises publiques et de la fonction hospitalière, avec des « ponts » entre les unes et les autres (et des « pertes en ligne », naturellement).

 

On retrouve d’ailleurs ce chiffre « par le bas » : Quand vous recevez 800 de salaire net (traitement, pension) de revenu qui ne soit pas un revenu d’une chose (loyer, dividende, etc.), c’est que « la référence » est égale à 1.000. La différence, ce sont justement les « prélèvements-sociaux » salariés, même si en réalité, ils ont déjà coûté, en amont et avant que vous les perceviez, 400 € de plus (je simplifie : Ce n’est pas vrai sur les « bas-salaires ») à celui qui vous fait le paiement.

Je vous l’ai déjà précisé, ces « charges sociales » servent à payer les retraites, les soins, les indemnités journalières, les pensions d’invalidité qui sont autant de « redistributions » indispensables (le fameux modèle social…) et retournent pour une large partie dans les 900 milliards de consommation ci-dessus définies (« les ponts »).

Sur ces 800 nets pour vous, le fisc repasse sa sébile sous différentes formes (impôts locaux, taxes diverses, IR et TVA), pour environ (seulement) 300 à 330 milliards qui, avec 90 milliards de déficit (création monétaire ex-nihilo financée par l’emprunt), viennent financer la République et sont à leur tour redistribués sous des formes diverses et « avantages en nature » en quelle que sorte (écoles, équipements, solidarité, missions régaliennes – défense-sécurité, justice, institutions) et salaires (des fonctionnaires), dont l’usager ne paye jamais le vrai prix (puisqu’il est prépayé par les prélèvements fiscaux).

Normalement et hors déficit, la boucle est bouclée : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme pour paraphraser Lavoisier.

Comme en comptabilité, débit = crédit, si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a une erreur qu’il faut rechercher.

Comme en finances publiques : Dépenses + déficit = Recettes + emprunt. Ou inversement.

Pas compliqué, finalement.

 

Normalement, si nos toutes nos entreprises étaient « compétitives », ces consommations devraient être produites dans nos frontières politiques. Mais il y a depuis des années autour de 480 à 520 milliards d’importation (23 % du PIB) et seulement 380 à 360 milliards d’exportation (17 % du PIB).

Nous, on exporte du produit manufacturé, peu ou pas du tout de matière première, mais quelques bons vins tout de même ou de la haute-technologie et du luxe.

Vous le voyez, les « OFG » sont exportables et finalement comptent considérablement dans l’ensemble des consommations finales (67 %, 1.474 Md€/an).

Mais c’est quand même entre 90 et 140 milliards de déficit de la balance commerciale, selon qu’on exporte ou non de l’Airbus et des Rafale, qui ne financent pas l’économie gauloisienne, mais celle des pays producteurs…

 

Dans ces 500 milliards d’importation (on simplifie et on s’en tient à des chiffres ronds), on avait dit qu’une partie sont des matières premières ou des denrées alimentaires (le blé-tendre, le riz, fraises, choux de Bruxelles, clémentines corses, etc.) a priori neutres pour le calcul de la CSPM.

En terme de flux financier, je n’ai pas retrouvé les données (le site des douanes était en maintenance quand je le visitais, mais ça tourne autour de 14 à 17 tonnes/habitant/an) et on va supposer qu’il s’agit d’un petit-tiers (ça doit être deux fois plus, mais peu importe).

Ce qui veut dire que 160 milliards/an de produits et services sont susceptibles de ne pas pouvoir avoir le label « OFG » (7,2 % du PIB mais 17,7 % des consommations des ménages…).

Juste pour fixer les choses, laissant le soin aux statisticiens nationaux de les préciser.

 

Maintenant imaginez que l’Europe n’existe pas (ni l’OMC) et leurs interdits et que nous pouvons exporter comme maintenant. Mais que nous taxions de 15 % le petit bout des 160 Md€ à notre profit (en notant que le reste est déjà taxé, même ça ne s’appelle pas droit de douane, mais Taxe sur les produits pétroliers, les produits polluant, et j’en passe des pages pleines.), ça fait une recette supplémentaire de 24 milliards, là où « Tagada-la-fraise-des-bois » estime qu’on peut parler de retour à l’équilibre avec 400 millions de déficit des régimes-maladie (0,4 Md€, ou 60 fois moins)…

24 milliards piqués directement dans la poche du consommateur local : Autant de moins à se mettre dans l’assiette de soupe, signalons-le tout de suite.

D’autant que mes simulations de CSPM montrent à ma grande surprise qu’on redevient « gagnant/gagnant » à un niveau de taux de 30 % et devient contreproductif avec 10 points de plus.

48 milliards piqués que sur les achats de nos nationaux sur des produits manufacturés importés…

Va falloir compenser, parce que c’est insoutenable, bien entendu.

 

Sauf que c’est justement l’effet recherché : 48 milliards, ça représente plus que le CICE (et pacte de compétitivité) et globalement 12 % de tous les budgets « sociaux » du pays (un 13ème mois…). Là, premier effet, vous avez le choix de les redistribuer aux entreprises (via un CICE-bis par exemple, ou une baisse des charges sociales, part patronale et part salariale) qui vont faire de la marge, qui sera elle-même réinvestie soit dans des machines, soit dans l’autre outil de fabrication de sa VA à savoir ses salariés (et leur salaire brut chargé) qui rattrape du pouvoir d’achat.

Bien sûr au passage, les régimes de retraite et maladies-diverses seront excédentaires.

 

Et attention, le mécanisme de la CSPM est à plusieurs effets à tiroir ! 

D’accord, on en remet dans les circuits, les entreprises deviennent un tout petit-peu plus « compétitives », mais leurs salariés (et elles-mêmes) vont acquérir des biens et services pour gonfler leur production (à exporter un petit-peu moins chère).

Mais il ne faudrait pas que comme d’habitude depuis 1981, chaque « plan de relance » vienne gonfler nos importations, n’est-ce pas…

Ah bé justement, il faut discriminer, avons-nous précisé d’emblée : La CSPM ne s’applique pas à des produits importés (ce serait un droit de douane prohibé), mais aux entreprises qui importent.

Et pas seulement sur les produits et services « non-OFG », mais sur tout leur chiffre d’affaires.

Une TCA avais-je dit, qui plus est et pourquoi pas, une TCA-sanction, non-déductible ni sur les comptes de l’entreprise, et surtout pas sur elle-même.

Dès lors, l’effet de contagion pourrait avoir un impact bien supérieur sur tout le tissu économique du pays et dépasser largement les 160 milliards d’assiette supposée ci-avant…

 

Eh bien jeunes-gens, c’est exactement l’effet recherché. Je vous explique.

Prenez deux entreprises qui commercialisent exclusivement du « boulon de 12 » sur tout le pays (on pourrait prendre n’importe quel autre bien ou service).

Elles se partagent le marché, parce qu’elles ne sont que deux à savoir faire (on caricature, la réalité est infiniment plus complexe, mais c’est pour être clair).

Elles font toutes les deux 10 M€ de CA. Mais l’une achète l’acier, mettons 5 M€, et fabrique sur place le boulon avec ses machines et son personnel. On va dire qu’elle n’a pas d’autres frais, mais qu’elle paye 100 K€ d’impôts et taxes, compte 100 K€ d’amortissement et dégage 100 K€ de bénéfice taxé à l’IS.

C’est qu’elle paye 3,55 M€ à ses salariés et 1,15 M€ de charges sociales (part patronale).

Sa concurrente n’a que 1 M€ de charges de personnel, plus 320 K€ de charges sociales (les frais de d’administration et commercialisation), les mêmes charges diverses et le même résultat (pour un total de 300 K€), c’est qu’elle importe le produit-fini emballé dédouané pour 8,38 M€.

En fait, ce n’est déjà pas vrai, parce que sa CVAE et sa CET (les impôts locaux des entreprises en remplacement de la taxe professionnelle) seront probablement plus faibles chez elle, mais passons.

Or, comme nous l’avions dit précédemment comme d’une hypothèse de travail, si avec les mêmes machines, les mêmes process de fabrication, les mêmes temps-œuvrés et les mêmes compétences, si c’est avec une main d’œuvre chargée deux fois moins chère (ou plus, mais retenons l’hypothèse), c’est que son produit est vendu 78 % de moins que celui du local…

Autrement dit, il en vend 1,78 fois plus pour un même CA de 10 M€…

Le produit de l’un est au prix d’1 € le sachet de douze, celui de l’autre à 0,56 €… et le marché en volume est donc de 2,78 millions de douzaine et ça ne se voit pas dans les comptes publics : Les « sachants » ignorent superbement.

C’est neutre.

 

Si vous rajoutez de la TVA, ça reste neutre.

Si vous y mettez une pincée supplémentaire d’impôt local, de taxe machin, sur la VA ou autre chose, c’est neutre ou marginal.

Si vous rajoutez de la cotisation sociale, le boulon-national va se faire bouffer et disparaître, sauf à se tirer de là et reprendre le modèle de son concurrent.

On appelle ça une « délocalisation ».

Notez que c’est ce qui est arrivé à bien des industries gauloisiennes du textile en passant par l’acier, le pneumatique et la godasse.

 

Notez aussi « l’effet-contagion » recherché : Si la bagnole de Sochaux ou des ateliers de Boulogne-Billancourt sortent qu’avec des boulons de douze made in ailleurs, des tôles en acier indien, des boîtes de vitesse Porsche allemandes, de l’électronique chinoise, des garnitures et selleries indiennes ou vietnamiennes, elle n’aura pas  le label « OFG » qui déclenche la CSPM et coûteront plus chères pour le consommateur gauloisien (et étranger à l’export).

Tenez, ils en sont là : Quand ils montent une « chignole » à Sochaux destinées au marché russe, ils la démontent à Montbéliard, l’exportent en pièces détachées à Moscou et la remontent sur place.

C’est authentique et savez-vous pourquoi ? Parce que les droits de douane (prohibés) russes sont de 30 % sur les automobiles importées, de 10 % sur les pièces détachées.

Bé avec la CSPM, ce mécanisme n’existe pas mais va obliger bien des entreprises à revoir tout de même leurs approvisionnements en « pièces détachées ».

Et les obliger à « les monter » sur le territoire avec de la main-d’œuvre locale (chargée, taxée localement) dégonflant les statistiques du chômage beaucoup plus certainement que la loi « El-Konnerie ».

 

On reprend l’exemple de nos entreprises fictives de « boulon de douze ». La première importe de l’acier hors du champ d’application de la CSPM. La seconde emporte des sachets de douze boulons de douze depuis ailleurs et prend en plein tête la CSPM au taux de 30 %. Son produit coûte désormais 87 centimes.

Eh oui, 56 centimes plus 0,168 € de CSPM, plus la TVA à 20 % sur les 16,8 centimes de TVA soit 3,36 centimes, égalent 76,16 centimes d’euro.

Il reste moins cher, certes et heureusement pour ses salariés gauloisiens, mais sur 10 M€ de CA, tout d’un coup il rapporte plus au Trésor public (la TVA : 59,8 K€) et il vient financer les régimes sociaux (« que le monde entier nous envie ») à hauteur de 299 K€.

Ça, c’est pour la théorie.

 

Celui qui paye, c’est le gauloisien de base qui pourrait faire la gueule en voyant le prix de sa chignole prendre 30 % de mieux : Il faut comprendre, puisqu’il n’a pas les moyens. Et puis il y en a un autre qui va faire la tronche. C’est son vendeur qui ne va plus vendre grand-chose et va crier famine, menaçant d’aller pointer à « Paul-en-ploie ».

Bien sûr.

C’est la raison pour laquelle il faut y aller « en douceur ». Première année d’un quinquennat, on annonce et on vote la CSPM.

Deuxième année, on met en place la mesure (les mentions obligatoires, l’intendance de contrôle, etc.), mais avec un taux zéro.

De telle sorte que les entreprises simulent, se préparent, fassent des choix, prennent des accords à monter en puissance ultérieurement, investissent, embauchent.

Troisième année : Entrée en vigueur effective de la CSPM au taux de 10 %.

Quatrième année, 20 %, cinquième : 30 %.

C’est exactement le temps qu’il faut pour que les conditions d’achat s’adaptent et toute l’intendance des entreprises, poussées à « relocaliser », se mette en place ; Un investissement sur plusieurs années de travail préparatoire.

 

Double objectif : Pas tant de faire rentrer de la recette nouvelle, mais de faire revenir de l’emploi manufacturier au pays.

C’est du chômage en moins des emplois, de la cotisation sociale (la classique), de la valeur à taxer (IR, CVAE, CET, TVA, IS) en plus.

C’est donc enfin de la recette publique à redistribuer, du pouvoir d’achat en plus, des outils de croissance et de compétitivité que nous avions perdu.

Et, cerise sur la gâteau, si c’est de la compétitivité de nos entreprises en plus, c’est donc à la fois des importations en moins, mais surtout des exportations en plus.

 

Là, vous le constatez, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez génial.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-3.html

 


Les surprises des urnes

 

Une fois de plus, planté… deux fois !

 

Mais de peu…

La première bonne surprise, c’était le niveau de participation à midi. Fort et comparable au scrutin de 2012. Les Gauloisiens se mobilisaient, là où tout le monde pensait qu’ils restaient indécis.

Ce qui signifiait que « Marinella-tchi-tchi » ne pourrait pas faire son hold-up redouté sur la République en passant dès le premier tour.

Ravi…

Restait à savoir contre qui elle serait opposée : « Fifi-le-souteneur » ou « Mes-Luches » comme beaucoup l’annonçaient, et elle avait encore ses chances au second tour.

J’étais à l’aéroport de Bruxelles et surfais sur le wifi local, prêt à une telle catastrophe.

Deuxième indice, le taux de change de l’Euro contre le Dollar : Favorable.

La perspective d’un second tour entre la « peste-blonde » et le « choléra-rouge » s’éloignait.

Mais cette poussée de l’Euro sur le Forex (qui ne ferme jamais) a été un peu terni par la Livre qui grimpe elle aussi…

Troisième indice, un coup de fil d’un pote parisien, qui n’a pas pu voter : Pas inscrit sur les listes de son nouveau domicile, déjà radié sur son ancien domicile.

Il me raconte, déprimé, qu’il y a un monde fou et qu’il dérangeait … comme ayant une existence « niée », effacée, désintégrée…

Une sorte de viol de lui-même.

Je lui conseille d’aller en mairie dès lundi matin avec ses justificatifs de domiciliation en main pour se faire inscrire avant le second tour.

J’ai déjà eu à vivre ce genre de délire, au moins une fois dans ma vie, et ça fait très mal à l’égo.

En ce qui me concerne, ça compensait le fait que je sais pertinemment « qu’on » vote pour moi au moins deux fois en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », même si je n’y suis pour rien… 

Quatrième indice, mais seulement une fois arrivé à l’aéroport Marco-Polo : Les sites d’information ritaux, belges et helvètes confirment la forte participation et l’avance de « MacRond » sur « Marinella-tchi-tchi ».

Donc, une première fois planté : J’avais donné « Marinella-tchi-tchi » devant « Manu », eh bien on aura « MacRond » devant « La-Peine » !

Depuis et sur 97 % des bureaux de vote dépouillés, ça donne :

– 8.528.248 de bulletins pour le premier : C’est à peine croyable pour un type qui « n’existait pas » il y a seulement 18 mois !

– 7.658.854 pour « la blonde ». Il me semble qu’elle améliore son audience dans les foules réactionnaires en délire…

– 7.126.277 pour « Fifi-le-souteneur », à 532.577 voix derrière… Pas grand-chose, finalement, mais pas assez.

– 7.011.590 voix pour « Mes-Luches », l’insoumis soutenu par le PCF : À 19,6 %, c’est quasiment un score stalinien de la meilleure époque !

Il n’est qu’à 114.687 bulletins de « Fifi-le-souteneur » : Une pincée…

– 2.268.738 voix pour « Âme-mont », écololos ralliés en sus !

Une sacrée raclée pour un parti de gouvernement (merci à « Tagada-à-la-fraise-des-bois »…), qui sauve l’essentiel : Avec 6,3 %, le « P.soce » se fera rembourser le prix de sa campagne par vos impôts !

Perso, je n’en reviens même pas pour avoir pu penser qu’il ferait le double.

C’est dire si les « sortants », plus personne n’en veut.

Mais à ce point-là, tout de même…

– 1.689.666 pour « Du-Pont-Gnan-gnan » qui n’aura pas le bonheur avec 4,7 % des suffrages de « renter dans ses frais »…

– « Le Lassalien » qui fait fort pour arriver en 7ème position avec 433.992 voix : C’est mon second « plantage » !

J’avais annoncé à la Terre entière que j’avais un don pour soutenir le loser… Pas de chance, il y en a encore derrière : « Poux-toux » avec 392.444 voix, « As-Linoléum » avec 329.935 bulletins, « Nath-Art-Tau » avec 231.656 et « Cheminable » qui ne décroche pas de la voiture-balai avec 65.073 voix.

Notez que lui il améliore 13 fois son meilleur score.

Tous les espoirs lui sont permis : À ce rythme-là, peut-être que dans 50 ans, il parviendra à se hisser au premier rang…

Autre « plantage », mais là il s’agit des sondeurs, l’abstention grimpe à 22,7 % (contre 16,2 % en 2007 et 20,5 % en 2012).

Et ces abstentionnistes interrogés par Ipsos/Sopra Steria citent plusieurs raisons pour expliquer leur choix. Quelque 41% des sondés qui ne se sont pas rendus aux urnes jugent que « les hommes et les femmes politiques (les) ont trop déçus ».

On peut comprendre…

Par ailleurs, 20 % des abstentionnistes interrogés estiment que « quel que soit le résultat de l’élection (…), cela ne changera rien ».

Ce qui est faux et on va voir (une autre fois) les suites à envisager.

Et presque autant (19 %) jugent qu’« aucun des programmes des candidats ne paraît convaincant ». Là, oui, je veux bien l’entendre…

Un tiers des sondés avaient l’intention d’aller dans un bureau d’abord par « devoir civique », mais sans avoir été véritablement convaincus par un candidat. Enfin, 15 % des votants voulaient « empêcher qu’un candidat soit présenté au second tour ».

Je suis content de moi : Un tiers ne voulait donc pas passer pour un « âne de Buridan » !

Quant au « vote utile », il représenterait une personne sur 6,6.

On retiendra également la faillite de l’exploitation des « signaux-faibles » sur internet notamment qui donnaient « Fifi-le-souteneur » derrière « Marinella-tchi-tchi ».

Il est bien derrière, pas très loin, mais une fois de plus, personne n’avait vu que tout le monde se ferait doubler par le premier canasson venu de si loin dans la dernière ligne droite.

Fort drôle, finalement !

Ceci dit, la première de mes grandes interrogations, c’est quand même le score de « Fifi-le-souteneur ». Il y a presque 17 millions d’électeurs qui se sont déplacés qui sont « le peuple de droâte ».

Et il n’y en a qu’un seul, d’extrême-droâte qui se qualifie.

Euh…, ils sont où les 3 millions qui ont qualifié konnement « Fifi-le-souteneur » à la primaire ?

Plus exactement, ils viennent d’où au juste ? Qui étaient-ils ?

Comment se fait-ce que 4 millions de participants à la primaire de « droâte & du centre » ne se retrouvent que seulement 7 millions devant la première haie ?

Et alors, et les sympathisants, ils seraient moins nombreux que les types qui s’étaient déplacés l’année dernière pour départager « Juppette » de « Fifi-le-souteneur » ?

Le boulot des militants est-il toujours aussi nul ?

La « machine à perdre » s’était-elle remise en marche ?

J’en suis tout retourné, figurez-vous…

Ou alors, c’était déjà un scrutin « sous influence ».

Bref, il va y avoir du boulot pour rebâtir tout ça : Merci « Bling-bling » !

« En Marche ! », justement, le futur vainqueur du second tour…

Auquel se rallieront tous les opportunistes, du centre, certes, mais des écololos et même du « P.soce » qui part en morceau : Chez eux la « reconstruction » sera plus « naturelle », même si ça va être compliqué !

Comme tout cela est si curieux…

Il faut dire que la campagne électorale a été jugée sévèrement par les sondés.

Près des deux tiers d’entre eux l’ont jugée « pas intéressante » contre seulement 8 % qui l’ont trouvée « très intéressante ». Et les électeurs de « Mes-Luches » sont les plus cléments (46 % ont apprécié l’intérêt de la campagne), quand ceux de « Du-Pont-Gnan-gnan » étaient les plus critiques (29 %).

Mais tous les deux retournent aux oubliettes, incapables de réagir le soir même aux questions des journalistes quant à leurs consignes de vote…

Elles sont pourtant logiques et j’ai attendu longtemps dans mes pots-de-peinture pour avoir le mot de la fin devant mon poste branché sur « Transe24 ».

Mais rien.

Il va falloir y revenir : Non seulement la campagne n’a jamais été comme aucune autre, mais, même si « la discrète influence » devient de plus en plus patente, manifestement elle est multiple et elles sont contradictoires, antagonistes.

On peut prendre le pari de la réussite de « MacRond ».

Un « d’jeune », qui avait 13 ans – un gamin imberbe – en 1991 (Opération tempête du désert, pour les incultes)…

Il nous a assez dit qu’il n’était pas l’héritier de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et de ses compères et complices « soces », même si il a été mis en avant, le pied à l’étrier, par le sérail du président sortant.

Or, ce dernier se sentait « pieds et mains liées » face aux puissances d’argent, son ennemi déclaré au Bourget : Il l’a assez démontré tout-au-long de son quinquennat.

« MacRond », c’est les « puissances d’argent », plutôt de « centre-gôche ».

Pas incompatible en soi.

Sont-ce celles-là qui veulent mettre fin à un quart de siècle de « silence-honteux », l’omerta qui couvre les carambouilles de « Mythe-errant » de l’époque ?

Je n’en serai pas trop étonné, finalement. Mais ça reste à voir et on appréciera avec ce filtre la composition de la première équipe gouvernementale, dans l’attente des législatives.

De toute façon, ça ne pouvait pas être les équipes des « Républicains-démocrates », enfermées elles-aussi dans le « secret des affaires ».

Ni « Bling-bling » qui a « lavé » dans son « grand-emprunt » de 2009, comme on le lui avait demandé, les fonds détournés et récupérés plus tard ;

Ni « Fifi-le-souteneur » qui se tait tranquillement contre la paix dans son petit-business de carambouilles « entre amis » et en famille ;

Ni « Juppette », ami du « Chi », qu’il fallait exploser l’un et l’autre, le premier notamment parce qu’il a co-présidé la commission d’utilisation des fonds du « grand-emprunt » précité : Forcément, ayant oublié d’être né-kon, il a dû comprendre comme « Roro-Card », son autre co-président.

Bref, on élimine la « bande du Chi » (que les administrations « Boubouche » et « Haut-Bas-Mât » n’ont jamais supporté), « Bling-bling » d’abord, « Juppette » ensuite, on en fait autant chez les « soces » pour ne retenir que le plus nul, et on monte en puissance un « tout-neuf » encore aux ordres, « Mac-Rond », encore assez jeune pour laisser croire qu’il n’est pas trop sali par les affaires et qui va remettre de l’ordre… « sur ordre ».

Venu du monde de la phynance après avoir été formé à l’ENÂ, il lui faut blanchir un peu sous le harnais « au château », aille se servir dans les dossiers du ministère pour bien comprendre, et prendre son envol à partir de rien.

Jeunes-gens !

Je tiens enfin mon scénario de l’été prochain…

Mais va falloir que je le complique à souhait pour ne pas me faire fusiller au carrefour d’un canal vénitien.

Mais ça se tient.

Merci d’être passé pour m’éclairer !

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/les-surprises-des-urnes.html

 


Scrutin sous influence…

 

L’attentat sur les Champs-Élysées

 

Une fois de plus, j’ai la gorge nouée. Je suis infiniment triste du décès d’un jeune flic, mort pour le pays, mort pour rien sous les balles assassines d’un terroriste.

C’est affreux, c’est dément.

Je l’ai appris par texto : Un ami s’inquiétait pour moi et moi je m’inquiétais pour ma « nichée » et mes amis.

Presque soulagé finalement qu’il n’y ait pas eu de carnage, juste deux flics et une résidente allemande blessés, mais dans le lot, un homme qui ne reverra plus jamais ses proches.

Je ne vous cacherai pas que je m’y attendais : Depuis le début, cette élection présidentielle ne « fonctionne » pas comment prévu, comme de coutume.

Un scrutin sous influence, d’abord américaine, de l’administration démocrate…

Et leur propre élection présidentielle semble avoir été « sous influence » russe. Semble seulement, mais les traces laissées sur les réseaux ne laissent pas beaucoup de place au doute, sauf aux yeux des aveugles, « bien entendu… ».

Depuis, les efforts « d’influence », de déstabilisation se sont reportés ailleurs. L’Allemagne d’abord, puis probablement dès la rentrée prochaine (puisque ça a commencé en ce début d’année) avec vraisemblablement et un détour par celles organisées par Londres en UK le mois de juin prochain et encore d’autres très prochainement.
Et puis le lendemain, c’était au tour du siège du FSB (ex-KGB, dont on se souvient qu’il a formé le patron du Kremlin) d’être victime d'une attaque à l’arme à feu : Trois morts de ce que j’ai compris.
Comme quoi, les choses semblent infiniment plus complexes qu’il n’y apparaît.
Nous y reviendrons (paragraphe rajouté dimanche, hier, depuis l’aéroport).

Ils auraient peut-être pu se contenter de dérégler le climat et pousser l’anticyclone venu du pôle-nord à quelques gelées qui auraient laissé les « indécis » confinés chez eux, mais même le climat n’obéit plus : Le temps était incertain.

Ils sont déjà 30 % qui ne savaient toujours pas pour qui voter la veille de la clôture de la campagne. Peut-être n’iront-ils pas voter finalement, tellement la menace qui pèse sur les files d’attente devant les bureaux de vote pourrait les en dissuader.

Vous rajoutez les 15 % d’abstentionnistes habituels et ce matin – ou dans la journée – vous aurez les deux « qualifiés-surprise » du second tour.

Je trace ces lignes depuis Bruxelles où je suis ce samedi à l’aube…

Je ne sais donc rien de ce que les urnes contiennent depuis la veille au soir, en attente de dépouillement.

Et j’espère être à l’heure pour glisser mon propre bulletin dans l’urne de mon bureau de vote du consulat-local, tout en restant à la merci d’un retard climatique ou pire, de mon avion…

Non, on nous refait le coup de Madrid-mars 2004.

Puis on nous a fait celui des loups-solitaires (et chapitres suivants) qui attaquent à Toulouse en 2012.

Je me rappelle encore que : Je suis Charlie en janvier 2015. Je n’ai rien à dire en novembre de la même année. Je suis de nouveau sidéré en juillet 2016.

Entre-temps, en avril 2017, on a appris que plus de 17 préparations d’attentats ont été déjouées, parfois de façon in extremis durant l’année 2016.

Et encore 7 en 2017 rien que sur le territoire de l’hexagone : Les forces de l’ordre ont appris à exploiter les « signaux-faibles » des réseaux (et ça n’a rien à voir avec les lois anti-terroristes votées entre-temps).

Mécanisme que je vous « romançais » encore cet été avec la CISA et son logiciel « BBR »(une pure invention romanesque de ma part).

Mes « cousins-natios », en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », savent cela depuis l’assassinat du Préfet Érignac : Un simple texto vous géo-localise aussi sûrement qu’une bouée Argos.

C’est probablement pour cette raison qu’il y a tant de « zones-blanches » dans nos montagnes corses…

À trois jours du premier tour de l’élection présidentielle, un policier a donc été tué et deux autres ont été blessés sérieusement, jeudi soir, lors d’une fusillade à l’arme automatique sur les Champs-Élysées. L’échange a eu lieu non loin du magasin Marks & Spencer (resté fermé le lendemain), près de la station de métro Franklin D. Roosevelt. Une passante étrangère a également été touchée.

« Ça dure quoi ? 30 secondes, 45 secondes… On n’a pas le temps de réagir sur le moment. Il n’y a pas eu de mouvement de foule. »

« Ça a été fulgurant », a raconté un homme interrogé par « trans-info », précisant que « les Champs-Élysées n’étaient pas vraiment pleins à cette heure-là. Il n’y avait pas une grosse affluence. »

L’attaque a été revendiquée très rapidement par l’État islamique (Daech) dans un communiqué rédigé en arabe de son agence de propagande Amaq. Le groupe djihadiste a par ailleurs présenté l’assaillant présumé sous son nom de guerre : « Abou Youssef al Belgiki ». Joseph le Belge…

Aux alentours de 22  h  15, plus d’une heure avant la revendication de l’État islamique, le parquet antiterroriste s’était saisi de l’enquête et avait confié les investigations à la section antiterroriste de la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres (SAT) ainsi qu’à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Selon les premiers éléments recueillis, l’homme serait né en 1977. Connu des services de police, il n’était toutefois pas sous le coup d’une fiche S (pour Sûreté de l’État) en cours de validité au moment des faits.

Des actes d’identification étaient toujours en cours tard dans la soirée. En outre, une perquisition était également en cours aux alentours de minuit en Seine-et-Marne, à son domicile.

Puis plusieurs personnes de son entourage ont été mises en garde-à-vue.

Au même moment, Matignon avait fait savoir que le Premier ministre, « Nanar-Casa-nova », se rendait à l’Élysée pour faire le point avec « Tagada-à-la-fraise-des-bois », le président en exercice pour encore quelques jours. À l’issue de cette réunion de crise, le président a affirmé que « ces faits sont des faits terroristes ».

« Nous serons d’une vigilance absolue. Chacun comprendra que mes pensées vont vers la famille du policier tué » a-t-il également dit, annonçant qu’un « hommage national sera rendu à ce fonctionnaire de police qui a été ainsi lâchement assassiné. Nous devons tous prendre conscience que les forces de sécurité font un travail particulièrement difficile et que le soutien de la nation est total. »

Bien évidemment.

L’assaillant, qui a été abattu par des tirs de riposte, serait arrivé en voiture peu après 21 heures. Il en est sorti avant d’ouvrir le feu sur un car de police et de se mettre à courir derrière les policiers, précise-t-on de source gouvernementale.

Les Champs-Élysées ont été coupés à la circulation dans les deux sens et la préfecture de police a émis une alerte pour demander aux Parisiens d’éviter la zone. Les stations de métro donnant sur la grande artère ont été fermées. Les cafés et les rues adjacentes ont également été évacués, alors que dans le ciel, la torche d’un hélicoptère de la police balayait les rues. Des policiers lourdement armés hurlaient quant à eux sur les passants qui s’approchaient de s’en aller.

Depuis la semaine dernière, les candidats à l’Élysée bénéficient d’une sécurité renforcée, après la découverte d’un projet d’attentat pendant la campagne.

Jeudi soir, leurs équipes présentes à Saint-Cloud pour l’émission télévisée avant le premier tour ont été prévenues quasiment en direct de l’attaque sur les Champs-Élysées, via leurs gardes du corps, des policiers appartenant au Service de protection de la personne (SDLP).

L’annonce de la fusillade est survenue pendant le passage de « Deux-Noix-Âme-Mont » sur le plateau de TF2, donnant un côté totalement surréaliste à l’émission où il était question d’état d’urgence et de réduction du nombre de fonctionnaires.

Cette attaque est survenue trois jours après l’arrestation de deux suspects à Marseille, accusés de préparer un attentat. Leur garde à vue se prolongeait jeudi soir au siège de l’antiterrorisme en région parisienne.

Puis des précisions survenaient au fil des heures : L’assaillant serait un « Gauloisien » né en 1977 en Seine-et-Marne à Livry-Gargan. En 2005 il avait été condamné à 15 ans de prison pour avoir déjà tiré sur des policiers.

Il se nomme Karim Cheurfi, une carte grise a été retrouvée dans son véhicule garé devant la scène de l’attaque. Ce nom est celui d'un homme connu des services antiterroristes, selon des sources proches du dossier citées par l’AFP.

« L’identité de l’attaquant est connue et vérifiée », a confirmé le procureur de Paris, lors d’un point presse dans la nuit. Des perquisitions dans son domicile de Seine-et-Marne ont été menées dans la soirée, a confirmé le magistrat.

Ce suspect était visé par une enquête, après avoir manifesté son intention de tuer des policiers, pour avoir déjà été l’auteur de plusieurs tirs sur des policiers en 2001 après un contrôle routier, comme en témoigne un article de presse de l’époque.

Lors de sa garde à vue, le suspect alors âgé de 24 ans et déjà connu défavorablement des enquêteurs pour des faits de violence, avait récidivé. Au moment de réclamer des médicaments, il avait profité d’un mouvement du policier qui lui faisait face pour subtiliser son arme, un pistolet 38 spécial.

Le gardé à vue avait fait feu à cinq reprises. Les trois policiers touchés, dont un élève gardien de la paix et le frère de celui-ci, de plusieurs balles lors de ces deux incidents successifs, avaient survécu à leurs blessures.

En première instance, en 2005, Karim Cheurfi avait été condamné à 20 ans de prison ferme pour cette triple tentative d’assassinat. Une peine allégée de cinq ans lors de son jugement en appel, en 2007, par la Cour d’assises du Val-de-Marne.

Rien à l’époque ne faisait état d’une radicalisation.

L'homme était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers et avait été arrêté le 23 février dernier, avant d’être remis en liberté par la justice faute de preuves suffisantes, selon des sources proches de l’enquête.

Que de défaillances suspectes !…

Paris encore frappée en plein cœur.

Les principaux candidats à la présidentielle, qui défilaient sur un plateau de télévision pour un dernier grand oral, ont dénoncé l’attentat et apporté leur soutien aux forces de l’ordre. Trois « principaux finalistes » ont annulé leurs derniers déplacements prévus vendredi.

En revanche, le quatrième, le candidat de « La France insoumise » a lui souhaité « ne pas interrompre le processus de notre démocratie de manière à bien démontrer que les violents n'auront pas le dernier mot contre les républicains ».

Son entourage a confirmé le maintien de son programme pour vendredi.

Merci : C’est la seule bonne attitude !

Le candidat « soce » également, mais lui sans doute préoccupé par son futur score…

Peu importe.

Il faut que cesse ces « perturbations » du processus électoral que certain se permettent de biaiser.

Islamiste peut-être, martyr-suicidaire plus certainement, agissant probablement sous fausse bannière.

Laquelle ?

On va savoir dans la journée, avec les résultats définitifs de ce premier tour, a qui aura profité le crime.

Un début de réponse.

Et une question : Tout cela vaut-il la mort violente, par arme à feu, de deux personnes à la fleur de l’âge, l’assassin et sa victime ?

Quels sont les cyniques qui tentent de nous manipuler ainsi ?

Il faut que j’y réfléchisse et peut-être vous proposerai-je cet été quelques débuts d’explication.

Comme d’habitude « romancés », parce qu’il est des choses qui ne peuvent pas apparaître autrement.

C’est, jusque-là, de cette façon que je vous dévoile « ce qui n’existe officiellement pas ».

Laissez-moi enquêter et réfléchir, s’il vous plaît.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/scrutin-sous-influence.html

 


Financement de la Sécurité sociale : TVA sociale & CSPM (2)

 

Ce qu’il nous faut : une cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Pour faire suite au post de la veille, je résume la situation : L’activité économique du pays, et sa croissance, sont écrasés de charges sociales et fiscales - ce qui fait que le niveau d’emploi baisse et par conséquence le niveau des revenus - ce qui impacte directement sur la compétitivité de nos entreprises qui, au fil du temps, se dégrade.

C’est seulement un constat.

La faute, s’il en s’agit d’une, incombe à un État obèse qui maintient coûte que coûte à un niveau « acceptable »  notre fameux « modèle-social ».

 

Tout est lié, autant le niveau des prélèvements obligatoires, que nos déficits publics, l’endettement de l’État et de ses démembrements dans ses missions d’intérêt général, et notre balance commerciale…

Comme il n’est pas question de renoncer à ce fameux « modèle-social » et que les « cerveaux » qui nous gouvernent ne parviennent pas à réduire leur train-de-vie (c’est qu’il doit y avoir des raisons « mécaniques » en plus des faux-semblants dogmatiques qui en justifient), il nous faut penser différemment.

Et alors pourquoi ne pas s’appuyer sur une fiscalité-comportementaliste intelligente ?

Je vous en ai déjà dit les limites hier, car le principe est jusque-là appliqué sans remise en cause (et vous allez le découvrir, ce n’est pas fini…).

Ce n’est pas de notre faute : On n’a jamais vraiment que les dirigeants que l’on mérite, pas plus, pas mieux.

 

Si on se doit « d’inventer » autre chose pour compenser et préserver ce qui existe en l’améliorant, ce n’est pas ni une taxe, ni un droit (de douane, d’exister ou de ce que vous voulez), ni un impôt supplémentaire, mais une « cotisation sociale » nouvelle.

L’avantage technique est pluriel : Une cotisation sociale n’entre pas encore dans la grande harmonisation en cours (et à venir) des prélèvements obligatoires au plan européen.

L’UE n’est pas concernée pour être « non-compétente », hors de garantir ce à quoi elle veille jalousement, à savoir la liberté d’installation des personnes : Avec les cotisations sociales, on reste dans le strict domaine régalien des États-membres, leur espace de liberté de décider ou non.

Tant mieux…

Et au contraire même, les règlements européens concernés en matière sociale (qui ont valeur de traité international en droit interne) imposent, à quelques exceptions près (notamment le détachement temporaire et le régime des transfrontaliers) que la règle applicable est celle du pays de résidence effective de la personne qui y est soumise.

Donc le pays reste vraiment libre de décider, totalement ouvert à l’inventivité dans ce domaine…

Avantage pluriel, parce que ne s’agissant pas d’une taxe, d’un droit, d’un impôt, il ne peut pas s’agir d’un obstacle à libre circulation des biens et services au sein des frontières politiques de l’Union.

Je vais vous dire, la meilleure preuve que cette analyse est juridiquement et techniquement exacte, c’est que c’est déjà le cas pour la CSG (Cotisation Sociale Généralisée) et la CRDS (Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale), qui n’existent pas ailleurs dans l’UE sans que ça ne gêne l’Europe…

Logique.

 

Ceci dit, pour les biens et services, vous aurez noté que la TVA est déjà du ressort de l’autorité politique nationale partout dans l’espace économique européen. On paye la TVA au taux décidé par les législateurs nationaux dans le pays de l’utilisateur final.

Et pour l’heure, on finit seulement de boucler une harmonisation des règles d’assiette (en plus des problèmes de collecte et de répartition) avec la directive TVA du 28 novembre 2016. Le taux de TVA minimum est de 15%, pouvant varier d’un pays à l’autre, mais sans maximum.

Le taux minimum de TVA est celui du Luxembourg avec 17% et le taux maximum est de 27% en Hongrie. Les Etats membres peuvent appliquer un ou deux taux réduits (le plus élevé est appelé "taux intermédiaire") d'un minimum de 5%. 

Mais en fait, il faut compter avec les « taux zéro », les « taux-parking », des taux réduits et super-réduits qui survivent dès lors qu’ils existaient avant la directive concernée, mais ont tendance à disparaître au fil du temps.

Voilà une des raisons pour lesquelles ils ne changent pas. Seul le champ d’application à tendance à se rétrécir au fil du temps et François Hollande y a laissé sa marque de façon définitive. Car une fois décidé, on ne peut plus revenir en arrière.

 

Mais vous aurez aussi noté que la TVA est « neutre » (cf. post de la veille).

Neutre pour l’entreprise qui la collecte et la repaye au Trésor, neutre quant à l’origine d’un produit et d’un service : Tout le monde est égal devant l’impôt, c’est le consommateur final du pays qui paye !

Or, justement, il nous faudrait « discriminer » puisque nos entreprises sont elles-mêmes discriminées en termes de charges sociales par rapport à leurs concurrents étrangers.

Conséquemment, la « TVA sociale » ne répond pas à ce critère.

C’est manifestement un « mauvais outil » !

 

Au mieux, c’est seulement une technique fiscale qui consiste à prendre à tous pour tenter soit de rétablir les équilibres de la finance publique, soit d’en redonner un peu à ceux qui en ont besoin (outil de redistribution), soit les deux, en plus de doper à la marge les entreprises exportatrices (grosso modo la haute technologie et le luxe qui ont les moyens de faire du lobbying dans les ministères pour « pousser » à la TVA sociale au détriment du plus grand nombre…).

En plus, c’est particulièrement insensible pour le public : C’est pour toutes ces raisons que les « décideurs » aiment bien, d’autant que c’est relativement facile à collecter auprès de seulement 1,5 million d’assujettis.

 

La « redistribution », c’est hélas encore une présentation, un prétexte et vous l’avez vu avec le CICE qui devait permettre d’accroître le pouvoir d’achat du travailleur (pour doper la demande interne) et qui finalement s’est transformé en « pacte de responsabilité » qui devait faire décroître le chômage.

Résultat, le chômage n’a pas arrêté d’augmenter tout au long du quinquennat finissant et les ménages n’ont rien vu venir pour améliorer leur sort.

On vous dira peut-être que cela aura évité le pire (ça, on ne saura jamais…) et que finalement, « ça aurait fini par payer ».

Admettons, mais personnellement j’estime que quand on arrive « au plus bas », il ne peut qu’y avoir « amélioration » par la suite : C’est mécanique.

Peu importe : Ce ne sont que des opinions alors que les faits restent têtus.

 

Par ailleurs, redonner du pouvoir d’achat aux ménages, c’est très bien, ça relance la consommation, améliore leur niveau de vie et donc le PIB, mais ça relance toutes les consommations, y compris de produits importés avec des charges sociales venues d’ailleurs, pas les nôtres…

Importés parce qu’ils sont moins chers que les mêmes fabriqués par nos salariés et leurs entreprises nationales.

Là, on tourne vraiment en rond sans rien résoudre…

 

Ce qu’il faut retenir, c’est que la TVA n’est probablement pas le meilleur outil pour sauvegarder notre « modèle social » et que le reste, ce sont des effets conjoncturels plus ou moins en phase avec la situation mondiale et les décisions macroéconomiques.

Ce qu’on peut en dire également, c’est que personne n’a jamais essayé la fiscalité-comportementaliste sur les entreprises.

Dans cette hypothèse on ne toucherait pas aux marchandises et services achetés et revendus par les entreprises, mais directement à leurs comportements.

Et pourquoi pas ?

Elles sont sises en France, citoyennes comme les personnes physiques (qui ont en plus le droit de voter), soumise à la loi du pays.

Aussi, vous pensez immédiatement à l’impôt sur les sociétés…

 

Or, il est déjà élevé, lui-même parfois surtaxé, et au taux variable en fonction de la taille de ladite entreprise…

Pour les entreprises, "personnes-morales", c’est l’impôt sur les sociétés (IS), tandis que pour les citoyens, "personnes-physiques", c’est l’impôt sur le revenu (IR).

Et les uns comme les autres contribuent sur une assiette qui reste leurs bénéfices nets (fiscaux, pas comptables : Je vous causerai peut-être un autre jour des différences…).

Et force est aussi de constater que c’est si facile de réduire un bénéfice ou de le délocaliser en mettant une frontière entre le chiffre d’affaires d’une activité et le résultat final de la même activité.

Ce que même les plus basiques des multinationales savent faire depuis des siècles… même si avant on les appelait « transnationales » : Ça existe depuis l’antiquité et les techniques d’évasion sont infinies, bien rodées et légales par-dessus le marché. On n’y peut rien.

Mélenchon, Asselineau, Cheminade, Dupont-Aignan, Marine Le Pen, Poutou et Nathalie Artaud n’y pourront jamais rien non plus, bien entendu.

Mauvaise piste : À écarter !

 

Alors soyons logique, si un produit arrive au pied de votre domicile deux fois moins cher quand il est fabriqué et expédié de l’autre bout de l’univers plutôt que de chez l’artisan de votre quartier, c’est qu’il y a une raison.

Je vous prends l’exemple de votre prothèse dentaire qui arrive de Corée alors que le prothésiste de votre quartier, équipé de la même imprimante 3D, est parfaitement capable de faire le même travail à partir de la même empreinte-dentaire faite par votre dentiste ; mais ça peut être votre « I-Phone » qui vient de Chine alors même qu’Olitech, une entreprise française, a inventé les premiers modem (modulateur/démodulateur), et même le « Bi-bop », le premier téléphone mobile réellement portable qui tenait dans la poche.

Des entreprises qui n’ont pas résisté au low-cost, la faute à notre « modèle-social » : Elles sont mortes, « discriminées », oui discriminées par ce modèle social qu’il s’agit de sauver pour le transmettre aux nouvelles générations !

Et effectivement, quand vous comptez qu’un produit fini – emballé, livré – ou semi-fini compte la même quantité de matières premières, les mêmes temps-machines des mêmes machines, les mêmes « temps-œuvrés » pour les mêmes process, la différence se fait nécessairement sur ce dernier poste, à savoir le coût du temps-œuvré du travailleur (qui travaille pareil derrière sa machine où qu’elle soit posée).

Et là, il n’y a pas photo : On va du simple au décuple, même au sein de l’Union européenne et je ne vous dis pas avec l’abondante main-d’œuvre de pays plus exotiques de mieux en mieux formée…

Alors, discriminons à notre tour, mais à l’envers.

 

Et ce sera ni avec les impôts (directs), ni avec les taxes (indirectes), ni avec une contribution, mais carrément avec une cotisation (pour les raisons évoquées ci-avant).

Oui mais sur quoi ?

Le bénéfice ou le résultat ? On vient de voir que c’est inutile.

La Valeur Ajoutée ? On a déjà (la « cotisation sur la valeur ajoutée » (CVAE) et ça devient un sujet très sensible et contreproductif.

La marge-brute ? On a avec la TVA et on vient de dire qu’elle est neutre, non-discriminante.

Reste le CA, le chiffre d’affaires. Et il se trouve qu’on a déjà aussi.

 

Sur le truc le plus simple du monde qui puisse exister : La « contribution sociale de solidarité des sociétés » (C3S), qui finance le régime de protection sociale des travailleurs indépendants (artisans, commerçants, exploitants agricoles par exemple).

Son recouvrement est assuré par le Département C3S du fameux « Régime social des indépendants » (RSI)…

Celui qui a inventé ça a dû se laisser mourir de honte, parce le taux et l’assiette sont tellement étroits que c’en est ridicule.

Taux faible, assiette large !... Eh bien il a tout fait à l'envers, le gars avec sa calculette !

 

Attention : 0,13 % pour la C3S et, comme ça ne suffisait pas, on a rajouté 0,03 % pour une contribution additionnelle, le tout sur le chiffre d’affaires, mais seulement à partir de… 19 millions annuels…

Taux faible, assiette étroite ! Un vrai gag…

Et puis comme ça ne suffisait pas encore, à partir de janvier 2017, au lieu d’abaisser le plancher, les « décideurs » ont rajouté une contribution supplémentaire à la C3S au taux de 0,04 % pour les entreprises qui feraient un milliard de CA.

Hein, géniaux les « génies » !

Parce qu’en plus, ça n’a de discriminant que le volume d’affaires (peu importe les résultats ou la création de valeur et son origine géographique…).

Le seul avantage, c’est que c’est relativement indolore (sauf pour le type qui fait le chèque) et que c’est déductible des résultats fiscaux…

Une partie est donc assumée par le fisc lui-même : Fort !

 

Et pourtant, les « Taxes sur le Chiffre d’Affaires » (TCA), en France, on s’y connaît.

Il convient de vous rappeler que la TVA a été instituée dans son principe seulement par la loi du 10 avril 1954 à l’instigation de Maurice Lauré (un génie qui s’est inspiré de travaux antérieurs d’un allemand dont j’ai oublié le nom), haut fonctionnaire de la direction générale des Impôts : Celui-ci propose d’éliminer les inconvénients liés aux divers impôts sur la consommation.

Ceux-ci – qu’il s’agisse de la taxe sur le prix de vente payé par les consommateurs ou de la taxe sur le chiffre d’affaires payée par les entreprises – sont en effet très critiqués à l’époque pour leurs effets dits « de cascade » favorisant les « circuits-courts » de distribution (d’où l’apparition du concept de « grande-surface » et la disparition des métiers de grossiste et semi-grossiste qu’il a fallu déménager au MIN de Rungis et protéger par une loi toujours en vigueur d’interdiction d’installation hors dudit carreau).

Maurice Lauré propose donc de les remplacer par un impôt plus moderne, à vocation unique : La TVA qui est un impôt général sur la consommation mais à paiement fractionné.

 

L’assiette de celle-ci est par construction plus rationnelle puisque chaque stade de la filière production-consommation n’est imposé que sur la seule valeur ajoutée constituée à ce stade, en fait la marge brute (sur les opérations soumises à TVA).

Cet impôt moderne n’est d’abord mis en œuvre que timidement dans les débuts : Ce n’est qu’une taxe à la production de biens avec un régime de déduction. Il faudra le choc politique de 1958 pour qu’elle soit appliquée progressivement à l’ensemble des biens et services. Et on peut dater l’achèvement de cet impôt sophistiqué sur la consommation à 1967.

Depuis, il a été adopté par toute l’Europe et même au-delà.

Alors jeunes-gens pourquoi ne pas réinventer une « taxe spéciale sur le chiffre d'affaires » TCA, puisqu’on sait faire depuis des siècles, me suis-je dit ?

 

"Obscurantisme" rallieront « mes » opposants à cette idée dont ils diront qu’elle est rétrograde ou réactionnaire.

J’en conviens, mais au moins, je reste sûr d’une chose, c’est qu’on sait faire : Pas de soucis !

Ni technique, ni juridique, ni politique.

Et puis soyons sérieux, la « Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés » (CSPM) n’est pas une nouvelle TCA généralisée, une cotisation sociale universelle. Ce serait reconstruire une TVA-sociale dont on vient de dire qu’elle est neutre et ne résout rien quant à la compétitivité de nos entreprises (et des emplois qu’elles portent), ni même quant aux équilibres comptables de nos régimes sociaux et ceux de notre balance commerciale.

J’avais pourtant prévenu, il s’agit d’être « discriminant » sans tomber dans les interdits européens (et mondiaux) auxquels le pays a souscrit.

Et là, surprise, la solution est simplissime…

 

Si on taxe tout le monde, toutes les entreprises sises en France, il faut néanmoins :

1 – Exempter tout ce qui est matière première (on en a besoin pour faire tourner « la boutique » et c’est importé pour l’essentiel) ;

Exempter tout ce qui est alimentaire (il ne faudrait pas non plus affamer les foules bêtement…).

Du coup il reste quoi ?

Tout le reste.

Et tout le reste, c’est tous les chiffres d’affaires de toutes les entreprises sises au pays qui « fabriquent » ou commercialisent seulement des produits « manufacturés ».

Des productions qui ont subi une « transformation » sont intégrées à autre chose, un produit fini, emballé ou seulement semi-fini ou un service.

Mais comme on vient de dire que ce n’est pas « discriminant », loin de là, il faut exonérer toutes les entreprises qui ont un « comportement patriote ».

Autrement dit celles qui « fabriquent » leur VA (Valeur Ajoutée) avec des acteurs (salariés et fournisseurs) locaux.

Et comment fait-on ça ?

 

2 – Exonérer les entreprise capables de seulement rajouter une ligne dans leurs déclarations annuelles et une seule ligne sur toutes les factures à côté du numéro de TVA intracommunautaire déjà obligatoire, à savoir la possession (et son numéro de certificat) ou non d’un label dont j’ai récemment découvert qu’il existait déjà : L’OFG !

Pour « Origine Française Garantie ».

Simple, non ?

Les entreprises qui l’ont et le conservent sont exonérées de CSPM.

Les autres, non.

Tout est là.

 

On me dira – et on m’a déjà affirmé et dit – « ce n’est pas possible que la loi soit discriminante ».

Mais si justement : Toutes les lois, les règles applicables, ont une portée générale et universelle dans les frontières politiques du pays concerné, mais toutes ont également leurs exemptions, exonérations, exceptions, hors champs d’application, toutes absolument toutes, même la règle « tu ne tueras point » !

Juste un exemple : Les CSG/CRDS et autres cotisations sociales sur les revenus du patrimoine s’appliquent à tous les produits financiers, hors… les livrets de caisse d’épargne…

Idem pour l’IR.

 

Le label « OFG », c’est un « truc » que je n’avais pas vu et qui n’existe que depuis mai 2011 (mes posts originels sont concomitants, mais, à ma décharge, je n'étais pas informé). Et c’est l’organisme de vérification Veritas qui est chargé de l’attribuer.

La création de ce label était l’une des principales propositions du député (UMP) de Seine-et-Marne Yves Jégo, dans un rapport daté de mai 2010 et baptisé « En finir avec la mondialisation anonyme : la traçabilité au service des consommateurs et de l’emploi ».

Pour obtenir la certification « Origine France Garantie », une entreprise doit réunir deux critères et seulement deux : 

 

– Il faut, d’une part, que le produit qu’elle commercialise « prenne ses caractéristiques essentielles en France ». Ce qui laisse une large marge d’interprétation dans le cas d’un produit industriel.

Dans le cas d’un produit naturel, pour avoir le label « OFG », il doit être extrait, récolté ou élevé dans l’Hexagone, et il est d'office exclus du régime de la CSPM.

Dans le cas d’un produit naturel transformé, il faut que les ingrédients principaux soient d’origine française.

 

– D’autre part, au moins 50 % du « prix de revient unitaire » (PRU) doit être acquis en France-exsangue.

Voilà le critère discriminant que l’on recherche…

Et le PRU se définit comme « le prix du produit sorti d’usine, d’atelier ou d’exploitation », ce qui intègre les coûts liés à la recherche et au développement, mais pas à la commercialisation.

En clair, la moitié du prix du produit, avant toutes les dépenses de marketing, de communication, de transport, etc., doit se justifier par des coûts liés à une activité domestique.

Très bien, bravo même !

 

Je prends volontiers alors même qu’à l’origine je pensais qu’on pouvait être « plus cool » avec les manufacturiers du pays : Mes simulations m’y encourageaient.

Mais pourquoi réinventer l’eau tiède si ça existe déjà, au juste ?

Alors va pour reprendre ce qui existe et on fait avec.

 

Autrement dit le critère existe et ne demande qu’à être exploité, il est attribué par un organisme tiers, mais on peut aussi faire naître un critère plus « comptable », plus facilement vérifiable par les services de l’administration déjà équipés pour ça, et facilement « gérable » par le chef d’entreprise (et ses comptables).

À savoir que dans la totalité des achats autres que les matières premières et agricoles (hors du champ d’application de la CSPM), les comptes des classes 60 à 62 du plan comptable applicable, soit les achats de consommables, de marchandises, et les consommations de « services extérieurs » sont le fait de factures « OFG » à hauteur d’au moins 50 %.

Ultérieurement, on pourrait rajouter d’autres postes comme les salariés détachés (compte 64), la part des amortissements d’immobilisations acquises à l’étranger (compte 68), mais restons simples : Comptes 60 à 62 !

(Les 63 correspondent aux taxes et impôts autres que ceux sur les résultats et hors droits de douane qui restent attachés à l’acte d’achat lui-même. Les 64 correspondent donc aux frais de rémunérations, toutes charges incluses. Les comptes 65 aux « autres charges de gestion courante », dont les redevances de licences, brevets et concessions, les 66 aux frais financiers et les 67 aux charges exceptionnelles).

 

En bref, je n’ai donc rien inventé, tout existe déjà, il suffit d’adapter et de mettre en œuvre.

Là, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez génial.

Mais on voit la suite un autre jour.

Assimilez déjà ces deux premières tranches, on va revenir dans un troisième « papier » sur les effets attendus et calculés de la CSPM ainsi conçue.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-2.html

 


Financement Sécurité sociale : TVA sociale & CSPM (1)

 

Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés (CSPM).

 

Compte tenu des évolutions économiques et politiques du pays, il s’agit d’une mise à jour des notions jusque-là esquissées de la CSPM, même si elles étaient chiffrées, car elles ont besoin d’être réactualisées et précisées.

Ça tombe bien finalement, parce qu’au lieu de partir dans « le détail » parfois technique, il convient probablement de rester simple pour que ce soit le plus accessible possible au plus grand nombre.

Alors, je vais essayer d’être clair.

 

Qu’est-ce que la CSPM ?... (qui d’ailleurs pourrait s’appeler autrement dans un avenir plus ou moins proche) ?

C’est d’abord une réaction à la notion de « TVA sociale ».

On l’évoquait déjà du temps de Jacques Chirac comme d’un moyen d’ajuster les conséquences des déséquilibres de nos comptes sociaux.

Ses partisans expliquaient que c’était une façon d’alléger les charges sociales des entreprises exportatrices, de leur donner un petit coup-de-pouce tout en préservant l’essentiel…

 

En effet, et je rappelle la situation de cette époque du début du troisième millénaire pour ce qui est de la France : Notre ministre du commerce extérieur était Christine Lagarde et son bilan était catastrophique. Le déficit de la balance commerciale du pays s’aggravait de mois en mois.

On importait trop et on n’exportait pas assez.

Vous connaissez la suite : Forte de sa brillante réussite à redresser la situation du pays dans son domaine de compétence, elle a été ensuite ministre des finances, puis première économiste mondiale en remplacement de DSK, non sans laisser quelques casseroles de … légèreté derrière elle, notamment à l’occasion d’une des multiples « affaires-Tapie » et a laissé le pays et ses finances publiques dans une situation similaire sinon pire que ce qu’elle avait trouvé en arrivant.

Ce sont les avocats : Ils ont toujours de bonnes raisons pour faire payer leurs clients quelles que soient les circonstances et leurs incompétences.

Notez qu’il y a d’autres professions comme cela et tous estiment n’avoir jamais tort…

 

Les esprits logiques ont diagnostiqué que si les entreprises du pays n’exportent pas assez, c’est qu’elles ne sont pas assez compétitives.

Et, selon les décideurs du moment, si la compétitivité était et est en berne dans notre pays, c’est que les charges qui pèsent sur les entreprises sont trop lourdes.

Cohérent.

Effectivement, quand on vend à l’étranger, il y a tout le poids desdites charges locales et nationales dans le prix payé par l’acheteur,

Et ils ont aussi les leurs à assumer, alors ils n’ont pas forcément envie de payer les nôtres…

 

Ce n’est pas faux, sauf que les dirigeants politiques et les fonctionnaires vivant de l’impôt prélevé ont visé les seules charges sociales, pas du tout les fiscales (locales, nationales, d’activité, etc.) arguant à juste titre que les exportations étaient exonérées de TVA, ce qui reste quand même la principale source de financement de la chose publique étatique, même s’il y en a d’autres… passées à la trappe pour l’occasion.

Donc, le pays a fait de lourds efforts pour alléger le fardeau des charges sociales supportées par les entreprises afin les rendre « plus compétitives ».

Et en commençant par les salaires les moins élevés.

C’est notamment ce à quoi on s’échine depuis les « allégements » de François Fillon et jusqu’au CICE de François Hollande et son pacte de compétitivité.

 

Mais, comme en même temps on ressortait avec des politiques de « relance » dopant les importations à coup de crédits d’impôt, ou de primes à la casse, les politiques de baisse des seules charges sociales se sont épuisées sans résoudre le problème.

Ni la balance commerciale, ni le chômage, ni la compétitivité, ni les déficits publics qui viennent grossir l’endettement national, n’ont été réduits avec cette « potion-magique-là ».

C’est assez drôle finalement, parce qu’au-delà du Rhin, nos voisins Allemands réussissaient exactement l’inverse, avec globalement les mêmes coûts de personnel et de main d’œuvre et de toute façon la même monnaie.

Comme quoi, ce n’est pas ce qui est dirimant…

 

En fait, cette façon de faire à la française est globalement un faux calcul et il est double.

1 – C’est très bien de « diminuer les charges », mais, de toute façon, il faut prendre l’argent ailleurs (ou l’emprunter à terme) pour payer la facture.

Vous donnez ici mais vous reprenez là, c’est du « perdant/perdant », ça n’a aucun effet sur la compétitivité.

Que ce soit sous Chirac, Sarkozy ou Hollande.

Et ce sera pareil avec le suivant…

2 – Les comparaisons internationales avec nos voisins démontrent qu’à peu de choses près, le coût horaire est très similaire, secteur par secteur, à quelques exceptions près.

Qui plus est, avec les Allemands, comme on vient de le signaler, on compte dans la même monnaie et ils restent souvent plus compétitifs que les entreprises françaises.

Avec les britanniques, la comparaison est un peu plus difficile car ils comptent en pound et les taux de change varient. Mais c’est globalement pareil. Ils ont le même tissu industriel, la même population et les mêmes « inégalités » que les Français, à deux différences près : ils ont du pétrole (là où nous avions du gaz à Lacq) et ils conduisent à l’envers sur les chaussées.

 

En fait, tout le monde se trompe dans les ministères : Les charges sociales, qu’elles soient ou non prises en charge par le fisc, ce n’est jamais que de la rémunération indirecte des travaileurs.

Ce qu’ils n’ont pas tout de suite en fin de mois, ils le retrouvent dans la filière soins et dans la filière retraite (de la rémunération différée).

Et plus vous en retirez plus il faut en rajouter en terme de fiscalité.

Car une entreprise compétitive à l’exportation exporte aussi dans son prix le poids total de la fiscalité locale.

Locale, nationale, réglementaire, hors la TVA…

 

Et là, Allemands et britanniques ont pris de l’avance sur la finance publique française.

C’est d’ailleurs ce qui explique les succès de leurs entreprises, ni plus ni moins (et non pas la monnaie ou le génie de leurs ingénieurs…).

Je vais juste vous donner un exemple frappant : Quand les européens ont décidé de faire Airbus et de se répartir les localisations des usines, ils ont dit que cela ne devait pas profiter à tel ou tel partenaire du consortium en matière fiscale.

Ils ont donc décidé que c’était une activité « franche » et cela a plutôt bien marché.

Ce n’est plus le cas, elle est devenue forfaitaire depuis que de GIEE l’entreprise est devenue société industrielle à part entière.

Mais le dispositif existe toujours pour Eutelsat, « l’Airbus » des satellites, qui siège à Paris mais dont les salariés sont exemptés de tout : Ils ont leur propre système d’assurances-sociales en commun, quel que soit leur lieu de travail, et payent leurs impôts dans leur pays d’origine, comme les diplomates !

Et il y en a d’autres encore.

Passons…

 

Ceci étant, et toujours à l’époque, les hauts fonctionnaires faisaient saliver les « politiques » autour du régime danois : ils payent leur régime social par voie de retenue à la source et par voie de TVA au taux le plus fort autorisé par l’Europe. 25 % !

Et ils sont à l’équilibre.

Dans les couloirs des ministères, on s’est donc dit que c’était la solution à portée de main avec, en plus, une garantie de succès.

Évidemment, 7 points de plus de TVA, ça fait rêver !...

C’est comme ça qu’est née l’idée de « TVA sociale »…

 

Assez curieusement, ils se sont ensuite un peu embrouillés sur la notion de valeur ajoutée. Il ne s’agissait plus d’une TVA – qui est une taxe sur la consommation – mais d’une cotisation sociale sur la valeur ajoutée.

Je vous explique : Globalement, la VA, on sait ce que c’est, puisque c’est juste une soustraction des consommations d’une entreprise du total de ses productions.

Seulement voilà : Il y avait la définition du plan comptable (la légale), une définition relative à la Taxe Professionnelle qui s’appuyait sur le plan comptable ancien (le PCG) lui-même d’origine réglementaire, et enfin la définition reprise par le Code général des impôts (CGI) pour ce qui est de la TVA elle-même.

Et cette dernière n’a rien à voir avec les autres, puisqu’il s’agit de faire le total de toutes les ventes moins tous les achats, mois après mois…

C’est une taxe sur de la marge-brute qui n’a donc rien à voir avec de la valeur-ajoutée…

 

Je simplifie : La taxe professionnelle a disparu au profit de deux nouvelles cotisations, dont une s’appuie sur « la vraie » valeur ajoutée : La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), tandis que l’autre reste une taxe sur le patrimoine des entreprises, la contribution économique territoriale (CET).

(Avec quelques coups de canif ici ou là).

Ce qui, tout d’un coup, à provoquer l’ire de certaines entreprises : On rajoutait des charges, locales cette fois-ci, qui plombaient leur compétitivité à l’exportation.

 

Ce que chacun avait tout de même retenu de toute cette affaire, c’est qu’il y avait une certaine résistance à taxer la vraie VA et qu’il fallait rétablir les équilibres des régimes sociaux en élargissant les assiettes quitte à commencer par des taux très faibles, façon Rocard avec sa CSG (Cotisation Sociale Généralisée).

Vous connaissez la suite : On commence « à rien » et on finit à 34,5 % sur les plus-values du patrimoine en vous expliquant que c’est bien mieux que sans…

Autre façon de plomber l’investissement, notez bien, donc de réduire la compétitivité de l’économie à terme.

 

Et puis, si Hollande est content de lui en ayant pu retrouver un équilibre des régimes maladie (mais avec 400 millions de déficit, ce qui n’est pas vraiment l’équilibre financier…), on n’a pas résolu pour autant le problème de la balance commerciale, signe d’un épuisement de notre tissu productif.

En revanche, est restée l’idée que sur les 2.200 milliards de PIB (le total à l’échelle de la nation de toutes les VA produites), une petite fraction pouvait finalement, rien qu’en le décidant d’un claquement de doigt, réduire à néant tous les déficits publics.

Un taux faible sur une assiette large…

Combien de fois l’ai-je entendu ?

 

Mais c’est déjà une erreur de calcul, puisque la totalité des prélèvements obligatoires rapportée à la plus large des assiettes, le PIB, c’est déjà près de 57 % de l’économie de « France-nationalisée ».

Bref, tout faux : En rajouter, même une pincée, c’est encore détruire la compétitivité !

On aura fait un grand pas en avant quand nos décideurs finiront par s’en rendre compte.

Mais on n’en est pas encore là, même si la voie que je propose est relativement simple à mettre en place (ce sera pour un autre thème à post).

 

D’où l’idée suivante : Si on ne peut plus « en rajouter » avec les splendides résultats que l’on sait - 5 millions de fonctionnaires fabriquant 5 à 6 millions de chômeurs, pour à peine 23 millions de salariés en activité, plus 1,5 million de « patrons », exploitants agricoles compris et 33 millions de foyers de contribuables dont seulement la moitié paye l’IR, mais 47 millions d’électeurs et plus de 66 millions de consommateurs qui payent la TVA - il faut inventer autre chose.

Et pourtant, je ne suis vraiment pas pour inventer une nouvelle taxe !

 

D’ailleurs, vous avez pu voir ce qu’il est advenu de la « taxe-Carbonne » de Sarkozy. À peine votée, elle a fini aux oubliettes en laissant des factures impayées et, en plus, c’est Ségolène Royal qui a signé l’arrêté final !

C’était pourtant une bonne idée : Tout ce qui venait de loin devait être taxé…

Normalement, c’est ce genre de concept qui « rapproche » le producteur de son consommateur, qui amène à « relocaliser » au plus proche.

Une sorte de « droit de douane » qui ne le dit pas et aurait pu être dissuasive pour le trafic routier rhénan, lequel évite les autoroutes allemandes pour venir polluer nos verts pâturages vosgiens.

Ces gens-là sont attirés inexorablement par des recettes nouvelles dont ils vont pouvoir disposer, mais ils n’ont même pas eu l’idée d’appliquer aux routiers allemands cette taxe, du seul fait de leur immatriculation, par exemple…

C’est vous dire s’il s’agit d’être prudent avec toute « création ex-nihilo » d’impôt ou taxe nouvelle : Je ne leur fais absolument pas confiance et je pense que j’aurai mille fois raison…

 

Or, les droits de douane sont en principe interdits.

Mais, curieusement, pas la taxe-carbone, sauf pour l’avion (hors la « taxe-Chirac » au siège, dont sont exonérés de fait les vols internationaux) et le trafic maritime international : le monde à l’envers, en raison du droit de douane intérieur que cela représentait.

Et  personne n’a pipé-mot (hors les bonnets-rouges) !

 

Pour détourner l’attention, on préfère parler de fiscalité-écologique ou de fiscalité-comportementaliste.

Moi, là, j’adore le concept.

 

Prenez la « fiscalité-écologique » et inventez un crédit d’impôt (ou n’importe quoi d’autre qui reste un coût pour la fiscalité du pays) pour favoriser l’énergie éolienne.

Et nos beaux paysages se couvrent d’hélices gigantesques fabriquées par… des salariés allemands…

J’adore…

 

Idem pour le photovoltaïque : Nos entreprises ont tellement de retard…

Vous voulez des voitures électriques-durables ? Inventez donc un « bonus-écolo » et vos routes sont inondées de voitures fabriquées par des salariés asiatiques !

Nos industriels locaux et nationaux ont là encore pris 10 ans de retard pour tenter de développer le travail de leurs salariés sur ce créneau.

Ne cherchez pas : c’est épouvantable pour la balance commerciale du pays et nos chômeurs sont en plus priés de jeter leurs vieilles voitures roulant au diesel.

Je vous le dis : J’adore…

 

De toute façon, pour parler de droit de douane au passage des frontières, c’est de la recette uniquement pour l’UE elle-même, pas pour l’État-membre.

Donc exit, ce n’est pas ce qui financera nos déficits sociaux.

Et deux choses : L’OCM ex-GATT n’aime pas, l’UE non plus ; de toute façon, hors nos matières premières, la plupart de nos importations proviennent, pour près des deux tiers, de l’Espace Économique Européen, justement « hors-droits-de-douane ». Si vous retirez nos importations de matières premières, notamment pétroliers, c’est probablement plus de 80 %.

Donc, c’est hors de question, sauf à sortir de l’Europe, et donc de l’Euro, et à devoir payer plus du quart de notre économie, la part importée, avec de la monnaie de singe…

Le plus sûr chemin vers la faillite, la pénurie et les tickets de rationnement : Un comble. 

 

Car ne comptez pas sur la « compétitivité » des entreprises locales pour contrebalancer en exportant beaucoup plus : Elles seront toujours écrasées des mêmes charges sociales et fiscales et, en plus, elles devront payer leurs matières premières ou autres « consommations intermédiaires » et leurs investissements nécessaires pour « rebondir » avec de la monnaie dévaluée, donc beaucoup plus cher.

Je vous le dis : Un comble.

 

Il fallait donc trouver autre chose.

Cela sera la « CSPM ».

Là, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez g énial.

Mais on voit ça un autre jour.

Assimilez déjà cette première tranche.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-1.html

 


TVA sociale & CSPM (2)

 

Ce qu’il nous faut…

 

Pour faire suite au post de la veille, je résume la situation : L’activité économique du pays, donc sa croissance, le niveau d’emploi et par conséquent le niveau des revenus de remplacement, impactent directement sur la compétitivité de nos entreprises qui, au fil du temps, se dégrade.

C’est seulement un constat.

La faute, s’il en s’agit d’une, incombe à un État obèse qui maintient coûte que coûte à un niveau « acceptable » notre fameux « modèle-social » (que le monde entier nous envie).

Tout est lié, autant le niveau des prélèvements obligatoires, que nos déficits publics, l’endettement de l’État et de ses démembrements dans ses missions d’intérêt général, et notre balance commerciale…

Comme il n’est pas question de renoncer à ce fameux « modèle-social » et que les « autistes-trisomiques » qui nous gouvernent ne parviennent pas à réduire leur train-de-vie (c’est qu’il doit y avoir des raisons « mécaniques » en plus des faux-semblants dogmatiques qui en justifient), il nous faut penser différemment.

Et alors pourquoi ne pas s’appuyer sur une fiscalité-comportementaliste intelligente ?

Je vous en ai déjà dit les limites hier, car le principe est jusque-là konnement appliqué (et vous allez le découvrir, ce n’est pas fini…).

Pas de notre faute : On n’a jamais vraiment que ceux et ce qu’on mérite, pas plus, pas mieux.

Si on se doit « d’inventer » autre chose pour compenser et préserver ce qui existe en l’améliorant, ce n’est pas ni une taxe, ni un droit (de douane, d’exister ou de ce que vous voulez), ni un impôt supplémentaire, mais une « cotisation sociale » nouvelle.

L’avantage technique est pluriel : Une cotisation sociale n’entre pas encore dans la grande harmonisation en cours (et à venir) des prélèvements obligatoires au plan européen.

L’UE n’est pas concernée pour être « non-compétente », hors de garantir ce à quoi elle veille jalousement, à savoir la liberté d’installation des personnes : Avec les cotisations sociales, on reste dans le strict domaine régalien des États-membres, leur espace de liberté de décider ou non.

Tant mieux…

Et au contraire même, les règlements européens concernés en matière sociale (qui ont valeur de traité international en droit interne) imposent, à quelques exceptions près (notamment le détachement temporaire et le régime des transfrontaliers) que la règle applicable est celle du pays de résidence effective de la personne qui y est soumise.

Donc le pays reste vraiment libre de décider, totalement ouvert à l’inventivité dans ce domaine…

Avantage pluriel, parce que ne s’agissant pas d’une taxe, d’un droit, d’un impôt, il ne peut pas s’agir d’un obstacle à libre circulation des biens et services au sein des frontières politiques de l’Union.

Je vais vous dire, la meilleure preuve que cette analyse est juridiquement et techniquement exacte, c’est que c’est déjà le cas pour la CSG (Cotisation Sociale Généralisée) et la CRDS (Contribution au Remboursement de la Dette Sociale), qui n’existent pas ailleurs dans l’UE sans que ça ne gêne l’Europe…

Logique.

Ceci dit, pour les biens et services, vous aurez noté que la TVA est déjà du ressort de l’autorité politique nationale partout dans l’espace économique européen. On paye la TVA au taux décidé par les législateurs nationaux dans le pays de l’utilisateur final.

Et pour l’heure, on finit seulement de boucler une harmonisation des règles d’assiette (en plus des problèmes de collecte et de répartition), les taux pouvant varier d’un pays à l’autre dans une fourchette de 0 à 25 %, en droit de 15 à 25.

Mais en fait, il faut compter avec les « taux zéro », les « taux-parking », des taux réduits et super-réduits qui survivent dès lors qu’ils existaient avant la directive concernée, mais ont tendance à disparaître au fil du temps.

Voilà une des raisons pour lesquelles ils ne changent pas. Seul le champ d’application à tendance à se rétrécir au fil du temps et « Tagada-à-la-fraise-des-bois » y a été pour y coller sa patte de façon définitive. Car une fois décidé, on ne peut plus revenir en arrière.

Mais vous aurez aussi noté que la TVA est « neutre » (cf. post de la veille).

Neutre pour l’entreprise qui la collecte et la repaye au Trésor, neutre quant à l’origine d’un produit et d’un service : Tout le monde est égal devant l’impôt, c’est le consommateur final du pays qui raque !

Or, justement, il nous faudrait « discriminer » puisque nos entreprises sont elles-mêmes discriminées en termes de charges sociales par rapport à leurs concurrents étrangers.

Conséquemment, la « TVA sociale » ne répond pas à ce critère.

C’est manifestement un « mauvais outil » !

Au mieux, c’est seulement une technique fiscale qui consiste à prendre à tous pour tenter soit de rétablir les équilibres de la finance publique, soit d’en redonner un peu à ceux qui en ont besoin (outil de redistribution), soit les deux, en plus de doper à la marge les entreprises exportatrices (grosso modo la haute technologie et le luxe qui ont les moyens de faire du lobbying dans les ministères pour « pousser » à la TVA sociale au détriment du plus grand nombre…).

En plus, c’est particulièrement insensible pour le public : C’est pour toutes ces raisons que les « sachants » aiment bien, d’autant que c’est relativement facile à collecter auprès de seulement 1,5 million d’assujettis.

La « redistribution », c’est hélas encore une présentation, un prétexte et vous l’avez vu avec le CICE qui devait permettre d’accroître le pouvoir d’achat du laborieux (pour doper la demande interne) et qui finalement s’est transformé en « pacte de responsabilité » qui devait faire décroître le chômage.

Résultat, le chômage n’a pas arrêté d’augmenter tout au long du quinquennat finissant et les ménages n’ont rien vu venir pour améliorer leur sort.

On vous dira peut-être que ça aura évité pire (ça, on ne saura jamais…) et que finalement, « ça eut fini par payer ».

Admettons, mais personnellement j’estime que quand on arrive « au plus bas », il ne peut qu’y avoir « amélioration » par la suite : C’est mécanique.

Peu importe : Ce ne sont que des opinions alors que les faits restent têtus.

Par ailleurs, redonner du pouvoir d’achat aux ménages, c’est très bien, ça relance la consommation, améliore leur niveau de vie et donc le PIB, mais ça relance toutes les consommations, y compris de produits importés avec des charges sociales venues d’ailleurs, pas les nôtres…

Importés parce qu’ils sont moins chers que les mêmes fabriqués par nos prolos et leurs entreprises nationales.

Là, on tourne vraiment en rond sans rien résoudre…

Ce qu’il faut retenir, c’est que la TVA n’est probablement pas le meilleur outil pour sauvegarder notre « modèle-que-le-monde-entier-nous-envie » et que le reste, ce sont des effets conjoncturels plus ou moins en phase avec la situation mondiale et les décisions macroéconomiques.

Ce qu’on peut en dire également, c’est que personne n’a jamais essayé la fiscalité-comportementaliste sur les entreprises.

Dans cette hypothèse on ne toucherait pas aux marchandises et services achetés et revendus par les entreprises, mais directement à leurs comportements.

Et pourquoi pas ?

Elles sont « sises-en-Gauloisie », citoyennes comme les personnes physiques (qui ont en plus le droit de voter), soumise à la loi du pays.

Aussi sec, vous pensez, comme tous les « autistes-bornés » à l’impôt sur les sociétés…

Or, il est déjà élevé, lui-même parfois surtaxé, et au taux variable en fonction de la taille de ladite entreprise…

Entreprises personnes-morales, c’est l’IS, entreprises personnes-physiques, c’est l’IR.

Et les unes comme les autres contribuent sur une assiette qui reste leurs bénéfices nets (fiscaux, pas comptables : Je vous causerai peut-être un autre jour des différences…).

Et force est aussi de constater que c’est si facile de réduire un bénéfice ou de le délocaliser en mettant une frontière entre le chiffre d’affaires d’une activité et le résultat final de la même activité.

Ce que même les plus kouillonnes de multinationales savent faire depuis des siècles… même si avant on les appelait « transnationales » : Ça existe depuis l’antiquité et les techniques d’évasion sont infinies, bien rodées et légales par-dessus le marché. On n’y peut rien.

« Mes-Luches », « As-Linoléum », « Cheminable », « Du-Pont-Gnan-gnan », « Marinella-tchi-tchi », « Poux-Toux » et « Nath-Art-Tau » n’y pourront jamais rien non plus, bien entendu.

Mauvaise piste : À écarter !

Alors soyons logique, si un produit arrive au pied de votre domicile deux fois moins cher quand il est fabriqué et expédié de l’autre bout de l’univers plutôt que de chez l’artisan de votre quartier, c’est qu’il y a une raison.

Je vous prends l’exemple de votre prothèse dentaire qui arrive de Corée alors que le prothésiste de votre quartier, équipé de la même imprimante 3D, est parfaitement capable de faire le même boulot à partir de la même empreinte-dentaire faite par votre dentiste ; mais ça peut être votre « Aïe-phone » qui vient de Chine alors même qu’Olitech, une entreprise gauloisienne, a inventé les premiers modem (modulateur/démodulateur) et même le « Bi-bop », le premier téléphone mobile réellement portable qui tenait dans la poche.

Des boîtes qui n’ont pas résisté au low-cost, la faute à notre « modèle-social » : Elles sont mortes, « discriminées », oui discriminées par ce modèle social qu’il s’agit de sauver pour le transmettre aux nouvelles générations !

Et effectivement, quand vous comptez qu’un produit fini – emballé, livré – ou semi-fini compte la même quantité de matières premières, les mêmes temps-machines des mêmes machines, les mêmes « temps-œuvrés » pour les mêmes process, la différence se fait nécessairement sur ce dernier poste, à savoir le coût du temps-œuvré du prolo (qui bosse pareil derrière sa machine où qu’elle soit posée).

Et là, il n’y a pas photo : On va du simple au décuple, même au sein de l’Union européenne et je ne vous dis pas avec l’abondante main-d’œuvre de pays plus exotiques de mieux en mieux formée…

Alors, discriminons à notre tour, mais à l’envers.

Ni avec les impôts (directs), ni avec les taxes (indirectes), ni avec une contribution, mais carrément avec une cotisation (pour les raisons évoquées ci-avant).

Oui mais sur quoi ?

Le bénéfice ou le résultat ? On vient de voir que c’est inutile.

La Valeur Ajoutée ? On a déjà (la CVAE) et ça devient un sujet très sensible et contreproductif.

La marge-brute ? On a avec la TVA et on vient de dire qu’elle est neutre, non-discriminante.

Reste le CA, le chiffre d’affaires. Et il se trouve qu’on a déjà aussi.

Le truc le plus kon du monde qui puisse exister : La contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S), qui finance le régime de protection sociale des travailleurs indépendants (artisans, commerçants, exploitants agricoles par exemple).

Son recouvrement est assuré par le Département C3S du fameux RSI…

Le type qui a inventé ça, il a dû se laisser mourir de honte, parce le taux et l’assiette sont tellement étroits que c’en est ridicule.
Hein : Taux faible assiette large, eh bien il a tout fait à l'envers, le gars avec sa calculette !

Attention : 0,13 % pour la C3S et, comme ça ne suffisait pas, on a rajouté 0,03 % pour une contribution additionnelle, le tout sur le chiffre d’affaires, mais seulement à partir de… 19 millions annuels…

Taux faible, assiette étroite ! Un vrai gag…

Et puis comme ça ne suffisait pas encore, à partir de janvier 2017, au lieu d’abaisser le plancher, les « sachants » ont rajouté une contribution supplémentaire à la C3S au taux de 0,04 % pour les entreprises qui feraient un milliard de CA.

Hein, géniaux les « trisomiques » !

Parce qu’en plus, ça n’a de discriminant que le volume d’affaires (peu importe les résultats ou la création de valeur et son origine géographique…).

Le seul avantage, c’est que c’est relativement indolore (sauf pour le type qui fait le chèque) et que c’est déductible des résultats fiscaux…

Une partie est donc assumée par le fisc soi-même : Fort !

Et pourtant, les « Taxes sur le Chiffre d’Affaires », en « Gauloisie-frénétique », on s’y connaît.

Il convient de vous rappeler que la TVA a été instituée dans son principe seulement par la loi du 10 avril 1954 à l’instigation de Maurice Lauré (un génie qui s’est inspiré de travaux antérieurs d’un allemand dont j’ai oublié le nom), haut fonctionnaire de la direction générale des Impôts : Celui-ci propose d’éliminer les inconvénients liés aux divers impôts sur la consommation.

Ceux-ci – qu’il s’agisse de la taxe sur le prix de vente payé par les consommateurs ou de la taxe sur le chiffre d’affaires payée par les entreprises – sont en effet très critiqués à l’époque pour leurs effets dits « de cascade » favorisant les « circuits-courts » de distribution (d’où l’apparition du concept de « grande-surface » et la disparition des métiers de grossiste et semi-grossiste qu’il a fallu déménager au MIN de Rungis et protéger par une loi toujours en vigueur d’interdiction d’installation hors dudit carreau).

Maurice Lauré propose donc de les remplacer par un impôt plus moderne, à vocation unique : La TVA qui est un impôt général sur la consommation mais à paiement fractionné.

L’assiette de celle-ci est par construction plus rationnelle puisque chaque stade de la filière production-consommation n’est imposé que sur la seule valeur ajoutée constituée à ce stade, en fait la marge brute (sur les opérations soumises à TVA).

Cet impôt moderne n’est d’abord mis en œuvre que timidement dans les débuts : Ce n’est qu’une taxe à la production de biens avec un régime de déduction. Il faudra le choc politique de 1958 pour qu’elle soit appliquée progressivement à l’ensemble des biens et services. Et on peut dater l’achèvement de cet impôt sophistiqué sur la consommation à 1967.

Depuis, il a été adopté par toute l’Europe et même au-delà.

Eh, jeunes-gens, et alors pourquoi ne pas réinventer une TCA, puisqu’on sait faire depuis des siècles, me suis-je dit ?

Obscurantisme rallieront « mes » opposants à cette idée dont ils diront qu’elle est rétrograde ou réactionnaire.

J’en conviens, mais au moins, je reste sûr d’une chose, c’est qu’on sait faire : Pas de soucis !

Ni technique, ni juridique, ni politique.

Et puis soyons sérieux, la CSPM n’est pas une nouvelle TCA généralisée, une cotisation sociale universelle, allons donc : Ce serait reconstruire une TVA-sociale dont on vient de dire qu’elle est neutre et ne résout rien quant à la compétitivité de nos entreprises (et des emplois qu’elles portent), ni même quant aux équilibres comptables de nos régimes sociaux et ceux de notre balance commerciale.

J’avais pourtant prévenu, il s’agit d’être « discriminant » sans tomber dans les interdits européens (et mondiaux) auxquels le pays a souscrit.

Et là, surprise, la solution est simplissime…

Si on taxe tout le monde, toutes les entreprises sises en « Gauloisie-sociale », il faut néanmoins :

1 – Exempter tout ce qui est matière première (on en a besoin pour faire tourner « la boutique » et c’est importé pour l’essentiel) ;

Exempter tout ce qui est alimentaire (faudrait pas non plus affamer les foules bêtement…).

Du coup il reste quoi ?

Tout le reste.

Et tout le reste, c’est tous les chiffres d’affaires de toutes entreprises sises au pays qui « fabriquent » ou commercialisent seulement des produits par conséquent « manufacturés ».

Des productions qui ont subi une « transformation », sont intégrées à autre chose, un produit fini, emballé ou seulement semi-fini ou un service.

Mais comme on vient de dire que ce n’est pas « discriminant », loin de là, il faut exonérer toutes les entreprises qui ont un « comportement patriote ».

Autrement dit celles qui « fabriquent » leur VA (Valeur Ajoutée) avec des acteurs (salariés et fournisseurs) locaux.

Et comment fait-on ça ?

2 – Exonérer les entreprise capables de seulement rajouter une ligne dans leurs déclarations annuelles et une seule ligne sur toutes les factures à côté du numéro de TVA intracommunautaire déjà obligatoire, à savoir la possession (et son numéro de certificat) ou non d’un label dont j’ai récemment découvert qu’il existait déjà : L’OFG !

Pour « Origine Française Garantie ».

Simple, non ?

Les entreprises qui l’ont et le conservent sont exonérées de CSPM.

Les autres, non.

Tout est là.

On me dira – et on m’a déjà affirmé et dit – que ce n’est pas possible que la loi soit discriminante.

Mais si justement : Toutes les lois, les règles applicables, ont une portée générale et universelle dans les frontières politiques du pays concerné, mais toutes ont également leurs exemptions, exonérations, exceptions, hors champs d’application, toutes absolument toutes, même la règle « tu ne tueras point » !

Juste un exemple : Les CSG/CRDS et autres cotisations sociales sur les revenus du patrimoine s’appliquent à tous les produits financiers, hors… les livrets de caisse d’épargne…

Idem pour l’IR.

Le label « OFG », c’est un « truc » que je n’avais pas vu et qui n’existe que depuis mai 2011 (mes posts originels sont concomitants, mais, à ma décharge, je n'étais pas informé). Et c’est l’organisme de vérification Veritas qui est chargé de l’attribuer.

La création de ce label était l’une des principales propositions du député (UMP) de Seine-et-Marne Yves Jégo, dans un rapport daté de mai 2010 et baptisé « En finir avec la mondialisation anonyme : la traçabilité au service des consommateurs et de l’emploi ».

Pour obtenir la certification « Origine France Garantie », une entreprise doit réunir deux critères et seulement deux : 

– Il faut, d’une part, que le produit qu’elle commercialise « prenne ses caractéristiques essentielles en France ». Ce qui laisse une large marge d’interprétation dans le cas d’un produit industriel (mais perso, je pense qu’on peut s’en passer pour la CSPM : Ça existe, tant mieux !).

Dans le cas d’un produit naturel, il doit être extrait, récolté ou élevé dans l’Hexagone. (Là, nous on vient de l’exclure d'office du régime de la CSPM).

Dans le cas d’un produit naturel transformé, il faut que les ingrédients principaux soient d’origine gauloisienne (et c’est justement ce qu’on en retient).

– D’autre part, au moins 50 % du prix de revient unitaire (PRU) doit être acquis en Gauloisie-exsangue.

Voilà le critère discriminant que l’on recherche…

Et le PRU se définit comme « le prix du produit sorti d’usine, d’atelier ou d’exploitation », ce qui intègre les coûts liés à la recherche et au développement, mais pas à la commercialisation.

En clair, la moitié du prix du produit, avant toutes les dépenses de marketing, de communication, de transport, etc., doit se justifier par des coûts liés à une activité domestique.

Très bien, bravo même !

Je prends volontiers alors même qu’à l’origine je pensais qu’on pouvait être « plus cool » avec les manufacturiers du pays : Mes simulations m’y encourageaient.

Mais pourquoi réinventer l’eau tiède si ça existe déjà, au juste ?

Alors va pour reprendre ce qui existe et on fait avec.

Autrement dit le critère existe et ne demande qu’à être exploité, il est attribué par un organisme tiers, mais on peut aussi faire naître un critère plus « comptable », plus facilement vérifiable par les services de l’administration déjà équipés pour ça, et facilement « gérable » par le chef d’entreprise (et ses comptables).

À savoir que dans la totalité des achats autres que les matières premières et agricoles (hors du champ d’application de la CSPM), les comptes des classes 60 à 62 du plan comptable applicable, soit les achats de consommables, de marchandises, et les consommations de « services extérieurs » sont le fait de factures « OFG » à hauteur d’au moins 50 %.

Ultérieurement, on pourrait rajouter d’autres postes comme les salariés détachés (compte 64), la part des amortissements d’immobilisations acquises à l’étranger (compte 68), mais restons simples : Comptes 60 à 62 !

(Les 63 correspondent aux taxes et impôts autres que ceux sur les résultats et hors droits de douane qui restent attachés à l’acte d’achat lui-même. Les 64 correspondent donc aux frais de rémunérations, toutes charges incluses. Les comptes 65 aux « autres charges de gestion courante », dont les redevances de licences, brevets et concessions, les 66 aux frais financiers et les 67 aux charges exceptionnelles).

En bref, je n’ai donc rien inventé, tout existe déjà, il suffit d’adapter et de mettre en œuvre.

Là, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez génial.

Mais on voit la suite un autre jour.

Assimilez déjà ces deux premières tranches, on va revenir dans un troisième « papier » sur les effets attendus et calculés de la CSPM ainsi conçue.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-2.html

 


TVA sociale & CSPM (1)

 

À la demande générale,

 

(d’au moins un seul, mais probablement de plusieurs) je reprends la teneur de quelques posts anciens relatifs à la Cotisation Sociale sur les Produits Manufacturés (CSPM).

Ça tombe bien, en cette troisième semaine d’avril 2017, on entre en période électorale finale et la « démocratie de caniveau » va envahir les colonnes de vos éditoriaux habituels. Or, je n’ai pas envie, mais alors pas du tout, d’y participer, même si comme vous, je vais avoir des coups de tension à les découvrir au fil des heures, pré et post-scrutin présidentiel : Ce n’est pas bon pour ma santé et mon taux de glucide dans le sang.

Et puis de toute façon, je suis en déplacement, je n’ai pas trop le temps de faire des commentaires qui seront forcément oiseux.

Ça tombe bien également, parce qu’il s’agit aussi de remettre à jour, compte tenu des évolutions économiques et politiques du pays, les notions jusque-là esquissées, même si elles étaient chiffrées, car elles ont besoin d’être réactualisées et précisées.

Ça tombe bien finalement, parce qu’au lieu de partir dans « le détail » parfois technique, il convient probablement de rester simple pour que ce soit le plus accessible possible au plus grand nombre.

Alors, je vais essayer d’être clair (ce qui n’est pas gagné avec moi, rassurez-vous !)

 

En fait, ça fait longtemps que je tourne autour du pot : C’est quoi la CSPM (qui d’ailleurs pourrait s’appeler autrement dans un avenir plus ou moins proche) ?

C’est d’abord une réaction à la notion de « TVA sociale ».

On l’évoquait déjà du temps du « Chi » comme d’un moyen d’ajuster les conséquences des déséquilibres de nos comptes sociaux.

Ses partisans expliquaient que c’était une façon d’alléger les charges sociales des entreprises exportatrices, de leur donner un petit coup-de-pouce tout en préservant l’essentiel…

 

En effet et je rappelle la situation de cette époque-là du début du troisième millénaire pour ce qui est de la « Gauloisie-généreuse » : Notre ministre du commerce extérieur était « Kiki-la-Garde-meurt-mais-ne-rend-pas » et son bilan était une catastrophe. Le déficit de la balance commerciale du pays s’aggravait de mois en mois.

On importait trop et on n’exportait pas assez.

Vous connaissez la suite : Forte de sa brillante réussite à redresser la situation du pays dans ce domaine de compétence, elle a fait ensuite ministre de la finance, puis carrément première économiste mondiale en remplacement de « Déesse-Khâ », non sans laisser quelques casseroles de … légèreté derrière elle, notamment à l’occasion d’une des multiples « affaires-Tapis » (qui a envoyé l’homme d’affaire homonyme au Tapie), et a laissé le pays et ses finances publiques dans une situation similaire sinon pire que ce qu’elle avait trouvé en arrivant.

C’est ça les avocats : Ils ont toujours de bonnes raisons pour faire payer leurs clients quelles que soient les circonstances et leurs incompétences.

Notez qu’il y en a d’autres et tous estiment n’avoir jamais tort…

 

Un esprit logique vous aurait diagnostiqué que si les entreprises du pays n’exportent pas assez, c’est qu’elles ne sont pas assez compétitives.

Et selon les « sachants » du moment, si la compétitivité était et est en berne en « Gauloisie-du-business », c’est que les charges qui pèsent sur les entreprises sont trop lourdes.

Logique.

Effectivement, quand on vend à l’étranger, dans le prix payé par l’acheteur, il y a tout le poids desdites charges locales et nationales.

Et ils ont aussi les leurs à assumer, alors ils n’ont pas forcément envie de payer les nôtres…

 

Ce n’est pas faux, sauf que les « sachants » vivant de l’impôt prélevé un peu partout au pays, en bons autistes qu’ils sont devenus depuis ce jour-là, ils ont visé les seules charges sociales, pas du tout les fiscales (locales, nationales, d’activité, etc.) arguant à juste titre que les exportations étaient exonérées de TVA, ce qui reste quand même la principale source de financement de la chose publique étatique, même s’il y en a d’autres… passées à la trappe pour l’occasion.

Donc, le pays a fait de lourds efforts pour alléger le fardeau des charges sociales supportées par les entreprises afin les rendre « plus compétitives ».

Et en commençant par les salaires les moins élevés.

C’est notamment ce à quoi on s’échine depuis les « allégements-Fifi-le-souteneur » et jusqu’au CICE de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », son pacte de compétitivité, tout-ça, tout-ça.

 

Pas idiot, mais comme en même temps on ressortait avec des politiques de « relance » (« Rilance » en disait « kiki-la-Garde » = Rigueur + Relance) dopant les importations à coup de crédits d’impôt ou de primes à la casse, les politiques de baisse des seules charges sociales se sont épuisées sans résoudre le problème.

Ni de la balance commerciale, ni du chômage, ni de la compétitivité, ni des déficits publics qui viennent grossir l’endettement national, n’ont été réduit avec cette « potion-magique-là ».

C’est assez drôle finalement, parce qu’au-delà du Rhin, nos voisins teutons réussissaient exactement l’inverse, avec globalement les mêmes coûts de personnel et de main d’œuvre et de toute façon la même monnaie.

Comme quoi, ce n’est pas ce qui est dirimant…

 

En fait, cette façon de faire à la « Gauloisienne » est globalement un faux calcul de trisomique, et il est double.

1 – C’est très bien de « décharger les charges », mais de toute façon il faut piquer le pognon ailleurs (ou l’emprunter, donc le piquer ailleurs et à terme) pour payer la facture.

Tu donnes ici mais tu reprends là, c’est du « perdant/perdant », ça n’a aucun effet sur la compétitivité.

Que ce soit sous le « Chi », « Bling-bling » ou « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».

Et ce sera pareil avec le suivant…

2 – Les comparaisons internationales avec nos voisins démontrent qu’à peu de choses près, le coût horaire chargé est très similaire, secteur par secteur, à quelques exceptions près.

Qui plus est, avec les Allemands, comme on vient de le signaler, on compte dans la même monnaie et ils restent souvent plus compétitifs que les entreprises Gauloisiennes.

Avec les britanniques, la comparaison est un peu plus difficile car ils comptent en pound et les taux de change varient. Mais c’est globalement pareil : Ils ont le même tissu industriel, la même population et les mêmes « inégalités » que les Gauloisiens, à deux différences près : Ils ont du pétrole (là où nous avions du gaz à Lacq) et ils conduisent à l’envers sur les chaussées.

 

En fait, tout le monde se trompe dans les ministères de « Paris-sur-la-plage » : Les charges sociales, qu’elles soient ou non prises en charge par le fisc, ce n’est jamais que de la rémunération indirecte des laborieux.

Ce qu’ils n’ont pas tout de suite en fin de mois, ils le retrouvent dans la filière soins et dans la filière retraite (de la rémunération différée).

Et plus tu en retires là (rémunérations différées) plus il faut en rajouter en terme de fiscalité.

Car une entreprise compétitive jusqu’à l’exportation, elle exporte aussi dans son prix le poids total de la fiscalité locale.

Locale, nationale, réglementaire, tout quoi, hors la TVA…

 

Et là, teutons et britishs ont pris de l’avance sur la finance publique gauloisienne.

C’est d’ailleurs ce qui explique les succès de leurs entreprises, ni plus ni moins (et non pas la monnaie ou le génie de leurs ingénieurs…).

Je vais juste vous donner un exemple frappant : Quand les européens ont décidé de faire Airbus et de se répartir les localisations des usines, ils ont dit que ça ne devait pas profiter à tel ou tel partenaire au consortium en matière fiscale.

Ils ont donc décidé que c’était une activité « franche » et ça a plutôt bien marché.

Ça ne l’est plus, elle est devenue forfaitaire depuis que de GIEE la boutique est devenue société industrielle à part entière.

Mais le dispositif existe toujours pour Eutelsat, « l’Airbus » des satellites, qui siège à « Paris-sur-la-plage » mais dont les salariés sont exemptés de tout : Ils ont leur propre système d’assurances-sociales en commun, quel que soit leur lieu de travail, et payent leurs impôts dans leur pays d’origine, comme les diplomates !

Et il y en a d’autres encore.

Passons…

 

Ceci étant et toujours à l’époque, les « sachants » faisaient saliver les « politiques » autour du régime danois : Eux payent leur régime social par voie de retenue à la source et par voie de TVA au taux le plus fort autorisé par l’Europe. 25 % !

Et ils sont à l’équilibre.

Que l’on s’est donc dit dans les couloirs des ministères « d’autistes-trisomiques » que c’était la solution à portée de la main qui en plus était une garantie de succès.

Évidemment, 7 points de plus de TVA, ça fait rêver : Qu’est-ce qu’on va pouvoir en claquer comme fric avec ce taux-là !

C’est comme ça qu’est née l’idée de « TVA sociale »…

 

Assez drolâtiquement, ils se sont ensuite un peu embrouillés sur la notion de valeur ajoutée. Il ne s’agissait plus d’une TVA – qui est une taxe sur la consommation – mais d’une cotisation sociale sur la valeur ajoutée.

C’est que quand un trisomique commence à parler de choses qu’il ne connaît pas, ça devient fort rigolo.

Je vous explique : Globalement, la VA, on sait ce que c’est, puisque c’est juste une soustraction des consommations d’une entreprise rapportée au total de ses productions.

Seulement voilà : Il y avait la définition du plan comptable (la légale), une définition relative à la Taxe Professionnelle qui s’appuyait sur le plan comptable ancien (le PCG) lui-même d’origine réglementaire, et enfin la définition reprise par le Code général des impôts (CGI) pour ce qui est de la TVA elle-même.

Et cette dernière n’a rien à voir avec les autres, puisqu’il s’agit de totaliser toutes les ventes (soumises à TVA) moins tous les achats (soumis à TVA), mois après mois…

Telle quelle, c’est une taxe sur de la marge-brute qui n’a donc rien à voir avec de la valeur-ajoutée…

Imaginez bien que là j’ai pu en rire à gorge profonde et déployée devant tant d’ignorances cumulées.

D’autant qu’ils le faisaient sur le ton docte des gens qui savent tout de tout : Les « sachants » !

 

Bon, je vous simplifie : La taxe professionnelle a disparu au profit de deux nouvelles cotisations, dont une s’appuie sur « la vraie » valeur ajoutée : La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), et l’autre reste comme dans le temps une taxe sur le patrimoine des entreprises, la contribution économique territoriale (CET).

(Avec quelques coups de canif ici ou là tout de même pour passer mieux aux entournures).

Ce qui tout d’un coup à provoquer l’ire de certaines entreprises : On rajoutait des charges, locales cette fois-ci, qui plombaient leur compétitivité (à éventuellement exporter).

Passons…

Ce que chacun avait tout de même retenu de toute cette affaire-là, c’est que d’une part il y avait une certaine résistance à taxer la vraie VA, mais qu’il fallait rétablir les équilibres des régimes sociaux en élargissant les assiettes quitte à commencer par des taux très faibles, façon « Roro-card » avec sa CSG (Cotisation Sociale Généralisée).

Vous savez la suite : On commence « à rien » et on finit à 34,5 % sur les plus-values du patrimoine en vous expliquant que c’est vachement mieux que sans…

Autre façon de plomber l’investissement, notez bien, donc de réduire la compétitivité de l’économie à terme, parmi les « effets pervers » du bidule.

 

Et puis, si « Tagada-à-la-fraise-des-bois » est content de lui en ayant pu retrouver un équilibre des régimes maladie (quand même 400 millions de déficit, ce qui n’est pas vraiment l’équilibre financier ou alors il a appris à compter à l’ENÂ…), on n’a pas résolu pour autant le problème de la balance commerciale, signe d’un épuisement de notre tissu productif.

En revanche, est restée l’idée que sur les 2.200 milliards de PIB (la sommation à l’échelle de la nation de toutes les VA produites), une petite fraction de ce gros « machin » pouvait finalement, rien qu’en le décidant d’un claquement de doigt, réduire à néant tous les déficits publics.

Un taux faible sur une assiette large…

Combien de fois l’ai-je entendu ?

 

Mais c’est déjà une erreur de calcul (une de plus des trisomiques), puisque la totalité des prélèvements obligatoires rapportée à la plus large des assiettes, le PIB, c’est déjà près de 57 % de l’économie de « Gauloisie-libérale-nationalisée ».

Bref, tout faux : En rajouter, même une pincée, c’est encore détruire la compétitivité !

On aura fait un grand pas en avant quand les « sachants » finiront par s’en rendre compte.

Mais on n’en est pas encore là, même si la voie que je propose par ailleurs est relativement simple à mettre en place (ce sera pour un autre thème à post).

 

D’où l’idée suivante : Si on ne peut plus « en rajouter » à charger la barque, avec les splendides résultats que l’on sait (5 millions de fonctionnaires fabriquant 5 à 6 millions de chômeurs, pour à peine 23 millions de salariés-esclaves-rançonnés en activité, plus 1,5 million de « patrons », exploitants agricoles compris et 33 millions de foyers de contribuables dont seulement la moitié paye l’IR, mais 47 millions d’électeurs et plus de 66 millions de consommateurs qui payent la TVA), il faut inventer autre chose.

Et pourtant, je ne suis vraiment pas pour inventer une nouvelle taxe !

D’ailleurs, vous avez pu voir ce qu’il advenu de la « taxe-Carbonne » de « Bling-bling ». À peine votée-créée elle a fini aux oubliettes en laissant des factures impayées et en plus c’est la mère des gosses de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui a signé l’arrêté final : Trop drôle !

C’était pourtant une bonne idée : Tout ce qui venait de loin devait être taxé…

Normalement, c’est ce genre de concept qui « rapproche » le producteur de son consommateur, qui amène à « relocaliser » au plus proche.

Une sorte de « droit de douane » qui ne le dit pas et qui d’ailleurs aurait pu être dissuasive pour le trafic routier rhénan qui évite les autoroutes allemandes pour venir polluer nos verts pâturages vosgiens.

Ces gens-là sont tellement kons, attirés inexorablement par des recettes nouvelles dont ils vont pouvoir disposer, qu’ils n’ont même pas eu l’idée d’exonérer les routiers gauloisiens de cette taxe-là, du seul fait de leur immatriculation, par exemple…

C’est vous dire s’il s’agit d’être prudent avec toute « création ex-nihilo » d’impôt ou taxe nouvelle : Je ne leur fais absolument pas confiance et je pense que j’aurai mille fois raison…

 

Or, les droits de douane sont en principe interdits. Mais curieusement, pas la taxe-carbone, même si c’est ce que ça veut dire sans le dire.

Bon, sauf pour l’avion (la libre circulation des hommes, hors la « taxe-Chirac » au siège, dont sont exonérés de fait les vols internationaux qui ne payent qu’un droit de contrôle-aérien pour venir polluer de leurs déjections carboniques notre stratosphère, droit qui ne rapporte rien aux citoyens et à leur État, mais aux seuls salariés « mirobolés » des « fonctionnaires » de la DGCA) et le trafic maritime international : Le monde à l’envers, parce que le droit de douane intérieur que cela représentait, personne n’a pipé mot (hors les bonnets-rouges) !

Pour détourner l’attention, on préfère parler de fiscalité-écologique ou de fiscalité-comportementaliste.

Moi, là, j’adore le concept.

 

Prenez la « fiscalité-écologique » et inventez un crédit d’impôt (ou n’importe quoi d’autre qui reste un coût pour la fiscalité du pays financé par vos propres impôts et taxes), pour favoriser l’énergie « écololo-éolienne-renouvelable ». Il paraît que c’est bien pour les Gauloisiens.

Bing ! Nos beaux paysages se couvrent d’hélices démentes fabriquées par… des prolos-teutons…

J’adore…

Idem pour le photovoltaïque : Nos entreprises ont tellement de retard…

Vous voulez des voitures électriques-durables ? Devinez quoi ? Inventez donc un « bonus-écololo » et re-bing, vos routes sont inondées de bagnoles fabriquées par des prolos-asiatiques !

Nos industriels locaux et nationaux ont là encore pris 10 ans de retard pour tenter de développer le boulot de leurs prolétaires locaux à eux sur ce créneau.

Ne cherchez pas : Que du bon pour la balance commerciale du pays et nos chômeurs sont en plus priés de jeter leurs vieilles bagnoles nationales roulant-diesel.

Je vous le dis : J’adore…

 

De toute façon, pour parler de droit de douane au passage des frontières, c’est de la recette uniquement pour l’UE elle-même, pas pour l’État-membre.

Donc exit, ce n’est pas ce qui financera nos déficits sociaux.

Et deux choses : L’OCM ex-GATT n’aime pas, l’UE non plus ; de toute façon, hors nos matières premières, la plupart de nos importations proviennent, pour près des deux tiers, de l’Espace Économique Européen, justement « hors-droits-de-douane ». Si vous retirez nos importations de matières premières, notamment pétroliers, c’est probablement plus de 80 %.

Donc, c’est hors de question sauf à sortir de l’Europe et donc de l’Euro et à devoir payer plus du quart de notre économie, la part importée, avec de la monnaie de singe…

Le plus sûr chemin vers la faillite, la pénurie et les tickets de rationnement : Un comble. 

Car ne comptez pas sur la « compétitivité » des entreprises locales pour contrebalancer en exportant beaucoup plus : Elles seront toujours écrasées des mêmes charges sociales et fiscales et en plus, elles devront payer leurs matières premières ou autres « consommations intermédiaires » et leurs investissements nécessaires pour « rebondir » avec de la monnaie dévaluée, donc beaucoup plus cher.

Je vous le dis : Un comble.

 

Il fallait donc trouver autre chose.

Ça aura été la « CSPM ».

Là, sans vouloir me jeter des fleurs et me couvrir de lauriers, c’est franchement assez génial.

Mais on voit ça un autre jour.

Assimilez déjà cette première tranche.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tva-sociale-cspm-1.html

 


Lettre ouverte à François FILLON (VI)

 

Fillon 13

 

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs et les comètes

 

Cher Monsieur,

 

La campagne pour la Présidentielle 2017 est très mouvementée et j’espère que vous serez celui qui tiendra les rênes du pouvoir dans quelques semaines.

Vous serez bientôt responsable de la Sécurité intérieure, et de la Sécurité extérieure de notre pays, et vous ferez des choix qui engageront la France, et les citoyens, dans des investissements considérables sur plusieurs décennies.

 

La planète est engagée dans une course folle aux armements pour parer à la pire des éventualités : un conflit atomique avec une grande puissance !... La dissuasion a permis d’éviter que ne se renouvellent de terribles boucheries comme en a connu le siècle précédent mais il faut se demander si la Russie et la Chine sont de réelles menaces pour le pays.

La construction et la modernisation de nos quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la classe « Le Triomphant » ont coûté, en 25 ans, près de 15 milliards d’euros tandis que le développement du missile M 51 et l’adaptation des infrastructures de l’Île Longue ont eu un coût de 8,5 milliards d’euros.

Ce qui fait un total de 24 milliards d’euros !...

La modernisation de notre arsenal nucléaire et la construction de la nouvelle génération de SNLE, à partir de 2020, vont représenter près de 40% des investissements de la Défense.

Le développement de la recherche et les efforts industriels sur ces nouvelles armes, comme dans le cas du Laser Mégajoule, représentent des investissements extrêmement importants et d’origines variées comme l’a souligné ICAN France qui a révélé l’implication de neuf institutions financières françaises dans leur financement.

En pleine période de crise économique, et de restrictions budgétaires, cela représente un pourcentage suicidaire pour les investissements en armements classiques – et nous en avons plus que jamais besoin pour lutter contre le terrorisme islamique.

Les USA vont dépenser 500 à 700 milliards de dollars dans les dix prochaines années pour améliorer le niveau de leurs armes nucléaires tactiques et stratégiques.

En 2014, avec un total de 16.300 têtes nucléaires, dont 4000 déployées, il y a suffisamment d’armes atomiques pour éradiquer toute vie sur la planète. Au niveau mondial, le cout de développement et de déploiement des armes atomiques est de 730 milliards d’euros par décennie !...

 

Cette situation est complètement démentielle et on mesure à quel point l’être humain n’est, dans ce cas, qu’un « singe fou ».

Tout ceci est un véritable échec de la pensée, de la réflexion, du savoir.

Et si on faisait autre chose ?...

 

Et si on rassemblait les êtres humains dans un projet vital pour notre avenir à tous ?...

Au lieu de continuer une course folle à l’armement nucléaire, pourquoi ne pas lancer un projet de protection de la planète contre les astéroïdes et les comètes qui croisent régulièrement l’orbite de la Terre ?...

C’est le thème du film « Deep Impact » qui restera d’actualité pour des millénaires.

Les conséquences de la collision d’une comète avec la Terre seraient apocalyptiques. Souvenez-vous de la collision de la comète Shoemaker-Lévy avec Jupiter, le 17 mai 1994.

L’un des fragments de la comète a provoqué une boule de feu de la taille de la Terre.

 

En 2001, les deux astronautes américains Ed Lu et Rusty Schweickart ont présenté des stratégies de déviation d’un astéroïde lors d’une réunion au Centre spatial Lyndon Johnson à Houston.

Un an plus tard, en octobre 2002, ils ont créé la « Fondation B612 » qui a pour objectif de construire un télescope spatial dont l’orbite sera proche de celui de la planète Vénus.

C’est l’ambitieuse « mission Sentinel » qui devrait permettre de détecter 90% des astéroïdes géo-croiseurs de plus de 140 mètres de diamètre, c’est-à-dire ceux qui représentent une véritable menace pour la Terre.

Le budget est de 450 millions de dollars et le lancement devrait voir lieu en 2018.

Rusty Schweickart est aussi l’un des fondateurs de « l’association of Space Explorers » (ASE) qui, à travers son comité international d’astronautes et de spécialistes des astéroïdes, a proposé aux Nations-Unies le projet « Menace des astéroïdes : un appel pour une réponse globale ».

 

Le 2 mars 2012, Dimitri Rogozyne, vice-Premier ministre de la Fédération de Russie et responsable du complexe militaro-industriel, a déclaré lors d’une visite à l'Institut central de recherche du génie mécanique à Moscou qu’il était nécessaire de surveiller les astéroïdes et les comètes qui pourraient arriver sur Terre et présenter un réel danger pour l’humanité.

En février 2013, Dimitri Rogozyne a déclaré qu’il était nécessaire de créer sous l’égide de l’ONU un système de protection planétaire face aux astéroïdes : « Tant sur le plan technique que politiquement, un tel système doit être global et universel et impliquer une concertation dans le cadre des Nations unies … Personne n'est capable de dire ce qui peut se produire dans 25, 30 ou 40 ans. Aussi, doit-on dès à présent commencer à créer ce système pour ne pas être en retard ».

En avril 2013, il a été divulgué lors d’une conférence en Allemagne que Dimitri Rogozyne avait proposé à Vladimir Poutine que le prochain sommet du G-20 soit en priorité consacré à la prévention des menaces venant de l’espace !...

« Ce projet humanitaire au bénéfice de la civilisation repousse la composante militaire au second plan et place sous un jour différent le rôle des Nations unies qui pourraient devenir leur « parrain politique ». Une Initiative de défense de la Terre pourrait devenir un facteur stimulant majeur pour la recherche internationale et la coopération militaro-industrielle entre les pays d’Occident et les BRICS. La Russie y jouerait un rôle de premier plan ».

Une très belle déclaration de politique internationale.

 

Grâce aux efforts soutenus de l’association des explorateurs de l’espace, et à l’engagement russe, l’Assemblée générale des Nations-Unies a approuvé, en octobre 2013, la création d’un « Groupe international d’urgence astéroïde » (International Asteroid Warning Group) pour détecter les objets stellaires qui pourraient menacer la Terre.

L’objectif est de pouvoir réagir, en cas de menace directe, en déviant l’astéroïde dangereux grâce à une installation adaptée à chaque cas (voile solaire, effet gravitationnel, moteur de fusée, etc…).

« Aucun gouvernement dans le monde n’a aujourd’hui la responsabilité explicite de protéger la planète, ni aucune de leurs agences » a expliqué au Scientific American Rusty Schweickart qui a participé à la mission Apollo 9 en 1969.

Le groupe de travail optimisera l’échange des informations entre les organismes qui surveillent le ciel afin de mettre en place des mesures pour réduire les risques de collision entre un astéroïde et la Terre.

 

Si le projet est maintenant officialisé par les Nations-Unies il faut avouer qu’aucun dirigeant politique français n’a repris cette initiative !...

Un tel projet ferait pourtant partie des objectifs de la Direction générale de l’armement (DGA) et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Un projet de création d’ogives nucléaires « anti-comètes » et de missiles spatiaux spécifiques permettrait de détruire une comète en trajectoire de collision avec la Terre, tout en accélérant le désarmement nucléaire.

Le Centre national d’études spatiales (CNES) et l’Agence spatiale européenne (ESA) seraient bien sûr des partenaires incontournables ainsi que toutes les structures planétaires identiques.

Serez-vous le président qui reprendra l’idée des cosmonautes américains et de Dimitri Rogozyne ?...

 

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur – et j’espère futur président de la république - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

 Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

La dernière actualité de notre système solaire

 

Un astéroïde plus gros que d’habitude qui passera dans le voisinage de la Terre le 19 avril au plus proche. Mesurant environ 650 m, il s’approchera à seulement 1,8 million de kilomètres de nous. Le même jour, mais un peu plus loin, une comète fera aussi une visite au plus près de notre planète.

On se rappelle que le 4 avril dernier, un petit astéroïde a littéralement frôlé la Terre. De la taille d’une voiture, le géo-croiseur 2017 GM (c’est son nom) n’était alors passé qu'à 16.000 km de la surface de notre planète, ce qui est vraiment très proche.

En réalité, nous croisons souvent de semblables petits objets sans que cela ne nous menace (plusieurs fois par semaine).

2014 JO25, qui, comme son nom nous l’indique, a été découvert en mai 2014, passera alors à environ 1,8 million de kilomètres (ce qui correspond à 4,6 fois la distance moyenne entre la Terre et la Lune). La Nasa assure que ce corps céleste n’est pas sur une trajectoire de collision.

C’est la première fois depuis le passage en 2004 d’Apophis (que nous en avions parlé sur un autre blog), un petit monstre potentiellement dangereux de 5 km de diamètre, qu’un astéroïde de cette taille nous frôlera.

Pour 2014 JO25, il s’agit de son passage le plus proche de la Planète bleue depuis quatre siècles, et ce sera encore le cas pour les cinq siècles à venir, toujours d’après les calculs (effectués par des « robots » : Vive le monde des robots et de leurs algorithmes d’intelligence artificielle !).

Pour les chercheurs, cette visite est bien sûr une belle opportunité pour l’étudier et mieux décrire son orbite. Les premières observations, en 2014, avaient montré que l’astre était deux fois plus réfléchissant que la Lune. Les radiotélescopes de Goldstone, en Californie, et d’Arecibo, à Porto Rico, l’attendent donc de pied ferme.

Les astronomes amateurs, et aussi tous les curieux qui possèdent un instrument, pourront le guetter au cours des deux nuits qui précédent son approche. De magnitude 11, il sera cependant faible et guère visible à l'œil nu.

 

De plus, le même jour, la Terre a aussi rendez-vous avec une comète : C/2015 ER61 PanSTARRS !

Il s’agit d’une comète découverte récemment, et qui passera à 175 millions de kilomètres de nous, soit une distance supérieure à celle qui nous sépare du Soleil.

À la faveur de son incursion récente dans le voisinage du Soleil, des sursauts d’activité ont considérablement accru sa luminosité, si bien qu’elle est actuellement visible avec une simple paire de jumelles à l’aube. Une belle surprise comme savent si bien le faire les comètes.

 

Le prochain rendez-vous avec un astéroïde de grande taille sera en 2027 avec 1999 AN10 (découvert en 1999). Mesurant approximativement 800 mètres, il ne passera qu’à 380.000 km de la Terre, soit à peu près autant que la distance qui nous sépare de notre satellite naturel, la Lune.

Rappelons-nous que le soir du 26 janvier 2015, l’astéroïde 2004 BL86 croisait l’orbite terrestre. Il est passé à seulement 1,2 million de kilomètres de nos têtes, soit un peu plus de trois fois la distance Terre-Lune, sans pour autant nous menacer lui non plus. Il a été découvert le 30 janvier 2004, par un télescope du programme Linear (Lincoln Near-Earth Asteroid Research) et tourne autour de notre étoile, le Soleil, en 1,86 an.

Avec une taille estimée entre 500 et 680 m, 2004 BL86 est le plus gros astéroïde potentiellement dangereux (en anglais PHA, potentially haszardous asteroid) à se promener près de chez nous avant le passage de 1999 AN10 (entre 800 et 1.800 m) en 2027, à seulement 388.960 km.

Ce géo-croiseur était visible avec une paire de jumelles ou une lunette astronomique lors de sa traversée de la constellation du Lion, en direction de l’Est, non loin de Jupiter.

Bien sûr, des spécialistes de la Nasa ne manqueront pas le prochain rendez-vous pour mieux cerner et caractériser cet objet, notamment avec l’antenne Deep Space Network à Goldstone (Californie) et celle, immense, d’Arecibo à Porto Rico. « Actuellement, nous ne savons presque rien de cet astéroïde donc, il y aura forcément des surprises. »

 

Voici bientôt deux ans, le géo-croiseur 2012 DA14 (environ 45 m) s’aventurait à seulement 27.700 km de la surface de notre planète, sans pour autant nous menacer. Toutefois, le 15 février 2013, restera marqué par l’intrusion inopinée et l’explosion d’une météorite en Russie, au-dessus de la ville de Tcheliabinsk.

Sans qu'il n'y ait de relation directe entre les deux événements (qui se sont produits à plusieurs heures d’intervalle), ceux-ci nous rappellent notre vulnérabilité et notre intérêt à évaluer les risques des géo-croiseurs. À cet égard, la Nasa montrait dans une étude publiée en novembre dernier que les visiteurs de ce type de plus d'un mètre, sont légions : Au minimum une météorite toutes les deux semaines, partout à travers le globe terrestre !

« Les astéroïdes ont quelque chose de particulier. Pas seulement parce qu’ils ont(vraisemblablement) fourni à la Terre les molécules prébiotiques et la plupart de son eau, mais parce qu’à l’avenir, ils deviendront des gisements précieux de minerais et autres ressources vitales. Ils deviendront également les stations de ravitaillement pour l’humanité tandis que nous poursuivons notre exploration du Système solaire. Il y a quelque chose au sujet des astéroïdes qui donnera toujours envie de les regarder. »

Avis aux curieux, placez-vous à l’abri de la pollution lumineuse et préparez-vous à guetter ce petit corps céleste qui croisera notre chemin orbital.

Source : I3

 

 


Inquiétudes…

 

Ce que nous apprend l’initiative de « MacDonald-Trompe »

 

Alors que j’étais coupé du monde, le 7 avril dernier, 2017, en représailles à une attaque chimique touchant des civils le 4 avril au sud d’Idlib, 59 missiles de croisière Tomahawk sont lancés dans la nuit par deux destroyers de la classe Arleigh Burke en Méditerranée orientale pour le bombardement de la base aérienne d’Al-Chaayrate et auraient tué moins d’une dizaine de soldats syriens.

En 2009, plus de 1.700 Tomahawks avaient été tirés dans des opérations de combat, avec un taux de réussite de 85 à 90 %.

Précédemment et plus précisément le 12 octobre 2016, le destroyer USS Nitze (DDG-94) lance des Tomahawks sur trois stations radar tenues par les Houthis, suite à des tirs de missiles sur des navires les jours précédents.

Je rappelle que la décision de fabriquer une version tactique du missile stratégique mer-mer SLCM fut prise en 1972. Deux prototypes pouvant être tirés par un tube lance-torpilles furent mis au point : Le General Dynamics ZBGM-109 et le LTV ZBGM-110. Après essais, le BGM-109 Tomahawk fut retenu, et les premiers modèles de présérie virent le jour en 1977, pour finalement entrer en service opérationnel en 1983.

Rappelez-vous qu’en 1991, il en avait été fait grand usage contre les installations de Bagdad et qu’en 2004 est entré en service le RGM-109E qui, malgré une portée réduite, dispose de la capacité de reprogrammer le missile durant son vol pour attaquer une autre cible et peut survoler une zone cible pendant un certain temps, permettant l’évaluation des dommages à travers une caméra de bord et dont les coûts de production sont moitié moindres que celui des Block III.

Fin 2010, 4.805 exemplaires avaient été commandés. Et en 2013, un système de navigation pouvant être reprogrammé par liaison satellite, couplé à un autodirecteur recherchant des sources électromagnétiques permettant d’engager des cibles mobiles, tels navires ou systèmes de défense antiaérienne, est testé sur le Tomahawk IV.

En 2015, un test démontre la capacité du Tomahawk à détruire une cible mouvante au sol, en utilisant les informations fournies par un réseau de plates-formes.

C’est une munition redoutable : Complètement autonome sur des cibles « fixes », précis au mètre près après un vol de plus de 2.000 km, soit environ 2 heures et quart d’autonomie totale, les versions modernisées sont même capables d’obéir à un changement de destination et de détruire des cibles « mouvantes ».

Ce qui n’a pas été le cas en ce mois d’avril, précisons-le tout de suite.

Un engin qui ne coûte pas 3 millions de dollars comme je l’ai faussement annoncé précédemment, mais environ 1 million.

La poussée initiale pour l’éjection hors du tube de lancement est fournie par un moteur-fusée à carburant solide, relayé ensuite par un turboréacteur Williams F107 pesant 66,2 kg. Le missile est équipé d’un système de guidage inertiel et/ou d’un système GPS qui lui peut-être brouillé par des contre-mesures, ainsi que d’un autodirecteur à infrarouges pour une frappe assez précise (de l’ordre de quelques mètres). Mais il est capable de se guider seul par voie de reconnaissance-terrain et peut emporter plusieurs charges utiles, le BGM-109D Tomahawk emportant 166 sous-munitions de type BLU-97. Il vole à une vitesse subsonique de 880 km/h (environ Mach 0,7) et sa portée maximale est de 2.500 km. Un système nommé TAINS (en anglais « Tercom Aided Inertial Navigation System ») guide le missile tiré sur des cibles terrestres volant à une altitude variant entre 20 et 100 m (pour éviter la détection radar).

Un second système, nommé DSMAC (pour l’anglais « Digital Scene-Mapping Area Correlator », se prononçant « dee-smack »), stocke une représentation graphique de la cible telle que le missile doit la voir en phase finale, pour s’assurer que les deux correspondent.

Je vous passe les analyses et opinions relatives aux conséquences diplomatiques et géostratégiques de cet épisode « Trompe-pour-rien ».

C’est indéniablement une opération qui change du tout au tout d’avec l’administration démocrate « d’Au-bas-mât ».

Mais il n’y a pas que ça.

Chez les Russes, on cache finalement assez mal une sorte de contentement dont nous devinons la nature et la cause. Ils venaient en effet de recevoir le plus beau cadeau que les États-Unis pouvaient leur faire : Un test grandeur nature et en temps réel qui leur a permis d’évaluer ce qu’il adviendrait en cas d’attaque avec les missiles de croisière Tomahawk. Au vu de leurs réactions, cette évaluation semble avoir été très positive.

Les Russes, contrairement à nous, prennent la guerre très au sérieux. Pendant deux siècles, ils ont sacrifié des millions de vies, vu leurs terres brûler et leurs villes détruites, et savent que la prochaine sera pire que les précédentes. Ils ne se contentent donc pas seulement d’armer leurs soldats pour aller combattre aux frontières et à l’extérieur pour les protéger d’un éventuel ennemi. Sachant qu’il ne peut y avoir de guerre sans morts malgré tous les systèmes de défense existant, ils ont mis en place, partout en Russie, des systèmes de protection des civils. L’attaque surprise de la Syrie par des missiles de croisière américains s’est déroulée contre un pays sans bouclier, avec une défense anti-aérienne minimale et dont l’espace aérien est ouvert.

De surcroît, cette attaque a eu lieu dans le contexte d’un accord de quasi non-agression signé entre la Russie et les États-Unis, ce qui signifie que la voie était libre pour les missiles américains, que la Russie, pour respecter ses engagements, ne pouvait pas attaquer les Américains et que, par conséquent, les bateaux pouvaient continuer à tirer, impunément et dans une sécurité maximale, autant de missiles qu’ils voulaient sans être coulés.

Malgré cela, les mesures prises a minima par la Syrie et la Russie ont transformé cette attaque en un véritable fiasco et c’est ce qui reste inquiétant : Plus de 60 % des Tomahawk aurait été annihilés et les dégâts causés par les tirs restants ont été très limités.

D’après un expert allemand, les russes se seraient contentés d’utiliser son nouveau système de brouillage, le Krasuha-5, capable d’agir sur le GPS du missile ennemi pour bloquer ou modifier sa trajectoire rendant obsolète les Tomahawks…

Un système capable de « faire tomber les Tomahawk comme des mouches » ajoute ledit « expert », lequel ajoute qu’un certain nombre de missiles seraient tombés en Méditerranée avant d’atteindre la côte.

Je n’y crois pas : Le GPS n’a pas été utilisé et une partie du vol des missiles s’est déroulé au-dessus du Liban, loin des dispositifs russes.

Mais il est aussi possible que l’armée syrienne ait pu utiliser son propre système de missiles antiaériens et, comme on le voit, la défense qui était en place n’était pas à la hauteur de l’ampleur de l’attaque.

Quelle part de propagande dans ce diagnostic ?

Probablement important, les missiles utilisés, comme je viens de le dire, n’ayant pas eu besoin d’utiliser leur liaison satellitaire GPS pour atteindre leur cible.

Quant à faire abattre un missile volant au ras du sol à Mach 0,7 par la DCA, là, il ne faut pas rêver : C’est coup de chance hasardeux.

En revanche, ce que l’on sait, c’est que ce sont 61 engins qui ont été tirés.

2 tirs auraient avorté…

Et que seulement 35 à 39 auraient atteints leur cible.

Les autres se seraient perdus, une bonne partie en mer, une petite proportion après avoir abordé les côtes…

Il faut dire que la « reconnaissance-cartographique » au-dessus d’un désert relativement plat n’est pas forcément facile pour un robot, même le plus intelligent qui soit.

Et la leçon à retenir c’est qu’il y a eu environ 40 % d’échec, là où jusqu’à présent la munition était créditée d’un taux de réussite de 80 %…

C’est aussi ce qui personnellement m’inquiète, au moment même où nos propres missiles de croisière, nettement moins performant – le SCALP, 400 km de portée, 1,3 tonne dont 400 kg de charge, 850 K€ l’unité, directement inspiré de l’EXOCET – est entré en service en 2002 et dépend pour une large partie du système de guidage GPS américain…

Y’aurait-il des faiblesses inavouées et nouvellement révélées dans les armes US ?

Les stratèges militaires américains, loin d’être dupes des réactions amusées des Russes, ont certainement dû prendre conscience de leur erreur et doivent s’en mordre les doigts aujourd’hui. Ce qui fait dire aux adversaires politiques de « MacDonald-Tompe » aux États-Unis, qui pourtant se réjouissent de cette opération, que leur président est finalement à la solde de Moscou.

Notez quand même que les marins US chargés de l’opération avaient pris quelques précautions : Les missiles ont été tirés par-dessus le Liban pour contourner le système S400 russe.

De plus, le nombre de tirs, 59, semble avoir été nécessaire pour « saturer » le système antiaérien russe, selon le nombre de lanceurs S300 et S400 et des autres systèmes capables d’abattre les missiles présents là-bas.

Et les Russes auraient paraît-il gardé le meilleur « sous le coude », au cas où les missiles de croisière serviraient à vider les tubes antiaériens pour permettre un éventuel raid de B52…

Ce qui signifie quand même que la DCA syrienne a intercepté et détruit environ 34 missiles avant qu’ils n’atteignent la base aérienne de Shayrat, ce qui est énorme pour un engin « furtif » ou alors que les « empêchements-techniques » rendent l’engin peu-fiable.

Et de noter le rôle des radars russes qui seraient entrés en fonctions immédiatement après le premier tir de missile.

Car on sait par la voix du porte-parole de la Maison Blanche que les USA ont annoncé ne pas avoir prévenu les Russes avant l’attaque qu’ils s’apprêtaient à lancer sur le territoire syrien : « Nous n’avons eu aucun contact avec les dirigeants politiques russes. » Cela signifie que les USA ont en réalité voulu prendre de court les Russes.

Mais la surprise semble ne pas avoir bien fonctionné !

Ou alors, les matériels installés en Syrie par son allié russe sont vraiment très performants…

Ce qui est contradictoire avec le shoot d’un Sukhoi le long de la frontière turque en novembre 2015.

Ceci dit, le locataire de la Maison Blanche se taille enfin un costume de président déterminé derrière lequel le peuple américain a toujours aimé se ranger.

Et en s’en prenant aux intérêts russes, le Président des États-Unis démontre qu’il n’est pas sous l’influence du Kremlin comme les médias américains l’ont souvent dépeint.

D’un seul coup, il prouve qu’il est bien indépendant. Et c’est même lui qui dicte les règles du jeu.

En revanche, les dommages causés aux infrastructures militaires syriennes sont «négligeables ». La base al-Chaayrate « abritait un centre pour la fabrication de barils explosifs et un site pour équiper les missiles en substances chimiques », a précisé le 7 avril l’opposant Ahmad Ramadan.

Mais sur le plan politique, en réalité l’intervention américaine pourrait arranger « Poux-Tine ». En levant les suspicions qui pèsent sur lui, le président américain va pouvoir négocier plus librement avec son homologue russe. Et il le fera en donnant le sentiment qu’il le fait dans l’intérêt des États-Unis et non pour satisfaire le Kremlin. 

De plus et à toutes fins utiles, l’administration américaine rappelle aux Iraniens et à leurs alliés que l’arme chimique doit sortir de l’équation. Pas question d’y recourir, par exemple dans une attaque contre Israël, quels qu’en soient les motifs. Les États-Unis réagiront sans qu’il puisse y avoir le moindre doute.

Et la justification sera évidemment d’ordre humanitaire, avec pour seul souci celui de protéger les populations civiles. L’opinion mondiale n’aura pas de raison d’en douter comme elle le fait souvent.

Vous aurez aussi noté que l’opération s’est faite alors qu’il recevait Xi Jinping, le président chinois, dans sa luxueuse résidence privée de Floride. Et qu’il a choisi de ne pas embarrasser son homologue comme il l’a fait de façon routinière pendant sa campagne électorale.

Moi, j’en traduis qu’il a choisi de s’en accommoder. Au contraire, les frappes contre un régime que les Chinois cherchent à protéger montrent que le président américain utilise désormais moins le verbe et plus l’action pour faire passer son message.

Si ces explications sont les bonnes, alors on peut parier que la position américaine n’a pas changé. En d’autres termes, il n’y aura pas d’escalade militaire en Syrie. Et les relations avec la Russie ne vont pas se tendre. Elles devraient au contraire se renforcer.

Et pour ce qui est de la Chine, la priorité reste à la réduction du déficit commercial américain et à la liberté de navigation en mer de Chine. Les États-Unis ont envoyé un signal que les diplomates chinois n’auront aucun mal à décrypter en, de plus, renforçant leur dispositif naval de la flotte du pacifique aux abords de la Corée…

Les USA, s’en redevenir le gendarme du monde à part entière, redeviennent un acteur et pas seulement un spectateur.

Le reste est à suivre…

Mais c’est aussi pour me rassurer que j’avance ce genre de chose, parce que mes inquiétudes sur la capacité militaire américaine, qui semble tout d’un coup et en une soirée avoir perdu de sa superbe, restent sérieuses…

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/inquietudes.html

 

 


Lettre ouverte à François FILLON (V)

 

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Fillon 12

 

M. Jean-Charles Duboc

à

M. François Fillon

Les Républicains

 

 

Cher Monsieur,

 

J’ai beaucoup apprécié votre conférence de presse sur l’Europe ainsi que nombre de vos interventions publiques.

Vous êtes manifestement le seul qui fasse « le poids » pour cette élection présidentielle.

Mais il est souhaitable d’envisager plusieurs scénarios, plusieurs hypothèses – même les pires -  afin de résoudre les problèmes qui peuvent apparaître pour vous assurer de passer le premier tour en vainqueur.

 

Je me dois de vous informer que j’ai une connaissance, ancien militaire, qui est en contact avec Mme Marine Le Pen.

Celle-ci est très intéressée par la disparition des indemnités de la guerre du Golfe.

Elle connaît aussi très bien ce dossier tout simplement parce que M. Gilbert Collard fait partie des huit députés qui ont posé une question au ministre de la Défense au sujet de la disparition du milliard $ donné à la France en février 1991 par l’Emir du Koweït.

Ce don d’un milliard $ est introuvable dans la comptabilité publique comme l’ont confirmé les réponses du ministre.

Où est passé l’argent ?...

 

 

 

Une Divulgation de ce dossier par le Front National ne peut pas être exclue avant le premier tour et même entre les deux tours.

L’arrivée du FN à la tête de notre pays serait une catastrophe nationale, mais aussi européenne.

Ce sera à vous de prendre la décision d’utiliser le « Feu nucléaire politique » sur les socialistes si vous estimez que c’est nécessaire pour neutraliser à la fois Mme Marine Le Pen et M. Emmanuel Macron.

Ceux-ci ne vous font aucun cadeau, et il n’y a pas à leur en faire.

 

Il faudra « tenir » la Défense et je sais que vous avez déjà choisi le ministre qui aura une autorité indispensable pour se faire obéir de l’Etat-major, des officiers et des sous-officiers.

Il est colonel de la Légion et parachutiste.

Déduction logique de la situation…

 

Je connais aussi des militaires qui sont intervenus auprès de vous afin de vous demander de révéler le dossier de la guerre du Golfe.

Ils forment un groupe de 988 « Anciens de la Division Daguet » sur Facebook.

L’argent dérobé est celui du sang de nos soldats et, si vous décidez d’un Divulgation, vous serez le chef indiscutable, et indiscuté, des Armées.

 

Malgré tout, le but final de cette quête du pouvoir est celui de redresser la France.

Il y a de nombreux problèmes à résoudre, mais les principaux sont le déficit public et l’endettement du pays.

Je me permets de vous adresser une nouvelle étude sur « les prélèvements obligatoires et les investissements publics ».

Ce texte vous fera sursauter et vous semblera, dans un premier temps, absolument inadmissible, mais il faut reconnaître que l’analyse (reprise d’un texte de « I-Cube ») est implacable de justesse.

D’ailleurs, lorsque vous serez président, après les législatives, vous serez vraisemblablement obligé de créer une coalition avec les centristes, et même les socialistes dans certains cas, afin de définir la politique économique de notre pays.

Dans cette hypothèse, les propositions ci-jointes deviendront réalistes.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur, et, j’espère futur président de la République, l’expression de toute ma considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

 Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

 

  FILLON Réponse CSPM0001

EXTRAIT du site de « I-Cube » :

 Une possibilité que j’aurais soulevée si j’avais été de « gauche » !...

Des propositions datant de 2011, mais plus que jamais d’actualité…

 

Mais je ne suis pas de « gauche », alors j’ai laissé couler de l’eau sous les ponts en attendant que les « forces de progrès » s’y attèlent.

Un tort pour mon pays, faut-il rajouter honnêtement, puisqu’elles sont « si nulles » qu’elles n’y ont jamais ouvertement pensé.

Vous vous souvenez naturellement du « Candidat-Président » des années 2006/2007. Son propos était clair : Il voulait, entre autres choses, que les Français puissent transmettre « toute une vie d’efforts et de labeurs » à leurs descendants sans que l’État ne vienne y prendre sa part.

Autrement dit, alléger les droits de succession quand elles s’ouvrent dans la douleur d’un déchirement éternel et par la même occasion les droits de donation, autrement dit toute les cessions « à titre gratuit » et autres « libéralités » entre vifs et « prédécédés » (les termes idoines dans la terminologie juridique).

C’est d’ailleurs ce qu’il a fait avec la TEPA dès qu’il a été élu.

On a raccourcis les délais de répétition, augmenté les planchers, diminué les « droits-dus » afin de permettre qu’une génération aux abois bénéficie des largesses d’une génération de parents comblée par la vie.

Tant mieux : Quand une « niche fiscale » s’ouvre, je ne suis pas le dernier à en mettre en évidence tout l’intérêt de la manœuvre à réaliser, en bon « fiscaliste » bien né. C’est un réflexe professionnel…

D’ailleurs assez curieusement, la plupart de « mes meilleurs clients » en ont largement profité, de façon contre-productive : Tous voulaient échapper à l’ISF (l’Impôt Stupide des Français, selon le mot d’Albert Frère) et « donner » à leur descendance leur paraissait pas stupide du tout.

Mais, pour se protéger des aléas de la vie, en général ils se séparaient, sur les conseils des notaires de famille, de la nue-propriété de leur patrimoine, ou d’une partie, pour se garder au chaud l’usufruit, « l’usage » de leurs biens de rendement et « de rapport ».

C’est que ça fait des actes et donc des honoraires pour l’aimable confrérie des notaires, qui vendait aussi l’idée qu’ainsi la succession à venir de leurs « bons clients » était réglée par avance et sans drame futur dans la fratrie survivante.

Grande rigolade : Ils n’échappaient pas du tout à l’ISF, tout juste étaient-ils délestés de quelques frais (notariaux), parfois des queues de droits dus au Trésor…

Pas toujours en fait : Il s’agissait de passer juste sous les « planchers légaux » du tarif, pour ne rien avoir à payer et d’attendre la prochaine prescription.

C’est dire s’il en restait.

Et puis c’était l’occasion de se montrer généreux envers un fils et la bru désargentés et de se débarrasser d’une partie de patrimoine peu avantageuse, voire « coûteuse » en redonnant des « obligations » au rendement parfois négatif, ou des pâtés d’immeubles squattés par des hurluberlus qui le détruisaient consciencieusement au fil du temps avant que d’être expulsés (et exproprié pour le fils) pour cause d’insalubrité par l’autorité municipale qui s’engageait ainsi à soutenir les « sans papier » et faisait ses choux gras en « municipalisant » des friches à reconquérir au détriment du citoyen lambda !

Je sais, je peux témoigner de ces « immenses générosités », parce que j’ai vu faire…

Mais heureusement, toutes les parentèles ne sont pas tous comme ça : il y a eu effectivement quelques « transferts » judicieux, notamment autour de patrimoine d’activités laborieuses, parfois très réussies.

Revenons au fait de ce billet : Vous avez d’un côté quelques 1.741 milliards (pas tout-à-fait) d’endettement public, tout compris.

Et ça augmente de l’ordre de 5 % l’an tellement nous sommes bien gouvernés par notre « Ô combien vénéré Président » qui en vient à donner des leçons de bonne gestion publique aux meilleurs d’entre les chefs d’États du G20 et de « l’Eurozone » à bientôt 28, ou 17 (selon qu’on cause ou non d’Euro) !

Va pour le passif…

Et à l’actif, on a quoi ?

Un truc proprement stupéfiant !...

Les « ménages », et seulement les ménages, pas les entreprises, ni les « institutionnels », pas la « chose publique » ni ses démembrements, possédaient en 2005 (donc à peu près à la même époque), 9.009,8 milliards d’actifs, duquel il convenait de retirer quand même un endettement « privé » de l’ordre de 943,1 milliards d’après les comptes de la Banque de France (qui ne fait plus banquier mais persiste à faire des « études »).

Soit un net de 8.066,6 milliards d’euros…

Sachant que globalement on a compté 548.541 décès en 2009, ce qui, rapporté aux 65,384.885 millions (d’aujourd’hui) de « résidents », représentent  67,674 milliards d’euros, à peu près, qui « transitent à titre gratuit » d’une poche à l’autre tous les ans.

Mais il faut noter que ces « transmissions » ne représentaient qu’un montant de 6,4 milliards d’euros, dont 5,5 milliards d’euros de droits de succession, au titre des recettes publiques, pour seulement quelques 330.000 successions déclarées par an, et 0,9 milliard de droits de donation, pour 260.000 donations annuelles en 2010 : Tout le monde n’a pas forcément un patrimoine conséquent tel qu’il passe par la case « Trésor-public ».

Ce qui nous fait un taux global de prélèvements obligatoires de l’ordre de 12,3 % pour les seules successions…

Cher, me direz-vous !

Pas tant que ça, en fait.

D’abord parce que ça n’arrive qu’une fois par génération, globalement tous les 30 ans (et 12,3 % sur 30 ans, ça nous fait que 0,41 %/an, même pas le premier taux de l’ISF : D’où l’impérieuse nécessité de ne pas payer deux fois pour la même chose) ;

Et parce qu’il faut savoir compter : En 30 ans de « fiscalité délirante », on a réussi à faire quelques 1.741 milliards d’endettement public, comme rappelé ci-dessus.

Soit environ 58 Md€ par an ou encore + 2,99 % tous les ans de notre PIB actuel (et présumé).

Et l’on constate qu’en valeur, la « fortune des ménages » a cru de + 5,4 %/an de 1995 à 2005, en 20 ans, contre un accroissement de seulement + 3,7 % des dépenses de consommation. Une progression particulièrement soutenue depuis 2004 (+ 10,6 % cette année-là ; + 7,3 % en 2005) d’après l’INSEE.

Notons quand même, pour tempérer le propos, que si les « ménages français » détiennent ensemble 75 % du patrimoine national, 80 % sont propriétaire de leur logement, moins de 10 % le sont des autres bâtiments et ouvrages de génie-civil ou des machines et équipements.

C’est dire que leur « bonne fortune » est immobilisée durablement et ne sert pour l’essentiel qu'à leur logement et celui de quelques-uns de leurs compatriotes.

Pour être encore plus précis, au cours des dix dernières années le patrimoine des ménages a augmenté au rythme de + 10 % par an alors que le produit intérieur brut ne progressait que de + 3,7 % en valeur.

Il représente désormais plus de sept années de revenu disponible brut, contre moins de cinq années sur la période 1995-1997.

Et depuis 1998, c’est la hausse des prix de l’immobilier qui reste le principal vecteur d’accroissement du patrimoine !

Autrement dit, le « marché » augmente face à la rareté, ce qui ne signifie pas que ces patrimoines deviennent « liquides », sauf à l’occasion de successions « forcées » par le destin des mortels que nous sommes tous !

Mais à l’évidence, si j’étais de « gauche », je mettrais en évidence un jeu de vase communicant et bien plus : Plus la « chose publique » s’endette, plus les ménages s’enrichissent !

C’est criant.

Un jeu de vases communicants assez évident.

D’un autre côté, il devient bien clair que plus les politiques économiques conduites par les différents gouvernements successifs pendant la période se mêlent de tout et de rien, plus elles deviennent inefficientes à régler les problèmes sociaux des populations dont elles ont la charge :

1 – Elles y parviennent mal tant l’écart entre les déciles des « plus riches » et les « plus pauvres » s’accroît (on nous le rappelle assez souvent pour s’en souvenir) ;

2 – Elles n’y parviennent qu’en s’endettant toujours plus, ne voyant jamais venir le fruit de leurs efforts consentis en endettement.

Une belle faillite de l’État-providence !

Passons, ce n’est pas le propos du jour.

Si comme on vient de le montrer 67,674 milliards « transitent à titre gratuit » d’une poche à l’autre tous les ans, en 30 ans, c’est donc 2.030,22 milliards qui se baladeront entre générations… de 30 ans !

Soit 116,61 % de notre dette commune actuelle : C’est dire s’il y a des vases plus que communicants.

Imaginez, imaginez un seul instant qu’un individu normalement constitué se dise tout d’un coup que l’enrichissement des ménages n’est pas seulement le fruit de leur labeur (ou de leur bonne fortune de naissance), mais à la fois due à la conduite désastreuse des affaires publiques financées par un endettement massif et la cupidité de ses compatriotes qui entassent des plus-values éhontées pour être financées par l'incurie de la Nation, et se décide à « spolier », donc « à la sortie » de vie ce « racket des particuliers », l’un compensera l’autre en claquant dans les doigts…

Naturellement, ce n’est pas comme ça qu’il faut procéder : La « nationalisation » des patrimoines successoraux est une ineptie : Il ne ferait que faire grossir encore plus le poids de l’État-incapable (et incapacitant) à résoudre ses propres problèmes ; il empêcherait la « liquidation » des patrimoines entraînant ipso-facto le renchérissement des valeurs (et la rareté des disponibilités).

En revanche, tripler les poids des prélèvements obligatoires (de 12 % à 37 %) au moment de l’ouverture d’une succession, non seulement remettrait sur le marché des « ventes forcées » par les héritiers de quelques 16,5 Md€ de patrimoine foncier immobilisé, détendant forcément les prix au mètre-carré, réduisant du coup les soucis d’hébergement de bien des foyers, et ferait rentrer dans les caisses de l’État l’équivalent en recettes supplémentaires à affecter au désendettement.

Vous me direz qu’avec 16,5 milliards tous les ans, on ne comble même pas le déficit courant et qu’il faudrait 105,5 ans pour réduire l’endettement publik à néant.

Il y a d’autres pistes à étudier en complément : Notamment la « création de capital » en investissements publics.

Qu’on compte bien : Quand un ménage est surendetté, il commence par cesser de faire des achats durables pour se concentrer sur l’essentiel du quotidien.

Pas la « force publique », qui persiste à accumuler 55,9 Md€ d’investissement par an, vaille que vaille.

Soit 122 % de l’accroissement de la croissance de la dette brute.

Et si on disait tous ensemble « STOP ! »

Un bien gros, bien fort, bien puissant « STOP » : On se serre la ceinture, histoire de dégonfler la baudruche quelques temps…

C’est naturellement plus compliqué que ça, puisque les premiers à souffrir seraient les entreprises (et leurs salariés) qui participent au PIB en répondant aux appels d’offres d’investissement publics.

Nos équipements communs iraient peut-être même en se dégradant, notre indépendance militaire en souffrirait…

Mettons alors qu’on ne finance plus que le tiers indispensables, par voie d’emprunt (il faut ce qu’il faut en matière de durabilité) émis auprès du public et non pas sur les marchés internationaux qui font la loi (mais vous aurez noté que la semaine dernière, le FESF a pu emprunter 1,98 Md€ à trois mois au taux annuel de 0,222 %/an, 5 fois moins cher qu’auprès de la BCE et son taux de base interbancaire, malgré les « défiances » surmédiatisées des agences de notations anglo-saxonnes), vous venez de trouver, quasi-immédiatement quelques 53,7 Md€, (117 % de la charges des intérêts dus) à affecter au désendettement général.

Ce qui réduit tout d’un coup la durée de l’extinction total, je dis bien total des dettes accumulées jusque-là auprès des « marchés » en quelques 32 ans ! L’objectif, le but, recherché.

À peine plus que ce qui a été fait jusque-là à l’envers…

Avouons aussi que je fais l’impasse sur les « donations entre vifs ».

Je sais bien qu’un « fiscaliste », surtout quand il bosse pour l’administration, un notaire, un juriste, fait souvent l’amalgame.

À tort à mon sens, parce que je reste « civil » et que l’économie d’un transfert de patrimoine est différente quand elle est voulue ou subie.

Dans un cas, on dote d’une cuillère en argent un gamin qui a l’avenir devant lui pour multiplier les pots de confiture dans lesquels piocher, dans l’autre cas, ce sont les « choses » patrimoniales qui changent seulement de titulaire : Le pied n’est plus le même quand il entre dans les charentaises, et les charentaises ne « s’enrichissent » pas d’un nouveau titulaire.

D’autant mieux qu’on « hérite » plutôt vers 65 ans, sa propre vie derrière soi, alors qu’on peut devenir « donataire », 10, 20 ou 30 ans plus tôt, la vie encore devant soi, et ça change tout pour le bonhomme et le pays…

Mais bon, comme je ne suis pas de « gauche », je réserve la recette du devenir à un candidat de « droite » !...

C’est de l’atavisme familial : Je n’y peux rien !

I3

 

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/article-y-a-un-truc-que-si-j-etais-de-goche-92447096.html

 


Tout le monde connait le Boléro de Ravel

 

Mais le « Beau-raie-l’eau » de « MacRond »… ?

 

Vous n’avez probablement jamais entendu en parler, ou si peu. Et pourtant : C’est probablement votre futur ministre de la solidarité-sociale, si par le plus grand des hasards de la démocratie élective porte le candidat de « En Marche ! » jusqu’à l’Élysée en mai prochain.

Le premier est une danse de bal et de théâtre à trois temps, apparue en Espagne au XVIIIème siècle. C’est aussi un vêtement que portent souvent nos dames. Le second, c’est un repris de justice.

Oh rien de très grave, reconnais-je : J’aurai moi-même pu être piégé de la sorte.

Fils d'un militaire, nous avons le même âge (à quelques mois près) et c’est d’abord un éducateur spécialisé à 20 ans, alors que je tapais encore dans le frigo-paternel au même moment.

Personnellement, j’ai fait carrière en entreprises alors que lui est directement nommé, en 1982, chargé de mission à la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT).

Au même moment, après avoir servi ma patrie (celle que j’aime tant) sous les drapeaux et bouclé mes études, du jour et du soir tout en étant rapporteur auprès du premier ministre, je devenais patron du service fiscal du 9ème des « big-height ». Lui fonde deux ans plus tard avec Régine l’association SOS Drogue international – sous l'égide de laquelle il ouvre des centres de dépistage du sida – et dirige en parallèle le « groupe Régine ». Puis il crée quelques années après moi « sa boîte », le groupe SOS, dont il devient président du directoire.

À ma différence, en 1999, il est condamné à six mois de prison avec sursis, suite à une saisie d’ecstasy sur un client du Palace, établissement appartenant au « groupe Régine » dont il est alors le PDG pour avoir « facilité l’usage illicite de stupéfiants, en laissant se dérouler et prospérer dans les établissements dont ils avaient la responsabilité (…) un trafic de stupéfiants constitué par une revente et une consommation visibles et notoires d’ecstasy».

Le tribunal a, en effet, considéré que « les éléments matériels (…) rassemblés permettent de considérer que M. « Beau-raie-l’eau » a eu connaissance des faits de trafic et de consommation qui se déroulaient dans son établissement ».

« En fait, (il) apparaît comme le gestionnaire d’un groupe commercial (…) dont le Palace était le “vaisseau amiral” selon son expression. Ce groupe avait besoin d’un chiffre d’affaires important que le Palace était seul à lui permettre de réaliser – la relance des ‘‘afters’’ a fait partie de cette stratégie commerciale. Pour y parvenir, la tolérance à la présence de dealers qui étaient en même temps des “locomotives” de clientèle était nécessaire. (Il) y a consenti, implicitement sans doute, mais effectivement » en disaient les juges.

Il a en outre été condamné solidairement à payer 900.000 francs (137.000 euros) à l’administration des douanes.

Moi, je n’aurai pas pu…

Personnellement j’avais tous mes points sur mon permis de conduire et pourtant j’usai une « chignole » tous les deux ans à parcourir le pays pour redresser des entreprises en désespérance et sauver leurs emplois : Sportif de piler devant les radars !

Là s’arrêtent les comparaisons…

En 2010, il cofonde le Mouvement des entrepreneurs sociaux (MOUVES).

En octobre 2016, il devient délégué national « d’En marche ! », mouvement présidé par votre futur patron de la République, dont il a été le professeur lorsque celui-ci était étudiant à Sciences-Pô Paris.

Vous vous souvenez, je trouvais les filles pas très « abordables » (pour rester polis), préférant celles de la fac nettement plus agréables à l’œil et au « nerf-honteux ».

Parce que Monsieur enseignait à la « grande-Ékole » de la rue Saint-Dominique par je ne sais quel biais, pendant que je « restituais » de la fiscalité-pointue en universités et en diverses « Sup-de-Co » à des « boutonneux » pour être jugé par mes pairs comme « un des meilleurs » (du moment d’il y a maintenant assez longtemps pour estimer qu’il y a prescription extinctive) en terme de techniques légales d’optimisation fiscale (et sociale)…

Comme lui, je ne faisais pas que ça – et heureusement – et j’ai eu à le croiser à plusieurs reprises quand je faisais encore dans les « petites-crèches » à titre totalement bénévole.

Lui n’a rien d’un benêt-volé. Il fait plutôt partie des « voleurs » et vous allez voir comment.

C’est ce qui nous distingue, car pour lui le bénévolat ce n’est pas d’être benêt et se faire voler (son temps, ses compétences, etc.), mais bien un « métier à part entière » et fort lucratif. Il est un de ces « voleurs » profiteurs-usurpateurs qui usent et abusent de la finances-publique, là où je faisais « discounteur » de la « petite-enfance ».

Probablement le nouvel esprit « social & solidaire » dominant en quelle que sorte.

Car son Groupe SOS reste la « principale entreprise d’économie sociale et solidaire française » (15.000 salariés, 800 millions d’euros de chiffre d’affaires, présent dans 35 pays !) : Un modèle !

Pourquoi « profiteurs-usurpateurs » ?

Parce qu’en plus d’être un « donneur de leçons » autour de la notion d’économie solidaire (et durable) comme d’une alternative à l’économie « capitalistique » qui se veut crédible, et pour cela il est dans tous les « papiers » des décideurs comme d’une référence, il a été jusqu’à souffler à son « brillant-élève » de supprimer le régime de sécurité sociale des étudiants, une scorie du CNR de 1945.

Rappelez-vous (si vous étiez nés à l’époque), on créait le régime général d’assurance-maladie. Immédiatement, les centaines de régimes spéciaux ont souhaité ne pas y adhérer.

Et parmi ceux-là, les autorités créaient la mutuelle des étudiants, plusieurs fois rebaptisée et que je connais, pour y avoir cotisé mais aussi parce qu’ils ont été mes clients au moment où j’étais « l’incontournable » des centres de santé, sous le nom de MNEF.

Une usine crypto-trotskistes à fabriquer des « soces ». Vous, vous ne connaissez que les dossiers « Déesse-Khâ », ses fausses facturations d’avocat d’avant de devenir économiste. Moi, je sais que ce n’est qu’un petit glaçon d’un immense iceberg où ils ont tous « touché »…

Une formidable ékole du « gôchisme-appliqué » : Inutile de vous dire que je n’y suis pas resté très longtemps…

Or, justement, vous a peut-être échappé que « Manu-MacRond » veut supprimer ce régime pour le faire absorber par le régime général.

Un vrai coup d’État !

Vous comprenez mieux les enjeux, un seul parmi tant d’autres, de la prochaine élection présidentielle ?

Et c’est pourquoi, tout d’un coup, je me suis rappelé de « Beau-Raie-l’eau ».

Il faut dire que les mutuelles étudiantes, c’est une mine d’or : La cotisation est modérée mais chère pour ce que ça coûte.

Un étudiant n’a pas droit aux indemnités journalières et ses soins sont très modestes.

Ce qui coûte, ce sont les médicaments des épidémies de grippe, les caries, la bobologie et les MST. Les filles enceintes sont en nombre très modéré.

Au total, rien, surtout si l’étudiant n’a pas eu la bonté de souscrire une complémentaire proposée par la caisse.

Et à très, très peu de choses près, on connaît d’une année sur l’autre le nombre d’actes qui seront prescrits, où et quand : Je sais, j’ai vu.

Le reste, c’est que du bénéfice qui paye les « frais administratifs », de gestion et d’administration (dit aussi « frais de siège ») d’autant que c’est intégralement remboursé par la CNAM (vous, quoi) puisque ces assurances étudiantes sont considérées comme des « caisses primaires »…

Pour en revenir aux généralités, il convient de rappeler que l’on estime à 1.300.000 le nombre d’associations actives en mon pays (celui que j’aime tant…). Du club de pétanque à la fondation de Gauloisie.

L’ensemble pèserait 85 milliards d’euros, soit environ 3,2 % du PIB gauloisien, en budget cumulé.

Dans le lot, seulement 165.000 associations sont des associations employeurs, qui gèrent environ 185.000 établissements ou sections d’associations. Et à elles seules, elles emploient 1.800.000 de salariés (environ 7,8 %), à temps plein ou partiel, dont 69 % sont des femmes. 69 % des associations sont dirigées par des hommes, 63 % des présidents sont des professions libérales, des cadres moyens et supérieurs et 32 % ont plus de 65 ans.

Mais ce qui fait leur richesse, c’est qu’elles utilisent les compétences de près de 16 millions de bénévoles actifs !

Et la croissance en volume du bénévolat est de l’ordre de 4 % par an, ce qui est considérable.

Seulement voilà, quand il s’agit d’activité « hors marché », ça ne mange pas de pain et ne fait concurrence à aucune entreprise en lui ôtant le pain de la bouche (et de celle de ses salariés).

Mais ce n’est pas toujours le cas, loin de là…

Par exemple, sur le créneau de SOS Groupe (aide à la personne, crèche, établissements sanitaires, centres sociaux, d’éducation, de logement, d’insertion, maison de retraite et autres), on peut retrouver la puissance publique, là directement concurrent, où quelques « majors » parfaitement capitalistiques et qui s’en sortent pas si mal, comme, toujours pour l’exemple, la générale de santé, quelques compagnies d’assurance, EDF, la SNCF, la RATP à travers leur comité d’entreprise notamment, des mutuelles et autres « banquiers ».

Tout irait pour le mieux si le financement de ses activités était équitable. Or, globalement, 49 % des ressources financières des associations sont d’origine publique (13 % des communes, 11 % des départements, 11 % de l’État et 9 % des organismes sociaux, CNAM, CNAV et CNAF).

Autrement dit vos impôts et vos cotisations sociales…

D’ailleurs, pas si kon, « Beau-Raie-L’eau » est un « grand-pote » du Dégé de la CNAF…

Et dans les années qui précédèrent la crise, les financements publics ont augmenté à un rythme annuel moyen de 1,6 % en 6 ans.

Les financements « privés » (51 % des ressources financières) proviennent surtout de la participation des usagers (46 %), puis des dons et du mécénat (5 %) auquel pour ce dernier est attaché un crédit d’impôt, autrement dit, c’est quasiment 100 % d’argent « subventionné », directement ou indirectement.

Ces financements privés ont, quant à eux, cru à un rythme annuel plus soutenu de 3,5 % sur la même période.

Vous faites les comptes, pour 3,2 % du PIB gauloisien, l’usager ne paye que la moitié du prix du service obtenu… Ça vaut en fait 6,4 %, chiffre un peu plus cohérent avec la part dans le monde salarial (7,2 % rappelle-je).

C’est probablement une nécessité, même si l’autre moitié est payée par tous ceux qui n’ont rien demandé, comme d’une « redistribution solidaire ».

Un impôt invisible…

Et quelques inconnus, jamais élus, pour gérer l’ensemble…

A priori, je n’aurai rien à dire si tout le monde savait tout ça et si au moins la moitié + 1 des « Gauloisiens » en était d’accord.

Mais comme ils ignorent que derrière les « restau-du-Cœur » il y a un business « solidaire » particulièrement attractif pour une petite-élite autoproclamée, je m’interroge.

Quoique les « restau-du-cœur », je ne connais pas bien : Je sais que bien des élites « bien-pensantes » en font leur alpha et oméga, ça fait bien sur un CV, mais que ça ne serait rien sans la Banque alimentaire qui est elle-même financée par l’Europe si décriée…

Ce qu’on sait moins d’une façon générale c’est que « ces métiers » ont toujours existé depuis le moyen-âge et persistent à travers de grosses structures cultuelles notamment.

Celles-là n’ont pas de problème de gouvernance, même quand elles sont laïques. Malheureusement, ce n’est pas le cas de plus petites structures, souvent d’initiative locale, qui n’ont pas les moyens humains.

Et c’est comme ça que « Beau-Raie-L’eau » a bâti son empire.

Pas compliqué et ça ne coûte rien : Tu installes « tes » administrateurs et tu prends le chéquier. Et alors, parce que là je peux en témoigner (j’ai vu faire pour une de mes « petites-crèches »), quand il y a du foncier à récupérer, c’est du pain béni, même quand c’est limite quant à l’activité à reprendre.

Une fois, on m’a demandé quel intérêt ils avaient. J’ai répondu que c’est tout simple : Derrière les activités, du moment qu’il y a une rente de situation à se faire, alors ils y vont.

Ils se payent donc avec ça un loyer (enfin, un… des centaines voire des milliers à travers des participations dans des SCI) financés peu ou prou, directement ou indirectement par la finance publique.

Plus des « frais de siège » qui payent des salaires de « permanents » qui font « administrateurs-bénévoles » dans le civil.

Dans les crèches, « Babilou » (une SAS, celle des frères Karl) fait dans les « frais de siège » financé par la finance publique, même si c’est dissimulé à travers des appels d’offre globale.

« Crèche-attitude » et « Maison bleue » aussi.

Seule l’association sans but lucratif SOS Groupe fait en plus dans la rente foncière…

Et « Beau-Raie-l’eau » a du coup une vaste longueur d’avance.

J’imagine que ça ira en s’accélérant quand il deviendra aussi ministre du « social » sous « Manu-MacRond ».

C’est « Nanar-Tapis », dont vous savez que j’ai eu à le croiser plusieurs fois, qui m’avait expliqué que dans les affaires, à un moment ou à un autre, il faut se mettre à l’abri d’un mandat politique…

C’est exactement ce qu’est en train de faire « Beau-Raie-L’eau » sans rien en dire.

Probablement que ça sent le sapin pour ses miches…

À vous d’en décider.

De décider de persister à vous faire rançonner ou non.

Sachez que s’il réussit, j’irai le féliciter de votre part.

Personnellement, je n’ai jamais eu le culot d’essayer d’être comme lui.

Et heureusement…

Mais je ne me gênerai pas de la ramener en temps et en heure, soyez-en sûrs et certains.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/tout-le-monde-connait-le-bolero-de-ravel.html

 


Financement de la Sécurité Sociale : label « OFG » et « CSPM-révisée »

 

Origine France Garantie…

 

Je l’ai découvert très récemment, mais ça existe depuis un moment, paraît-il.

Je connaissais les Appellation d’Origine Contrôlée, remplacée peu ou prou par les « Origines géographiques contrôlée » ou de production contrôlée, je savais que les normes « Made in France » répondaient à des critères objectifs de fabrication d’un produit (ou d’un service).

Mais il y a mieux et c’est à l’initiative d’un « ex-UMP » devenu UDI, Yves Jégo.

 

Parmi ses faits d’armes il est l’auteur d’un rapport au Président de la République sur la mondialisation anonyme en mai 2010, qui préconise la création d’un label unique, le label « Origine France Garantie ».

Il a pour but premier d’informer le consommateur sur l’origine française d’un produit. En insistant sur la différence entre la marque et l’origine, le label a aussi pour objet la défense et la valorisation des produits de fabrication hexagonale, des entreprises qui les produisent, des emplois nationaux que cela suppose, ainsi que la promotion de la « Marque France » dans un maximum de secteurs d'activité.

Et à l’été 2015, il lance avec l’ancien ministre de l’Économie socialiste Montebourg, « Les assises du produire en France » qui sont un peu passées inaperçues.

 

Et depuis, ça rame : d’après une étude d’IPSOS réalisé en juin 2016 :

– Seuls 46 % des consommateurs affirment avoir déjà vu le label OFG sur un produit ou une publicité ;

– Le label « OFG » donne l’assurance que le produit est majoritairement fabriqué en France pour 83 % des sondés ;

– Ce label OFG inspire confiance pour 79 % d’entre eux ;

– Les produits sont régulièrement contrôlés par des organismes certificateurs (78 %), ce qui est vrai et parfois de façon aléatoire… après certification ;

– Enfin le label OFG est le seul label qui certifie l’origine française d’un produit pour 61 % des consommateurs…

 

En fait, le label a été créé en juin 2010, au temps du quinquennat de Nicolas Sarkozy à la suite de la publication du rapport Jégo.

Simple et compréhensible par tous, c’est le résultat d’une démarche collective d’acteurs qui souhaitent œuvrer ensemble à la promotion du « produire en France » et à la valorisation des savoir-faire industriels et artisanaux.

L’association « Pro France » qui assure la promotion d’Origine France Garantie est composée de chefs d’entreprise soutenant cette démarche.

Son objectif est de :

– Donner une information claire et précise au consommateur sur l’origine française des produits ;

– Faire connaître les entreprises qui fabriquent en France.

 

Ce Label se singularise des autres mentions telles que « made in France », « conçu en France », « Fabriqué en France »…  qui sont auto-déclaratives et trop lâches, pas assez contrôlées.

En fait « OFG » est l’unique label qui certifie l’origine française d’un produit. Il est, transversal (tout secteur confondu) et incontestable (la certification, obligatoire, est réalisée par un organisme certificateur indépendant).

Autrement dit ce label assure aux consommateurs la traçabilité du produit en donnant une indication de provenance claire et objective.

Car l’obtention du label se fait sur deux critères cumulatifs que les entreprises doivent nécessairement satisfaire pour l’obtenir :

– Entre 50 % et 100 % du prix de revient unitaire est français ;

– Le produit prend ses caractéristiques essentielles dans l’hexagone.

 

Quitte à se répéter, l’usage de ce label peut être demandé par toute entreprise produisant en France. Le principe retenu est simple : 50 % a minima du prix de revient unitaire est français et le produit prend ses caractéristiques essentielles en France.

Grâce au marquage de ce label directement sur les biens de consommation, les entreprises disposent d’un nouvel atout pour faire savoir qu’elles produisent en France, en dit le site « d’OFG ». Le label est clair, simple, facilement identifiable par le consommateur, il est le garant de l’origine du produit.

Et sa délivrance ressort d’une démarche transparente par la certification de Bureau Veritas, Afnor, Cerib, Fcba, Sgs.

1 – L’entreprise constitue un dossier (informations sur les produits concernés et leur processus de production).

2 – Le dossier est évalué par l’organisme certificateur.

3 – Si le résultat de l’étude est positif, le label est décerné.

4 – Dans un délai de 6 mois, un audit de vérification permet de valider les informations communiquées.

5 – Sur présentation de la revue technique, la décision de labellisation est confirmée.

6 – Un audit annuel est prévu afin de s’assurer du maintien de la conformité.

Simple et efficace.

 

Car, il faut que vous sachiez que tous les autres AOC, AOP, AOG et le « Made in France » obéissent à d’autres règles.

Pour les produits d’origine simple et unique, tels les fruits et légumes, pour lesquels d’ailleurs la mention d’origine est obligatoire, la définition est évidemment simple. Mais lorsque les produits sont le résultat de plusieurs composants ou de transformations, c’est-à-dire pour la quasi-totalité des produits industriels et même agro-alimentaires, la définition doit suivre les règles communautaires d’origine non préférentielle édictées par le code des douanes communautaire (CDC), notamment l’article 24 de ce code, qui dispose « qu’une marchandise  pour laquelle sont intervenus deux ou plusieurs pays dans sa production est originaire du pays où a eu lieu la dernière transformation substantielle ayant abouti à la fabrication d’un produit nouveau ou représentant un stade de fabrication important ».

 

Ce qui entretient un grand flou sur la notion de « made in France » et ouvre de larges portes à des pratiques qui brouillent la véritable origine. Par exemple des chemises fabriquées en France mais à partir de tissu chinois peuvent être considérées comme « made in France ».

Autre exemple, des polémiques ont surgi à propos de la viande bovine, réputée française lorsque les animaux n’ont passé qu’un court instant à l’intérieur des frontières politique dudit pays, avant d’être abattus, pour être nés, élevés, engraissés dans plusieurs pays au fil du développement de l’animal.

Vous croyez manger de la viande de terroir, en fait, vous faites vivre tout un tas d’exploitations agricoles qui ne parlent pas français, du moment qu’elle a été « transformée » dans un abattoir sis au pays…

En fait, vous avez dans votre assiette une viande « made in partout ».

Et c’est vrai pour votre brique de lait, votre morceau de beurre, les bouquins que vous lisez (la presse quotidienne), vos médicaments, votre savon de Marseille, les jouets de vos gamins, etc.

 

L’automobile est un excellent exemple, qu’on le veuille ou non, du  royaume du « made in partout ».

Avec son marché domestique de deux millions de véhicules, bien trop peu pour ne pas exiger que les constructeurs nationaux s’adressent très au-delà de leur marché domestique pour survivre, ils seraient incapables de fabriquer autre chose derrière nos frontières que l’équivalent des antiques Trabant est-allemandes.

Alors ils font vivre des usines un peu partout, quitte à monter les pièces détachées en France.

Lorsque le label OFG est apparu, des deux constructeurs français, seul PSA a cherché à faire labelliser celles de ses voitures dont au moins 50 % du prix de revient était d’origine française.

Renault, dont on sait qu’il est depuis longtemps beaucoup plus internationalisé que PSA, notamment avec ses usines dans les ex-pays de l’Est, a dans un premier temps refusé de se soumettre aux procédures. Le groupe a cependant changé d’avis après que PSA, puis Toyota pour son usine de Valenciennes (modèle Yaris) eurent obtenu le label OFG !

Fin 2016, seize véhicules du groupe PSA, dont plusieurs utilitaires, ont obtenu le label OFG. PSA a misé en effet sur l’avantage que lui confère sa tradition de construction en France. En revanche, Yves Jégo signalait fin 2014 que le groupe Renault n’avait pu faire labelliser « OFG » aucun de ses véhicules particuliers, et il semble bien qu’il en soit encore de même aujourd’hui.

Le groupe ne communique pas sur ce point.

Ce qu’on sait c’est que seul Renault Trucks dispose depuis 2014 d’une gamme labellisée OFG.

Ceci signifie donc que, même dans le cas de véhicules assemblées dans les usines française du groupe Renault, 50 % du prix de revient d’aucun d’eux n’est pas d’origine nationale.

Le plus drôle, c’est qu’on peut noter que Toyota a obtenu le label OFG pour sa Yaris qui jusqu’à très récemment (supplanté maintenant par la 308 Peugeot) était le véhicule labellisé OFG le plus vendu dans les frontières, ainsi que pour le ProAce.

Les autres constructeurs étrangers dont les véhicules sont labellisés OFG sont principalement Daimler pour la Smart for two, et Fiat pour la Scudo…

Donc, vous le voyez, aucune barrière capitalistique, ou nationale à mettre en œuvre !

 

À destination de ceux qui croiraient que la France est dans une situation particulière, on rappellera que chez le champion européen de l’automobile, à savoir l’Allemagne, avec ses groupes triomphants VAG, BMW et Daimler, la signification du prestigieux « made in Germany » n’est pas au fond très différente.

Simplement, les constructeurs allemands procèdent autrement, et tous les véhicules de marque allemande sont véritablement assemblés en Allemagne, mais à partir de composants provenant d’autres pays généralement à bas coût de production, alors que Renault et dans une moindre mesure PSA font fabriquer en dehors de leur pays d’origine nombre de véhicules portant leurs marques.

Les groupes allemands ayant des filiales étrangères vendent quant à elles sous leur propre marque (Skoda en Tchéquie, Seat en Espagne…).

La différence n’est dès lors que commerciale, étant toutefois entendu que l’Allemagne avec son fameux Mittelstand dispose de beaucoup plus de sous-traitants que la France.

 

Rappelons aussi que ce sont en vérité l’internationalisation et la mondialisation qui ont sauvé les constructeurs français du désastre. Renault le premier avec l’alliance avec Nissan, qui a ouvert les portes de l’Extrême-Orient et des États-Unis, où Nissan est très présent. Alliance technique et capitalistique s’est révélée très profitable à Renault, ne pas l’oublier non plus.

Les différents accords sur le temps de travail chez Renault ont ainsi permis à Nissan de « prêter » aux usines française la fabrication de certains de ses modèles et d’assurer ainsi le plein emploi des usines concernées.

Chez PSA, c’est encore plus clair. La prise de participation du chinois Dongfen a véritablement sauvé un groupe exsangue au bord de la catastrophe, dont le tort, si l’on peut dire, est précisément d’avoir voulu rester trop patriotique.

En vérité, le problème reste toujours celui de la disparition du tissu industriel français faute de compétitivité.

Mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) perd son industrie, et avec elle les fabricants des composants nécessaires à la construction automobile.

Mais c’est tout autant vrai pour d’autres industries (pharmaceutiques, textiles et j’en passe).

Par exemple, le pays n’a plus de fabricants de batteries électriques, du moins traditionnelles, raison pour laquelle  la Zoé électrique de Renault ne peut pas être labellisée OFG.

 

Quel rapport avec la « CSPM » (pour cotisation sociale sur les produits manufacturés) ?

Je rappelle le mécanisme proposé : Une taxe (de plus), avec pour assiette non pas la marge (comme pour la TVA), non pas la valeur-ajoutée (comme CVAE), mais directement sur le Chiffre d’Affaires (comme les anciennes TCA), tout le chiffre d’affaires d’une même entreprise fait sur le territoire (les ventes) ; taxe à vocation sociale (comme la CSG).

Assujettis : Toutes les entreprises, de production, des intermédiaires, des détaillants et commerçants qui ont une activité nationale (sont donc exclues les exportations), sans exceptions.

Exonérations : Exclusivement les matières premières et les produits alimentaires (humaines et animales).

Taux : Celui qu’on veut, mais croissant au fil du temps et jusqu’à 30 %.

Exemption automatique : Produits vendus bénéficiant du label « OFG », et à plus de 50 % pour les revendeurs.

C’est simple, le montant des achats payés comporte ou non de la « CSPM » dans le prix d’achat (du produit, de la prestation de service) en rappelant qu’en sont justement exemptés les « labellisés OFG »…

Mécanisme : Celui qui ne remplit pas ces conditions paye et « revend » sa CSPM à ses clients.

Puisque naturellement, la « CSPM » n’est pas déductible, ni sur elle-même, ni sur les bénéfices…

De plus, elle participe à l’assiette de TVA (et autres droits)…

 

Simple, beaucoup plus simple que le système originellement conçu qui en passait par un travail des douanes supplémentaires.

Naturellement, le coût de la certification est déductible et pourrait même faire l’objet d’un crédit d’impôt remboursable.

 

« I-Cube »

Extrait du site de « I-Cube » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/le-label-ofg-et-ma-cspm-revisee.html

 


Lettre ouverte à François FILLON (III)

 

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Fillon 6

 

Jean-Charles DUBOC

à

François FILLON

LES RÉPUBLICAINS

 

 

 Cher Monsieur,

 

Vous avez reçu ma proposition à Hervé MORIN, président de la Région Normandie, de lancer rapidement le projet « Un grand voilier-école pour la Normandie » qui pourrait être repris pour l’élection présidentielle par « Les Républicains » en tant que symbole de liberté, de responsabilité et de solidarité.

Un projet qui n’a rien de bien difficile à réaliser à partir du moment où une région, un gouvernement et une grande entreprise décident de s’investir dans les études et le financement.

 

J’ai passé une année 2016 épouvantable avec un mois d’hospitalisation, dont deux semaines en neurochirurgie au CHU Charles-Nicole de Rouen, et j’ai eu le temps de découvrir un peu mieux le monde médical.

De quoi réfléchir sur la misère humaine, la souffrance, la précarité, et de découvrir un peu plus le métier de soignant que ce soit les médecins, les infirmiers ou les aides-soignantes.

Aussi, il me semble que les réformes du système de santé doivent être prudentes, afin de ne pas faire fuir les électeurs modestes ou marginalisés, comme les 6 millions de chômeurs et les 9 millions de « pauvres » qui ne peuvent pas se payer une mutuelle, et qu’il est souhaitable d’envisager de nouvelles voies originales de financement de la Sécurité Sociale.

C’est à cet effet que je me permets de vous recommander une proposition de « I-Cube » qui consiste à créer une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM).

 

Très brièvement, la « CSPM » est une taxe à vocation sociale, comme la CSG, sur le chiffre d’affaire fait sur le territoire :

Assujettis : Toutes les entreprises, de production, des intermédiaires, des détaillants et commerçants qui ont une activité nationale (sont donc exclues les exportations), sans exceptions.

Exonérations : Exclusivement les matières premières et les produits alimentaires (humaines et animales).

Taux : Celui qu’on veut, mais croissant au fil du temps et jusqu’à 30 %.

Exemption automatique : Produits vendus bénéficiant du label « OFG », et à plus de 50 % pour les revendeurs. C’est simple, le montant des achats payés comporte ou non de la « CSPM » dans le prix d’achat (du produit, de la prestation de service) en rappelant qu’en sont justement exemptés les « labellisés OFG »…

Mécanisme : Celui qui ne remplit pas ces conditions paye et « revend » sa CSPM à ses clients. Puisque naturellement, la « CSPM » n’est pas déductible, ni sur elle-même, ni sur les bénéfices… De plus, elle participe à l’assiette de TVA (et autres droits)… Simple, beaucoup plus simple que le système originellement conçu qui en passait par un travail des douanes supplémentaires. Naturellement, le coût de la certification est déductible et pourrait même faire l’objet d’un crédit d’impôt remboursable. À déterminer.

Objectif : Tout simplement pousser, par les prix, le consommateur à se procurer en priorité des produits et services qualifiés « OFG » pour pousser les revendeurs à en faire autant et ainsi relocaliser les activités « déportées » hors des frontières et ainsi reconstruire au fil du temps un tissu industriel et artisanal, avec pour conséquence de rapatrier de la main-d’œuvre locale, qui fournit du pouvoir d’achat, des assiettes d’impôt et taxe nationales et des cotisations sociales devant assurer l’équilibre de notre modèle social…

Et si vraiment d’autres critères que le prix final entrent dans la décision d’acquisition (la qualité, le SAV, la commodité, la proximité, la signature carbone, que sais-je encore…) qu’on ne trouve pas dans des productions « pro-domo », eh bien le consommateur final accepte de payer la différence de prix : Il reste libre !

Vous trouverez, avec la présente, les développements sur la « CSPM », et le label « OFG », disponibles sur le site de « I-Cube » (texte corrigé) et repris sur mon site « Alerte éthique ».

 

Cette proposition pourrait être reprise, après étude, pour la campagne électorale. Elle pourrait alors rassembler, par son aspect social, les électeurs centristes et, en même temps, « couper l’herbe sous le pied du FN » par sa capacité à privilégier les achats de produits d’Origine France Garantie et à rapatrier nos industries délocalisées.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur, - et j’espère futur Président de la République - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

 Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

 

  FILLON Réponse CSPM0001

Extrait du site de « I-Cube » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/le-label-ofg-et-ma-cspm-revisee.html

 

Le label « OFG » et… ma « CSPM-révisée »

 

Origine France Garantie…

 

Je l’ai découvert très récemment, mais ça existe depuis un moment, paraît-il.

Je connaissais les Appellation d’Origine Contrôlée, remplacée peu ou prou par les « Origines géographiques contrôlée » ou de production contrôlée, je savais que les normes « Made in France » répondaient à des critères objectifs de fabrication d’un produit (ou d’un service).

Mais il y a mieux et c’est à l’initiative d’un « ex-UMP » devenu UDI, Yves Jégo.

 

Parmi ses faits d’armes il est l’auteur d’un rapport au Président de la République sur la mondialisation anonyme en mai 2010, qui préconise la création d’un label unique, le label « Origine France Garantie ».

Il a pour but premier d’informer le consommateur sur l’origine française d’un produit. En insistant sur la différence entre la marque et l’origine, le label a aussi pour objet la défense et la valorisation des produits de fabrication hexagonale, des entreprises qui les produisent, des emplois nationaux que cela suppose, ainsi que la promotion de la « Marque France » dans un maximum de secteurs d'activité.

Et à l’été 2015, il lance avec l’ancien ministre de l’Économie socialiste Montebourg, « Les assises du produire en France » qui sont un peu passées inaperçues.

 

Et depuis, ça rame : d’après une étude d’IPSOS réalisé en juin 2016 :

– Seuls 46 % des consommateurs affirment avoir déjà vu le label OFG sur un produit ou une publicité ;

– Le label « OFG » donne l’assurance que le produit est majoritairement fabriqué en France pour 83 % des sondés ;

– Ce label OFG inspire confiance pour 79 % d’entre eux ;

– Les produits sont régulièrement contrôlés par des organismes certificateurs (78 %), ce qui est vrai et parfois de façon aléatoire… après certification ;

– Enfin le label OFG est le seul label qui certifie l’origine française d’un produit pour 61 % des consommateurs…

 

En fait, le label a été créé en juin 2010, au temps du quinquennat de Nicolas Sarkozy à la suite de la publication du rapport Jégo.

Simple et compréhensible par tous, c’est le résultat d’une démarche collective d’acteurs qui souhaitent œuvrer ensemble à la promotion du « produire en France » et à la valorisation des savoir-faire industriels et artisanaux.

L’association « Pro France » qui assure la promotion d’Origine France Garantie est composée de chefs d’entreprise soutenant cette démarche.

Son objectif est de :

– Donner une information claire et précise au consommateur sur l’origine française des produits ;

– Faire connaître les entreprises qui fabriquent en France.

 

Ce Label se singularise des autres mentions telles que « made in France », « conçu en France », « Fabriqué en France »…  qui sont auto-déclaratives et trop lâches, pas assez contrôlées.

En fait « OFG » est l’unique label qui certifie l’origine française d’un produit. Il est, transversal (tout secteur confondu) et incontestable (la certification, obligatoire, est réalisée par un organisme certificateur indépendant).

Autrement dit ce label assure aux consommateurs la traçabilité du produit en donnant une indication de provenance claire et objective.

Car l’obtention du label se fait sur deux critères cumulatifs que les entreprises doivent nécessairement satisfaire pour l’obtenir :

– Entre 50 % et 100 % du prix de revient unitaire est français ;

– Le produit prend ses caractéristiques essentielles dans l’hexagone.

 

Quitte à se répéter, l’usage de ce label peut être demandé par toute entreprise produisant en France. Le principe retenu est simple : 50 % a minima du prix de revient unitaire est français et le produit prend ses caractéristiques essentielles en France.

Grâce au marquage de ce label directement sur les biens de consommation, les entreprises disposent d’un nouvel atout pour faire savoir qu’elles produisent en France, en dit le site « d’OFG ». Le label est clair, simple, facilement identifiable par le consommateur, il est le garant de l’origine du produit.

Et sa délivrance ressort d’une démarche transparente par la certification de Bureau Veritas, Afnor, Cerib, Fcba, Sgs.

1 – L’entreprise constitue un dossier (informations sur les produits concernés et leur processus de production).

2 – Le dossier est évalué par l’organisme certificateur.

3 – Si le résultat de l’étude est positif, le label est décerné.

4 – Dans un délai de 6 mois, un audit de vérification permet de valider les informations communiquées.

5 – Sur présentation de la revue technique, la décision de labellisation est confirmée.

6 – Un audit annuel est prévu afin de s’assurer du maintien de la conformité.

Simple et efficace.

 

Car, il faut que vous sachiez que tous les autres AOC, AOP, AOG et le « Made in France » obéissent à d’autres règles.

Pour les produits d’origine simple et unique, tels les fruits et légumes, pour lesquels d’ailleurs la mention d’origine est obligatoire, la définition est évidemment simple. Mais lorsque les produits sont le résultat de plusieurs composants ou de transformations, c’est-à-dire pour la quasi-totalité des produits industriels et même agro-alimentaires, la définition doit suivre les règles communautaires d’origine non préférentielle édictées par le code des douanes communautaire (CDC), notamment l’article 24 de ce code, qui dispose « qu’une marchandise  pour laquelle sont intervenus deux ou plusieurs pays dans sa production est originaire du pays où a eu lieu la dernière transformation substantielle ayant abouti à la fabrication d’un produit nouveau ou représentant un stade de fabrication important ».

 

Ce qui entretient un grand flou sur la notion de « made in France » et ouvre de larges portes à des pratiques qui brouillent la véritable origine. Par exemple des chemises fabriquées en France mais à partir de tissu chinois peuvent être considérées comme « made in France ».

Autre exemple, des polémiques ont surgi à propos de la viande bovine, réputée française lorsque les animaux n’ont passé qu’un court instant à l’intérieur des frontières politique dudit pays, avant d’être abattus, pour être nés, élevés, engraissés dans plusieurs pays au fil du développement de l’animal.

Vous croyez manger de la viande de terroir, en fait, vous faites vivre tout un tas d’exploitations agricoles qui ne parlent pas français, du moment qu’elle a été « transformée » dans un abattoir sis au pays…

En fait, vous avez dans votre assiette une viande « made in partout ».

Et c’est vrai pour votre brique de lait, votre morceau de beurre, les bouquins que vous lisez (la presse quotidienne), vos médicaments, votre savon de Marseille, les jouets de vos gamins, etc.

 

L’automobile est un excellent exemple, qu’on le veuille ou non, du  royaume du « made in partout ».

Avec son marché domestique de deux millions de véhicules, bien trop peu pour ne pas exiger que les constructeurs nationaux s’adressent très au-delà de leur marché domestique pour survivre, ils seraient incapables de fabriquer autre chose derrière nos frontières que l’équivalent des antiques Trabant est-allemandes.

Alors ils font vivre des usines un peu partout, quitte à monter les pièces détachées en France.

Lorsque le label OFG est apparu, des deux constructeurs français, seul PSA a cherché à faire labelliser celles de ses voitures dont au moins 50 % du prix de revient était d’origine française.

Renault, dont on sait qu’il est depuis longtemps beaucoup plus internationalisé que PSA, notamment avec ses usines dans les ex-pays de l’Est, a dans un premier temps refusé de se soumettre aux procédures. Le groupe a cependant changé d’avis après que PSA, puis Toyota pour son usine de Valenciennes (modèle Yaris) eurent obtenu le label OFG !

Fin 2016, seize véhicules du groupe PSA, dont plusieurs utilitaires, ont obtenu le label OFG. PSA a misé en effet sur l’avantage que lui confère sa tradition de construction en France. En revanche, Yves Jégo signalait fin 2014 que le groupe Renault n’avait pu faire labelliser « OFG » aucun de ses véhicules particuliers, et il semble bien qu’il en soit encore de même aujourd’hui.

Le groupe ne communique pas sur ce point.

Ce qu’on sait c’est que seul Renault Trucks dispose depuis 2014 d’une gamme labellisée OFG.

Ceci signifie donc que, même dans le cas de véhicules assemblées dans les usines française du groupe Renault, 50 % du prix de revient d’aucun d’eux n’est pas d’origine nationale.

Le plus drôle, c’est qu’on peut noter que Toyota a obtenu le label OFG pour sa Yaris qui jusqu’à très récemment (supplanté maintenant par la 308 Peugeot) était le véhicule labellisé OFG le plus vendu dans les frontières, ainsi que pour le ProAce.

Les autres constructeurs étrangers dont les véhicules sont labellisés OFG sont principalement Daimler pour la Smart for two, et Fiat pour la Scudo…

Donc, vous le voyez, aucune barrière capitalistique, ou nationale à mettre en œuvre !

 

À destination de ceux qui croiraient que la France est dans une situation particulière, on rappellera que chez le champion européen de l’automobile, à savoir l’Allemagne, avec ses groupes triomphants VAG, BMW et Daimler, la signification du prestigieux « made in Germany » n’est pas au fond très différente.

Simplement, les constructeurs allemands procèdent autrement, et tous les véhicules de marque allemande sont véritablement assemblés en Allemagne, mais à partir de composants provenant d’autres pays généralement à bas coût de production, alors que Renault et dans une moindre mesure PSA font fabriquer en dehors de leur pays d’origine nombre de véhicules portant leurs marques.

Les groupes allemands ayant des filiales étrangères vendent quant à elles sous leur propre marque (Skoda en Tchéquie, Seat en Espagne…).

La différence n’est dès lors que commerciale, étant toutefois entendu que l’Allemagne avec son fameux Mittelstand dispose de beaucoup plus de sous-traitants que la France.

 

Rappelons aussi que ce sont en vérité l’internationalisation et la mondialisation qui ont sauvé les constructeurs français du désastre. Renault le premier avec l’alliance avec Nissan, qui a ouvert les portes de l’Extrême-Orient et des États-Unis, où Nissan est très présent. Alliance technique et capitalistique s’est révélée très profitable à Renault, ne pas l’oublier non plus.

Les différents accords sur le temps de travail chez Renault ont ainsi permis à Nissan de « prêter » aux usines française la fabrication de certains de ses modèles et d’assurer ainsi le plein emploi des usines concernées.

Chez PSA, c’est encore plus clair. La prise de participation du chinois Dongfen a véritablement sauvé un groupe exsangue au bord de la catastrophe, dont le tort, si l’on peut dire, est précisément d’avoir voulu rester trop patriotique.

En vérité, le problème reste toujours celui de la disparition du tissu industriel français faute de compétitivité.

Mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) perd son industrie, et avec elle les fabricants des composants nécessaires à la construction automobile.

Mais c’est tout autant vrai pour d’autres industries (pharmaceutiques, textiles et j’en passe).

Par exemple, le pays n’a plus de fabricants de batteries électriques, du moins traditionnelles, raison pour laquelle  la Zoé électrique de Renault ne peut pas être labellisée OFG.

 

Quel rapport avec la « CSPM » (pour cotisation sociale sur les produits manufacturés) ?

Je rappelle le mécanisme proposé : Une taxe (de plus), avec pour assiette non pas la marge (comme pour la TVA), non pas la valeur-ajoutée (comme CVAE), mais directement sur le Chiffre d’Affaires (comme les anciennes TCA), tout le chiffre d’affaires d’une même entreprise fait sur le territoire (les ventes) ; taxe à vocation sociale (comme la CSG).

Assujettis : Toutes les entreprises, de production, des intermédiaires, des détaillants et commerçants qui ont une activité nationale (sont donc exclues les exportations), sans exceptions.

Exonérations : Exclusivement les matières premières et les produits alimentaires (humaines et animales).

Taux : Celui qu’on veut, mais croissant au fil du temps et jusqu’à 30 %.

Exemption automatique : Produits vendus bénéficiant du label « OFG », et à plus de 50 % pour les revendeurs.

C’est simple, le montant des achats payés comporte ou non de la « CSPM » dans le prix d’achat (du produit, de la prestation de service) en rappelant qu’en sont justement exemptés les « labellisés OFG »…

Mécanisme : Celui qui ne remplit pas ces conditions paye et « revend » sa CSPM à ses clients.

Puisque naturellement, la « CSPM » n’est pas déductible, ni sur elle-même, ni sur les bénéfices…

De plus, elle participe à l’assiette de TVA (et autres droits)…

Simple, beaucoup plus simple que le système originellement conçu qui en passait par un travail des douanes supplémentaires.

Naturellement, le coût de la certification est déductible et pourrait même faire l’objet d’un crédit d’impôt remboursable.

 

« I-Cube »

 

 


Lettre ouverte à François FILLON (IV)

 

Mesures de redressement des comptes publics

 

Fillon 5
 

 

Jean-Charles Duboc

à

François Fillon

Les Républicains

 

 

Cher Monsieur,

 

C’est franchement curieux comme les magistrats vous tirent dessus sans scrupule, sans vergogne, en soulevant des problèmes secondaires, dans le but de vous abattre, le tout aux ordres de l’Elysée !...

Mais pourquoi donc, ces mêmes magistrats n’ouvrent-ils pas une instruction sur la disparition du milliard de dollars viré à la France par l’Emir du Koweït en 1991 ?...

Le dossier est pourtant « en béton », indiscutable !...

Il suffit d’aller voir sur le site « Alerte éthique ».

 

D’ailleurs, cette remarque s’applique aussi aux « journalistes-aux-ordres » qui cherchent par tous les moyens à vous empêcher de diriger le pays.

Tous aussi peu curieux les uns que les autres ces journalistes…

 

Si l’on s’en tient à la dernière élection américaine, c’est pendant la dernière semaine de la campagne que tout s’est joué : une déclaration du directeur de la CIA sur Hillary Clinton a fait basculer l’opinion pour Trump.

Vous imaginez un cinq étoiles de la Marine, de l’Armée de Terre, ou de l’Armée de l’Air, faire une déclaration sur la disparition des « milliards de la Division Daguet » en pleine campagne présidentielle, à cinq ou six jours du premier tour ?...

Le seul véritable problème est que je serais alors obligé de disparaître dans l’un des endroits les plus protégés de la planète, sans téléphone, sans internet, sans tablette, avec juste un poste de télévision en mode réception, planqué dans une cage de faraday.

Parce que, s’il y en a un qui sera immédiatement détesté par les « mitterrandolâtres-archaïques », c’est bien le « capitaine Haddock », tel qu’on me surnomme dans les Services.

Vous pouvez imaginer que la pression va monter terriblement si le scandale éclate.

Autant être loin quand on a conçu un « missile thermonucléaire politique » destiné à être tiré à un moment critique de notre Histoire !...

 

Et puis rappelez-vous qu’en cas d’interview, je n’accepterais de ne parler que des "Clippers" que je souhaite faire construire pour nos jeunes (et moins jeunes).

Et savez-vous combien de Clippers représente UN milliards de dollars ?...

Une bonne trentaine !...

 

Alors, il y a eu de l’argent, par milliards, pour des « mafieux roses » mais il n’y a pas d’argent pour nos jeunes, qu’ils soient dans une grande école ou au chômage en raison d’une politique économique désastreuse !...

Comment expliquer cela à nos lycéens, à nos étudiants ?...

La révélation serait tellement calamiteuse pour la « Gauche » que le « clone-socialiste » Macron aura terminé sa carrière politique.

Ensuite, vous devriez avoir le champ libre pour faire les réformes que vous proposez afin de redresser la France.

 

D’ailleurs, à ce sujet, vous trouverez, avec la présente, une étude datant de 2011, mais toujours d’actualité, et qui est intitulée « Mesures de redressement des comptes publics ».

Je vous en souhaite bonne lecture.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur, et, j’espère plus que jamais futur Président de la République, l’expression de toute ma considération.

 

Jean-Charles Duboc

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

 

  FILLON Réponse CSPM0001

 

EXTRAIT du site de "I-Cube" :

Mesures de redressement des comptes publics

 

Vous l’aviez bien compris : Il va falloir faire un effort.

C’est assez simple : S’il y a 1.741 ou milliards accumulés de dettes publiques à rembourser, nous vous avons expliqué comment y parvenir sur la même durée que la constitution de cet Himalaya (1981 – 2011) pas plus tard que l’autre jour : En créant des excédents, tous les ans pendant la prochaine génération (2012 – 2042).

Objectif : Solder les années de gabegie… Gabegie des années transverses de gestion d’alternance du « toujours plus » et du n’importe comment.

C’est l’excédent qu’il y a à fournir : Vraiment pas un « monticule » à déplacer sur un PIB de 1.900 milliards (2010) même pas 3 % l’an du PIB de référence !

Comme celui-ci peut raisonnablement envisager de croître de 1 % par an sur les « 30 prochaines déprimées », je ne vous fais pas le calcul, mais les « marchés exogènes » seront évincés courant 2038 (c’est une « feuille » sous Excel) au profit de l’épargne des Français.

J’aime bien quand c’est le Peuple qui détient la dette de lui-même : Un jour, c’est un coup à faire une large « compensation-civile » !

Je souscris de l’emprunt national et je paye mes droits de succession (ou mes autres impôts avec ça) le moment venu, quand les comptes seront redressés.

Du Pinay après Pinay, en plus « sexy », mais pas avant 2038 : Le bel héritage que je laisserai ainsi à nos enfants pour la postérité !

J’adore la perspective.

Toutefois, toutefois, non seulement il faudra tenir la distance sans fléchir de cap, mais il faudra réduire bien avant et par un remède de cheval, la « machine à faire des déficits ».

C’était d’ailleurs la mission confiée à Nicolas Sarkozy dès 2007 : Vous avez pu voir comment il l’a largement oubliée en la piétinant consciencieusement, de surcroît.

Car le vrai problème, c’est bien plus de passer de 275 milliards de dépenses non-financées par an, 14,4 % du PIB, à zéro : Un effort gigantesque !

On reprend donc le graphique proposé par l’Institut Montaigne :

– Dépenses de l’État : 302 Md€. Dépenses des collectivités locales : 222 Md€, Dépenses parapubliqueset autres démembrements : 67,5 Md€. Total : 591,5 Md€.

– Recettes publiques de la sphère « fiscale » : 502 milliards !

Déficit = 89,5 Md€.

Tout irait presque pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait pas les dérives « sociales »du modèle que le monde entier nous envie :

– Dépenses de retraite : 275 Md€. Assurance-maladie : 177 Md€ et autres 50 milliards pour un total de 502 milliards.

– Cotisations sociales : 320 Md€ tout confondu : Déficit social = 182 Md€.

Donc un solde général des comptes publics de 271,5 Md€…

Ce sont les données de bases.

Qu’on rassure tout de suite les économistes de tout poil avant de voir comment.

Comme nous le disions l’autre fois, les « Prélèvements Obligatoires » (PO) sont comptés de la sorte dans les comptes de la Nation :

PIB = Total des Valeurs ajoutées produites – PO = Total des Valeurs ajoutées consommées + Dépenses publiques.

Normalement, il y a égalité et ça donne, dans notre exemple tiré des chiffres arrondis actuellement connus (et pour faire simple) :

1.900 Md€ – 822 Md€ = 1.078 Md€ + 1.093,5 Md€ (la dépense publique totale) en toute logique arithmétique.

PIB réalisé – PIB produit = Déficits publics, ou 1.900 – 2.171,5 = 271,5 Md€, ce qu’on va dire qu’on retrouve effectivement dans les statistiques 2010.

(2011 n’est pas terminé).

Remarque : Quand on veut mesurer la part des PO dans le PIB, on mélange un peu des choux et des carottes et on fait 1.092,5/2.171,5 = 50,31 %.

Mais ce ne sont pas les chiffres qu’on vous présente, bien entendu : « Ils » préfèrent vous causer de 822/1.900, soit 43,26 % pour vous cacher la « nationalisation-rampante » et moscovite-léniniste que nous subissons tous les jours : Ça fait nettement plus « noble » pour un pays démocratique et soi-disant libéral (avancé).

Jusque-là, on est cohérent avec ce qu’on connaît de ce que l’on veut bien nous dire de l’état de santé financière du pays…

Constat : Nous « plombons » les comptes de la nation de 271,5 milliards tous les ans.

Il faut au successeur de « Bling-Bling » arrêter la gabegie et poursuivre l’effort les années suivantes.

Ce qui est assez simple :

1 – Demain, on rend au peuple ce qui appartient au peuple : Ses cotisations sociales !

Aux partenaires sociaux de savoir et de décider quelle couverture sociale ils veulent et à quel prix (de cotisation).

– Risque-Maladie (incapacité, indemnités-journalières, remboursement de soins etc.) ;

– Risque-Vieillesse (retraite de base et complémentaires) ;

– Risque-famille (Quelle politique familiale ils veulent pour récupérer les salariés et leur salaire, pour ne pas euthanasier leurs futurs clients-producteurs ?) ;

– Risque-chômage : Quid des prestations et de l’accompagnement pour soutenir le « consommateur-producteur » ;

– Risque-dépendance : Comment on « gère » les seniors et moins seniors une fois épuisé toutes les ressources de solidarité.

Une base de cotisation, celle qu’ils veulent. Mais un budget à l’équilibre tous les ans (voire même quelques excédents mineurs pour « écraser » les années à grippe)

Le rapport entre les deux = un taux.

Qui varie tous les ans (tous les trimestres ?) en fonction des coûts et des assiettes.

S’ils ne trouvent pas un accord dans les 6 mois, le Président légifère par voie d’ordonnances : Les cotisations sur les revenus du travail sont fusionnés (part salariale + part patronale) ; elles sont remises dans le « brut » à verser, direct sur la feuille de paye, et prélevés d’office avant versement du net dû…

On peut étendre la mesure à toutes les transactions d’argent si ça paraît encore plus simple (une sorte de super CSG, par exemple…)

Et le produit de la CSG actuel est redonné aux caisses.

Globalement, je l’ai déjà dit, il faut 10 points de « cotisation » en plus ou un mix entre assiette élargie et taux enflé.

Gain : 182 milliards.

Le montant des déficits actuels : Simple, non ?

2 – La dépense publique locale : Elle est gelé à 3.700 euros par habitants, tout compris entre commune, communauté de communes, départements, régions. Qu’ils se démerdent.

C’était l’objet attendu de la réforme tant espérée des collectivités locales et de la surprenante initiative relative à la Taxe Professionnelle.

L’une s’est hélas arrêtée au milieu du ruisseau, l’autre n’a pas voulu toucher à l’ensemble mais seulement à un bout…

En contrepartie, on fusionne tous les impôts locaux en un seul qui viennent « s’imputer sur l’impôt sur le revenus des personnes, physique et morale ».

Gain nul, sauf à avoir une meilleure lisibilité et l’interdiction de tout emprunt hors la « clause de sauvegarde » (que je détaillerai peut-être plus tard).

3 – Dépense publique générale : Une autre paire de manches, puisqu’il faut aller chercher 169,5 Md€/an (hors le remboursement de la dette comme expliqué hier) !

Là encore, ce n’est pas très compliqué :

3.1 – Suspension des effets de toutes les niches fiscales (et sociales) : Suspension ne veut pas dire disparition, mais des effets remis à plus tard (quand ça ira mieux).

Gains immédiats et en trésorerie : 77 milliards.

Là, comme ça, rien qu’en claquant dans les doigts.

Et en plus, c’est une mesure générale (simple à mettre en œuvre) et présentée comme provisoire : On ira en dérogeant à cette règle, au fil du temps, pour les niches les moins coûteuses et les plus « sensibles »…

3.2 – 20 milliards à trouver sur la manipulation des taux de TVA (au mieux pour les « moins bien lotis » mais globalement un peu plus de 2 points, presque insensible).

Mais on peut « frapper un grand coup » : Passer au taux normal de 25 %, ce que supporte bien des économies européennes tout-à-fait comparables, c’est en vrac à 35,1 Md€ (dans la réalité bien moins car ce serait ignorer les effets sur la réduction corrélative du pouvoir d’achat : Il me paraîtrait plus souhaitable de retrouver notre ancien taux de 20 %, bien plus commode pour le calcul mental entre HT et TTC). Mais comme ce n’est pas suffisant, il passerait à 22 %.

Gains : 15,6 Md€ (et ça reste encore « insensible » pour le consommateur).

Taux réduit à 7 % généralisé (c’est d’ailleurs dans les tuyaux) : Gains : 3,9 Md€

Idem pour le taux super-réduit qui disparaîtrait au moins provisoirement (avec dérogations au fil du temps, pour les « niches-TVA » les moins coûteuses et les plus sensibles…) Gain : 2,45 Md€.

Total : 21,95 Md€/an

3.3 – Instauration de la CSPM : Cotisation Sur (ou Sociale) les Produits Manufacturés.

Toute entreprise qui a dans ses comptes sociaux plus de 90 % d’acquisitions de biens ou de services, hors les matières premières brutes, dans ses comptes 60, 61 et 62 venant d’entreprises sises en « Gauloisie » en est totalement exonérée.

Les autres payent 20 % de taxe sur leur chiffre d’affaires à répercuter sur leur prix.

Qu’on compte bien : L’assiette est évaluée à 400 milliards !

Peut-être beaucoup plus au début, mais devra diminuer par la suite.

Gain estimé : 70 à 80 milliards les premières années.

Ce qui nous fait donc 168,95 à 180 Md€ soit à peu près le montant que l’on recherche pour ne plus « produire du déficit »…

Et surtout s’y tenir.

Parce que l’un des effets attendus de la « CSPM », bien qu’il faille aux entreprises leur laisser le temps de s’adapter à la nouvelle donne sur les prix et la fabrication de leurs marges, c’est de « relocaliser » au pays.

Comme dit Nicolas Sarkozy : Oui aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en Chine, non aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en France…

Je vous donne un exemple qui s’appelle Moulinex : Son dernier patron (un « X », ne soyez donc pas surpris) a tenu le raisonnement inverse.

Il a maintenu les sites normands et bretons pour aller vendre en Russie avec des prix et des marges de « Gaulois » : Un flop total tel qu’en même pas deux exercices il a vendu les ruines à SEB (et encore, ce n’est pas lui mais le liquidateur-judiciaire. Lui il s’est contenté de toucher son « golden-parachute », son article 39 et de tirer sa révérence en espérant être recasé dans une autre boutique à détruire).

Au pire, on fait le calcul en tenant compte de la « CSPM », si je suis capable de vendre à prix chinois plus « l’amende », plus les droits de douanes, plus le transport, plus la TVA et plus tout le bastringue en France à prix français alors que le Français-de-base n’est pas capable d’en faire autant avec ses seuls coûts locaux, c’est de la recette en plus pour les comptes de l’État.

En revanche, si je m’appelle Toyota (ou « Simca-1000-Pigeot », ou Dacia), que je monte une usine à Valenciennes avec des sous-traitants locaux qui eux-mêmes s’approvisionnent au pays, à moins cher, je bats à plat de couture n’importe qui.

Car notez au passage que la CSPM exclue les productions à l’export.

Car notez au passage qu’avec tout ça, les salariés qui toucheront moins pour prendre en charge « leur séku », qui vont également devoir assumer les « petites » hausses de TVA, quand ils auront le choix entre une production manufacturière (les produits bruts, en vrac ou agricole ne sont pas manufacturés), importée même partiellement (10 % des coûts) une CSPM de 20 % pour le plaisir, ils vont être les premiers à exiger d’acheter « local » (voire européen dès que la mesure sera étendue à « l’eurozone »)…

D’où une autre conséquence : Car en plus, je crée des emplois locaux, je cotise localement à la Sécurité sociale, transformant des « assistés-sociaux » en « créateurs de valeur-ajoutée » locale.

Tous ceux-là payent leurs impôts localement, j’élargis donc les assiettes : Je peux alors commencer à « déroger » aux principes des points « 3.1 et 3.2 » ci-dessus.

Pas compliqué, non ?

Alors qu’attend-on pour s’y mettre : On vient de perdre 5 ans, on se fait ridiculiser par la première agence de notation venue, on est la risée du monde entier à claquer plus de pognon qu’on peut en produire : Il faudrait quand même que ça s’arrête un jour ou l’autre.

Et puis ensuite, à François Hollande d’affiner dans la dentelle si ça l’amuse.

L’exposé de la « dentelle fine de la rupture » (concept qui va à merveille à un « grand méchant-mou ») tant attendue : Une autre fois !

Car il faut qu’il y aille, même brutalement, comme on l’attendait de François Fillon quand il nous a assuré à l’été 2007 qu’il était « à la tête d’un État en faillite ».

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/2015/01/lien-permanent.html

 

  

 


Lettre ouverte à François FILLON (II)

 

La Paille et la poutre

 

Fillon 8

 

M. Jean-Charles Duboc

à

M. François FILLON

LES RÉPUBLICAINS

 

 

 Cher Monsieur,

 

J’admire votre ténacité dans l’épreuve !...

Et si on passait aux choses sérieuses ?...

Car ce que les socialistes (et les autres) vous reprochent n’est quand même grand-chose à côté du détournement par François MITTERRAND des indemnités de la guerre du Golfe virés à la France en 1991 et 1992 par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis !...

Là, il s’agit de 7 milliards $ !...

 

Les socialistes sont capables de voir, de manipuler, la paille qu’ils voient dans votre œil mais sont incapables de voir la poutre qui est dans le leur !...

Et si on leur rappelait ?...

 

Le dossier est disponible sur mon blog « Alerte éthique » et vous trouverez, avec la présente, le billet du 29 septembre 2016 où je rappelle que huit députés ont écrit à ce sujet au ministre de la défense.

Il est facile de divulguer cette affaire car elle est largement disponible sur internet.

D’autre part, j’ai déposé le dossier au ministère des finances en janvier 1998 et demandé une prime d’aviseur qui lève la prescription des dix ans.

Les responsables socialistes de ce détournement de fonds publics sont toujours passibles des tribunaux.

Une divulgation serait terrible pour la gauche et devrait vous laisser le champ libre pour la Présidentielle, d’autant plus que votre gouvernement a récupéré les fonds pour les placer dans le « Grand Emprunt 2010 » me semble-t-il.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur – et j’espère futur Président de la République - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

 

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

 

  FILLON Réponse CSPM0001


Lettre ouverte à François FILLON (I)

 

 

Des grands voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Fillon 9

 

M. Jean-Charles DUBOC

à

M. François FILLON

LES RÉPUBLICAINS

 

 

 

 

Cher Monsieur,

 

Suite à un courrier que je vous ai adressé lorsque vous étiez Premier ministre, j’ai présenté, le 23 avril 2009, le projet Euroclippers de construction et d’armement de grands voiliers-écoles, sur demande du SGDN, à l’amiral Pierre SOUDAN, directeur de l’École Navale.

Malheureusement, la Défense a d’autres urgences financières que la commande d’un ou plusieurs grands voiliers-écoles et, mis à part une franche marque d’intérêt, la proposition de créer un « Erasmus des Écoles Navales » avec des voiliers n’a pas aboutie.

 

Suite à cet échec, j’ai créé en 2010 le Fonds de dotation Euroclippers qui devait permettre de financer des grands voiliers-écoles pour les jeunes !...

Malheureusement (….), le Fonds de dotation Euroclippers n’a jamais pu obtenir le rescrit fiscal et ce fonds a été dissout récemment…

Les échecs permettent souvent de se renforcer, de mieux définir un projet, même si c’est parfois très long.

 

J’ai récemment obtenu l’intérêt de M.Hervé MORIN, président de la Région Normandie, pour un projet plus élaboré de « Grand voilier-école pour la Normandie » que vous trouverez avec la présente.

Ce projet est en phase de définition et j’espère qu’il sera suffisamment développé dans quelques semaines pour qu’il puisse être lancé à la fin février 2017.

J’espère prochainement un article du Figaro (M. Arnaud de la Grange) pour commencer à communiquer sur un projet qui doit faire rêver, surtout les jeunes, mais qui est parfaitement réalisable s’il est bien défini.

Il faut savoir qu’un rassemblement d’une dizaine de grands voiliers-écoles est le seul événement capable de faire venir à Rouen, et dans la vallée de la Seine, ou ailleurs, près de 10 millions de personnes !...

Succès garanti !...

 

Je souligne que je vous écris ce courrier surtout parce que si ce projet de liberté, de responsabilité, de solidarité, est lancé, vous aurez toute latitude pour le reprendre pour votre campagne présidentielle, avec le soutien du président de  la Région évidemment !...

Ce sera ma modeste participation à la prochaine élection sachant que je ne veux pas voir les socialistes ou le FN diriger mon pays.

Il est temps de faire une franche rupture avec la politique menée depuis plus de trois décennies.

 

Le poids de l’État doit être diminué, et ce ne sont pas les autres candidats qui seraient aptes à faire passer le mot LIBERTÉ en premier dans leur programme !...

Sur le fronton de nos mairies, de nos bâtiments publics, c’est d’abord la Liberté qui a été retenue par les pères fondateurs de la République et en aucun cas l’Égalité ou la Fraternité, bien qu’ils soient aussi nécessaires au fonctionnement harmonieux d’une démocratie.

Alors commençons une nouvelle époque par une franche rupture, un puissant symbole de liberté, d’aventure, de responsabilité, de risque maîtrisé, de solidarité, en construisant des grands voiliers-écoles !...

Une élection présidentielle est très proche et c’est le moment de lancer des projets qui rassemblent, et celui-ci en est un !...

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur – et j’espère futur Président de la République - l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles Duboc

 

 

Lire les "lettres ouvertes à François FILLON" sur :

 

Lettre ouverte à François FILLON (I)

Des grand voiliers-écoles pour les jeunes Français

 

Lettre ouverte à François FILLON (II)

La paille et la poutre

 

Lettre ouverte à François FILLON (III)

Création d'une Cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM)

 

Lettre ouverte à François FILLON (IV)

Mesures de redressement des comptes publics

 

Lettre ouverte à François FILLON (V)

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

 

Lettre à François FILLON (VI)

Protection de la Terre contre les astéroïdes géo-croiseurs

 

  FILLON Réponse CSPM0001


25 ans de prélèvements obligatoires…

 

N’y avez-vous jamais songé ?

 

Alors qu’ils ont débattu, à onze, devant vos délicates pupilles émerveillées par tant de gouaille et de propos « scienteux », ceux propres aux « sachants » et autres fats, vous avez remarqué que pas un seul, pas un seul vraiment, n’a jamais parlé d’alléger la facture à présenter à leurs électeurs !

C’est quand même assez incroyable, et pourtant…

À la limite, c’est à celui qui vous en piquerez le plus, directement dans votre assiette, où dans celle du mek qui vous paye encore, mal et un peu (en franc ou en euro) à savoir les entreprises, les donneurs d’ordre réputés « plein aux as », ou en endettant les générations futures, celles qui poussent et même celles qui ne sont pas encore nées.

Attend… quand j’entends dire qu’on va dépenser plein de fric, en dizaines de milliards de dollar d’euro en subventions nouvelles, en dépenses de « création d’emploi », de relance ou de je ne sais quoi d’autres en espérant que la mayonnaise prenne là où elle n’a jamais prise depuis un demi-siècle, j’en reste sur mon séant.

Parce que bien entendu, pour les uns comme pour les autres, ils vous présentent ça comme s’il s’agissait de prendre aux uns pour redistribuer aux autres.

Prendre, là, tout de suite, ou demain, parfois seulement après-demain, redistribuer, probablement jamais, ou seulement une partie, plus tard, leur seul évangile.

Parmi « les onze », à part notre berger du Béarn, qui donc a jamais dirigé une entreprise, qui pioche dans les compétences disponibles, qui cajole son banquier pour se faire financer ses investissements par anticipation d’autofinancement, qui a affronté les nombreuses administrations de contrôle chronophages, a pris le risque de perdre sa chemise et sa sueur pour la gloire ?

Aucun.

Même notre berger, s’il a pu faire, il ne dit pas que c’est parce que derrière lui il y avait un élevage familial, une fratrie, des terres et alpages en héritage, des installations préexistantes qui dégageaient de quoi survivre.

D’ailleurs, il n’a pas duré très longtemps pour « entrer en politique » très tôt…

Tout un symbole.

Rappelons que de 1992 à 1999, le taux des prélèvements obligatoires n’a cessé d’augmenter : Il passe, en 7 ans, d’à peine plus de 40 % du PIB à près de 43,5 %. 3,5 points, ou presque, de plus en un temps si court, c’est rarissime.

D’autant que « le besoin » n’a jamais été mécanique, puisque le PIB croissait encore.

Et pour cause. À la suite du référendum du 20 septembre 1992, la « Gauloisie-européenne » a ratifié le traité de Maastricht et s’engageait à respecter les critères de convergence pour entrer dans l’euro, notamment les cibles maximales de 3 % de déficit (une ânerie de technocrates) et de 60 % de dette en part de PIB (une autre ânerie de « sachants »).

Le troisième critère étant la maîtrise de l’inflation à moins de 2 % : C’est magique, ils en sont à rêver d’au moins 2 % d’inflation pour espérer régler les problèmes dans un avenir lointain…

Pourquoi sont-ce des konneries ?

Paradoxalement, parce que 3 % de déficit par an, ça met 100 % d’endettement en 33 ans, ni plus ni moins : Dans ces conditions, comment réduire l’endettement, SVP ?

Et pourquoi 3 % au lieu de 0 % ? C’est historique : Parce que le prévisionnel des comptes publics, le budget en 1992 allait atteindre 3 % de déficit.

Ils ont été une poignée de « hauts-fonctionnaires » à prévenir le locataire de l’Élysée et qu’il fallait que son « ami-allemand » lui laisse cette latitude-là à gérer en vue des élections à venir…

Aussi kon que ça.

Et pourquoi 60 % d’endettement alors que même les Japonais sont capables de s’endetter à plus de 260 % sans que cela ne leur pose trop de questions existentielles (et on ne parle pas des « ricains ») ?

Tout simplement parce que ça « verrouillait » les prévisionnels des années suivantes : Une patate-chaude pour une éventuelle alternance !

Qui a d’ailleurs eu lieu rapidement, mais avec des « responsables-politiques » qui en avaient accepté l’augure par avance, estimant que le « bloc-euro » pesant aussi lourd que l’économie du dollar-américain, aurait plus de chance de préserver ses industries et emplois, son économie, celles des « pays-membres » que dispersées chacune avec sa propre monnaie.

Logique.

Si mon pays respecte aisément l’objectif en termes de dette avec seulement 40 % fin 1992, le déficit plonge à 4,6 %  du PIB et menace la qualification du pays. Tous les efforts vont alors converger vers cet objectif : Le taux de TVA est relevé de deux points en 1995, la CSG est majorée tandis que la CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale) est créée.

Et les ménages sont en première ligne quand le taux des prélèvements obligatoires s’envole et atteint un sommet en 2009, à près de 44 %.

Il est aussi paradoxalement poussé par la reprise qui se dessine à partir de 1997 : Les bases fiscales (le revenu des ménages, la consommation ou les bénéfices des sociétés) évoluent en effet plus rapidement que le PIB, ce qui est habituel en phase d’accélération. Cela donne aussi le faux sentiment d’une aisance financière : C’est la fameuse cagnotte fiscale de 1999…

Vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas savoir…

Pressé par l’opinion et l’opposition, le gouvernement de « Tonton-Yoyo » de la troisième cohabitation décide alors pêle-mêle d’une baisse de 1 point du taux de TVA, de la suppression de la vignette automobile, de la réduction de l’impôt sur le revenu, et de la suppression de la contribution additionnelle de 10 % à l'impôt sur les sociétés.

Et patatras, comme la conjoncture se retourne, le taux des prélèvements obligatoires redescend à moins de 42 % en 2003.

Décisions « contra-cyclique » propres aux autistes-dogmatiques atteints de myopie : Ils auraient mieux fait de ne rien faire…

Mais, une fois arrivés là, ça veut commander même à la météo !

Sa remontée jusqu’en 2006 est encore une histoire de conjoncture : La poussée de la consommation alimente les entrées de TVA, celle des salaires donne de l’élan à l’impôt sur les revenus et la flambée de l’immobilier alimente l’ISF.

À cela s’ajoutent des facteurs plus techniques liés à la réforme de l’assurance-maladie qui aboutissent à un alourdissement de la fiscalité.

Le taux remonte à 43,6 %.

La mécanique s’inverse à nouveau en 2007 et l’Histoire s’accélère en 2009 avec une chute de près de 1 point. Un recul historique qui s’explique essentiellement par la violence de la récession qui fait fondre l’assiette fiscale, ainsi que par les allègements fiscaux décidés dans le cadre d’un énième plan de relance.

La crise de la dette souveraine ouvre à partir de 2010 une nouvelle période.

L’État est contraint à des tours de vis fiscaux sans précédent. Le compteur s’affole : Le taux revient en 2012 à son niveau de 1999, il le dépasse en 2013 et établit là son record historique à près de 45 %.

Entreprises et ménages sont sollicités de façon relativement équilibrée sur cette période et contribuent à l’évolution générale au prorata de leurs poids dans les prélèvements obligatoires : 65 % pour les ménages, 35 % pour les entreprises.

Tout en rappelant que cette distinction n’est que purement comptable.

Les ménages et les entreprises ne réagissent simplement pas de la même façon aux changements de leur environnement fiscal.

Pour les ménages, c’est clair, une dépense nouvelle est forcément compensée par une dépense en moins à court voire très court terme : Ça se traduit immanquablement par de la consommation en moins et un dégonflement de l’épargne de précaution, le retardement de grosses dépenses (travaux, achats d’équipement).

Pour une entreprise, il faut distinguer celles qui bénéficient d’une « rente de situation » (marchande ou réglementaire) et celles qui n’en ont pas encore.

Les premières répercutent les charges nouvelles sur leur prix ; les secondes s’adaptent comme les ménages en « pliant les gaules », en réduisant la voilure, en reportant les dépenses d’investissement (qui portent leur avenir), pour faire face et conserver leurs parts de marché à marge réduite.

Ce qui à terme les fragilise… et crée peu ou prou du chômage et au moins le gel des embauches.

Avec une infinité de variétés des réponses possibles en fonction des situations rencontrées…

Et notez qu’au final, c’est quand même « les ménages » qui en payent dans tous les cas la factures : Taxez le pet des vaches, ce n’est pas elles qui paieront la taxe !

À partir de 2014, la pression baisse, un peu, mais pas pour tout le monde : Les entreprises bénéficient du CICE alors que la barque continue de s’alourdir pour les ménages. La tendance se renforce en 2015 avec la montée en charge du CICE et les premières mesures du « pacte de stabilité ».

Le seuil de tolérance des « Gauloisiens-de-Gauloisie » face à l’impôt est franchi et ce n’est pas la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu qui va compenser la hausse des autres mesures fiscales.

Le constat est là : Les prélèvements obligatoires sont en mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) très nettement supérieurs aux autres économies comparables et ce sont les ménages sur lesquels s’est concentré l’effort : 3 points de plus depuis 2000.

C’est bien là l'origine du ras de bol fiscal des « gauloisiens ».

Et personne ne semble en tenir compte : On est encore, chez « les onze », dans l’annonce de mesurettes qui ne pèsent au mieux + ou – 0,5 % du PIB.

Alors qu’il faudrait sortir de ce cercle-infernal de la captation toujours plus grande de l’économie par une administration de « sachants » qui n’ont jamais imaginé que ça existe … ailleurs.

C’est complètement incroyable et pourtant.

C’est ce à quoi vous avez assisté mardi dernier, dans la cacophonie du plateau de TF15, où même les « solutions extrêmes » sont passées, semble-t-il, pour des utopies même pas très drôles.

Dommage finalement, mais c’est comme ça : Vous n’avez que ce que vous méritez, rien de plus.

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/ny-avez-vous-jamais-songe.html

 


Mesures de redressement des comptes publics

 

Vous l’aviez bien compris : Il va falloir faire un effort.

 

C’est assez simple : S’il y a 1.741 ou milliards accumulés de dettes publiques à rembourser, nous vous avons expliqué comment y parvenir sur la même durée que la constitution de cet Himalaya (1981 – 2011) pas plus tard que l’autre jour : En créant des excédents, tous les ans pendant la prochaine génération (2012 – 2042).

Objectif : Solder les années de gabegie… Gabegie des années transverses de gestion d’alternance du « toujours plus » et du n’importe comment.

C’est l’excédent qu’il y a à fournir : Vraiment pas un « monticule » à déplacer sur un PIB de 1.900 milliards (2010) même pas 3 % l’an du PIB de référence !

Comme celui-ci peut raisonnablement envisager de croître de 1 % par an sur les « 30 prochaines déprimées », je ne vous fais pas le calcul, mais les « marchés exogènes » seront évincés courant 2038 (c’est une « feuille » sous Excel) au profit de l’épargne des Français.

J’aime bien quand c’est le Peuple qui détient la dette de lui-même : Un jour, c’est un coup à faire une large « compensation-civile » !

Je souscris de l’emprunt national et je paye mes droits de succession (ou mes autres impôts avec ça) le moment venu, quand les comptes seront redressés.

Du Pinay après Pinay, en plus « sexy », mais pas avant 2038 : Le bel héritage que je laisserai ainsi à nos enfants pour la postérité !

J’adore la perspective.

Toutefois, toutefois, non seulement il faudra tenir la distance sans fléchir de cap, mais il faudra réduire bien avant et par un remède de cheval, la « machine à faire des déficits ».

C’était d’ailleurs la mission confiée à Nicolas Sarkozy dès 2007 : Vous avez pu voir comment il l’a largement oubliée en la piétinant consciencieusement, de surcroît.

Car le vrai problème, c’est bien plus de passer de 275 milliards de dépenses non-financées par an, 14,4 % du PIB, à zéro : Un effort gigantesque !

On reprend donc le graphique proposé par l’Institut Montaigne :

– Dépenses de l’État : 302 Md€. Dépenses des collectivités locales : 222 Md€, Dépenses parapubliques et autres démembrements : 67,5 Md€. Total : 591,5 Md€.

– Recettes publiques de la sphère « fiscale » : 502 milliards !

Déficit = 89,5 Md€.

Tout irait presque pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait pas les dérives « sociales » du modèle que le monde entier nous envie :

– Dépenses de retraite : 275 Md€. Assurance-maladie : 177 Md€ et autres 50 milliards pour un total de 502 milliards.

– Cotisations sociales : 320 Md€ tout confondu : Déficit social = 182 Md€.

Donc un solde général des comptes publics de 271,5 Md€…

Ce sont les données de bases.

Qu’on rassure tout de suite les économistes de tout poil avant de voir comment.

Comme nous le disions l’autre fois, les « Prélèvements Obligatoires » (PO) sont comptés de la sorte dans les comptes de la Nation :

PIB = Total des Valeurs ajoutées produites – PO = Total des Valeurs ajoutées consommées + Dépenses publiques.

Normalement, il y a égalité et ça donne, dans notre exemple tiré des chiffres arrondis actuellement connus (et pour faire simple) :

1.900 Md€ – 822 Md€ = 1.078 Md€ + 1.093,5 Md€ (la dépense publique totale) en toute logique arithmétique.

PIB réalisé – PIB produit = Déficits publics, ou 1.900 – 2.171,5 = 271,5 Md€, ce qu’on va dire qu’on retrouve effectivement dans les statistiques 2010.

(2011 n’est pas terminé).

Remarque : Quand on veut mesurer la part des PO dans le PIB, on mélange un peu des choux et des carottes et on fait 1.092,5/2.171,5 = 50,31 %.

Mais ce ne sont pas les chiffres qu’on vous présente, bien entendu : « Ils » préfèrent vous causer de 822/1.900, soit 43,26 % pour vous cacher la « nationalisation-rampante » et moscovite-léniniste que nous subissons tous les jours : Ça fait nettement plus « noble » pour un pays démocratique et soi-disant libéral (avancé).

Jusque-là, on est cohérent avec ce qu’on connaît de ce que l’on veut bien nous dire de l’état de santé financière du pays…

Constat : Nous « plombons » les comptes de la nation de 271,5 milliards tous les ans.

Il faut au successeur de « Bling-Bling » arrêter la gabegie et poursuivre l’effort les années suivantes.

Ce qui est assez simple :

1 – Demain, on rend au peuple ce qui appartient au peuple : Ses cotisations sociales !

Aux partenaires sociaux de savoir et de décider quelle couverture sociale ils veulent et à quel prix (de cotisation).

– Risque-Maladie (incapacité, indemnités-journalières, remboursement de soins etc.) ;

– Risque-Vieillesse (retraite de base et complémentaires) ;

– Risque-famille (Quelle politique familiale ils veulent pour récupérer les salariés et leur salaire, pour ne pas euthanasier leurs futurs clients-producteurs ?) ;

– Risque-chômage : Quid des prestations et de l’accompagnement pour soutenir le « consommateur-producteur » ;

– Risque-dépendance : Comment on « gère » les seniors et moins seniors une fois épuisé toutes les ressources de solidarité.

Une base de cotisation, celle qu’ils veulent. Mais un budget à l’équilibre tous les ans (voire même quelques excédents mineurs pour « écraser » les années à grippe)

Le rapport entre les deux = un taux.

Qui varie tous les ans (tous les trimestres ?) en fonction des coûts et des assiettes.

S’ils ne trouvent pas un accord dans les 6 mois, le Président légifère par voie d’ordonnances : Les cotisations sur les revenus du travail sont fusionnés (part salariale + part patronale) ; elles sont remises dans le « brut » à verser, direct sur la feuille de paye, et prélevés d’office avant versement du net dû…

On peut étendre la mesure à toutes les transactions d’argent si ça paraît encore plus simple (une sorte de super CSG, par exemple…)

Et le produit de la CSG actuel est redonné aux caisses.

Globalement, je l’ai déjà dit, il faut 10 points de « cotisation » en plus ou un mix entre assiette élargie et taux enflé.

Gain : 182 milliards.

Le montant des déficits actuels : Simple, non ?

2 – La dépense publique locale : Elle est gelé à 3.700 euros par habitants, tout compris entre commune, communauté de communes, départements, régions. Qu’ils se démerdent.

C’était l’objet attendu de la réforme tant espérée des collectivités locales et de la surprenante initiative relative à la Taxe Professionnelle.

L’une s’est hélas arrêtée au milieu du ruisseau, l’autre n’a pas voulu toucher à l’ensemble mais seulement à un bout…

En contrepartie, on fusionne tous les impôts locaux en un seul qui viennent « s’imputer sur l’impôt sur le revenus des personnes, physique et morale ».

Gain nul, sauf à avoir une meilleure lisibilité et l’interdiction de tout emprunt hors la « clause de sauvegarde » (que je détaillerai peut-être plus tard).

3 – Dépense publique générale : Une autre paire de manches, puisqu’il faut aller chercher 169,5 Md€/an (hors le remboursement de la dette comme expliqué hier) !

Là encore, ce n’est pas très compliqué :

3.1 – Suspension des effets de toutes les niches fiscales (et sociales) : Suspension ne veut pas dire disparition, mais des effets remis à plus tard (quand ça ira mieux).

Gains immédiats et en trésorerie : 77 milliards.

Là, comme ça, rien qu’en claquant dans les doigts.

Et en plus, c’est une mesure générale (simple à mettre en œuvre) et présentée comme provisoire : On ira en dérogeant à cette règle, au fil du temps, pour les niches les moins coûteuses et les plus « sensibles »…

3.2 – 20 milliards à trouver sur la manipulation des taux de TVA (au mieux pour les « moins bien lotis » mais globalement un peu plus de 2 points, presque insensible).

Mais on peut « frapper un grand coup » : Passer au taux normal de 25 %, ce que supporte bien des économies européennes tout-à-fait comparables, c’est en vrac à 35,1 Md€ (dans la réalité bien moins car ce serait ignorer les effets sur la réduction corrélative du pouvoir d’achat : Il me paraîtrait plus souhaitable de retrouver notre ancien taux de 20 %, bien plus commode pour le calcul mental entre HT et TTC). Mais comme ce n’est pas suffisant, il passerait à 22 %.

Gains : 15,6 Md€ (et ça reste encore « insensible » pour le consommateur).

Taux réduit à 7 % généralisé (c’est d’ailleurs dans les tuyaux) : Gains : 3,9 Md€

Idem pour le taux super-réduit qui disparaîtrait au moins provisoirement (avec dérogations au fil du temps, pour les « niches-TVA » les moins coûteuses et les plus sensibles…) Gain : 2,45 Md€.

Total : 21,95 Md€/an

3.3 – Instauration de la CSPM : Cotisation Sur (ou Sociale) les Produits Manufacturés.

Toute entreprise qui a dans ses comptes sociaux plus de 90 % d’acquisitions de biens ou de services, hors les matières premières brutes, dans ses comptes 60, 61 et 62 venant d’entreprises sises en « Gauloisie » en est totalement exonérée.

Les autres payent 20 % de taxe sur leur chiffre d’affaires à répercuter sur leur prix.

Qu’on compte bien : L’assiette est évaluée à 400 milliards !

Peut-être beaucoup plus au début, mais devra diminuer par la suite.

Gain estimé : 70 à 80 milliards les premières années.

Ce qui nous fait donc 168,95 à 180 Md€ soit à peu près le montant que l’on recherche pour ne plus « produire du déficit »…

Et surtout s’y tenir.

Parce que l’un des effets attendus de la « CSPM », bien qu’il faille aux entreprises leur laisser le temps de s’adapter à la nouvelle donne sur les prix et la fabrication de leurs marges, c’est de « relocaliser » au pays.

Comme dit Nicolas Sarkozy : Oui aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en Chine, non aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en France…

Je vous donne un exemple qui s’appelle Moulinex : Son dernier patron (un « X », ne soyez donc pas surpris) a tenu le raisonnement inverse.

Il a maintenu les sites normands et bretons pour aller vendre en Russie avec des prix et des marges de « Gaulois » : Un flop total tel qu’en même pas deux exercices il a vendu les ruines à SEB (et encore, ce n’est pas lui mais le liquidateur-judiciaire. Lui il s’est contenté de toucher son « golden-parachute », son article 39 et de tirer sa révérence en espérant être recasé dans une autre boutique à détruire).

Au pire, on fait le calcul en tenant compte de la « CSPM », si je suis capable de vendre à prix chinois plus « l’amende », plus les droits de douanes, plus le transport, plus la TVA et plus tout le bastringue en France à prix français alors que le Français-de-base n’est pas capable d’en faire autant avec ses seuls coûts locaux, c’est de la recette en plus pour les comptes de l’État.

En revanche, si je m’appelle Toyota (ou « Simca-1000-Pigeot », ou Dacia), que je monte une usine à Valenciennes avec des sous-traitants locaux qui eux-mêmes s’approvisionnent au pays, à moins cher, je bats à plat de couture n’importe qui.

Car notez au passage que la CSPM exclue les productions à l’export.

Car notez au passage qu’avec tout ça, les salariés qui toucheront moins pour prendre en charge « leur séku », qui vont également devoir assumer les « petites » hausses de TVA, quand ils auront le choix entre une production manufacturière (les produits bruts, en vrac ou agricole ne sont pas manufacturés), importée même partiellement (10 % des coûts) une CSPM de 20 % pour le plaisir, ils vont être les premiers à exiger d’acheter « local » (voire européen dès que la mesure sera étendue à « l’eurozone »)…

D’où une autre conséquence : Car en plus, je crée des emplois locaux, je cotise localement à la Sécurité sociale, transformant des « assistés-sociaux » en « créateurs de valeur-ajoutée » locale.

Tous ceux-là payent leurs impôts localement, j’élargis donc les assiettes : Je peux alors commencer à « déroger » aux principes des points « 3.1 et 3.2 » ci-dessus.

Pas compliqué, non ?

Alors qu’attend-on pour s’y mettre : On vient de perdre 5 ans, on se fait ridiculiser par la première agence de notation venue, on est la risée du monde entier à claquer plus de pognon qu’on peut en produire : Il faudrait quand même que ça s’arrête un jour ou l’autre.

Et puis ensuite, à François Hollande d’affiner dans la dentelle si ça l’amuse.

L’exposé de la « dentelle fine de la rupture » (concept qui va à merveille à un « grand méchant-mou ») tant attendue : Une autre fois !

Car il faut qu’il y aille, même brutalement, comme on l’attendait de François Fillon quand il nous a assuré à l’été 2007 qu’il était « à la tête d’un État en faillite ».

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/2015/01/lien-permanent.html

 


Une possibilité que j'aurais soulevée si j’avais été de « gauche » !...

 

Prélèvements obligatoires sur les successions et investissements publics

Des propositions rédigée en 2011, mais plus que jamais d’actualité…

 

Mais je ne suis pas de « gauche », alors j’ai laissé couler de l’eau sous les ponts en attendant que les « forces de progrès » s’y attèlent.

Un tort pour mon pays, faut-il rajouter honnêtement, puisqu’elles sont « si nulles » qu’elles n’y ont jamais ouvertement pensé.

Vous vous souvenez naturellement du « Candidat-Président » des années 2006/2007. Son propos était clair : Il voulait, entre autres choses, que les Français puissent transmettre « toute une vie d’efforts et de labeurs » à leurs descendants sans que l’État ne vienne y prendre sa part.

Autrement dit, alléger les droits de succession quand elles s’ouvrent dans la douleur d’un déchirement éternel et par la même occasion les droits de donation, autrement dit toute les cessions « à titre gratuit » et autres « libéralités » entre vifs et « prédécédés » (les termes idoines dans la terminologie juridique).

C’est d’ailleurs ce qu’il a fait avec la TEPA dès qu’il a été élu.

On a raccourcis les délais de répétition, augmenté les planchers, diminué les « droits-dus » afin de permettre qu’une génération aux abois bénéficie des largesses d’une génération de parents comblée par la vie.

Tant mieux : Quand une « niche fiscale » s’ouvre, je ne suis pas le dernier à en mettre en évidence tout l’intérêt de la manœuvre à réaliser, en bon « fiscaliste » bien né. C’est un réflexe professionnel…

D’ailleurs assez curieusement, la plupart de « mes meilleurs clients » en ont largement profité, de façon contre-productive : Tous voulaient échapper à l’ISF (l’Impôt Stupide des Français, selon le mot d’Albert Frère) et « donner » à leur descendance leur paraissait pas stupide du tout.

Mais, pour se protéger des aléas de la vie, en général ils se séparaient, sur les conseils des notaires de famille, de la nue-propriété de leur patrimoine, ou d’une partie, pour se garder au chaud l’usufruit, « l’usage » de leurs biens de rendement et « de rapport ».

C’est que ça fait des actes et donc des honoraires pour l’aimable confrérie des notaires, qui vendait aussi l’idée qu’ainsi la succession à venir de leurs « bons clients » était réglée par avance et sans drame futur dans la fratrie survivante.

Grande rigolade : Ils n’échappaient pas du tout à l’ISF, tout juste étaient-ils délestés de quelques frais (notariaux), parfois des queues de droits dus au Trésor…

Pas toujours en fait : Il s’agissait de passer juste sous les « planchers légaux » du tarif, pour ne rien avoir à payer et d’attendre la prochaine prescription.

C’est dire s’il en restait.

Et puis c’était l’occasion de se montrer généreux envers un fils et la bru désargentés et de se débarrasser d’une partie de patrimoine peu avantageuse, voire « coûteuse » en redonnant des « obligations » au rendement parfois négatif, ou des pâtés d’immeubles squattés par des hurluberlus qui le détruisaient consciencieusement au fil du temps avant que d’être expulsés (et exproprié pour le fils) pour cause d’insalubrité par l’autorité municipale qui s’engageait ainsi à soutenir les « sans papier » et faisait ses choux gras en « municipalisant » des friches à reconquérir au détriment du citoyen lambda !

Je sais, je peux témoigner de ces « immenses générosités », parce que j’ai vu faire…

Mais heureusement, toutes les parentèles ne sont pas tous comme ça : il y a eu effectivement quelques « transferts » judicieux, notamment autour de patrimoine d’activités laborieuses, parfois très réussies.

Revenons au fait de ce billet : Vous avez d’un côté quelques 1.741 milliards (pas tout-à-fait) d’endettement public, tout compris.

Et ça augmente de l’ordre de 5 % l’an tellement nous sommes bien gouvernés par notre « Ô combien vénéré Président » qui en vient à donner des leçons de bonne gestion publique aux meilleurs d’entre les chefs d’États du G20 et de « l’Eurozone » à bientôt 28, ou 17 (selon qu’on cause ou non d’Euro) !

Va pour le passif…

Et à l’actif, on a quoi ?

Un truc proprement stupéfiant !...

Les « ménages », et seulement les ménages, pas les entreprises, ni les « institutionnels », pas la « chose publique » ni ses démembrements, possédaient en 2005 (donc à peu près à la même époque), 9.009,8 milliards d’actifs, duquel il convenait de retirer quand même un endettement « privé » de l’ordre de 943,1 milliards d’après les comptes de la Banque de France (qui ne fait plus banquier mais persiste à faire des « études »).

Soit un net de 8.066,6 milliards d’euros…

Sachant que globalement on a compté 548.541 décès en 2009, ce qui, rapporté aux 65,384.885 millions (d’aujourd’hui) de « résidents », représentent  67,674 milliards d’euros, à peu près, qui « transitent à titre gratuit » d’une poche à l’autre tous les ans.

Mais il faut noter que ces « transmissions » ne représentaient qu’un montant de 6,4 milliards d’euros, dont 5,5 milliards d’euros de droits de succession, au titre des recettes publiques, pour seulement quelques 330.000 successions déclarées par an, et 0,9 milliard de droits de donation, pour 260.000 donations annuelles en 2010 : Tout le monde n’a pas forcément un patrimoine conséquent tel qu’il passe par la case « Trésor-public ».

Ce qui nous fait un taux global de prélèvements obligatoires de l’ordre de 12,3 % pour les seules successions…

Cher, me direz-vous !

Pas tant que ça, en fait.

D’abord parce que ça n’arrive qu’une fois par génération, globalement tous les 30 ans (et 12,3 % sur 30 ans, ça nous fait que 0,41 %/an, même pas le premier taux de l’ISF : D’où l’impérieuse nécessité de ne pas payer deux fois pour la même chose) ;

Et parce qu’il faut savoir compter : En 30 ans de « fiscalité délirante », on a réussi à faire quelques 1.741 milliards d’endettement public, comme rappelé ci-dessus.

Soit environ 58 Md€ par an ou encore + 2,99 % tous les ans de notre PIB actuel (et présumé).

Et l’on constate qu’en valeur, la « fortune des ménages » a cru de + 5,4 %/an de 1995 à 2005, en 20 ans, contre un accroissement de seulement + 3,7 % des dépenses de consommation. Une progression particulièrement soutenue depuis 2004 (+ 10,6 % cette année-là ; + 7,3 % en 2005) d’après l’INSEE.

Notons quand même, pour tempérer le propos, que si les « ménages français » détiennent ensemble 75 % du patrimoine national, 80 % sont propriétaire de leur logement, moins de 10 % le sont des autres bâtiments et ouvrages de génie-civil ou des machines et équipements.

C’est dire que leur « bonne fortune » est immobilisée durablement et ne sert pour l’essentiel qu'à leur logement et celui de quelques-uns de leurs compatriotes.

Pour être encore plus précis, au cours des dix dernières années le patrimoine des ménages a augmenté au rythme de + 10 % par an alors que le produit intérieur brut ne progressait que de + 3,7 % en valeur.

Il représente désormais plus de sept années de revenu disponible brut, contre moins de cinq années sur la période 1995-1997.

Et depuis 1998, c’est la hausse des prix de l’immobilier qui reste le principal vecteur d’accroissement du patrimoine !

Autrement dit, le « marché » augmente face à la rareté, ce qui ne signifie pas que ces patrimoines deviennent « liquides », sauf à l’occasion de successions « forcées » par le destin des mortels que nous sommes tous !

Mais à l’évidence, si j’étais de « gauche », je mettrais en évidence un jeu de vase communicant et bien plus : Plus la « chose publique » s’endette, plus les ménages s’enrichissent !

C’est criant.

Un jeu de vases communicants assez évident.

D’un autre côté, il devient bien clair que plus les politiques économiques conduites par les différents gouvernements successifs pendant la période se mêlent de tout et de rien, plus elles deviennent inefficientes à régler les problèmes sociaux des populations dont elles ont la charge :

1 – Elles y parviennent mal tant l’écart entre les déciles des « plus riches » et les « plus pauvres » s’accroît (on nous le rappelle assez souvent pour s’en souvenir) ;

2 – Elles n’y parviennent qu’en s’endettant toujours plus, ne voyant jamais venir le fruit de leurs efforts consentis en endettement.

Une belle faillite de l’État-providence !

Passons, ce n’est pas le propos du jour.

Si comme on vient de le montrer 67,674 milliards « transitent à titre gratuit » d’une poche à l’autre tous les ans, en 30 ans, c’est donc 2.030,22 milliards qui se baladeront entre générations… de 30 ans !

Soit 116,61 % de notre dette commune actuelle : C’est dire s’il y a des vases plus que communicants.

Imaginez, imaginez un seul instant qu’un individu normalement constitué se dise tout d’un coup que l’enrichissement des ménages n’est pas seulement le fruit de leur labeur (ou de leur bonne fortune de naissance), mais à la fois due à la conduite désastreuse des affaires publiques financées par un endettement massif et la cupidité de ses compatriotes qui entassent des plus-values éhontées pour être financées par l'incurie de la Nation, et se décide à « spolier », donc « à la sortie » de vie ce « racket des particuliers », l’un compensera l’autre en claquant dans les doigts…

Naturellement, ce n’est pas comme ça qu’il faut procéder : La « nationalisation » des patrimoines successoraux est une ineptie : Il ne ferait que faire grossir encore plus le poids de l’État-incapable (et incapacitant) à résoudre ses propres problèmes ; il empêcherait la « liquidation » des patrimoines entraînant ipso-facto le renchérissement des valeurs (et la rareté des disponibilités).

En revanche, tripler les poids des prélèvements obligatoires (de 12 % à 37 %) au moment de l’ouverture d’une succession, non seulement remettrait sur le marché des « ventes forcées » par les héritiers de quelques 16,5 Md€ de patrimoine foncier immobilisé, détendant forcément les prix au mètre-carré, réduisant du coup les soucis d’hébergement de bien des foyers, et ferait rentrer dans les caisses de l’État l’équivalent en recettes supplémentaires à affecter au désendettement.

Vous me direz qu’avec 16,5 milliards tous les ans, on ne comble même pas le déficit courant et qu’il faudrait 105,5 ans pour réduire l’endettement publik à néant.

Il y a d’autres pistes à étudier en complément : Notamment la « création de capital » en investissements publics.

Qu’on compte bien : Quand un ménage est surendetté, il commence par cesser de faire des achats durables pour se concentrer sur l’essentiel du quotidien.

Pas la « force publique », qui persiste à accumuler 55,9 Md€ d’investissement par an, vaille que vaille.

Soit 122 % de l’accroissement de la croissance de la dette brute.

Et si on disait tous ensemble « STOP ! »

Un bien gros, bien fort, bien puissant « STOP » : On se serre la ceinture, histoire de dégonfler la baudruche quelques temps…

C’est naturellement plus compliqué que ça, puisque les premiers à souffrir seraient les entreprises (et leurs salariés) qui participent au PIB en répondant aux appels d’offres d’investissement publics.

Nos équipements communs iraient peut-être même en se dégradant, notre indépendance militaire en souffrirait…

Mettons alors qu’on ne finance plus que le tiers indispensables, par voie d’emprunt (il faut ce qu’il faut en matière de durabilité) émis auprès du public et non pas sur les marchés internationaux qui font la loi (mais vous aurez noté que la semaine dernière, le FESF a pu emprunter 1,98 Md€ à trois mois au taux annuel de 0,222 %/an, 5 fois moins cher qu’auprès de la BCE et son taux de base interbancaire, malgré les « défiances » surmédiatisées des agences de notations anglo-saxonnes), vous venez de trouver, quasi-immédiatement quelques 53,7 Md€, (117 % de la charges des intérêts dus) à affecter au désendettement général.

Ce qui réduit tout d’un coup la durée de l’extinction total, je dis bien total des dettes accumulées jusque-là auprès des « marchés » en quelques 32 ans ! L’objectif, le but, recherché.

À peine plus que ce qui a été fait jusque-là à l’envers…

Avouons aussi que je fais l’impasse sur les « donations entre vifs ».

Je sais bien qu’un « fiscaliste », surtout quand il bosse pour l’administration, un notaire, un juriste, fait souvent l’amalgame.

À tort à mon sens, parce que je reste « civil » et que l’économie d’un transfert de patrimoine est différente quand elle est voulue ou subie.

Dans un cas, on dote d’une cuillère en argent un gamin qui a l’avenir devant lui pour multiplier les pots de confiture dans lesquels piocher, dans l’autre cas, ce sont les « choses » patrimoniales qui changent seulement de titulaire : Le pied n’est plus le même quand il entre dans les charentaises, et les charentaises ne « s’enrichissent » pas d’un nouveau titulaire.

D’autant mieux qu’on « hérite » plutôt vers 65 ans, sa propre vie derrière soi, alors qu’on peut devenir « donataire », 10, 20 ou 30 ans plus tôt, la vie encore devant soi, et ça change tout pour le bonhomme et le pays…

Mais bon, comme je ne suis pas de « gauche », je réserve la recette du devenir à un candidat de « droite » !...

C’est de l’atavisme familial : Je n’y peux rien !

I3

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/article-y-a-un-truc-que-si-j-etais-de-goche-92447096.html

 


« Abstention » ou « blanc » ?

 

Pour ma part, c’est « blanc ».

 

Blanc pour la semaine seulement. Je ne suis plus là, plus « traçable », je veux dire sans appareil électronique connecté et émetteur/récepteur, comme en plongée profonde, en apnée, sans une seule petite bulle, coupé du monde.

Pour quelle raison ? Eh bien celle-ci est tellement « secrète » qu’elle n’existe même pas.

D’ailleurs, je ne sais même plus de quoi que vous voulez causer !

Il n’y en a et n’y en aura jamais aucune trace nulle part. Enfin…

Si ça « foire », j’apparaitrai peut-être à la rubrique nécrologique, ou mieux pour moi-même, à celle des « faits-divers » dans un journal de province, mais ça veut dire que j’aurai échoué et là, il n’en est même pas question.

Sans ça, je n’aurai pas accepté, naturellement…

Ceci dit, c’est pour vous expliquer que comme je suis « en vacanceS », eh bien vous aussi.

Rien de grave, je n’ai juste pas eu le temps de vous mettre en ligne quelques posts comme à mon habitude : Délais trop courts.

Et je me suis posé la question : Abstention ou blanc ?

D’autres ont répondu. Des « matheux ».

Parfois ça compte aussi intelligemment, puisque pour ma part j’avais déjà anticipé depuis juin 2014, me souvins-je.

Et ça ne loupe pas.

Si « Marinella-tchi-tchi » est quasiment certaine d’être au second tour, en revanche l’incertitude reste encore très forte à moins d’un mois de la première échéance pour savoir qui sera son challenger.

Et bien que la campagne, la vraie, peine à démarrer sur des débats d’orientations politiques, nous sommes abreuvés de sondages quotidiens et concurrents. Chaque fluctuation d’intentions de vote est passée au microscope et commentée. On a vite oublié la période bien brève, il est vrai, où les sondages ont été mis à l’index après l’échec flagrant des prévisions qu’on voulait y voir, en particulier avec le « Brexit » et l’élection de « MacDonald-Trompe ».

On suit donc l’évolution des courbes des uns et des autres selon chaque institut, chacun s’évertuant à pronostiquer quels seront les résultats du jour d’après. Plus fondamentalement, les deux énigmes restent à ce jour, qui de « Fifi-le-souteneur » ou « Manu-MacRond » sera au deuxième tour, et secundo de savoir si « Marinella-tchi-tchi » peut gagner la présidentielle au deuxième tour.

L’hypothèse de son passage en force dès le premier tour semblant s’estomper compte tenu de la dissolution de sa candidature dans une offre pléthorique.

Onze candidats (une équipe de foot au complet), dont trois qui viennent manger sur ses plates-bandes, la concurrence existe donc là où souvenez-vous, son « papa-à-elle » ne faisait qu’une bouchée de « son félon » « maigre-et-tiste ».

En termes de probabilités, on peut dire qu’aujourd’hui, d’après les sondages et les analystes (dont je ne suis pas), « Manu-MacRond » a de fortes chances d’arriver deuxième au premier tour (peut-être même premier), et donc premier au second tour.

Mais ce n’est qu’aujourd’hui et ça peut encore changer.

Simplement, s’agissant d’un événement unique – une seule élection présidentielle – la notion de probabilité, si elle donne bien une appréhension de ce qui devrait se passer, ne dit rien en fait sur ce qui va vraiment se passer.

Car pour faire une prédiction crédible, il faut pouvoir disposer d’un modèle permettant d’envisager l’évolution dans le temps des différentes intentions de vote et donc de prédire ce qu’elles seront le jour du vote.

Et les « matheux » savent développer des modèles « de dynamique d’opinion » dans le cadre de la « socio-physique », une nouvelle discipline de recherche qui existait déjà chez les physiciens.

Ce modèle aurait paraît-il permis de prédire la victoire de « MacDonald-Trompe » dès l’été 2016…

Et souvenez-vous d’il n’y a seulement que quelques mois, avant « primaire de droâte », c’était « Juppette » qui était donné gagnant : Il n’est même pas sur la ligne de départ. Et à peu près au même moment, l’hiver 2016, il n’était même pas question de « Manu-MacRond » … Qui ? Ah oui le petit-kon qui fait ministre ?

Alors quid sur le cas « Gauloisien » ?

Car indépendamment de pouvoir connaître les intentions de vote pour les deux candidats finalistes du deuxième tour, un autre phénomène plus difficile à appréhender, risque fort de bouleverser la donne, tout particulièrement pour le vote du 7 mai, le second tour.

Le lendemain lundi 8, de toute façon on ne dessoûle pas : C’est férié, au moins autant que le lundi précédant du 1er mai.

Il s’agit de ce que les spécialistes appellent « l’abstention différenciée » qui pourrait faire gagner le jour du vote le candidat placé au deuxième rang en intentions de vote.

Effectivement, l’ensemble des sondages prévoit une abstention inégalée pour des présidentielles. Par ailleurs, il est généralement admis que les abstentions se font au profit des candidats hors institution, au détriment des sortants, mais cette fois il n’y a pas de sortant. En plus, si « Marinella-tchi-tchi » et « Manu-MacRond » se retrouvent au second tour, tous deux peuvent être perçus comme hors système.

Donc, considérons deux candidats A et B avec des intentions de vote a et b (b = 1 – a et a = 1 – b), et des taux de participation effective x et y pour l’un et l’autre, mathématiquement les votes exprimés sont donc a facteur de x et b facteur de y.

« A » gagne lorsque (ax) > (by), c’est-à-dire pour y < ax/(1 – a) et inversement.

Vous avez suivi ?

Alors on continue.

On en conclut que pour le candidat A, étant donné une intention de vote a et une participation x, ce dernier gagne l’élection dès que la participation pour B est inférieure à la valeur critique ax/(1 – a).

Et inversement.

Et de considérer que cette condition peut être satisfaite avec des intentions vote pour B supérieures à celles de A.

Ainsi des intentions de vote minoritaires (a < b) se transforment en vote majoritaire (ax) > (by). On peut donc identifier toutes les zones de participation différenciée dans lesquelles B perd l’élection même avec des intentions vote supérieures à celles de A.

Et la valeur critique de participation pour B en fonction des intentions de vote pour A dans le cas d’une participation, est de x = 0,90.

Toute participation pour B au-dessous fait gagner A alors qu’au-dessus c’est B qui gagne.

Appliquons ce résultat au cas d’un deuxième tour avec « Marinella-tchi-tchi » et soit « MacRond » soit « Fifi-le-souteneur » : Dans ce cas, si les électeurs de « Marinella-tchi-tchi » seront, en grande partie, des électeurs qui veulent voter pour elle, ce ne sera pas le cas pour son challenger, quel qu’il soit.

En effet, l’activation, maintenant systématique pour toute élection qui pourrait voir gagner un candidat « F.haine », de ce que l’on appelle le « Front républicain » (ou « du refus » dont je suis) amène un grand nombre d’électeurs du challenger à voter non pas pour lui mais contre la candidate « F.haine ».

En revanche, ce qui est nouveau dans la prochaine élection est que, pour la première fois, un nombre certain de futurs électeurs anti-F.haine du deuxième tour auront décidé de le faire à contrecœur, avec aversion pour tel ou tel challenger.

Pour empêcher la victoire de « Marinella-tchi-tchi », ils se forceront à faire un choix qui leur déplaira, mais alors il est tout à fait probable que beaucoup « profiteront » de la moindre « bonne excuse » pour au dernier moment ne pas y aller.

C’est la vieille règle du scrutin uninominal à deux tours : Au premier on vote « pour », au second on vote « contre » ou on va à la pêche…

On ne retrouve pas cet effet avec le vote uninominal à un seul tour où l’on vote « contre » tout de suite (ou on va à la pêche, cas des USA) et encore moins dans les scrutins à la proportionnelle où là de toute façon ce sont les partis qui font la « loi des listes », l’électeur ne faisant que trancher entre tous les « pour » possibles.

Naturellement, sauf en Irlande où le citoyen a le droit de panacher plusieurs listes, voire d’en changer l’ordre.

Mais eux mettent 8 jours pour un dépouillement et ils ne sont pas très nombreux de surcroît…

Conséquemment et en toute logique, on peut aussi faire l’hypothèse réaliste qu’il y aura plus d’abstentions pour le challenger de « Marinella-tchi-tchi » que pour elle. Et on peut alors calculer le « différentiel d’abstention » nécessaire pour compenser la distance à 50 % des intentions de vote pour elle.

Par exemple pour la candidate du « F.haine », une participation de 90 % et 42 % d’intention de vote (58 % d’intentions de vote pour son challenger), la font gagner dès que la participation pour son challenger est plus petite que 65,17 %. Une participation de 65 % lui donnera une majorité à 50,07 %.

Autre exemple, en considérant toujours pour elle, une participation de 85 % avec 45 % d’intentions de vote, et elle est élue dès que la participation pour son challenger est au-dessous de 69,55 %.

Une participation à 69,5 % pour le challenger lui donne la victoire avec 50,02 % des voix exprimées.

C’est mathématique, qu’on vous dit.

On pourrait multiplier les cas de figure réalistes qui lui donnent la victoire avec bien moins que 50 % d’intentions de vote. Ces résultats démontrent qu’en plus de la campagne pour gagner les intentions de vote les plus élevées, la mobilisation du dernier jour pour aller voter pour celle ou celui qu’on aura choisi, ou qu’on se sera forcé à choisir, sera décisif dans la victoire de cette élection.

Alors, si la presse et autre média évoque un « plafond de verre » toujours actif et situé au-dessous de 50 %, elle peut devenir la prochaine Présidente de la République grâce à une « abstention différenciée » qui n’apparaît pas être forcément excessive.

Et c’est là que c’est intéressant pour un « primo-exilé » comme moi, puisqu’on constate par ailleurs que les « Gauloisiens-de-Gauloisie » ne sont pas satisfaits de cette offre politique-là et souhaitent le faire savoir.

En effet, selon un sondage réalisé par Ipsos, 40 % des électeurs seraient prêts à voter blanc si celui-ci était reconnu.

Ils étaient seulement 26 % en 2014. « Aujourd’hui, une pétition en faveur du vote blanc a déjà recueilli 230.000 signatures, c’est la première fois qu’une telle démarche a autant de succès », explique au quotidien le boss de l’Association pour la reconnaissance du vote blanc.

De blanc à abstention, il y a juste le soleil…

Alors que ma démarche sera de voter nul, ce qui retire autant à l’un et à l’autre, mais transformera l’élu(e) en « plus mauvais élu(e) » de la Vème, le vote blanc ou l’abstention peut très bien rendre « démocratique » une élection contestable par ailleurs…

Lui promettant de chaudes heures pour tout un quinquennat, pire que celui de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » voire encore de « Bling-bling » (qui a échappé de peu à ce désastre contre « Ségololo »…)

D’autant qu’on sait aussi deux choses :

1) Les électeurs de « Marinella-tchi-tchi » sont ceux qui se déclarent le plus sûrs de leur vote.

2) Climat délétère, rejet des personnes, sentiment « complotiste » : Au 2ème tour, les résistances au vote « républicain »/tentation de l’abstention à l’égard de l’opposant du « F.Haine » seront fortes.

Et ce qu’il faut retenir de ces études de « matheux », c’est qu’avec « une participation globale de 79 % avec 44 % d’intentions de vote pour MLP, elle obtient une majorité de 50,25 % si la participation pour elle s’élève à 90 % contre 70 % pour son challenger ».

Grosses fissures dans le plafond de verre.

De plus, pour venir confirmer cette étude, un sondage (Ipsos) mesure que 50 % des électeurs de « Manu-MacRond » se disent (malgré tout) encore indécis… Chez la candidate cette proportion de « sûrs de leur vote » atteint déjà 80 %…

Refaite les calculs si le cœur vous en dit, ce n’est pas un poisson d’avril même si c’est le jour, mais j’en conclue qu’elle n’a pas encore perdue.

Le 8 mai pourrait être « gueule de bois » : Tout dépendra de la météo…

Si peu de chose, finalement : Quelques nuées et toc, elle est recalée.

Grand beau-temps, et elle nous fera le coup du « Soleil d’Austerlitz » (la bataille, pas la gare…)

Ceci dit, je vous laisse à vos réflexions sur le sujet pendant au moins 8 jours (peut-être plus : Ce qui vous laissera du temps pour résoudre l’énigme d’hier).

Heureusement pour vous (et le pays), vous avez droit à une session de rattrapage en juin

Bonne semaine à toutes et à tous !

I3

http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/04/abstention-ou-blanc.html