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février 2017

Un programme suicidaire.

 

Quelques éléments concernant « Mes-Luches »

La « Gauloisie-insoumise » a précisé son programme… Enfin, disons que dans l’attente d’un corbillard ou d’un covoiturage avec « Âme-Mont » et les « écololo-bobos », j’ai pu avoir une ébauche de chiffrage, que je vous soumets pour la postérité.

En fait, c’est dans une émission retransmise sur YouTube et Facebook que « Mes-Luches » a présenté, dimanche 19 février, le cadrage macroéconomique de son programme.

Et finalement, en résumé, il compte sur une politique d’investissement et de relance budgétaire pour réduire massivement le chômage et autoriser des taux de croissance et d’inflation très flatteurs sur le quinquennat, en même temps qu’une réduction de la dette publique.

Ainsi s’est-il engagé sur une baisse le taux de chômage de 10 % de la population active aujourd’hui à 6 % en 2022, en promettant une croissance de la richesse nationale supérieure à 2 % par an dès l’année prochaine…

Que du bonheur !

Des prévisions très supérieures à celles du gouvernement actuel, de la Commission européenne ou du Fonds monétaire international (FMI), mais son équipe justifie ce sursaut économique par « l’efficacité » de son programme, baptisé « l’Avenir en commun ».

Et c’est beau comme un camion-neuf, les utopies…

Très vite après son arrivée à l’Élysée, il débloquerait 100 milliards d’euros d’investissements, financés par l’emprunt.

Coût financier prévisionnel autour de 2 milliards/an, si ma calculette « Windows » (merci à Bill Gates) fonctionne correctement.

Pour lui, il s’agit « d’injecter une masse suffisante qui remette en route l’activité », a-t-il expliqué, lors de cette émission entièrement consacrée au chiffrage de son projet.

Au point où on en est, 100 milliards de plus, après le « plan de rilance » de « Devide-gens » de 26 milliards, qui n’a rien relancé du tout, le « Grand-emprunt » de 35 milliards de « Bling-bling » dont on se demande où il a été dépensé, on double la manœuvre avec vraisemblablement les mêmes effets sur le quotidien des citoyens. Décidément, personne n’apprend jamais rien des erreurs passées.

Seul aspect positif, les banques vont s’enrichir comme jamais.

Pour le reste, les générations futures, si elles ne fuient pas, rembourseront, peut-être, avec des larmes et de la sueur.

Parallèlement, quelque 173 milliards d’euros supplémentaires seraient, s’il est élu, ajoutés, sur l’ensemble du quinquennat, à la dépense publique actuelle.

Soit 273 milliards au total qui seraient compensés, à hauteur de seulement 173 milliards par la suppression du pacte de responsabilité ou la lutte contre la fraude fiscale.

Un coup dans les comptes des entreprises qui tentent encore d’embaucher…

Et gare aux présumés fraudeurs : Ils payent d’abord, ils discutent ensuite, même si on suppose que la fraude ne représente pas vraiment 50 % de toutes les recettes : On le saurait.

Elle a bon dos, la fraude, sommée de financer tous les malheurs du pays : J’adore !

Son équipe « d’experts » compte en outre sur une forte progression des recettes (+ 190 milliards sur cinq ans), liée à la baisse du chômage mais aussi à un taux d’inflation qui bondirait d’un taux proche de zéro aujourd’hui à plus de 4 % à la fin du quinquennat…

Ruinant au passage les prolos et l’épargne des bourgeois et autres nantis.
Attendez jeunes-gens, si on compte 4 % d'inflation et seulement 2 % de croissance promise, c’est que tout le monde sera en récession de + 2 - 4 = - 2 % de croissance-négative.
Ou alors ils ont appris à ne pas savoir compter, ces experts-là !
Que du bonheur, vous dis-je.

Et puis quand bien même, je rappelle que les niveaux de salaires indexés, quand l’index « bouge », se fait toujours avec un an d’écart…

Mais justement, ils prévoient d’augmentation les salaires de six points en moyenne, avec notamment une augmentation du smic net de 173 euros par mois, à la charge des entreprises (qui payent aussi l’impôt qui sert à payer les fonctionnaires eux-aussi augmentés) : À elles de vous les refoutre dans le prix des produits et services qu’elles vous refourguent tant bien que mal.

Oui, parce que marché « export », ce n’est pas bien sûr que nos « pépites » parviennent à garder leurs positions internationales.

Quant au marché interne ainsi « augmenté » en termes de pouvoir d’achat, c’est toujours un vrai régal pour les entreprises étrangères.

Comme on a pu le voir en 1981, comme on se souvient également du passage aux 35 heures de « Titine-eau-Brie » : Une véritable opération de dopage des importations…

Les entreprises étrangères adorent ce genre de sport, qu’on se demande comment elles pourraient créer des emplois et gagner en compétitivité avec des machines neuves sans l’aide et l’assistance assidue des « gôches-gauloisiennes »…

Heureusement qu’elles existent !

Ceci dit, avec cette recette-miracle, ils comptent créer quelque 3,5 millions d’emplois supplémentaires, dont seulement 2 millions dans le secteur marchand (donc 1,5 qui passent par la case « publique » à financer avec vos contributions volontaires et obligées), et du coup une augmentation du taux de prélèvements obligatoires, passant de 45 % du produit intérieur brut (PIB) aujourd’hui à 49,2 % en 2022, permettant d’obtenir de meilleurs services publics.

En fait, il est déjà à 57 %, tout compris, on en viendra donc à plus de 61 %.

Tiens donc : Dépasserait-on enfin les ratios suicidaires des ex-pays du « bloc de l’Est » ?

Et dire que le communisme marxiste-léniniste-stalinien est mort de sa belle utopie en 1990…

À l’en croire, l’autre « effet vertueux » de cette politique économique, le déficit public (État, protection sociale et collectivités territoriales) serait réduit de 3,3 % du PIB en 2016 à 2,5 % du PIB à la fin du quinquennat !

Mais en dérogeant à la règle européenne des 3 % du PIB en 2018, où il se creuserait à 4,8 %.

Quant à la dette publique, elle passerait de 95,8 % du PIB à l’heure actuelle à 87 % en 2022, après une hausse à 96,8 % du PIB en 2018.

C’est marrant, c’est, dans une moindre mesure exactement la même courbe promise par « Bling-bling » en 2006 pour 2007 à 2012.

Vous avez pu apprécier la suite, naturellement…

Si c’était tout pour le week-end dernier, on rappelle que le candidat ne s’arrête pas à la « menue-monnaie » qui ne lui appartient pas (l’argent des z’autres).

Au mois d’octobre dernier, il a été clair en invitant son public à réfléchir autour d’une dizaine de « mesures emblématiques » issues du programme.

Ce dernier a été élaboré à partir de son « petit livre rouge » de 2012, « L’Humain d’abord », auquel se sont ajoutées plus de 3.000 contributions d’internautes et les auditions de plusieurs chercheurs et experts par l’équipe du candidat.

Une synthèse de ce travail a été effectuée et un document d’une quarantaine de pages en est alors ressorti, lui-même proposé à la consultation des 130.000 personnes qui soutiennent la campagne du candidat. 

Et souvenez-vous, contrairement à 2012, ce document n’est pas le fruit de compromis entre différentes organisations politiques : Il y assume ses choix et déroule ses idées sans se retourner.

En vrac et comme d’une litanie inacnatatoire perpétuellement récitée on y retrouve :

Le droit de vote pour les résidents étrangers ; la retraite à 60 ans (comme chez « Marinella-tchi-tchi ») ; l’interdiction des licenciements boursiers ; la taxe sur les transactions financières ; une échelle des salaires de 1 à 20 dans l’entreprise (notion de salaire-maximum) ; la sortie de l’Alliance Atlantique (OTAN) (comme chez « Marinella-tchi-tchi ») ; ou encore reconnaissance de l’État palestinien, comme nulle part ailleurs et partout en même temps…

Vachement important, s’il en est.

Mais pas seulement.

Au chapitre institutionnel, il annonçait une VIème République qui ouvre la marche et constitue le cœur du programme. On y retrouve le projet d’une assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution qui sera soumise à référendum : Je ne sais pas ce qu'ils ont tous contre l’actuelle dont ils espèrent qu’elle va les porter au nirvana-républicain.

Dedans, outre le cumul des mandats, y compris l’introduction de la proportionnelle, il détaillait déjà plusieurs éléments développés ces dernières années comme la possibilité de révoquer un élu en cours de mandat mais aussi des nouveautés comme le droit de vote à 16 ans (mais pas de majorité pénale au même âge, ni le droit de se « marier-pour-tous » à cet anniversaire-là) ou le vote obligatoire.

Il veut également mettre sur pied un référendum d’initiative citoyenne ainsi qu’un « congé républicain » afin de diversifier le profil des élus.

Du côté de « la planification écologique », il s’émancipait de sa campagne de 2012. Il y a cinq ans, le principal point d’achoppement entre le PCF et le PdG portait sur la sortie du nucléaire. Les premiers y étaient opposés, les seconds favorables. Les deux partenaires s’étaient mis d’accord sur l’organisation d’un référendum pour demander leur avis aux gauloisiens, ces experts en politique énergétique bâtie depuis les années 45 avec patiente.

« Mes-Luches » promet désormais la sortie du nucléaire en fermant « immédiatement » la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) (ce qu’il n’aura pas à faire s’il est élu, puisque c’est désormais en cours, « 100 % d’énergies renouvelables en 2050 » (J’adore : Le retour du chauffage au bois, au lignite et à la tourbe, comme en Teutonie dont les suie viennent polluer les délicats alvéoldes pulmonaires des Parigots et des Genoblois… ?).

Naturellement un pôle public de l’énergie et l’arrêt des « grands projets inutiles comme l’aéroport Notre-Dame-des-Landes » cher à « Air-Eau ».

S’il est élu, la « règle verte » – « ne pas prélever sur la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer » – sera constitutionnalisée !

Que des propositions destinées à séduire les électeurs « écololos-bobos » déçus d’Europe Écologie-Les-Verts (et « konne-benne-dite », « Sicile-du-flot-vert », « Ya-Do-banania », et « Manu-les-Cosses »…)

Bien sûr, le projet européen aujourd’hui défendu par le cofondateur du PdG marque également une évolution par rapport à 2012. L’Humain d’abord souhaitait « s’affranchir du traité de Lisbonne », « L’avenir en commun » veut maintenant « sortir des traités européens » (comme, enfin… pas tout-à-fait, « Marinella-tchi-tchi » : encore un point de convergence).

Le nouveau slogan de « Mes-Luches » c’est : « L’Europe, on la change ou on la quitte ».

C’est la version soft du « on s’aime ou on se quitte » que beaucoup de couple amoureux expérimentent de temps à autre.

Et on y découvrait alors que le candidat y développait son idée de « plan A et plan B » fondé sur un rapport de force.

« Le plan A, c’est la sortie concertée des traités européens par l’abandon des règles existantes pour tous les pays qui le souhaitent et la négociation d’autres règles. Le plan B, c’est la sortie des traités européens unilatérale par la France pour proposer d’autres coopérations. »

Et si les conditions fixées sont acceptées, le résultat des négociations sera soumis à référendum avait-il promis.

Prenant ainsi le risque de se faire retoquer par la vox populi « anti-francexit », ce qui me ferait bien rigoler…

Les événements qui ont rythmé l’actualité depuis 2012 ont aussi imposé de nouvelles propositions. S’il s’installe à l’Élysée, le député européen entend abroger la loi « El Konnerie » et « rétablir la hiérarchie des normes sociales ».

Ce en quoi, c’est désormais moins sûr : Après tout, il n’y a que les fous qui ont des idées fixes…

Il veut aussi créer un nouveau statut pour les travailleurs avec une « Sécurité sociale intégrale » et notamment un « droit opposable à l’emploi ».

Quand on voit où on en est avec le droit au logement… enfin passons !

L’État devra proposer un emploi au chômeur, en lien avec sa qualification, sur une mission d’intérêt général, dans le cadre d’un « service public de l’emploi ». Le candidat promettait également une sixième semaine de congés payés et un smic à 1.300 euros net par mois en début de mandat.

Un impôt « plus progressif » devrai être créé avec un barème à quatorze tranches : « Tout le monde doit payer aujourd’hui et chacun selon ses moyens. »

Un « revenu maximum autorisé » dera aussi instauré : « 100 % d’impôt pour la tranche au-dessus de vingt fois le revenu médian, soit 400.000 euros annuels. »

Terminé les meks : Ce ne sera plus en « Gauloisie-marxiste » qu’on pourra s’enrichir par son propre talent !

Exit les artistes, les footballeux, les génies en herbe, les gagnants du Loto : Ils devront s’exiler, eux aussi.

Bien sûr, la légalisation du cannabis et le droit à la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes (mais avec un refus de la gestation pour autrui) complètent l’ensemble.

Sur l’immigration, un sujet sur lequel il avait créé la polémique ces derniers temps, le programme du candidat s’en tient à des généralités – « arrêter les guerres par une diplomatie active et indépendante au service de la paix » (… faire la guerre à la guerre : Un concept à développer… sans faire de la dissuasion ?) – et reste dans le cadre de ce qu’il avait déjà avancé comme la régularisation des travailleurs sans papiers.

En tout cas ses cartes sont sur la table et ceux qui décideraient de rejoindre sa campagne, quels qu’ils soient de « Marinella-tchi-tchi » (la plus proche) à « Âme-mont », le plus éloigné en passant par « Fifi-le-à-déchoir » devront en accepter le cadre et le programme. Cela vaut naturellement pour les « coco-staliniens » qui se sont couchés… 

Et pour l’heure, les derniers sondages placent le député européen entre 15 % et… 15 % d’intentions de vote.

Pas de quoi vous affoler, sauf à penser qu’il y a un peu plus d’un électeur sur 6 qui reste masochiste revendiqué, à défaut d’être « autiste-trisomique ».

Passons, ils sont deux fois plus nombreux à l’être à l’extrême-droâte…

Ce qui finalement fait beaucoup de monde au total.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/un-programme-suicidaire.html

 


Où va « Manu-MacRond » ?

 

 Moi, je ne comprends plus.

 

Et je n’aime pas du tout ne pas comprendre. Car me voilà avec un candidat à la prochaine présidentielle, qui passe, dépasse, repasse devant « Fifi-le-voyou » pour se positionner au second tour face à « Marinella-tchi-tchi », s’assurant ainsi de servir de « recours-républicain » contre la catastrophe, politique, économique et sociale que cette dernière porte avec elle en mai prochain.

Attends, si « En Marche ! » porte une dynamique, c’est bien celle-là, face aux « soces », face aux « extrêmes-soces », face aux « écololo-bobos » (qui se révèlent être des « extrêmes-soces » déguisés – mais ça on savait), et face au candidat des « Républicains-démocrates » sur son « aile-droâte », voire avec ou sans l’appui du « Mc-Momo-Dem’ » de « Bébé-roux » (qui n’est pas roux du tout…) de la sociale-démocratouille-molle.

Ok, là, le « scud » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », bien formé à la fois à la grande ékole des « énârques » dont ils sont issus tous les deux, mais aussi par la sphère « phynancière » qui restait encore « l’ennemi-à-abattre » il y a cinq ans de cela, devant lequel les armes ont été rendues sans gloire ni combat (faisant sombrer les grecs et globalement pleurer les peuples du « Club-Med » des pays de l’Europe du sud), un gars adoubé par la « Trilatérale » et le « Groupe Bilderberg », il avait tout pour lui.

Et puis voilà, la semaine dernière il m’explique à l’occasion d’un déplacement en Méditerranée du sud que je suis l’indigne héritier de « criminels-contre-l’humanité »…

Excusez du peu !

Il est fou, ce gars-là : Est-il né juste pour venir insulter mes ancêtres ?

Et me dire que je suis un sale-kon qui ne mérite pas de vivre, c’est ça ?…

Il vient d’où pour me foutre cette piqûre-là, lui ?

C’est quoi un « crime contre l’humanité », au juste. D’après la Cour Pénale Internationale, depuis l’article 7 du « Statut de Rome », ce sont des crimes dès lors qu'ils sont commis sur ordre « dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population civile » : Meurtre ; esclavage ; déportation ; emprisonnement abusif ; torture ; abus sexuels ; persécution de masse ; disparitions ; apartheid, etc…

Punaise, gourgandine, vos ancêtres auraient fait tout ça sans même que je le sache ?

Mais vous êtes tous d’ignobles tortionnaires, peut-être que même moi-même aussi, d’ailleurs…

Notez que cette définition est remise en cause à l’occasion de la Conférence de révision du Statut de Rome à Kampala en Ouganda qui s’est tenue du 31 mai au 11 juin 2010 : L’examen du Tribunal pénal international peut porter aussi, mais pas exclusivement, sur la liste des crimes figurant à l’article 5 à savoir le crime de génocide, le crime de guerre et le crime d'agression.

Diantre…

C’est à peine croyable que vous en soyez tous rendus-là !

Bon, en ce qui me concerne, qu’il y ait eu dans ma famille, côté « pinzuti », des collabos-nazis, même si je n’en suis pas bien sûr, voire encore carrément des « nazillons », comme mes « cousins » qui collaient les affiches de « Maigre-est » il y a quelques années et envoient « leur nichée » au conseil régional des « Parigot-sur-plage » sous les couleurs BBR, ou à Strasbourg, je veux bien l’admettre.

Mais ça ne fait pas de moi un « fils-de » criminel.

Qu’il y ait dans ma famille côté Corsu de vrais colonisateurs, qui sont allés porter les Lumières et la civilisation avec courage et abnégation, faisant au passage barrage aux sujets de la très gracieuse majesté jusqu’à l’autre bout de la planète, je le veux bien encore.

Mais ça ne fait pas de moi un « fils-de » criminel pour autant, au contraire…

Que je sois moi-même l’héritier lointain de « Napoléon » (le « cousin » qui a réussi et qui dort aux Invalides dans son septuple cercueil entouré de ses maréchaux), qui a su coloniser non seulement la patrie des « pinzuti » sans mot-dire, mais aussi a su porter les valeurs de ces Lumières partout en Europe et même jusqu’à l’ombre des Pyramides, voire s’apprêtait à commander des « soldats-de-l’an II » pour marcher jusqu’à Pékin, je veux bien l’admettre également.

Je le revendiquerai presque, d’ailleurs.

Car ça ne fait toujours pas de moi un « criminel-de-l’humanité ».

D’autant que le discours « Corsu », celui de mes autres « cousins-natio », rend exactement l’inverse : La « Corsica-Bella-Tchi-tchi » a été achetée, terres, immeubles et meubles-meublants, ainsi que la population qui y vivait, par le roy-louis, comme d’antan on achetait des esclaves en Afrique pour les expédier « aux îles », dans les champs de canne-à-sucre ou de coton…

Après tout, si le coup d’arrêt a été mis au « commerce-triangulaire », c’est bien grâce « au cousin » de chez les « Bonaparte » (qui a eu le tort d’épouser une « becquet » qui lui a fait changer d’avis), en amont des premières décisions de ma IIIème République… abolissant définitivement le « Code-noir » de votre roi-gauloisien (celui qu’on n’a jamais reconnu en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et qu’on a été renverser pour vous…).

Ce qui ne fait toujours pas de moi un « fils-de » criminel…

N’empêche, me voilà marri : Comment vais-je pouvoir éventuellement voter pour un type qui me prend pour un fils-de-criminel ?

Même pour « faire barrage » à la peste-blonde…

Alors le mek, se rendant compte de sa konnerie, le week-end dernier à Toulon, il y est allé de son couplet du « mea-culpa », d’après les médias de soutenance.

Qu’on y regarde d’un peu plus près, SVP.

D’abord et dans un premier temps, il a refusé de « retirer » ses propos ou de « s’excuser », revendiquant un « discours de vérité », censé « réconcilier les mémoires » et « préparer l’avenir ».

Ouais, bé sans moâ.

Et puis, n’assumant plus le terme polémique gommé au profit d’un autre, « crime contre l’humain », il s’est mis à louer le « travail formidable » fait à l’époque de l’Algérie gauloisienne par des gens « formidables ».

En notant de mon côté qu’ils ne l’étaient pas tous, loin de là…

Puis aurait passé de longues minutes à demander « pardon ».

Pour ce qui est du « pardon », désolé, mais c’est de la seule compétence exclusive du divin.

Et encore…

Moi, je ne suis pas Dieu, je ne pardonne pas et n’oublie rien (ou si peu) !

Et pour ce qui est des « gens formidables », là encore, je ne suis pas certain. Certes, ils ont créé sans le savoir les nations modernes des « rives-lointaines », mais il était aussi question et avant tout d’enrichir la métropole.

Fausse piste…

Désolé.

Et je n’aime toujours pas ne pas comprendre, alors je cherche des explications.

La première qui me vient à l’esprit est issue du contexte :

1 – Le « P.soce » a été détruit en profondeur pas ses propres fondeurs ; la « gôche-de-gouvernement » par ses incompétences, ses fraudes (kaka-zut-hack et Cie) ; la « droâte-républicaine-démocrate » de gouvernement par « Bling-bling » soi-même et ses échecs, la « droâte-de-recours » par « Fifi-le-à-déchoir » et l’autisme généralisé des suppôts de « Bling-bling » qui n’ont pas voulu du seul qui avait présumé qu’il ne ferait que 5 ans…

Ne reste plus que la « Gôche-insoumise » qui rêve d’une faillite totale du pays et « Marinella-tchi-tchi », avec une promesse de faillite généralisée…

Et que l’on revoit alors le scénario déjà entendu par ailleurs : Celle-là, si elle passe en 2017, elle n’aura pas de majorité à l’Assemblée, donc pas de gouvernement.

Et il faut qu’elle soit élue ce coup-là, parce que sans ça, en 2022, elle aura cette majorité parlementaire nécessaire à gouverner et que la République sera définitivement morte, sans espoir de retour…

Il faut donc qu’elle vienne se noyer dans le cambouis en 2017, en pense plus d’un.

Admettons, mais je ne comprends toujours pas pourquoi baisser son froc et tendre son « trou-duc » et faire ainsi sa propre campagne en jetant l’anathème sur les « fils de »…

2 – Peut-être y’a-t-il donc une autre explication. Qui est d’ailleurs une sorte de tourbillon d’idées à te faire faire des 360° plusieurs fois sur toi-même.

Suivez donc les circonvolutions :

La « colonisation » visée ne serait pas celle du passé, mais l’actuelle !

Vous savez cette histoire de « Grand-remplacement »…

En migrant jusque chez vous, les ex-colonisés à qui on a tout appris, même à écrire et compter mais pas à lire correctement la DDHC (ils ne sauraient lire que le Coran, qui n’est même pas écrit dans la langue de leur pays à eux), ils viennent jusque dans vos bras épouser vos filles et vos compagnes pour ôter le pain de la bouche des prolos-locaux…

C’est de la colonisation à l’envers qui en devient criminelle pour les natifs-locaux !

Ce serait ça qu’il aurait voulu dénoncer : Je ne vois que ça.

Et d’ailleurs il a si bien tout compris, que pour la même raison, y’en a qui vous affirme qu’il s’agit de remplacer ce sous-prolétariat-là par des machines… « des robots ».

Réponse de « frondeurs » (et autres, jusqu’à y compris Bill Gates), il faut taxer ces robots « qui viennent bouffer le pain de nos arabes » en disait Coluche il y a déjà 30 ans, et instituer un revenu universel de remplacement pour tous.

Là, il s’agit bien d’une solution de criminel : Quand tout sera gratuit, jusqu’à une limite universel, et le reste taxé à plus 100 % – puisqu’il faudra bien déjà taxer à 100 % toutes les productions des robots pour vous donner de quoi becqueter ce qu’ils produisent pour vous en lieu et place des prolos-évincés – la place de l’humain sera réduite à rien (« MacRond » en dit bien qu’il s’agit d’un « crime contre l’humain », le week-end qui vient de passer…), ce qui est totalement criminel.

En fait il visait donc les propos de « Deux-noix-Âme-mont »…

Je ne vois plus que ça.

Et tout le monde est passé à côté !

Splendide…

3 – Je vous avoue que cette dernière explication est tellement alambiquée que je ne suis pas bien sûr que vous ayez pu la comprendre.

Alors, à vos commentaires pour m’expliquer, SVP !

Ceci dit, j’en viens à conclure que tous ces fats-là pousseraient leurs idéaux jusqu’à l’utopie imbuvable, inhumaine.

Les uns vous préviennent que l’humanité est à la merci d’un virus bien dégueulasse qui la foudroiera si nous ne sommes pas capables d’inventer un vaccin en quelques mois (Bill Gates) ; d’autres investissent des milliards dans « l’homme augmenté », voire « amélioré » jusqu’à en vivre éternellement (Google) ; certains n’envisagent l’avenir de l’espèce que sur la planète Mars et y consacrent des fortunes colossales (Elon Musk) ; pendant ce temps-là, on en vient à imaginer un monde de robots qui travailleraient pour d’autres robots et quelques « happy-few » survivants dont vos gosses ne seront pas, soyez-en sûrs (Âme-Mont), jusqu’à les traiter de « fils de criminels » (MacRond)…

Alors que certains en sont restés à réciter leurs sourates d’un moyen-âge révolu avec l’idée affirmée de vous les enfoncer dans le crâne (et là, j’adore…).

À tous, il manque une sérieuse dose de bon sens et en plus ils compètent pour obtenir vos bulletins.

Bé ni les uns ni les autres ne l’auront : Si ça continue, j’irai voter « Cheminable » aux deux tours, comme en 2012.

Une dernière fois.

C’est vous dire si je suis amer, la faute à avoir évincé « Juppette » par quelques autistes qui se sont portés sur « Fifi-le-à-déchoir », clone et pantin de « Bling-bling » : Vraiment tous des autistes-trisomiques, finalement.

Vivement que j’aille mourir dans les effluves inimitables de mon maquis Corsu.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/ou-va-manu-macrond.html

 


Barbarie : L’affaire Théo…

 

Mais qu’est-ce qui se passe en Gauloisie ?

 

Si j’ai bien compris, Théo L. 22 ans, le jeudi 2 février 2017, s’est fait sodomiser dans le quartier de la Rose-des-Vents à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) par une brigade de terrain des flics.

À 16h53, ils étaient quatre à contrôler un groupe de jeunes. Après un échange de propos apparemment dépourvu d’aménité de la part de la police, Théo L. se fait maîtriser par trois policiers, tandis que le quatrième tient le groupe à distance à l’aide d'une bombe lacrym

ogène.

Jusque-là, rien que du quotidien dans les « no-go-zone » de la kapitale, pourrait-on dire.

Mais, car il y a un mais, à la suite de cette interpellation, Théo L. souffre d’une plaie longitudinale de 10 cm du canal anal et d’une section du muscle sphinctérien, apparemment causés par pénétration avec un bâton télescopique, entraînant une incapacité temporaire de travail de 60 jours.

C’est quoi cette affaire-là ?

Depuis quand les flics se comportent-ils en « barbares » ?

Il dit également avoir été l'objet d’insultes racistes (notamment « bamboula ») et de nouveaux coups dans la voiture de police, et affirme avoir été pris en photo en position humiliante par les policiers via l’application Snapchat.

Le parquet de Bobigny ouvre alors une information judiciaire pour « violences volontaires en réunion par personnes dépositaires de l’autorité publique ».

C’est le minimum-syndical dans ces circonstances.

Mais l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) privilégie la thèse de l’accident concernant l’acte de pénétration anale, en retenant le « caractère non intentionnel ».

Moi je veux bien, mais 10 cm de plaie dans l’anus, il faut quand même s’en occuper… pour 60 jours d’ITT !

Personnellement pour n’en avoir jamais pris aucun, malgré des blessures répétées et inopinées, « ça m’en troue le kul » (jeu de mot malheureux en la circonstance, je veux bien l’admettre…).

À l’inverse, le juge en charge de l’affaire met en examen le policier qui a fait usage de sa matraque télescopique pour viol, et trois autres pour violences volontaires aggravées.

Les quatre fonctionnaires sont normalement placés sous contrôle judiciaire, et trois d’entre eux se sont vu interdire d’exercer l’activité de fonctionnaire de police.

Logique, au moins à titre conservatoire.

Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs suspendu les quatre policiers « immédiatement et(justement) à titre conservatoire ».

Là-dessus, émeutes un peu partout dans « les quartiers »…

Réaction épidermique, honteuse certes, mais en plein « état d’urgence », notez que ça fait tache, là où dans le même temps les forces de l’ordre font leur boulot avec conviction et moyens appropriés en déjouant des attentats dans le Sud-ouest et les « Hauts-de-Gauloisie »…

Pire, le 14 février, L’Obs publie le témoignage d’un jeune homme, Mohamed K. Celui-ci affirme avoir été victime de violences, une semaine auparavant, du même policier qui est l’accusé principal dans l’affaire Théo, policier surnommé « Barbe rousse » dans la cité.

Il témoigne avoir reçu de nombreux coups de la part de ce policier et de ses collègues, avoir été l’objet d'insultes racistes et s’est vu prescrire 5 jours d’ITT.

Attend-là, il y a comme un problème, non ?

Il raconter que le 26 janvier il rentre tôt du travail pour « aller aux Assedic ». Alors qu’il sort acheter du pain, il voit « un petit de la cité courir, avec derrière lui un homme de grande taille, vêtu d’un manteau à capuche avec de la fourrure. »

« Il a fait une balayette au petit à cinq mètres de moi, je suis intervenu, j'ai demandé ce qui se passait ». C’est alors que l’homme à la capuche, qui ne porte pas de brassard, lui dit qu’il est policier. Mohamed K. décide alors de poursuivre son chemin.

Mais un peu plus loin, il tombe sur deux policiers dont l’homme à la capuche, qui lui lancent « Viens là, toi aussi on va te fouiller ». Un des agents le pousse alors vers l’entrée d’un bâtiment d’où sort un troisième policier, bien connu dans le quartier, selon lui. « C’est le même que celui qui a pénétré Théo avec sa matraque, tout le monde l'appelle « Barbe Rousse » ». Une fois dans l’immeuble, le contrôle dégénère : Coups de pied, de poing, insultes, « sale noir », « salope ». Mohamed K. dit saigner « parce qu’ils m’ouvrent le crâne ».

Y’avait quelle que chose d’intéressant dedans, pour une trépanation sur le vif ?

« « Barbe Rousse » me cogne avec sa matraque », alors qu’un autre le menace avec son Taser. Le supplice dure 30 à 40 minutes, dans son souvenir. Menotté, plaqué au sol, il est ensuite embarqué dans un camion de police, mené dans un commissariat et placé en garde à vue pour « outrage et rébellion ». Emmené au service médico-judiciaire de l’hôpital Jean-Verdier à Bondy, il se voit délivrer cinq jours d'ITT (Interruption temporaire de travail).

Après 24 heures en garde à vue, Mohamed K. se réveille les yeux « si gonflés par les coups reçus » qu'il n’y voyait plus rien. Sa famille, alertée par un ami, a appelé plusieurs fois le commissariat pour prendre des nouvelles : « Il leur a été répondu que j’allais sortir. » Les policiers à l’origine de l’interpellation de Mohamed K. ont porté plainte contre lui, qui ne nie pas avoir tenté de se défendre « parce qu’ils me frappaient. »

C’est quoi ces fonctionnaires dépositaire de l’autorité publique qui s’énervent à ce point-là ?

On veut bien admettre que leur boulot soit éreintant, exercé dans des conditions « dégueulasses » et pour le moins dangereuses et en tout cas très détériorées, mais de là à les transformer en « sauvageons » à l’identique de ceux qu’ils ont mission de pourchasser pour le bien public et la paix républicaine de la loi des bourgeois et autre « petit-peuple », y’a des limites à ne pas franchir.

Ou alors, c’est la guerre civile et il faut ranger les Karchers et sortir les blindés…

Le quotidien L’Huma rapporte de plus que le commissaire de police d’Aulnay-sous-Bois a été condamné en 2008 à un an de prison avec sursis et un an d’interdiction d’exercer pour non-empêchement d’un délit.

Un policier avait déjà placé un enjoliveur entre les fesses d’une personne auteur d’un délit routier, lequel avait accusé les policiers de l’avoir « menacé de sodomie » : Le commissaire arrivé sur les lieux était resté passif face aux agissements.

Tous devenus « gay-pervers » dans ce commissariat-là ?

Du coup, plusieurs manifestations de soutien « à Théo » se déroulent depuis le 8 février à Paris et à Nantes. Elles sont mouvementées et donnent lieu, le surlendemain, à des interpellations à Paris, dans plusieurs communes de Seine-Saint-Denis et jusqu’à Marseille.

Le 7 février, le président, « Tagada-à-laFraise-des-bois » se rend au chevet de Théo L., comme si l’huile sur le feu n’était pas suffisant.

Le jeune homme reçoit par ailleurs le soutien du comédien Omar Sy, du rappeur Youssoupha, de Valérie Damidot, de la chanteuse Imany, de l’acteur réalisateur encore Matthieu Kassovitz et de plein d’autres personnalités à qui on ne demande rien : Bon, on reste en République, à chacun ses opinions et le droit inaliénable de les dires et faire savoir.

Alors, le Premier sinistre, « Nanar-Case-toute-neuve » lance le même jour un appel à l’exemplarité des forces de l’ordre : « Je sais à quel point les policiers et les gendarmes sont exposés dans la lutte antiterroriste et aux violences, mais ils doivent être à chaque instant absolument exemplaires ».

Le surlendemain, une déclaration d’un responsable du syndicat Unité SGP police, dans l’émission « C dans l’air » en rajoute : « L’insulte bamboula (est) à peu près convenable » !

Dingue : Il arrive tout droit du Zaïre ou d’Alep, celui-là ?

Du coup, le sinistre de l’Intérieur se sent obliger de condamner ces propos, de même que l’association SOS racisme, mais eux sont subventionnés pour ça par vos impôts.

Et j’ai noté que le 15 février, plusieurs dizaines d’artistes publient dans « Libé-ce-torchon » une tribune de soutien, mais formulant aussi des pistes de réflexion pour améliorer l’exercice des forces de l’ordre.

Le même jour, fort de cette « caution-morale », 400 personnes ont participé à Paris-sue-la-plage » à un « rassemblement spontané » « contre les violences policières », entre Barbès et Rochechouart, dans le 18ème arrondissement où va se présenter « Mimi-el-Konnerie ».

Pas été déclaré à la préfecture, il aurait été émaillé d’incidents. Des manifestants, parmi lesquels des militants anarchistes, ont allumé quelques fumigènes et brûlé des détritus, selon la police.

D’importantes forces de police avaient bouclé le secteur et la station de métro Barbès-Rochechouart était fermée au public. Les policiers ont répliqué en chargeant les manifestants et en effectuant des tirs de gaz lacrymogènes.

Et au moins une banque a été saccagée et des véhicules ont été endommagés.

« Les manifestations ont pour objectif de faire en sorte que la justice aille jusqu’au bout », lance une CGTiste de « les-Ducs-à-Sion » du département.

Environ cent cinquante personnes ont également manifesté jeudi soir à Rouen, environ cent vingt à Rennes, quelques dizaines à Toulouse et autour de cinq cents à Lille. « Toute action est bonne pour faire grossir la mobilisation », renchérit un militant au sein de « Solidaires Etudiant-e-s Paris-III », tout en distribuant des tracts condamnant ces « actes barbares ».

« Ce crime raciste odieux se produit dans une période inédite de répression du mouvement social et syndical depuis le prolongement de l’état d’urgence cet été », est-il aussi écrit.

Rien à voir et hors sujet : C’est de la récupération…

La preuve : « L’idée, ce n’est pas de parler à la place des gens des quartiers. C’est pour ça qu’on ne s’invite pas à Aulnay-sous-Bois. Mais on veut dire la solidarité du centre-ville avec la banlieue. On a des ennemis communs, la police, la répression… ».

Et encore : « Il faut comprendre ce que les émeutes ont de politique, faire un travail de fond et dénoncer les pratiques d’humiliation et de harcèlement de la police envers toute personne qui s’organise et les gens des quartiers, d’un certain âge et racisés. »

« Nous sommes tous concernés, c’est notre police ! »

Attendez, s’il s’agit de l’exploitation politique de lamentables bavures policières, à qui donc profiterait « le crime »… politique ?

Là il faut être clair : Il y a prochainement des élections présidentielles (puis législatives) pour des enjeux nationaux qui vont porter sur une période de 5 ans…

Qui fait campagne au juste ?

À peu-près tous les candidats, même ceux qui ne sont pas (encore) candidat, sauf une…

Et pour quelle raison « Marinella-tchi-tchi » fait-elle moins que le minimal-syndical ?

Mais tout simplement parce que tous et tout fait campagne pour elle sans qu’elle n’ait besoin d’en rajouter…

Et le piège démocratique se referme sur les « autorités-constituées », tel que je m’inquiète fermement.

Je ne sais pas si vous aurez noté comme cette campagne ne ressemble à aucune autre, comme les épisodes iconoclastes et contre-productifs se succèdent à une cadence élevée, occultant le débat politique et empêchant la démocratie d’idée d’émerger.

C’est unique, c’est la première fois : On va vous demander de ne pas voter avec votre tête et votre bon sens, mais une fois de plus avec vos tripes, vos peurs et fantasmes.

Je crois que ça avait été fait après-guerre (la première) d’où était sorti la « chambre-bleue-horizon » (en rapport avec la couleur des uniformes des poilus) et une deuxième fois en juin 1968 par … de Gaulle soi-même.

Mais autant l’électeur de base avait compris le message et la réponse attendue, autant aujourd’hui, on ne voit toujours pas qui « manipule » ainsi l’opinion de l’électeur.

Dramatique pour la « Patrie-des-droits-de-l’Homme ».

Passons…

Un quinquennat de foutu, un de plus : C’est dire si mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) ne vaut décidément que ce qu’il mérite.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/mais-quest-ce-qui-se-passe-en-gauloisie.html

 


Christianophobie en Gauloisie-religieuse

 

Les chiffres du ministre

 

Présentant à la presse, le 1er février dernier, le Bilan statistique 2016 des actes racistes, antisémites, antimusulmans et antichrétiens, « Pruneaux Le Rouquin », ministre de l’Intérieur, a évoqué des « résultats tout à fait encourageants ».

En effet, les actes antisémites qui ont diminué de 58,5 % en 2016 par rapport à 2015.

Ils le sont aussi pour les actes antimusulmans qui ont diminué de 57,6 % en 2016 par rapport à 2015.

De même,

– Les atteintes aux lieux de culte et aux sites confessionnels juifs ont diminué de 54 % en 2016 par rapport à 2015 ;

– Les atteintes aux lieux de culte et aux sites confessionnels musulmans ont diminué de 37,5 % en 2016 par rapport à 2015…

Mais quid des lieux de culte chrétiens ?

Il a tout à fait raison de dire « qu’il y a une vigilance toute particulière à avoir sur les lieux de culte chrétiens », car :

– Les atteintes aux lieux de culte chrétiens ont augmenté de 17,6 % en 2016 par rapport à 2015 ;

Notons et signalons-le, que le ministre de l’Intérieur évoque « les lieux de culte et cimetières chrétiens » alors qu’on nous serine qu’il n’y a pas de « cimetières chrétiens » au pays de la Patrie des Libertés mais uniquement des « cimetières municipaux »…

– 90 % des atteintes à des lieux de culte en 2016 l’ont été contre des lieux de culte chrétiens…

– en 9 ans (de 2008 à 2016), les atteintes aux lieux de culte chrétiens ont augmentés de 245 % !

Comment pourrait donc s’exercer cette « vigilance toute particulière » suggérée par le ministre pour les lieux de culte chrétiens ?

Selon les chiffres mêmes du ministère de l’Intérieur, 4.320 lieux de culte et sites confessionnels ont, en 2016, fait l’objet d’une protection ou d’une surveillance par les forces de l’ordre et les militaires de l’opération Sentinelle.

Il s’agit, la plupart du temps, de « patrouilles dites dynamiques » qui ne sont donc pas statiques mais se rendent, par exemple un dimanche matin, sur les parvis de plusieurs églises…

Sur ces 4.320 lieux de cultes et sites confessionnels protégés ou surveillés :

– 2.400 sont chrétiens ;

– 1.100 sont musulmans ;

– 820 sont juifs.

Or, on compte en « Gauloisie-religieuse » :

– 45.000 églises ou temples ;

– 2.500 mosquées ;

– 500 synagogues…

En se en tenant aux chiffres avancés par le ministère de l’Intérieur, on constate que :

– Seuls 5 % des lieux de culte et sites confessionnels chrétiens sont protégés,

En revanche :

– 44 % des lieux de culte et sites confessionnels musulmans le sont ;

– Tous les lieux de culte juifs sans exception le sont…

Autrement dit :

– Tous les lieux de culte juifs sont surveillés ou protégés ;

– 1 lieu de culte musulman sur 2 est surveillé ou protégé ;

– 1 lieu de culte chrétien sur 19 est surveillé ou protégé !

Cherchez l’erreur…

Le ministère de l’Intérieur compte 949 actes de christianophobie. Mais si on inclue quelque 112 sites Internet chrétiens piratés, des délits pas pris en compte par le ministère, ce sont 1.061 actes de christianophobie qui ont été commis en « Gauloisie-laïque » en 2016 : Pratiquement 3 par jour ! 

Les atteintes aux sites chrétiens (lieux de culte et sépultures), comptabilisées à part des actes antisémites ou antimusulmans en 2016, ont augmenté de 17,4 % par rapport à 2015 ! Et les actes visant des lieux chrétiens représentent 90 % du total des atteintes aux lieux de culte (chrétiens, juifs ou musulmans), selon la Place Beauvau, qui note que tous ces actes n’ont pas de motivation religieuse.

Une partie importante de ces atteintes aux lieux chrétiens sont des actes de vandalisme (399) et des vols d’objets cultuels (191), selon les données du ministère, qui font état plus précisément de 14 faits se réclamant d’une motivation « satanique » et de 25 actes « à connotation anarchiste ».

Un petit éclairage dominical qui me fait bien rire quand j’entends les responsables israéliens exhorter les juifs de Gauloisie à migrer chez eux (mais aucun chef musulmans d'en dire autant)…

C’est peut-être dangereux d’être né-juif dans l’hexagone, mais je trouve que ça l’est encore plus que d’être né « papiste » ou « huguenot/hérétique », voire « Orthodoxe ».

Et après tout, peut-être qu’il faudrait qu’on migre tous en Israël, pays de la sécurité-assurée tous les jours, à l’abri d’attentat islamiste et doté de voisins pas du tout belliqueux : Après tout, Jésus et né à Bethléem, a vécu à Nazareth et a été crucifié à Jérusalem.

Il était juif de naissance (par sa mère, son père, y’a un doute…).

De toute façon, ça pourrait ne pas s’améliorer, puisqu’il paraît qu’on en phase de démarrage du « grand-remplacement », d’après des « penseurs-qui-pensent » à votre place…

Et que le ministre laïc ne se démoule pas vraiment en plein état d’urgence…

Passons ! 

Bon dimanche à toutes et à tous quand même.

I3

 


ATTENTAT !

 

Ma Saint-Valentin…

 

Comme à mon habitude, je me lève tôt et traînasse un peu autour du café matinal avant de prendre ma douche…

J’ouvre internet pour vérifier s’il n’y a pas quelques correspondances urgentes à traiter qui seraient arrivées dans la nuit et jette un œil sur « les marchés ».

J’en profite pour répondre aux commentaires laissés en ligne par quelques habitués de ce blog, relever les compteurs de trafic, je file au bureau.

Matinée quasi-tranquille où j’ai l’occasion de faire le tour complet de mes boîtes à courriel, j’assume ensuite d’affilée mes trois RDV sur place : C’est qu’il est prévu que l’agence ferme la semaine prochaine pour plusieurs semaines en vue d’y faire quelques travaux, et je me suis organisé pour travailler depuis chez moi…

Et, sur le coup de midi-trente, ma secrétaire est appelée par les carabiniers : Le lieu où je crèche est en feu !

Oh, pas grand-chose et c’est toujours assez étonnant de voir les pompiers vénitiens débarquer sur leurs gondoles taillées juste pour pouvoir enfiler les canaux les plus étroits, toutes sirènes hurlantes, à condition de ne croiser aucun trafic, grimper sur les balcons depuis les pontons et dérouler leurs pompes et tuyaux dans les étages : L’eau n’est jamais très loin, à Venise…

Ils savent y faire et là, ils ont déployé du matériel.

Jusque-là, je n’avais pas imaginé que ce soit chez moi : Il n’y a rien qui puisse être la cause d’un incendie, l’installation électrique est quasi-neuve et je n’ai pas d’arrivée de gaz, pas de poêle à charbon ni à huile, que des radiateurs électriques que je ferme systématiquement quand je sors (un réflexe), même pour faire les courses au supermarché du coin.

Et une cuisinière électrique qui avait été fermée quand je suis parti, les autres ustensiles (machines à laver, frigidaire, congélateur, cafetière, télé, box et sèche-linge) en mode veille, j’en suis certain.

Eh bien, paf, alors que les seules possibilités de voir débarquer les pompiers chez moi direct, c’est soit une inondation provoquée par les voisins du dessus, soit la chute d’un satellite sur le toit du palazzo, quand je m’époumone à monter quatre-à-quatre jusqu’à mon logis en préparant dans ma tête mon futur repas, c’est pour découvrir une dévastation sans nom sur mon palier, que je partage avec la voisine (celle du chat) …

Sa porte est défoncée (à tort) car c’est chez moi que tout a cramé, les vêtements laissés dans le vestibule, sur leur perroquet, les meubles-meublants et mobiles du mobilier (pas immobile), tables, chaises, miroirs muraux suspendus, fauteuils, tableaux et posters, dans le grand salon… Une odeur de suie s’est répandue sur les murs, les boiseries, le parquet, les tapis (quand ils n’ont pas été brûlés ou inondés-détrempés), les dorures des plafonds ont disparu, la verroterie des lustres a fondu pour s’être détachée sous l’effet de la chaleur, bref, le désastre…

Le « grand-salon » et le vestibule auraient été passés au lance-flamme que ça aurait été identique. Alors que les pièces d’eau sont intactes, ainsi que les deux chambres et ça pue le cramé d’enfer !

Invivable…

Heureusement que les téléphones portables fonctionnent même dans la cité des doges, parce que l’appareil fixe est tout tordu-fondu, comme la télé, le magnétoscope, les fils et câbles, ce qui me permet de signaler l’accident à « mon boss-à-moi » : Après tout, c’est un logement de fonction qui appartient à sa boutique-à-lui.

Ne restent valides que les statuettes, largement noircies, et un bloc de béton, en fait le bout d’une carotte posée sur ma table empire qui me sert de presse-papier…

Les carabiniers sont sur place et se posent des questions : L’incendie a démarré au fond du grand salon, derrière le canapé (qui n’existe plus), là où il n’y a aucun ustensile électrique, même pas une prise murale ou un interrupteur !

Les éclats de verre de la fenêtre lui faisant face (… dans le temps !) démontrent qu’il y a eu « intrusion » depuis le canal, mais sans savoir s’il s’agit d’un engin incendiaire ou du passage des pompiers : Ils seraient rentrés par la porte à double battant, défoncée elle aussi, et par le balcon de la fenêtre.

Ils parlent trop vite pour que je comprenne tout…

Un petit-verre de remontant plus tard, les carabiniers cherchent à savoir quel mari-jaloux j’aurai pu rendre furax, ce qui me fait comprendre qu’il s’agit d’un attentat.

Je me savais « isolé-surveillé » – et la piste du mari-jaloux reste vaine : Je fais gaffe à ce genre de choses – par on ne sait encore quel service, mais de là à jeter un engin incendiaire derrière mon canapé depuis le canal, il fallait oser !

En bref, deux heures plus tard, j’en suis à la demi-bouteille de « remontant », tout guilleret, et fait poser en urgence des planches devant la fenêtre et la porte en attendant de faire refaire « à l’identique »…

C’est fort drôle : Pour rentrer chez moi, tenter de vider les dégâts (il y en a pour plusieurs mètres-cubes), récupérer ce qui peut l’être, réunir les archives et surtout les beaux-bouquins pas trop abîmés, il me faut désormais un tournevis !

Et quelques ampoules aux mains.

Quand je m’en vais aussi…

Mais quand je suis dedans, l’appart’ est libre d’accès…

Trop drôle, que même la voisine (celle « au chat ») me propose bien son canapé, la gentille fille… qui a pu faire venir un serrurier pour remplacer sa serrure défoncée, elle.

J’ai passé le reste de la journée à faire mes RDV et j’ai pris une chambre à l’hôtel Mestre.

Mon « boss-à-moi » m’envoie un peu plutôt que prévu une assistante « toute-neuve » avec mission d’assurer la permanence du renvoie de courrier depuis Milan où je vais provisoirement me replier, puisqu’on devait de toute façon fermer, et m’enjoint de « dégager » ainsi que le personnel sur place : Je ne sais pas ce qu’il craint, mais cette affaire n’est pas très « normale ».

Soit c’est un « attentat-avertissement-pro » sur une affaire en cours, pas nécessairement vénitienne ou ritalienne d’ailleurs ; soit c’est une tentative de déstabilisation personnelle qui me vise moâ-même, également « type-avertissement » à la suite d’un post, peut-êtremême le dernier.

Qui de toute façon a provoqué, semble-t-il, un afflux de connections totalement inhabituel, « hors-norme », provenant d’un peu partout au monde, pour l’essentiel sous « Firefox » (les « rusés » !) même de « Ritalie » plutôt pas très active d’habitude, et ce très rapidement…

On ne sait pas.

Ni quoi, ni qui, ni pourquoi, en revanche le « comment » commence à apparaître…

En conséquence de quoi, je disparais dès hier soir et vous laisse ce post d’information pour ce matin.

Probablement que je ne pourrais plus assurer le « service de l’édito » quotidien de ce blog durant plusieurs jours, sauf si je trouve du matériel « solide » qui me permet de naviguer depuis n’importe-où jusqu’à mes serveurs personnels restés en « Gauloisie-Libre-d’Hadopi »…

Parce que je décampe quelle que part en Europe, incognito, probablement à bord de mon « tas-de-boue-à-roulettes », en train, en avion, en vélo de location, en stop, mais je ne vais même pas ni à Monaco, ni à Portoferraio.

La « Corsica-bella-Tchi-tchi » ?

Probablement et dans mon maquis profond et inexpugnable, mais pas avant avril, si cette situation doit se prolonger…

Bref, portez-vous bien en mon absence, moi je pars en apnée-profonde quelques temps.

Bien à toutes et à tous, vous remerciant par avance de votre compréhension.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/attentat.html

 

 


La corruption…

 

Le sida des démocraties !

 

À l’occasion du passage d’une nouvelle décennie, j’avais organisé une petite fête sur la lagune : Réception au Lido, petits fours et canapés, petits-plats dans les grands pour le déjeuner avec de nombreux VIP locaux, croisière sur la lagune pour « ma nichée » arrivée entre-temps et en renfort le soir et copieux brunch pour le lendemain pour ceux que j’hébergeais durant la nuit.

Des festivités assez sympathiques.

Et parmi les VIP en déplacement dans la cité des doges, il y avait un « ami » député « Républicains-démocrates » que je considère comme un « pas-trop-pourri » (parce qu’il en existe), vieux de la vieille, jamais été ministre mais qui reste maire de sa cité.

La seule chose qui m’exaspère chez lui, c’est son côté opportuniste de « brave-soldat » aux ordres, situation qui l’a emmené à être un « Bling-blinguesque » sans retenue et de devenir un « Fifi-lionniste » enragé en moins de 5 minutes au soir des primaires.

Et tout sourire, en plus…

Passons : Il « fait carrière » et se contente globalement de ses diverses indemnités légitimes pour en vivre correctement sans vraiment chercher à en tirer plus d’avantages à portée de sa position.

Il m’explique qu’en « Ritalie », la corruption, ils sont champions avec des décennies d’avance sur les « Gauloisie-propre ». On était en plein drame des explications de « Fifi-le-à-déchoir », se voulant transparent vis-à-vis du peuple et des médias.

Celui-là, il n’y a rien à faire : Même quand il montre son kul « tout-propre », il faut encore qu’il en oublie.

Un champion du mensonge par omission qui va lui faire perdre les élections présidentielles.

« Pas grave », fis-je, « Une élection ratée, mais il faut que vous accélériez sur les législatives de façon à aller à Matignon et gouverner le pays pour le redresser, quelle que soit le gagnant du mois de mai. »

Globalement, il n’y a plus que ça pour sauver le pays…

 

Et puis pour aller dans son sens, compatissant, je lui narre quelques-uns de mes dossiers en cours : L’affaire de ce gars à qui mon prédécesseur local a fait faire une opération sur laquelle il gagne 150 K€ sur un « one-shot » et où il doit normalement au fisc-rital quelque chose comme 30 à 40 K€.

Pas gonflé, les meks du fisc ritalien lui en pompent pour près de 120 K€. Réclamation, demande de restitution. Les services ne veulent rien savoir et lui recouvrent encore 60 K€ de plus.

Négociations, arbitrage, conciliation, médiation, ils en redemandent encore 80 K€.

80 + 120 + 60 = 260 pour 150 de gain, il y a comme un lézard alors qu’on lui en doit 90…

C’est d’autant pire que ça, que son frère fait exactement la même opération, sur le même objet, dans le même temps, et à lui on ne le taxe que de 60 K€ sur lequel le service voisin lui restitue 20 K€.

Expliquez-moi ça avec la même loi applicable…

 

Passons encore une fois, même si ma « petite-sœur-à-moâ » se bat de son côté dans une situation similaire avec le fisc Gauloisien. Elle en est à saisir le médiateur de la République… tous les autres recours ayant échoué lamentablement, la faute à l’incompétence caractéristique du Service et de ses agents-autistes !

 

Et pour aller plus loin, je lui raconte aussi cette affaire sur laquelle « mon boss-à-moi » défend les intérêts d’une riche héritière sous tutelle, sise en « Ritalie », où son père a légué l’essentiel de sa fortune à une fondation moyennant la prise en charge de ses enfants (il ne reste plus qu’elle et ses neveux et nièces).

La fondation de droit Suisse consiste en un patrimoine immobilier en Vénétie, un Palazzo, transformé en musée où sont ouvertes au public les collections d’art de la famille.

Et évidemment, tout le monde s’est servi au passage, là où je me retrouve délégué général du bidule à tenter de récupérer quelques œuvres pillées, faire entrer des subventions européennes et des prêts pour rafistoler le palais et virer les « indélicats » qui sont encore à l’effectif du musée à glander, puisqu’il est fermé aux visites depuis presque 10 ans pour raison de sécurité…

Je te vous jure les situations dans lesquelles je me retrouve parfois, moâ patron d’un musée (peu) subventionné, pour qui l’art, c’est un peu comme la confiture…

Et le tout, avec des personnels parajudiciaires locaux qui mettent des bâtons dans les roues des décisions de la Justice Helvétique… sans vergogne et malgré l’intervention du consulat qui rouspète à en faire « incident-diplomatique ».

Passons une dernière fois, c’était pour mettre de l’eau à son moulin et aller plus loin.

 

« C’est ce qui pourrit la vie démocratique de nos pays : La corruption ! Un vrai sida. On fait voter des règles de bon sens et il y a toujours quelqu’un qui en profite pour s’en mettre plein les poches… Notez, que c’est parfois pour « la bonne cause », mais depuis quelques décennies, c’est devenu « à titre d’enrichissement personnel », comme d’une compensation impayée des talents et compétences non-rémunérées. Dramatique. »

Parce que c’est toujours avec l’argent des autres, naturellement, piqué pas pour payer ça, bien sûr…

Et c’est ruineux.

Il me répond en me sortant le refrain du « pas tous pourris ».

D’autant mieux qu’il en est… C’est plus convaincant.

« D’accord, et je veux, Monsieur le député. Heureusement, mais… on sait qu’il y a au moins 4 % d’asociaux dans n’importe quel groupe d’humain, même chez les sénateurs (regardez l’avionneur de Corbeil-Essonnes…) qui n’ont strictement rien à faire des règles communes, même à l’AN (regardez « Bal-Qu’a-Nie »).

On ne devrait avoir des élus qu’au casier judiciaire vierge et en plus, à l’occasion de leurs mandats, qui ne devraient être renouvelé qu’une seule fois pour éviter qu’ils en fassent « métier », il faudrait qu’ils soient sous tutelle-judiciaire pour leurs patrimoine et intérêts familiaux… »

Éclat de rire poli…

Et il se braque quand il reprend ses esprits.

« Ce n’est pas parce qu’on vote des lois qu’on est au-dessus desdites lois : Au contraire, si on veut être libre de défendre l’intérêt général, celui du pays et de ses populations, il faut s’y consacrer à plein-temps, totalement, comme les moines en prières, ne faire que ça et se débarrasser des affaires personnelles.

Il n’y a plus que ça, tellement c’est devenu véreux de toute part, y compris au « F-Haine »… »

 

Et pour bien lui faire piger que je n’ai pas tort, je lui explique : « Vous savez, cher ami, sous De Gaulle, à part les tentatives d’assassinat, nous n’avions pas ces corruptions-là. Ça a commencé avec les « Gis-gardiens » et les affaires « Boulin » et « De-Broglie ». On s’est rendu compte tout d’un coup qu’ils étaient capables de tuer pour protéger leurs petites-magouilles. »

Lui fait partie de ces « happy-few » qui savent pour quelle raison mon « Papa-à-moâ », celui qui me fait frémir encore quand je l’évoque (d’autant mieux qu’il vient, fait rarissime, de se signaler à ma « Môman-à-môa ») s’est fait descendre…

« Ça a amplifié avec les républiques des Corsi, les Léandri, « Passe-quoi », « Tutti-quanti », « Ravioli-Panzani » et surtout l’élection de « Mythe-errant ».

Lui, c’est d’abord quelques picaillons, les affaires Urba et Cie et encore, par personnes interposées, quand le « Chi » en faisait autant à la mairie de Paris-sur-la-Seine.

Puis, ça eu été les frégates de Taïwan, et les marchés d’armement de l’Arabie-saoudite.

« Bat-la-mou » est passé avec les sous-marins pakistanais. « Mythe-errant » a repris la main au moment de la guerre du Golfe et de la réunification de l’Allemagne.

Vous n’étiez pas encore député, mais allez donc jeter un œil sur le collectif budgétaire de 1991 et la loi de finance de 1992 : On y cause de 10 milliards de francs de l’époque reçus du Koweït.

Or, non seulement, il est acté par les ministères qu’on en a reçu au moins 1 milliard de dollar, mais aujourd’hui, quand la députation demande aux ministres où sont passées ces sommes, regardez donc les JO des questions-réponses, plus personne n’en a la trace… »

Ébranlé : Il n’est pas au courant…

« Je continue, s’il vous plait. On sait que c’est 7 à 7,5 milliards de dollars qui ont ainsi disparu plus 22 milliards sur l’affaire de l’extinction des incendies des puits de pétrole du moment… »

Je divague, d’après lui.

« Non, c’est très documenté. Vérifiez, vous serez atterré par le niveau de corruption que le pays a pris alors en toute impunité… »

Et ces fortunes colossales seraient où, d’après moi, tellement ce n’est pas possible de planquer autant d’argent sans en laisser la moindre trace… ?

« Dans un premier temps et pendant longtemps il était en Suisse, géré probablement par un trust britannique. Et il a servi à financer la réunification allemande du temps du « Chandelier-Colle »…

Depuis, « Bling-bling » a remis la main dessus et vous l’a refourgué, sous votre nez, dans son grand emprunt : Une commission d’enquête parlementaire peut vérifier la provenance des 35 milliards empruntés sans faire de bruit. Loi de finances rectificative de mars 2009.

Vérifiez, vérifiez, je vous y encourage vivement… »

Je ne lui ai pas expliqué qu’il en était resté encore un paquet dans les tiroirs, parce qu’à 5/6 % d’intérêt de l’époque, même sur seulement 15 ans, on aurait dû récupérer près de 50 milliards d’euros…

Sur 25 ans, probablement autour de 3 à 7 milliards de plus.

Trop dur pour lui d’un seul coup, il aurait pu m’en faire un AVC : Ça aurait fait tache !

 

« Vous savez, le parti est un repaire de bandits de grand-chemin. Entre le « Bling-bling-au-thon » dont personne n’a vérifié la provenance, puisque de généreux donateurs ont renvoyé la carte de bienfaiteurs et que le Trasor attend toujours les demandes de crédit d’impôt attacher à ses gestes, les dépenses de campagnes pour lequel le « chef » à décaisser un an et demi de salaire brut sans moufeter, un peu comme le boss du FMI quand il a fallu payer sa caution pour récupérer son passeport… »

C’est sa femme qui a payé…

« … elle n’a rien payé du tout : Ses toiles sont restées dans les coffres suisses et italiens. On l’aurait vu si elles étaient apparues sur les marchés… et les affaires « Pig-Maillon » de votre « Coopé-rative », là, le Gauloisien sait qu’ils sont tous pourris.

Va falloir drôlement vous occuper de ramer comme des galériens et renouveler le personnel du parti, parce que même votre candidat sorti comme par miracle des urnes de la primaire, ce qui ne vous a même pas amené à vous poser la moindre question, sans faire de bruit, il en a accumulé pas mal en douce.

Jusque-là, tout n’a pas été déballé par les médias : Il y en aura d’autres à suivre jusqu’à le ratatiner totalement.

Alors foutu pour foutu, et croyez bien que je le regrette profondément, il va falloir que vous mettiez le turbo pour remonter la pente de la confiance, à ce que j’en dis. »

Et viser la majorité à l’Assemblée…

Moi, je laisserai émerger des « hommes-neufs », trop neufs pour ne pas être autre chose que des vierges-incorruptibles, écœurés comme je peux l’être avec d’autres par mon environnement immédiat et la façon dans les « affaires d’État » sont menées, ici et ailleurs…

Lui, il est parti.

 

Pas vous.

C’est l’occasion de vous présenter Raymond Bonomo qui n’a pas le profil habituel du geek. Cela n’empêche pas ce retraité, bénévole à l’association Transparency France, d’actualiser chaque jour, depuis l’ordinateur de son domicile, l’unique base de données publiques des condamnations pour corruption et manquements à la probité au pays.

Les condamnations uniquement, passées en « force de chose jugée ».

Pas les « en cours »… Qui sont nettement plus nombreuses.

Depuis deux ans, il passe environ une heure tous les matins à recenser les condamnations prononcées par la justice française dans les affaires de manquements à la probité. Une partie des informations lui est fournie par des internautes, dans une démarche participative. Sa principale source reste la presse. Date, motif et lieu de la condamnation, montant du préjudice… Raymond vérifie les données avant de les intégrer dans la base, de façon anonyme et selon une méthodologie précise : trois personnes, dont un membre permanent de Transparency, valident chaque fiche.

 

Et puis Fabien Schwebel, 26 ans, lui aussi bénévole à Transparency France, s’occupe de la partie technique depuis Dubaï où il travaille comme ingénieur en informatique. C’est lui qui a conçu la carte pour visualiser la corruption région par région. C’est aussi lui qui a mis au point l’outil de comparaison du nombre d’affaires par région, en utilisant le PIB (produit intérieur brut) comme indice, parce qu’il considère qu’« un département qui a moins d’activité économique a aussi moins d’occasions de corruption ».

Une cartographie unique en « Gauloisie-intègre » :

http://www.visualiserlacorruption.fr/home

En l’absence pour le moment de données centralisées et publiques, leur carte collaborative est la seule du genre en « Gauloisie-honnête ». Avec plus de 660 affaires recensées depuis son lancement le 9 décembre 2014, elle dessine le paysage contrasté de la corruption sur le territoire. Au palmarès des régions les plus touchées, « l’Ile-de-Transe » et la région « Pas-kaka » arrivent en tête, mais ce sont l’outre-mer et la Corse qui détiennent les records quand on pondère le nombre de condamnations avec le PIB (qui y reste si faible…).

Le gros des affaires concerne la prise illégale d’intérêts dans le cadre de marchés publics et le détournement de fonds publics. À travers cette exploration des dessous pas très chics de la République, Raymond se défend de vouloir stigmatiser les élus : « Nous ne travaillons pas dans une logique de “tous pourris”. Il nous semble normal que le citoyen sache ce qui se passe dans le domaine du manquement à la probité. »

Une démarche qui « va dans le bon sens », estime de son côté Charles Duchaine, magistrat chargé de mettre en place la future agence anticorruption, dont l’ouverture est prévue au printemps. « Disposer de tels outils permet de donner de la visibilité au phénomène et de dégager des tendances, par exemple sur les catégories les plus exposées dans le privé et le public. Il existe un vrai problème de reconnaissance du phénomène de la corruption. Avoir des chiffres et un suivi participe d’une évolution des mentalités. » Pour le moment, seules des statistiques très générales sont publiées par le ministère de la justice.

 

La base de données de Transparency est en accès libre sur le site. Chacun peut s’en emparer pour imaginer de nouveaux calculs, développer ses propres analyses. En septembre dernier, un « hackathon » a permis de développer de nouvelles visualisations, à partir des montants détournés ou des motifs de condamnations. « On pourrait aussi comparer le délai du jugement en fonction du statut de l’élu ».

Avec cette carte, l’association s’inscrit dans une démarche ouverte de partage des connaissances et de biens communs, avec la volonté de diffuser dans le grand public une culture de la donnée et du code, des outils devenus incontournables dans la lutte contre la corruption, comme l’a montré le récent sommet de l’OGP à Paris du 7 au 9 décembre 2016.

« L’open data est un outil essentiel pour une plus grande transparence » estimant par ailleurs que les « avancées de la loi pour une République numérique dans ce domaine »mais s’inquiète qu’elles sont bridées pas « les décrets puissent en réduire la portée ».

Raymond Bonomo l’a promis, le jour où les informations sur les condamnations pour corruption seront publiques et accessibles à n’importe quel citoyen, il arrête. « Cette carte n’aura plus lieu d’être. »

 

La corruption est partout et mine la démocratie dans mon pays, celui que j’aime tant et qui me le rend si mal.

Il faut être d’acier pour ne pas y succomber : Je le sais avec mes italo-suisses du moment. Il me serait si facile d’en faire mon beurre en toute impunité, et même en toute légalité.

Mais ce serait voler et « Au nom du père », je ne saurai le faire.

Vous savez, c’est un peu comme si vous confiez votre pognon à un tiers « indélicat », qui part avec la caisse : Un peu comme votre banquier qui ferait « défaut de caisse » parce que la loi l’y oblige…

Ah tiens… C’est exactement ce qu’on appelle le « Bail-in » imposé par l’Europe, entré dans votre « corpus-légal » l’année dernière.

Et qui vire au drame en « Ritalie ».

Vous allez aimer, j’en suis sûr.

 

Une fois mon député parti, la fête a continué… On m’a offert un « bon pour » aller en Islande voir les aurores boréales (et je vais en profiter pour faire des repérages pour un futur roman), un stage complet pour passer ma licence « avion », histoire de raccourcir mes voyages en « tas-de-boue-à-roulettes » hebdomadaires vers Le Rocher.

Et, idée sublime, une étoile !

Mais si, c’est possible d’acheter un étoile pour la baptiser – pour l’éternité et à la face de tout l’univers (f)Ummistes, Kameulf et autres – à mon nom.

Le vrai, pas celui de mon pseudo « I-Cube ».

Génial comme idée, n’est-ce pas.

Je crois que je vais faire cotiser « le bureau » pour en payer une à « I-Cube » en sus…

Bon, le problème c’est que si j’ai un beau certificat et une belle carte du ciel en ma possession qui la situe, je reste dans l’incapacité de la situer : Je sais seulement qu’elle est à proximité d’ω Aquarius…

Génial, vous dis-je !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/la-corruption.html

 


Thierry Breton : “Mes idées pour sortir de l’impasse”

Entretien. 

Désendettement de l’État, création d’un fonds de sécurité et de défense, développement de l’ordinateur quantique : le président d’Atos et ancien ministre dévoile les leviers nécessaires pour créer une nouvelle Europe et une France guérie de ses blessures.

Thierry Breton a un rapport extraordinaire avec le temps… Et s’il rêvait au plus profond de lui de pouvoir le dompter ? L’ancien ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie n’a-t-il pas le même physique, la même mine réjouie, les mêmes yeux malicieux qu’il y a quelques années ? Pendant près d’un mois, Atos, le groupe qu’il préside, a diffusé aux médias du monde entier les résultats des jeux Olympiques et Paralympiques avec une précision inégalée : là où une course contre le temps s’engage face aux millièmes de seconde qui défilent. Il se passionne aussi pour nous expliquer comment fonctionnera l’ordinateur de demain, l’ordinateur quantique, capable d’effectuer des centaines de millions d’opérations par seconde.

Mais rien ne fait aussi plus plaisir à Thierry Breton que de compter en millions d’années, voire en milliards, et ainsi remonter le temps. Les étagères de son bureau très design, situé sur le (très américain) campus Atos à Bezons, devant la Seine, regorgent de fossiles. « Là, c’est un trilobite de 480 millions d’années », nous indique-t-il en nous montrant un animal pétrifié aux formes étranges. À l’entrée de son bureau, près d’une console où sont placées une vingtaine de photos où il pose avec les personnes qui ont compté dans sa vie professionnelle (Jacques Chirac, René Monory…), se dresse une énorme ammonite polie, provenant de Madagascar, datant d’une centaine de millions d’années… Puis il sort de sa poche un iPhone et nous montre la photo d’une de ses récentes acquisitions : une météorite Gibeon (en fer) de 7 kilos. « Elle date de 4,7 milliards d’années… de la création du Système solaire », nous explique-t-il.

Puis il revient vers l’étagère — côté salon de son bureau — et nous confie quelques minutes un oeuf de dinosaure. Thierry Breton est propriétaire d’une des plus importantes nichées d’oeufs de dinosaure (18 au total) au monde. Il l’a prêtée au musée de Villerville. « Je devrais demander à Siemens de voir, avec leurs appareils, s’il y a des squelettes de dinosaures », songe-t-il avant de nous parler d’art moderne et de l’un de ses récents coups de coeur, un artiste d’Erevan, dont il a une sculpture près de la baie vitrée qui donne sur une terrasse avec vue sur La Défense. Et si Thierry Breton était avant tout un homme passionné ?

Chez Atos, chez France Telecom ou à Bercy quand vous étiez ministre, vous vous êtes à chaque fois efforcé de faire baisser la dette...

A mon arrivée au gouvernement en 2005, la France était en déficit excessif. Nous en étions à -3,7 % et à plus de 66 % d’endettement. Deux axes ont alors guidé mon action. Le premier, c’est le respect des Traités, notamment de Maastricht, qui - par définition et quelles que soient les échéances électorales - engagent la France et au premier chef son ministre des Finances. La parole de la France lui permet de se faire entendre et respecter en Europe et dans le monde. Le second, c’est que seule une gestion rigoureuse est à même de libérer l’économie. Pour la première fois en quinze ans, la France a pu ainsi afficher un excédent primaire en 2006 et 2007, tandis que le chômage, à mon départ de Bercy, était réduit à 7,4%, contre 9,2% en Allemagne. Pour obtenir de tels résultats, il fallait, avec Jean François Copé au Budget et Jean-Louis Borloo au Travail, tenir fermement les rênes aussi bien à Paris qu’à Bruxelles. Pour cela, à Bercy, j’avais en charge le portefeuille de l’Economie, des Finances et du Budget, et celui du Commerce extérieur et de l’Industrie. C’est un triptyque essentiel pour conduire les réformes permettant de renouer avec la croissance et l’emploi. Hélas, voilà huit ans qu’il n’y a plus eu de ministère de l’Economie et des Finances de plein exercice: Nicolas Sarkozy n’en voulait pas parce qu’il craignait un Bercy trop puissant ; François Hollande, parce qu’il voulait faire plaisir à trop de monde. 

Lors de ma première conférence de presse, j’avais dit que la France vivait au-dessus de ses moyens. Nous payions alors pratiquement 45 milliards d’euros de charge d’intérêt de la dette, c’est-à-dire plus que l’impôt sur le revenu. Ce poste était déjà plus lourd que celui de l’éducation nationale et l’impôt sur le revenu  ne couvrait même pas la charge de la dette du passé ! Il y avait urgence à réduire notre endettement. J'avais ouvert une boîte de Pandore : les critiques ont fusé de toutes parts, à gauche comme à droite.

Comment avez-vous calmé les esprits ?

J’ai chargé Michel Pébereau de diriger une commission indépendante sur l’évolution de la dette publique. Pluri-partisane, comptant des personnalités de gauche, de droite, des syndicalistes, des chefs d’entreprises, des journalistes, cette commission a fait de la pédagogie sur l’impératif de la réduction du déficit et du désendettement. Avec mes trois ministres délégués, nous avons tenu bon et, fin 2005, nous étions repassés sous la barre des 3 %, à 2,89 %. Je m'étais fixé  de faire toujours un peu mieux que l’Allemagne de manière à maintenir le poids de la France dans une Europe construite autour de sa crédibilité au sein de la zone euro. Pour la première fois en 30 ans, à la fin de la présidence de Jacques Chirac, nous avions ramené la dette de 66 à 63 points de PIB alors que l'Allemagne en était à 67 %.

Puis, l’endettement est reparti de plus belle… 

Le drame, c’est que notre endettement a explosé entre 2007 et 2012 : + 617 milliards d’euros, dont 200 milliards dus à la crise de 2008 certes, mais 417 milliards découlant de choix budgétaires hasardeux sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Et depuis 2012, 350 à 400 milliards se sont ajoutés sous les gouvernements socialistes. Bilan, nous sommes passés de 1 100 milliards à 2 100 milliards en moins de neuf ans ! Il se trouve que la BCE ayant drastiquement abaissé les taux d'intérêt, nous payons toujours aujourd’hui 45 milliards d’euros de charge d’intérêt de la dette. Et que nous n'avons toujours pas réalisé que cette bombe à retardement, enclenchée en 2007, pourra exploser à tout moment  lors du prochain quinquennat à la faveur d'une remontée des taux.

Quel regard portez-vous sur le quinquennat de François Hollande ? 
François Hollande a pris trop tardivement conscience de la situation gravissime de la France en 2012. Les deux premières années de Nicolas Sarkozy avaient été économiquement désastreuses. La loi TEPA a été menée à contretemps, à contre-courant, à contresens. Et surtout, elle a rompu la convergence avec l’Allemagne avant même que d’entrer dans la crise. Outre de réelles avancées telle la loi sur les universités et la création du statut d’autoentrepreneur, force est de constater que le quinquennat de Sarkozy aura été, hélas, un quinquennat de perdu. La fin de son mandat a été marquée par l’explosion de la dette publique et celle des impôts : ceux-ci ont augmenté de 30,8 Mds d’euros en moins de deux ans.  Et, malheureusement, François Hollande a poursuivi sur la lancée de son prédécesseur avec une pression fiscale accrue d'un même ordre de grandeur, mais sans s'attaquer, lui non plus, aux réformes structurelles qui s’imposaient. Avec 2 100 milliards de dettes, un chômage massif et une économie à bout de souffle, comment s’étonner aujourd'hui de l’exaspération des Français !

Les programmes présentés par les candidats à la primaire à Droite pourraient-ils permettre à la France de sortir la tête hors de l’eau ? 
Les deux anciens Premiers ministres ont des programmes de qualité : celui de François Fillon, d’inspiration libérale, est très articulé. Celui d’Alain Juppé, plus équilibré, ne l'est pas moins. Tous deux ont la volonté de mener les réformes nécessaires. Mais en politique, ma proximité avec Jacques Chirac est connue et c’est naturellement que je soutiens Alain Juppé. C’est l’homme d’Etat dont la France a besoin.

Que pensez-vous d’Emmanuel Macron ?
Je le connais bien, c’est un de mes anciens collaborateurs.  J’ai de l’amitié pour lui. Il a toujours soutenu l’initiative et les entrepreneurs. Avec son propre mouvement, il s'efforce à présent de créer un rapport de force, mais il le fait à l’extérieur du gouvernement. Or je pense que la démarche est plus efficace quand on le fait de l’intérieur. Il le sait, je le lui ai dit.

Pourriez-vous revenir en politique après Atos ?
Mon engagement, c’est Atos. C’est une évidence. Il est vrai que j’ai  toujours cet intérêt pour la chose publique. Lorsque l’on a eu le privilège d’être Ministre, cela vous engage, et pas uniquement pendant l’exercice de vos fonctions. Je connais bien les mécanismes des finances publiques, tout comme ceux de l’euro que j'ai enseignés à Harvard. Aussi, j'estime simplement avoir un devoir de pédagogie sur ces sujets cruciaux pour notre avenir commun. Ils sont trop souvent présentés à nos compatriotes de façon caricaturale ou simpliste, et donc artificiellement clivante.

Auriez-vous envie de faire partie du prochain gouvernement ?
J’ai passé l’âge des envies. Quand on a eu la chance d’être à la confluence de plusieurs mondes, politique, économique, académique et industriel, on a le devoir  de réfléchir, sinon de contribuer, de là où on est. C'est un devoir d'homme et de citoyen.

Quel est- il ? 
Ma priorité, c’est de faire réussir et développer notre communauté de 100.000 ingénieurs, femmes et hommes, qu’est devenue Atos. Et, à la place qui est la mienne, d'alerter sur la nécessaire convergence entre la France et l’Allemagne. Pour la première fois depuis l’après-guerre, les deux grandes puissances qui ont mandat d'œuvrer main dans la main, de façon parallèle, à la construction de l’Europe, empruntent des chemins diamétralement opposés. Cette divergence apparue en 2007 est mortifère pour l’euro et  l’Europe. C’est  un élément essentiel. 

Aujourd’hui, l'endettement de la France est égal à 95 % de son PIB. Ce ratio est de 72 % en Allemagne. Et pourtant nous avons vécu la même crise des deux côtés du Rhin. J'ajoute que ce différentiel, rendu aujourd'hui indolore par l'extrême faiblesse des taux d’intérêt, deviendra vite intenable, tant pour la France que pour l’Allemagne.

Pourquoi donc ? 
Les taux d’intérêt nuls et à fortiori négatifs inquiètent vivement les épargnants allemands, surtout les retraités, moins protégés qu’en France car nombre d'entre eux ont souscrit des assurances à titre personnel. Ils craignent pour la ruine de leur épargne.  Wolfgang Schäuble, le ministre fédéral des finances, m'a confié que cette situation ne pourra politiquement pas durer longtemps. 

Côté français, nous nous réjouissons des taux d’intérêt négatifs pour la raison que j'ai rappelée plus haut. Mais si les taux revenaient au niveau qui était le leur lorsque j’ai quitté Bercy, la charge des intérêts de la dette passerait de 45 milliards à 90 milliards. Il nous faudrait alors quasiment doubler l’impôt sur le revenu des Français. C’est inimaginable !

Si vous étiez à Bercy, que feriez-vous ?
Je ne le suis pas et je sais combien l’action publique est difficile. Mais je crois qu’il faut tout faire pour retrouver, comme en 2007, une France et une Allemagne en situation d’endettement peu ou prou comparable. L'Allemagne s'approche de  60 %. La France s'envole vers les 100 %. Gardons ceci à l'esprit : à supposer que notre pays soit en excédent primaire année après année, il faudrait 22 ans pour que la France revienne au niveau d’endettement de l’Allemagne ! On le voit bien, la solution ne peut donc plus être que politique. Aujourd’hui, il importe de retrouver les leviers qui redonneront un sens et une envie d’Europe pour  sortir de l’impasse.

Quels sont ces leviers ?
Quels sont aujourd'hui  les principaux sujets de préoccupation des Européens ? La sécurité et la défense, avant le chômage et l’emploi. Cela s’explique notamment par les vagues d’attentats, mais aussi, sur le terrain géopolitique, par le retrait progressif des Etats-Unis du théâtre européen, laissant les Européens seuls face à leur destin. L'idée même de mutualiser le financement d’une partie de nos dépenses de défense – cela ne veut pas dire renoncer à  notre souveraineté – apparaît de plus en plus plébiscitée afin de mieux protéger l'Europe. Or, sachez que depuis dix ans les dépenses militaires européennes ont baissé de 10 % alors que dans le même temps elles se sont fortement accrues partout : + 167 % en Chine, + 97 % en Russie, + 112 % en Arabie saoudite, + 39 % en Inde… Le moment est venu pour l'Europe de reprendre l'initiative. D'où l'idée de création d’un Fonds de sécurité et de défense.

Comment fonctionnerait-il ?
Comme un instrument financier incitant les Etats à engager des dépenses mutualisables et inter-opérables au plan européen : protection des frontières,  cybersécurité, projections inter-européennes, accueil de migrants, aides au retour…  J’ai calculé que depuis l'avènement de l'euro, la France avait consacré 720 milliards d’euros à la défense et à la sécurité. L’Allemagne 560 milliards… Dans l’ensemble de la zone euro, nous arrivons à 2 300 milliards. Profitant d'’une période exceptionnelle de taux d’intérêt négatifs, le Fonds que je propose émettrait des obligations autour de 50 ans, à des taux d’intérêt extrêmement bas (entre 0 et 0,3 %). Son montant serait précisément de 2 300 milliards d’euros et il serait abondé annuellement, de façon pérenne et certaine, à hauteur de 1,2 points de PIB par les Etats fondateurs et gestionnaires. Les obligations émises sur le marché seraient achetées en partie par la BCE et d’autres institutionnels publics ou privés en quête de titres « AAA ». L’argent  obtenu permettrait au Fonds de racheter les dettes des Etats membres, au prorata de leurs investissements de défense depuis la création de l'euro. J'insiste sur le fait que seule la mutualisation des signatures et la pérennité de l'abondement peuvent permettre de retrouver une notation « AAA » autorisant à emprunter à des taux quasiment nuls sur des durées pouvant aller de 30 à 50 ans. 

Ça, c'est pour le passé ...
Pour le futur, le Fonds rembourserait chaque année jusqu’à la moitié des dépenses de défense de tout Etat membre du Fonds pour peu, là encore, qu’elles contribuent à la défense et à la sécurité de la zone euro et soient potentiellement mutualisables et inter-opérables. Concrètement, le Fonds ne rembourserait réellement que la moitié des dépenses des Etats car il existe un socle de dépenses incompressibles qui n’ont pas vocation à être partagées. Je songe bien évidemment à celles garantissant notre propre souveraineté : services de renseignement, arme nucléaire... J'ajoute que le mécanisme du Fonds nous permettrait aussi de remonter nos dépenses de défense annuelles à 2 % du PIB, en ligne avec l’engagement souscrit par tous les Etats membres de l’OTAN. 

Quel effet le Fonds aurait-il sur les finances françaises ? 
La dette de la France passerait de 95 % à 61 %. Celle de l’Allemagne, de 72 % à 56%. C'est alors que l'improbable convergence qui m'est chère redeviendrait possible et avec elle notre avenir commun au sein de la zone euro. Nos dépenses militaires sont de 38 milliards. Nous pouvons  espérer en récupérer jusqu'à 19 milliards, ce qui, après versements annuels au Fonds et économies de la charge d’intérêt issue de l'allègement d'un tiers de la dette, ferait ressortir un solde positif de 10 milliards d’euros! La vérité, c'est que tous les Etats membres y trouveraient leur compte. Je me suis donc ouvert personnellement de ce projet à François Hollande, Angela Merkel, Mario Draghi, Jean-Claude Juncker, notamment… Tous ont marqué un intérêt prononcé pour cet instrument conciliant nécessité politique et intérêt économique. Reste à le mettre en place.

Vous présidez Atos depuis maintenant 8 ans… Quel bilan tirez-vous de votre action ? 
A mon arrivée chez Atos, le chiffre d’affaires était inférieur à 5 milliards d'euros. Il devrait avoisiner cette année 12 milliards. Nous avons aussi plus que multiplié par deux le nombre de nos salariés, passé de 48 000, à plus de 100 000, essentiellement des ingénieurs, présents dans 72 pays. Nous nous sommes également totalement désendettés et disposons même d’un milliard de liquidités. Ne pas avoir de dette, ce n'est pas une lubie. Quand on le peut, c'est, selon moi, l'une des meilleures manières de garantir sa liberté. Côté résultat, notre marge opérationnelle est passée de 4,8 % à plus de 9 %. Et l’action Atos de 17 à 95 euros. La valeur de l’entreprise est ainsi passée de 1 milliard à plus de 10 milliards d'euros aujourd'hui.

Lors de la présentation de vos résultats semestriels, vous avez relevé vos objectifs… Qu’est-ce qui vous donne tant confiance ?
Il y a déjà la croissance inhérente du marché sur lequel nous sommes, avec l’explosion du Big Data. Notre offre de services, en effet, est axée autour du traitement, de l’analyse, du stockage mais aussi de la protection des données. C’est notre capacité d’exploiter pleinement les données qui crée de la valeur pour nos clients, notamment industriels. Nous sommes déjà entrés dans  l'ère de ce qu’on appelle l’industrie 4.0, dont Atos, avec notre partenaire Siemens, est le leader européen. 

Notre confiance repose aussi sur la récurrence d’une part importante de nos activités : nos contrats pluriannuels de gestion des données s’étalent souvent sur 3 à 7 ans, ce qui nous donne plus de visibilité que d'autres, à l’activité souvent plus cyclique.

Vous réalisez 15 % de votre chiffre d’affaires et 20 % de votre marge opérationnelle en Grande Bretagne. Le Brexit vous inquiète-t-il ?
Le Brexit nous a tous surpris, mais nous avions en réalité pris depuis longtemps des mesures conservatoires pour nous couvrir sur la livre sterling. Nous sommes par ailleurs relativement peu exposés au secteur de la finance, potentiellement le plus impacté. Nous sommes donc confiants sur notre capacité à maintenir notre marge en Grande Bretagne au second semestre et au-delà.

Atos est un partenaire clé des Jeux Olympiques depuis quinze ans. Quel bilan tirez-vous de ceux de cette année ? 
Nous sommes très satisfaits car, techniquement, les Jeux se sont parfaitement déroulés dans un environnement difficile. Bien qu’invisible du grand public, notre rôle est central : nous transmettons en temps réel – en moins de 200 millisecondes ! – l’ensemble des résultats aux diffuseurs du monde entier. Nous gérons et sécurisons par ailleurs des données sensibles, dont les accréditations des athlètes, journalistes et bénévoles. Quatre ans de travail pour 15 jours de réalisation, les JO constituent à chaque fois un nouveau défi. La technologie pour les Jeux mobilise 3500 spécialistes dirigés par une femme, une ingénieure d'Atos exceptionnelle, chef de projet, Michèle Hyron.

Quels moyens financiers et humains déployez-vous aux Jeux Olympiques ? 
Nos équipes s’installent dans la ville hôte quatre ans avant l’événement. Elles seront d'ailleurs bientôt à Tokyo pour les préparatifs de l’Olympiade 2020. Nous mettons en œuvre des moyens très importants pour les Jeux, pour les résultats en temps réels, l’information des médias, la cyber-sécurité. Cette année à Rio, nous avons dû parfois maîtriser jusqu'à 400 attaques ou incidents par seconde. Un record. 

Comment voyez-vous l’ordinateur du futur ?
La loi de Moore, qui se vérifie depuis 25 ans, démontre que tous les 18 mois, il est possible de doubler la puissance  de calcul. Nous sommes prêts d'avoir poussé à l'extrême la logique de miniaturisation des transistors, et sommes désormais arrivés quasiment aux limites de la physique. Parallèlement, et tous les 18 mois là encore, l’activité humaine génère plus d’informations que toute l’humanité depuis la nuit des temps ! Il s'agit de données dupliquées pour un très grand nombre d’entre elles et stockées de manière indélébile. Pour traiter ces masses d'informations, il faut donc de plus en plus de puissance de calcul, ce qui risque de nous conduire à une situation limite aux environs de 2025.

Dès lors, la prochaine révolution informatique sera celle de l’ordinateur quantique. Contrairement à l’informatique classique où l’élément de base, le bit, peut avoir 0 ou 1 comme valeur, ce même élément, dénommé qubit, pourra à la fois valoir 0 et 1 dans la technologie de superposition quantique. De quoi multiplier de manière exponentielle la puissance de calcul, avec les enjeux de sécurité que cela suppose: un ordinateur quantique pourrait en effet casser n’importe quel code du monde classique. A l'inverse, par la technique d'intrication quantique, il pourra garantir l'inviolabilité de tous les échanges d'information. Il s'agit pour nous d'un nouveau paradigme. Il est intéressant de rappeler qu’à l’origine de tout cela,  il y a la physique quantique théorisée au début du 20ème siècle, notamment par Einstein, Schrödinger, Pauli, de Broglie, Heisenberg, etc., tous jeunes Européens à peine trentenaires. Il faudra certes encore du temps pour aboutir à la production d’ordinateurs quantiques qui auront  un impact majeur. Chez Atos, nous avons d'ores et déjà constitué une équipe pour y travailler.

Preuve de l’importance de cette révolution en devenir : la Commission européenne a annoncé qu’elle allait débloquer une enveloppe d’un milliard d’euros pour développer des applications quantiques, ce qui est capital pour l’avenir (cyber sécurité, cryptologie, vitesse de calcul, programmation quantique…) et pour garantir la souveraineté de l'Europe.

Source : Valeurs actuelles : Marie de Greef-Madelin, Agnès Pinard Legry, Frédéric Paya

 Lundi 10 octobre 2016

http://www.valeursactuelles.com/thierry-breton-mes-idees-pour-sortir-de-limpasse-65566

 


Épidemie de débilité…

 

J’ai enfin compris le pourquoi des délires contemporains !

 

En effet, les tests montreraient qu’après avoir augmenté tout le long du vingtième siècle, le QI des Occidentaux est en régression depuis une quinzaine d’années…

Bé voilà, ne cherchez pas plus loin les « Brexit », « Ritalexit », « Gauloisexit », les résultats désastreux de vos primaires, le populisme « Trumpiste », les délires « Poux-tiniens », du « F.haine », la montée de l’islamisme radical et j’en passe.  

Un nombre croissant d’études montrent un recul généralisé du QI moyen. Un phénomène multifactoriel, qui met notamment sur la sellette les perturbateurs endocriniens.

De plus en plus d'études pointent la même inquiétante tendance : À peu près partout dans le monde occidental, le quotient intellectuel moyen de la population baisse dangereusement. Une découverte qui est venue de l’analyse des résultats obtenus aux tests psychométriques par les jeunes conscrits.

Toute l’Europe du Nord, en particulier, s’est révélée affreusement touchée.

La première fois, en 2013, une étude parue dans la revue « Intelligence » et ayant consisté en une méta-analyse des mesures systématiques faites en Angleterre, pays du pionnier de la psychométrie Francis Galton, depuis 1884, montre que les Britanniques ont perdu en moyenne 14 points de QI depuis la Seconde Révolution industrielle.

14 points !…

Plus troublant encore, contrairement à ce que pourrait faire croire l’avènement du numérique et des jeux vidéo, les temps de réaction à un stimulus ont augmenté : Non seulement les sujets de Sa très Gracieuse Majesté raisonnent moins bien que leurs ancêtres de l’ère victorienne, mais ils pensent aussi plus lentement !

Fabuleux !

Ce en quoi, on pouvait penser que le fait de conduire à gauche des chaussées, de devoir parler, écrire et compter « anglais », d’asborber l’information quotidienne à travers les tabloïds locaux, soutenus par des « séries » télé-délibiltantes, expliquerait ce phénomène de crétinerie-avancée.

Pas du tout !

La « Gauloisie-trisomique » n’est pas mieux lotie que sa voisine d’outre-Manche. Une autre étude, elle aussi parue dans « Intelligence », a débouché sur un constat qui, s’il se vérifiait, serait à la fois stupéfiant et extrêmement alarmant : Les gauloisiens auraient perdu en moyenne 3,8 points de QI entre 1999 et 2009, soit seulement une décennie !

Une baisse amorcée au tournant des années 1990 et 2000 qui constitue un reflux dans la mesure où elle fait suite à une augmentation généralisée des QI moyens sous l’effet des progrès des conditions sanitaires et sociales tout au long du XXème siècle.

Un effet établi dès 1987 par un spécialiste néo-zélandais des recherches sur l’intelligence, James R. Flynn, et connu sous le nom d’« effet Flynn ».

Le même James R. Flynn, aujourd’hui professeur émérite à l’université d’Otago de Dunedin en Nouvelle-Zélande, a été l’un des premiers à tirer la sonnette d’alarme en pointant du doigt le renversement de tendance.

« Nous sommes sortis d’un siècle de croissance rapide du QI moyen au cours duquel l’effet Flynn a joué à plein », constate le prospectiviste Laurent Alexandre, qui met ces années de croissance au crédit notamment de la diminution drastique des accidents obstétricaux entraînant une mauvaise oxygénation du cerveau et de la fin des carences en iode – élément chimique nécessaire au développement harmonieux du cerveau – dans les régions éloignées du littoral comme les Alpes.

L’expression « crétin des Alpes » provient d’ailleurs des nombreux enfants de cette région condamnés au XIXème siècle au crétinisme faute d’avoir reçu dans leur alimentation suffisamment d’iode.

Quant aux causes du retournement constaté ces quinze dernières années, elles seraiont multiples, et leur poids relatif dans le phénomène n’est pas aisé à déterminer.

Difficile d’incriminer en bloc les systèmes éducatifs (quoique…), puisque les pays touchés par cette baisse de QI en possèdent de très différents, certains de ces pays étant par ailleurs bien classés dans les études Pisa.

Il en va de même pour un autre facteur régulièrement avancé, l’importance prise par le numérique chez les plus jeunes, puisque parmi les pays aux QI moyens le plus élevés figurent des pays d’Asie très technophiles.

Ces statistiques sont issues d’un travail mené entre 2002 et 2006 par les professeurs Britannique Richard Lynn et Finlandais Tatu Vanhanen dans plus de 80 pays.

Résultats :

N° 1 ex aequo : Hong Kong et Singapour avec un QI moyen de 108.

N° 2 : Corée du Sud (106).

N° 3 ex aequo : Japon et Chine (105).

N° 4 : Taïwan (104).

N° 5 : Italie (102).

Les Pays-Bas, la Norvège et le Royaume-Uni sont n° 7 ex aequo (100).

La Belgique, la Finlande, l’Allemagne, la Pologne et la Suède sont n° 8 (99).

La « Gauloisie-autiste », l’Espagne et les États-Unis sont n° 9 (98).

(102 en 1990 à 98 en 2016…)

La Béliorussie, la Russie et l’Ukraine sont n° 10 (97).

Israël et le Portugal sont n° 12 (95).

La Grèce et l’Irlande sont n° 15 (92)…

En queue de peloton d’après les auteurs de cette étude, la Guinée Equatoriale (59).

Attention, penser que ce classement refléterait un ordre décroissant d’intelligence selon la « race » (jaune, blanche, noire) serait odieux et stupide pour la simple raison qu’il y a 8.000 ans, tous les humains étaient noirs !

(Les soi-disant races blanches et jaunes sont « apparues » suite à de très légères mutations pigmentaires.) 

Une des explications les plus politiquement incorrectes est que les personnes les plus instruites ont tendance à retarder le moment d’avoir un premier enfant, notamment pour pouvoir poursuivre leurs études, et en font donc moins que celles appartenant aux couches plus défavorisées de la population.

Discrimination « dégueulasse » pour les « bobo-écololos », bien naturellement, d’autant que c’est probablement faux.

« C’est ce que le grand biologiste Jacques Monod écrivait déjà en 1970 dans "Le Hasard et la Nécessité" », rappelle Laurent Alexandre, qui cite à l’appui de cette hypothèse une étude génétique menée sur plus de 100.000 Islandais nés entre 1910 et 1990 et parue en décembre 2016 dans la revue « PNAS » : « Cette étude a mis en évidence un ensemble de variants génétiques appelé PolyEDU, lequel est fortement corrélé avec un bon niveau d’études. Or cette analyse montre que ces "bons" variants sont soumis au fil des décennies à une accumulation croissante de mutations génétiques défavorables, du fait de l’absence de sélection naturelle ».

En clair, le fait moralement bienvenu, que les personnes dotées de faibles capacités cognitives ne sont pas naturellement éliminées au sein de nos sociétés, mais préserver comme tout autre expliquerait ces moyennes.

Les plus kons se reproduiraient en plus grand nombre…

Attendez, dans cette hypothèse, on n’est plus très loin des théories eugénistes et de sélection comme dans les élevages de bovins…

D’autant que les facteurs dits « dysgéniques » ne sont évidemment pas les seuls à jouer. Un autre élément d’explication est la relative à l’acoolisme et la banalisation du haschisch, dont les études ont montré que, contrairement à d’autres drogues comme la cocaïne par exemple, sa prise répétée avait un impact négatif sur le cerveau (les gros consommateurs auraient en moyenne 8 points de QI de moins que les autres…).

Tiens, tiens ?

Et il y en a encore qui veulent légaliser son usage jusque sous vos tropiques ?

Ou l’accélération de l’abêtissement de l’espèce !

Pour la physiologiste Barbara Demeneix, professeur au Museum national d’histoire naturelle et auteur l’an dernier du « Cerveau endommagé » (Odile Jacob), le principal responsable de cette déconfiture cérébrale est à chercher du côté des perturbateurs endocriniens, dont certains viennent déranger l’action bénéfique de l’iode. Celle-ci est en effet l’élément chimique qui permet à la glande thyroïdienne de produire l’hormone du même nom, laquelle joue un rôle crucial dans le développement du cerveau.

Naturellement, comme la question du nuage de Tchernobyle n’est pas d’actualité pour s’être arrêté sur le « mur-du-Rhin », cassé dans son élan dévastateur, silence dans les rangs sur ce sujet…

Si on peut aujourd’hui trouver du sel iodé jusqu’au fin fond des Alpes, le problème de l’iode n’en est pas levé pour autant, ou plutôt il est redevenu subrepticement d’actualité ces dernières décennies : En effet, l’industrie chimique raffole des substances dites « halogénées », c’est-à-dire qui contiennent un halogène.

Les halogènes sont une classe d’éléments chimiques extrêmement réactifs, qui se lient très facilement aux autres et sont donc pour cela prisés des chimistes. L’iode en est un.

Mais les plus utilisés en chimie sont le chlore, que l’on trouve par exemple dans le PVC (ainsi que dans l’insecticide DDT, interdit depuis longtemps mais toujours présent dans l’environnement), le brome des retardateurs de flamme (agents ignifuges), le fluor des surfactants (agents émulsifiants).

« Un grand nombre des molécules inventées par la chimie pour les besoins de l’industrie, parce qu’elles contiennent d’autres halogènes que l’iode, sont susceptibles d’interférer avec le système thyroïdien et de l’empêcher d’orchestrer harmonieusement le développement du cerveau », explique Barbara Demeneix qui se dit « particulièrement inquiète » des conséquences de ce phénomène sur les capacités cognitives de vos enfants et nos petits-enfants.

La chercheuse appelle à l’avènement d’une « chimie alternative », sur le modèle des énergies alternatives poussées en avant pour le bien de l’environnement.

Bien sûr, du moment qu’il y a des budgets pour ses recherches…

En 2011, une étude américaine sur les substances chimiques trouvées dans le sang et les urines de femmes enceintes avait permis de constater que, parmi tous les perturbateurs endocriniens, une quinzaine de molécules étaient présentes chez tous les sujets. Barbara Demeneix et son équipe du Museum national d’histoire naturelle ont entrepris de passer au crible toute la littérature scientifique pour déterminer dans quelles proportions ces quinze « molécules ubiquitaires » étaient présentes dans le liquide amniotique, et ce partout dans le monde.

Ils ont ensuite voulu savoir quel effet ce cocktail, avec les dosages moyens observés, pouvait avoir sur le système thyroïdien des bébés. Pour ce faire, ils l’ont administré à leurs animaux cobayes, des têtards de grenouille (le système thyroïdien, apparu très tôt dans l’évolution, a le même rôle chez cet amphibien que chez l’homme).

Les résultats de cette étude, qui paraîtra prochainement, seraient extrêmement inquiétants : Les têtards exposés à cette pollution chimique ont vu leur système thyroïdien dysfonctionner. Leur cerveau ne s’est pas développé normalement et leur comportement diffère de celui des têtards sains.

Ce qui est mauvais pour les grenouilles serait-il bon pour nous ?

Bon, pour ma part, je rappelle tout de même qu’un test de QI n’est jamais que l’évaluation de la capacité à réussir, plus ou moins bien … le dit test !

Et rien d’autre.

L’intérêt reste dans les études épidémiologiques à vocation statistique.

Rien de plus.

Je prends le pari que dans n’importe quel groupe spécifique, même chez les QI de plus 120, il y a autant de konnards que de « pas konnards » que dans le reste de la population.

Sans avoir à faire de test, c’est de toute façon ce qu’on retrouve et dans les mêmes proportions dans un collège d’Ouvrier-Spécialisé que dans un dîner de polytechniciens.

Car l’intelligence n’est rien d’autre que la capacité à faire une relation nouvelle (non apprise) entre deux notions nouvelles (non connues préalablement).

Situation assez rare…

Mais, justement sur un grand nombre, celui d’une population entière (passant par exemple ses journées d’appel), elles restent « significatives ».

Je peux vous le dire pour avoir passé plusieurs de ces dits-tests au cours de ma vie, avec des résultats très différents.

En revanche, j’étais capable à un moment de ma vie de faire des tests de personnalité, juste « pile-poil », pour le profil recherché – de ce que j’en avais compris – dans le cadre d’embauche à un poste convoité.

C’est dire…

C’est dire la faiblesse desdits tests et de rajouter qu’une fois le poste décroché, j’ai décliné l’offre, estimant vraiment trop konne l’équipe chargée du recrutement.

Pas digne de moâ, quoi…

Ce qui ne vous empêche pas de vous inquiéter, si par hasard ça vous interpelle.

Pour ma part, j’y vois l’explication éclairante de ces décisions qui conduisent à chaque fois que « les masses » sont consultées à des erreurs comme le « Brexit », le « Ritalexit », le « Gauloisexit », les résultats désastreux de vos primaires, le populisme « Trumpiste », du « F.haine », les délires « Poux-tiniens », la montée de l’islamisme radical et j’en passe…

Un exercice simple qui découvre tout d’un coup une corrélation (une relation nouvelle) entre des faits sans rapports les uns avec les autres (une information nouvelle pour un fatras connu).

Pas de quoi être optimiste, finalement…

Sauf à décider d’accélérer encore la montée en puissance de l’intelligence-robotique et dite « artificielle » !

Là encore avec une nuance de taille : Aucun robot ne pourra jamais penser comme un humain. Il ne fera que faire « tourner » un programme inventé par ailleurs, rien de plus.

Autrement dit le reflet de l’intelligence d’autre(s), son ou ses concepteurs.

Passez quand même une bonne fin de week-end !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/epidemie-de-debilite.html

 


Pénélopegate : Suite !

 

Des élections sous influences…

 

Y’a pas à dire, on est en plein lynchage publique, là, en direct.

Le calendrier est très clair là-dessus : Le 22 janvier, la « Bella-liance » fait son premier tour pour un second tour le 29 d’où se dégagera « Deux-Noix-Âme-Mont »…

Dans l’intervalle, le 25, le « Canard-déchaîné » tire son premier SCUD contre « Fifi-le-à-déchoir » en shootant son épouse.

Le jour même, le 25 janvier 2017, une enquête préliminaire est ouverte par le parquet national financier pour des chefs de détournement de fonds publics (pour le premier volet de l’affaire), abus de biens sociaux (pour le second volet) et recel de ces délits.

Le 27 janvier, l’OCLCIFF auditionne Michel Crépu et Christine Kelly, journaliste et auteur d’un bouquin « Le secret et l’ambition en 2007 et de François Fillon, les coulisses d’une ascension en 2017 », puis, le 30 janvier, Marc Ladreit de Lacharrière (le mécène des « deux mondes ») et le couple Fillon séparément, et le 1er février, Marc Joulaud.

Le 2 février, le parquet national financier a également demandé aux policiers, en charge de l’enquête, d’étendre leurs investigations à Marie et Charles Fillon, les enfants du couple, qui eux aussi ont été rétribués pour un emploi auprès de leur sénateur-de-père, alors qu’ils étaient étudiants.

Le 3, Éliane Houlette, directrice du parquet national financier, reçoit les avocats de la famille et leur indique son intention d’aller vite mais sans s’engager sur un calendrier.

Voilà une machine judiciaire réputée pour sa langueur-monotone qui met à l’ère du TGV-à-turbo : Fabuleux !

Le 4, « Média-particule » en remet une couche, devancé par le « Canard » qui en rajoute dans son édition du 1er …

Un vrai tir de barrage.

Ce qui saute aux yeux, c’est l’allure vertigineuse que prend ce lynchage suivant un jeu de pistes prè-balisées avec une facilité déconcertante.

Comme si tout cela avait déjà été fléché longtemps à l’avance.

Ce qui exclut déjà les ragots & petites manigances du landerneau-parigot qui veut que tout cela soit orchestré par des caciques rancuniers des « Républicains-démocrates », style « Bling-bling » salement viré des primaires par son ex-premier-sinistre, ou bien des « Bal-k’a-nie » ou même « Rachi-dada-mimi » du club des vengeurs, virés des investitures télécommandées par le nouveau bureau national…

Évidemment, explication trop courte !

Non, il y a autre chose.

Vous empêcher de penser « programme » pour le scrutin de la fin avril ?

Probablement qu’on va vous rabattre les oreilles dans les semaines qui viennent de cette affaire-là, tant qu’un plan B n’est pas mis en place.

Et encore, il sera bancal… Je vois mal un « cador » émerger dans les jours qui viennent pour l’emporter, à moins que « Marinelle-tchi-tchi » soit celle-là, voire « MacRond » et que les « Républicains-démocrates » se concentre sur les législatives à venir pour finalement gouverner avec une majorité cohérente…

Il sera toujours temps de virer le locataire de l’Élysée en 2022, quel qu’il soit !

Et ça va vous empêcher de causer d’autre chose, des turpitudes & faiblesses des uns et des autres, car la chair est faible.

Un peu comme les insectes de nuit attirés par les lumières des lampions, vous ne verrez que ça.

Un « Plan B », mais lequel ?

C’est la question du moment alors que « Fifi-le-à-déchoir » demande du temps sans se rendre compte que justement il n’en a plus : Trop tard !

C’était avant qu’il fallait y penser…

En fait penser à la sélection des candidats à la primaire de « droâte ». Il n’y en avait que trois d’éligible, je l’ai déjà dit.

« Coopé-rative », empêtré dans ses affaires de « Pig-Maillon » n’avait pas à y venir.

Le Chrétien-démocrate « Boutiniste » était le bienvenu mais seulement pour faire illusion.

« Haine-k’a-aime » n’a déjà pas l’envergure pour devenir maire-des-parigots-sur-Seine, alors l’Élysée… elle n’avait pas à figurer à la primaire, sauf pour ceux qui aiment les blondasses…

De toute façon, c’est une inconstante et elle est remarquablement incompétente : C’est son père-à-elle-même qui le disait. Et les Longjumellois pourront vous le confirmer.

Restaient « La-Maire », excellent, bien préparé, mais « pas mûr » avant 2022, et les trois autres.

La primaire devait être le sacre de « Juppette », le plus sérieux, repris de justice certes, mais qui s’est racheté publiquement ; un futur repris de justice (« Bling-bling ») ; et son double, sa « serpillière » à lui, son paillasson, son valet, « Fifi ».

Bing, par malchance, c’est lui que soutient « Bachar-le-Chimique » et « Poux-tine » avec qui il veut renouer des liens (contra-atlantistes…).

Forcément, la prochaine ondée était pour lui, il devait le savoir et s’y attendre !

Sur ce, ça arrange bien du monde.

Attendez, qui ne fait pas peur « à en frémir d’effroi », dans cette campagne ?

Pas « Bling-bling », tout le monde s’en souvient encore, d’autant qu’il en a rajouté quantité dans l’intermède…

Pas « Marinella-tchi-tchi », encore plus terrible et torride pour une démocratie.

Pas « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui s’est montré si « Gras-Nul-Laid » durant tout son quinquennat : Un second aurait été suicidaire pour le pays.

Pas « Menuet-Valse » dont le passage à Matignon a été une catastrophe-pue-blique reconnue.

Ni « Mes-Luches » ni « Âme-mont » qui sont les enfants adultérins de la seconde et troisième internationale.

Pas plus que « Poux-toux » qui est l’enfant légitime de la quatrième et de « nuit-debout ».

Naturellement, on laissera de côté les « écololo-bobo », qui ne gênent plus personne depuis que le GIEC se fait du pognon « pas à eux » avec le « réchauffement-global » sur le dos de tout le monde…

Reste donc « Bébé-Roux », qui pourrait reprendre le rôle de l’ultime recours, même si sa marge de manœuvre reste étroite, « Juppette » s’il se décide à y aller et « MacRond » qui a le vent en poupe depuis plusieurs mois.

Des « europhiles » et, surtout avec le premier, la certitude, comme en 2007 et 2012, qu’avec lui « rien ne changera », surtout pas « le système »…

Et c’est justement l’erreur de « Fifi-le-à-déchoir » : Casser la baraque et salement, avec brutalité affichée en plus.

Je vous l’ai expliqué récemment, c’est une faute « systémique ».

Une erreur « situationniste » de première classe.

Et justement, la perspective de son accession élyséenne donne des sueurs froides à la technostructure et dans une moindre mesure à « l’eurocratie ».

Et selon le vieux principe de physique « action-réaction » toujours d’actualité, ça n’a donc pas fait un pli : Tir de Scud et rien pour le parer.

Le voilà en flammes !

Un complot ? Peut-être, mais venant d’où ?

Comme pré-expliqué ci-dessus, sûrement pas par des « seconds-couteaux ».

Il y a plusieurs scénarii qui circulent sous le manteau, mais le plus sérieux reste celui livré par Basanix, recoupé par ailleurs, mais qui reste à officialiser… officiellement.

C’est le mieux documenté jusque-là :

Le « dossier » émanerait du Ministère des Finances et a été remis au Canard Enchainé par Gaspard GANTZER, grand ami « MacRond » auquel il doit son poste à l’Élysée.

Entre amis, on se doit des services et des renvois d’ascenseurs.

Circuit du dossier :

1) Thomas CAZENAVE (ENÂ, promotion République, ex-Directeur de Cabinet « MacRond » et nouveau Secrétaire Général Adjoint de l’Élysée, en remplacement de Boris VALLAUD, mari de « Nagea-Va-l’eau-la-Belle-qui-sème ») a remis à son arrivée les documents à « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en guise d’allégeance au Souverain.

2) Celui-là transmet ce « dossier » à GANTZER en lui disant simplement « Faites en bon usage ».

3) GANTZER est un grand ami du même « MacRond » (ils sont de la même promo SENGHOR à l’ENÂ), comme il vient d’être signalé.

4) Le mardi 9 janvier, Gaspard GANTZER rencontre Michel GAILLARD, directeur de la rédaction du Canard Enchaîné (et ami de longue date de « Tagada-à-la-fraise-des-bois ») pour lui remettre les éléments.

Et la machine est … EN MARCHE !!

Le « truc » a donc mis un mois « à sortir », travail des journaleux fait entre-temps : C’est le bon calendrier, conforme à ce qu’on sait de ce qu’il faut comme temps pour sortir, dans l’urgence, une affaire à mettre en scène en plusieurs étages.

Ceci dit, Basanix souligne lui-même un problème, mais de taille : Il n’y a strictement rien d’illégal dans ce dossier.

Pourtant, sur le plan de la morale et de l’éthique, on pourrait trouver à redire… surtout à l’encontre d’un candidat qui a revêtu publiquement les habits d’un « saint-Catho-Papiste » dans le cadre de sa réforme de la sécurité-sociale prévue.

Alors il suffit de jeter en pâture à la presse des informations bien présentées pour salir un candidat, surtout lorsqu’il est donné favori.

« Là-dessus, et comme par hasard, madame Eliane HOULETTE, Procureur du Parquet National Financier se saisit très rapidement du « dossier » (moins de 24 heures après un simple article de presse, c’est un euphémisme et même un record dans toute l’histoire judiciaire du pays). Et elle l’a fait à grand renfort de battage médiatique.

Moins de 36 heures après la parution du Canard Enchaîné, une perquisition a lieu à La Revue des Deux Mondes. Là encore, record battu. »

Comme si la procédure était déjà prête à être déclenchée depuis des jours voire des semaines…

« À noter que madame HOULETTE (sympathisante Socialiste notoire), a été nommée par François HOLLANDE lui-même sur les recommandations de Christiane TAUBIRA.

Le Parquet National Financier étant maître de son agenda, nul doute que le « dossier » ouvert si vite va mettre une éternité à être refermé sur un constat d’absence de toute irrégularité. »

C’est en tout cas ce qu’en dit Basanix…

Notez donc tous ces leviers, relais et liens « d’apparatchiks-technocrates », les ceux-ce qui sont nés pour penser votre bonheur à votre place avec votre propre-pognon, via les « politiques » que vous êtes priés d’élire en toute démocratie libérée.

C’est bien la technostructure qui réagit au « plan-Fifi » de dégraissage des effectifs après l’échec, le flop, du coup de hache promis par le candidat sur les régimes sociaux : Il s’est très vite rétracté, avec quelques difficultés toutefois, en revêtant ses habits de « saint-laïc-papiste ».

Ce qui finalement l’a mis à découvert pour mieux se prendre le Scud en pleine tronche qui a suivi.

Ceci dit, je vous avais dit que ce scrutin était « sous-influence ». Je devrais dire sous « influences »… au pluriel.

J’ai ainsi pu lire, après avoir métabolisé mes agapes-festoyantes annuelles (un truc perso qui boucle ma sixième décennie) un papelard ahurissant qui confirme.

C’est d’ailleurs tiré d’un plaidoyer publié sur le site du candidat (je vous avais prévenu que je le suivais depuis son départ de Matignon) :

« Dans cette affaire, François Fillon a eu le tort de ne pas être le candidat du système en place. Les électeurs de la primaire ont placé en tête de leur choix un candidat qui ne satisfaisait pas aux critères du système. Or, vous le savez bien, qui a l’argent possède le pouvoir. Dans un monde ou plus de 99 % des richesses planétaires sont entre les mains de 1 % de la population mondiale, il est hors de question que la démocratie, qui par nature est la loi de la majorité donc des moins fortunée, laisse passer des candidats qui ne sont pas autorisés et souhaités par le système. »

Et dans le même élan, il en dit que : « Ce que les électeurs citoyens doivent comprendre dans cette affaire, c’est que nos démocraties contemporaines sont des simulacres. Oui, on choisit les candidats puis celui qui occupe la fonction suprême mais à la condition que ces candidats soient validés et pré-filtrés par le système lequel est le système financier et le lieu de pouvoir de ces 1 % de la population qui possède plus de 99 % de la richesse mondiale (8 personnes au monde possèdent même en patrimoine ce que possède la moitié de la population planétaire la plus pauvre cela donne le vertige et permet de comprendre que nos démocraties sont aujourd’hui des simulacres). »

Terrible aveux…

Mais ce n’est pas tout : « La désignation inattendue de Fillon par les électeurs de la primaire a coupé l’herbe sous le pied de ceux qui attendaient la désignation d’Alain Juppé, un candidat en tout point conforme aux désirs du système. Il était donc nécessaire de virer Fillon et nous assistons aujourd’hui à son assassinat politique pour que ce dernier n’accède pas à la fonction présidentielle.

Cette mise à l’écart de Fillon est d’autant plus nécessaire qu’un autre beau et jeune candidat, sorti de presque nulle part, est en vogue et correspond en tout point au profil du candidat du système : Emmanuel Macron. »

Puis : « M. Macron ne vient pas vraiment de nulle part mais de la banque Rothschild… eh oui M. Macron est un pur produit du système financier et du monde de l’argent. Regardons ses soutiens : Jacques Attali, Pierre Bergé ou le maire de Lyon qui récemment hurlait sa douleur existentielle en déclarant que vivre qu’avec 4.000 euros par mois était insupportable… Jamais un candidat se déclarant anti-système n’aura été un candidat à ce point issu du système et validé par ce système. »

Je ne dis pas autre chose quand je vous affirme que le sieur « MacRond » est adoubé par le groupe Bilderberg et son bras financier, la Trilatérale, les « influences extérieures » en notant que « Juppette » bénéficie des mêmes…

Mais le chroniqueur va encore plus loin et ça fait frémir :

« En conclusion, vous l’avez compris : la démocratie a « dérapé » en plaçant François Fillon candidat de la droite française. Le système a vite réagi pour sortir ce candidat gênant de la scène politique et tracer un boulevard à un autre candidat construit, façonné et adulé par le système.

Si ce dernier candidat ne devait pas percer, alors ce n’est pas un problème car le nouveau candidat de la droite fera l’affaire car, quel qu’il soit, il sera forcément le candidat désigné de force par le système (…).

Les millions d’électeurs qui se sont prononcés lors de la primaire sont donc désavoués et rappelés à l’ordre : vous deviez désigner celui qui était le favori des sondages ! » 

Et de conclure : « Pour la première fois, jamais le simulacre de la démocratie ne se sera dévoilé avec autant de pertinence aux citoyens qui acceptent d’ouvrir les yeux et de raisonner en dehors de tout mouvement d’humeur. Un conseil, pour l’élection présidentielle, comme tout est joué d’avance, autant aller à la pêche et conserver en vous une place pour le souvenir de François Fillon, martyr du simulacre de démocratie. »

Là, franchement, que « Fifi-le-à-déchoir » puisse se faire le relai de « ce papier » qui en dit si long de la « Démocratie de caniveau » qui s’impose dans cette campagne, c’est non seulement qu’il est aux abois – et la semaine qui s’ouvre va être riche en « événements » – mais dit long sur la qualité de celle-ci.

D’ailleurs, d’après mes informations, qui fuitent elles-mêmes sur la toile et dans les médias, « Juppette » va y aller cette semaine.

À ses propres conditions.

Qui sont un renoncement de « Fifi-redevenu-déchu » et la prise de la direction du parti (et des investitures).

À lui de se prendre les prochains Scud, mais lui, il sait pour en avoir déjà pris plein la tronche par le passé…

Trop drôle finalement : Non seulement on les avait prévenus et je vous raconterai une autre fois mes festivités-natives du moment où j’ai pu en scotcher une paire, mais les primaires sont définitivement mortes

Un système bien trop dangereux pour « le système ».

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/02/penelopegate-suite.html

 

 


Laudato si… Postface

 

Je vous prie de bien vouloir me pardonner…

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

… d’avoir bâclé la fin de ce roman : il me sortait par les yeux !

Un vrai supplice…

Je vous explique : normalement il avait été conçu comme ne devant faire « que » moins de quarante chapitres d’environ 2 à 3.000 mots chacun et son objectif était de reprendre les suites des détournements massifs d’argent « public » des acteurs de la guerre du Koweït de 1990/1991.

Rapidement, je me suis rendu compte qu’il dépasserait les 60 chapitres, tel que j’ai commencé sa mise en ligne le 5 juin 2016 pour terminer de façon prévisionnelle – à l’époque – autour du début septembre 2016.

Pas de chance de 60, puis 64, puis 70 et enfin 77 chapitres, même en faisant des chapitres de plus de 5.000 mots, on en est arrivé à la mi-janvier 2017 !

Pas croyable…

C’est qu’à force de vouloir être « complet », il a fallu rajouter quantité d’informations qui n’étaient pas prévues à l’origine, jusqu’à aboutir, en final, à l’explication du titre lui-même, « Laudato si… » qui fait directement référence à l’encyclique du Pape François.

Je l’ai lue et c’était une évidence : celui-là parlait de l’avenir, de l’homme sur sa planète, de sa planète.

Alors certes, ce n’est pas la première fois qu’un pape catholique nous cause de l’homme, de la vie spirituelle de la « créature Divine », mais pas comme ça de l’avenir de son « jardin d’Éden ». Il était forcément « inspiré ».

Pour le Chrétien-croyant, l’Esprit-Saint inspire les humains au moins depuis la Pentecôte, le troisième personnage de la Sainte-Trinité (le Père, le Fils, le Saint-Esprit).

Quand on n’est pas croyant (en tout cas « pas croyant » comme moi au dogme officiel résumé dans le Credo…), c’est qu’il y a une autre explication logique.

Certes, l’intelligence-en-marche peut « construire » une explication à cette encyclique, comme il peut déjà exister nombre de « spéculations » ésotériques par ailleurs, je n’en disconviens pas, mais comme par ailleurs j’avais introduit dans le précédant volume des « Enquêtes de Charlotte » la notion que de « Mains invisibles » venues du futur pour « inspirer » les hommes du présent (comme probablement de notre passé qui est aussi le leur et qui aboutit à construire « leur présent ») – pas tous, mais quelques poignées – le lien était donc assez facile pour un « auteur-plumitif » comme moi, sans imagination aucune, de faire la liaison…

Par ailleurs, il manquait une explication rationnelle à toutes ces corruptions qui surgissent au fil de l’actualité, un peu partout autour de la planète : elles ont pour origine des « pillages », illégaux, mais qui s’auto-légitiment les uns les autres au fil du temps : un comportement largement partagé jusqu’aux « élites » qui me questionne tous les jours.

C’est que des pillages, au fil de mes recherches, je me suis aperçu qu’il y en a eu bien plus que je ne l’avais imaginé de prime abord avec « Opération Juliette-Siéra ».

En revanche, il fallait se tenir prêt à une révélation anté-campagne électorale qui devait bouleverser « l’ordre naturel des choses » de la politique à travers une révélation, au moins en « Gauloisie-contemporaine » et s’étendre sur toute la planète à travers l’affaire des « Panama-papers » qui surgissait « par hasard » au fil de l’écriture.

Un élément de plus, qui en rajoutait à intégrer dans le corpus en cours…

Car, nous avons pu (nous, enfin… surtout le « Capitaine haddock » tellement ma propre contribution reste modeste) reconstituer les événements au moins en « Gauloisie ».

Je vous explique en deux quelques mots :

Premier épisode : L’Irak de Saddam Hussein se croit autorisé à envahir le Koweït en août 1990, la faute à une « maladresse » de l’ambassadrice US à Bagdad, les puissances occidentales s’inquiétant au moment même où le mur de Berlin vient de tomber.

– Analyse servie à l’opinion : on ne peut pas laisser en l’état une violation flagrante du droit international public ; il faut réagir.

– Analyse servie aux experts : le Pacte de Varsovie ayant été dissout, le « gendarme du monde » que sont les USA a les « mains-libres » et se cherche un nouvel « ennemi ». Or, l’action de Saddam met en péril les monarchies pétrolières et donc menace les intérêts américains et occidentaux, ce qui pourrait bouleverser le monde émergeant à peine de la crise de 1974.

– Aspect resté secret : une partie du trésor koweïtien est déjà entre les mains des occidentaux. 45 milliards de dollars, répartis entre USA, GB et France. Dès le premier jour des assauts.

Ce qui paye par avance les frais d’une campagne militaire en retour.

Il me fallait vous l’expliquer et vous décrire comment.

J’ai donc recherché le déroulé complet des opérations (un sacré boulot d’archiviste…) et y ai introduit mes « personnages-en-action » en vous le rapportant.

C’est la première partie, purement « romanesque » où je fais reprendre du service aux « mains invisibles », de celles qui possèdent une technologie assez avancée pour voyager sur la flèche du temps : l’avenir, notre avenir !

Facile puisque comme je viens de le dire, j’avais déjà introduit cette possibilité … « futuriste » dans « Mains invisibles – tome II » en explication du premier « opus » de la série, sur une idée de mon « Beauf’ », le philosophe de la famille (qui lui s’en remet aux dieux grecs : il est grec et très fier de l’être…).

Il me suffisait de faire « la liaison » avec mes personnages « habituels ».

Pas trop compliqué jusque-là.

Sauf que sur ma lancée, je me mêle, comme à mon habitude, de mélanger « faits réels » (et avérés) avec la fiction-romanesque et je perds un temps fou à vous faire la relation des événements-terrain : c’est qu’il est important, pour comprendre, d’arriver à février 1991, où, très officiellementl’Émir du Koweït fait un don d’un milliard de dollar à la France !

Et alors, là ?

Pourquoi à la France et pas aux autres membres de la coalition que je vous demande-je un peu ?

Très logiquement, parce que ce milliard avait été détourné par le président d’alors et que personne n’avait rien vu.

D’ailleurs, questionnés par des députés de divers bords, les ministres actuels cherchent encore et toujours tout en étant bien incapables d’en retrouver trace en comptabilité publique alors même qu’ils admettent au moins implicitement et quasiment depuis les débats sur le budget 1992 que le pays a été largement défrayé (plus de 10 milliards de francs de l’époque) : c’est marqué comme ça dans les JO des débats du moment (et plus contemporains) que je vous reproduis au fil de ce récit.

Et pourquoi faire un don de ce que vous n’avez plus puisqu’on vous l’a piqué ?

Mais parce que ces fonds détournés, le président ne comptait pas les rendre : et le dénoncer l’aurait ridiculisé à la face du monde, tel un gamin pris la main dans le pot-de-confiture !

D’autant qu’il n’était pas tout seul à l’avoir fait…

Il valait mieux, pour l’Émir, s’en faire un allié au moins jusqu’à la libération effective de son pays et de son trône. Ce qu’il a logiquement fait…

Et vous aurez noté que depuis, la France était comme « en froid » avec l’émirat, sauf depuis la commande d’hélicoptères toute récente obtenu un quart de siècle plus tard – alors que nos marchands de canons équipent toute la péninsule – un autre mystérieux revirement à expliquer.

Là, j’ai prolongé jusqu’à la récupération et la restitution des diamants volés que je n’avais pas du tout envisagé au démarrage. Le vol oui, par William River (une « fiction » bien entendu) mais la restitution, non (les derniers chapitres récents) !

Deuxième étape : l’escroquerie Ferrayé.

Là encore, une affaire fortement documenté sur le web et par quelques ténors « avocalieux » dont un qui fait désormais « député-BBR » : je n’invente rien.

Le procédé inventé par Joseph Ferrayé, pour éteindre les puissants incendies de puits de pétrole en quelques mois, est pillé à l’INPI par une compagnie pétrolière française aujourd’hui disparue, liquidée, oubliée, enterrée et pour cause.

Et cette opération, là encore très documentée sur le site du camarade « Basanix » et quelques autres, fait l’objet d’une double escroquerie : la première est un pur produit local, je dirais même « en famille » aidée probablement par la CIA qui faisait alors la loi dans le pays libéré ; et la seconde en France, via le ministre de l’économie et de l’industrie de l’époque, futur écroué depuis un Sofitel New-Yorkais pour un éjaculat raté, qui est partiellement dénouée en Suisse.

Là, je vous en ai fait « mon premier-roman » qui explique comment a été financé le « Grand-emprunt » de 35 milliards d’euros, annoncé en grande pompe fin 2009, après un « plan de relance » de 26 milliards qui avait fait « flop »…

Pourquoi un emprunt ? Pour en faire quoi ? Pourquoi ce montant ?

Nous attendions 100 ou 50 milliards avec souscription populaire. Non : 35 empruntés sur les marchés !...

Curieux le président du moment.

Pour en faire quoi ?

– Analyse servie à l’opinion : il le dit lui-même, pour un tiers en remboursement de dettes arrivées à échéance, un tiers pour investir dans des projets d’avenir et un tiers… pour plus tard !

Il me suffisait de coller à sa déclaration pour comprendre ce que personne n’a compris…

Et attend, il se mêle de faire le boulot quotidien de l’agence France-Trésor, maintenant, le « boss » ?

– Analyse restée secrète : pour rembourser les américains de l’avance faite au koweïtiens qui veulent bien payer une fois, mais pas deux, le prix de l’extinction de leurs puits de pétrole en feu, pardi.

Ce que refusait de faire son prédécesseur et que son premier ministre de cohabitation, promu à l’occasion d’une « divine-dissolution » à froid, pourtant sollicité par les koweïtiens refusait également de faire, « sous réserve d’inventaire », n’ayant pas du tout envie de très courageusement se brûler les doigts avec cette patate-brûlante-là…

Là encore, en 2009 comme en 1992, puisque les fonds ont été détournés par les quelques-uns dans « le secret », pas question de les restituer autrement que de façon dissimulée, bien évidemment.

J’espère qu’après ça, vous comprendrez un peu mieux les tréfonds de la vie politique de mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…).

Dans « Mains invisibles » (tome I), je vous explique qu’il y avait des queues et des complicités, pas très nombreuses mais au plus haut niveau, de « survivants » qui se font à leur tour dépouiller au profit de la République.

C’est toujours un roman, mais uniquement basé sur des faits réels et vérifiables par vous-même (souvenez-vous des 2 milliards que devait ramener « Déesse-Khâ » dans sa nouvelle banque alors qu’il n’y en aura rien été).

Le tome suivant n’apporte rien de plus, alors qu’il me restait à régler le sort des « autres détournements ».

Qui n’est d’ailleurs pas définitivement réglé à l’issue du présent volume, « Laudato si… » pour les raisons exposées tout au long de ses chapitres.

Et troisième étape : la série d’attentats qui déchire mon pays. Un, les « Charlie », « l’hyper-cacher », admettons.

La réaction internationale a été brutale et unanime dans sa démonstration de solidarité.

Souvenez-vous-en…

– Analyse servie à l’opinion : Daech est l’ennemi déclaré. On va lui faire la guerre.

Ah oui, mais avec le temps, on se rend compte que ce serait plutôt El Qaïda qui servait de fausse bannière. Or, l’EI est salafiste-sunnite et El Qaïda plutôt chiite, notamment au Yémen (là, c’est sûr) : en bref, si ces mouvements sont « cousins », ils ne peuvent pas se supporter, notamment en Syrie et en Irak avec Al Nostra et compagnie où ils ne se font pas de cadeau.

– Analyse servie aux experts : ce terrorisme-là est armé avec des flingues qui viennent d’Europe de l’est, plus exactement des Balkans, via des réseaux « nationalistes »…

L’enquête de police l’aura démontré.

– Analyse secrète : on est face à une entreprise de déstabilisation beaucoup plus vaste qui vise au démantèlement de l’Europe. Elle gêne quelques hyperpuissances contrariées dans leur sphère d’influence.

Et le maillon faible, c’est le président français… alors on en remet un dose et ce sera le 13 novembre 2015 et encore le 14 et sa « réplique » du 26 juillet 2016.

D’ailleurs, depuis que le président a annoncé qu’il renonce à un second mandat, on change de pays-cible et on s’attaque au maillon fort de l’Europe qu’est l’Allemagne…

Là, deux explications qui se complètent :

1) La pression est retombée, les élections qui viennent sont de toute façon « sous influence » et plus personne n’envisage de faire remonter les affaires de détournement des années 1990 et 1991 : pas la peine et trop dangereux ;

2) Le dispositif de surveillance anti-terroriste s’est considérablement renforcé et gêne les opérations terroristes qui ont dégénérées jusqu’en Belgique…

Par ricochet.

Ceci dit, quatrième épisode, je suis personnellement témoin de plusieurs faits qui n’auront reçu aucune explication.

Pas des explications « suspectes », non, « aucune » explication !

1) – Le 4 décembre 2015, je suis en déplacement à Londres malgré ma longue cicatrice toute neuve qui me déchire le flanc. Et là, sur le Westminster-Bridge, je suis le témoin étonné d’une opération de police qui déplace plusieurs hélicoptères, quantité de forces de l’ordre, plus des pompiers et de nombreuses ambulances.

En soi, rien d’important, sauf qu’il n’en est nullement fait une relation quelconque, même infime, dans les médias locaux… Tous ne parlent que des inondations dans le nord du pays et de rien d’autres !

Plus curieux encore, le lendemain, un cinglé « islamiste » isolé agresse, comme d’une réplique et au couteau, quelques « passants-qui-passent » dans le métro en banlieue nord-est de la ville et là … on en a plein les journaux et médias durant plusieurs jours !

Curieux, n’est-ce pas ?

2) – Début juillet 2016, un de mes « cousins » sis à Calvi, gendarme réserviste en retraite me dit, par hasard, qu’il est « rappelé » ! Urgence attentat dans le sud de la France qui mobilise tous les effectifs disponibles…

C’est tellement urgent que le Maire de Calvi annule, et le fait savoir, le tir du feu d’artifice du soir, pour soi-disant des motifs météorologiques (trop de vent) et le reporte le lendemain (qui sera finalement reporté au 15 août).

Le vent a bon dos : il tombe systématiquement deux heures après le coucher du soleil.

Et le même vent à Nice n’annule d’ailleurs pas le tir prévu et vous connaissez la suite…

Depuis, on peut comprendre l’attitude post-attentat du maire de cette ville et de ses services de police municipale, qui seront furieux d’avoir dû laisser la population à la portée d’un camion-bélier imprévisible…

Peut-être pas pour tout le monde, finalement.

Bref, dans les deux cas, il s’est passé quelque chose que les autorités ne veulent pas dévoiler à l’opinion publique.

Et dans l’urgence, il me fallait « adapter » mon récit à ces éléments nouveaux et inattendus.

Ce que j’ai fait vaille que vaille en « inventant » la CISA (Charlotte Intelligence & Security Agency), déjà amorcée depuis l’origine, et son logiciel de « croisement » de données personnelles qu’il m’a fallu « inventer » sur le pouce dans la plus grande improvisation.

Confirmé par la suite avec le grand fichage « légalisé » par voie de décret pris en catimini au profit des services de renseignements (DGSI, DGSE et autres).

On peut dire que j’ai eu le nez creux…

Et alors là, délire de chapitres-nouveaux : tout d’un coup, il a fallu en rajouter et en rajouter pour retomber « sur mes pieds » avec la traque des tueurs lancés par River pour « effacer » Paul, Jenkings et Harrison n° 4 et leurs informations « sensibles » sur le sort du camion du billets de banque extrait du Koweït 25 ans plus tôt.

Du coup et sauf à en rajouter encore une tripotée (j’en ai environ 50 pages sous Word…), l’objectif de remettre la main sur l’argent de ce « hold-up », forcément lié peu ou prou aux élections présidentielles américaines, tombe à l’eau : ça tombe bien, malgré les « Panama-papers », l’affaire n’est pas « sortie », pas plus que celle des « milliards volés de la division Daguet » à l’occasion des primaires et élections françaises…

Deux objectifs loupés dans ce roman : « l’inspiration » papale et le recel des milliards koweïtiens volés.

Je vous prie de bien vouloir m’en excuser définitivement, SVP !

Ceci dit, le logiciel de la CISA dont il est encore question jusqu’au bout de cet opus, m’ouvre de nouvelles perspectives que je n’avais pas imaginées précédemment : enfin un outil « efficace » contre le terrorisme et la possibilité de me consacrer dans le futur à ce que j’ai toujours voulu écrire depuis mon adolescence, à savoir des résolutions d’énigmes en tout genre.

Je ne sais pas aujourd’hui quelle forme cela va prendre, mais depuis tout jeune, j’ai une sainte horreur de ces « romans » dits « policiers » où, que ce soit chez Agata-Christie, Simenon, Maurice Leblanc et Arthur Conan Doyle pour n’en citer que quelques-uns parmi les plus talentueux, l’énigme proposée ne permet pas d’être résolue dès les premières pages.

Ou alors elle est révélée dès les premières minutes, comme dans la série Colombo, et tout le sel du récit tient seulement dans la façon dont le coupable se fait piéger.

Moi, je rêve de vous donner tous les éléments dès les premiers chapitres et de vous laisser suivre les méandres d’une enquête qui va bien vous mélanger le fatras des indices laissés dès le début.

Un peu comme dans la série « Missions Impossibles », sauf que celle-là n’est pas crédible : celui qui réussit, ce n’est jamais celui qui est « parfait » pour avoir tout prévu dès l’origine, mais seulement celui qui fait le moins d’erreurs.

La vie m’aura au moins appris ça…

Je vous laisse avec ça et on verra bien ce que je pourrai en tirer.

Plus tard : là, il faut que je bosse un peu.

Bien à vous et merci à toutes et tous de m’avoir suivi jusque-là.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/laudato-si-postface.html

Sommaire

Chapitre « double zéro »

Premier chapitre : Une rentrée chargée

Deuxième chapitre : Les « petits flacons »

Troisième chapitre : Départ pour San Francisco

Quatrième chapitre : San Francisco

Cinquième chapitre : La jambe de Florence

Sixième chapitre : Les plans de « Junior »

Septième chapitre : Musk

Huitième chapitre : Rencontre capitale

Neuvième chapitre : Defense Intelligence Agency.

Dixième chapitre : Voyage vers Koweït-city.

Onzième chapitre : Koweït-city.

Douzième chapitre : Préparatifs de guerre.

Treizième chapitre : La guerre.

Quatorzième chapitre : Le « heure par heure ».

Quinzième chapitre : La folle équipée de Paul

Seizième chapitre : Le « au jour le jour »

Dix-septième chapitre : Au fil des semaines

Dix-huitième chapitre : Fin aout

Dix-neuvième chapitre : Début septembre 1990

Vingtième chapitre : Mi-septembre 1990

Vingt-et-unième chapitre : Fin septembre 1990

Vingt-deuxième chapitre : Opération « Tempête du désert ».

Vingt-troisième chapitre : Les deux premiers jours.

Vingt-quatrième chapitre : Poursuite des opérations (1).

Vingt-cinquième chapitre : Poursuite des opérations (2).

Vingt-sixième chapitre : Démission du ministre de la défense.

Vingt-septième chapitre : Offensive irakienne

Vingt-huitième chapitre : Février, préparatifs

Vingt-neuvième chapitre : Derniers efforts

Trentième chapitre : Avant l’offensive

Trentième-et-unième chapitre : La bataille des 100 heures.

Trentième-deuxième chapitre : 25, 26 et 27 février 1991.

Trentième-troisième chapitre : Cessez-le-feu le 28 février

Trentième-quatrième chapitre : L’heure des comptes

Trentième-cinquième chapitre : Les questions sans réponse

Trentième-sixième chapitre : Le retour de « Charlotte »

Trentième-septième chapitre : Brent Jenkings

Trentième-huitième chapitre : Exposés préliminaires

Trentième-neuvième chapitre : Panama-papers

Quarantième chapitre : William River

Quarante-et-unième chapitre : L’épisode koweïtien de Paul

Quarante-deuxième chapitre : Fin de séjour californien

Quarante-troisième chapitre : Bill Gates enfin !

Quarante-quatrième chapitre : Le retour « aux affaires »

Quarante-cinquième chapitre : Détour par le Vatican

Quarante-sixième chapitre : L’encyclique Laudato si

Quarante-septième chapitre : Le retour des « éclopées »

Quarante-huitième chapitre : Conséquences de l’enquête du FBI

Quarante-neuvième chapitre : Le 13 novembre 2015

Cinquantième chapitre : L’autre 13 novembre

Cinquante-et-unième chapitre : L’attentat du 4 décembre.

Cinquante-deuxième chapitre : « Caméléon ».

Cinquante-troisième chapitre : Funérailles.

Cinquante-quatrième chapitre : La CISA.

Cinquante-cinquième chapitre : Détails d’intendance.

Cinquante-sixième chapitre : Cap sur les caraïbes.

Cinquante-septième chapitre : Les difficultés d’Anjo.

Cinquante-huitième chapitre : Solutions alambiquées…

Cinquante-neuvième chapitre : « Furtivité » avortée…

Soixantième chapitre : Shah Arimi.

Soixante-et-unième chapitre : De retour de Téhéran.

Soixante-deuxième chapitre : Mises au point.

Soixante-troisième chapitre : William River.

Soixante-quatrième chapitre : Mise en place

Soixante-cinquième chapitre : Coup de pouce du 15 mars 2016.

Soixante-sixième chapitre : Premières retombées.

Soixante-septième chapitre : La conférence.

Soixante-huitième chapitre : Big-Brother 2.0.

Soixante-neuvième chapitre : « Caméléon 2.0 ».

Soixante-dixième chapitre : Un épisode riche d’enseignements.

Soixante-onzième chapitre : « Purple », l’outil de la traque.

Soixante-douzième chapitre : Le décès de William.

Soixante-treizième chapitre : Traques tous azimuts

Soixante-quatorzième chapitre : Au Vatican.

Soixante-quinzième chapitre : Retour vers son destin.

Soixante-seizième chapitre : Requin !

Soixante-dix-septième chapitre : Épilogues