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janvier 2017

« Marinella-tchi-tchi » élue présidente de la République…

 

Et alors ?

 

J’ai fait un rêve…

Enfin, on peut appeler ça comme ça.

Vous le savez, toujours cette hypothèse que je prends hélas très au sérieux à titre personnel.

Deux hypothèses en fait qui se croisent et se complètent, se précisent même :

– Direct au premier tour, à la faveur d’une forte abstention de l’électorat des deux « gros partis », plus précisément ce qu’il en reste, les « Républicains-démocrates », d’un côté, orphelins de « Bling-bling » et qui vont se mettre à douter de « l’honnêteté » de « Fifi-le-vainqueur » contre lequel se monte une cabale relative au salaire fictive de sa « chère & tendre »… ;

Et les « orphelins » du « P.soce » qui sont de plus en plus nombreux à quitter le navire tant qu’il y a encore des canots de sauvetage à bord…

Tous les mêmes en pareilles circonstances.

Y’aura plus que les dinosaures à soutenir encore et toujours le dernier des mohicans en la personne de « Deux-noix-Âme-mont »…

– Soit en en passant par un second tour, contre « MacRond » dont la percée inattendue et les ralliements nombreux deviennent très impressionnants pour un « bizuth » de la politique électorale…

Après tout, c’est sa première confrontation au choix des urnes…

Et d’ailleurs, « Marinella-tchi-tchi » en rêve comme ultime opposant : Il n’y a pas de hasard.

Et comme je vous explique depuis quelques temps que l’élection de mai est déjà sous influence « exogène », tous ces scénarii ne sont désormais plus improbables !

Le calcul est assez simple : Dans la première hypothèse, avec 40 d’abstentionnistes, la majorité absolue se situe à 30 %, un score que la candidate peut atteindre.

Dans la seconde, idem, sauf que…

Peu importe la participation : trois bulletins seulement sur tout le pays, dont deux pour le vainqueur, et l’élection est faite.

Et le « front républicain » qu’appellera de ses vœux, « MacRond » pourrait être différent et ne ressemblant pas du tout à avril 2002…

De toute façon, 5 ans de fronde tous azimuts plus tard, en 2022, « Marinella-tchi-tchi » aura non seulement une meilleure image dans l’opinion, le « borgne de San-Cloud » étant définitivement réduit au silence, l’image du « F.Haine » aura encore évolué et elle pourra même viser une majorité au Parlement-Chambre-basse…

Gagnant à tous les coups…

Ceci dit, imaginons ce qui pourrait alors se passer, en rappelant toutefois que le pire n’est jamais sûr (et bien heureusement). 

Vous descendez tous dans la rue, comme aux USA sitôt l’élection faite, par exemple ?

Notez que par-delà l’Atlantique ces foules manifestant contre un président élu à cause de ses propos sur les femmes et les immigrés, comme s’il n’avait pas suffi pour elles d’avoir exprimé leur opposition, avant, par la voie légitime, changeront-elles quelque chose à leur destinée commune ?

Rien, nada, ensemble vide…

Idem en « Gauloisie-fasciste », tout comme en UK et leur « Brexit »…

C’est d’ailleurs absolument incroyable que « MacDonald-Trompe » ait d’ailleurs pu l’emporter alors que la multitude prétendait lui donner des leçons d’éthique et de vertu, et que finalement les foules ne montrent d’elles-mêmes le peu de cas qu’elles font des valeurs démocratiques qui les animeraient !

Que c’en est assez drôle finalement…

Et très triste pour mes potes ricains.

Bon, prenons l’hypothèse qu’elle doive « remettre le couvert » pour un second tour et « débattre » durant 15 jours avec un adversaire arrivé, dans le meilleur des cas, avec un peu d’avance, en tout cas au coude-à-coude avec elle…

On passe sur la cacophonie prévisible dans les médias de la scène nationale et internationale nous annonçant, nous hurlant, nous vociférant que « le fascisme ne passera pas » même s’il est déjà à nos portes.

Certains seront traînés dans la boue pour ne pas hurler avec les loups, les coyotes et les hyènes, d’autres dispenseront une leçon de morale civique au peuple coupable de n’être pas de « gôche ».

Saleté de populace : On devrait lui interdire de voter ! 

« Transe-intox » et les chaînes dites « périphériques » bouleverseront leur programmation et à chaque Matinale, les humoristes viendront nous rappeler qu’ils ne sont pas là pour faire rire mais pour penser à votre place !

Alors que les philosophes patentés et rémunérés par « Les-Ducs-à-Sion » avec vos impôts tenteront de vous faire rire avec leurs appréciations pompeuses.

Magnifiques, encore d’autres sonneront le tocsin ou appelleront à l’insurrection, aux communards, aux soixante-huitards et en plus il vous faudra dire merci durant tout l’entre-deux tours, félicitant toutes ces élites-éclairées à coup de subventions.

Dramatisation exacerbée à la Une et sur cinq colonnes, la honte anticipée, l’horreur proclamée, mais l’électeur, ce crétin-des-alpes qui ne comprend rien à rien, restera libre de ces choix, naturellement.

Ça me fait marrer, parce que « l’ami-Gui-Beuh-Dosse », directeur de campagne de « MacRond » viendra rire jaune sur les antennes, appelant à l’exil massif… jusqu’en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »… qui reste encore « gauloisienne » et où de toute façon il n’a plus de toit…

Quant à moi, je serai bien au chaud, fissa de retour sur Venise, les urnes du second tour pas encore dépouillées, pendant que les broyeuses vont tourner durant plusieurs jours et que les incinérateurs vont venir polluer vos délicates alvéoles pulmonaires un peu plus que d’habitude.

Et, paf, elle est élue présidente de la République !

« L’Huma » titrera : Le fascisme est passé. Le Parisien consacrera une double page à l’opinion des « Gauloisiens » qui n’ont pas jugé bon de se déplacer ce dimanche-là jusqu’à leur bureau de vote attitré.

Toutes proportions gardées, dès cet instant, le pays laissera les USA de « Trompe » à mille années-lumière loin derrière lui : Nous avons eu une Révolution, nous avons coupé la tête d’un roi, quantité de coups d’Etat, plusieurs autres révolutions écrasées dans le sang et les larmes, une « absence » prolongée sous l’occupation, un « putsch-de-quarteron », et nous allons montrer à cet odieux résultat électoral de quel bois nous nous chauffons !

Grèves, blocages, casseurs venus de banlieues ou d’ailleurs, un pouvoir débordé, un ministre de l’Intérieur laissant faire, des syndicats apolitiques mais à fond contre cette présidente, des étudiants survoltés et impliqués, une succession de Jours-couchées et de Nuits-debout, des Collectifs à foison, des avions ne s’envoleront plus, des trains à quai ou en rase-campagne, il y aura des sit-in, des assemblées générales, une bienfaisante chienlit parce que républicaine, « Tagada-à-la-fraise-des-bois » ne dira rien et attendra la passation des pouvoirs.

Les intellectuels feront signer une pétition pour que l’élection présidentielle soit recommencée afin que le peuple dûment chapitré ne s’égare plus et vote pour le bon.

On somme les désengagés de signer des pétitions. « Mes-Luches » se taira enfin : On se souviendra que lors d’une émission politique il avait étonné en déclarant que le peuple gauloisien était seul juge et que s’il désirait « Marinella-tchi-tchi », il faudrait en prendre acte.

Notez que peut-être quelques autres se rueront sur les rives de la Manche ou d’autres sur le pont de l’Europe, je ne sais pas, tant qu’il y a encore un peu de gazoline à mettre dans leur « tas-de-boue-à-roulettes ».

Le pays au bord du gouffre, le jour J de la passation des pouvoirs arrive. L’entourage du sortant murmure que le président de la République nous prépare un coup. Une vraie bonne surprise puisque pour une fois il ne l’aura pas annoncée ni commentée dans un livre en dialoguant avec des journalistes.

Elle arrive. Elle est accueillie. Au bout d’une demi-heure, l’un et l’autre apparemment calmes et souriants et après s’être échangés les codes nucléaires sont sur le perron de l’Élysée.

On s’attend à ce que « Tagada-à-la-fraise-des-bois » offense à sa manière sa successeuse, invente une indélicatesse comme il l’avait fait en 2012 en ne raccompagnant pas à sa voiture le couple « Bling-bling ».

Il serre normalement sa main et puis soudainement… il se retourne et la gifle, façon Ventura dans le film éponyme de Pinoteau avec Adjani.

Mal-au-trou !

Seulement avec des pétales de rose (peut-être de l’ouate, je ne sais pas) !

Comme Isabelle (Adjani), la présidente encaisse sans broncher, un sourire venimeux en coin et entre au Palais qui est désormais le sien. Lui quitte les lieux en voiture, fier de lui.

Son secrétariat particulier diffusera très vite un communiqué que l’AFP reprendra. La gifle était « un dernier acte de résistance ». Pour défendre cette valeur essentielle de notre devise républicaine : La fraternité.

Car avec ce geste, la Vème République aura vécu, demain la devise aura disparu, tuée par celui qui croyait la défendre.

Quelle que part, si elle était élue présidente de la République, ses électeurs, à défaut de lucidité politique, auraient finalement du cran.

Et elle également s’attendant à ce dernier affront fait à la démocratie : Dès lors, la politique serait devenue très différente de ce qu’elle a toujours été jusque-là…

Un bien, un mal, je ne sais pas, mais plus rien ne sera comme avant.

Alors jeunes-gens, moi, je finis de passer sur cette planète, mais vous, vous avez tout le chemin à faire pour vous mordre les doigts jusqu’au sang de tous les leurres qui vous auront aveuglé.

J’en rigole encore…

Et puis le chat de la voisine m’a sauté dessus pour me réveiller, « tricotant » de la patoche griffes sorties en ronronnant de plaisir, comme d’habitude, jusqu’à ce que je le vire de là.

Ce n’était pas un rêve, c’était un cauchemar…

Et il me semble que je sois de plus en plus nombreux à le faire : Pas grave, moi j’ai commencé la journée en vidant les fonds de verre de la fin de soirée et je peux vous dire que ça allait beaucoup mieux ensuite !

Vous, en revanche…

Passons !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/marinella-tchi-tchi-elue-presidente-de.html

 


Charte des socialistes pour le progrès humain

 

Gourgandine ! Gigolette ! Jambonnette ! Que c’est beau…

 

Alors que 5 de leurs candidats à la candidature viennent de se faire éliminer (on va y revenir demain), j’ai eu du mal à m’en remettre tellement c’est si beau…

Pour quelle raison obscure je n’ai donc jamais adhéré à cette magnifique déclaration ?

Extraits :

« Unis contre l’injustice et pour une vie digne, notre combat depuis qu’il y a des socialistes, forts des contributions militantes à nos États généraux, nous proclamons la Charte de l’identité socialiste.

PRÉAMBULE

Socialistes, nous sommes fiers de nos valeurs. (…). Nées avec les idées des Lumières, les idéaux de la Révolution française et les luttes du mouvement ouvrier, elles conservent leur force : la liberté et la justice, l’égalité et la citoyenneté, la fraternité et la solidarité, la laïcité et la responsabilité, l’Europe et l’internationalisme. Indissociables de la République, ces valeurs inspirent des luttes et des lois sur tous les continents, guident notre action et donnent un sens à nos vies.

Nous inscrivons notre engagement dans le cadre européen. Nous agissons pour construire un espace politique qui incarne l’intérêt général des citoyens.

Nos valeurs sont au service du progrès humain dans toutes ses dimensions : l’émancipation individuelle, la redistribution des richesses, la préservation écologique, la souveraineté démocratique, la conquête de nouveaux droits. Les bouleversements à l’œuvre dans le monde impliquent que les socialistes reformulent leur conception du progrès face aux nouveaux défis que constituent le réchauffement climatique, des technologies inédites aux conséquences multiples, une nouvelle donne géopolitique, mais aussi l’affirmation d’un bloc réactionnaire et antirépublicain en France.

Pour que nos valeurs éclairent le nouveau siècle, nous avons un devoir de fidélité et d’inventivité.

Fidélité à ce qui est le cœur du socialisme.

Nous voulons l’émancipation. L’émancipation de la personne humaine va de pair avec l’émancipation collective. Elle conjugue autonomie individuelle et justice sociale, reconnaissance personnelle et solidarités collectives, réalisation de soi et bien commun qui commence par le respect de la planète.

Nous chérissons la démocratie. Notre vision de la démocratie représentative est exigeante. Nous renvoyons dos à dos les tentations oligarchiques et populistes. Les citoyens doivent pouvoir participer, être informés, associés, actifs. La réforme est notre méthode de transformation sociale : elle vise toujours le progrès humain.

Nous construisons l’égalité réelle. C’est d’abord dans l’aspiration à l’égalité que se forge la séparation entre la gauche et la droite. Pas d’humanité libre sans individus libérés des inégalités de situation, de revenus, de destin ! Pas d’humanité libre sans égalité entre les femmes et les hommes : le socialisme est un féminisme.

Nous croyons au progrès. Contre les idéologies du déclin, nous avons confiance en l’avenir et dans le génie humain. Pour nous, si la connaissance et la science contribuent à l’épanouissement individuel et collectif, elles doivent servir dans leurs usages à préserver la planète et à lutter contre la pauvreté, l’oppression, les préjugés, l’obscurantisme.

Nous œuvrons pour la justice sociale. Nous voulons transformer la société au service du plus grand nombre.

Nous affirmons le primat du politique sur l’économisme. Nous agissons dans le cadre de l’économie de marché. Nous agissons à tous les niveaux pour mobiliser les énergies afin de faire prévaloir l’intérêt général. Nous refusons la société de marché où tout s’achète et se vend.

Nous avons l’énergie du collectif. L’humanité s’éprouve dans l’altruisme, pas dans l’égoïsme. L’individu ne peut pas être solitaire, il doit être solidaire.

En ce début de XXIe siècle, nous devons aussi faire preuve d’inventivité.

(…)

L’identité socialiste est vivante. Elle tient compte du contexte, mais elle doit toujours chercher à transformer le réel et servir notre projet d’émancipation : que toute personne puisse décider sa vie dans une société solidaire. Unité des finalités, pluralité des moyens, telle est notre perspective. En toute occasion et partout où ils se trouvent, les socialistes doivent dire ce qu’ils font et faire ce qu’ils disent.

Pour sortir de la crise, il faut prendre la mesure de ce qu’elle est : un changement de monde, dont l’évolution du capitalisme contemporain est une dimension qui met d’abord en péril la planète.

(…)

La planète atteint un point de non-retour écologique. L’accélération du réchauffement climatique est sans équivoque, sans précédent et sans conteste d’origine humaine (…). 

Le nouveau monde est connecté et complexe, porteur d’espoirs et de convulsions. (…)

La fragmentation du salariat fragilise la social-démocratie traditionnelle (…).

L’individualisme étend son empire (…).

Les grands récits hérités du XIXe siècle sont brouillés (…).

La démocratie est médiatique et numérique. Nouveaux médias et réseaux sociaux modifient le débat public (…).

Dans ce monde et dans ce moment, l’identité socialiste renouvelée est irremplaçable.

Parce que le marché veut régir la vie et pas seulement l’économie (…).

Parce les enjeux sont mondiaux et que notre parti est internationaliste (…).

Nous voulons bâtir un éco-socialisme (…).

Nous voulons humaniser la mondialisation (…).

Nous voulons bâtir une alter-Europe (…).

Nous voulons l’éducation à tous les âges de la vie (…).

Nous voulons une nouvelle croissance : productive, qualitative, coopérative (…).

Nous voulons une puissance publique active (…).

Nous voulons développer et moderniser : l’État protecteur (…).

Nous voulons une société du bien vivre (…) : Nous portons un projet de civilisation (…). 

Nous voulons la République toujours recommencée : Les socialistes sont profondément, passionnément républicains. (…).

Nous voulons la démocratie accomplie (…).

Vouloir le progrès humain, c’est vouloir la démocratie.

Nous, socialistes, à l’issue de nos États généraux organisés en 2014, année où nous célébrons l’œuvre et la vie de Jean Jaurès assassiné il y a un siècle, nous adoptons la Charte de notre identité. 

Elle est notre référence collective. Elle nous rassemble, éclaire nos débats et oriente notre action. Elle est une indispensable contribution au rassemblement de la gauche et des écologistes, comme le dit notre Déclaration de principes. Elle est le socle fondamental de notre identité politique pour le peuple français et les peuples du monde. Elle est l’emblème dont peuvent se saisir les femmes et les hommes qui refusent que la pensée et la planète soient livrées à l’égoïsme, au fatalisme, aux fanatismes. 

L’humanité aspire à de nouvelles Lumières. Elles justifient le progrès humain autant qu’il les fonde. »

Bon, sympa avec vous, je vous épargne les « détails » de la logorrhée : Ça prendrait plusieurs heures de lecture, même si c’est beau à en pleurer !

C’est simple : On dirait presque une prière universelle de chez les « papistes ».

Or, je sais que votre temps est précieux, accaparé en quasi-totalité par vos activités lucratives individuelles à tenter de gagner un peu de votre croute quotidienne pour payer aussi tout ça…

J’en retiens pour ma part que si ce n’est pas une utopie, c’est cher.

Une seule vie n’y suffirait pas…

D’ailleurs cinq années de toutes les vies de toutes les personnes n’y ont pas suffi, loin de là : Même vos gosses et les gosses de vos gosses pas encore nés n’y suffiront pas !

Et encore, comme ils font référence à Jaurès (Jean-le-totem), ça fait plus d’un siècle qu’ils auraient dû se réveiller…

Autrement dit, ça confirme que le « socialisme-Gauloisien », c’est bien un « Mythe-errant » depuis si longtemps…

Quand même dommage de ne pas s’adapter au « temps humain »…

Certes, on peut avoir des idéaux comme guides de nos actions, du « vouloir tendre vers… », je n’en disconviens pas, mais encore faudrait-il être raisonnable et mesuré.

Ah oui, c’est sans doute pour cette raison que je n’y adhère pas finalement, même si c’est si beau que, raisonnablement, j’aimerai tant y adhérer de toute mon âme !

Mouscaille, fèces, bran, cagade, étron : Vraiment pas de chance…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/gourgandine-gigolette-jambonnette-que.html

 


Le label « OFG » et… ma « CSPM-révisée »

 

Origine France Garantie…

 

Je l’ai découvert très récemment, mais ça existe depuis un moment, paraît-il.

Je connaissais les Appellation d’Origine Contrôlée, remplacée peu ou prou par les « Origines géographiques contrôlée » ou de production contrôlée, je savais que les normes « Made in France » répondaient à des critères objectifs de fabrication d’un produit (ou d’un service).

Mais il y a mieux et c’est à l’initiative d’un « ex-UMP » devenu UDI, Yves Jégo.

 

Parmi ses faits d’armes il est l’auteur d’un rapport au Président de la République sur la mondialisation anonyme en mai 2010, qui préconise la création d’un label unique, le label « Origine France Garantie ».

Il a pour but premier d’informer le consommateur sur l’origine « Gauloisienne » d’un produit. En insistant sur la différence entre la marque et l’origine, le label a aussi pour objet la défense et la valorisation des produits de fabrication hexagonale, des entreprises qui les produisent, des emplois nationaux que cela suppose, ainsi que la promotion de la « Marque France » dans un maximum de secteurs d'activité.

Et à l’été 2015, il lance avec l’ancien ministre de l’Économie socialiste « Monte-et-Bourre-la », « Les assises du produire en France » qui sont un peu passées inaperçues.

 

Et depuis, ça rame : d’après une étude d’IPSOS réalisé en juin 2016 :

– Seuls 46 % des consommateurs affirment avoir déjà vu le label OFG sur un produit ou une publicité ;

– Le label « OFG » donne l’assurance que le produit est majoritairement fabriqué en France pour 83 % des sondés ;

– Ce label OFG inspire confiance pour 79 % d’entre eux ;

– Les produits sont régulièrement contrôlés par des organismes certificateurs (78 %), ce qui est vrai et parfois de façon aléatoire… après certification ;

– Enfin le label OFG est le seul label qui certifie l’origine gauloisienne d’un produit pour 61 % des consommateurs…

 

En fait, le label a été créé en juin 2010, au temps du « règne » de « Bling-bling » à la suite de la publication du rapport Jégo.

Simple et compréhensible par tous, c’est le résultat d’une démarche collective d’acteurs qui souhaitent œuvrer ensemble à la promotion du « produire en France » et à la valorisation des savoir-faire industriels et artisanaux.

L’association « Pro France » qui assure la promotion d’Origine France Garantie est composée de chefs d’entreprise soutenant cette démarche.

Son objectif est de :

– Donner une information claire et précise au consommateur sur l’origine française des produits ;

– Faire connaître les entreprises qui fabriquent en France.

 

Ce Label se singularise des autres mentions telles que « made in France », « conçu en France », « Fabriqué en France »…  qui sont auto-déclaratives et trop lâches, pas assez contrôlées.

En fait « OFG » est l’unique label qui certifie l’origine Gauloisienne d’un produit. Il est, transversal (tout secteur confondu) et incontestable (la certification, obligatoire, est réalisée par un organisme certificateur indépendant).

Autrement dit ce label assure aux consommateurs la traçabilité du produit en donnant une indication de provenance claire et objective.

Car l’obtention du label se fait sur deux critères cumulatifs que les entreprises doivent nécessairement satisfaire pour l’obtenir :

– Entre 50 % et 100 % du prix de revient unitaire est « Gauloisien » ;

– Le produit prend ses caractéristiques essentielles dans l’hexagone.

 

Quitte à se répéter, l’usage de ce label peut être demandé par toute entreprise produisant en France. Le principe retenu est simple : 50 % a minima du prix de revient unitaire est français et le produit prend ses caractéristiques essentielles en France.

Grâce au marquage de ce label directement sur les biens de consommation, les entreprises disposent d’un nouvel atout pour faire savoir qu’elles produisent en France, en dit le site « d’OFG ». Le label est clair, simple, facilement identifiable par le consommateur, il est le garant de l’origine du produit.

Et sa délivrance ressort d’une démarche transparente par la certification de Bureau Veritas, Afnor, Cerib, Fcba, Sgs.

1 – L’entreprise constitue un dossier (informations sur les produits concernés et leur processus de production).

2 – Le dossier est évalué par l’organisme certificateur.

3 – Si le résultat de l’étude est positif, le label est décerné.

4 – Dans un délai de 6 mois, un audit de vérification permet de valider les informations communiquées.

5 – Sur présentation de la revue technique, la décision de labellisation est confirmée.

6 – Un audit annuel est prévu afin de s’assurer du maintien de la conformité.

Simple et efficace.

 

Car, il faut que vous sachiez que tous les autres AOC, AOP, AOG et le « Merde-in-transe » obéissent à d’autres règles.

Pour les produits d’origine simple et unique, tels les fruits et légumes, pour lesquels d’ailleurs la mention d’origine est obligatoire, la définition est évidemment simple. Mais lorsque les produits sont le résultat de plusieurs composants ou de transformations, c’est-à-dire pour la quasi-totalité des produits industriels et même agro-alimentaires, la définition doit suivre les règles communautaires d’origine non préférentielle édictées par le code des douanes communautaire (CDC), notamment l’article 24 de ce code, qui dispose « qu’une marchandise  pour laquelle sont intervenus deux ou plusieurs pays dans sa production est originaire du pays où a eu lieu la dernière transformation substantielle ayant abouti à la fabrication d’un produit nouveau ou représentant un stade de fabrication important ».

 

Ce qui entretient un grand flou sur la notion de « made in France » et ouvre de larges portes à des pratiques qui brouillent la véritable origine. Par exemple des chemises fabriquées en « Gauloisie » mais à partir de tissu chinois peuvent être considérées comme « made in France ».

Autre exemple, des polémiques ont surgi à propos de la viande bovine, réputée « Gauloisienne » lorsque les animaux n’ont passé qu’un court instant à l’intérieur des frontières politique dudit pays, avant d’être abattus, pour être nés, élevés, engraissés dans plusieurs pays au fil du développement de l’animal.

Tu crois manger de la viande de terroir, en fait, tu as fait vivre tout un tas d’exploitations agricoles qui ne parlent pas le gauloisien, du moment qu’elle a été « transformée » dans un abattoir sis au pays…

En fait, tu as dans ton assiette une viande « made in partout ».

Et c’est vrai pour ta brique de lait, ton morceau de beurre, les bouquins que tu lis (la presse quotidienne), tes médocs, ton savon de Marseille, les jouets de tes gamins, etc.

 

L’automobile est un excellent exemple, qu’on le veuille ou non, du  royaume du « made in partout ».

Avec son marché domestique de deux millions de véhicules, bien trop peu pour ne pas exiger que les constructeurs nationaux s’adressent très au-delà de leur marché domestique pour survivre, ils seraient incapables de fabriquer autre chose derrière nos frontières que l’équivalent des antiques Trabant est-allemandes.

Alors ils font vivre des usines un peu partout, quitte à monter les pièces détachées en Gauloisie.

Lorsque le label OFG est apparu, des deux constructeurs gauloisiens, seul PSA a cherché à faire labelliser celles de ses voitures dont au moins 50 % du prix de revient était d’origine Gauloisienne.

Renault, dont on sait qu’il est depuis longtemps beaucoup plus internationalisé que PSA, notamment avec ses usines dans les ex-pays de l’Est, a dans un premier temps refusé de se soumettre aux procédures. Le groupe a cependant changé d’avis après que PSA, puis Toyota pour son usine de Valenciennes (modèle Yaris) eurent obtenu le label OGF !

Fin 2016, seize véhicules du groupe PSA, dont plusieurs utilitaires, ont obtenu le label OFG. PSA a misé en effet sur l’avantage que lui confère sa tradition de construction en Gauloisie. En revanche, Yves Jégo signalait fin 2014 que le groupe Renault n’avait pu faire labelliser « OFG » aucun de ses véhicules particuliers, et il semble bien qu’il en soit encore de même aujourd’hui.

Le groupe ne communique pas sur ce point.

Ce qu’on sait c’est que seul Renault Trucks dispose depuis 2014 d’une gamme labellisée OFG.

Ceci signifie donc que, même dans le cas de véhicules assemblées dans les usines Gauloisiennes du groupe Renault, 50 % du prix de revient d’aucun d’eux n’est pas d’origine nationale.

Le plus drôle, c’est qu’on peut noter que Toyota a obtenu le label OFG pour sa Yaris qui jusqu’à très récemment (supplanté maintenant par la 308 Peugeot) était le véhicule labellisé OFG le plus vendu dans les frontières, ainsi que pour le ProAce.

Les autres constructeurs étrangers dont les véhicules sont labellisés OFG sont principalement Daimler pour la Smart for two, et Fiat pour la Scudo…

Donc, vous le voyez, aucune barrière capitalistique, ou nationale à mettre en œuvre !

 

À destination de ceux qui croiraient que la « Gauloisie » est dans une situation particulière, on rappellera que chez le champion européen de l’automobile, à savoir l’Allemagne, avec ses groupes triomphants VAG, BMW et Daimler, la signification du prestigieux « made in Germany » n’est pas au fond très différente.

Simplement, les constructeurs allemands procèdent autrement, et tous les véhicules de marque allemande sont véritablement assemblés en Allemagne, mais à partir de composants provenant d’autres pays généralement à bas coût de production, alors que Renault et dans une moindre mesure PSA font fabriquer en dehors de leur pays d’origine nombre de véhicules portant leurs marques.

Les groupes allemands ayant des filiales étrangères vendent quant à elles sous leur propre marque (Skoda en Tchéquie, Seat en Espagne…).

La différence n’est dès lors que commerciale, étant toutefois entendu que l’Allemagne avec son fameux Mittelstand dispose de beaucoup plus de sous-traitants que la « Gauloisie ».

 

Rappelons aussi que ce sont en vérité l’internationalisation et la mondialisation qui ont sauvé les constructeurs Gauloisien du désastre. Renault le premier avec l’alliance avec Nissan, qui a ouvert les portes de l’Extrême-Orient et des États-Unis, où Nissan est très présent. Alliance technique et capitalistique s’est révélée très profitable à Renault, ne pas l’oublier non plus.

Les différents accords sur le temps de travail chez Renault ont ainsi permis à Nissan de « prêter » aux usines « Gauloisienne » la fabrication de certains de ses modèles et d’assurer ainsi le plein emploi des usines concernées.

Chez PSA, c’est encore plus clair. La prise de participation du chinois Dongfen a véritablement sauvé un groupe exsangue au bord de la catastrophe, dont le tort, si l’on peut dire, est précisément d’avoir voulu rester trop patriotique.

En vérité, le problème reste toujours celui de la disparition du tissu industriel « Gauloisien » faute de compétitivité.

Mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) perd son industrie, et avec elle les fabricants des composants nécessaires à la construction automobile.

Mais c’est tout autant vrai pour d’autres industries (pharmaceutiques, textiles et j’en passe).

Par exemple, le pays n’a plus de fabricants de batteries électriques, du moins traditionnelles, raison pour laquelle  la Zoé électrique de Renault ne peut pas être labellisée OFG.

 

Quel rapport avec la « CSPM » (pour cotisation sociale sur les produits manufacturés) ?

Je rappelle le mécanisme proposé : Une taxe (de plus), avec pour assiette non pas la marge (comme pour la TVA), non pas la valeur-ajoutée (comme CVAE), mais directement sur le Chiffre d’Affaires (comme les anciennes TCA), tout le chiffre d’affaires d’une même entreprise fait sur le territoire (les ventes) ; taxe à vocation sociale (comme la CSG).

Assujettis : Toutes les entreprises, de production, des intermédiaires, des détaillants et commerçants qui ont une activité nationale (sont donc exclues les exportations), sans exceptions.

Exonérations : Exclusivement les matières premières et les produits alimentaires (humaines et animales).

Taux : Celui qu’on veut, mais croissant au fil du temps et jusqu’à 30 %.

Exemption automatique : Produits vendus bénéficiant du label « OFG », et à plus de 50 % pour les revendeurs.

C’est simple, le montant des achats payés comporte ou non de la « CSPM » dans le prix d’achat (du produit, de la prestation de service) en rappelant qu’en sont justement exemptés les « labellisés OFG »…

Mécanisme : Celui qui ne remplit pas ces conditions paye et « revend » sa CSPM à ses clients.

Puisque naturellement, la « CSPM » n’est pas déductible, ni sur elle-même, ni sur les bénéfices…

De plus, elle participe à l’assiette de TVA (et autres droits)…

 

Simple, beaucoup plus simple que le système originellement conçu qui en passait par un travail des douanes supplémentaires.

Naturellement, le coût de la certification est déductible et pourrait même faire l’objet d’un crédit d’impôt remboursable.

À déterminer.

 

Objectif : Mais tout simplement pousser, par les prix, le consommateur à se procurer en priorité des produits et services qualifiés « OFG » pour :

– Pousser les revendeurs à en faire autant ;

– Et ainsi relocaliser les activités « déportées » hors des frontières et ainsi reconstruire au fil du temps un tissu industriel et artisanal, avec pour conséquence de rapatrier de la main-d’œuvre locale, qui fournit du pouvoir d’achat, des assiettes d’impôt et taxe nationales et des cotisations sociales devant assurer l’équilibre du « modèle-social-que-le-monde-entier-nous-envie »…

– Et si vraiment d’autres critères que le prix final entrent dans la décision d’acquisition (la qualité, le SAV, la commodité, la proximité, la signature carbone, que sais-je encore…) qu’on ne trouve pas dans des productions « pro-domo », eh bien le consommateur final accepte de payer la différence de prix : Il reste libre !

Pas plus kon que ça.

Non seulement c’est bon pour la finance publique, mais on peut même en espérer mécaniquement un recul du chômage assurant des débouchés pour « nos jeunes » !

 

Vous verrez que vous y viendrez tôt ou tard, au fil de la montée du taux de la « CSPM » dite « révisée » (de 5 % en 5 points jusqu’à 30 % année après année) afin de laisser le temps aux industriels et commerçants de s’adapter et aux entreprises de bénéficier d’un niveau de vie de la population cliente amélioré.

Car l’idée finale, c’est qu’au lieu de « garder le produit » de la « CSPM-Révisée » pour financer les déficits publics, elle doit se retraduire tôt ou tard et pour une large partie par une diminution du coût du travail redistribuée d’une façon ou d’une autre aux salariés et autres (financeurs d’une façon générale).

C’est du « gagnant-gagnant » à tous les étages et bien plus efficace que tout autre « système » indistinctement non-discriminent (comme par exemple une hausse généralisée de la TVA moyennant une réduction des charges sociales sur les bas-salaires ou non).

 

Et avec l’arrivée de « McDonald-Trompe » à la Maison-Blanche et sa politique de repli des importations, eh bien il vous faudra bien retrouver des marges de manœuvres si nos entreprises exportent moins bien et que nos importations deviennent plus faciles (notamment avec la dévaluation du Yuan et le « Hard-Brexit » britannique et son futur dumping-fiscal).

Autrement dit, une réponse de la bergère au berger, ni plus ni moins.

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/le-label-ofg-et-ma-cspm-revisee.html

 

 


La « légitime défense différée »

 

Je m’en suis pris plein la gueule…

 

D’après « ma cousine », je ne suis qu’un « sale-petit-kon-prétentieux » qui n’a rien compris au combat des femmes…

C’est qu’on lui a rapporté mon post de l’autre fois et qu’elle a obtenu mon numéro de portable, je ne sais pas trop comment…

Des femmes battues : Une tous les trois jours meurt sous les coups de leur « compagnon » !

118 en 2014.

Un affreux scandale, révoltant, j’en suis bien d’accord.

Rien qu’une seule, c’est déjà une de trop, je l’ai dit maintes fois, lui ai répété et confirme mon point de vue qui se résume à peu de choses :

1 – Les femmes, « nos femmes » sont incontestablement des êtres supérieurs.

À la fois pour leurs charmes incommensurables mais aussi pour des raisons chromosomiques (leur « X » a un matériel génétique forcément plus important que le ridicule-petit « y » qui nous rend kouillu), tout autant parce qu’elles portent notre avenir d’espèce.

Le jour où l’on pourra se reproduire par parthénogénèse, clonage ou utérus-artificiel, on en recausera, mais pas avant !

Et pas seulement : Anatomiquement, elles sont les seules à avoir un organe spécialement dédié aux orgasmes. Le clitoris qui ne sert à rien d’autre, alors que notre pine portant l’équivalent, le gland, sert aussi à pisser en arrosant ses pompes ou les platebandes environnantes, au choix.

Et je ne vous raconte pas la complexité de la tuyauterie qui va avec en passant par la prostate… Un vrai délire d’aiguillage !

2 – Ce faisant, si les femmes sont dédiées par la nature (ou tout autre divinité créatrice) à l’orgasme, c’est que les hommes, « leurs » hommes, sont forcément dédiés exclusivement à leurs plaisirs à elles et à rien d’autre (hors quelques « ensemencements » bienvenus pour la pérennité de l’espèce)…

Et que s’il vient à l’esprit d’un kouillu de battre une femme, c’est seulement à sa demande et pour son plaisir à elle (y’a des masochistes : Je sais, j’en ai déjà croisées !), ce ne peut-être qu’avec des pétales de rose (pas les épines, naturellement…) et là encore rien d’autre (l’ouate, peut-être ? Je n’ai pas encore eu l’occasion d’essayer…).

Le reste n’est jamais que barbarie innommable d’êtres dont on se demande bien pourquoi ils ont pu naître.

Qu’on se le dise !

Et d’ailleurs ils sont nombreux, très nombreux à guerroyer à travers l’Histoire et la planète, pour leur assurer un minimum de confort et de satisfaction.

Il n’y aurait que des « meks » sur la planète, je vous assure qu’ils passeraient le plus clair de leur temps à faire la sieste, picoler des bières, roter, péter, mettre leurs doigts dans le nez, les pieds sur la table pour mieux en tripoter les phalanges, et jouer au flipper, au ballon « en short et avec des airs supérieurs », ou au PMU, pas à se battre ni à se faire la guerre.

Loin, très-très loin des compétitions pour les beaux-yeux de « nos pouliches-adorées » et vénérées !

Et je lui ai rappelée – comme j’ai pu – la règle qu’elle ne peut pas méconnaître en tant qu’avocate :

« Article 122-5 : N'est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui, sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte.

N'est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l'exécution d'un crime ou d'un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu'un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l'infraction. »

Elle m’a alors parlé sur le ton véhément des harpies du « Syndrome de la femme battue ». Le « SFB » se traduit habituellement par le fait que la victime concentre toute son énergie à prévenir une nouvelle attaque de la part de son conjoint. La femme ainsi atteinte développe avec le temps une soumission et ou une apathie qui mine son estime de soi et amoindrit sa capacité de jugement.

Et dans un cadre juridique, le SFB est effectivement régulièrement invoquée comme défense par des femmes ayant tué leur conjoint violent, même si c’est parfois pour des raisons plus… « crapuleuses ».

Et moi de noter, contrairement à ce qu’elle prétend au « bon peuple » à une heure de grande-écoute télévisuelle, qu’il n’est pas en soi un moyen de défense à une accusation criminelle, même en droit canadien.

En effet, il s’agit beaucoup plus d’un élément de preuve ou d’interprétation pouvant mener à l’utilisation du moyen de défense qu’est la légitime défense de l’article 34 de leur Code Criminel : « Quiconque est illégalement attaqué et cause la mort ou une lésion corporelle grave en repoussant l’attaque est justifié si :

  1. a) d’une part, il la cause parce qu’il a des motifs raisonnables pour appréhender que la mort ou quelque lésion corporelle grave ne résulte de la violence avec laquelle l’attaque a en premier lieu été faite, ou avec laquelle l’assaillant poursuit son dessein ;
  2. b) d’autre part, il croit, pour des motifs raisonnables, qu’il ne peut pas autrement se soustraire à la mort ou à des lésions corporelles graves.»

Et ça ne concerne pas que les « femmes-battues »…

Néanmoins, ce syndrome est admis en Cour depuis l’arrêt R. c. lavallée (1990 – R.C.S. 852) pour établir l’état d’esprit de la femme violentée lors de la perpétration du meurtre de son conjoint. Mais contrairement à ce qu’elle veut bien raconter, il ne faudrait pas croire que chaque femme victime de violence conjugale pourra faire appel à ce syndrome puisqu’une femme victime de violence conjugale peut tuer dans des circonstances autres que celle de légitime défense…

Y’a rien d’automatique, même chez eux.

Pour être utilisé, un expert doit venir présenter l’état psychologique de la victime de violence physique au moment des faits afin que la Cour puisse comprendre l’état mental de l’accusée lors du meurtre qui s’appuie sur « un ensemble de signes cliniques privant la personne qui en est atteinte de la possibilité de trouver une solution raisonnable pour se sauver de la situation de terreur et de danger vital dans laquelle elle se trouve ».

L’expert permet également de comprendre pourquoi la femme ainsi violentée n’a pas quitté son conjoint…

Cette preuve est primordiale puisqu’elle ouvre seulement alors le recours à la légitime défense en amenant une modulation de la notion du « raisonnable » à la situation de l’accusée.

On y explique, par exemple, les motifs qu’avaient l’accusée d’appréhender sa « mort ou des lésions corporelles graves » ainsi que celui de la croyance de l’accusée selon laquelle elle ne pouvait se protéger qu’en recourant à la force qu’elle a utilisée.

Le « SFB » vient seulement changer la notion de légitime défense en l’interprétant en tenant compte de la perception que la femme battue a vis-à-vis de sa situation notamment au niveau de la notion de ce qui est « raisonnable » et de celle du danger immédiat.

Rien de plus…

Ce n’est donc toujours pas systématiquement « une excuse-exonératoire », même au Canada !

Alors, d’accord, c’est une loi faite par des hommes qu’il conviendrait peut-être de faire évoluer : « Les femmes battues vivent en danger de mort permanent ».

Ma « cousine » Tomasini, la seconde avocate de la graciée, et la députée LR « Valy-l’aboyer », s’adossent d’ailleurs sur cette affaire pour créer une proposition de loi introduisant dans le droit la notion de « légitime défense différée » qui n’est pour moi qu’une « vendetta-légalisée », justifiée peut-être, mais qui, introduit dans la loi là où le dispositif des « larges circonstances atténuantes » sont suffisantes à exonérer de peine une « coupable » avérée de meurtre, ferait double-emploi et redondance.

Et c’est justement là que le bât blesse : Pour ma « cousine », sa cliente doit être déclarée innocente, ce qu'elle n'a pas réussi à obtenir !

Ainsi, avec le dispositif actuel de notre droit pénal, il faut rappeler qu’Alexandra Lange, que ma cousine excipe dans la conversation pour le moins orageuse, battue pendant douze ans par son compagnon, a été acquittée en 2012 du meurtre de son mari, qu’elle avait tué d’un coup de couteau alors qu’il tentait de l’étrangler : Or, justement il y avait bien « légitime défense » immédiate et non pas différée comme avec Sauvage qui tire dans le dos d’un type qui n’était même pas armé…

À la suite du suicide de leur fils, rappelez-vous. Ce qui change la nature du meurtre.

Faudrait voir à ne pas confondre les notions !

Je confirme donc : Elle ne comprend rien aux cours de notre prof’ de droit pénal…

Notons que l’association « Osez le féminisme » défend de son côté « l’élargissement de la présomption de légitime défense aux femmes victimes de violences (…). La légitime défense doit être accordée de façon perpétuelle », affirme sa porte-la-parole.

« Les femmes battues vivent dans un état de peur permanent et de danger de mort. Une spirale de violence s’installe, certaines en perdent leur libre arbitre et sont aliénées par leur partenaire », en abonde une autre.

Elle a été auditionnée par la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale qui prépare un rapport sur les violences conjugales. « Certaines femmes ne voient plus d’autre solution que de tuer leur partenaire », constate-t-elle.

D’où la nécessité selon elle de « créer un droit d’exception » pour les crimes et délits commis par des femmes battues, avec des « atténuations de peines, voire une contrainte pénale. Elles pourraient être déclarées coupables mais n’être condamnées qu’à des peines de sursis ».

Je préfère et c’est plus rassurant et mesuré que les propos de « ma cousine » : « Ce texte dit aux femmes que ce sont elles les victimes. Elle parle aussi aux hommes violents qui, eux, sont coupables. »

Et j’en suis bien d’accord…

« Une loi spécifique, c’est un signal fort. Ça montre que notre société n’accepte plus les violences, même quand elles sont au sein du couple, même quand la victime ne porte pas plainte… »

Et là, j’approuve pleinement.

Car voilà : Avec le « coupable mais pas responsable » de « Kiki-la-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas », le « responsable mais pas coupable » de « George-INA-Du-Foie » dans l’affaire du sang contaminé, Sauvage fait la synthèse : « Je ne me sens pas du tout coupable ».

Non-coupable => non-responsable !

Et là, ça devient inconcevable.

Les juges d’application des peines avaient donc raison de lui refuser un régime de libération conditionnelle : Cette femme-là n’a aucun sens de sa propre culpabilité dans la portée de son acte !

Tu parles d’une évolution du droit positif… 

Même si on peut aussi noter que l’avocat général qui avait demandé l’acquittement d’Alexandra Lange en dit que c’est une proposition « inacceptable » : « Symboliquement, cela reviendrait à placer les femmes sous un régime spécial avec un statut d’infériorité ».

Une position assumée par d’autres : « Il faut une discrimination positive pour ces femmes.»

Euh, et les 2 hommes par mois qui succombent, tous les mois, sous les coups de leurs compagnes ?

On rappelle à l’occasion que « SOS Hommes battus », a vu le jour en 2009.

L’association a provisoirement mis ses activités en pause à la fin de l’année dernière, faute de moyens. Selon ses chiffres, 25 hommes sont morts sous les coups de leur compagne en 2013, 24 en 2012. Mais le site de l’association fait état de 15.000 contacts permanents d’hommes qui se plaignent de violences conjugales.

Or, ils seraient au total près de 150.000 qui se déclarent victimes, entre 2013 et 2014, selon l’Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales…

Sans vouloir faire d’amalgame outrancier, il s’agit donc d’un problème plus général de violence au sein des couples.

Même si je suis particulièrement triste que ce soit des femmes qui en payent le plus lourd tribut : Aucune ne mérite ce sort-là.

Pas plus que leur conjoint.

L’évolution des conditions de la légitime défense – par ailleurs réclamée par la place Beauvau pour les policiers – fait craindre à Luc Frémiot, de la Cour d’appel de Douai, des « dérives » : « Cela enverrait un message dangereux aux femmes battues, en sous-entendant qu’il faut commettre l’irréparable pour mettre fin à cet état de danger permanent qu’elles subissent. Ce serait une démission de la part des autorités policières, judiciaires et politiques : « Protégez-vous vous-mêmes car nous ne sommes pas capables de vous protéger », » s’inquiète-t-il.

« Tout le monde savait », en dit-on au sujet de Jacqueline Sauvage. « Elle s’est retrouvée quatre fois aux urgences, a tenté de se suicider, une voisine a porté plainte. »

Pour la présidente de l’observatoire des violences faites aux femmes en Seine-Saint-Denis, ces nombreux signaux auraient dû alerter les autorités. Mieux formées, elles auraient pu intervenir avant le drame, estime-t-elle, soulignant aussi l’importance des campagnes de sensibilisation.

Ça, c’est une évidence sur laquelle je vous interpelais : L’inexplicable, c’est qu’aucun service de « l’État-bisou » omnipotent et omniprésent n’ait pu réagir en 47 ans de calvaire…

Notre conversation s’est achevée comme elle a commencé : Je m’en suis pris plein la gueule et elle est repartie sûre de son argutie et ignorante de l’étendue de sa propre ignorance !

Mais tant qu’à faire à « réformer » la notion de « légitime-défense » et puisqu’on fait aussi dans le droit-comparé, élargissons un peu : Il serait peut-être bon de s’interroger sur la pertinence des dispositions du code pénal d’Israël, par exemple, un pays qui a été victime de 665 attaques terroristes recensées entre septembre 2015 et septembre 2016, et pas seulement contre des femmes et des enfants, que ce soit des attaques opérées par des individus seuls (type Thalys, Merah…) ou en petite équipe (type Bataclan).

La section 34J de la Loi pénale dispose que :

« Nul ne doit être pénalement responsable d’un acte qui était immédiatement nécessaire pour repousser une attaque illégale qui représente un réel danger pour sa propre vie, sa liberté, son corps ou sa propriété ; toutefois, une personne n’agit pas en légitime défense lorsque son propre comportement illicite a causé l’attaque, et que la possibilité d’un tel développement était prévisible. »

De ce que j’en sais, les juristes israéliens identifient 6 conditions cumulatives de la légitime défense qui s’entremêlent :

– L’existence d’une attaque illégale, ce qui exclut bien entendu l’homicide d’un membre des forces de l’ordre dans le cadre d’une arrestation.

– L’attaque doit constituer un risque d’une atteinte réelle à la vie, à la liberté, au corps, ou à un bien.

– La réplique doit être immédiatement nécessaire.

Contrairement au droit français qui considère l’instantanéité de la réplique, le droit israélien apprécie l’immédiateté de la nécessité, sans considération pour la temporalité de l’attaque : Ainsi, si celui qui craindrait le retour d’un assaillant le menaçant de revenir après avoir été mis en fuite, pourrait se réclamer de la légitime défense, sans que cela ne l’exempte de remplir la condition de proportionnalité citée plus bas.

– L’attaque ne doit pas être la conséquence d’un comportement illicite.

Les deux exemples classiques sont : A demande à B d’attaquer C puis attaque l’un ou l’autre en prétendant le défendre ; et le cas d’une provocation en duel.

Ce dernier exemple est souvent cité par la doctrine israélienne et qu’il faut en croire que cela arrive plus qu’on ne le pense.

– La réplique devait être nécessaire : Il n’y avait aucun autre moyen d’éviter l’attaque que de répliquer.

Par exemple, la réplique n’est pas nécessaire si le défenseur a la possibilité de se replier dans un endroit sûr, à condition qu’il puisse être certain du bénéfice de ce repli.

– La proportionnalité entre le préjudice occasionné et celui qu’on entendait éviter est en fait sous-entendue dans la notion de nécessité.

Notons tout de suite que la configuration du pays et de son droit diffèrent sensiblement des nôtres : Le droit israélien est à la confluence du droit ottoman, du droit anglais, ex-mandataire en Palestine, et de la loi juive.

Le nôtre est « Napoléonien » et d’origine latine (et apostolique…).

Le port d’arme est une pratique étendue, encadrée et sous licence, et même une obligation pour les appelés et la soldatesque à qui il est interdit de se séparer de son flingue, même à la plage !

Et c’est ainsi qu’on a encore vu le 8 janvier dernier (2017) un conducteur de camion percutant délibérément plusieurs personnes occasionnant 4 morts et 17 blessés.

Lors de cet attentat à Jérusalem, un civil ouvrira le feu pour neutraliser le terroriste (cf. vidéo <- cliquez !).

On pourrait peut-être tenter de s’en inspirer utilement et pas seulement larmoyer sur quelques exceptions, même si celles-ci sont si affreusement dégueulasses…

La mort violente et volontaire d’un homme, d’une femme, d’un gosse est de toute façon toujours dégueulasse et on ne « réforme » pas pour autant à chaque fois.

Il faut aussi savoir raison garder.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/la-legitime-defense-differee.html

 


Mais où est donc passée l’Europe ?

 

 

Les rumeurs circulent de plus en plus vivement…

 

Vous vous souvenez qu’en ce début d’année, je vous signalais les quelques défis urgents à relever (et je ne parle même plus du chômage, de la crise économique et sociale que traverse le pays et quelques autres de la sphère européenne, de la menace terroriste, etc.) alors même que « nos politiques » restaient et restent obstinément muets sur ces sujets au moment où ils débattent à tire-larigot et tous azimuts sur tout ce qui bouge…

Aucun, hors « Deux-noix-Âme-mont » et « MacRond » dans un autre registre, ne vous parle d’Europe que pour en esquisser seulement quelques creuses banalités ou cogner dessus.

L’euro désenchante même « les marchés » et l’Europe est en danger, en grave danger…

Nous, nous en avons causé, à l’occasion notamment du « Brexit », mais aussi de la crise-grecque (qui n’est toujours pas réglée), de la « ritalienne » qui monte en puissance, prochainement de l’Irlandaise et de ses prochaines élections impromptues (et j’en passe avec la Turquie, la crise des migrants, l’Islande elle-même, tous ces « renonçants »).

Je vous passe également les formidables « convergences » internationales qui se mettent en place de Washington à Moscou pour « dissoudre » cette union qui gêne tant les « hyperpuissance » dans leurs zones d’influence…

Et c’est sans compter sur justement les partis extrémistes, « populistes », qui pointent en tête de tous les sondages ici et ailleurs, et encore plus loin, anti-européens par essence.

Je me souviens très bien avoir affirmé, il y a plus d’un an, peut-être deux, que si La « Teutonie » de « Mère-Quelle » continuait telle quelle, elle finirait par « sortir », créant avec le Benelux et autres « pays-du-nord » une nouvelle entité ancrée sur « l’euromark ».

Laissant l’Euro au « Club-Med » avec 10 ans de retard.

Et qu’après tout, pourquoi pas ? Il fallait seulement anticiper…

Mon « boss à moi », l’actuel, m’a rappelé ce week-end mon point de vue d’alors, qu’il combattait bien sûr, alors que désormais c’est lui qui accumule les indices sur « mes visions » et prévisions…

Que j’en suis tout marri, flagada du neurone.

C’est vrai que les chiffres sont têtus, mais je ne suis pas sûr qu’il ait totalement raison, même si on peut redouter le pire : L’éclatement de la zone-euro !

Je m’explique.

Le principal indice de la préparation d’une sortie de l’Euroland de la « Teutonnie » et du Benelux est apparu au grand jour à travers une série de trois informations passées à peu-près inaperçues et une qui a fait les bonnes pages de Der Spiegel :

1 – La « Teutonie », avec le même euro que nous tous, avait déjà accumulé à fin novembre 234 milliards d’euros d’excédent commerciaux et devrait donc dépasser sur l’année le précédent record de 2015 de 244,3 milliards.

En « Gauloisie-failliteuse » notre déficit cumulé dépassera les 50 milliards d’euros.

Parallèlement, les comptes publics afficheront un déficit d’environ 76 à 80 milliards d’euros en « Gauloisie-dépensière » alors que « Mère-quelle » affiche des excédents conséquents…

Le taux de chômage outre-Rhin est de l’ordre de 6 %, malgré le million de migrants accueillis, et de près de 10 % en « Gauloisie-accueillante » de quelques seulement… 200.000 migrants…

Berlin empruntera environ 160 milliards d’euros en 2017 pour probablement 210 milliards (officiellement 185 programmés) en « Gauloisie-ruinée »…

L’endettement public est de 97,6 % du PIB dans l’hexagone, de 78,4 % en « Teutonie ».

Des comparaisons qui rendent dingue, non ?

2 – Globalement, les comptes extérieurs de la zone euro sont excédentaires.

Ce qui signifie que tous ensemble nous vendons plus de biens et services que nous n’en achetons en dehors de nos frontières élargies.

Et on peut en dire que le niveau actuel de l’euro sur les marchés des changes est pour le moins « bizarre », puisque l’Euro est à la baisse. Cette situation d’excédent commercial devrait au contraire pousser l’euro à s’apprécier.

Vraisemblablement une « anomalie » à rattacher avec la flambée du dollar par effet de l’élection de « Trompe », alors que les USA sont perpétuellement en balance commerciale déficitaire payée et financée avec des montagnes d’argent « imprimé » à volonté…

Mais, la « Gauloisie » et la « Ritalie » continuent à importer plus qu’elles n’exportent, tandis que l’industrie de « Teutonnie » exporte de plus en plus, bénéficiant du même euro « trop faible » pour elle, « trop fort » pour les deux premières citées !

3 – Un économiste du CNAM, il y a quelques semaines avait lâché l’information sur BFM de l’existence de groupes d’experts intergouvernementaux, et jusqu’au sein de la BCE, qui travailleraient de façon confidentielle sur différents scénarios, en cas de survenance d’une nouvelle crise, et cette fois-ci majeure, de l’euro.

La forte baisse de l’euro par rapport au dollar sur la période récente peut donner à penser que l’union monétaire bénéficie d’un répit.

Sauf si… 

4 – Le SPD devrait choisir Sigmar Gabriel, son président de longue date qui est aussi ministre de l’Économie, pour conquérir la chancellerie aux élections législatives fédérales prévues en septembre 2017, en affrontant « Mère-Quelle » qui se prépare à briguer un quatrième mandat.

Or, à la question de savoir s’il croyait vraiment pouvoir gagner plus de voix en transférant plus d’argent allemand vers d’autres pays de l’UE, le vice-chancelier a répondu : « Je sais que cette discussion est extrêmement impopulaire, mais je sais aussi dans quel état se trouve aujourd’hui l’Union européenne. Il n’est plus impensable qu’elle éclate (…) et si cela arrive, nos enfants et nos petits-enfants nous maudiront », a-t-il averti.

Et de l’expliquer par « le fait que l’Allemagne était le plus grand bénéficiaire de la communauté européenne, tant économiquement que politiquement. » C’est évidemment la phrase la plus importante prononcée par le vice-chancelier allemand.

« Était », c’est le mot employé.

(« War » et non pas « ist »).

Effectivement, le problème de l’Europe du point de vue des grands équilibres macro-économiques entre « partenaires », ce n’est pas que la « Teutonnie » réussisse et soit le bon élève de l’UE. Le problème c’est la manière dont elle réussit.

Et elle repose uniquement sur une politique de domination monétaire sans partage. L’Euro c’est le mark et seule la « Teutonnie » pouvait le supporter.

Ce faisant, elle a véritablement désindustrialisé le reste de l’Europe.

Consciemment et consciencieusement.

Réfléchissez deux secondes : La part des exportations Teutonnes dans les autres pays de l’UE est de 58 %. La part de ses importations provenant de l’UE est de 66 % en 2015.

Un commerce sans effet de change.

Il y en aurait eu sans l’Euro, elle aurait eu à « pédaler » plus fermement pour plus de la moitié de ses exportations et faire face à une concurrence exacerbée pour 66 % de ses consommations importées : De quoi mettre sur le flanc sa belle industrie, non ?

Et vraisemblablement recourir à des politiques monétaires « compétitives » pour éviter d’aggraver son taux de chômage.

C’est bien l’avenir qui se dessinerait dans l’esprit du « soce-de-chez-eux » et qui le fait parler au passé…

Cette volonté de domination sans partage (par la paix pour une fois) conduit inévitablement et forcément à un affrontement avec les autres pays européens.

Notre choix ?

Aucun ! Soumis et pauvre. Il ne reste plus que la sortie de l’euro… par la « Teutonnie » et garder un euro dévalué pour les autres !

Les économies européennes pourraient alors se réajuster.

Mais elle veut dominer. Elle veut protéger l’euro… car l’euro c’est son outil de domination.

La persistance avec laquelle Berlin insiste encore sur la politique d’austérité dans la zone euro divise l’Europe plus que jamais de sorte qu’une perspective de fracture de l’UE ne paraît désormais plus si inconcevable que ça, estime le numéro deux du gouvernement allemand.

Le patron du Parti social-démocrate (SPD) a prévenu : « J’ai demandé un jour à Mme la Chancelière ce qui serait le plus grave pour l’Allemagne : la France avec 0,5 % de déficit de plus, ou avec Marine Le Pen à l’Élysée ? ».

Et d’ajouter qu’il n’avait toujours pas reçu de réponse…

Tout le monde sait que le Parti social-démocrate privilégie l’investissement tandis que les chrétiens-démocrates de la chancelière mettent davantage l’accent sur la discipline budgétaire comme fondement de la prospérité économique.

Et les faits ne lui donnent pas tort… même si ce n’est pas tout-à-fait l’essentiel, puisqu’elle pille ainsi sans vergogne ses partenaires.

Or, l’objectivité-assumée oblige à constater que la « Teutonnie », du fait de sa démographie vieillissante, a surtout besoin de se créer des revenus en dehors de ses frontières pour financer les retraites de ses seniors.

Avoir chez elle des usines qui tournent à plein régime alors que la main-d’œuvre domestique manque n’est peut-être pas la politique la plus équilibrée dès un avenir proche.

Enfin, la situation financière de certains membres, comme celle de « l’Hellènie », malgré les plans d’aide à répétition, mais aussi celle de Rome, troisième puissance économique de la Zone euro, reste préoccupante.

C’est Alain Madelin, ancien ministre, qui nous le rappelait encore récemment : La crise de l’euro « n’est pas derrière nous mais devant nous ». 

– Dans ce scénario d’éclatement, les pays les mieux gérés économiquement (pour l’essentiel, ceux du nord de l’Europe) sortiraient de la Zone euro, laissant ceux du sud (le « Club-Med ») conserver l’euro. En effet, pour ces pays surendettés, une sortie de la zone euro ferait exploser leur passif qui deviendrait alors libellé dans une devise « étrangère ».

Rappelons que le ratio dette sur PIB est de 98 % en « Gauloisie », 133 % en « Ritalie », et 200 % en « Hellènie ». Si un État endetté à hauteur de 100 % de son PIB quittait l’Union monétaire et si cela se traduisait par une dévaluation de 50 %, sa dette représenterait alors mécaniquement 150 % de son PIB.

Il faut d’ailleurs que vous en causiez à « Marinella-tchi-tchi » qui semble désormais adoucir son discours sur le sujet (mais je me trompe peut-être).

Le service de cette dette ferait un bond encore plus considérable, car en plus les prêteurs exigeraient alors une rémunération beaucoup plus élevée.

Cela rendrait toute solution d’assainissement impossible, sauf à se déclarer en défaut et ruiner les épargnants ayant confié leurs économies à des contrats d’assurance-vie en euros.

Le nouvel euro s’ajusterait à la baisse par rapport aux autres grandes devises. Il y aurait de l’inflation importée du fait de la consommation de produits sans équivalence sur ces marchés intérieurs, et les vacances à l’étranger à l’extérieur de cette nouvelle Zone euro coûteraient plus cher.

– Pour éviter cette cascade catastrophique, ce serait donc à la « Teutonnie », suivie par les membres les plus vertueux de la zone, de sortir de l’euro.

Ceux-là reprendraient leurs devises d’origine ou, plus vraisemblablement, ils adopteraient une nouvelle monnaie commune, toujours dans le cadre européen (afin de rester membres de l’Union, car selon les Traités européens, une sortie de la Zone euro se traduirait également par une sortie de l’Union).

Cette devise serait alors un véritable « nouveau deutschemark » doté d’un nom plus acceptable par ses voisins (euromark), admis dès lors à joindre ce nouveau « club des fourmis ».

C’est ce qui explique en partie pourquoi certains investisseurs institutionnels (fonds de pension, compagnies d’assurance, etc.), outre qu’ils sont dans l’obligation règlementaire d’acheter des obligations d’État, acceptent de prendre des titres à rendement négatif ou ridiculement bas.

En cas de sortie « par le haut » des pays du « nord », l’appréciation de la devise fera plus que compenser le sacrifice actuel sur le taux d’intérêt.

Les Allemands prendront-ils le risque politique de ce schisme européen ?

Les « Gauloisiens » dotés d’un nouveau président accepteraient-ils d’être les nouveaux « Teutons » de cette nouvelle zone et de devoir subventionner à terme tous les autres pays du sud ?

Encore faudrait-il « anticiper » et en débattre…

Or, jusque-là, c’est le « grand silence » des maladies honteuses.

Si tout cela est tenu « secret », naturellement, c’est aussi qu’il s’agit de ne pas fâcher ni inquiéter l’électeur, de mai en « Gauloisie-élective », de septembre en « Teutonnie-démocratique ».

Mais je rajoute deux informations, l’une connue, l’autre plus… « personnelle » :

– La première est en rapport avec le « Brexit » et la dernière déclaration de « Théière-May » qui a mis le feu aux poudres. Une déclaration inattendue.

Directe et même un peu brutale.

On commençait à se faire à l'idée que les Anglais seraient prêts à tout pour conserver leur passeport européen et accepteraient les concessions nécessaires. Or, elle a confirmé dimanche en huit que la Grande-Bretagne n’essaiera pas de garder des petits bouts d’adhésion à l’Union Européenne. Pour elle, le contrôle des frontières, des lois et des réglementations n’est pas négociable.

En fait ce qui inquiète les spécialistes du sujet (et les marchés), c’est qu’elle joue les gros bras mais qu'elle n’a pas vraiment de stratégie. Les députés anglais, même les conservateurs de son propre camp, la pressent d’expliquer ce qu’elle envisage de faire mais surtout comment elle envisage de le faire. Comment va-t-elle gérer les conséquences massives d’un vrai « hard-Brexit » si c'est son choix ?

Pour moi, son choix est tout britannique : « Wait and see » !

En 2019, qu’elle sera l’Europe avec laquelle elle aura à finaliser les négociations ?

Qui, quelle monnaie, quel périmètre ?

Elle, sauf « accident », elle est là jusqu’en avril 2020…

– Enfin, comme vous le savez, je suis allé « en mission » faire un tour en Hongrie avec « mon Boss-à-moi » voir le beau Danube-bleu en décembre dernier.

Sur place, ils sont quasiment prêts à intégrer l’Euro. Reste quelques « ajustements » budgétaires à faire, mais tout le monde est équipé pour diviser par 300 ses étiquettes.

Curieusement, ils ne sont pas pressés : Déjà les JO de 2024, et un passage en « Euroland » autour de 2020, pas avant, juste pour emprunter au mieux le financement de leurs travaux en jouant sur le cours des devises du moment.

Et justement, ils anticipent très clairement qu’ils ne savent pas encore laquelle… des deux euros promis !

Alors quand je vous dis que vos prétendants-candidats se moquent de vous, là encore, je ne suis pas loin de ne pas avoir tort.

Et pour peu que « Marinella-tchi-tchi » passe dès le premier tour, ça va forcément « secouer ».

D’autant que j’entends de plus en plus souvent des « soces », des vrais, des ceux-ce qui ont fait mai 68 et toutes les manifs depuis 50 ans, pour être aussi profondément « anti-F-Haine », qui s’interrogent : Si elle ne passe pas en 2017, au train où vont les choses, elle passera en 2022. Or, élue en 2017, elle n’aura pas de majorité parlementaire… et s’effondrera en 2022.

En revanche, en 2022, elle pourrait bien aussi avoir une majorité à l’Assemblée nationale…

De quoi en frémir.

Et moi je me prépare à pleurer une Europa en voie de disparition…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/mais-ou-est-donc-passe-leurope.html

 


Effet Dunning-Kruger

 

Autre question « métaphysique » du moment !

En ce début d’année, je partage mes « émotions »...

 

On en a tous au moins quelques-uns autour de soi qui se prennent pour des « cadors » alors que ce sont objectivement des « nuls ».

Parfois, ils vous pourrissent la vie, allant jusqu’à vous faire regretter d’être nés, là, à cet endroit, à cette époque et vous génère une furieuse envie de déménager loin.

Qu’on se demande bien souvent pour quelle bonne raison on a à les supporter, qu’ils feraient mieux de se terrer sous terre, disparaître de votre horizon s’ils ambitionnent de vivre à respirer le même air que vous.

Pire que tout, quand vous les croisez et que vous savez rester « civil » maîtrisant avec peine vos pulsions mortifèrrs et vos envies de meurtre ou de suicide, forcément, vous vous posez la question du « et si »… c’était moi le kon et eux les génies ?

Et vous voilà parti pour un voyage d’introspection délirant qui vous retarde immanquablement dans votre quotidien.

Mais que ne ferait-on pas pour devenir meilleur, s’élever un peu avant que d’aller mourir à son tour ?

Eh bien en fait la question est en fait mal posée et je l’ai redécouvert l’année dernière (non pas il y a un an mais), fin novembre 2016.

Redécouvert, car je me souviens très bien que le sujet avait été abordé par mon prof’ de philo en terminale, au milieu des années 70, laissant il est vrai plus de questions que de réponses.

Je résume : Pourquoi les kons les plus incompétents se croient-ils toujours meilleurs que tous les autres ?

Et Dieu m’est témoin, ils sont nombreux à polluer même le domaine « politique », la vie de la cité, jusque dans vos primaires (à « droâte » comme à) « gôche ».

Vous allez en avoir la preuve quotidienne durant tout le mois de janvier avant que se termine la comédie aberrante des « primaires-soces ».

Normalement, je devrais vous en faire rire, mais finalement, c’est plutôt navrant.

En novembre, on en terminait avec le spectacle désopilant de ces « vétérans » de la « droâte-Gauloisienne » qui en finissaient avec leur partie de poker-menteur entre anciens Premiers ministres et « Le Monde » (ce quotidien d’exécration personnelle) ressortait de ses cartons une mémorable étude de psychologie sur l’auto-évaluation des compétences, parue à la fin du millénaire précédent, que résumait le titre de l’article : « Pourquoi les incompétents se croient si doués. »

À l’heure où « Trompe » commençait à distiller les noms de sa future équipe gouvernementale de l’autre côté de l’océan et persiste depuis à « twister » des provocations tous azimuts, l’occasion de faire le lien était également trop belle pour la presse américaine.

En fait, depuis sa publication en 1999 dans le Journal of Personality and Social Psychology, l’étude du psychologue américain David Dunning et de son étudiant de l’université Cornell, Justin Kruger, ce document de référence va et vient inlassablement dans les couloirs de l’information médiatique, régulièrement oubliée puis redécouverte à la faveur d’un événement d’actualité où l’incompétence saute particulièrement aux yeux.

En une quinzaine d’années, le désormais culte « effet Dunning-Kruger » a gagné sa place au Hall of Fame de la psychologie, quelque part entre l’expérience de Milgram et la loi de Murphy.

C’est que derrière son titre un peu rasoir – « Unskilled and Unaware of It: How Difficulties in Recognizing One’s Own Incompetence Lead to Inflated Self-Assessments », pour dire : Non-qualifié et ignorant : Comment les difficultés à reconnaître l’incompétence personnelle conduisent à des autoévaluations gonflées) –, l’article présente des résultats incontestables : Oui, les plus incompétents sont généralement ceux qui ont la plus haute opinion de leurs capacités !

Pour parvenir à ces résultats, Dunning et Kruger ont testé quatre panels de cobayes dans des domaines aussi variés que l’humour, la grammaire ou le raisonnement logique, en leur demandant après chaque épreuve d’évaluer leur prestation.

Après quatre tests, les résultats se sont révélés parfaitement clairs : Les sujets ayant le moins bien réussi se voyaient les plus beaux, tandis que les plus compétents sous-estimaient leurs capacités.

Ce qui explique probablement et a contrario pourquoi j’ai toujours des doutes sur moi-même et la pertinence de mes analyses…

Et pour confirmer l’existence de ce biais cognitif, appelé « effet de sur-confiance », les chercheurs firent revenir les meilleurs et les plus mauvais sujets quelques semaines plus tard… pour leur faire corriger cinq copies et réévaluer leur prestation à l’aune de la concurrence.

Là encore, pour les moins compétents, aucun souci, la confiance en soi était de mise.

Les « meilleurs », en revanche, revoyaient leur opinion d’eux-mêmes à la hausse.

Plus de quinze ans après sa première identification formelle, le biais cognitif qui ferait de nous des « idiots confiants », n’a jamais été remis en cause, et a même été régulièrement confirmé par d’autres travaux.

Ainsi, ce que j’ai découvert le 4 mai dernier, c’est que des chercheurs de l’université McGill de Montréal publiaient une étude montrant que les conducteurs de voitures ayant la conduite la plus dangereuse (en termes de vitesse, d’alcool ou de respect du code de la route) étaient également ceux qui se plaignaient le plus… des autres usagers de la route, sans jamais remettre en question leur vision de la sécurité routière !

Un cas classique de l’effet « Dunning-Kruger ».

Le monde est-il alors condamné à être peuplé d’indécrottables krétins gonflés à l’hélium de l’auto-estime ?

En entreprise (et ailleurs dans n’importe quelle « organisation ») le corollaire dominant – vous l’avez forcément rencontré – se traduit par le « Principe de Peter ».

Je vous résume ce que j’en ai retenu : Le principe de base de Peter est qu’un employé compétent à un poste donné est promu à un niveau hiérarchique supérieur ; un incompétent à un poste donné n’est jamais promu à un niveau supérieur, ni même rétrogradé à son ancien poste.

Premier corollaire : Un employé ne restera dans aucun des postes où il est compétent puisqu’il sera promu à des niveaux hiérarchiques supérieurs ; mais par suite des promotions successives, il finira (probablement) par atteindre un poste pour lequel il sera devenu incompétent.

De par son incompétence à ce dernier poste, l’employé ne recevra plus de promotion, il restera donc indéfiniment à un poste pour lequel il est incompétent et bloquera la progression hiérarchique de ses subordonnés.

Deuxième corollaire : À long terme, tous les postes finissent par être occupés par des incompétents pour leur fonction. La majorité du travail est ainsi effectuée par les seuls salariés n’ayant pas encore atteint leur « seuil d’incompétence ».

Troisième corollaire : Si nous partons du principe que plus un poste est élevé dans la hiérarchie, plus il demande de compétences, plus son impact est grand sur le fonctionnement de l’organisation, il en découle que l’impact de l’incompétence de l’employé aura été maximisé par le niveau hiérarchique du poste auquel il aura été promu.

Mais il y en a d’autres : Laurence J. Peter remarque que plus le nombre d'échelons hiérarchiques est élevé, plus chacun voit une chance de parvenir à son niveau d’incompétence et de subir « la stagnation de Peter ».

Il remarque aussi que les hiérarques, quand ils sont devenus réellement incompétents, se complaisent à fréquenter des réunions, colloques, séminaires, symposiums, conférences…

À croire qu’ils sont faits uniquement pour eux : Il faut dire qu’on y retrouve une forte densité.

Le corps des hiérarques peut alors entrer en « lévitation » sous le nom de « sommet volant ».

Je ne vise personne…

En résumé, on ne peut déboulonner un hiérarque incompétent que pour les raisons suivantes, et il est le seul qui peut le faire (je ne vise toujours personne… vous ferez les rapprochements que vous voudrez).

S’il le fait, il se déjuge et admet son incompétence à discerner le personnel compétent (je ne vise personne en particulier…) : Une des raisons pour lesquels les « hiérarques » soces (« Tonton-Yoyo », « Flanby-à-la-fraise-des-bois-Tagada » ne soutiennent personne : Là, c’était dans mon viseur, je l’avoue honteusement, mais pas seulement).

Le « hiérarque » reste ainsi seul à la tête d’une pyramide sans base, sur son « sommet volant ».

Peter remarque encore que la compétence, chez les employés d’une organisation, se répartit selon une « loi normale » et observe que les 80 % au centre de la courbe restent au sein de la hiérarchie, mais pas les 20 % aux deux extrêmes : C’est la « défoliation hiérarchique ».

Si le renvoi des 10 % super-incompétents semble évident, celui des 10 % super-compétents n’en est pas moins logique : La super-compétence est plus redoutable que l’incompétence, en cela qu’un super-compétent outrepasse ses fonctions et bouleverse ainsi la hiérarchie (là encore, je ne vise personne… quoique « McRond » en garde les stigmates…)

Elle déroge au premier des commandements : « La hiérarchie doit se maintenir » coûte que coûte (c’est aussi une loi de l’analyse systémique).

D’ailleurs, pour qu’un super-compétent soit renvoyé, deux séries d’événements doivent se produire : La hiérarchie le harcèle au point de l’empêcher de produire et il n’obéit plus aux principes de « respect de la hiérarchie ».

Si l’une des deux séries manque, il n’est pas renvoyé (là encore, je ne vise personne…).

Ceci dit, quand j’ai fait un peu de « sciences-po » (pas longtemps, les filles étaient généralement imbaisables et dans le même ordre d’idée, j’ai saboté mes oraux de l’Enâ quand j’ai miré leurs tronches arrivées là : J’ai préféré nettement les charmes discrets de la « petite-blonde » de l’expertise-comptable pour cumuler avec ceux, incendiaires, de la « petite-brune » des élites fiscalistes…), j’avais fait un exposé brillant sur les effets du principe de Peter en politique et plus généralement en « géopolitique ».

Et globalement, ça se confirme quant aux effets depuis quelques décennies, même si ça n’avait pas plu à mes profs’ : Déjà pas dans « le moule ».
Les résultats des deux psychologues cités ci-avant ne sont finalement pas si extraordinaires. Prenez n’importe qui autour de vous et demandez-lui d’évaluer ses compétences dans n’importe quel domaine, et il est peu probable qu’il vous réponde sans détour qu’il n’y connaît rien ou est incapable de faire quelque chose.

Je vous donne l’exemple de mon grand-oral de l’Enâ, où j’ai été bombardé de questions délirantes et décousues par un jury qui s’y entendait, comme tous les autres impétrants.

Le mek qui fait « un blanc », il est impitoyablement éliminé. Alors plutôt que de subir l’humiliation de l’ignorance la plupart préfère bafouiller d’incohérentes banalités et autres poncifs avec l’air suffisant de celui qui maîtrise son sujet, n’importe lequel justement proposé, parfois en employant un vocabulaire « scienteux » à faire pleurer de rire.

C’est comme ça que je me suis fait éliminer, en répondant sciemment à côté avec l’air serein de m’en contre-cogner le coquillard et les roubignoles dans le même élan : Toujours pas dans « le moule » !

Ainsi est fait l’humain : Irrémédiablement confiant dans ses propres capacités, et incapable d’admettre son ignorance !

Mais si manquer de métacognition (la capacité de s’autoévaluer) n’est pas une tare en soi, cela devient rapidement problématique lorsqu’il s’agit de se placer dans la hiérarchie d’un groupe : Si nous avons naturellement tendance à nous placer dans le haut du panier, nous avons quand même suffisamment de discernement pour reconnaître que la moyenne d’un groupe est… moyenne.

Conséquence, si nous faisons partie des meilleurs, les autres doivent forcément être mauvais pour contrebalancer notre talent personnel. Et c’est là que ça devient plus intéressant, car nous sommes non seulement nuls pour nous juger, mais tout aussi nuls pour juger les autres.

Paul Dunning reformule ainsi les résultats de son étude en admettant que « la logique elle-même suppose ce manque de clairvoyance : pour que les incompétents reconnaissent leur inaptitude dans un domaine, il leur faudrait posséder précisément l’expertise qui leur manque. »

Prenez la maîtrise de la grammaire, par exemple : Comment évaluer sa maîtrise des règles grammaticales et celle des autres si on ne les connaît pas en premier lieu ?

Voilà ce qu’illustre réellement l’effet « Dunning-Kruger » : La relation entre la cognition et la métacognition, qui rend excessivement difficile l’évaluation d’une capacité chez soi-même ou les autres dès lors qu’on ne la possède pas.

Mais rassurez-vous, personne n’est condamné à rester un « idiot-confiant ». L’étude montre également qu’une fois les incompétents entraînés, ceux-ci deviennent soudainement plus conscients de leurs faiblesses – et, par corollaire, de la force des autres.

La proportionnalité entre cognition et métacognition n’explique cependant ni l’excès systématique de confiance chez les moins doués, ni le manque de confiance, tout aussi systématique, chez les plus doués. 

Pour le psychologue, le problème ne vient pas de l’absence d’information mais de la désinformation à l’œuvre derrière les stores de notre boite crânienne.

« Un esprit ignorant », écrit Dunning, « n’est pas un vaisseau vide et immaculé, mais rempli d’un fouillis d’expériences trompeuses et superflues, de théories, de faits, d’intuitions, de stratégies, d’algorithmes, d’heuristiques, de métaphores et d’intuitions qui prennent malheureusement la forme de connaissances exactes. Ce fatras est une conséquence malheureuse de l’une de nos plus grandes forces en tant qu’espèce. Nous sommes d’effrénés décodeurs de schémas et de prodigieux théoriciens. »

En d’autres termes, nos cerveaux, et leur imagination sans limites (sauf le mien qui n’a qu’un seule neurone en fonction et a bien du mal dans cet exercice), sont des machines à désinformer, en créant des certitudes de toutes pièces au mépris de la rationalité.

Couplé à notre incapacité à évaluer correctement nos capacités, ce talent inné pour la fabrication de « savoirs » ex-nihilo, nous transformerait en ignorants certains de leur talent. Pire, certaines de ces fausses certitudes se créent durant l’enfance, avant même que nous en prenions conscience.

Enfin, explique le psychologue, notre entêtement à défendre notre vision des choses au mépris de l’évidence provient de « croyances sacro-saintes », que nous ne pouvons pas contredire sans ressentir un choc violent appelé « dissonance cognitive ». Remettre en question une de ces sacro-saintes certitudes revient à remettre en question l’entièreté de sa vision de soi. Et ça, notre esprit s’y refuserait obstinément et catégoriquement.

Nous préférons tous le confort à la véracité des faits pourtant irréfutable : Parfois, nous sommes tout simplement ignorants, et nous gagnerions à l’admettre et à la fermer plutôt que de se lancer dans un exposé aussi pompeux qu’erroné.

Mais la majorité d’entre nous continuera à prétendre qu’elle sait.

Pour échapper à « l’idiotie confiante », rappelle Dunning, il convient de se rappeler que la vraie sagesse réside dans la conscience de ses limites intellectuelles.

C’est le « Je sais que je ne sais rien » de Socrate, le « que sais-je » de Montaigne.

Dans une hiérarchie, il y a toutefois quelques astuces : Je ne vise personne…

Pour rappel des observations de Laurence J. Peter, quand un dirigeant constate qu’il a des cadres supérieurs incompétents, il est conseillé de recourir à la « sublimation percutante ». Une manœuvre qui consiste à accorder à une personne incompétente une promotion vers un poste plus prestigieux en apparence, mais en fait à responsabilité très inférieure.

Pour les personnes constatant leur propre incompétence, Peter recommande plusieurs diversions. Par exemple, la « spécialisation dans le détail » (un directeur d’école ne s'intéressant qu’à établir des sens de circulation dans les couloirs), ou « l’aberration totale», cette dernière consistant à cesser tout-à-fait de tenter d’accomplir son travail (je ne vise toujours personne !).

Ces méthodes ne sont pas considérées comme mauvaises pour l’entreprise ou l’organisation, étant donné que dans toute organisation le travail est accompli par les personnes compétentes, les incompétents ne pouvant que les gêner.

Notez qu’il est toutefois préférable de se maintenir à un poste auquel on est compétent. Or, Peter constate que le refus d’une promotion est mal vu par l’entourage des personnes (puisque ça bloque un poste et tous les autres en-dessous).

Alors, il trouve divers exemples de personnes qui, heureuses à leur poste, accomplissent correctement leur travail principal tout en commettant des gaffes dans un aspect secondaire (ne pas s’occuper correctement de documents administratifs) ou même dans la vie de l’entreprise (se garer à la place réservée à un supérieur de temps en temps, se couper systématiquement la couenne en se rasant, demander en mariage l’épouse du patron à l’occasion de la fête de fin d’année, ou sa fille…).

Cette stratégie, consciente ou non, est baptisée « incompétence créatrice ».

Regardez donc seulement autour de vous pour mieux en rire !

Pour ma part, je démarre l’année avec quelques émois enfin réexpliqués…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/autre-question-metaphysique-du-moment.html

 


Au fait, c’est quoi…

 

« Les valeurs de la Droâte et du Centre » ?

 

Pour avoir participé aux deux tours de leur primaire (bon… pas vraiment « le centre », mais une « droâte » encore plus à droâte que la droâte), j’ai donc payé deux fois 2 euros le bulletin et signé une feuille d’émargement qui n’était autre que mon adhésion personnelle à ces « valeurs » :

« Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France », que c’était marqué !

Je n’ai pas osé l’affront : « C’est quoi les valeurs républicaines de la droâte et du centre » de peur de me faire jeter alors que j’étais venu bien décidé à faire barrage à « Bling-bling ».

Donc, je suis ressorti de là aussi kon que j’étais venu. Deux fois…

Et en plus, au lendemain du second tour, je me suis retrouvé cocu-de-première-classe : On avait bien viré le pantin, mais c’était pour se retrouver à ramer pour le pantin du pantin !

Chapeau…

Depuis, je me pose des questions dans ma « ford-intérieur » : D’abord, qu’est-ce qu’une valeur ?

En philosophie, plus particulièrement en philosophie morale mais aussi en philosophie politique, la question de la valeur et d’un système de valeurs divisent depuis Platon sur ce que l’on entend par ces termes, souvent fourre-tout, ainsi que sur leur réalité.

Pour le philosophe athénien, les valeurs se rapportaient à un Bien qui était indiscutable.

Néanmoins, au cours des siècles, le concept de valeur a été balloté entre les « objectivistes » et les « subjectivistes » (entre système de valeurs universelles et système de valeurs propre à chaque individu), sans oublier ceux qui niaient qu’il puisse en exister, comme les plus extrémistes d’entre eux, les nihilistes avec Nietzsche à leur tête.

Bref, on n’en saurait rien finalement. Sauf que moi, je fais la synthèse : À titre individuel (subjectiviste), j’adhère sans retenue aux valeurs universelles (objectiviste)…

Pour faire simple et « prolonger un peu », disons qu’en politique, il existe des systèmes de valeurs défendus par les différents courants politiques ainsi que des systèmes plus larges englobant plusieurs de ces courants, comme par exemple, les fameuses « valeurs républicaines ».

Quant à la valeur, elle peut se définir, très schématiquement, comme une référence et une base à l’action qui la légitiment.

Donc, selon la « Charte de la primaire », non seulement les candidats mais leurs parrains l’ont partagée.

Moi pas ! Curieux, mais c’est comme ça.

J’ai fini par comprendre (mais ça m’a demandé beaucoup d’efforts et de temps) que cette obligation avait comme but d’éliminer les candidats mais surtout les parrains venus de formations politiques de gôche ou d’extrême-droâte.

Voilà pourquoi je n’étais pas concerné.

Alors que si elle est seulement « républicaine », en principe, hors les royalistes et les bonapartistes, tout le monde est concerné…

Ceci dit, puisqu’il s’agit des valeurs « républicaines », prenons d’abord la devise du pays et de ses républiques : « Liberté, égalité, fraternité ».

Mais déjà, on ne peut pas dire que ce sont des valeurs uniquement de la « Droâte et du Centre », la gôche s’en réclamant également, puisqu’ils ne sont ni royalistes ni bonapartistes.

Mais s’il s’agit de l’intensité de ces valeurs et de leurs relations entre elles, on ne peut pas dire non plus que la Droâte et le Centre soient exactement sur le même plan.

Si la Liberté semble aussi importante des deux côtés (de même que la responsabilité qui va avec…) et qu’elle a, à très peu de chose près, la même signification pour la Droâte et le Centre, c’est moins le cas pour l’égalité où si l’égalité politique est identique, ce n’est pas le cas pour l’égalité sociale qui est un peu plus forte au centre qu’à droâte – même si la méritocratie est autant défendue de chaque côté – ce qui découle, avant tout, d’une fraternité plus étendue chez les centristes qui vient, notamment, de leur héritage démocrate-chrétien.

Donc, si l’on s’arrête au triptyque gauloisien, soit tous les partis républicains partagent ses valeurs, soit, si on prend leur interactions les unes vis-à-vis des autres et leur degré d’application, elles ne sont pas identiques ce qui signifie, dans ce cas, qu’elles ne sont pas communes aux partis de droâte et aux partis du Centre.

Évidemment, il faut comprendre que ce terme générique souvent employé ne signifie pas grand-chose si l’on ne dit pas quelles sont ces valeurs, ce que les politiques ne font pas souvent…

D’ailleurs, « Bling-bling » était-il vraiment « droit-dans-ses-bottes » en parlant des « Gauloisiens » exclusivement « petit-gaulois », en excluant les habitants originaires de tous les autres territoires du pays ?

On aurait dû l’exclure, non ?

Peut-être que là, la Droâte et le Centre partagent les mêmes, à l’intensité identique, ce qui les différencierait de la Gôche et de l’extrême-droâte.

Ce doit être ça…

Quoique…

On peut estimer sans beaucoup se tromper que ces valeurs sont, outre la liberté, l’égalité et la fraternité, la tolérance, la solidarité et l’on englobera également la vertu qu’est le respect.

La laïcité, je ne sais pas : Il s’agit d’une loi postérieure (de 1905 et les gens vivaient très bien républicain sans cette loi) pas d’un principe supérieur de constitutionnalité.

Mais il faut néanmoins constater que le Centre défend une tolérance plus grande que la Droâte ainsi qu’une solidarité plus étendue, la Droâte privilégiant avant tout et globalement ici, l’intérêt individuel.

Quant au respect dû à la personne, le Centre en fait une de ses pierres angulaires alors que la Droâte se focalise souvent sur celui dû avant tout aux institutions.

Y’a des nuances, comme ça…

Passons.

Pour étendre le champ de notre exploration, si l’on reprend le principe de laïcité et que l’on dit par un rapprochement un peu excessif qu’il est une valeur républicaine, alors même chose que pour la devise nationale, tous les partis républicains la défendent mais la voient avec une intensité et d’une application dans le champ sociétal qui sont différentes.

Cela vaut pour le Centre et la Droâte dont les positions ne sont pas identiques.

De plus, si l’on prend la sûreté dans ce que « vivre en sécurité » serait une valeur républicaine, même chose que pour la devise nationale, le principe de laïcité ou les valeurs humanistes, tous les partis politiques s’en réclament même s’ils ont des vues souvent très différentes quant à l’application de cette « valeur ».

Bien entendu, on pourrait continuer à étaler des valeurs ou des concepts qui se rapprochent de ce qu’est une valeur mais on quitterait la définition même de la Charte de la primaire de LR qui ne parlait que des « républicaines ».

Force est de reconnaître, in fine, que ces « valeurs républicaines de la Droâte et du Centre » sont identiques à celles de la Gôche sur les grands principes.

Ce n’est que si l’on étudie leurs articulations entre elles et leurs degrés qu’alors chaque courant idéologique est différent d’un autre, ce qui semble normal si l’on estime que la Droâte n’est pas Centre qui n’est pas la Gôche qui n’est pas la Droâte sans même parler de l’extrême-gôche ou de l’extrême-droâte.

Et ce à l’infini.

En bref, comme on ne m’a pas expliqué, ni à l’ékole-pue-blique, ni dans mon bureau de vote, normal que je sois ressorti aussi kon que j’étais venu…

Dès lors, soit les valeurs communes à la « Droâte et au Centre » sont celles qui sont communes à tous les partis républicains, soit leurs articulations entre elles et leurs degrés d’application dans l’organisation de la société sont différents et font qu’il n’existe pas une ligne politique identique entre la « Droâte et le Centre », donc pas de valeurs communes dans cette acceptation pratique de l’expression « valeurs communes ».

Là, je comprendrais plus facilement.

Ce qui revient à signifier que la Droâte n’est pas le Centre est inversement.

Et n’empêche évidemment pas une coalition entre partis droâtistes et centristes… républicains, comme on ne l’a pas vu.

Mais là, peu importe.

(Vous suivez, là ?)

Pour en revenir au paysage politique gauloisien, il faut bien reconnaître donc que la quasi-totalité des partis ou mouvements font référence à la « république », après la faillite de l’État soviétique marquant l’échec du « socialisme réel » : Du « Mouvement républicain et citoyen », du « Parti radical de gôche », au « Parti de gôche » fondé par « Mes-Luches », ils s’en réclament tous.

Mais à droâte, pour se distinguer de la « droite nationaliste », certains se qualifient souvent de « droâte républicaine » tout comme le parti politique « Les Républicains-démocrates ».

Où on trouve au sein de ces mouvements de « droâte » des références au républicanisme, souvent teinté d’autres valeurs : Gaullisme, Conservatisme, Souverainisme…

Par conséquent, l’idéologie du « républicanisme » y est assez vaste sans qu’elle se mélange ou se confonde avec les autres idées comme : Libéralisme politique, Multiculturalisme, Universalisme républicain, Autoritarisme républicain, Communautarisme républicain et j’en passe…

Le triptyque « Liberté, Égalité, Fraternité » pourrait peut-être m’aider, d’où découle la définition de la Liberté comme la non-domination.

L’égalité devient alors la garantie d’une absence d’arbitraire, qui permet la liberté.

On peut même lire une application de cette définition à des débats concrets de la société gauloisienne (la loi de mars 2004 sur le port des signes religieux à l’école, la parité, les revendications d’identité régionale, l’ékole…).

Rappelons que si c’est la devise de la République gauloisienne, c’est aussi celle de la République d’Haïti, de la Grande Loge de France, du Grand Orient de France, du Droit humain et de la Grande Loge Nationale de France, et plus généralement, elle est dite « devise républicaine » de toutes les loges maçonniques gauloisiennes.

Et elle figure en bonne place dans l’article 2 de le texte de la Constitution de 1958.

La liberté et l’égalité sont posées comme principe dans l’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, texte qui fait partie du Préambule de la Constitution de la Cinquième République gauloisienne : « Article Premier. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits », en droits et en devoirs pas en taille de quéquette, ni en QI.

Un texte repris en 1948 comme article 1er de la Déclaration universelle des droits de l’homme en rajoute l’obligation de fraternité : « Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

Peut-être que déjà, ça exclut les krétins…

Cette devise est adoptée officiellement en « Gauloisie-des-Lumières » une première fois le 27 février 1848 par la Deuxième République, et surtout après 1879 par la Troisième République, inscrite aux frontons de tous les édifices publics à l'occasion de la célébration du 14 juillet 1880.

Mais ça ne m’éclaire pas plus sur ces « valeurs » républicaines de la « droâte & du centre »…

En fait, pour commencer à comprendre, il faut en revenir aux attentats de janvier 2015, les « Charlie ». Un gigantesque électrochoc !

Depuis l’invocation aux « valeurs républicaines » tourne au moulin à prières, à chaque nouvel attentat. Gôche et droâte s’en gargarisaient pour légitimer leur mise au rebut du « F-haine », même si « Marinella-tchi-tchi » ne s’en réclamait pas moins, souvenez-vous de la manif internationale du 11 janvier à « Paris-sur-la-plage ».

Tous les éditos, tous les sermons politiques soulignaient la nécessité de resserrer les rangs sur les « valeurs républicaines », talisman pour nous prémunir du communautarisme, panacée pour forger l’armature morale de notre jeunesse, icônes pour combattre le terrorisme.

Or, finalement, comme personne n’explique ce que c’est, on peut en conclure que ça n’existe pas.

Voilà l’explication profonde : On confond indûment « valeur » et « principe » !

Parce que finalement, l’honneur, la liberté, l’altruisme, le courage, la probité, la pudeur, l’équité, le respect de soi et d’autrui, la bonté, le discernement, la générosité sont tout autant des valeurs, et il serait opportun qu’on les inculquât à l’ékole. Mais personne n’en parle nulle part.

À la fois universelles et modulées par la culture de chaque peuple, elles ne sauraient être l’apanage d’un régime politique déterminé.

Elles sont aussi enracinées dans les monarchies européennes que dans notre République. Les sujets de Sa très gracieuse Majesté la reine d’Angleterre jouissent de la même liberté que les citoyens gauloisiens.

Ceux des républiques d’Iran, du Soudan, du Pakistan ou de l’ancien empire soviétique en sont privés.

Bref, le mot « république » ne recèle en soi aucune « valeur » et, en conséquence, il n’a pas la moindre vertu morale.

D’autant que ce sont les aléas de notre Histoire qui ont abouti pour l’heure à un consensus sur la forme républicaine de nos institutions et personne n’en conteste la légitimité.

Mais c’est juste un principe, héritage lointain des Latins de Rome, recyclé à partir de la Révolution et pas très assuré sur ses bases, car enfin, depuis la fin de l’Ancien Régime, force est de constater que la « Gauloisie-ma-patrie »  a déjà consommé cinq républiques, plus deux empires, deux restaurations et deux régimes bâtards (La Commune et Vichy) imputables à deux défaites face aux « Teutons ».

Ce qui manque manifestement à tous les étages de la société Gauloisienne, depuis l’école jusqu’aux « élites », c’est bel et bien une architecture morale reposant sur un socle de valeurs. Des vraies.

Les velléités pédagogiques que l’on voit poindre ici et là ne s’y réfèrent d’ailleurs nullement, on n’y distingue en filigrane qu’un catéchisme « républicain » de gôche, autant dire une fiction maquillant un déni de mémoire à des fins bassement partisanes.

Et de constater que « la droâte-républicaine & du centre » est tombée dans le panneau de la récupération…

Puisque personne ne m’explique ce que c’est !

Peut-être qu’il serait urgent de combler ce déficit d’explication et de renouer avec les valeurs cardinales. Elles ont toutes en commun une exigence d’élévation, comme c’était le cas dans toutes les civilisations quand les modèles du saint, du héros ou du sage équilibraient les pulsions inhérentes à la nature humaine.

Et que je me dis qu’aussi longtemps qu’on mettra la barre des aspirations à l’altitude zéro du mercantilisme, « républicain » ou autre, on lâchera dans une jungle sans foi ni loi des êtres intellectuellement, psychiquement et spirituellement invertébrés.

Et surtout, on verra surgir de partout des candidats au djihad ou à une autre barbarie.

Alors j’ose un rappel (certes tardif), pour les béotiens (de mon bureau de vote) : Liberté.

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 définit ainsi la liberté : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. » (article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen ayant valeur constitutionnelle).

« La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n’ordonne pas. » (article 5).

Égalité (devant la loi) : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » (article premier).

Le Conseil constitutionnel a néanmoins assoupli ce principe « en admettant des modulations lorsque celles-ci reposent sur des critères objectifs et rationnels au regard de l’objectif recherché par le législateur et que cet objectif n'est lui-même ni contraire à la Constitution, ni entaché d’une erreur manifeste d'appréciation ».

Et de ce principe, il en fait depuis une application constante jusque dans la censure de dispositions fiscales diverses…

Fraternité : « La fraternité a pleine vocation à embrasser tous ceux qui, français mais aussi étrangers, luttent pour l’avènement ou le maintien de la liberté et de l’égalité ».

La notion est donc universelle et appartient plutôt à la sphère des obligations morales plutôt que du droit, des relations plutôt que du statut, de l’harmonie plutôt que du contrat, et de la communauté plutôt que de l’individu.

Une vraie valeur morale.

En effet, l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 mentionne également « le droit de résistance à l’oppression » comme l’un des quatre droits fondamentaux avec la liberté, la propriété, et la sûreté.

La fraternité était donc née de l’aspiration à la liberté, et dirigée par une cause commune.

Autrement dit, il n’y a pas de « valeurs républicaines de droâte & du centre », mais des valeurs républicaines tout-court.

C’est au nom de ces dernières que j’ai voté à ces primaires, la conscience claire et tranquille.

De la même façon, je devrais aller voter pour celles de gôche.

Mais eux n’appellent pas à une adhésion à des « valeurs républicaines », même pas de « gôche » ou seulement « soces ». Soit qu’ils n’en ont pas (et je ne voterai pas), soit qu’ils admettent qu’ils ne savent pas ce que c’est (et c’est déjà dommage pour eux).

De toute façon il leur faudrait expliquer en quoi elles sont différentes de celles des autres.

Alors autant les laisser se démerder tous seuls : Ils s’y entendent finalement assez bien pour se faire « haras-qui-rit » et faire le lit de leurs opposants sans moi.

Mais je reste ouvert à toutes explications de mes lecteurs pour mourir moins kon au bout du bout : Alors, à vos commentaires !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/au-fait-cest-quoi.html

 


Le « monde d’après » se dessine.

 

Vers un triomphe en 2017 ?

 

Le nouvel ordre mondial se met en place et sans effondrement pourtant prévisible du « monde d’avant ». Son acte de naissance officiel sera le 20 janvier prochain lorsque « McDonald Trompe » deviendra officiellement le 45ème Président des États-Unis. 

Totalement inattendu, je l’ai déjà dit hier.

Bé oui, grand naïf que je suis devant l’éternel, je pensais dur comme fer que nous aurions la ressource de léguer à « nos gamins » (et aux gamins de nos gamins) un univers post-Yalta, renouvelé avec pour pivot une Europe-démocratique assez forte pour se faire entendre partout sur la planète.

C’est vous dire si je rêvais les yeux grand-ouverts et que désormais je déchante.

 

1 – La démocratie européenne a été « volée » par la technocratie-européenne, l’Eurocratie jusque-là triomphante.

Elle triomphait à Chypre, ruinant les Chypriotes, elle triomphait en Grèce, ruinant les Grecs.

Elle mettait sous la toise et le harnais l’Espagne et le Portugal ruinant à leur tour les populations.

Jusqu’à ce que tout d’un coup, les « sachants » réalisent enfin que ce n’est pas tout-à-fait ce qu’il fallait faire.

Sans d’ailleurs se poser la question de la méthode pour le moins brutale et anti-démocratique, tellement sûrs d’eux-mêmes, puisqu’il sont nés pour votre bonheur, avec votre pognon et sans vous demander votre avis…

On attendait de « François III » en 2012, pas encore « Tagada-à-la-fraise-des-bois », qu’il conduise avec fermeté et conviction un « front-du-club-Med » afin de faire valoir le droit des peuples à survivre face aux puissances d’argent de l’Europe du Nord et du monde anglo-saxon.

Ah oui, il a su vendre la « troisième voie » gaullienne des non-alignés contre un plat de lentilles à la « finance-qui-ne-vote-pas » et aux « démocrates-Haut-bas-mesques », allant même jusqu’à humilier les Russes avec nos Mistral, abandonnant la Crimée et l’Ukraine, mais aussi la Syrie à « Bachar-El-chimique » et l’Irak aux prises avec les islamistes dont on ne sait plus très bien s’ils sont Chiites ou Wahhabistes…

En revanche, on est certain qu’ils mettront un temps fou à s’en relever.

Certes la « Gauloisie-éternelle » a résisté au moins un peu plus que la « Ritalie » aux diktats des tenants de la « rigueur ».

Mais au prix d’une absence de réformes structurelles, de renoncements divers et de déficits à peine en régression.

Un cap pas si kon, à condition d’en avoir le temps : Or le temps, même « Tagada » a renoncé à s’en donner, s’avouant vaincu, capitulant en rase-campagne avant même d’aller au combat !

Ah, décidément, ces « soces » !

L’Europe des peuples démocratiques a failli s’effondrer en Autriche, a été bousculée, malmenée par la vague de migration forcément incontrôlable depuis nos étroites frontières.

Martyrisée par une série d’attentats pire qu’au temps de septembre-noir, les JO de Munich et j’en passe : Une vraie guerre, asymétrique, mais impitoyable, menée sous le drapeau improbable du Califat, une pure création moyenâgeuse… 

La même de l’intérieur a vacillé avec le « Brexit » de « Camé-Rhône ».

Avec le renoncement de « Mat-et-eau-Rhin-z’y ».

Et demain de « Mère-qu’elle » sous les coups du terrorisme après avoir bousculé le royaume des « Bataves-&-Wallons » réunis.

Bon, le TAFTA en est mort-né au passage, la « Gauloisie-des-Lumières » s’est enfoncée la première dans un dispositif sécuritaire qui touche à l’absurde pour être à la fois inefficace, désuet, ruineux et liberticide.

Faisant le lit de « bien plus » autoritaire jusqu’à probablement la dictature, demain ou après-demain.

Très probablement aussi, les échéances électorales prochaines, déjà sous influences, porteront en elles le germe de la dislocation tant rêvée par les « puissants ».

 

2 – Il y a une conjonction très claire qui se met en place.

« Trompe », nationaliste pur-sucre, futur patron de la Maison Blanche, a déjà abattu ses cartes : Il va tourner la page de « la Chine unique » inaugurée par le tandem Nixon-Kissinger en 1972.

Il s’agissait alors d’établir des relations normalisées entre la Chine et les États-Unis.

Corollaire de ce rapprochement, Washington avait renoncé à reconnaître formellement Taïwan, tout en garantissant néanmoins sa sécurité.

Le nouveau président considère qu’il s'agit d’un marché de dupes dans lequel les États-Unis sont perdants. Il veut des concessions de Pékin et court le risque, pour parvenir à ses fins, d’une très forte tension entre les deux pays. 

Ce revirement diplomatique s’accompagne d’un deuxième changement majeur : Un rapprochement avec la Russie de « Poux-Tine » qui en a profité pour mettre au pas la Géorgie, annexer purement et simplement la Crimée, porter la guerre en Ukraine et le Donbass, faire régner la loi de ses armes en Syrie, emporter l’adhésion de la Turquie « d’Air-Do-Gang » en lui faisant tourner le dos à l’Europe à laquelle son pays aspirait depuis plusieurs décennies et rendre les Balkans encore plus instables comme jamais depuis la guerre de Yougoslavie.

« Trompe » est déjà en train de rompre avec la stratégie occidentale de ces dernières années, c’est-à-dire une politique de sanctions pour répondre à l’expansionnisme russe, laissant ses alliés européens le kul assis au-dessus de rien.

Fesses à l’air…

Mieux encore, l’OTAN vacille, justement avec le turc qui s’en désolidarise et un « Trompe » qui veut faire payer la facture à qui n’en a pas les moyens…

S’il opère bien ce triple mouvement, il va, de fait, profondément modifier la carte du monde.

L’Union européenne ne peut en ignorer les conséquences tant sa relation avec les États-Unis en souffrira.

Que va faire l’Europe avec la Russie si Washington change vraiment de cap ?

Peut-elle agir toute seule et maintenir ses mesures de rétorsion ? 

A-t-elle une chance de tirer son épingle du jeu si les relations entre Pékin et Washington se dégradent ?

Peut-elle assurer la sécurité de ses frontières seule, avec l’unique parapluie nucléaire « Gauloisien » ?

Pourra-t-elle défendre ses débouchés mondiaux, ses sources d’approvisionnement ?

Ses partenariats multiples le moment venu ?

Quel rôle entend-telle jouer dans le nouvel ordre mondial qui se profile à court terme ?

En vérité, elle est l’arme au pied pour plusieurs mois… laissant la bride sur le cou à tous les autres.

« Tagada-à-la-fraise-des-bois » s’est tué politiquement : Il n’a plus d’avenir. Sa voix n’est donc plus crédible sur la scène internationale. Personne n’écoutera un homme qui aura définitivement quitté ses fonctions au mois de mai prochain.

Une grande faute politique et géostratégique…

Et comme les campagnes présidentielles ne se gagnent pas sur les questions de politique étrangère, ces dossiers pourtant essentiels ne seront pas non plus abordés sérieusement dans la bataille élyséenne.

On l’a d’ailleurs constaté lors la primaire de la droâte.

On le vérifiera avec la primaire de la gôche.

Ni l’Europe ni ce nouvel ordre mondial ne seront au cœur de la prochaine bataille électorale.

Autant dire que nous sommes pour le moins affaiblis dans une période cruciale.

Et quelques mois plus tard, avec le printemps, c’est au tour de l’Allemagne de prendre le relai et d’entrer en « zone inaudible ».

 

3 – Mais il y a pire. L’élection américaine a révélé un phénomène inédit : Pour la première fois publiquement, une puissance étrangère, la Russie, a tenté de peser –  et peut-être a réellement pesé – sur le résultat de la course à la Maison-Blanche.

« Poux-Tine » avait fait ouvertement de « Trompe » son candidat et son favori.

Il a visiblement œuvré pour sa victoire parce qu’il savait trouver en lui un partenaire plus compréhensif « qu’il-a-rit-Pine-tonne ». 

Cette ingérence dans les élections d’un autre pays, contraire à tous les usages démocratiques, fait désormais partie de la stratégie « poux-tinienne ».

La Russie aidera sans vergogne les candidats les plus ouverts à ses positions internationales.

Ainsi a-t-on entendu le Président russe se réjouir ouvertement de la victoire de « Fifi-le-vainqueur » dans la primaire de « droâte » !

Là encore, il a choisi son interlocuteur. 

Notez qu’il a déjà, pour la « Gauloisie-saine-de-corps-et-d’esprit », plusieurs fers au feu. Il pousse plusieurs pions à la fois.

Notamment le « F-Haine ». « Marinella-tchi-tchi », au mois de mai dernier, lui a déjà fait une promesse : Si elle est élue présidente, elle reconnaîtra la Crimée russe !

On comprend que son parti ait déjà obtenu un prêt à vue de 9 millions d’euros d’une banque russe proche du pouvoir moscovite et espère boucler le budget pour la présidentielle grâce à Moscou.

Une bagatelle de 25 à 30 millions d’euros !

22,5 étant déjà remboursés par la loi électorale et vos impôts-gauloisiens : Pas de problème !

Bref, dans la mesure du possible, le maître du Kremlin pèsera sur la campagne élyséenne pour influencer la diplomatie de notre pays par la suite.

Pour parvenir à ses fins, il peut, apparemment, compter, sur l’équipe « Trompe ».

En effet, le « F-Haine » a aussi les faveurs de la nouvelle administration américaine.

Le futur conseiller de « MacDonald » à la Maison Blanche, très proche de lui, Stephen Bannon, ne s’en cache même pas : Il souhaite aider « le Front ».

Il envisage même, pour parvenir à ses fins, d’installer en Europe son site d’information « Breitbart news ». Son projet, qui est aussi celui de « Trompe », vise à affaiblir l’Europe, voire de détruire l’Union : Le « Brexit » a fait son affaire.

Une victoire de « Marinella-tchi-tchi » le comblerait car l’Union européenne pourrait alors envisager d’être disloquée.

D’autant que les russes gardent sous le coude la résurgence d’un PCF soutenant « Mes-Luches », pas vraiment un suppôt de l’Euro, ni même de l’eurocratie actuelle, tout eurodéputé qu’il est.

On n’est plus à quelques paradoxes près…

Conclusion, dans le nouvel ordre mondial que rêvent d’installer Washington et Moscou, l’Europe ne doit qu’avoir un rôle mineur, de satellite.

Les deux pays considèrent d’ailleurs que la « Gauloisie-impétueuse » peut très vite en devenir le maillon faible, notamment en cette période électorale.

D’où leur volonté d’ingérence qui devient évidente.
Mais tout autant le terrorisme qui connaît ses cibles désignées, pour mieux les déstabiliser.

Face à cette situation, il faudrait que les candidats à la présidentielle expliquent un peu aux « Gauloisiens » les enjeux de la nouvelle situation internationale en train d’émerger, leur position sur ce sujet, c’est-à-dire leur vision du pays et de l’Europe dans le monde de demain matin.

Et vous aurez noté qu’aucun ne le fait…

Surtout pas !

Or, vous le savez déjà : Si l’Europe est affaiblie, sa monnaie sera « spéculée » par les marchés.

Ils ont assez perdu d’argent et de temps à le faire en des périodes bien plus difficiles pour eux : Les marchés n’attendent désormais que l’occasion de faire passer la sébile et de finir de vous ruiner…

Ce qui reste assez drôle, finalement, loin de ce funeste destin qui se précise tous les jours, c’est que certains voyaient un monde « multipolaire » après l’affrontement de deux « hyperpuissances » durant la guerre-froide.

Le « monde d’après » sera finalement tripolaire !

Si Washington et Moscou réarment, n’oublions pas que Pékin aussi, évidemment…

On en est au début de la phase où l’on « montre ses muscles » qu’on bande et cultive pour mieux impressionner.

Mais aucun n’est assez fou pour déclencher un conflit majeur.

En revanche, les « colonies », déjà épuisées, ne pourront bien entendu pas suivre.

Restera pour la triade à se partager l’Afrique, l’Amérique latine, l’Océanie et… l’Europe !

Le temps de leur effondrement final…

 

Qui peut devenir rapide.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/01/le-monde-dapres-se-dessine.html