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octobre 2016

Eurexit is coming…

 

Juste un petit post pour votre week-end prolongé…

 

Votre prochain pont est en effet attendu pour l’ascension 2017 (25 mai), mais vous aurez quelques week-ends prolongés : 11 novembre, 17 avril pour le lundi de pâques, 1er et 8 mai 2017 pour compenser le fait que Noël et le jour de l’an prochain tombent un dimanche…

J’en profite pour relayer quelques nouvelles du front… des sceptiques européens qui m’inquiètent au plus haut point, dans la mesure où ils tirent tous la sonnette d’alarme avec de plus en plus de vigueur, alors que je suis à bord de mon voilier pour finir sa mise en hivernage, comme d’autres rentrent leurs plantes dans l’attente des premières gelées.


Il faut dire que l’année qui se termine aura été « sévère » : Le « Brexit », certes (et on va y revenir), après les contingences imposées aux Grecs, le tout sous couvert de crises internationales monétaires, migratoires, économiques et géopolitiques…

Les guerres, les conflits, on vit décidément dans un monde particulièrement instable voire dangereux, avec sa ribambelle d’attentats et ses flots de réfugiés ininterrompus.

Faut effectivement avoir les nerfs drôlement solides et bien accrochés pour vivre l’âme en paix, à nos époques !

Et encore plus récemment, la « sortie » du gouvernement Wallon reprise mercredi dernier sur ce blog (je ne vous fait pas le lien : C’est encore « tout chaud » et d'ailleurs, ils sont revenus dessus. Nous aussi, mais plus tard).

Pour ma part, je note pour vous, là encore parce que vous n’aurez que peu de relai dans votre quotidien habituel (je dis là encore, parce que pour demain je vous réserve un post sur Snowden que je viens de programmer sur l’espion américain exilé en Russie, où je fais œuvre de relayer ces informations qui ne vous sont pas accessibles depuis la « Gauloisie-gauloisienne » le même motif) que le dernier « coup » nous vient de Hongrie.

Un pays européen qui fêtait sa fête nationale la semaine dernière, le 23 octobre.

Viktor Orbán, son « patron » n’a pas hésité : l’Union européenne, selon lui, est en voie de « soviétisation » !

Rien de moins…

Une caricature ? Non, il sait de quoi il parle, lui : En 1956, la Hongrie est une république « populaire », manière de rappeler qu’elle vit alors dans la sphère d’influence de l’Union soviétique, peu soucieuse de démocratie.

Du 23 octobre au 10 novembre, l’insurrection de Budapest entend mettre fin à la dictature. Les étudiants, premiers à descendre dans la rue, sont rapidement rejoints sur le pavé par une foule de citoyens hostiles au régime.

Budapest est relayée par l’ensemble du pays.

Et le pays en révolte y croit, pensant à tort avoir derrière lui le monde-libre désireux de porter un coup fatidique à l’URSS.

Vous connaissez la suite : La révolution, sur le point d’aboutir, est écrasée.

Et plus tard, dans la même veine, ce sera Prague, en pleine révolutions estudiantines en occident, qui protestent aussi contre les bombardements au Vietnam.

Ils veulent surtout ne « pas faire la guerre », comme tous les peuples qui y ont tout à perdre, y compris leur jeunesse…

Les troupes soviétiques envahissent le pays, reprennent Budapest et étouffent les voix discordantes jusqu’à faire taire toute opposition pendant trente ans. 

Écoutons-le : « Les peuples qui aiment leur liberté doivent sauver Bruxelles de la soviétisation, de gens qui veulent nous expliquer comment nous devons vivre dans nos propres pays. »

Eh oui, l’homme qui a fait ériger un mur à sa frontière (un de plus…) pour éviter l’envahissement par les migrants syriens (qui fuient la paisible administration de « Babar-Chat-elle-a-sale » et les exactions des troupes libératrices russes en lutte contre l’EI terroriste) a également rappelé son opposition à la politique d’accueil mise en place sur le continent, ciblant notamment la Commission européenne qui a fait « le choix du modèle le moins coûteux, le plus dilué, le plus confortable, préférant les immigrés à ses propres enfants, préférant la spéculation au travail »…

La charge, là, en une seule phrase !…

Si ce n’est pas un signal d’alarme bien sonore, qu’est-ce donc d’autres ?

Le Premier ministre hongrois en a profité pour rappeler les héritages ayant mené à la liberté : « En tant qu’héritiers de 1956, nous ne pouvons permettre que l’Europe se coupe des racines qui l’ont grandie et qui nous ont aidés à survivre à la répression soviétique. Il n’y a pas d’Europe libre sans États-nations et sans les milliers d’années de sagesse dues au christianisme. »

J’aurai préféré qu’il parle de « judéo-christianisme » et fasse référence aux démocraties antiques, mais bon…

Pour lui, assurément europhile, il se pose paradoxalement comme l’opposant numéro un à l’Europe dite « de Bruxelles ».

Extraordinaire, non ? 

Et de vous rappeler justement le « Brexit ».

Car « mes sources » confirmaient déjà en début de semaine dernière : Ils cherchent tous des locaux disponibles rapidement, à Paris où Francfort, par dizaine de milliers de mètres-carrés. Et les agences immobilières étaient sur les dents.

C’est fort drôle, finalement : Le peuple a voté la liberté et devinez quoi, les businessmen de la City, qui ont fait la réputation mondialement connue de la place de Londres, votent avec leur pieds !

Vous n’étiez pas nés, moi si, et je me rappelle fort bien qu’à l’inverse, si le « mur de fer » est tombé en Allemagne de l’Est, c’est parce qu’ils étaient des dizaines de milliers à « voter avec leur pieds » en passant par l’Autriche…

Depuis l’Autriche a aussi renâclé à la perspective du CETA et vote pour un président d’extrême-droâte… même qu’ils prennent le risque de remettre ça !

C’est curieux, l’Histoire : Il y a trente ans, le « Big Bang » introduit par « Maggie-la-dame-de-fer » dérégulait la finance et ouvrait une ère dorée.

La crise financière de 2008, puis le « Brexit », remettent radicalement en cause cette domination 30 ans plus tard, une génération, au moins autant que le Hongrois.

Chez un des « potes-de-mon-Boss-à-moi » l’un des associés d’une boutique de gestion de fortune n’y allait pas par quatre chemins : « On prépare nos cartons pour déménager à Paris. Moi, j’avais de toute façon prévu de rentrer pour des raisons personnelles à l’été 2018. Mais avec le Brexit, on va très probablement déplacer toute l’entreprise. »

Avec seulement dix personnes, la structure, qui gère 1,5 milliard d’euros, est très légère et peut facilement se déplacer.

Une décision définitive sera prise probablement début 2017.

Ou à Noël.

Goldman Sachs envisage ainsi de transférer entre 1.000 et 2.000 postes londoniens à Paris ou à Francfort. 

Un autre cadre-dirigeant d’une des plus grosses banques de la planète est tout aussi catégorique : « Nos plans pour déménager sont prêts. On attend que « Théière Mai-juste-n’en-peut-plus », la première ministre, lance officiellement les négociations de retrait de l’Union européenne, ce qu’elle a promis de faire d’ici à mars 2017. Si on n’y voit pas plus clair à ce moment-là, on mettra à exécution nos plans. »

Dans un premier temps, plusieurs centaines d’emplois seront transférés. Destination probable : La « Gauloisie » ou la « Teutonie ».

Figurez-vous que si le choix n’est pas totalement bouclé, ce n’est pas tant une question de foncier disponible : Il y a des bureaux vacants tant à la Défense qu’à Francfort. C’est à cause que les rumeurs persistent sur une scission de la zone euro !

Euromark à Francfort, Euro-tout-court à Paris, Rome n’étant pas aussi bien équipé en infrastructures téléphoniques. Quitte à déménager, autant n’avoir pas à le refaire dans 4 ou 5 ans…

Et vous aurez noté que jamais Bruxelles n’apparaît dans leurs choix…

On se demande bien pourquoi, n’est-ce pas.

Et personnellement de rappeler le risque « Gaulois » de voir le pays politiquement basculer vers un extrême compliqué à gérer à plus ou moins long-terme.

Ce à quoi on me rétorque que je suis un oiseau de mauvais augure et que de toute façon « le marché » n’y croit pas.

Et d’avoir le dernier mot : « Les marchés n’ont pas cru au Brexit non plus… »

Manque d’anticipation, sourds aux fameux « signaux d’alarme » (qui persistent…).

Le directeur général de l’Association des banquiers britanniques, Anthony Browne, cité par The Observer, a signalé que « le débat public et politique actuel nous menait dans la mauvaise direction », annonçant la décision des principales banques britanniques de se relocaliser.

Selon lui, le « Brexit » signifie pour les banques non seulement l’imposition de tarifs supplémentaires sur le commerce, mais également sur d’autres secteurs.

« La trajectoire actuelle menace non seulement le libre-échange, mais le droit légal des banques de fournir des services », a-t-il souligné.

« La plupart des banques internationales ont maintenant des équipes de projet affairées à mettre en branle les opérations nécessaires afin d’assurer une continuité de service auprès de leurs clients, la date à laquelle cela doit se faire, et la meilleure façon de le faire », a-t-il fait savoir.

« Leurs mains tremblent sur le bouton de relocalisation. Plusieurs petites banques prévoient d’engager très rapidement le processus de relocalisation avant Noël, les grandes banques devraient emboîter le pas dès le premier trimestre de l’année prochaine. »

Optimiste, dans le même temps, il a suggéré que Londres et sa City, en tant que centre financier international, pourrait « survivre ».

Combien de temps au juste ?

Qu’est-ce qui est en jeu ? Tout simplement une histoire de passeport financier !

C’est la grande obsession de Londres du moment en ce moment, à tel point que les conseillers de la « Théière Mai-juste-n’en-peut-plus » menaçaient d’abaisser l’impôt sur les sociétés à 10 % (contre 20 % aujourd’hui) si le précieux sésame lui était supprimé, transformant la place londonienne en « paradis-fiscal » mieux que Dublin.

Dublin travaille déjà en Euro, à la différence de la capitale de l’empire britannique.

Francfort est au cœur de l’Europe de l’euro-fort.

Paris aux confluents entre l’Europe du nord et celle du sud.

Rome est trop excentrée géographiquement…

Et pourquoi est-ce si important ? Parce que ce passeport (en réalité, il en existe plusieurs versions : Pour les fonds, pour les banques, pour les assurances, etc…) permet aux établissements de la City de vendre des produits financiers dans l’ensemble de l’UE, tout en n’étant régulés que dans un seul pays.

Donc, donc, pas de passeport, pas de business en Europe, tout simplement.

Combien d’entreprises sont concernées ? Selon le régulateur britannique, elles sont 5.500 à se partager 336.000 passeports financiers, sachant qu’il en faut un pour chacun des pays membres de l’UE.

S’ils venaient à leur être retirés, ce sont entre 4.000 minimum à 35.000 emplois qui pourraient quitter Londres, soit entre 1 % et 8 % de la main-d’œuvre de la City  selon le cabinet Oliver Wyman.

Et autant de CA et de masse salariale en moins jusqu’à proximité de Saint-Paul’ en passant par les docks (reconvertis en quartier « bobo-des-affaires »).

À mon sens, c’est déjà plié : Même si Londres paye, achète le droit d’opérer pour ses banquiers – et au nom de quoi le contribuable devrait y consentir, puisqu’il refuse de payer, ce qui a justifié au moins pour partie le vote du « Brexit » ? – de toute façon, c’est sous réserve d’une réciprocité quant au principe de la « libre circulation des personnes », justement le sujet qui a pu fâcher…

Donc c’est peu probable.

Juste pour rappel et à titre d’exemple, même la Suisse, dont les gestionnaires de fortune, banquiers et financiers sont pourtant loin d’être des nains, s’est vu refuser ce passeport financier, alors que l’Helvétie a pourtant approuvé la libre circulation des personnes !

Ceci dit, je constate avec horreur que la plupart des « concentrés de neurones » parmi les plus affûtés du moment se refusent encore à voir les réalités et entendre les rumeurs de l’opinion.

C’est finalement assez drôlatique : Souvenez-vous, il n’y a même pas deux ou trois ans, tout le monde vous assurait que la zone euro exploserait, ne tiendrait pas le choc des crises !

Ils ont tous oublié leurs « fines analyses », spéculant à tout va contre l’Euro et… et, et finissent par s’y réfugier au moment même où elle n’a jamais été plus fragilisée !

Vraiment incroyable, finalement.

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/eurexit-is-coming.html

 


CETA, c’est assez !

 

Moment de grâce démocratique…

 

Il vous faut voir ce petit morceau d’anthologie :

http://www.dailymotion.com/video/x4ymgvy_le-discours-exceptionnel-du-ministre-president-de-la-wallonie-la-belgique-ne-signera-pas-le-ceta_news

Il s’agit d’extraits du discours du Ministre-Président Wallon sur l’accord de libre-échange avec le Canada qui vient de capoter !

Et Paul Magnette, puisqu’il s’agit de lui, n’y va pas par quatre chemins : Un petit-génie ce gars-là, qui ferait bien d’inspirer la Commission, les membres du Conseil et quelques parlementaires européens.

L’accord commercial Canada/Europe, un texte de « 1.600 pages » au moment où je mets en ligne, j’ignore s’il sera ou non finalement signé pour être simplement reporté. Normalement, c’était pour demain, et c’est devenu le « petit-truc » qui fait œuvre d’épine dans le pied de la grande Europe !

Fabuleux, une fois encore.

Un discours à entendre et éventuellement à faire suivre à votre député de circonscription pour qu’il puisse en prendre un peu de la graine !

En effet, d’après une dépêche de l’AFP de dimanche soir, l’Union européenne et le Canada devait décider lundi soir s’ils maintiennent le sommet de signature sur le Traité de libre-échange CETA, prévu jeudi à Bruxelles, avait déclaré à l’AFP une source européenne.

« Demain après-midi/soir (…), le président du Conseil européen, « MacDonald Tutusk » aura une conversation téléphonique avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, pour décider s’ils maintiennent le sommet, a dit cette source. »

« Cette décision sera prise d’un commun accord entre M. Tutusk et M. Trudeau », a-t-elle ajouté : Co-responsables, donc.

« Elle dépendra beaucoup de ce que le Premier ministre belge, Charles Michel, dira à« Tutusk », a poursuivi cette source. »

« La Belgique est le seul pays des 28 de l’UE à ne (pas) pouvoir pour l’instant signer l’accord du CETA, négocié pendant sept ans, du fait de l’opposition de la région francophone du sud du pays, la Wallonie. »

Et puis finalement, pas de déplacement, retour à la case « négociation »…

Des négociations lancées depuis 7 ans, un traité occulté par son grand frère, le Tafta, des tractations européennes ne fuitant que quelques semaines avant la signature, les derniers récalcitrants véhéments comme l’Autriche mis dans le rang.

Et la Belgique contrainte de déclarer lundi dernier qu’elle rejetait l’ultimatum lancé par « McDonald Tutusk ».

« Il est évident que, dans les circonstances actuelles, on ne peut pas donner un oui aujourd'hui », a expliqué le chef du gouvernement wallon. Une déclaration dont le Premier ministre belge a tiré la conséquence, constatant que son pays n'était pas « en état de signer le Ceta ».

Drame chez les eurocrates…

D’autant que … le 19 octobre, interviewé sur RTL, le chef du Parti centriste membre du gouvernement wallon déclarait qu'il faudrait « plusieurs mois pour renégocier un traité ». Il affirmait ne pas être « contre le libre-échange », mais que « les études économiques(étaient) controversées : on parle de 0,08 % de croissance en Europe grâce au traité. M. De Roover, économiste des Nations unies, a déclaré que ce traité détruirait 200.000 emplois ».

À ceux qui l'accusaient de se réveiller un peu tard, il rétorquait : « J’ai averti la commission depuis un an de nos réticences et je ‘pas eu de propositions avant ces dernières semaines. »

Et la Wallonie de demander qu’un report, afin que certains points de l’accord soient « réexaminés », ce qui obligeait la réouverture des négociations.

Une attitude qui a provoqué la colère canadienne : Le pays a quitté la table, dans l’espoir que ses partenaires européens auront raison des Wallons avant jeudi.

Raté !

Le « plus-pire » c’est que le chef de gouvernement de la Wallonie est un « soce-démocratouille-pro-européen », ni un europhobe, ni même un eurosceptique. Il est au contraire un fervent défenseur de l’UE. Et il la connaît bien, lui qui a consacré sa thèse à la question de la construction européenne.

C’est avant tout un universitaire. Professeur à l’Université libre de Bruxelles (ULB), il a entre autres enseigné à Sciences-Pô Paris et à Cambridge (Royaume-Uni) et a longtemps été un contact privilégié des journalistes travaillant sur les questions européennes. Si Magnette sait que son refus de signer le Ceta plonge l’UE dans une nouvelle crise, après celle du Brexit, il ne s’en réjouit pas. Son objectif n’est d’ailleurs pas d’enterrer le traité, mais de le renégocier.

Il l’a affirmé à plusieurs reprises.

« Pro-démocrate », s’il refuse, en tant que responsable politique, de signer le Ceta, c’est parce qu’il estime que ce traité ne protège pas, en l’état, le bien commun. Il juge également très peu démocratique la manière dont se sont déroulées les négociations.

Dans le discours très relayé sur les réseaux sociaux, Magnette estime que les Wallons ne sont pas « plus bornés que les autres », mais assure que « la Wallonie a toujours été une terre de grande vitalité démocratique ». Et c’est, poursuit-il, parce que les citoyens wallons ont étudié le texte « avec beaucoup de sérieux », qu’ils « se posent des questions ». D’où la nécessité, selon Magnette, de rouvrir les négociations : « Être isolé de ses propres citoyens, à une époque où la démocratie est si profondément en crise, est aussi grave qu’être isolé diplomatiquement. »

Pour le Wallon, « c’est cette méthode qui ne va pas » : Cette façon de snober le débat démocratique en pensant que les élus « finiront bien par être d’accord ».
« Il y a des moments, il faut savoir dire stop », affirme-t-il. 
Ce qu’il a fait malgré les pressions.

Ceci dit, lundi matin déjà, j’étais aux anges. Non pas parce qu’un Parlement régional puisse bloquer l’avancée irrésistible de l’Europe dans le concert du monde, non, vous me savez profondément européen !

Mais parce que le fonctionnement de l’Europe est manifestement à revoir de fond en comble, en passant au Kärcher tous les étages de « l’eurocratie ».

C’est de plus en plus évident et le nier participe non seulement au déni de démocratie mais devient mortifère pour toute l’institution.

Enfin quoi, après le « Brexit », dont on commence seulement à comprendre toutes les conséquences – les banques de la City, les compagnies d’assurances, les établissements financiers envisagent sérieusement de délocaliser, là avant Noël pour les plus agiles, en janvier pour les mastodontes, les investisseurs américains restent frileux quant à leurs investissements, sur la défensive, dans l’attente, le dollar devient de plus en plus la valeur refuge par excellence telle que vous n’allez pas couper à une augmentation des taux de base de la Fed avant la fin de l’année, ce qui va provoquer d’autres turbulences anxiogènes tout autour de la planète – après le refus allemand de signer le TAFTA (le grand-frère du CETA, avec les USA), confirmer par votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois-tagada » cet été, les eurocrates imbus d’eux-mêmes ne comprennent toujours pas…

J’ai dit « autisme » ?

Si oui, je suis alors vraiment moins kon que je ne le pensais…

L’Europe est vraiment un projet bandant et en a mis en érection plus d’un avant moi. Le problème, c’est qu’au fil du temps, c’est devenu un projet non plus « politique », mais anti-démocratique et technocratique à souhait.

Une vraie caricature où on y trouve tout, à boire et à manger, à y coucher aussi, mais reste incapable de parler d’une même voix.

Par nature, effectivement, tant que la machinerie restera d’essence fédérale (par opposition à « confédéral ») alors que l’institution elle-même reste de type confédératif, on n’y arrivera pas.

Or, il n’est pas question de dépasser ce stade et ceci étant, la marche forcée à travers l’Euromark, non seulement sème la discorde là où en attendait tous plus d’harmonie et d’apaisement, mais a ruiné et ruine toujours les pays du « Club-Med », du sud de l’Europe.

Là, soyons clairs : C’est pour cause d’intransigeance allemande, non pas en raison du non-respect des clauses du traité de Maastricht (ils sont nombreux à ne pas les respecter, 10 sur 19 ai-je lu quelle que part) mais parce que la solidarité européenne n’a joué que dans un seul sens !

Au profit de l’Allemagne qui a ainsi pu financer à bon compte sa réunification et en tire aujourd’hui les bénéfices et tant mieux, mais sans les partager pour autant, au contraire…

D’ailleurs, dans les « milieux bien informés », on évoque désormais la création d’un vrai « Euromark » qui se distinguerait de « l’Euro-tout-court » et regrouperait la poignée de « pays économes » et sages, « vertueux » qui respectent et sont dans les critères de Maastricht (les 9, et encore, seulement s’ils sont volontaires).

Là, moi je m’admire : D’une part c’est que j’anticipais déjà il y a quelques années en annonçant la sortie des allemands de la zone Euro (l’Euroland), mais en plus, ça va casser les « vertueux » qui ne pourront pas lutter contre les économies des « Club-Med » qui dévalueront à tour de bras, ne serait-ce qu’en laissant faire les marchés, et pourront enfin se relancer, combattre leur chômage, stopper leur désindustrialisation, etc.

Et puis je vois bien la BCE avoir une petit-sœur jumelle à Paris ou Rome, pour tout vous dire…

Passons, ce n’est pas encore d’actualité, mais seulement « à suivre ».

Depuis le ras-le-bol de « Maggie » (I’want my money back…), dont la successeuse (Théière Mai-juste-n’en-peut-plus) menace tour à tour (IS annoncé au taux de 10 % pour devenir le Singapour de l’occident) et se dit prête à payer pour avoir un passeport pour un droit d’accès au marché commun, à vocation unilatérale bien sûr, sans réciprocité… ils n’ont toujours rien compris.

La pôvre chérie : Finalement, je la plains, même si les anglais ne sont pas à plaindre. Ils savent ce qu’ils font et en ont vu d’autres.

Les conséquences d’une décision de « Camé-Rhône » de s’en remettre au peuple de ses électeurs, juste pour pouvoir rester au 10, Downing-Street un mandat de plus, tellement la soupe y est bonne et le personnel accorte, voilà que ça les mène à sacrifier leur fiscalité !

Où ça va se nicher…

Qu’ils en prennent tous au passage le risque faire exploser en plein vol le Royaume-Uni, qui n’aura d’uni à terme que l’Angleterre et le Pays de Galles.

Vous savez quoi ?

C’est exactement ce qui attend le royaume des « belgies ».

Parce que quoi, entre les deux communautés, « Batave et wallonne », depuis le temps qu’on en cause, soit ils prennent le risque de passer outre pour « sauvetager » l’UE malgré tout et on va droit vers une sécession, soit ils prennent le risque de porter un énième coup à l’UE, déconsidérant définitivement le travail de la Commission, qui a son siège à Bruxelles même, dans le plus grand des secrets, ce qui semble être l’hypothèse du jour.

Une armée d’euro-fonctionnaires, au statut très particulier – salaire, retraite, immunité, avantages personnels, sociaux et familiaux – et hors-normes aura eu la peau de ce qui la fait vivre.

Là, ce n’est plus de l’autisme, c’est de la trisomie-appliquée !

Un peu comme le virus qui a la peau de l’hôte qui l’héberge et en crève à son tour…

Où sont les « gens de raison » dont nous avons cruellement besoin pour conduire les affaires communes ?

Que ce soit sur le plan intérieur, nos nations, nos régions, nos départements et autres communautés de vie, ou sur le plan des institutions internationales, voire seulement européennes ?

Sont-ils tous aux abonnés absents ?

C’est quand même pitoyable que cet immense gâchis, tout ce pognon piqué à faire fonctionner un « machin » qui omet le premier des respects dus aux citoyens qu’ils sont censés servir en premier lieu et avant toute chose…

Pourquoi « négocier » en secret de A à Z alors que la démocratie impose la transparence, le dialogue ouvert ?

Comment se fait-il que tout ce beau monde ignore les règles de droit les plus élémentaires qui gouvernent la plupart des pays européens (et du monde civilisé d’une façon générale) ?

Où a-t-on vu que les justices nationales, et des nations, doivent s’incliner devant des décisions arbitrales américaines ?

Même « Nanar-Tapis » n’y croit plus… Et pourtant, il en a croqué !

Car l’esprit-Wallon n’est pas isolé : La cour Fédérale allemande, questionnée sur le CITA a dit « OK », sauf… sauf à la clause de justice arbitrale « qui ne peut pas être acceptable » et quand bien même elle serait validée par accord gouvernemental et approbation parlementaire, serait aussitôt déclarée par elle-même comme anticonstitutionnelle…

Alors, on fait tout un flan aux Wallons, mais on oublie de dire que le défaut génétique a déjà été critiqué à Berlin !

Idem pour le TAFTA (le grand-frère américain enterré).

Et on ne peut pas dire que ce soit une surprise, puisqu’il en a déjà été question avec la constitution du « MES » (et là encore son statut « hors-normes » d’immunités diverses) qui du coup est plus ou moins bancale.

Et n’a pas eu à fonctionner jusque-là (consacrant le défaut de solidarité allemande).

En bref, toutes ces affaires sont bien trop sérieuses pour persister à les confier à des « rombiers », ridicules ronds-de-cuir, rentiers de leurs propres supériorités affichées de « sachants » mieux que tout le reste du monde entier et irresponsables par nature (comme tout fonctionnaire, d’ailleurs).

C’est quand même kon d’en arriver là : Les canadiens auraient bien aimé « commercer » mieux que ça avec la « Belle-Europa » que le monde entier nous envie.

Et c’était facile et à portée de main dès lors que le modèle de l’Alena (le traité qui lie Canada/USA/Mexique) avait été adapté.

D’ailleurs, signalons qu’il est critiqué pour ses outrances quand la « belle » province québécoise se retrouve condamnée à plusieurs reprises en application dudit texte.

D’ici à ce que eux aussi reparlent d’autonomie sécessionniste, il n’y a pas loin : Ça leur coûte trop cher !

En bref, je note qu’ils sont de plus en plus nombreux à émettre (et reprendre) mon opinion de travailler à remettre à plat l’Europe, ses institutions et surtout ses modes de décision.

Ce n’est pas la première fois qu’un « Mes-Luches » ou des « alter-machins » nous en disent qu’il faut « plus de démocratie ».

J’en dis qu’il ne faut pas laisser la bride sur le cou à des anonymes portés à l’irresponsabilité : Il en va de la survie du fameux « vivre-ensemble » qui forme le ciment de nos nations à travers leur Histoire.

Aucun principe, même de bon sens, ne permet de renvoyer dans les poubelles ce qui fait notre richesse historique.

Mais je dois être bien le seul à le dire.

En revanche, en relisant ce post à l’état de projet, je suis en train de penser que c’est peut-être une opportunité de renforcer une démocratie des régions.

Un « truc » qui ne convient pas bien à un cousin, comme moi, de « Bonaparte », très jacobin dans son approche du rôle de l’État, mais qui finalement se rend compte de la faillite du système poussé dans ses retranchements les plus reculés, et qui n’en peut plus.

Après tout De Gaulle avait proposé une réforme constitutionnelle consacrant le régionalisme jusque dans le Sénat en 1969.

Les « Gauloisiens » y ont vu une façon de l’envoyer en retraite et loupé l’occasion de grandir.

On y reviendra finalement peut-être, par le haut, à travers l’Europe : J’admire les pieds de nez fournis par l’Histoire…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/ceta-cest-assez.html

 


Le centenaire de « Mythe-errant »

 

C’est demain !

 

Alors, regardez bien ce qu’il va se passer : Soit on va vous en mettre plein la vue du « grand-homme » érigé comme un totem à panthéoniser de la « gôche-caviar » qui ne recule devant rien, à coup de reportages, émissions-télé-dédiées, unes de canard, bouquins (c’est déjà le cas) ;

Soit on passe sous silence le moment de recueillement, hors quelques détours à Jarnac et quelques réunions entre initiés où seront présents ses gamins ;

Soit…

Et tant qu'à réveiller le totem et ses démons, nos « journaleux-aux-ordres » feraient mieux de rappeler à tous les contribuables de ce pays combien il a détourné de fric !

Les députés se posent des questions, mais personne n’ose encore relayer, caguant de trouille, pétochant chacun pour son matricule…

C’est beau l’asservissement de la « presse-libre », finalement !

Soit on nous ressort justement ses casseroles encore dissimulées (pour œuvre salutaire d’utilité-publique) !

Les choses sont mûres, hors les élections du 8 novembre aux USA et les primaires « Gauloisiennes » pas encore tout-à-fait pliées, ni à « droâte », ni encore moins à « gôche », voire même chez les écololos.

À suivre donc et on en reparlera à l’occasion.

Pour ma part, je vous rappelle, non pas l’histoire politique du « bonhomme » avec laquelle ils vont tous essayer de se faire du fric sur votre dos, mais celle d’avec « Âne-Pigeot-Simca-mille », née le 13 mai 1943 à Clermont-Ferrand, conservatrice honoraire au musée d'Orsay de son état : Un job où tu touches à ne rien faire.

Surtout à ne rien faire, naturellement.

En 1961, lorsqu’il la séduit, il avait 46 ans, elle 19, pas encore majeure : Le démon de midi ! 

Elle aurait pu être sa fille. Et lui, droit dans ses mocassins de détournement de mineur, il rêve tout haut d’inceste.

Il l’écrit même : « Je t’aime de toute ma chair comme je n’ai jamais aimé prendre une femme.

Rien d’autre n’a existé.

Il n’y a donc pas d’erreur possible, ô inceste parfait !

La plaisanterie que je faisais (de mauvais goût !) est devenue vérité : tu es l’enfant auquel j’ai rêvé chaque jour avec toutes les délicatesses du ciel et de la terre.

Te perdre, c’est tous les malheurs à la fois.

Imaginer que tu appartiennes à un autre, physiquement, est atroce. »

Ce n’est pas moi qui le dit, mais lui dans une de ses lettres à « Âne » récemment publiée, le mettant dans le rôle assumé du « vieux-pervers » qui galope les pucelles dans les jardins publics ou à la sortie des ékoles…

Fabuleux comme totem, non ?

Car ce kon, de leur rencontre à septembre 95 à quelques mois avant son décès (janvier 96), il a écrit 1.276 lettres à son « Âne chérie », sa « Nannon aimée », son « canard à l’orange amère », sa « Nannour », son « Animour » : Elle l’aura bien hameçonné, celle-là.

Hameçonné ?

Du vulgaire « fishing », quoi, de préférence de sociopathes, pardon, « socialo-pathes » présidentiels ou présidentiables, tous avides de chair fraîche : « Déesse-khâ » sautant sur une femme de chambre et quelques autres, « Flanby-à-la-fraise-tagada » gambadant après une starlette pas de son âge, et d’autres comme « Beau-peint », « Bling-bling » sautant sur le clone de « Tché-tchi-lia » (douze ans sa cadette, ça reste acceptable) en plus jeune (10 ans plus jeune en fait), etc.

Il n’y a que « Mac-Rond » qui ne nous a pas fait ce coup-là, préférant jouer Œdipe dans le rôle de jeune premier !

Quoique là encore, d’après ma « Petite-sœur » (celle qui, si elle n’existait pas, il faudrait quand même l’inventer…) m’aura révélé que « ça cache quelque-chose », style, il n’est pas du tout ce que l’on croit…

Sous-entendu seulement hétéro.

Moi, je n’ai rien dit : Je m’en tamponne totalement le coquillard !

On verra bien si la suite lui donne raison ou non.

Ce qui m’a étonné, c’est que « L’Obs » tombe en pâmoison devant cet amour stupéfiant, ce génie épistolaire, ces mots parfaits, cette poésie du corps et de l’esprit…

Surtout sans intérêt en pense-je.

À part celui de marquer le centenaire de la naissance de « Mythe-errant ».

À croire, qu’à part dans « L’Obs », le socialisme-gauloisien, ça n’existe plus…

La maison d’éditions gagnera-t-elle du fric avec ce strip-tease sentimental, cet étalage indécent de lettres et de poèmes ?

Disons qu’elle pourrait écraser ses « coûts-fixes » : La « tontonmania » pourrait faire flop…

On y découvre notre auteur du « Coup d’État permanent » se languissant parce que sa belle en a marre de ses retards perpétuels et qu’elle décampe parfois avant l’arrivée de l’amant.

Nous sommes fin mai 68. « Mythe-errant », portant beau ses 50 ans se portait candidat à la succession du général de Gaulle.

Mais visiblement, il avait d’autres préoccupations. Voici ce qu’il écrivait à Âne :

« Mon amour,

Pourquoi m’as-tu fait cette peine ?

Je suis arrivé à l’Orangerie à 10 h 02. Dix-sept minutes, était-ce si long d’attendre en échange de la joie profonde – et un peu nécessaire – que j’espérais ?

Je t’aime.

Je dois vivre les événements rigoureux que tu sais, j’ai besoin de toi comme de l’être qui est le meilleur et la vérité de moi-même, et voilà que dix-sept minutes c’est trop long !

J’étais si heureux de te revoir en paix un bon bout de notre après-midi. Mais il est déjà 3 heures, je t’appelle en vain depuis une demi-heure et je vois le temps mordre mon bonheur d’aujourd’hui.

J’en suis si triste !

Jusqu’à 5 heures j’espérai. Après quoi je serai mobilisé ici.

Pourvu que tu reviennes à temps pour que nous puissions dîner ensemble !

J’éprouve un vrai désarroi. Tu n’as jamais compris à quel point tu étais moi-même.

Tu me manques parce que tu l’as décidé.

Je ne comprends pas, moi, cette dureté.

Je crois bien t’aimer plus que jamais.

Mon (Âne) aimée, en dépit de l’Histoire qui marche en ce jour à grande allure, je suis celui que tu aimes et qui t’aime, celui qui sourit au bonheur de Gordes et au silence de Torcello, celui qui regarde de sa fenêtre les lupins de Saint-Benoît.

Mon amour pour toi est mon sang, ma chair, mon souffle.

Pourquoi me fais-tu cette peine ? »

Hein, c’est beau comme une guimauve prétentieuse que même les éditions Harlequin refuseraient !

Les lettres d’amour de « Mythe-errant » sont finalement à l’image du personnage, un prétendu sphinx, un politicard roué et cynique qui aurait le niveau littéraire qui sied à « Nous deux » quand il la jouait « Lettres » à une nymphette bourgeoise papiste-de-gôche.

Cette correspondance laisserait à mon sens l’impression qu’il se regarde écrire comme d’autres s’écoutent parler : « Je voudrais t’embrasser à petites lapées. Tu es mon oiseau chaud et doux de la nuit. »

Arf, à 50 piges, il faut oser le faire, et pire, publier ce genre de mièvreries ! 

Des pleurnicheries d’adolescent-attardé auraient dû finir dans son musée de Jarnac. Les dizaines de visiteurs annuels auraient pu jouir de la prose de l’inventeur de l’attentat de l’Observatoire dans la plus grande intimité.

Une maîtresse attitrée, une femme (qu’il envoya de par le vaste monde faire la bise à Castro, aux guérilleros salvadoriens, aux zapatistes mexicains au nom de l’association « Trance-Libertés »), des aventures (« On ne peut pas les avoir toutes, mais il faut essayer», avait-il coutume de dire), pour avoir essayer entre autres la suédoise Christina Forsne – il avait 62 ans, elle 31 – parait-il Dalida, Annie Girardot, Christine Bravo et sans doute d’autres.

Preuve « indû-bitable » de son cynisme épuisant, finalement.

Pourtant, entre deux séances de baises et de littérature de quai de gare, il s’occupait aussi du pays : Destruction de la Calédonie-Gauloisienne, création de SOS Racisme, grands travaux parisiens pour complaire à Âne et quelques petites disparitions entre amis : « Grosse-œuvre », « Béret-go-voit », par exemple.

Et c’est aux frais des contribuables, que sont protégées, logées, nourries, maîtresse et fille cachée.

Rappelons que quand en 1984, Jean-Edern Hallier écrivit « L’Honneur perdu de François Mitterrand », livre dans lequel il révélait son cancer-prostatique, sa proximité avec Pétain, ses liens avec « René Bosquet », l’existence de sa fille adultérine, logée quai Branly sur les budgets de l’Élysée, le livre fut refusé par dix-sept éditeurs !

Le dix-huitième publia, mais l’ouvrage, fut détruit en cours de route et n’arriva jamais en librairie : Merci à la censure « démocratique et soce » des forces de progrès en marche…

Le pamphlet finit par sortir en 1996 : Douze ans plus tard !

Merci ce fameux « quatrième-pouvoir » aux ordres qui fait si bien son boulot pour être archi-subventionné par « les puissants » de ce monde…

Et un an plus tard, en 1997, « JEH », à moitié aveugle et fils d’un général de brigade héros de la « Grande-Guerre », sera victime d’un accident alors qu’il circule à bicyclette en Normandie.

Pas de témoin.

Au même moment, le coffre-fort de sa chambre d’hôtel sera forcé et les documents concernant « Mythe-errant » et « Relent-Du-mât » disparaissent, alors même que son appartement parisien, avenue de la Grande-Armée, est également « visité ».

Lors de ses derniers vœux à la Nation, il lança, lui l’agnostique déclaré et revendiqué : « Je crois aux forces de l’esprit et je ne vous quitterai pas ».

C’est sûr, ses arsouilleries persistent à pourrir la vie politique de mon pays.

Petit-rappel pour les mécréants : Suivre le lien de chez « l’Ami-râle ».

Un malheur n’arrivant jamais seul, en même temps que les lettres d’amour, sortirait en librairie un livre de scrapbooking du sieur : « Journal pour Âne ».

493 pages de photos, articles de presse, cartes de visite d’hôtels, cartons d’invitation, faire-part de mariage, dessins, cartes postales, fleurs séchées, coupures de presse, billets de train ou tickets de cinéma collés, scotchés, annotés.

Si ce n’est pas de l’indécente idolâtrie, qu’est-ce donc alors ?

Voilà, juste quelques mots pour dire toute l’estime que je porte sur le personnage pour ne pas avoir à y revenir demain et vous remettre les idées en place sur la place du bonhomme, c’est-à-dire les idées dans le bon sens, SVP : Il n’y en a qu’un qui compte, aller de l’avant sans oublier de rester critique quant aux erreurs déjà commises.

Pour ne plus les renouveler (petite-pique au passage à l’intention de « Bling-bling » et « Fifi-le-déchu »).

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/le-centenaire-de-mythe-errant.html

 


La clérocratie ou Lotocratie

 

Lettre ouverte de reproches à «Al-Un-Juppette »

 

Vous le savez, je le pense être notre prochain Président de la République. Sauf coup de Trafalgar sous la forme de quelques attentats (tel l’incendie du Bundestag) et « manœuvres-dilatoires » de votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » de dernières minutes ou autres turpitudes de « Bling-bling ».

D’ailleurs, je l’ai dit et le répète, je ferai le déplacement pour participer aux « primaires de droâte », malgré tout le mal que j’en pense au tréfonds de « moi-même ».

La démarche est claire : Faire barrage à « Bling-bling » qui me les casse « menu-menu », l’inapte auto-démontré au pouvoir, pour faire barrage à « Marinella-tchi-tchi », voire à un candidat de « gôche » (nettement plus improbable), quel qu’il soit tellement le bilan de 5 années de « soce » est lamentable.

Autrement dit entre la peste des chemises-brunes et le choléra du drapeau-rouge, mon choix de citoyen-responsable se porte naturellement sur celui qui pourra les écraser dans les urnes…

Logique et cartésien.

Ceci dit, face à la proposition « d’Hard-no-Monte-et-bourre-la » d’introduire une sélection d’élu par tirage au sort, il l’a taclé d’un méprisant – comme il sait le faire parfois – « Soyons sérieux, on ne confie pas le soin de faire la loi à une assemblée tirée au sort » !

Sévère de la part d’un homme qui l’a mis en pratique à Bordeaux dans les assemblées de quartier pour faire vivre la démocratie locale mais, souligne-t-il, « il s’agit d’un conseil non décisionnaire et seulement consultatif. »

Autrement dit, je me fou de ta gueule : Tu peux venir causer, mais à condition de ne rien décider…

Confirmant la célèbre formule : « La dictature, c’est ferme ta gueule ; la démocratie, c’est cause toujours ! », je n’en ai rien à cirer…

Curieuse conception républicaine et démocrate, à vrai dire.

Ceci dit, avant de faire quelques rappels historiques, je vais vous narrer comment j’ai pris un zéro en droit des institutions judiciaires en première année de droit.

En cours de droit constitutionnel, on venait de nous expliquer les mécanismes de la représentation démocratique par voie élective, sans nous expliquer vraiment les vives controverses dogmatiques des fondateurs de la première République sur le sujet.

La vie d’un pays est choses trop sérieuse pour être confiée à des « amateurs », il fallait donc des « filtres » institutionnels, c’était le choix des constituants de l’époque.

En droit pénal, on nous enseignait que les cours d’assises, qui jugent des seuls crimes, étaient composées de jury populaire (tiré au sort sur les listes électorales) au motif du « Vox Populi, vox Dei », mais qu’on avait renoncé à le faire pour les délits (en correctionnelle) et les contraventions (devant les tribunaux de police), faute de moyens suffisants.

Perso, je trouvais ça moins kon d’aller consacrer son service-civique à éclairer et sapiter la justice, plutôt que d’aller faire le guignol sous l’uniforme sous les ordres de chefaillons qui de toute façon ne résisteraient pas plus de 48 heures face à la déferlante de l’armée rouge (c’était l’époque de la guerre-froide, je n’avais pas encore été « casser » le mur de Berlin à Berlin), ce que tout le monde savait, bien sûr (même « Le Chi »).

Valait mieux organiser la « résistance-civile » façon finlandaise, qui avait pu repousser les hordes nazis et l’armée de Staline dans la foulée, après de rudes combats-citoyens…

Cela étant, je m’étonne auprès du type qui nous décrivait sommairement le fonctionnement des tribunaux qu’on puisse avoir la main lourde sur un délinquant primaire et viscéral, décision d’un juge « professionnel » et à la fois s’en remettre « au peuple » pour lui couper la tête, voire confier les larcins entre commerçants à des commerçants eux-mêmes au sein des tribunaux d’exception dit de commerce.

D’autant que ça peut aller jusqu’à la décision de liquidation d’entreprises en mettant sur la pavé quantité de salariés de « l’ex-belle » et ouvrir la voie à des rapaces se disputant les dépouilles, tel un « Nanar-Tapis » (son premier « métier » qui l’a superbement enrichi sous le vocable ahurissant et contrefait de « redresseur d’entreprises »…)

Réplique du prof : « Vous n’avez rien compris ! »

Pour sûr, mais il n’a pas fait l’effort de mieux expliquer pour autant…

Celui-là, comme d’autres, je l’emm… (« étronner ») : Parce que je ne comprends toujours pas !

Qu’est-ce qui ferait d’un « pro » de la politique, un être supérieur, serait le seul compétent et capable de décider du sort d’autrui mieux qu’autrui lui-même – avec du pognon piqué au quidam par voie d’impôts, taxes et cotisations – SVP ?

Perso, quand je claque « mon fric » gagné à la sueur de mon front et de mon unique neurone, je sais au moins pour quelle raison.

Quand j’en vois d’autres claquer du « fric-pas-à-eux » pour monter puis démonter des portiques de péage routiers, je me pose la question de leur niveau intellectuel de « race-supérieure »… de pétoncles hyper-shootés à je ne sais quoi.

Et les exemples sont nombreux et quasiment quotidiens.

Ceci résumé, nous en avons déjà parlé jusqu’ici (même si je ne sais plus quand) : Au lieu de rechercher par la loi et les règlements, des « parités-éphémères », de la représentation de « minorités » et de confier nos destins à des élus-apparatchiks jamais responsables pour être des fonctionnaires pour les deux tiers, ne pourrait-on pas user de la chambre-Haute comme d’un réceptacle des diversités d’opinions par tirage au sort ?

Pour complaire à « Juppette », de toute façon, c’est la chambre-Basse, l’Assemblée Nationale, les députés, qui ont la haute main sur les textes de loi, comme déjà aujourd’hui : Quel risque, sinon d’enrichir les débats et travaux parlementaires grâce à des « amateurs » ?

Qu’on se rassure, la Constitution se contente très bien d’une troisième chambre, le Conseil Économique, Social et Environnemental, constituée de « nommés », censés être représentatifs des « forces-vives » du pays (lesdits « corps-intermédiaires ») sans pour autant gêner qui que ce soit dans le jeu normal des institutions…

Alors, pourquoi ce tacle condescendant ?

C’est une véritable injure à l’électeur, finalement.

D’autant qu’on a dû lui apprendre à l’Enâ et surtout à Normale-Sup où il a forcément fait « ses humanités » qu’en 508 avant notre ère, le système était en vigueur à Athènes durant très longtemps et a fonctionné aussi durant deux siècles, pas un seul mandat, deux siècles, à Venise quant au choix des Doges de la Sérénissime.

Chez les grecs-antiques, les représentants du peuple étaient tirés au sort lors de « la boulè ».

Et on sait que déjà deux thèses s’opposaient : Le tirage au sort sur une liste de volontaires et le tirage au sort sur l'ensemble de la population.

Personnellement, je serai tenté de réclamer l’accord des personnes tirées au sort, histoire de pouvoir compter sur eux.

C’était le cas à Venise, puisque pour l’essentiel les Doges étaient issus des grandes familles fortunées de la cité, alors qu’à Athènes, il suffisait d’être citoyen « participant » à la vie de la cité…

Depuis, même les Islandais ont pratiqué de la sorte pour pondre, en vain, une nouvelle constitution après la crise de leur dette bancaire…

D’autant que pour le Président de Fondapol, « les usages du tirage au sort sont multiples. En politique, dans certaines situations, son utilisation permet à un groupe de prendre des décisions ou de désigner des responsables. Elle s’inscrit dans une perspective à la fois égalitaire et libérale : Le hasard, en effet, ne favorise aucun candidat et rend vaines toutes tentatives de corruption et d’abus de pouvoir. Il peut par ailleurs s’appliquer à toutes les échelles, du plus petit groupe à la nation entière ».

Selon un autre, le vote ne serait plus pertinent, car l’« abstention dépasse la plupart du temps les 50 % ».

L’abstention réelle : Les gens qui ne s’inscrivent pas, ceux inscrits qui ne se déplacent pas, et les votes nuls, les votes blancs de ceux qui se déplacent…

« La démocratie va mal, c'est une évidence. La clérocratie est une alternative salutaire en ce qu’elle garantit l’égalité entre tous les citoyens et permet l’avènement d'une société plus juste. Cela ne s’est jamais réalisé. Dans le système actuel, le peuple ne prend pas en charge son propre destin » en dit-il…

D’autant que le tirage au sort permettrait de renouveler la classe politique.

Mais comment s’assurer que les individus « désignés » par le hasard seront bien à même de présider aux destinées de la Cité ? « Pour Sizif, le tirage au sort désigne seul les gouvernants. Et peu importe que ce soient des incapables. »

D’ailleurs, on le voit bien dans une Amérique des États-Unis qui s’apprête à voter pour… celui qui ne veut pas être élu, fait tout pour et fait juste a pub de sa future chaîne télé !

Passons… 

Un autre encore en dit que « les avantages et les inconvénients du tirage au sort en politique occupent les théoriciens, au moins depuis Aristote. Ce fut un sujet de controverses passionnées dans les Républiques italiennes du Quattrocento ».

Toutefois, les avantages du tirage au sort généralement admis sont :

– Un choix qui, échappant à toute intention, empêche la corruption (sauf fraude dans le mécanisme) ;

– Personne n’est responsable (c’est le cas en cours d’assises), ne peut être blâmé ou loué pour le choix ;

– Personne ne peut tirer vanité d’avoir été choisi (exit la vanité de « Bling-bling » voire celle du « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois ») ;

– Personne n’a la charge de choisir ;

– Tous les participants sont mis sur un pied d’égalité ;

– La procédure est impartiale et équitable ;

– Si la procédure peut être répétée de nombreuses fois, le fait même d’être choisi ne produit pas une forte inégalité entre les sélectionnés et ceux qui ne le sont pas.

En plus, c’est « facile, rapide, économique. Elle ne coûte pas cher, que ce soit en énergie, en moyens matériels ou en longueur de temps ».

Et puis en quoi mon boucher ou ma boulangère seraient-ils moins compétents à traiter de sujets d’intérêt général s’ils sont entourés des compétences nécessaires pour éclairer leurs choix ?

De toute façon, vos dirigeants s’entourent déjà de comités-Théodule à profusion, de commissions d’experts qui pondent des rapports et des propositions, de « think-tanks » d’études et d’organismes spécialisés pour avis consultatif avant toute décision.

Alors quid ?

De plus, « l’Ami-râle » y voit un moyen puissant de lutter contre la corruption qui pourrit sans que vous vous en rendiez vraiment compte toute la vie de nos institutions (et tout le reste de haut en bas).

Personnellement, j’y vois aussi le moyen d’échapper à ses lamentables « primaires » anti-institutionnelles : La Vème République a mis en exergue le rôle des partis politiques (à tort ou à raison, je ne sais pas…).

Du coup, c’est au sortant, que ce soit pour un mandat local ou national, de défendre son bilan devant ses électeurs et c’est au patron de son opposition de briguer sa place.

Une primaire se justifie seulement que quand le sortant ne se représente pas (comme aux USA) et que le « patron » ne veut pas y aller.

Notez que pour mon pays et très conjoncturellement, ça va nous permettre de mettre « Juppette » en orbite.

Si « Bling-bling » ne triche pas et ne se présente à vos suffrages pas malgré tout…

Alors pour quelle raison balayer la proposition d’un revers de manche avec une formule assassine à la clé ?

Ce n’est pas raisonnable ni très « Républicain-démocrates » de la part de « Juppette » d’autant qu’on pourrait lui retourner, à lui et à tous les autres qui se présenteront à vos suffrages, la même argutie : « On vous fait (ou avait fait) confiance pour pondre les lois de la République et regardez donc où nous en sommes tous rendus ? Est-ce vraiment un bon choix que de se fier à des « pros-autoproclamés » ? »

Il y a qu’à voir la profusion d’initiatives « sociétales », comme les zèbres ou le parti du plaisir, voire les « nuits debout » parmi des centaines d’exemples, pour réellement s’inquiéter du déficit des « pros ».

Je paraphraserai bien Clémenceau (qui a dit : « La guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires. »), pour l’occasion : La vie de la cité est bien trop sérieuse pour être confiée à des « pros-de-la-politique ».

Qu’ils restent ou deviennent des fonctionnaires, ce sera plus serein pour tout le monde.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/la-clerocratie-ou-lotocratie.html

 


Un bilan (fiscal) d’un quinquennat (2/2)

 

Du grand délire 

 

En 2012, promis, on allait voir ce qu’on allait voir !

Et personnellement, j’espérais, sans trop y croire, à quelques nouveautés qui nous aurait simplifiées la vie (de fiscaliste-diplômé).

Ce devait être l’heure du « grand soir fiscal », le moment où notre impôt allait enfin devenir« plus juste, plus efficace, plus lisible »… ­

« François III » voulait même en faire « l’acte I » de sa législature, comme il l’avait déclaré à plusieurs reprises. 

Tant mieux : Il arrivait avec la réputation d’être « un fin technicien de l'impôt ».

Et c’est sans doute vrai qu’il s’est peut-être arraché quelques (rares) cheveux pour y parvenir.

Parce que finalement, le système fiscal du pays en ressort « moins lisible », pas plus efficace et probablement beaucoup plus injuste, démontrant que le « Monsieur Jourdain » de la fiscalité, finalement, il n’y connaît rien pour avoir cru en ses professeurs de l’Enâ : Les plus mauvais fiscalistes du pays (peut-être à égalité avec les étudiants de Nanterre dont est issu… « Bling-bling » vous rappelle-je).

Passons.

Car très rapidement, les partisans d’un « big bang » fiscal dont je suis ont déchanté : La révolution n’aura pas eu lieu !

Loin de là…

Abandonnée, la tentative d'introduire plus de progressivité dans la CSG, enterrée l’ambitieuse fusion avec l'impôt sur le revenu, liquidée la taxe à 75 % sur les très hauts revenus, indéfiniment reportée la retenue-à-la-source (qui ne sera que l’ombre d’elle-même à ne pas être « libératoire »), répudié le boxon des plus-values : On se souvient encore du mouvement des « pigeons » (trois modifications de la même loi en une seule année, que même l’administration fiscale ne savait plus quel texte appliquer et qu’il m’en doivent toujours 36 K€ payés à tort mais légalement sur le moment sur mes opérations de « départ en exil »… et je suis sûr d’avoir raison puisque sur ces mêmes bases ils m’en ont déjà rembourser une partie sur les 48.000 arnaqués comme de vulgaires brigands de grands-chemins, qu’on va passer aux actes interruptifs de prescription avec saisine du tribunal administratif) ; jetés aux orties les portiques de la « taxe-carbone » avec le mouvement des « bonnets-rouges » et encore et encore tant d’autres qui laisseront un souvenir pour le moins désagréable d’une suite de reculades invraisemblables…

En revanche, « l’expert », au lieu de faire « sa » révolution qui n’a pas eu lieu, il laisse derrière lui un empilement de mesures désordonnées assez rebutantes pour le quidam moyen et encore plus pour l’investisseur étranger, qui a fini par accroître la progressivité de notre impôt : Ça, il faut le lui reconnaître, ce qui est le plus facile à faire, il a réussi, mal et sans lisibilité, à le faire.

Tout un quinquennat où l’on a vu s’égrener une multitude de mesures fiscales au fil du temps et des débats permanents sur nos impôts.

Je viens de l’évoquer, au point de multiplier des foyers de fronde, de jacqueries et de faire naître une expression, le « ras le bol fiscal », qui marquera pendant longtemps son bilan.

Cinq ans après, force est de constater que l'empilement de ces mesures a fini par transformer notre système fiscal plus qu’il n’y paraît, comme le montrent les données macro-économiques sur le sujet.

1 – La première chose que j’en retiens, c’est que désormais, plus de la moitié des foyers fiscaux sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu, qui du coup se concentre exclusivement, et à des degrés divers, sur l’autre moitié.

Là, franchement, ça me faire rire aux éclats pour plusieurs raisons :

– D’abord, la constitution et son préambule causent de « tous les français » (plus les résidents), pas seulement de la moitié d’entre eux ;

– … « chacun selon ses facultés », que fatalement, vous en concluez que la moitié n’a plus… « toutes ses facultés » !

– Que j’en conclus très logiquement qu’il y a désormais trop de « sans-dents », trop de pôvres dans ce pays qui est le mien (que j’aime tant et qui me le rend si mal), ruinés par leur propre gouvernement, pas possible autrement ;

– Sans pour autant être exonérés, tout pôvres qu’ils sont, d’impôts locaux, de TIPPE, TVA, taxe sur les tabacs et autres droits indirects sur leur pinard et leur verre de bière (ou d’alcool-fort qu’ils consomment pour oublier leur malheureux sort) !

Assez fabuleux, finalement, le résultat des forces de « progrès-soce » en marche…

2 – La deuxième c’est qu’à l’impératif de passer sous le seuil des 3 % du PIB de déficit public – repoussé par trois fois –, il y a globalement trois façons de faire : Contenir les dépenses publiques et doper la croissance dudit PIB (quitte à jouer de l’inflation) ; réduire les dépenses publiques si la croissance est trop molle ; augmenter les recettes, les prélèvements obligatoires, quitte à tuer la croissance au moins par le soutien de la consommation, qui entraine mécaniquement un ralentissement de l’investissement (quel est le kon qui va investir sur son marché qui s’essouffle et n’a plus de perspectives ?)

Et souvenez-vous, non seulement ils ont toujours tenté de faire passer les augmentations de budget pour des « économies » (on aurait pu dépenser beaucoup plus, mais on s’est retenu dans un vaste effort démoniaque) mais en plus, ils ont reporté bien des déficits sur d’autres organismes de la sphère publique (collectivités locales, régimes d’assurance collectives, établissements « déconsolidés » et j’en passe) : dans le style, c’est pas ma faute mais celle de l’autre, j’y peux rien…

Autistes–trisomiques irresponsables.

Le pire, c’est que ça passe même par Bruxelles et la « Belle-Angèle-là »…

3 – De plus, il faut voir l’enchaînement mené tambour battant : Les hausses d’impôt du début de mandat, principalement ciblées sur les 10 % des ménages les plus aisés, suivies de baisses concentrées sur les classes moyennes, ont, il est vrai, nettement accru la progressivité de l’impôt sur le revenu.

La création de la prime d'activité a ciblé les aides sur les très, très bas revenus, mais pas les autres (tout principe d’égalité devant l’infortune bu jusqu’à la lie).

Et finalement, indirectement, les ­baisses de charges concomitantes, dans le cadre du pacte de responsabilité, ont abouti à un transfert de fiscalité des entreprises vers celle des ménages : Comment voulez-vous après ça que les entreprises puissent embaucher sur un marché « dynamique » ?

Le report des charges sur autrui ne change strictement rien au poids final des contributions de toutes natures qui pèsent sur le pays : Logique !

4 – Et on vient de l’évoquer, l’autre évolution majeure porte sur la mise au barème progressif des revenus du capital qui a contribué à accroître la fiscalité sur le patrimoine de 50 % en dix ans, pas moins.

Vachement attractif, ça…

On ne sait plus comment tondre les épargnants, même les petits.

Enfin si, j’exagère, on sait toujours comment les arnaquer plus : Il suffit de leur piquer leurs avoirs à l’occasion du « big-crunch » à venir du système bancaire…

Et figurez-vous que même les « exilés portugais », s’ils restent ne pas avoir à payer d’impôt du côté de Lisbonne ou de Porto, comme ils ont encore et toujours leur principale source de retraite en « Gauloisie-gauloisienne », le fisc les taxes très logiquement « au pays » (article 4 du CGI) : On persiste donc à leur en soutirer encore malgré le gel de leurs retraites… 

Et si heureusement le gouvernement n’a pas pu aller plus loin, c’est qu’il s’est heurté aux censures du ­Conseil constitutionnel, sur la taxe à 75 % comme sur les baisses de cotisations salariales ou encore sur la CSG dégressive défendue l’an dernier par « J’y-aime-Air-Eau » dans l'hémicycle : On l’a même sommé de retourner au gouvernement pour le faire taire !

Sans compter que le prélèvement à la source, qui va être débattu en novembre au Parlement, et constitue un préalable nécessaire à la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, même si le gouvernement se refuse à le dire, va être un tel pataquès qu’on s’arrache déjà les cheveux.

Avant la prochaine « révolution fiscale »…

5 – Pire, la langue de bois des ministres des Finances, dont le dernier (« Michou-Pas-sain ») a suscité quelques émotions et de nombreuses réactions en déclarant que « les baisses d’impôts avaient absorbé les hausses du début du quinquennat ».

– D’abord, quand on t’en pique dix de plus ou de trop, ils ne te les remboursent pas pour autant par la suite : T’es perdant ;

– Ensuite, ce n’est pas vraiment la même chose d’augmenter les tarifs pour mieux dire ensuite qu’on te fait de royaux rabais au moment des soldes : Si je ne m’abuse, la direction de la concurrence et des prix, ainsi que les tribunaux en racontent que « c’est tromperie » illégale…

Il est sans doute comme moi : A fréquenté l’ékole-pue-blique, il n’a donc pas appris à compter…

(Mais moi, j’ai acheté une calculette qui a appris par cœur tous les résultats de toutes les opérations possibles et imaginables et me les recrache à la demande !)

Une affirmation ministérielle d’autant plus provocante au regard du « ras le bol fiscal » persistant et de la courbe de l’impôt sur le revenu, dont la progression aura atteint des sommets en 5 ans.

Même si le sophisme au regard du impôt sur le revenu et aux décisions prises depuis l’été 2012, cette assertion n’est pas totalement fausse : La hausse spontanée des revenus et des mesures de périmètre (fin de la prime pour l'emploi et intégration du prélèvement forfaitaire) suffisent en effet à expliquer en grande partie l’augmentation des recettes fiscale.

Le reste vient de décisions prises par la droâte « Bling-blinguesque » qui ont continué à produire leurs effets en 2013 et 2014, comme la suppression de la demi-part des veuves et la fin de la déductibilité des intérêts d'emprunts…

Cela dit, la gôche-soce aurait pu revenir sur certaines d’entre elles, en particulier le gel du barème, voté en loi de finances à l’automne 2012.

Et si on inclut les impôts locaux et la fiscalité verte, en revanche, il est indéniable que la pression fiscale sur les ménages a largement augmenté.

6 – En revanche, concernant la fiscalité des entreprises, le compteur est plus ou moins revenu à zéro grâce au CICE et au pacte de responsabilité qui auront allégé les charges de 41 milliards d'euros en 2017, ce qui n’est pas faux (même si on ne parle pas des mêmes et que les impôts et taxes acquittées par les entreprises finissent par se retrouver tous dans vos assiettes).

Pour les économistes de l’OFCE, les entreprises supportent 20 milliards d'euros de charges en moins qu’au début du quinquennat.

Les calculs de COE-Rexecode, un institut à tendance plus libérale, montrent que les prélèvements auront baissé au total de 2,3 milliards depuis début 2012.

En la matière, le juge de paix reste le taux de prélèvement obligatoire. Or, celui-ci stagne enfin en 2017 après avoir pris de l’embonpoint au cours des années précédentes.

7 – Au total et depuis 2012, il faut bien comprendre : Les ménages ont été davantage mis à contribution que les entreprises pour consolider les finances publiques.

Un choix qu’ont fait de nombreux pays développés pour préserver l’emploi dans un contexte de compétition internationale exacerbée.

C’est ce que relevait la dernière étude de l'OCDE sur les prélèvements obligatoires. La « Gauloisie-Gauloisienne » n’a donc pas dérogé à cette règle.

D’après les calculs de la rapporteuse du Budget à l'Assemblée (« Valy-Rabot », PS), la part des prélèvements obligatoires supportés par les ménages est passée de 24,18 % en 2012 à 25,45 % en 2015. En valeur, ils ont progressé chaque année de 3,2 % en moyenne, soit à un rythme légèrement plus rapide que durant le quinquennat de « Bling-bling » (2,5 % par an).

Fort…

Pour les entreprises, l’analyse est différente. La part des prélèvements obligatoires a commencé par augmenter en 2012 et 2013, puis a diminué en 2014 et 2015. Résultat, en valeur, la pression fiscale subie par les entreprises n’a augmenté que de seulement 2 % depuis 2012, alors qu’elle avait progressé de 10 % sous la précédente mandature.

À noter que l’attribution des prélèvements aux entreprises ou aux ménages fait souvent débat, en particulier pour ce qui est de la fiscalité indirecte (TVA, TIPPE) : « Lyne-sait » ne publie pas ces statistiques et Bercy renonce à s'avancer sur de tels chiffrages. Preuve que la répartition des prélèvements est sujette à des interprétations variées : « Valy-Rabot » classe très justement la TVA intégralement chez les ménages, tandis que le Medef, toujours de mauvaise foi jusqu’à l’aveuglement sur ces sujets, considère que c’est un impôt subi entièrement par les entreprises…

Non, les entreprises collectent, se font receveuses des recettes publiques, mais celui qui paye, c’est bien celui qui en mange…

Les entreprises déduisent la taxe amont et revendent le tout au non-assujetti d’électeur.

8 – Les premières mesures du quinquennat (quotient familial, mise au barème des revenus du capital, tranche à 45 %…) ont principalement ciblé les plus aisés mais n’ont pas du tout épargné les classes moyennes.

D’après la commission des Finances du Sénat, la fiscalisation des heures supplémentaires a été portée à 70 % par les ménages situés entre le quatrième et le neuvième décile (entre 17.900 et 37.200 euros de revenus annuels pour un célibataire).

De même pour la fiscalisation de la complémentaire santé et pour les hausses de cotisation dans le cadre de la réforme des retraites, dont le coût a été réparti sur l’ensemble des ménages.

Quant au gel du barème, il a fait rentrer de nombreux ménages déjà « sans-dents » dans l’impôt sur le revenu…

Et pourtant leur nombre total diminue, c’est dire s’ils n’ont même plus de plume et se font tondre jusque sur la peau des os…

Ce que d’ailleurs le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » a souhaité corriger, comme d’une reconnaissance de la catastrophe, par le biais de quatre baisses successives d’impôt sur le revenu, qui, à chaque fois, ont ciblé les mêmes catégories de ménages. Ainsi, le seuil d'imposition pour un célibataire est passé de 13.275 euros en 2012 à 16.340 euros en 2016. Alors que la part des non-imposables est clairement repassée dessus des 50 % durant cette période.

Quant aux ménages les plus modestes (revenus annuels inférieurs à 13.520 euros pour un célibataire, 28.400 euros pour une famille avec deux enfants), ils ont bénéficié des mesures du « plan pauvreté » de 2013 (revalorisations du RSA, de l’allocation de soutien familial et du complément familial), ainsi que de la réforme de la prime d'activité, moins éparse que la prime pour l’emploi qu’elle remplace.

9 – Conséquence mécanique, les hausses de prélèvements se sont concentrées sur les 20 % les plus aisés (plus de 29.580 euros de revenus pour un célibataire et 62.120 pour une famille avec deux enfants), qui ne sont pas très nombreux.

Les estimations de Bercy montrent que, en tenant compte de la modulation des allocations familiales, ces mesures ont fait perdre 1,7 % de niveau de vie aux 10 % les plus aisés : Ils s’en remettront !

Elles ont globalement favorisé les célibataires plutôt que les familles, qui ont perdu en moyenne 0,3 % de niveau de vie.

Et les inactifs auront été légèrement gagnant (+ 0,5 %) par rapport aux actifs (– 0,3 %).

Vive la défense des prolos !

10 – Constat : Si pour redresser ses comptes publics, la « Gauloisie-des-soces » a davantage usé du levier fiscal que ses voisins européens qui ont aussi baissé la dépense publique, en 2012, le gouvernement « Air-Eau » a probablement sous-estimé l’impact du « choc fiscal » aussi bien dans son ampleur que dans sa durée.

Les économistes de l’OFCE estiment que la consolidation budgétaire a coûté 0,8 point de croissance chaque année en moyenne entre 2012 et 2017 (globalement 80 milliards de PIB envolés).

Les travaux de « Lyne-sait » vont dans le même sens : Ils montrent que la hausse des prélèvements de 2011 à 2013 a continué de peser sur l'activité jusqu’en 2016.

Et si le « choc fiscal » a eu un tel effet dans la durée, c’est que les ménages ont dans un premier temps puisé dans leur épargne. À partir de 2014 et par précaution, ils ont reconstitué leur taux d'épargne et la consommation en a souffert.

Pour les entreprises, cela s’est traduit par une baisse de l’investissement comme indiqué ci-avant, et, dans une moindre mesure, de la consommation des ménages via la modération salariale. « Les hausses d'impôts ont un effet moins récessif à court terme, car les ménages comme les entreprises lissent les fluctuations de leur revenu sur leurs dépenses, mais cet effet se diffuse dans le temps », soulignait « Lyne-sait » dans sa note de conjoncture de juin dernier.

11 – Mais ce n’est pas tout : Le « choc fiscal » s’est traduit dans l'épaisseur des textes de lois. D’après les recensements divers, les projets de loi de finances des années 2011 à 2013 ont pu contenir jusqu’à 500 articles et plus de 150 mesures fiscales !

Comment voulez-vous que je suive utilement après le déluge de « Bling-bling » ?

Ces années ont été marquées par de nombreux allers-retours fiscaux perturbant les comportements et donc la croissance.

Parmi eux, on peut citer la re-fiscalisation des heures supplémentaires, la suppression du bouclier fiscal suivie de la création du plafonnement ISF (qu'on ose nous présenter comme un cadeau d'1 milliards fait « aux riches », ceux qui gagne 4.000 €/mois, là où on en leur avait piqué ex-ante presque le double), les allégements puis les aggravations de l’impôt sur le patrimoine.

Sans parler du revirement sur la « TVA sociale », annulée à l’été 2012 puis finalement mise en œuvre en 2014 suite au rapport « Gale-oie » précité dans mon précédant post.

Force est de constater enfin que depuis que la « pause fiscale » a été déclarée en 2014, les projets de loi de finances sont effectivement un peu moins épais.

Quelques taxes ont été supprimées mais leur nombre restait toujours inférieur aux taxes créées.

Les projets pour 2017 pourraient innover en la matière puisqu’ils contiennent 3 projets de suppression de taxes pour une seule création, celle sur les buralistes.

Encore faut-il que les articles résistent à leur passage au Parlement ce qui n’est pas tout-à-fait certain…

Conclusion, un quinquennat de rupture dans… la continuité !

Au lieu de faire mieux, on a persisté à ne pas innover et à reprendre inlassablement toujours les même « solutions qui ne marchent pas ».

Manque de vision, manque d’ambition, manque de hauteur, manque d’intelligence, alors que les exemples au-delà de nos frontières ne manquent pas : Qu’attendre de mieux chez des autistes-trisomiques, SVP ?

Bref, encore un quinquennat de perdu pour la gloire.

Infiniment dommage et… dommageable !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/un-bilan-fiscal-dun-quinquennat-22.html

 


Dingue !

 

Et indigne …

 

Ce gars-là, je veux parler de votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », le « Flanby-à-la-fraise-tagada » national, ce canasson boiteux qu’on vous avait choisi pour ne pas renouveler un mandat à « Bling-bling », il vous aura fait une sortie absolument historique qui frisait l’hystérie la semaine dernière avec son bouquins de « vraies-fausses » confidences où tout le monde en a pris pour son grade…

C’est assez fabuleux comme témoignage de trisomie-appliquée par un autiste-engoncé dans ses convictions de dément.

Et si ce n’était pas la dernière ruade ?

Si derrière « tout-ça », il n’y avait pas un plan démoniaque ?

Je reprends : On passe sur ses saillies quant au petit-personnel politique de la nation, sur sa politique économique, la désindustrialisation à marche forcée du pays, sur ses échecs en matière d’emploi, en matière de sécurité, en matière sociétale, même si on reviendra sur les effets de sa politique fiscale dès demain (un post programmé initialement pour lundi dernier…) et sa politique étrangère.

Tout n’est que catastrophes successives.

On se met à dos Bruxelles, « Poux-tine », la Syrie, l’ONU, on refourgue les Mistral à des pays insolvables qui n’en ont pas besoin, on se fait jeter même par les « polaks » et on menace tout le monde de Cour Internationale Pénale, alors qu’on ordonne soi-même l’assassinat de plusieurs « rebelles » par drones américains interposés, sans la moindre once de procès et de procédure légitime voire légale !

Un grand n’importe quoi.

Justement, la « justice », lui le garant de cette institution, s’en prend plein la tronche pour pas un rond et on se demande bien pour quelle raison, le premier magistrat du pays se mêle de tous les traiter de « lâche » (et j’en passe…).

Bon, moi je sais, enfin je présume, et nous avons tous une petite idée de quoi il retourne.

M’enfin m… (étron) ! Il est à la tête du pays et qu’en a-t-il fait ?

Ah oui, depuis qu’il a présenté ses « excuses », regrettant d’avoir meurtri par ses propos, confirmant ainsi que le « off » était bien du « on » à publier, peu importe les conséquences, il en dit désormais que si « un président ne devrait pas dire ça… » il demande de ne pas sortir telle ou telle phrase de son contexte !

C’est même ce qu’il a expliqué dimanche dans une interview aux « journaleux » qui ont relayé avec gourmandise : « Il ne faut jamais se laisser emporter par tel ou tel bout de phrase, sorti de son contexte. Ce qui m’importe, et je ne cesserai de le faire, c’est de restituer la cohérence de mon action. »

Ah oui ?

« Je peux entendre les doutes et les impatiences, mais mon devoir, avec le gouvernement de « Menuet-Valse » est d’avancer et d’agir sans relâche pour les « Gauloisiens » et notamment pour faire baisser le chômage », a-t-il déclaré.

La si belle réussite que personne ne voit poindre…

Et le chef de l’État de souligner que malgré les nombreuses épreuves traversées par le pays depuis 2012, les nombreuses crises auxquelles il a dû faire face, il a toujours tenu bon. «Depuis quatre ans et demi, les critiques d’une minorité, c’est vrai, nuisent à la perception de la cohérence, » explique-t-il« Mais, avec le recul, nous pouvons maintenant apprécier l’action menée depuis 2012. Nous avons redressé le pays tout en préservant notre modèle social (la santé et les retraites). »

Pour conclure que « Nous devons revendiquer ce bilan. »

Ça, c’est clair que si on doit faire ce bilan, c’est comme pour le stalinisme, pas bien sûr que l’actif dépasse le passif au bout du compte…

Alors quid ? Pourquoi autant de débilité, d’indignité ?

Il veut vraiment passer lui aussi devant la CIP ou seulement devant le tribunal de l’Histoire ?

Dans les deux cas, il aura perdu.

En revanche, c’est également de plus en plus clair : S’il annonce « qu’il prendra sa décision sur une éventuelle candidature au début du mois de décembre », c’est qu’il attend l’issue de la primaire de « droâte ».

Son fantasme, en avait-on décodé jusque-là, c’est d’offrir sa revanche à « Bling-bling » sûr de pouvoir surfer sur le rejet de ce dernier, incapable de passer en seconde position derrière « Marinella-tchi-tchi ».

Et de niquer tout le monde à la dernière haie en appelant à un « front-républicain ».

Son problème de trisomique, c’est qu’il n’a pas tout compris : Ils sont plus de 70 % à ne vouloir revenir ni l’un ni l’autre !

Terminé : Avec ces autistes-là, on a perdu 10 ans, on ne peut pas en perdre encore 5…

Et « Marinella-tchi-tchi », si elle est maline, elle devrait axer sa campagne sur ce « ni-ni » : Là, elle ne fera plus 50 % mais, bien mené, 65 % dès le premier tour !

À suivre sur cette rive-là…

Vu de loin, c’est assez transparent : Pour le chef de l’État, la droâte prépare à rebours de ce qui a été fait par la gôche, c’est-à-dire un « programme de régression pour le plus grand nombre et de redistribution en faveur des plus privilégiés ».

Ce qui n’est pas aussi évident que ça, mais ça le regarde : À chacun ses opinions.

« On ne fera pas avancer notre pays au bénéfice d’une minorité de concitoyens », conclut-il.

Je veux !

Et il sait de quoi il parle, puisqu’il est déjà dans cette position depuis l’apparition de ses « frondeurs ».

Ce Président-là n’est pas seulement mauvais et incompétent. Même son camp se déclare prêt à « s’en débarrasser ».

En revanche, il se montre aujourd’hui sous des atours dangereux pour mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal) et il vient de passer un point de non-retour, de franchir son Rubicon : C’est le moment qu’il a choisi pour jouer la « droâtisation » de l’électorat !

Il y a 30 ans, les risques de guerre civile étaient inexistants. Aujourd’hui, nous sommes au bord de l’explosion. Or, voir un homme de « gôche », qui plus est le président en exercice, allumer la mèche est assez extraordinaire.

Mèche-courte ou mèche-longue (cf. Il était une fois la révolution, le film) ?

Je m’explique : Le Président lui-même, après avoir nommé à la « garde-des-sots », « T’oubliera » au laxisme est assez légendaire qui a permis de vider les prisons de « gentils petits sauvageons », alors que « Menuet-Valse » annonce la construction de 33 nouvelles prisons, nous explique en gros que nous avons un problème avec l’islam, pas assez républicain.

Ah tiens ?

Que l’immigration, il y en a trop et qu’il faut la faire cesser.

Ah oui ?

Que les migrants ne sont pas tous des gentils et qu’on ne sait pas quoi en faire.

Allons donc : Y’a k’a les virer en Angleterre…

Que l’intégration a totalement foirée…

La faute à qui donc ?

Que c’est normal que les gens écoutent « Nardine Boléro-la-blondasse » et que même que 80 % des « Gauloisiens » pensent comme elles.

Qu’après tout, ils en ont rien à foutre de perdre 3 % de pouvoir d’achat et d’être 10 % au « chômedu », mais que tous ces barbus qui lisent le coran dans le métro ça les emmerde !

Bref, par petites-touches successives, se dessine un « homme-nouveau », « Flanby-à-la-fraise-tagada » qui revêt les habits des chemises-brunes des vrais fachos.

Incroyable mutation : C’est le gentil docteur Jekyll qui se transmute en Mister Hyde.

Il a fumé quoi ? Pas que les poils de sa moquette enroulé dans ses rideaux, là, ce que j’en prédis…

À moins que tout cela ressorte seulement d’une effroyable stratégie, certes efficace, mais moralement impardonnable qui sert sa seule ambition personnelle insatiable, très loin des intérêts du bon peuple et de ceux du pays tout entier.

C’est le propre des cinglés, ces grands-malades qui vous gouvernent : Ils osent tout et c'est comme ça qu’on les reconnaît.

Quand ils arrivent là où ils sont, ça leur porte sur le rachis et au lieu de se soigner, ils se prétendre médecin.

Hein, exercice illégal de la médecine, ce n’est pas pour rien que c’est un délit, voire un crime quand « mort-s’en-suit »…

Réfléchissez un peu : Contre « Juppette » donné favori, il n’a strictement aucune chance de se faire réélire.

Les gens de droâte voteront à droâte.

Les gens de gôche à gôche, et même pour un trisomique comme lui : Ils préfèrent encore un « canasson-boiteux » à tous les autres car c’est le « moins-pire » !

Ceci étant posé, pour avoir une chance de passer et de faire un second mandat, le psychopathe élyséen doit donc pourrir au maximum la campagne à venir.

Et en faisant comment ?

Eh bien en la droâtisant au maximum pour ringardiser « Juppette » qui est un « mou » du rachis et qui ne manquera pas de se « chiraquiser » au bout de deux manifestations, ce qui plantera d’ailleurs son quinquennat, hors le procédé des ordonnances dans les 50 premiers jours (juillet-août) : Il lui suffit de tenir fermement la barre, arguant qu’il a été élu pour ça, et jusqu’après la rentrée scolaire…

« Juppette » est rassurant, tout le monde se disant qu’il est le moins excité de tous les autres, ce qui est loin d’être faux.

Ultime stratégie : Il faut donc anéantir les modérés.

Le centre, ça n’existe plus, si tant est que ça a pu exister, reste ces modérés de droâte à anéantir.

Comment ?

Mais en « déculpabilisant » le vote FN et le vote « Bling-bling », ce que « Flanby » s’emploie désormais à faire tout en sachant que les bonnes âmes de gôche ont également de plus en plus de mal à suivre et à voir la « diversité-heureuse » que l’on tente de vendre de Grigny à la Grande Borne…

Bref, ça sonne « juste »…

Et pour droâtiser la droâte, on tient à gôche un discours… de droâte !

C’est ce à quoi a servi le bouquin récemment sorti.

Et j’imagine qu’on va avoir d’autres « fuites », des « verbatim » du même genre d’ici sous peu.

Du coup, « Juppette » le centriste en prend un gros coup sur le carafon (de Petrus-décanté), « Bling-bling » se frotte les mains et « Marinella-tchi-tchi » se pourlèche les babines.

L’idée du « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » ? Choisir son adversaire et entrer en campagne contre « Juppette », quitte à aider « objectivement » « Bling-bling » quoiqu’il en coûte au pays.

Comme il l’a dit… « il est prêt », ce qui peut se traduire par « je vais me représenter ». Et pour affronter « Bling-bling » sa stratégie est techniquement la bonne.

Que l’autre le sait également : Primaire gagnée ou perdue, de toute façon, il se présentera lui aussi, même contre son propre parti et contre « Juppette ».

Et alors là, au premier tour, nous risquons d’atteindre un taux d’abstention historique pour une présidentielle…

Je vous le dis depuis juin 2014 : En poussant un peu, surtout si nous avons un ou deux attentats de plus, alors « Marinella-tchi-tchi » peut être élue presque par défaut et faute de votants avec 50,0001 % des voix au premier tour parce que personne ou presque n’ira voter pour le même choix qu’en 2012, ce qui serait une provocation et un désastre démocratique.

Pire… Hollande sait que sa seule chance est de faire en sorte que le maximum de voix aillent au Front National et ce, dès le premier tour, car si les gens de gôche ne voteront jamais pour elle, les gens de droâte, eux, excédés et déculpabilisés par les propos du Président-soce, pourraient fort bien voter massivement « Marinella-tchi-tchi » une fois bien digérée la démarche proposée. 

Son objectif ? À l’arrivée un bon 35 % pour le FN, 21 % pour « Flanby-à-la-fraise-tagada », 20 pour « Juppette » et autant pour « Bling-bling ».

Alors, il incarnera le « front républicain » et passera les doigts dans le nez (et une bite dans le kul de tout le monde) !

Et pour me donner raison, dans les prochaines semaines et mois qui viennent, vous verrez qu’il fera tout pour exacerber les sentiments « droâtiers » et jusqu’à faire le jeu du « Elf-Haine ».

Le problème, c’est que nous dansons joyeusement sur un volcan. Nous ressentons tous ce raidissement des communautés entre elles, et au bout du chemin, la confrontation est inévitable si personne ne calme le jeu et si d’autres versent de l’huile bouillante sur les braises.

Or, le pire des scénarios pour un pays est celui de la guerre civile.

Et la guerre civile est devenue la norme des guerres depuis la fin du dernier millénaire et les années 90 : 95 % des guerres qui secouent la planète sont déjà des guerres civiles !

Toutes les politiques de montée des laxismes, d’immigration incontrôlée, de dérives religieuses acceptées, nous conduisent tout droit à un chaos prévisible à échéance relativement brève.

Il a décidé de jouer avec le feu. Et ce trisomique-là va se brûler et avec lui tous ses vaisseaux en déclenchant le plus effroyable incendie que ce pays n’ait jamais connu, justifiant une fois de plus la prolongation de l’état d’urgence, des lois d’exception et pourquoi pas de l’état de siège : Nous y arrivons petits-pas à petits-pas !

Le charmant avenir que le tribunal de l’Histoire devra trancher et a déjà condamné.

Alors, à vous de réagir à tous ces plans démoniaques sur la comète : Ne le laissez pas faire, SVP : Faites-le taire !

Dites-lui qu’il pourrait finir sur l’échafaud plus vite que prévu, faites-lui peur au moins autant qu’il fait désormais peur à vos gamins en le menaçant de le destituer pour faute lourde envers les institutions, judiciaires, notamment.

Vous savez, moi, je ne risque plus grand-chose, posé sur la Lagune. En revanche, vous… je ne sais pas !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/dingue.html

 


Un bilan (provisoire) d’un quinquennat (1/2)

 

De la grande désillusion !

 

Enfin, personnellement, je ne suis pas trop surpris. Mais y’en a qui n’ont pas assez de larmes pour se consoler : Splendide !

Car au fil du quinquennat, « François III » devient un simple « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », perdu au milieu des tempêtes qu’il soulève dans son verre d’eau, toute référence aux engagements de campagne paraissant sombrer dans l’oubli et le pays est retombé dans cette vieille idée selon laquelle « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». 

1 – Et ça commence très vite : À la veille de son premier sommet européen, fin juin 2012, le PR accueille la chancelière à l’Élysée. Sur le perron du château, les sourires sont un peu crispés et les mots choisis avec prudence. Depuis son élection, le président gauloisien tente de prouver sa capacité à peser pour réorienter les choix européens, notamment en matière budgétaire. De son côté, l’allemande tient fortement à son pacte budgétaire européen pour assurer la stabilité de la zone euro. Un traité qui a été signé par « Bling-bling » en mars 2012, mais qui n'a pas encore ratifié. 

Le président gauloisien tente de faire comprendre à Berlin sa promesse de renégociation du pacte, « en privilégiant la croissance et l’emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne », selon l’engagement numéro 11 de son programme. Mais le nouveau président comprend vite la difficulté de la tâche devant la rigidité allemande. Au bout des négociations, il se retrouve contraint de demander à sa majorité d'approuver un texte identique en tous points à celui signé par son prédécesseur !

Il a beau mettre en avant l’obtention d’une contrepartie avec un pacte de croissance européen de 120 milliards d'euros, le symbole est douloureux… Une partie des électeurs et certains parlementaires « soces » se sentent floués. Ils se souviennent de la campagne à l’entendre de marteler son « devoir », son « obligation » de renégocier le traité.

Une première saignée !

« On était d’accord entre nous sur le fait qu’on n’obtiendrait pas grand-chose. On avait seulement le petit espoir de changer quelques expressions dans le corps du traité, et surtout d’obtenir que l’Europe s’engage à prendre des mesures pour soutenir la croissance », se souvient sa chargée de ce sujet durant la campagne.

« Nous savions que ce serait très difficile à obtenir, mais il fallait rester dans le flou sur nos objectifs réels pour des raisons tactiques. »

En réalité, après son élection, il est très difficile de faire bouger le contenu du traité alors qu'on l’attendait comme d'un espoir jusqu’en « Hispanie » et encore ailleurs, me souvins-je. Au moment du sommet de Bruxelles, le 28 juin 2012, dix pays ont déjà entamé leur procédure de ratification et les Irlandais l’ont approuvé par référendum. La moindre virgule ajoutée dans le texte implique de recommencer toute la procédure depuis le début.

Le traité est donc renégocié par ajout plutôt que par modification. Et selon l’ex-ministre du Commerce extérieur, le PR obtient même une victoire sur le fond, en imposant l’idée que la croissance est aussi importante que la rigueur. « Il a montré que la barre des 3 % de déficit n’était pas un dogme, car la France ne l’a pas respectée et n’a pas été sanctionnée », analyse le directeur de l’Institut Jacques Delors.

L’impression de trahison s’installe dans l’opinion comme chez une partie des parlementaires de la majorité. C’est d’ailleurs le premier accroc pour « flanby-à-la-fraise-tagada » avec sa majorité, puisque 29 députés du groupe PS ne votent pas la ratification du traité.

Il s’agit en quelque sorte de l’acte de naissance du groupe des frondeurs, qui vont empoisonner la vie du locataire de l'Élysée tout au long du quinquennat.

2 – Nombre de kouillons d’électeurs de « Flanby-à-la-fraise-tagada » gardent en mémoire le discours du Bourget. Janvier 2012 : « Mon ennemi, c’est le monde de la finance. » Derrière ces mots, le candidat formule des engagements très précis, à commencer par la réforme bancaire. Celle-ci devait séparer « les activités de dépôt, de crédit, que lesGauloisiens connaissent, qui les rassurent » de celles « liées à la spéculation, qui les inquiètent », selon ses propres mots.

L’objectif est d’éviter que les difficultés des banques sur les marchés financiers ne se répercutent sur les particuliers, comme pendant la crise de 2008.

Mais les grandes banques parviennent à faire entendre leur voix auprès du directeur de campagne « Pierrot-Moscou-vicié » pour le convaincre de renoncer à la séparation des activités ou, au moins, pour gagner du temps. Devenu ministre des Finances, ce dernier attend le mois de décembre 2012 pour présenter sa réforme, alors que le candidat l’avait promise pour l’été…

La liste des activités spéculatives retenue dans la loi est réduite au minimum, car il a été convenu d’isoler seulement les activités spéculatives « dont on considère qu’elles ne sont pas utiles à l’économie ». Au final, cela représente à peine 3 à 5 % des activités d’investissement, et donc moins de 1 % des revenus des banques, de l’aveu même du patron de la Société générale. Et ils réussissent à convaincre le gouvernement que tout le reste est utile au financement de l’économie.

« Sur le point le plus symbolique, c'est-à-dire la question de la séparation, on n’était pas en ligne avec les engagements ». Une députée PS tente bien de faire bouger la réforme, mais le PR, aidé par son secrétaire général-adjoint « manu-MacRond », finit par arbitrer en faveur des grandes banques gauloisiennes.

Les critiques venues des frondeurs et de la gauche du PS n’y changeront rien, la loi bancaire restera une réforme a minima. Pour l’ancienne ministre de la Décentralisation, l’explication de cet épisode est assez simple : « Moscou-vicié » avait « peur de faire perdre de l’importance à la place financière » parigote face à ses rivales européennes, réputées moins régulées.

« Cela faisait prendre un énorme risque aux champions bancaires gauloisien, mais surtout, cela ne servait à rien, car la séparation des activités n’empêche pas les crises », ajoute un ancien conseiller ministériel à Bercy. « On s’est retrouvés à devoir faire un truc dont on pensait que c’était une konnerie : C’est pour ça qu’on l’a fait petit… »

La même logique, selon un ancien conseiller, a conduit le gouvernement à reculer sur la suppression des stock-options, l’encadrement des bonus, la limitation des salaires des patrons ou l’interdiction du trading haute fréquence (ces opérations boursières accusées par certains de menacer l’équilibre du système financier). De même, les banques peuvent toujours exercer des activités dans les paradis fiscaux, à condition de les déclarer.

Enfin, concernant la taxe sur les transactions financières européennes, elle est perdue dans les méandres des négociations à Bruxelles.

Et plus tard, le principe du « Bail-in » – qui veut que vos dépôts peuvent servir à éponger les dettes d’une banque en défaut avant toute aide étatique par ailleurs prohibée – est adopté par la loi.

Pire encore, la loi « Pas-sain II » est en passe d’autoriser l’interdiction de retraits massifs de vos avoirs sur vos pôvres petites assurances-vie !

Bloqués, piégés, ruinés, baisés…

3 – Dernier symbole de la « gôche-triomphante », la taxe à 75 % sur les revenus supérieurs à 1 million d’euros par an, fruit d'une annonce surprise lancée au cours de la campagne. Une fois élu, le PR n’a pas su gérer ce symbole, sans doute un peu trop encombrant. Entre censure du Conseil constitutionnel et lobbying des clubs de football professionnels, le dispositif a été adapté et la belle idée de campagne s’est vite transformée en usine à gaz.

Au total, la taxe aura rapporté un peu plus de 420 millions d’euros en deux ans, soit à peine 0,5 % des recettes générées en une seule année par l’impôt sur le revenu, autrement dit beaucoup d’énergie et de temps pour un résultat minuscule de modestie.

Les députés « soces-frondeurs », qui avaient proposé d’alourdir la taxe dans le budget 2014, ont constaté avec impuissance sa disparition…

4 – Tout en faisant leur deuil des espoirs du Bourget, certains sympathisants socialistes s’inquiètent du pacte de compétitivité, annoncé dès novembre 2012.

Sur la base du rapport « Galle-oie », le gouvernement choisit une relance économique basée sur une politique de l’offre, avec le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Il s’agit d’un allègement de 20 milliards pour entreprises, financé par une augmentation de la TVA.

Si pour certains observateurs, le PR assume avec le CICE la tonalité sociale-démocrate de son quinquennat, de nombreux militants ne cachent pas leur déception. L’ancien président du Mouvement des jeunes socialistes, évoquera même une « cassure » : « Quand le rapport Gallois sort, je suis en réunion avec le MJS, et je dis à ce moment-là : ‘‘Ils ne sont pas fous, ils ne feront pas ça’’. »

Bé si !

Le plus dur pour cette gôche-là reste de constater l’absence de contreparties, qui donne l’impression d’un chèque en blanc aux entreprises. « Pierrot-Moscou-vicié » évoque bien des réformes sur « la gouvernance des entreprises, sur les rémunérations et sur le civisme fiscal », mais les paroles ne se transforment pas en actes. Il « aurait très bien pu faire accepter au patronat des concessions », affirmera un ancien membre de son équipe de campagne. « Mais à la place, il s’est contenté de demander des négociations par branche. »

Et « Flanby-à-la-frais-tagada » va encore plus loin, lors de ses vœux pour l'année 2014, avec le pacte de responsabilité. Le gouvernement décide d'une nouvelle diminution des charges des entreprises de 40 milliards d’euros, financée par des économies budgétaires. Le dispositif est accompagné de promesses patronales de création d’emplois. Mais au bout d'un an, même « Manu-MacRond » reconnaît un « échec » qu’il l'attribue à la mauvaise volonté du patronat…

Pour justifier le tournant, ils ne mettent à expliquer avoir découvert une compétitivité bien plus dégradée qu’attendue en arrivant au pouvoir.

« On a mal estimé la situation du pays, on n’était pas prêts à le gérer dans cet état », concède le patron des sénateurs soces.

Eh oui, quand on porte les œillères du dogmatisme, qu’on est autiste-trisomique, voilà ce qui arrivent : « Le rapport « Galle-oie » a permis de dire qu’il fallait faire quelque chose. Puis est venu le pacte de compétitivité, avant l’accélération et l’amplification grâce au pacte de responsabilité. Et on voit aujourd’hui que les entreprises reconstituent leurs marges ».

Ce qui évite au passage de jeter des chômeurs de plus à « Paul-en-ploie »…

Mais n’a nullement profité au pouvoir d’achat des ménages : Ils rament tous toujours autant !

Mais du côté des frondeurs, l’analyse est différente. Avec le pacte de compétitivité puis le pacte de responsabilité, le président a clairement épousé, selon eux, l’option défendue par « Bling-bling » pendant la campagne : Baisser le coût du travail par des réductions massives de cotisations pour permettre aux entreprises de reconstituer leurs marges et d’améliorer leur compétitivité. « À chaque fois qu’il a eu un choix à faire depuis le début, à chaque moment, il a toujours penché plutôt ‘‘sur sa droite’’ », résume l'ancienne ministre de la Culture « Or-élie-Fili-petti ».

5 – Un changement d'orientation qui va vite se matérialiser par des remaniements ministériels. Il y a d'abord, fin mars 2014, l'arrivée de « Menuet-Valse » à Matignon, provoquant le départ des écologistes du gouvernement.

Puis, à l'été de la même année, « Monte-et-bourre-la » claque la porte, accompagné « Or-élie-Fili-petti » et de « Deux-noix-Âme-Mont » des « gôchistes-pur-sucre » fossoyeurs du pays qui estiment encore avoir un avenir.

Sur le plan du symbole, le gouvernement libéralise alors un peu plus son image en remplaçant « Monte-et-bourre-la » à Bercy par « Manu-MacRond », à qui la gauche de la gauche reproche vite d’avoir été banquier d’affaires chez Rothschild.

La contestation se multiplie aussi sur les bancs de l'Assemblée face à ce que beaucoup dénoncent comme un tournant social-libéral. Les députés frondeurs et une partie du groupe écologiste s’opposent de plus en plus aux lois présentées par le gouvernement, illustrant la déception d'une partie du peuple de gôche.

Forcément, quand on vit d’illusion, c’est en général ce qui arrive par la suite.

6 – Mais le président a l’occasion de se refaire dans les sondages grâce aux grandes réformes de société contenues dans son programme, à commencer par le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels. Pourtant, le chef de l’État ne parvient pas à capitaliser autant qu’il le pourrait sur cette mesure.

La séquence devrait lui permettre de soigner son image de gôche, mais il semble s'effacer derrière une « Cri-cri-T’oubliera » régulièrement applaudie à l'Assemblée.

Même s’il tient bon face à la rue, le président de la République ne soutient pas cette promesse autant qu’il aurait pu. Entre le temps qu’il met pour lancer la réforme, sa déclaration sur la « liberté de conscience des maires » et ses réserves personnelles relatées par Le Parisien, le chef de l’État fait le service minimum.

Il ne s’investit pas suffisamment dans le débat, selon un des rares députés de l’opposition à avoir voté la loi sur le mariage pour tous : « Alors même qu’il y avait des gens dans la rue, un débat fort dans le pays, il n’a jamais pris la parole pour faire de la pédagogie ! »

Plus grave du point de vue d’une partie de la gôche, le gouvernement baisse les armes contre la Manif-pour-tous sur la question de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux lesbiennes.

De l’aveu même de la ministre de la Famille, « les vociférations de la Manif-pour-tous ont tout paralysé ».

Sur le papier, tout le monde est pourtant d’accord au PS pour ouvrir la PMA à toutes les femmes. Mais, « c’était un cap de plus à passer dans les esprits » constate le chargé des questions LGBT dans son équipe de campagne. Le candidat socialiste en avait conscience et il n’a d’ailleurs pas intégré la proposition à ses 60 engagements.

« L’appel des 100 députés socialistes » favorables à la PMA ne change rien, le gouvernement a progressivement abandonné sa promesse.

Dans le même genre, la promesse du droit de vote des étrangers aux élections locales est mise de côté avec toute une série d’engagements qui nécessitaient une révision constitutionnelle et la majorité des 3/5ème du Parlement.

Adieu donc, par exemple, la modification du statut pénal du chef de l’État ou la ratification de la Charte européenne des langues régionales.

« Flanby-à-la-fraise-tagada » a beau désigner l’opposition comme seule responsable, cette série de renoncements sur les questions de société ne fait qu’amplifier les désillusions d’une partie des électeurs de gôche alors que le PR semble s’être contenté du mariage pour tous comme seule réforme de société d’ampleur pour marquer son mandat.

7 – Au cours de sa campagne en 2012, le candidat choisit d'ériger la thématique « jeunesse » comme le cœur de son programme.

Or, en cette fin de mandat, le bilan est terne. Côté emploi, la situation n’a pas bougé. L'inflexible courbe du chômage reste au plus haut, avec près d’un actif de moins de 25 ans sur quatre sans emploi…

C’est presque trois fois plus que pour le reste de la population !

Alors que sur la même période, le taux de chômage des jeunes a baissé de plus de quatre points dans le reste de l’Europe…

Visiblement, la « boîte-à-outils » présidentielle ne fonctionne pas.

Le meilleur exemple reste la mise en place des contrats de génération, cette idée fumeuse qui consiste à subventionner les entreprises qui embauchent un jeune en CDI tout en maintenant un senior en poste. En raison de leur complexité, à peine un dixième des 500.000 contrats annoncés ont été signés en cinq ans.

Et la plupart du temps, les entreprises détournent même l’esprit du dispositif, en constituant de faux binômes vieux/jeunes ne travaillant même pas au même endroit, simplement pour bénéficier des aides de l’État, comme le détaille le rapport 2016 de la Cour des comptes (page 58). « Même si on savait que ça ne marcherait pas, on l’a pleinement assumé, car cette idée de partage de connaissances d’un aîné, c’était intéressant », assure l’ancien président du MJS.

Pourtant, il serait faux d’affirmer qu’il n’a rien fait pour la jeunesse : Encadrement des loyers, emplois d’avenir, élargissement des bourses universitaires, encadrement des stages, caution locative étudiante, garantie jeunes, accès à une contraception gratuite et accompagnée, service civique universel !

Il aura multiplié les dispositifs pour aider les jeunes à trouver leur place dans la société. Mais même quand les résultats semblent positifs, « il y a eu un manque de récit sur les chantiers menés », estime son communicant.

« Quand on faisait le bilan des feuilles de route interministérielles, il y avait plein de choses qu’on avait faites. Mais ça manquait d’un portage politique », reconnaît  l'ancienne ministre de la Jeunesse « Valy-Four-nez-rond ».

« C’est une certitude : On n’a pas réussi à porter collectivement cette priorité. »

C’est comme ça et pas autrement chez les autistes-trisomiques…

À l'inverse en misant tout sur sa promesse d'inversion de la courbe du chômage, il s’est sans doute enfermé dans un piège politique. « C’est une erreur, car c’est absurde, (…) ça ne veut rien dire », estime un sénateur soce. 

8 – Et la fracture finale est arrivée en deux temps, avec le débat sur la déchéance de nationalité puis avec la loi Travail.

Pourtant, dans un premier épisode, il semble enfin gagner une stature présidentielle et un regain de popularité après les attentats de janvier 2015 dans les locaux des « Charlie » et à l'Hyper-Cacher de la porte de Vincennes, à Paris.

Mais la multiplication des attentats va le pousser à la faute.

Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 à Paris-sur-la-plage et à Saint-Denis, le chef de l’État prononce un discours devant le Congrès, à Versailles. Il reprend alors à son compte une proposition issue de la droâte et propose d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité et de l'étendre pour pouvoir priver un terroriste binational de sa nationalité gauloisienne, « même s’il est né gauloisien ».

Une manœuvre destinée à piéger la « droâte » et qui va finir par le couler.

Les « Gauloisiens » sont majoritairement favorables à la mesure, mais une partie de la gôche se retrouve désorientée par cette proposition.

« C’est la fracture la plus grave et la plus profonde, parce qu’elle est morale », estime aujourd’hui « Sicile-du-Flot-vert ».

« La déchéance était un sujet de mobilisation éthique et moral très fort pour la gauche » quand « Bling-bling » l’avait évoqué en 2010. « Et là, elle fait le contraire. Cela salit l’intégrité même de l’homme politique ».

Pan dans la truffe !

Le débat provoque jusqu’à la démission de « Cri-cri-T’oubliera », l’une des dernières cautions de gôche du gouvernement.

Son remplacement au ministère de la Justice par « Jiji-Ur-veau-as », rapporteur de la loi sur le renseignement, envoie un signal très clair : Même si une fois de plus, il ne va finalement pas au bout sur la déchéance, il a profondément divisé son camp et a provoqué une rupture définitive. « Il y a plein de militants (…) qui étaient à l’époque déjà en rupture avec le PS, mais ne le disaient pas. La déchéance aura eu le grand mérite de mettre fin au deuil ».

Tout ça pour une réforme qui n’est qu’à peine esquissée, vite abandonnée.

Et ils ne sont pas au bout de leur peine. À l’hiver 2016, le PR veut affirmer sa capacité à réformer jusqu’au bout de son mandat : Il dégaine alors la loi Travail ! 

9 – Porté par « Mimi-Elle-Konnerie », un avant-projet de loi est présenté au mois de février 2016. Ce dernier suscite très vite une levée de boucliers des syndicats et de la société civile, symbolisée par le succès d’une pétition en ligne contre la loi ouverte par une militante féministe et ancienne militante soce.

Le gouvernement est donc contraint de revoir sa copie. Mais ni les aménagements du texte ni les avancées sociales contenues dans la loi (ouverture des congés-payés dès l’embauche, droit à la déconnexion numérique ou compte personnel d’activité) ne calment la colère de la rue, ni ne parviennent à éteindre le mouvement des « Nuit debout ».

Le principal point de tension concerne l’inversion de la hiérarchie des normes. Il s’agit de donner la primeur aux accords d’entreprises, plutôt qu’aux accords de branche ou à la loi, pour régler, par exemple, la question de la durée du temps de travail.

Pour ma part, je n’ai pas lu ça comme ça, mais admettons…

Du point de vue des « soces-frondeurs », c’est prendre le risque de donner des moyens de pression aux patrons pour imposer leurs volontés dans les entreprises où les syndicats sont faibles.

« Pas ça, pas nous, pas la gauche ! » s’écrie « Titine-Eau-Brie » dans une tribune, en portant la voix d’une partie des sympathisants de gôche.

Mais la loi Travail est finalement adoptée, malgré l'opposition des frondeurs, grâce au 49-3. Au final, la réforme symbolise le dernier coup porté aux espoirs d'une partie de la gôche autiste et trisomique : « Il y en a eu beaucoup des clous et à chaque fois je me suis dit que c’était le dernier. Après la déchéance de nationalité, il y a le clou de la loi Travail. Là, le cercueil, il est bien, bien solide » en dit « Or-élie-Fili-petti ».

Moi, j’aime bien l’épisode : D’abord parce que ça m’a permis de prendre conscience qu’au fil du temps et des échéances électorales intermédiaires, plus il en faisait et plus « Marinella-tchi-tchi » engrangeait de bons résultats.

Il devenait plus que temps le lever l’ancre avant de se retrouver coincé à devoir quémander un visa chez nos voisins au motif d'exil politique pour cause de sortie de l’espace Schengen (et de l’UE)…

Et puis c’est la démonstration de la loi-politique sui generis que j’avais d’abord prise pour une boutade dans ma jeunesse, puis pour un postulat indémontrable : « Le socialisme en Gauloisie, c’est une utopie ! La preuve, c’est un « mythe-errant ». »

Eh bien, en un quart de siècle et trois mandats, ils ont réussi à faire la preuve par l’absurde, les désordres, le saccage des tissus politique et économique du pays qu’il s’agit bien d’une loi-politique incontournable, quoiqu’on en dise (hors chez les autistes-trisomiques).

Incroyable.

Une erreur historique de plus.

Bon, si encore cela avait été fait de façon indolore, pourquoi pas se laisser bercer dans l’indolence des poisons artificiels ?

Mais pas du tout : C’est dans la douleur que vous vous êtes tous fait arnaquer.

Mais on verra ça une prochaine fois !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/un-bilan-provisoire-dun-quinquennat-12.html

 


De primaires en primaires

 

Tout se passe comme prévu…

 

Vous vous souvenez sans doute que le 29 septembre, je vous ai gratifié d’un post lu plusieurs centaines de fois

Où je vous avertissais de tout l’intérêt des « primaires »… américaines, en l’occurrence.

En fait, elles étaient closes et il s’agissait du premier débat « Il-a-ri-Pine-Tonne »/« McDonald-Trompe ». Et de vous expliquer comment les élections du 8 novembre allaient peser sur les « primaires de droâte » en « Gauloisie-éternelle ».

Je confirme.

Plusieurs choses.

Nous y reviendrons, mais il me semble que le mécanisme des primaires a tendance à mettre en exergue les « plus-mauvais » postulants.

C’est déjà le cas pour « Il-a-ri » dont bien des sondages d’opinion montrent combien elle est impopulaire aux USA.

Et c’est encore plus frappant avec « MacDo », au moins comme autant ça l’avait été avec les primaires « soces » de 2006 et de 2011 en « Gauloisie-gauloisienne ».

En 2006, le meilleur candidat (pour le pays) était « Déesse-khâ » : Il s’est opportunément désisté au profit de « Ségololo » devenue dès après incapable de mobiliser les éléphants et l’appareil du parti et vous avez eu droit très logiquement à « Bling-bling » en vainqueur.

Un scrutin manifestement truqué…

L’erreur de « D’jack-langue » que de l’ouvrir à tous…

En 2011, la meilleure (pour le pays) était « Titine-eau-Brie ». Vous avez eu la « fraise-des-bois-tagada » qui s’est transformé au fil du temps en « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » avec constance (et consternation)…

Là encore, un scrutin « ouvert » qui a permis tous les subterfuges & manipulations possibles.

La « droâte-républicaine » s’y essaye à son tour à la fin de ce mois de novembre.

Le meilleur candidat (pour le pays) reste « Le-Mère », mais vous aurez « Juppette ». Là, la tendance est claire.

« Le-Mère » est bien trop « neuf », « Juppette », feu « le meilleur-d’entre-nous » sera donc désigné pour être « le moins mauvais d’entre tous »…

Parce que bon entre « Bling-bling » qui fait peur même au FRAC (et à beaucoup trop de « Gauloisiens-de-Gauloisie ») et te propose deux référendums là où ce n’est techniquement pas possible (a-t-il suivi ses cours de droit constitutionnel de la fac de Nanterre, au juste ?) sur des questions dont on n’a rien à battre (ex-post-burkini et attentats divers : Le kon qui a été ministre de l’intérieur, il ne sait même pas que les « fichés-S » c’est de la gnognotte, puisqu’il existe un autre fichier bien plus riche desdits « radicalisés »), « Fifi-le-déchu » aux affaires dans son ombre pendant 5 ans et qui n’en a rien glandé et « J’y-Elfe-Coopé » qui ment presqu’aussi bien que tous les autres réunis, y’a pas trop le choix…

Et là, « sauf erreur ou omission », vous verrez que « Juppette » désigné, « Bling-bling » se présentera quand même, malgré les tricheries et bourrages d’urnes dont il s’est fait une spécialité, comme on l’a vu avec l’élection du président du parti, en plus de ses financements passés pour le moins « douteux & obscures »…

Une catastrophe pour les institutions-démocratiques, ce dernier quidam-là.

Les primaires, c’est donc un jeu de dupes.

Pareil aux USA : Regardez donc l’improbable « Trompe » !

Un phénomène de mélange ultra-mégalomaniaque (plus de 20 % des élus de son propre camp républicain le réfutent désormais, et, sommé de se désister, il s’accroche malgré l’avertissement prodigué de ma part jeudi 29) et d’ultra-démagogie qui frise la puérilité perverse.

Alors, bien sûr, j’ai regardé en direct le dernier débat des deux impétrants, dimanche dans la nuit.

Même si je n’ai pas tout vu, pour cause grosse de fatigue : Hier matin, je n’étais « pas clair » pour aller bosser, les yeux pas en face des orbites, planant un peu à côté de mes ailes, mettant mêmes des chaussettes dépareillées aux pieds !

Ce gars-là, il est bon pour nettoyer les chiottes, rien de plus…

Et s’il est élu – contre tous pronostics, il faut bien le dire désormais, mais le pire n’étant jamais sûr, le meilleur l’est encore moins – il va balancer un maximum durant ses quatre années de mandat, que Snowden et Assange vont passer pour de ridicules-lilliputiens à côté de lui.

Je vous le rappelle, on cherche toujours 20 à 25 milliards de dollars piqués en douce aux koweïtiens en août 1990. Enfin, « on cherche », non, on devine où ils sont planqués, mais ce sont des secrets qui sont jalousement gardés au chaud, parce que ce serait une catastrophe internationale pour le « gendarme du monde » et ses services de barbouzeries (encore en action en Syrie, en Irak et dans bien des endroits ailleurs)…

C’est tout l’enjeu du scrutin du début novembre prochain aux States, même si on ne le vous dit surtout pas (des fois que ça vous ouvre les yeux sur le niveau de corruption désormais atteint un peu partout).

Notez que sachant tout cela à travers les études du BRI (150.000 milliards de dettes cumulées qui se promènent autour de la planète, 215 % du PIB mondial : Ça laisse forcément des traces…), la FED noie le poisson sous ses montagnes de QE depuis quelques années.

Pas facile d’y repérer après coup ces quelques 20 milliards pas tout-à-fait dormants…

Et il vaut mieux s’imaginer qu’« Il-a-ri » va finalement l’emporter, parce que les incidences sont énormes tout autour de la planète jusque même en « Gauloisie-républicaine » (que déjà vos députés s’inquiètent en douce…).

Eh, ce n’est pas pour rien si les « hackeurs » de « Poux-tine » s’emmêlent les pinceaux à hacker les fichiers de « Pine-tonne » et pas ceux de son adversaire, pas plus que les dossiers « classifiés »…

Justement, si ça sort (et ça peut très bien venir à l’occasion du centenaire de « Mythe-errant » le 26 de ce mois-ci), tout le monde en sera surpris sauf, devinez qui ?

Sauf « Bling-bling » un des rares « qui sait » et se retrouve en situation de pouvoir jouer le rôle de la « blanche-colombe » aux mains propres, puisqu’il a assumé sa part de « grand-secret » à travers son « grand-emprunt » (décembre 2009/loi de finances de mars 2010).

Ceux qui exploseront en vol, outre « Déesse-Khâ » (mais il ne risque pas grand-chose pour avoir déjà atterri) parce qu’il était à la manœuvre à l’époque, voire « D’jack-@talus » au courant de tous les secrets du Président de 1990/1991, ce sont tous les autres, y compris « Juppette » premier des ministres du « Chi » de 1995 à 1997, époque où il n’a rien vu ou détourné le regard, et sinistre des « affaires-étranges-aires » de « Bat-la-mou » de 1993 à 1995 et de « Bling-bling » de 2011 à 2012 après avoir été celui de la guerre et des anciens combattants de 2010 à 2011 (plus quelques autres fonctions d’importance également : Il a de « l’étoffe » comme on disait autrefois…), là où il pouvait avoir accès à tout ce qu’il voulait des secrets de la Nation, de ses forces armées et de sa diplomatie.

Bref, personne ne pourra croire qu’il ne savait rien de tout ce fatras…

Et quand je vous dis que « Bling-bling » se présentera à vos suffrages en avril prochain, c’est bien en comptant sur la stratégie de la terre brûlée de « Trompe » (après moi, l’herbe ne repousse plus sur mon passage…), délégitimant complètement la primaire de « droâte ».

D’autant que votre « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » compte plutôt sur l’administration démocrate pour trouver quelques appuis-discrets à l’occasion des « primaires soces », vu qu’il a donné le change à « Haut-bas-Mât » quant à sa « crétinudité-absolue » sur ces dossiers, au même titre que « Bling-bling » qui croit encore rester le « bon-soldat » de l’administration de l’Oncle Sam (chauffe…).

Fou, et vous passez à côté de tout ça !

Ceci dit, ce deuxième débat a tenu ses promesses : « Trompe » ressortait d’une semaine catastrophique et il a joué de la pirouette (de ce que j’en ai compris) pour s’en sortir tout en fracassant les « Pine-tonne » en s’attaquant à « Billy-la-quéquette-baveuse », accusé de viol, rien de moins et en faisant « conférence de presse » avec ses quatre victimes, avant l’ouverture des débats, ce qui contrebalançait assez bien ses propres « propos de vestiaire » sur les chattes (adorées , adulées) de ces dames.

Même que « Miss-Trompe » en a été retournée, à ce qu’il paraît…

Pas vraiment un scoop dans la mesure où ses quatre casseroles sont déjà passées par la case justice…

Et on se souvient que leur « presse-aux-ordres » en avait fait des tonnes sur ces sujets.

D’ailleurs, on se demandait si « Trompe » ne se trompait pas d’adversaire dimanche soir, sur ce coup-là.

Moi-même, je ne suis pas sûr d’avoir tout bien compris…

Les effets de la barrière des langues et de l’heure avancée.

La tension était en tout cas palpable, les deux candidats ayant refusé de se serrer la paluche en entrant sur la scène. Puis ils se sont livrés à un véritable duel mêlant attaques personnelles et critiques de fond, confinant parfois au règlement de comptes. Alors que le format du débat prévoyait que l'essentiel des questions soient posées par les spectateurs, les modérateurs ont eu du mal à interrompre les prétendants tant leurs échanges étaient vifs.

Miss est apparue moins détendue qu’au cours du premier débat. Mister avait du mal à contenir son exaspération, marchant nerveusement de long en large sur la scène comme un tigre en cage pendant les interventions de sa concurrente.

Elle-même a donné des signes marqués d’exaspération.

Le ton est donc monté rapidement dès les premières minutes. « J’ai toujours dit que Donald Trump n'était pas apte à gouverner », a lancé « Il-a-ri », royale.

Parlant de la vidéo accusatrice de 2005, elle « montre exactement qui il est, non seulement avec les femmes, mais avec les Latinos, les immigrés, les Noirs, les handicapés, les musulmans… ».

Bing, dans les dents !

Et les attaques ont continué sur ce rythme tout du long des 90 minutes de débat.

J’en ai loupé un paquet et je me suis réveillé pour la fin du débat alors que les deux candidats se sont enfin serrés la main, après qu'un spectateur leur a demandé de «nommer une chose positive que vous respectez chez votre adversaire ».

« Je respecte ses enfants, capables et dévoués », a déclaré la miss : Mièvre.

« Elle ne lâche pas, elle ne renonce pas, c'est une battante », a concédé de façon inattendue « Trompe ».

Une sorte d’hommage à ses « grandes qualités » politiques peut-on supposer…

Et finalement, on en a presque plus appris avec le débat des « seconds-couteaux » des « vices » du 4 octobre.

Mike Pence avait tenté de sauver son partenaire « MacDonald »… Quant au sénateur de Virginie Tim Kaine, son job a été d’interrompre un Pence impavide une soixantaine de fois en 90 minutes.

Résultat : Les sondages des médias institutionnels ont donné Pence gagnant. Car ce dernier a projeté une image rassurante, présentant ses dossiers sans arrogance, d’un ton posé.

Quand je vous dis que les américains ont tout intérêt à passer directement la Maison-Blanche au vice-président, il n’y a que « MacDonald » pour ne pas s’en rendre compte !

Kaine faisait un discours, là où Pence tenait une conversation. Une conversation avec le peuple, fixant la caméra aux moments importants. Bottant en touche la litanie d’accusions brassées par son adversaire, il est resté focalisé, adulte.

Reste que la tendance de l’opinion, dès lundi semblait confirmer que « Miss Pine-Tonne » a quand même capitalisé, probablement de peu, mais elle « conforte ».

Au peuple de choisir ensuite « le moins mauvais » des candidats à un seul tour, après le prochain et dernier débat.

C’est bien le défaut de conception « primaire et viscéral » du mécanisme des primaires, quel que soit le pays, d’ailleurs.

Vous aurez noté qu’en GB, après le choc du « Brexit », tout le monde donnait premier ministre « Beau-Rice-Gore-Donne » et finalement, c’est « Théière-mais-n’en-peut-plus » qui dirige le gouvernement de sa très gracieuse-Majesté : Pas eu besoin de « primaire », juste quelques discussions sur le ton feutré et discret qui sied si bien à l’empire-britannique et ses aimables sujets.

Alors que chez nous, ça va commencer à chauffer : À « droâte », ils vont faire le boulot de leurs opposants.

À « gôche », ils vont s’entredéchirer. Y’en a même un qui reconnaît avoir fait une erreur-manifeste en choisissant de soutenir « feu-François III ».

Dites-moi : Celui-là, il veut vraiment Présider à la Patrie s’il est capable de bourdes aussi énormes, là ?

Et chez les « écololos » ils vont remettre le couvert pour se disputer les 5 % de dogmatiques-réchauffistes du pays…

Va-t-il falloir que je prévois autant de déplacements pour un concours opportun au « plus-nul », alors que j’ai prévu de me déplacer que fin novembre ?

Vous me savez de « droâte-gaulliste » : Je vais donc voter « Juppette », droit dans mes bottes.

Mais si je me déplace pour les deux autres primaires, qui est donc le plus nul ?

Va falloir que j’étudie la question…

Et ensuite ? Irai-je en Allemagne pour voter « coco » histoire de bien foutre le merdier ? Et en Angleterre soutenir les écossais-séparatistes ?

Faut que je pense à m’inscrire en qualité d’expatrié.

Je ne sais pas si ce sera possible avec ma double-qualité d’expat’ monégasque qui sera acquise pour leurs prochaines élections, et d’impat’ en « Ritalie » pour le référendum de « Rein-z’y », ou l’art de voter plusieurs fois…

Déjà qu’au pays qui est le mien (que j’aime tant et qui me le rend si mal…), je ne suis toujours pas radié des listes électorales et qu’en plus on me fait voter au moins deux fois en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », mes cartes d’électeur se baladant entre des mains inconnues (probablement celles des maires en place…).

Elle est chouette la démocratie élective, ne pensez-vous pas ?

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/10/de-primaires-en-primaires.html