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septembre 2016

Guerre du Golfe : Huit députés ont écrit au ministre de la Défense !...

 

Huit députés ont posé une question au ministre de la Défense, et au ministre des finances et des comptes publics, au sujet de l’absence dans les comptes publics de toute trace de virement relatif à la guerre du Golfe de 1991.

 

Ce sont :

 

Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l’Essonne, le 08/09/2015 (Question 87853) ;

Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, le 19/09/2015 (Question N° 88412) ;

Nicolas D’HUICQ, député de l’Aube, le 01/3/2016 (Question N° 93653) ;

Gilbert COLLARD, député du Gard, le 01/03/2016(Question N° 93652) ;

Philippe MEUNIER, député du Rhône, le 15/03/2016 (Question N° 94071) ;

Jean-Sébastien VIALATE, député du Var, le 22/03/2016 (Question N° 94335) ;

 

Ainsi que :

Michel VOISIN : compte-rendu N°35 du mardi 16 février 2016 de la séance de 17 heures de la commission de la défense nationale et des forces armées

Jean LASSALLE, député des Pyrénées-Atlantiques, le 24 mars 2016 par courrier au ministre.

 

Je viens d’envoyer à ces courageux députés la nouvelle édition de mon livre « Les milliards disparus de la Division Daguet ».

Je leur propose aussi de créer une commission d’enquête parlementaire compte-tenu que les faits sont avérés : un milliard a été donné à la France, mais lorsqu’on le cherche dans la comptabilité publique il n’y en a aucune trace !...

Il me semble que la représentation nationale devrait essayer d’en savoir plus, ou tout du moins de confirmer cette disparition, car l’affaire n’est tout de même pas mince.

En valeur actuelle, cela fait environ 2,5 milliards euros.

 

A titre d’exemple, je reprends la question posée par Philippe MEUNIER, député du Rhône, au ministre de la Défense :

 

Texte de la question

  1. Philippe Meunier appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweit en 1991 dans le cadre de la guerre du Golfe. Par un communiqué de presse du 25 février 1991, le ministère des affaires étrangères faisait part de l'annonce, par l'émir du Koweit, d'un don de un milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe. Aussi, il lui demande si cette somme a bien été versée à la France et souhaite connaître, si cela est le cas, l'utilisation qui en a été faite.

Texte de la réponse

Le ministère de la défense ne dispose d'aucun élément ni d'aucune information permettant d'établir que la France aurait perçu des sommes, versées par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre attribuées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991.

 

Cette réponse est absolument sidérante car il y a des documents officiels qui prouvent le contraire !...

Nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février 1991 en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc…

 

L’info est aussi disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les sept députés qui ont écrit au ministre !…

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Le dossier est très lourd et complexe, mais « I-Cube » a écrit le roman « Opération Juliette-Siéra » (Nota 1) qui retrace la récupération des fonds sur demande de Nicolas Sarkozy en 2009.

Les fonds récupérés auraient été placés dans le « Grand Emprunt 2010 » qui n’est rien d’autre qu’un montage financier.

Les montants sont considérables car il faut ajouter une escroquerie de 23 milliards $ relatif à l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït (Affaire Ferrayé).

Jean-Charles DUBOC

 

Nota 1 : Roman « Opération Juliette-Siéra » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2010/07/operation-juliette-siera-00.html

 

SOMMAIRE

 

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 Premier chapitre : Journée d’été particulière

Deuxième chapitre : Bastard of froggies !

Troisième chapitre : Panique à l’Élysée !

Quatrième chapitre : Le retour de Charlotte !

Cinquième chapitre : Haute tension

Sixième chapitre : Les duperies

Septième chapitre : Contacts-Sms

Huitième chapitre : Retour en Afghanistan

Neuvième chapitre : Escale à Malaga

Dixième chapitre : L’opération Haddock

Onzième chapitre : Dîner au Crillon

Douzième chapitre : Ferrayé et AZF

Treizième chapitre : De AZF au Koweït

Quatorzième chapitre : L’argent de la « division Daguet »

Quinzième chapitre : De « Clearstream à Clearstream »

Seizième chapitre : Les morts de « Clearstream »

Dix-septième chapitre : L’opération « bravo »

Dix-huitième chapitre : Second attentat

Dix-neuvième chapitre : Le rapt

Vingtième chapitre : Escale à Saint-Florent

Vingt-et-unième chapitre : Miho Mahido

Vingt-deuxième chapitre : De fox au sémaphore

Vingt-troisième chapitre : Révélations…

Vingt-quatrième chapitre : Confirmations…

Vingt-cinquième chapitre : Descente à Londres

Vingt-sixième épisode : Rencontres londoniennes

Vingt-septième chapitre : En attente d’instructions

Vingt-huitième chapitre : Le compromis

Vingt-neuvième chapitre : Haute-voltige

Trentième chapitre : Débouclage final

Trentième-et-unième chapitre : Derniers épilogues

Trente-deuxième chapitre : Vendredi 27 août 2010

Trente-troisième chapitre : Fin de parcours


L’histoire que je vous raconte est « plus pire que pire ». 

Et j’espère que ça ne fera pas pour autant sauter la République : j’y tiens moi à cette République, même si elle reste « perfectible » !

Et heureusement, ce n’est qu’un « roman », dont la trame a été conçue de septembre à octobre 2009.

Puis, « précisée » en décembre de la même année, « à partir de rien », juste des coupures de journaux, un petit effort de mémoire et de réflexion, quelques déductions et inductions, plus quelques recherches (détaillées, celles-là) sur Internet.

Terminée en mai 2010 avec quelques retards : faut que je bosse de temps en temps moi aussi, figurez-vous !

Aucun complot « politico-médiatique » de ma part, je vous assure : tout juste un jeu, une « construction intellectuelle » pure.

Manuscrit relu et corrigé dans sa dernière version en juillet 2010.

Avant sa mise en ligne.

J’espère qu’il n’y a pas trop de fautes d’orthographe. Je voulais surtout m’assurer de sa cohérence d’ensemble et rajouter quelques détails.

Notez également que ce texte a été enrichi par le « Capitaine Haddock » soi-même, dont il a déjà été question dans le blog, mais tout autant dans ce roman.

À deux reprises : La rencontre à Malaga et les deux derniers chapitres. En effet, entre-temps j’avais obtenu quelques précisions sur le projet Saphir des soviétiques et le F-136 de l’USAF que je n’avais pas au tout début de l’écriture (plus de la matière pour le prochain roman de l'été... prochain, si Dieu le veut bien !).

« I-Cube »

 


Présidentielle 2017 et Élections américaines

 

Les débats « Il-a-ri »/« McDonald-Trompe » devraient vous passionner.

 

Parce qu’il va directement impacter nos propres élections !

Et pour plusieurs raisons.

 

Les premières tenant au « solde-de-tout-compte » des années « Boubouche-papa ».

Vous n’avez jamais voulu le savoir, mais en août 1990, quand Saddam Hussein est allé faire son hold-up sur le Koweït, ce n’était pas seulement pour solder son ardoise de dettes monstrueuses (financements de la guerre contre les chiites iraniens obligent) et annexer les secondes réserves de pétrole de la péninsule.

Que croyez-vous, espèce d’enfant-de-bénitier : Il faisait aussi une razzia sur les coffres du trésor princier !

48 milliards de dollar en billet, en pierre précieuse et autre breloque, plus des lingots et des barres d’or…

Un « petit-bout » des 238 milliards d’avoirs détenus en Suisse et ailleurs par les princes locaux envahis.

Une vraie caverne d’Ali-Baba, tout ce qu’il y a de plus officielle !

Réduite en cendre en quelques heures : Une opération « main basse sur le grisbi » des plus « faciles ».

C’est d’ailleurs tout le thème (mais pas que ça) des posts du « Roman d’été » (qui se prolonge actuellement), « Laudato si… ».

De quoi voir l’avenir avec un certain optimisme et motiver tout un peuple.

Le problème, et là encore, c’est parfaitement officiel, c’est que les irakiens n’ont restitué que 8 milliards à la fin de la guerre.

Et comme ils ne roulaient pas sur l’or par la suite, c’est le cas de le dire, on peut considérer que ce sont perdus environ 40 milliards.

Évidemment… pas pour tout le monde.

On sait plusieurs choses sur toute cette affaire-là, grâce aux communiqués officiels du moment.

Notamment que « la coalition » venue libérer le pays a été « dédommagée » comme d’une vulgaire troupe de mercenaires : 84 milliards de dollar, là, juste après la fin des opérations militaires…

Notamment la « Gauloisie-des-gauloisiens », et c’est très officiel, qui a reçu 1 milliard de dollar dès le début de l’offensive terrestre, en février 1991 (voir ici aussi ->, uniquement pour ceux que ça intéresse, bien sûr !).

Pas venu du « trésor-retrouvé », puisqu’il  n’a jamais été retrouvé, mais bien d’une partie du « trésor-volé »…

Et pas d’un virement depuis les comptes suisses du Cheik El-Jaber, le koweïtien (ce sera plus tard, dont une partie venant d’Arabie-Saoudite), puisque personne n’en retrouve la trace, ni en Gauloisie, ni même en Suisse.

En fait, et je m’en fais régulièrement le relai, aucun de vos sinistres de la guerre, des phynances, du « bud-jet » ou des « affaires étranges-errent » ne sont désormais capables de donner une quelconque information cohérente sur le sujet : Ils se taisent et nient jusqu’au « déni de réalité-historique ».

Et pourquoi donc ?

Seraient-ils tous devenus « morveux/bouché-à-l’émeri » ?

Pas du tout : Ils sont « tenus » !

Tenus par qui et à quoi ?

Mais tout simplement au silence contre toutes évidences dénoncées, démontrées, par l’administration démocrate américaine et par leur propre héritage « Mythe-errant-dien ».

Une seule explication possible : L’administration « Haut-bas-mât » a mis la main sur le dossier qui compromet le « Clan-Boubouche » : Ces membres sont définitivement « hors-course » pour la Maison-Blanche et on a pu le constater avec le renoncement de Jeb, le « candidat le mieux financé » de la campagne, le second fiston-à-papa en février dernier.

Que ça aurait pu être extraordinaire, si lundi soir, au lieu d’affronter « Trompe » lors du premier débat télévisuel « Pine-tonne » avait pu torpiller « Jeb » avec ce dossier, délivré en direct : Là, ça aurait eu de la gueule !

Vous imaginez le scandale et sa portée mondiale immédiate ?

Non et vous ne le verrez peut-être jamais : Les « Boubouche » font désormais profil bas…

Car « Papa »  a bien enterré le dossier tel que « Billy-à-la-quéquette-en-liberté », il n’a rien vu trop occupé aux flatteries de ses organes génitaux-qu’il-a-externes.

Quant au premier des fistons, « Double-view », il a pris le relai pour l’enterrer encore plus profond : L’époque et le 11 septembre l’y ont aidé à satiété, tel qu’on se pose désormais bien des questions sur l’opportunité de ces attentats et « leur gestion ».

Pourtant, son successeur a tout compris.

Et comme tout est resté discret, il a préféré garder sa « bombe-thermonucléaire » pour plus tard : Un secret d’État, ça se planque tant faire se peut, tant que les circonstances le permettent.

Il faut dire qu’il a été aidé par « Bling-bling ». Je vous explique : Les fonds « happés » par « Papa-Boubouche » depuis le Koweït ont notamment servi à pré-dédommager le Koweït qui s’est fait rouler dans la farine comme un débutant à l’occasion de l’affaire de l’extinction des incendies de ses puits-d’or-noir (dite « Affaire Ferrayé/Basano »), de mars à novembre 1991.

Une affaire de 23 milliards de dollar, dont 22 ont été détournés par l’administration Gauloisienne de l’époque.

Bon, une fois, d’accord, puisqu’il avait signé, mais une seconde fois, parce qu’il a payé une seconde fois en 1995, pas d’accord.

Alors il a fallu rembourser « la première-fois », puisque la seconde fois, les bénéficiaires étaient des Koweïtiens de la propre famille régnante : Ça ne sortait pas vraiment du pays.

Et évidemment, si l’argent a bien été sorti des comptes koweïtiens, ils ne sont pas rentrés sur ceux du Trésor-Gauloisien (c’était une escroquerie) en 1991, donc ils ne pouvaient pas en ressortir non plus après 1995 : Par conséquent, les américains ont fait l’avance, sur compte-secret, et à hauteur de 15 milliards pour calmer les humeurs du Cheik, d’autant qu’ils ne sont pas forcément « tout-blanc-blanc » sur la seconde.

Comment le sait-on ?

Mais tout simplement en relisant la déclaration de « Bling-bling » de décembre 2009 qui présente son « Grand-emprunt », expliquant à la « presse-aux-ordres » que sur les 35 milliards d’euros à emprunter, « 12 à 13 rembourseront des dettes » seront affectés à rembourser des échéances arrivées... à échéance !

Remboursement aux … américains, un engagement pris lors de la dernière année de l’administration « Boubouche II » à l’occasion de sa rencontre sur la côte-est avec « Papa & fiston », lors de ses dernières « vacances » avec « Tché-tchi-lia ».

Je n’invente rien, c’est marqué comme ça dans son texte.

Vous faites la conversion euro/dollar de l’époque, vous tombez pile-poil sur « environ » 15 milliards de dollar : Aussi simple que cela.

Sauf que là, si l’injonction de remboursement vient bien de l’administration de « Boubouche II », c’est « Haut-bas-mât » qui est aux commandes quand les fonds reviennent (loi de finances rectificative « Gauloisienne » de mars 2010).

Et sur le coup, j’imagine qu’on a pu lui fournir des explications vaseuses telles qu’il n’a rien compris : Il garde juste à l’esprit que les « Gaulois-mangeurs-de-grenouilles », ils ont « un chef pas très propre sur lui », qui en plus réclame au même moment, à cors & à cris, la moralisation des affaires financières mondiales… Le comble !

C’est plus tard qu’il a pigé que ses services possèdent une « force de frappe » d’environ 25 milliards (je ne sais pas préciser plus avant : Il y en a peut-être encore ailleurs…) gardés au secret, hors de la vue de ses Parlementaires et Sénateurs…

Comment sais-je ce détail ?

Mais y’avait qu’à voir comment il tenait ses distances avec « Bling-bling », le snobant ouvertement dans tous les sommets internationaux, jusque sur les plages normandes du débarquement et à Strasbourg un peu plus tard.

Et l’autre « pingouin » de ne pas comprendre alors qu’il s’est comporté comme un « vaillant-soldat » de l’empire-US…

Non seulement il avait honoré la dette de son pays née des turpitudes du « Mythe-errant », là où ni le « Chi », ni « Vil-pain » n’avaient jamais rien voulu savoir quoique ce soit malgré les pressions (AZF, le commando à bombes sur les voies ferrées, la série des balles de 9mm reçues en catimini), mais en plus il avait gardé le secret !

Le secret, le secret… il avait été près à le briser contre « Déesse-Khâ » si celui-ci se présentait en 2012 : Il l’avait dit, redit et prévenu à plusieurs reprises : « On sort l’artillerie nucléaire » contre le bonhomme s’il se présente.

Une menace tellement grave pour « Haut-bas-mât » que finalement, c’est le plus nul des « soces » qui a remporté les primaires-soces (décidément pas par hasard), et pire que ça, les présidentielles, là, à la surprise générale de « Bling-bling » lui-même (mais pas de moi-même…) !

Tiens, qu’est-ce qu’a fait « Haut-bas-Mât », complètement soulagé ?

Eh bien, alors qu’il n’avait reçu « Karlita & Bling-bling » qu’en dîner privé et après moult demandes, il te reçoit le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » en dîner d’État dès sa réélection contre le Mormon, en février 2014, même pas un an après l’élection du gauloisien, avec tout le gratin des 3.000 VIP que compte le « tout-Washington » : Un vrai festin-festoyant et festif à souhait !

C’est qu’il lui fallait tester le bonhomme dans sa « crétinudité ».

Rassuré (parce qu’il est vraiment « Gras-Nul-Laid »), « Haut-bas-Mât » peut commencer à mettre en orbite « Il-a-ri » pour lui succéder.

Là encore, je n’invente rien, vous pouvez vérifier le calendrier.

Dès lors, seconde série de raisons , « Flanby-à-la-fraise-des-bois-tagada » croit qu’il est soutenu par la grande-Amérique et plus particulièrement par l’administration démocrate, vue la fête qu’on lui avait faite. Il parie donc sur le succès de la « Pine-tonne » en 2016 : Il vous suffit de voir comment « la presse-aux-ordres » traite de son adversaire pour vous ouvrir les yeux…

Et curieusement, « Bling-bling » croit aussi et dur comme fer à ce même soutien !

D’ailleurs, il en aura besoin pour ses propres primaires, là où on vient de lui expliquer que jusqu’à 10 % des électeurs de l’actuel président se déplaceront pour lui faire barrage au profit de « Juppette »…

Lui, il compte d’abord sur les électeurs de « Marinella-tchi-tchi » qui se déplaceront pour faire barrage à « Juppette » et par ricochet favoriser leur « original à la pâle-copie » : Un jeu de dupes.

Torride cette affaire de « primaires-de-droâte » !

Et sur un « petit-coup-de-pouce » discret de l’administration américaine.

Si c’est « Pinte-tonne », elle va bien avoir un geste en douce aux moments décisifs pour préserver « son secret », leur secret, à garder au chaud pour les échéances US « de-dans-quatre-ans ».

Si c’est « Trompe », il va falloir le « mettre au parfum » rapidement avant qu’il bouge sa carcasse, mais ça se fera nécessairement, par solidarité « Républicaine » (pas tout-à-fait un hasard ni pour rien si l’UMP s’appelle désormais comme ça sur son initiative…).

Sauf que…

Sauf que, d’une part « Pine-tonne » semble avoir fait la différence lors de ce premier débat : Je ne l’ai pas vu, mais ça ressort de tous les commentaires et sondages.

Elle a été largement donnée vainqueur : Ce n'est pas moi qui le dis, ni les commentateurs politiques américains, mais il suffit de regarder l’historique du cours du peso mexicain qui a bondi tout au long du débat et ceux des indices américains qui ont progressé hors séance pour s’en convaincre.

Confirmation dans les journées qui ont suivi.

Elle est apparue plus humaine, presque sympathique, et surtout mieux préparée. « Trompe » à côté, qui comptait sur son talent naturel de bateleur, a fait figure de dilettante.

Et puis, vis-à-vis de « Bling-bling », elle n’a aucune raison de changer d’attitude, celle d’« Haut-bas-Mât », qui lui convient très bien…

Bon, je vous passe le fond de leurs débats – sans intérêt puisque tout a déjà été dit – même si je reviendrai peut-être.

Ce qui devrait vous importer, ce sont les incidences sur vos prochains votes.

Imaginons que « Trompe » l’emporte tout de même début novembre : les sondages se trompent et les bourses tout autant.

Trop tard pour les primaires de « Bling-bling ». Restera plus qu’à faire « barrage-au-front », sa seule carte, même si ce n’est pas un atout contre le « tout-sauf-Bling-bling » (qui a d’ailleurs déjà assez bien fonctionné en 2012…).

Et justement, le candidat « Trompe » est plus proche d’une « Marinella-tchi-tchi » que d’un « Bling-bling », c’est une évidence : Elle sera d’ailleurs la première à se réjouir de son élection, vous verrez… peut-être.

Si c’est « Pine-Tonne », elle préférera naturellement un type « hors du coup » comme votre sortant, et c’est « Juppette » qui hérite de la situation, car il est « vierge » au regard « de ces secrets » pour la future administration américaine, républicaine et/ou démocrate et « fera barrage » encore mieux au FN que « Bling-bling » toujours suspect de bipolarité à ses yeux…

C’est cela qui devrait vous intéresser, finalement.

En ce qui me concerne, et je sens que vais être très déçu (et je ne vais pas être le seul dans ce cas) : C’est que j’attendais un coup de Jarnac (c’est le cas de le dire) en mars dernier !

La révélation publique du dossier de « Mythe-errant », conçue par lui-même (son véritable et seul mobile politique à s’être comporté comme d’une « arsouille ») devait sortir.

J’explique : 2016, ça correspond à l’élection présidentielle en « Gauloisie-républicaine » si on avait gardé le septennat…

Chose établie au moment de son décès.

Une remise du dossier en début de campagne, et ça aurait détruit l’ambiance, donc février ou mars 2016.

Ça n’a pas eu lieu, ce qui veut dire que la « mécanique » est contrôlée par quelques humanoïdes parfaitement conscients des enjeux.

Qui ont repoussé la date prévue, soit pour la fin du mois prochain, octobre, à l’occasion du centenaire du « grand-homme »…

Presque impeccable pour ne pas avoir d’incidence sur l’élection américaine, l’autre pays détenteur du « secret ».

(Je ne dis pas « Grand-Secret » : C’est déjà pris par René Barjavel)

Soit pour février/mars 2017…

À condition que les américains acceptent d’éventer leur part à eux et d’en subir toutes les conséquences, et que les « soces » y trouvent un intérêt : Hypothèse très  peu probable pour l’heure, j’en suis bien conscient.

D’ailleurs, eux ou d’autres s’y emploient activement et préparent le public à ces révélations à suivre : D’abord les fichiers « Clearstream », un outil de compensation entre banques, où sont forcément passés les « milliards volés » , s'ils ont bougé, changé d'affectation (or, on suppose qu'ils ont été mobilisés au profit du financement de la réunification des deux Allemagne) ; ensuite les fichiers HSBC, pas de n’importe où, mais de Suisse-helvétique ; plus tard les « Panama-Pampers » ; puis les « Banana-leaks » tout récemment et désormais la recherche de 45.000 comptes numérotés UBS-Suisse sur saisie de listing de la police allemande…

Comment ne pas y voir une action concertée et opiniâtre qui se construit pas-à-pas et sur la durée ?

Et surtout, surtout, fait déterminant, comment ne pas s’étonner de découvrir ce qu’en fait la « presse-aux-ordres » internationale qui ne s’intéresse qu’à quelques « têtes de liste » du monde politique ?

Ou l’art de noyer un poisson dans son verre d’eau…

D’autres voudraient enterrer tout cela, « le temps qu’il faut », qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.

De quoi être interpelé, finalement…

Par conséquent : À suivre de très près !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/09/les-debats-il-ri-mcdonald-trompe.html

 


Les services de Renseignement

 

L’été a passé…

 

Qu’en ont-ils fait ?

 

Souvenez-vous, Georges Fenech, un député « Républicain-démocrate », co-auteur d’un rapport de la commission parlementaire sur les services de renseignement et le terrorisme, début juillet, remis au ministre de la sécurité et des cultes qui avait aussitôt opposé une fin de non-recevoir.

Juste un café, pour la forme…

Au lendemain de l’attentat de Nice, le député avait piqué une gueulante : « L'exécutif ne sait même pas ce qu'on a fait comme travail. Ils ne le savent pas. Seul « Nanar-Case-neuve » en a pris connaissance, pour finalement nous expliquer qu'il ne l'appliquera pas. Nous avons demandé à le remettre au président de la République. Il n'y a eu aucune réponse. » 

Ledit rapport pointait pourtant trois faiblesses persistantes du système « Gaulois » : Le renseignement territorial, le renseignement pénitentiaire et bien sûr le manque de coordination entre services et leur trop grand nombre, symbolisé par la multiplication d’acronymes plus barbares les uns que les autres.

L’attentat de Nice puis celui de Normandie ont passé dessus avec cette imprécation gouvernementale : La coordination et la coopération des services avait parfaitement fonctionné, que personne n’en doute !

Au fait, comment les services de renseignement fonctionnent-ils ?

Sans tenir compte de l’aspect judiciaire ou de l’organisation des forces d’intervention (le RAID, le GIGN et la BRI…) en fait personne ne semble savoir.

Rien que la liste ci-dessous a toutes les chances d’être incomplète.

 

On y trouve :

– La Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE). Créée en 1982, elle est placée directement sous l’autorité du ministère de la Défense. C’est le service de renseignement extérieur du pays, chargé de l’espionnage et du contre-espionnage et donc aussi de la lutte anti-terrorisme.

– La Direction du Renseignement Militaire (DRM). Créée en 1992, elle dépend du Chef d’État-Major des Armées (CEMA) qui est lui-même placé sous l’autorité du Président de la République et du Gouvernement. Elle est chargée du renseignement tactique et stratégique sur les théâtres d’opération.

– La Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD). Créée en 1981, elle dépend directement du ministère de la Défense. Elle intervient manifestement « en matière de sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles ».

– La Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED). Créée en 1988, elle est rattachée à la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI) du ministère des Finances et des Comptes publics. Elle est chargée de mettre en œuvre la politique du renseignement, du contrôle et de la lutte contre la fraude en matière douanière.

– Le service Traitement du Renseignement et de l’Action contre les Circuits Financiers clandestins (Tracfin). Créé en 1990, c’est une des directions du ministère des Finances et des Comptes publics, au même titre que la DGDDI. C’est un service qui enquête sur la fraude financière, notamment dans le cadre du financement du terrorisme.

– La Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). Créée en 2014 pour remplacer la DRCI elle-même issue de la fusion de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) et de la direction centrale des Renseignements Généraux (RG) en 2008. Elle dépend directement du ministère de l’Intérieur et est chargée du contre-espionnage et de la lutte antiterroriste à l’intérieur de nos frontières.

– La Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT). Créée Dieu seul sait quand, elle dépend de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) au sein de la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) du ministère de l’Intérieur. Installée dans les mêmes locaux que la DGSI, elle est manifestement chargée des enquêtes liées au terrorisme.

– Le Service Central du Renseignement Territorial (SCRT). Créé en 2014, il dépend de la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP) au sein de la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) du ministère de l’Intérieur. Ce service reprend manifestement les missions autrefois confiées aux Renseignement Généraux.

– La Direction du Renseignement de la Préfecture de Police de Paris (DRPP). Créée en 2008, elle fait partie de la Préfecture de Police de Paris qui est elle-même placée sous l’autorité du ministère de l’Intérieur et des cultes. Il semble qu’elle assure les mêmes missions que le SCRT mais à Paris et dans la petite couronne.

– Le Bureau de la Lutte Anti-Terroriste (BLAT). Créé en 2003, il dépend de la Sous-Direction de la Police judiciaire (SDPJ) qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, dépend de la Direction Générale de la Gendarmerie nationale (DGGN). Le BLAT intervient dans le renseignement et la répression anti-terroriste.

– La Sous-Direction de l’Anticipation Opérationnelle (SDAO). Créée en 2013, elle dépend aussi de la Direction Générale de la Gendarmerie nationale (DGGN). La SDAO est un service de renseignement qui interviendrait, si j’ai bien compris, en soutien au BLAT.

– Enfin, le Bureau du Renseignement Pénitentiaire (BRP). Créé allez savoir quand, il dépend de la Sous-Direction des Missions de la Direction de l’Administration Pénitentiaire du ministère de la Justice. Comme son le nom le suggère, le BRP est chargé des activités de renseignement dans les prisons.

 

Voilà, voilà ! Un vrai boxon administratif, même pas « chapeauté », qui forcément se marche sur les pieds des uns des autres, hors toute velléité de se glisser des peaux-de-banane sous les semelles, naturellement : Que des fonctionnaires assermentés œuvrant avec abnégation, courage et force d’âme, et une redoutable efficacité pour la protection de tous les citoyens !

Douze structures dont les missions et attributions me semblent parfois largement redondantes.

Douze structures qui ont leurs propres chaînes de commandement, leurs propres organisations, des systèmes peu ou pas partagés.

Douze structures qui « collaborent » même au-delà du nécessaire, cela va sans dire…

Ça marche tellement bien que cette organisation porte le sceau infamant des machins administratifs qui ne fonctionnent pas : Une Structure de Coordination !

Pis que ça, pas une structure mais… trois !

 

La coordination de nos efforts de renseignement est en effet assurée par :

– Le Conseil National du Renseignement (CNR). Créé en 2008 et présidé par le président de la République, il assure la coordination des six services constituant la « communauté française du renseignement » (la DGSE, la DGSI, la DRM, la DPSD, la DNRED et Tracfin).

– L’Unité de Coordination de la Lutte AntiTerroriste (UCLAT). Créée en 1984 et rattachée au cabinet du directeur général de la Police Nationale (ministère de l’Intérieur), elle est supposée coordonner la DGSI, la DGSE, le BLAT, la DNRED, le BRP et la DPSD.

– L’État-Major Opérationnel de Prévention du Terrorisme (EMOPT). Créé en 2015 et directement rattaché au ministre de l’Intérieur, qui coordonne le suivi des « personnes radicalisées » pour « s’assurer que celui-ci est bien effectif ».

Mais si !

Même avec les meilleurs spécialistes équipés des meilleurs outils, même en partant du principe que tous collaborent en mettant leur ego de côté, même en multipliant les financements et les dispositifs légaux, c’est sûr que ça ne peut pas marcher.

Même pas en rêve !

C’est d’ailleurs ce que dit la commission d’enquête parlementaire, celle dont le rapport a été enterré version « première-classe » avec palmes !

Il faut dire que les députés proposaient de « créer une agence nationale de lutte antiterroriste, rattachée directement au Premier ministre, en charge de l’analyse de la menace, de la planification stratégique et de la coordination opérationnelle. »

Un comité Théodule de plus tel qu’on pouvait se demander pourquoi ça n’existait pas déjà, puisque là, c’est pire que dans la multiplication des poissons sur les bords du Jourdain ?

Et puis il y a le fond : Tout d’abord, le renseignement de proximité a été le maillon faible de la grande réforme de « Bling-bling » dans sa tête (le bien-nommé), qui a abouti à la création de l’actuelle Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), issue de la fusion de la Direction de la Surveillance du Territoire et des Renseignements Généraux.

Les missions des RG dites en milieu ouvert (suivi des cités, des conflits sociaux…) ont été externalisées au sein d’une sous-direction de la police, qui porte le nom de Service central de renseignement territorial (SCRT), aux effectifs insuffisants.

Du coup, le fossé s’est creusé entre la DGSI et le SCRT, qui permet pourtant de détecter les premiers signes de radicalisation dans les quartiers sensibles.

Et encore, le SCRT a vu ses effectifs passer de 1.622 agents en 2008 à 2.350 aujourd’hui. Il ne s’occupait que d’une centaine d’individus « radicalisés » il y a deux ans, il en compte désormais environ 3.600.

Mais il laisse les plus dangereux (au nombre de 2.000) à la DGSI selon une répartition des tâches plus claires qu’auparavant.

Sauf que le SCRT doit aussi cohabiter avec deux autres entités territoriales : La Sous-direction de l’anticipation opérationnelle (540 analystes), créée en 2013 au sein de la gendarmerie, dont le rapport du député déplore qu’elle soit « encore trop absente des locaux de la DGSI » et la Direction du renseignement de la préfecture de Paris (DRPP), sorte d’État dans l’État, peu impacté par les réformes. 

Le rapporteur « soce » « Seb-Pierre-Sainte » prône d’ailleurs la création d’une seule direction générale du renseignement territorial, regroupant le SCRT, la SDAO et certaines missions de la DRPP. 

Autre faille béante pointée par le rapport : Les services pénitentiaires, qui n'ont fait leur entrée dans la « communauté du renseignement » que le mois dernier, après un an de tergiversations dues aux réticences de « T’oubliera », l’ex-Garde des Sceaux, merci à elle !

Attention les yeux : Le service mobilise aujourd’hui 114 agents en équivalents temps-plein, pour 189 prisons et 68.000 détenus !

« Si les renforcements en effectifs déployés depuis un an vont permettre de professionnaliser ces services, ils ne constituent pas encore le « saut capacitaire » que la délégation parlementaire au renseignement appelait déjà de ses vœux dès 2014 », remarque poliment le rapport…

Celui-ci pointe ainsi le manque persistant de coordination globale des services, symbolisée par l’absence de fichier consolidé des individus dangereux.

« Tout au long de ses investigations, la commission d’enquête a éprouvé de grandes difficultés pour obtenir le nombre d’individus, identifiés comme représentant une menace pour la sécurité nationale, faisant l’objet d’un suivi de la part de l’ensemble des services en charge de la lutte antiterroriste. »

À l’ère des datas, ça fait un peu tache…

La Commission appelle donc à la création d’une base de données commune tout en notant quand même des progrès notables dans le partage d’informations : « Avec la création de la cellule Allat en juin 2015, qui regroupe des officiers de liaison des différents services sous la houlette d'un commissaire de la DGSI, les infos circulent beaucoup mieux, c’est une vraie révolution », en dit le chef de l’un des services concerné.

Mais ces efforts restent largement insuffisants et le rapport s’inquiète de la multiplication intempestive des structures. Ainsi, l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), placée au sein de la police, était déjà censée permettre d’unifier les efforts de tous les ministères…

« Les réunions de l’Uclat ne m’ont jamais servi à rien », balance, lapidaire, un des participants. Et comme si cela ne suffisait pas, le ministre s’était adjoint une nouvelle cellule resserrée : L’état-major opérationnel de prévention du terrorisme (EMOPT) !

En réponse aux attentes, rappelez-vous que le « Capitaine-de-pédalo-à-la-frais-des-bois » a veillé à ne parler que des veilles recettes au lendemain de l’attentat du 14 juillet à Nice : Augmenter les frappes, prolonger l’État d’urgence et le déploiement de la force Sentinelle, etc.

Trois propositions qui ont montré leur inanité dans l’instant : On a bien vu par exemple que la force Sentinelle n’avait même pas eu le droit d’intervenir au Bataclan…

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’auteur de l’attentat de Nice n’était pas fiché pour terrorisme et même pas pour « radicalisation » soudaine…

L’enquête parlementaire a montré que les auteurs des attentats du 13 Novembre étaient tous connus des services de police et par la justice, et que personne ne les a empêché de passer à l'action…

Et le mode opératoire d’un camion jeté à pleine vitesse contre une foule rassemblée, ça évoque quoi aux autorités ?

Le patron de la DGSI, en aurait dit qu’il va y avoir des attentats avec des voitures piégés.

On l’attendait à Calvi, souvenez-vous, à l’occasion la clôture de son festival « Calvi on the rocks », mais d’autres voix en disent que c’était à Cannes…

Résultat, le « garde des sots », s’est résigné au début de l’été à revoir les rapporteurs et le rendez-vous doit toujours ne se tenir qu’en ce mois septembre, malgré les urgences. 

La proposition phare à l’ordre du jour sera surtout de créer cette « grande agence nationale de lutte antiterroriste », rattachée à Matignon, sur le modèle américain. Elle serait chargée de gérer la base de données commune, de l’analyse globale de la menace et de la planification stratégique.

« Elle regrouperait en son sein des spécialistes issus à la fois de la fonction publique, des services de renseignement et du monde académique ».

Les universitaires sont ainsi peu impliqués chez nous…

Le ministre de l’intérieur, de la sécurité et des cultes reconnaît qu’il faudrait une plus grande centralisation. Selon Le Monde, il s’est ainsi montré favorable au renforcement du rôle du coordonnateur national du renseignement, très puissant aux États-Unis.

Mais entre-deux, les « cultes » se sont réunis pour envisager un « discours anti-Djihad », une transparence des financements des mosquées par des puissances étrangères, la création de centres et cursus universitaires obligatoires pour devenir Imam.

Vous l’ai-je déjà dit ?

Oui, c’était le 3 août dernier (et encore auparavant d’ailleurs), vous pouvez vérifier : Le terrorisme-islamique n’a rien à voir avec l’islam.

C’est juste une récupération « politique » du Califat et le fait de quelques « désocialisés » de nos zones de non-droit, de nos ghettos-déscolarisés.

Et il me semble, sauf erreur ou omission de ma part, que cette réalité n’est toujours pas prise vraiment en compte : C’est vous dire si je fulmine…

Autrement dit, il ne s’est rien passé d’utile cet été pour la protection de vos chérubins (et accessoirement de vous-même) !

Merci qui ?

Mais aux autistes que vous avez portés au pouvoir en 2012, tiens donc…

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/09/lete-passe.html

 


Guerre du Golfe : lettre à Gilbert COLLARD

 

Encore un rappel !...

 

Le 08 septembre 2016

 

 Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Gilbert COLLARD

Député du Gard

Assemblée Nationale

126 Rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Député,

 

       Vous avez posé à Monsieur le Ministre de la Défense la question suivante (Question N° 93652 du 01/03/2016) : « M. Gilbert Collard attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités versées à la France pour son intervention dans la guerre du Golfe de 1991 par le Koweït, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite. Ces indemnités étatiques auraient été versées directement à la République française. Elles sont retracées dans la comptabilité des États concernés, et l'une d'entre elles au moins a fait l'objet d'une communication officielle. Les forces de la coalition auraient reçu au total la somme de 84 milliards de dollars. Il souhaiterait connaître la quote part reçue par la France ainsi que la date de son enregistrement dans les comptes publics ou sur un budget privé. Il souhaiterait également savoir selon quelles modalités ces fonds seraient pour partie au moins réalloués aux soldats des unités combattantes, notamment aux militaires souffrant de symptômes post traumatiques depuis la guerre du Golfe de 1991 ».

      La réponse parue au JO le 03/05/2016 est la suivante : « Le ministère de la défense ne dispose d'aucun élément ni d'aucune information permettant d'établir que la France aurait perçu des sommes, versées par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre attribuées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991. Par ailleurs, il est à noter que les militaires ayant pris part à ce conflit ont pu bénéficier, à leur demande et avant le soixantième jour suivant leur retour sur leur lieu d'affectation, d'un dépistage médical portant sur les risques sanitaires spécifiques auxquels ils étaient susceptibles d'avoir été exposés, ainsi que d'un entretien psychologique.

(…) ».

Le ministère de la Défense n’a vraiment pas poussé loin ses enquêtes.

Vous avez eu droit à la même réponse que celles faite aux sept autres députés qui ont posé la même question relative à la disparition des indemnités de la guerre du Golfe :« Il n’y a rien à voir » !...

Vous trouverez quelques-unes des interventions des députés sur cette affaire dans le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet » (page 108) que vous trouverez avec la présente.

Votre intervention sera incluse dans la prochaine édition.

Quant aux problèmes de santé relatifs au « Syndrome du Golfe », le ministre a franchement éludé surtout quand on sait les vétérans américains (plus de 150.000 soldats » sont reconnus malades de ce syndrome et indemnisés.

Alors, essayons d’apporter un peu d’information, sur les fonds détournés, à Monsieur le ministre de la Défense qui est vraiment très mal renseigné !...

Nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février 1991 en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc…

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les huit  députés qui ont écrit au ministre, dont vous-même !…

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Une véritable question de fond.

 

L’info est aussi disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

Il faut essayer de résoudre cette incertitude.

Mais, plutôt que de reposer la même question au  ministre de la Défense, dont on connaît déjà la réponse, ne faudrait-il pas mieux créer une commission d’enquête parlementaire compte-tenu que les faits sont avérés : un milliard a été donné à la France, mais lorsqu’on le cherche dans la comptabilité publique il n’y en a aucune trace !...

Il me semble que la représentation nationale devrait essayer d’en savoir plus, ou tout du moins de confirmer cette disparition, car l’affaire n’est tout de même pas mince.

En valeur actuelle, cela fait environ 2,5 milliards euros.

D’autre part, l’interrogation sur les fonds manquants donnés par l’Emir du Koweït est toujours d’actualité.

J’ouvre un aparté en vous signalant que « I-Cube » a rédigé, sur cette période de la guerre du Golfe 1991, le roman « Laudato si… » (Loué sois-tu…).

Vous trouverez avec ce courrier une copie du chapitre XV de ce roman qui retrace notamment, d’une façon romanesque, l’évacuation d’une partie des 48 milliards $ déposés à la banque Centrale du Koweït et au Palais de l’Emir lors de l’invasion irakienne d’août 1990.

Bien sûr, ce texte est romancé et la réalité ne peut être que différente, mais c’est un bon point de départ pour imaginer que les 40 milliards $ jamais retrouvés du Trésor royal koweïtien ne sont pas perdus pour tout le monde.

En valeur actuelle, cela représente 100 milliards d’euros.

Quels sont les bénéficiaires ?...

Vraisemblablement pas la France (mis à part un milliard $ qui est tout simplement le Don de l’Emir à notre pays)…

Je vous recommande aussi la lecture des deux précédents chapitres et les suivants (http://flibustier20260.blogspot.fr/).

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Charles Gave

 

Mes lectures d’estives

 

En fait, je n’ai pas eu trop le temps de lire entre deux quarts et quelques escales locales cet été.

J’avais bien pris avec moi un traité de droit douanier et quelques bouquins d’analyses financières axés sur les marchés financiers (j’ai du mal à y voir clair : C’est de la « formation-continue »…) mais je les ai laissés de côté pour replonger dans des « Hercules Poirot », y chercher un peu d’inspiration pour les prochaines « Enquêtes de Charlotte » : Titre provisoire, « Cherche Charlotte désespérément » (en contrepoint de « Recherche Suzanne désespérément » avec Rosanna Arquette, que j’adore et Madonna), si je parviens à introduire la notion de « Charlotte Intelligence & Security Agency », « CISA » pour ne pas faire CIA, dans l’actuel roman en ligne (Laudato si…).

Rappelons que l’exposé de l’opus en cours, actuellement mis en ligne n’est pas terminé d’être écrit, vous fais-je remarquer, que déjà le suivant se profile !

Du grand n’importe quoi…

De fil en aiguille, je suis donc tombé sur « Des lions menés par des ânes » (éditions Robert Laffont – 2003) de Charles Gave.

Charles Gave, c’est un économiste-entrepreneur Gaulois, né en septembre 43, plutôt « libéral-avancé », pas très « nobélisable », quoi.

Diplômé de gestion et d'économie de l'université de Toulouse et de l'Institut d'études politiques de Toulouse (promotion 1967), il part à Binghamton pour obtenir un MBA de finance et gestion.

Bien sûr, il y rencontre Milton Friedman avec qui il entretiendra une correspondance. Friedman a d'ailleurs préfacé son premier livre en « francilien-natif », celui que j’ai lu.

Il commence sa carrière comme analyste financier dans une banque d’investissement gauloise et crée en 1973 l'entreprise « Cegogest », spécialisée en recherche économique.

En 1986, il est cofondateur de Cursitor-Eaton Asset Management à Londres, où il résidait depuis 1981. La société est vendue 14 ans plus tard à Alliance Capital.

Atteint du virus de la création d’entreprise, un peu plus tard, il fonde « Gavekal » à Hong Kong en 2001, avec Anatole Kaletsky et son fils, une société de recherche et de conseil en gestion de portefeuille, qu'il préside toujours aujourd'hui.

« Gavekal » conseille 800 institutions dans le monde et c’est à cette occasion que j’en entends parler par « mon Boss-à-moi », le Monégasque : Tout le monde connaît tout le monde, dans ce milieu-là…

Mais le plus intéressant, c’est qu’il est président du think tank libéral « Institut des Libertés», sur le site duquel il publie une chronique hebdomadaire, tout en étant administrateur chez « Scor », le réassureur.

Charles Gave est l'auteur de cinq ouvrages de vulgarisation économique. Dans ses prises de position, il prône une diminution du poids de l'État.

Là, j’aime bien…

Et quand j’ai pu avoir quelques connexions internet – ce qui n’a pas été le cas tout le temps dans mes pérégrinations ensoleillées – il se fait l’apôtre d’un libéralisme, un vrai et pas seulement celui de « nos autistes-politiques » qui se bagarrent pour une primaire (dont il me semble que le sort sera réglé le soir de l’élection américaine de début Novembre : On y reviendra pour que je vous explique pour quelle raison…).

Lui, il prend le problème par un autre bout, mais, avant d'y venir, il faut se rappeler de son premier essai que j’ai donc lu en version originale, paru il y a quinze ans, et dans lequel il développe sa théorie d'une « évidence accablante », celle du « cercle vicieux français » : «Plus la part de l'État dans l'économie est forte, plus la croissance est faible. Plus la croissance est faible, plus le chômage monte. Plus le chômage monte, plus les dépenses de l'État augmentent et plus la croissance est faible… Un cercle vicieux dans toute son horreur ! »

Ça peut paraître caricatural, mais c’est pourtant ce que je constate de mon côté depuis des décennies, d’autant que dans des pays de types européens où la part de l’État dans l’économie a tendance à se dissiper, les résultats sont inversement meilleurs sur la plan macro-économique.

Ce ne sont que des constats de pur-fait que tout à chacun peut encore faire de nos jours, hors les « autistes » et les « trisomiques », naturellement.

Et Gave d’ajouter pour commencer à expliquer le mécanisme : « La France n'est plus aujourd'hui en démocratie, mais un pays en coupe réglée sous le joug d'une écrasante technocratie (…). Les technocrates au pouvoir et leur idéologie SONT le problème et attendre d'eux la solution est hilarant. Cela revient à confier la clé de sa cave à vins à un sommelier alcoolique. »

On ne dit pas autre chose jusqu’à ici-même…

Il observe d’ailleurs que « les entrepreneurs français sont comme le tiers état en 1789. Ils portent sur leur dos la noblesse (le système politique) et le clergé (le système syndical) et la France en crève. Rien ne peut empêcher un pays de se suicider. Nous sommes sur la bonne voie. »

Depuis 15 ans, on ne peut pas vraiment dire que les faits l’ont contredit…

En creusant « un peu », on constate qu’il réfléchit sur cette question du suicide économique du pays, depuis plus récemment.

Sans chercher à être exhaustif, il nous propose quelques réformes simples et audacieuses, après avoir égratigné au passage ces « candidats à la primaire, atteints d'une amnésie rétrograde, eux qui ont tous été au pouvoir à un moment ou à un autre (…) et dont les changements qu'ils ont apportés ont toujours été désastreux ».

C’est également ce que je souligne régulièrement, que ce soit pour le « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » ou « Bling-bling » et « Fifi-le-déchu »…

Mais c’est valable aussi pour « Juppette », même si là, il y a prescription.

Et il propose des réformes qui « sont faciles à faire, ne coûteraient rien et pourraient changer bien des choses ».

 

1 – « Rendre les fonctionnaires inéligibles », sauf s'ils démissionnent pour toujours de la fonction publique (et sauf, à mon sens, à repasser les concours externes), ce qui est le cas aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en Suisse, dans les trois plus vieilles démocraties du monde.

Là, je m’étonne moi-même : C’est exactement une de mes anciennes propositions, toujours d’actualité (avec le tirage au sort des membres de la « Haute assemblée », le Sénat, où là, ils ne seraient pas obligés de démissionner).

Lui de remarquer qu’actuellement, « pour un fonctionnaire qui se présente à une élection, c'est pile je gagne, et face je ne perds pas ».

Du coup, entre la moitié et les deux tiers des députés sont fonctionnaires, « ce qui rend notre pays irréformable puisque réformer la France, c'est réformer son État et qu'on ne peut pas demander à nos héros de se tirer une balle dans le pied ».

On peut en convenir largement…

 

2 – « Limiter à une seule le nombre des retraites des fonctionnaires », payées par vos impôts, pour empêcher certains de cumuler des retraites de maire, député, ministre et président de conseil général ou régional, sans compter, pour certains autres, des retraites à taux plein de professeur (« Air-Eau ») ou de juriste à la Cour des comptes (« Le Chi », le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois »), des métiers qu'ils ont à peine exercés et seulement à leurs débuts.

À mon sens, pas seulement : Il s’agirait aussi de remettre le niveau des rémunérations, cumulées ou non, autour d’un plafond proche du revenu médian des populations ainsi administrées…

Et on en est loin, ma foi !

 

3 – En cas de retraites cumulatives payées par vos impôts, il faudrait calculer la valeur actualisée de toutes ces retraites afin que, « dans un esprit de justice fiscale », nos élus paient l'ISF sur ces sommes actualisées.

Ce n’est pas un dogme et pourrait bien être inutile après le point précédent, mais seulement « un calcul ».

En prenant l'exemple d'un entrepreneur qui vit des dividendes que lui verse son entreprise et qui doit financer entièrement sa retraite, il lui faut posséder un capital très important, de 10 ou 20 millions d'euros minimum, pour dégager des intérêts suffisants afin de pouvoir toucher une retraite comparable à celle de nos élus cumulards, sachant que, pour ces derniers, leurs retraites bénéficient de la garantie de l'État et qu'elles sont indexées, ce qui n'est pas le cas dans le privé !

En bref, une simple mesure d’équité…

 

4 – Un homme politique au sommet de l'État doit avoir un casier judiciaire absolument vierge !

Là, je veux.

Lui, il remarque qu’en « Gauloisie-juridique », nul ne peut être officier dans l'armée, gendarme ou juge s'il a un casier. Ce devrait être également le cas d'un président de la République ou d'un Premier ministre.

Perso, j’étendrai la mesure à tout élu, à n’importe quelle charge ou fonction publique : Les voyous, même de la route, n’ont rien à faire à prétendre gouverner autrui avec le pognon d’autrui (hors les sénateurs s’ils sont tirés au sort…).

 

5 – Une loi devrait obliger les hommes publics à une vraie transparence, a fortioriconcernant leurs liens avec des clubs d'influence ou des groupes de pression.

Charles Gave prend l'exemple de « Caca-zut-hack » : S'il est « tombé », dit-il, « ce n'est certes pas à cause du zèle des autorités françaises, c'est parce que les autorités suisses avaient décidé de faire plonger ce Tartuffe qui n'arrêtait pas de leur donner des leçons de morale » !

C’est vrai que « L’Ordre du Tartuffe » a disparu faute d’animateurs, mais cet « élu » aurait sûrement gagné une mention toute particulière…

Pour lui, c'est à ce moment-là seulement, dans un entrefilet d'un journal, qu'on a appris que le Grand-Orient l'avait rayé de ses cadres.

« Honnêtement, je me contrefous de savoir qui est ou qui n'est pas membre de ces organisations. En revanche, en tant que citoyen, j'ai le droit de savoir si M. Ayrault faisait partie de la même organisation, ou M. Valls ou Mme Taubira ou M. Hollande. Ce manque de zèle que chacun a pu constater dans la sordide affaire Cahuzac est-il dû à l'incompétence de nos magistrats ou au fait que M. Cahuzac avait des amis qui pouvaient bloquer le dossier ? »

Une vraie transparence « assainirait considérablement l'atmosphère dans notre système politique, nos tribunaux, nos commissariats ou nos médias ».

Pépère, là, il n’est pas arrivé, parce que les « frangins-trois-points », ils ont investi depuis belle lurette toutes les sphères du pouvoir politique et médiatique, tel que ce n’est plus un réseau, mais une véritable colonie-bananière (et fromagère).

Dire qu’on leur doit la Déclaration des droits de l’homme et le fait que « mon pays » (celui que j’aime tant…) en est depuis la patrie…

 

6 – « Supprimer la notion même de syndicats représentatifs dans le monde du travail. »

Les syndicats officiels jouissent d'un monopole contraire à la liberté d'association et de candidature constate-t-il, et sont les seules institutions dans notre République à recevoir des subventions étatiques sans jamais être auditées, ne serait-ce que par la Cour des comptes.

Bon, là, il retarde : C’est en train de changer.

« La seule chose qui donne un caractère représentatif à un élu, c'est que l'élection ait été libre. Nous en sommes loin, très loin. »

Là, on peut dire que ça tombe sous le sens, à moins de vivre en dictature d’état-d’urgence généralisé.

Notez que nous y sommes encore pour un moment…

 

7 – Enfin, « la dernière des réformes qui ne coûterait rien et pourrait rapporter gros consisterait à sortir l'État de tout ce qui concerne l'information ou la culture ».

Il propose de « supprimer toutes les subventions, toutes les radios et les chaînes d'information d'État et tous les avantages fiscaux dont bénéficient les journalistes et les journaux ».

Une vraie mafia qui défend ses prébendes avec une vigilance sourcilleuse…

Il ajoute à cela « la suppression du ministère de la Culture et du service de Matignon chargé de distribuer des enveloppes à certains journaux ».

Fort drôle : C’est là que les « frangins-trois-points » restent les meilleurs pour vivre avec « l’argent des autres », tels des rapaces et parasites vampirisant le « denier pue-blik » sans ni émotions ni limites !

Faudrait qu’il se réveille le grand-homme.

Eh bien figurez-vous, que je ne savais pas que j’étais aussi « libéral-avancé » que ça.

Je vais enfin pouvoir commencer mon travail « sur moi-même » quant à dessiner une esquisse de programme politique pour mon pays…

Si j’en ai le temps, si je reviens d’exil, si ça peut servir à quelque-chose pour « ma nichée ».

Ce qui est moins certain…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/09/charles-gave.html

 


Guerre du Golfe : lettre à Philippe MEUNIER, député du Rhône

 

Encore une relance...

 

Le 1er septembre 2016

 Monsieur Jean-Charles DUBOC

2, rue de la Gaieté

76540 SAINT-PIERRE-EN-PORT

à

Monsieur Philippe MEUNIER

Député du Rhône

Assemblée Nationale

126 Rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Député,

Vous êtes intervenu le 15/03/2016 (Question N° 94071) auprès du ministre de la défense : « Philippe Meunier appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweït en 1991 dans le cadre de la guerre du Golfe. Par un communiqué de presse du 25 février 1991, le ministère des affaires étrangères faisait part de l'annonce, par l'émir du Koweït, d'un don de un milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe. Aussi, il lui demande si cette somme a bien été versée à la France et souhaite connaître, si cela est le cas, l'utilisation qui en a été faite. »

La réponse du ministre (19/04/2016) est la suivante : « Le ministère de la défense ne dispose d'aucun élément ni d'aucune information permettant d'établir que la France aurait perçu des sommes, versées par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre attribuées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

Le ministère de la Défense n’a vraiment pas poussé loin ses enquêtes.

Vous avez eu droit à la même réponse que celles faite aux six autres députés qui ont posé la même question !...

Vous trouverez quelques-unes des interventions des députés sur cette affaire dans le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet » (page 108) que vous trouverez avec la présente.

Alors, essayons d’apporter un peu d’information à Monsieur le ministre de la Défense qui est vraiment mal renseigné !...

Nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

 

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février 1991 en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc…

 

L’info est disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les sept députés qui ont écrit au ministre, dont vous-même !…

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Une véritable question de fond.

Il faut essayer de résoudre cette incertitude.

 

Mais, plutôt que de reposer la même question au  ministre de la Défense, dont on connaît déjà la réponse, ne faudrait-il pas mieux créer une commission d’enquête parlementaire compte-tenu que les faits sont avérés : un milliard a été donné à la France, mais lorsqu’on le cherche dans la comptabilité publique il n’y en a aucune trace !...

Il me semble que la représentation nationale devrait essayer d’en savoir plus, ou tout du moins de confirmer cette disparition, car l’affaire n’est tout de même pas mince.

En valeur actuelle, cela fait environ 2,5 milliards euros.

 

D’autre part, l’interrogation sur les fonds manquants donnés par l’Emir du Koweït est toujours d’actualité.

J’ouvre un aparté en vous signalant que « I-Cube » a rédigé, sur cette période de la guerre du Golfe 1991, le roman « Laudato si… » (Loué sois-tu…).

Vous trouverez avec ce courrier une copie du chapitre XV de ce roman qui retrace notamment, d’une façon romanesque, l’évacuation d’une partie des 48 milliards $ déposés à la banque Centrale du Koweït et au Palais de l’Emir lors de l’invasion irakienne d’août 1990.

Bien sûr, ce texte est romancé et la réalité ne peut être que différente, mais c’est un bon point de départ pour imaginer que les 40 milliards $ jamais retrouvés du Trésor royal koweïtien ne sont pas perdus pour tout le monde.

En valeur actuelle, cela représente 100 milliards d’euros.

Quels sont les bénéficiaires ?...

Vraisemblablement pas la France (mis à part un milliard $ qui est tout simplement le Don de l’Emir à notre pays)…

Je vous recommande aussi la lecture des deux précédents chapitres et les suivants (http://flibustier20260.blogspot.fr/).

 

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Guerre du Golfe : lettre à Jean LASSALLE, Député des Pyrénées-Atlantiques

 

Relance...

 

Le 29 août 2016

 

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Jean LASSALLE

Député des Pyrénées-Atlantiques

Assemblée Nationale

126 Rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Député,

Par courrier du 24 mars 2016, vous m’informez que vous avez écrit une énième question à Monsieur Jean-Yves LE DRIAN au sujet de l’absence de trace d’indemnités relatives à la guerre du Golfe 1991.

Vous faites partie des sept députés qui ont posé une question semblable au ministre de la Défense, au ministre des Finances et des comptes publics, et qui ont toujours obtenu une réponse du genre : « Le ministère de la défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Emirats Arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991… ».

A chaque fois les députés ont eu droit à une réponse pour le moins hasardeuse et je me suis permis d’inclure votre avis dans le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet » (page 115) que vous trouverez avec la présente.

Nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février 1991 en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc…

L’info est disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les sept députés qui ont écrit au ministre, dont vous-même !…

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Une véritable question de fond.

L’interrogation sur les fonds manquants donnés par l’Emir du Koweït est toujours d’actualité, mais serait-ce judicieux de reposer une question au gouvernement qui s’entête avec toujours la même réponse ?...

Car, plutôt que de reposer la même question, dont on connaît déjà la réponse, ne faudrait-il pas mieux créer, comme vous le proposez, une commission d’enquête parlementaire compte-tenu que les faits sont avérés : un milliard a été donné à la France, mais lorsqu’on le cherche dans la comptabilité publique il n’y en a aucune trace !...

Il me semble que la représentation nationale devrait essayer d’en savoir plus, ou tout du moins de confirmer cette disparition, car l’affaire n’est tout de même pas mince.

En valeur actuelle, cela fait environ 2,5 milliards euros.

« I-Cube » a rédigé, sur cette période de la guerre du Golfe 1991, le roman « Laudato si… » (Loué sois-tu…), et vous trouverez avec ce courrier une copie du chapitre XV de ce roman qui retrace notamment, d’une façon romanesque, l’évacuation d’une partie des 48 milliards $ déposés à la banque Centrale du Koweït et au Palais de l’Emir lors de l’invasion irakienne d’août 1990.

Je vous recommande aussi la lecture des deux précédents chapitres et les suivants (http://flibustier20260.blogspot.fr/).

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

Jean-Charles DUBOC

 


Guerre du Golfe : lettre à Nicolas D’HUICQ, député de l’Aube

 

Toujours la même réponse...

 

Le 29 août 2016

 

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Nicolas DHUICQ

Député de l’Aube

Assemblée Nationale

126 Rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Député,

 

Vous êtes intervenu le 1er mars dernier auprès de Monsieur le ministre des finances et des comptes publics (question N° 93653) « sur l'attribution à la France d'indemnités de la guerre du Golfe de 1991 qui auraient été versées par le Koweït et d'autres pays du Golfe et qui auraient représenté plusieurs milliards de dollars. Il souhaiterait savoir si cette somme a bien été versée à la France et le cas échéant, l'utilisation qui en été faite ».

La réponse est la même que celles faites aux six autres députés qui ont fait posé la même question « Le ministère de la défense ne dispose d'aucun élément ni d'aucune information permettant d'établir que la France aurait perçu des sommes, versées par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre attribuées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 »…

La réponse est pour le moins hasardeuse et je me suis permis de l’inclure dans le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet » (page 114) que vous trouverez avec la présente.

 

Nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février 1991 en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc…

 

L’info est disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les sept députés qui ont écrit au ministre, dont vous-même !…

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Une véritable question de fond.

 

L’interrogation sur les fonds manquants donnés par l’Emir du Koweït est toujours d’actualité, mais serait-ce judicieux de reposer une question au gouvernement qui s’entête avec toujours la même réponse ?...

Car, plutôt que de reposer la même question, dont on connaît déjà la réponse, ne faudrait-il pas mieux créer une commission d’enquête parlementaire compte-tenu que les faits sont avérés : un milliard a été donné à la France, mais lorsqu’on le cherche dans la comptabilité publique il n’y en a aucune trace !...

Il me semble que la représentation nationale devrait essayer d’en savoir plus, ou tout du moins de confirmer cette disparition, car l’affaire n’est tout de même pas mince.

En valeur actuelle, cela fait environ 2,5 milliards euros.

 

« I-Cube » a rédigé, sur cette période de la guerre du Golfe 1991, le roman « Laudato si… » (Loué sois-tu…), et vous trouverez avec ce courrier une copie du chapitre XV de ce roman qui retrace notamment, d’une façon romanesque, l’évacuation d’une partie des 48 milliards $ déposés à la banque Centrale du Koweït et au Palais de l’Emir lors de l’invasion irakienne d’août 1990.

Je vous recommande aussi la lecture des deux précédents chapitres et les suivants (http://flibustier20260.blogspot.fr/).

(….)

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC