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août 2016

Guerre du Golfe : lettre à Michel VOISIN, député de l’Ain

 

Commission de la défense nationale et des forces armées du 16 février 2016

 

Le 29 août 2016

 

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Michel VOISIN

Député de l’Ain

Assemblée nationale

126 Rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Député,

Vous êtes intervenu auprès de Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, au sujet des interrogations de certains membres de la commission qui ont évoqué le fait qu’un milliard de dollars ne serait pas rentré dans les caisses de Bercy.

Compte rendu n° 35 du mardi 16 février 2016 de la séance  de 17 heures, de la commission de la défense nationale et des forces armées

— Audition de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, sur les conditions d’emploi des forces armées lorsqu’elles interviennent sur le territoire national pour protéger la population…

(…)

  1. Michel Voisin : « Certains membres de la commission ainsi que les médias ont évoqué l’opération Daguet, affirmant qu’un milliard de dollars ne serait pas rentré dans les caisses de Bercy, ou bien se serait perdu depuis. Avez-vous des précisions à nous donner sur ce point ?»

(…néant : Le ministre parle d’autre chose, mais le député revient à la charge) :

  1. Michel Voisin : « Lorsqu’on se rapporte aux archives, un communiqué de M. Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères en 1991, affirme que l’émir du Koweït a annoncé que la France bénéficierait d’un milliard de dollars de dommages de guerre pour sa participation à la guerre du Koweït.»
  2. le ministre : « L’information n’est pas parvenue au ministère de la Défense.»
  3. Michel Voisin : « Faut-il créer une commission d’enquête parlementaire pour comprendre où est passé ce milliard de dollars ?»
  4. le ministre : « Merci de m’avoir alerté sur le sujet.»

Absolument ahurissant dans une démocratie !...

Le ministre évacue la question par un remerciement !...

La réponse est pour le moins hasardeuse et je me suis permis de l’inclure dans le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet » (page 114) que vous trouverez avec la présente.

Nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février 1991 en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc…

L’info est disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les sept députés qui ont écrit au ministre, dont vous-même !…

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Une véritable question de fonds.

L’interrogation sur les fonds manquants donnés par l’Emir du Koweït est toujours d’actualité, mais est-ce judicieux de reposer une question au gouvernement qui s’entête avec toujours la même réponse ?...

Car, plutôt que de reposer la même question, dont on connaît déjà la réponse, ne faudrait-il pas mieux créer une commission d’enquête parlementaire, comme vous le proposez très justement, compte-tenu que les faits sont avérés : un milliard a été donné à la France, mais lorsqu’on le cherche dans la comptabilité publique il n’y en a aucune trace !...

Il me semble que la représentation nationale devrait essayer d’en savoir plus, ou tout du moins de confirmer cette disparition, car l’affaire n’est tout de même pas mince.

En valeur actuelle, cela fait environ 2,5 milliards euros.

« I-Cube » a rédigé, sur cette période de la guerre du Golfe 1991, le roman « Laudato si… » (Loué sois-tu…), et vous trouverez avec ce courrier une copie du chapitre XV de ce roman qui retrace notamment, d’une façon romanesque, l’évacuation d’une partie des 48 milliards $ déposés à la banque Centrale du Koweït et au Palais de l’Emir lors de l’invasion irakienne d’août 1990.

Je vous recommande aussi la lecture des deux précédents chapitres et les suivants (http://flibustier20260.blogspot.fr/).

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Guerre du Golfe : lettre à Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin

Le 26 août 2016

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Patrick HETZEL

Député du Bas-Rhin

Assemblée nationale

126 Rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Député,

Vous m’avez fait part de la question n° 88412 que vous avez posée  au ministre de la défense au sujet des sommes perçues par l’État français à la suite de la guerre du Golfe de 1991, et je vous en remercie de nouveau très sincèrement.

La réponse a été : « « Le ministère de la défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Emirats Arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

La réponse est pour le moins hasardeuse…

Nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc…

L’info est disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

Capture écran Emir Koweït

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les sept députés qui ont écrit au ministre, dont vous-même !…

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Vous trouverez les questions posées au gouvernement à ce sujet dans la nouvelle édition du livre ci-joint « Les Milliards disparus de la Division Daguet » (pages 108 à 118).

L’interrogation sur les fonds manquants donnés par l’Emir du Koweït est toujours d’actualité, mais est-ce judicieux de reposer une question au gouvernement qui s’entête avec toujours la même réponse !...

Car, plutôt que de reposer la même question, dont on connaît déjà la réponse, ne faudrait-il pas mieux créer une « commission d’enquête parlementaire » compte-tenu que les faits sont avérés : un milliard a été donné à la France, mais lorsqu’on le cherche dans la comptabilité publique il n’y en a aucune trace !...

Il me semble que la représentation nationale devrait essayer d’en savoir plus, ou tout du moins de confirmer cette disparition, car l’affaire n’est tout de même pas mince.

En valeur actuelle, cela fait environ 2,5 milliards euros.

« I-Cube » a rédigé, sur cette période de la guerre du Golfe 1991, le roman « Laudato si… » (Loué sois-tu…), et vous trouverez avec ce courrier une copie du chapitre XV de ce roman qui retrace notamment, d’une façon romanesque, l’évacuation d’une partie des 48 milliards $ déposés à la banque Centrale du Koweït et au Palais de l’Emir lors de l’invasion irakienne d’août 1990.

Je vous recommande aussi la lecture des deux précédents chapitres et les suivants (http://flibustier20260.blogspot.fr/).

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

Jean-Charles DUBOC

 


Guerre du Golfe : lettre à Nicolas DUPONT-AIGNAN

 

Nouveau courrier à NDA!...

 

Le 25 août 2016

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Nicolas DUPONT-AIGNAN

Député de l’Essonne

Assemblée nationale

126 Rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Député,

 

Par courrier du 2 septembre 2015, vous m’avez fait part de la question que vous avez posée au ministre de la défense au sujet des sommes perçues par l’État français à la suite de la guerre du Golfe de 1991, au titre des dommages civils et militaires des Forces de la Coalition, et je vous en remercie de nouveau très sincèrement.

Nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays. Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

Cette information obligera l’ancien ministre de la défense, démissionnaire, à définitivement se taire : il n’y a plus de détournement ni de vol de l’État Koweïtien.

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc.

L’info est disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

Capture écran Emir Koweït

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les sept députés qui ont écrit au ministre, dont vous-même !…

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Vous trouverez les questions posées au gouvernement dans la nouvelle édition du livre ci-joint « Les Milliards disparus de la Division Daguet » (pages 108 à 118).

Cette question au sujet des fonds manquants donnés par l’Emir du Koweït est toujours d’actualité mais est-ce judicieux de reposer une question au gouvernement qui s’entête avec toujours la même réponse : « Le ministère de la défense ne dispose d'aucun élément ni d'aucune information permettant d'établir que la France aurait perçu des sommes, versées par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre attribuées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 » ?...

Aussi, plutôt que de reposer la même question dont on connaît déjà la réponse, ne faudrait-il pas mieux de créer une « commission d’enquête parlementaire » compte-tenu que les faits sont avérés : il manque Un milliard $ (au moins) dans la comptabilité publique !...

Vous trouverez aussi, avec ce courrier, une copie du chapitre XV du roman « Laudato si… » (Loué sois-tu) qui retrace, d’une façon romanesque, l’évacuation d’une partie des 48 milliards $ déposés à la banque Centrale du Koweït et au Palais de l’Emir lors de l’invasion irakienne de août 1990 :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/08/laudato-si-xv.html

Je vous recommande aussi la lecture des deux précédents chapitres et les suivants.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

Jean-Charles DUBOC

 

 


Guerre du Golfe : Lettre de Vincent Filimoehala à Michel Sapin

 

Un utile rappel...

 

Le : 03/08/2016

                                                  Monsieur FILIMOEHALA   Vincent

                                                  à

                                                  Monsieur Michel SAPIN

                                                  Secrétaire d’Etat chargé du Budget

                                                  Bureau des Cabinets

                                                  TELEDOC 181

                                                  139, rue de Bercy

                                                  75572 PARIS CEDEX 12

Transmise par la voie hiérarchie.

OBJET : « Indemnités de la guerre du Golfe 91 »

Sous vos références : FCP/2016/20019

Lettre du 04/04/2016.

                                   

Monsieur le Ministre,

 

         Dans le cadre de ma précédente lettre en date du 04/04/2016 sous les références FCP/2016/20019, que j’ai l’honneur de vous informer qu’a ce jour qu’aucune nouvelle ne m’était donnée suite a ma requête transmise par vos services à la direction du « Trésor Public »  et aux archives SG SIRCOM et service Bancaire.

         C’est en joignant par téléphone a deux reprises votre cabinet de Bercy, et en mentionnant bien soigneusement les références du dossier, que l’on me fait savoir d’un premier temps qu’aucune transmission d’ordre avait été faite entre Bercy et la direction du « Trésor Public » comme me l’a confirmé une enquêtrice des archives bancaires par téléphone au n°(01.44.87.19.26).  Puis, je me permets de me retourner vers le cabinet cette fois de Bercy, ou là on me demande d’adresser  une nouvelle lettre  au ministre des finances et surtout d’expliquer ce dysfonctionnement au n°(01.53.18……).

        Voici, plus de quatre mois que j’espérais  bien évidemment avoir une réponse professionnelle et a la hauteur de mes attentes, sauf ! Qu’il en est tout le contraire voir décourageante pour ma part.

     Aussi, puis-je me permettre de vous rappeler la portée de ma requête qui en passant par le président de l’Assemblée Nationale (M. Claude BARTOLONE) par la lettre en date du (22/03/2016) que j’ai joints une copie et d’autre part sur mes nombreux courriers adressés aux députés élus de l’hémicycle soucieux d’avoir une réponse, dont déjà bon nombreux d’entre eux ont d’or est déjà questionné le gouvernement via la question écrite à l’Assemblée Nationale  sur « les indemnités de la guerre du Golfe 91 » provoqué par les nombreux vétérans de ce conflit et un livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » auteur : (M. Jean-Charles DUBOC) les interpellent tous.

      Je ne vous cache pas ma déception énorme ! Mais, que je tiens à vous renouveler ma confiance sincère et en espérant que des mesures seront prises plus sérieusement et dans le but de m’apporter des éléments auquel ils me sont importants pour la suite de mes réclamations.

      Dans l’attente de vous lire ou d’être mise en relation avec l’un des personnels de vos services  des « Archives Numériques » de l’Etat, que je tiens à vous  renouveler tous mes remerciements pour toute l’attention apportée a mon égard.

           Daignez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon profond respect.

FILIMOEHALA Vincent

 

Copies à :

  1. M. Claude BARTOLONE (Président de l’Assemblée Nationale)
  2. le Président d’AVIGOLFE
  3. Avocat d’Avigolfe.

Notre « Ami-râle » écrit à son Président de région…

 

La Normandie-réunie…

 

Et moi je ferme cet après-midi pour rejoindre Portoferraio, pour une « brève » césure estivale d’un peu plus d’un mois, loin de tout : Prendre un bain de mer à mâtine, en principe dans une eau claire et fraîche, je ne vous raconte pas le plaisir qui m’attend !

Si… si durant 4 heures de route, aucun obstacle ne vient percuter mon « tas-de-boue-à-roulettes », bien sûr.

Il n’empêche, notre « ami-râle » m’a encore surpris : Il écrit à « Herr-Vais-Mort-rein »plaidant pour son projet de « Grand-Clipper normand » et, avec son autorisation, je reprends une partie de son courrier pour vous faire comprendre tout l’indispensable intérêt que ça représente pour « mon pays » (celui que j’aime tant…)

Nous avons passé une partie de la semaine à épiloguer sur les attentats qui secouent la planète, où quelques « fêlés » du neurone versent dans l’horreur indicible.

J’ai tenté de vous montrer que n’avons pas les bonnes réponses, parce que nous avons laissé pourrir une situation de « Grand renoncement » dans nos ékoles, collèges et même lycées et universités : Plus aucune des « valeurs » fondamentales de notre civilisation-occidentale (mais bon, même l’Orient y souscrit jusqu’au-delà de l’immensité du Pacifique…) n’est enseigné dans le cadre de l’ékole-obligatoire.

Que dis-je ? Non seulement elles ne sont pas enseignées, mais elles ne sont même pas effleurées ni encore moins présentées à tous ces futurs citoyens que sont nos gosses (les vôtres aussi, notez bien), mais en plus elles sont vertement critiquées par au moins deux générations d’instituteurs et « professeurs des ékoles » : Non seulement ils n’apprennent plus ni à lire, ni à écrire ni à compter, mais ils sont « assignés » par les pouvoirs politiques et les théories fumeuses des « pédagogues » à œuvrer à l’équilibre psychologique et l’ouverture d’esprit des chères « têtes blondes » qu’il ne faut surtout pas traumatiser par une discipline, pourtant nécessaire pour un travail en groupe, un peu présente…

Et au bout du compte, nos prisons sont archipleines de « déjantés » sans foi ni loi, sans compter tous ceux qui sont remis en liberté faute de place d’accueil, ou qui sont pris en charge par des milieux spécialisés assis sur les dogmes-préconçus, même s’ils sont obsolètes.

De plus une faible frange non négligeable verse dans la violence-absolue, aveugle et suicidaire : Tout leur convient mieux que leur sort réservé dans « la norme » !

Faites-le calcul (mieux que moi) : Notre PIB va (peut-être) atteindre 2.490 milliards d’euros en 2016 (d’après le FMI de « Cri-cri-La-Garde-meurt-et-ne-se-rend-pas »).

Nous nous compterons 67 millions de « résidents » en « Gauloisie-splendide » et estivale.

Autrement dit chacun d’entre vous, jeunes, vieux, femmes, enfants, vieillards, mourants et nouveau-nés, compte donc pour 37.164 €/an de PIB, tous les ans.

En admettant que l’espérance de vie ne soit que de 70 ans, chacun de vous a créé, créera quelques 2,601 M€ de « richesses » : Le prix d’une vie, d’une seule !

En moyenne, bien sûr et en valeur 2016…

Alors on se dit qu’on doit pouvoir investir, au moins un peu, dans des solutions qui évitent les massacres inutiles, autant sur les routes que sur la promenade des anglais.

Et que c’est de la responsabilité commune, notamment à l’égard de nos devoirs incontournables envers l’avenir de chacun, donc des pouvoirs publics.

Et à ce prix-là, un seul des grands-clippers de « l’Ami-râle », ça ne vaut même pas 20 vies épargnées…

De quoi vous faire réfléchir pour ce dernier jour « d’active » (en tout cas, en ce qui me concerne).

Oui, mais pourquoi des clippers de haute-mer plutôt que d’autres solutions éprouvées ?

Eh bien, notamment parce que les « autres » solutions ne sont pas aussi efficaces qu’on le prétend : La preuve par les faits !

Mais celle-ci le serait-elle plus ?

Aucune idée tant qu’on n’aura pas essayé, aurai-je tendance à répondre, même si ça reste largement insuffisant comme argutie.

Je préfère reprendre plutôt ce qu’il en dit lui-même en reprenant les travaux du le docteur Pierre Pennec, un spécialiste, ancien médecin-chef de l’Hôpital de la Roche-sur-Yon qu’il cite dans son courrier.

À vous d’en juger : 

« La navigation en haute mer d’adolescents, et de jeunes adultes, est un puissant moyen de restructuration mentale, et beaucoup de jeunes seraient attirés pas cette activité compte-tenu de l’image de liberté, d’évasion, d’aventure, de risques, d’efforts, de dépassement, qu’elle véhicule.

C’est même une thérapie mise au point au Centre de soins en milieux maritime des Sables d’Olonne.

L'expérience de l'Hôpital Mazurelle, de la Roche-Sur-Yon, qui a fait naviguer 1.500 malades en 10 ans à bord d'un voilier de 12 mètres permet de développer un projet psychiatrique ambitieux avec des grands voiliers en navigations transatlantiques, dans un but thérapeutique, de restructuration mentale, en particulier pour des jeunes sans repère.

Je reprends le texte rédigé par le docteur Pierre Pennec, ancien médecin-chef de l’Hôpital de la Roche-sur-Yon, où nous retrouvons les grands thèmes de responsabilité et d’autonomie dans la pratique thérapeutique. »

EXTRAIT du document intitulé "VOILE EN TÊTE VI", présenté lors des régates de La Rochelle le 24 octobre 1997 :

« …la déstructuration du processus pathologique dont il s'agit ici, est une constante fondamentale de presque toutes les thérapies, aussi bien biologiques et organicistes que psychothérapiques, qu'elle qu'en soit la profondeur. On peut donc placer en hypothèse, que plus on élimine de facteurs environnementaux ayant participé à l'élaboration morbide, ou en ayant seulement témoigné, plus importante est la déstructuration.

Sur ces bases, il a été établi depuis 1962 en Vendée, que les régions naturelles les plus élémentaires étaient la haute mer, le désert, la haute montagne. L'expérimentation s'y est faite depuis cette date, en Mer. On trouve en ce milieu avec le maximum de prégnance, de spécificité, et de pureté, l'Air, l'Eau, le Temps et l'Espace. Tout s'y déroule en outre, au sein d'un groupe restreint permanent.

Les exigences, voire les contraintes de la vie à bord, sollicitent obligatoirement toutes les fonctions psychiques et physiques de la Vie de Relation. Elles nécessitent leur réorganisation, harmonieuse, dans toutes les dimensions de l'Être intégré (psychique, corporel, social, cosmique).

Ce sont peut-être ces caractéristiques dynamiques mais plus sûrement encore l'environnement qui font que le marin se distingue assez nettement du terrien. À cet égard, pour ce qui nous concerne, on insiste généralement sur la présence constante de l'autre dans les activités coopératives indispensables, qui stimulent grandement la socialité inhibée ou négativée du patient.

Une différence est à faire entre la simplicité extrême de la structure de l'environnement en haute mer et la proximité persistante des éléments de la vie habituelle dans la navigation côtière, en se souvenant que le maximum de dépouillement environnemental sollicite en réaction un maximum de fonctions physiologiques fondamentales.

La relativité du temps devient aussi très vite dans ce contexte, une évidence pour tous. Le cosmos s'impose comme seul recours pour l'évaluation de la durée. Mais outre cette temporalité sidérale, il faut intégrer aussi celle du bord, rythmée par les impératifs de la navigation (quarts) et de l'inévitable vie du groupe (repas, sommeil).

La durée optimale de l'épreuve thérapeutique interroge inévitablement dès les premières étapes de l'expérience. Plusieurs années de réflexion nous amènent à penser que l'unité utile de temps thérapeutique est le mois. Si l'on dispose de moins de temps tout reste possible cependant, il suffit alors d'adapter, peut-être de répéter les croisières ou de prolonger le "rêve du voyage".

La temporalité maritime, marquée de ses particularités, n'est pas un temps suspendu dans le cours de la vie. La croisière nécessite une préparation avant l'embarquement, dans un sas institutionnel, à terre si possible, où se retrouvent tous les participants, soignants et soignés.

Au retour on ménage symétriquement un temps de restitution pour l'évaluation, les bilans individuels et collectifs, les projets, les suites du programme collectif, et de chaque programme individuel.

Nous avons pu noter, sans équivoque possible, que même après vingt ans, le groupe marin ainsi formé, perdure et se reconstitue spontanément. Chaque patient reste en effet très marqué par l'expérience vécue et parle à son propos de "bout du tunnel", de "temps de normalité", de "ciel bleu dans l'enfer". "Quand repartons-nous ?" devient un leitmotiv.

Il est souhaitable qu'il s'agisse toujours d'un "voyage de rêve", qui remplit spontanément l'imaginaire pendant le temps de préparation (images, sons, lectures, récits) et qui se retrouve à l'identique, ensuite, dans la réalité du concret.

Cette expérience, d'une grande intensité vécue, appelle la critique, voire l'autocritique de l'imaginaire délirant. Il y a là un support psychothérapique utilement exploitable pendant de nombreuses années.

À travers leurs multiples expériences, les équipes soignantes insistent toujours sur l'importance de points particuliers, notablement répétitifs, sinon constants :

- La responsabilisation : l'homme de barre sent peser sur lui la charge de la vie de tous les passagers, et retrouve un niveau de vigilance et d'attention depuis longtemps oublié.

À l'inverse de la situation thérapeutique habituelle, c'est, ici, le patient qui contrôle : le pouvoir change de camp.

On a même pu dire que dans les cas les plus remarquables d'implication du sujet dans la situation de navigation, la folie l'avait déshabité. Sans doute parce qu'elle n'a plus de sens alors, ni plus de place dans cette nouvelle économie existentielle. Le choix est clair dit-on souvent avec insistance : vivre, ou parler son délire…, ou barrer !!

- Le plaisir, en contrepoint de l'angoisse ou de la peur, se décline sous toutes ses formes pendant le voyage et surtout après. Il constitue un des piliers de la thérapeutique de restructuration. Nul ne le conteste dans le milieu maritime des soins qui rejette massivement le dolorisme comme philosophie fondatrice du soin et de la santé.

La mer et le bateau suscitent des déferlements fantasmatiques universels. Leur puissance, que vérifient les investissements démesurés, imaginatifs ou tangibles, ne peut laisser insensible le thérapeute toujours à la recherche d'une plus grande efficacité. En ces lieux sont accumulées les énergies des origines, archaïques, qui fondent le vivant tout entier et l'humain notamment.

Cette puissance, ainsi mobilisée, n'a guère d'équivalent pour se mesurer, s'opposer, se substituer aux monstruosités envahissantes de l'univers intérieur dans les déviations pathologiques de la réalité objectale… »

Et là, on parle de vrais-malades, de réelles souffrances…

Même pas de primo-délinquants ou de « proto-cinglés » en voie de radicalisation.

« L’Ami-râle » reprend la présentation du projet à son Président de région :

« Si l’expérience de l’Hôpital Mazurelle a été destinée à une population spécifique, celle des personnes en souffrance mentale, elle a permis de définir une pratique et une théorie qui permet d’extrapoler ce type d’action restructuratrice à des publics présentant aussi des handicaps, comme les jeunes marginalisés ou les toxicomanes.

Et il y a fort à faire, car les besoins sociaux sont importants.

Le développement du terrorisme dans notre pays nécessite d’aller au fond des choses et d’envisager toutes les hypothèses. Si des solutions radicales sont indispensables comme créer des centres pénitenciers de haute sécurité pour des incarcérations à vie de tous les individus ayant commis des attentats - ils ont fait le choix d’être des ennemis publics, et il faut les traiter comme des ennemis publics - il n’en est pas moins nécessaire d’envisager des solutions humaines pour ceux qui sont en marge de la société et la navigation en haute mer est une solution intéressante.

Ce type de thérapie pourrait aussi être recommandé pour nos soldats qui souffrent du syndrome de stress post-traumatique de guerre.

Car à côté de nos blessés physiques, il y a nos « blessés psychiques ». Vous connaissez bien sûr le sujet de par votre position d’ancien ministre de la défense. Il y a peut-être quelque chose à faire de ce côté-là.

Ce projet de construire un grand voilier-école intéresse TOUS LES JEUNES comme les lycéens, les étudiants des grandes-écoles, des IUT, des facultés, les écoles professionnelles. Il doit être, de plus, accessible aux handicapés comme c’est le cas avec le « Lord Nelson » du Jubilee Sailing Trust.

Peut-on choisir un meilleur exemple éducatif de « vivre ensemble », de fraternité ?…

D’autre part, le fait de naviguer entre des ports français et européens permet aux jeunes de découvrir les régions maritimes européennes, et cela me semble au moins aussi important que l’action de formation humaine, l’apprentissage de la liberté, de la responsabilité.

Ainsi, on peut même envisager la création d’un « Erasmus maritime » qui permettrait d’embarquer pendant plusieurs semaines des étudiants de plusieurs nationalités sur un même navire, tout en incluant cette expérience dans leur formation universitaire. »

Jusque-là, une solution qui n’a jamais été prise en compte pour tous ces jeunes (et moins jeunes) en perdition.

Il faut dire qu’un mois en embarquant 80 personnes seulement, sachant qu’il n’y a que 12 mois dans une année, l’expérience ne concernerait que quelques 960 personnes par an, au mieux 9.500 en 10 ans et par navire…

La route sera longue !

Je vous invite à vous reporter à ce texte :

http://euroclippers.typepad.fr/mon_weblog/2016/08/un-grand-voilier-%C3%A9cole-pour-la-normandie.html

Pour ma part, j’en fais mon beurre puisque je pars « caboter » un mois durant.

Non pas en « isolement » tel un ermite en méditation, mais justement « en ouverture » sur des « bouts du monde » que je ne connais pas encore.

Car, et c’est là le paradoxe, un navire, c’est un monde clos, comme d’une prison, mais ouvert à toutes les côtes.

Magique en somme !

Demain un petit post pour saluer la planète des terriens (et surtout mon départ) et puis la suite des aventures de « Charlotte » en non-stop jusqu’à mon retour : C’est déjà programmé ! Plus besoin de ma présence devant un clavier : Les robots veillent (ils ne dorment jamais) et prennent le relai.

Bien à toutes et à tous.

I3

 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/08/notre-ami-rale-ecrit-son-president-de.html

 

 


Le grand renoncement…

 

Ce qui n’a rien à voir avec le « grand remplacement ».

 

Cette grande invention post-moderne de quelques « intellectuels » qui ne savent même plus comment vendre leur soupe et autre « création » dont on vous gave en vous faisant croire qu’on est en « guerre de civilisation », voire une « guerre de religion ».

C’est finalement trop drolatique d’incompréhension.

Car je suis sidéré du discours-trisomique du « pas d’amalgame » (auquel je souscris des deux mains – et même des deux pieds si je savais les utiliser à signer des pétitions et des engagements solennels) alors que quelques « convergences » devraient sauter aux yeux de n’importe quel autiste-politique.

Et pourtant, aucun n’en a fait mention jusque-là, pas même chez les faiseurs d’opinion, artistes, intellos, médias.

C’était l’autre jour, quand le Proc’ anti-terroriste faisait le point sur ce qu’on l’on savait des auteurs de l’attentat contre le prêtre normand…

Ce n’est pas la première fois qu’il dresse ainsi un « état des lieux » des auteurs de ces « crapuleries-sans-nom » dont sont capables les plus abjects membres de l’humanité toute entière.

Et curieusement, en les relisant, il s’en dégage une sorte de « portrait-robot » assez frappant par ses dénominateurs-communs.

Et pourtant, il indiquait qu’« il n’y a pas de profil type du terroriste »…

De la langue de bois, une fois de plus ?

Ou seulement du politiquement correct ?

Voire une cécité absolue, de celles qui rendent même aphone ?

Si on reprend le profil des tueurs dans ces séries d’attentat depuis quelques années, on peut pourtant constater au minimum les points communs suivants :

– Ce sont tous des hommes ;

– Ils ont entre 18 et 31 ans ;

– Leur milieu familial est globalement originaire d’Afrique du Nord francophone : Algérie, Tunisie, Maroc, parfois du Mali ;

– Ils ont vécu leur jeunesse dans de grandes agglomérations urbaines ;

– Ils se réclament musulman ;

– D’ailleurs leurs parents leur ont donné un prénom caractéristique des mahométans (quand je pense à un de mes « potes-algériens », qui s’appelle Mourad mais se faisait appeler « Marc » dans le civil…) ;

– Ils sont généralement issus de familles nombreuses ;

– Parfois, ils ont un père absent, son image et autorité naturelle réduite à néant, par divorce, abandon de famille ou décès, ce qui laisse des séquelles émotionnelles assez classiques ;

– Ils ont presque tous un passé de délinquant pour violence physique ;

– On s’est au moins déjà plaint d’eux et de leur comportement, parfois jusqu’à porter plainte contre eux ;

– Donc, ils sont généralement connus des services de la justice.

En tout cas des services de police, à quelques exceptions près, et pas seulement des services du renseignement ;

– Ils n’ont pas de passé religieux, fort ou assumé ;

– Souvent, ils se sont radicalisés sur le tard, parfois en prison ;

– Ils finissent tous par commettre des actes à vocation suicidaire…

Eh bien, à part les deux premiers points, vous avez exactement le portrait-robot de 80 % des locataires-précaires de vos prisons !

C’est du pareil au même, sauf que ceux-là, ils échouent lamentablement à prospérer dans la délinquance et se réfugient, non plus dans les « petits-bonheurs » terrestres avec du fric volé ou escroqué, que pourraient leur donner leur vie « d’argent-facile », qui leur est aussi inaccessible, mais dans celui du bonheur céleste d’un dieu qu’ils croient assoiffé de sang… celui de tous ceux qui passent et ne pensent pas comme eux !

Et encore, ce dernier détail leur échappe pour la plupart…

Car, en résumé, le terroriste qui frappe en « Gauloisie-des-Libertés » est un jeune, natif gaulois, âgé entre 18 et 30 ans, ayant fréquenté, un peu, trop peu, les ékoles de la République, vécu son adolescence dans une grande agglomération, en tout cas à proximité, dans l’un de ces ghettos que la « Gauloisie » de la IVème République a su bâtir jusque dans les années « Mythe-errants », avant que les « urbanistes » ne commencent à prendre un peu d’assurance face aux architectes et qu’on parle de « ville-nouvelle », pas toute heureusement devenues « zones de non-droit ».

Sa famille proche est nombreuse, l’éducation paternelle est défaillante, débordée, inexistante.

Il est en échec scolaire plus ou moins marqué et de toute façon vit en marge d’une « normalité » sociétale, jusqu’à être qualifié de « délinquant ».

Des paumés, des « laissés-pour-compte ».

Avec assez peu de contact, voire pas du tout, avec les imams…

Sauf à l’occasion de leur « radicalisation », parfois « expresse »…

Je ne suis même pas sûr qu’il connaisse son Coran en qualité de gamin, comme moi j’ai appris mon Catéchisme.

Si ça se trouve, j’en sais plus que lui sur Allah qu’on a pu le lui en dire.

Et il n’est pas loin du degré zéro de l’éducation civique : Je sais, il a été un temps où, à titre bénévole le plus souvent ou pour les beaux-yeux d’une directrice de collège croisée au hasard des pérégrinations de mon « unique neurone » (celui du « nerf honteux »), j’animais quelques cours sur ce thème dans quelques ZEP.

Là, curieusement, devant la désertion du corps enseignant la plupart du temps encarté, je passais quelques-heures à intéresser, les « têtes-brunes » voire crépues, véritablement à les intéresser, sans chahut, à quelques fondements de principes et historiques de notre beau-pays (celui que j’aime tant…).

Des gamins très curieux d’esprit, parfois très vifs, voire critiques, mais jamais indifférents à ces cours « hors-normes »…

C’était du temps où je faisais « double-quintal », je n’ai donc jamais été inquiété physiquement…

Mieux, pour tout vous dire, dans la foulée j’ai même poussé ma « môman-à-moi-même » (dite la « Vicomtesse », alors qu’elle est la dépositaire-héritière du titre de marquis familial), très « BCBG », grosse comme un haricot-vert poussé avec un déficit hydraulique et lumineux, habitant « les beaux-quartiers-rive-gôche » de la kapitale, à aller consacrer un peu de son temps et de ses compétences à faire « écrivain-public » dans un des quartiers parigots quasiment en feu, du haut de ses 80 balais-révolus au lieu de raconter n’importe quoi sur ceux qu’elle ne connaissait pas, dans son club de bridge avec ses pimbêches issues des mêmes milieux qu’elle.

C’était aussi histoire pour elle de « restituer » un peu de ce qu’elle avait reçu de la Nation pour les plus déshérités et de se frotter à « la vrai vie » par la même occasion…

J’attends toujours sa synthèse écrite pour vous en faire part mais, partie réticente et pour un essai de quelques-mois, ça fait 4 ans qu’elle y retourne, malgré sa santé fragile.

Ce n’est rien, bien sûr, mais elle a complété avec un peu de soutien scolaire chez les « bamboulas », comme elle en disait, et avec quelques succès…

En bref, parce qu’ils ne sont pas « instruits », ont du mal avec le calcul, le vocabulaire, la grammaire, le « vivre-ensemble », parce qu’ils vivent dans des « quartiers-chocs », si les « quartiers-chics » ne viennent pas dans leurs barres-HLM, ils en cultivent une sorte de haine viscérale de ce qui fait « l’autre », car ils se savent quasi-irrémédiablement « déclassés » à jamais, marqués comme au fer-rouge.

Certes, ces mêmes « 80 % » auront leur bac en fin de scolarité, le soi-disant passeport pour l’âge adulte.

Mais il ne vaut plus rien sans une mention et ne donne surtout ni aucun aperçu sur l’environnement qui vous entoure tous et surtout pas un métier : Chômeur ou coursier, ouvrier du bâtiment intérimaire ou délinquant, c’est tout leur avenir possible, même après deux ou trois échecs successifs en enseignement supérieur ou professionnel.

Quand tu n’as pas les moyens de dépasser la L3 (la licence), de nos jours, il n’y a plus beaucoup d’alternatives en ces temps économiques « compliqués »…

Pas d’amalgame, bien sûr, pas de conclusions hâtives, pas de « guide au délit de faciès » de ma part, bien sûr !

Juste le constat d’une faillite éhontée des « dogmes » puissants qui vous font penser qu’on ne peut rien contre la fatalité, cette fatalité-là.

Le « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » est aussi absurde que son inverse.

Et l’inverse, c’est le retour de bâton, tel un boomerang qui vous revient en pleine tronche : Pas d’inquiétude, c’est forcément saignant !

Il me semble que la vraie raison de ces dérèglements majeurs de comportement dont les victimes du terrorisme « Franco-Gaulois » – car pour l’heure, ce sont bien des natifs Gaulois qui en massacrent gratuitement d’autres – n’est même pas à chercher ailleurs que dans les rangs de ces « magnifiques hussards de la République » de « les-ducs-à-Sion-Natio-anal » », formés à la lutte syndicale et même politique depuis mai 1968…

Des générations « acculturées » vivent dans les mêmes rues, places, avenues et boulevards que vous, ne savent pas ce qu’est de fournir un effort, au moins pour eux-mêmes, s’endormir fatigué, rincé par une journée de labeur, n’ont pas de perspectives et finissent, pas tous heureusement, délinquants et/ou criminels-terroristes.

La crème des « soldats de Dieu » : Rien que la lie de l’humanité…

Beau « grand remplacement » peut-on en dire !

En constatant et écrivant cela, je suis triste, immensément triste : Qu’on nomme « un ennemi », certes, mais personne depuis un demi-siècle ne nomme la cause de cet ennemi (que même quelques « bien-pensants » voient dans notre politique extérieure « agressive » : Autant que je sache, l’Allemagne, la Belgique n’ont pas les mêmes « agressivités », mais sont victimes des mêmes terroristes…) dans nos propres rangs, ceux de ces « fonctionnaires zélés » qui ont vu passer tous ceux-là.

D’autant plus que du coup, personne n’envisage, ne peut envisager de remédier à cet état de fait.

Autiste, encore aujourd’hui et jusque dans la douleur des victimes terroristes que chacun déplore mais dont beaucoup ne veulent pas admettre qu’ils ont été complices à ne pas les « intégrer », même si ce n’est pas tous, du haut en bas de la hiérarchie, à force de « démissions » personnelles ou collectives qui ont créé ces phénomènes…

C’est vous dire vous dire mon découragement du moment.

Je vous laisse y réfléchir parce que les plus lucides vous diront qu’il y en a pour des années et des années à « remonter » la pente, et ce n’est pas qu’une question de classement « Pisa » : Non seulement ils ont raison de vous prévenir, mais en plus, tant que rien n’est changé, ces générations vont se démultiplier !

Le prix à payer pour le « Grand renoncement »…

Un choix politique comme un autre qu’on retrouve dans tous ces pays victimes du terrorisme contemporain qui ont leurs propres « poches d’exclusion » sur lesquels d’autres « dogmatiques » surfent si confortablement.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/08/le-grand-renoncement.html

 


Terrorisme 2016 (1...)

 

De Janvier à Juillet

 

Juste un petit inventaire rapide, pour se rappeler d’abord que le phénomène terroriste n’a pas que la « Gauloisie-victime », loin de là et hélas, et parce que cette liste va devenir obsolète très rapidement : Encore une fois hélas.

Vous êtes peinard affalés au soleil, loin de vos soucis quotidiens : Un post qui sera donc peu lu et pourtant… reprenons !

– 1er  janvier 2016 : Un restaurant français à Kaboul est la cible d'un attentat perpétré par les talibans qui a fait deux morts dont un enfant et au moins 15 blessés.

– 1er janvier 2016 : Une fusillade dans un bar à Tel-Aviv fait 2 morts et au moins 10 blessés.

– 2 janvier 2016 : Une base militaire est attaquée en Inde près de la frontière avec le Pakistan, les quatre assaillants ayant tué au moins 7 personnes.

– 7 janvier 2016 : Une explosion près d'un centre de formation de la police à Zliten en Libye fait 65 morts et plus de 100 blessés.

– 8 janvier : Fusillade dans la station balnéaire d'Hurghada en Égypte. Trois touristes blessés, 1 terroriste tué, l'autre blessé.

– 11 janvier 2016 : Prise d'otages, voiture piégée et fusillade dans un centre commercial à Bagdad, Irak, faisant 12 morts et 14 blessés. L'attentat est revendiqué par Daech.

– 11 janvier 2016 : Le même jour, à Mouqdadiyah, 20 personnes sont tuées par un double attentat dans un café.

– 11 janvier 2016 : Deux véhicules piégés causent 7 tués et 15 blessés à Nahraouan, et 3 morts et 98 blessés à Nabouka.

– 12 janvier 2016 : Un attentat-suicide dans le centre touristique d'Istanbul, Turquie, fait 11 morts (tous Allemands) et au moins 15 blessés.

– 13 janvier 2016 : Un attentat à la voiture piégée devant un commissariat à Çınar, Turquie, fait 5 morts et 39 blessés.

– 14 janvier 2016 : Un attentat à Jakarta, Indonésie fait au moins 6 morts.

– 15 janvier 2016 : Un attentat à Ouagadougou, Burkina Faso, dans l'hôtel Le Splendid et le restaurant Le Capuccino fait au moins 30 morts de 18 nationalités différentes.

– 17 janvier 2016 : À Jalalabad, Afghanistan, un attentat-suicide perpétré par l'État islamique tue 14 personnes. Le consulat pakistanais était visé.

– 19 janvier 2016 : Un kamikaze se fait exploser près de Peshawar, Pakistan, et fait au moins 11 morts.

– 20 janvier 2016 : Une attaque des Talibans dans l'université de Bachar Khan à Charsadda, Pakistan fait au moins 21 morts.

– 20 janvier 2016 : Un kamikaze se fait exploser près de l'ambassade de Russie en Afghanistan, faisant au moins 6 morts et 24 blessés.

– 21 janvier 2016 : Attentat à la voiture piégée et des fusillades dans un restaurant à Mogadiscio, Somalie, fait au moins 19 morts.

– 22 janvier 2016 : Attentat à la bombe au Caire, Égypte qui fait 9 morts, dont 6 policiers.

– 25 janvier 2016 : Trois attaques sur le marché de Bodo Cameroun par les islamistes de Boko Haram font 28 morts et au moins 86 blessés.

– 26 janvier 2016 : Double-attentat revendiqué par l'EI à Homs, Syrie. Au moins 22 personnes sont tuées et 100 blessées.

– 27 janvier 2016 : Trois kamikazes se font exploser, tuant au moins personnes, dans la ville de Chibok dans le nord-est du Nigeria.

– 27 janvier 2016 : Un attentat à la bombe qui a tué 4 militaires dans le Sinaï égyptien. 2 militaires sont blessés.

– 29 janvier 2016 : Un kamikaze de L'EI se fait exploser dans une mosquée chiite à l'est de l'Arabie saoudite, faisant 2 morts et 7 blessés.

– 29 janvier 2016 : Un attentat-suicide commis par un adolescent dans un marché à Gombi Nigeria fait au moins 10 morts.

– 31 janvier 2016 : Au moins 45 personnes sont tuées et près de 110 blessés dans une triple explosion à la bombe près du sanctuaire chiite de Sayeda Zeinab, au sud de Damas Syrie.

– 31 janvier 2016 : Dans la région des Grands Lacs au Tchad, deux attentats-suicides commis par Boko Haram tuent 3 personnes en plus des terroristes et en blessent plus de 50 autres.

– 31 janvier 2016 : Une attaque de Boko Haram fait au moins 85 morts dans un village proche de Maiduguri, Nigeria.

– 6 février 2016 : Neuf personnes au moins sont tuées et 35 blessées par un kamikaze à Quetta, dans l'ouest du Pakistan.

– 9 février 2016 : Un double attentat suicide fait au moins 58 morts dans le camp de Dikwa, Nigeria.

– 17 février 2016 : Une voiture piégée explose à Ankara, Turquie, visant des militaires, et faisant au moins 38 morts et 61 blessés.

– 17 et 18 février 2016 : Des hommes armés ouvrent le feu sur des réfugiés dans la base de l'ONU à Malakal, Sud Soudan. Il y a eu au moins 18 morts et 40 blessés.

– 19 février 2016 : Un double attentat suicide fait 22 morts et 115 blessés à Meme, Cameroun.
– 21 février 2016 : Syrie : Une série d'explosions visant les chiites, revendiquées par l'EI à Damas, Syrie, font près de 134 morts et 180 blessés.

– 21 février 2016 : Un double attentat revendiqué par l'EI à Homs Syrie tue 59 personnes.

– 4 mars 2016 : Fusillade dans un hospice catholique au Yémen, faisant au moins 16 morts.

– 13 mars 2016 : Une attaque revendiquée par AQMI dans des hôtels et une plage, sur un site balnéaire fréquenté par les Occidentaux, près d'Abidjan, Côte d'Ivoire, fait au moins 19 morts.

– 13 mars 2016 : Un véhicule piégé explose sur la place Kizilay à Ankara, Turquie, à 18h45 heure locale, et fait 37 morts.

– 17 mars 2016 : Deux kamikazes se font exploser à Maiduguri, Nigeria, dans une mosquée pendant la prière du matin faisant 25 morts et au moins 30 blessés.

– 19 mars 2016 : Turquie : attentat-suicide à Istanbul, Turquie, dans une rue commerçante, faisant au moins 4 morts et 20 blessés.

– 21 mars 2016 : Attaque revendiquée par le groupe Al-Mourabitoune contre le quartier général à la mission de formation militaire de l'Union européenne à Bamako, Mali, un assaillant tué et deux personnes interpellées.

– 22 mars 2016 : Belgique. Deux explosions à l'aéroport international de Bruxelles, Belgique et une explosion dans la station de métro Maalbeek, entraînent 32 morts et 340 blessés.

– 25 mars 2016 : Un kamikaze se fait exploser dans un stade de foot situé à Al-Asriya, Irak, et tue 32 personnes, dont 17 mineurs et a blessé 84 personnes dont 12 sont dans un état grave.

– 27 mars 2016 : Un kamikaze se fait exploser à l'entrée d'un parc municipal à Lahore, Pakistan, capitale de la province de Pendjab à l'Est du pays et ville natale du Premier ministre pakistanais. L'attentat fait 73 morts et plus de 300 blessés.

– 29 mars 2016 : Un attentat suicide à Bagdad Irak fait 3 morts et une dizaine de blessés.

– 4 avril 2016 : Quatre attentats suicides revendiqués par Daesh à Bassora en Irak. Ces attentats font au moins 22 morts et plus 70 blessés.

– 4 avril 2016 : 17 congolais sont décédés à Brazzaville, République du Congo, lors d'une fusillade survenue tout le long de la nuit dans la capitale.

– 1er mai 2016 : Deux policiers sont tués et 22 personnes blessées dans l’explosion d’une bombe devant le quartier général de la police turque à Gaziantep Turquie, une ville proche de la frontière avec la Syrie.

– 1er mai 2016 : Au moins 33 personnes sont tuées et une cinquantaine blessées dans un double attentat à la voiture piégée à Samawa, en Irak.

– 9 mai 2016 : Un attentat de l'EI à la voiture piégée fait 12 morts et 40 blessés à Bakouba, Irak.

– 9 mai 2016 : Au moins cinq personnes, dont trois policiers, tuées dans un attentat à la voiture piégée à Mogadiscio, Somalie.

– 10 mai 2016 : L’explosion d’une voiture piégée fait au moins trois morts et 45 blessés à Diyarbakir, ville du sud-est de la Turquie à majorité kurde.

– 10 mai 2016 : Un autre attentat le même jour fait 2 victimes et 5 blessés. Ces attentats sont attribués au PKKpar les autorités turques.

– 10 mai 2016 : 11 morts et 23 blessés dans un attentat à la voiture piégée dans la province de Nangarhâr, dans l'est du pays de l'Afghanistan.

– 11 mai 2016 : Au moins 94 personnes sont tuées dans trois attentats à la voiture piégée à Bagdad, Irak, dont l'un a visé un marché bondé, lors de la journée la plus meurtrière.

– 11 mai 2016 : Au moins 8 personnes sont tuées et 18 blessées dans un attentat-suicide revendiqué par Al-Qaïda visant un convoi militaire et plus particulièrement le général Abdul-Rahman al-Halili près de la ville d’Al-Qatan dans l’est du Yémen.

– 13 mai 2016 : 16 supporters du Real Madrid perdent la vie dans une attaque terroriste dans un café irakien.

– 23 mai 2016 : Le régime syrien est frappé en plein cœur par une série d'attentats qui font 148 morts dans sa région côtière.

– 23 mai 2016 : Deux attentats suicides à la ceinture d'explosif à Aden, Yémen, font un total de 41 morts et 50 blessés.

– 8 juin 2016 : Un attentat à l'arme à feu perpétré par 2 terroristes palestiniens contre des civils attablés à un café du centre de Tel Aviv, Israël, fait 4 morts et 7 blessés.

– 11 juin 2016 : L'État islamique mène une double attaque à l'explosif contre un lieu saint chiite d'une banlieue de Damas, Syrie, tuant une vingtaine de personnes.

– 12 juin 2016 : Un attentat à l'arme à feu est perpétré par l'État islamique dans une boîte de nuit gay à Orlando en Floride, États-Unis. Un bilan provisoire de cet acte terroriste homophobe annonce 49 morts et 53 blessés.

– 13 juin 2016 : Un commandant de police et sa compagne sont tués à l'arme blanche à Magnanville, dans les Yvelines, France. Le RAID et la BRI interviennent pour abattre le terroriste présumé, tandis que le fils du couple est retrouvé vivant dans la maison.

– 17 juin 2016 : Une attaque du village de Kuda, dans l'Adamawa, Nigeria, par des combattants de Boko Haram, fait 18 mortes.

– 27 juin 2016 : Trois attentats à la bombe ont provoqué la mort d'au moins 35 personnes à Moukalla, dans le sud du Yémen.

– 27 juin 2016 : 8 attentats-suicides font 5 morts et 28 blessés à Al-Qaa, Liban, un village chrétien situé à quelques kilomètres de la frontière syrienne.

– 28 juin 2016 : Attentat-suicide : Trois kamikazes se sont fait exploser à l'aéroport Atatürk d'Istanbul, Turquie, provoquant la mort de 44 personnes et au moins 238 blessés.

– 1er juillet 2016 : 22 morts et 6 terroristes tués après l'attaque d'un restaurant à Dacca, Bangladesh.

– 3 juillet 2016 : Au moins 292 personnes ont été tuées dans l'attentat suicide à la voiture piégée revendiqué dimanche par le groupe djihadiste État islamique (EI) à Bagdad, Irak, ainsi qu'environ 200 blessés.

– 4 juillet 2016 : Trois attentats font au moins quatre morts à Médine, Quatif et Deddah, Arabie saoudite.

– 5 juillet 2016 : Un attentat-suicide fait 16 morts et 40 blessés dans le quartier kurde de Hassaké, Syrie.

– 6 juillet 2016 : Onze soldats libyens sont tués dans un attentat à la voiture piégée à Benghazi, Libye.

– 6 juillet 2016 : Double attentat à la voiture piégée près d’une base militaire d’Aden (sud), Yémen, tuant au moins 7 militaires.

– 7 juillet 2016 : 5 policiers sont tués et 6 autres sont blessés par des tirs de snipers dans le centre-ville de Dallas, États-Unis.

– 8 juillet 2016 : Des membres du groupe État islamique (EI) ont attaqué un mausolée chiite au nord de Bagdad, Irak, faisant 40 morts.

– 8 juillet 2016 : 6 morts dans un attentat suicide contre une mosquée de Damboa, dans le nord-est du Nigeria.

– 10 juillet 2016 : Deux attaques meurtrières, ont tué six soldats et un garde, dans le sud du pays en Turquie.

– 12 juillet 2016 : Un attentat à la voiture piégée tue 11 personnes et en blesse 32 autres à Rashidiya, un quartier chiite au nord de Bagdad, Irak.

– 13 juillet 2016 : Un attentat à la voiture piégée fait au moins 7 morts et 11 blessés à Rashidiya, près de Bagdad, Irak.

– 14 juillet 2016 : Un attentat au camion-bélier à Nice, France, lors du feu d'artifice annuel de la fête nationale française, fait 84 morts et 303 blessés.

– 18 juillet 2016 : Un adolescent réfugié, blesse 5 personnes à la hache dans un train à Wurtzbourg, Allemagne.

– 22 juillet 2016 : Une fusillade dans un centre commercial de Munich, Allemagne, fait 9 morts et 27 blessés.

– 23 juillet 2016 : 2 kamikazes font exploser leurs ceintures d'explosives lors d'une manifestation à Kaboul, Afghanistan. Le bilan provisoire de l'attaque fait état de 80 morts et 231 blessés.

– 24 juillet 2016 : Un attentat-suicide fait 15 morts et 29 blessés dans un quartier chiite au nord de Bagdad, Irak.

– 24 juillet 2016 : Une attaque à la machette à Reutlingen, Allemagne, fait 1 mort et 2 blessés.

– 24 juillet 2016 : Une explosion dans un restaurant d’Ansbach, Allemagne, fait 1 mort (le terroriste) et 12 blessés dont 3 graves.

– 25 juillet 2016 : Une fusillade dans une boite de nuit à Fort Myers en Floride, États-Unis, fait au moins 2 morts et 14 blessés.

– 25 juillet 2016 : Un attentat suicide à Bagdad, Irak, fait 13 morts et 30 blessés.

– 25 Juillet 2016 : Un attentat à la voiture piégée a frappé un quartier Damas, Syrie, rapporte l'agence officielle Sana. Pas trouvé de bilan.

– 26 juillet 2016 : Au Japon, un homme de 26 ans et ancien employé d'un centre pour personne en situation d'handicap tue 19 personnes et en blesse 45.

– 26 juillet 2016 : Double attentat suicide à la voiture piégée proche de l'aéroport de Mogadiscio, Somalie, et des locaux de l'ONU et l'Union Africaine fait au moins 13 morts.

– 26 juillet 2016 : Deux assaillants prennent en otage 5 fidèles catholiques tout en blessant grièvement l'un d'entre eux. Le prêtre de 86 ans est tué dans cette église de Saint-Étienne-du-Rouvray France.

– 31 juillet 2016 : Les talibans ont revendiqué dans la nuit de dimanche 31 juillet à lundi 1er août un attentat de très forte puissance au camion piégé à Kaboul, Afghanistan. La cible : Un hôtel accueillant des civils et militaires étrangers, déjà visé en 2013.

– 31 juillet 2016 : Somalie, au moins 6 morts dans 2 explosions à Mogadiscio…

Plus de 90 attentats terroristes depuis le début de l’année.

Je vous laisse compter les morts et les blessés : Je n’ai pas le cœur à le faire.

Pour un « bilan », politique ou religieux, totalement inconsistant pour les auteurs de ces actes criminels…

Sachez seulement que l’on compterait 3.800 attentats de même nature depuis le début des années 1970, l’époque de « Septembre-noir », les JO de Munich (Bavière, Allemagne).

Clairement une guerre, qui plus est « asymétrique », qui nous vise tous, pour la plupart du temps, seulement des « anonymes », jamais des « chefs de guerre », d’État, ou de Nation…

Je vous laisse « philosopher » sur vos plages estivales à ce macabre constat avant de vous rejoindre (peu ou prou).

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http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/08/terrorisme-2016-1.html