L'hymne du jour !
Libération fiscale 2016

NICE…

 

Massacre au camion !

 

Hier, j’en ai pris plein la gueule : Plus de 80 morts, des femmes, des enfants, plus de 100 blessés dont 18 dans un état désespéré !

Allah est-il plus grand après ce coup-là ?

Bien piètres croyants qui le croiraient…

Un « attentat » ignoble, absurde…

Une ville en fête, en liesse sur la baie de Anges, transformée en enfer, en boucherie innommable, gratuitement ou presque (on ne peut pas affirmer que 200 victimes soient toutes invariablement « gratuites »), pour une faillite exemplaire de l’état d’urgence !

Une terreur importée, sidérante, aberrante, d'une telle barbarie.

Oh oui, on attendait cet attentat : L’accueil de la coupe d’Europe du foot était déjà une occasion rêvée pour passer aux actes pour les plus fous, les plus déjantés, les plus endoctrinés.

Les rassemblements de foultitudes, en fan-zone et autours des stades, des zones « défouloirs » étaient si dangereux, comme ont pu nous le démontrer les russes et anglais, ici et ailleurs…

Oh oui, on attendait cet attentat, ce soir-là aussi, mais pas à cet endroit-là…

J’avais interdit à « ma nichée » d’aller se promener sur le champ de Mars à l’occasion du feu d’artifice du 14 juillet.

Tu parles : Elle y est allée quand même, heureusement sans carnage !

Qu’aurais-je fait si on me l’avait massacrée ?

Mon unique-neurone est en feu rien qu’à cette idée : J’aurai été sans pitié aucune.

Jusqu’à l’absence totale de tout discernement, c’est probable.

Et je pense aujourd’hui à toutes ces familles endeuillées en quelques minutes, même pas une poignée : Je suis elles toutes !

Révolté.

Révolté et abattu.

C’était à Nice où il ne fallait pas être…

Et tous mes amis-niçois étaient heureusement déjà partis en « estives », loin des foules : J’ai vérifié hier.

Le patron des services de sécurité intérieure avait bien expliqué devant une commission d’enquête parlementaire réunie cette semaine sur ce sujet qu’on allait vraisemblablement en passer aux attentats à la voiture piégée, comme à Ankara, comme à Bagdad, à Médine, Damas et encore ailleurs.

C’est un camion qui a balayé 2 kilomètres d’une foule compacte et sidérée avant d’être stoppé dans sa course folle.

Avant que son chauffeur, armé et tirant au jugé sur ses victimes, ne soit abattu à son tour par quelques héros obscures.

Ce qui revient au même.

Et le risque reste toujours en vigueur et présent, tout comme une attaque à l’AK 47 sur les plages, comme en Tunisie, à la grenade ou à la ceinture d’explosif…

Sans compter le risque d’une bombe à bord d’un avion ou une attaque de bateau de croisiéristes…

Les amis, hier c’était la guerre sur la côte d’azur.

Demain Rio prendra le relai, mais demain seulement…

Souhaitons aux Brésiliens plus de bonheur et de savoir-faire.

Malheureux pays qui est le mien, pris en tenaille dans l’opération « Sentinelle », l’état d’urgence et sa soif de Liberté.

Liberté de vivre, que d’autres lui refusent…

Mais, j’en suis sûr, c’est Elle qui aura le dessus et qui vaincra contre l’inutile et l’absurde !

Il nous faut tout de même constater au passage que nos autorités-compétentes sont incapables d’assurer cette « sécurité » qui est pourtant de sa compétence « régalienne ».

Qui le pourrait d’ailleurs ?

Mais ne tournons pas autour du pot : Les morts du Bataclan et maintenant de Nice, Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider (les deux flics assassinés au couteau), et toutes les autres victimes du terrorisme de ces derniers mois ne méritent pas que l'on continue encore et encore à mentir, à nous mentir : Tous ces attentats étaient inéluctables, et d'autres terroristes frapperont encore, tant que des mesures d'exception efficaces ne seront pas prises pour traquer les terroristes et les mettre hors d'état de nuire.

L'état d'urgence, décrété au lendemain de l'attentat du Bataclan, et les mesures d'exception qui l'ont accompagné, permettaient d'agir.

Et les autorités ne s’en sont pas privées.

Seulement voilà, manifestement pas à bon escient : Le refus de voir la vérité en face, le refus de la dire, ont tué, et tueront probablement encore, une guerre d'autistes contre des trisomiques du neurone.

Il y a bien eu quantité d’interpellations, il y a bien eu des personnes assignées à résidence. Malgré cela, un couple de policiers a été sauvagement assassiné à son domicile.

Et maintenant, Nice.

Quel est le point commun entre tous ces attentats ?

Ceux qui les ont commis et la cause qu'ils défendent.

À chaque fois, le même scénario se répète : Les terroristes étaient plus ou moins surveillés par les services spéciaux. Avaient parfois été interpellés, condamnés et relâchés.

Certains étaient partis en Syrie, en étaient revenus, sans être inquiétés.

La plupart mais pas tous, étaient fichés, la fameuse « fiche S », ou connus des services de police, dont après chaque attentat, l'on se demande à quoi elle sert, puisqu'elle n'empêche en rien les Coulibaly et ces hommes, déterminés, de passer soudainement à l'action.

On préfère s’interloquer de la surveillance continue in situ sous caméra jusque dans sa cellule d’un autre, au nom de du respect de « sa vie privée ».

Je te jure !

Il n’a plus de vie privée à protéger, puisqu’il s’agit d’un ennemi-public, par choix personnel.

Après Nice, j’attends donc des enquêtes rapides et en profondeur : Il y a un ou plusieurs réseaux « dormants » en région PACA – comme certainement par ailleurs – qu’il convient de démanteler, de « purger », d’anéantir sans frémir : C’est un cancer qu’il faut extirper et détruire.

Et on a bien su le faire entre Ajacciu et Bastia…

Il faut terroriser les terroristes, là, ici, ailleurs, partout, leurs complices, leurs soutiens, leurs logisticiens, leurs financiers, leurs « gourous », leur faire peur, rendre leur vie impossible.

C’est la guerre, elle est totale pour eux, elle doit l’être aussi pour nous au nom de toutes les victimes, les passées, les présentes et les futures.

Oui, de véritables mesures d'exception s'imposent et le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » en aurait soi-disant pris toute la mesure dans la nuit (entre deux coupes de cheveux) en décidant de prolonger l’état d’urgence, dans l’urgence de la situation, pour trois mois.

Il devait être levé ce 26 juillet, il le sera, peut-être, en octobre si aucune hécatombe ne survient dans l’intervalle.

Ce qui est hélas moins certain.

Lorsque l'état d'urgence a été décrété en décembre dernier, après avoir voulu le « constitutionnaliser » (piètres juristes que voilà…), des associations de défense des droits de l'homme, des partis politiques, se sont offusqués de certaines mesures privatives de liberté.

J’en suis : Mais uniquement parce que ces pouvoirs exceptionnels accordés aux forces de police et de sécurité, à l’exécutif, sont manifestement sans effet !

Et que c’était prévisible : Je vous l’avais affirmé péremptoirement.

Je ne savais pas encore que j’aurai pu avoir raison.

Maintenant, on en a la preuve irréfutable : Il s’agirait d’ouvrir enfin les yeux…

Mais c’est sans penser un instant aux victimes, privées de la première des libertés, celle de vivre.

C’est sans penser aux dizaines de millions de gaulois, pris en otage par le terrorisme islamiste, privés de la deuxième des libertés : Celle de vivre sereinement, sans avoir à craindre pour leur vie, leur intégrité physique, en allant voir un feu d'artifice en famille, en assistant à un concert, en prenant un verre en  terrasse de café, en rentrant tranquillement chez soi, aller travailler, participer à la vie économique et sociale de tout le territoire, chacun à sa mesure.

Certes, on n’empêchera jamais un cinglé, islamiste ou non, de commettre l’irréparable et nous le savons bien.

Mettre un flic ou un militaire derrière chacun n’y changera donc rien.

D’autant que nous n’en avons pas les moyens.

En revanche, il s’agit désormais d’user de l’état d'urgence, voire de l’état de guerre, des effectifs et des moyens, de façon préventive : Peut-être des arrestations massives, des mises hors d’état de nuire préventives, sans états d'âme, seraient plus efficaces que de faire passer les pompiers et les juges faire le ménage après-coup.

On sait qui sont ces mouvances, où elles se trouvent, comment elles se faufilent dans les foules, ce qu’elles en disent et en font.

Police, gendarmerie, services spéciaux, armée, devraient désormais pouvoir procéder dans l'urgence à des interpellations préventives quitte à être massives dans les milieux islamistes. 

Terroriser les terroristes et le milieu dans lequel ils se cachent et se préparent sournoisement à « divorcer avec la vie », pour reprendre une expression entendue après le 13 novembre dernier.

Je pense que c’est le plus terrible : L’aspect sournois, veule, lâche, caché, qui me révolte le plus dans le terrorisme…

Ainsi que tous les réseaux complices dont ils s’entourent, jamais inquiétés !

Surprendre son ennemi fait partie de « l’art » (si on peut dire ça comme ça…) de la guerre : J’en conviens.

Alors à nos responsables de « surprendre » nos ennemis, ces ennemis-là.

Sans faiblir puisque c’est la guerre.

J’attends une réaction exemplaire.

C’est le moment : Même Renaud chante bien qu’il a « embrassé un flic » depuis ses convictions d’anarchiste ; l’armée a su faire défiler des milliers de biffins sur « Les Champs » au pas cadencé avant-hier.

C’est bien de montrer ses muscles, mais c'est mieux de s'en servir. C’est très bien d’avoir le soutien populaire et ce qui serait vraiment trop kon c’est de ne pas en prendre la vraie mesure !

L'ensemble des lieux sous surveillance, l'ensemble des lieux qui pourraient abriter du matériel, doivent être perquisitionnés, là tout de suite, partout et sans attendre, même à tort : Les juges feront le tri plus tard.

Les ordinateurs, les téléphones mobiles, les tablettes des suspects, de leurs proches, doivent être sondés.

Leurs comptes en banque, et ceux de leurs proches, auscultés, analysés, bloqués ne serait-ce que pour les désorganiser.

On l’a bien compris en Belgique : La traque des terroristes du Bataclan a précipité les attentats de Bruxelles.

Et puis plus rien.

Nos institutions, notre droit, apportent déjà suffisamment de garanties à ceux qui n'ont rien à se reprocher et même peuvent le permettre sans état d’urgence : Le code pénal et celui de procédure pénale sont déjà truffés de dispositions adéquates.

Or, jusqu'ici, nos institutions, notre droit, nos lois ont surtout été utilisés par les terroristes pour avancer masqués, et préparer leurs attentats au nez et à la barbe des autorités, désarmées, impuissantes, rendues aveugles et sourdes pour être neutralisées jusqu’à l’inefficacité létale !

Désormais, il faut que cela cesse. Si le gouvernement actuel n'est pas capable de prendre les mesures qui s'imposent, après avoir laissé se perpétrer sur notre sol plusieurs attentats sanglants en seulement quelques mois, il doit démissionner, se casser, reconnaître humblement ses incapacités et incompétences pour céder la place à des ceux qui auront le courage d'agir et de faire au nom de tous.

Si les fonctionnaires responsables de ces tâches ne sont pas capables de protéger les populations en usant correctement des outils (et budgets) dont ils disposent à satiété depuis au moins 2014 (et plus encore en 2015 et 2016), qu’ils soient démis, chassés, révoqués, lourdés sans ménagement !

Cette situation qui perdure est parfaitement intolérable.

Ce n’est pas tant qu’il faille réclamer la mort du pécheur, mais il en va de la survie de nos institutions, de la paix civile, là, maintenant, tout de suite et bien plus sûrement que les vaines pinailleries « politicardes » comme de savoir si « MacRond » fait ou non de l’ombre à « Menuet-Valse » ou à d’autres : Pour l’heure, ils sont tous parfaitement inutiles !

Car le plus grave danger pour les résidents de ce pays (qui est aussi le mien et que j’aime tant…) serait de sombrer dans la stigmatisation, où tout ce qui est « un peu bronzé », parle trop bien « la zone », se promène avec des femmes et de jeunes-filles voilées sur les trottoirs pourrait devenir la cible de la vindicte populaire…

Et « l’assimilation » possible doit aussi être comprise comme un danger à leur encontre.

On n’est plus très loin de la constitution de « milices-privées » comme l’a d’ailleurs tenté le Maire de Bézier avec la sienne … « municipale » pour prévenir la constitution des premières.

Voire à des lynchages aveugles, tout autant ignobles, odieux et révoltants qui ne nous feraient pas honneur…

C’est pourtant ce qui guette si les autorités n’en mesurent pas une fois de plus les dangers.

Arrivée là, notre République aurait sombré…

En ce jour, ensanglanté, de Fête Nationale, symbole de liberté, cet attentat nous invite à reprendre les paroles de notre hymne national commun : Le pays en a besoin.

Souvenez-vous du refrain

Il n’aurait jamais été autant d’actualité.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/nice.html

 

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