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16,14 millions de voix, contre 17,41…

 

Le Royaume-Uni va quitter l'Union européenne 

 

Branlebas le combat ! Même « mon boss », qui n’est pourtant pas un « vil-spéculateur », il a passé sa nuit de jeudi à vendredi à « trader » de la Livre et de l’or-papier (aurifère et once) dès que j’ai pu l’alerter à mon arrivée sur le Rocher…

Vers le début d’après-midi, il avait les yeux rouges : Ce n’est décidément plus de son âge, mais bien-élevé, il a pensé à me remercier chaleureusement !

En bref, en fin de journée, alors que tous les « rigolos » du groupe tiraient encore les marrons du feu, il y avait de quoi assurer deux années de bonus pour tout le monde…

Magique !

Je n’y comprends rien, donc c’est magique à mes yeux…

Désormais, alors qu’ils ont tous passé leur week-end à persister, dès hier, lundi, tout ce petit monde se repositionnait sur du moyen-terme, pour partager le gâteau offert par l’UKIP avec « les clients », persuadés que les tendances vont se retourner sous peu.

On verra : Ça pourrait demander du temps, conformément à mes prévisions en ligne dejeudi dernier.

Et comme on démarre la semaine d’assez loin, et bas, et que tôt ou tard il s’agira d’encaisser des « croissances » sur les divers supports du cabinet, ils ont peut-être raison de vouloir « performer ».

Les robots font leur boulot : Il s’agit de se tenir aux aguets et de les faire cracher… à la marge.

Par ailleurs, on commence à compter les erreurs : Celles des sondeurs, qui n’ont rien vu venir.

Ils se sont plantés aussi sur les élections espagnoles, on va y revenir.

Tout était calme la semaine précédente, la GB voterait pour rester dans l’UE, alors que la semaine précédente, ils disaient l’inverse.

Incroyable avec tous les outils mathématiques à leur disposition…

Passons…

Même les bookmakers se sont plantés donnant du 15 contre 85 pour le « Brexit » avant la fermeture des bureaux de vote.

Et puis les côtes se sont subitement inversées… jusqu’à 2 contre 3 !

Là, on savait, en fait dès que les robots ont réagi sur les marchés des changes jeudi soir.

Les « souverainistes » ont fait un malheur avec leurs mensonges éhontés, la « classe-prolo » a été trompée au point qu’ils sont désormais des millions à demander de revoter !

N’importe quoi : Il faudrait 18 millions de signatures…

Une paille !

A suivi une flambée de démissions chez les travaillistes et les conservateurs réunis : Trop tard !

Il aurait fallu être plus persuasif… avant !

Quand on joue avec des allumettes, il arrive qu’on foute bêtement le feu à la baraque.

La preuve.

Et ce n’est pas fini : Non seulement le peuple britannique est divisé entre « in » et « out », là c’est clair, mais aussi entre « jeunes-kons et vieux-kons », entre avenir et passé, mais, vous aurez remarqué, qu’il l’est également « territorialement ».

Le « out » se concentre en Angleterre, hors Londres, le pays de Galles hors la Cornouaille.

Le « in », c’est le fait de l’Écosse et même un peu au-delà au sud, et de l’Ulster, hors Belfast…

Comment vont-ils gérer tout ça alors que déjà les leaders locaux se sont précipités pour annoncer l’organisation de référendums… locaux ?

Sans même attendre la suite des événements, le « Brexit » réel, qui risque de demander du temps et bien des efforts… s’ils vont jusqu’au bout.

La City est ébranlée sur ses fondations mais résistera : Ils s’en relèveront et deviendront même plus fort encore, mais pas sans difficulté.

Peut-être qu’eux aussi devraient « référender » et demander leur rattachement à Paris (ce qui est déjà lancé par les deux maires respectifs) ou mieux encore avec « Calvi-Balagne »…

J’avais bien tenté de monter, dans une autre vie et il y a très longtemps, une salle de change dans une propriété d’un américain tombé amoureux de Lumio et de sa vue imprenable sur la citadelle de Calvi et plus loin le phare de la Revellata : Ça n’avait pas plu aux « locaux » et il était reparti…

Impensable pour l’heure !

Ceci dit, pour ma part, j’en pense que c’est une « chance historique » !

Fini l’atlantisme à tout-crin dans les rangs de l’UE.

Terminé le TAFTA, en tout cas dans ses formes actuelles.

« Il-a-rit-Pine-Tonne » va avoir à gérer une régression fabuleuse.

« Poux-tine » jubile : L’UE pourrait « normaliser » ses relations avec son pays !

Il était temps et j’en parlais déjà hier (pour un post écrit vendredi soir).

Une chance de pouvoir ainsi montrer qu’elles sont les conséquences d’un « out » grandeur nature et « in vivo » annoncé par « Marinella-tchi-tchi ».

Ce sont les « populistes » qui vont régresser, en Espagne comme ailleurs, après la flambée du « mouvement 5 étoiles » en Ritalie.

Mais elle, en plus, elle veut sortir de l’Euro, rajoutant au chaos, alors que les britanniques n’y étaient même pas engagés…

Je commence même à espérer qu’elle n’arrivera pas à se qualifier pour un second tour (comme en Espagne avec Podemos), alors que jusque-là tout indiquait depuis au moins deux ans qu’elle serait en tête à l’issue d’un premier tour des présidentielles, voire qualifiée d’emblée avec une majorité, même très étroite, des bulletins exprimés dès le premier tour, à la faveur d’une abstention massive.

C’est marqué comme ça dans les textes applicables en la matière…

Et dire que tout cela n’aurait pas été possible sans le traité de Lisbonne qui est le premier à envisager une sortie de l’UE (article 50) restée jusque-là « inorganisée ».

Incroyable l’entêtement de « Bling-bling » !

Qui d’ailleurs enfonce le clou : Lui, désormais du haut de ses talonnettes, il veut redéfinir les domaines de compétences de l’UE.

Sur le principe, il a raison (et il sera suivi par d'autres, dont « Fifi-le-déchu »), mais il a tort quant au procédé : Repasser par un nouveau traité ?

D'abord, ils auraient pu y penser avant au lieu de foncer tête baissée comme des cuistres écervelés, des fats sans envergure, sur le premier fanion agité sous leurs yeux, mais en plus il faudrait que tout le monde en soit d’accord y compris devant notre Congrès et les représentations électives des autres pays.

Parce que bon, la dérive est manifestement allée trop loin.

Je m’explique :

– On voulait une proto-union politique et un « marché commun » entre « les 6 ».

On l’a eu avec la CEE, son union douanière, la CECA, et même depuis Airbus, mais on a échoué avec la CED.

– Comme « les kons ça osent tout », ils ont voulu l’Ecu, qui était très bien en soi, sauf qu’il a été attaqué par Soros (et quelques autres qui vont se faire des kouilles en or sur le dos du Trésor britannique) puis l’Euro, qui est nettement plus difficile.

Sans intégration politique, il a fallu mettre la charrue avant les bœufs et on a eu Maastricht avec ses fameux critères de convergence intenables.

D’ailleurs vérolés dès le départ avec son critère de déficit public fixé à 3 % : Débile !

Il aurait dû être à zéro, hors investissement, mais ils ne savaient déjà pas compter…

– L’intégration aurait dû être fiscale : On s’est arrêté aux droits de douanes et à la TVA ! Et encore…

Nous somme le seul pays à avoir toujours des centaines de droits indirects qui n’existent plus nulle part ailleurs.

Convergence des fiscalités directes ? Néant ! C’est au contraire une foire d’empoignes au « moins-disant » en la matière qui n’est toujours pas résolue.

– L’intégration aurait dû être sociale, au moins en matière de protection-maladie (là, c’est en cours grâce aux manœuvres gauloises et la stratégie d’accords bilatéraux qui couvrent presque toute la planète) au lieu de ça, on fait Schengen…

– L’intégration aurait dû aussi être en termes de droit du travail, vers une convergence par le haut qui démarre à peine…

Là encore, on a assisté à une foire d’empoignes de dumpings fabuleux (le fameux plombier polonais qui vient bouffer la laine sur le dos de notre portugais), et les gaulois manifestent encore aujourd’hui (enfin de Bastille à Place d’Italie et non pas de Bastille à Nation…) pour freiner des 4-fers cette intégration devenue bien indolore pour eux après l’abandon du projet initial, en l’occurrence.

Il faut dire que depuis la crise des migrants, Schengen a du plomb dans l’aile, alors même qu’est enfin en place une police des frontières communes après un quart de siècle de négociation, mais à … géométrie variable : S’il y a une fuite là, on colmatera en aval.

– Encore plus fabuleux d’autisme, au lieu de faire de « l’intégration », on a fait de l’élargissement jusqu’à 28 !

Et là encore, sur le principe britannique qui consiste simplement à dire qu’ils ne sont pas d’accord.

Alors, on a changé la règle : On ne travaille plus sur le principe de l’unanimité, mais simplement de majorités qualifiées multiples.

Résultat, les britanniques disaient « OK », mais pas pour nous et Bruxelles répondait : « Comme vous voulez ! »

Forcément, quand il a fallu « faire en profondeur », jusqu’à la taille des concombres, la peinture des chiottes et quelques normes sanitaires, ça a fait des étincelles jusqu’à l’accord inique du 19 février dernier pour plaire à « Camé-Rhône ».

Choux-blancs sur tous ces points pour cause d'autisme.

Désormais, il va falloir consolider la bicoque et approfondir, mais pas sur les détails de la composition du chocolat ou du lait fermenté ou non des fromages, c’est une évidence de bon sens.

Le principe de subsidiarité doit s’appliquer d’abord sur ces questions sans enjeu qui étaient détournées par quelques lobbyistes…

Sur les choses importantes seulement et de portée générale : La sécurité des personnes, la solidarité monétaire (puisqu’il y a monnaie commune), les dérives budgétaires (ça va de pair), les rapports avec les autres pays et communautés (pas les langues régionales : Rien à en faire !), la solidarité de défense des territoires, l’unité des droits, avec cette chance inouïe dont n’ont jamais pu bénéficier les britanniques (et irlandais), que sont les codes civil, pénal et de commerce commun pour avoir été imposés à toute l’Europe continentale par le « cousin » Napoléon !

Certes, ils ont évolués chacun de leur côté depuis, mais globalement, à quelques ajustement près, ils sont bâtis de la même façon.

Certes aussi, notre pays en a rajouté en nombre (code du travail, de la sécurité sociale, monétaire et financier, et j’en passe…), mais il n’est pas trop tard pour persister à « harmoniser » tout ça.

Alors là, oui, on pourra parler d’Europe des Nations et des citoyens.

Pas avant !

Auront-ils cette sagesse-là ou resteront-ils trisomiques ?

Ça sera quand même plus facile sans les britanniques, à ce que j’en dis.

Quitte à élaguer une branche pourrie, l’arbre ne s’en portera que mieux.

Puisqu’elle a sauté toute seule sans qu’on ne lui demande rien, c’est le moment d’abuser de la situation.

Mais bon, comme ce que j’en dis ou rien, ça revient au même, je m’en tiens au sempiternel « on verra bien, à suivre » !

En attendant, il est quand même assez drôle de revoir comment font face, à ce séisme, les banques centrales.

Concernée en premier chef par les répercussions du référendum, la Banque d'Angleterre (BoE) a indiqué qu'elle était prête à injecter 250 milliards de livres (326 milliards d'euros) de fonds additionnels.

Vous savez quoi, non seulement c’est de la fausse monnaie qui se traduira tôt ou tard par une dévaluation de la Livre et une flambée de l’inflation, mais en plus, c’est nettement plus que la contribution britannique aux budgets de l’UE (quand elle était payée) de 14 milliards d'euros/an !

Fort, là : Ils s'apprêtent à claquer 23 ans et 2 mois de contribution au budget de l'UE en quelques mois !

Dans la foulée, la Banque centrale européenne (BCE) s'est dite également « prête à fournir des liquidités supplémentaires ».

Mais elle, c’est déjà la coutume et ça ne sert à rien pour la « vraie économie »…

C’est juste une façon de rester « compétitif », dévaluation contre dévaluation.

La Fed devra d’ailleurs l’envisager à son tour, alors qu’elle s’apprêtait à remonter ses taux en prenant le risque de faillites en cascade…

La Banque du Japon (BoJ) avait fait des déclarations similaires, ce qui n'a pas empêché la Bourse de Tokyo de plonger de près de 8 % à la clôture en une journée pour se redresser en début de semaine.

Mais leur problème est inverse : Le yen, devenu valeur refuge, flambait alors qu’ils n’avaient pas besoin de ça… 

Autre chose : Ils ont voté pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Franchement, il y en a encore un qui est mort pour rien, comme Miss Cox…

Passons.

Mais aussi en Espagne qui voit passer à la moulinette les « populistes » néo-communistes, plantant les sondeurs, là encore.

Là, je me régale !

Ce recul inattendu des « populismes » me régale.

Même le PSOE a pris une raclée.

Pas suffisante toutefois pour former une majorité pour les « conservateurs » –  pourris par leurs casseroles de corruption – même avec les libéraux.

Mais bon, il faut être Belge pour se passer de gouvernement plus de 6 mois d’affilée.

Notez que ça n’avait pas vraiment changé leur quotidien…

Non, je me régale, aussi parce que le « populisme » reflue enfin, ici, là et pas encore Ritalie ou en Grèce : Plus de trace des velléités flamandes d’« Out », ou des danois.

Je parie même que chez « Mes-Luches », ils vont se calmer en mirant les dégâts du « Brexit ».

Car c’est un non-sens primaire et viscéral que de se dire, de s’affirmer « anti-libéral » donc anti-européen : Il n’y a pas plus totalitaire comme organisation politique que l’Europe-technocratique !

Je décide de ce qui est bon pour toi et tu es prié de faire comme je te le dis…

On ne faisait pas mieux ni en URSS, ni en Chine maoïste, ni sous Pol-pot, ni encore sous « Kim-tout-fou »…

Ça devrait les faire réfléchir, non ?

Après tout, c’est exactement contre cette façon de faire que le peuple britannique a voté !

Il s’agit désormais d’en prendre de la graine et de refonder l’UE sur des principes réellement « démocratiques ».

C’est la seule façon de se prémunir contre tous les vautours qui tournent autour d’elle et des peuples qui la composent, comme d’un des plus vastes fromages à se partager.

L’intelligentsia anglaise n’y voyait d’abord que ça : Désormais « out », ils regrettent déjà le fromage.

Magnifique.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/06/1614-millions-de-voix-contre-1741.html

 


Et demain en Europe ?

 

Tout reste à faire…

 

Le résultat du vote britannique est enfin tombé jeudi soir, juste après que j'arrive à Monaco : Beau temps, ciel étoilé, chaudes températures, mer calme.

Surpris par les résultats ?

Pas vraiment : Il suffisait de suivre les cours des obligations et du marché des changes, un marché qui ne ferme jamais, sur les coups de 23 heures ou juste avant, quand les « robots » ce sont mis soudainement à « travailler » la Livre là où justement certains se sont pris d'énormes claques préfigurant la journée de bourse du vendredi : On y reviendra…

Vous croyez que ce sera désormais « plus simple » ?

Pas du tout, pas du tout !

Il reste tellement de choses à faire en Europe et notamment répondre « aux colères » des peuples, aux défis démocratiques que traduit ce scrutin, en plus de la prochaine crise systémique, à la « Balkanisation » et au retour des empires en Europe centrale et orientale, les vraies bombes de l’échec de l’intégration européenne, et de la crise euro-russe !

Et ça va être coton…

En 2014, nous avons assisté, impuissants au délitement du flanc oriental de l’UE suite au différend euro-russe. À peine deux ans plus tard, les dégâts deviennent visibles.

Si l’Europe et la Russie ne parviennent pas à renouer le dialogue, le pire est à attendre dans cette partie de l’Europe où les anciens démons sont en pleine résurrection (guerre froide, guerres européennes, balkanisation et logiques d’empire… et de glacis, où les avions de guerre se croisent et se recroisent au risque d’incidents graves), et où tous les échecs de la politique d’élargissement de l’UE commencent à se révéler.

Le plus grand échec de ces 30 dernières années de construction européenne est bien la politique d’élargissement aux pays de l’ex-bloc soviétique.

On a laissé s’installer une politique mue essentiellement par l’âpreté au gain des entreprises d’Europe de l’Ouest (et au-delà des USA et de son TAFTA) aux dépens de l’intégration politique du continent dans son ensemble et des populations de l’Est en particulier.

Il n’est que d’évoquer les faibles taux de participation aux élections européennes dans cette région qui était pourtant si avide de rentrer dans l’UE.

Et qui valent bien les nôtres en Europe occidentale et autres élections…

Le flanc oriental de l’UE est désormais un patchwork de pays mus par des motivations différentes, intégrés à des degrés divers et traversés par des intérêts de toutes natures. Les risques de délitement et de conflits sont désormais très importants et menacent le projet européen, bien plus qu’une sortie du Royaume-Uni.

C’était déjà « marqué » comme ça avant leur récent référendum.

Force est de constater que la crise euro-russe de 2014 a créé les conditions d’une dislocation de cette région, désormais tiraillée entre d’innombrables intérêts et avenirs possibles. La montée des extrêmes-droites dans les urnes, notamment, date de 2014, comme par hasard…

La conscience de ces dangers amène à anticiper que les Européens doivent et parviendront à mettre fin aux sanctions contre la Russie à la fin de l’année.

Je ne suis pourtant pas à proprement parlé un « pro-russe » : Pour moi, ils sont bien là où ils gîtent, du moment qu’ils ne se mêlent pas des affaires ne les concernant pas.

Même si le rôle de « Poux-tine » reste important pour le règlement des conflits contre l’EI, il faut bien le reconnaître.

Il avait besoin d’un « terrain de jeu » pour « tester » grandeur nature ses nouveaux matériels qui ont partiellement brillé (hors le « shoot » turc contre ses avions, par deux F 16 antédiluviens ou presque…)

Si jamais ils n’y arrivaient pas, la dislocation de cette région du monde n’ira probablement pas sans une explosion de tensions dans cette région et entre l’Europe et la Russie.

Explosion dont le détonateur pourrait bien se situer dans les Balkans d’ailleurs, qui participent bien sûr à l’équation du moment.

Dans les faits, il convient de regarder la disparité de cette zone d’élargissement post-chute du mur.

Certains pays sont membres de tous les niveaux d’intégration européenne (UE, euro, Schengen), à savoir la Slovénie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Slovaquie. Cette liste révèle une certaine aberration à voir figurer les trois pays baltes en lieu en place de la Pologne ou de la République tchèque qui sembleraient des membres complets beaucoup plus logiques…

D’autres pays sont membres de l’UE et de la zone Schengen, mais pas de la zone euro : Pologne, République Tchèque, Hongrie.

D’autres ne sont membres que de l’UE, parfaits membres de seconde zone, tels que la Roumanie, la Bulgarie et la Croatie. Certes, il s’agit des derniers arrivés, mais les réticences de fond à voir ces pays accéder au privilège de la liberté de déplacement (zone Schengen) semblent bien ancrées.

Et puis il y a les pays-candidats, coupés de tout avenir autre qu’européen, qui se voient indéfiniment promettre la prise en compte de leur demande d’adhésion, indistinctement mélangés entre membres réellement potentiels et affabulations complètes : pays des Balkans, Ukraine, Turquie, Géorgie…

Et ils piétinent d’impatience.

Au moins, l’Islande a tiré un trait sur cet avenir et se redresse sûrement et les britanniques viennent de sortir pour entrer en zone d'avenir difficile…

Ces différents niveaux d’intégration et droits différents créent un sentiment de castes et de vraies inégalités de traitement dans la région : Les pays qui ont intégré la zone euro correspondent aux seigneurs de la région.

Et encore, les « Pigs » posent toujours des problèmes pas totalement résolus…

À l’inverse, la Roumanie (qui est pourtant le pays qui a candidaté le premier à l’UE, dès 1995) et la Bulgarie, en n’étant pas dans Schengen au moment où Schengen se renforce, risquent de se retrouver de l’autre côté du mur que dresse actuellement le reste de l’Europe.

D’autant que le Conseil s’est enfin mis d’accord sur une police commune des frontières, après 25 ans de négociation !

C’est passé un peu inaperçu pour cause de référendum britannique, mais une solution moyenne entre un transfert total de souveraineté et l’éparpillement actuel a été trouvée : Cette « police des frontières » sera à « géométrie variable » : Mutualisation des moyens et effectifs, notamment en fonction des urgences, sauf pour ceux qui la refuse.

Dans ce cas, le périmètre géographique des compétences de ce corps sera restreint aux seuls membres qui l’acceptent.

Une telle évolution exclurait de fait et dans un premier temps ces deux pays (Roumanie et Bulgarie), les renvoyant à une région des Balkans dont le sort a de quoi inquiéter si l’Europe et la Russie ne parviennent pas à s’entendre à nouveau, comme on l’a vu maintes fois.

Mais pas seulement : On parle toujours de l’axe de disparité est-ouest. L’Europe centrale et orientale est en réalité loin d’être homogène. Si l’on regarde les salaires moyens, l’amplitude se situe entre 350 euros en Bulgarie et 1.092 euros en Slovénie.

La Slovénie se situe au niveau de salaire des pays les plus pauvres d’Europe de l’Ouest (Portugal et Grèce, légèrement au-dessus de 1.000 euros).

En revanche, les bulgares ne reçoivent en moyenne qu’un tiers de cette somme, soit moins que les Chinois…

La Bulgarie nouvel « atelier de l’Europe », comme la Chine aura été celle du monde ?

Elle en est bien incapable sans de très lourds investissements qu’ont pu se payer les chinois…

En matière de chômage, l’amplitude maximale se situe entre la République tchèque (4,5 % de taux de chômage) – correspondant au niveau de l’Allemagne –, et la Croatie (15,1 %) – avec la Slovaquie juste avant (10,3 %), correspondant à la moyenne de la zone euro (incluant les 20 % de chômage espagnol et les 24 % de chômage grec).

Quant à la croissance, si l’Europe centrale et orientale s’en sort bien dans son ensemble, ce qui est normal compte tenu du processus de convergence induit par l’intégration à la zone économique UE, on y distingue quand même de vrais champions de l’UE comme la Roumanie (3,8 %) suivie de la Pologne et de la Slovaquie (3,6 %)… mais aussi des pays plus lents comme la Croatie (1,6 %) – l’Estonie, quant à elle, est seulement à 1,1 % de croissance mais on a vu que ses niveaux de salaires élevés indiquent un niveau de développement de type Europe occidentale, en phase de stabilisation.

Toutes ces données permettent de constater qu’il n’existe pas de cohérence dans les atouts de chacun de ces pays : Par exemple la Roumanie croît plus vite que la Bulgarie alors que ses niveaux de salaire sont déjà bien au-dessus ; ou encore que la Slovaquie peine avec ses 10,3 % de chômage pour des niveaux de salaire pourtant identiques à ceux de la Pologne qui n’est qu’à 6,8 % de chômage…

Et les pays les plus touchés par la pauvreté présentent une liste encore différente : Bulgarie, Roumanie, Lettonie et Hongrie sont les plus affectés alors qu’ils figurent dans des catégories très différentes sur des indicateurs de chômage, de salaires ou de croissance.

La Hongrie en particulier doit être très inégalitaire si l’on compare ses plutôt bonnes performances économiques et ses risques de grande précarité.

Tout ceci révèle un formidable échec de convergence économique qui était pourtant la motivation principale à l’entrée dans l’UE. Ces disparités sont tout aussi criantes en Europe occidentale mais la motivation économique à l’entrée dans l’UE concernait surtout trois pays (Portugal, Espagne et Grèce), alors qu’elle concerne la totalité des pays d’Europe centrale et orientale.

Le sentiment de déception est donc inévitablement beaucoup plus fort dans ces pays : On leur a vendu l’intégration en leur faisant miroiter un profit rapide qui n’est pas au rendez-vous.

La convergence économique assortie à l’intégration à la zone économique commune s’avère finalement être un énorme mensonge…

Et qui sort des urnes au fil des consultations populaires ?

Devinez…

Très naturellement des europhobes !

L’échec d’intégration et la crise euro-russe ont en outre transformé l’Europe centrale et orientale en véritable foire d’empoigne. Les intérêts étrangers qui s’y affrontent sont bien sûr l’UE, la Russie et … les États-Unis.

De quoi se mêlent-ils, eux aussi, au juste ?

Toute l’Europe centrale et orientale souhaite rester dans l’UE mais certains voient dans l’Europe une simple extension de l’Amérique dont ils exigent la protection (pays baltes, Pologne), tandis que d’autres réclament que leur participation à l’UE ne les coupe pas de leur grand voisin russe (Hongrie, Slovaquie, Bulgarie).

Les hostilités sont déclenchées et les grands puissances jouent de tous leurs outils d’influence : OTAN en ce qui concerne les États-Unis, propagande du côté russe… et du côté occidental aussi puisque l’OTAN passe son temps à parler de contre-propagande.

Et le rôle des religions, des deux côtés, ne sont pas moins criantes.

À vous, on ne cause que d’actes-islamophobes pour vous expliquer que vous êtes globalement des « salopards de racistes anti-beur », voire un brin antisémites.

Jetez donc un œil sur ce que l’on vous cache répertorié quotidiennement sur le site del’observatoire de la christianophobie : Pas un jour, depuis des mois et des mois sans qu’il y ait plusieurs occurrences d’agressions, meurtres, pillages, exécutions, vols, dégradations de lieux de cultes ou de cimetières qui ciblent les religions du Christ.

Certes, la plupart se passent loin de vos « journaleux ».

Et pourtant, rien qu’en « Gauloisie-Fille-Aînée-de-l’Église » des papistes, ces faits se perpétuent à raison de trois à quatre par semaine dans le grand silence de vos médias.

Vérifiez, SVP…

C’est un phénomène généralisé, notablement plus important que tous les actes antisémites réunis sur le territoire de la République – laïque et garantissant le libre exercice des cultes pour tous…

En Europe orientale, c’est un peu différent. Depuis la fin du communisme, le sentiment religieux, bridé pendant les décennies soviétiques, a explosé en Russie et dans les pays d’Europe centrale et orientale.

À la manœuvre derrière cet authentique retour à la foi, on a vu dès le début des années 90 tout un tas de sectes évangélistes (des « hérétiques-huguenots »), notamment des « Témoins de Jéhova », venues d’outre-Atlantique s’installer dans les campagnes de Roumanie et d’ailleurs, avec parfois beaucoup d’argent et des programmes sociaux détournant facilement ces oies « blanches » de leurs religions historiques (catholicisme et orthodoxie).

L’orthodoxie russe a mis un peu plus de temps à revenir mais elle est maintenant bien là.

Par exemple, la Roumanie se couvre actuellement de monastères orthodoxes bien plus vite que d’hôpitaux, y compris dans les régions de l’Ouest historiquement catholiques comme en Transylvanie…

Une situation qui résulte d’ailleurs de l’époque communiste durant laquelle l’athéisme des Ceausescu a composé avec la puissante ferveur du pays en imposant une religion unique, l’orthodoxie, pour des raisons évidentes de basculement vers l’Est.

Ceci dit, vous vous rendez bien compte que tous les réalités de ces disparités, économiques, sociales, politiques et même religieuses, ne font du « chantier Europe » qu’un vaste territoire en forme de patchwork multicolore auquel il faut rajouter les histoires nationales éclatées et une multitude de « barrières des langues ».

Pendant ce temps-là, les britanniques, pour des raisons de politique interne, ont su mettre la planète à cran, faisant détourner les yeux des citoyens européens des « vrais problèmes ».

Magnifique de cécité !

Cruel d’autisme…

Quant aux instances européennes, elles en sont toujours à se bagarrer sur des combats d’arrière-garde sur les pesticides, sur les qualités putatives de l’huile de palme, la couleur des chiottes de la Commission et autres billevesées.

Franchement, j’espère que maintenant que la tempête du « Brexit » est passée, on entre enfin dans une nouvelle ère de convergence, en commençant au moins par la fiscalité directe (pour mettre fin au dumping en alignant tout le monde sur le « moins disant »), l’indirecte étant déjà bien avancée (hors les 200 « droits-indirects » gaulois qui n’existent nulle part ailleurs) afin de construire une vraie Europe des peuples à travers une Europe sociale, pourtant bien avancée sur le terrain…

Il se trouve que la « Gauloisie-éternelle » est en avance au plan des accords de sécurité sociale bilatéraux à travers le monde, calquée sur les règlements européens inspirés par le droit de la sécurité sociale gauloise, et qu’il manque une uniformisation « équitable » pour tous du droit du travail qui tarde à émerger en « Gauloisie-du-labeur » où mon pays pourrait jouer un rôle de leader.

Après tout, sous la pression de « la convergence », l’Allemagne est passée sous un régime équivalent au SMIC, les anglais y , même après le « Brexit », aussi et jusqu'aux USA : C’est dire !

Chez nous c’était en 1968 (1950 pour son ancêtre, le SMIG).

Nos entreprises et tissu social ont donc quelques décennies d’avance que personne n’ose exploiter, encalminé, tétanisé par les manifs’ anti-loi « El konnerie ».

Quelle absurdité, finalement…

C’est dire aussi que passé le « tragi-comique » du « Brexit » (autre absurdité par l’importance qu’on a voulu lui donner), il s’agirait de se retrousser les manches et d’aller enfin de l’avant !

On ne peut pas rester indéfiniment au milieu du gué de l’intégration européenne.

Avec ou sans les britanniques, ces empêcheurs d'avancer, d’ailleurs.

Il faudrait que vos trisomiques se réveillent enfin.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/06/et-demain-en-europe.html

 


Pendant ce temps-là, la révolution des robots continue !

 

Hier, vous étiez « en grève »…

 

Loi travail contre l’avenir. Obsolescence d’une loi vidée de son sens, contre progrès technologique, quel avenir préparons-nous donc pour nos gosses ?

L’autisme ambiant de toute la classe politique refuse de voir ce qui saute aux yeux.

Eux gèrent l’immédiat, ils « calculent politique », échéances électorales, peut-être même au-delà, alors que le monde de demain, celui « d’après », prend le pouvoir en silence.

J’en reste muet d’étonnement, d’incompréhension…

Pensez donc, depuis « ma crise sanitaire » je me pose des questions. Si ma grand-mère souhaitait mourir à 20 ans (et en aura fait plus de 4,5 fois plus…) pour que chacun garde d’elle le souvenir d’une jolie jeune-fille, personnellement, j’aurai dû mourir plusieurs fois et dernièrement ne plus être là pour vous enquiquiner à « poster » tous les jours mes « humeurs ». Bouffé par « le Crabe » sans m’en rendre compte.

Il y a 50 ans, ç’aurait été mon sort.

Étonnant vous dis-je…

Et demain ?

Le progrès n’attend pas.

Trop à l’étroit dans son corps d’être humain périssable, certains imaginent déjà le transfert de nos cerveaux et consciences dans des avatars robotisés. Dans un second temps, il est même question de donner une forme humaine par hologrammes à ces machines.

Les patrons de PayPal, de Google, multiplient les projets de recherche, s’affirmant comme les promoteurs du Trans-humanisme issu des technologies dites NBIC (Nanotechnologies, Biologie, Informatique et sciences Cognitives) pour transformer l’homme et lui permettre de dépasser ses limites biologiques.

Et vivre jusqu’à 500 ans !…

Ils entendent avant tout s’attaquer à ce qui entrave l’homme : La souffrance dite « involontaire », la maladie et la vieillesse. Une révolution de la médecine lancée à travers le développement de la génomique, l’exploitation des cellules-souches, le clonage thérapeutique, les implants électroniques, les nanotechnologies.

L’idée est tout simplement de défier la sélection naturelle en corrigeant au niveau de l’ADN des inégalités face aux maladies. « Techniquement, nous pouvons déjà reprogrammer des gènes et même en fabriquer artificiellement grâce à la biologie de synthèse », indique le président de DNAVision, une société de séquençage ADN. Le cancer, Alzheimer, Parkinson ou les myopathies pourraient ainsi être « traités » avant même l’apparition des premiers symptômes.

Le bouleversement risque d’être profond. Il ne sera plus question de curatif. Mais de préventif. L’objectif n’est plus forcément de soigner. Il s’agit cette fois d’éviter que les individus ne tombent malades. Tel que le diagnostic d’une maladie sera perçu comme un échec pour des docteurs-ingénieurs qui auront appris en fac à décrypter, avec l’aide de l’informatique, les 3 milliards de lettres de notre ADN.

Le but étant de lire le patrimoine génétique des individus pour leur administrer un traitement sur mesure.

On peut aller jusqu’à imaginer que dans un proche futur les couples passeront des tests pour limiter les risques de maladies génétiques graves chez leurs futurs enfants. Une forme d’eugénisme, certes, mais ses défenseurs rappellent que des pratiques du genre existent déjà, à l’image du diagnostic préimplantatoire, de l’amniocentèse, ou des « bébés médicaments », ces enfants conçus pour soigner un frère ou une sœur malade…

Ce n’est pas tout : Les Trans-humanistes ont une vision bien précise de l’homme « réparé ». Mais ils ne s’arrêtent pas là et l’imaginent « augmenté » dès la deuxième partie du XXIème siècle, grâce à l’intelligence artificielle. Place à l’humain cyborg, boosté par divers implants placés directement dans son cerveau.

Les nanotechnologies devraient aussi nous permettre de réparer tout type d’organes et tissus défectueux. Les pièces de rechange (rein, poumons, cœurs) seront plus performantes que les originales. Des prothèses intelligentes pourront également remplacer n’importe quel membre.

L’homme « prolongé » verra plus loin et dans le noir, ne connaîtra pas la fatigue, vieillira moins vite, ne se brisera pas le col du fémur en glissant sur une plaque de verglas et ne risquera pas de développer une maladie neurodégénérative. L’homme de demain sera « augmenté ». Grâce au progrès technique, ses capacités mentales et ses physiques seront démultipliées.

Des utopies ?

Et pour faire quoi, pour vivre de quoi ?

  1. La vue : Il est déjà possible de redonner la vue à des aveugles grâce à des implants rétiniens électroniques placés dans le cerveau. Mais l’approche la plus novatrice, l’optogénétique, repose sur le génome d’une… algue. Celle-ci est capable de se déplacer naturellement vers la lumière. Les chercheurs souhaitent donc utiliser son système visuel pour le transférer chez un patient. À terme, les neurones du déficient visuel pourront exprimer la même protéine qui rend l’algue sensible à la lumière. Un projet de recherche beaucoup plus fou est également en cours pour développer la faculté de voir la nuit, comme un chat, en injectant dans l’œil un élément chimique présent chez certains poissons d’eaux profondes.
  1. La circulation sanguine : Finies les pénuries de sang dans les hôpitaux. Un fluide synthétique coule dans les veines de l’homme bionique. À l’horizon 2020, des chercheurs prévoient déjà l’utilisation de capsules capables de nettoyer le sang. Ils envisagent aussi d’accroitre sa capacité de transport en oxygène en s’inspirant d’un ver de sable, dont l’hémoglobine est 50 fois plus efficace que la nôtre. Avant, pourquoi pas, de modifier génétiquement les globules pour renforcer leur résistance au vieillissement ou aux virus.
  1. Les os et articulations : Imaginez un bras articulé, connecté, capable de soulever des tonnes de fonte. Les capacités des prothèses du futur n’ont de limites que celles de l’imagination humaine. Le membre bionique pourrait se démocratiser non plus chez les amputés, mais chez ceux qui souhaitent éviter les fractures, courir plus vite, sauter plus haut ou nager comme un poisson.
  1. Le cerveau : « Dès les années 2030, nous allons, grâce à l’hybridation de nos cerveaux avec des nano-composants électroniques, disposer d’un pouvoir démiurgique». Cette prophétie signée Ray Kurzweil, l’ingénieur en chef de Google, signifie que la majorité de nos pensées ne sera bientôt plus d’origine biologique. Elles émaneront d’un « cloud », un nuage artificiel en réseau, dans lequel nous pourrions puiser des informations. Notre cerveau augmenté par des implants sera aussi capable d’effacer des mauvais souvenirs ou d’en immortaliser d’autres. Par ailleurs, la lutte contre les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson peut passer par un remplacement des zones du cerveau défectueuses par des prothèses microélectroniques.
  1. Les organes vitaux : Outre la généralisation des organes biotechniques, artificiels, l’exploitation des cellules-souches permettra de fabriquer des organes in vitro à l’aide d’imprimantes 3D, tels que le cœur, le poumon, ou le rein. Il s’agit de cellules naturelles programmées pour se multiplier indéfiniment et qui peuvent donner naissance à tous les organes et tissus de du corps humain. Avec l’avantage immense de ne pas être rejetés par le système immunitaire du greffé. Le réservoir le plus important de cellules-souches se trouve au niveau de l’embryon. 
  1. La peau : Grâce à une bio imprimante 3D, une équipe française est déjà parvenue à imprimer un fragment de peau à partir de différents types de cellules humaines cultivées in vitro. À terme, on peut même imaginer la fabrication d’une peau intelligente, intégrée à l’épiderme. Bardée de puces et ultrarésistante, elle pourrait révéler un tatouage électronique qui informerait sur notre état de santé général.
  1. Les cellules : Des thérapies seront développées pour réduire l’oxydation des cellules, responsable du vieillissement. Le cœur de ces recherches porte sur les mitochondries, ces petits organites présents dans les cellules, dont elles constituent le réacteur énergétique. En maintenant ces mitochondries dans un état sain, les chercheurs pensent pouvoir endiguer la mort des cellules, voire les rajeunir. En laboratoire, des souris ont déjà retrouvé une vigueur musculaire de souriceau et gagné 40 % de vie en plus grâce à ces techniques.

Par ailleurs, une guerre est déclarée contre ce que les scientifiques appellent l’apoptose, le processus par lequel les cellules s’autodétruisent. Cette mort cellulaire est génétiquement programmée. Avec les technologies NBIC, l’idée est de « supprimer toutes les brèches par lesquelles le vieillissement grignote chaque jour notre existence ».

Sur le plan éthique, les conséquences d’une telle mutation sont évidemment nombreuses. La mort sera considérée comme une injustice, si une espérance de vie de 150, 200 ou 500 ans n’est pas accessible à tous. « Plus on aura la possibilité de fabriquer des organes individuels, moins on aura besoin de la solidarité du don d’organes. »

Sur un plan organisationnel, une refonte totale du système de santé est à prévoir puisque les jeunes, en bonne santé, bénéficieront des soins préventifs les plus onéreux.

Sans parler des questions liées à l’allongement de la durée de vie : La planète pourra-t-elle subvenir aux besoins de familles où se côtoieront 6, 7 ou 8 générations ?

Et quid d’une retraite légale à 62 ans, forcément inadaptée ?

C’est là la cécité du monde « politique » qui devrait se préparer à ces « évolutions »…

Pour les « génético-sceptiques » une inquiétude immense entoure aussi le clonage, pour l’instant bridé par une législation restrictive. La première avancée consiste en un usage thérapeutique – en fabriquant le double d’un organe à partir de cellules-souches, on évite les rejets – mais quelle sera l’étape suivante ? 

« Les progrès ne sauraient nous empêcher de rester humains », observe un philosophe. « Si bien vivre, c’est la productivité, la rapidité… Mais la convivialité, le goût pour la réflexion ? On saura résister face à une médecine prompte à rendre l’homme bêtement immortel. Il faudra interroger les valeurs qui nous font vivre. ».

Or, pour l’heure, c’est ensemble vide…

Parce qu’il est un autre aspect qui rend caduques les affrontements socio-politiques d’hier : On a appris qu’Adidas a annoncé le 24 mai dernier qu’elle entendait faire fabriquer ses baskets par des robots d’ici l’année prochaine, ce qui lui permettra de rapatrier en Allemagne une bonne partie de sa production actuellement basée en Asie, et très largement réalisée à la main.

Et ce choix est sans surprise puisque ce pays a largement misé sur ses robots dont il est le premier producteur européen et qui peut s’enorgueillir d’avoir 281 robots pour 10.000 salariés et un taux de chômage moitié moindre que dans mon pays (que j’aime tant…), est-ce utile de le rappeler ?

L’entreprise vise à nettement diminuer son temps moyen de production d’un an et demi entre sa conception et ses ventes pour les chaussures faites main à quelques jours lorsqu’elles sont réalisées par des robots.

Un mouvement de robotisation et de relocalisation des activités pas vraiment nouveau, parce que d’une part, les salaires ont nettement augmenté dans toute l’Asie, rendant moins pertinentes les économies de main-d’œuvre réalisées jusqu’alors avec les délocalisations. Et d’autre part, la robotisation concerne maintenant toutes les entreprises de fabrication en série (Nike talonne donc Adidas), et s’étend donc logiquement… aux fabricants chinois ou coréens eux-mêmes.

C’est ainsi qu’en Corée du Sud, Samsung investit fortement pour remplacer sa main-d’œuvre humaine par des robots afin de continuer à construire ses équipements électroniques de façon compétitive face à la concurrence de la main-d’œuvre chinoise, réputée moins onéreuse. En outre, Samsung a été commissionné par le gouvernement sud-coréen pour développer les prochains robots de haute précision qui, pour le moment, sont produits à l’étranger et sont importés à grands frais.

De leurs côtés, les Chinois ne sont pas en reste puisque Foxconn, le géant chinois de l’assemblage de produits électroniques, teste à grande échelle le remplacement de ses ouvriers par des robots pour les tâches répétitives et vise à remplacer 60.000 emplois par des automates, ce qui permettra de redéployer les ressources humaines sur des travaux réclamant plus de savoir-faire et de doigté, depuis le contrôle qualité jusqu’à la recherche et développement.

À la lecture de ces annonces, tant du côté d’Adidas que du côté de Foxconn, Samsung ou Nike, on comprend que le mouvement de robotisation de toutes les tâches répétitives de précision est en pleine ascension. En outre, l’arrivée sur le marché de robots moins coûteux, de plus en plus polyvalents, va rendre l’exécution de petites séries plus rentable, voire permettre des travaux d’orfèvrerie à des prix toujours plus bas.

On assiste ici au même changement paradigmatique qu’avec l’arrivée de l’impression 3D qui offre là aussi la possibilité de produire de la très petite série ou des pièces autrement irréalisables par les moyens industriels traditionnels utilisés pour les grandes séries et à faible coût.

Première conséquence, cela aura pour effet inévitable d’accroître encore le coût d’embauche, de verrouiller un peu plus le marché du travail pour ceux déjà employés et c’est déjà exactement ce qu’on observe actuellement.

Cette révolution robotique sera farouchement combattue avec ces méthodes catastrophiques qui empêcheront l’émergence de nouveaux emplois, devenus trop coûteux et qui ne seraient justement pas remplaçables par des robots (ceux avec un fort relationnel humain, typiquement).

Deuxième conséquence, la mobilisation de capitaux, financiers et humains (la formation) : Ils vont enfin servir à quelque chose pour l’économie réelle, visant à réduire les coûts pour élargir un marché plus large, rendant accessible à tous ses productions.

Mais avec le pouvoir d’achat de qui au juste ?

Troisième conséquence : La valeur « travail », « effort » va durablement s’étioler ou se transformer, muter.

Pourra-t-on vivre avec quelques « esclaves-contraints », de moins en moins nombreux au fil des progrès enregistrés, peut-être archi-payés, mais pas en nombre suffisant pour « tirer » l’économie d’un pays ou de la planète entière, et subventionner, soigner à côté une masse toujours plus nombreuses de « clients-potentiels » ?

Voyiez-vous mieux la rupture qui se profile, la « fracture-sociale » en aurait dit « le Chi » ?

On va pouvoir mesurer en grandeur réelle la différence entre deux options : Celle prise par les pays qui persistent à surprotéger leurs salariés, à fossiliser un code du travail obsolète et défendre bec et ongles les financements de la protection sociale avec des outils dépassés en combattent le progrès, et l’option de ceux qui ont un Code du travail mince et efficace, et embrassent les changements technologiques qui s’annoncent et imaginent déjà leurs « hélicoptères-monétaires ».

Une question qui ne se posait même pas l’année dernière…

D’autant que par la force des choses, si le progrès s’imposera tôt ou tard, il faudrait une adaptabilité et un redéploiement des ressources là où c’est économiquement et humainement rentable, alors que les flots de mécontents continuent de s’enfoncer douillettement dans leurs acquis sociaux, plongeant avec délice et abandon toute sa société dans un formol épais.

Attitude létale là où il faudrait réfléchir sur le monde que l’on veut construire pour « nos gosses ».

Pour l’heure, nous n’y sommes pas et on a tout faux.

Un bel héritage dû à la cécité ambiante qui touche à l’autisme.

Quel dommage !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/06/hier-vous-etiez-en-greve.html

 


J’ai cru que c’était un lecteur de ce blog !

 

« Monte-et-bourre-la » propose de tirer au sort les sénateurs !

 

Attend-là : C’est une mes propositions (anciennes il est vrai) de réforme de la vie politique de mon pays (celui que j’aime tant…).

Fort, là !

Seulement voilà, ce n’est pas du tout ça : Lui les veut « tirés au sort », mais en leur ôtant tout pouvoir législatif !

Magnifique : « J’aime tellement la démocratie que je ne la partage pas ! ».

Cinglé, ce gars-là.

Il ferait bien mieux de se contenter du bonheur « d’hors-Élie » et de vendre quelques strapontins de chez « son boss »…

Ces gars-là ne comprennent décidément rien à rien aux règles, alors comme « Bling-bling », ils veulent les changer !

J’avais un pote-chinois comme ça. Quand il jouait aux échecs, c’était aux « échecs-chinois » qu’il disait, où le cheval, au lieu de faire une diagonale normale sur un rectangle de 2 cases sur 3 pouvait le faire de 2 sur 4 !

Et attention, si une pièce était sur le parcours, elle lui faisait un croche-patte et le cheval tombait, éliminé…

Il a fini par jouer tout seul dans son coin contre lui-même et perdait tout le temps !

Perso, je considère que le bicaméralisme ne s’impose pas nécessairement, sauf peut-être chez les « cinglés de gaulois », en rappelant à tous les béotiens que nous sommes dans un tri-caméralisme constitutionnel : En plus du Sénat (chambre haute, qui ne se dissout pas) et de l’Assemblée Nationale (qui peut seule renverser un gouvernement et, en contrepartie, être dissoute), il ne faut pas oublier le CESE (Conseil Économique, Social et Environnemental) qui ne sert à rien.

À rien, pas tout-à-fait, puisqu’il sert à recaser les loosers et émet un rapport dont tout le monde ses contre-cogne par avance sur ses compétences affichées, c’est-à-dire économiques, sociales et environnementales, même si parfois c’est sûr demande expresse du Parlement ou du gouvernement.

Dans tous les cas, ils sont quand même payés.

Enfin disons plutôt « indemnisés » aux frais de la princesse.

En bref, on a déjà un « machin » consultatif qui n’a rien à dire…

Lui, je veux dire « Hard-no » propose de « profondes réformes » des institutions afin, dit-il, de « reconstruire une confiance détruite » entre les gaulois et leur classe politique.

Ni lui, ni ses petits-copains « Payons », « Kaka-zut-hack », « T’es-venu-où », même « McRond » qui « trafique » sa déclaration d’ISF et tous les autres n’y sont bien sûr pour quoique ce soit.

Pas même « El-Konnerie » mais qui n’a jamais été élue que comme apparatchik de chez les « soces-parigots ».

Y’en a d’autres qui auraient démissionné pour moins que ça, mais aucun d’entre eux, bien évidemment…

Au premier rang des propositions de l'ancien ministre de l'Économie et du Dressement-Reproductif figure donc une réforme de la chambre haute : « Le Sénat ne pourrait-il pas, au lieu d'être une institution de fin de carrière, être une assemblée tirée au sort, sans pouvoir législatif puisqu'il n'a pas de représentativité, mais avec un rôle de contrôle ? ».

Pas de représentativité ? Il n’a pas lu le Code électoral, ce gars-là !

Et ça veut être candidat à la tête du pays ?

Laissez-moi m’étouffer tout seul, SVP…

Et on contrôle quoi quand on n’y comprend rien ?

Et la Cour de comptes, le « Conseil de l’État », ils auraient à contrôler quoi ?

Sans parler des multitudes de commissions d’enquête (dont il a été membre le fameux « Payons » précité qui n’ont rien compris à la finance transnationale et aux paradis-fiscaux en 2000) les comités-Théodule qui coûtent si cher à entretenir ?

« On peut associer aujourd'hui les citoyens à la méthode de gouvernement pour reconstruire la confiance détruite ».

Un peu court : Il faut les faire directement participer à la vie politique du pays et au travail du législateur, comme tous les autres (à tour de rôle et par tirage au sort…)

Le pire, c’est que pour soutenir l'idée du tirage au sort, il s’appuie sur une expérience qu'il a menée en Saône-et-Loire lorsqu'il présidait le département : « Ça a fonctionné », assure-t-il.

Bé forcément : C’est comme dans les comités de quartier ou d’arrondissement.

Tu prends des gens au hasard, un peu volontaires quand même, tu leur mets la piqûre et ils repartent tout content d’avoir pu « participer ».

« De-la-Nuée » à Paris était le champion à ce jeu-là : On s’en prenait plein la gueule pendant 3 heures, parce que les débats ne lui plaisaient pas et que de toute façon, il faisait comme il voulait au nom de la démocratie-élective !

Grosses rigolades : Il n’avait de leçon à ne recevoir de personne…

Ce n’est pas tout : À ses yeux, une refonte de l'exécutif est également nécessaire.

Dans le but de réduire l'importance du président de la République dans l'exercice quotidien du pouvoir au profit du gouvernement, il propose la limitation, voire la suppression du pouvoir de nomination du chef de l'État.

Plus personne n’est nommé, c’est ça ?

Je n’ai rien compris de la quintessence de sa sublime pensée : Cette disposition permettrait, selon lui, de limiter « l’effet de cour » à l'Élysée.

Y’a qu’à supprimer le budget des « petits-fours », que j’en dis…

Ce sont les ministres, « chefs de leurs administrations », qui nommeraient leurs collaborateurs.

Euh, jusque-là, il n’a pas l’air d’être très au courant, mais c’est déjà le cas et il a été ministre : C'est dire comment ça se passait en réalité…

Mesure qui pourrait être complétée par l'instauration d'un « spoil system », dans lequel «les dirigeants de l'administration centrale doivent remettre leur démission » quand un nouveau ministre est nommé afin d'« organiser la soumission de l'administration au politique ».

C’est beau la dictature en marche…

Parce qu’il n’a pas bien pigé que le fonctionnaire, à part sous Vichy, même à la tête d’une administration, il n’est pas au service du ministre, qui ne fait que passer, mais du pays et des populations.

Si demain tous les fonctionnaires sont au seul service du ministre, plus rien ne fonctionnera hors les « enveloppes-glissées » sous la table pour faire avancer un dossier ou valider une décision.

Moi, je sais : Je suis né Corsu. Et je vois bien comment fonctionne un Maire-local qui veut ne se fâcher avec personne (les vendettas sont parfois coriaces… et engage plusieurs générations) tout en facilitant la vie de « ses amis »…

Alors la même chose au niveau de tout un pays, je ne vous raconte même pas le boxon !

Mais il admet dans le même souffle que si le pouvoir des ministres serait ainsi nettement renforcé, ces derniers seraient, en contrepartie, bien plus exposés à l'Assemblée nationale. Alors il souhaite mettre en place un système de responsabilité ministérielle, qui permettrait une destitution individuelle par les députés sans avoir à censurer tout le gouvernement.

« Exemple : kaka-zut-hack », explique l'ancien ministre. « C'est la souveraineté nationale qui pourrait décider ».

Il oublie que dans cette hypothèse « T’oubliera », ni même quelques autres n’aurait mené à bien aucune réforme…

Lui au moins, il n’en a pas présenté : Pas de prise de risque, juste du marketing !

Et puis à quoi servirait, dans cette hypothèse, un premier ministre, au juste ?

Justement, c’est une question que se serait posé votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois ». Vraiment « flanby-dans-sa-tête » celui-là…

De son point de vue, les institutions ne sont plus adaptées et ralentissent le processus décisionnel. Dans sa ligne de mire : Le poste de Premier ministre dont il souhaiterait la suppression (tant pis pour « Menuet-Valse »).

Une idée ambitieuse et de plus en plus partagée au sein de la classe politique, mais qu'il n'aura sans doute pas le temps de concrétiser avant la fin de son mandat.

Décidément la Vème République hésite toujours entre régime parlementaire et « présidentialiste » !

C’est assez marrant que personne ne sache que le chef du gouvernement a un rôle d’importance : Il assure la mise en œuvre des orientations politiques, la coordination de l'action gouvernementale, dispose du pouvoir réglementaire, joue un rôle central dans la procédure législative et représente tous les autres quand il a à faire la police dans ses rangs.

Mais, comme le Président l’expliquerait lui-même en privé, « tout remonte au président ».

Comme quoi, celui-là est très bon dans « la synthèse », où il arbitre, mais sans jamais prendre la moindre décision…

On s’en doutait un peu.

Avec le précédent, il décidait de tout, passait en force, et écrasait son unique premier-ministre qui était chargé de faire le relai auprès des élus et membres du gouvernement.

D’ailleurs, il a fini « déchu » et personne ne voulait le remplacer, sauf « Bord-l’eau » : Un jour où il n’avait pas décuité, je présume.

Dans une « autre vie », j’ai eu un « chef » comme ça, assez brillant. Passé le déjeuner, il fallait le trainer sur un brancard, alors qu’il arrivait tôt le matin déjà bourré à la mauvaise vinasse, et que ça pétait le feu…

Au soir, on lui faisait signer n’importe quoi sans effort !

Alors pourquoi vouloir la peau de ce Premier ministre ? L'idée défendue par le chef de l'État reflèterait la transformation de notre système politique vers une « hyper-présidentialisation», liée à la modification du calendrier électoral avec le passage du septennat au quinquennat (2002), une belle-ânerie de « Giskard-A-la-Barre » qui ne voulait pas que « le Chi » fasse aussi bien que « Mythe-errant ».

C’est terrible la haine du premier qui doit son élection au second…

Saleté d’ingrat, va !

Du coup, si la simultanéité des élections présidentielle et législative diminue fortement (mais pas définitivement) les risques de cohabitation, le président prend donc aujourd'hui de plus en plus de place dans le règlement des affaires intérieures.

Sauf que lui a aussi et d’abord un double-rôle de « gardien du temple » et des institutions (donc mal placé pour les modifier de fond en comble) : La dernière fois, c’était De Gaulle, on lui avait donné les clés pour le faire, mais il a triché tellement il savait qu’il s’était planté sur le processus de sa désignation ultérieure, d’où l’élection du président au suffrage universel.

Une bonne chose finalement : Il n’était plus l’otage des chambres qui se réunissaient pour le désigner…

Il apparaît donc aujourd'hui important, au type qui campe rue du Faubourg-Saint-Honoré et qui sera viré d’ici moins d’un an, de prendre en considération ces évolutions pour une «présidence forte ».

Le risque qu’il prend, là, sans nous consulter… Passons !

Il faut dire que « Cloclo-barth-alone » plaide depuis plusieurs années pour ce même projet. « Fifi-le-déchu » l'avait également suggéré alors qu'il était encore à Matignon, soutenant l'idée d'un président gouvernant seul face à une Assemblée aux pouvoirs renforcés : C’est dire s’il en avait marre d’avaler des couleuvres matin et soir.

« Haine-qu’à-aime » a rejoint le mouvement en mai dernier. Pour elle, « notre régime s'est présidentialisé. Autant en prendre acte en supprimant le Premier ministre. »

On met un Secrétaire d’État à la place, c’est ça ?

Le modèle américain fait décidément des émules, même chez les « gôchistes, avec droit de veto, spoil-system et indissolubilité du Congrès, l’étape suivante.

Toutefois, malgré la progression du présidentialisme, la suppression de l'homme de Matignon ne fait pas l'unanimité. Cela aurait pour conséquence de nier l'un des principes au cœur de toute démocratie : La responsabilité.

Actuellement, l'Assemblée nationale, élue au suffrage universel direct, détient le pouvoir de sanctionner le gouvernement avec la motion de censure. Mais, cette dernière ne peut pas peser sur le président, car cela rendrait le régime fortement instable. De plus, l'essentiel du pouvoir serait ainsi détenu entre les mains d'un seul homme. Une problématique qui avait été dénoncée par « Pompon-Pie-doux » dans son ouvrage « Le Nœud gordien » (1974) qu’il n’a pas eu le temps de trancher.

Et puis tant qu’à faire, pourquoi ne pas réduire le nombre de parlementaires comme le propose « Le-Mère », donner plus de pouvoirs au Parlement comme pour « Sicile-Du-flot », redonner le pouvoir aux citoyens par le référendum pour « Mes-luches », beaucoup de proportionnelle pour « Marinella-tchi-tchi » ?

Un classique avant chaque élection présidentielle : Ils adorent changer les règles pour adopter celles qui les arrange le mieux.

Ce qui est assez drôle, c’est qu’une fois au pouvoir, ils ne le font pas.

Et quand ils l’ont fait, c’est pour revenir en arrière de façon urgente…

Bon, bon : Que des gars qui n’inspirent décidément pas confiance, finalement.

Malheureux pour des « politiques » qui aimeraient qu’on les aime.

Pour ça, il faudrait effectivement un Sénat à pleine prérogative, le renouveler par tiers tous les ans, avec des citoyens ordinaires tirés au sort : Ceux-là ne feront pas carrière et c’est tant mieux.

Pas juste-là pour amuser la galerie à « contrôler » on ne sait quoi, mais pour valider ou non les lois proposées par ces « tout-fou » de député déjà sous tutelle du gouvernement et de leurs partis réciproques.

Et puis pour tous les « élus », pas plus de deux mandats d’affilée, quel que soit le mandat électif, sa durée et sa nature.

Les gars peuvent même cumuler, mais après ils deviennent inéligibles jusqu’au prochain tour !

Ils se cassent, laissent la « place aux jeunes », on les oublie, ils gagnent leur pain quotidien à la sueur de leur front dans la « vraie-vie » et seulement ensuite ils peuvent revenir.

Enfin ils peuvent toujours essayer, parce qu’entre-temps, pendant leur mandat, leurs « indemnités » seront plafonnées à deux smic/horaire !

Et ils auront intérêt à pointer…

En attendant, « Monte-et-bourre-la », il n’aura pas bien compris la portée de mes propositions, où il n’y aura plus de problème d’incompétence (ils le seront tous présumés) de minorité, de parité, de jeunisme ou de sclérose du neurone, mais une assemblée enfin bien représentative du peuple, campagne/ville, kons et moins kons, Blanc-Black-Beur, toutes opinions et religions mélangées.

Alors que dans son projet, la démocratie est manifestement trop importante pour être confiée à des « amateurs » issus de la plèbe, tirés au sort chez les « anonymes ».

La belle idée « soce-frondeur » que voilà !

Écœurant…

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/06/jai-cru-que-cetait-un-lecteur-de-ce-blog.html

 


Discussion « philosophique » autour des chiffres du chômage US.

 

Ploutos

 

La semaine dernière, je débarque à Monaco jeudi dans la nuit avec ma glacière, pour être aux aurores dans les locaux de « chez mon boss » épuiser les parapheurs empilés à mon intention : C’est que j’ai un week-end chargé où je quête un anneau pour « my sweet-yacht » sur les côtes italiennes sises à proximité.

On attend avec fébrilité les chiffres du chômage US qu’on aura le lendemain matin.

Ce qui ne nous a pas empêchés de « discutailler » autour de la dernière comédie d'Aristophane jouée en 408 av. J.-C.

Mais si, figurez-vous ! 

Ploutus était le dieu de la richesse. Fils de Jasion et de Cérès, il naquit, d’après Hésiode, dans un champ de la fertile Crète, fécondé par un triple labour (la symbolique, n’est-ce pas…). Zeus le frappa de cécité, afin qu'il accordât aveuglément ses faveurs aux méchants et aux bons et n'anticipât pas sur les attributions de la puissance suprême.

En outre, il était boiteux, si l'on en croit d’autres.

Il demande à Zeus l'enseignement de la sagesse, mais au lieu de ça le dieu lui donne la richesse à distribuer et il le rend aveugle.

Sur le bon conseil de l'oracle de Delphes, un citoyen, Chrémylos, convainc Ploutos d'aller se faire soigner, en l'espèce d'aller dormir dans le sanctuaire d'Asclépios. Une fois guéri, Ploutos pourra faire le bonheur des honnêtes gens.

Dans la pièce survient Pénia, « la Dèche », déesse de la pôvreté si je me souviens bien du déroulé, qui l’accuse d'ingratitude : N'est-ce pas elle qui fait avancer le monde ?

Et d’expliquer que si tout le monde devient riche, les braves comme les malfrats, plus rien ne fonctionnerait ! Son argument est que s’il n’y a plus de pôvres, il n’y aura plus de riches. Il faut la contrainte de la nécessité pour gagner sa vie et donc produire ce qui est nécessaire aux riches.

Et sachez que de mon point-de-vue, les forces de « progrès-en-marche » soces-gauloises ont bien compris la leçon : Ils aiment tellement les « pôvres & sans dents » (qui bossent pour « les riches » : + de 4.000 euros/mois), qu’ils en fabriquent tous les jours à venir quémander quelques subsistances jusqu’à leur lécher les bottes et le reste !


On en parlait justement hier et encore avant-hier

À quoi cela servirait-il de travailler même pour un riche client, si on vivait tous dans l’abondance ?

Qu’est-ce qui pousserait le barbier à tailler les barbes, le paysan à labourer son champ, le plombier-polonais à s’exiler pour réparer vos fuites, les pompiers à aller sauver de la noyade les inondés du bassin de la Seine ?

Sans la « pôvreté », le monde des humains ne serait que chaos et misère !

Dans la fable d’Ésope, « Le laboureur et ses enfants » (Fable 83) ont un travail dur, celui de la terre, qui conduit à la prospérité.

Ploutos est alors la personnification de la richesse, à l’origine agricole, puis liée à la possession de biens.

Alors que pour Hésiode Ploutos « apporte le bonheur d’une richesse abondante à celui qui par hasard lui tombe entre les mains » : Cette idée que la richesse est liée au hasard est renforcée par des légendes ultérieures qui en font une divinité aveugle. On retrouve cette idée dans les représentations de la Fortune qui, les yeux bandés, déverse sa corne d’abondance au hasard.

L’intrigue de la pièce d’Aristophane repose sur l’idée que puisque Ploutos, aveugle, donne la richesse aux bons comme aux méchants, il suffit de lui rendre la vue pour qu’il ne la donne qu’aux bons. Une fois guéri,  Ploutos,  ne veut plus donner la richesse aux méchants et ceux-ci protestent évidemment mais on s’apprête cependant à le conduire sur l’Acropole pour qu’il soit le gardien du trésor d’Athènes (ce qui garantit d’ailleurs qu’il sera bien approvisionné).

Tomber de rideau.

Les grecs anciens avaient déjà repéré que la richesse était en train de devenir maitre du monde. Ils soulignent ce que les grecs modernes en paient actuellement la domination au prix fort.

En effet, on avait l’impression depuis 2008, après l’affaire des subprimes et la faillite de Lehman Brothers, que nous étions dans une situation analogue à la crise de 1929. On pensait qu’il suffirait, après intervention des États pour renflouer les banques et de quelques bonnes mesures de sécurité bancaire pour s’en sortir.

Cependant la crise perdure car le phénomène est le suivant : Pour augmenter les profits, les entreprises aggravent la concurrence ; ces profits, au lieu de servir à tous par le biais de l’impôt, sont accaparés par un tout petit nombre.

Nous serions là au cœur du néolibéralisme qui n’est pas un avatar du laisser-faire libéral d’antan mais un système institutionnel mondial reposant sur les principes suivants :

– L’État n’est pas une institution fiable en matière économique : Il faut lui imposer une orthodoxie financière. Sans une autorité extérieure qui l’en empêche, il accumulera les dettes (l’exemple des PIGS, les pays du sud de l’Europe, est suffisamment parlant à ce sujet) ;

– Pour que cette imposition d’une orthodoxie financière soit possible, il faut des institutions indépendantes des États comme les institutions européennes (la BCE) ou internationales (l’OMC, le FMI ou l’OCDE) ;

– Pour faire accepter le bien-fondé de cette orthodoxie financière, il faut des économistes et des journalistes. Les économistes n’ont pas pour rôle de comprendre comment fonctionne l’économie : Ils doivent seulement pouvoir expliquer aux journalistes pourquoi l’orthodoxie financière est impérative.

L’exemple de la Grèce est emblématique : Le problème grec a pour origine sa précédente classe politique qui au dire de « Tsi-tsi-passe » lui-même avait été clientéliste et corrompue ; avait partie liée avec le pouvoir économique et avait laissé le champ libre à la fraude fiscale. Cependant, face à un déficit insoutenable, c’est contre l’avis du peuple grec que son gouvernement actuel a dû passer sous les fourches caudines des exigences européennes.

La situation sociale s’aggrave : Le patient mourra totalement guéri !

Que ce soit en Grèce (ou en « Gauloisie-impécunieuse »), c’est l’État qui plie : Question de « gôchiste » : Comment se fait-il que la démocratie de ces sociétés soit compatible avec de tels reculs ? La réponse est qu’il s’agit d’une démocratie représentative et non d’une démocratie telle que les grecs anciens la pratiquait. En effet, la démocratie antique était le résultat d’une lutte des pauvres contre les riches et c’était là la racine de la dynamique sociale (du Marx pur jus).

On notera un phénomène de cet ordre à Rome où César était le chef du parti des populares(issus de la plèbe) qui s’opposait à la classe dominante des optimates (sénateurs, chevaliers et leurs alliés). Une des revendications des populares était la réduction ou la remise des dettes des plus pôvres (et cela vaut encore aujourd’hui pour les États) ce qui veut dire que l’orthodoxie financière a toujours eu besoin d’être défendue.

Le cauchemar n’en finira donc jamais si l’on ne revient pas à cette démocratie antique : Dans la situation actuelle, les citoyens n’ont la possibilité de dire leur choix qu’au moment des élections où ils élisent des représentants dont la politique est devenu le métier. La classe politique est devenue une oligarchie qui est en phase, par sa formation et ses contacts, avec les dirigeants économiques dont ils servent les intérêts (vous vous souvenez encore un peu du « mon ennemi »  du Bourget ?).

C’est d’ailleurs pour ça que je propose de « dé-professionnaliser » la classe politique en rendant le « tiers-temps » obligatoire entre trois mandats successifs.

Mais c’est un sujet connexe.

Il faut donc refonder la démocratie et l’exemple de Podemos est fondamental et de rappeler que le mouvement « 5 étoiles » a porté en tête des municipales romaines de dimanche dernier une de ses égéries.

Il faut d’abord réoccuper l’espace public mais surtout, comme Podemos, irriguer le tissu social par des activités multiples : Des comités de quartier, des coopératives, des jardins urbains, des réseaux d’économie participative, des centres sociaux, des librairies. Il s’agit d’une mise en mouvement de la société, de l’invention de nouvelles pratiques collectives. On voit là combien l’expérience de « Nuit Debout » se situe dans la logique de Podemos.

C’est du « Nuit debout », ni plus ni moins, « Mes-Luches » et Cie. Jusque dans la bouche de « mon boss-à-moi » !

Pourquoi faudrait-il exclure qu’un pays comme mon pays (celui que j’aime tant…) puisse souscrire à une obligation d’orthodoxie financière présentée sous forme d’un traité international ?

On peut certes critiquer la manière dont le refus du TCE a été transformé en acceptation du traité de Lisbonne mais il s’agit là d’une question de mauvaise politique intérieure, non d’une question de principe. En effet, nous serions dans la situation où l’orthodoxie financière est déjà inscrite dans la constitution. C’est le cas en Allemagne pour des raisons historiques mais en « Gauloisie-du-droit », il ne s’agit que de l’application d’un traité international qui peut être révoqué.

Le fond de la critique est que la simple application de ce traité est contraire à la souveraineté nationale puisqu’elle va à l’encontre des intérêts des classes populaires (c’est aussi du « Marinella-tchi-tchi ») : On est ici dans la conception ancienne de la démocratie, non dans sa conception moderne.

La conception antique de la démocratie a conduit au cours de l’histoire à de nombreuses guerres civiles jusqu’au moment où l’on s’est rendu compte que plutôt que de laisser les armes désigner le vainqueur, il valait mieux s’en remettre à la compétition électorale. La démocratie représentative est la continuation de la lutte entre clans rivaux mais elle est civilisée par l’usage des élections.

« Mon boss à moi » souligne alors des faits bien connus :

– Si le principe de l’orthodoxie financière est simplement synonyme d’une gestion prudente, il doit être mis en œuvre par tout gouvernement quel qu’il soit. Pour qu’il ne soit pas remis en cause, il doit être expliqué, enseigné, comme d'un principe, car il s’applique aussi bien à l’individu, qu'à sa famille, tout comme aux entreprises et à l’État.

Quant à sa mise en œuvre par l’État, le niveau de déficit est une question discutée qui ne peut se résoudre par un taux défini une fois pour toute. Dans l’Europe actuelle, il semble impératif à beaucoup que la gestion en soit déléguée à une autorité supra-étatique qui tire sa légitimité d’un processus électif.

– La collusion entre les formations politiques et les intérêts économiques est bien un phénomène d’autonomisation d’élites qui ont reçu les mêmes formations et qui ont les mêmes intérêts économiques (on en parlait encore hier jusque sur ce blog). Cette opposition classes populaires/élites a conduit dans l’histoire à des gouvernements autoritaires au service du peuple (comme à Cuba) ou d’une oligarchie (comme au Chili) : Elle était apaisée jusqu’à il y a peu par l’existence de classes moyennes éduquées et suffisamment dotées de biens. Elles empêchaient soit les excès du collectivisme soit l’accaparement par un tout petit nombre des fruits de l’économie.

Mais c'est une frange de la population, étouffée, qui meurt à petit feu…

Et elle est condamnée à terme par l’évolution technique et par la financiarisation de l’économie qui ne profite qu’à un tout petit nombre de possédants.

Comme l’évolution technique, qui tend à ne laisser en place que des emplois non qualifiés ou des emplois hyper-qualifiés, ne peut être maitrisée que par le biais de décisions économiques, nous sommes ramenés à la question du pilotage de l’économie et de son interaction avec la société politique. Ceci manifeste que la question politique est fondamentale et que c’est là qu’il faudrait agir.

Pour bien faire, au plan politique, il faut donc changer de classe politique et encourager la naissance d’un renouveau politique des classes populaires et de la classe moyenne (qui se meurent toutes les deux, véritablement écrasées). Il faudrait qu’il soit un mouvement social qui conduira à de nombreuses avancées ainsi qu’à la création de mouvements d’éducation populaire.

– Et, contrairement à ce qui se dit partout, les journalistes ne sont pas tous des relais de l’idéologie néolibérale. L’exemple récent des « Panama-Pampers » montre bien comment le fait de révéler dans la presse les pratiques d’un paradis fiscal montre leur caractère insoutenable et fait pression sur les États pour qu’ils fassent cesser ce scandale.

Si l’économie réelle ne fonctionne plus, il devient impossible d’en tirer des profits, ce qui entrave le système, y compris sa financiarisation. Or, des politiques d’austérité qui réduisent le pouvoir d’achat empêchent la reprise économique : Ce sont des économistes du  FMI eux-mêmes qui le laisseraient entendre.

L’exemple de la Grèce est cruellement parlant : Il y a actuellement un conflit entre le FMI et les Teutons. Le FMI dit que la dette grecque est insoutenable et entend faire de cette réduction une condition pour son aide : L’Allemagne au nom de l’orthodoxie financière repousse cette éventualité. Si l’Allemagne s’y refuse, c’est parce que l’État allemand issu de la guerre de 14-18 a laissé la place à Hitler pour des raisons économiques. Comme la pression sur l’Allemagne vient précisément du FMI, il faudrait continuer en ce sens pour nous sortir du cercle vicieux.

C’est d’ailleurs ce qui ressort de la dernière étude du FMI sur le sujet.

Voilà bien qui me fait rigoler de la part de « mon boss à moi » que de s’appuyer sur l’antiquité, revue et corrigée des canons « gôchistes » mâtinés de « finance-mondiale », lui qui en a fait son métier…

Que je partage à la marge.

Vendredi, on ne savait pas le résultat de la votation helvète sur leur propre « hélicoptère-monétaire » : Une proposition qui n'avait aucune chance de passer (75 % contre), mais le simple fait qu'elle ait pu faire l'objet d'un référendum est un évènement en soi, que celle d’un revenu universel, 2.500 francs/mois suisses pour tout le monde, qu'on travaille ou non.

Lui prenait cela à la légère. « Pas du tout », fis-je pour le payer de mon énervement à l’écouter respectueusement. « On entre dans le « monde d’après », la « nouvelle économie ». Commencez au contraire à vous pencher sur le sujet du revenu universel minimum parce qu’il deviendra un jour une réalité. »

Je me suis encore fait bien voir…

Mais bon, je suis là aussi pour ne pas être un « béni-oui-oui » et grassement payé pour ça (en plus) !

Puis, la discussion a dérivé sur le moment clé où la FED doit décider quand elle doit remonter ses taux.

Lui le voit pour ce mois-ci.

Pas moi (esprit de contradiction) : 1 %, c’est 1.000 milliards qui vont sortir de « l’économie réelle » pour aller refinancer l’économie financière.

C’est aussi 1 point d’inflation, peut-être plus par effet de levier, qui ruine d’autant l’économie financière : Elle s’est piégée toute seule.

Et puis autre indicateur, le prix du baril, qui trouve son équilibre autour de 50 $.

Or, on avait dit « entre 30 et 50 $ ». Hors de cette fourchette dans les mois qui viennent et on retrouve des déséquilibres structurels déstabilisants.

« Mais justement, les marchés adorent les déséquilibres ! »

Ça leur permet de spéculer à outrance.

« Ils sont au bord de la crise de nerf depuis le début d’année. Les Brexit, l’Arabie qui emprunte, privatise sa compagnie de pétrole, les élections américaines, les émeutes à Paris(notamment dans le XVème pas trop relayées, en plein « état d'urgence » renforcé) il leur faudrait plutôt une cure de Prozac. »

Et le lendemain, tombe « ma » confirmation : J’aime bien quand j’ai raison contre toute raison.

Les chiffres US enfin publiés illustrent parfaitement le mystère actuel de l'économie américaine et, de façon plus générale, le mystère de l'économie mondiale du moment.

Ils sont tout d'abord et en première lecture totalement contradictoires…

Un taux de chômage en chute libre à 4,7 % à faire pâlir l'immense majorité de la planète et pourtant très peu de créations d'emplois et un taux de participation en baisse.
Probablement l'effet de la « débrouille » ambiante, une sorte d'ubérisation généralisée qui fait disparaître des statistiques officielles la réalité de l'activité qui plonge ainsi dans le « côté-obscur » de l'économie souterraine.

Mais les borgnes en disent qu’ils sont « trafiqués ».

Probablement aussi, mais c’est la tendance qui est intéressante : Chômage en chute et des créations d’emplois décevantes !

Il y a « dé-corrélation » entre les deux…

Les aveugles en disent que de plus en plus de gens se sont découragés de trouver de l'emploi et « décrochent ».

Les lucides en constate que la population active diminue aussi du fait de la démographie.

Personnellement, sans être clairvoyant ni prétentieux, j’en dis que l’économie croît, mollement certes, mais tout de même et qu’elle a besoin de moins en moins d'employés du fait de la technologie (les « robots », déjà) !
On a tout dans ce chiffre paradoxal : La démographie, la technologie, le « black » et bien sûr, l'économie !

Ces chiffres sont la parfaite illustration que le nouveau cycle économique dans lequel nous sommes est d'abord totalement déroutant et totalement unique, d'où le fait que les banques centrales sont totalement paumées, parce que c’est avant tout un nouveau cycle économique où le travail voit sa place clairement diminuer et où la précarité des emplois et donc leur volatilité va devenir la règle.

D’où la nécessité d’un « hélicoptère-monétaire » à échéance plus ou moins lointaine : On va payer des gens à ne rien faire pour qu’ils fassent tourner l’économie, réelle et financière, avec le peu qu’ils recevront !

Et de constater que le terme de « nouvelle économie » n'est décidément pas usurpé.

Ce qui est rageant, c’est qu’apparemment, je suis le seul à le voir pendant que les « autistes » perdent leur temps à faire et défaire la loi travail déjà obsolète, dans leur petite bulle bornée d’œillères : Parce que c’est comme ça, tant qu’on n’aura pas changé de lunettes, celles fournies par l’Enâ !

Fabuleux, non ?

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/06/ploutos.html

 


Les cendres de Vichy

 

Cocu !

 

Je suis totalement révolté ! Non pas de partager quelques-unes de « mes femmes-exclusives » avec autrui, il ne s’agit pas de cela, non !

Il s’agit de mes « formateurs », ceux du lycée, ceux de la fac, ceux de la pensée unique et il faut que je parvienne au seuil ultime de mon passage sur cette planète pour m’en rendre enfin compte !

C’est dire si je me sens « sali », dénaturé, violé jusque dans le tréfonds de mon âme et de mes convictions.

J’avais bien lu Tirole et puis déboule une nouvelle facette de ce dont on ne parlait jamais que pour en dire le pire des maux : Le si détestable régime de Vichy !

Une sorte de parenthèse honteuse de la République, qui déportait ses propres citoyens dans le silence des maladies honteuses, à l’époque…

Ma grand-mère en parlait que comme quelque chose qui n’aurait été découvert qu'à la Libération, même si certains pouvaient se poser des questions : Mais il y avait le STO comme explication facile.

La Libération, son CNR, les réformes majeures qui en ont été issues : Que du bonheur, même si aujourd’hui on en touche les limites.

Tu parles ! Un véritable copié/collé de ce qu’avait pu inventer Pétain et ses sbires qui perdure encore de nos jours…

La honte pour moi qui pensais « Libération » = Liberté, qui avait assimilé les principes de l’économie-mixte, mi-administrée, mi-libérale et ses bienfaits sur le sort des plus nombreux telle que l’avait voulu jusqu’à De Gaulle, sa « troisième voie », son ministère du plan, ses cartels industriels (EDF, SNCF, etc.)… cachés dans des monopôles d’État, sa sécurité sociale obligatoire soi-disant pensée et formatée à Londres sous les bombes des nazis…

Non mais, quelle escroquerie-majeure !

J’en ai le rouge de la honte qui me monte à la tête (un coup à me faire une rupture d’anévrisme létal).

L’exception gauloise ? Mais c’est Vichy, tout simplement !

Un livre de Cécile Desprairies sort sur le sujet : Je vais le commander et le lire.

À partir du 10 juillet 1940 (vote des « pleins pouvoirs » à Pétain, exécutifs, législatifs et judiciaires à la fois, le propre des tyrannies qui conduisent tôt ou tard à la corruption-destructrice) le régime est désigné sous le nom d’« État français » et la mention « République française » disparaît des actes officiels.

Les principales caractéristiques et en vrac, du régime sont les suivantes : 

– « Révolution nationale » antilibérale, traditionaliste et nationaliste, tendant vers un fascisme « à la gauloise » (et le socle du programme de « Marinella-tchi-tchi ») ;

– Politique de collaboration avec les nazis (collaboration économique, policière et militaire) ;

– Cléricalisme ;

– Corporatismes détruits à la Révolution qui retrouvent leurs lettres de noblesse (avocats, notaires, experts-comptables, huissiers, pharmaciens, médecins, géomètres, architectes et j’en passe…) ;

– La réorganisation statutaire du cinéma qui deviendra cette fameuse « exception culturelle », outil de propagande sur le moment…

Mais on peut aussi penser à l’ORTF, aux licences radiophoniques plus tard, à l’élevage de pigeons-voyageurs, au monopôle des postes et du téléphone…

– Propagande, censure et « contrôle postal » ;

– Planisme à l’instar des soviets ;

– Idéologie socialisante (un quotidien anticapitaliste tel que « La France socialiste », accueillant des hommes de gauche ralliés à la collaboration, tirera constamment à plus de 100.000 exemplaires) ;

– Statut des juifs : Port de l'étoile jaune obligatoire, rafles, convois de déportation (aujourd’hui interdiction du voile…) ;

– Arrestations de résistants, de francs-maçons, et d'opposants ;

– Début de mise en place d'une « protection sociale » étatisée, imposant entre autres un système de retraite par répartition (60 ans) à la place du système de capitalisation existant (les fonds des caisses vieillesse privées sont confisqués) : Le décret-loi du 14 mars 1941 « réforme » l'assurance-vieillesse pour imposer le système de la répartition à la place du système de la capitalisation, en créant une allocation aux vieux travailleurs salariés (AVTS), indépendante des « cotisations versées ». Les fonds des caisses vieillesse privées (20 milliards de francs de l'époque) sont confisqués (ils deviennent inutiles dans le cadre de la répartition et permettent de financer immédiatement l'allocation).

Les historiens de notre vie sociale savaient que la Sécurité sociale a été conçue à Vichy en 1940 par René Belin, ex-responsable de la CGT devenu secrétaire d’État à la Production industrielle et au Travail dans le premier gouvernement de Pierre Laval, ce qu’on m’avait caché : Pour moi, c’était Jeanneney, hésitant entre le modèle anglais de Beveridge et l’allemand de Bismarck ;

– Les premières mesures d'aménagement du territoire ;

– La création des premières administrations régionales (alors que le « cousin-Napoléon » avait inventé le département) ;

– Le début de la politique publique d'urbanisme qui fit tant de désastres ;

– Les premiers projets de villes nouvelles ;

– La création de grandes bureaucraties ;

– La fusion de la Compagnie du Métropolitain de Paris et de la Société des Transports en Commun de la Région parisienne dont le nouvel ensemble prendra le nom de RATP en 1948 ;

– La création des Comités Sociaux d'Entreprise dont les pouvoirs seront renforcés en 45 et prendront le nom de comités d'entreprise ;

– La création de la médecine du travail ;

– La fondation de l'Institut National d'Hygiène qui deviendra en 1964 l'INSERM ;

– Le numéro de sécurité sociale, inventé par le contrôleur général de l'Armée René Carmille (« numéro de Français »), destiné à ficher la population (le « code sexe » à un chiffre servait aussi à recenser les juifs, les musulmans d’Algérie, les étrangers…) qui permet de ficher tout le monde depuis sa naissance…

– Le « délit de non-assistance à personne en danger », qui a été conçu dans le but d'obliger les gaulois à porter secours aux soldats allemands blessés (par les attentats communistes), loi nazie existant aujourd'hui seulement en « Gauloisie-pénale » et en « Teutonnie » ;

– Essais de sirène chaque premier (jeudi) mercredi du mois à midi ;

– Le 23 avril 1941 : Institution de la police nationale (au lieu des gardes champêtres et polices municipales), dont l'uniforme et la gestuelle sont calqués sur celui des Allemands, pour mieux garder la paix !

Le Larousse précise même : « En 1941, les policiers sont obligés de prêter serment de fidélité au Maréchal Pétain » : « Je jure fidélité à la personne du Chef de l’État pour tout ce qu’il me commandera dans l’intérêt du service et de l’ordre public pour le bien de la patrie.»

La police est étatisée dans toutes les villes de plus de 10.000 habitants et Paris conserve toujours son statut particulier.

L’organisation de la police restera pratiquement telle quelle jusqu’au début du IIIèmemillénaire ;

– Le salaire minimum (loi du 4 octobre 1941) qui deviendra Smig supplanté plus tard par le SMIC : Fixé à un niveau bien inférieur au salaire du STO, programme de travail auquel il est vivement recommandé de souscrire ;

– La création du carnet de santé ;

– L’accouchement sous X : Pour empêcher l’infanticide, l’avortement (alors puni de mort), promouvoir les naissances et protéger les « enfants de Boches ».

– La fin des bouilleurs de cru à qui on ne délivre plus de licence, des herboristes à qui on supprime la formation et le diplôme ;

– La création des AOC ;

– La création de l'hôpital public ;

– L’invention de la carte hebdomadaire ouvrant droit à une réduction dans les transports ;

– La carte d'identité obligatoire ;

– La licence IV des débits de boissons ;

– L’extension des allocations familiales ;

– La culture de la tisane : Des « boissons chaudes hygiéniques » pour déshabituer de l’alcool, dont la vente est interdite au-delà de 16° ;

– Le menu au restaurant : Face aux restrictions, il est obligatoire de proposer un plat du jour à la carte à prix fixe ;

– Mozart : Le compositeur est totalement oublié à l’époque. Ce sont les occupants qui imposent son culte ;

– Les femmes ont plus de droits au travail et disposent d’un carnet de chèques ;

– La visite médicale pour les enfants à l’école : Autre mesure hygiéniste ;

– La licence de banque : Ne peut plus devenir banquier qui veut ou en a simplement les moyens financiers !

– L’heure d'hiver, histoire d’avoir la même qu’à Berlin. Supprimée à la libération, elle fut réinstaurée en 1976 lors du premier choc pétrolier par « Giscard-A-la-Barre » ;

– Le code de la route : L’Allemand pouvant s’égarer sur les routes gauloises, il était nécessaire d’instaurer une signalétique claire ;

– Le rugby à XV ;

– Le sport au baccalauréat : Conséquence du culte du corps nazi ;

– Le statut de PDG ;

– La fête des mères ;

Et j’en passe sûrement, puisqu’il y en aurait 100, voire plus encore !

Vichy, ce n’est donc pas que la Shoa, c’est en fait votre quotidien actuel : C’est historique et on me l’avait caché !

16.000 décret-lois qui sont désormais présentés comme des « acquis sociaux » où les manifestants du quotidien défilent et font grève pour les défendre « becs & ongles » alors qu’ils mènent à la faillite générale.

J’en suis sur le kul !

Mes « gôchistes », mes « cocos », mes « nuit debout », mes Podemos, mes 5 étoiles, mes trotskistes, mes « Indignés », mes « Tsi-tsi-Passe », tous des dignes héritiers de Vichy, de la « révolution nationale », qui adhèrent sans le savoir (en tout cas j’ignore s’ils l’ignorent) à en devenir suppôt du Maréchal !

Ce n’est plus « Maréchal, nous voilà », mais « Maréchal, on est encore là ! »

À vomir…

De l'époque du Régime de Vichy date aussi une prise de pouvoir de la technocratie, qui sera ensuite formalisée à la Libération avec la création de l'école nationale d'administration (ENÂ) : L’originalité du Régime de Vichy est aussi l’arrivée en force de « technocrates », hauts fonctionnaires vite promus et qui rêvent de mettre en œuvre, sans contre-pouvoirs aucun, leur programme de modernisation.

Ils sont toujours-là !

L'historien américain spécialiste de Vichy Robert Paxton estimait que « c’est dans l'administration publique, dans la modernisation et la planification économique que les mesures – et le personnel – de Vichy se perpétuent avec le plus d’évidence » après 1945.

Je le savais, mais pas à ce point-là d’évidence…

Honteux ! 

Philippe Pétain, discours du 11 octobre 1940, L’ordre nouveau : « Devant la faillite universelle de l'économie libérale (de 1929), presque tous les peuples se sont engagés dans la voie d'une économie nouvelle. Nous devons nous y engager à notre tour et, par notre énergie et notre foi, regagner le temps perdu. Deux principes essentiels nous guideront : l'économie doit être organisée et contrôlée. La coordination par l'État des activités privées doit briser la puissance des trusts et leur pouvoir de corruption. Bien loin donc de brider l'initiative individuelle, l'économie doit la libérer de ses entraves actuelles en la subordonnant à l'intérêt national. La monnaie doit être au service de l'économie, elle doit permettre le plein essor de la production, dans la stabilité des prix et des salaires. » 

Une « idéologie » qui prend pour nom, le « planisme », développé dans les années 1930 au sein du groupe X-Crise, le think-tank de la jeune élite de l’époque.

Pensé comme une alternative au socialisme collectiviste autant qu’au capitalisme individualiste, le Plan se fonde sur l’autorité des experts.

Et c’est là-dessus que de Gaulle a bâti sa « troisième voie » : Je comprends mieux pourquoi mon grand-père était « antigaulliste » contre toute raison dans mon esprit d’adolescent !

Tout simplement parce que dès lors, l’État, qui, depuis la Révolution était conçu comme un instrument de libération de l’individu, devient le principe d’organisation coercitive des forces économiques et sociales.

En créant « l’État français », Vichy a recruté les cerveaux d’X-Crise, le plus emblématique étant Jean Bichelonne, installé au ministère de la Production industrielle. Pétain dans ce discours du 11 octobre 1940 proclame les bases d’une économie « organisée et contrôlée », rejetant le libéralisme comme un « produit étranger, importé, que la France rendue à elle-même rejette tout naturellement ».

Et pour gérer ce nouveau système, il a bien fallu regrouper les fonctionnaires sous un statut de la Fonction publique et en former de nouveaux dans des « écoles de cadres » (qui deviendront l’ENÂ).

Afin de recenser la population, que l’État se proposait désormais de gérer, Vichy institua la carte d’identité et le Service national des statistiques (l’ancêtre de l’Insee).

Et pour contrôler les mœurs, le régime mêla mesures d’incitation (les allocations familiales) et de répression (l’Institut national d’hygiène, futur Inserm, qui veille à produire toutes sortes de nouvelles normes).

Même au niveau culturel, Vichy inaugura le rôle de l’État central en créant le Comité d’organisation des industries, arts et commerces du livre, ainsi qu’une école publique de cinéma, l'IDHEC d'aujourd'hui. En quelques années, l’État reprit en main la production économique et la société civile.

Voilà comment vous êtes devenus des esclaves sans le savoir !

Et justifie donc ainsi toutes ces « niches-fiscales » et « paradis-sociaux » qui ne sont rien d’autres que des scories de corporatisme…

Que des « acquis-sociaux » tels qu’ils nous sont présentés encore aujourd’hui et mobilisent les populaces libérées esclavagées !

« Vous adorerez vos maîtres » en disent-ils !

Or, et c’est là le crime, cette « révolution nationale » sera largement reconduite à la Libération. Je savais aussi sans le comprendre que Pierre Rosanvallon l’assimile à une « rupture culturelle » : « On célèbre en 1945 l’État comme on célébrait en 1789 la souveraineté de la nation. ».

La « Gauloisie-libérale » jusqu’au moins l’entre-deux-guerres, entre brutalement et durablement dans l’économie administrée, que vous soyez « de gôche » ou non.

Nulle surprise que le général de Gaulle, grand adepte du Plan, reconnaisse ainsi sa dette dans un passage stupéfiant de ses Mémoires de guerre (tome 3) : « Si, dans le domaine financier et économique, ces technocrates (de Vichy) s’étaient conduits, malgré toutes les traverses, avec une incontestable habileté, d’autre part, les doctrines sociales de la révolution nationale, organisation corporative, Charte du travail, privilèges de la famille, comportaient des idées qui n’étaient pas sans attraits. »

Saloperie : Je comprends mieux la portée de cette empathie du Général pour le Maréchal !

Si j’avais su…

Or, et c’est dramatique, l’attachement à ce modèle explique largement notre incapacité actuelle à le réformer.

Qui s’y ose s’y pique, même « Mac-Rond », « François III », « Menuet-Valse » et « El Konnerie » et hier comme demain « Juppette », voire « Bling-bling ».

Tout autant de ce que je nomme « l’autisme-politique » des « trisomiques » qui nous gouvernent.

Ils n’étaient pas nés, mais ils en imposent encore et toujours plus…

Que nous discutions dépenses publiques, politique agricole ou mesures sanitaires, nous restons « planistes » sans le savoir. 

Il est temps de revenir à nos origines révolutionnaires des Lumières, que mon « cousin » a porté jusqu'à Moscou en flammes, en retrouvant le sens des droits individuels et donc du marché libéré.

Il faut cesser de parler avec indulgence de la « Gauloisie-colbertiste », des Montagnards et des Girondins.

Non, vous vivez décidément et hélas sous Vichy sans le savoir.

Que j’en frémis d’horreur…

Car on m’a appris à détester cette « parenthèse », qui décidément ne veut pas se refermer.

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/06/cocu.html