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avril 2016

Nuit Debout.

 

Le vrai projet politique ?

 

D'après « Bling-bling », ils n'ont rien dans la tête : Encore l'effet de la trisomie ambiante mâtinée de cécité autistique !
Car quand « Freddie Lorgnon », « économiste » dans le civil et sociologue, directeur de recherche au CNRS et chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE), prend la parole, il dévoile une forme de nihilisme profond qui fait frémir.

C’est un gars qui est aussi membre du collectif « Les économistes atterrés » et serait « Le Guide » de ce mouvement « spontané » des zadistes de la Place de la République (et d’ailleurs).

Il ne s’en cacherait même plus : Un « fonctionnaire » subventionné qui « a une stratégie » !

Faut le faire et le dire haut & fort…

Ancien élève de l'École nationale des Ponts et Chaussées (promotion 1985) et de l'Institut supérieur des affaires (promotion 1987), devenu MBA HEC, en disent mes « bases de données », il soutient sa thèse de doctorat en 1993 à l'EHESS (la prétendue plus haute densité de neurones au m², qu’ils en disent eux-mêmes, déménagée depuis Quai de France) sur les « Irrégularités des trajectoires de croissances, évolutions et dynamique non-linéaire. Pour une schématisation de l'endométabolisme » (un truc de « pro »), sous la direction de Robert Boyer. Parallèlement à ses études doctorales, il est chargé d'étude à l'Observatoire Gaulois des conjonctures économiques (OFCE) et chargé d'enseignement à l'IEP de Paris (Sciences-Pô-voilées).

Rien n’est trop beau pour ce « bobo-intello ».

Ses travaux comportent notamment un programme de recherche « spinoziste » en sciences sociales et en sociologie économique. Il vise à rapprocher étroitement la science économique de la sociologie.

Il décrit sa position dans le champ des sciences économiques comme « hétérodoxe ».

Il partage les thèses de l'école régulationniste et particulièrement celles qui considèrent le caractère ontologique des luttes au sein des faits sociaux.

Il fait sienne la formule de « Michel Faux-kult » lorsqu'il considère que « la politique est la guerre continuée par d'autres moyens », paraphrase retournée de la formule de Clausewitz : « La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens. »

Il réinterprète le conatus spinozien (si !) et, ce faisant, se dégage de l'emprise du structuralisme althussérien pour réintroduire la dimension de l'action des individus-sujets au cœur des rapports sociaux et des sociétés m’en a-t-on affirmé.

Et de rappeler que considérés comme des élans de puissance, les individus spinoziens sont déterminés par des affects extérieurs qui orientent leur comportement. « Lorgnon » oppose cette thèse à l’humanisme subjectiviste autodéterminé qui forme le cœur de l’imaginaire néolibéral.

Ah, ça j’aime bien : Tout faux, là !

Dès lors, avec lui, Nuit debout a renouvelé le genre ancien du « culte de la personnalité ». On n’avait pas vu cela depuis les années Mao et révolution culturelle !

Signe qu’il n’est pas un Nuit debout comme les autres, mercredi en huit, il exige de disposer d’une chaise afin de pouvoir livrer sa parole aux fidèles assemblés à la Bourse du travail !

Et ses disciples s’empressaient d’obéir : Mieux que « Kim-tout-fou » de Corée du nord…

Pourtant, la règle commune veut qu’on parle debout à Nuit debout, mais elle souffre donc d’une exception pour le Guide-charismatique.

Privilège assumé d’autorité : « Je suis le représentant du courant l’université assise », autoproclamé !

À Nuit debout, tout le monde est à égalité mais le gourou est plus égal que les autres. En chaise à défaut d’être en chaire.

Sont rassemblés là, face au Guide, les têtes pensantes de Nuit debout, les éléments les plus actifs et militants, les permanents de la place de la République. C'est une minute de vérité. Paraît-il, il faut voir et revoir cette intervention, parce qu’elle livre la vérité sur Nuit debout. Qui le pense. Qui l’organise. Qui le manipule.

Je résume pour vous ce qu’on a bien voulu m’en rapporter.

Dans un premier temps, il désigne l’ennemi : Les médias et la presse.

Non pas les « journalistes de terrains, jeunes et précarisés » qui se reconnaissent en Nuit debout (pas complètement fou) mais « la chefferie éditocratique » qui « confisque la parole autorisée ».

Voilà qui me touche, pestant plus qu’à mon tour depuis 20 ans contre les mensonges de la pensée unique et participant activement depuis presque 10 ans à vous révéler et expliquer la signification des « non-dits » quand je les connais.

Alors, il aurait mis ses troupes en garde : La « chefferie éditocratique » veut pousser Nuit debout à débattre dans un cadre démocratique, afin d’imposer encore et encore « le citoyennisme intransitif, qui débat pour débattre, mais ne tranche rien, ne clive rien, et est conçu pour que rien n’en sorte ».

Vous m’expliquerez ce que ça veut dire, mais lui tranche : Il faut refuser cette démocratie « All inclusive » (Tout inclus, ou tout compris, jusqu'aux apéritifs ?).

À Nuit debout, on ne débat pas, on combat. Pour « Lorgnon », le débat démocratique, c’est l’impasse qu’entendent imposer « la secte malfaisante, la secte de l’oligarchie néolibérale intégrée », celle des « médias organiques de l’ordre social ».

Ouh-là : Un véritable manifeste anarchiste, là ! 

Et de justifier l’intimidation physique infligée à Alain Finkielkraut, l’ennemi suprême : « Nous voilà sommés d’être inclusifs, violence du capital et violence identitaire raciste, violence dont Finkielkraut est peut-être le propagateur le plus notoire ».

Lui, l’académicien et plein d’autres n’en revenaient pas qu’il eut été molesté !

Et de réitérer le refus de la confrontation avec l’ennemi désigné : « Ces médias nous demandent d’accueillir Finkielkraut et bien non ! Pas d’animation citoyenne all inclusive comme le voudraient Laurent Joffrin et Najat Vallaud Belkacem ! »

C’est qui, ces deux-là ?

Et de conclure avec des mots lourds de sens : « Nous ne sommes pas ici pour être amis avec tout le monde, et nous n’apportons pas la paix, nous n’avons aucun projet d’unanimité démocratique ».

Voilà qui est balancé : Les ékoles d’élite produisent décidément des monstres !

On s’en doutait un peu depuis quelques temps avec nos énarques se pavanant actuellement dans les salons de la République, sous leurs ors immérités, mais quand même…

Convenons qu’il est au moins cohérent. Et transparent. Le voici qui précise ensuite comment Nuit debout doit désormais mener le combat, hors du champ démocratique.

D’abord en dépassant le cadre revendicatif traditionnel des luttes sociales, qui n’est pas révolutionnaire : « Revendiquer est une nécessité, parfois même vitale », mais de portée limitée, « ceci n’aura pas de sens tant que nous ne mettrons pas en question les structures du néolibéralisme ».

Un vrai facho en herbe…

En vérité, il veut casser le cadre dans lequel évolue les rapports de forces entre partenaires sociaux : « S’il n’y a plus d’alternative dans le cadre, il y a toujours possibilité de refaire le cadre. C’est de la politique, pas du revendicatif. On chasse les gardiens du cadre ».

Je dirais même qu’il peut casse le cadre.

C’est l’ékole « sup-de-co » de Toulouse qui avait inventé le slogan : « Sortez du cadre » pour se faire mousser aux impétrants de ses MBA … et payer les droits d’inscription hors de prix de l’accès « au savoir-élitiste ».

Beau recyclage pour ce MBA sorti d’HEC-ISA, encore plus cher d’accès !

Et il a de la suite dans les idées : Une fois le but assigné, il passe à la méthode, dite « des grains de sable » : « Il faut mettre des grains de sable partout » lance-t-il, illustrant cette stratégie à l’aide d’exemples concrets !

« C’est débouler dans une réunion d’Anne Hidalgo, c’est débouler dans la conférence d’une association d’étudiants à l’ESCP qui invite Florian Philippot ».

Et de scander : « C’est faire dérailler le cours normal des choses, les harceler, leur ôter toute tranquillité ! »

Et de compléter le discours de la méthode : Grâce à la stratégie des « grains de sable », s’opérera « la jonction »,  autrement dit la coagulation du « militantisme de centre-ville, des classes ouvrières et de la jeunesse ségrégée des quartiers », et « cette force sera irrésistible » !

Ne vous en faites pas, le Rhin lui fera barrage, comme pour le nuage de Tchernobyl dont on vient de fêter le 30ème anniversaire…

Constituée, elle se lancera à l’assaut du « cadre à refaire », notamment « les traités assassins, les traités européens et le TAFTA ».

Il fait dans le prophétique et ne cache pas à ses ouailles que « La nuit debout, la grève générale, la république sociale, c’est loin ».

Le rideau « Nuit debout » s’est enfin déchiré. En réalité, l’évènement initié par François Ruffin et ses camarades dispose d’un cerveau qui montre le chemin, établit la feuille de route et fournit le prêt-à-penser des objectifs et de la méthode.

« Nuit debout » est bel et bien pensé, monté et organisé par des professionnels de la politique.

Là où il y a organisation, il y a direction. Là où il y a direction, il y a guide. Et ce guide, c’est donc lui, dont les interventions savamment mises en scène le hissent au-dessus du bruit médiatique.

À Nuit debout, tout le monde parle, mais on entend que lui.

Rassurons « Totodd », qui s’inquiétait de l’avenir du mouvement « Pas de révolution sans organisation » selon un vieux principe léniniste, l’organisation de Nuit debout, pour qui veut bien la voir, est bien là.

Présente. Active. Et menaçante. Révolutionnaire, même, en tout cas en marche pour le devenir, jusqu’à l’effusion de sang si nécessaire…

Le sous-texte de son intervention, applaudie à tout rompre, est empreint de sentiments qui ont peu à voir avec la gauche de « Tonton-Jo-Jaurès » ou « Blumblum » (j’avais un informaticien assez génial qui s’appelait comme ça : C’est resté !) : Refus du débat démocratique organisé ; haine de l’Europe du libre-échange ; promotion du populisme souverainiste ; négation de la liberté de la presse ; rejet de l’autre à raison de sa différence de pensée ; appel à des perturbations de réunions publiques… 

Tout y est, hors l’appel à l’Action-Directe et violente… au moins pour l’heure !

Est-ce vraiment un programme politique destiné à libérer les opprimés ?

À apaiser le pays ? À libérer les consciences ?

Demain, s'il se trouve des esprits pour passer à l'acte selon ces préceptes, quelle sera l'étendue des dégâts à constater ?

Le Nuit debout est bien loin de la vision idyllique que certains tentent de présenter pour adoucir la pilule du chaland à qui on confisque ses belles place-publiques, déclarant (sans rire), dans le « Figaro-ci Figaro-là » (cet autre torchon de frangins-trois-points) : « Il y a plutôt une forme de joie de vivre Place de la République… qui tranche justement avec la hantise du déclin commune à nos sociétés » !

Cet éclairage fait honneur à la politologie contemporaine, autrement dit à la cécité des trisomiques qui vous gouvernent encore un temps. 

Eux déclarent : « Nous n’apportons pas la paix » et « nous n’avons aucun projet d’unanimité démocratique ».

Est-ce assez clair ? Après nous, qui n’avons pas d’avenir mais juste un présent à assumer jusqu’au bout, seulement le chaos que nous aurons semé !

C’est tellement évident : « Nuit debout », c’est du fun !

Et la « politologie » est devenue un sport de combat…

Bienvenue à bord d’un nouveau-monde qui détruit et déconstruit à tour de bras.
Parce que quelle que part, c’est exactement le jeu des « Maîtres du monde », qui usent décidément de tous les leviers, y compris extrémistes, voire terroristes pour imposer sa domination sur les peuples.

Et à ce jeu-là, « Nuit debout » me semble tenir le rôle de « l’idiot utile », également cher à Lénine…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/nuit-debout.html

 


Les guignols…

 

Une semaine fabuleuse !

 

Vous habitez la « Gauloisie du déjantage » ? Mais quelle chance vous avez !

Pensez donc : On y a tellement l’habitude de découvrir des ministres qui jouent aux ripoux (avec assez d’amateurisme pour se faire piquer), d’autres taper dans la caisse (noire des pôv’-flics comme « Gué-An »), quelques-uns de culbuter des minettes à en passer pour des « chimpanzé en rut » (Déesse-Khâ), ou bien se faire fumer « le gland » par plusieurs à la fois (et en intermittence), avec des sur « le retour» et d’autres, justement intermittente du spectacle, toute jeunettes et encore un peu fraîche (le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » sur son scooter), quand ce n’était pas « Bling-bling » qui découchait avec la pouliche d’autrui, voire encore d’autres d’ouvrir leurs fesses à n’importe qui tel qu’il faille des tests ADN judiciaires pour finalement savoir qui est le père fécondant (Rachi-dada-mimi), voire certains de se casser en Helvétie avec le fruit de leurs rapines sous le bras (Caca-zut-hack), que j’en passe et forcément des meilleurs (notamment « Mac-Rond » qui reste fidèle à sa prof de gaulois, son aînée de presque plusieurs décennies), qu’on est tout étonné quand un autre « claque le string » d’un kul-dénudé qui se présente gracieusement à portée de main !

Un peu de décence quoi : On demande poliment la permission avant, non mais !
On reste dans le pays de la galanterie gauloise, vantée depuis des lustres par tous les littérateurs du monde entier.

À croire qu’ils sont tous devenus des gougnafiers !

D’ailleurs, ça a fait scandale !

C’est vrai, quoi : Depuis quand sous prétexte qu’on est une journaliste, on se balade avec un jean « taille-basse », à en exhiber ses fesses dans les sommets internationaux ?

Même nos « hôtesse-de-l’air » mettront le foulard pour servir les passagers à destination de pays musulmans : Un peu de décence, s’il vous plaît !

Mais ce n’est pas tout !

Le « bon goût-près de chez vous » nous avait fait marrer en « socialie » et mai 2014 : Nous avions eu droit à une « journée de la jupe », cautionnée par l’académie de Nantes.

À l’invitation du conseil académique à la vie lycéenne, il s’agissait de proposer aux filles et garçons, élèves et adultes, de porter une jupe afin de manifester contre les discriminations, et notamment le sexisme.

Une affiche, portant le label du ministère de l’Éducation nationale, avait même été réalisée, avec pour slogans « Ce que soulève la jupe » (c’est quand même mieux que de passer sous les soutanes), « Vendredi 16 mai 2014, femmes, hommes, portons l’égalité ! ».

L’égalité va se nicher en des endroits parfois inattendus…

Passons !

Eh bien, après la jupe pour tous, nos futures élites, élèves de Science-Pô, dans un grand élan de soumission, nous ont offert cette semaine-là une journée du voile pour tous, baptisé « Hijab Day ».

On se demande, du reste, pourquoi l’on ne pourrait pas coupler ces deux journées-là, que ça aurait eu de la gueule !

De grands dadais pubères, coiffés d’un voile et affublés d’une jupette, tous en string « taille-basse » et mettant en valeur leurs pattes velues, nous aurait donné une belle image de la jeunesse de ce pays (que j’aime tant), bien « post-moderne ».

Cela dit, la journée de la jupette ne semblait pas du goût de tout le monde : On sait que dans certaines banlieues, il n’est pas recommandé de charrier avec ça.

Ainsi, vendredi 22 avril, Le Parisien révélait qu’une jeune fille avait récemment été rouée de coups à Gennevilliers par un groupe d’adolescentes qui lui reprochaient de porter une jupe (même pas « mini »).

Et dans le cadre de la « novlangue » de la pensée unique, le quotidien s’empressait de préciser que « selon les premiers éléments de l’enquête, l’agression n’aurait pas un fond religieux ».

Étonnant, tout de même, qu’aujourd’hui l’on soit obligé d’apporter ce genre de précision, ne trouvez-vous pas ?…

Nous eûmes autrefois le complot de la Cagoule. Serait-ce aujourd’hui celui de la Culotte ?

Ou celui de la « jupette » ?

Décidément, la fête du slip bat son plein dans ce pays-là !

Mais ce n’est pas tout.

La « patrie des droits de l’homme » a réformé sa loi électorale dans le silence des maladies honteuses : Les candidats à l’élection présidentielle auront dorénavant deux semaines d’égalité de temps de parole au lieu de cinq.

Avant cette période, c’est « chacun pour sa gueule » dans une « équité » garantie par le CSA selon des critères... disons opportuns.

Au moins, ils deviendront un peu plus inaudible à faire moins d’ombre aux leaders des « grands-partis » : Pas touche à ma chasse-gardée !

Ceux-là n’admettent même plus qu’on puisse leur faire l’ombre et ils ont tous été d’accord pour voter la mesure… au nom de la démocratie qu’ils représentent.

« … Hors des campagnes électorales, ce sont les partis et les idées dominantes qui monopolisent l’attention politique dans les médias. Les courants et les idées minoritaires ne disposaient d’une tribune que dans le laps de temps très court de la campagne : 5 semaines sur les 260 d’un quinquennat » en dit un prof de « science-pô-voilé ». Désormais, ce ne sera que 2 !

Seul « Du-pont-gnan-gnan » s’indigne : « Derrière cette réforme, c’est la suppression du premier tour de l’élection. Les débats à la télévision seront organisés uniquement entre les candidats du second tour supposé. »

De plus et désormais, les noms des élus parrainant un candidat seront tous publiés « au fur et à mesure de leur réception, au moins deux fois par semaine ».

« Cette nouvelle règle gênera peut-être les petites formations. J’en doute tout de même. Mais il est normal qu’une personne qui exerce un mandat rende des comptes. »

Va y avoir de moins en moins de chance de voir des « candidats-Hare-Krishna »…

Les bureaux de vote continueront à fermer à 20 h dans les grandes villes. Par contre, pour les autres, l’heure de fermeture est repoussée de 18 à 19 h. L’objectif avoué des députés est de mettre fin aux estimations à la sortie des urnes.

Une pratique interdite en « Gauloisie-libérale-avancée », mais qui faisait tout le sel de tous les médias étrangers les soirs d’élections gauloises.

« Je ne pense pas que cette mesure ait un impact particulier. En 2002, les Guignols sur Canal + avaient annoncé que Jean-Marie Le Pen serait au deuxième tour dès 19 h 45. Cela n’avait pas eu d’effets ».

Enfin bref, une fois de plus, on ne s’est pas interdit de tordre le cou encore un peu plus aux lois organiques relatives aux élections, avant et pas après, lesdites élections.

Franchement, est-ce bien responsable ?

Mais il y a pire.

L’apartheid renaît de ses cendres sous les clochers « rince-doigt », figurez-vous !

Ce « camp (de « décoloniaux ») s’inscrit dans la tradition des luttes d’émancipations décoloniales anti-capitalistes et d’éducation populaire. »

RDV du 25 au 28 août 1016, en camp d’été en Champagne-Ardenne, près de Reims.

Mais si, la kapitale des sacres royaux de l’ancien régime, je vous le dis.

Je suis allé voir ça via internet où on vous promet « des bus de toute la France s’y rendent pour des tarifs débutant à 2 € l’aller. »

Tarif : 170 € tarif normal / Gratuit pour les moins de 6 ans !

Arf : Quelle rigolade !

« Ze veux aller à Disneyland ». Sale gosse : « T’es bien le fils de ton père, toi ! Tu iras chez les décoloniaux, ils sont plus rigolos ! »

Hébergement pour 4 jours/3 nuits et pension complète.

« Q : Je ne subis pas le racisme d’État à titre personnel, je souhaite m’inscrire, juste pour observer sans participer, est-ce possible ?

NON ! (…)

Q : Je suis une personne subissant le racisme d’État et je souhaite venir avec un.e ami.e/proche qui n’est pas dans cette situation. Est-ce possible ?

NON ! (…)

Q : Je ne subis pas le racisme d’État à titre personnel, mais des personnes très proches de moi (partenaires/enfants/ami.e.s) le subissent, puis-je participer ? 
NON ! (…) »

VTFF (Va Te Faire Foutre) ! Faut être black, beur, jaune (ou Corse), non-blanc de peau quoi, pour être accepté à l’entrée.

Je sens que ça va avoir un vif succès, cette affaire-là !

Parce que moi, quand je prends le soleil, je vire au bleu-cerise avant de faire « pain-d’épice » cramé en fin d’été.

J’ai toujours cru qu’elles aimaient que je sente le « sable-chaud », figurez-vous !

Des proches des « Indigènes de la République » réinvente donc l’apartheid jusqu’à Reims et ont donc lancé un camp de… « formation à l’antiracisme » réservé uniquement aux personnes souffrant du « racisme d’État ».

Euh… un exilé, ça peut faire ?

Une revendication de non-mixité de plus en plus présente dans les milieux de gauche radicale !

« Cette dérive identitaire, qui consiste à penser que certains critères de notre identité sont surdéterminants est commune à l’extrême droite et à l’extrême-gauche, qui s’entretiennent dans une surenchère. C’est le signe d’une déstructuration complète de la politique », en dit un universitaire.

Quand je vous raconte que c’est blanc-bonnet et bonnet-blanc, jusque dans le programme économique (et hors deux sujets : L’Europe et la migration)…

Un point de vue que partage le président de la LICRA qui s’est fendu d’un billet sur son blog pour dénoncer « la non-mixité racisée » comme un « racisme qui ne dit pas son nom ». 
Et il a raison, pour une fois.

« La logique folle et prétendument « anti-système » qui préside à l’organisation de ce type d’événement (une allusion à l'organisation de « Paroles non-blanches » à Paris VIII) est exactement la même qui conduit les identitaires d’extrême droite à l’affirmation d’une France « blanche » : les extrêmes, chacun à leur manière, organisent le séparatisme et véhiculent la même logique d’apartheid. Sous couvert d’antiracisme, notre pays risque de voir émerger des « Ku Klux Klan inversés » où le seul critère qui vaille sera la couleur de peau. »

Pas moi qui vous le dis, mais le mek de la LICRA !

Une forme de surenchère mimétique qu’assument d’ailleurs les militants. « Vous savez, plus l’État et nos adversaires se radicalisent, plus on se radicalise. », confiait ainsi Sihama Assbague dans Libé (ce torchon).

D’ailleurs, sur leur compte twitter, les organisateurs du « camp d’été décolonial » utilise le hashtag #TeamGrandRemplacement, en référence à la théorie des identitaires du « Grand remplacement », revendiquée et assumée.

Conclusion, il existe bien aussi un racisme d’extrême gauche et anti-blanc, qui bénéfice, lui, d’une étonnante bienveillance dans une partie de la gauche voire au-delà.

Imaginons que l’extrême « droâte-racialiste » organise un évènement réservé aux blancs de peau, même sans l’assumer ouvertement, ce camp serait logiquement critiqué, vilipendé, dénoncé et sans doute interdit.

De fait, cette fois le propos va au-delà de la promotion théorique du racialisme, puisque cette interdiction d’inscription pour les personnes blanches de peau constitue un acte de discrimination raciale interdite par la loi !

Où sont les critiques ? Où sont les demandes d’interdiction ?

Et ce n’est pas tout…

La « Nuit debout » se radicaliserait de son côté (même s'ils 'nont rien dans la tête d'après « Bling-bling » : On va y revenir une prochaine fois, tellement il est à côté de la plaque). Pour faire court, ces militants estiment que les Occidentaux sont ontologiquement des oppresseurs, et ne conçoivent l’histoire du monde qu’en une succession de rapports de domination. Le dominant étant, dès l’origine, l’homme blanc « cisgenre » (c’est ainsi que les hétérosexuels sont désignés dans leur jargon).

Qu’ils en viennent même à interdire certaines plateformes de discussion de « poulies-fendues » place de la République (et ailleurs) qui s’adressent aux « femmes cisgenres et transgenres noires/métisses africaines et afro-descendantes », bref à tous les « kouillus-poilus » qui s’y présenteraient !

Un capharnaüm postmoderne idéologique qui se nourrit de toutes les confusions contemporaines engendrées par les sociétés complexes, multiethniques et multiculturelles ! Nous assistons à une véritable surenchère victimaire et narcissique : Genre, comportement sexuel, ethnie…

Laquelle surenchère profite d’une impunité totale. Les propagandistes de l’anti-Gauloisie peuvent tout dire : Ils ont pignon sur rue !

Et de plus, leur haine est niée au sommet de l’État.

En témoigne la campagne à 100 millions d’euros, financée par vos impôts, qui ne fait jamais mention du racisme anti-blanc, vous livrant à la vindicte de personnages revanchards.

Deux choses interpellent particulièrement dans ce phénomène. D’abord, la prise en otage des gaulois noirs ultramarins, sommés de se solidariser à des luttes qui leur sont profondément étrangères.

Ensuite, la collusion contre nature entre ces idéologies et l’islam politique, pourtant à mille lieues de ces thèses, démontrant que nous sommes proches d’une insurrection.

Ce sont les suites logiques d’une déliquescence complète de la pensée de gôche traditionnelle.

La fin d’un règne trop rigolote pour ne pas s’esclaffer, au moins dans la pensée, qui en dit long sur son côté absurde depuis l’origine.

L’absence dramatique de toute colonne vertébrale aux mouvements politiques en « Gauloisie-de-gôche » laisse un vaste champ d’expériences possibles, notamment à l’extrême-gôche qui ne sait plus où combattre « l'ordre-bourgeois honni », détesté, haïe, là où elles ont toujours été bouillonnantes mais jusqu’à présent contenues par des appareils un minimum outillés pour les canaliser.

Concrètement et de façon progressive, on assiste à un phénomène inquiétant où les franges extrêmes du pays se radicalisent encore plus qu’elles ne l’étaient déjà, et l’affichent de plus en plus ouvertement, quasiment prêtes à en découdre, physiquement.

Et d’ici que ça se termine en émeutes et effusions de sang, y’a pas loin : Un bilan formidablement rigolatoire pour « François III ».

La non-réaction de l’État, ou, pire encore, sa réaction biaisée et asymétrique n’augurent rien de bon pour l’avenir proche.

Franchement, cette fin de quinquennat est désespérante pour mon pays (celui que j'aime tant), après les lois « renseignements », « Sécurité liberté » qui ont précédé la loi « état d’urgence » en voie de renouvellement (comme nous le pressentions) après un matraquage fiscal comme encore jamais vu depuis la dernière année de « Bling-bling », c’est fabuleux de toxicité pour l’avenir !

Et ne règle absolument aucun des problèmes du quotidien de chacun…
Bravo les « soces » !
Ils vont à la reconquête de l’opinion en rangs serrés à ce qu’on m’en a dit, derrière des statistiques opportunes du chômage en trompe-l'œil.

Ça ressemble plus au dernier carré de la garde à Waterloo.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/les-guignols.html

 


Archives INA : 6 milliards d'excédent pour la France dans les opérations du Golfe ?

 

 

La France a reçu 10 milliards de francs pour sa participation à la guerre du Golfe, la guerre lui a coûté 4,5 milliards. Que sont devenus les milliards restants. Avec Yves Dollo, député, membre de la commission de la défense et Claude Sarraute, journaliste au Monde. (Info)

A découvrir dans les archives INA du 18 janvier 1992 :

http://www.ina.fr/video/I08158654


Panama-papers (4)

 

Dernières retombées…

 

On arrive au bout… et hélas, il semble que « la mission » première, une fois de plus, manque sa cible.

Je vais y revenir.

Quoi de neuf depuis notre dernier « papier » sur le sujet ?

Il ressort que les banques Suisses ont été très actives dans la création de sociétés-écrans. Les établissements bancaires UBS, Credit Suisse (via une filiale) ont participé au processus, selon l'enquête en cours.

Il en va de même pour HSBC Suisse, et quelques autres (13 en tout) visées par une demande d’information américaine.

Au plan des « personnalités accrochées », pas de grosse surprise :

– Kojo Annan, le fils de l'ex-secrétaire général de l'ONU : On a la famille que l'on peut…

– Des associés et/ou proches du président russe « Vlad-Poux-tine » auraient détourné jusqu'à 2 milliards de dollars avec l'aide de banques et de sociétés-écrans.

Celui-ci n’a pas lancé la « contre-offensive » attendue et à expliquer que son pote le violoncelliste est en fait un homme ruiné, devant de l’argent un peu à tout le monde, à force d’acheter des instruments de musique.

Un compulsif… ?

Notez que 2 milliards d’instruments de musique, ça a un côté pitoyable comme explication.

Mais bon, c’est la Russie où tout est décidément possible en matière de contre-information !

– Des sociétés liées à la famille du président ukrainien Petro Porochenko apparaissent : On s’en doutait un peu.

– Le milliardaire Bidzina Ivanishvili a été premier ministre de Géorgie pendant à peine 13 mois. Il a été le propriétaire d'une société immatriculée dans les îles Vierges britanniques.

– Pedro Almodóvar et son frère Agustin apparaissent derrière la société Glen Valley Corporation, enregistrée dans les îles Vierges britanniques en 1991.

– Des sociétés liées à la famille du président chinois Xi Jinping, qui affiche sa détermination à combattre la corruption, sont citées : On ne choisit pas sa famille, c'est bien connu !

– Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, président des Émirats-arabes-unis et émir d'Abu-Dhabi, l'un des hommes les plus riches du monde, a été le bénéficiaire économique d'au moins 30 sociétés créées dans les îles Vierges britanniques par Mossack Fonseca.

– Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, ancien émir du Qatar : Sa société offshore détenait un compte en banque au Luxembourg et des participations au capital d'entreprises sud-africaines.

– Le prince saoudien Mohamed bin Naif bin Abdulaziz est également cité.

– Ahmad (Ahmed) Ali al-Mirghani, ancien président du Soudan (1986-1989). Il était propriétaire d'Orange Star Corporation, société créée aux îles Vierges britanniques en 1995.

– Des fonctionnaires proches d'Hugo Chavez, l'ancien président vénézuélien, mort en 2013, sont cités dans les « Panama-Pampers ».

– Des cousins du président syrien Bachar al-Assad figurent dans les listings : On s’en doutait aussi : La famille, décidément !

– Le tout nouveau président argentin Mauricio Macri a été membre du directoire d'une société offshore enregistrée aux Bahamas.

Un type incroyable qui vient d’éteindre les actions judiciaires des « fonds-vautours » en empruntant les fonds nécessaires à les désintéresser et qui ont été souscrits au-delà de toute espérance, plus de 6 fois le montant de l’émission.

Il faut dire qu’à 7,5 % de taux d’intérêt, c’est une aubaine par ces temps de taux négatifs qui courent…

Plus proche de « chez nous » :

– Des affaires réalisées dans les paradis fiscaux par le père aujourd'hui décédé de l'actuel Premier ministre britannique David « Camé-Rhône » sont citées.

– La sœur de l'ex-roi Juan Carlos de Borgón, Dona Pilar de Borbón : On a la famille que l'on peut, même chez les Bourbon !

– Le Premier ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, est soupçonné d'avoir dissimulé des millions de dollars aux Iles vierges britanniques.

– Le ministre islandais des Finances Bjarni Benediktsson. Les appels à sa démission ne se sont pas fait attendre.

– À gauche, la ministre islandaise de l'Intérieur Olof Nordal.

Un cas particulier, l’Islande, semble-t-il : Ils ne sont pourtant pas très nombreux…

– L'ex-ministre du Budget Gaulois, « Jéjé Caca-zut-hack », qui a démissionné suite à la révélation de son compte bancaire en Suisse chez Reyl, est également débusqué dans cette affaire au Panama.

On citera aussi parmi les « peoples », le quintuple Ballon d'or Lionel Messi, « Michou Platoche » et Cristiano Ronaldo ; l'acteur chinois spécialisé dans les arts martiaux Jackie Chan est ainsi actionnaire de six sociétés situées dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques.

Jusque-là, et sauf erreur ou omission de ma part, 140 personnalités sont citées dans les « Panama-Pampers » sur 14.000 structures, que j’en reste coi : Tout juste 1 % !

Ce n’est même plus un glaçon qui laisse apparaître 10 % de son volume hors de l’eau…

Et je vous passe les quelques sociétés mondiales épinglées, car globalement, aucun « GAFA », pourtant les champions du monde de « l’optimisation fiscale », ne semble concerné, ni aucun « major » des bourses mondiales : Toutes ces entreprises usent d’autres « moyens » laissant le recours aux sociétés-écrans venant du Panama aux « petites-bites »…

Logique.

Et du coup, pas ou vraiment très peu d’américains dans le lot.

Mais en revanche, une réaction « des 28 », à quelques semaines du « Brexit », des tensions autour du « Grexit » et à la veille des élections autrichiennes, qui est presqu’une répétition de la nôtre de 2017 : Dimanche, ils votaient une première fois pour élire leur président.

C’est une fonction nettement plus « représentative » qu’en « Gauloisie-démocratique », mais ça fait peur quand même quand on apprend lundi matin que c’est l’équivalent du « Marinella-tchi-tchi » local qui est en tête, écrasant tous les représentants des partis classiques autrichiens, « drôate » et « soce-démocratouille », qui rassemblent 22 % des bulletins à eux deux.

Je me demande si je vais suivre cette élection-là, finalement…

Bé oui, les 28 ministres des Finances de l'Union européenne ont affiché samedi leur volonté d'intensifier la lutte contre l'évasion fiscale en réponse au scandale des « Panama-Pampers », avec toutefois des divergences sur l'ampleur de l'effort de transparence à exiger des multinationales.

Après ce scandale d'ampleur internationale, « le sens de l'urgence est clairement bien plus important (…), tout le monde est très engagé pour combler les vides », a affirmé le ministre néerlandais des Finances, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.

« Nous avons été très occupés à nous combattre les uns les autres sur nos régimes fiscaux, de manière à ce que nos pays soient les plus attrayants possibles pour les investisseurs. Maintenant, nous en sommes arrivés à un tel point que de grandes entreprises ont tendance à ne plus payer d'impôts », a-t-il ajouté.

Il serait plus que temps d’ouvrir les yeux, effectivement !

Au cours de la réunion ouverte vendredi à Amsterdam, tous les ministres ont endossé l'initiative lancée il y a dix jours de ça par cinq pays européens (Teutonnie, Hispanie, Gauloisie, Ritalie et Brexit) visant à expérimenter l'échange automatique d'informations, au sein de l'UE, pour identifier les bénéficiaires des sociétés-écrans.

« Il y a une volonté convergente, assumée, proclamée de lutter contre les mécanismes anonymes » ne permettant pas de savoir qui se cache derrière ces sociétés, a déclaré le ministre gaulois des Finances.

C’est un premier pas d’une « longue-marche »…

À l'heure actuelle, le droit permet des montages financiers créant des structures juridiques (société individuelle à responsabilité limitée, trust, fondation…) en dissimulant l'identité de leur réel bénéficiaire, brouillant les pistes et compliquant grandement la tâche des administrations fiscales, c’est un fait acquis depuis des décennies et il s’agit d’y mettre un peu de « traçabilité ».

Là, les 28 ministres des Finances ont également approuvé la création à terme d'une « liste noire unique », commune à toute l'UE, des paradis fiscaux, comme le souhaite le commissaire européen aux Affaires économiques « Pierrot Moscou-vicié », qui a parlé d'un objectif à atteindre « d'ici la fin de l'été ».

C’est sans compter que les négociations s'annoncent délicates, les États membres ayant des politiques très variables sur les paradis fiscaux. Il s'agira dans un premier temps de définir une méthode commune pour identifier qui pourrait figurer sur une telle liste. Des propositions seront soumises aux 28 ministres lors d'une prochaine réunion en mai.

À propos de l'incitation à davantage de transparence fiscale de la part des multinationales, la présidence néerlandaise de l'UE a assuré qu'elle lancerait « dès la semaine prochaine » les discussions entre États membres sur la proposition de Bruxelles de rendre accessibles au public les principales données comptables et fiscales des grandes entreprises.

Le ministre local n'a pas caché que des réticences s'étaient exprimées à Amsterdam parmi les 28 sur cette proposition de la Commission dévoilée le 12 avril.

« Il y a d'évidence des appréciations différentes sur ce sujet », a-t-il dit, soulignant qu'il ne fallait pas attendre d'accord avant le second semestre, sous la présidence slovaque…

Voilà qui démarre mal, d’autant que le ministre autrichien a pu déclarer que : « Je pense que nous ne devons pas sur-réagir là-dessus en pleine hystérie sur Panama ». Ce qui a permis à ses homologues Maltais, Belge et Teuton de faire part de réserves avec des arguments différents.

Dans l'absolu, « il faut une harmonisation internationale, mais il ne faut pas l'attendre (…) il faut casser ce cercle vicieux » voulant que « depuis 20 ou 30 ans on dise ‘‘on fera plus tard’’ parce que le monde entier ne le fait pas », a souligné votre ministre.

Bref, la route va être longue : « Panama-Pampers » va manquer cet objectif « public-là ».

Et puis au Panama, les autorités s’énervent et ont mené vendredi une nouvelle perquisition dans un bureau du cabinet d'avocats Mossack Fonseca.

Lors de cette nouvelle perquisition, « nous avons trouvé une grande quantité de documents qui sont présumés appartenir à la société ». Et on apprend que le cabinet archive la majorité de ses documents sous forme numérique dans plus d'une centaine de serveurs…

Là, on se dit que le « piratage » des 11,5 millions de documents n’est donc pas l’œuvre d’un unique geek aussi génial fût-il, mais bien de toute une équipe très motivée et organisée : Pas une machine à pirater, mais des centaines de serveurs… !

Et comme par hasard, de son côté, le régulateur des services financiers de New-York (NYDFS) a adressé une injonction aux banques Société Générale, Credit Suisse, Deutsche Bank et à dix autres citées dans le scandale des « Panama-Pampers ».

Rappelons que l’institution avait déjà infligé en 2014 une amende record de près de 9 milliards de dollars à BNP-Paribas pour violations d’embargos américains…

Là, il a été ordonné à ces établissements financiers de lui fournir tout document et porter à sa connaissance toute transaction effectuée avec le cabinet, a poursuivi la source confirmant des informations de l’agence Bloomberg News.

Le NYDFS, dirigé depuis janvier par Maria Vullo après le départ en juin de Benjamin Lawsky, a donné jusqu’au 29 avril à ces banques pour répondre à sa demande.

Dans la lettre adressée à chacun des établissements, le régulateur ne leur reproche pour l’instant aucune malversation, selon la source. Les discussions sont encore à un stade préliminaire mais pourraient déboucher sur l’ouverture d’une enquête si Mme Vullo et ses services venaient à conclure que certaines transactions étaient litigieuses.

Notez que cette requête du NYDFS coïncide avec l’ouverture d’une enquête pénale par le procureur fédéral de New York, Preet Bharara, l’un des juges les plus redoutés de Wall-Street.

Sympa, finalement.

Conclusions encore provisoires :

1 – La « blanche Amérique », pas vraiment concernée par le contenu des fichiers-volés, se permet non seulement de se considérer « hors de cause » (malgré ses propres paradis fiscaux), mais en profite pour en tirer… profit et la couverture à elle !

Et comble du moment, exactement alors que « Baraque-Haut-Bas-Mât » fait sa tournée européenne contre le « Brexit » et pour le TAFTA.

C’est vous dire s’il y a de quoi se bidonner !

2 – L’UE patine grave, alors que le ricain fait la promotion du TAFTA, l’Autriche trébuche, la Grèce s’enfonce, tout cela ne peut pas mieux « s’arranger », se « goupiller » pour montrer les limites des pouvoirs des uns et des autres dans tout ce capharnaüm qui vous lamine tous les jours un peu plus.

Que s’en est magnifique, finalement.

3 – De mon côté je persiste à penser que l’objectif du « Panama-Pampers » est passé une nouvelle fois à côté de sa cible.

Parce que finalement, il y a bien plus grave sur cette planète : La corruption (dont les fruits restent planqués dans les plateformes « offshores » et ressortent à l’occasion dans l’émission d’emprunts toxiques comme en Argentine), qui générèrent de toute façon l’appauvrissement généralisé et parfois dramatique des populations.

Il n’y a pas à dire, de gigantesques fortunes restent « bien au chaud » et toujours cachées, alors qu’elles ont été constituées en quelques décennies : Ce n’est certes pas par le « labeur » de leurs détenteurs, mais bien par le détournement crapuleux d’encore plus « pôvres » sous domination.

C’est cela qui nourrit la « folie de la finance ».

Et on n’y touche pas encore.

Dingue !

Parce que (4), ce n’est pas la première fois que « des fichiers » sortent de leur cocon et s’étalent sur la place publique : Souvenez-vous des listings de « La-Hood » sous la forme tronquée et falsifiés des fichiers « Clearstream » (la banque des banques de compensation européenne, qui compense à travers le BRI et le monde entier), des fichiers d’Hervé Falciani volés à HSBC…

Tous ont atterri sur les bureaux des services fiscaux et nulle part ailleurs !

Comme nous savons que pour ceux-là, le premier a été fourni à Londres par un « aimable correspondant » et l’idée du second « travaillé » par un tout autant « honorable correspondant » à Genève, on ne peut qu’en conclure que les mêmes causes produisant les mêmes effets, les « Panama-Pampers » ont la même origine !

Et hélas, seulement les mêmes conséquences : Être traités uniquement sur le plan fiscal, un peu partout autour de la planète … surtout européenne !

Une slave de « trois tirs » en quelques années, vraisemblablement tirée du même « opérateur-global », vise forcément la même cible.

Et on passe une nouvelle fois à côté !

Ça, c’est vraiment splendide.

Je vous laisse y réfléchir, et si vous-mêmes vous patinez encore un peu, retournez donc lire ce post :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/suite-du-scandale-des-milliards-de-la.html

Parce que là, le mystère commence seulement, par ses propres voies, à s’éclaircir.

Et il va finir par vous péter à la tronche.

En attendant, tout cela fait les délices de l’auteur du futur roman que je vous prépare pour cet été, comme je le pressentais en début de mois.

Jubilatoire !

Qu’il se pourrait bien que j’avance d’ailleurs sa mise en ligne : Je ne sais pas encore !

Bien à vous toutes et tous !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-4.html

 


Un jeu syndical incroyable…

 

Ce que personne ne vous a dit sur la loi « El Konnerie » !

 

Et c’est totalement invraisemblable, finalement. Vous assistez, presqu’incrédules à la décomposition du paysage « syndicalo-politique », presqu’en direct, alors que globalement, au démarrage, ce projet de loi ne trouvait que 18 % d’opinion défavorable : Pensez, simplifier le droit du travail, absolument génial comme objectif !

D’ailleurs, j’ai été le premier (ou un des premiers) à affirmer qu’il fallait le faire.

À la clé, une « souplesse » qui aurait permis d’envisager des embauches nouvelles.

Les « intentions » (d'embauche) seraient d’ailleurs en hausse d’après un sondage auprès d’une partie des 2,3 millions d’établissements répertoriés par « Lyne-sait » (tout), pour environ 83.000 recensées : Une goutte d'eau dans la marée des millions de chômeurs décomptés, mais quand même.

Et puis vlan, une méga-fuite organisée en amont de la présentation du papelard en Conseil des ministres (les meks ne savaient donc même pas de quoi il retournait), et c’est la bronca généralisée : Défilé de « syndicaleux », grève générale ici et ailleurs, les lycées et les facultés qui montent au créneau et bloquent les « établissements du savoir », eux qui savent tout mieux que quiconque, des « zadistes » jusqu’au cœur des parigots et des volées de bois-vert jusqu’au sein du parti des « soces ».

Formidable, non ?

Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que le texte soit vidé peu-à-peu de sa substance ?

Et bien le débat en devient surréaliste !

D’un côté, le texte s’enkyste peu à peu comme un symbole de plus de l’abandon par le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », qui pédale en rond, autour du thème du « retournement de veste » de toutes les valeurs de gauche foulées au pied !

Des polémiques qui nourrissent un fond de contestation dont « la Nuit Debout » n’est que l’un des visages.

Pour « François III », elle est en tout cas porteuse d’une défaite dès le premier tour aux prochaines élections présidentielles.

D’un autre côté, elle se vide chaque jour un peu plus de son substrat « libéral » parce que le gouvernement tente d’arrondir les angles et fait des petits cadeaux aux contestataires.

Et dans ce contexte étrange, la mollesse du « boss des boss » du MEDEF vis-à-vis d’un projet de loi de plus en plus éloigné de ses intérêts ne manque pas de surprendre…

On l’a connu plus coriace sur le renoncement à plafonner les indemnités de licenciement, sur la taxation supplémentaire des CDD (dont l’intervention brouillonne de « François III » et de ses ministres qui soufflent tour-à-tour le froid et le chaud, ne permet plus de savoir si elle aura lieu ou pas), ou sur la confusion en matière de licenciement économique.

Une « mollesse » qui met le président du MEDEF en difficulté même en interne. Beaucoup de ses adhérents sont des fédérations professionnelles où les petites entreprises sont majoritaires, ou en tout cas influentes (on pense à l’intérim, au Syntec, à la Propreté, au Bâtiment), et où le projet de loi passe mal.

La grogne est de plus en plus forte et le pousse, sans doute contre son sentiment, à boycotter les prochaines négociations de l’assurance-chômage…

Curieux, non ?

D’autant qu’il arrondit les angles lui aussi et comme il peut, et propose régulièrement de «ne pas taper » sur le gouvernement.

En coulisse, il ne s’en cache pas : Il faut épargner « Menuet-Valse » !

Mais quelle puce lui démange-t-elle l’oreille ?

Simple pour certaines mauvaises langues : Les affaires du président du MEDEF appartiennent à la complexe galaxie de l’industrie aéronautique gauloise, où se fâcher avec le gouvernement obéit à un art subtil.

Il est des sujets où l’on peut se livrer à un véritable combat de boxe, comme la fiscalité des entreprises, et plus encore la fiscalité des patrons.

Mais il est des sujets qui valent bien une messe officielle : Jamais on ne verra un patron de l’aéronautique se fâcher avec le pouvoir pour une histoire de droit du travail dans les petites entreprises !

Cette sensibilité patronale à l’influence gouvernementale n’est pas propre à l’univers de l’aéronautique. Elle a aussi joué à plein dans le secteur des travaux publics où l’ancien président de la fédération éponyme, n’a jamais hésité à plaider pour la relance des investissements publics massifs !

Un patron aussi peu libéral, c’est du pain béni pour un « État-mange-tout » : On ne crache décidément pas dans la main qui vous donne à manger !

Et les commandes publiques « achètent » les « patroneux »…

Ces alliances naturelles (et discrètes) qui rappellent qu’il existe, comme aux États-Unis, un complexe militaro-industriel qui a tout d’un gouvernement profond qui vous est inaccessible.

Les partenaires sociaux ont pu le vérifier dans l’étrange cadeau que « François III » s’obstine à faire à « Pierrot-Gâte-gaz » depuis plusieurs années : Reconnaître au MEDEF une présomption irréfragable de représentativité quand ce dispositif inventé sous De Gaulle a été supprimé par « Bling-bling » pour les syndicats de salariés.

Et oui, c’est dans le projet de loi présenté…

Le coup avait déjà été tenté avec la loi « Rab’ s’amène » et c’est finalement l’article 19 de la loi « El-Konnerie » qui le prévoit : Sans aucune mesure d’audience, le MEDEF devrait être officiellement reconnu comme l’organisation patronale légalement majoritaire en « Gauloisie-des-boss ».

Un choix qui ne manque pas de surprendre, dans la mesure où ceux qui connaissent un peu les milieux patronaux savent que le MEDEF est un mouvement confédéral et non fédéral : Il reçoit les adhésions de fédérations, et non d’entreprises !

Si l’on faisait directement voter les patrons pour un syndicat patronal, le MEDEF ne remporterait certainement pas l’élection.

D’ailleurs, c’est complètement différent ailleurs et même à la marge à la CGPME, par exemple : Les Fédé-locales, directement issues des adhésions-terrain, participent activement à l’activité de la confédération qui les représente.

D’ailleurs, elles sont parfois « très indépendantes » de la conf’ de la Défense.

Le MEDEF n’est pas présent dans les terroirs, alors que je peux témoigner de l’activisme de la CGPME un peu partout dans « les pays », au service de leurs adhérents.

C’est d’ailleurs une évidence : La MEDEF n’est finalement qu’une émanation des « Maîtres des forges », regroupés dans leur syndicat des Industries métallurgiques et mécaniques (IUMM). Pensez donc que le commerce, petit et grand, n’existe au MEDEF qu’à travers un seul fauteuil d’administrateur attribué au CNC (Confédération Nationale du Commerce) !

C’est vous dire que la plupart adhère ailleurs.

Or, sans commerçant, l’industrie peut toujours aller se brosser pour vous vendre au détail sa production : Il n’y a que les constructeurs de bagnoles qui sont équipés pour faire face avec leurs réseaux de concessions (qui leur coûte si cher à entretenir… mais comme c’est vous qui payez, ce n’est pas bien grave pour eux !) : Je sais, j'y ai été.

Une stratégie du MEDEF qui consiste à graver dans le marbre une représentativité imaginaire qui n’est pas un accident de l’histoire, mais bien le produit d’un énième cafouillage d’un gouvernement dont la cohérence fut plus d’une fois prise en défaut. Il s’agirait plutôt d’une volonté affirmée de « François III » : Le MEDEF doit rester l’organisation patronale majoritaire coûte-que-coûte.

Et l’enjeu ne se limite pas à une simple affaire de mains serrées sous les ors des salons de la République : Elle a un impact financier direct, puisque la représentativité patronale sert de clés de répartition pour le fonds paritaire créé par la loi de mars 2014 (loi « Pas-sain ») sur la formation professionnelle, tout simplement !

À  l’occasion de cette loi, on se souvient que le gouvernement a fait le choix de transformer les différentes cotisations servant à financer les organisations syndicales en une taxe nouvelle sur les salaires, infinitésimale certes, mais qui permet de dégager bon an mal an 50 millions d’euros pour le « financement du paritarisme ».

Je me souviens qu’on m’avait fait le coût pour mes « petites-crèches » : Elles étaient toutes affiliées à la « convention 51 » dite « FEHAP » (des cliniques privées), pour des questions de commodité. Mes personnels y étaient habitués pour être peu ou prou issus des formations et milieux médicaux.

Et un décret d’extension voulait nous faire passer d'autorité sous la « convention 84 »  (des centres sociaux), une sorte de « convention-collective-balai » pour toute association employant des salariés.

Malcommode pour nos activités où les postes, fonctions, responsabilités, compétences, diplômes et formations étaient totalement inconnus.

Mais la première chose que ces kons ont faite, c’était de nous réclamer le paiement d’une cotisation et d’une participation au « financement du paritarisme ».

Si !

Et avec sommation d’huissiers à tes frais !

J’ai refusé de payer et réussi, avec d’autres, à avoir deux rescrits ministériels (du travail et de la famille) exonérant l’application de « la 84 » pour tous adhérents à la « 51 ».

Sur cette cagnotte, la moitié va aux organisations de salariés, et l’autre moitié aux organisations patronales. Elle rapporte environ 15 millions d’euros au MEDEF, soit un bon tiers de son budget.

Vous pigez mieux ?

Pour le MEDEF, le maintien de la représentativité est donc un enjeu financier : Il permet de faire payer par les entreprises et les salariés une part importante de ses frais de fonctionnement.

Mais pourquoi, se demandera-t-on, « François III » tient-il absolument à asseoir le MEDEF (et pas seulement son patron) comme l’interlocuteur patronal principal du gouvernement, en s’asseyant allègrement sur les principes d’audience que « Bling-bling » avait imposés pour les syndicats de salariés ?

Pour défaire une fois de plus ce que son prédécesseur avait fait ?

Pas seulement car de ce fait, il apparaît finalement infiniment moins respectueux de la démocratie sociale que n’a pu l’être son prédécesseur !

Deux raisons peuvent expliquer ce choix profondément réactionnaire de la part d’un Président qui avait annoncé une grande lutte (jamais menée) contre la finance.

– La première raison est circonstancielle. Les élections approchent et « François III » aura besoin d’argent et de soutiens pour sa campagne, d'autant que le nombre d'encartés s'épuise dramatiquement, s’il commet la folie qui lui tient à cœur de se présenter à sa propre succession. En 2012, déjà, il avait pu compter sur le soutien éclairé de quelques mécènes, dont son ancien camarade de promotion, le boss d’Axa sur le départ.

Par les temps qui courent, un petit cadeau au MEDEF n’est donc pas mal venu.

– La deuxième raison est plus profonde : Il est avant tout un énarque de pure souche. Il aime l’économie conçue comme un « jardin à l'anglaise », c’est-à-dire de grandes étendues de gazon tout-propre, débarrassées de toutes ses scories inutiles, de ses touffes colorées et disparates, que le directeur de la protection sociale de l’UIMM avait appelée, il y a quelques mois, la « concurrence émiettée ».

Toutes ces petites entreprises, avec leurs patrons aux mains calleuses, aux ongles sales, aux doigts tâchés de cambouis, au rire gras, amateurs de mauvais vin, de calembours à la kon et de voitures clinquantes, pour lui le prince régnant, c’est l’horreur !

Qu’ils végètent, pourquoi pas, mais à condition d’être matraqués fiscalement en expiation de leurs fautes, mais qu’ils ne s’avisent surtout pas de fréquenter les palais de la République.

Ceux-ci doivent être réservés aux gens fréquentables, qui ont pignon sur rue dans des mouvements financés par les entreprises des noyaux durs…

Et depuis, face à cet entre soi de cols blancs aux bonnes manières, qui s’adressent des sourires de complaisance au bal de la Cour, les mouvements patronaux alternatifs grondent et grognent. Une coalition de laissés-pour-compte a même grossi les rangs des contestataires qui appellent au retrait de la loi.

Elle rassemble l’UNAPL (mouvement des professions libérales, qui espère depuis plusieurs années toucher le pactole du « financement du paritarisme »), l’UDES (les patrons de l’économie sociale), et l’UPA (Union des Artisans), alors que la CGPME préfère se partager le pactole avec le MEDEF, l’allié aux élections professionnelles : On ne crache toujours pas dans la main qui vous nourrit !

Le fait que l’UPA ait rejoint cette coalition est un élément important. L’UPA est en effet reconnue comme représentative au niveau nationale et constitue l’une des trois forces qui négocient les accords interprofessionnels. Son ralliement à la contestation s’explique par le « tour de cochon » que lui ont joué le MEDEF et la CGPME en signant un accord dans son dos répartissant 90 % des voix d’autorité dans les structures paritaires, ni plus ni moins.

Pour la CGPME, c’est un véritable dilemme qui s’ouvre.

D’un côté, demander le retrait de la loi à ce stade est un exercice compliqué pour les raisons exposées ci-dessus : Le MEDEF a passé un accord avec la CGPME pour se partager le magot du paritarisme sans mesure effective de l’audience de ces organisations parmi le monde patronal. Cette mesure de sécurisation et de consolidation dans un monde de plus en plus précaire constitue un avantage important qu’il est difficile de jeter aux oubliettes.

De ce point de vue, le MEDEF l’a joué fine en arrimant à lui la CGPME dans cette aventure.

D’un autre côté, la grogne monte. Si le député « Sir-aigu », rapporteur de la loi, a « fait le taf » en adaptant la définition du licenciement économique aux problématiques des petites et très petites entreprises, la taxation des CDD constitue un casus belli majeur. Pour l’instant, l’équilibre est encore suffisant dans la loi pour ne pas appeler à son retrait, mais il ne faudrait pas de goutte d’eau supplémentaire.

Un amendement malheureux, une concession nouvelle du gouvernement, mettrait en effet la CGPME au bord d’un précipice…

Et c’est le sens caché de l’intervention du « Boss des boss » en conférence de presse ce mardi dernier. Le président du MEDEF a même menacé, comme la CGPME l'a confirmer plus tard, de quitter la table de négociation si le gouvernement ne revenait pas à de meilleures intentions.

La pression des fédérations a fait son œuvre.

Bref, les enjeux de la loi « El-Konnerie » sont de plus en plus internes au monde patronal, à défaut d’espérer encore créer de l’emploi.

Et il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que les patrons, à leur tour, réclament son retrait.

D’autant que le MEDEF a fait son boulot sur une autre question, celle de la retenue à la source, assez peu contestée dans ses rangs, quand il a s’agit d’espérer de se charger de la prélever avec un taux de recouvrement prévisionnel de l’ordre de 99,9 %.

Et ainsi de transformer les entreprises en auxiliaire du fisc, en mobilisant des milliers de personnes pour ajuster les taux tous les mois en fonction du mariage, du divorce, du décès, du déménagement ou du sens du vent et de la force des vagues…

Une source d’informations précieuses et inespérée pour gérer « finement » leurs effectifs pléthoriques !

Alors que dans les PME et TPE, voire même les ETI, l’intérêt reste limité, voire se transforme en contrainte supplémentaire qui va probablement gâcher, en plus, les fragiles équilibres sociaux dans les entreprises.

Si le Medef n’a rien dit et n’a pipé mot, c’est parce qu’il devait y avoir la loi « El Konnerie » et que cette loi valait « bien une messe », en l’occurrence un prélèvement à la source qui va emmerder toutes les entreprises et se transformer en sac de nœud monumental, mais les gains par ailleurs étaient tels que l’on pouvait faire cette concession.

Dès lors, si le MEDEF n’a pas sa loi « El Konnerie » et son article 19, mais en plus les CDD qui vont lui coûter plus cher et, enfin, qu’il devra prélever l’impôt dont ils seront tenus responsables, là tout devient possible…

Autrement dit, il vient de se faire enfler dans les grandes largeurs !

Et comme le MEDEF n’est pas bon joueur, il va passer à l’antijeu !

Et l’antijeu, c’est la grève du recrutement, c’est le blocage des instances paritaires pour laisser le gouvernement légiférer et c’est mettre des bâtons dans les roues à un gouvernement en bout de course en attendant le suivant !

Pour le moment, le MEDEF, et sauf rebondissement ces prochains jours, se contente d’un ultimatum au sujet de la convention de l’assurance chômage, ultimatum ne servant pas à grand-chose et avant tout symbolique.

C’est après que les choses vont se compliquer pour le gouvernement.

Quand les entreprises expliqueront aux salariés que ça va être très, très compliqué la retenue à la source, personne n’en voudra et, soit « François III » devra reculer une nouvelle fois et à quelques semaines des présidentielles, soit il les perdra sur ce sujet ou celui de l’emploi. 

Cette gestion « syndicalo-politique » de l’intérêt supérieur de la Nation (et très accessoirement de l’ensemble de ses citoyens) est finalement effrayante par sa capacité à se créer elle-même les conditions de ses propres problèmes, comme si ceux existants naturellement n’étaient pas suffisants !

Notons enfin, qu’il n’y a pas plus facile pour les entreprises que de s’assurer de l’impossibilité totale pour le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » d’inverser la courbe du chômage, voire même de l’augmenter histoire de bien achever ce quinquennat-perdu et minable en freinant des « quatre-fers » en attendant l’arrivée d’un nouveau président.

C’est peut-être le meilleur service que rendra le MEDEF à ce pays (celui que j’aime tant…).

Mais bon, il reste toujours la possibilité que ces « plans sur la comète » se fracassent sur « Le Front » : C’est le peuple qui en décidera !

Et là, plus personne n’en rigolera comme aujourd’hui…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/un-jeu-syndical-incroyable.html

 

 

 


Paradis fiscaux ?

 

Bref inventaire à portée de (presque) tous !

 

En marge des « Panama-Pampers » et après y être revenu hier rapidement, à la recherche de « mon papier perdu » évoqué dernièrement, j’ai remis la main sur un vieux billet jamais transformé en post.

Un papier réactualisé des éléments (inchangés) de 2016 et qui émane du cabinet « Bradley Hackford » qui publie tous les ans son classement des pays appliquant un taux d’imposition neutre ou faible sur les revenus des personnes physiques (uniquement).

Celui-ci tient également compte de la qualité de vie et de la sécurité juridique et physique, ce qui n’est pas le moins important, loin de là.

« Les exilés fiscaux ne sont pas des évadés », écrivait déjà l’avocate fiscaliste Manon Sieraczek-Laporte dans son enquête parue en 2013 « Exilés fiscaux ». Alors que l’exil fiscal reste toujours difficile à quantifier en « Gauloisie-fiscale » – en 2011, on comptait près de 35.000 assujettis à l’impôt sur le revenu à s’expatrier, selon le rapport de la commission d’enquête parlementaire du moment sur « l’exil des forces vives de France » – il semble qu’il faille constater une nette accélération depuis les élections présidentielles de 2012, sans doute le double.

Notez que ce n’est vraiment qu’une « gouttelette » très marginale par rapport au 33 à 35 millions de foyers fiscaux gaulois enracinés dans leurs terroirs.

Pas de quoi en fouetter un chat, même boiteux, et même si, une fois parti et après avoir goûté au « fruit défendu » de l’exil, il y a aucune de chance de faire acte de contrition et de repentance en vue d’obtenir l’absolution fiscale : C’est encore plus marginal !

Rappelons tout d’abord que s’il existe des « paradis-fiscaux », c’est qu’il existe des « enfers-fiscaux » : Une évidence de bon sens !

Toutes ces plateformes territoriales accessibles ont en commun d’avoir un taux d’imposition neutre ou faible sur les revenus des personnes physiques.

Mais le classement proposé prend aussi en compte la qualité de vie du pays, la sécurité juridique et physique, sa situation géographique et ses centres d’intérêt, mais aussi la qualité du programme d’investissement économique développé par le gouvernement local pour favoriser l’investissement des nouveaux résidents.

1) Antigua-et-Barbuda

Nouvelle entrée (à l’époque, mais confirmée par la suite) dans ce classement annuel, Antigua-et-Barbuda propose un programme de citoyenneté par investissement permettant d’acquérir la nationalité du pays ainsi que la résidence. « Les programmes combinant nationalité et résidence répondent à un nouveau besoin chez les expatriés compte tenu de l’évolution progressive des considérations fiscales liées à la nationalité », soulignait Bradley Hackford.

L’obtention de la nationalité du pays nécessite la réalisation d’une contribution non remboursable de 250.000 dollars dans le programme de citoyenneté du gouvernement. Il est également possible d’opter pour l’acquisition d’un bien immobilier agréé par le programme de citoyenneté du gouvernement et d’une valeur minimale de 400.000 dollars.

Pas à la portée de toutes les bourses, mais un climat idéal et une nature généreuse…

Les personnes ayant acquis la nationalité au travers de ce programme peuvent ensuite devenir résidentes d’Antigua et bénéficier d’une exonération totale d’impôts sur les revenus de source étrangère.

Seuls les revenus provenant d’activités menées à Antigua et Barbuda sont imposables. 

2) Le Royaume-Uni

Le Royaume-Uni offre la possibilité d’acquérir le statut de résident « non-domicilié » ou« non-dom ». Ce statut spécifique, bientôt à améliorer si les « Brexit » est adopté prochainement, s’adresse aux personnes de nationalité non britannique et permet de vivre en Angleterre sans être imposé sur ses revenus de source non locale ni sur sa fortune placée en dehors du Royaume Uni.

Les personnes ayant opté pour ce statut bénéficient de ce régime spécifique durant leurs 7 premières années de résidence dans le pays.

À noter que ce statut spécifique n’est donc valable que 7 ans. À l’issue de cette période de 7 ans un forfait de 30.000 £ (pas à la portée de tous, d’autant que la vie sur place est chère) est à acquitter chaque année pour conserver ce statut. Ce montant augmente après 12 ans de résidence et passe ainsi à 50.000 £. Une fois 17 ans de résidence cumulés le résident est considéré comme domicilié et perd donc son statut de « non dom » ce qui signifie qu’il devient imposable de façon normale.

À noter enfin que la limitation à 17 ans passera à 15 ans à partir du 6 avril 2017.

La position stratégique de Londres et sa qualité de vie ainsi que son dynamisme en font également une place particulièrement attractive pour les personnes disposant d’un important patrimoine.

Selon les chiffres donnés par le maire de Londres Boris Johnson (tenant du Brexit), 240.000 gaulois (plusieurs années d’exit à 35.000/an) vivent aujourd’hui dans la capitale britannique.

Traditionnellement dans le quartier de Soho, mais j’en ai croisé ailleurs et j’avoue que le « super-centre » à portée de la gare Saint-Pancras est des plus sympathique.

3) Monaco

Vivre à Monaco, en zone euro, permet de bénéficier d’une absence totale d’imposition sur les revenus, à l’exception des personnes de nationalité gauloise qui continuent à payer leurs impôts en « enfer-fiscal-gaulois ». Il leur faudra donc acquérir une seconde nationalité au préalable et renoncer ensuite à la nationalité Gauloise si elles désirent bénéficier de ce régime fiscal.

Vous comprenez donc mieux le pourquoi de « ma stratégie-personnelle » de « repli » si par hasard « Marinella-tchi-tchi » devait l’emporter en 2017 (ou plus tard) :

1ère étape, l’exil italien, à Portoferraio. L’avantage, c’est que ce n’est pas très loin de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et de mes attaches familiales.

2ème étape, avoir une activité locale. Originellement, j’envisageais de faire « Voilier-barré » pour les touristes d’où l’achat de mon ketch, semaine tout compris le long des côtes italiennes, corses et sardes, jusqu’en Sicile. Juste de quoi survivre et d’entretenir le bateau.

Et puis j’ai été « débauché » par « mon boss » actuel sis à Monaco et « détaché » en Italie après une période « d’adaptation ».

Avantage : Mes revenus monégasques de résident italien ne sont plus imposés en « Gauloisie-fiscale », dès ma seconde année (critère des 183 jours de résidence oblige), mais en Italie et sur la base d’un mince forfait, tout en bénéficiant d’une couverture sociale monégasque.

3ème étape : Une fois le Rubicon politique franchi par mon pays (celui que j’aime tant) en 2017, acquisition de la nationalité italienne par résidence continue de plus de deux ans et renoncement officielle à la « Gauloise » (pour motif politique) qui me fait définitivement échapper à « l’enfer-gaulois », politique et fiscal à la fois !

Ce qui ouvre une 4ème étape : Retour éventuel à Monaco, avec double nationalité (mais ce n’est pas obligatoire) et exonération définitive à la clé, hors mes revenus d’origine gauloise, soumis à la retenue à la source des non-résidents.

Car il n’existe pas, non plus, à Monaco d’impôt sur la fortune, la succession ou les donations envers les héritiers directs (parents, conjoints, enfants). Cela concerne aussi bien le patrimoine situé à Monaco qu’à l’étranger.

Mais tout en rappelant que mes « biens-gaulois » y seront encore taxés : Sauf que je n’en ai plus (j’ai payé pour ça), hors mes clémentiniers-Corses qui ne valent pas tripette et que j’envisage d’apporter à une société civile à capital variable, dans laquelle je ferai rentrer « ma nichée » au fil du temps et au moins, de procéder à la cession de ma nue-propriété sur ces parts (si je dois m’en servir pour investir dans l’avenir et compléter ainsi mes rentes)…

Pour les expatriés, l’obtention de la résidence monégasque nécessite toutefois de pouvoir démontrer une situation de fortune importante et donc de pouvoir vivre à Monaco sans avoir besoin d’y travailler (qu’il s’agisse d’une résidence louée ou achetée) : C’est que la vie y est chère et le « foncier » disponible hors de prix et relativement rare…

Le requérant à la résidence monégasque doit par ailleurs ouvrir un compte bancaire à Monaco et y déposer un minimum de 500.000 euros.

À moins d’y travailler utilement.

La principauté de Monaco, avec son offre de loisirs haut de gamme et sa sécurité reconnue continue d’attirer de nombreux résidents provenant de différents pays, notamment d’Italie, de Russie et plus récemment de Suisse…

C’est dire !

4) Andorre

Petite co-principauté hispano-gauloise, également en zone euro, située entre la « Gauloisie » et « l’Hispanie », Andorre attire à la fois les gaulois et les hispaniques frontaliers en raison de sa fiscalité très favorable, mais également les étrangers non européens, notamment russes, qui apprécient la situation géographique du pays ainsi que son haut niveau de sécurité : Les routes sont comptées, le chemin de fer est loin et il n’y a pas d’aéroport mais un héliport (comme à Monaco).

L’obtention de la résidence pour les personnes financièrement indépendantes nécessite notamment de réaliser un investissement d’un montant de 350.000 euros minimum dans le pays et d’effectuer le dépôt d’une caution de 50.000 euros.

L’imposition sur les revenus des personnes physiques y est de 10 %.

5) L’Île Maurice

L’île Maurice, est très prisée des gaulois qui apprécient l’usage de la langue de Molière, Racine et des vers de Victor Hugo, et la faible taxation du pays. L’imposition sur les revenus des personnes physiques y est de 15 %.

La procédure d’obtention de la résidence y est « simple » : Elle consiste notamment à acheter un bien immobilier sur l’île d’une valeur minimale de 500.000 dollars américains. Ce programme, baptisé «  IRS » pour « Integrated Resort Scheme », a été lancé par le gouvernement mauricien en 2002 afin d’encourager la construction et la vente de villas de luxe à des étrangers dans des emplacements particuliers.

Ces acheteurs internationaux ont le statut de « résidents mauriciens » tant qu’ils sont propriétaires des villas agréées par le programme.

6) Malte

Encore un paradis-fiscal de la zone euro, où devenir résident à Malte permet, sous certaines conditions, de n’être imposé que sur ses revenus de source locale. Les revenus de source étrangère, et non rapatriés à Malte, sont eux exonérés. Plusieurs statuts spécifiques destinés aux européens, aux non-européens et aux retraités permettent de bénéficier d’un régime analogue à celui de « non dom » en Angleterre. 

7) Gibraltar

Gibraltar dispose d’un statut spécifique (dit de « catégorie 2 ») permettant aux résidents optant pour ce statut de bénéficier d’une fiscalité attractive et prévisible tout en bénéficiant des avantages liés à l’appartenance du pays à l’Europe (en suspend de « Brexit »).

L’imposition des personnes physiques à Gibraltar sous ce statut est limitée aux premières 80.000 livres gagnées par an. Les revenus supérieurs à ce montant ne sont pas fiscalisés. Le forfait maximal d’imposition est donc de 28.360 livres.

À noter qu’un minimum de 22.000 livres d’impôts annuels est à acquitter.

Ce qui ne concerne pas tous les premiers migrants venus…

8) Ex-aequo Émirats Arabes Unis – Dubaï

La possibilité d’implanter une société dans l’une des nombreuses zones franches de Dubaï puis d’obtenir la résidence dans le pays permet à Dubaï d’attirer de plus en plus d’expatriés. Les sociétés implantées dans les « free zones » peuvent être détenues à 100 % par desétrangers.

Le taux d’imposition pour les sociétés est de 0 %, il est en est de même pour les revenus des personnes physiques résidentes qui ne sont soumises à aucun impôt.

Notez que la plupart des services publics et sociaux, de très bonne qualité, sont payés par les revenus pétroliers, donc d’accès gratuit.

9) Caïmans

Les Caïmans sont une destination réputée avec un taux d’imposition de 0 % tant pour les sociétés que pour les personnes physiques. Les Caïmans ont mis en place une zone économique spéciale permettant aux personnes actives d’obtenir la résidence en constituant une société dans cette zone.

Dont l’accueil et l’hébergement des fameuses « sociétés offshores » et autres « établissements financiers ».

Il est également possible d’opter pour la résidence sans permis de travail en démontrant la possession de revenus extérieurs et en réalisant un investissement de 500.000 $CI localement (soit environ 560.000 euros).

Mais c’est plus « exotique » et anglophone.

10) Portugal.

Bien sûr, dans le tas, on peut aussi citer le Portugal et son régime temporaire (10 ans d’exonération) de « migrants » qui achètent un bien immobilier.

Les retraités scandinaves en font grande consommation, en dit-on et ont participé au regain de croissance du pays en rénovant bien des lieux laissés en déshérence.

Toutefois, encore plus « attractif », toujours dans l’espace Schengen et en zone euro, signalons les Açores et surtout Madère et leurs îles, avec leurs régimes sociaux particuliers pour les entreprises résidentes : Ce n’est plus que « fiscal » car se sont de vrais « paradis-sociaux ».

Voilà, juste un « petit-aperçu » de ce qui vous est offert ici et ailleurs et ne concerne pas les « personnes morales » : Elles ont d’autres ressources mais ne font pas « pipi comme tout le monde ».

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/paradis-fiscaux.html

 


Panama-papers (3)

 

Les perles de la semaine dernière… 

 

Y’en a qui ont du culot : Aucune retenue quant à l’utilisation du nom de la Croix-Rouge internationale comme raison sociale de leurs « sociétés-offshores » !

C’est ce qu’on a appris la semaine passée et je reste étonné qu’au même titre le Vatican n’y soit pas mêlé avec une « Vatican Spiritus Sancti » illimited (après tout, la BES pour « banco esperita sancto » est portugaise), ou que personne n’ait encore dévoilé l’existence d’une « Camorra & confraternita » de blanchiment officiel des avoirs des produits des rackets, de la prostitution, des jeux, et des trafics illicites de drogues et d’influences…

Y’a pas de honte : J’ai bien participé à redresser une « boutique » d’activités sociales et solidaires baptisée par ses fondateurs d’avant-guerre « Travail-Intérêt-Profit » : Devenu un centre d’apprentissage agréé par le travail, exploitant sans retenue une myriade de handicapés… et rebaptisée autrement depuis.

Le moment drolatique, ça quand même été d’apprendre que les argentins ne sont pas en reste : Le quotidien argentin La Nación, chargé de mettre à nu les millions de documents de Mossack Fonseca, est rattrapé par l'enquête de ses propres journalistes !

Le groupe La Nación S.A. et son directeur Luis Saguier apparaissent dans l'affaire des Panama Papers.


Si !

Dans son édition de dimanche en huit, La Nación prétendait clarifier la situation dans un communiqué évasif, titré : « La Nación à ses lecteurs ». On y comprend, laborieusement, qu'à la suite de la vente de ses activités d'annonces immobilières et d'offres d'emploi, le groupe La Nación s'est retrouvé au capital d'une société créée par l'intermédiaire de Mossack Fonseca : Navent Group Ltd., dont l'une des filiales se trouve au Panama. Avec moins de 10 % du capital, l'influent Luis Saguier, directeur de La Nación, figurerait donc au conseil d'administration de Navent.

Rien de plus.

Un fait notoirement légal et assez peu étonnant pour un groupe aussi important.

Mais impossible de savoir si la participation de La Nación S.A. au capital de Navent Group Ltd. concerne sa filiale panaméenne ou une autre société du groupe. Les journalistes, notamment ceux chargés de l'enquête, naturellement sous pression, refusent de s'exprimer sur la polémique qui affecte leur journal.

Pourquoi ne pas avoir rendu publique cette information dès le début ? « La découverte s'est faite dans les derniers jours, car une grande partie des 11 millions de documents auxquels La Nación a pu avoir accès, grâce au Consortium international de journalisme d'investigation (ICIJ) et le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, sont toujours en cours de traitement », conclut le communiqué.

Un couac ? Parce que le choix de La Nación comme partenaire de l'ICIJ a de quoi étonner. Certes, le journal est le premier à avoir monté une équipe de data journalisme en Argentine. La Nación s'affiche en chantre de la transparence et de l'open data. Mais le contexte politique de la récente élection de Mauricio Macri, pour lequel La Nación ne cache pas sa sympathie, affecte d'emblée la crédibilité de l'enquête menée par un journal qui a largement soutenu sa campagne.

D'ailleurs, le lien direct entre le nouveau président, homme d'affaires réputé et, pour l'heure, trois sociétés offshores, a été très peu développé par le quotidien.

En dépit d'une enquête ouverte par la justice, La Nación s'est contenté des réponses officielles du gouvernement : Dès le premier jour des révélations des « Panama Pampers », la ligne de la direction de La Nación saute aux yeux des lecteurs.

Chaque article rappelle que la constitution d'une société offshore n'a rien d'illégal en soit. On préfère insister sur l'aspect légal plutôt que sur l'aspect moral.

Et pour cause : L'un des grands thèmes de campagne du tout nouveau président était justement la transparence et la lutte contre la corruption !

Pourtant, le quotidien fait la « une » avec l'autre scandale financier du moment : Notamment celui qui touche, indirectement, l'ancienne présidente Cristina Kirchner, qui doit se présenter devant la justice ce mercredi. Cette affaire, elle, a fait l'objet d'une enquête extensive dont le moindre rebondissement est relayé de façon prolifique par le quotidien.

Là, l'humour des Argentins traduit tout leur cynisme et leur lucidité quant au niveau de corruption de ses élites : Près de 600 personnalités argentines sont citées dans les « Panama Pampers », pour une population qui dépasse à peine les 40 millions d'habitants.

Les Argentins rient, jaune, à chaque nouvelle révélation, déjà certains que la collusion politico-médiatique les empêchera de connaître toute la vérité.

Une défiance loin d’être nouvelle, mais, dans un contexte de forte récession, de mesures d'ajustements drastiques, et alors même que l'Argentine s'apprête à s'endetter pour rembourser les « fonds vautours », la pilule « Panama Pampers » a du mal à passer.

Et jusque-là, l’entrée des « Panama Pampers », dont le quotidien était si fier, disparaît des « thèmes du jour » du site internet comme pour confirmer leur sentiment de cocu : Ne vous en faites pas, un jour ou l’autre ce sera votre tour !

Quant au dossier de la grande enquête, il est depuis relayé en bas de page, tout comme les articles concernant Mauricio Macri, savamment noyés au milieu des révélations « chocs » sur d'autres personnalités argentines.

Pareillement, on a appris que les autorités péruviennes se sentaient concernées.

Ce qui est curieux, dans la mesure où le Pérou ne figure pas parmi les pays évoqués par l'article du Süddeustche Zeitung.

Mais le fisc péruvien a quand même mené une perquisition au bureau local du cabinet Mossack Fonseca. Lors de cette perquisition, qui intervenait dans le cadre d’une enquête pour fraude fiscale, un certain nombre de documents comptables ont été saisis.

Les télévisions et médias locaux ont ainsi diffusé des images montrant des policiers équipés de boucliers anti-émeute devant un bâtiment du quartier financier de Lima, San Isidro, ainsi que des agents du fisc emportant des cartons contenant des documents.

Les inspecteurs du fisc, au nombre d’une vingtaine, étaient à la recherche d’informations permettant de dire si des sociétés que Mossack Fonseca a aidé à créer dans des paradis fiscaux des sociétés devant couvrir des crimes et délits au Pérou, ont indiqué les services fiscaux (Sunat) dans un communiqué.

La représentante locale de Mossack Fonseca au Pérou, Monica de Ycaza, a déclaré par la suite aux journalistes qu’elle collaborait avec l’enquête.

Ils ont dû lire mon post de jeudi dernier, où j’affirmais que le Panama n’était qu’une plateforme commode d’échanges entre les deux continents américains, nord et sud.

En revanche, et là on arrive au cœur du problème, ça n’a pas loupé : La CIA est impliquée !

Mais la révélation est mineure, parce qu’elle date de l’époque « Riz-Gagne ».

On en attend donc encore d’autres au moment où je prépare ce post-là.

« Des agents secrets et leurs indicateurs ont utilisé dans une large mesure les services du cabinet » panaméen, écrit le quotidien de Munich.

Dans la « clientèle » de Mossack Fonseca figurent ainsi « quelques acteurs » des ventes interdites d’armes à l’Iran dans les années 1980 (dit « Iran-Contra »), un scandale portant sur des ventes secrètes d’armes américaines à Téhéran visant à la fois à faire libérer des otages américains au Liban et à aider financièrement les Contras nicaraguayens, affirme le journal.

Les « Panama Papers » montrent encore que « d’actuels ou d’anciens responsables de haut rang des services secrets d’au moins trois pays, (…) l’Arabie Saoudite, la Colombie et le Rwanda », figurent parmi les clients du sulfureux cabinet panaméen, écrit encore le quotidien. Parmi eux, le cheikh Kamal Adham, ancien responsable des renseignements saoudiens décédé en 1999, et qui « passait pour être dans les années 70 l’un des principaux interlocuteurs de la CIA » au Moyen-Orient, affirme le quotidien munichois.

L’information ne surprend pas (les services secrets aiment par définition la discrétion, comme je l’affirmais en commentaire d’un précédent post).

Dans cette affaire, connue sous le nom d'« Iran-Contra » ou d’« Iran-gate », plusieurs membres de l'administration américaine avaient vendu illégalement des armes à l'Iran (principalement des missiles et des pièces de rechange pour avions) puis utilisé les profits dégagés pour financer secrètement, et malgré l'opposition du Congrès des États-Unis, les « Contras », un mouvement contre-révolutionnaire nicaraguayen de lutte armée regroupant les opposants au gouvernement sandiniste de Daniel Ortega.

Et en dépit des démentis officiels du Président de l’époque, la transaction a permis la libération des otages américains du Hezbollah au Liban. 

Si on ne trouve aucune trace de transactions ou de paiements effectués directement par la CIA, « on retrouve des comportements et des « méthodes habituelles » de l'agence de renseignement américaine », estime encore le journal : « L'utilisation de montages de sociétés douteuses, d'avions d'occasion ou plus classiquement le recours à des intermédiaires louches. Sans oublier la présence de personnages connus pour leur proximité avec les services secrets américains. »

Bé oui, ils n’allaient pas utiliser un compte bancaire du Trésor américain, tout de même !

Décryptage même provisoire ? Que des secrets de polichinelle, mais qui foutent bien « le boxon » évoqués précédemment, au moment où j’attends toujours la déclassification « filtrée » d’une partie des archives du FSB sur le sujet.

Toutefois, on peut désormais affirmer que la bombe à fragmentation éclabousse essentiellement les intérêts occidentaux pris d’une façon générale, après les « coups de griffe » d’entrée aux dictatures des « grands Satan » incontournables du moment, poussant même les pouvoirs publics de plusieurs pays, dont l’UE, à prendre les devants d’une lutte encore plus ferme contre la corruption et pour la transparence financière, qui n'aura sans doute pas lieu : Les « Panama-Pampers » auraient-ils loupé leur cible ?

Parce que là, sûr que les « GAFA » et autres « Licornes » vont devoir passer sous la toise dans les prochains mois, car eux aussi sont en ligne de mire des autorités et ça va être saignant car le prétexte est excellent.

Attendez, ce n’est pas pour rien que quelques-unes de ses majors préfèrent emprunter à des plateformes opaques (et défiscalisées de préférence) de quoi payer les dividendes promis à leurs actionnaires, et/ou soutenir leur valorisation boursière en procédant à des rachats « sous cape » de leurs propres titres, plutôt que de mobiliser directement leur propre trésorerie pléthorique : Non seulement c’est déductible, mais en plus ce n’est pas fiscalisé !

Pourquoi se gêner tant que c’est possible ?

Ce qui nous précise de plus en plus d’où vient « la fuite ».

Une agence des « USA » ? Oui, encore possible, mais un peu suicidaire…

Là encore, ça procèderait d’un enfumage d’un niveau encore jamais vu et les « pertes collatérales », au moins quant à leur crédibilité, ne vaudraient que si l’enjeu est encore beaucoup, beaucoup plus important.

Or, on ne voit toujours pas lequel dans tout ce brouillard de fumigènes.

Une agence « non-alliée » aux USA voire opposée aux occidentaux-fautifs ?

Ça devient de plus en plus probable et si on voit bien la manipulation de « puissances de l’ombre » à vouloir secouer le cocotier des « petits-secrets » honteux des uns et des autres, on ne voit pas encore le dessein véritable, le mobile profond qui va pousser au suicide les adversaires visés par tout ce délire.

La cible finale n’est pas encore identifiée…

Probablement les réseaux financiers internationaux, les réseaux de décisions qui n’apparaissent jamais au grand jour.

Mais lesquels, puisque tout le monde en a et en joue ?

En attendant, sans vouloir encore plonger tête baissée dans le « complotisme » aberrant, j’espère que toute cette histoire vous ouvre un peu les yeux !

Dans un iceberg, on voit la partie émergée. Et chacun sait qu’elle repose (et flotte) sur une partie immergée dix fois plus grosse, que personne ne voit.

Là, une bulle a éclaté, un morceau s’est désolidarisé du reste et l’ensemble bouge, déstabilisé, à défaut de basculer encore.

Vous ne pourrez plus jamais nier que ça n’existe pas puisque vous en découvrez les effets en direct.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-3.html

 


Suite du scandale des milliards de la division Daguet.

 

Synthèse : On peut désormais reconstituer avec certitude cette phase-là !

 

Grâce aux travaux de veille et de recherche de documents officiels, de Vincent, Basanix et Jean-Charles Duboc, dit l’« Ami-Râle » et de nombreux autres, je vous rapporte ici ce que j’en connais.

Une époque « curieuse » dans le cadre de la guerre Irak-Koweït de 1990-1991.

I – Ce qu’on sait : Lors de l’invasion du Koweït par l’armée irakienne, le 2 août 1990, il y avait 48 milliards $ dans les caisses de la banque centrale du Koweït en billets, or et diamants.

Dans l’urgence de la situation, les Koweitiens prennent la précaution de dispatcher cette fortune dans les principales ambassades arabes et occidentales, libres à eux de rapatrier l’argent en lieu sûr.

Le frère de l’Émir meurt au combat en défendant le palais princier couvrant cette évacuation du trésor familial.

Pendant que le prince lui-même se réfugie dans l’ambassade US de la ville avant d’être évacué en hélicoptère en Arabie-Saoudite dans la même journée.

Ainsi, au moins une tonne de billets sont convoyés à l’ambassade de France au Qatar et par camion. Une tonne de billet représente un milliard de dollar en coupures de 100 $.

Là, on en perd provisoirement la trace, d’autant que l’ambassade au Koweït est saccagée le 13 septembre suivant : Les irakiens cherchent les bouts du trésor.

Une erreur d’adresse, prétendront-ils par la suite…

Ils auront aussi intercepté certains de ces véhicules qui n’arrivent pas tous dans les locaux de l’ambassade britannique ou d’autres, peut-être même à l’occasion de l’extraction des palettes confiées à l’ambassade américaine…

Les irakiens ne restitueront à peine qu’un maximum de 8 milliards, après le cessez-le-feu de mars suivant, le tout après avoir consciencieusement pillé les coffres des autres banques de Koweït-city, fonds propres, en dépôt et coffres de particuliers, durant les quelques mois d’occupation où ils auront saccagé la ville.

C’est l’explication fournie pour le faible taux de rapatriement des fonds koweitiens après la guerre.

Le saccage de l’ambassade de France provoque dès le surlendemain la décision présidentielle du 15 septembre de participer à l’opération « Bouclier du désert » et l’envoi de troupes et matériels sur place, déjà mobilisés en mer Rouge.

Ce sera la « Division Daguet » accompagnée de détachements de l’armée de l’air et de la Marine.

Le 23 septembre, le ministre de la défense Jean-Pierre Chevènement se rend à Doha (Qatar). Il est reçu en audience par l’émir cheikh Khalifa où est décidé l’envoi d’un escadron de Mirage 2000.

Il se rend ensuite à Abou Dhabi (Émirats Arabes Unis) où la France a déployé un détachement de défense anti-aérienne Crotale et un escadron de reconnaissance du 1erRHP.

On rappelle à l’occasion que le ministre de la Défense des gouvernements Rocard I et II, ne démissionnera que le 29 janvier 1991 pour protester contre l'engagement de l'armée française dans la guerre en Irak.

Pas avant, où il participe à préparer cet engagement.

A-t-il fait escale urgente dans ce pays pour vérifier la réalité d’un dépôt d’1 milliard de dollars en billets en provenance du Koweït, dans l’enceinte de l’ambassade ?

En tout cas, quelques jours plus tard, le 4 octobre 1990, a lieu une visite officielle de « Mythe-errant » accompagné d’Hubert Védrines, en Arabie Saoudite où ils auraient appris que le roi versera à notre pays 3,5 milliards de dollar pour financer notre intervention armée.

Avec aussi la promesse de virement d’une somme équivalente, 3,5 milliards de dollar, une fois le Koweït libéré !…

Jusque-là, dans les collectifs budgétaires en préparation au pays, on chiffre les « surcoûts » à envisager, autour de 1 milliard de francs et on envisage un « impôt-guerre » levé à titre exceptionnel.

La veille, les deux Allemagne ont décidé de leur réunification, « Michou-Roro-Card » a créé la CSG et le 6 ont lieu les émeutes de Vaux-en-Velin, pour vous resituer l’actualité du moment.

Sur ce, le Président gaulois aurait filé discrètement à Doha, capitale du Qatar, en Falcon 50 du Glam pour embarquer des dizaines de caisses de billets. Il aurait alors poursuivi ensuite son vol vers la « Gauloisie », avec une escale à Zurich où l’attendaient un conseiller fédéral (équivalent d’un ministre) et un banquier.

C’est l’occasion d’ouvrir un compte numéroté en Suisse et d’y déposer les caisses de billets évacuées du Koweït.

Une escale à Zurich confirmée plus tard par un général de l’armée de l’air… chargé de la sécurité du président sur place et qui aura préféré garder l’anonymat pour sauver sa carrière et sa vie.

Le premier virement de Ryad, puis plus tard le second, pourront donc être accueillis sur ce compte « offshore », depuis les comptes suisses du roi jusqu’en … Suisse, discrètement et sans passer par aucune des plateformes de compensation internationale ni franchir aucune frontière, ni probablement même, interbancaire : De compte à compte dans une même agence d’une même banque.

Extrait FR3 – Journal de 19h30 – 4 octobre 1990 (qui confirme).

« François Mitterrand se rend dans le Golfe pour examiner le déroulement de l'opération Daguet avec les militaires français. Auparavant, il avait rencontré le cheikh Zayed à Abou Dabi, puis le roi Fahd à Djeddah durant plus de 2h. Pour Mitterrand, l'embargo est déterminant. Il reste « la politique de la France » et doit « être appliqué sans faille ». Le souverain saoudien a pour sa part exprimé son scepticisme, doutant que « Saddam Hussein puisse entendre raison ». À son interlocuteur qui le remerciait de l’envoi de 4.000 soldats, François Mitterrand répond : « Nous sommes à vos côtés comme nous serons aux côtés de tout pays menacé ». Mitterrand n’a pas eu de contact avec la famille royale du Koweït, exilée non loin de là, à Taëf. On sait qu’elle avait plutôt mal pris l'allusion du président français devant l’ONU à la nécessité d’une « expression démocratique » du peuple koweïtien. En guise de compensation, le quai d’Orsay annonce que Jean Bressot, qui fut ambassadeur au Koweït de 1982 à 1986, a été chargé d’une « mission de liaison » avec le gouvernement koweïtien en exil. »

Et on se rappelle que le 25 février 1991, l'émir du Koweït, annonce faire un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

Ainsi, le « dépôt » suisse pourra être considéré comme officiellement « soldé »…

Pas de restitution à envisager.

Pas de virement et aucune trace en banque de compensation : Les ministres questionnés par la suite ne mentent pas quand ils disent ne rien savoir !

II – Budget : Extrait Assemblée Nationale – première séance 4 décembre 1991

Source Assemblée Nationale. Première séance de décembre 1991

(Page 7135 et suivantes) 

Alain Richard (rapporteur) : « Ce débat a eu lieu et des opinions également respectables se sont exprimées sur le sujet. Je note que nos principaux partenaires, qui ont la même vulnérabilité budgétaire à la conjoncture, ont pris l'option d'augmenter les impôts. C'est le cas des États-Unis, du Japon et du Royaume-Uni. C'est aussi le cas de la République Fédérale, mais évidemment avec d'autres motifs et d'autres prolongements structurels. Pour notre part, nous en sommes restés à une logique de recherche d'allégements fiscaux. Bien entendu, ces allégements marquent une pause, enregistrent une stabilisation, mais le Gouvernement a tenu à rester sur sa ligne politique en décidant de ne pas recourir à l'impôt pour améliorer l'équilibre de la loi de finances. »

(…)

« Ce chiffre atteste que la défense et les finances ont accompli en commun un effort de maîtrise des dépenses courantes des armées, qui a permis d'éponger le choc du coût des opérations dans le Golfe.

Enfin, le solde net se ramène à 19,1 milliards d'augmentation du déficit budgétaire. Fixé à 80,7 milliards à l'issue de nos délibérations sur la loi de finances initiale, le déficit est donc arrêté aujourd'hui à 99,8 milliards. »

(…)

Pas de traces de recettes exceptionnelles d’OPEX…

Le président : « La parole est à M. Yves Dollo, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées.
Yves Dollo, rapporteur pour avis : « Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le rapport sur le projet de loi de finances rectificative fournit chaque année au rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées l'occasion de dresser le bilan des interventions extérieures de nos forces armées. Il convient toutefois de rappeler que, pour l'essentiel, les crédits ouverts par le collectif sont destinés au financement d'actions à caractère prolongé, non budgétées en début d’année. 
(…)

Devant l'ampleur des besoins financiers occasionnés par le conflit du Golfe, il n'était pas envisageable d'attendre le vote du Parlement sur le projet de loi de finances rectificative pour abonder les crédits du ministère de la défense. Compte tenu de l'ensemble de ces mesures, le volume des crédits ou budget de la défense, au titre de l'année 1991, augmente de près de 1,5 milliard de francs après collectif et décret d'avance.

(…)

L'opération Daguet a été décidée à la suite de la violation de la résidence de l'ambassadeur de France au Koweït. L'ensemble des forces terrestres de la division Daguet a représenté plus de 9.000 hommes, celles de l'armée de l'air, atteignant 1.500 hommes. Les opérations de déminage au Koweït ont commencé après le 12 février 1991.

(…)

Le surcoût imputable à l'ensemble de ces opérations dans le Golfe s'élève à 4,5 milliards de francs. Cette somme ne représente pas le coût réel du dispositif déployé dans la mesure où les frais de fonctionnement correspondants ont été pris partiellement en charge par les pays hôtes, notamment en ce qui concerne ceux liés à l'alimentation et à l'activité des troupes sur place, plus particulièrement les dépenses de carburant.

Les versements financiers d'États étrangers à l'occasion du conflit du Golfe se sont élevés quant à eux à 10,5 milliards de francs dont un milliard de dollars par le seul Koweït.

(…)

Enfin une reconnaissance « officielle » dont personne par la suite ne trouvera trace…

Arthur Dehaine : « Elle permettra de dégager des excédents ! »

Yves Dolto, rapporteur pour avis : « C'est une justification du versement au budget général des contributions étrangères, le budget de la défense étant abondé autant que de besoin. Si l'addition se monte aujourd'hui à 4,5 milliards pour la défense, elle ne représente que le coût direct. Certains coûts induits n'ont pas encore été estimés, par exemple l'usure accélérée des matériels dans des conditions d'utilisation difficiles.

II serait donc abusif de parler de bonus ou d'excédent dû à la guerre du Golfe.»

  1. Arthur Dehaine : « Le mot est prononcé !» 

Le drapeau tricolore rabaissé au rang de l'étendard d'un régiment de mercenaires-barbouzes, évidemment, ce n'est pas très glorieux !

Plus tard : Question au gouvernement n° 53601 du 06/04/1992. 9ème législature de  M. Godfrain Jacques (Rassemblement pour la République – Aveyron)

Question publiée au JO le : 03/02/1992 page : 465

« M. Jacques Godfrain demande à M. le ministre de la défense de lui préciser à partir de quelle date et sur quels territoires les primes de risques ont été accordées aux troupes françaises ayant participé à la guerre du Golfe. »

Pas de trace de prime exceptionnelle d'engagement.



Réponse publiée au JO le : 06/04/1992, page : 1600

« Tous les militaires envoyés dans le cadre des opérations Salamandre, Artimon, Busiris et Daguet ont bénéficié, du jour de leur entrée dans la zone d’opérations, du régime de solde dit des « renforts temporaires ».

(…)

À partir des mois d'avril et mai 1991, il a été procédé au rattachement de l'ensemble des forces opérant dans la région du Golfe au régime d'indemnité de résidence applicable en Arabie saoudite, jusqu'au retrait total des troupes de cette région. »

Parmi d’autres déjà évoquées, deux questions laissées en suspend…

14ème législature, Question N° 94071, de M. Philippe Meunier (Les Républicains - Rhône)

Question publiée au JO le : 15/03/2016 page : 2107 :

« Philippe Meunier appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweït en 1991 dans le cadre de la guerre du Golfe. Par un communiqué de presse du 25 février 1991, le ministère des affaires étrangères faisait part de l'annonce, par l'émir du Koweït, d'un don de un milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe. Aussi, il lui demande si cette somme a bien été versée à la France et souhaite connaître, si cela est le cas, l'utilisation qui en a été faite. »

Question au Gouvernement N° 94335 de M. Jean-Sébastien Vialatte du 22/03/2016, 14èmelégislature (Les Républicains - Var)

« Jean-Sébastien Vialatte appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités de la guerre du Golfe de 1991. Dans une réponse à une question écrite précédente ce dernier affirme ne disposer d'aucune information ni d'aucun élément permettant d'établir que la France en tant que pays de la coalition a perçu des indemnités de guerre au titre de son engagement dans le guerre du Golfe de 1991, indemnités ayant été virées par les banques du Koweït, de l'Arabie Saoudite et des Émirats arabes Unis comme le précise le New York Times dans son édition du 8 septembre 1992. Or le versement d'un milliard de dollars par l'Émir du Koweït à la France avait d'ailleurs été confirmé le 26 février 1991 par le ministre de l'économie et des finances de l'époque, M. Pierre Bérégovoy. Eu égard notamment aux militaires de la division Daguet et à leurs familles qui n'ont pas reçu les indemnités promises au titre du « syndrome de la guerre du Golfe », il lui demande d'envisager la possibilité de la création d'une commission d'enquête parlementaire afin de vérifier la comptabilité de ces milliards de dollars d'indemnités évoquées. »

La réponse peut être relevée dans ce compte-rendu antérieur, tout récent :

Mardi 16 février 2016. Séance de 17 heures, Compte rendu n° 35.

Compte rendu Commission de la défense nationale et des forces armées

— Audition de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, sur les conditions d’emploi des forces armées lorsqu’elles interviennent sur le territoire national pour protéger la population…

(…)

  1. Michel Voisin : « Certains membres de la commission ainsi que les médias ont évoqué l’opération Daguet, affirmant qu’un milliard de dollars ne serait pas rentré dans les caisses de Bercy, ou bien se serait perdu depuis. Avez-vous des précisions à nous donner sur ce point ?»

(…néant : Le ministre parle d’autre chose, mais le député revient à la charge) :

  1. Michel Voisin : « Lorsqu’on se rapporte aux archives, un communiqué de M. Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères en 1991, affirme que l’émir du Koweït a annoncé que la France bénéficierait d’un milliard de dollars de dommages de guerre pour sa participation à la guerre du Koweït.»
  2. le ministre : « L’information n’est pas parvenue au ministère de la Défense.»
  1. Michel Voisin : « Faut-il créer une commission d’enquête parlementaire pour comprendre où est passé ce milliard de dollars ?»
  2. le ministre : « Merci de m’avoir alerté sur le sujet.»

Tout est « carré », au moins en apparence.

Maintenant, expliquez-moi pourquoi « le Che » a démissionné, une seconde fois, dès le 29 janvier 1991, alors même que le déclenchement des bombardements de l’Irak a eu lieu le 17 janvier…

12 jours d’hésitation ?

Il y a forcément une autre motivation impérieuse que son opposition de principe (celle d’un objecteur de conscience, fidèle à lui-même), qui lui interdisait d’avoir à mentir sur ce qu’il était le seul à avoir compris à ce moment-là.

Il gardera définitivement le silence, notamment après son « accident » anesthésique de septembre 1998, alors qu’il était ministre de l’intérieur de « Tonton-Yoyo »…

On n’aura pas donné cette chance-là ni à « Béret-Go-voix », décédé le 1er mai 1993, ni un an plus tard, le 7 avril 1994 à « Grosse-Ouvre »…

Il faut dire que l’un et l’autre avait une « conscience » nettement plus « tiraillée ».

Alors que « le Che » avait affirmé qu’il fallait « fermer sa gueule ou démissionner » : S’il revenait, c’est qu’il la fermerait pour toujours.

Bien à vous toutes et tous.

Nota : Il est possible qu’on revienne très vite sur ces éléments dans un futur proche, dans la mesure où il y a de nouvelles demandes d'enquête parlementaire : Je vous laisse découvrir tout ça en avant-première sur ces sites (tant que ce n'est pas censuré) :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/04/guerre-du-golfe-jean-lassalle-demande-une-commission-denqu%C3%AAte-parlementaire.html 
et 
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/04/remerciements-du-g%C3%A9n%C3%A9ral-beno%C3%AEt-puga.html.

I3

 

 Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/suite-du-scandale-des-milliards-de-la.html

 


2000 ans de civilisation…

 

Un texte « oublié » et publié par ailleurs.

 

Depuis ma « panne » du week-end dernier, je charge et recharge quantité de « dossiers » et de fichiers.

C’est fou ce que j’écris, sous Word ou Excel !

Et je tombe sur un texte (dont j’épure les aberrations après l’avoir mis en ligne sous un autre jour)…

Celui-là, il va faire « la une » d’une nouvelle rubrique : « Les maîtres du monde ».

Après tout, Inco (et sa copine Jasmin) s’interroge sur un complot permanent des destructions de ce bas-monde et tout particulièrement la densité d’ânerie de notre « technostructure » et de son armée de « sachants ».

Alors, petit résumé à votre attention…

« Durant ces deux derniers millénaires, la civilisation sera passée par quatre ères successives marquant quatre formes de pouvoir politique », me fait-on constater.

1 – L'ère de la tribu : Le pouvoir sur autrui y exercé selon la force (et plus rarement selon la sagesse ou la connaissance).

Comme chez les groupes d'animaux, le pouvoir revient aux « mâles dominants ».

2 – L'ère des empires et des royaumes : Le pouvoir y est héréditaire.

La naissance de sang fait la naissance et l’essence de la notion d'État.

3 – L'ère des États-nations : Ouverte par la monarchie parlementaire en Grande-Bretagne en 1689, par la révolution française en 1789, et par la fondation des États-Unis.

(Et la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » de 1755 alors ? Celle de Pasquale Paoli !)

Dans un « État-nation », le pouvoir n'est plus héréditaire mais exercé par des dirigeants censés représenter le peuple, et désignés par des élections (État-nation démocratique), ou par un système de cooptation au sein d'un parti unique (État-nation totalitaire).

4 – Les conglomérats économiques : Ère initiée au cours de la deuxième moitié du XXème siècle, mise en place au cours des années 70 et 80, désormais pleinement opérationnelle à partir des années 90.

Le pouvoir n'y est plus de type représentatif ou électif, et il n'est plus localisable géographiquement (contrairement aux tribus, aux royaumes, et aux états-nations), pour se déplacer au gré de ses intérêts.

Il est exercé directement par ceux qui contrôlent le système financier et la production des marchandises. Les instruments de ce pouvoir sont le contrôle de la technologie, de l'énergie, de la monnaie, et de l'information.

Comme tout nouveau pouvoir, il s'érige en remplacement du pouvoir précédent, voué à disparaître.

Ce nouveau pouvoir est global, planétaire.

Il n'a donc ni alternative, ni échappatoire.

Il constitue un nouveau niveau d'organisation de la civilisation, une sorte de super-organisme.

Personnellement, je situerai volontiers cette montée en puissance au cours de l’époque de l’entre-deux-guerres, la faillite des États à renouveler le tissu social, à reconstruire l’Europe, à abandonner les empires coloniaux, à faire face aux fascismes, à éviter l’holocauste, à l’incapacité à prendre le dessus sur les forces économiques…

« Or, la résolution des grands problèmes écologiques économiques et sociaux de la planète nécessite effectivement l'avènement d'une forme de pouvoir global ».

De même, l'unification du monde par l'économie et le déclin des États-nations ont été décidés en partie pour une noble cause : Rendre impossible une nouvelle guerre mondiale qui, à l'ère atomique, signifierait la fin de la civilisation.

Et la question est de savoir au service de quels objectifs et de quels intérêts ce « pouvoir global » doit-il être, par qui doit-il être exercé, et par quels contre-pouvoirs doit-il être contrôlé et équilibré.

La mondialisation (ou « globalisation ») n'est pas négative en elle-même.

Potentiellement, « elle peut permettre l'établissement d'une paix mondiale durable et une meilleure gestion des ressources. »

Mais si elle continue d'être organisée au bénéfice d'une élite et si elle conserve son orientation actuelle, elle ne tardera pas à engendrer un nouveau type de totalitarisme, la marchandisation intégrale des êtres, du vivant, la destruction des ressources naturelles et des formes inédites d'esclavage.

C’est sûr qu’actuellement leurs profits pèsent plus lourds que toute forme de vie, pour singer « besace-no » !

C’est vrai aussi que tout est fait pour abdiquer tout pouvoir « État-nation », que ce soit avec la construction Européenne ou par le biais de normes transnationales.

« Mais enfin, ce sont nos élus qui y consentent justement pour faire contrepoids à ces pouvoirs économiques indécents et anti-démocratiques ! »

« Ou pour mieux le leur donner ! »

Qui sont-ils pour mériter tant d’honneur ?

Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.

Et pour côtoyer certains de ces cercles de « pouvoir opaque », si je constate que certains ne sont pas à la hauteur, pour avoir encore des comportements tribaux, des « jeux de mâles-dominants » désuets des « lutte des places » incommodes, je sais qu’il en est d’autres qui restent conscients de leurs responsabilités envers eux-mêmes, leurs proches, et encore d’autres qui investissent leur confiance et avoirs en ces personnes.

« Ta liberté d’expression, ton blog, n’est qu’un exutoire qui permet de mieux te surveiller, de te contrôler ! »

La liberté de tous est en permanence sous haute surveillance électronique.

Les technologies informatiques permettent d'augmenter vertigineusement la « traçabilité » de chacun.

Toutes les activités, les conversations, les goûts et centres d'intérêts de chacun laissent des traces dans les multiples systèmes informatiques qui gèrent la vie quotidienne du monde occidental.

Toutes ces données sont collectées, centralisées et mémorisées par des organisations publiques et surtout privées qui permettent de connaitre à tout moment le « profil » de chaque individu.

Les fichiers des administrations et des sociétés privés rassemblent de nombreuses données personnelles sur des millions de citoyens ou de consommateurs. Ces données sont inoffensives tant qu'elles sont éparses, réparties dans de multiples systèmes informatiques.

Mais en utilisant des techniques familières aux pirates informatiques, des « organisations » qui s'en donnent les moyens peuvent facilement pénétrer ces systèmes, afin de collecter et centraliser toutes ces informations.

De nombreuses sociétés fondées ces dernières années sont spécialisées dans la collecte d'informations individuelles, officiellement à des fins commerciales.

Les fichiers privés commencent à rassembler des millions de profils individuels très précis de consommateurs répartis dans l'ensemble des pays occidentaux. Les informations de ces fichiers sont vendues à quiconque souhaite les acheter.

Les dépenses effectuées avec une carte de crédit permettent de retracer les déplacements de son détenteur, heure par heure s’il le faut, de contrôler les limitations de vitesse sur les autoroutes entre deux péages, mais aussi de connaitre très précisément les produits achetés par une personne.

Pour optimiser la gestion des stocks et la comptabilité, les systèmes informatiques des magasins mémorisent de façon conjointe les numéros de carte et les codes-barres des produits achetés.

Si par exemple le produit est un livre, le code barre permet de savoir QUEL livre, et ainsi de connaitre le profil culturel ou politique de l'acheteur : Les Cartes de fidélités sont aussi là pour ça.

L'association du code-barres et du numéro de carte de crédit signifie l'association automatique de produits identifiés avec des consommateurs identifiés.

Tout le monde sait qu'avec un récepteur de type scanneur (dont l'usage est illégal mais dont la vente est autorisée), il est très facile pour n'importe qui de réaliser des écoutes téléphoniques sur les portables.

Ce que l'on sait moins, c'est que le portable permet de localiser à tout moment son propriétaire, même hors-communication, en position de veille, voire, pour certains, même en mode éteint.

Car pour recevoir un appel, il est techniquement indispensable que les systèmes de l'opérateur puissent localiser l'abonné, pour déterminer la cellule locale qui lui transmettra l'appel.

Les téléphones portables émettent donc en permanence un signal pour indiquer leur présence aux cellules les plus proches.

Le téléphone portable est donc un véritable collier électronique.

Un collier volontaire, et par-dessus le marché, payé par celui qui le porte.

Le réseau « Échelon » est un système automatisé d'écoute des communications, quel que soit leur support, téléphone, fax, email, satellites.

Le réseau « Échelon » a été mis en place depuis 20 ans et dans le plus grand secret par 5 pays anglo-saxons, les États-Unis, la Grande Bretagne, le Canada, l'Australie, et la Nouvelle Zélande. Il est principalement géré par la NSA, l'agence de renseignement électronique américaine.

Il n’a rien empêché quant à la sécurité des Twin en 2001, ni quant à la mise en œuvre des bombes atomiques pakistanaises et indiennes…

L'idée géniale « d'Échelon » est d'utiliser les technologies de reconnaissance vocale pour repérer automatiquement des mots-clés dans les conversations écoutées. Les mots-clés à repérer sont choisis par les officiers « d'Échelon » en fonction de l'actualité, des menaces potentielles et des objectifs du moment.

La technique d'écoute étant automatisée, un très grand nombre de communications dans le monde peuvent être enregistrées et traitées chaque jour. Seules les communications contenant les mots-clés sont sélectionnées pour une écoute humaine.

« Échelon » peut ainsi analyser 2 millions de conversations par minute. Chaque jour, « Échelon » intercepte 4,3 milliards de communications, soit presque la moitié des 10 milliards de communications échangées quotidiennement dans le monde, pour une capacité de 7,2 milliards/jour.

Et l'existence de ce réseau n'a été révélée par les médias qu'en 1998, crois-je me souvenir, à l'occasion d'un rapport du Parlement Européen, qui reprochait à « Échelon » de violer « le caractère privé des communications de non-Américains, dont des gouvernements, des sociétés et des citoyens européens ».

Toujours sous le prétexte de la sécurité, les caméras de surveillance se multiplient dans la plupart des villes.

Rien qu'en Grande-Bretagne, on compte plus de 4 millions de caméras de surveillance, installées dans les rues, les gares, le métro, devant les édifices publics ou les immeubles.

À ces caméras s'ajoutent les appareils photo des radars automatiques sur les routes.

Techniquement, rien n'empêche qu'ils soient utilisés pour une identification systématique de tous les véhicules.

Ce qui n’empêche aucunement ni les vols, ni les viols ni les meurtres sur la voie publique, ni les agressions de toute sorte non plus, ni même d’identifier et prévenir l’arrivée d’un pédophile à proximité d’une école, comme je me rappelle de quelques faits divers sur le moment, démontrant, s’il en était besoin que « Big-Brother » reste un grand « incapable notoire ».

Pourtant, l'identification des individus dans une foule est désormais possible en raccordant les caméras à des logiciels de reconnaissance des visages, l’œil humain n’étant pas capables d’arrêter un hooligan dans un stade, voire de l’identifier après coup.

Ces logiciels sont capables d'identifier simultanément de multiples visages dans une foule en les comparant avec des visages dont l'image est stockée dans une base de données. Ainsi, le processus de surveillance peut être entièrement automatisé, et donc systématisé.

Dans un premier temps, l'image des caméras est comparée avec les visages des personnes fichées par la police : Terroristes, criminels, malfaiteurs, mais aussi militants politiques ou syndicaux, journalistes, etc. Avec la généralisation des cartes d'identité biométriques, le visage de chaque personne sera enregistré numériquement dans une base de données.

Dans un futur proche, le visage de chaque citoyen pourra être identifié par les caméras de surveillance en temps réel et il sera aussi possible de suivre entièrement le déplacement d'une personne donnée dans une ville (l'ordinateur passant automatiquement d'une caméra à l'autre afin de la garder toujours présente sur l'écran).

Une fonction encore plus dangereuse est actuellement intégrée dans les logiciels d'analyse des images. Aux États-Unis et en Europe, des centres de recherche travaillent à la mise au point de logiciels qui permettent d'identifier des « comportements suspects » d'individus dans une foule, et de transmettre automatiquement une alerte avec localisation aux policiers.

Le logiciel permet de distinguer des personnes qui convergent et se rassemblent en un lieu, une personne qui dépose un objet à terre (qui peut donc potentiellement être une bombe), un rôdeur qui s'arrête et change de trajet continuellement au lieu de marcher régulièrement dans une direction précise, ou encore une personne dans un hall qui semblerait attendre à l'écart.

On peut imaginer les conséquences des alertes déclenchées par ce type de logiciel.

Tous ceux qui ont un comportement un tant soit peu différent du « troupeau » risqueront d'être abattus par des policiers ayant l'ordre de tirer directement à la tête pour éviter tout risque d'attentat, comme ce fut le cas à Londres en Juillet 2005 (lorsque des policiers anti-terroristes à Londres avaient exécuté de 6 balles dans la tête un innocent identifié à tort comme terroriste potentiel !).

Une grande première et une grande foirade au pays de « l’habeas-corpus »…

On peut aussi imaginer les utilisations qui seront faites de ce logiciel dans les entreprises, pour épier et analyser les moindres faits et gestes des salariés.

Les puces RFID sont incorporées par les multinationales dans certains de leurs produits pour en assurer la traçabilité. La puce permet ensuite de localiser le produit pendant sa distribution, mais aussi après son achat.

La puce RFID étant identifiée au moment du passage à la caisse du supermarché, elle peut être associée à la carte de crédit ou au chèque de l'acheteur, et donc à son identité. Chaque produit acheté devient ensuite un « mouchard électronique » qui permet de localiser son utilisateur.

La puce a déjà été utilisée notamment par Gilette, pour « tracer » ses rasoirs jetables.

Elle est fabriquée par une société américaine dénommée... « Matrics », ainsi que par les sociétés japonaises « NEC » et « Hitachi ».

Elle a été inventée par « Gemplus », une société française rachetée par des investisseurs américains.

Les puces RFID mesurent un peu moins de 1 millimètre. Malgré cette miniaturisation, elles intègrent une mémoire de 1 kbit et une antenne qui émet dans la bande de fréquence des 2,5 GHz.

Dès maintenant (« je » sais pour travailler sur le sujet à l’occasion du prochain roman d’été, « Au nom du père ») des puces fabriquées par la société américaine « Applied Digital Solutions », baptisée du nom de « Digital Angel », permet l'identification et la localisation par satellite des individus.

Il s'agit d'une puce électronique de la taille d'un grain de riz et qui est implantée sous la peau.

Elle est aussi capable de renvoyer des informations biologiques sur son porteur (température du corps, rythme cardiaque, etc.) : « Casino royal » l’avant-dernier « James Bond 007 » n’est même pas futuriste, sur ce sujet.

Une autre version de cette puce appelée « Veripay » a été présentée en Novembre 2003 au salon « ID World » à Paris. Elle permet d'y inscrire des données personnelles en vue de servir de carte d'identité ou de carte de crédit.

La troisième version de la puce, « Verichip », est implantée sur le bétail pour en assurer la « traçabilité ».

Bientôt le bétail humain lui aussi sera parfaitement « traçable », dès qu'un nouveau « 11 Septembre » en fournira le prétexte et l’occasion pour rendre la puce obligatoire, au nom de la « sécurité ».

De multiples moyens sont actuellement utilisés pour préparer l'opinion publique à accepter la puce, et pour réduire la répulsion instinctive à l'intrusion d'objets matériels dans le corps.

D'où les efforts des médias et de l'industrie culturelle pour populariser les piercings, les implants en silicone, ou encore les anneaux gastriques (comme solution à l'obésité).

Pour rendre la puce désirable et « tendance », une discothèque de Barcelone dirigée par un américain propose déjà à ses clients de se faire implanter pour 100 euros afin de pouvoir payer les consommations au bar sans argent.

Mais la méthode la plus largement utilisée est de populariser la puce grâce à des prétextes médicaux. Des hôpitaux américains encouragent déjà les patients à se faire greffer une puce contenant leurs données médicales personnelles (groupe sanguin, traitements déjà en cours, etc.), dans le but d'éviter les risques d'erreur dans l'identification et le traitement des malades.

Les implants seront aussi proposés pour une surveillance médicale à distance avec envoi automatique d'une alerte au médecin en cas de problème.

Cette puce est la prochaine étape pour un contrôle absolu des individus. À terme, les implants électroniques permettront de contrôler directement les esprits en modifiant le fonctionnement du cerveau, et donc, l'humeur, les émotions, les pensées et le comportement.

Par ailleurs, il n'y a pas plus transparent que le réseau internet. Avec les logiciels adéquats, n'importe qui peut pister les informations consultées par n’importe quel internaute.

L'utilisateur d'internet est par ailleurs facilement identifiable grâce aux données personnelles stockées par le navigateur et le système. Les données sur notre identité sont « interrogeables à distance », ainsi que le contenu du fameux fichier « magic cookie ».

Ce fichier garde la trace de certains sites visités qui y inscrivent des informations afin d'identifier les utilisateurs et mémoriser leur profil.

De plus, depuis les attentats du 11 Septembre 2001, la plupart des pays occidentaux ont adopté des lois qui autorisent la surveillance de l'ensemble des communications sur Internet : Les mails, mais aussi les sites visités, les pages consultées, le temps passé sur chaque site, ou encore les participations à des forums.

Les informations mémorisées sont extrêmement détaillées, beaucoup plus que ne le nécessiterait la lutte contre d'éventuels terroristes.

Des informations recueillies qui correspondent exactement à ce qui serait nécessaire pour établir le « profil » de chaque citoyen.

Et la palme du « Big-Brother » électronique revient incontestablement à Microsoft, avec son système Windows et son navigateur Internet Explorer, qui renferment un numéro d'identification de l'utilisateur, le « GUID » (Globally Unique Identifier).

Ce numéro d'identification est ensuite inscrit dans tous les documents créés avec les applications de Microsoft Office. Il peut être consulté à distance par Internet grâce à des commandes spéciales prévues par Microsoft.

Le système Windows et Internet Explorer intègrent d'autres commandes spéciales qui permettent de sonder le contenu du disque dur de l'utilisateur, à son insu, durant ses connexions à Internet.

Selon un rapport réalisé en 1999 pour le ministère français de la Défense, il existerait des liens entre Microsoft et les services de renseignements américains, et des membres de la NSA travailleraient dans des équipes de Microsoft.

Ce rapport parlait aussi de la présence de programmes espions (« back-doors ») dans les logiciels de Microsoft.

De son coté, Intel a également placé un numéro d'identification consultable à distance dans les puces Pentium III et Xeon.

Pour protéger votre vie privée et vos données, utilisez un Macintosh (ou le système Linux), et surfez sur le Net avec un autre navigateur qu'Internet Explorer (par exemple Firefox).

Les attentats du 11 Septembre 2001 ont été le prétexte à une vaste opération de réduction des libertés publiques.

En Novembre 2002, un nouveau pas a été franchi par le Président américain, au nom de la « sécurité intérieure ».

Sous l’administration Bush a établi un système de surveillance baptisé « Total Awareness Information System », qui va légaliser ce qui se pratique déjà illégalement depuis quelques années.

Le système aura pour fonction d'explorer toutes les bases de données de la planète pour réunir toutes les informations sur la vie privée de l'ensemble des citoyens américains, et probablement aussi des citoyens de tous les pays du monde.

Plus rien de ce que chacun fera ou lira ne sera ignoré par ce « super Big-Brother » : Email, fax, communication téléphoniques, comptes bancaires, soins médicaux, achats de billets d'avion, abonnements à des journaux ou magazines, consultations de sites web...

Tout sur chacun sera disponible par ces entités de l’ombre.

Même le porte-monnaie électronique est appelé à remplacer totalement l'argent liquide. Sous forme de carte à puce, ce porte-monnaie mémorisera les données sur l’identité de son détenteur.

Outre le fait d'être un nouveau mouchard électronique de nos déplacements et nos achats, le porte-monnaie électronique combiné avec la disparition de l'argent liquide rendra les individus totalement dépendants des moyens de paiement électroniques.

Dès lors, une future dictature mondiale n'aura qu'à « débrancher » un individu gênant dans les systèmes informatiques, et celui-ci n'aura plus la possibilité d'acheter de quoi se nourrir ou se déplacer.

« Que font les humains de leur identité et de leur liberté ? »

L’espèce humaine est de plus en plus dangereuse pour elle-même !

Que j’en reste sur le kul, cette nuit-là, assis devant ma fenêtre ouverte sur les étoiles.

Que n’en avais-je pas conscience plus tôt ?

Quel monde d’humains me prépare-je à laisser à « ma nichée » et à sa propre descendance ?

I-Cube

Source : http://infreequentable.over-blog.com/article-2000-ans-de-civilisation-67264154.html

 


Remerciements du général Benoît PUGA

 

La pression monte…

 

Nous approchons maintenant la dizaine d’élus qui ont questionné le Gouvernement ou écrit au ministre de la Défense au sujet de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

Le dossier est largement connu à l’Etat-Major des Armées mais le devoir de réserve imposé aux militaires ne leur permet pas de s’exprimer sur cette affaire.

Néanmoins, j’ai reçu une lettre de remerciements du général Benoît PUGA, chef de l’Etat-Major Particulier du Président de la République pour le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet » que je lui ai envoyé.

Une grande satisfaction après toutes ces années passées à essayer de faire éclater ce scandale indigne d’une démocratie…

Jean-Charles DUBOC

Général PUGA


Guerre du Golfe : Jean LASSALLE demande une commission d’enquête parlementaire

 

Une bonne nouvelle supplémentaire !...

 

Député Jean Lassalle 15 avril 20150001

 

Jean LASSALLE, député des Pyrénées-Atlantiques, demande la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la disparition des milliards versées à notre pays par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, au titre des indemnités de guerre de l’opération « tempête du Désert » en 1991 !...

La pression monte !...

Nous approchons la dizaine d’élus qui demandent des explications sur ce dossier !...

A suivre…

Jean-Charles DUBOC


Panama Papers (2)

 

 

La suite logique : Le boxon !

 

C’était prévisible et en même temps, incalculable… Assez étonnant, comme d’une résurgence du célèbre « effet papillon » !

Encore que, la situation ainsi créée me semble rester « sous contrôle » : S’il y a début de chaos, c’est que c’était l’effet recherché.

Et il nous faut chercher à qui ce chaos profite pour comprendre le pourquoi.

Je vous passe les délires quotidiens qui se déversent sur les opinions publiques autour de quelques leaders politiques ou médiatiques : Le flux va s’appauvrir au fil du temps et jusqu’à se tarir, même si on reviendra sur quelques-uns... plus tard.

De toute façon, vous pouvez suivre tout ça comme moi dans vos médias préférés, jusqu’à plus soif, jusqu’à l’écœurement ou tout simplement le désintérêt nauséeux.

Vous aurez raison : Personne ne vous dira que les « montages offshores » sont partout et pas nécessairement que pour des raisons fiscales.

De toute façon, Panama n’est pas vraiment un paradis fiscal des plus performants, loin de là avec des niveaux d’imposition de l’ordre de 20 % des assiettes : Il y a bien mieux ailleurs.

C’est plus une plateforme qui a pour principal intérêt d’être à cheval entre les deux continents américains et l’Amérique du nord préfère les îles-atlantiques, bien plus « performantes », plus sûres, et à cheval entre l’ancien et le nouveau continent.

Quant au reste du monde, il dispose des plateformes asiatiques, transpacifiques capables de faire des « ponts » avec le Moyen-Orient et du Moyen-Orient vers l’Europe orientale…

Le tour du monde est bouclé quand d’Europe orientale, on franchit le pas jusqu’en Angleterre qui accède au nouveau monde via les « îles-atlantiques », depuis même Jersey/Guernesey au large du Cotentin…

Inutile de vous dire que tout cela est archi-connu de tous les dictateurs qui saignent leur pays et population et même du plus stupide des narcotrafiquants.

Aucun ne sera inquiété, déstabilisé, tout juste à peine sali un peu plus !

On attend même, pour cette semaine ou une des suivantes, la riposte du Kremlin qui pourrait déclassifier quelques archives du FSB.

Les sites de propagandes russes nous expliquent déjà que « Camé-Rhône » lâche les « ricains »…

Y’en a, c’est tellement gros que ça croit pouvoir ainsi passer à travers le peigne-fin d’un soupçon d’esprit critique !

Tous ceux-là s’abritent derrière un anonymat de façade, parfaitement légal qui, si en plus il offre des « facilités fiscales », ne gâche rien !

Et tout ce qui est anonyme n’est pas « illégal » loin de là : C’est juste « plus commode » et moins salissant en cas de pépin.

Le monde des affaires nécessite trop souvent d’avancer « masqué » pour réaliser une bonne affaire, en se rappelant qu’une « bonne affaire », c’est une bonne affaire pour les deux parties à l’affaire.

Quand ce n’est pas le cas, ça se termine devant les tribunaux, masqué ou pas masqué derrière des structures « offshores ».

Souvenez-vous de « Nanar-Tapis » qui donne mandat à son banquier de vendre ses pépites pour un prix donné.

Et ce dernier trouve acquéreur pour deux fois le prix espéré. Comme il n’a pas le droit de faire l’affaire pour lui-même, il « invente » un intermédiaire qui n’est autre qu’un « faux-nez » néerlandais à « sa pogne » qui emprunte le montant nécessaire pour l’opération à une structure « offshore » du lyonnais, et l’affaire se fait, puis trébuche et « culbute ».

Vous connaissez la suite.

Ce que vous avez aussi compris, c’est que le Lyonnais n’est pas concerné par les « Panama-Pampers », pas plus que la Banque-Parisienne-Nationalisée, alors que cette dernière est championne du maquillage (cf. les affaires du « cousin-Pasquale » et l’affaire des détournements de l’accord « Pétrole contre nourriture », plus quelques autres qui tournent autour « d’Elfe », le « pétroleux »).

Et ce que je crois vous avoir déjà rapporté par ailleurs, c’est que faire des plus-values « opaques », c’est très bien, mais rapatrier le pognon, c’est plus compliqué.

Et que dans ce cadre-là, j’ai eu une séance assez épique rue de Wagram chez un type que je connaissais « d’avant », moment où il s’était porté acquéreur de la « boutique » de « mon boss » de l’époque qui avait décliné…

Je m’en souviens très bien, puisque plus tard, je cherchais du boulot, que j’avais réussi à avoir un RDV chez ce gars-là et que j’avais acheté mes « Weston-très-chic » pour cette occasion : J’ai eu mal aux pieds pendant près d’une semaine et je ne les jamais remises ! Elles sont restées quasi-neuves, les semelles à peine rayées…

Ce gars-là rachetait sous fausse-couverture tous les crevards de la planète pour « devenir l’empereur » du métier. Il était réputé financé secrètement par justement la banque parigote, via un « trust » des Pays-Bas (un secret de polichinelle dans le milieu dont je sortais), et je me proposais de transformer ses acquisitions en pépites industrielles après les avoir redressées : C’était mon métier du moment…

C’est exactement ce jour-là qu’est tombé du plafond la voix reconnaissable entre toute de l’ex-ministre de la ville… en plein entretien, comme un cheveu dans la soupe, croisé quelques années plus tôt sur le campus d’HEC où il faisait son numéro de « redresseur d’entreprises », lui aussi, après avoir fait ses armes de dépeceur chez « Manufrance » !

Juste pour vous dire que les « fausses-barbes », c’est fait pour qu’on ne sache jamais tout, même sur cette affaire-là…

Passons…

Non, tout cela, ce n’est rien, pas plus qu’il n’y ait aucun citoyen américains « qui compte » dans les « Panama-Pampers », sauf la CIA semble-t-il, et désormais à être certain que, contrairement à ce que je pouvais en déduire, la fuite a été le fait d’une équipe de pirates informatiques, et non pas d’un salarié indélicat dudit cabinet d’avocats.

Ce qui veut dire qu’il s’agit donc d’une sacrée organisation, dont même Snowden ne dispose pas, qui a bossé bien avant le printemps 2015, comme indiqué dans mon précédent post.

Juin 2015, l’équipe lâche le torrent d’informations à la presse qui s’organise pour la confirmer et l’exploiter : C’est sans doute la partie allemande qui « accroche » la CommerzBank devant le proc’ de Cologne, peut-être pour confirmation de l'authenticité de l'ensemble des données.

Le hacking remonte donc à nettement plus tôt et ne s’est sans doute pas arrêté en chemin…

À suivre, donc !

Ceci dit et pour reprendre un peu de hauteur face à l’actualité, je vous rappelle ce post du22 septembre 2011 sur l’ancien blog (abandonné mais toujours accessible).

J’y faisais un portrait, disons « éclairé », du monde dans lequel nous vivons sans le savoir et où il était déjà question des élections américaines de novembre 2012 qui a failli débarquer « Au-Bas-Mât » au profit d’un mormon des plus « hard ».

Pas tout-à-fait les mêmes sont d’ailleurs de retour : Leur pâles copies, en tout cas !

Je reprends :

« 

Le monde change « ses alliances ». Au gré des circonstances et des époques.

Il y aurait ainsi « 7 forces ». Parmi les deux des plus anciennes, l’une s’est subdivisée sans s’éparpiller et la première s’est fractionnées en mille pièces, qui se reconstruisent et se démantèlent. 

1 – D’un côté les « forces noires » des ordres fascistes, nationalistes, recroquevillées et de pouvoir absolu, quasiment antédiluviennes.

Qui s’éparpillent aujourd’hui entre néo-nazis et regroupements du genre KKK (dont des illuminés font encore « massacre aveugle » jusqu’au tréfonds de la Norvège) et jusque chez mes « natio-Corsi ».

Globalement, elles ont une vocation « élitiste-aryenne », haineuse de « l’autre » et sont antisémites et forcément racistes. 

Juste un aparté sur leurs « origines » : Au commencement, « l’homo-sapiens-sapiens » descendant de ses arbres, était un « chasseur-cueilleur ». Donc « nomade ».

Au fil du temps et de la pression de la « pousse de sa nichée », il s’est sédentarisé en devenant « agriculteur-éleveur ».

Sédentarisation entrainant forcément l’installation, et la défense, d’un territoire induisant elle-même une « communautarisation » plus ou moins évoluée.

Quand les uns ont commencé à se singulariser, sont nés les notions de « races » et de « peuple », assis sur un « territoire » qu’ils maîtrisaient.

Pendant que d’autres sont restés « nomades ». Et l’une de cette « tribu » semi-sédentarisée, pour se « singulariser », s’unifier, se « sceller » à son tour, a « inventé » Dieu, l’Unique, choisissant « Son » peuple parmi tous.

Vous connaissez la suite, Ismaël, Isaac et les fils de ses concubines postérieures au décès de Sarah. 

2 – Car naturellement, de l’autre, des « sémites » originaux (« élitistes divins »), enfants d’Abraham, sont subdivisés entre ses fils.

Ismaël n’est pas encore « constitué » en groupe de pression, malgré la bannière du Prophète, mais la « normalisation » de groupuscules tels qu’Al-Qaïda restent les prémices de leur montée en puissance, nourris aux pétrodollars…

(Je densifie un peu, parce qu’on ne va pas refaire la genèse ici !)

Ce second groupe, s’est donc subdivisé entre trois sous-groupes : « Les sionistes », les « hébraïques » et les « financiers » (la « nébuleuse Rothschild »). 

2.1 – Les premiers portent la « Terre promise » et son avenir.

2.2 – Les seconds constituent la diaspora disséminée partout dans le monde (un nomadisme tardif et « sédentaire »).

2.3 – Les troisièmes dominent aujourd’hui la finance mondiale derrière leur leader incontournable et sa propre diaspora qualifiée de « Rothschildienne » et Cie.

Une sorte « d’empire qualifié », construit au fil du temps. 

3 – Puis, s’est constitué, un peu en amont des « lumières » les maçonneries, qui « transversent » l’essentiel des 4 « forces premières » déjà présentes partout dans le monde et dès l’origine, à travers les empires coloniaux. 

4 – À la fin de la seconde guerre mondiale, a été abritée une « 6ème force », états-unienne, avec son bras armé qu’est la CIA, sur les ruines de l’OSS dissoute en 45, qui reste au service de la force « 2.3 » et des industries financées par celle-ci, sans perdre de vue les forces « 2.1 » et « 2.2 » au nom des intérêts américains. 

5 – Enfin, dans la foulée et les années 50, a été fondé le groupe Bilderberg, en second relais des « transversales » existantes, notamment de la franc-maçonnerie (et quasiment sur le même modèle, hors « l’initiation »). 

Rien de religieux, hormis les sous-groupes « 2 et suivants », rien de « philosophique » hors le premier groupe historique, de loin le moins actif. »

Remarquons que ce morceau de bravoure est incomplet :

A – Al-Qaïda se fait doubler par l’EI, qui lui plonge ses racines dans le Coran, et au plus profond ;

B – Que dans les « années 50 » émerge, dans le sillage de Bilderberg toute une panoplie d’organisations internationales officielles – ONU, UNESCO, OPEP, OCDE, G7 puis G20, et jusqu'au GIEC, ONG diverses qui prennent de la vigueur au fil du temps – mais également une pléthore d’organisations de l’ombre, plus ou moins connues et actives qui se servent des plateformes offshores pour gérer leurs intérêts disparates, parfois derrière des fondations.

Là, mon correspondant du moment a été incomplet.

Mais de prévenir que « les « alliances » sont réversibles. »

Toute chose ne peut se faire que quand il y a consensus d’une majorité d’au moins 4 de ses « 7 forces » et de prévenir, prophétique que : « Le monde des soixante dernières années est en passe de se disloquer » parce que les dissensions sont plus grandes que les consensus.

Et je vous précise qu’une fondation, type Ordre de Malte – parce que je connais un peu un des équivalents – c’est un conseil d’administration, des plus « smart » et au-dessus de tout soupçon de quoique ce soit, très civil et propre sur lui, mais que « la boutique » est dirigée par un directeur-général, quasiment inamovible, qui fait bien que ce qu’il veut et qui n’est « coopté » que par des hiérarques que personne ne connaît au sein du conseil d’administration qui « valide » la nomination (ou la destitution).

C’est comme ça.

Et pas question d’en savoir plus : Vous vous faites « remercier » pour vos bons et loyaux services dans la semaine.

Le culte du secret poussé au-delà des sociétés écrans des paradis-fiscaux.

Je vous raconte tout ça pour quelle raison ?

Eh bien parce que nous vivons exactement ce type de « moment charnière » de dislocation en marche !

Un point de rupture vient d’être franchi avec les « Panama-pampers » répandus sur la place publique.

Normalement, on n’en arrive jamais à déballer le linge sale sur ladite place publique.

Et là, on doit s’interroger.

C’est vrai que le Dégé de la Générale doit y laisser sa tête et avec lui une bonne partie de son état-major, pour avoir menti à une commission sénatoriale : Mais ils vont s’en remettre.

Ce n’est pas le but recherché.

C’est vrai que « Camé-Rhône » va avoir du mal à combattre les rumeurs en même temps que de défendre le pays contre le Brexit…

La bataille d’opinion n’en est que plus indécise et c’est peut-être un effet recherché par le « Panama-pampers ».

Mais soyons sérieux : Il y a trop d’éclaboussures pour que ce soit la seule méthode pour jeter la GB hors d’Europe !

Peut-être que l’effet recherché n’est tout simplement pas autre chose qu’une lutte contre les autres paradis fiscaux, commencée depuis des lustres, accélérée depuis 2008, qui va peut-être prendre un nouvel élan poussée par les opinions publiques de tout à chacun, et que là on voit bien une agence gouvernementale étatsunienne à la manœuvre : Ils ne font que ça depuis 2002, et d’allonger la liste des condamnations et amendes sans discontinuer !

Mais alors, d'une part je n'aurai pas mis en danger la CIA et ses agents (on y reviendra) et d'autre part, j’aurai jeté mon dévolu sur les caraïbes, les Bermudes et les quelques autres : La pêche aurait été bien meilleure qu’en les évitant !

À moins que ce soit un coup à trois-bandes, comme d’un avertissement, pour laisser le temps de « se soigner » à tous les résidents américains…

Un peu trop compliqué même pour des américains au sommet de leur art.

Non, désolé, jusque-là, il y a lieu de patauger.

Il faut rechercher beaucoup plus loin, plus haut, plus gigantesque, qui aurait failli être totalement « disloquant » et qu’il convenait de protéger encore et toujours, justement pour réunir le consensus minima exigé des « 7 forces » ci-dessus, le tout à l’orée de nouvelles échéances électorales américaines.

Autrement dit, on s’oriente vers l’hypothèse d’un gigantesque enfumage, une sorte de contre-feu allumé à bon-escient, où seulement quelques pièces font les frais de la partie.

Et j’en reviens à mon post « 0 ».

Alors, on va tous les rassurer : Figurez-vous que le week-end dernier, j’ai recherché le texte promis pour cet été.

Je n’ai pas un, mais plusieurs ordinateurs, des dizaines de clés de sauvegarde, des disques durs externes en pagaille, deux serveurs et je duplique à tout va plusieurs fois par mois.

C’est simple, je passe normalement mes samedis-matins monégasques, sans connexion, dans une sorte de cage faraday (que même le téléphone ne passe pas), à épurer tous les spys et autres virus et à lancer les sauvegardes pour en finir en milieu d’après-midi : Des téraoctets !

Eh bien, vous ne le croirez pas, mais ce texte a disparu…

Et impossible de retrouver son auteur : Depuis mon crabe, j’ai perdu l’usage de la boîte @mimile dédiée par laquelle je l’avais reçu…

Qu’il va falloir que je modifie une nouvelle fois le scénario prévu pour vous conter cette histoire-là !

Profondément désolé, vraiment navré.

Bien à toutes et tous quand même !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-2.html

 


Charles DUBOC La vie d’un chef mécanicien à la pêche années 1950-1960

 

Ce texte est celui disponible dans un enregistrement effectué en 2002 à St-Pierre-en-Port.

Mon père raconte sa vie de marin alors qu’il était chef mécanicien sur le Jean Vauquelin, un magnifique chalutier à pêche latérale de 50 mètres.

 

« Deux-Ligny », le chef d’armement, a fait débarquer le moteur. Ce n’est pas rien de débarquer un moteur comme cela, à l’atelier pour le retaper complètement. Refaire des chemises neuves, enfin tout. Réviser l’arbre manivelle. On rembarque le moteur. On trouvait des températures de plus de 400° alors qu’elles n’auraient jamais dû dépasser 360° C - 380°C.  A l’allure normale on tournait à je ne sais pas combien de tours en moins. Je ne trouvais pas. Les pompes étaient décalées. Il avait fait mettre des cales sous les pompes à combustible, mais des cales de 5 millimètres.

En restant en réparation quelques mois après. Il faut que je trouve le truc. J’enlève le carter du bout, les pignons, je prends les points mais hauts. Tu sais le point mort haut d’un cylindre. Je regarde l’arbre à cames. Il y avait des cames de marche avant/marche arrière. Un système deux dents. J’ai trouvé. C’est pas possible, c’est moi qui l’ait régler à l’atelier. « Deux-Ligny » vient à bord. Je lui ai fait voir. Il est reparti. Il y avait bien deux dents d’écart, juste deux dents. J’étais jeune chef débutant.

J’avais six mois de bord… Tu vois. Bof, au fil des années ça s’est arrangé quand même. Je mets tout à mon idée. Je mets l’arbre à cames, les pompes. Puis, je tourne aux réparations (…) « Je vais venir au lancement ». J’ai lancé le moteur comme on le retapait tous les ans. Une fois le moteur parti, il est parti à l’atelier. Il aurait voulu que ça parte pas… Et ça a été. Bien sûr.

Mais ça en fait, c’est les relations humaines. Que tu sois à bord d’un avion ou d’une entreprise. C’est pas toujours facile. Les températures ont chuté de 450° à 500° à la température normale. Mais on a récupéré 25 tours comme ça – c’est énorme- pour la puissance sur le chalut. Tout ça. Alors j’ai envoyé un télégramme (...) Par radio. Voilà. Moteur tant de tours, tant de degrés de température – tout va bien.

Quand tu démontais une culasse. La chemise était fixée sur la culasse. Chemise et culasse dessus, ça se mettait tout d’un bloc. Tu serais tout ça – Burg Meister – refroidi à l’eau de mer. Tous les ans pareil. Des culasses qui pesaient. 2cm de 4 cm de sel dans le haut. Curieux que cela soit venu si tard ce système de refroidissement. Bah, c’était tellement plus simple. Tellement pratique à l’eau de mer. Bah oui. Un système – pas deux- Pas d’échangeur. Oui, c’est vrai. Les premiers échangeurs on a eu des em… Les tuyaux pour les échanges- c’était un faisceau de tuyaux – tu vois –

Oui, l’échangeur il fait deux mètres de long si tu veux. Il fait 60 cm de diamètre au moins et les tuyaux ils ne tenaient pas. Ils ont réussi à faire des échangeurs en cupro-nickel – un alliage cuivre et nickel- là ça tenait mais avant c’était du cuivre !... J’ai vu des tuyaux en cuivre (..) Tu voyais d’un seul coup un jet d’eau, un jet de flotte, c’était un tuyau en cuivre qui venait de casser. Des gros tuyaux en cuivre comme ça. Oui, il y avait de phénomènes d’électrolyse – oui d’électrolyse – Et toujours au même endroit. Ah oui… Même les gros tuyaux devant le moteur, des gros tuyaux comme ça de 10 cm de diamètre. D’un seul coup Pschitt !... Alors j’avais mis (…) On m’avait donné un surnom pour les tuyaux. Je serais le tuyau. Je passais une grosse durite, collier, et là j’étais tranquille. Je ne sais plus comment ils m’appelaient. Il n’y avait que moi qui faisait ça. Ils s’emmerdaient. Cela a duré des années. Et ça ne se faisait pas ailleurs. Juste à cet endroit. Des trucs de 3cm d’épaisseur qui étaient percés (…) J’ai vu démonter ces tuyaux là l’extérieur bien propre. A l’intérieur c’était bouffé…

(Ecrit et mis en ligne au service de neurochirurgie)

 


Panama Papers (1)

 

Les questions sans réponse… 

 

Je me suis donc tamponné hier toute le rewind de l’émission de « Lisette-Sucette », Cash investigation, comme prévu dès hier.

Près de trois heures, en mode haché, boulot oblige (une flopée de déclarations fiscales de droit gaulois, c’est l’époque, là, jusqu’en Italie !).
Et reste finalement surpris, plus exactement « sur ma faim ».

A – Attends, là : On parle de « paradis-fiscaux », mais on ne dit jamais, durant trois heures, que s’ils existent, c’est parce qu’il y a d'abord des « enfers fiscaux ».

C’est le « B.A. BA » tout de même.

Or, pas un mot sur le sujet !

Un peu gros, d’autant qu’était « à bord » le ministre de la fiscalité, tout dégoulinant de « bons sentiments ».

Ce n’est pas un reproche, de tout façon il n’est « pas-sain » et le porte même jusque sur sa tronche, car il était parfaitement dans son rôle et sans grandes difficultés.

Idem pour le type délégué de l’OCDE, alors que la « lanceuse d’alerte », en retenue sur son sort, l’était moins : Mais elle n’a pas « débordé ».

Parfait et bien léché, puisqu’on ne cause pas des sujets qui fâchent…

Passons.

Or, notez plusieurs choses sur le sujet : Les paradis-fiscaux, ils ne sont pas tous là où on le croit.

Le Luxembourg, certes pour les revenus de capitaux de société et autres comptes courants ; l’Irlande pour tout ce qui est droit d’auteur, même si la « Gauloisie des Lumières », n’est pas mal non plus, notamment avec son régime fiscal des artistes, auteurs et compositeurs, et social des intermittents du spectacle, mais aussi sa ribambelle de Sofica et leurs avantages fiscaux, sans même causer des subventions (des avances sur recettes) à attendre du CNC (et du ministère de la culture) ; toujours la « Gauloisie fiscale » quand on fait de la recherche avec son crédit d’impôt dédié, ses amortissements dérogatoires, mais aussi les bénéfices du CICE et demain la réduction des charges sociales type « Fifi-le-déchu » pour les salaires intermédiaires ; la Belgique quand on veut échapper à l’ISF pas très loin ; la Suisse quand on cherche un forfait fiscal au rabais ; la Grande-Bretagne pour son taux d’IS promis à la baisse, au moins autant que l’Irlande ; les Pays-Bas pour les redevances de licence, etc.
Il y a tout un panel à disposition avec les avantages et inconvénients à bien lister.

En fait tout dépend des besoins du « client » candidat :
1 – Il veut quoi ? Ou plutôt, ses fonds viennent d’où ? Trafics illégaux (vente de drogue, d’armes, de femmes, d’organes, fruits de braquages, hold-up et Cie), détournements. Autant faire des montages opaques dans des pays au secret bancaire garanti, même si ça aura de plus en plus de limites.
Mais pas dans mes locaux, ni ceux de mon « boss à moi ».
2 – Ces avoirs ont-ils déjà payé un impôt ou non ? Si oui, quel intérêt sauf à investir dans un Riad marocain à usage personnel, comme Balkany, « Déesse-Khâ » ou « De-la-Nuée » ?

À moins qu’on veuille échapper à la cascade d’impôts de nos contrées. Alors deux solutions : On « vote avec les pieds » et on s’exile, ou on use de structures opaques.

Si non, le gars il dégage chez un concurrent : Le blanchiment, c’est du ressort du casino, « en bas de la rue en bord de mer, avec la technique du baronnage », comme sait le faire la famille de « Fafa-l’empoisonneur », au moins son fiston !
Parce que même le recel d’argent sale, chez nous, on ne sait pas faire : Il y a du pénal au bout !

Ou alors il va voir la Banque Rothschild : Ils ne sont pas encore trop regardant.

Les autres, ils commencent à avoir froid aux pieds…

Retour à la solution « 1 » ci-dessus.

3 – Ces fonds doivent servir à quoi ? Financement d’un projet ? Préparation d’une succession, donations, générer des rentes ? Attention, quand « ça ressort », la phase de reblanchiment, il faudra tôt ou tard passer par la caisse et décaisser.

Si c’est un projet de type commercial ou industriel, il vaut mieux être « le kul-propre », en revanche on peut choisir son taux d’IS en se délocalisant peu ou prou.

S’il s’agit d’un projet « personnel », un choix de vie, on a nos propres « trous noirs » fiscaux : Fondations, associations avec apport conditionnel parfaitement légaux.

Voire les fiducies, mais là, autant traverser la Manche et aller ouvrir un trust : Les anglais font ça beaucoup mieux que les gaulois.

On peut même faire des tontines, mais l’intérêt est limité à partir du moment où il faut passer par la caisse, pas toujours au meilleur tarif.

Bref, que des trucs simples, éprouvés, parfaitement balisés, prévisibles et on peut même limiter les « dégâts » et faire des effets de levier avec des « ventes à soi-même » : Ça, j’aime bien !

Pourquoi aller sous les tropiques, SVP ?

Ça ne se justifie impérativement qu’en « point 1 ». Mais alors ce n’est plus seulement de la fraude fiscale, mais aussi du trafic d’influence, de la corruption, de l’abus de confiance, de l’abus de biens sociaux, de la concussion, ou les recels de tout ça, actif ou passif, qui échoueront tôt ou tard devant Monsieur le procureur.

Autant aller ouvrir un compte à Londres au nom de Monsieur Smith et obtenir une carte bleue pour les « menus frais » de son train de vie ou de ses propres corruptions à venir.

C’est le prix d’un aller-retour en Eurostar ! Pas besoin d’avocat…

B – Pas de scoop nouveaux !

On nous re-bassine, sans trop abuser, des noms ou photos de tous les dictateurs de la planète, leurs proches, les « ex », les en exercice, et même les futurs, histoire de nous affirmer que ce sont vraiment des gens totalement infréquentables.

Même le premier ministre islandais y passe, c’est dire !

Or, ici, c’est moi qui suis « infrEEquentable » et nul autre !

Et je revendique…

Donc, je n’en cause même pas, sauf à se dire que vraiment, le bon peuple a bien raison de vouloir faire tourner l’échafaud pour tous ceux-là.

Ignoble (sauf que là encore, si je suis infrEEquentable, je suis aussi Ignoble – sans noblesse ni vertu ! Que là, ce sont mes ancêtres qui vont en faire des loopings dans leurs cercueils : Exactement le contraire de leur devise dont je suis l’indigne héritier…) !

C – Et puis on va encore dire que je suis un complotiste : Pas un seul nom américain !

Quand même curieux…

Il paraît qu’ils seraient toutefois 211 (sur 14.000 vous rappelle-je), d’après leurs adresses postales, mais aucun nom connu pour des affaires crapuleuses ou seulement politiques ou financières.

Mais je ne suis pas un « complotiste » : Il y a forcément une autre raison !

D’autant que si l'on regarde de plus près, on s'aperçoit que les États-Unis devraient néanmoins être touchés par le scandale. Selon les données de l'ICIJ, le pays arrive en 4èmeplace des endroits où le cabinet Mossack Fonseca possède des intermédiaires, qui servent notamment à attirer des clients.

Devant… le Panama lui-même.

Mais comme le rappelle « Le Monde », cela ne veut pas forcément dire que l’ensemble de ces personnes soient effectivement de nationalité américaine. Comparé au millier de noms gaulois, les États-Unis semblent malgré tout peu affectés.

Et la raison se trouve ailleurs : « Les contribuables américains préfèrent placer leur argent dans les îles Caïmans ou aux Bermudes plutôt que d’utiliser les îles vierges britanniques ou les Bahamas », affirme sur son blog Richard Murphy, professeur à la City University de Londres. « Ce n’est pas une surprise : La loi aux Caïmans est faite pour épouser les marchés américains », continue-t-il.

D’autant que Bloomberg, en janvier 2016, avait déjà publié une brève, affirmant que le pays « offshore-financiers » le plus important au monde est de loin … les États-Unis d’Amérique !

En septembre 2015, le directeur général de la « law firm » Rothschild & Co., Andrew Penney, raconte même pour Bloomberg comment les riches peuvent éviter de payer des impôts.

Son message est clair : « Vous pouvez aider vos clients à transférer leur fortune aux États-Unis en toute sécurité, “tax free” et à l’abri de leurs gouvernements. Certains nous appellent déjà la “nouvelle Suisse”. »

En revanche, l’apparition des îles vierges britanniques peut paraître surprenante, mais elle concerne en réalité la majorité des sociétés écrans créées par le cabinet Mossack Fonseca. De fait, plus de 113.000 sociétés ont été établies sur ces îles, contre un peu plus de 40.000 pour le Panama…

Jamais les fichiers des autres acteurs sur le marché de la société offshore, panaméen ou autres n'apparaisse, faut-il rajouter…

D – Enfin, en queue de reportage, on nous montre Fonseca en interview télévisée qui déclare démissionner de ses fonctions gouvernementales et de la présidence de son parti : C’est le volet politique (qui appellera une riposte « politique », un « boycott » et des rétorsion à l'adresse de la « Gauloisie-suspicieuse ») !

Et là, j’ai mal !

Après vérification, ce passage date de mars 2016, avant le lièvre du mois d’avril de la même année.

Le sieur veut consacrer son temps à défendre son honneur, sa boutique et son pays… mais après le scandale brésilien qui éclabousse sa « boutique », vous savez les affaires de Pétrogas, de la présidente et de son « ex » destitué sis au Brésil…

Rien à voir avec le « Panama-Pampers » du moment, même si ce sont exactement les mêmes procédés de camouflage qui sont utilisés.

Or, horreur, « Lisette-Sucette » ne le mentionne pas dans son reportage !

Partie réservée à ses correspondants brésiliens, alors que le « truc » est éventé depuis des semaines au Brésil et compromet même jusqu’aux prochains JO, mais du coup jette une ombre sur le travail des « journaleux » de « TF2 »…

Dommage, d’autant que j’ai relevé une deuxième « ombre » : À la minute 2 h 23, elle affirme au ministre que les données dont elle dispose, et qu’il aimerait bien partager, datent d’octobre 2015.

Stop !

On nous a expliqué durant 2 heures que les fuites de Pampers datent de juin 2015.

Alors soit « l’informateur » est encore actif, et alors pourquoi pas jusqu’en mars/avril 2016, soit on nous ment sciemment !

On nous dissimule encore autre chose sous couvert d’anonymat journalistique, ce qui devient intolérable : Incroyable !

Mais non, je ne suis pas complotiste, mais il me manque des pièces au puzzle, des cartes gardées dans la manche et je n’aime pas ça, mais alors pas du tout.

Alors même que la toile transpire d’autres informations sur « le pirate » (on y reviendra).

E – Du coup, j’ai creusé un peu plus.

Qui est derrière le cartel des journalistes d’investigation ? 

Les « Panama Papers » sont publiés par l’Organized Crime and Corruption and Reporting Project (OCCRP) et par l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) qui réunit plus de 370 journalistes dans 76 pays, et de grands quotidiens / médias tels que Suddeutsche Zeitung (Allemagne), Le Soir (Belgique), Le Monde (France), The Guardian, BBC (GB), Ouestaf News (Sénégal), Haaretz (Israël), El Mundo (Espagne), The Huffington Post (USA), etc.

Selon l’OCCRP, sur son site web, ses principaux donateurs sont la fondation Open Society créée et dirigée par le milliardaire George Soros, et l’agence d’aide au développement USAID qui opère sous la supervision de la Maison Blanche, du département d’État et du Conseil de Sécurité Nationale (vous pouvez vérifier in situ ou sur Wikipédia).

Bref, la haute main est à Washington, sous l’égide du gouvernement : Voilà qui conforte mes délires « paranoïaques et romanesques » d’hier !

Je n’en demandais pas tant, pour tout vous dire, parce que d’ici que ces gars-là soit instrumentalisés, il n’y a pas loin…

L’ICIJ est un département ou une subdivision du Center For Public Integrity (CPI), organisation sans but lucratif basée à Washington qui, selon son site Web, compte la fondation Open Society (encore Soros !) et la Carnegie Corporation of New York parmi ses principaux donateurs.

Attends encore une fois : Carnegie Corporation de New York a été créé par Andrew Carnegie en 1911 « pour promouvoir l'avancement et à la diffusion de la connaissance et de compréhension ».

Une sorte de fondation qui a aidé à établir et a doté une variété considérable d'institutions, y compris les bibliothèques Carnegie, le Conseil national de recherches, le Centre russe de recherche à Harvard, l'atelier de télévision pour enfants, et depuis de nombreuses années fortement soutenues autres organisations philanthropiques de Carnegie, en particulier Carnegie Endowment for international Peace (CEIP), la Fondation Carnegie pour la promotion de l'enseignement (CFAT), et la Carnegie Institution for science (CIS).

Et parmi ses « généreux donateurs », on retrouve la Fondation G.W. Bush pour un modeste 50.000 dollars !

Et puis en creusant encore, mais dans une autre direction, qui est derrière le « Süddeutsche Zeitung » auquel s’est adressé « l’anonyme » ?

Il fait partie d’un mastodonte médiatique allemand, Süddeutscher Verlag, dont les tentacules s’étendent à la Suisse, en passant par l’Autriche, pour se déployer dans toute l’Europe centrale et de l’Est…

Marrant comme hasard-hasardeux, ça, d’autant qu’on a pu y voir les coups de boutoir contre les fréquentations et proches de « Poux-tine » (les frères Arkady et Boris Rotenberg, des amis d’enfance, et Serguey Rodulgin, désigné comme proches dont les noms apparaissent dans les sociétés offshores) autour de « ces révélations ».

Un peu comme si notre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », le roi des glands, maquille son jeu parce que c’était un « proche » de « Caca-Zut-Hack » et qu’en plus il a fréquenté « Plate-inique », au moins dans les stades…

N’oublions jamais que George Soros, le même qui a fait fortune en attaquant la Livre il y a quelques années (un vrai hold-up) puis l’Euro, hait « Poux-tine » qui annonce un monde multipolaire, tout autant qu’il hait « Trompe », le nationaliste populiste.

Tous deux sont les empêcheurs de tourner en rond dans la réalisation des ambitions Soros à mettre en place son NOM (Nouvel Ordre Mondial)…

F – Ceci étant, et dans l’attente des soubresauts étonnants de ce dossier, tel qu’ils nous sont livrés au fil du temps, on retiendra en guise de conclusion, la convocation des dirigeants de la SocGen à Bercy, à la rencontre du ministre « Pas-Sain »…

Et le Pédégé se défend de tout amalgame alors que les contre-feux étaient déjà allumés dès ce matin. On y reviendra donc.

Pour ce cas particulier, on va minimiser son activité offshore en précisant qu'elle « représente des revenus marginaux ».

Quasiment anecdotiques…

Trois fois rien, qu’on peut balayer d’un revers de main négligent.

Comment dire ?

Les 2/3 des sociétés offshores créées au Panama par la SocGen (plus de 900) l'ont été par sa filiale luxembourgeoise…

Une filiale dont un rapport récent (Oxfam) montrait qu'elle concentrait 0,9 % des salariés de la banque, mais 13,5 % de ses profits.

Ce qui en fait la 1ère source de profits de la banque.

« Des revenus marginaux » dites-vous…

Ils vont avoir du mal à s’en défaire !

Et le titre a été attaqué toute la journée jusqu’à toucher un « plus bas » vers 16 h 30 hier, avant de s’être redressé en effaçant cette « mauvaise journée » avant la clôture de la bourse de Paris.

C’est le moment de vendre à découvert : Vous pourrez sans doute acheter à meilleur cours d’ici les échéances trimestrielles.

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-1.html

 

 


Panama Papers (0)

 

Je suis vraiment un auteur comblé !

 

Presque béni des dieux, même… et à en croire les efforts de mon ange gardien pour me maintenir en vie et mes diverses tribulations romanesques, que ce blog-ci n’existe que pour ça, pour ce « destin-là », absolument pas choisi de ma part !

Bien au contraire : J’aurai une vie plus calme et confortable sans.

Passons et je vous explique.

D’un côté, j’en viens à me mêler de choses (publiques) qui ne me regardent pas, d’autant que je n’ai absolument aucune ambition politique (hors l'accès à la cave de l'Elysée, mais depuis qu'elle a été dévalorisée, je ne sais plus...), et tente de démêler par raisonnement « inductif/déductif », une série de réflexions « hypothético-déductives », les fameux détournements de « Mythe-errant » dans les années 90.

Un « truc » qui prend racine avec la guerre Irako-koweïtienne et se termine en « Gauloisie-pacifique » par le recyclage de ces arsouilleries dans le grand-emprunt de « Bling-bling » de 2009 : Convergence des montants, mais aussi de l’opération de « maquillage » qui va avec (le type empruntait 35 milliards d’euros pour en rembourser « entre 12 et 13 milliards » immédiatement dus !)

Comme si ce genre de détail nécessitait d’en faire trois fois plus, alors que l’agence « Transe-Trésor » en fait toutes les semaines sans en faire tout un plat devant la presse politique…

Passons.

À force de compter et de recompter, je m’aperçois qu’il en manque : Je m’étais globalement planté sur les cours de conversion de devises et des taux d’intérêt pratiqués à l’époque sur les marchés…

Sur des sommes qui ont servi vraisemblablement à financer la réunification allemande, mais à des taux de 5,90/6,00 %, pas à nos taux négatifs actuels !

Ce n’est pas pour rien que c’était le « sherpa » de « Mythe-errant » qui a été nommé à la tête de la BERD, à Londres, dont il a couvert le siège de marbre, le fameux « D’jack-@Thalys » : Rien de hasardeux, puisque c’est lui avec la complicité de « Déesse-Khâ », alors ministre de l’industrie, qui « invente » la manip’ du détournement.

« Déesse-Khâ » qui est le même qui va partir en Chine « blanchir » ses avoirs en « levant » 2 milliards d’euro pour sa banque, LSK, qui va faire faillite avant de commencer, avec à la clé le suicide du « fondateur », à Tel-Aviv, dont chacun sait qu’il s’agit d’un agent dormant lié au Mossad.

Et puis en fouillant, notamment grâce aux travaux de « l’Ami-râle » épaulé par « Basanix » et un quarteron de vétérans de la Division Daguet et de Bosnie, dont « Vincent », qui harcèlent les autorités gouvernementales depuis 1998, constatant également tout le poids des « étoilés » installés dans les états-majors des armées de mon pays depuis l’arrivée du « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », ceux-là finissent par retrouver la trace d’un milliard de dollar versé officiellement par le Koweït à mon pays au tout début de l’offensive terrestre de l’opération « Tempête du désert ».

Une bataille de 100 heures !

De mon côté, en fouillant encore, je constate que les avoirs du Koweït, avant l’invasion du pays sont de 248 milliards de dollars éparpillés à travers des participations dans les pays occidentaux et du Golfe, plus … 48 milliards de dollars dans les coffres de la banque centrale de la monarchie, en attente d’utilisation : Quelques jours de recettes pétrolières qui servent aux « menues dépenses » !

Mais qu’à la fin du conflit, les coffres sont vides et que l’Irak de Saddam ne restitue qu’une faible partie…

Je ne sais pas combien : Entre 8 et 10 milliards en billets de 100 dollars, la plus grosse coupure, soit autant de tonnes de papier.

Question : Où est donc passé le reste ?

Et c’est l’objet du prochain roman (si les dieux – ou les « Mains invisibles » – consentent à me laisser le temps d’en clore l’écriture).

Car là encore, à force de fouiller, je découvre par hasard que si la « Gauloisie-corrompue » vit honorablement de différentes magouilles à vocation plus ou moins « politique » (on se rappelle du « Bling-bling-au-thon » financé avec de l’argent venu de nulle part, en tout cas pas de « généreux donateurs » qui auraient dû faire jouer leur droit à crédit d’impôt attaché à leur générosité et dont beaucoup ont renvoyé leur carte de membre d’honneur du parti de « Bling-bling », mais aussi de quelques seconds couteaux chopés par la douane avec des mallettes de 500.000 euros dans les mains à la gare du nord), la vertueuse Amérique-unie du nord n’est pas mal non plus : Ce sont des dizaines, voire des centaines de milliards de dollars qui ont disparu des finances publiques au fil du temps !

Et on verra ça cet été, quand je serai planqué en Méditerranée…

Un écheveau qui aurait dû prendre la forme d’une tornade dévastatrice sur les institutions de mon pays (celui que j’aime tant et qui ne mérite pas tout ça), à l’occasion du centenaire du « maître du verbe » en la personne de « Mythe-errant », et qui … n’est pas sorti comme prévu !

Au lieu et place, s’est mise en marche une machine infernale états-unienne qu’on n’a pas vraiment vu venir, même si je l’ai déjà abordée partiellement par ailleurs.

– Premièrement, une doctrine maintenant en place des autorités monétaires et gouvernementales des USA, considère que les autorités ont droit de regard sur tout ce qui est libellé en dollar à travers le monde, parce que le dollar leur appartient !

Et ils en ont profité pour faire régner la terreur dans les milieux financiers, avec fortes amendes à payer, pour faire régner les embargos successifs décidés par leurs autorités ;

– Deuxièmement, une lutte sans merci contre le blanchiment d’argent, d’abord contre les cartels de la drogue : La DEA peut bloquer n’importe quel compte à travers le monde, si ça lui chante, même sans l’aide d’un juge.

Puis contre l’évasion fiscale.

En oubliant que le Delaware (et quelques autres), État fédéré des USA est un excellent paradis fiscal à portée d’avion et de train de tout le pays !

– Troisièmement : La loi FACTA ! Tout citoyen américain, où qu’il réside dans le monde, doit signaler ses avoirs et revenus pour y être éventuellement imposés. La fiscalité américaine est mondiale (comme la nôtre d’ailleurs) et universelle.

Tout résident étranger est soumis aux mêmes règles déclaratives.

Toute personne, même non-résident, doit souscrire les mêmes déclarations, si ses avoirs et/ou revenus aux USA sont supérieurs à 60.000 dollars, crois-je me souvenir.

– Quatrièmement : Des accords d’échanges de données sur la situation fiscale et les flux financiers avec tous les pays sont conclus à l’arraché !

Même la Suisse, qui viole ainsi sa propre loi fondamentale qui tient lieu de constitution, a été obligée de signer, sans quoi ses banques étaient privées de licence d’opérer aux USA et/ou sur du dollar…

Le Grand-Duché du Luxembourg, le Lichtenstein et même Monaco aussi, dans le cadre des accords-types de l’OCDE sur la transparence réclamée par « Bling-bling » au sommet de Londres de 2008.

Mais si.

Et tous s’y sont pliés, même la plupart des « paradis-fiscaux », sauf une poignée : Bahreïn, le Vanuatu, Nauru et … Panama qui persistent à refuser de lever leur secret bancaire (et à extrader ses résidents), alors que les îles Vierges britanniques et les Seychelles sont plus ou moins sous tutelle des banques anglo-saxonnes.

C’est incroyable, parce que bon, les deux îles indépendantes du pacifique sont faciles à cerner à tout moment ; Bahreïn, c’est un peu plus compliqué à réaliser, mais avec du temps et les efforts de la diplomatie, ça pourra le faire.

Les Îles-Vierges et les Seychelles, c’est plus facile, un peu comme Saint-Martin, les Îles-anglo-normandes, Serk, Hong-Kong, Singapour et Cie.

En revanche, Panama, il faut quand même se rappeler son histoire pour comprendre que ça aurait dû être bien plus facile que n’importe où ailleurs.

Panama n’existe en tant qu’État indépendant qu’après plus de 3 ans de guerre menée par un groupe d’indépendantistes discrètement soutenus par les États-Unis, et se déclare indépendante de la Colombie le 3 novembre 1903.

Alors même que le pays est resté coupé géographiquement en deux, puisque les USA ont gardé la souveraineté sur le canal de Panama (dont la construction fut commencée en 1881 sous l’impulsion de Ferdinand de Lesseps et qui fut inauguré en 1914) par un accord à perpétuité signé la même année.

Depuis, de nombreux troubles sociaux et politiques agitèrent cette république monocamérale qui connut des régimes plus ou moins autoritaires :

– Le général Omar Torrijos renégocia en 1978 l’accord sur la zone du canal (Traités de Torrijos-Carter).

– À sa mort en 1981, le général Manuel Noriega, commandant la garde nationale (qui fut à une période rémunéré par la CIA), s’est mis, dans les faits, à contrôler le pouvoir en accentuant le caractère populiste, nationaliste et très anti-américain de sa politique.

En juillet 1987, les États-Unis ont tenté d’obtenir l’extradition de Noriega, pour trafic de drogue, puis ont soumis le pays à des sanctions économiques sévères.

Noriega, en dépit d’une opposition civile vigoureuse, s’est maintenu au pouvoir avec l’aide du Japon, un allié indéfectible des USA, intéressé par la construction d’un nouveau canal.

Jusqu’à l’opération « Just Cause » lancée en décembre 1989 par l’armée américaine pour le capturer.

– Il est ensuite remplacé par Guillermo Endara, son concurrent à l'élection présidentielle de 1989, que Noriega avait annulée.

La Zone du canal de Panama fut rendue au Panama le 31 décembre 1999, suite aux Traités de Torrijos-Carter. Et depuis le référendum du 22 octobre 2006, les Panaméens ont décidé d’agrandir le canal, pour faire face à la hausse du trafic et rester compétitifs sur le transbordement.

Il faut dire que le canal est la principale ressource de ce pays qui ne consacre pas plus de 1 % de son PIB pour assurer sa défense nationale : Il reste sous protection états-unienne et la monnaie locale, le balboa, n’existe que sous forme de pièces, les billets en circulation sont uniquement des dollars !

On ne peut guère faire mieux en matière de « protectorat », limite « colonie »…

Et globalement, l’économie panaméenne se résume à trois « activités » qui représentent plus de 80 % du PIB national : Le transbordement entre deux océans, les pavillons de complaisance des navires et l’activité financière, sous forme de « conseil » en gestion !

Dont le cabinet d'avocats Mossack-Fonseca incriminé : Ce n’est ni le plus gros, ni le plus petit de ces « conseils », juste du « secrétariat juridique » des plus simples (création d’une personne morale dans un paradis fiscal, formalité d'enregistrement et ouverture d’un compte bancaire) qui se compte en quarteron sur place, et qui n’a même pas d’activité bancaire, donc échappe aux mesures de rétorsion toujours possibles, mais sait user pour quelques milliers de dollars, à travers ses quelques 40 agences réparties dans le monde, des facilités proposées par ailleurs pour les clients de toutes les banques du monde entier !

Alors là, on peut se poser quelques questions de bon sens quant aux révélations sur la place publique de son « fichier-client » (qui remonte à 1977) : 

– Est-ce une tentative de « déstabilisation » des USA contre le « petit-business » local ?

C’est possible mais semble totalement disproportionné et contre les intérêts américains qui feraient bien à la fois de s’occuper de ses propres « paradis-fiscaux » sis sur son territoire et qui ne font rien pour étrangler les autres et vrais paradis fiscaux partout ailleurs comme ils en ont les moyens.

Rappelez-vous qu’on estime l’enjeu à quelques 21.000 milliards de dollars, plus que le PIB des USA et du Japon réunis !

Et notons au passage que les « échanges de renseignements », le travail « d’intelligence » fonctionnent désormais relativement bien à travers le monde, mais que, même en matière d’anti-terrorisme, le partenaire américain oublie souvent le principe de réciprocité…

Ce n’est pas dans leur culture.

– Pourtant, il y a bien eu fuites (Leaks). Et ciblées sur une seule société de conseil panaméenne : Si ce n’est une action d’envergure, c’est donc le résultat d’une action isolée.

Un pirate, mais comme on parle de plus de 210.000 dossiers, 2,6 téraoctets de données, soit l’équivalent de 34.665 épisodes de séries télévisées  donc des milliers de DVD ou des centaines de clés USB, voire deux disques-durs externes complets : Via internet, c’est infaisable sans qu’une alarme ne se déclenche.

Donc une action individuelle, ou coordonnée, mais en interne.

Rocambolesque, mais on a bien vu Hervé Fariani, l’informaticien de HSBC se tirer avec quelques dizaines de DVD sous le bras jusque chez le juge en solex de la baie des anges qui regroupaient tous les fichiers-clients de quelques milliers de personnes et sociétés : Il en a dit qu’il avait « une mission », persuadé que son employeur trichait de façon éhontée en pleine crise des subprimes…

– D’autant qu’un « inconnu » a contacté, dès l’été 2015 diverses autorités fiscales pour leur vendre ses fichiers.

On sait que les allemands ont été preneurs et que ça s’est traduit par le paiement d’une forte amende de la CommerzBank en octobre dernier. On parlait d’1,45 milliard de dollars (1,37 milliard d'euros) en mars 2015 pour avoir violé plusieurs embargos et de 17 millions d’euros infligés par le procureur de Cologne en octobre 2015, après « qu'une enquête » ait révélé que l'établissement permettait à ses clients de cacher de l'argent, notamment via une filiale au Luxembourg.

Là, il s’agit bien du même dossier panaméen.

Et puis sans doute lassé de ne pas pouvoir revendre ses fichiers à d’autres pays contre monnaie sonnante et trébuchante, notre bonhomme a lâché le tout gratuitement au Süddeutsche Zeitung, un quotidien munichois politiquement au centre droit et résolument pro-OTAN, qui cause de 11,5 millions de documents, 214.000 sociétés « fictives » et de (seulement) 14.000 « clients » !

C’est tellement énorme qu’il coopère avec le Guardian, la BBC, Le Monde, le Consortium international des journalistes d’investigation et d’autres organes de presse qui sont tous des partisans avérés de l’Establishment.

Mais avec aucun situé aux USA : Curieux non ?

Et on va en avoir pour plusieurs semaines de Une, jusqu’au 17 avril, nous promet-on…

Là, rien ne vous étonne, vous ?

Parce que faites juste une règle de trois de tête (ou avec la calculette-Windows) : On nous balance à peine quelques 140 noms de « personnalités » et même si on en attend, le double, 300, voire 1.000, c’est quoi par rapport au 13.000 autres qui vont très vite être oubliés ?

– Maintenant il y aurait bien d’autres questions à se poser, issues de l’enchaînement (puisque rien n’arrive jamais par hasard, hors les calamités naturelles) :
- Vol des données des « Panama papers » : Autour du début 2015.

- Ventes de celles-ci aux autorités fédérales allemandes (pour « certification » ?) : Fin du printemps 2015.

- Contact du Süddeutsche Zeitung : Juin 2015.

- Début des travaux des « journaleux » du Ciji : Été 2015.

- Première question parlementaire relatives aux « Milliards disparus de la Division Daguet » : 15 septembre 2015 (n° 88412, Patrick Hetzel).

- Condamnation de la CommerzBank : 15 octobre 2015 (Validation des données…).

- Attentats de Paris : 13 novembre 2015 !

- Début de la campagne des primaires américaines : Hiver 2015.

- Attentat de Londres : 5 décembre 2015 (j’y étais et tout le monde n’a parlé que de ceux « au couteau » du lendemain, dans le métro).

- Retrait de « Jeb-Boubouche », l’héritier du tonton républicain : Mi-février 2016 !

- Depuis, « Il-a-ri-Pine-Tonne » n’a plus comme concurrent sérieux que « Trompe », républicain « de pointe »…

- Mars 2016 : Début effective de la dernière ligne droite de l’élection du Président de la République des gaulois, si nous avions gardé le septennat…

- « Panama-Papers » : 3 avril 2016.

- Octobre 2016 : Centenaire de la naissance de « Mythe-errant ».

Je vous l’ai mis dans l’ordre en omettant sciemment les simagrées du Coréen du Nord et l’offensive russe en Syrie, puis son retrait, même si ces deux-là sont visés directement par les « Panama-papers » : Ce n’est pas dirimant et même presque lamentable parce que ça n’apporte rien de plus que ce que tout le monde sait déjà.

C’est un peu comme de lâcher le nom de « Caca-Zut-hack » après la bataille, voire de JJ-Augier (comme nous le rappelait hier notre « Comtesse-au-pied-nu » en commentaire, impatiente d’en savoir plus).

On nous aurait balancé que « Ségololo » avait profité de son passage sur la muraille de Chine pour ouvrir un compte offshore, ou encore que « Bling-bling » en avait un aussi (ou mieux « Carlita », ou sa belle-famille, ce qui ne fait pas de doute, mais c'est plus discret que ça...), ça aurait été plus croustillant.

Mais même pas, hors des « proches de Marinella-tchi-tchi », dont je rappelle que le « Paquebot du Borgne de San-Cloud » a été vendu à des chinois sans que les militants et cadres ne voient passer tous les sous que ça représentait…

Rien de stupéfiant, en somme.

Et je vous laisse « planer » comme je le fais, pour bâtir le scénario de mon prochain « roman d’été ».

Parce que là, c’est « du caviar » que j’en plane de bonheur, tellement tout s’articule à merveille !

Et vous savez quoi ?

Ça eu été la même chose au moment de l’écriture « d’Opération Juliette-Siéra » et de « Mains Invisibles I » & II

Pensez, l’actualité qui se donne la peine de venir me donner un coup de main, à moi qui n’ai hélas aucune imagination !

Bien sûr, nous reviendrons sur les épisodes suivants des dites révélations : C’est même pour ça que j’ai numéroté ce post « zéro ».

Parce qu’il va y avoir un bal des faux-kuls assez splendide à venir.

Hier soir, vous aurez eu la chance de suivre « TF 2 » qui consacre presque trois heures d’antenne à cette affaire.

Moi, je la verrais en streaming ce soir seulement : On en reparle ensuite !

Bien à toutes et tous !

I-Cube

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-0.html

 


Le « Roi des glands »

 

Qui vous gouverne !

 

J’ai presque pitié pour ces gaulois restés « coincés » en « hexagonie ».

Vous savez quoi ? C’est désespérant !

Figurez-vous que leur président vient de renoncer, la semaine dernière, à réformer la constitution du pays : Plus de déchéance de nationalité, même pour le binationaux, il faut le dire, bien inutile au demeurant pour lutter contre toutes les formes de terrorisme, pas plus de constitutionnalisation « d’état d’urgence », cette porte ouverte à tous les abus du pouvoir politique.

Demain ce sera l’abandon de la réforme du code du travail, déjà bien édulcorée…

À la place : Inspection de tous les abattoirs du pays et 6.000 pas par jour presque obligatoires, comme d’une sommation impérative !

Si ce n’est pas désespérant, c’est au moins tout autant lamentable.

Je ne sais même pas s’il faut en rire ou en pleurer de rage, alors que la croissance du chômage n’est toujours pas endiguée, là où tous nos voisins, parfois dans des conditions économiques plus difficiles, le font reculer !

6.000 pas par jour pour se débarrasser ou éviter tous les maux dus à la sédentarité. Quelle urgence politique que voilà donc, SVP !

Ce qui correspond à environ 4,6 km.

Alors même que le comité scientifique de l’OMS recommande de son côté 10.000 pas, soit 7,6 km de marche quotidienne, pour garder une santé optimale : Encore un « loupé » !

Une dépense énergétique de 350 calories. Vous suivez ? Pour améliorer son bilan, il doit donc brûler au moins 200 calories supplémentaires…

Notez que le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », lui ne marche pas : Il a quantité de chauffeurs de fonction à sa disposition et … un pédalo !

Ça compense peut-être qu’il en deviendra moins « Gras-Nul-Laid »…

Soyons sérieux, jeunes-gens : Il y a trois semaines, votre « François III » avait été contraint de donner un « nouveau départ » à la réforme du Code du travail. Et la semaine dernière il n’a eu d’autre choix que le retrait en bonne et due forme de la révision constitutionnelle.

Quatre mois et demi après les attentats de novembre, le chef de l’état qui l’a lui-même annoncé sous les applaudissements du Congrès, pensant ainsi piéger toutes les oppositions, il en est à prétendre que : « J’ai décidé de clore le débat constitutionnel » faute de consensus entre l’Assemblée et le Sénat qualifié de « hors d’atteinte ».

Il a même eu le culot d'ouvertement fustiger l’hostilité d’« une partie » de l’opposition : « Je déplore profondément cette attitude ».

Konnard de dégénéré-natif : Il aurait pu anticiper ou au moins écouter les raisons techniques avancées…

Lui non ! Il préfère faire dire à « J’y-sais-Camp-bat-les-Lys » : « Nous présentons nos excuses aux Français. Nous n’avons pas convaincu la droite (…) de rentrer dans l’union nationale pour renforcer notre droit dans la lutte contre le terrorisme » alors que c’est luiqui « a créé les conditions de l’échec ».

Le piège politique ne s’est pas refermé sur le gibier prévu, finalement…

Notez qu’il en sera autant pour la loi « El-Konnerie »…

« La défaite et le déshonneur. C’est la double peine », lâche un parlementaire PS, peu suspect d’être critique du président. « À force de brusquer tout le monde, on rend le chemin pour avancer particulièrement étroit », s’inquiète un ministre, et certains redoutent même que le divorce soit consommé avec une bonne part de l’électorat de gauche. 

Et alors, sans maquer d’humour et pour en rajouter une couche, de se mettre à jeter un peu plus d’huile sur le territoire dévasté pour faire diversion, on polémique sur le salaire, qui a quasiment doublé en 2015, du président du directoire de PSA Peugeot Citroën, en oubliant que l''Etat est actionnaire et que ce n’est pas le pédégé qui fixe son salaire : «C'est le conseil de surveillance de PSA ». Un conseil présidé par Louis Gallois qui « respecte des règles de gouvernance très précises, qui fixent à la fois les objectifs à atteindre, et qui évidemment décident de la rémunération (…) en fonction des résultats qui ont été obtenus», a-t-on encore rappelé.

Encore une grenade qui ne saute pas au bon endroit, une de plus !

Moi, j’aurai félicité le boss du redressement exceptionnel fait chez PSA : Je n’aurai sans doute pas fait mieux, loin de là, et le patron du Medef d’ajouter : « Quand il y a de la réussite, ça ne me choque pas qu'on récompense la réussite ».

Bé heureusement : En cas d’échec, c’est qui qui s’en prend plein la gueule, au juste ?

Vous en jugerez dès le mois de mai 2017 et c’est vous toutes et tous qui infligerez la sanction… méritée !

Plus intéressant sans doute, le Sénat, loin de baisser les bras dans la lutte contre le terrorisme, prenant ses responsabilités, se décide enfin de durcir les sanctions contre les terroristes, « bien de chez nous » : Les personnes condamnées pour terrorisme seront placées en rétention de sûreté ou sous surveillance de sûreté à l'issue de l'exécution de leur peine, « dès lors que serait établie leur particulière dangerosité ».

Ils ont aussi créé un délit de consultation habituelle de sites terroristes dans le cadre du projet de réforme post-attentat, semblable à celui déjà prévu en matière de consultation habituelle de sites pédopornographiques. Ils ont par ailleurs porté à dix ans de prison et à 150.000 euros d'amende les sanctions contre une personne qui ne dénonce pas volontairement un crime ou un délit.

Mardi ils avaient institué une irresponsabilité pénale pour les policiers, les gendarmes ou les militaires « faisant un usage absolument nécessaire et strictement proportionné de leur arme » dans le but « d'empêcher la réitération probable, dans un temps rapproché, d'un ou plusieurs meurtres ou tentatives de meurtre venant d'être commis », et ont aussi créé un nouveau délit sanctionnant de 5 ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende le séjour sur un théâtre étranger d'opérations terroristes.

Et le lendemain, la Chambre haute du Parlement a donné son feu vert à la possibilité pour une cour d'assises de prononcer une « perpétuité incompressible » pour les auteurs de crimes terroristes, une proposition introduite par les députés dans le projet de réforme pénale post-attentats.

Cette mesure permettra à une cour d'assises, lorsque le crime terroriste est passible de la réclusion criminelle à perpétuité, soit de porter la période de sûreté jusqu'à 30 ans contre 22 actuellement, soit de décider qu'aucune mesure d'aménagement de peine ne pourra être accordée au condamné.

Une mesure qui figurait dans la proposition de loi que le Sénat avait adoptée en février pour renforcer la lutte antiterroriste.

Pas d’état d’âme avec les bourreaux et c’est très bien ainsi !

La « peine de vie » entre quatre murs, non seulement ça protège la populace, mais c’est « l’enfer sur terre » pour tous ceux qui auraient pu rêver de paradis d’Allah-le-plus-grand !

C’est comme ça qu’on luttera contre le terrorisme et pas autrement.

Parce que bon, l’idée de faire rentrer tout plein de migrants qu’il faut accueillir et dans lesquels, c’est un secret de polichinelle, se cachent suffisamment de fous furieux pour mettre à feu et à sang l’Europe et la « Gauloisie-généreuse » n’est pas la meilleure idée du siècle, faut-il convenir…

Pas en ce moment, en pense-je.

De plus, faut-il, à un moment ou un autre, où les sensibilités et les communautarismes religieux sont exacerbés, mettre un article dans la nouvelle Loi Travail qui va créer des sacs de nœuds invraisemblables autour des revendications religieuses dans les entreprises ?

Racontez-nous combien on vous refuse de penser et d’exprimer vos maux quotidiens juste avec des mots, les vôtres.

Ce qui vous interdit de facto toute pensée, toute forme de constat de la réalité et donc tout type de réponse de bon sens appropriée…

La délinquance n’a jamais autant pourri votre quotidien et les réponses pénales sont si molles et laxistes qu’il faille enfin renforcer les dispositifs de répression carcérale… mais juste pour les terroristes, notez bien !

On marche sur la tête en voulant d’un côté limiter l’accès aux armes légales tout en étant incapables de lutter contre le véritable trafic d’armes qui gangrène les cités du pays.

On veut lutter contre la radicalisation mais rien n’est fait pour la prévenir alors que le lien entre primo-délinquance et terrorisme est bien réel et absolument pas religieux comme le démontrent les enquêtes de police successives.

Vos autorités acceptent sur votre sol des financements de pays qui sont, comme chacun le sait, des grandes démocraties respectant les droits de l’homme, de la femme et des minorités, y compris sexuelles du type LBGT.

Ceux qui financent en Syrie financent aussi ici mais sont nos alliés…

Derrière elles, nous faisons la guerre en Afghanistan, en Syrie que nous bombardons, ou encore en Lybie où nous avons créé un merdier épouvantable en virant Kadhafi qui était tout aussi démocrate que tous les cheikhs avec provisions des pays du Golfe.

Et nous ne l’avons pas fait seuls puisque c’était avec l’aide des Britanniques, et aujourd’hui Total et BP se partagent le gâteau du pétrole libyen… 

Vous êtes nombreux à hurler « au fascisme » dès que s’agite un drapeau tricolore ou que résonne une Marseillaise, dont les paroles sont d’ailleurs bien trop « violentes et racistes ».

Fume mon gars, c’est dégoulinant d’absurdité !

Pourtant, si nous voulons du « vivre ensemble », il faudra quand même définir une Histoire, même sous forme d’une « fiction commune », autour de valeurs et de grandes idées à partager.

En se refusant de définir notre identité, on s’interdit de dire aux nouveaux arrivants dans quoi ils doivent s’intégrer !

Évidemment, cela procède d'un mouvement de destruction des nations plus vaste.

D’autant que l’Europe, qui est « la paix », fait tout ce qu’elle peut pour dissoudre justement les identités nationales.

Historiquement, c’est en détruisant les identités régionales que les nations européennes se sont créées.

C’est le cas de la « Gauloisie-merveilleuse ». Et c’est en détruisant les pays et en déplaçant les populations que l’URSS s’est construite !

C’est d’ailleurs assez paradoxal, finalement : Il semblerait que pour exister, l’Europe doit détruire les États-nations.

Plus vous voudrez d’Europe, plus vous irez dans le sens de l’Europe fédérale ou des États-Unis d’Europe et plus vous aurez de liberté de circulation, de déplacements de populations pour, à la fin, dissoudre tout sentiment d’appartenance.

Et sans « sentiment d’appartenance » autorisé par une « confédération européenne » qui sied si bien à nos voisins suisses, voire même dans les faits à nos voisins belges et demain même, peut-être, aux britanniques, comment voulez-vous que nous puissions avoir du vivre ensemble ?

C’est totalement contradictoire.

Illusoire même !

Alors dans tout ce marasme, il y a au moins une bonne nouvelle : Le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » vient de gagner, ouvertement et sans concurrence ni contestation aucune, le titre glorieux de « Roi des glands » !

Ce type est une calamité ambulante qui devrait désormais, enfin… par décence, tirer un trait sur son projet de réélection auquel il est bien le seul à croire…

Il était prévenu : En janvier 2016, on venait de perdre la « Garde-des-sots », l’élue indépendantiste des îles, le maire de Dijon, « Rab-s’amène », ex-ministre du chômage avait prédit dans un éclair de lucidité : « S'il renie sa parole, il a perdu l'élection présidentielle, c'est fini. » 

Ce serait toujours autant de gagner pour adoucir un peu votre sort, trouve-je.

Au moins De Gaulle avait plus de panache, de classe : « Si ma réforme ne passe pas ? Je me casse sur le champ ! »

« François III » ? Rien dans le pantalon qui ait un peu « de classe »…

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/04/le-roi-des-glands.html

 


Journée internationale des violences policières…

 

C’était mardi 15 mars !

 

Et, bien que ce soit un sujet des plus sérieux, vous n’en avez guère entendu parler. Il faut dire que la plupart sont passées sous le silence des maladies honteuses et qu’il y a des choses plus graves à traiter en urgence en commençant par les violences routières, celles faites à nos femmes, à tous les chômeurs involontaires et j’en passe tellement et tellement…

D’accord, ça ne fait pas 30 décès par jour comme pour la route, ni même 3 par semaine comme pour nos femmes, mais seulement 1 par mois en « Gauloisie-des-Libertés » de vivre.

En fait 109 morts entre 2004 et 2014 selon d’autres sources. Et au moins deux fois plus de blessés inutiles.

Survivre va bientôt devenir d’actualité quotidienne, ne vous en faites pas.

L'Acat, une ONG gauloise, a analysé 89 situations alléguées de violences policières enregistrées depuis 2005 en mon pays, celui que j’aime tant…

Parmi ces 89 cas, elle a dénombré 26 décès (dont un par un tir de flashball), 29 blessures irréversibles (infirmité permanente, dont 21 personnes ont été éborgnées ou qui ont perdu la vue) et 22 blessures graves. Et il ne s'agit que d'un « échantillon », la « partie émergée de l'iceberg », en dit-on.

Et principalement les victimes « des jeunes et des membres de minorités visibles », précise-t-elle sur la base des saisies du Défenseur des droits.

Ce qui est kon pour vos régimes sociaux futurs…

Si on persiste à abîmer les seuls capables de les faire survivre, ils dureront moins que les contributions directes et indirectes réunies.

Elle dénonce la dangerosité de certaines méthodes (de la technique d'immobilisation au « flashball ») mais aussi le manque de transparence des autorités et « l'impunité » dont bénéficient les forces de l'ordre.

La doctrine du maintien de l'ordre en hexagonie, qui visait historiquement à mettre les manifestants à distance, consiste désormais à « attaquer la foule », estime-t-elle.

Et l'« attaque » se fait de plus en plus avec des armes intermédiaires. Leur usage a fortement augmenté depuis le milieu des années 1990, date d'apparition des lanceurs de balles en caoutchouc, les flashball.

Réservés au démarrage aux situations extrêmes, les flashball, qui tirent des balles en caoutchouc à 186 km/h, sont désormais utilisés quotidiennement.

« Quelques mètres ou un mauvais angle suffisent à entraîner un dommage irréversible », notamment lorsque ces armes sont utilisées dans des situations de foule comme les manifestations.

Z’avaient qu’à pas être là non plus, n’est-ce pas ?

Au moins 24 personnes ont été grièvement blessées par des tirs de Flashball entre 2010 et 2015. Et en 10 ans, ces armes ont fait au moins un mort et 39 blessés graves, dont 12 mineurs. 

L'utilisation du taser, qui envoie une décharge électrique de 50.000 volts, est aussi en hausse. Cette arme est utilisée par la Police nationale, la gendarmerie et l'administration pénitentiaire depuis 2006.

Depuis 2010, les municipalités peuvent aussi équiper leurs policiers municipaux : C'est déjà le cas à Marseille, Nice, Bordeaux ou Calais.

Le taser est utilisé principalement en « mode contact », c'est à dire directement sur le corps d'un individu.

Quatre personnes sont décédées peu après l'utilisation d'un taser, selon les données recueillies. Mais dans ces quatre affaires relevées, « la justice a conclu à l'absence de lien » entre l'arme et le décès.

C’est tellement évident que ça ne se discute même pas : Z’avaient qu’à s’équiper de tenues NBC (Nucléaire/Bactériologie/chimique) !

« Destinées au départ à des situations extrêmes, et uniquement en cas de légitime défense, pour arrêter un individu particulièrement menaçant ou en cas de prise d’otage, ces armes sont aujourd’hui devenues banales».

En 2012, ils ont été utilisés 442 fois par la Police nationale (contre 350 en 2011 et 288 en 2010) et 619 fois par la gendarmerie (contre 473 utilisations en 2011 et 522 en 2010), soit en moyenne trois utilisations par jour.

Moi aussi j’en ai un, mais à bord de mon voilier. Et je ne m’en sers seulement qu’à l’occasion, pour… pêcher : Radical même s’il faut faire gaffe à ne pas se prendre un retour de décharge !

Notre pays est le seul en Europe à avoir encore recours à des grenades de différents types pour ses opérations de maintien de l'ordre. En 2014, c'est une grenade offensive qui provoquait la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, sur le site du barrage de Sivens.

Le ministère de l'Intérieur a ensuite interdit l'utilisation de ces armes.

(L’ont-ils remplacée par le bon vieux 9 mm réglementaire, nettement plus efficace question blessure ?)

Mais d'autres types de grenades restent utilisés, comme celles dites de « dés-encerclement », qui projettent 18 galets en caoutchouc.

Un journaliste blessé à Notre-Dame-des-Landes en octobre 2014 témoigne : « L’onde de choc m’a arraché la peau au niveau des deux chevilles sur une surface de plusieurs centimètres carrés (…), tout en causant des brûlures aux 2ème et 3ème degrés. »

Il aurait préféré être « dispersé » à coup de jet d’eau froide, celui-là, ou de chevrotine ?

Par ailleurs l’ONG pointe la dangerosité des gestes d'immobilisation utilisés par les forces de l'ordre, comme le placage ventre contre terre, jambes repliées : Depuis 2005, ces techniques ont fait huit morts !

Z’avaient qu’à pas se débattre après tout : Si on les arrête, c’est pour leur bien, finalement !

« Le ministère de l'Intérieur fait preuve d’une opacité flagrante » sur ces cas de violences. Au-delà de quelques exemples médiatisés comme celui de Rémi Fraisse, il n'existe « aucune statistique, aucun chiffre » publics sur l'utilisation des armes et des victimes des opérations de police : « Les seules données chiffrées dont on dispose sont éparses et incomplètes. Certaines peuvent être trouvées de manière dispersée dans des rapports institutionnels ou parlementaires, ou parfois au hasard de questions écrites au Gouvernement ou de communications de la France auprès d’instances internationales. »

Pourtant, les cas d'utilisation des armes par les forces de l'ordre sont bien recensés dans le fichier TSUA (Traitement relatif au suivi de l'usage des armes), mais les données de ce fichier ne sont jamais publiées.

Ainsi, « On sait combien de personnes sont tuées par an par des guêpes. Par les violences policières, on ne sait pas », souligne l'association.

Fort, là : Il y aurait un « observatoire des piqûres de guêpes » et je ne le savais pas ?

Par ailleurs, les chiffres analysés par l'Acat ne prennent pas en compte les violences « de l'ombre » (utilisations abusives des menottes, tutoiement, injures…).

Si on devait tout compter, en plus… !

Même l’observatoire des actes de christianophobie (parce que ça existe, mais il vit sans subvention, alors que le CRIF en reçoit à outrance, et ces errements sont largement moins médiatisés que les actes islamophobes) compte entre 15 à 30 « agressions » par mois contre les pèlerins ou les lieus de culte papistes et huguenots, cimetières inclus…

Pour Aline Daillère (qu'on salue au passage), l'auteure de ce rapport, cette absence de transparence revient à « nier la réalité » des violences policières et du coup « l'existence de victimes ». Alors que plusieurs villes ou pays font preuve de plus de transparence :

– À Montréal (Canada), le nombre d'utilisation d'armes intermédiaires par les policiers est publié chaque année par la police de la ville ;

– Au Royaume-Uni, l'Independent Police Complaints Commission, un organisme indépendant, les comptabilise depuis 2004 ;

– Aux États-Unis, les personnes décédées lors d'intervention policières sont recensées par le Bureau fédéral des statistiques judiciaires.

Mais eux ont une excuse, puisque il s’agit de veiller à la bonne application d’un programme politique avéré et toujours actif de lutte contre l’extrême pauvreté, vous rappelle-je : Ils expérimentent encore et toujours une solution qui commence à porter ses fruits, puisque même leur gosses font plus de morts que leurs « terroristes » !

En revanche, chez nos policiers comme chez nos gendarmes, l'opacité est aussi de mise en matière disciplinaire. Les autorités communiquent peu sur les motifs de saisines de l'IGPN et l'IGGN (Inspections générales de la police et de la gendarmerie nationales), ainsi que sur les sanctions prononcées.

À tous les niveaux, il est difficile d'obtenir une « enquête effective » sur un cas de violence, alors même que l’on constate de « graves défaillances dans les enquêtes administratives et judiciaires effectuées à la suite de plaintes pour violences policières ».

Normal : L'association évoque un « corporatisme » qui rend d'abord difficile le dépôt de plainte en cas de violence. Les agents peuvent refuser de les enregistrer lorsqu'elles visent leurs collègues.

L'enquête va ensuite être réalisée dans la majorité des cas par les services de police ou de gendarmeries eux-mêmes. Concrètement, cela veut dire que les enquêtes peuvent être réalisées par les services mis en cause.

Sans même évoquer la disparition d’éléments probants ou encore la durée excessive des procédures pénales…

Et lorsque l'IGPN ou l'IGNN sont saisies, dans les cas les plus graves, leur indépendance est aussi contestée.

Ces services sont notamment « suspectés d’accorder plus de crédibilité aux dires des policiers et des gendarmes qu’aux tiers les mettant en cause », note l'association.

Là encore, c’est normal : On a affaire à des agents assermentés, alors que la victime ne l’est en général pas.

Que vaut la parole d’un quidam sans autorité face à celle d’un représentant de la force-publique, détenteur de la violence d’État ?

Rien ? Bon alors circulez ou faites gaffe à votre matricule !

Sur les 89 affaires de violences suivies par l’ONG, sept seulement ont donné lieu à des condamnations. Et ces sanctions sont « faibles au regard des faits » : Une seule des affaires suivies a donné lieu à une peine de prison ferme.

Pour lutter contre ces violences inadmissibles, l’Acat plaide pour que les autorités prennent des mesures, comme la création d’un organe d’enquête indépendant : Là, j’en suis d’accord (au moins plus personne ne pourra venir râler après coup !)

Elle demande aussi l’interdiction des lanceurs de balles de défense et la publication annuelle de chiffres relatifs à l’usage de la force par les policiers et gendarmes.

« Il n’est pas question de retirer des moyens à la police, mais d’augmenter son efficacité en faisant en sorte que la population lui accorde plus de confiance », explique-t-on : « Ce n’est que dans le respect de la déontologie et des droits de l’homme qu’un lien de confiance s’établit entre la population et les forces de police. ».

C’est quoi, ça, la « déontologie » ?

Ce « truc » balayé en permanence d’un revers de manche négligeant par nos oligarques-politiques à nous ?

Ah oui, je vois très bien…

Il n’empêche, pour dissiper tous ces doutes sur l’impunité de nos forces de l’ordre, une solution pratique tombe sous le sens : La transparence.

Or, jusque-là, il semble que ces données sont enfouies, oubliées, alors que parallèlement, des données chiffrées très précises existent notamment en matière d'objectifs policiers, de nombre d'interventions, de nombre d'agents blessés ou tués dans l'exercice de leurs fonctions dont on vous abreuve à l’occasion.

Ce serait pourtant si facile à mettre en œuvre et réalisable sans coût supplémentaire pour la finance publique, pour une petite-mesure de transparence qui serait dans l’intérêt de tous.

À l’occasion, vous pourriez même signer la pétition (encore une : C’est devenu la mode depuis les reculades gouvernementales sur sa loi « El-Konnerie » !), qui circule en ligne.

Perso, celle-là je ne l’ai pas signée : Rien à battre, moi j’ai fui, je ne me sens plus vraiment concerné par votre sort de maltraité.

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/journee-internationale-des-violences.html#comment-form

 


Le coup de Chypre !

 

Ils ne verraient rien venir ?

 

Voilà ce qui me surprendrait totalement, parce que la crise des migrants (encore 1.500 sauvés des eaux en provenance de Libye le week-end dernier) est une arme terrible entre les mains du pouvoir turc.

Pensez donc, on parle désormais de 3 millions de réfugiés des zones de combats syriens, déjà accueillis par la Turquie.

Pays qui s’est engagé à les retenir moyennant 3 milliards d’euros lâchés par « Mère-qu’elle », un accord « 1 pour 1 » (un réfugié entré illégalement en Euroland, renvoyé en Turquie moyennant un visa pour un autre ou le même qui s’y trouve déjà) et … l’abolition des visas d’entrée de tous les turcs en UE dès le mois de juin !

Fabuleuse « évasion » à prévoir !

Je te paye, mais tu fais entrer qui tu veux, là-dis-donc !

Sans doute ce qu’on appelle un accord « équilibré »…

Ceci dit, les russes pas du tout partis, ils ont fourni le soutien aérien nécessaire pour virer l’EI de Palmyre et les camps de réfugiés s’implantent en Grèce de Rhodes à Límnos, chassant le touriste dans des îles qui ne vivent que du tourisme, remplis par des charters trucs qui font navette, jusqu’à la faillite des locaux.

Mes « potes-locaux », justement, parlent d’invasion, d’autant que les chasseurs turcs – les mêmes F 16 qui abattent les fleurons de la chasse russe comme au tir au pigeon – patrouillent sans retenue dans le ciel Grec.

Et d’une « invasion » pas que de femmes et de gamins, non ! Il n’y que des « barbus » et des tchadors, qui ne viennent pas tous, et loin de là, de Syrie ou d’Irak : Les chrétiens, ils sont encore loin, très loin de bénéficier des mêmes « facilités » !

Pas un seul Kurde dans le lot des arrivées quotidiennes.

Tout cela ne vous rappelle-t-il rien ?

Moi, ça me fait penser immanquablement à Chypre, pas celle de ce réfugié-amoureux égyptien qui demande l'exil à Larnaca, mais celle des années 60/70, la presse–aux–ordres restée les yeux rivées sur la guerre du Vietnam…

Car il faut se rappeler que la république de Chypre actuelle obtient son indépendance du Royaume-Uni le 16 août 1960 et celle-ci, membre actif de l’Otan tout comme la Grèce et la Turquie, est garantie par un traité qui réunit la Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni.

Ce dernier conserve deux bases souveraines dans le Sud et l'Est de l'île où sont stationnés près de 4.200 soldats britanniques.

Malgré cette paix fugace, les problèmes ne tardent pas à se manifester. Pour les milieux nationalistes grecs, la réunion de l'île à la Grèce est la dernière étape de la « libération » des pays de culture grecque, mais la minorité turque (18 % de la population) ne l'entend pas ainsi et les affrontements se multiplient pendant la décennie de 1960, surtout en 1964 et 1967, et plusieurs dizaines de personnes trouvent la mort, tant côté turc que grec.

Le gouvernement du président Makarios, où les deux communautés sont représentées, peinait à maintenir un équilibre.

Lorsque la dictature des colonels se met en place en Grèce, de nombreux opposants Grecs se réfugient alors à Chypre.

Et le 15 juillet 1974, la garde nationale dirigée par des officiers Grecs acquis aux colonels lance une tentative de coup d'État contre le président Makarios avec l'aide du groupe armé de « l'EOKA B » (branche armée et dissidente du mouvement « EOKA » qui souhaitait réaliser « l'Enosis », l’anschluss-local, par des voies politiques).

Le 20 juillet, la Turquie intervient alors militairement arguant la protection des intérêts de la minorité turque, en lançant l'opération « Attila », et occupe le Nord de l'île en deux jours (s'assurant le contrôle de 38 % du territoire).

En Grèce, le refus de l'armée de s'impliquer plus avant dans ce conflit provoque d’ailleurs la chute de la dictature des colonels.

Malgré la restauration de la république chypriote, la Turquie refuse de se retirer et impose la partition du pays de part et d'autre de la « ligne verte » (appelée « ligne Attila » par les Turcs).

200.000 Chypriotes grecs sont contraints à l'exode entre 1974 et 1975, chassés du territoire occupé par la Turquie. Les Chypriotes turcs sont forcés de leur côté de s'installer au Nord en 1975 à la demande de leur chef Rauf Raif Denktaş, lors de pourparlers à Vienne (Autriche).

Le 13 février 1975, se met en place l'« État fédéré turc de Chypre » qui n'est reconnu que par la Turquie.

En 1983, il devient la « République turque de Chypre du Nord ».

L'ONU désapprouve cette occupation dans sa résolution 541 du 18 novembre 1983, laissée depuis lettre-morte. 

L'UNFICYP prend le contrôle de la ligne verte et fait respecter le cessez-le-feu. De nombreux Chypriotes grecs et turcs, chassés de leurs terres, s'exilent à leur tour en Grande-Bretagne.

Et la « République turque de Chypre du Nord » s'appauvrit en raison de l'embargo international, tandis que la Turquie mène une politique de colonisation de Turcs d'Anatolie vers la partie nord de Chypre (politique condamnée par des résolutions de l'ONU), ce qui fait passer le pourcentage de turcophones dans l'île de 18 % en 1970 à 22 % en 1997.

On compterait aujourd'hui à Chypre 93.000 colons venus de Turquie.

En 2003, la perspective de l'entrée de Chypre dans l'Union européenne permet un premier dégel, avec l'ouverture de points de passage sur la ligne verte, et une mission de bons offices du secrétaire des Nations unies, Kofi Annan.

Le plan Annan, intervenant après trente ans de négociations infructueuses, propose d'instaurer un État confédéral, chaque État confédéré devant permettre l'installation (ou le retour) de 33 % au plus de résidents de l'autre communauté sur son sol.

Bien que le nombre de Chypriotes turcs soit insuffisant pour atteindre ce taux au Sud, alors que le nombre de Chypriotes grecs est largement suffisant pour l'atteindre au Nord, ce plan fut accepté à plus de 65 % par les habitants du Nord de l'île, mais rejeté à 70 % par ceux du Sud lors d'un référendum : En effet, pour les Chypriotes grecs ayant été chassés du Nord, la limitation à 33 % était inacceptable, étant donné qu'ils étaient environ 79 % des habitants du nord avant 1974 !

Pour les Turcs en revanche, cela revenait à sauvegarder l'essentiel de leurs acquis tout en revenant dans la légalité internationale et en échappant à l'embargo et à la dépendance vis-à-vis d'Ankara.

Au cours de ce référendum d'ailleurs, pour la première fois, des manifestations massives, rassemblant jusqu'à 50.000 personnes, ont eu lieu dans la partie occupée de Chypre, au cours desquelles la communauté chypriote turque a contesté ouvertement la politique sous tutelle d'Ankara du « président » Rauf Denktash, exigé sa démission, et exprimé son souhait de rattachement à la partie sud.

Le 1er mai 2004, la République de Chypre entre dans l'Union européenne alors qu'une partie de son territoire est toujours occupée militairement par la Turquie, et depuis, l'inégalité économique entre les deux parties s'est aggravée. 

Tout progrès vers une solution à ce conflit qui sépare les deux communautés depuis 1974, semble désormais largement lié à l'avancée des négociations sur l'adhésion de la Turquie à l'UE : Le retrait d'Ankara de Chypre est en effet l'une des conditions impérative de cette adhésion.

Notez que depuis, certains cerveaux fêlés voient bien un « Grexit » autorisant dès lors l’entrée de la Turquie dans l’Euroland !

La création depuis 2005 de points de passage entre les deux côtés, permet aussi aux populations de renouer des contacts et donne une lueur d'espoir en vue d'une amélioration de la situation.

En 2006, pendant la guerre du Liban voisin, Chypre sert de zone d'exfiltration aux milliers d'étrangers fuyant le pays. Par ailleurs une importante communauté libanaise maronite s'est installée à Chypre-Sud, à la suite de la guerre civile libanaise.

Le 3 avril 2008, malgré l'opposition de l'armée turque, la rue Ledra dans le centre de Nicosie, coupée en deux par un mur depuis 1974, est rouverte et devient le premier point de passage du centre de la ville.

À partir de 2013, la crise financière internationale frappe sévèrement l'économie chypriote, contraignant le gouvernement à une politique d'austérité à laquelle le parlement cherche à résister : Les Chypriotes perdent confiance dans les instances multilatérales et réagissent en développant l'économie informelle (ce qui guette de plus en plus la « Gauloisie-splendide »).

Toutefois, les ressources gazières découvertes au large de Chypre pourraient à terme aider à la sortie de crise.

Il faut se rendre compte que Chypre était le plus riche des dix nouveaux États-membres de l'Union européenne en termes de PIB par habitant à prix courant : Il s'élevait en 2008 à 28.600 €.

En 2007, la croissance a atteint 4,4 %, le taux de chômage 4,2 % et l'inflation 2,2 %. Et Chypre affichait un solde budgétaire de 3,3 % en excédent, la dette publique n'était plus que de 59,8 %.

En matière de réformes structurelles, le gouvernement chypriote a défini une stratégie en trois points : Libéralisation de l’économie, développement de l’« économie de la connaissance » et recherche d’un développement durable s’appuyant sur la modernisation des infrastructures de base et le capital humain.

Depuis le 29 avril 2005 date où la livre chypriote a intégré le mécanisme de taux de change européen, dit « MCE II », qui la lie à l'euro, une demande officielle d'intégration dans l'union monétaire envoyée à la BCE et à la commission européenne le 13 février 2007 a reçu un avis favorable en mai 2007 : Chypre, en même temps que Malte, a finalement adopté l'euro et pu émettre ses premiers pièces et billets le 1er janvier 2008, au taux de 1 EUR = 0,585274 CYP, soit 1 CYP = 1,7086 EUR.

« Depuis 1974, l’île est un paradis fiscal, une plaque tournante pour les capitaux légaux et illégaux. Les capitaux du Moyen-Orient y ont d’abord trouvé refuge, au moment de la guerre du Liban. Les fonds secrets de Slobodan Milosevic et de ses sbires y sont transités pour financer leur guerre en Serbie. Les armateurs grecs sont venus y cacher leurs richesses. Les oligarques russes ont choisi d’y abriter une partie de leur fortune, avant de la rediriger vers l’Europe ou le reste du monde. Selon l’agence Moody's, les avoirs russes dans les banques chypriotes sont estimés à 23,8 milliards d’euros sur un total de 70 milliards. Les banques russes détiendraient à elles seules plus de 12 milliards d’euros. »

Toutefois, Chypre n'a pas été épargnée par les perturbations de l'économie dans le monde et l’économie de Chypre présente certaines faiblesses structurelles. Sa balance commerciale est structurellement déficitaire (– 5.270,7 milliards d'euros, soit 34 % du PIB), en raison de son tissu industriel modeste.

C’est le secteur des services qui tire le pays vers le haut.

Le secteur financier est hypertrophié (40 % du PIB), gavé aux capitaux de l’Est.

Le secteur du tourisme, qui ne représente plus que 12 % du PIB du pays, souffre d'un manque de compétitivité croissant.

De 2008 à 2013, le chômage explose, passant de 4,2 à plus de 16,3 %. Le PIB par habitant diminue et le pays entre en récession en 2009 et de nouveau depuis 2010, atteignant – 2,4 % au deuxième trimestre 2012.

Fin 2012, Chypre doit demander une aide de 17 milliards d'euro à l'union européenne pour soutenir son économie touchée par la crise grecque.

Des politiques d'austérité sont mises en œuvre pour réduire les déficits publics, entraînant une baisse du niveau de vie.

La précarité se développe et 22 % de la population est en risque de pauvreté : Bienvenue « au club » !

Et les autorités s’obligent au premier « Bail-in » d’Europe sous la pression de la Troïka, la même qui a mis à genoux Athènes !

En début d’année, avec plusieurs mois d’avance sur le calendrier, on a appris que le dernier euro des 17 milliards avancés a été remboursé : Chypre, malgré les malheurs subis par cette île s’est définitivement redressée.

Un exemple de « médecine-qui-marche » !

Faites donc le parallèle d’avec la Grèce, ruinée, incapable de garder ses frontières maritimes, qui s’en laisse compter à la fois par la troïka à s’en faire dicter ses propres réformes et un voisin turc, réputé « sûr », qui use du flot migratoire incontrôlable pour « annexer » des îles et vous avez compris qu’il ne faut décidément pas laisser tomber la Grèce, même l’ultra-gôchiste actuelle.

C’est ce pays qui a porté toute une civilisation qui nous a donné la racine de tous nos « mots-savants », bien avant le latin !

Il devient le dépotoir de toutes les misères humaines du Moyen-Orient avant que ses frontières soient repoussées jusqu'au milieu de la mère Égée par la Turquie…

Un jeu bien trouble que de déplacer, de facto, toutes ces frontières, d’île en île, et de fermer les portes de sortie en profitant de la faiblesse du pays intermédiaire qui sert de serpillière !

Bien sûr, « billet » parfaitement politiquement-incorrect de ma part, qui ne sera repris nulle part : On préfère vous bassiner avec les avions de « Poux-tine » qui n’existent pas, les délires du candidat « Trompe », où je ne sais quels autres terroristes, alors qu’ils arrivent, dissimulés, maquillés, d’Afghanistan, du Pakistan et d’ailleurs jusqu’aux portes d’Athènes !

Il paraît qu’il y en a même qui campent à la Pláka, au pied de l’Acropole pendant qu'on vire ceux échoués place du Colonel Fabian, au pied du siège du PCF: Tout un symbole…

Chez vous, ils iront jusqu'à l'orée du bois de Boulogne-Paris-XVI, que j’en rigole toujours autant, moi l’exilé !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/le-coup-de-chypre.html