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mars 2016

L’affaire de pédophilie à Lyon

 

En ce lundi de Pâques : L'affaire de pédophilie à Lyon…

 

Je vous explique : Les vendredis, il y a réunion de travail à Monaco. J’ai du mal à m’y faire, mais le Rocher a des charmes incontestables, notamment les week-ends.

Hors les jours de grand-prix, parce que là, c’est franchement inaccessible. Même si je fais l’effort quand même : 580 km, dont 180 sur les autoroutes côtières italiennes qui demandent bien deux heures de conduite fatigante à traverser quantité de « Galleria » et autres viaducs tout en courbe, après avoir fait 400 km en à peine 3 heures 30 quasiment en ligne droite à 6,5 l/100 km où la troisième voie, « de gôche », n’est pas limitée…

En principe, je pars en fin d’après-midi le jeudi pour arriver à l’heure du dîner… quand ça roule bien.

Retour le dimanche soir ou le lundi à potron-minet : Les lumières sont splendides quand il ne pleut pas et je suis un lève-tôt.

Parfois, je ne déboule que pour le déjeuner de vendredi et je rattrape la séance de travail autour d’un verre : Je me suis mis à boire des sirops « sans sucre », grenadine, fraise, agrume, menthe pour calmer mon pancréas (diabète de type 2 oblige) et le forcer à aller « bouffer » la surcharge pondérale adipeuse : Géant !

Parce que bon, je m’emmerde sévère coincé entre quatre murs à Monaco à éplucher la presse après avoir fait le point sur les dossiers du moment.

Et l’autre jour, je tombe sur un vieux numéro de « Libé-ce-torchon ». La secrétaire n’avait qu’à planquer ses fesses, parce que depuis un édito (ancien) traitant de l’assassinat de mon Papa-à-moi (celui qui persiste à me faire « frémir » quand je l’évoque…) de façon éhontée, j’ai gardé une dent qui me rend de mauvaise humeur.

Mais là, j’éclate de rire bruyamment, au risque de m’éventrer, la faute à ma côte manquante !

J’ouvre donc « le torchon » et mon regard se pose sur un article sur les curés pédophiles de Lyon pour y lire une sorte de pamphlet « petit-bourgeois » des plus drôles car manifestement, ils n’ont aucune mémoire éditoriale, que s’en est lamentable à un point incroyable, et en plus ils bénéficient largement de subventions et autres niches sociales et fiscales volées au contribuable pour ce faire !

Bon, soyons très clairs tout de suite : La pédophilie est un crime terrible, abominable, odieux et honteux !

Surtout commis par des « personne ayant autorité », parentale, familiale, morale ou d’ordre public et Barbarin, le cardinal, est responsable hiérarchique de ses troupes qui ne méritent aucune indulgence : Lui demande pardon aux victimes, mais doit bien se douter que le pardon est uniquement d'essence divine, et sûrement pas propre aux communs de ses mortelles créatures même en ce bas-monde. 
Il n’a pas à laisser passer ces comportements criminels condamnés vertement et clairement par ailleurs et de tous temps par la doctrine de la foi !

L’absolution ecclésiaste, même cardinalesque, ne peut pas ne pas protéger les victimes, passées, présentes et même futures, même au nom de la rédemption !

C’est aux antipodes de l’enseignement christique et justement, la rédemption promise en passe obligatoirement par ces chemins de vérité et de repentance.

Je cite : « D’où vient la réponse du cardinal ? De quelle irresponsabilité ? De quel sentiment d’impunité ? De quelle hypocrisie ? Comment un homme de Dieu peut-il témoigner aussi peu de compassion ? Autant de perversité ? Comment un homme tout court peut-il ne pas dénoncer pareil crime ? Comment n’admet-il pas qu’il a mis en danger la vie d’autrui ? Et comment, dans le silence revenu, s’arrange-t-il avec sa conscience ? Se dit-il, pour se rassurer, que ça n’existe pas tant qu’on n’en parle pas ? » en reprenant les interrogations d’une des victimes devenue adulte, qui interpelle le primat des Gaules rencontré au « Train Bleu », gare de Lyon à Paris.

Et le « torchon » de rajouter un peu plus loin : « Nous sommes en droit d’exiger que l’Église catholique de France nettoie ses écuries d’Augias. Et qu’elle dénonce et répudie tous ces prêtres souvent âgés, qui sont passés à travers les mailles du filet, parce qu’ils n’ont jamais fait l’objet de plaintes en justice. Qu’elle applique à son tour une sorte de principe de précaution, afin qu’aucun de ceux-là ne soit plus en contact avec des enfants. Jamais. »

Attend, attend : De quel « droit d’exiger » il parle, l’analphabète plumitif ?

C’est à la justice de passer, à elle seule et pas à des procureurs d’opérette autoproclamés d’avoir des exigences…

D’autant qu’il oublie ce qui se sont permis ses employeurs, en 1977, alors que trois inculpés pour attentat à la pudeur sur mineur de moins de 15 ans croupissaient à la place qui est la leur, à savoir en prison, et ce depuis trois ans, une affaire qui date de 1973, de publier un certain nombre de personnages, parmi lesquels Hocquenghem, Chéreau, Sollers et Matzneff, des grands penseurs « Gaulois », mais aussi « D’Jack-Langue », « Nanar-Couche-nerf », ex-ministres de la République eux, « Momone deux Beaux-Voir » et « J’y-pète-Sarre-tre », des philosophes portés au pinacle pour leurs combats ainsi que leurs écrits, signant une tribune de soutien dans Le Monde, parue le 26 janvier 1977 sous le titre « Trois ans de prison pour des caresses et un baiser, ça suffit ! ».

Je ne suis pas abonné à cet autre « torchon », plus light il faut dire, mais vous pouvez vérifier pour ceux qui claquent leur fric en konneries.

Si mes souvenirs sont encore bons, en novembre 78, « Libé-ce-torchon » (mais je n’étais pas encore « fâché-tout-rouge ») avait publié un papier titré « Apprenons l’amour à nos enfants », avec l’illustration montrant une fellation réalisée par une petite fille !

Je rappelle qu’il mettait en scène des personnalités diverses (BHL, Louboutin, Antoine de Caunes, Christian Lacroix, Erik Orsenna, Roselyne Bachelot, Olivier Besancenot,…), tous ces cancres de la pensée « unique-vertueuse » qui toutes s’extasiaient sur le rôle de ce journal qui fut maoïste à ses débuts, avant de devenir « libéral-libertaire » selon les mots de Serge July son « rédac’-en-chef » co-fondateur.

Qu’en mai 1977 (republié ensuite dans le numéro du 1er mars 1979), « le torchon » annonçait avec une complaisance révoltante la « Naissance du front de libération des pédophiles » : « Le FLIP (Front de Libération des Pédophiles) dont vous pourrez lire ci-dessous la plate-forme constitutive. Qui sont-ils ? Pour l’essentiel, des lecteurs de Libération qui à la suite d’une « lettre ouverte aux pédophiles » dans notre édition du 9/2/77 nous firent parvenir un courrier. »

Quelques objectifs essentiels avaient déjà pu être lancés :

« – Combattre l’injustice pénale et mener une réflexion critique sur la famille et l’école, fondée sur une analyse politique de la sexualité entre mineurs et adultes.

– S’associer à la lutte des enfants qui veulent changer leur mode de vie et de tout groupe politique qui vise à l’établissement d’une société radicalement nouvelle où la pédérastie existera librement.

– Développer une culture pédérastique qui s’exprime par un mode de vie nouveau, et l’émergence d’un art nouveau.
– Prendre la parole dans des organes d’information qui lui en donnent les moyens et par les voies qui s’imposent.

– Manifester sa solidarité avec les pédophiles emprisonnés ou victimes de la psychiatrie officielle. 

La « tyrannie bourgeoise » fait de l’amoureux des enfants un monstre de légende qui croque les chaumières. Nous casserons ensemble monstres et chaumières. »

Oui, cette annonce ignoble a été publiée telle quelle dans « le torchon », sans aucune retenue et sans la moindre vague d’opinion, l’État, vous, persistant dans l’arrosage de subventions avec votre propre pognon !

Il faut aussi se rappeler qu’en mars 1979, pour soutenir Gérard R., un pédophile qui attendait depuis dix-huit mois son procès, une lettre publiée dans la page Courrier du « torchon » accusait la « morale d’État » : « Ce que vise l’ordre moral, c’est le maintien de la soumission des enfants-mineur(e)s au pouvoir adulte ». L’auteur de la lettre appelle les lecteurs, en particulier les femmes, apparemment rétives, à signer le texte suivant : «L’amour des enfants est aussi l’amour de leur corps. Le désir et les jeux sexuels librement consentis ont leur place dans les rapports entre enfants et adultes. Voilà ce que pensait et vivait Gérard R. avec des fillettes de 6 à 12 ans dont l’épanouissement attestait aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvaient avec lui ».

Non mais : Et le consentement éclairé à cet âge-là, SVP ?

Au bas de ce texte, 63 signatures. Parmi elles, Pascal Bruckner, Georges Moustaki, Christiane Rochefort,…

Et j’en passe, comme ce numéro du 10 avril 1979, où on retrouve le plaidoyer de Gabriel Matzneff et Tony Duvert en faveur des « amours minoritaires » (article titré « Année de l’enfance », il faut quand même oser !) voire l’horreur absolue (n° du 25-26 janvier 1979) avec l’interview pleine page de Jacques Dugué, violeur d’enfants (dont ses propres gamins) que le journal ne manque pas de louer pour « sa franchise quant à la sodomie » !

Une interview à vomir ! 

Militer ouvertement pour la sexualisation des enfants à travers des articles de son fondateur Serge July, qui défendait l’idée que l’on puisse aimer des enfants physiquement et s’insurger aujourd’hui (et là à juste titre) en se faisant procureur de causes dégueulasses, c’est un manque d’à-propos qui en dit long sur l’éthique desdits journalistes et lignes éditoriales.

Et dans le tas, on ne manquera pas de citer « Dany le rouge », chef de file des Verts et député européen, qui faisait encore récemment la promotion de son dernier bouquin, jamais interdit d’antenne, qui se vantait à travers son livre « Le Grand Bazar » se faire ouvrir la braguette et chatouiller par des enfants, et d’en être tout excité.

Un type qui à œuvré dans un jardin d'enfants…



Et pour ceux qui ont pu oublié, les Anonymous viennent de mettre en ligne ce petit rappel-vidéo : 

https://www.dailymotion.com/video/x2q43me_anonymous-daniel-cohn-bendit-quand-une-petite-fille-de-5-ans_news

Le même gugusse qui se permet, plus tard, de tancer « Bébé-Roux » parce qu’il avait balancé une claque à « un plus petit que lui » qui tentait de lui faire les poches, souvenez-vous…

« Mon boss à moi » a passé la tête dans le couloir, se demandant bien ce qu’il m’arrivait. Je lui explique : « L’ignoble, c’est plutôt bon signe : La morale « bourgeoise » a eu le dessus, maintenant qu’ils sont au pouvoir dans ton pays ! »

D’accord, lui ai-je répondu en me disant dans ma « Ford-intérieur » qu’il n’avait rien compris à rien.

Tout cela participe en fait à une vaste intoxication intellectuelle de soi-disant « penseurs » qui va jusqu’à imposer des cours d’éducation sexuelle dans les écoles et dans les maternelles et veulent encore faire avaler la « théorie du genre » comme d’une norme incontournable, même aux plus petits.

Qui sont ces personnes pour le moins dangereuses qui affirment que tous les petits enfants sont curieux en matière de sexualité ?

J’ai été gosse et si je me rappelle bien, « le sexe », c’est venu à la puberté dans le cadre de mes préoccupations majeures, pas à « l’ékole-mater-n’elle », et ça ne m’a plus jamais quitté, mais jamais à l’égard de « plus jeune que moi ».

D’ailleurs, la première plus jeune, de quelques mois, je l’ai épousée puis engendré « ma nichée » à moi.

Alors quels étaient, et sont encore, leurs buts ? 

Lorsqu’on analyse les idéologues de la « théorie du genre » les plus influents, on se rappelle découvrir des liens surprenant pour ma « morale bourgeoise » : Magnus Hirschfeld (1868-1935) par exemple, avait la réputation d’un « pionnier de la sexologie ». Pour pouvoir vivre librement son homosexualité, il a voulu effacer l’identité sexuelle !

Alfred Kinsey (1894-1956), le « père de la sexologie », était un sadomasochiste, qui a abusé d’enfants et de prisonniers.

Son successeur John Money (1921–2006) se faisait passer pour un scientifique en public, alors qu’en même temps il prônait les rapports sexuels en groupe et les « Fucking Games », qui sont des jeux pervers adressés à des enfants.

« Momone deux Beaux-voir » elle-même (1908–1986) a créé la formule suivante : « On ne naît pas femme, on le devient ». La grossesse n’était rien de moins, pour elle, qu’une mutilation et le fœtus un « parasite » !

La philosophe américaine Judith Butler, encore en vie, est elle-même lesbienne, ressent toujours l’hétérosexualité comme une prison, comme une discrimination de la nature. Selon elle les enfants ne sont pas conçus mais créés comme par un designer.

En outre elle revendique vigoureusement la suppression du tabou d’inceste.

Des penseurs de « progrès social » à utiliser en rempart de Daech, peut-être ?

Le pire, c’est que ces « idéologues-déjantés » ont tous une chose en commun : Malgré des infractions lourdes et incontestables à la loi commune, ils sont traités presque partout en experts reconnus, encensés et ne sont jamais accusés par la justice. 

Helmut Kentler (1928–2008) était un psychologue allemand et professeur en pédagogie sociale à l’université de Hanovre.

Il affirmait que :

– Un rapport sexuel avec un enfant n’est pas un délit quand on n’use pas de violence.

– Le tabou de l’inceste entre les parents et leurs enfants devait être supprimé.

– Chaque petit enfant aurait le besoin de masturbation. 

Là encore, c’est assez drôle : Je n’ai découvert que « jeune adulte » quand on me la pratiquait. Même que je trouve toujours ça « incomplet »…

Le professeur Uwe Sielert (né en 1949) pédagogue de la sexualité et professeur en chaire à l’Université de Kiel :

– Son livre « Lisa et Jan », un ouvrage d’éducation sexuelle pour des enfants de 4 à 8 ans, montre des actes sexuels entre enfants.

– « Il faut que les enfants expérimentent cette énergie vitale qu’est la sexualité, en « la palpant, la regardant, la ressentant, la goûtant et en l’écoutant ».

La professeure Elisabeth Tuider (née en 1973) sociologue, enseignante à l’Université de Kassel, aspire à atteindre son but, qui est de semer la confusion dans l’esprit des enfants :

– Des objets tels que des fouets en cuir, des menottes, des godemichés, etc. doivent faire partie du cours.

– Il faut que les adolescents organisent des « bordels pour tous » en cours.

Moi, c’était dans les couloirs du bahut, hors les cours, avec la prof’ d’Allemand à peine plus âgée que nous, qui était une « chaude-nature »…

Le professeur Stefan Timmermanns (né en 1968), professeur, a pour spécialité la pédagogie de la sexualité et l’éducation sexuelle :

– « Il faut que les enfants explorent leur corps mutuellement dans des coins à câlins.

– Il faut leur parler de la fellation et de la sodomie, des rapports sexuels en groupe et de la déglutition de sperme. »

Fascinant comme programme éducatif … !

Pourquoi ne poursuit-on pas en justice ces pédagogues de la sexualité s’ils font de telles déclarations, de véritables « pousse-au-crime » ?

Ursula Enders de l’association allemande « Zartbitter », un centre de contact et d’informations contre les abus sexuels de garçons et de filles, donc au contact avec les réalités-terrain et les victimes en dit que : « Une ‘‘pédagogie sexuelle de pluralité’’, qui travaille avec des méthodes sexuelles qui dépassent les limites porte une étiquette trompeuse.

C’est une nouvelle forme de violence sexuelle, qui de plus favorise les abus sexuels commis par des adolescents. »

Les tournantes dans les caves des zones, quoi !

En bref, on marche sur la tête depuis des décennies : Les bourreaux deviennent juge et procureur, les dangereux psychopathes érigent des règles à partager pour assouvir leurs propres perversités au lieu de se soigner, et à mon sens, il serait temps que l’on fasse taire tous ces fats !

Car en plus, le tout est fait au détriment des enfants, ces « petits-d’homme », à l’âge où ils sont les plus fragiles tels qu’ils ont besoin de leurs deux parents pour protéger leur développement.

Comment voulez-vous qu’on avance autrement pour en faire des adultes « hommes responsables » ?

Alors, imaginez-vous bien que de voir « ce torchon », tout d’un coup s’ériger en défenseur des droits des gosses après avoir été si longtemps, et avec constance, avoir été le procureur de la « morale bourgeoise », il y avait franchement de quoi se bidonner à en avoir le souffle coupé.

D’autant qu’ils en deviennent procureur des déviances d’ecclésiastes : C’est ce qui doit tant les motiver ! 

Et que pour bien faire, ils auraient simplement dû rappeler Matthieu (25:40) : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites ».

Ça aurait eu plus de panache que de vouloir bouffer du curé, fut-il en pourpre.

Source :http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/eclats-de-rire.html

 


Question N° 94071 de M. Philippe Meunier (Les Républicains - Rhône )

Question N° 94072

de M. Philippe Meunier (Les Républicains - Rhône )

 

Question écrite

Ministère interrogé > Finances et comptes publics

Ministère attributaire > Défense

Rubrique > politique extérieure

Tête d'analyse > Iraq

Analyse > guerre du Golfe. financement. informations.

Question publiée au JO le : 15/03/2016 page : 2125

Réponse publiée au JO le : 19/04/2016 page : 3399

Date de changement d'attribution: 22/03/2016

 

Texte de la question

  1. Philippe Meunier appelle l'attention de M. le ministre des finances et des comptes publics sur l'affectation de l'aide financière versée en 1991 à la France par le Koweit. En effet, le ministère des affaires étrangères a reconnu par un communiqué du 25 février 1991 le versement par l'Émir du Koweit d'un milliard de dollars à notre pays au titre de son effort militaire dans la guerre du Golfe. Aussi, il lui demande si cette somme a fait l'objet d'une inscription de crédits dans la comptabilité publique et, si tel est le cas, à quels budgets elle a été affectée.

Texte de la réponse

Le ministère de la défense ne dispose d'aucun élément ni d'aucune information permettant d'établir que la France aurait perçu des sommes, versées par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre attribuées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991.


Question N° 91087 de Jean-Pierre Maggi

14ème législature

 

Question N° 91087

de M. Jean-Pierre Maggi (Radical, républicain, démocrate et progressiste - Bouches-du-Rhône )

 

Question écrite

Ministère interrogé > Défense

Ministère attributaire > Défense

Rubrique > défense

Tête d'analyse > armée

Analyse > soldats ayant participé à des opérations extérieures. conséquences pathologiques. suivi.

Question publiée au JO le : 17/11/2015 page : 8279

Réponse publiée au JO le : 02/02/2016 page : 981

Date de changement d'attribution: 24/11/2015

Date de signalement: 19/01/2016

Texte de la question

  1. Jean-Pierre Maggi attire l'attention du M. le ministre de la défense sur les séquelles de plusieurs dizaines, voire centaines de soldats français impliqués dans la première guerre du Golfe et sur les conditions de leur prise en charge par l'État. De nombreux éléments portent à considérer que ce conflit, qui dura de 1990 à 1991 et auquel les troupes françaises ont pris part au sein d'une large coalition internationale, a occasionné d'importants dommages sur la santé d'un grand nombre de soldats, y compris des soldats français. Pour nombre d'entre eux, la confrontation directe à des éléments nocifs tels que le chrome, le plomb, l'uranium appauvri, l'arsenic, le bore, les gaz sarin et cyclosarin, divers pesticides et vaccins aurait contribué au développement de pathologies sévères, dont le comité de recherche sur les maladies des vétérans de la guerre du Golfe (RAC, qui a remis un rapport accablant aux autorités américaines il y a quelques années) a démontré qu'elles avaient peu à voir avec des maladies de nature post-traumatique. En l'occurrence, il s'agirait de migraines, de troubles de la mémoire, de difficultés respiratoires, mais aussi de cancers du cerveau, ces pathologies touchant, selon ce même comité de recherche, jusqu'à 30 % des soldats qui se sont engagés dans cette guerre. Les conclusions de ce rapport ont été jugées suffisamment sérieuses et crédibles par les autorités américaines pour que ces dernières décident le versement de pensions d'invalidité à plus de 200 000 de leurs vétérans. La Grande-Bretagne, qui fut elle aussi engagée dans cette coalition, a pris des mesures similaires. Aussi, il souhaiterait connaître la position du Gouvernement sur une éventuelle reconnaissance du lien de causalité entre cette guerre et l'apparition de ces pathologies mais aussi sur la possibilité d'une prise en charge, au moins partielle, par l'État, de ces dernières. Il lui rappelle l'immense mérite de nos soldats, engagés, à l'époque, au péril de leur vie et qui continuent, aujourd'hui, de lutter dans la dignité pour que la Nation ne les oublie pas.

Texte de la réponse

La reconnaissance envers les vétérans français de la guerre du Golfe a notamment été formalisée par le décret no 2005-169 du 23 février 2005 portant attribution du bénéfice de la campagne double aux militaires ayant servi sur le territoire du Koweït, pays et eaux avoisinants, durant la période du 16 janvier au 28 février 1991. De plus, ces militaires ont pu bénéficier, à leur demande et avant le soixantième jour suivant leur retour sur leur lieu d'affectation, d'un dépistage médical portant sur les risques sanitaires spécifiques auxquels ils étaient susceptibles d'avoir été exposés, ainsi que d'un entretien psychologique. Par ailleurs, il est précisé qu'entre le 17 janvier 2000 et le 27 octobre 2014, 18 pensions militaires d'invalidité (PMI) ont été concédées à des vétérans de la guerre du Golfe, au titre de maladies habituellement rencontrées sur les théâtres d'opérations extérieures, imputables au service par preuve ou par présomption, telles que des maladies neurologiques, des pathologies ostéo-articulaires ou des états de stress post-traumatique, sans lien avec les symptômes et pathologies identifiés dans le rapport d'experts évoqué par l'honorable parlementaire. Les demandes de PMI formulées par des militaires ayant pris part à ce conflit ont été examinées par des médecins ou spécialistes désignés au regard des pathologies invoquées et chargés de confirmer ou d'infirmer les premiers diagnostics établis, ainsi que le lien avec le service. Conformément au code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre, la reconnaissance de l'imputabilité au service d'une pathologie nécessite en effet qu'un lien médical certain, direct et déterminant soit démontré entre celle-ci et le fait ou les conditions du service. A cet égard, le rapport intitulé « L'enquête française sur la guerre du Golfe et ses conséquences sur la santé », élaboré en 2004 par le Professeur Roger Salamon, apporte un éclairage scientifique et statistique sur les pathologies survenues à la suite de ce conflit et constitue l'une des bases de la discussion de l'imputabilité au service. Par ailleurs, un observatoire de la santé des vétérans (OSV) a été créé en juin 2004 dans le but de coordonner les activités destinées à renforcer le soutien médical apporté à la communauté militaire. En relation avec le Centre d'épidémiologie et de santé publique des armées, l'OSV assure notamment, à l'échelle internationale, une veille scientifique et bibliographique s'agissant des conséquences de la guerre du Golfe sur la santé des vétérans. Des travaux d'analyse de cette base documentaire, réalisés par le service de santé des armées au mois de juin 2011, ont abouti à reconnaître un lien entre le déploiement sur les théâtres d'opérations de la première guerre du Golfe et l'apparition chez certains vétérans d'un état de stress post-traumatique. En conséquence, un plan d'action tendant à améliorer le dépistage et la prise en charge médicale des militaires et anciens militaires souffrant de troubles psychologiques post-traumatiques, ainsi que l'accompagnement psychosocial de leurs familles, a été instauré par le ministère de la défense dès le mois de mars 2011. Dans ce contexte, la sous-direction des pensions de la direction des ressources humaines du ministère de la défense continuera bien évidemment d'étudier avec une particulière attention toute nouvelle demande de PMI en relation avec la guerre du Golfe qui pourra lui être adressée.


Terreur à Bruxelles !

 


C’est où ils veulent et quand ils veulent…

 

Sidéré, j’en reste encore sans voix, la gorge serrée.
Comme à chaque fois, « simplement une immense tristesse qui envahit tout. »
Même pas d’effroi.
Une immense détresse qui tétanise le neurone, rend coi.
Ce n’est même pas « comment », ni « pourquoi » cette invraisemblable monstruosité : Je sais déjà.
Ni qui : Nous le savons tous !

D’autant que là, il s’agit d’un « retour de flamme » des arrestations des jours précédents.
Les autorités belges s’imaginaient bien qu’avec « 90 fous d’Allah » en liberté dans leur quartier de non-droit, venus par la « route des migrants », il y avait de grands risques que cela se produise.
Mais pas au point de fermer la ville comme elles l’avaient décidé en novembre dernier (2015) à la suite des attentats de Paris.
De toute façon, ça n’aurait sans doute pas changé grand-chose, suppose-je.
Et on ne peut pas interdire la ville à tout le monde.
Un quartier seulement, peut-être ? Et encore…
Solutions impraticables.

2016, une année de l’horreur ?

– Le 1er janvier 2016 en Afghanistan : Un restaurant français à Kaboul a été la cible d'un attentat perpétré par les talibans qui a fait trois morts dont un enfant et au moins 15 blessés.

– Le même jour, 1er janvier 2016 en Israël : Une fusillade dans un bar à Tel-Aviv a fait 2 morts et au moins 10 blessés.

– Le 2 janvier 2016 en Inde : Une base militaire est attaquée près de la frontière avec le Pakistan, les quatre assaillants ayant tué au moins 7 personnes.

– Le 5 janvier 2016 au Nigeria : Une attaque de Boko Haram dans le nord-est du pays fait au moins 7 morts.

– Le 7 janvier 2016 en Libye : Une explosion près d'un centre de formation de la police a Zliten fait 65 morts.

– Le 11 janvier 2016 en Irak : Prise d'otages, voiture piégée et fusillade dans un centre commercial à Bagdad faisant 12 morts et 14 blessés.
L'attentat a été revendiqué par Daech.

– Le même jour, à Mouqdadiyah, 20 personnes sont tuées par un double attentat dans un café.

– Le 12 janvier 2016 en Turquie : Un attentat-suicide dans le centre touristique d'Istanbul fait 11 morts (tous Allemands) et au moins 15 blessés.

– Le lendemain, 13 janvier 2016, toujours en Turquie : Un attentat à la voiture piégée devant un commissariat à Çınar fait 5 morts et 39 blessés.

– Le 14 janvier 2016 en Indonésie : Un attentat à Jakarta fait au moins 6 morts.

– Le 15 janvier 2016 au Burkina Faso : Un attentat à Ouagadougou dans l'hôtel Le Splendid et le restaurant Le Capuccino fait au moins 30 morts de 18 nationalités différentes.
L'attentat a été revendiqué par AQMI.

– Le 17 janvier 2016 en Afghanistan : À Jalalabad, un attentat-suicide perpétré par l'État islamique tue 14 personnes. Le consulat pakistanais était visé.

– Le 19 janvier 2016 au Pakistan : Un kamikaze se fait exploser près de Peshawar et fait au moins 11 morts.

– Le 20 janvier 2016 au Pakistan : Une attaque des Talibans dans l'université de Bachar Khan à Charsadda fait au moins 21 morts.

– Le même jour, 20 janvier 2016 en Afghanistan : Un kamikaze s'est fait exploser près de l'ambassade de Russie faisant au moins 7 morts.


– Le 21 janvier 2016 en Somalie : Attentat à la voiture piégée et des fusillades dans un restaurant à Mogadiscio font au moins 19 morts.
L'attaque est revendiquée par les islamistes shebabs.

– Le 22 janvier 2016 en Égypte : L'État islamique revendique un attentat à la bombe au Caire qui a fait 9 morts dont 6 policiers.

– Le 25 janvier 2016 au Cameroun : Trois attaques sur le marché de Bodo par les islamistes de Boko Haram fait 29 morts et au moins 30 blessés.

– Le 26 janvier 2016 en Syrie : Double-attentat revendiqué par l'EI à Homs. Au moins 24 personnes ont été tuées.

– Le 27 janvier 2016 au Nigeria : Trois kamikazes se font exploser tuant au moins 13 personnes, dans la ville de Chibok, dans le nord-est du pays.

– Le même 27 janvier 2016 mais en Égypte : L'État islamique revendique un attentat à la bombe qui a tué 4 militaires dans le Sinaï.

– Le 29 janvier 2016 en Arabie saoudite : Un kamikaze de l'EI se fait exploser dans une mosquée chiite à l'est de l'Arabie saoudite faisant 2 morts et 7 blessés.

– Toujours le 29 janvier 2016 au Nigeria : Un attentat-suicide commis par un adolescent dans un marché à Gombi a fait au moins 10 morts.

– Le 31 janvier 2016 en Syrie : Au moins 45 personnes ont été tuées et près de 110 blessés dans une triple explosion à la bombe près du sanctuaire chiite de Sayeda Zeinab au sud de Damas.
Daech revendique l'attentat.

– Le même jour, 31 janvier 2016 au Tchad : Dans la région des Grands Lacs, deux attentats-suicides commis par Boko Haram tuent 3 personnes et en blessent plus de 50 autres.

– Le 31 janvier 2016 au Nigeria : Une attaque de Boko Haram fait au moins 50 morts dans un village proche de Maiduguri.

– Le 6 février 2016 au Pakistan : Neuf personnes au moins ont été tuées et 35 blessées par un kamikaze à Quetta, dans l'ouest du Pakistan.

– Le 9 février 2016 au Nigeria : Un double attentat suicide fait au moins 58 morts dans le camp de Dikwa.

– Le 17 février 2016 en Turquie : Une voiture piégée explose à Ankara, visant des militaires fait au moins 28 morts et 45 blessés.

– Le 19 février 2016 au Cameroun : Un double attentat suicide fait 24 morts et 112 blessés à Meme.

– Le 21 février 2016 en Syrie : Une série d'attentats revendiqués par l'EI à Homs et Damas ont fait près de 180 morts.

– Le 4 mars 2016 au Yémen : Une fusillade dans un hospice catholique fait au moins 16 morts.

– Le 13 mars 2016 en Côte d'Ivoire : Une attaque dans des hôtels et une plage, sur un site balnéaire fréquenté par les Occidentaux, près d'Abidjan, fait au moins 19 morts.

– Le même jour en Turquie, 13 mars 2016 : Un véhicule piégé explose sur la place Kizilay à Ankara, à 18 h 45 heure locale, et fait 37 morts.
L'attentat est revendiqué le 17 mars par Les Faucons de la liberté du Kurdistan.

– Le 19 mars 2016 encore en Turquie : Attentat-suicide à Istanbul dans une rue commerçante, faisant au moins 4 morts et 20 blessés.

– Le 21 mars 2016 au Mali : Attaque revendiquée par le groupe Al-Mourabitoune contre le quartier général à la mission de formation militaire de l'Union européenne à Bamako, un assaillant tué et deux personnes interpellées.


– Enfin, hier, 22 mars 2016 en Belgique : Deux explosions à l'aéroport international de Bruxelles et une explosion dans le métro entraînant respectivement 14 et 20 morts et plus de 150 personnes blessées, désormais revendiqué par l'EI, le Califat.

L’attentat devenu un mode d’expression presque naturel, sinon « incontournable » !

Presque une quarantaine attaques diverses pour 82 jours, moment où j’arrête le compteur et met en ligne pour le lendemain-matin : Il faudra bien un jour se poser les bonnes questions pour comprendre et prévenir, faire l'effort de quelques réflexions hypothético-déductives, comme tous les stratèges savent le faire pour se protéger.
Une accélération qui en dit en tout cas long sur les « tensions » djihadistes…

D’autant que personnellement, j’aurai parié bien plus pour des attentats en Allemagne, voire en Angleterre : Mais autant il leur est plus difficile de se lancer à l’assaut de la Perfide-Albion qui bloque ses frontières derrière la Manche, autant ils sont aussi déjà sur place ou à portée d’autoroute de l’Allemagne depuis la Belgique.

Tout cela fait horreur.
C’est un sida dont il faudra tôt ou tard se débarrasser. Et comme il n’existe pas de vaccins, ce sera part « tous moyens ».
À ce jeu-là, on a déjà eu la peau d’action directe, de Carlos, de la bande à Baader, de la Fraction Armée-Rouge, de septembre-noir, et de quelques autres des « années de plomb », dont je ne me souviens plus du nom, emportés dans les gouffres de l’Histoire.
Leurs actions n’ont jamais pu aboutir à quoique ce soit de tangible, aucun bénéfice quelconque.
D’autant que dans les attentats djihadistes actuels, il n’y a aucune revendication véritable : C’est juste « la guerre », pour l’horreur, pour le plaisir de tuer de terroriser.
Aucune loi liberticide n’y changera rien.

Et j’en reste coi comme au premier jour, dans une immense détresse qui tétanise le neurone « simplement une immense tristesse qui envahit tout. »
Même pas l’ombre d’un effroi !
De tout cœur avec nos voisins Wallons et Bataves, figurez-vous !

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/terreur-bruxelles.html


Menaces sur l’argent…

 

 

Le Revenu universel et liquidité.

 

C’est à la mode, tout le monde en parle de plus en plus et même nos voisins Helvètes vont « votationner » sur le sujet en juin prochain.

Une idée très séduisante dans notre époque troublée par un chômage endémique et les véritables risques qui vont se matérialiser dans les prochaines années avec la révolution robotique qui sera un massacre total pour l’emploi tel que nous le connaissons encore actuellement.

Nous en avons déjà causé

Et on y reviendra sans doute encore.

Le problème est présenté comme toujours le même : Comment financer un tel revenu universel et continuer à créer de la richesse ?

Une question centrale que le communisme n’a jamais su résoudre (le « à chacun selon ses besoins »). Si tout le monde touche toujours la même chose, alors pourquoi faire plus, et si faire plus me fait payer beaucoup d’impôts alors pourquoi produire ou faire plus ?

Du coup, tout le monde ne faisant plus rien, c’est le PIB qui s’effondre. Une fois le PIB effondré, il n’y a évidemment plus aucune ressource pour financer le revenu universel à part la planche à billets.

Attention, d’une certaine façon, avec toutes les aides qui existent en « Gauloisie-sociale », un tel revenu serait, dans une certaine mesure, déjà envisageable, alors même que le pays et son économie ne brillent pas par son dynamisme et sa fiscalité est plus soviétique que libérale, c’est incontestable.

C’est le 5 juin prochain que les citoyens suisses voteront sur l’initiative pour un « revenu de base inconditionnel » (RBI).

L’idée est d’inscrire dans la Constitution le droit pour chaque citoyen de toucher à vie une rente mensuelle, sans condition.

La rente envisagée serait de 2.500 francs (suisses et de 625 francs pour les mineurs), mais actuellement, le texte proposé ne précise pas de montant. Pouvoir s’émanciper du monde du travail, y rechercher l’accomplissement plutôt que la survie, avoir le choix, disposer d’un coussin de sécurité à vie est certes désirable.

Selon les initiateurs du référendum, le RBI se substituerait à la plupart des prestations et cotisations sociales existantes, et il ne resterait à financer que l’équivalent de 3 % du PIB. Or, si une partie de la population sort du monde du travail, cela entraînera une perte de PIB. Si moins de richesse nationale est produite par le travail, le coût du RBI représentera davantage, au fil du temps, que 3 % du PIB, selon les dogmes économiques habituels.

Je n’en suis pas si certain : Il s’agit d’un transfert de type social !

Je prends 3 % du PIB que je remets dans l’économie : Une somme finalement nulle en termes de PIB.

Sauf à ce que ces 3 % ne repartent tous dans les circuits de consommation (et donc de production et d’importation) mais en épargne.

Notez que l’épargne, en Suisse, c’est une seconde nature.

Qui paiera ? Ceux qui travailleront encore. Seuls les impôts du travail permettront de compléter le financement de cette rente pour ceux qui choisiront de quitter le travail salarié, toujours selon les schémas économiques classiques.

En revanche, le coût du RBI est de toute façon appelé à croître avec l’augmentation de la population. Par ailleurs, des suppléments pour maladie, accidents, incapacité et invalidité s’ajouteront aux estimations (déjà théoriques) ci-dessus, mais sans doute pas pour les risques vieillesse et dépendance qui ne se cumuleront pas à terme.

Le RBI devra être financé par ceux qui, paradoxalement, appartiennent au « monde d’avant RBI », celui du travail salarié, le même que les défenseurs du RBI jugent désormais obsolète.

De façon inévitable, un système hybride qui mélange RBI et travail, personnes entretenues et personnes salariées, pourrait créer des tensions : Les salariés accepteront-ils de subventionner les oisifs ?

C’est un faux paradoxe, dans la mesure où c’est un cercle : Je prends pour donner pour dépenser donc être pour être repris…

Sauf si l’on envisage que pour s’autofinancer, une partie des bénéficiaires d’un RBI serait poussé à une forme d’autarcie. Or, ici il dépendra en partie des aides de l’État (anciennement les prestations sociales) et en partie des ressources du travail via les augmentations envisagées de la fiscalité (ajustement de la TVA, de la fiscalité directe, taxe sur la production automatisée, sur l’empreinte écologique, etc.).

D’autres financements sont évoqués comme l’introduction d’une taxe sur toutes les transactions économiques, ou la création monétaire par la Banque nationale.

La première, si elle n’est pas mondiale, chasserait des entreprises helvètes de Suisse, qui n’auraient qu’à déménager leur siège pour éviter ladite taxe, mais ça peut être techniquement compensé.

La seconde créerait en principe une inflation qui ferait des 2.500 francs-suisses le « nouveau zéro » : Le pouvoir d’achat de ces 2.500 francs devrait donc rapidement s’évaporer.

C’est un peu le monde dans lequel nous vivons déjà où la plupart des banques centrales des économies majeures cherchent à créer cette inflation avec le succès que l’on connaît en « inventant » des montagnes d’argent… qui n’existent pas et qu'on retrouve dans les « bulles » qui se forment au fil du temps.

Résultat ? Néant !

La BCE après la BoJ en est à prêter à « taux négatif » : Tu prends 1.000 et tu me rembourseras à 999,60 à terme !

Le RBI, qui serait dû « sans condition », est-il pour autant un revenu, puisqu’il revient ?

En « Gauloisie-splendide » on dit que 17 % de la population vit avec un salaire minimal (contre travail) de 1.570 francs-suisses (1.458 euros).

En fait, c’est 51 % de la population, des comptes bancaires et postaux ouverts en réalité, qui vit avec moins ou autant.

Ce qui n’est pas le cas en Helvétie : Un référendum qui n’a aucune chance de passer en l’état, car la Suisse est aussi un pays de travailleurs, qui ont très largement refusé, en 2012, de passer de quatre à six semaines de congés payés annuels, une forme plus radicale de « ne pas produire ».

Un peu comme les « Gaulois-de-Gauloisie » sont passés de 40 heures hebdomadaires à 39 puis à 35 et de 4 semaines de congés-payés à 5.

S’il est incontestable que le plein-emploi n’est plus garanti et que les robots remplaceront de plus en plus de laborieux, la solution doit passer par des compétences accrues et une éducation supérieure pour des pans toujours plus larges de la population. Et dans ce but-là, davantage de citoyens accepteront de payer des impôts.

Alors, finalement, pourquoi pas ?

On verra bien : De toute façon je ne migrerai sans doute pas sur les bords du lac Léman ou d’un autre !

Il y a bien de l’eau, mais c’est un peu trop loin de la mer pour moi. En mer, au moins il n’y a plus de frontière avec des postes de contrôle, même s’il y a des contrôles à proximité des côtes.

Mais on peut s’étonner : Pourquoi toutes ces questions sont-elles de plus en plus soulevés justement maintenant ?

Notamment depuis qu’on parle de plus en plus franchement également de paiement électronique, sans contact même, en vue de faire disparaître les billets de banque…

Moi-même, dans mon exil, je n’ai jamais plus de 40 euros sur moi et depuis des années et des années, même si je vais de moins en moins souvent au DAB en retirer.

Le blanchiment d’argent, l’optimisation de l’impôt, la corruption et aussi le terrorisme, peut-être ?

Ils existent depuis toujours.

Et de toute façon les vraies grandes affaires financières crapuleuses ne passent pas par l’argent liquide : C’est un faux-nez bien commode, me semble-t-il.

Que cela vaut peut-être la peine de regarder d’un peu plus près derrière les coulisses et de se faire une idée de ce en quoi tout cela est relié : Lors du krach financier en 2008 le système financier global n’a pu être sauvé que par un « bail-out ». Cela veut dire qu’à cette époque, les États ont apporté de l’aide avec l’argent du contribuable en injectant artificiellement des capitaux et sauvé de nombreuses entreprises financières et banques vouées à la disparition, avec la justification qu’elles seraient « too big to fail » ce qui peut se traduire par « trop gros pour planter ».

Curieusement, ces « trop grosses » ont persisté à s’exposer à des risques encore plus grands et ont accumulé encore plus de dettes.

Comme aujourd’hui les États ne sont tout simplement plus en mesure de sauver de nouveau les banques en cas de crise, un autre « bail-out », c’est-à-dire une autre aide financière venant de l’État, ne sera plus possible dans un prochain cas d’urgence.

C’est pour cette raison que le « bail-in » a été introduit en Europe dès 2015 et un peu partout depuis le début 2016. Cela veut dire aussi qu’à l’avenir les entreprises financières seront sauvées tout d’abord en ayant recours aux avoirs des actionnaires, des propriétaires d’obligations et mais également des épargnants et des déposants. 

Cela a déjà été mis en œuvre à Chypre et en Italie, mais avec pour conséquences que beaucoup de gens essayent, actuellement, de se protéger en fermant leurs comptes et en entassant leur fortune sous forme d’argent liquide placé sous les tapis (comme ma « petite-sœur » aux époques fastes d’un autre siècle ! Jusque dans le parapluie que quand elle l’ouvrait, sous la pluie, c’était des liasses qui tombaient à ses pieds sous le regard ahuris des passants qui passaient).

Ce n’est pas vraiment ce que je peux observer depuis ma petite tour-d’ivoire, mais admettons.

Or, pour retirer aux gens cette possibilité de retrait, l’argent liquide doit être supprimé ou du moins endigué. Car si l’argent liquide n’existe plus, les gens seront obligés de laisser leur argent dans les établissements de crédit ou bien de changer pour un autre établissement de crédit prétendument plus sûr. Et en cas de crise, l’État et le secteur financier pourraient sans problème par ce biais avoir recours à ces dépôts privés.

D’autant que si l’argent devient une pure opération « Débit-Crédit » entre deux ordinateurs, on recule le risque de rupture de liquidité qui a failli emporter l’économie grecque il y a seulement quelques mois.

Souvenez-vous : Pour faire face, il a fallu à la fois limiter les retraits de billet à 300 euros/semaine/compte et faire un appel au « fonds d’urgence » de l’UE semaine après semaine.

Mais il existe une autre raison pour l’abolition forcée de l’argent liquide.

Actuellement, les intérêts des banques sont à zéro, ou bien même ils sont arrivés dans le négatif (en Suisse par exemple, au Japon et dans quelques pays de l’UE).

La conséquence de l’intérêt négatif est la suivante : À la fin de l’année, au lieu de payer au déposant des intérêts sur ses avoirs en dépôt, dans un avenir très proche on lui prendra un pourcentage de son argent comme d’un intérêt négatif !

L’inflation vous ruinait à une époque révolue, désormais, faute d’inflation, on vous ruinera tout autant en vous « grignotant » vos avoirs.

Quoique là, la population risque de pas accepter de payer autre chose que des frais bancaires (et autres commissions d’opération), une forme d’expropriation toute aussi insidieuse. C’est exactement ce développement que l’État et l’industrie financière essayent d’empêcher maintenant en présentant comme bonnes la limitation et l’abolition immédiates de l’argent liquide, en les exigeant et en les faisant avancer.

Voilà pourquoi tout le monde en parle : On prépare les esprits à se faire racketter !

Et notez alors qu’entre RBI ou « revenu universel » et l’abolition de l’argent liquide ce sont quasiment toutes vos libertés d’agent économique qui seront mises sous la toise.

Contrôle à l’entrée (la recette), contrôle à la sortie (la dépense), interdiction économique de former de l’épargne personnelle (parce que devenue coûteuse avec les taux négatifs), vous serez complètement cernés jusque dans votre quotidien.

Les deux faces d’une même pièce de monnaie feuille de papier…

Et puis alors quel bonheur pour les autorités policières : En quelques clics, dès lors que vous êtes étiquetés « suspect » par une administration quelconque, fiscale ou autre, un pouvoir réglementaire, beaucoup plus agile et efficace qu’un pouvoir judiciaire, voire un pouvoir législatif… quelle qu’en soit la raison – on l’a vu avec la loi « état d’urgence » – n’importe qui peut bloquer vos moyens de paiement électroniques : Vous devenez instantanément un « paria », un « déchu », un « impotent » même pas capable de s’acheter un billet d’autocar pour fuir son pays de résidence et encore moins faire le plein de son « tas de boue à roulette » pour franchir une frontière ou se payer un avocat pour faire valoir ses droits d’innocent-présumé jusque-là !

Surtout qu’avec les coopérations « sécuritaires » entre États-anti-terroristes, les frontières, elles sont loin…

Une perspective assez sympathique pour cerner toute forme de « déviance » politique, idéologique, dogmatique ou je ne sais quoi d’autre encore : C’est même mieux que le Goulag ou les hôpitaux psychiatriques, finalement !

Exilé en son propre maquis, sans pouvoir en sortir : Magnifique.

Et c’est globalement l’avenir que l’on vous propose, finalement.

Le pire, c’est que ces concepts vous sont « vendus » au nom de votre sécurité, un motif que vous ne pouvez pas refuser, ou alors vous êtes devenus fou-à-lier, une sorte d’urgence sanitaire.

Ne vous en faites pas : La solidarité, le troc, ça existera encore. Et il y aura toujours quelques-uns qui auront quelques quignons de pain à vous offrir et vous un peu d’or (ou des tableaux de maîtres, des bijoux, des pierres précieuses) qui feront des envieux détenteurs de bitcoins, tant que les plateformes d’échange, des « monnaies-libres » ou seulement locales, de troc, de ventes entre particuliers ne seront pas définitivement bloqués.

Et le plus drôle, c’est que le troc, ce n’est pas fiscalement un revenu : Que des exonérations légales à venir, y compris en matière de TVA !

Pour combien de temps, là est toute la question, car recréer des alternatives crédibles devient de plus en plus urgent, me semble-t-il.

En bref, ceci expliquant cela, il n’y a donc pas de hasard à ce que ces sujets reviennent peu ou prou à effleurer l’actualité de temps à autre.

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/menaces-sur-largent.html

 


Schizophrénie à tous les niveaux…

 

Ils commencent vraiment à faire peur.

 

C’était l’autre semaine, souvenez-vous donc : Le jeunes, les moins jeunes, cheminots et traminots plus plein d’autres étaient dans la rue, globalement contre le projet de loi « d’El-Konnerie ».

Plutôt contre tout, en fait.

On sortait alors d’un mini-drame qui fait le « charme discret des Gauloiseries » : Un dîner discret entre quelques ministres et leur patron où celui-ci aurait mis en balance sa démission à l’occasion des échanges ayant eu lieu. Évoqué aurait été plus correct…

Bon, de ça, on s’en contre-tamponne totalement le coquillard : Il y a des choses plus urgentes.

Réponse de « Nagea-val-l’eau-la-belle-qui-sème » chargée d’étouffer le début d’incendie, ministre de son état, de venir s’épancher à micro ouvert, sur l’affreux qui aurait cafté et ainsi amorcé « la rumeur »…

Du coup, le coup de sang de « Menuet-Valse » prend tout son poids, alors qu’il aurait été plus intelligent, plus conséquent de nier en bloc lesdits propos…

Non tiens donc : Trop facile ou, plus salope que moi, faudra te lever plus tôt et avant mâtines !

Autre horreur : Ces défilés, justement !

Traduction : Les « forces de progrès » en marche de République à Nation (ou Bastille, je ne sais pas trop : Je n’y étais pas) qui finalement défendent le « statu quo » du droit du travail, ses millions de chômeurs, la précarité qu’elle engendre, la paupérisation des masses prolétariennes, l’avenir bouché pour la jeunesse et j’en passe comme le manque de recettes fiscales induit, le déficit de cotisation et des subventions sociales toujours plus lourdes à supporter !

Là, franchement, de la part de la jeunesse, c’est particulièrement schizophrène : Elle devrait rêver à mieux, non ?

Eux préfèrent défiler avec les « rentiers du boulot », protégés par un statut fossilisé qui coûte un pognon maximum et dont ils ne bénéficieront jamais, et finalement soutenir ainsi « das groβ-kapital » qui continuera de les tondre encore un peu mieux…

Merveilleux.

Ils ont quoi à la place du cerveau ?

Même pas un estomac…

Autre délire : La démission du directeur financier des activités EDF (c’est là que je voulais en venir).

Le gars se casse sans crier gare parce qu’il n’est pas d’accord avec les risques pris par son pédégé sur les prochains projets à financer : La boutique n’a pas les sous…

Ça, on savait déjà.

Il n’y a qu’à suivre les cours de bourse et déjà, on a la puce qui démange à l’oreille.

C’est d’ailleurs une histoire assez extraordinaire, typique du « charme discret des Gauloiseries » : La ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, « Ségololo » soi-même, tacle d’un côté les alliés écolos en proposant de faire durer encore dix ans les actuelles centrales nucléaires, qu’il était pourtant prévu de fermer peu à peu…

Passons, on n’est plus à un délire près !

Il faut vous dire que dans un pays dont la production d’électricité est assuré à 75 % par des centrales nucléaires, il paraît particulièrement difficile pour ne pas dire absurde de vouloir défendre dans le même temps les thèses anti-nucléaires des partis écologistes dont quelques éminents membres voulaient absolument être ministre avant que ce ne soit plus possible.

De fait, vouloir à la fois aider EDF à maintenir sa production, tout en gelant ses tarifs et en demandant aux usagers de consommer moins, on est déjà en plein délire schizophrénique !

Et là, c’est même l’heure de payer l’addition.

On rappelle que l’État est actionnaire de l’électricien national. Or, ce glorieux fer de lance du savoir-faire énergétique gaulois connaît de graves difficultés depuis presque dix ans maintenant, lesquelles se sont justement traduites par une chute inexorable de la valeur de ses actions, passées de 82,51 € le 22 novembre 2007 à moins de 10 € récemment.

Conséquence directe pour l’État actionnaire, la valeur de ses parts a fondu de plus de 87 %, soit une perte nette de 157 milliards d’euros… et il a fallu sortir EDF du Caca40 à l’automne dernier après avoir ruiné des milliers d'épargnants qui s'en remettront, je n'en doute pas, un peu comme avec Eurotunnel, d'ailleurs !

Certes, tant qu’on n’a pas réalisé ses pertes, elles restent virtuelles : Mais quelle déchéance !

Le pire c’est sans doute de se dire que tout était écrit d’avance et que c’est l’État lui-même qui est responsable de la situation.

Dès 2005, avant l'époque où j'ai vendu mon lot pour faire mes fins de mois, des experts en tous genres ont montré que la consommation d’électricité allait fortement ralentir, grâce notamment aux efforts d’économie d’énergie consentis par les particuliers comme les entreprises, à la suite justement de grandes campagnes de sensibilisation contre le gaspillage énergétique et le respect de l’environnement qui ont coûté cher en com’ et en crédits d’impôt divers.

Dépenses finalement supportées par la kon-tribable par État interposé, faut-il le rappeler ?

Et tout le monde s’en était félicité.

Or, étrangement, un peu comme s’ils ne croyaient pas eux-mêmes à l'efficacité de leurs campagnes, les gouvernements successifs, épaulés en cela par les dirigeants d’EDF pas franchement favorables aux mesures d’économie d’énergie, n’ont jamais voulu prendre conscience de cette stagnation inévitable.
Ils ont même inventer la « taxe sur les effaceurs » à ce moment-là, ces dispositifs électroniques qui vous faisaient faire des économies, qui consiste à vous faire payer ce que vous ne consommiez pas mais que vous auriez dû consommer !

Je te vous jure : Tu bouffes pas mais tu payes quand même parce que tu aurais pu bouffer !



Aujourd’hui, on sait que la consommation d’électricité ne devrait pas vraiment varier jusqu’en 2020 et elle pourrait même reculer de 2 % en Europe, ce que l’actuel président d’EDF, en bon « autiste-diplômé » refuse catégoriquement de concevoir.

Oui, oui, vous avez bien lu : Il refuse tout simplement de tenir compte d’une tendance globale des usages et souhaite au contraire s’en tenir à sa propre vision dogmatique de la toute-puissance énergétique de sa boutique !

Le monde entier se désengage peu à peu du nucléaire et la loi de transition énergétique votée le 22 juillet 2015 impose de limiter à 50 % maximum la production nucléaire dans la consommation d’électricité intérieure de la « Gauloisie-schizophrénique » d’ici 2025 mais lui, le grand-commis, annonce qu’EDF continuera à exploiter l’ensemble de son parc de centrales et en prolongera la durée de fonctionnement de 10 ou 20 ans !

Dix ans, c’est acquis depuis le 28 février dernier…

Car, en « bon-matheux », il ne restera plus à l’État qu’à amener les usagers à accroître leur consommation d’énergie de 50 % d’ici 10 ans pour atteindre mathématiquement le ratio de 50 % d’électricité d’origine nucléaire prévu par les textes : Simple ! 

Au passage, parmi les pistes proposées, il s’agirait par exemple de booster l’utilisation du transport électrique pour atteindre 5 millions de véhicules « rechargeables » avant 2025. Ce qui risque d’être assez difficile au regard des efforts déployés jusqu’ici pour atteindre les quelques malheureux 40.000 véhicules en circulation actuellement et semble finalement si peu significatif car une telle flotte n’engendrerait qu’une consommation supplémentaire d’électricité d’au mieux à peine de 3 %...

Des fous !

Et on reprend la calculette, svp : Compte tenu de la relative vétusté des centrales existantes dont l’entretien a été négligé jusqu’en 2009 et surtout l’incident de Fukushima obligent EDF à opérer de gros travaux de réhabilitation et de sécurisation.

La facture devrait atteindre 100 milliards d’euros selon la Cour des Comptes.

Auxquels viendront s’ajouter quelques dizaines de milliards d’euros supplémentaires pour la fabrication des futurs EPR dont on dit qu’ils seront déjà obsolètes à leur lancement.

Des investissements qui apparaissent donc totalement inconsidérés alors que la tendance mondiale va dans le sens d’une « dénucléarisation » énergétique, mais telles sont les exigences de l’un des derniers dinosaures de l’ère du monopole.

Un véritable despote industriel qui n’accepte pas que le marché, l’évolution ou même les lois lui dictent sa conduite.

Alors même qu’on présuppose l’apparition de nouvelles technologies dans les années qui viennent : On en a déjà parlé à l’occasion d’un billet plus vaste.

Par conséquent, après s’être tiré une balle de 157 milliards d’euros dans le pied, EDF préfère remettre à plus tard la question du démantèlement inévitable de ses installations nucléaires, déjà partiellement provisionné à hauteur de 27 (ou 29 milliards, je ne me souviens plus très bien) alors que la même Cours de comptes l’estime elle à au moins de 100 milliards : Total 257 milliards d'euros…

Et ce n’est pas fini : Si le DAF a présenté sa démission, c’est qu’il conviendrait de s’interroger sur la portée du fameux désaccord qui l’a poussé à ce geste inusuel.

Il s’agissait de « sécuriser » le plan de financement du projet d’EPR anglais de 18 milliards de livres (en coût courant, soit 23,3 milliards d’euros), dont EDF doit prendre 66,5 %.

Les conditions financières du projet et l’environnement économique d’EDF se sont en effet dégradés depuis l’annonce du projet, à l’automne 2013. Il faudrait trouver un remplaçant à Areva, qui devait prendre 10 % du projet et qui n’a plus les moyens après sa gestion calamiteuse depuis le départ de « Miss-atomique », tel que l’État et EDF se doivent d’y remettre des sous pour éviter le naufrage et la vente des actifs « à la bougie ».

Les chinois doivent monter à hauteur de 33,5 %, des investisseurs tiers étaient invités à postuler pour le solde, et des contacts avaient notamment été noués dans les pays du Moyen-Orient, l’Arabie saoudite réfléchissant à développer sa propre filière nucléaire alors qu’EDF n’aurait plus qu’à supporter 40 à 50 % des financements.

Outre la reprise de l’activité réacteurs d’Areva et la fin des tarifs réglementés pour les entreprises, qui a déjà fait perdre à EDF 25 points de parts de marché, la chute des prix de gros de l’électricité menace ses marges à partir de 2017. 

Rappelons que quand EDF a racheté British Energy en 2009, c’était avec l’objectif d’y construire de nouveaux réacteurs pour remplacer une partie du parc britannique (15 réacteurs exploités par EDF Energy).

Le projet de construction des deux EPR sur le site d’Hinkley Point (sud-ouest de l’Angleterre) doit permettre à EDF de faire le pont, industriellement parlant, avec le renouvellement du parc nucléaire d’EDF de ce côté-ci de la Manche. Et EDF prévoit également de construire ensuite deux autres exemplaires sur le site de Sizewell (ouest de l’Angleterre). 

Le projet britannique permet, en outre, de tester un nouveau modèle économique pour la filière nucléaire : La Commission européenne a validé un mode de financement qui garantit à EDF un prix de vente de l’électricité produite, pendant trente-cinq ans.

C’est le principe de « contrat pour différence » : Quel que soit le niveau des prix de marchéde l’électricité, le tarif est garanti pour EDF, soit 92,50 livres par mégawattheure, indexé sur l’inflation.

Un modèle qui est déjà à l’œuvre pour développer l’énergie solaire et éolienne, et qu’EDF aimerait voir s’appliquer à ses investissements pour l’allongement de la durée d’exploitation du parc Gaulois. 

« L’État, en tant qu’actionnaire largement majoritaire, est pleinement en soutien de l’équipe de direction », a déclaré « MacRond » après que l’Élysée ait débarqué l’ancienne équipe menée par « Pro-Glio » par ailleurs pour reprendre les mêmes folies des grandeurs.

« Nous continuons de soutenir pleinement le projet », a martelé de son côté la-porte-la-parole de « Camé-Rhône », Brexit ou non.

Les feux restent au vert même si parmi les 18 membres du conseil, les 6 représentants des salariés jugent le projet très, voire trop risqué.

De leur côté, à Hinkley Point, les syndicats britanniques ont fait part de leur impatience la semaine dépassée, à l’issue du sommet franco-britannique. EDF « n’a aucune excuse » pour retarder la décision finale d’investissement, a estimé le syndicat Unite, rappelant que « des milliers d’emplois qualifiés et bien payés » étaient en jeu.

Alors qu’en lançant un « droit d’alerte économique » en décembre, le comité central d’entreprise d’EDF, aux mains de la CGT-énergie, avait pointé les risques du projet Hinkley Point, parmi d’autres (ouverture à la concurrence des centrales hydroélectriques, fin des tarifs réglementés, fermeture des centrales thermiques, etc.).

Les syndicats gaulois redoutent que le projet britannique soit notamment financé par une cession partielle de RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, filiale à 100 % d’EDF. 

Pourtant le projet est régulièrement débattu en comité exécutif, certains prônant, « dans l’idéal », un report de deux ans, le temps d’achever la construction des EPR de Flamanville qui coûte fort cher, la mise en route de l’EPR finlandais d'Olkiluoto et celui de Taishan, afin mettre « au carré » Areva qui patauge-grave dans un vrai bourbier industriel avec des fissures sur les cuves livrées et de voir les prix de marché remonter.

C’est comme ça que  tous ces délires, vont vous coûter beaucoup plus cher que l’accueil des réfugiés à Grande-Synthe ou Paris-XVI, parce que c’est la machine étatique qui va payer pour assumer ses décisions hérétiques.

Faites le calcul : Pour financer 1,5 milliard d’euros/an pendant dix ans, EDF mise seulement sur la vente de ses bijoux de famille (ceux que vous avez déjà payés en impôts et taxes sur les poteaux depuis 1945, et actuellement à hauteur de 150,30 € TTC le Mégawatt/heure, un prix « hors de prix ») : Or, il a en été recensé à peine plus de 10 milliards d’euros !

C’est vous dire qu’il va en manquer, d'autant qu'ils vont chez le ministre pour plaider leur dossier et réclamer, tout de suite, 11,7 milliards d'euros de « mise en bouche » avant de passer aux choses sérieuses, ce qui finit par coûter fort cher le kilowatt/heure…

Finalement, c’est d’ailleurs assez fabuleux de voir se dérouler « toutes ces folies » d’un pouvoir aux abois et sans boussole ni cap à tenir pris en otage par une « technostructure » aberrante.

C’est qu’acheter, même avec de l’argent pas à soi, c’est être le roi du pétrole pour des commis sans le sou et sans neurone.

C’est même à se demander si finalement le « pédalo » a un capitaine à la barre.

Parce que bon, on peut en dire autant avec la SNCF, la RATP, votre sécurité sociale, vos retraites, vos déficits fiscaux et même que vos jeunes ils défilent pour soutenir le « grand-patronat » étatique en l’état.

Une époque fascinante, finalement, non ?

Qui devrait pourtant générer une trouille « pas possible »…

 


Question au Gouvernement N° 94335 de M. Jean-Sébastien Vialatte du 22/03/2016

14ème législature

 

Question N° 94335

de M. Jean-Sébastien Vialatte (Les Républicains - Var )

 

Question écrite

Ministère interrogé > Défense

Ministère attributaire > Défense

Rubrique > politique extérieure

Tête d'analyse > Iraq

Analyse > guerre du Golfe. financement. informations.

 

Question publiée au JO le : 22/03/2016

Texte de la question

  1. Jean-Sébastien Vialatte appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités de la guerre du Golfe de 1991. Dans une réponse à une question écrite précédente ce dernier affirme ne disposer d'aucune information ni d'aucun élément permettant d'établir que la France en tant que pays de la coalition a perçu des indemnités de guerre au titre de son engagement dans le guerre du Golfe de 1991, indemnités ayant été virées par les banques du Koweït, de l'Arabie Saoudite et des Émirats arabes Unis comme le précise le New York Timesdans son édition du 8 septembre 1992. Or le versement d'un milliard de dollars par l'Émir du Koweït à la France avait d'ailleurs été confirmé le 26 février 1991 par le ministre de l'économie et des finances de l'époque, M. Pierre Bérégovoy. Eu égard notamment aux militaires de la division Daguet et à leurs familles qui n'ont pas reçu les indemnités promises au titre du « syndrome de la guerre du Golfe », il lui demande d'envisager la possibilité de la création d'une commission d'enquête parlementaire afin de vérifier la comptabilité de ces milliards de dollars d'indemnités évoquées.

Et ça n’étonne personne ?

 

« Poux-tine » a encore surpris son monde…

 

Ce qui confirme le diagnostic de la CIA : Les uns le disent « génial » et l’encensent, d’autres restent étrangement absents, ou semblent vouloir seulement espérer une sortie de « crise-syrienne » par le haut, politique ou diplomatique.

Moi, je m’interrogeais et cherchais des réponses logiques : Qu’allait-il faire dans ce merdier-là ?

1 – J’y vois d’abord la confirmation de ce qu’on rapportait en février 2015 : Imprévisible pour le commun des mortels, c’est un des traits logiques d’un Asperger.

Pas plus tard que le 9 mars dernier (2016), je m’inquiétais : La situation syrienne semblait inextricable.

« Vlad » a dû lire mon post, forcément que ce n’est pas possible autrement, et se rendre compte de l’impasse dans laquelle il s’était fourré sans s’en rendre compte.

Il a réagi avec intelligence ce qu’est en général un Asperger.

D’ailleurs, je m’inquiétais également d’un « trafic » inhabituel sur ce blog – un peu avant – (depuis début février), qui s’est heureusement épuisé depuis.

Eh bien, sur ces époques-là, une bonne partie des visiteurs venaient consulter ce blog-ci depuis la « Russie-éternelle ».

Or, depuis une semaine, ils ont mystérieusement disparu des statistiques fournies par « Gogol » !

Et pour « Poux-tine », avec ses troupes engagées sur ordre, sans compter les 3 millions de dollars par jour (montant estimé) claqués en poudre et kérosène, ce n’était pas si facile que ça !

Plus d’un demi-milliard depuis le début des opérations, pour un pays au bord de la faillite et de l’explosion sociale, ce n’est pas forcément très confortable.

L’économie russe s’est encore contractée de – 3,3 % en 2015, subissant de plein fouet l’effondrement du prix du pétrole qui représentait la moitié de ses recettes budgétaires et les populations s’en sont prises plein la gueule avec l’embargo, alors que le pays importe normalement 35 % de sa consommation alimentaire, embargo qui met aussi à genoux nos producteurs de porc et de lait !

On en a déjà parlé ici-même

Et qu’il a toujours sur les bras les séparatistes du Donbass Ukrainien à gérer : La crise n’a pas faibli, même si les armes lourdes se sont tues.

On est toujours à la recherche d’une « sortie-politique » honorable pour tout le monde et qui soit durable, tant à Kiev qu’à Moscou : Il va falloir que « Vlad » dégage un peu de temps et d’astuce pour s’en préoccuper utilement.

Quelques atouts de crédibilité en plus, pour la suite (le coup d’après des joueurs d’échecs), ne lui est donc pas tout-à-fait inutile.

2 – La presse-aux-ordres tente de vous fournir quelques explications : On était au bord, ou encore assez proche, d’un cataclysme nucléaire en cas d’escalade et là, depuis le cessez-le-feu, plus rien.

Seule la livre Syrienne s’est cassée la gueule !

Même le turc s’est emmuré dans un silence étonnant au lieu de crier victoire face à ce repli, lui qui imaginait déjà rentrer dans le lard des russes avec l’appui de l’OTAN.

Bon d’accord, il aura obtenu quelques milliards d’euros de « Mère-qu’elle », mais elle est restée ferme sur le reste : « La candidature de la Turquie dans l’UE n’est pas d’actualité ! »

Et ne le sera sans doute jamais, notamment tant que le cas de Chypre ne sera pas réglé (on en reparlera, car avec le Liban, ce sont les prochains « points de chaudes frictions » lourds prévisibles, mais ils ont eu le temps de dire « Ciao » à la Troïka avec quelques avances sur le calendrier prévisionnel !)

3 – Les « experts » restent pour l’heure cois. Alors vous restez sur votre faim. Il n’y a pourtant aucun mystère dans tout cela : Seule la date et l’enchaînement des événements restaient aléatoires.

Pour le reste, tout est logique.

– a) « Poux-tine » a lui aussi ses propres « faucons », ses Tchétchènes et autres islamistes sur le dos.

Il a fait des pieds et des mains pour récupérer Sébastopol en abandonnant Odessa, deux ports militaires sur la Mer Noire.

Il n’allait pas en plus laisser tomber Tartous sur les côtes syriennes, pas plus que sa base aérienne avancée à Lattaquié : La Syrie est un allié ancien qui a toujours offert un asile militaire aux Russes en Méditerranée (en attendant Gibraltar : On ne sait jamais et on peut toujours rêver !)

La Syrie et son pouvoir Alaouite est aussi l’alliée de Téhéran. Or, l’Iran revient dans le concert des nations après d’âpres et longues négociations à « 5 + 1 » dont la Russie, sur le nucléaire …

Tout cela est très logique et s'enchaîne bien.

– b) Par ailleurs, si les américains et leurs alliés testent en permanence leurs nouveaux matériels militaires de pointe sur le terrain (ils viennent de mettre à l’eau le Gérald Ford, un porte-avions de 90 appareils à 15 milliards de dollars le bout de ferraille) ce qui reste « vendeur » – comme vous aurez pu le noter avec les ventes de Rafale et autres – les industriels russes n’ont pas cet avantage commercial : Même le T50, ce chasseur russe de 5ème génération, monté en coopération offerte à l’Inde n’a plus la côte à New-Delhi qui lui préférerait justement le Rafale…

Un comble, mais un comble qui tarde à se matérialiser.

Car, pour vendre, il faut ce label « Éprouvé au combat ». Et l’Ukraine n’offrait pas cette possibilité.

Une bonne guerre des plus classiques sur un théâtre d’opération sans risque pour la population permet de tester tous les nouveaux types d’armement.

On a vendu des Exocet à l’Irak parce que les argentins avaient dégommé un destroyer anglais au large des Malouines, vous rappelle-je…

Ici, même cause, même effet.

D’autant que ça permet d’améliorer lesdits matériels engagés.

On nous a présenté les opérations russes comme « glorieuses » et efficaces. 9.000 sorties de l’aviation russe et un seul avion abattu … par deux vieux F16 turcs !

C’est dire que des progrès restent à faire !

On en a déjà parlé : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/12/jen-sais-desormais-un-peu-plus-sur-le.html

Et presque 6 mois d’opération juste pour reprendre un lopin de terrain, une autoroute et quelques villes-avancées, là où souvenez-vous « la coalition » avait mis à terre la 4èmepuissance irakienne au monde en 100 heures d’opérations terrestres en 1992…

Les moyens n’étaient pas les mêmes, faut-il rajouter.

Pendant ce temps-là, les iraniens engageaient leur très vieux F4 Phantom, une technologie de pointe en… 1968, date de la guerre du Vietnam, et les « Gaulois » n’ont pas été capables de sortir plus de 6 avions à la fois.

Et le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » se permet de triompher.

Une misère : Malgré les budgets, il n’y a que 20 avions de combat engagés dans les OPEX, hors la flottille du Charles-de-Gaulle…

Par ailleurs, personne ne l’a noté mais ça transparaît dans quelques rapports pour l’heure secrets, les russes ont des soucis à se faire avec leurs missiles de croisière : Plusieurs se sont perdus.

Idem avec leurs drones si peu mis en avant et quelques types de bombes « intelligentes ».

Les défenses anti-aériennes n’ont pas pu être testées, mais on connaît l’efficacité des BUK de la génération précédente, on ne doute donc plus de rien.

En revanche, les matériels terrestres livrés aux militaires syriens ont su faire la différence sur le terrain : Il faut dire que Daech et Al-Nostra n’en sont pas équipés.

Et puis, mêmes les Kurdes commencent à reprendre des positions abandonnées préalablement faute d’équipement, même légers…

Et, bien que centrée sur la défense de son territoire, l’armée russe a montré qu’elle est aussi capable de projeter rapidement et efficacement des forces hors de ses frontières.

Ça, c’est nouveau et il faudra en tenir compte, d’autant que les patrouilles d’avions russes à long rayon d’action et de navires militaires tout autour de l’Europe se sont multipliées pendant la période.

Tout ceci reste donc logique : Après 6 mois de tests, ayant montré et démontré quelques faiblesses, il était temps de remballer les joujoux des « militareux ».

4 – Restait donc à trouver la bonne « fenêtre » avant que les choses ne se dégradent trop visiblement.

Là, tout « Asperger » qu’il est, je reconnais à « Poux-tine » un certain talent et une bonne équipe qui l’entoure (ce qui est déjà un talent pour être « patron », sinon l’indispensable).

– a) Il peut se déployer honorablement en fondant officiellement sur « l’éradication du terrorisme », à la demande de son allié qui plus est, et se replier tout aussi honorablement, sans qu’on le lui ait demandé, après constat d’avoir « largement réalisé ses objectifs ». Même si finalement la « mission » du contingent russe a réservé ses frappes aux forces anti-Assad et nullement contre l’EI, qui conserve la maîtrise d’Alep et d’une partie du territoire syrien, même si Palmyre pourrait tomber dans quelques semaines. 

Du coup, le retrait russe a répondu à plusieurs impératifs, politiques, économiques, diplomatiques et militaires :

– Changement de rapports des forces sur le champ de bataille. Longtemps cantonnée à la défense du réduit alaouite, à l’ouest du pays, l’armée loyaliste a commencé la reconquête du territoire. Prêt de s’écrouler, en septembre 2015, le régime de « Blabla-char » sort miraculeusement indemne d’une guerre qui, au seuil de sa sixième année, a fait près de 300.000 morts, autant de blessés, et déplacé près de 5 millions de personnes.

6 ans… 6 mois, pourquoi ne pas être intervenu plus tôt, SVP ?

– Sur le front politique, en montrant sa capacité d’intervention, le Président russe peut se targuer d’avoir remis spectaculairement la Russie, grande puissance globale, au centre de la scène internationale.

Il peut même se prévaloir désormais d’avoir « préventivement » évité l’une des causes, selon lui, du désordre mondial : Un changement de régime déclenché par une puissance extérieure, sans légitimité donc fragile démocratiquement et exposé à la violence djihadiste qui émerge dans son sillage !

– b) D’où l’impératif de s’extraire d’une guerre « asymétrique » et donc chère : Au Moyen-Orient, la promesse d’éradiquer totalement le terrorisme est matériellement impossible à tenir.

L’engagement de fermer la frontière entre la Syrie et la Turquie est un échec royal.

Et le souvenir de l’enlisement de l’armée rouge en Afghanistan hante encore l’état-major russe.

Donc, mission « à moitié accomplie », la Russie peut profiter d’un cessez-le-feu, même provisoire et partiel pour s’extraire d’une guerre qu’elle ne gagnera jamais sans intervention au sol.

Et la conférence de Genève sous l’égide de l’ONU qui reprend ses travaux, avec comme objectif la formation d’un gouvernement de transition, lui en a donné l’occasion tout en espérant capitaliser sur ses acquis et peser de tout son poids pour devenir l’ordonnateur d’une paix que l’intransigeance d’Assad rendait impossible.

– c) Car pour Moscou, « Blabla-char » n’est plus qu’un des paramètres d’une négociation plus large où comptent d’abord les intérêts de la Russie qui entend être récompensée de ses bons offices par une présence désormais incontestée dans ses deux bases militaires et dans la région.

Et pour y parvenir « Poux-Tine » veut imposer « ses » interlocuteurs valables à la table des négociations (avec peut-être les kurdes, évincés des pourparlers et une fraction seulement des représentants de l’ASL-Armée syrienne libre, armée par Washington qui s’est aussi refusé à intervenir sur le terrain : Eux aussi « savent »).

Conclusion toute aussi logique : La télévision d’État pouvait montrer dès lundi des soldats russes embarquant dans des Iliouchine 76 transporteurs de troupes et accueillis en fanfare sur les aéroports de destination.

La désescalade peut commencer.

En revanche, la catastrophe humanitaire subsiste.

Quant à la question kurde, elle va être un test majeur pour la diplomatie iranienne. Les iraniens ont appuyé leurs dirigeants « modérés » à l’occasion des dernières élections et il est fort à parier que, sous l’influence de l’axe diplomatique Moscou-Téhéran, nous allons assister à une stabilisation de la région du fait du recul des nuisances occidentales.

En cas d’échec, il sera toujours temps d’y revenir : Mais l’échec est interdit à Moscou, même si ses troupes casernent sur place.

Ce serait l’occasion d’une perte de crédibilité mondiale de la diplomatie russe entrainant probablement le retour des occidentaux, notamment au Liban si la situation dégénérait une nouvelle fois dans ce pays-là.

Et le seul cocu de l’affaire, c’est Ankara.

En en attendant d’autres.

Rien que de très logique, finalement d’autant qu’on reconnaît la patte du joueur d’échecs pour garder toujours « un coup d’avance ».

On aura au moins appris à le mieux connaître : Bravo !

 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/et-ca-netonne-personne.html

 


Extrait Assemblée Nationale – première séance 4 décembre 1991

 

Source Assemblée Nationale . Première séance du décembre 1991

 

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Ce débat a eu lieu et des opinions également respectables se sont exprimées sur le sujet. Je note que nos principaux partenaires, qui ont la même vulnérabilité budgétaire à la conjoncture, ont pris l'option d'augmenter les impôts. C'est le cas des Etats-Unis, du Japon et du Royaume-Uni . C'est aussi le cas de la République Fédérale, mais évidemment avec d'autres motifs et d'autres prolongements structurels. Pour notre part, nous en sommes restés à une logique de recherche d'allégements fiscaux. Bien entendu, ces allégements marquent une pause, enregistrent une stabilisation, mais le Gouvernement a tenu à rester sur sa ligne politique en décidant de ne pas recourir à l'impôt pour améliorer l'équilibre de la loi de finances. Les plus-values de recettes non fiscales comprennent d'abord las 10,5 milliards de francs de contributions étrangères à la charge des opérations militaires françaises dans le Golfe, dont celle de la République fédérale, mais principalement celle du Koweit. Il faudra, bien entendu, et je crois que mon ami Yves Dollo y fera allusion dans son rapport pour avis, examiner les contreparties en dépenses de cette part du financement supportée par nos alliés. Dans ces contreparties figurent évidemment les dépenses opérationnelles directes correspondant aux actions militaires sur le terrain, mz.is aussi les dépenses induites pour les structures de l'appareil de défense, contrepartie logique qui, je crois, peut être discutée loyalement avec nos alliés. Sont également attendus, sur l'exercice 1991, les 14 milliards provenant des mesures de redressement auxquelles j'ai déjà fait allusion . Le Gouvernement nous propose d'y ajouter 1 milliard de francs en prélèvements de trésorerie répartis entre l'Institut national de la protection industrielle et la Caisse nationale des télécommunications, qui, l'un et l'autre, disposaient de réserves encore relativement censistantes. Enfin, en analysant les états comptables, vous relèverez 4 milliards de francs de recettes non fiscales qui compensent des dépenses identiques. Il s'agit de ressources non fiscales liées, d'une part, aux recettes sur coupons courus lors d'admission de titres de la dette et, d'autre part, à l'écrêtement des recettes des départements surfiscalisés dont le montant est reversé au système des compensations aux collectivités locales. Malgré un ralentissement des recettes fiscales instantanées de l'année 1991, des effets de report se traduisent par une aggravation des prélèvements sur les recettes de l'Etat qui atteint près de 12 milliards de francs . Sur cette somme, 7 milliards vont aux collectivités locales, au titre d'une régularisation de la D .G.F. de 1990 et d'une nouvelle augmentation du fonds de compensation de la T.V.A., dont la montée rapide est un sujet régulièrement évoqué par les financiers de la maison. Les 5 milliards restants correspondent à une régularisation opérée au profit des Communautés européennes, à la suite d'une série de mouvements d'alourdissement des dépenses de la Communauté . Ce phénomène nous a déterminés les uns et les autres, que ce soit la délégation pour les Communautés, la commission des finances ou l 'Assemblée tout entière, à exercer à l'avenir notre mission d'information et de contrôle de façon plus intensive à l'égard des engagements de dépenses de la Communauté européenne, qui se répercutent naturellement sur nos propres charges budgé- taires. Au total, si l'on exclut du décompte les mouvements d'ordre que j'ai évoqués - ces 4 milliards de recettes nouvelles étant compensées en dépenses - la perte de recettes nettes s'élève à 19,2 milliards de Bancs. Elle correspond exactement à la dégradation du déficit budgétaire puisque les mouvements en dépenses - second volet de cet exposé - sont globalement équilibrés. Il n'y a eu qu'un décret d'avance pour l 'année 1991, celui du mois d'août, qui avait inscrit 1,5 milliard de francs pour le règlement immédiat des dépenses directes nécessitées par la guerre du Golfe . Après régularisation de ce mouvement, les crédits supplémentaires inscrits au collectif représentent un peu moins de 23 milliards de francs pour les charges définitives et sont compensés entièrement pat des annulations de dépenses d'un montant équivalent. La principale ouverture de crédits est celle relative au R.M.I., avec un surcroît de dépenses de plus de 5 milliards de francs. Mais il s'agit d'un mouvement cumulatif sur deux années. Du fait de la montée en charge relativement lente de cette prestation qui posait des problèmes de méthode assez nouveaux, cette somme comprend en effet 2 milliards de francs de régularisation au titre de l'exercice 1990, correspondant à des versements opérés tardivement par l'Etat. Les dépenses supplémentaires portant sur l'exercice 1991 s'élèvent donc à 3 milliards. Ces chiffres traduisent indéniablement un dérapage, une montée plus rapide que prévu des charges du R.M.I., mais qui n'est pas brusque ou verticale sur l'année 1991 et s'est au contraire étalée dans le temps depuis la fin de 1989 . On peut donc espérer que l'inscription de 13 milliards de francs dans la loi de finances pour 1992, somme qui équivaut à un doublement de l'inscription initiale dans la loi de finances pour 1989, sera suffisante, que le R.M.I. est entré maintenant dans une phase « plateau » et qu'il ne nous causera' plus de surprise. Le collectif prévoit également une rallonge de 3 milliards sur les intérêts nets de la dette publique, ce qui est comparativement peu et ce qui, après coup, valide de façon assez satisfaisante les hypothèses de coût moyen de la dette qui avaient été présentées par le Gouvernement en loi de finances initiale . C'était un pari difficile parce qu 'on est en perpétuelle incertitude sur le niveau des taux et donc sur les répercussions de la charge des intérêts sur le coût global de la dette. Le Gouvernement avait visé presque juste puisque, sur les 134 milliards de francs de charge nette pour l'ensemble de l'année 1991, collectif compris, l'ajustement est de 2,3 p. 100. Nous avons donc, me semble-t-il, bien assuré la crédibilité financière de l'Etat pendant l'année 1991, et j'y reviendrai dans ma conclusion . C' est là une des attestations de la consolidation globale de la situation internationale de la France. Je résumerai les autres compléments de dotation, puisque nous en reparlerons lors de l'examen des articles. La dotation générale de décentralisation est relevée de 2 milliards de francs, principalement au bénéfice des départements. Les dépenses militaires sont accrues de 1,9 milliard en sus des crédits inscrits dans le décret d'avance. Un milliard a dû être ajouté à la dotation ouverte en 1990 pour la rénovation des lycées. II faut reconnaitre que, sur la partie 1990, la consommation des crédits aura été très faible. Enfin, plusieurs ajustements sont prévus eu faveur des transports, en particulier au titre de la contribution de l'Etat à la S.N.C.F. dont les données ne sont souvent connues qu'en fin d'année. La seule inflexion significative correspondant à des choix politiques nouveaux par rapport à l'année dernière se traduit par l'inscription de 600 millions de Francs au budget de l'agriculture, pour abonder les aides aux agriculteurs victimes de la sécheresse et pour commencer à gager le plan de soutien aux éleveurs. En regard de ces charges supplémentaires, le collectif constate 19 milliards de francs d'annulations de crédits, dont 1,9 milliard de crédits militaires. Ce chiffre atteste que la défense et les finances ont accompli en commun un effort de maîtrise des dépenses courantes des armées, qui a permis d'éponger le choc du coût des opérations dans le Golfe. Enfin, le solde net se ramène à 19,1 milliards d'augmentation du déficit budgétaire. Fixé à 80,7 milliards à l'issue de nos délibérations sur la loi de finances initiale, le déficit est donc arrêté aujourd'hui à 99,8 milliards. Cette dégradation du solde m'apparaît somme toute très mesurée, si l'on tient compte du fort ralentissement de la croissance qui a surpris presque tous les partenaires économiques. Ce résultat n'a été rendu possible que par un effort de rationalisation et de maîtrise des dépenses particulièrement vigoureux, grâce auquel nous pouvons repartir pour l 'année 1992 sur des bases que je crois saines et qui font contraste avec la situation budgétaire de beaucoup de nos partenaires étrangers. Je ne mentionne que pour mémoire les principaux articles rattachés à ce collectif, car - j'en rends hommage au Gouvernement - ils ne comportent pas d'innovations ou de surprises de nature à tromper la vigilance de la représentation nationale. II s'agit de mesures d'adaptation du dispositif fiscal sur le plan de la gestion. On y trouve, en particulier, comme presque chaque année, plusieurs modifications relatives à la fiscalité d'entreprise qui correspondent à la maturation de dossiers très techniques dont l'examen a été mené, le plus souvent, en concertation avec les secteurs économiques inté- ressés. Ce collectif comporte deux innovations qui avaient été annoncées par le Gouvernement et avaient fait l'objet d ' une concertation au cours des mois précédents, mais qui n'avaient

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pas pu être inscrites dans le projet de loi de finances pour 1992 : d'une part, et c'est une mesure dont nous débattrons sans doute assez longuement, l'avantage fiscal accordé pour l'emploi de salariés à domicile ; d'autre part, le train de mesures agricoles que le Gouvernement nous proposera par voie d'amendement et dont nous avons discuté ce matin en commission . Dans leur ensemble, ces mesures sont de bon aloi même si, pour certaines, le ciblage en faveur des petits agriculteurs en difficulté n'est pas toujours assez précis et peut prêter à des interprétations variées. Je consacrerai ma conclusion aux perspectives économiques. Nous sommes en attente d'une reprise plus marquée, mais le début d'une reprise est déjà perceptible dans la situation économique quotidienne de notre pays.

  1. Gilbert Gantier. Vous n'avez pas lu Le Monde de ce soir !
  2. Philippe Auberger. On n'y trouve pas la même analyse !
  3. Alain Richard, rapporteur généraL L'à-coup conjoncturel que nous avons subi en 1991 s'est accompagné, il faut le souligner, d'un redressement de la compétitivité de la France . Nous avons maintenant la quasi-certitude que les soldes de la balance industrielle aussi bien que des comptes courants extérieurs seront en amélioration par rapport à 1990. .1e me rappelle avoir pris de l'avance en indiquant à plusieurs reprises à l'Assemblée qu'un ensemble de variables mais aussi le couronnement d'efforts internes laissaient pré- sager, pour l'année 1991, un redressement de notre compétitivité. Ce propos a parfois été accueilli par des sourires ou par des doutes. Mais nous pourrons constater ensemble en fin d'année que la France, malgré des difficultés et des inquié- tudes, malgré parfois la remise en cause des efforts dans lesquels nous sommes engagés depuis des années et qui, pourtant, portent leurs fruits, est en train de recueillir les résultats d'une politique sage, d'une politique appuyée sur la consolidation et l'assainissement de ses bases économiques. En raison de la situation particulière que connaissent nos amis allemands, sans doute, mais aussi grâce à une préparation de l'avenir qui a été plus soigneuse, plus attentive que chez beaucoup de nos partenaires de la Communauté ou d'ailleurs, nous sommes aujourd'hui dans une phase de redressement et les bases de notre développement futur ont rarement été meilleures. Par conséquent, la reprise, même modeste, que nous voyons se profiler, se traduira certainement, en 1992, par une amélioration des parts de la France sur le marché mondial et par des performances de croissance qui seront parmi les plus élevées des pays développés. Nous pouvons nous féliciter ensemble de ces résultats et avoir l'assurance que leur emploi sera socialement et économiquement le meilleur possible. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste.)
  4. le président. La parole est à M. Yves Dollo, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées.
  5. Yves Dollo, rapporteur pour avis. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le rapport sur le projet de loi de finances rectificative fournit chaque année au rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées l'occasion de dresser le bilan des interventions extérieures de nos forces armées. Il convient toutefois de rappeler que, pour l'essentiel, les crédits ouverts par le collectif sont destinés au financement d'actions à caractère prolongé, non budgétées en début d 'année. Il en va ainsi notamment du financement de la pré- sence française au Tchad - t 100 personnes -, de notre participation à la Force intérimaire des Nations Unies pour le Liban, la F.I.N.U.L. - 630 personnes - et des renforts affectés en Nouvelle-Calédonie et en Guyane : 1 300 personnes. Le projet de loi de finances rectificative pour 1991 comporte, au titre du ministère de la défense, des demandes d 'ouverture de crédits pour un montant de près de 1 88! millions de francs. Les crédits demandés par le ministère de la coopération et du développement au titre de la coopération militaire sont d'un montant plus modeste : 225 millions de francs. Il convient cependant, pour prendre l'exacte mesure de l'effort accompli en faveur des ministères de la défense, d'une part, et de la coopération et du développement, d'autre part, d'intégrer dans notre étude l'ensemble des mouvements financiers ayant affecté les crédits votés par le Parlement lors de la loi de finances initiale. Pour le ministère de la défense, ces crédits résultent du décret d'avance du 23 août 1991 et d'un arrêté d 'annulation du 21 novembre 1991 . Pour le ministère de la coopération et du développement, ils résultent des arrêtés d'annulation des 9 mars, 23 août et 2t novembre 1991. Les demandes d'ouverture de crédits inscrites, au titre du ministère de la défense, dans le projet de loi de finances rectificative pour 1991, s'élèvent donc à environ 1 881 millions de francs. Les annulations de crédits opérées sur les crédits militaires par l'arrêté du 21 novembre annexé au projet de loi s'élèvent à 1 913 millions de francs dont 821 millions de francs au titre III et 1 091 millions de francs au titre V. Il convient toutefois de souligner que le décret d'avance du 23 août a ouvert, comme l'a indiqué mon collègue Alain Richard, au titre du ministère de la défense, un crédit de l 500 millions de francs. Devant l'ampleur des besoins financiers occasionnés par le conflit du Golfe, il n'était pas envisageable d'attendre le vote du Parlement sur le projet de loi de finances rectificative pour abonder les crédits du ministère de la défense. Compte tenu de l'ensemble de ces mesures, le volume des crédits ou budget de la défense, au titre de l'année 1991, augmente de près de 1,5 milliard de francs après collectif et décret d'avance. Quelle est l'orioine des demandes d'ouverture de crédits ? II s'agit uniquement des opérations menées hors métropole et les différents surcoûts constatés sont estimés à partir de la différence entre le coût de l'unité déplacée et son coût en France métropolitaine. L'étude du bilan des interventions françaises au cours de l'année écoulée fait apparaître la grande diversité de cellesci : interventions dans le cadre de l'application de résolutions des Nations Unies, mise eu oeuvre du principe d'ingérence humanitaire, protection de nos ressortissants à l'étranger, protection sanitaire . Le surcoût total lié à ces opérations sera donc de l'ordre de 1 881 millions de francs. Le ministère de la défense a évalué ses besoins à près de 6 milliards de francs. Ils seront financés par les 1 881 millions de francs de ce collectif, le milliard et demi de francs du décret d'avance, le solde étant assuré par des reports du titre V. Ce financement par voie de report traduit clairement une décision politique de stabilisation des dépenses militaires sans qu' i l soit porté atteinte aux capacités opérationnelles des armées. Rappelons pour mémoire les opérations en cause, en premier lieu, la guerre du Golfe. L'opération Salamandre, qui consistait à assurer le transport logistique des premiers éléments français prépositionnés dans le Golfe, s'est déroulée du 13 août au 5 octobre et concernait le porte-avions Clemenceau et son escorte, le Colbert et le Var. L'opération Artimon a consisté à participer au contrôle de l'application des sanctions instituant un embargo maritime contre l'Irak, décidées par l'O .N.U. Les forces navales fran- çaises ont, entre le 26 août 1990 et le mois de juillet 1991, procédé à 8 530 reconnaissances ; 305 visites ont été effectuées depuis le déploiement du dispositif français et 9 déroutements ont été imposés. Cette opération se poursuit encore aujourd'hui. L'opération Daguet a été décidée à la suite de la violation de la résidence de l'ambassadeur de France au Koweït. L'ensemble des forces terrestres de la division Daguet a repré- senté plus de 9 000 hommes, celles de l'armée de l'air, atteignant 1 500 hommes. Les opérations de déminage au Koweït ont commencé après le 12 février 1991 . Le détachement français a neutralisé 530 tonnes de munitions, soit prés de 15 000 mines . Dans le cadre de cette opération, baptisée Merrein, plusieurs militaires français ont été victimes d'explosions. Grâce aux chasseurs de mines tripartites, la France, la Belgique et les PaysBas ont détruit la moitié des mines détectées. A la demande des Emirats arabes unis, la France a déclenché l'opération Busiris, se traduisant notamment par la mise en place dans les Emirats d'un escadron de reconnaissance et des moyens de défense aérienne

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A la demande du gouvernement légitime du Koweït, la remise en condition opérationnelle des appareils koweïtis réfugés en Arabie Saoudite a été entreprise par les armées et les industriels français. Enfin huit avions de défense aérienne ont été, dans le cadre de l'opération Méteil, mis en place au Qatar. Le surcoût imputable à l'ensemble de ces opérations dans le Golfe s'élève à 4,5 milliards de francs. Cette somme ne représente pas le coût réel du dispositif déployé dans la mesure où les frais de fonctionnement correspondants ont été pris partiellement en charge par les pays hôtes, notamment en ce qui concerne ceux liés à l'alimentation et à l'activité des troupes sur place, plus particulièrement les dépenses de carburant. Les versements financiers d'États étrangers à l'orcasion du conflit du Golfe se sont élevés quant à eux à 10,5 milliards de francs dont un milliard de dollars par le seul Koweit. On ne peut manquer de comparer cette somme aux crédits ouverts par le décret d'avance d'août dernier, c'est-à-dire 1,5 milliard de francs. D'aucuns ont indiqué qu'il eût été juridiquement possible que ces versements fussent, par voie de fonds de concours, directement affectés aux besoins des armées. Cela est vrai, mais il convient de souligner qu'une telle décision n'aimait pas pris en considération les consé- quences économiques et financières de ce conflit, qui peuvent justifier qu'il n'ait pas été porté atteinte, sur ce point précis, au principe de l'universalité budgétaire. La guerre du Golfe n'a pas été seulement génératrice de surcoûts militaires ; elle est également à l'origine de préjudices économiques et financiers difficiles à évaluer, mais réels.

  1. Arthur Dehaine . Elle permettra de dégager des excédents !
  2. Yves Dolto, rapporteur pour avis. C'est une justification du versement au budget général des contributions étrangères, le budget de la défense étant abondé autant que de b :soin. Si l'addition se monte aujourd'hui à 4,5 milliards pour la défense, elle ne représente que le coût direct . Certains co àts induits n'ont pas encore été estimés, par exemple l'usure accélérée des matériels dans des conditions d'utilisation difficiles . II serait donc abusif de parler de bonus ou d'excédent dû à la guerre du Golfe. M . Arthur Dehaine . Le mot est prononcé ! M . Yves Dolto, rapporteur pour avis. L'étalement de ses conséquences mettra à mal une telle interprétation. J'en viens aux autres opérations. Les operations liées au soulèvement des populations kurdes contre le régime de Bagdad sont évoquées parmi les consé- quences de le guerre du Golfe. Ce soulèvement kurde, les violentes réactions qu'il a entraînées de la part des armées irakiennes, la cruauté des combats qu'il a provoqués, notamment autour des villes de Kirkouk, Erbil . Mossoul et Zakho, a jeté sur les routes du nord irakien près de deux millions de personnes. Le 2 avril 1991, la France saisissait le conseil de sécurité des Nations Unies au nom du « devoir d'ingérence humanitaire ». Dés le 8 avril 1991, six jours après, le Conseil de sécurité des Nations Unies décidait la création d'une zone démilitarisée en Irak et protégée par les éléments de l'O .N.U. pour accueillir les réfugiés kurdes. L'opération Pro vide Comjort va, dès lors, pouvoir se déployer dans un premier temps dans cette zone démilitarisée du nord de l'Irak. Les militaires français y prendront toute leur part - c'est l'opération Libage - grâce notamment à la mise en place d'un hôpital militaire de campagne à Zakho. En septembre 1991, les 250 hommes du détachement terrestre français étaient rapatriés en France, alors que le détachement aérien, d'une centaine d'hommes, est appelé à demeurer quelques mois sur place. Ajoutons que la France a effectué en avril 1991 des livraisons de matériel humanitaire aux réfugiés kurdes en Iran. C'est l'opération Ramure. Les conflits de ii c^;tie de l'Afrique ont conduit à une opération d'évacuation des ressortissants étrangers de Sornalie dans le cadre de l'opération Bérénice. Plus graves encore furent les con.squences de la longue guerre civile éthiopienne . En effet, l'arrivée progressive du Front populaire de libération de l'Erythrée aux abords de la capitale éthiopienne a rendu nécessaire la protection des ressortissants français se trouvant à Addis-Abeba et la mise en œuvre de mesures pour aider les autorités djiboutiennes. Les opérations Totem et Godoria ont concerné dans ce secteur environ 1 200 hommes. A la suite d'émeutes graves au Zaïre et de combats armés opposant les forces loyalistes à des militaires insurgés, une compagnie de militaires français a été dépéchée le 24 septembre 1991 à Kinshasa afin d'assurer la sécurité des 4 000 ressortissants français se trouvant dans ce pays. Le positionnement des forces françaises au Tchad et en République centrafricaine a permis à plus de 1 070 soldats d'intervenir très rapidement. Ajoutons enfin qu'à la demande du gouvernement du Rwanda, la France a envoyé, au début du mois d'octobre 1990, 300 soldats à Kigali, afin d 'assurer la sécurité de nos ressortissants et la protection de notre ambassade. Le surcoût imputable à ce théâtre d'opérations est d'un faible montant, les soldats français ayant été eux aussi déplacés de République centrafricaine. Un nouveau théàtre extérieur apparaît dans ce collectif : l'Asie. Ainsi, près de 100 militaires français sont déjà sur place dans le cadre de la mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge. A terme, cette mission devra se fondre dans une seconde structure, dénommée Autorité provisoire des Nations Unies au CamlLodge, qui sera chargée par le Conseil de sécurité de préparer les élections libres prévues pour 1993. La France envisage d'envoyer jusqu'à 600 militaires. Ils seront chargés d'effectuer des opérations de recensement et de désarmement des belligérants. Pour mémoire, le ministère de la défense a envoyé une mission dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de choléra au Pérou. Voilà un rapide survol der opérations concernées par ce budget. Vous aurez noté le caractère humanitaire et préventif des engagements de la France. Que peut-on dire des ouvertures de crédit ? Elles se répartissent comme suit, par section, en crédits de paiement : 288 millions de francs, pour la section Air ; 1 381 millions de francs, pour la section Forces terrestres ; 56 millions de francs, pour la section Marine ; 155 millions de francs, pour la section Gendarmerie ; soit au total : 1 881 millions de francs en chiffres ronds. Les autorisations de programme ne concernent que 16 millions de francs pour la marine, laquelle n'est traditionnellement que peu concernée par les collectifs budgétaires dans la mesure où les frais occasionnés par les opérations extérieures sont, du moins partiellement, compensées par la diminution de ses activités d ' entraînement qui avaient été initialement programmées. Il est en effet dans la nature des activités de la marine d'intervenir sur des théâtres extérieurs. Les annulations de crédits s'élèvent à 1 913 millions de francs en crédits de paiement et 1 091 millions de francs, en autorisations de programme. Une part de ces annulations concerne les dépenses ordinaires. Ainsi 821 millions de francs sont annulés au chapitre 31-94 de la section commune . Il s'agit de provisions pour mesures générales intéressant le personnel L'absence d'utilisation de ces crédits résulte tant des évolutions spécifiques concernant notamment l'effectif des personnels militaires ou la pyramide des âges de ces personnels, que l'application aux personnels militaires des mesures géné- rales intéressant le personnel de la fonction publique. Les annulations portant sur le titre V s'élèvent, pour leur part, à 1091,150 millions de francs tant en crédits de paiement qu'en autorisations de programme. La section. Gendarmerie n 'est pas concernée par ces annulations. Les crédits de la section commune subissent de fortes amputations qui se répartissent de la manière suivante : pour l 'atome stratégique et pré-stratégique les crédits de paiement diminuent de 350 millions de francs et les autorisations de programme de 360 millions de francs. Ces annulations traduisent les décisions prises pendant l'année sur le S 45, et le programme Hadès. Il en va de même pour les engins stratégiques et pré- stratégiques. Les crédits de paiement diminuent de 100 millions de francs, les autorisations de programme de 640 millions de francs, en raison de l'abandon du programme S 45

Question au gouvernement 9ème législature : 07/09/1990 question 33551

Question N° : 33551

 de  M.   de Broissia Louis ( Rassemblement pour la République - Côte-d'Or )

QE

Ministère interrogé : 

commerce extérieur

Ministère attributaire : 

industrie et commerce extérieur

 

Question publiée au JO le :  17/09/1990  page :  4298

 

Réponse publiée au JO le :  07/09/1992  page :  4110

   

Rubrique : 

Commerce exterieur

Tête d'analyse : 

Politique et reglementation

Analyse : 

Crise du golfe Persique. consequences

Texte de la QUESTION :

M Louis de Broissa demande a M le ministre du commerce exterieur de bien vouloir lui indiquer si un premier bilan des consequences du conflit du golfe sur le commerce exterieur francais a pu etre etabli, en particulier sur la situation de la Coface de Cote-d'Or.

Texte de la REPONSE :

Reponse. - L'impact de la crise du Golfe sur le commerce exterieur a ete contraste. Deux marches, l'Irak et le Koweit, se sont fermes aux entreprises francaises a compter du 2 aout 1990. Pour ce qui est du premier, l'embargo sur les relations commerciales a ete assoupli par la resolution 687 (1991) du conseil de securite sur certains produits : produits alimentaires, produits pharmaceutiques et materiel medical, produits de premiere necessite. Le second est a nouveau ouvert depuis la liberation de l'emirat au debut du mois de mars 1991 mais dans des conditions radicalement modifiees par la crise. Ces deux marches avaient absorbe en 1989 pour 4,6 milliards de francs d'exportations civiles francaises. En 1990, les ventes francaises vers l'Irak etaient en hausse, sur les sept premiers mois de l'annee ou elles atteignaient 3 milliards de francs. Sur le Koweit, elles s'elevaient a 700 millions de francs sur la meme periode. Si l'on prolonge ses resultats pour les mois ou l'embargo a ete effectif sur l'Irak et le Koweit, on evalue une perte « mecanique » due a la guerre du Golfe d'environ 700 millions de francs sur le Koweit (periode aout 1990-mars 1991 qui continue toujours a courir) et 3,2 milliards de francs sur l'Irak (periode aout 1990-mars 1991 qui contine toujours a courir). Au total, l'effet direct de cette crise sur les exportations approcherait les 4 milliards de francs. Ces pertes de marche ont ete compensees, dans un premier temps, par le developpement de nos ventes sur la peninsule arabique. Les exportations francaises dans cette region ont ete stimulees pendant la periode de la crise et l'immediat apres-crise. L'afflux de refugies, la presence des troupes des forces coalisees, l'effort d'equipement de ces pays dans les domaines connexes au secteur militaire, l'accroissement des ressources financieres du a un nouveau partage de la production petroliere au sein de l'Opep ont entraine un developpement des ventes francaises vers les pays du conseil de cooperation du Golfe, en dehors du Koweit. Les entreprises ont ete affectees differemment suivant leur domaine d'activites : les secteurs des biens d'equipements et celui des biens agroalimentaires ont progresse : en revanche les ventes de produits de luxe ont eu tendance a regresser. Au total, les ventes francaises vers ces pays ont augmente de 1 milliard de francs en 1990 et de 3 milliards de francs sur les huit premiers mois de 1991 par rapport a celles constatees une annee auparavant. Le developpement de nos ventes sur la peninsule arabique a donc sensiblement annule l'impact de la perte des marches irakien et koweitien. A moyen terme, l'impact definitif de la crise dependra d'une eventuelle modification en profondeur de la situation concurrentielle entre les grands pays industrialises dans la region. Dans l'immediat apres-crise, comme il l'a ete constate par la France, les pays ayant participe directement a l'action des forces coalisees ont beneficie de retombees commerciales positives. Cela est vrai en premier lieu pour les Etats-Unis. La duree de cet impact positif reste toutefois difficile a apprecier. En ce qui concerne les consequences plus specifiques de la crise sur les entreprises, ont ete affectees en premier lieu les societes specialisees dans le commerce avec l'Irak, qui n'ont pu se reconvertir sur d'autres marches. Cela a pu etre le cas de petites ou moyennes entreprises qui travaillaient en Irak sans assurance a l'exportation, la Coface etant fermee sur ce pays depuis plusieurs annees. En ce qui concerne l'impact de la crise du Golfe sur les comptes de la Coface, le sinistre irakien a entraine une charge nette d'indemnisation, correspondant a des contrats anciens, de pres de 4 000 millions de francs en 1991, les indemnites a verser en 1992 devant etre comprises entre 1 000 et 1 200 millions de francs. Cette charge s'est situee en retrait par rapport aux estimations effectuees debut 1991, les sinistres de fabrication, correspondant a du materiel non livre, ayant genere des couts inferieurs aux premieres previsions. La Coface de la Cote-d'Or ne disposant pas d'une comptabilite separee, le cout, pour cette delegation, de la crise du Golfe ne peut etre identifie en tant que tel, et ce d'autant moins que son champ d'intervention couvre uniquement les polices d'assurance-credit court terme, qui n'etaient plus delivrees sur ce pays depuis 1987.


Question au gouvernement n° 53601 du 06/04/1992 : troupes engagées de la Golfe . primes

 

9ème législature

Question N° : 53601

 de  M.   Godfrain Jacques ( Rassemblement pour la République - Aveyron )

QE

Ministère interrogé : 

défense

Ministère attributaire : 

défense

 

Question publiée au JO le :  03/02/1992  page :  465

 

Réponse publiée au JO le :  06/04/1992  page :  1600

   

Rubrique : 

Armee

Tête d'analyse : 

Personnel/

Analyse : 

Troupes engagees dans les operations du golfe Persique. primes

Texte de la QUESTION :

M Jacques Godfrain demande a M le ministre de la defense de lui preciser a partir de quelle date et sur quels territoires les primes de risques ont ete accordees aux troupes francaises ayant participe a la guerre du Golfe.

Texte de la REPONSE :

Reponse. - Tous les militaires envoyes dans le cadre des operations Salamandre, Artimon, Busiris et Daguet ont beneficie, du jour de leur entree dans la zone d'operations, du regime de solde dit des « renforts temporaires ». Ce regime de solde se caracterise par l'octroi d'une remuneration principale, comportant la solde de base de metropole a laquelle s'ajoute une indemnite de residence a l'etranger, fortement majoree par rapport a celle qui est servie en metropole, eventuellement completee par des avantages familiaux a l'etranger, comprenant le supplement familial de solde et les majorations familiales. Le regime de remuneration a l'etranger comprend egalement, eventuellement un certain nombre d'indemnites, parmi lesquelles l'indemnite pour charges militaires au taux celibataire, les indemnites pour services aeriens (solde a l'air), les majorations de solde pour embarquement (solde a la mer), l'indemnite de sujetions speciales de police, ainsi que l'indemnite speciale de risques aeronautiques. Par ailleurs, les personnels ayant effectivement participe aux travaux de deminage ou de depiegeage lors des operations du Golfe ont egalement percu l'indemnite mensuelle de depiegeage, du 1er janvier 1991 jusqu'a la fin des operations. A partir des mois d'avril et mai 1991, il a ete procede au rattachement de l'ensemble des forces operant dans la region du Golfe au regime d'indemnite de residence applicable en Arabie saoudite, jusqu'au retrait total des troupes de cette region.


La chance que vous avez !

 

Cette nuit, dans la grande ourse…

Si vous levez les yeux au-dessus de l’horizon, vous recevrez quelques photons de la galaxie GN-z11 !

Ci-dessous, ce que mon petit « Clic-clac-Kodak » peut encore vous fournir. 

Voilà comment elle était il y a 13,4 milliards d'années, 400 millions d'années seulement après le Big-Bang : 

C’est la plus ancienne et la plus lointaine de notre univers !

Bon d’accord, il faut deviner, parce que ça n’a rien d’évident et mon appareil visait mon écran d’ordinateur…

Âgée de 13,4 milliards d'années et située en arrière-plan de la constellation de la Grande Ourse, on la découvre donc, sur le cliché de Hubble, telle qu'elle était seulement 400 millions d'années après le Big-Bang.

Elle pulvérise ainsi le précédent record établi avec la galaxie EGSY8p7, vieille de 13,2 milliards d'années-lumière.

Un bond en arrière de 200 millions d'années qui nous ramène dans la petite enfance de l'Univers, relativement peu de temps après que les toutes premières étoiles se soient formées, autour de 200 à 300 millions d'années après le Big-Bang dont l’âge estimé est de l’ordre de 13,6 à 13,7 milliards d’années.

Avant rien n’existait et de toute façon, nous ne pourrions pas « voir » pour atteindre l’horizon ultime de la création et je vais vous dire pour quelle raison logique.

On rappelle à l’occasion que pour dater les objets du cosmos, telle que cette galaxie, les scientifiques se basent sur les caractéristiques de la lumière que nous recevons d'eux. Le mouvement d'une source lumineuse qui s'éloigne d'un observateur provoque une augmentation de la longueur d'onde de la lumière perçue, se traduisant par un décalage vers le rouge. Un « Redshift » d'autant plus fort que la source lumineuse se déplace rapidement.

Un phénomène de proportionnalité qui est une constante dite de Hubble (H0) qui, après observation calcule qu'une galaxie située à 1 mégaparsec (environ 3,26 millions d'années-lumière) de l'observateur s'éloigne du fait de l'expansion de l'univers, et donc hors effet d'un mouvement propre de l'objet, négligeable à très grande distance à une vitesse de 70 km/s.

Une galaxie située à 10 Mpc s'éloigne donc à une vitesse de 700 km/s, etc.

En conséquence de quoi une galaxie qui serait située à plus de 4.000 Mpc (14 milliards d'années-lumière) s'éloignerait de nous à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière, ce qui n’est pas possible pour être une vitesse indépassable maintes fois vérifiée.

Vous pigez mieux le souci de l’âge de l’univers et de notre « horizon », là ? 

Aussi, dans un univers en perpétuelle expansion comme le nôtre, les objets les plus lointains sont aussi ceux qui s'éloignent le plus vite. Ainsi, plus un objet céleste observé nous envoie une lumière rougeâtre, plus celui-ci est vieux.

Dans le cas qui nous intéresse, la galaxie EGSY8p7 affichait un « Redshift » de 8,68, contre 11,1 pour GN-z11.

Quant aux spécificités de la nouvelle trouvaille, hormis sa distance et son âge, on en sait à ce stade évidemment assez peu. Les chercheurs, qui ont publié leurs résultats mardi dernier dans the Astrophysical Journal, estiment qu'elle est environ 25 fois plus petite que notre galaxie et que sa masse est de l'ordre d'un milliard de Soleil contre plus de 200 milliards pour notre Voie lactée.

Pour autant, les chercheurs se disent extrêmement surpris de trouver une galaxie contenant déjà autant d'étoiles à une époque si reculée.

Elle en produirait vingt fois plus que notre galaxie aujourd'hui.

« C'est étonnant qu'une galaxie si massive ait pu exister seulement de 200 à 300 millions d'années après que les premières étoiles ont commencé à se former », estime l'un des coauteurs de l'étude.

« C’est incroyable qu’une galaxie si massive existait 200 à 300 millions d’années seulement après la formation des premières étoiles. Cela nécessite une croissance rapide, la production d’étoiles à un rythme soutenu, pour former une galaxie équivalent à des milliards de masses solaire », précise-t-il.

Pour les chercheurs, des galaxies aussi brillantes ne devraient pas exister à cette époque. Et pourtant… 

L'entrée en service du télescope « James-Webb », prévue en 2018, permettra sans doute, en remontant encore plus loin et avec plus de précision, dans le temps, d'élucider cette énigme.

Car plus on regarde « loin », plus on regarde « vieux ».

Une photo fabuleuse et je ne sais pas si vous vous rendez compte.

Notre galaxie, que l’on peut voir sous la forme d’un vaste nuage diffus d’étoiles les nuits claires qui traverse l’horizon de biais, la voie lactée, n’existe que depuis 13,21 milliards d’années.

Par comparaison, la Terre n’a que 4,543 milliards d’années et l’humanité, bien moins que ça.

Autrement dit, la lumière de GN-z11 a été émise, 200 millions d’années après la singularité primitive, à un moment où notre propre galaxie n’existait même pas encore, pour s’être formée que quelques deux cents de millions d’années plus tard.

Une quasi-contemporaine en somme.

Mais située à un autre bout de l’univers, parce que séparée de de 13,4 milliards d’années-lumière de distance…

Comment la physique explique cet immense paradoxe ?

On était où, à cette époque-là ?

Eh bien à peu près au même endroit – par rapport aux sources lumineuses les plus éloignées.

C’est la théorie de l’inflation cosmologique.

Une phase d'expansion très violente qui aurait permis à l’univers de grossir d'un facteur considérable d’au moins 1026 et probablement immensément plus (de l'ordre de 101.000.000), voire plus encore dans certains modèles.

Un modèle probable qui offre à la fois une solution au problème de l'horizon ainsi qu'au problème de la platitude.

Le problème de l’horizon tient justement dans le paradoxe apparent qui se posait : Comment rendre compatible l'observation du fond diffus cosmologique qui indique qu'à très grande échelle l'univers est homogène et isotrope avec la contrainte issue de la relativité indiquant que certaines régions de l'univers sont si éloignées qu'il semblerait qu'elles n'aient jamais pu échanger d'information depuis le Big-Bang ?

Quant au problème de la platitude, il s’agit de la difficulté pour les théories d'expliquer que l'espace paraisse plat, c'est-à-dire que sa courbure ne soit pas détectable.

En fait, il s’agit de notre impossibilité de faire cohabiter le temps de Planck et l'âge de l'univers.

Le temps ou « ère de Planck », désigne la période de l'histoire de l'Univers au cours de laquelle les quatre interactions fondamentales (électromagnétisme, interaction faible, interaction forte et gravitation) étaient unifiées, c'est-à-dire qu'elles s'appliquaient en même temps, ce qui empêche de la décrire à l'aide de la relativité générale ou de la physique quantique, puisque ces théories sont incomplètes et ne sont valables que quand la gravitation et les effets quantiques peuvent être étudiés séparément…

Un « truc » de fou qui est apparu tout de suite après le Big-bang, la singularité originelle.

La durée de l'ère de Planck est estimée de l'ordre de 10-43 seconde.

Sa durée exacte est, dans ce cadre, déterminée par le contenu matériel exact de l'Univers à ce moment-là.

Une valeur donnée qu'à titre indicatif. L'ère de Planck pourrait donc désigner la période d'Univers qui s'étendrait jusqu'à 10-43 seconde à compter de l'hypothétique instant zéro.

Cette phase d'expansion se serait produite à l'issue de l'ère de Planck ou relativement peu après (de l'ordre de 10-35 seconde) l'ère de Planck.

À l'issue de l'inflation, l'univers était encore extrêmement dense et chaud.

On pense que sa masse volumique devait être de l'ordre de 1086, voire 1094 kilogrammes par mètre cube et que l’eau pure (pas celle d’I-Cube qui flotte même poumons rétrécis « pèse » 103 kilogrammes/m3), et sa température est estimé entre 1026, voire 1028 kelvin.

On rappelle que le fond diffus de l’univers est actuellement de 2,7 kelvin.

Et que personnellement je « chauffe », tout comme vous, autour de 310,15° K.

Soit 2,7° kelvin au-dessus du zéro absolu, barrière indépassable, ou plus rien n’a d’énergie même résiduelle.

Bref, si l’enfer est chaud, ce doit être ça.

À moins que ce soit l’essence divine elle-même.

Ce qui n’empêche pas bibi de poser la question suivante : Et maintenant, puisque GN-z11 s’éloigne de nous a une vitesse quasi-luminique compte tenu de sa distance et de son « Redshift », où se réfugie-t-elle ?

Réponse dans 13,4 milliards d’années, à moins que la constante de Hubble nous l’efface purement et simplement de notre champ de vision d’ici quelques 200 à 300 millions d’années : Qui vivra verra à ce moment-là !

C’est vous dire si je suis impatient, là, optimiste que je reste…

Bonne fin de week-end à toutes et à tous !

I3

 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/la-chance-que-vous-avez.html

 


Du Tchad à l’Irak : les interventions extérieures de l’armée française depuis 1981

 

La France est intervenue militairement à près de quarante reprises sur le sol africain dans les cinquante dernières années et une vingtaine de fois entre 1981 et 1995 sous les deux septennats de François Mitterrand. Certaines de ces opérations n’ont duré que quelques jours, d’autres ont donné lieu à des déploiements beaucoup plus longs (opérations Manta et Epervier au Tchad, par exemple).

Souvent contestées par les oppositions politiques sur place ou en France, ces interventions sont justifiées par les pouvoirs publics au nom de la protection des populations civiles et de l’application d’accords bilatéraux de défense ou de coopération militaire. La plupart de ces accords ont été signés peu après les indépendances des années 1960, mais d’autres l’ont été ultérieurement (accord de coopération militaire technique avec le Mali et la Guinée en 1985, la Mauritanie en 1986). Après l’opération Turquoise au Zaïre et au Rwanda en 1994, la France privilégie plutôt des actions de soutien aux forces africaines (notamment dans le cadre du programme de Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix –RECAMP- mis en place à partir de 1997) ou la participation à des déploiements multinationaux.

Cette chronologie propose de balayer les 30 dernières années d’interventions militaires françaises à l’étranger. Depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la République en mai 2012, la France s’est retirée d’Afghanistan (décembre 2012). Elle a par ailleurs lancé des interventions au Mali, en janvier 2013, en République centrafricaine, en décembre 2013, et en Irak en septembre 2014.

Mai 1982 
Voyage en Afrique (Niger, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mauritanie) de François Mitterrand, président de la République, au cours duquel il réaffirme son attachement au dialogue Nord-Sud ainsi que la volonté de la France de tenir ses engagements pour assurer la sécurité de ses "amis" tout en répétant que "la France n’est pas le gendarme de l’Afrique".

Août 1983 
Début de l’opération militaire française "Manta" au Tchad. 4000 soldats français viennent en appui au régime du président tchadien Hissène Habré qui fait face aux forces d’opposition duGouvernement d’union nationale du Tchad (GUNT) de Goukouni Oueddei soutenu par la Libye.

17 novembre 1983 
Raid de l’aviation française sur un camp d’entraînement de milices chiites pro-iraniennes, situé au sud-est de Baalbeck (Liban), suite à l’attentat de Beyrouth contre le contingent français de la Force multinationale au Liban (58 morts) du 23 octobre 1983.

23 novembre 1983 
Le Conseil des ministres approuve le collectif budgétaire de fin d’année en faveur des armées : 1646 millions de francs dont 1100 millions de francs de crédits pour le financement des opérations militaires au Tchad et au Liban.

9 Août 1984 
A l’occasion du premier anniversaire de l’opération "Manta" au Tchad, Charles Hernu, ministre de la défense, déclare sur Radio-France Internationale, que "les Français ne quitteront pas le Tchad tant qu’il y aura un soldat libyen au sud de la bande d’Aozou" (zone frontalière du territoire tchadien occupée par la Libye depuis douze ans).

17 septembre 1984 
Accord franco-libyen pour l’évacuation du Tchad par les deux armées à partir du 25 septembre 1984. Le même jour, M. Cheysson, ministre des affaires étrangères, indique que l’accord de coopération militaire franco-tchadien reste en vigueur si la Libye ne tient pas ses engagements.

Février 1986 
Suite à la reprise des combats au nord du Tchad entre les forces du président tchadien, Hissène Habré et celles du GUNT de Goukouni Oueddei, appuyées par la Libye, mise en place à N’Djamena, par la France, d’un système aérien dissuasif dans le cadre de l’opération « Epervier ». Bombardement par les avions français de la piste d’atterrissage de Ouadi Doum au Nord du Tchad. M. Habré déclare à la presse que cette action entre "dans le cadre d’une demande d’aide militaire adressée par le Tchad à la France", et précise que l’aéroport de Ouadi Doum était une "place forte libyenne".

Septembre 1986 
Envoi par la France de 200 parachutistes au Togo à la demande du gouvernement togolais et en vertu de l’accord de défense franco-togolais du 10 juillet 1963, suite à une tentative de coup d’Etat contre le général Eyadema, chef de l’Etat togolais.

Février-mars 1987 
Renforcement et redéploiement du dispositif militaire français "Epervier" au Tchad pour parer aux pressions croissantes des forces libyennes opérant au nord du pays. Les effectifs passent de 1400 à 2200 hommes.

5 décembre 1989 
Opération militaire française "Oside" aux Comores après l’assassinat du président Ahmed Abdallah et la prise de contrôle du pays par les mercenaires de Bob Denard.

Mai 1990 
Après l’adoption par le Parlement gabonais du multipartisme et la mort d’un responsable du parti gabonais du progrès (PGP) s’opposant au régime d’Omar Bongo, président de la République gabonaise, manifestations à Libreville et Port-Gentil du 22 au 24. La France envoie des troupes à Libreville afin de protéger et rapatrier les ressortissants français.

1990 - 1993 
Début octobre, envoi, au Rwanda, à la demande du président rwandais Juvénal Habyarimana, de 300 militaires français basés à Bangui (Centrafrique), "ainsi que des armements légers et des munitions, dans le cadre d’une opération préventive" pour assurer la sécurité des 650 ressortissants français au Rwanda. Le ministère français de la défense déclare qu’il n’y a pas d’engagement français au Rwanda, les militaires français ayant pour but la protection des ressortissants français et de l’ambassade de France. La mission Noroit des soldats français au Rwanda perdure jusqu’en 1993.

20 juin 1990 
Lors du 16ème sommet franco-africain, à La Baule, François Mitterrand énonce la nouvelle doctrine démocratique : il "appartient aux Africains de fixer le rythme de leur évolution. Désormais la France liera ses efforts de contribution à tous les efforts faits pour aller vers plus de liberté."

Août 1990 
Après l’invasion du Koweït par l’armée irakienne le 2 août, la France participe à la coalition internationale pour l’évacuation du Koweït par l’Irak ("Opération Daguet").

Décembre 1990 
Après la fuite au Cameroun d’Hissène Habré, président du Tchad depuis 1982 et l’entrée dans la capitale du Mouvement patriotique du salut (MPS), Jean-Pierre Chevènement, ministre français de la défense annonce un renforcement du dispositif militaire "Epervier" et Jacques Pelletier, ministre de la coopération et du développement, indique que la France soutiendra les efforts de démocratisation d’Idriss Déby, nouvellement nommé chef de l’Etat par le MPS.

16 janvier 1991 
Session extraordinaire du Parlement sur la crise du Golfe. Lecture d’un message de François Mitterrand qui affirme que "le recours à la force est désormais légitime". A l’Assemblée nationale, Michel Rocard, Premier ministre affirme que "le combat de la France est un combat pour le droit, seul garant de la paix" et que la France se placera sous commandement militaire américain unique mais "pour un temps et des missions déterminées". L’offensive "Tempête du désert" débute le 23 février.

25 mars 1991 
Début du retour des forces terrestres françaises de l’opération Daguet présentes dans le Golfe persique.

11 avril 1991 
Pierre Joxe, ministre de la défense, annonce devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale que le coût pour la France de la guerre du Golfe s’élève à 6,5 milliards de francs mais "que le seul montant des contributions internationales dépasse largement les 6 milliards de francs".

Septembre 1991 
En raison des troubles commencés à Kinshasa (Zaïre) durant lesquels des militaires pillent des entrepôts et des magasins pour protester contre le retard dans le paiement de leur solde, la France et la Belgique envoient des parachutistes pour assurer la protection de leurs ressortissants ainsi que des autres ressortissants étrangers, notamment américains, en accord avec les pays concernés. Le 28, fin des opérations d’évacuations et départ des militaires français.

Novembre 1991 
La France accepte, à la demande du gouvernement djiboutien, "de positionner des militaires français" à la frontière entre l’Ethiopie et Djibouti. La demande de Djibouti s’appuie sur des accords de défense entre les deux pays qui prévoient l’intervention de l’armée française en cas d’agression extérieure.

2-7 janvier 1992 
Le 2, suite à des combats entre l’armée tchadienne et des partisans de l’ancien président Hissène Habré, la France consolide le dispositif militaire « Epervier » en envoyant un renfort de 450 hommes. Le 7, retour en France d’une partie du contingent.

25 février 1992 
Envoi de 250 militaires français à Djibouti en "mission de paix" en raison des troubles qui s’y déroulent depuis novembre 1991.

27 février 1992 
Annonce par la France de l’envoi d’une compagnie de parachutistes à N’Djamena (Tchad) afin de renforcer les forces françaises qui y sont stationnées en permanence.

6-10 juin 1992 
Du 6 au 8, première séance à Paris des négociations préparatoires entre le gouvernement rwandais et l’opposition regroupée au sein du Front patriotique rwandais pour préparer le terrain à une solution négociée à la guerre civile. Le 10, annonce du récent envoi au Rwanda d’une compagnie de 150 militaires français pour "prévenir toute menace contre la communauté étrangère".

Juin 1992 
Voyage de François Mitterrand à Sarajevo (Bosnie) et décision du Conseil de Sécurité de l’ONU d’étendre le mandat de la Force de protection des Nations unies (FORPRONU) à la Bosnie.

Juillet 1992 
Le premier bataillon de militaires français atterrit à Sarajevo. A partir de cette date, les Français assurent une présence constante et de premier ordre en Bosnie.

5 décembre 1992 
Début de l’Opération "Oryx" en Somalie puis participation française (2 100 hommes) à l’intervention américaine "Restore Hope" de stabilisation du pays (jusqu’en 1994).

9 -20 février 1993 
Annonce de l’envoi au Rwanda d’une seconde compagnie de militaires français s’ajoutant à celle déjà stationnée dans le pays depuis octobre 1990. Les autorités françaises précisent que cette force supplémentaire n’a d’autre objectif que d’assurer la sécurité des ressortissants français en une période de troubles. Le 15, démenti officiel par le ministère des affaires étrangères des déclarations faites le 14 par un représentant de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) affirmant que les troupes françaises présentes au Rwanda se seraient "battues aux côtés de l’armée rwandaise" contre les rebelles du Front patriotique rwandais. Le 20, annonce par le ministère des affaires étrangères de l’envoi au Rwanda de deux compagnies militaires supplémentaires pour "assurer la sécurité des ressortissants français et des autres étrangers".

1993 
Opération "Bajoyer" au Zaïre. Evacuation des ressortissants français. Kinshasa connaît des émeutes initiées par les militaires. L’ambassadeur de France Philippe Bernard et l’un de ses collaborateurs zaïrois sont tués.

3 décembre 1993 
Annonce par le ministère des affaires étrangères de la décision de la France de retirer d’ici le 15 décembre son contingent militaire du Rwanda (300 hommes), suite au déploiement dans ce pays, après 3 ans de guerre civile, d’une force des Nations unies.

Avril 1994 
L’assassinat des présidents rwandais et burundais, le 6 avril 1994, avec la destruction de leur avion au-dessus de Kigali, est suivi d’une vague de massacres à Kigali (Rwanda). Le 8, la France ferme son ambassade et décide d’évacuer 1 500 ressortissants, essentiellement occidentaux avec l’opération Amaryllis. Fin de l’opération le 14 avril.

22 juin 1994 
Début de l’Opération « Turquoise » au Rwanda, dans le cadre de la résolution 929 du 22 juin de l’ONU, pour protéger les civils avec l’objectif annoncé d’arrêter les massacres et protéger la population.

30 septembre 1994 
Fin de l’opération "Turquoise" avec le départ des derniers soldats français de la base de Goma (Zaïre).

4-6 octobre 1995 
Le 4, en application de l’accord de défense franco-comorien, intervention de l’armée française pour mettre fin au coup d’Etat militaire aux Comores, dirigé par le mercenaire français Bob Denard. Le 5, reddition des putschistes et transfert vers La Réunion de M. Saïd Mohamed Djohar, président des Comores. Le 6, début de l’évacuation de l’île par les troupes françaises.

1996 
Début de l’Opération "Aramis" au Cameroun, soutien de l’armée camerounaise en lutte contre le Nigeria pour le contrôle de la presqu’île pétrolière de Bakassi.

avril-mai 1996 
Des mutineries de soldats centrafricains réclamant le paiement de leur solde se succèdent. En application de l’accord de défense franco-centrafricain, l’armée française se déploient à Bangui afin d’assurer la sécurité des ressortissants français et étrangers au cours des opérations Almandin 1 et Almandin2.

Juin 1997 
Opération "Pélican" au Congo Brazzaville pour évacuer les ressortissants étrangers durant la guerre civile.

Octobre 1997 
Nouvelle intervention, baptisée Opération "Antilope" au Congo Brazzaville pour permettre des évacuations de ressortissants étrangers durant la guerre civile.

5 décembre 1997 
Accord entre le Centrafrique et la France sur le départ des forces françaises pour la mi-avril 1998.

24 mars 1998 
A Ouagadougou (Burkina-Faso), lors d’une réunion préparatoire au sommet franco-africain prévu en novembre à Paris, Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères, et Charles Josselin, ministre délégué à la coopération, annoncent que le dispositif militaire français en Afrique devrait passer de 8000 à environ 6000 hommes en l’an 2000, tout en maintenant sa "mission stabilisatrice utile" et en s’appuyant davantage sur les organisations régionales africaines.

Août-septembre 1998 
Opération "Malachite" d’évacuation des ressortissants français de Kinshasa.

12 Juin 1999 
Déploiement de la KFOR (force OTAN) au Kosovo comprenant des militaires français.

1999 
Mission Khor Anga à Djibouti : protection aérienne devant l’extension de la guerre entre l’Ethiopie et l’Erythrée.

Octobre-décembre 2001 
A la suite des attentats du 11 septembre 2001, la France intervient en Afghanistan en participant à deux opérations internationales : la force internationale d’assistance et de sécurité sous commandement de l’Otan et l’opération "Liberté immuable" sous commandement américain.

Septembre 2002 
Début de l’opération militaire française « Licorne » en Côte d’Ivoire. Suite à une rébellion qui menace le pouvoir du président Laurent Gbagbo. Intervention précédant les accords de Marcoussis (France) entre les forces politiques ivoiriennes, en janvier 2003.

15-17 mars 2003 
Intervention militaire française suite à un coup d’Etat en Centrafrique. Le 15, en Centrafrique, coup d’Etat du général François Bozizé, qui renverse le président Ange-Félix Patassé, en visite à l’étranger, et s’autoproclame chef de l’Etat. Le même jour, condamnation de la France. Le 16, la France évacue des ressortissants français et étrangers. Le 17, déploiement de 300 soldats français sur l’aéroport de Bangui, pour permettre la poursuite de l’évacuation des ressortissants français et étrangers.

2004 
Destruction des aéronefs de l’armée ivoirienne après le bombardement de Bouaké dans lequel 9 soldats de la force « Licorne » vont trouver la mort et 35 autres sont blessés. Evacuation des ressortissants français. Les soldats tirent sur la foule lors de manifestations anti-françaises.

2006 
Soutien à l’armée tchadienne face aux rebelles (dispositif "Épervier"). L’aviation française effectue un tir de semonce devant une colonne rebelle à 250 km de N’Djamena.

2008 
Protection de l’aéroport de N’Djamena et évacuation des ressortissants français au Tchad. Echange de tirs entre l’armée française et les rebelles près de l’aéroport. 
Soutien logistique français à l’armée djiboutienne à la frontière érythréenne.

23 juillet 2008 
Promulgation de la loi constitutionnelle de modernisation des institutions de la Vème République : la réforme a complète l’article 35 de la Constitution en instituant une procédure d’information et de contrôle du Parlement sur les opérations extérieures.

8 décembre 2008 
Début de l’opération européenne "Atalante" comprenant des militaires français contre la piraterie au large des côtes de Somalie.

17-22 mars 2011 
Le 17, à l’initiative de la France et de la Grande-Bretagne, adoption par le Conseil de sécurité de l’Onu de la résolution 1973, autorisant les Etats-membres à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des civils en Libye : la résolution prévoit une zone d’exclusion aérienne mais exclut toute force étrangère d’occupation. Le 22, déclaration du gouvernement suivie d’un débat à l’Assemblée nationale et au Sénat sur l’intervention des forces armées en Libye (Opération « Harmattan »).

4-11 avril 2011 
Le 4, intervention des forces françaises (Licorne) à Abidjan (Côte d’Ivoire) en appui des forces de l’ONU (ONUCI) qui bombardent les positions du Président sortant Laurent Gbagbo. Celui-ci, qui considère comme invalide l’élection de son concurrent Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010 par l’ONU, est accusé d’utiliser des armes lourdes contre des populations civiles. Interrogation sur le rôle des forces françaises lors de l’arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril.

31 octobre 2011 
Fin de l’Opération "Harmattan" en Libye.

2012 
En 2012 le coût des opération extérieures (OPEX) de la France s’est chiffré à 870 millions d’euros, contre 1, 2 milliard en 2011. Le projet de loi de finances pour 2013 prévoyait une dépense de 630 millions (avant l’intervention au Mali).

Décembre 2012 
Les dernières troupes combattantes françaises quittent l’Afghanistan.

11 janvier 2013 
Début de l’opération "Serval" au Mali pour contrer l’avancée des forces djihadistes qui occupent le Nord du pays et assurer la sécurité des quelque 5000 ressortissants français présents dans le pays.

22 avril 2013 
Le Parlement vote la prolongation de l’opération Serval.

5 décembre 2013 
L’armée française lance l’opération Sangaris en République centrafricaine. La France renforce son dispositif militaire dans le pays "afin d’éviter une catastrophe humanitaire".

25 février 2014 
Le Parlement vote la prolongation de l’opération Sangaris.

1er août 2014 
Lancement de l’opération Barkhane, conduite par les armées françaises. Elle se caractérise par une logique de fusion et de partage des moyens qui, jusqu’alors étaient dévolus à des opérations distinctes (l’opération Serval au Mali, déclenchée en 2013 et l’opération Epervier au Tchad, déclenchée en 1986) avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso.

Septembre 2014 
Lors de sa 4ème conférence de presse, le 18 septembre, le président de la République annonce l’appui aérien de la France aux autorités irakiennes pour "porter des coups à l’organisation terroriste", Daech. Le 19, premières frappes aériennes françaises en Irak. Le 24, débat sans vote au Parlement sur l’intervention française en Irak.

 

Source : Direction de l’administration l’égale et administrative

http://www.vie-publique.fr/chronologie/chronos-thematiques/du-tchad-au-mali-interventions-armee-francaise-depuis-1981.html

 

Remarque :

11 avril 1991 
Pierre Joxe, ministre de la défense, annonce devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale que le coût pour la France de la guerre du Golfe s’élève à 6,5 milliards de francs mais "que le seul montant des contributions internationales dépasse largement les 6 milliards de francs".

 


État du pays

 

 

La « Gauloisie-fière et libre » n’est plus que 6ème puissance économique mondiale…

 

Dépassée par les britanniques : 2.134 milliards d’euros de PIB… seulement.

Notez que ce chiffre est provisoire, « Lyne-sait » tout (pour Institut national de la statistique et des études économiques) continue à faire ses additions et soustractions.

D’ailleurs, elle diverge d’avec le compteur de « Pôle-en-ploie » quant au nombre de chômeurs…

Elle, elle compte 2.855 millions de chômeurs au sens du BIT, pour une population « laborieuse » de 25,519 millions de personne représentant 23,617 méga-ETP (million d’équivalent temps-plein).

Ce qui est magnifique : Comptez bien, svp. 2.134.000.000.000 € / 23.617.000 personnes et vous avez 90.358 €/an par personne ETP !

Soit, si l’on considère une année de 47 semaines de 35 heures de boulot (hors donc les ponts et autres), ça ferait 54,93 €/heure !

Un record mondial, figurez-vous…

Comme quoi on peut faire dire n’importe quoi aux chiffres !

Ceci dit, tel n’est pas mon propos du moment, car ce dernier chiffre est faux quand on sait (ce sont des statistiques de banquier) que 51 % de la population active gauloise a des revenus inférieurs ou égaux au SMIC/net, et la plupart du temps sont à découvert bancaire.

Et que 25,519 millions rapportés au 66,6 millions de citoyens décomptés au 1er janvier dernier, on est à peine à 38,3 % de bosseurs (fonctionnaires compris) qui supportent tous les autres.

Ça ne fait plus beaucoup de « nantis » : À peine 18 % qui parviennent à faire leurs fins de mois…

Tous ruinés et ils ne se vantent pas : Ils défilaient hier.

En fait, les 2.134 milliards de PIB vont nous servir d’étalon pour mesurer autre chose.

Notre déficit des comptes publics devrait tourner autour de 74,4 milliards en 2015 si la loi de finances est respectée à la lettre : On attendra la loi rectificative de finances fin mars 2016 qui soldera l’année passée pour constater, marri-déçu, qu’il tournera plus vraisemblablement autour de 84,9 Md€, hors les reports. C'est qu'on nous fait croire aussi que l'argent rentre comme jamais avec les contrôles fiscaux : Sont-ils payés pour autant, ou les boîtes déposent-elles leur bilan entre-temps ?

Mais en admettant que ce chiffre soit tenu au centime près, cela en rajoutera autant au niveau d’endettement atteint le 31 décembre 2014 et effectivement notifié aux autorités européennes de l’époque : Soit 2.037,8 Md€ + 74,4 Md€ = 2.112,2 Md€, ou 98,98 % du PIB en 2015…

Encore un effort pour atteindre les 100 % ?

Fastoche : 2.037,8 Md€ + 84,9 Md€ présumés = 2.122,7 Md€, soit 99,47 %, et il en manque à peine…

Un chiffre qu’on vous dissimulera jusqu’à ce que vous soyez abrutis de soleil sur les plages estivales, « pensée unique » et « presse-aux-ordres » obligent.

Au passage vous noterez que ces niveaux d’endettement pouvaient se décomposer de la façon suivante : État, 72,6 % du total ; Odac (organismes divers de l’administration centrale) : 1,1 % ; administrations locales : 8,7 % et administrations de sécurité sociale : 10,0 %, le solde de 7,7 % n’est pas documenté chez « Lyne-Sait » tout de vous !

Oui, mais les dépenses publiques (et assimilées hors les entreprises publiques, pasconsolidées comptées dans les critères de Maastricht), SVP ?

Eh bien c’est un chiffre que vous ne trouverez pas avant quelques mois et en plusieurs morceaux, en principe avant cet été, là encore.

Tout le monde avance des hypothèses, des variations en pourcentage, jamais aucun montant brut : Ils ne savent pas faire et on leur mâche le boulot de la règle de trois, avec ses arrondis flatteurs.

Mais on peut en avoir une idée approximative en le reconstruisant : Avec les 56,5 % du PIB de 2014 qui semble être « consensuel », on arriverait à la bagatelle de 1.205,7 Md€.

D’autres comptent différemment (à partir des budgets votés et d’autres relevés ou publiés) :

État : 397 milliards de dépenses ;

Communes : 132,5 milliards d’euros ;

Départements : 28,7 milliards d’euros ;

Régions : 72,13 milliards ;

Vieillesse-survie : 314,5 milliards d’euros (+ 2,3 %) ;

Maladie : 197 milliards d’euros (+ 2,8 %) ;

Famille-maternité : 53 milliards d’euros (+ 1,3 %) ;

Emploi : 41,9 milliards d’euros (+ 2,4 %) ;

Invalidité : 38,4 milliards d’euros (+ 4 %) ;

Logement : 18 milliards d’euros (+ 2 %) ;

Pauvreté-exclusion sociale : 17,7 milliards d’euros (+ 5,3 %) ;

Accidents du travail : 12,4 milliards d’euros (+ 1,7 %).

Vous faites comme vous le voulez, mais ça fait un total plus précis de 1.323,23 Md€.

Des montants cohérents avec ce qu’on avait pu calculer en 2008 de notre côté.

Soit finalement 62 % du PIB…

Les pourcentages de variation que j’ai pu vous collecter et repris entre parenthèses sont des variations… annuelles !

Le tout pour une croissance du PIB d’à peine plus d’au moins 1 %, dont partie venant de l'inflation des dépenses obligées des ménages…

Une croissance que nous n’avons pas, qui est financée finalement, et selon la comptabilité nationale, par les 74 Md€ officiels de déficit (74/2.134 = 3,46 %… d’où l’effet de levier keynésien … définitivement « négatif » à comparer au 1 % ci-dessus).

Et encore, heureux qu’on se finance en « taux négatif » (de l’ordre de – 0,024 %)

Car vous le savez, la dépense publique, c’est du PIB en barre, comme le reste.

Or, de toute façon, la différence d’avec la première approche, soit 928,3 Md€, c’est la seule « vraie » création de valeur ajoutée des laborieux au labeur dans leurs « boutiques ».

(Je n’aime décidément pas vraiment le mot « boîte » : Ça fait beaucoup trop « cage à esclaves-salariés »)

Et là, ça change tout ! On en revient à 23,89 €/heure de nos ETP, ce qui est nettement plus cohérent avec ce qui avait été mesuré il y a quelques années (où, de mémoire, on comparait les performances allemandes et gauloises s’affichant autour de 27/29 €/heure : Là, on aurait régressé, ce qui correspond bien au « ressenti » général d’environ 10 % sur quelques années du présent quinquennat et aux augmentations d'impôts et taxation).

Avez-vous une idée du Chiffre d’affaires, on ne parle même plus de la valeur ajoutée, généré par les entreprises du Caca40 ?

1.278,973 Md€, mais eux gagnent de l’argent : C’est toute la différence entre une puissance publique aux mains d’énârques et de « politiques » incompétents qui ne comprennent jamais rien hors de leurs « dogmes-partisans » administrés sous intraveineuse et ne vivent que de dénis en dénis inlassablement répétés, coincés du kul dans leur bulle, et des entreprises qui turbinent entre les mains de vrais professionnels, leurs fondateurs et patrons servis par d’autres « corpsards » et de valeureux « prolos ».

Car ce sont eux, pour partie au moins, qui payent tout le reste, par salariés interposés.

Quand ceux-là ne seront plus là, il ne restera que des « petits-patrons » assis dans le TPE/PME de proximité, pour alimenter encore et encore de sang-frais la machine à détruire du pognon.

Conclusion logique : Bien avant que le dernier euro de richesse privée aura été avalé, le système s’effondrera. Que cela vous plaise ou non, c’est une certitude.

Que vous soyez coco, gôchiste, « soce » ou de « droâte », du centre-mou de la « démocratouille », que vous soyez croyants ou athée généreux ou non, génial ou kon, ça ne change strictement rien à la situation.

Le système va mourir sous son propre poids, sa propre complexité et son coût tellement prohibitif que nous n’avons déjà plus les moyens de le réformer utilement.

Comme dit l’autre, la messe est dite.

Ou au casino de son altesse sérénissime : « Les jeux sont faits ; rien ne va plus ! ».

Tautologie qui signifie très justement que les mises sont arrêtées, la roulette touche le plateau, les sorts sont scellés.

J’espère que vous entr’apercevez l’ampleur du problème et si vous pensez que tout va bien se passer, si vous imaginez un seul instant que cela va continuer comme avant, si vous espérez que votre vie ne va pas changer qu’on trouvera bien « une solution », eh bien je ne peux plus rien pour vous : Je ne suis pas psy !

Vous pouvez aussi dire « après moi, le déluge ».

Moi, je peux le dire car je suis définitivement sur le déclin physiologique, trop honteux de laisser une pareille situation à « ma nichée » sans avoir pu rien faire d’autre que de le dire, le répéter, le démontrer, le dénoncer et proposer des solutions.

C’était tellement logique…

Sauf que là, je redoute que ce soit désormais trop tard.

Vous devez comprendre que le déluge ne sera pas après vous !

Nous allons le prendre de plein-fouet (moi, je m’en contre-cogne le coquillard : J’ai mon voilier pour mieux flotter) et ce ne sera pas une partie de plaisir pour la plupart.

Tout ce que je peux faire, ce que nous devons faire, c’est de préparer des solutions qui ne tiennent ni aux « dogmes » qui nous ont conduit là par aveuglement, ni aux « démagogies » des grands « Y’a-ka-faux-kons » qui vous promènent depuis des lustres et qu’il faudrait pendre haut et court.

C’était mon constat d'impuissance…


Parce qu’il y a d’autres publications marrantes de « Lyne-sait » tout dont il faut que je vous cause pour vous réjouir.
Projection en 2060 ! Tout d'abord, la « Gauloisie-métropolitaine » comptera 73,6 millions d'habitants au 1er janvier 2060. L'âge moyen de la population résidante passerait à 45 ans en 2060, contre 41,2 ans en 2016, si les tendances démographiques observées jusqu'ici se maintiennent.

Et on pourrait compter pas moins de 200.000 centenaires en 2060 : Je n’en serai pas, même si mathématiquement ç’aurait pu le faire.

Au cours de l'année 2015, la population a en effet augmenté de 247.000 personnes, soit une hausse de 0,4 %, essentiellement porté par le solde naturel du renouvellement des générations (+ 200.000).

En 2060, les ados du moment auront des parents qui ne sont pas encore nés…

Côté population active, le nombre d'actifs serait de 31,2 millions en 2060. Du fait de la croissance de la population âgée, il n'y aurait plus que 1,5 actif pour 1 inactif de plus de 60 ans en 2060 alors qu'ils sont 2,5 actifs pour 1 inactif de plus de 60 ans en 2016. Il n'y a donc pas de temps à perdre pour allonger l'âge de la retraite !

Ah bon, ça ne vous fait pas rêver d’un âge meilleur ?

Tant pis.

L'Institut Montaigne a d’ailleurs publié une note dans laquelle il préconise d'allonger non seulement la durée de cotisation mais aussi l'âge de départ à la retraite. La viabilité financière du système en dépendrait. « En portant l'âge de la retraite à 63 ans et la durée de cotisation à 43 ans au cours des dix prochaines années, la situation financière des différents régimes sera rééquilibrée à l'horizon 2025 », assure-t-il.

Notez que pour le Conseil d'orientation des retraites (COR), indique que si on continue à ce rythme, la dette cumulée des seuls régimes-retraites pourrait représenter 25 % du PIB dès 2040. « En 2015, les dépenses de retraite représentent à elles seules 13,6 % du PIB (…), soit bien plus que la moyenne de l'Union Européenne qui se situe autour de 10 % », déjà bien plus élevée que la moyenne de l'OCDE qui se situe autour de 8 %.

Pour ce think-tank, il convient d'augmenter l'âge de la retraite. L'effort est aussi demandé à ceux qui ont commencé à acquérir des droits tôt sans pénaliser les jeunes ayant fait des études longues.

Comme quoi, on vous prépare déjà à la prochaine réforme, là.

Également dans le collimateur – il y a d’autres thèmes que je vous passe – la prise en compte de la pénibilité, qui peut permettre un départ anticipé à la retraite : « Un piège politique » auquel « il faudrait avoir le courage de renoncer purement et simplement », au profit du développement de la prévention.

Je demande à voir, car il se trouve que justement, la loi « Elle-Konnerie » saluée par tous va tailler dans la médecine du travail : On ne sera plus obligé de rencontrer un médecin du travail tous les deux ans pour garder un « certificat d’aptitude »…

Une infirmière fera le boulot…

Tant pis pour la prévention, me direz-vous ou autant se tirer une balle dans le pied en cas de « burn-out » !

Notez que par ailleurs, la science avance aussi et nous propose des solutions de sauvetage de vos régimes de retraite : On nous a dégoté une arme redoutable ! L’impact du changement climatique sur la production agricole se traduirait probablement par une diminution moyenne de 4 % de la consommation de fruits et légumes.

Une modification qui, même minime, entraînerait une surmortalité, selon les chercheurs.

C’est « The Lancet », qui publie cette étude qui est parvenue à estimer le nombre de décès qui pourrait en résulter en 2050 dans 155 pays. Selon elle, en 2050, 500.000 morts/an supplémentaires seraient imputables aux conséquences du réchauffement climatique.

Ça se traduit en effet par des phénomènes météorologiques extrêmes comme des pluies torrentielles ou des sécheresses, aux impacts dévastateurs sur les productions agricoles.

Si aucune mesure n'est prise pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le changement climatique pourrait réduire d'« environ un tiers » l'amélioration prévue de la quantité de nourriture disponible d'ici à 2050, indiquent les chercheurs.

Soit, au niveau individuel, une diminution moyenne de 3,2 % de la quantité de nourriture disponible, de 4 % de la consommation de fruits et légumes et de 0,7 % de celle de viande rouge par rapport à 2010.

« Ces changements pourraient être responsables d'environ 529.000 morts supplémentaires en 2050 », estiment-ils : Ce n’est pas grand-chose, mais ça peut aider à conforter les « grands-équilibres » des régimes sociaux, en pense-je cyniquement.

Après tout, on n’arrête pas le progrès, n’est-ce pas.

Par malchance, les pays les plus touchés seraient ceux aux revenus faibles et moyens, essentiellement dans la région du Pacifique ouest (264.000 morts) et d'Asie du Sud-Est (164.000). Près des trois quarts des décès surviendraient en Chine (248.000) et en Inde (136.000).

Je ne sais pas compter pour avoir été un élève assidu et exclusif de l’ékole-pue-blique, mais à mon sens, ça fait plus que 529.000 décès.

« La consommation réduite de fruits et légumes pourrait faire deux fois plus de morts que la sous-alimentation », estiment les chercheurs. Et là, les impacts les plus importants de la baisse de consommation de fruits et légumes « se feront probablement sentir dans les pays à haut revenu ». Conclusion : Limiter les émissions de gaz à effet de serre pourrait diminuer le nombre de morts de 29 % à 71 % selon les scénarios.

Et inversement… Magnifique, non ?

Rassurés ?

Moi, pour l’heure j’en rigole, mollement à cause de ma côte manquante, d’autant que c’est demain les histoires d’en rire : On va y tirer le portrait de nos « femmes ».

Un régal pas méchant.

Et je vous laisse avec cet état des lieux pour passer une douce journée et une nuit pas du tout perturbée.

Simplement déçu de devoir être doublé par les 65,1 millions de britanniques sur la 5èmemarche du podium des « grandes puissances » : Ces kons-là, ils sont moins nombreux, sont gouvernés par un « anti-soces » réac’, comptent encore en Livre et roule à l’envers sur leur chaussée, et ils ont le culot de passer devant leur voisin qui se comptent à plus de 66,6 millions !

Décidément la honte au « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois »…

 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/etat-du-pays.html

 


Je m’inquiète…

 

… et on va encore prétendre que je suis pessimiste !

 

Ce n’est pas vraiment du pessimisme, ce sont des réalités qui frappent aux portes de l’Europe, donc de mon pays (celui que j’aime tant…).

La Turquie, qui frappe elle-même et de temps à autres à la porte de l’UE, membre actif de l’OTAN tout comme son voisin Grec, a interdit à l'hélicoptère de la ministre allemande de la Défense, autre membre actif de l’OTAN et de l’UE, d'atterrir à Mytilène sur l'île de Lesbos, a rapporté la chaîne grecque Skai.

Et seul le site Sputniknews a rapporté l’information.

Chez vous, en « Gauloisie-de-la-presse-libre », rien, nada, ensemble vide…

Ce qui en dit long sur la « liberté de la presse » gauloise.

Ursula Gertrud von der Leyen, après un atterrissage à Mytilène sur l'île de Lesbos, prévu pour ce dimanche 6 mars, devait atteindre en hélicoptère le bateau allemand « Bonn » qui participe à la mission de l'Otan en mer Égée pour la réduction de l'afflux des migrants.

Or, la Turquie considère comme « inadmissible que l'aviation militaire atterrisse sur l'île car Lesbos est une zone démilitarisée », a affirmé Ankara.

Attends, là, une minute : Depuis quand Lesbos n’est plus sous souveraineté grecque, au juste ?

Et ce n’est pas son premier coup d’essai : Début février, le gouvernement turc a interdit au jet d'affaires « d'Alex-Tsitsi-passe », premier ministre grec encore en exercice, qui se déplaçait jusqu’en Iran, de survoler le territoire de la Turquie. Il a dû se poser sur l'île de Rhodes pour un ravitaillement.

Suite à cette interdiction de l’avion civil non-armé, Athènes avait été contraint de changer l'itinéraire du vol qui est arrivé en Iran en passant par l'Égypte et l'Arabie saoudite.

Par ailleurs, les médias grecs accusent Ankara d'entraver l'accord sur le déploiement des forces de l'Otan en mer d'Égée. La Turquie ne permet pas le déploiement des forces de l'Otan, dont elle est membre, dans ses eaux territoriales en dépit de l'accord conclu, a rapporté l'agence grecque Proto Thema. 

Globalement, la Turquie déverse « ses » réfugiés syriens – pas les kurdes qu’elle bombarde depuis peu – sur Lesbos et les îles environnantes, ou directement en territoire grec via Istanbul…

Un territoire devenu dépotoir-poubelle, chassant le touriste, rendant la vie des locaux infernale : Ils n’ont pas « la jungle de Calais », mais ils caguent dans les rues qu’ils empuantent, faute d’équipement !

Une « annexion » de fait, où les réfugiés, musulmans pour la plupart, sont désormais largement plus nombreux que les îliens, orthodoxes, ce qui permet même au Pape « François 1er » de parler « d’invasion arabe »…

Et naturellement, les frontières du Kosovo et de la Macédoine, et encore bien d’autres plus loin sur le chemin de Londres ou de Munich, sont fermées…

La Grèce, c’est loin et ce sont les mauvais élèves de l’Euroland : Ils n’ont qu’à se démerder, n’est-ce pas et en passer par les diktats de la Troïka qui en rajoute au boxon turc…

Regardez donc l’Irlande qui a fait l’effort, ses « bons chiffres », le Portugal qui se redresse, l’Espagne qui surnagent…

Vous n’avez pas manqué de noter que le Portugal a voté et en devient ingouvernable ;

Vous n’avez pas manqué de souligner qu’en Espagne également ils ont voté et sont incapables de former un gouvernement ;

Et vous n’avez pas non plus manqué qu’en Irlande, ils sont passés également devant les urnes, démontant pièce par pièce les « sortants » contraints et forcés d’avoir obéit aux mêmes diktats de l’UE : Que des échecs démocratiques !

Mais c’est un autre sujet que nous aborderons une autre fois…

Là, je m’inquiète pour l’Europe, incapable de s’entendre sur le sort des réfugiés, quitte à fermer une frontière sans prévenir ses voisins, justement en Belgique qui nous a fait la démonstration impériale qu’un pays pouvait se passer de gouvernement durant des mois et des mois il n’y a pas si longtemps que ça…

Sacré symbole de l’impuissance avérée des urnes, n’est-ce pas ?

Et dire que c’est le fondement de nos démocraties représentatives et électives !

De quoi en trembler pour l’avenir…

C’est que le sort de la Syrie martyre, après le destin ahurissant du Liban il y a quelques décennies de ça, déchiré par ses factions armées par des étrangers et le supplice des réfugiés palestiniens traités comme de la « chair à canon », rien n’a pas empêché 250.000 morts syriens et plus d’un million de réfugiés, en Turquie, mais aussi en Jordanie.

C’est le résultat de « plusieurs guerres » en une seule.

En intervenant militairement dans le conflit en septembre 2015, il est clair que « Vlad-Poux-tine » a changé la donne. Ses objectifs étaient clairs : Sauver le régime syrien à l’agonie ; garder, via la Syrie, un pied au Moyen-Orient et sur la rive est de la Méditerranée où Moscou dispose de facilités navales ; replacer la Russie sur la scène internationale après le conflit ukrainien.

Et la priorité russe a été de remettre sur pied l'armée syrienne, puis de lui permettre de reconquérir les régions tombées aux mains de l'opposition non djihadiste, partiellement armée par les Européens et les Américains, en y déversant des tapis de bombes, façon US au Vietnam, il y a quelques décennies de ça.

Depuis, l’armée syrienne ratisse au nord d'Alep, en direction de la frontière turque, pour couper les lignes d'approvisionnement. Elle vient également de lancer une offensive au sud, vers Deraa, pour reprendre la région frontalière de la Jordanie, très inquiète de voir arriver des milliers de nouveaux réfugiés.

C’est une guerre russe, qui marque l'échec des Occidentaux, impuissants et tétanisés. Ces derniers exigent toujours le départ de « Bla-bla-Char-el-As-Sale » dit le « chimiste » qui se fera, éventuellement, à son heure et à celle de « Poux-tine » et au mieux à l’occasion des prochaines élections prévues fin avril, mais ils constatent que l'opposition armée qu'ils soutiennent – trop peu, probablement – est sur le point de perdre la partie. 

La Syrie permet ainsi aux russes de prendre leur revanche sur l'Ukraine et la Libye. Ils n’ont jamais pardonné à « Bling-bling » et ses alliés de l'Otan de les avoir trompés en dépassant le mandat de l'ONU pour éliminer « Kad-à-fi ».

Mais pas seulement.

Parce que la Turquie poursuit deux objectifs : Chasser le dictateur syrien et mener, sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, une guerre sans merci aux Kurdes turcs du PKK. Et lorsqu'Ankara annonce que ses avions vont bombarder Daech, ils frappent, en priorité, les sites du PKK.

D’autant que le 13 février dernier, et pour la première fois, la Turquie est intervenue directement sur le sol syrien. L'artillerie turque a bombardé, au nord de la Syrie, les Kurdes syriens du PYD, un parti qui ne serait qu'un faux nez syrien du PKK, selon eux.

La Turquie refuse farouchement que les milices du PYD s'installent au nord de la Syrie, le long de la frontière turque. Cette région pourrait servir de base arrière aux combattants du PKK, estime Ankara, question de sécurité nationale en disent-ils.

Ce qui reste incroyable c’est qu’en bombardant le PYD, les Turcs se mettent en porte-à-faux avec leur allié américain qui les arme et les finance dans leur lutte contre Daech.

Autrement dit, la Turquie profite de la situation pour mener « sa » propre guerre en Syrie dont nous sommes solidaires à travers l'OTAN. Et pousse pour une intervention au sol à laquelle elle se dit prête à participer, aux côtés de l'Arabie saoudite, entre autres.

Justement, la rivalité traditionnelle entre les deux grands de la région, Arabie saoudite et Iran, a naturellement trouvé à se développer sur le terrain syrien. Téhéran est un des alliés de la première heure du régime syrien, les deux pays sont liés par un accord de défense datant des années 1990. Une Syrie dirigée par une minorité alaouite (secte non sunnite et plus ou moins proche du chiisme) permet à l'Iran de bénéficier d'une tête de pont en bordure de la Méditerranée. Un moyen aussi de garder des liens étroits avec le Hezbollah libanais, que Téhéran arme et finance.

En face, Riyad veut une Syrie dirigée par la majorité sunnite.

Depuis la guerre, les Saoudiens ont aidé financièrement et militairement l'opposition, y compris des groupes djihadistes.

Ces derniers mois, l'Arabie saoudite, qui craint Daech et son idéologie salafiste extrémiste, a mis sur pied une coalition islamique contre le terrorisme, tout en participant à la coalition internationale. Elle regroupe une trentaine de pays musulmans, du Maroc à la Malaisie.

Et tout aussi curieusement, des avions saoudiens sont arrivés sur la base turque d'Incirlick. « Des experts vont se réunir prochainement pour mettre au point les détails, les effectifs et le rôle de chaque État de la coalition », a déclaré le général saoudien Ahmed Assir : La guerre est en marche.

Une situation qui alarme Téhéran : « Nous ne permettrons pas que la situation en Syrie évolue conformément à la volonté des pays rebelles. Nous prendrons les décisions nécessaires le moment venu », déclarait le 15 février, dans une interview télévisée à la chaîne Al-Alam, le général Massoud Jazayeri, adjoint du chef d'état-major de l'armée iranienne, alors que les armées du pays participent à la coalition internationale.

Plus diplomate, le ministre des Affaires étrangères tendait, lui, la main à l'Arabie Saoudite pour que les deux pays « travaillent ensemble contre l'EI » et que cela permette de «surmonter (leurs) tensions ».

La situation pourrait encore rester « cohérente » et « gérable » si vraiment tous les acteurs se fédéralisaient dans la lutte contre l’EI. Mais c’est bien plus complexe que ça : La Turquie et la Russie entretiennent des relations exécrables depuis qu'Ankara a abattu, en novembre dernier, un avion russe à la frontière syro-turque.

Un bras de fer sans issue se déroule entre deux personnages autoritaires, peu enclins aux concessions.

Leurs objectifs politiques sont aux antipodes sur la Syrie et le sort de son président.

Le 13 février, Moscou a dépêché un navire lance-missiles en Méditerranée, en passant par la mer Égée déjà sillonnée par les navires de l’OTAN, après avoir organisé de grandes manœuvres en mer Noire, dans la Caspienne et au sud de la fédération de Russie.

Et puis la Chine y déploie depuis quelques semaines ses propres navires militaires…

Pour les observateurs, Moscou montre ses muscles à la Turquie, qui ne semble guère s'en soucier et continue de bombarder les Kurdes du PYD, non seulement soutenus par les États-Unis, mais aussi par la Russie qui vient d'accueillir, à Moscou, un bureau du mouvement kurde…

Dans ces conditions, force est de constater que l’optimisme n'est guère de rigueur et le flot de réfugiés ne faiblit pas au détriment de l’UE…

De toute façon, même si les armes se taisent, rien n’est résolu pour autant.

En admettant même qu’un cessez-le-feu tienne dans la durée, alors que ni Daech ni Al-Nostra ne sont partis au dernier accord, le compromis à trouver relève de la quadrature du cercle : Il faudrait organiser le pays en cantons de sorte que toutes ses communautés puissent se sentir en sécurité à l’abri d’une large autonomie et que tous les courants politiques de l’insurrection puissent rester maîtres des positions qu’ils se sont assurés.

Une carte, de l’avis de tous, très difficile à établir.

De plus, il faudrait aussi définir les pouvoirs de l’État central et décider de qui l’incarnera, l’actuel président ou un autre issu d’une autre communauté.

Mais qui, qui soit agréé à la fois pas l’Iran et de l’Arabie saoudite, des chefs de file des camps chiite et sunnite, qui ne voudront ni l’un ni l’autre renoncer à contrôler la Syrie sans être évincé ?

Pour les Saoudiens comme pour les Iraniens, l’enjeu est si fondamental qu’il faudra soit que les cantons pèsent beaucoup plus que l’État central et puissent s’aligner sur l’une des deux puissances régionales soit que le futur président syrien rassure aussi bien Riyad que Téhéran.

D’autant qu’au Yémen, l’Arabie saoudite et l’Iran se combattent par chiites et sunnites yéménites interposés dans une guerre dont la cruauté est au moins égale à celle du conflit syrien.

Les monarchies pétrolières et l’Iran sont également aux prises à Bahreïn, petit État du Golfe dont la famille régnante est sunnite alors que la population est très majoritairement chiite.

En Irak, on se rappelle que l’intervention américaine a mis aux commandes une majorité chiite, et depuis, l’affrontement est permanent entre les deux religions de l’islam que soutiennent pleinement leurs parrains respectifs, parfois au détriment des chrétiens de la zone, une fois de plus, qui meurent dans le silence international.

Au Liban, les tensions s’avivent de jour en jour entre les protégés sunnites et chrétiens de l’Arabie saoudite et le Hezbollah, la puissante organisation politico-militaire chiite créée, armée et financée par l’Iran.

Et c’est sans compter sur le sort des urnes : L’Iran a voté pour renouveler à la fois le « Majlis », le Parlement, et « l’Assemblée des experts », l’instance cléricale à laquelle il reviendra, le jour venu, d’élire le successeur du Guide suprême, l’homme le plus puissant de la République islamique.

Réformateurs et modérés ont décidé de faire front, contre les conservateurs, derrière le très pragmatique président de la République sortant.

Et ça a fonctionné : Le chef de l’État pourra libéraliser le régime de l’intérieur et rechercher une détente avec l’Arabie saoudite en Syrie, au Yémen et au Liban.

Pour compliquer le tout, aux USA, les urnes vont parler dans huit mois : Rien ne dit qu’il y aura « continuité » diplomatique sur le sujet de la Syrie en particulier et au Proche-Orient et Moyen-Orient en général.

L’effondrement des cours du pétrole vide par ailleurs et à grande vitesse les caisses des États, jusqu’en Algérie, en passant par la Libye, les Kurdes, l’Irak, Daech, l’Iran, les monarchies pétrolières, le Mexique et même la Russie.

Le premier à faire faillite, c’est le Venezuela qui en est à brader son or.

Comble d’ironie, celui-ci, avant d'être vendu, n’étant pas reconnu comme satisfaisant aux critères mondiaux, doit être envoyé en Suisse pour y être refondu et « purifié »…

La stabilité de tous ces pays a longtemps reposé sur la capacité de ses gouvernants à acheter la paix sociale : Ils et elle vacillent jusque dans le Maghreb, déjà amplement fragilisé, si proche de l’Europe et de la « Gauloisie-pétocharde » en particulier.

D’autant que celle-ci n’est quasiment plus gouvernée : Vous allez pouvoir vous en rendre compte dès cet après-midi.

« Bling-bling » en a été jusqu’à prétendre la semaine dernière que le « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » devait se démettre très vite.

Voilà qui me fait bien rire (malgré ma côte manquante) : Le chômage régresserait au sens du BIT et de « Lyne-sait » tout.

Il a ce qu’il lui faut pour envisager de se représenter, sans même de « primaires-soces ».

C’est vous dire, que sans vouloir devenir pessimiste, il n’y a pas lieu d’être vraiment optimiste, finalement…

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/je-minquiete.html

 


Question au gouvernement de Nicolas DHUICQ

14ème législature

 
Question N° 93653
de M. Nicolas Dhuicq (Les Républicains - Aube )
 
Question écrite
 
Ministère interrogé > Finances et comptes publics
Ministère attributaire > Défense

Rubrique > politique extérieure

Tête d'analyse > Iraq

Analyse > guerre du Golfe. financement. informations.

Question publiée au JO le : 01/03/2016 page : 1735
Réponse publiée au JO le : 19/04/2016 page : 3399
Date de changement d'attribution: 08/03/2016

Texte de la question

M. Nicolas Dhuicq attire l'attention de M. le ministre des finances et des comptes publics sur l'attribution à la France d'indemnités de la guerre du Golfe de 1991 qui auraient été versées par le Koweït et d'autres pays du Golfe et qui auraient représenté plusieurs milliards de dollars. Il souhaiterait savoir si cette somme a bien été versée à la France et le cas échéant, l'utilisation qui en été faite.

Texte de la réponse

Le ministère de la défense ne dispose d'aucun élément ni d'aucune information permettant d'établir que la France aurait perçu des sommes, versées par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre attribuées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991.
 

 

Commentaire :

Cela tourne à la farce !...

Alors, je me fais un plaisir de mettre un commentaire déjà en ligne pour répondre au ministre :

 

Le ministre de la Défense devrait demander à ses hauts fonctionnaires d’effectuer un peu plus de recherches car nous savons maintenant qu’après moult tractations secrètes, le Président François Mitterrand a été informé par l'émir du Koweït de sa décision de contribuer à hauteur d’un milliard de dollars à l'effort militaire français pour libérer son pays.

 Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères explique : « Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité ».

 

L’information a été commentée par le quotidien « Le Monde », daté du 27 février 1991 en ces termes : « POUR aider la France à financer sa participation à la guerre, le Koweït va lui verser 1 milliard de dollars (environ 5 milliards de francs). L'émir du Koweït l'a fait savoir directement, lundi 25 février, au président de la République ».

Une bonne nouvelle pour les finances de l'État : M. Michel Charasse, ministre délégué au budget, n'a pas manqué de s'en féliciter immédiatement. Un don toujours bon à prendre, mais les Français aimeraient sans doute aussi participer plus activement à la prochaine reconstruction du pays.

Appréciant le "geste" de l'émir, M. Charasse ajoutait : "C'est une grosse contribution, mais qui n'a rien d'exceptionnel." Effectivement, la guerre du Golfe a ceci d'original qu'elle réunit, au sein des forces alliées, deux types de pays : ceux qui ont de l'argent mais des armées maigrichonnes (le Koweït, l'Arabie saoudite, mais aussi l'Allemagne et le Japon) et ceux qui ont de puissantes forces militaires mais pas beaucoup de moyens financiers (les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France). Tels des mercenaires, ces derniers travaillent... » etc…

 

L’info est aussi disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères :

  Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

Ainsi, il ne fait aucun doute qu’UN milliard $ a été viré à la France à cette époque, mais on ne trouve aucune trace de ce virement ni au ministère des Finances (voir la réponse à l’UNSOR sur mon site Alerte éthique), ni au ministère de la Défense comme ont pu le constater les sept députés qui ont écrit au ministre !…

 

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires étrangères au moment des faits, (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements successifs actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 

Dernière tournée de « Kameulfs »

 

J’ai dû en louper !

 

Et je vous prie de m’en excuser. En principe, il y en a 5 ou 6 par an et là, ça fait plusieurs mois que je n’en ai pas vu passer.

Je vous explique (pour tous les nombreux nouveaux sur ce blog) : Notre planète n’est pas la seule à devoir supporter une espèce intelligente dans notre vaste univers, pensez donc !

Il y en aurait plusieurs dizaines de millions et, de ce qu’on peut en savoir, l’ensemble s’organise en une vaste fédération harmonieuse où chacun vit sur son « bout de caillou » dérivant dans le cosmos.

« La fédération », me semble-t-il, organise des « échanges », marchandises, technologies, personnages, à travers un réseau de « chemins » balisés par des « tunnels d’Idrss ». Des sortes de « plis » de l’espace-temps artificiels qui traversent sans aucun risque, je ne sais comment, d’immenses espaces.

Ce qui facilite les choses, d’autant que ce que j’ai pu en comprendre, les voyages d’une étoile à une autre, relativement proches ou en toute cas dans une même galaxie, ne peuvent se réaliser qu’en maîtrisant « la flèche du temps », ce qui demande une « technologie-avancée ».

Là encore, ne me demandez pas comment, en revanche je sais pourquoi : Même en se déplaçant à une vitesse proche de la lumière, le plus vite possible quoi, entre le moment du départ d’un endroit et le moment d’arrivée à proximité de l’étoile visée, il s’est passé le double du temps que met la lumière à faire le chemin.

En bref, la « cible » s’est déplacée et vous passez à côté !

Or, si vous remontez la flèche du temps, plus vous avancez vers votre cible, plus votre trajectoire sur une « visée » devient correcte : Facile donc !

Ceci dit, la civilisation « Idrss » a disparu dans la nuit des temps, mais sa technologie des tunnels du même nom persiste et s’auto-entretient, ce qui permet, des milliards d’années plus tard de faire fonctionner les échanges à moindre coût (et dépense d’énergie).

Bon, nous les humains de la planète Terre, perdue autour d’une étoile dénommée « Soleil » elle-même perdue en bordure de sa galaxie, elle-même paumée dans un amas local qui tourne autour de son superamas dans le silence du vide, dans un quelconque coin de l’univers, bénéficient des services de la fédération et sommes visités par diverses autres civilisations aliènes.

Nous sommes considérés comme « dangereux » et hors les Kameulfs qui résideraient à proximité (éloignée toutefois, il est vrai) qui y reviennent souvent, nous ne sommes approchés que par des missions « scientifiques » (peut-être pour mieux comprendre comment on en est arrivé là), voire touristique (hors la pêche au thon-rouge dont plusieurs « civilisations » raffolent : Mais c’est réglementé, voire interdit !)

Dangereux, mais réputés « intelligents » puisque nous serions capables de rire, en commençant par nous-mêmes, signe indubitable d’une haute estime de nous-mêmes !

Ce n’est pas par hasard si je classe cette catégorie de « posts » dans la rubrique dénommée « Histoires d’en rire », comme d’une assurance-vie pour notre espèce !

Ceci exposé, les Kameulfs et sans doute d’autres, aiment bien se moquer des « Ummos », l’espèce la plus drôle de l’univers, dont les histoires plient de rire bien au-delà de la Galaxie : Ce sont les pitres de l’univers, auteur de gags-cosmiques tels qu’ils ont réussi à faire croire à quelques humains que leur planète, « Umma » était leur voisine de quelques 3 années-lumière et quelques : Pas plus !

C’est vous dire si ça a pu faire rire aux éclats toutes les autres espèces de la galaxie, puisqu'elle seraient située en réalité dans un coin éloigné de la galaxie et que l'étoile la plus proche, le système triple d'alpha du Centaure visible depuis notre hémisphère sud, se trouve à plus de 4 années-lumière, tout le monde sait ça.

Depuis que nous avons appris à compter, elle s’est quelque peu éloignée…

Et bien sûr, ils se présentent comme « nettement » plus intelligents que les humains, voire comme leur guide scientifique, politique, philosophique et font même des pronostics … « décoiffants » qui font les délices de quelques sectes toujours actives sur la planète Terre : Y’a même plusieurs sites-dédiés, dont celui-ci.

En un mot comme en cent, ils font marrer tout le monde avec leurs histoires à dormir debout et, leurs « histoires drôles » sont régulièrement collectées pour être livrées dans tout l’univers par les moyens appropriés à chacun.

Pour notre part, nous avons mis des années et des années à décrypter ces « livraisons », tombées entre nos mains une première fois tout-à-fait par hasard, bourrés d’informations techniques, scientifiques et autres incompréhensibles.

J’avais le logiciel pour, que j’ai perdu lors d’un déménagement, et Jean-Marc, mon collaborateur d’antan qui n’en faisait pas une avant que je ne le débarque à l’occasion de « mon exil », bossait peu, mais savait l’utiliser.

Et lui portait son intérêt, non pas sur les programmes de divertissement, ni même l’horoscope incompréhensible des Kameulfs, mais sur les histoires d’en rire (f)Ummistes.

Depuis, je compte sur mes « correspondants » planétaires pour me rapporter tout le sel de ces documents.

Un récent arrivage vient d’être détecté en Suède : J’ai donc « activé » mon réseau et vous livre le peu qui en est ressorti (parce que tout n’est pas compréhensible, je veux dire traduisible, qu’il faut « adapter » et vérifier que ce n’est pas une « redite » autrement dit « une revenue »).

Vous ne me croyez pas, naturellement ?

Visionnez donc cet atterrissage-là

Et vous m’en direz des nouvelles !

 

Une hypocondriaque Ummo s’ennuie terriblement.

Alors elle va tout le temps chez son médecin et lui dit :

« Je crois que j’ai quelque chose au foie. »

Ou bien :

« Docteur, j’ai le cœur qui bat trop vite. »

Ou encore :

« Depuis hier, j’ai une oreille qui me démange… »

Et à chaque fois, le médecin Kameulf l’ausculte et lui dit :

« Ce n’est rien, madame, absolument rien. »

Puis voilà qu’elle reste tout un mois sans venir.

Enfin, elle réapparaît dans le cabinet et le docteur lui dit :

« – Eh bien, il y a longtemps que je ne vous avais pas vue. Comment cela se fait-il ?

– Ah, docteur, ne m'en parlez pas, je n’ai pas pu venir parce que j’étais malade ! »

 

Accroupi au milieu du trottoir, un Ummo est occupé à dessiner des ronds invisibles au sol.

Le doigt tendu en avant, il trace soigneusement des cercles et des cercles à n'en plus finir. Au bout d'un moment, un policier Kameulf s'approche et lui touche l'épaule :

« Dites donc, mon vieux, z'êtes pas un peu marteau, non ? Vous pourriez au moins prendre un bout de craie pour qu'on les voie, vos petits ronds. Vous n'avez rien de plus utile à faire ? Vous avez vos papiers ? »

Le gars se retourne, visiblement excédé.

Il regarde le policier Kameulf avec l'air candide d'un honnête travailleur à qui on empêche de faire son boulot.

Il soupire profondément et essaie de s'expliquer :

« – Mais monsieur l'agent, figurez-vous que j'ai un métier, moi. Et un métier propre ! Et un métier qui n'est pas à la portée de tout le monde ! Je suis sexeur d'hippopotames-terriens.

– Hein ? Vous êtes quoi ?

– Je suis sexeur d'hippopotames-terriens ! La Terre, ça vous dit quelque chose, au moins ? Ça veut dire que je détermine le sexe de leurs petits hippopotames avant leur naissance.

– Sans blague ? Et c'est pour ça que vous faites des ronds par terre ? »

Alors l'Ummo devient tout rouge et se met à crier :

« Mais enfin, monsieur l'agent, vous n'imaginez tout de même pas que sexeur d'hippopotames-terriens, c'est un emploi à plein-temps sur notre planète ? »

 

Une dame Ummo téléphone à son électricien lui aussi Ummo :

« – Vous deviez venir réparer ma sonnette depuis deux jours !

– Mais madame, nous sommes venus.

– Ne mentez pas, je n'ai pas quitté la maison.

– Mon ouvrier a pourtant sonné plusieurs fois et personne n'a répondu. »

 

Un Ummo va consulter un psychiatre Kameulf.

Dès qu'il est assis dans le cabinet, il sort de sa poche un paquet de tabac et s'en bourre l'oreille droite.

Le médecin le regarde avec étonnement.

« – Il me semble évident, cher monsieur, que vous avez besoin de mes services.

– Absolument, docteur. Auriez-vous un briquet ? »

 

Un Kameulf demande à un pêcheur Ummo :

« – Ça mord ?

– À moitié… ça fait deux heures que je suis là et je n'ai encore rien pris.

– Et vous appelez ça à moitié ?

– Oui, parce que, vous voyez, l’Ummo qui est là-bas, lui non plus n'a rien pris.

Et il est là depuis quatre heures. »

 

Dans la nuit, un Kameulf s'approche d'un Ummo en train de scruter le sol près d'un réverbère.

« – Qu'est-ce que vous cherchez ?

– Mes clés de soucoupe volante.

– Vous êtes sûr de les avoir perdues par ici ?

– Non, pas du tout, mais c'est là qu'il y a le plus de lumière. »

 

Un couple d’Ummo revient dans la même station de ski que l'année précédente. Là, ils se rendent à l'école de ski :

« – Bonjour, ma femme et moi aimerions avoir le même moniteur de ski que l'an dernier. Est-ce possible ?

– Bien sûr. Comment s'appelle-t-il ?

– Ah ! Là, on ne s'en souvient plus. C’était un Kameulf qui avait un anorak bleu et un pantalon rouge.

– Ah, ce n'est pas suffisant, vous savez : Ils ont tous la même tenue… Il n'avait pas un signe particulier ?

– Si, justement ! Il avait deux anus !

– Deux anus ? C’est plutôt rare pour un Kameulf… Vous êtes sûr de ça ?

– On ne les a pas vus, mais chaque fois qu'il croisait un collègue, l'autre lui demandait : « Alors, tu t'en sors avec tes deux trous du cul ? ». »

 

(Je pense que c’est une « revenue », comme quoi, les Kameulfs accèderaient aussi à ce blog, mais j’ai la mémoire qui flanche, l’âge aidant…

En tout cas, et sauf à faire de la confusion mentale-avancée, elle me fait penser à celle-ci :

« Une Ummo revient sur Terre pour une partie de ski.

La planète Umma est relativement desséchée, sans relief fantastique et avec des saisons peu prononcées compte tenu de la géométrie du système planétaire de leur étoile. Alors, ils font du tourisme spatial quand ils en reçoivent l’autorisation.

Elle se présente à l’école de ski et voit affiché : Risoul : 10 cm ; Alpes d’huez, 15 cm ; Courchevel : 20 cm ; Méribel : 25 cm et questionne au guichet d’accueil : « Savez-vous quand je peux réserver le moniteur Méribel pour un cours ? »)  

 

Un Ummo demande à son médecin Kameulf :

« – Alors, docteur, vous croyez que je dois me faire opérer ?

– Oui, mais ce n'est pas grave. Ce n'est qu'une petite opération.

– C'est quand même bien embêtant.

– Écoutez, si vous voulez, vous n'avez qu'à prendre un deuxième avis médical.

– C'est ça ! Je reviens demain, docteur. »

 

Dans un restaurant (f)Ummiste « Aux saveurs d’Italie », un violoniste Kameulf demande à un couple d’Ummo :

« – Voulez-vous un peu de Paganini ?

– Volontiers, » répond la dame Ummo, « mais ne forcez pas trop sur la sauce tomate. »

 

Sur un vol de soucoupe-volante collective Kameulf, avant le décollage, l'hôtesse au micro annonce aux passagers :

« Vous êtes priés d'attacher vos ceintures. »

Un Ummo l'interpelle :

« Comment je fais, mademoiselle ? Moi, j'ai des bretelles ! »

 

Sur la planète Kameulf (ou une autre), un touriste Ummo admire un champ de fraises clonées à l’occasion d’une expédition sur Terre et dit au paysan :

« – Elles sont vraiment belles, vos fraises ! Qu'est-ce que vous mettez dessus ?

– Ben, juste un peu de fumier.

– Ah ? Ce n’est pas comme chez nous ! Chez nous, on met du sucre. »

 

Comme tous les jours, un Ummo vient acheter deux billets pour rentrer chez lui.

Le guichetier se demande bien pourquoi.

Il en fait part à un ami contrôleur.

« Pas de problème », dit celui-ci. « Je vais lui dire que c'est stupide de prendre deux billets pour un seul voyage. »

Pendant qu'il contrôle les billets à bord du convoi-collectif, il voit l’Ummo en question et lui demande pourquoi il achète deux billets.

« – Ah, ça c'est technique.

– Comment ça, technique ?

– Ben oui, si je perds un billet, j'en ai un deuxième. »

Le contrôleur réfléchit un instant.

« – Oui, mais si vous perdez le deuxième, comment faites-vous ?

– Eh, je suis peut-être Ummo, mais je ne suis pas con : J'ai toujours mon abonnement avec moi ! »

 

Un couple d’Ummo visite une maison mise en vente à un prix alléchant.

Ils sont emballés et prêts à signer, lorsque passe un convoi sur voie-ferrée, située au fond du jardin dans un fracas assourdissant.

« – Ne vous inquiétez pas », dit l'agent immobilier en haussant la voix. « Au bout de trois jours vous ne les entendrez même plus.

– Bien, bien, » fait l’Ummo. « Alors on passera les trois premiers jours à l'hôtel. »

 

Une femme Ummo, étonnée, demande à son mari :

« – Pourquoi tu me regardes ?

– J’ai le hoquet !

– Et alors ?

– Bah ! J’essaye seulement de me faire peur. »

 

Un Ummo, aux commandes de sa soucoupe colle au cul d'une autre.

Il la klaxonne, hurle, insulte, fait des appels de phare « parce qu'il vole à la vitesse maximale autorisée », et ne fait pas d'excès de vitesse pour contrarier ceux qui volent trop vite.

Celui de devant se dit : « C'est amusant de penser que pour lui, j'aurai été durant deux minutes la personne la plus importante au monde ! »  

 

C'est deux petits Ummo qui discutent de la valeur intrinsèque de leurs parents respectifs.

Alors l’un d’eux dit à l’autre :

« Ouais, eh ben ma maman, elle est meilleure que ta maman ! »

L’autre réfléchit deux secondes et répond :

« Ouais, j'pense que t'as raison, mon père dit la même chose que toi. »  

 

Un Papa Ummo crie à son fils :

« – Si tu n'arrêtes pas de faire l'imbécile, je t'enferme dans le poulailler !

– J'm'en fiche !… J'pondrai pas ! »

 

À la douane, le douanier Ummo :

« – Vous avez de l'alcool ?

– Non.

– Vous avez des armes ?

– Non.

– Vous avez de la drogue ?

– Non. »

Après avoir jeté un bref coup d'œil alentours, le douanier :

« Vous en voulez ? »

 

Le reste est encore à la traduction…

 

Bon week-end vous toutes et tous !

I3



PS : Pour ceux qui doutent encore de mes assertions introductives, notamment parmi les « nouveaux », ces deux petite vidéos marrantes comme tout : Celle-ci :  

http://www.dailymotion.com/video/x3ufh9l_un-extraterrestre-filme-en-turquie_fun

et celle-là : Cliquez -> ici

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/derniere-tournee-de-kameulfs.html

 


La mise à mort du contrat de travail !

 

Et pas seulement en « Gauloisie-du-labeur »…

 

J’y reviens enfin !

Ce n’est pas la « crise », enfin les crises, mais le progrès technique qui va générer les plus grandes destructions d’emplois de tous les temps dans nos pays avancés et même tous les autres.

Le dernier forum de Davos l’a annoncé à travers sa thématique de la « 4ème révolution industrielle » auquel « mon boss » a participé de loin en loin.

Il en est revenu, comme je l’ai déjà dit, avec le moral dans les chaussettes… sous les semelles, même !

1 – Même les grands patrons du monde n’y croient plus : Ils ont sorti une étude qui estime que d’ici 2020, dans 4 ans donc, la balance entre destruction et création va mener à une perte nette de 5 millions d’emplois…

Peanuts me direz-vous ?

Sauf que de ce qu’en a rapporté les « sachants » et les médias, d’abord ça se rapporterait à l’ensemble du monde « des riches »… z’entreprises, puis ensuite à la seule Europe : Or, ils n’ont rien compris !

Cette étude se base uniquement sur des entretiens avec 1.346 patrons d’entreprises de toutes tailles, toutes activités, issus des cinq continents.

Et ceux-là répondaient pour eux-mêmes alors qu’ils ne dirigent, de manière cumulée, que 13,5 millions de salariés dans le monde entier…

Quand vous analysez cette estimation, c’est donc une perte nette de 5 millions de salariés à rapporter à 13,5 millions… soit 37 % du total !

Et à un horizon court : 2020, c’est demain.

Dans 4 ans, pas plus.

Un véritable changement en profondeur qui n’a aucune raison d’être endiguée sous 10 ans, l’année qui suivra l’exposition universelle de Paris.

En cause, les nouvelles technologies, qui regroupent aussi bien l’intelligence artificielle, que la robotique, l’automatisation, l’impression 3D, les nanotechnologies ou la génétique : Elles vont radicalement changer le besoin en main-d’œuvre et la façon de travailler.

Selon cette étude, « la moitié des patrons pensent que les nouvelles technologies vont changer la nature de l’emploi et mener vers une forme de fin du salariat, où les travailleurs seraient payés à la tâche ».

Ce qui m’étonne, c’est qu’ils ne sont que la moitié à le penser…

Alors que les évidences sautent aux yeux.

L’avenir c’est donc beaucoup plus l’auto-entreprenariat, les contrats de mission, les CDD, l’intérim plutôt que les CDI, comme si ce n'était pas déjà le cas dans les seules embauches…

Non seulement ce dernier ne sera plus jamais « à vie », hors les fonctions publiques et hospitalière – quoique, là encore il faudra bien tailler dans le gras pour adapter l’offre et ses financements aux besoins réels –, mais en plus il a un « coût caché » en cas cessation.

C’est légal et incontournable en cas de licenciement, ça l’est de la même manière en cas de départ à la retraite, même si tout le monde l’oubli, alors que justement, la loi « Elle-Konnerie » tente d’en plafonner les coûts (à un niveau élevé) : Une initiative qui risque de ne devenir finalement qu’un plancher automatique…

Vous verrez : De quoi tuer tout le dispositif. À l'éviter à tout prix !

D’ailleurs vous le savez maintenant : « Menuet-Valse » a rencontré, en marge de son passage à Davos, un quarteron de « big-patrons » qui lui ont tous dit tous les atouts de la « Gauloisie-prospère » ! Une véritable déclaration d’amour…

Et le « gugusse », avant de se faire traiter de « petit-zizi » par nos agriculteurs, en a pris plein les yeux et a pris conscience que la seule chose qui bloquait les investissements étrangers, voire les « relocalisations », c’était une grosse épine dans la voute plantaire : Le code et les conditions de travail !

Incompréhension manifeste : On ne réglemente pas le progrès technique et la crise « Taxis/VTC » aura été le révélateur aux yeux du monde de cette cécité gouvernementale gauloise qui touche à l’autisme mâtinée de trisomie…

Depuis, il semble qu’on s’oriente vers une solution de « taxation-nouvelle », une de plus – ils ne savent faire que ça – pour racheter les licences des taxis qui prennent leur retraite.

L’erreur aura été de les rendre cessibles : Une erreur historique, qui va coûter « chaud » à tout le monde, qui date de 1995 (merci à « Bat-la-mou » et au « cousin-Passe-quoi »), et a été corrigée par la loi du 1er octobre 2014 n° 2014-1104 modifiant l’article L. 3121-2 du code des transports, mais que pour l’avenir…

Oh, le CDI ne disparaîtra pas totalement, loin de là, mais va régresser phénoménalement : Question de coût, de flexibilité, de réactivité, mais aussi de tâches « régaliennes » voire d’impératifs de proximité.

Même si les efforts de la robotique restent actuellement – on n’arrête pas de nous en bassiner – pointés sur l’interface « accueil », il faudra quand même un type qui ouvre le matin les « boutiques » et « usines » des « marchands assis », qui les ferme le soir et qui « relève les compteurs » en journée.

Sans compter la fonction de « dépanneur » et de « remplaçant ».

Je sais : J’ai bien une femme de ménage pour mes locaux vénitiens. Non seulement elle déclenche régulièrement l’alarme, mais il faut que je repasse le balai et le chiffon après son passage, tellement ça reste dégueulasse, moi le fondé de pouvoir de cette « boutique » de « mon boss-à-moi », pas vraiment payé pour ça.

Dans une « autre vie », je faisais même les livraisons de dépannage urgent, après les heures de fermetures, parce que restées sur le quai-départ, alors que j’étais le DAF-tout-puissant…

Et je ne te vous raconte pas l’époque où j’étais Secrétaire Général de mon importateur de patron du moment quand il m’arrivait de passer mon week-end en avion à aller chercher un échantillon en provenance d’Asie en transit à Téhéran, resté bêtement oublié en douane, parce que le lundi à la première heure il le fallait pour le présenter au client et valider ainsi sa commande et qu’il n’y avait personne d’autre pour le faire…

Je te vous jure, vouloir sauvegarder des emplois, quelle galère parfois !

Ni la fois où j’ai fait un voyage-éclair en hélicoptère pour aller chercher une pièce métallique oubliée au fond d’un bassin de galvanisation, sans quoi le palettier qu’elle devait « verrouiller » menaçait de s’effondrer au premier coup de vent sur les gusses qui bossaient en-dessous, mettant au chômage technique le chantier, plus les 200 autres, sortis de là par mesure de sécurité, à se tourner les pouces pour plus de 24 heures…

Pas mieux quand j’ai embauché toute une équipe de volontaires et loué le matos pour creuser une tranchée d’un demi kilomètre en 48 heures d’un week-end afin que les konnards qui n’avaient pas budgété son coût dans leur devis que je refusais de payer, parce que hors de prix pour ce « dépassement », puissent poursuivre la pose de leurs tuyaux d’eau le lundi matin.

Tout ça, aucun robot n’aurait jamais pu le faire, je le sais bien…

Non seulement il faut être « vigilant », mais aussi « polyvalent », imaginatif, créatif et débrouillard, tout en restant hautement « spécialisé » dans sa … spécialité.

Or, ce n’est pas vraiment à la portée du premier-venu.

Lorsque le risque statistique de chômage sera de 50 %, alors il faudra être capable de s’adapter et d’intégrer la précarité, les variations importantes de revenus et rebondir.

C’est le prochain défi des générations que l’on forme actuellement.

Pour se préparer aux aléas parfaitement prévisibles que l’immense majorité des gens vont connaître pour ne pas dire subir dans les 10 ans qui viennent.

2 – Reste le problème du financement des « inactifs » (malades, incapables, feignants, asociaux, retraités, « trop-jeune », migrants) : C’est simple, il n’y a déjà plus de pognon dans les caisses.

Et les outils de production (et de distribution) sont en surcapacité et « fragiles » d’un point de vue financier (comptable, la caisse quoi !).

Il faut vous dire que le « capitalisme » fonctionne depuis toujours comme « au moins coûtant ».

C’est même sa raison d’être et pousse au progrès tous les jours : Le type qui n’est pas dans la course avec son process dépassé au niveau de ses coûts de production de la valeur-ajoutée, ils meurent et tue l’emploi.

Il est « décliniste » par essence dans un monde fermé et clos.

Des solutions à part partir à la conquête de planètes nouvelles à coloniser ?

Dans l’attente de cette perspective, les pays du G20 se sont engagés, samedi dernier, à utiliser tous les outils de politiques, comme la monétaire, la budgétaire ou la structurelle, pour renforcer le redressement mondial qui reste irrégulier.

« Le redressement mondial continue, mais il reste variable et au-deçà de notre ambition pour une croissance puissante, durable et équilibrée », a indiqué un communiqué publié à l’issue des réunions des ministres des Finances et des gouverneurs de la banque centrale du G20, organisées durant deux jours à Shanghai.

Ils citent, comme vulnérabilités de l’économie mondiale, des flux de capitaux volatils, la chute des prix des marchandises, l’escalade de tensions géopolitiques, une sortie potentielle de l’Union européenne par le Royaume-Uni (le Brexit dont on reparlera ultérieurement) et des réfugiés en augmentation massive.

En bref, l’absence de croissance.

D’ailleurs ils consentent à « renforcer la confiance » et les politiques monétaires continueront de soutenir l’activité économique et d’assurer la stabilité des prix, mais les outils monétaires, seuls, ne peuvent mener à une croissance équilibrée, a indiqué le communiqué, précisent-ils très justement.

Soulignant au passage leur impuissance face un endettement hyper-massif que personne ne remboursera…

« Nous recourrons à des politiques budgétaires de manière flexible pour renforcer la croissance, la création d’emplois et la confiance », a-t-il ajouté.

« Nous calibrerons attentivement et ferons connaître clairement nos actions liées aux politiques macroéconomiques et structurelles, afin de réduire l’incertitude, minimiser les répercussions négatives et promouvoir la transparence », a affirmé ce communiqué.

Des vœux pieux dans un monde soumis à des conflits qui ne s’épuisent pas, à une concurrence tous azimuts qui s’exacerbe, à une guerre des devises à laquelle se rajoute une guerre des matières-premières, pétrole et gaz en tête : Ils n’ont rien compris, ou se trompent résolument, parce qu’il n’y aurait pas de solution !

3 – Bien sûr que si, qu’il y a un avenir, m’exclame-je !

Grosso-modo, il s’agit de faire des gosses, parce que ça pousse au kul et que (nos femmes aiment ça) ce sont eux-seuls qui portent l’avenir.

Une façon de tourner le dos aux « déclinistes » !

D’autant que demain, l’énergie ne coûtant vraisemblablement plus rien, en fait n’étant plus limitée, ni pour des raisons techniques, ni pour des causes financières, ni par des « barrages politiques » du type « dogmatisme-despotique-écolo », il nous sera possible d’avancer encore plus vite et plus fort.

Mais à condition de façonner un nouveau rapport avec le financement de la vie d’une humanité toujours plus nombreuse !

Et là, ce n’est pas gagné…

D’une part, nous n’avons aucun « modèle » à proposer qui ait pu faire ses preuves.

D’autre part, nous allons crouler peu ou prou sur l’afflux de réfugiés, là dans l’immédiat si encore « la dette » nous laisse le loisir de survivre.

« Mère-qu’elle » y voit une aubaine économique pour une population vieillissante et déclinante, ce qui n’est peut-être pas faux…

Mais de là à reprendre le mot de Coluche, « ces immigrants qui viennent bouffer le boulot de nos portugais », il n’y a pas loin…

D’ailleurs, on sent de toutes parts les positions s’arc-bouter : Chacun a peur pour soi et on veut bien le comprendre.

Quitte à rester dans une position rétrograde pour ne pas dire réactionnaire, de « gôche » comme « d’extrême-droâte », de défense des « acquis-sociaux » ou des « valeurs Républicaines » plus ou moins indispensables.

C’est quand même fabuleux ces archétypes de « pensée » qui veut qu’on soit toute sa vie « au boulot », esclaves de petits-chefs à la kon, de peur d’être déclassé dans le chômage (une « peine » bien réelle, il faut le dire) pour espérer atteindre le plus tôt possible l’âge de la retraite à survivre mal de bobos en bobos jusqu’à l’échéance finale…

Le capitalisme organise aussi la pénurie, même sur le marché du travail : Dans l’abondance, il n’y a plus de prix-marchand d’une chose ou d’un service, l’arbitre final de toute activité laborieuse.

Or, il va falloir sortir de ces « équilibres instables » et « oser ».

C’est une des raisons pour laquelle je suis cette idée de « revenu universel ».

Si c’est de la « distribution à tous vents », nous n’en auront pas les moyens et il vaut mieux y renoncer.

Si c’est un « filet de sécurité » adroitement créé et géré à l’attention de quelques-uns – le plus nombreux possible, en principe, mais en commençant par un petit-bout seulement – ça peut devenir l’avenir.

Une activité à temps-partiel (même si je n’aime pas l’idée de contingenter le travail, car c’est voler le « prolo » dans sa seule richesse et, moi le « Corsu », j’ai un immense respect-natif pour le « laborieux »), voire une multitude d’activités partielles, salariées ou non, créatives ou de loisir, pour faire la différence en plus du « filet ».

Quant aux financements, c’est assez facile : Si on devait parler de « TVA-Sociale », c’est là et seulement là qu’elle prendrait toute sa valeur.

Vous savez que je suis contre l’idée de cette « TVA-Sociale » : En prendre plus pour en disposer de moins, c’est une absurdité, une autre façon de voler le « prolo » malgré lui, surtout si c’est pour nourrir un Léviathan, voire un Chronos étatique qui mange ses enfants…

C’est pour cette raison que j’ai proposé l’idée d’une « cotisation sociale sur les produits manufacturés », CSPM sur les biens et services, et seulement ceux-là.

Là, il faudra que j’y revienne tôt ou tard, parce que l’idée n’a reçu que très peu de soutien, alors qu’elle est logique, simple et efficace à plus d’un titre.

Et qu’elle pose le problème de sa propre universalité … mondiale !

Mais que de problèmes seraient alors dépassés si elle était en place dès maintenant.

Une autre fois : Je dépasse déjà de 20 % le quota des 2.000 mots imposé par Monsieur mon « Conseiller omnipotent » pour mes « billets ».

Bien à toutes et tous !

I-Cube

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/03/la-mise-mort-du-contrat-de-travail.html