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février 2016

Le Trans-Atlantic Free Trade Agreement

 

 

Vers une guerre transatlantique ?

 

Négocié depuis le mois de juillet 2013, TAFTA, l'accord commercial transatlantique aussi connu sous le nom de TTIP, Transatlantic Trade and Investment Partnership ou Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement, est un projet d'accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis.

Je ne te vous imagine pas les « sieurs » eurocrates soudain hissés au rang de « négociateur » d’une entité qui a du mal à trouver ses marques : Quelle flagornerie pour tous ces fats-là !

Assis sur un château de sable des nationalismes récurrents, leur joujou risque de s’effondrer sous le poids de leurs égos et c’est toute la construction européenne qui se sabordera, soyez-en persuadés.

Ce traité concernerait des domaines aussi variés que l'accès aux médicaments, la sécurité alimentaire ou le règlement des différends privés-publics. Les négociations, menées par un petit groupe de fonctionnaires non-élus, sont censées durer au moins jusqu'à fin 2016.

Mais ça se prolonge à tel point que le même traité, mais « trans-pacifique » est désormais en avance…

Malgré le rejet de l'accord commercial ACTA en 2012 et les mises en garde de la société civile, les membres du Parlement européen se sont exprimés en faveur du renforcement de la protection des droits d'auteur, des brevets et des marques dans le mandat autorisant la Commission européenne à négocier le TAFTA.

En outre, ils ne se sont pas opposés à la tenue de ces négociations dans l'opacité, et n'ont pas exigé leur suspension en réaction à l'espionnage par la NSA des négociateurs européens…

Tous ces éléments laissent craindre que les négociateurs puissent profiter de TAFTA pour tenter une nouvelle fois d'imposer des mesures répressives au nom de la protection des intérêts de l'industrie du divertissement, ou d'autres mesures attaquant nos libertés sur Internet déjà mal en point : Rappelez-vous, même le FBI ne prétend ne pas pouvoir décrypter les « aïe-phone » de la pomme et la NSA prétend qu’elle n’a pas pu prévenir des attentats du 13 novembre.

Qu’il en fallu que les intéressés refusent à un juge de créer un programme idoine pour ce faire…

Y’en a qui ne doute de rien, décidément.

Dès maintenant et jusqu'à la fin des négociations, il est donc essentiel que ni les citoyens ni leurs élus ne fassent entendre leur voix et se mobilisent pour éviter que ce nouvel accord commercial puisse porter atteinte à nos libertés fondamentales et à un Internet libre.

D’où le secret absolu qui entoure ce texte en préparation, qui devra ensuite être adopté par les lois nationales de chacun des états-membres…

Mal barrée, cette affaire-là : Il faudra bien qu’on finisse par en lire, tôt ou tard, les lignes et articles s’ils veulent vraiment avancer.

C’est pourtant un projet « bandant » de zone de libre-échange lancé début 2013 avec pour objectif de libéraliser au maximum le commerce entre les deux rives de l’Atlantique, en :

– Réduisant les droits de douane ;

– Réduisant les « barrières réglementaires », c’est-à-dire les différences de réglementations (les droits de douane qualitatifs) qui empêchent l’Europe et les États-Unis de s’échanger tous leurs produits et services, et qui génèrent des coûts supplémentaires.

Après tout, il s’agit de défendre le pouvoir d’achat du « kon-tribuable », non ?

Le TTIP il s’inscrit ainsi dans la course aux méga-zones de libre-échange lancée au milieu des années 2000, quand les principales puissances ont pris acte de l’enlisement de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui a échoué à libéraliser le commerce mondial à cause d’intérêts trop divergents entre ses quelques 160 membres.

Notez que depuis, l’économie mondiale va tellement mal, que ça n’a pas changé grand-chose…

Ainsi, les États-Unis viennent de conclure un partenariat trans-pacifique avec 11 États du pourtour pacifique. La Chine négocie de son côté un Regional Comprehensive Economic Partnership (RCEP) avec l’Inde et 14 autres pays asiatiques, tandis que les 54 membres de l’Union africaine discutent année après année d’une Continental Free Trade Area (CFTA).

Après une première vague des critiques à l’occasion des élections européennes de 2014, les dirigeants européens ont promis que les réglementations sanitaires européennes resteraient inchangées.

Puis les critiques se sont portées sur le règlement des différends entre États membres et entreprises.

Il faut rappeler que dans l’immense majorité des accords commerciaux, ce système, baptisé « Investor-State Dispute Settlement » (ISDS), instaure une « justice parallèle » pour appliquer le contenu de l’accord, avec des arbitres privés au lieu de juges publics.

Or, l’ISDS s’est transformée, au cours des dernières années, en arme à la disposition des multinationales pour attaquer les réglementations des États, sur la santé, l’environnement ou le social…

Sensible à ces critiques, la Commission européenne a présenté en septembre 2015 un projet de réforme de l’ISDS. Mais cette réforme n’a pas rassuré les sceptiques, qui s’opposent au principe même d’une justice parallèle unilatérale, où seules les entreprises peuvent attaquer les États, et pas l’inverse !

Faut vous dire que c’est effectivement « inéquitable », mais peut aussi se justifier assez facilement sur le plan juridique.

Par ailleurs les négociateurs du TAFTA/TTIP entendent créer un Conseil de coopération réglementaire, chargé de faire vivre l’accord après sa signature en poursuivant l’effort d’harmonisation des réglementations de part et d’autre de l’Atlantique.

Pour ses détracteurs, il s’agit d’un cheval de Troie qui permettra à quelques technocrates de détruire les réglementations européennes et américaines derrière des portes closes, une fois que le traité sera signé et que l’opinion publique regardera ailleurs. Tous les sujets sensibles, comme le poulet au chlore et les OGM, pourraient ainsi être évacués du corps du traité transatlantique pour revenir quelques années plus tard par cette porte dérobée.

Le TTIP se place dans la droite ligne de la politique libérale menée par la Commission européenne depuis plusieurs décennies, hostile aux monopoles publics et favorable à la libre concurrence dans le maximum de secteurs. C’est pourquoi les anti-Tafta craignent qu’il détruise les services publics européens en démembrant tous les monopoles publics.

La Commission européenne tente de les rassurer en promettant d’exclure les services publics du champ de la libéralisation… sans définir clairement ce qu’elle entend par « service public ». De nombreux accords similaires au traité transatlantique ont en effet tendance à « saucissonner » les services publics, en protégeant les services de santé… tout en ouvrant les services dentaires, d’accouchement ou d’infirmerie à la concurrence.

Or, si auparavant l’Europe détaillait très exhaustivement les secteurs qu’elle acceptait de libéraliser sur une « liste positive », elle a adopté depuis un an le principe américain de « liste négative ». Cette différence technique est potentiellement lourde de conséquences, car si l’Europe « oublie » (volontairement ou non) de souligner un secteur à protéger, il tombera automatiquement dans le champ de la libre concurrence… et rien ne permettra de revenir en arrière.

Par ailleurs, la principale étude économique brandie par la Commission européenne pour vanter les effets potentiels du traité transatlantique prédit un gain pour l’économie européenne de 119 milliards d’euros… d’ici 2027.

Un impact très modeste, si on le ramène à un rythme annuel. En tout cas pas une arme « anti-chômage » de masse…

Sans compter que ladite étude, financée par la Commission, a été largement critiquée pour ne prendre en compte que les effets bénéfiques du futur traité, sans se préoccuper des destructions de valeur. Dénonçant des « hypothèses irréalistes » et des méthodes «inadéquates », un chercheur italien prédit lui, dans une autre étude, un recul du PIB, des exportations et de l’emploi en Europe : Il n’y a pas de raison qu’il ait tort, avec ou sans TAFTA d’ailleurs, mais pour d’autres raisons (on y reviendra une autre fois).

La réalité est que les effets varieront largement selon les secteurs. Les services européens pourraient, pourraient seulement, largement bénéficier de l’ouverture des marchés publics américains (je ne sais trop comment hors « l’optimisation fiscale & sociale »).

À l’inverse, les agriculteurs européens pourraient être frappés de plein fouet par la concurrence de l’agriculture industrielle américaine, bien moins chère, avec l’augmentation probable des quotas d’importation.

Comme nous avons vu hier qu’ils sont déjà mal en point, on va finir par faire des golfs et des centres de loisirs partout aux pays de nos paysages laissés en jachère…

Onze cycles de négociations (le douzième se tenant actuellement) ont déjà eu lieu entre la Commission européenne et le département du commerce américain depuis le lancement officiel des discussions, à l’été 2013. D’après ce qui filtre de ces rencontres à huis clos entre fonctionnaires, peu de chapitres de l’accord ont réellement avancé, en raison de blocages politiques persistants sur les principaux dossiers. Initialement programmée pour la fin 2014 puis 2015, la conclusion des négociations n’aura pas lieu avant la fin 2016, voire 2017.

La nouvelle Commission européenne de « J’y-sais-Bunker », l’ex-PM du Grand-Duché, célèbre pour ses facilités bancaires et fiscales situé au cœur de l’Europe, installée fin 2014, a promis davantage de transparence dans les discussions.

Or, si de nombreux documents sont désormais disponibles en ligne, y compris le mandat de négociation (document pdf), les vrais textes de concertation restent largement secrets, réservés à quelques eurodéputés triés sur le volet et aux chancelleries européennes.

La commissaire au commerce « Tché-tchi-lia Malström » a même durci les règles d’accès à ces dossiers sensibles, en cantonnant leur consultation à des salles de lecture ultra-sécurisées pour limiter le risque de fuites : Le « truc » qui redonne pleinement confiance, n’est-ce pas !

De son côté, Washington refuse pour l’instant d’ouvrir ses marchés publics (aujourd’hui largement réservés aux entreprises américaines) ou de réformer les tribunaux d’arbitrage ISDS, tandis que Bruxelles reste inflexible sur la régulation de son secteur financier et sur la protection de ses indications géographiques protégées (comme les appellations Champagne ou Normandie ou AOC Balagne).

D’autant que la ratification prochaine de l’accord CETA entre l’Europe et le Canada – petit cousin du traité transatlantique, conclu en 2014, qui nourrit les mêmes critiques –, devrait faire office à cet égard de répétition générale en 2016, nous éclairant sur la réalité des rapports de force en Europe.

Ceci dit, le site « Sputniknews » vient de nous faire savoir (je l’ai appris par l’intermédiaire d’un site italien que je fréquente pour parfaire mes rudiments de la langue de Dante) que la députée « gôchiste » Katja Kipping allemande de Die Linke (« sinistra » en rital natif), avait reçu la « permission », avec quelques autres, d’accéder, sous certaines contraintes, au texte de l’accord.

Marrante la mignonne : Elle a énuméré les nombreuses limitations imposées aux parlementaires à partir du moment où ces derniers cherchent à comprendre les aspects les plus subtils de cet accord.

Selon les procédures annoncées par le vice-chancelier allemand, Sigmar Gabriel,… les parlementaires doivent  s’enregistrer avant de pouvoir accéder à la salle et ne peuvent y rester que deux heures maximum pour lire les documents.

Les téléphones cellulaires et tout autre dispositif électronique doivent être déposés au préalable dans un coffret sécurisé.

Les documents du TAFTA ne sont accessibles seulement que sur un ordinateur non connecté à Internet. Les honorables parlementaires peuvent prendre des notes, mais il leur est interdit de recopier des extraits du texte, et ils ne peuvent pas partager quelque détail de l’accord que ce soit, ni en public ni au Parlement.

« Cette procédure d’accès à la salle en dit long (sur ces négociations) ».

« La première chose qui saute aux yeux, c’est que les termes de ces limitations d’accès ont fait l’objet de négociations entre la Commission européenne et les États-Unis. Avez-vous remarqué que le TAFTA n’est pas encore ratifié formellement, et que déjà les pays concernés par ce traité ont perdu le droit de décider qui a le droit de lire ce texte et sous quelles conditions ? » en dit-elle…

« J’ai toujours pensé que les députés élus avaient le droit à l’information. Pourtant, les personnes en charge des négociations du TAFTA (d’ailleurs, qui leur a donné la légitimité pour ces négociations ?) se comportent comme s’ils accordaient l’accès à ces textes comme d’une énorme faveur. Qui que soient ceux qui ont écrit cela, pensent-ils vraiment que les parlementaires doivent s’en sentir flattés ? Pour moi, cela a de forts relents de totalitarisme. « Autoriser l’accès » et « accorder sa confiance » ne font pas partie des termes que l’on utilise si l’on croit vraiment dans la démocratie. »

Tout simplement les effets d’une exigence américaine visant à ne pas « polluer » le travail des négociateurs échaudés par les expériences antérieures.

Perso, je leur aurai offert un tour « Aux folies bergères » leur montrer que si « Paris est une fête », c’est qu’on y dévoile tout (ou presque).

« Pour rendre le traité encore plus compliqué à déchiffrer, » explique Mme Kipping, « les parlementaires n’ont pas le droit d’amener avec eux un expert capable d’interpréter le langage hyper technique utilisé dans le texte, qui est de surcroît fourni uniquement en anglais. »

« Nous ne pouvons pas nous faire accompagner d’un spécialiste, sous aucune condition, dans la salle de lecture. Ainsi, tout comme le citoyen ordinaire, les experts eux non plus n’ont aucun moyen d’accéder à ces textes secrets. Pour moi, et quoiqu’en disent certains, cela n’est pas synonyme de transparence, » a-t-elle poursuivi.

Les défenseurs de l’accord TAFTA affirme que les pays membres bénéficieront en retour d’une formidable stimulation économique, d’un plus grand marché, et que les petites et moyennes entreprises tireront un grand bénéfice de ce traité, qui vise à abattre les barrières commerciales entre les deux continents.

Même s’il lui est interdit de parler de ce qu’elle a lu, Mme Kipping dit pouvoir partager ce qu’elle n’a PAS vu dans le texte, et affirme que « rien dans ces accords ne soutient de près ou de loin les affirmations de ses partisans. » 

Elle écrit encore : « Les deux heures que j’ai passées dans la salle de lecture étaient évidemment loin d’être suffisantes pour lire l’intégralité des documents. Mais cela m’a suffi pour me rendre compte que rien de ce que j’y ai lu ne peut me faire revenir sur l’avis négatif que j’ai depuis le début sur ce TAFTA. » 
Tsss, les ravages des idées préconçues, dès lors qu’elles sont confortées…

Et puis d’enfoncer le clou : « Il est déjà très significatif de voir que le Ministère des Affaires économiques adopte toutes ces mesures pour empêcher que le texte de l’accord ne soit divulgué. En fait, ils ont toutes les raisons de faire comme cela. Car quiconque voudrait entrer dans ces négociations avec l’objectif de protéger l’environnement, le consommateur et les conditions de travail, n’aurait aucune raison d’avoir peur de la transparence. À l’inverse, ceux qui  sont déjà à l’œuvre pour brader la démocratie n’ont évidemment pas envie de finir sur la sellette de l’opinion publique. »

Pour conclure par un : « Si Sigmar Gabriel et les négociateurs sont réellement convaincus des bénéfices du TAFTA, pourquoi ne rendent-ils pas le texte public sur Internet ? » a-t-elle conclu.

Dans ces conditions, même si le traité est finalisé, même s’il est signé, même s’il est ratifié dans quelques pays de « l’Euroland », soit il fera exploser l’Union parce que des pays comme ceux de « Tsitsipras » le refuseront (c’est déjà acté), soit, plus simplement, il ne sera jamais mis en application : Logique de confrontation de blocs.

Pour ma part, je ne suis pas loin de penser qu’il s’agit simplement d’un acte d’agression des USA contre l’UE qui s’inscrit dans la guerre générale des devises actuellement en cours, alors même que l’UE n’est manifestement « pas prête » à passer le cap, en tout cas dans ses opinions publiques.

Sans transparence, donc sans informations claires et objectives, voire débattues, c’est l’essence même de la démocratie qui est battue en brèche…
Dommage, ç’aurait pu être un beau projet de paix et de prospérité universelle.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/le-trans-atlantic-free-trade-agreement.html


Guerre du Golfe 1991 : Submergés ?

 

C’est ce qui va finir par leur arriver…

 

… À force de nier les évidences !

Qui donc se souvient de « Amédée ou Comment s'en débarrasser » d’Eugène Ionesco ?

Vous savez, cette pièce de théâtre présentée pour la première fois eu « Théâtre de Babylone », le 14 avril 1954 (si vous n’étiez pas né(e)s, vous ne pouvez pas vous rappeler ; moi non plus, mais je m’en souviens quand même) qui met en scène un couple, Amédée et Madeleine, vivant depuis 15 ans dans l'obsession du secret que renferme la chambre d'à côté. 

Amédée n'arrive plus à écrire et Madeleine s'est vue obligée à prendre du travail. Or, une paire de jambes énorme surgit de la porte d'à côté et révèle qu'un cadavre bien particulier est caché derrière elle.

Ce dernier aurait attrapé la maladie incurable des morts : « La progression géométrique » et grandit inexorablement.

Le couple s'affaire autour des jambes qui s'allongent par à-coups à travers la scène. 

Le cadavre, ce serait l’allégorie du remord.

Pour mon « prof’ de francilien à la barbichette » (qu’il lissait sans jamais s’arrêter), celui qui m’a fait découvrir que le Grand Victor Hugo était le premier des surréalistes (je préparais un « bac-poubelle » dans notre belle kapitale gauloise), plus que le remord, c’était le mensonge qui envahissait tout jusqu’à devenir intenable, irrésistible.

Le secret de ce cadavre « en progression géométrique », finit d’ailleurs par provoquer l’arrivée d’un soldat américain, puis de plusieurs policiers, au troisième acte.

C’est que poussé par Madeleine, Amédée prend la décision de s'en débarrasser.

Mais « eux » n’en sont pas encore là, loin de là.

Quand je dis « eux », je cause de nos apôtres de la vie politique gauloise qui ne causent que pour ne rien dire et dénient encore et toujours les évidences relatives aux « Milliards disparus de la division Daguet ».

Nous nous en sommes déjà entretenus récemment et plus ça va, plus les choses semblent vouloir s’accélérer.

Déjà trois députés qui posent des questions, deux au ministre de la défense-cumulard qui a répondu qu’il n’y avait rien à chercher : « Circulez, RSA ! », une autre qui interroge le ministre des affaires-étranges étrangères, en attente de réponse et désormais un quatrième, et pas n’importe lequel : Gilbert Collard !

Je reprends le texte (pour votre information) :

 

« Gilbert Collard attire l’attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités versées à la France pour son intervention dans la guerre du Golfe de 1991 

Type de questions : QE 

Ministère interrogé : Ministère de la défense 

Question n° : 07-00195

Gilbert Collard attire l’attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités versées à la France pour son intervention dans la guerre du Golfe de 1991 par le Koweït, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite.

Ces indemnités étatiques auraient été versées directement à la République Française. Elles sont retracées dans la comptabilité des États concernés, et l’une d’entre elles au moins a fait l’objet d’une communication officielle. Les Forces de la Coalition auraient reçu au total la somme de 84 milliards de dollars. M. Gilbert Collard souhaiterait connaître la quote-part reçue par la France ainsi que la date de son enregistrement dans nos comptes publics ou sur un budget privé.

Il souhaiterait également savoir selon quelles modalités ces fonds seraient réallouées aux soldats de nos unités combattantes, notamment aux militaires souffrant de symptômes post traumatiques depuis la guerre du Golfe depuis 1991.

»

Commentaire de « Basanix » :

« 

Monsieur le Député, nous ne pouvons que nous féliciter par la question n° : 07-00195 par laquelle vous attirez (enfin) l’attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités versées à la France pour son intervention dans la guerre du Golfe de 1991 par le Koweït, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite.

Il est utile de vous rappeler que sur le plateau de l’émission (préenregistrée) de Sans Aucun Doute qui devait être diffusée le 12 mai 2000 vous avez déclaré : « la plus grande escroquerie du siècle, escroquerie incroyable, enjeu colossal; on ne joue plus avec des rigolos, on joue avec de vrais tueurs, des hommes prêts à tout sous prétexte qu’un État a des intérêts qui sont reliés par d’autres États ».

Julien Courbet, le présentateur vedette, déclare quant à lui : « Cette affaire pourrait remonter très, très, très haut…».

Sur intervention de l’avocat de D$K, ce reportage a été purement et simplement annulé.

Il serait peut-être temps de demander des explications aux dirigeants de TF1 !

Si vous avez oublié votre belle prestation, vous pouvez la revoir sur le lien suivant :http://www.youtube.com/watch?v=n7L-BrTdgUo 

»

On apprendra des années plus tard que le « Juju-Court-Baie » raconte qu’un jour, avant cette émission censurée, il se fait cambrioler les locaux de sa société de production.

Pas d’effraction, aucune dégradation, pas de casse, mais en revanche, tous les dossiers sont à terre, éparpillés, dispersés et qu’il ne manque qu’une seule pièce dans toute la rédaction : Le courrier relatif à ce dossier en préparation !

Bien renseignés, les « plombiers ».

Vous aurez noté, si vous suivez les liens mis à votre disposition, que Collard était l’avocat – c’est son métier d’origine – du sieur Ferrayé, l’inventeur du dispositif d’extinction des feux de puits de pétrole qui a fait merveille au Koweït en 1991…

Une autre « affaire », mais directement liée à la « mafia politique ambiante » de l’époque dans l’hexagone.

Je peux vous en reparler, si vous le désirez, parce que c’est encore plus monstrueux.

 

Et je me permets de « féliciter » Basanix, en lui indiquant que j’espérais que « M° Collard » se souvenait encore de cet épisode de sa vie.

D’autant qu’il a abandonné la défense de Ferrayé entre-temps et qu’il s’est senti obligé de se protéger, non plus derrière sa toge d’avocat, mais derrière la bannière d’un « micro-parti » accolé au FN.

Assassiner un avocat, ça s’est déjà vu : Une députée aussi, des ministres aussi, mais un député, pas encore !

Pour faire un parallèle, « Nanar-Tapis », pour d’autres raisons, a eu le même réflexe… D’ailleurs, il veut désormais y revenir.

 

Vous retrouverez tous ces messages chez « L’Ami-Râle »

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/02/guerre-du-golfe-question-de-gilbert-collard-d%C3%A9put%C3%A9-du-gard-au-ministre-de-la-d%C3%A9fense.html

Et 

http://www.alerte-ethique.fr/news/guerre-du-golfe-question-de-gilbert-collard-depute-du-gard-au-ministre-de-la-defense/

 

Et puis, un « petit-bonus » reçu hier :

« 

Pacé è Saluté

Opération DAGUET ou opération "pépéte du désert".

OPERATION DAGUET, GUERRE DU GOLFE, JULIEN COURBET...

Frédéric Berger, rédacteur en chef de l’Écho des Montagnes,

Frédéric BERGER

Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948 Article 18.

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Article 19.

Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. 

»

Accompagné d’un lien renvoyant à l’ECHO DES MONTAGNES.

Et encore un « tournant » hier après-midi :

« L’Ami-râle » nous fait part de ce courrier reçu à l’en-tête du Sénat de mon « pays-à-moi-même » :

Sénat Commission enquete 2016 02 220001

Là, franchement, c’est assez splendide.

Vous pouvez d’ailleurs vérifier par vous-même en suivant ce lien.

 

Décidément, les « choses » s’accélèrent : J’en verrais peut-être la fin, sauf si cette dernière manœuvre avait pour mission « d’enterrer » cette affaire-là.

Dans tous les cas, on passera à autre chose, et j’ai une pensée pour les vétérans des OPEX de 1991 et de Bosnie qui vivent avec le « syndrome du golfe » au moment même où « Le-Capitaine-de-Pédalo-à-la-fraise-des-bois » fait « le beau » devant les vahinés à reconnaître les conséquences sanitaires des essais nucléaires du pacifique-sud.

Il y en a eu, bien sûr, mais pas systématiques non plus…

Mais c’est un autre sujet !

Bien à vous toutes et tous !

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/cest-cequi-va-finir-par-leur-arriver.html

 


MH370 et intelligence artificielle

 

Pourquoi je ne crois absolument pas à la supériorité de l’IA

 

L’« IA », pour Intelligence Artificielle, désigne ces « machines » armées de logiciels fabuleux qui anticipent, agissent de façon autonome, pilotent des « machines complexes », ne savent pas se tromper, bossent nuit et jour et vont bouffer le boulot du « prolo » de base dans les années qui viennent, nous poussant à radicalement modifier nos modes de production et l’organisation de nos sociétés « post-modernes ».

Une fois de plus, cela fait suite à une discussion d’avec « mon boss à moi ». Justement dans la voiture qui nous emmenait de Monaco à Milan signalé l’autre jour.

Souvenez-vous, je lui avais mis le moral dans les chaussettes à propos de l’avenir politique de la « Gauloisie-éternelle », à l’occasion d’un échange sur « la quatrième révolution industrielle ».

On fera tout ce qu’on voudra, même apprendre aux machines « à apprendre », a user des réseaux les plus étendus possibles plus vite que nous-mêmes les humains, des « big-data » les plus extravagants possibles, de toute façon, il leur manquera toujours quelque chose.

Et ce n’est pas les « lois de la robotique » qui y changeront quoique ce soit.

Aujourd’hui, et c’est déjà une « anticipation » en soi, on en compte 4 :

– Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ».

Une hérésie : Les robots que sont les munitions « intelligentes », les drones, mais tout autant la bagnole autonome de « Gogol » et de quelques autres sont en contradiction totale avec cette première loi-là, ce principe-là, loin très loin d’être acquise ;

– Deuxième Loi : « Un robot doit coopérer avec les êtres humains, sauf si une telle coopération est en contradiction avec la Première Loi ».

Encore faudrait-il que le robot se rende compte de « son moi » et fasse la différence d’avec un humain, un « autre » qui n’est ni le « moi » ni un semblable ;

– Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence, si cette protection n'est pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi ».

Là, on approche quand même un peu de ce qui manque aux robots, mais qui reste subordonné aux deux lois précédentes. Et puis un missile « s’oblige » à l’autodestruction, puisque c’est son essence même, qu’il atteigne ou non sa cible ;

– Et enfin la quatrième Loi : « Un robot peut agir à sa guise, hormis si ses actions sont en contradiction avec la Première, la Deuxième ou la Troisième Loi ».

Eh bien même pas : Il est programmé pour accomplir des tâches successives, répondre à des « inputs » en vue d’une but recherché, sans ça, il n’existe pas et se déconnecte, devient inerte.

Et encore, ces lois-là n’existent que dans les romans de science-fiction : On ne saurait même pas les programmer, les transcrire en langage informatique, même très évolué.

D’ailleurs, rien que pour les comportements humains, qui mobilise parfois plusieurs décennies de formation, seules la première et la quatrième loi s’appliquent.

Et encore, l’acquisition du « je » demande au moins deux ans sinon trois au « petit-d’homme ».

La seconde, la compassion, l’altruisme, ce n’est déjà pas évident.

Et réclame une quantité considérable de « lois-papiers », de normes empilées dans des codes divers pour l’encadrer…

La quatrième est également engoncée dans une série de règles toujours plus contraignantes et « pointues ».

Tout ça pour protéger la première loi : Le respect d’autrui, de sa vie, de son « moi ».

Et de toute façon, quoiqu’on fasse, passe avant tout ce qui manquera toujours à une « IA » : L’instinct de survie !

Ce truc qui vous fait parfois faire « des choses qui n’existent pas », qui ne sont pas dans les bouquins, inventées sur le moment de circonstances exceptionnelles, juste pour survivre, quitte à vous faire passer pour un héros (et sa minute de gloire)…

Ça ne se programme pas et au mieux, il se situe en troisième position dans la trilogie d’Asimov et il est situé chez nous dans l’amygdale, positionné sous l’hypothalamus de notre cerveau, pas loin de l’archéo-cortex primaire…

Et provoque le sentiment de peur.

Pour exemple – plus ou moins bien choisi – le vol MH370 qui est allé se planter dans l’océan indien sud le 8 mars 2014 et dont on a retrouvé des morceaux le 29 juillet 2015 sur la plage de Saint-André, sur la Côte-au-vent de l'île de La Réunion : C'est l'occasion de faire le point qui entoure le mystère de sa disparition.

Je résume le drame :

00 h 41 : (heure locale Kuala Lumpur) : Décollage de Kuala Lumpur en direction de Pékin.

01 h 07 : L’avion envoie sa dernière transmission ACARS (Aircraft Communication Adressing and Reporting System), qui fournit des données d’entretien du moteur au sol. Il était prévu que ce système émette à nouveau trente minutes plus tard.

01 h 19 : Dernière transmission du contrôle de Kuala Lumpur, qui invite le vol MH370 à contacter la zone de contrôle de Ho Chi Minh Ville. Le copilote répond au contrôle aérien malaisien : « Good night – Malaysia 370 ». Ce sont les derniers mots audibles en provenance du vol MH370.

01 h 21 : Deux minutes plus tard, le transpondeur, qui communique notamment l’altitude, l’indicatif et la vitesse de l’avion aux radars et aux autres appareils, ne répond plus.

L’avion n’a pas effectué le contact prévu avec le contrôle de Ho Chi Minh Ville.

À mi-chemin entre les côtes malaysiennes et vietnamiennes, l’avion quitte sa route Nord-Est vers Pékin et vire brusquement vers l’ouest, alors qu’il était à 35.000 pieds d’altitude.

01 h 37 : La transmission ACARS n’est pas effectuée.

Le MH 370 a disparu : L’hypothèse d’un vol mortel dépressurisé est adoptée par les autorités aéronautiques.

Et pour l’expliquer, il y a plusieurs hypothèses.

– Le 8 mars 2015,  le Gouvernement malaisien a publié un volumineux rapport de 584 pages, rédigé par des experts agréés. Rapport dont j’ai eu en main un résumé à l’occasion de mes activités pour « mon boss à moi » et que j’ai parcouru à « l’arrache ».

Bien entendu, ce rapport ne donne pas les raisons de la disparition de ce vol, mais il est intéressant, car il souligne notamment que l’avion transportait un fret de batteries au lithium-ion, fabriquées dans l’usine Motorola de Penang en Malaisie, batteries qui ont déjà provoqué la perte de deux avion-cargo et plus d’une centaine d’incidents graves.

Selon ce rapport, l’avion transportait 3 palettes de batteries dans la soute, à l’arrière de l’avion pour un poids total de 2.453 kg.

Chaque batterie avait un voltage de 7,4 volts et une puissance de 11,8 Watt/heure.

Cet avion avait donc une bombe potentielle à bord, mais si le plan de chargement donné par ce rapport est exact, et avec les Malaisiens il y a lieu d’être prudent, il éliminerait probablement l’hypothèse d’un incendie ayant un feu de ces batteries comme origine. Exit les problèmes d’assurances !

Certes, elles auraient pu exploser et créer une dépressurisation de l’avion, mais cela n’expliquerait pas pourquoi les communications ACARS et Transpondeur auraient disparues, puisque situées dans la soute électronique en-dessous du cockpit, éloignée de la position des batteries dans la soute.

Si les batteries sont hors de cause, alors quelle est l’origine de la perte de l’avion ?

– Le 26 juin 2014, l’ATSB (Australian Transport Safety Board) a publié un rapport de 60 pages qui fait le point sur la disparition de vol MH 370. Selon les enquêteurs australiens : «Une hypoxie de l’équipage apparaît comme la meilleure hypothèse pendant que le MH 370 volait vers une direction vers le Sud. »

Rappelons que l’hypoxie signifie la perte de conscience du fait de manque d’oxygène.

Cette hypothèse des enquêteurs australiens est cohérente avec celle qu’avait émis Boeing dans un article du magazine Aviation Week & Space Technology du 24 mars 2014, deux semaines après le crash : « Boeing retient parmi les causes potentielles celle d’une hypoxie ou asphyxie de l’équipage. La source vraisemblable de cette éventualité serait un feu progressif, émanant de la soute électronique ou d’autres endroits dans l’espace inférieur ».

Deux causes possibles qui auront pu aboutir à un incendie dévastateur :

1°) Le scénario d’un incendie en soute électronique.

Si on écarte l’hypothèse d’un feu de batteries, il se pourrait que la cause de la perte de l’avion soit un incendie dans la soute électronique, située au pont inférieur, proche du cockpit. Ce local, appelé MEC (Main Equipment Center), regroupe la presque totalité des équipements électroniques et aussi la bouteille d’oxygène spécialement destinée aux masques des pilotes.

Un tel incendie s’était produit sur un autre Boeing 777 le 26 février 2007 à Londres. L’avion quittait le parking en « Push Back », pendant lequel un tracteur recule l’avion de l’aérogare. Les pilotes mettent les réacteurs en route durant cette opération, avec l’APU (Auxiliary Power Unit) en marche. Ce petit réacteur est situé dans la queue et fournit l’énergie électrique et hydraulique pour démarrer les moteurs.

Pendant le démarrage du réacteur droit, les pilotes ont entendu un grondement et vu plusieurs alertes électroniques s’afficher, indiquant une perte de l’alimentation électrique sur ce moteur. Pendant la procédure pour traiter cette panne, les pilotes perçoivent soudainement une odeur de brulé et le Commandant de bord a effectué l’arrêt du moteur droit.

Au sol, les mécaniciens constatent un échappement de fumée sur un évent à l’avant de l’avion, sortant du MEC (Main Equipment Center), le centre électrique névralgique de l’avion, d’où partent tous les faisceaux électriques de l’appareil.

Les pompiers vont constater que cette fumée provient d’une armoire électronique codée P 200, qui a brûlée du fait d’un court-circuit. Le métal a fondu avec l’arc électrique créé et le feu s’est propagé au plancher du local technique.

Dans ce local MEC se trouve aussi la bouteille d’oxygène qui alimente les masques des pilotes et si elle avait été atteinte par le feu alors que l’avion était installé dans le vol en croisière, elle aurait explosé, provoquant un large trou dans la paroi de l’avion et une perte immédiate de pressurisation, qui aurait laissé les pilotes sans le secours de leurs masques à oxygène.

Ils auraient alors perdu conscience en moins d’une minute et seraient morts quelques instants plus tard. En cabine, les masques des passagers seraient tombés, mais n’auraient procuré que 15 minutes de répit avant que tous les passagers sombrent dans une inconscience mortelle.

À l’altitude de 35.000 pieds, la quantité d’oxygène dans l’air est très réduite et il est tout à fait possible que le feu se soit éteint, laissant fonctionner une partie des équipements dans le MEC, pendant que d’autres étaient atteints par le feu (notamment l’ACARS et le Transpondeur).

À noter que l’équipement du SDU (« Satellite Data Unit »), qui organise les fameux « Pings » qui ont permis de situer l’épave sur un arc de grand cercle de la Terre n’est pas situé dans le « Main Equipment Center », mais assez loin, dans la soute, entre les deux ailes, ce qui explique qu’il ait continué à fonctionner, pour autant qu’il dispose d’énergie électrique.

L’avion aurait alors continué en pilotage automatique, en mode « robot », au dernier cap affiché de retour vers Kuala Lumpur par un des pilotes, avant qu’il ne sombre dans le néant, et ainsi tenter de revenir à son point de départ. L’avion aurait maintenu l’altitude de 35.000 pieds affichée au pilote automatique, jusqu’à l’extinction des réacteurs dans le sud de l’Océan Indien, faute de carburant.

2°) Le scénario d’un court-circuit du circuit d’oxygène des pilotes.

En 2011, un B 777-200 d’Egypt Air s’apprête à partir de Djeddah pour Le Caire, quand un court-circuit dans l’alimentation en oxygène du cockpit a rapidement ravagé celui-ci.

Les pilotes ont bien tenté d’utiliser l’extincteur du cockpit, mais l’incendie alimenté par l’oxygène du casque du copilote, à l’origine en fait de l’incident, était si violent qu’ils n’ont rien pu faire pour l’empêcher de se développer. Après l’incendie, Boeing a ordonné le changement de tous les systèmes des masques à oxygène des cockpits des B 777, mais nul ne sait si Malaysia Airlines a suivi ces recommandations.

Il va sans dire qu’un incendie similaire à bord du MH 370 n’aurait laissé aucune chance aux pilotes, dont le cockpit aurait été dévasté par le feu, avec en prime une dépressurisation mortelle. L’équipage n’avait aucune chance de s’en sortir vivant, la dépressurisation consécutive à la dégradation des tôles de fuselage étant mortelle, puisque les masques à oxygène étaient inutilisables.

Comme on le voit, si l’hypothèse d’un feu de batteries est éliminée, ces deux exemples de deux tragédies évitées pour la seule raison que l’avion était au sol montrent que l’hypothèse d’un incendie dévastateur retenue par Boeing et le bureau ATSB australien est tout à fait plausible, les mêmes causes pouvant reproduire les mêmes effets !

On connait les relevés satellitaires des fameux « Pings » transmis toutes les heures au satellite d’Inmarsat, durant les 7 heures et 38 minutes qu’a duré le vol depuis son décollage et ainsi valider une zone de recherches de la façon la plus précise possible.

Cette zone se situe à 2.500 km à l’ouest des côtes de l’Australie.

Les experts australiens ont tenté de restituer le scénario le plus probable de cette fin de vol, qui a été validé par une séance de simulateur de Boeing.

Ce scénario a pris en compte le comportement des divers équipements de l’avion lorsqu’il était livré à une consommation totale du carburant.

Il apparaît que c’est le réacteur droit qui s’est éteint le premier, suivi par le gauche 15 minutes plus tard. Après l’extinction des moteurs, il a été calculé que l’avion avait parcouru une distance approximative de 100 milles nautique en tournant dans un cercle vers la droite durant cette dissymétrie corrigée un temps par le pilote automatique jusqu’à venir en butée de gouverne.

Sur un seul réacteur, l’avion « sans pilote » ne pouvait maintenir son altitude et cette trajectoire circulaire s’est faite en descente continue jusqu’à ce que l’avion heurte l’eau dans un amerrissage « incontrôlé, mais stable ».

Cette prise de contact assez stable du fait de la permanence du contrôle partiel de la trajectoire par le pilote automatique, le « robot », a probablement abouti à un enfoncement dans l’océan d’un avion presque intact, ce qui explique l’absence de débris. L’état préservé du flaperon retrouvé à la Réunion conforte cette hypothèse pour les experts australiens.

Paradoxalement, cette épave en quasiment un seul morceau serait plus facile à repérer que des débris éparpillés après une désintégration à l’impact, comme c’était le cas pour le vol Rio-Paris. Ces calculs ont permis de penser que de cercle d’orbite en descente avait un diamètre d’environ 20 milles nautiques.

À noter qu’après l’extinction des deux moteurs, il restait environ une trentaine de litres de carburant qui ont permis à l’APU de se mettre en route automatiquement, après un délai d’environ une minute pendant lequel la transmission vers le satellite d’Inmarsat était interrompue. Elle a repris et permis la transmission d’un denier « Ping » qui marque la fin d’un vol de 7 heures et 38 minutes.

Et de conclure pour « mon boss à moi » : « Le robot, dépourvu d’instinct de survie a été incapable de prévenir la déroute de la machine. Ou seulement de revenir dans des couches basses d’altitude permettant d’éviter l’hypoxie.

Un pilote conscient aurait réduit l’altitude ou programmé le pilote automatique à cet effet en urgence pour pouvoir respirer et chercher un aéroport de dégagement. »

D’ailleurs, ils avaient commencé la manœuvre de retour, sans imaginer qu’ils avaient si peu d’oxygène en réserve consommé par l’incendie de la soute technique… 

Et aucun des deux pilotes n’en a eu le temps.

« Ce qui prouve bien que le maillon faible reste l’homme, comme sur le vol Rio-Paris » me rétorque mon « boss-à-moi ».

Autrement dit pas l’IA.

« Non, c’est le dialogue « homme-machine » qui est pris en défaut. Et ça a été vrai autant sur le Mont-sainte-Odile de 1992 que pour le vol 9525 de la Germanwings ! »

Pour tout vous dire, je lui ai raconté comment à l’approche de Calvi, dans mes « jeunes-années » le pilote a « repris la main » sur sa machine pour éviter de tuer tout le monde.

C’était une époque où la porte du cockpit pouvait rester ouverte et j’étais situé sur un siège en bordure d’allée de l’A 320 : Ainsi j’ai pu tout voir de la phase finale de mon vol.

L’approche est un grand classique depuis le nord pour aboutir au seuil de la piste 36 : L’avion vole « stabilisé » à environ 1.000 pieds, vire sur l’aile plus ou moins ferme sur bâbord face à la montagne qui le surplombe une fois qu’il a dépassé le bout de la piste. Ce qui le ralentit. Le « robot » sentant le décrochage proche, relance les moteurs par précaution au tiers du virage et j’ai vu le commandant de bord désarmer le pilote automatique pour réduire la poussée à la main, histoire de ralentir encore avant de s’aligner et de toucher la piste…

Il aurait laissé faire « la machine », on repartait pour un tour cap au nord en fauchant les pâquerettes !

Et vue du poste de pilotage, ça donne ça !

Autrement dit, il n’y a aucun risque, n’en déplaise à Stephen Hawkins et quelques Cassandres, tant que l’homme sera capable de comprendre ce que veut dire le « robot » et qu’il aura la main, quitte à déconnecter la machine.

C’est ainsi.

Ce qui n’empêchera pas les « dégâts » à prévoir pour nos modèles économiques et sociaux.

Mais nous verrons cela une prochaine fois…

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/mh370-et-intelligence-artificielle.html

 


Guerre du Golfe : lettre à Gérard LARCHER, président du Sénat

 

Voici la lettre envoyée à Gérard LARCHER qui risque, bel et bien, d’entraîner la création d’une commission d’enquête parlementaire…

 

Le 8 février 2016

 

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Gérard LARCHER

Président du Sénat

15, rue de Vaugirard

75291 PARIS CEDEX 06

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Sénateur,

 

Vous avez pris connaissance du livre « les milliards disparus de la division Daguet » qui traite de l’absence de fonds versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, en 1991, dans la comptabilité publique, alors que plusieurs documents en font état.

Une question a  été posée, à ce sujet, au Ministre de la Défense, par Monsieur Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, ainsi que par Monsieur Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l’Essonne.

La réponse, en date du 05/01/2016, de Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, à ces deux questions est claire est nette : il n’y a rien dans la comptabilité publique !...

 

La question N° 88412 posée par Patrick HETZEL, publiée au JO le  15/09/2015, page 6936, et dont la réponse est publiée au JO le 05/01/2016, page  132, était celle-ci :

« Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements ».

 

La question N° 87853 posée par Nicolas DUPONT AIGNAN, publiée au JO le 08/09/2015, page 6773, et dont la réponse est publiée au JO le 05/01/2016 page 132, est celle-ci :

« M. Nicolas DUPONT-AIGNAN appelle l’attention de M. le ministre de la défense sur des informations officieuses faisant état de sommes qu’aurait perçu l’État Français à la suite de la guerre du Golfe de 1991, au titre des dommages civils et militaires des Forces de la Coalition. Ces sommes dont le prélèvement a pu être vérifié sur les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, n’ont jamais fait l’objet d’inscription de crédits dans la comptabilité nationale et n’ont pu de ce fait bénéficier aux unités combattantes notamment aux soldats souffrant de symptômes post-traumatiques. Il lui demande de bien vouloir confirmer ou non ces informations et, si elles sont avérées, à quels budgets publics ou privés ces sommes ont pu être affectées.

 

Le texte de la réponse, publiée au Journal Officiel, est celui-ci :

       « Le ministère de la Défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

Cette réponse du ministre de la Défense est pour le moins surprenante car il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative, un communiqué du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït :

 « Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweït.

Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

L'Emir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

 

Je ne peux que constater que, d’un côté, le ministère de la Défense déclare qu’il n’y a aucun élément, ni aucune information qui permettent d’établir que la France a reçu des sommes correspondant à des indemnités de guerre au titre de la guerre du Golfe, tandis que, de l’autre, un communiqué du ministère des affaires étrangères, en date du 25 février 1991, précise que l’Emir du Koweït a fait un don d’un milliard de dollars pour contribuer à l’effort militaire français pendant la guerre du Golfe !…

Aussi je me pose plusieurs questions :

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires Etrangères au moment des faits (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la Défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Les faits sont suffisamment graves pour que soit envisagé, me semble-t-il, la création d’une commission d’enquête parlementaire.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Sénateur, l’expression de ma plus haute considération.

Jean-Charles DUBOC

 

La réponse à ce courrier, adressé par le Chef de Cabinet du Président du Sénat, est disponible à l’adresse suivante :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/02/guerre-du-golfe-vers-une-commission-denqu%C3%AAte-parlementaire.html

 

 


Guerre du Golfe : question de Gilbert COLLARD, député du Gard, au ministre de la défense

 

Question au gouvernement

 

  1. Gilbert Collard attire l’attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités versées à la France pour son intervention dans la guerre du Golfe de 1991

Type de questions : QE

Ministère interrogé : Ministère de la défense

Question n° : 07-00195

  1. Gilbert Collard attire l’attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités versées à la France pour son intervention dans la guerre du Golfe de 1991 par le Koweït, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite.

Ces indemnités étatiques auraient été versées directement à la République Française. Elles sont retracées dans la comptabilité des États concernés, et l’une d’entre elles au moins a fait l’objet d’une communication officielle. Les Forces de la Coalition auraient reçu au total la somme de 84 milliards de dollars. M. Gilbert Collard souhaiterait connaitre la quote part reçue par la France ainsi que la date de son enregistrement dans nos comptes publics ou sur un budget privé.

Il souhaiterait également savoir selon quelles modalités ces fonds seraient réallouées aux soldats de nos unités combattantes, notamment aux militaires souffrant de symptômes post traumatiques depuis la guerre du Golfe depuis 1991.


XKeyscore

 

Logiciel promis, suite

 

Surveiller, c’est bien, exploiter, c’est mieux !

La fin présumée du logiciel d’espionnage de masse « Promis », dont il a été question récemment sur ce blog, a naturellement fait des petits au fil du temps.

Ils se nomment par exemple, PRISM, Levitation, Muscular, Optic Nerve, Tempora, ont plusieurs nationalités, sont parfois partagés, et/ou associés à des logiciels tels que Bullrun ou Boundless conçus pour « casser » les codes voire « forer » des « portes-cachées » dans les bases de données et/ou le trafic électronique planétaire.

Les moyens pour vous surveiller sont immenses, gigantesques. Sans limite.

XKeyscore est un de ces programmes de surveillance de masse créé par le NSA qui a la particularité d’opérer conjointement avec les services de renseignements britanniques, canadiens, australiens et néo-zélandais, services dont la coopération historique en matière de partage de l'information a entraîné le surnom des « Five Eyes », mais plusieurs autres pays participent à ce programme.

Il permettrait une « collecte quasi-systématique des activités de tout utilisateur sur Internet», utilisant plus de 700 serveurs XKeyscore, déployés dans plus de 150 sites au sein de dizaines de pays, incluant la majeure partie des pays européens, la Chine, l'Inde, le Brésil et la Russie.

Le fonctionnement et les capacités du programme XKeyscore ont été révélées successivement en juillet 2013 par les journaux The Sydney Morning Herald, Der Spiegel, O Globo, et The Guardian, sur la base des informations communiquées par le lanceur d'alerte Edward Snowden.

Selon O Globo, XKeyscore détecte la nationalité des utilisateurs en analysant la langue utilisée dans les courriels interceptés, et affirme que cette technique a été utilisée pour l'Amérique latine, spécialement en Colombie, en Équateur, au Venezuela et au Mexique.

Selon Der Spiegel, XKeyscore a également la possibilité d'importer rétroactivement plusieurs jours de métadonnées échangées, ainsi que le contenu de communications. L'article dresse une liste des termes utilisés dans un moteur de recherche comme un exemple des possibilités d'interception de XKeyscore.

Le 31 juillet 2013, le journaliste Glenn Greenwald publie dans le journal The Guardian un article détaillant les fonctionnalités du programme, ainsi qu'un dossier de présentation (32 planches) du NSA du programme Xkeyscore daté du 25 février 2008.

Selon les documents publiés par le journal Der Spiegel et obtenus par Snowden, les agences de renseignements allemandes BND (renseignement étranger) et BfV (renseignement intérieur) ont eu accès à XKeyscore et l'ont utilisé.

Dans ces documents, l'agence BND fut décrite par le NSA comme le partenaire le plus prolifique en recherche d'information.

En Australie, le programme est centré sur quatre bases : Pine Gap près d'Alice Springs, Shoal Bay près de Darwin, ADSCS à Geraldton, HMAS Harman à l'extérieur de Canberra. En Nouvelle-Zélande, un site se trouve au GCSB Waihopai.

De nombreuses entreprises privées, principalement américaines, comme L-3 Communications, Tasc, Cytech Services, SAIC, Raytheon ou BAE Systems contribuent au développement du programme et continuent de le faire évoluer.

Le programme XKeyscore permet une collecte quasi-systématique des activités de tout utilisateur sur Internet (notamment en interceptant le protocole HTTP) :

– Les courriels, adresse émettrice, adresses destinataires, date et heure, objet, contenu et pièces jointes ;

– Les activités sur les réseaux sociaux. Et avec l'aide d'un outil complémentaire appelé « DNI Presenter », les analystes de la NSA sont en mesure de lire les messages privés échangés sur les réseaux sociaux, comme « Fesse-book », par un internaute donné, à partir d'un simple nom d'utilisateur ;

– L'historique de navigation d'un utilisateur, des sites visités ou recherches effectuées sur les moteurs de recherche comme Google ;

– Et, d'une manière générale, tout formulaire rempli par l'internaute, contenu, identifiant et vraisemblablement les mots de passe.

Le NSA est ainsi capable d'intercepter l'ensemble des informations d'une session de navigation sur Internet (adresse Internet des sites visités, paramètres, cookies).

L'agence est également capable d'obtenir les adresses IP de toute personne qui visite un site défini par l'analyste.

Les analystes de la NSA peuvent ainsi intercepter en temps réel les informations, sauf si la communication est réalisée dans un « tunnel chiffré » (VPN).

Dans ce cas, le déchiffrement se fait a posteriori.

Mais on ne sait rien encore de l'impact du recours à des connexions sécurisées de type SSL.

Cette surveillance de masse est dans le périmètre de Boundless Informant.

L'article détaillé publié dans The Guardian, sur la base des informations datant de 2008, affirme que XKeyscore collecte simultanément tellement de données qu'elles ne peuvent être enregistrées que pour une courte période.

Le contenu reste sur le système pour seulement 3 à 5 jours, pendant que les métadonnées restent enregistrées durant 30 jours. Le même article indique, sur certains sites, « les quantités de données que nous recevons par jour (+ de 20 téraoctets) peuvent seulement être enregistrées pour 24 heures au plus ».

En revanche, les données identifiées comme « intéressantes » sont ensuite stockées pour une durée de 5 ans.

Glenn Greenwald précise que les bases de données du NSA ont collecté au fil des années des communications permettent aux analystes de rechercher et d'écouter « les appels ou les courriels de tout ce que le NSA a sauvegardé, ou regarder les historiques de navigation ou les termes que vous avez utilisé lors de recherches Google, et ça les alerte pour toute activité qu'une personne connectée avec telle adresse courriel ou telle adresse IP fait dans le futur ».

Toujours selon Glenn Greenwald du journal The Guardian, même les analyses de bas-niveau sont autorisées par le NSA, ce qui permet de chercher et d'écouter des communications d'Américains et autres sans l'approbation ou la supervision de la cour.

Greenwald a déclaré que les analyses de « bas-niveau » peuvent, à l'aide du système XKeyscore, « lire n'importe quel courriel désiré, écouter n'importe quel appel téléphonique, historique de navigation Web, documents Word. Et tout cela est fait sans demander à une cour, sans demander l'approbation d'un superviseur pour cette part d'analyse ».

Le 3 juillet 2014, le site web tagesschau.de a indiqué qu'après analyse du code source de XKeyscore par Lena Kampf, Jacob Appelbaum et John Goetz, il apparait que le NSA considère comme « extrémiste » potentiel toute personne (exceptées les personnes américaines, britanniques, canadiennes, australiennes et néo-zélandaises) qui s'est intéressée au réseau « Tor » ou à la distribution « linux Tails », même sans les avoir installés.

Ainsi le site officiel de Tor est observé ainsi que les serveurs racines de Tor et les connexions vers bridges.torproject.org.

Par ailleurs, XKeyscore semble capable de lire l'ensemble du contenu des emails envoyés à [email protected] et pas uniquement les métadonnées.

L'analyse du code source aurait également révélé que toutes les données relatives à un des pays des « Five Eyes » sont traitées de manières différentes de celles provenant d'autres pays.

XKeyscore aurait la plus grande base de données avec près de 42 milliards d'entrées déjà en 2012.

Tout cela n’est pas du pipeau : Dans un communiqué de presse du 30 juillet 2013, le NSA confirmait l'existence du programme et indiquait que « Les affirmations selon lesquelles la collecte d'informations par la NSA est arbitraire et sans contrainte est fausse. Les activités de l'Agence sont déployées contre, et seulement contre, les cibles légitimes et étrangères (…) afin de protéger (les États-Unis d'Amérique) et (leurs) intérêts.

Les allégations d'un accès large, sans contrôle des analystes aux données de la NSA sont tout simplement fausses. L'accès à Xkeyscore est limité aux personnels qui en ont besoin dans le cadre de leurs tâches. (…)

Il existe de nombreux contrôles techniques, manuels et hiérarchiques pour éviter les abus.»

C’est évidemment certain :

– Suite aux révélations du Guardian, Jimmy Wales, le cofondateur de Wikipédia, a annoncé que l'encyclopédie collaborative mettrait en place un renforcement de sa sécurité. Il a ainsi indiqué sur son compte Twitter : « Le fait que le NSA surveille ce que VOUS lisez sur Wikipedia me pousse à vouloir accélérer le passage au SSL ».

La fondation Wikimedia a annoncé que la solution de sécurité HTTPS sera activée par défaut pour l'ensemble de ses utilisateurs authentifiés, à partir du 21 août 2013.

– Le 30 juillet 2013, « Fesse-book » a lui aussi annoncé la généralisation de la connexion en HTTPS de ses utilisateurs.

Tout va bien et personne n’échappe à « Big-Brother » !

Et pourquoi croyez-vous que les « GAFA », dont « Gogol » en premier s’intéressent tant à vos requêtes ?

Pour vous donner satisfaction le plus rapidement possible ?

Bien sûr, mais pour aussi anticiper vos besoins, cibler ses publicités et surtout prévenir vos « petits-bobos » et autres maladies douteuses, vos besoins de cash, vos compétences quand vous êtes à la recherche d’un nouveau boulot ou d’un nouveau partenaire de jeu-sexuel…

XKeyscore sait déjà tout ça sur vous. A priori, ça ne sert à rien, mais sait-on jamais, ça peut toujours être utile quand la base de données aura fait une relation quelconque à l'occasion d'une conversation sur l'heure qu'il est avec un type rencontré dans le métro qui se révélera plus tard être un terroriste ou une personne recherchée pour une raison pas encore dans la presse.

Je vous le dis, non seulement on sait déjà tout de vous, de vos habitudes et déplacements, de votre porte-monnaie, mais si le moteur de recherche n’a pas encore compris que mon « ange-gardien » m’a inventé un diabète léger Type 2 pour des raisons qui lui sont personnelles, avec mes recherches de produits alimentaires sans sucre, il va avoir la surprise de me voir « ouvrir boutique » dans un lieu dédié : Je ne vais pas passer à côté d’un marché de 285 millions de personnes atteintes du diabète dans le monde en 2010 et 438 millions d’ici 2030, d’après l’OMS !

D’ailleurs, je cherche des recettes (et des cuisiniers)… sans sucre…

Voilà qui est clair, non ?

Avis aux « grandes oreilles » !

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/xkeyscore.html

 


Il y a tout juste un siècle …

 

La Bataille de Verdun débutait 

 

21 février 1916 – 19 décembre 1916 (9 mois, 3 semaines et 6 jours)…

Conçue par le général Erich von Falkenhayn, commandant en chef de l'armée allemande, comme une bataille d'attrition pour « saigner à blanc l'armée française » sous un déluge d'obus dans un rapport de pertes de un pour deux, elle se révélera en fait presque aussi coûteuse pour l'attaquant : 714.231 morts, disparus ou blessés, 362.000 soldats français et 337.000 allemands, une moyenne de 70.000 victimes pour chacun des dix mois de la bataille.

En fait, l'objectif allemand était plus simplement de prendre le saillant de Verdun.

C'est la plus longue et l'une des batailles les plus dévastatrices de la Première Guerre mondiale et de l'histoire de la guerre. L'artillerie y cause 80 % des pertes, le rôle des hommes y consiste surtout à survivre dans les pires conditions sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire nul : Elle se termina par un retour à la situation antérieure.

Elle n'en constitue pas moins une grande victoire défensive de l'armée française.

Parallèlement, de juillet à novembre, l'armée britannique ainsi que l'armée française seront engagées dans la bataille de la Somme, tout aussi sanglante.

De plus, du 4 juin au 20 septembre, l'armée russe sera engagée dans l'offensive Broussilov, la plus grande offensive sur le Front de l'Est de l'armée russe de toute la guerre qui contraindra l'état-major allemand à retirer des divisions sur le front de l'Ouest pour les envoyer à l'Est, ce qui contribuera à alléger une partie de la pression allemande sur Verdun.

Alors que, côté allemand, ce sont pour l'essentiel les mêmes corps d'armée qui livreront toute la bataille, l'armée française fera passer à Verdun, par rotation, 70 % de ses Poilus, ce qui contribua à l'importance symbolique de cette bataille et à la renommée du général Pétain qui en commanda la première partie.

C'est au général Nivelle (surnommé « le boucher de Verdun ») que revint le mérite de l'enrayement définitif de l'offensive allemande (juin – juillet 1916), puis de la reconquête du terrain perdu entre octobre et novembre 1916 avec la récupération du fort de Douaumont, aidé en cela par son subordonné le général Mangin.

Verdun sera, comme la Somme, une terrible leçon que certains théoriciens militaires allemands sauront comprendre. L'immobilité du front, malgré les moyens engagés, est due à l'absence de moteur : En 1940, soumise au feu motorisé des Panzers, Verdun tombera en 24 heures.

Elle suit la bataille de la Marne, où les forces anglo-françaises repoussèrent les armées allemandes le long de l'Aisne. Finalement, à ce moment-là, le front se stabilise sur une ligne faisant 750 km, de la mer du Nord à la Suisse, en passant par Nieuport, Compiègne, Reims, Verdun et la région de Nancy.

Les armées s’enterrent. La guerre de mouvement est terminée.

Durant l'année 1915, le nouveau commandant en chef des forces allemandes, von Falkenhayn, souhaite concentrer son attention sur le front oriental. L'état-major allemand prend conscience que toutes les percées sur le front occidental ne pourront avoir lieu, dans la guerre nouvelle, qu'au prix de pertes immenses.

Ce n'est qu'à partir du 2 mai qu'une nouvelle offensive, menée cette fois-ci par le maréchal von Mackensen, permettra la poussée décisive : Sur un front de 160 km, les troupes russes sont bousculées de toute part. Le 22 juin la Galicie est libérée. Le 13 juillet, la Grande Retraite se poursuit alors que le commandement allemand est réunifié sous les ordres de Falkenhayn. Quand l'offensive s'arrête le 19 septembre, les forces allemandes occupent Varsovie, Novogeorgievsk, Brest-Litovsk et Vilnius, mais elles n'ont jamais été capables d'encercler les troupes russes, qui se dérobaient toujours vers l'arrière.

Sur le front occidental, au cours de l'hiver 1915-1916, les états-majors adverses préparent leurs plans de campagne pour l'année à venir. Après plus d'une année complète d'expériences, les commandements commencent à ajuster leurs stratégies en fonction des conditions de la guerre de positions moderne : La stratégie qui sera adoptée chez tous les belligérants sera celle de la guerre d'usure. Dans les formes nouvelles du combat qui émergent, le rôle du soldat s'efface de plus en plus devant celui du matériel.

C'est donc sur le front occidental que l'armée allemande devra prendre l'initiative. Le général Falkenhayn est toutefois conscient que les méthodes qui ont assuré le succès en Russie ne peuvent mener qu'à la faillite en France. Falkenhayn choisit d'adopter une stratégie tout à fait novatrice : Au lieu de tenter une percée sur un endroit particulier du front, il décide d'amener l'armée française au bout de ses ressources matérielles et morales.

Par une suite ininterrompue d'attaques répétées, il souhaite user l'ennemi dans son ensemble.

Du côté des forces de l'Entente, la priorité devient l'organisation concertée des forces sur les deux fronts afin de fixer les troupes des puissances centrales en position.

Le nouveau credo des forces anglo-françaises est celui du général Foch : « L'artillerie “conquiert” le terrain, l'infanterie (l')“occupe”. »

Toutefois, la coopération entre les différents alliés demeure très déficiente. Seuls les Français et les Britanniques réussissent à élaborer un plan commun.

Pour le commandement français, dirigé par le général Joffre, la guerre de mouvement reste d’actualité. Le chef des armées prête toute son attention à la préparation d’une offensive importante sur la Somme. Il faut percer, reprendre la guerre de mouvements et en finir.

Pour le commandement allemand, ce n’est pas tout à fait la même façon d’aborder le problème. Effectivement, il faut en finir avec ce conflit. Mais pour cela il faut rendre la guerre coûteuse aux Anglais par une nouvelle méthode, la guerre sous-marine, et surtout il faut détruire les forces françaises : « les forces de la France seront saignées à mort… que nous atteignions notre objectif ou non ».

Pour des raisons de stratégie et de fierté nationale, l'Armée Française ne peut reculer et devrait donc s'accrocher à défendre tout objectif sous le feu allemand.

Le site de Verdun est finalement choisi pour de multiples raisons :

– Tout d'abord, c’est une position stratégique importante car elle se trouve à proximité immédiate des usines d’obus de Briey-Thionville et du complexe ferroviaire de Metz ;

– Le saillant de Verdun est entouré par les forces allemandes de trois côtés, qui bénéficient d'un réseau logistique de voies ferrées performantes, alors que, du côté français, Verdun ne peut être approvisionné que par une mauvaise route et une ligne de chemin de fer à voie étroite ;

– Les forts du complexe défensif de Verdun sont vétustes, et Joffre a dégarni le secteur, laissant moins de 300 pièces d'artillerie et des unités à faible valeur combattante, ce qui devrait permettre aux Allemands de prendre l'avantage en première partie de bataille.

C’est effectivement un saillant des lignes françaises, cerné de tous les côtés, la Meuse compliquant la défense du secteur. Dans le saillant se trouve une double ceinture de forts, dont ceux de Douaumont et de Vaux. Mais depuis la destruction des fortifications de Liège, Namur et Maubeuge par les obusiers allemands, le commandement français ne croit plus aux places fortes.

Les canons des forts de Verdun ont été retirés par décret du 5 août 1915, diminuant ainsi très fortement leur capacité opérationnelle : Et Joffre a besoin de ces canons pour l’offensive qu’il projette dans la Somme.

De même, les garnisons occupant les forts sont bien souvent réduites à quelques dizaines de combattants, voire moins. Le système de défense est lui aussi parfois ramené à une tranchée au lieu de trois, et les barbelés sont en mauvais état.

Pour ravitailler le secteur, il ne reste plus qu’un chemin de fer à voie étroite reliant Bar-le-Duc à Verdun. Véritable tortillard, le Chemin de fer meusien est impropre au transport de matériel lourd.

Parallèlement au Chemin de fer meusien se trouve une route départementale que Maurice Barrès appellera « la voie sacrée ».

Ce manque de voies de communication avec l’arrière rend encore plus fragile cette partie du front.

Comptant sur la supériorité allemande en artillerie lourde, les allemands vont employer la méthode du « Trommelfeuer » (roulement de tambour) : Les canons ne tirent pas par salves mais font en feu à volonté, ce qui effectue un pilonnage continu. La préparation d’artillerie devrait permettre de détruire les défenses du terrain à conquérir.

Pour ce faire, les Allemands rassemblent face à Verdun quelque 1.225 pièces d’artillerie de tous calibres dont 542 obusiers lourds. En moyenne, on peut compter un obusier rapide de 210 mm tous les 150 m. Ils déploient 13 obusiers Krupp de 420 mm, 17 obusiers Skoda17 de 305 mm, 2 pièces de marine de 380 mm et les munitions en conséquence, environ 2.500.000 obus.

Et ils massent 72 bataillons d’infanterie dans des abris enterrés.

Sur les vingt divisions affectées à l'opération, dix sont prévues pour la bataille proprement dite, les dix autres étant réservées pour une éventuelle bataille décisive sur un autre secteur dégarni en conséquence.

Depuis la mi-janvier, les préparatifs allemands sont confirmés par le 2ème bureau des services de renseignements français, par la reconnaissance aérienne qui prend des photographies inquiétantes et par des déserteurs Alsaciens et Lorrains.

Joffre reste sourd à ces renseignements.

Le lundi 21 février 1916 vers 7 heures, un obus de 380 mm explose dans la cour du palais épiscopal de Verdun. C’est le début d’une bataille inhumaine – opération baptisée « Gericht » (tribunal) par les Allemands – qui durera dix mois .

Un déluge de fer et de feu s’abat sur un front de quelques kilomètres, et le bombardement est perçu jusque dans les Vosges, à 150 km de là.

Un obus lourd toutes les trois secondes tombent sur les positions françaises.

À 16 heures, le même jour, 60.000 soldats allemands passent à l’attaque sur un front de six kilomètres au bois des Caures, croyant s'attaquer à des troupes à l'agonie, totalement désorganisées.

L’infanterie allemande effectue une progression limitée, aménage immédiatement le terrain afin de mettre l’artillerie de campagne en batterie. La portée ainsi augmentée, les canons allemands menacent directement les liaisons françaises entre l’arrière et le front.

Sur le reste du secteur, les défenses sont broyées, disloquées, écrasées. En quelques heures, les massifs forestiers disparaissent, remplacés par un décor lunaire. Les massifs de Haumont, de Herbebois et des Caures sont déchiquetés, hachés, nivelés. Derrière le feu roulant, le 7ème corps rhénan, le 18ème hessois et le 3ème brandebourgeois avancent lentement.

Le fort de Douaumont, qui n’est défendu que par une soixantaine d’hommes, est enlevé dans la soirée du 25 février 1916 par le 24ème régiment brandebourgeois.

Ce succès fut immense pour la propagande allemande et une consternation pour les Français. Par cette prise, les Allemands ne se retrouvent plus qu'à 5 km de la ville de Verdun, se rapprochant inexorablement.

Malgré tout, la progression allemande est très fortement ralentie. En effet, la préparation d’artillerie présente des inconvénients pour l’attaquant. Le sol, labouré, devient contraignant, instable, dangereux. Bien souvent, la progression des troupes doit se faire en colonne, en évitant les obstacles.

Et contre toute attente, les Allemands trouvent une opposition à leur progression.

Chose incroyable pour eux, dans des positions françaises disparues, des survivants surgissent. Des poignées d’hommes, souvent sans officiers, s’arment et ripostent, à l’endroit où ils se trouvent. Une mitrailleuse suffit à bloquer une colonne ou la tête d’un régiment. Les combattants français, dans un piteux état, résistent avec acharnement et parviennent à ralentir ou à bloquer l’avance des troupes allemandes.

Un semblant de front est reconstitué. Les 270 pièces d’artillerie françaises tentent de rendre coup pour coup. Deux divisions françaises sont envoyées rapidement en renfort, le 24 février 1916, sur ce qui reste du front. Avec les survivants du bombardement, elles arrêtent la progression des troupes allemandes.

Joffre fait appeler en urgence le général de Castelnau à qui il donne les pleins pouvoirs afin d'éviter la rupture des lignes françaises et une éventuelle retraite des troupes en catastrophe. Le général donne l’ordre le 24 février de résister sur la rive droite de la Meuse, du côté du fort de Douaumont, au nord de Verdun.

La progression des troupes allemandes est ainsi stoppée grâce aux renforts demandés par Castelnau jusqu'au lendemain, jour de la prise du fort de Douaumont.

Le 25 février 1916, Joffre décide de l'envoi à Verdun de la IIème Armée, qui avait été placée en réserve stratégique, et dont le général Pétain était le commandant depuis le 21 juin 1915. À la suite des recommandations du général de Castelnau, il lui confie le commandement en chef du secteur de Verdun.

Dans un premier temps, le général Pétain réorganise la défense. Elle s’articule sur les deux rives de la Meuse, en quatre groupements : Sur la rive droite Guillaumat, Balfourier et Duchêne, Bazelaire sur la rive gauche. Une artillerie renforcée dans la mesure des disponibilités couvre les unités en ligne. Les forts sont réarmés. Pour ménager ses troupes, il impose « le tourniquet ». Les troupes se relaient pour la défense de Verdun.

En juillet 1916, 70 des 95 divisions françaises auront participé à la bataille.

Dans un second temps, il réorganise la logistique. La seule voie de ravitaillement possible consiste en une voie ferrée sinueuse doublée d’une route départementale. La route ne fait que sept mètres de large et se transforme en bourbier dès les premières pluies. Sur ces 56 km de piste, il fait circuler une succession ininterrompue de camions roulant jour et nuit.

Sur cette « Voie sacrée », y circulent plus de 3.000 camions, un toutes les quinze secondes, 90.000 hommes et 50.000 tonnes de munitions sont transportés chaque semaine.

Des carrières sont ouvertes dans le calcaire avoisinant. Des territoriaux et des civils empierrent en permanence la route. Des milliers de tonnes de pierres sont jetées sous les roues des camions qui montent et descendent du front. Les deux files font office de rouleau compresseur et dament les pierres.

Il est interdit de stationner. Le roulage se fait pare-chocs contre pare-chocs, de jour comme de nuit. Le flot ne doit s’interrompre sous aucun prétexte.

Tout véhicule en panne est poussé dans le fossé.

La voie ferrée existante est une voie métrique. Elle est intensément exploitée à partir du matériel roulant d'origine (celui du « Petit Meusien ») mais comme cela ne suffit pas, l'armée utilise aussi des locomotives, voitures et wagons en provenance de toute la France. Alors que le réseau n'est pas dimensionné pour absorber un tel trafic, aucun accident n'est pourtant à déplorer. Dans le même temps, les sapeurs construisent une nouvelle voie de chemin de fer, à voie normale cette fois, pour desservir Verdun : La ligne 6 bis. Construite en un temps record, elle contribue à la victoire française, en particulier en évitant les transbordements.

Enfin, Pétain réorganise l’artillerie. L’artillerie lourde restante est récupérée. Un groupement autonome est créé et directement placé sous ses ordres. Cela permet de concentrer les feux sur les points les plus menacés. Ces changements apportés à cette partie du front font remonter le moral de la troupe qui sent en Pétain un véritable chef qui la soutient dans l’effort et la souffrance.

Pour la première fois depuis le début de la guerre, l'aviation intervient de manière véritablement organisée avec la création de la première grande unité de chasse, chargée de dégager le ciel des engins ennemis, et de renseigner le commandement sur les positions et les mouvements de l'adversaire : « Je suis aveugle, dégagez le ciel et éclairez-moi », leur dira-t-il. Les Allemands sont arrêtés à quatre kilomètres de leurs positions de départ, avance très faible eu égard aux moyens qu'ils ont engagés.

Le Kronprinz supplie Falkenhayn d’attaquer la rive gauche pour faire taire les canons français. Les Allemands attaquent autour du Mort-Homme, du côté de la rive gauche, du bois des Bourrus, du bois de Cumière et du bois des Corbeaux. Puis ils attaquent sur la rive droite autour du fort de Vaux, de la Côte du Poivre et d’Avocourt. Ce sont à chaque fois des boucheries pour les deux camps. 

Le 6 mars 1916, les Allemands pilonnent et attaquent le Mort-homme sur la rive gauche. Mais le feu français les arrête. Cette « bataille dans la bataille » va durer jusqu’au 15 mars. Au cours de ces 10 jours, le secteur est transformé en désert.

Simultanément, le 7 mars, les Allemands lancent une offensive sur la rive droite, à partir de Douaumont. Cette partie du front fut le secteur le plus durement touché de la bataille. Le fort de Souville (aujourd'hui totalement en ruine), l'ouvrage de Thiaumont (totalement rayé du paysage), l'ouvrage de Froideterre (qui a bien résisté, bien que les différents organes du fort ne soient pas reliés par des souterrains) permirent à l'armée française de s'accrocher sur la dernière position haute dominant la ville de Verdun.

Le village de Fleury-devant-Douaumont fut le théâtre de combats particulièrement intenses, il fut pris et repris seize fois. Et les Allemands n'iront pas plus loin. Ce village, qui fait aujourd'hui partie des huit villages fantômes de France (qui ont un maire, mais n'ont plus d'habitants), a représenté l'avance extrême de l'armée allemande devant Verdun.

Pétain réclame des renforts à Joffre. Mais ce dernier privilégie sa future offensive sur la Somme. Cela fait dire à Pétain « Le GQG me donne plus de mal que les Boches ».

La 11ème division bavaroise investit, le 20 mars, la cote 304 qui couvrait de son feu le Mort-Homme. Malgré ces succès, l’offensive générale allemande sur les deux rives de la Meuse est arrêtée par les Français. « Les assauts furieux des armées du Kronprinz ont partout été brisés. Courage… on les aura ! » dira Pétain.

Les Allemands étant arrêtés, Joffre veut quelqu’un de plus offensif pour diriger la bataille. Il nomme Pétain chef du groupe d’armées Centre et le général Nivelle à Verdun.

Ce dernier charge le général Mangin de reprendre le fort de Douaumont. La bataille s’engage par six jours de pilonnage du fort par les Français. L’infanterie prend pied sur le fort le 22 mai, mais en est chassée le 24.

Durant ce temps, 10.000 Français tombent pour garder la cote 304 où les Allemands sont accrochés sur les pentes.

L’artillerie, pièce maîtresse de ce champ de bataille, est toujours en faveur du côté allemand avec 2.200 pièces à ce moment-là pour 1.800 pièces côté français. 

Falkenhayn reprend l’offensive sur la rive droite de la Meuse. Sur un front de six kilomètres, les Allemands sont à quatre contre un. Ils mettent les moyens pour emporter la décision qui tarde depuis si longtemps. À trois kilomètres au sud-est de Douaumont se trouve le fort de Vaux. Il est défendu par une garnison de 600 hommes. L’eau, les vivres et l’artillerie sont en quantité insuffisante. Après une intense préparation d’artillerie, le 1er juin 1916, l’infanterie allemande se lance à l’assaut du fort. Le 2 juin, elle pénètre dans l’enceinte. Toutefois, il faut encore « nettoyer » la place. Les combats se livrent couloir par couloir. Il faut gazer la garnison pour la réduire.

Une expédition de secours est anéantie le 6 juin.

Finalement, le commandant Raynal, chef de la place, capitule car les réserves d'eau à l'intérieur du fort sont tombées à zéro. Les honneurs sont rendus par l’ennemi aux défenseurs de la place, tous les soldats allemands ainsi que les officiers se sont mis en rangs et ont salué les soldats français, sortant du fort au-delà de l'épuisement.

Les Allemands sont tout près de Verdun dont ils peuvent apercevoir les spires de la cathédrale. Falkenhayn croit la victoire à sa portée.

Le 18 juin 1916, il fait bombarder le secteur avec des obus au phosgène. Mais les 70.000 Allemands doivent attendre, l’arme à la bretelle, que le gaz se dissipe pour attaquer. Ce temps précieux est mis à profit par les forces françaises pour renforcer la position.

Lorsque l’assaut recommence, le 23 juin, il réussit à occuper la crête de Fleury.

Puis les Allemands repartent à l'assaut le 11 juillet après une préparation d'artillerie de trois jours visant le fort de Souville. Ce dernier est écrasé sous les obus de très gros calibre car il est le dernier arrêt avant la descente sur la ville de Verdun.

Néanmoins, l'artillerie de 75 lointaine ainsi que des mitrailleurs sortis des niveaux inférieurs du fort de Souville portent un coup d'arrêt définitif aux vagues d'assaut allemandes.

Une cinquantaine de fantassins allemands parviennent quand même au sommet du fort mais ils sont faits prisonniers ou regagnent leurs lignes : Le fort de Souville était définitivement dégagé le 12 juillet dans l'après-midi. 

Le 1er juillet 1916 au matin, les Alliés ont attaqué sur la Somme. Les Russes avancent sur le front oriental. Les Italiens font reculer les Autrichiens. Des troupes et de l’artillerie ont été prélevées sur le front de Verdun.

Ces conditions compliquent la situation du commandement allemand pour continuer les opérations sur Verdun. 
Le 11 juillet les Allemands perdent l’initiative.


Du 21 au 24 octobre les Français pilonnent les lignes ennemies. Écrasés et gazés par des obus de 400 mm, les Allemands évacuent Douaumont le 23 octobre.

Les batteries ennemies repérées sont détruites par l’artillerie française.

Puis, le 24 octobre, trois divisions françaises passent à l’attaque sur un front de sept kilomètres. Douaumont est repris et 6.000 Allemands sont capturés.

Le 2 novembre, le fort de Vaux est évacué par les Allemands.

À la mi-décembre, les troupes allemandes sont refoulées sur leurs positions de départ.

C’est la fin de la bataille de Verdun, une immense boucherie.

L’armée française obtient une victoire défensive incontestable.

Un tournant dans ce conflit, on ne le dira jamais assez.

Mais il y en a eu tant d’autres depuis.

C’était ma « page-patriotique » du souvenir à ces poilus-là à qui je dois, parmi beaucoup d’autres, d’être encore « Gaulois de France ».

Parmi eux, mes deux grands-pères et leurs fratries ainsi que celles de mes deux grands-mères. Tous ne sont pas revenus, et ceux qui en sont revenus n’ont jamais pu oublier. Notamment pas celui qui a été gazé pour avoir dû cracher ses poumons tout le reste de sa vie.

Même s’ils n’en ont jamais parlé à quiconque…

Merci, profondément merci à eux tous et toutes.

I3

 


Secrétariat d’État à « l’Égalité réelle » !

 

 

C’est quoi ça ? Y’a-t-il des égalités « irréelles » dans ce pays qui est le mien et que j’aime tant ? D’ailleurs, elle ne sait pas elle-même : « Je vais d'abord faire une réunion pour délimiter les choses, délimiter le champ », explique-t-elle depuis Fort-de-France.

Et puis voir dans quels locaux elle va loger et, accessoirement si la cantine est bonne…

« C'est une finalité de notre action politique » poursuivait-elle. « Faire en sorte qu'on puisse avoir l'égalité quelle que soit notre origine sociale, notre race, notre couleur, notre religion. »

Erreur : Le vocable de « race » a été banni à la fois de nos dictionnaires et bientôt de notre Constitution.

De quelle « race » parle-t-elle donc, alors ?

De quelle « couleur », aussi…

Celle de son épiderme « hâlé » ou de ses chaussettes ?

En tout cas, on peut en conclure qu’il ne s’agit donc pas d’une égalité mathématique, ni même intellectuelle.

Ni encore entre « le beau et le moche », le « riche ou le pôvre », le « grand et le petit », « Laurel et Hardy »…

Pas plus de sexe d’ailleurs : Il était temps d’en avoir au moins une qui n’est pas obsédée par « la chose »…

« C'est la réalité des droits. Faire en sorte que les droits qui existent dans la réalité de la vie, ces droits ne sont pas vrais pour tout le monde. C'est un problème dans la République ».

C’est vrai que toutes ne portent pas la même robe ni les mêmes escarpins, que certains ont des talonnettes alors que d’autres des perruques ou des lunettes.

Quant aux habitations élevées, elles sont appelées à disparaître pour revenir toutes au rez-de-chaussée, naturellement…

Vous vous rendez compte, si ça avait été seulement sexuel, on aurait raccourci aux 13,12 centimètres de moyenne en érection tout ce qui dépassait, alors que ces dames en demandent pour 16 cm de longueur et 12,7 cm de circonférence dans le même état !

C’est dire si elles auraient dû devenir « malheureuses » tous les soirs (et même la nuit et la journée en continue).

Ce qui est assez drôle, c’est que « Lolo-Roubignole », promue ministre de la Famille, de l’Enfance et des Droits des femmes, a elle aussi séché dans un premier temps : « Écoutez, je… Je crois que… Je me suis posée la même question que vous », aurait-elle répondu sur BFMTV, avant d'affirmer que seule « une égalité formelle » existe en « Gauloisie-de-la-fraternité » : « On est tous égaux dans la loi (…) et on a un pays rongé par les inégalités et les discriminations. »

Ah bé si, c’est aussi une affaire de sexe, finalement.

Et pas celui des anges, mais bien celui d’êtres de chair et de sang dans leur vécu quotidien.

Pourquoi j’insiste tant ?

Mais parce que le premier « théoricien » de « l'égalité réelle » au PS n’est autre que « Déesse-khâ » passé expert-confirmé du sexe, non pas des anges, mais des femmes, depuis belle lurette : 2004 pour être précis (vous ne pouviez pas savoir si vous n’étiez pas né).

Il avait rédigé une note sur le sujet pour la Fondation Jean Jaurès, dans laquelle il faisait la promotion de « l'égalité réelle des chances », à différencier de « l'égalité formelle ».

Je cite : « Le sens historique du socialisme a toujours été d’aller au-delà de cette première égalité. Parce qu’elle suppose, à tort, que les individus sont égaux et, qu’en offrant à tous les mêmes droits, tout sera résolu, cette égalité formelle ne s’attaque pas aux sources mêmes de l’exploitation et de la reproduction des privilèges. La République a proclamé l’égalité. Il restait, et il reste encore, à la réaliser. »

On ne dira jamais assez ce qu’est le privilège de réveiller le « chimpanzé-en-rut » en vue de se faire culbuter sans rémission ni relâche…

Lui, il insistait déjà sur la nécessité d’« intégrer les exclus qui vivent aux marges de notre société », « remettre en route la promotion sociale de ces classes moyennes et populaires qui se sentent oubliées par les pouvoirs publics » tout en menant « une politique économique qui permette à la France de retrouver le chemin de la croissance ».

Le problème, c’est que depuis 12 ans, les « classes moyennes » sont poussées à la ruine ou à l’exil et que la croissance est largement négative quand on extourne les déficits de caisse de la phinance publique.

(J’ôte le « f » de finance en compensation de celui de « nénu-far » qui a perdu le sien… Mais garde le « chapeau-chinois » du verbe ôter, parce que sans ça, on confondrait « hôte » avec haute… ce qui n’est pas du tout pareil : Passons !).

Les archives du « Parti-soce » complètent utilement le concept puisqu’en 2010, comme ils s’emmerdaient ferme dans l’opposition, ils avaient organisé une « convention » sur le sujet, dont un compte-rendu est encore accessible en ligne.

« Que l’on soit femme ou homme, noir ou blanc, en situation de handicap ou non, les droits réels auxquels on peut prétendre au quotidien ne sont pas les mêmes », explique le texte. « Ces discriminations, qu’elles soient légales ou illégales, minent notre République. (…) Pour que l’égalité des citoyens ait un sens, elle ne peut rester formelle : Chacun doit pouvoir jouir des mêmes droits. »

Et question « jouissance », « Déesse-khâ » en connaît un rayon !

« L’égalité réelle passe par la lutte acharnée de la puissance publique contre toute forme de relégation, d’enfermement, d’infériorité en fonction du genre, de la couleur de peau, de l'origine sociale, qu’on soit en situation de handicap ou non ou encore de l'orientation sexuelle. »

Quand je vous dis que c’est « sexuel », cette affaire-là, même que si ce n’est « pas queue », parce qu’ils y sont tous allés de leur « laïus » personnel sur le sujet, même les futurs « rayés des cadres », sous la présidence de « Deux-noix-Âme-mont ».

Pour parvenir à cette « égalité réelle », le P.Soce proposait alors plusieurs solutions, parmi lesquelles donner le droit de vote et d'éligibilité aux étrangers lors des élections locales, supprimer les discriminations envers les gens du voyage, « faire reculer les préjugés » ou encore concentrer davantage de moyens pour les services publics « là où les besoins sont prioritaires ».

De belles « avancées » dont on aura pu découvrir ce qu’il en reste après 4 années d’exercice du pouvoir : Des cendres et une secrétaire d’État.

Ils sont fabuleux de trisomie ces gars-là… 

Tel qu’un peu plus tard Matignon a fini par (un peu) préciser le périmètre de ce nouveau secrétaire d'État à l'AFP. Elle « aidera le Premier ministre à mettre en œuvre les mesures d'égalité réelle, de décloisonnement et d'ouverture de la société annoncées par les comités interministériels à l'égalité et à la citoyenneté (Ciec), et le comité interministériel aux ruralité ».

Donc, vous voyez, même les « non-urbains » sont kon-cernés…

Mais tout cela ne répond pas à ma première question : Existerait-il une égalité « irréelle » et une autre qui le serait moins, ou ne le serait pas du tout ?

Moi je veux savoir pour ne pas mourir idiot (une échéance qui d’ailleurs se rapproche tous les jours plus rapidement en ce qui me concerne, pour être devenue « réelle » et pas seulement « hypothétiquement lointaine », presque « irréelle » comme jusqu’alors…)

En fait, le concept d’« égalité réelle » se réfère à la loi du 4 août 2014 pour « l’égalité réelle entre les femmes et les hommes ».

(Quand je vous dis que c’est « sexuel »…)

Cela dit, sachant qu’il existe également au sein de ce gouvernement une ministre de la Famille, de l’Enfance et des Droits des femmes, on peut supposer que « l’égalité réelle » dont la nouvelle va s’occuper sera étendue à d’autres domaines que l’égalité femmes-hommes.

J’hésite…

Car un an après sa promulgation, la quasi-totalité des textes d'application de cette loi « majeure » pour l'égalité entre les femmes et les hommes a été publiée.

Encore dans la semaine récente, trois ordonnances et un décret relatifs à l’égal accès des femmes et des hommes au sein des autorités administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes, des ordres professionnels, des conseils d’administration des mutuelles et des instances de gouvernance des caisses nationales de sécurité sociale ont été publiés.

Les mesures phares de la loi du 4 août 2014 et ses 77 articles visent à inciter les pères à prendre un congé parental, à conditionner l'accès aux marchés publics au respect par les entreprises de l'égalité professionnelle, à protéger les mères isolées des impayés de pension alimentaire, ou encore à étendre à tous les champs de responsabilité le principe de parité.

Elle permet aussi de mieux lutter contre les violences faites aux femmes, grâce au renforcement de l’ordonnance de protection et des infractions relatives au harcèlement.

Mais le tout s’est récemment arrêté devant les portes du métro-parigot…

Elle prévoit de donner la priorité à l’éviction du conjoint violent du domicile ;

Le recul des stéréotypes sexistes, les pouvoirs de contrôle du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et les obligations des chaînes ayant été renforcés, et les concours de « mini-miss » devenus réglementés ;

La généralisation de la parité, avec la traduction, dans tous les secteurs de la vie sociale, du principe d’égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités (fédérations sportives, mutuelles, ordres professionnels, commissions consultatives placés auprès du gouvernement, etc.).

Et même la féminisation des mots comme « Chef » qui cheffe puisque ça sert à « cheffer » en aurait dit « Le Chi », Mairesse qui disparaît non pas au profit de maîtresse mais de « la Maire », pompier qui devient pompière et non pas pompeuse, malgré les Shadocks qui persistent à pomper, etc.

Et la vaisselle reste le fait de la machine à la laver, un peu comme le linge sale…

Tout va bien.

Là encore, je n’invente rien : « Si le chantier est immense, la volonté du gouvernement l’est tout autant. C’est un mouvement puissant et déterminé, qui ne s’arrêtera pas. En renforçant les droits des femmes, c’est toute la société qui progresse », a ajouté la secrétaire d’État chargée des Droits des femmes.

Et il n’y a qu’à lire les propositions d’un des comités Théodule né avant la loi sur le sujet :

« 1 – Éliminer toutes expressions sexistes ;

2 – Accorder les noms de métiers, titres, grades et fonctions ; 

3 – User du féminin et du masculin dans les messages adressés à tous et toutes ;

4 – Utiliser l’ordre alphabétique lors d’une énumération ;

5 – Présenter intégralement l’identité des femmes et des hommes ;

6 – Ne pas réserver aux femmes les questions sur la vie personnelle ;

7 – Parler « des femmes » plutôt que de « la femme », de la « journée internationale des droits des femmes » plutôt que de la « journée de la femme » et des « droits humains » plutôt que des « droits de l’homme » ;

8 – Diversifier les représentations des femmes et des hommes ;

9 – Veiller à équilibrer le nombre de femmes et d’hommes - Sur les images et dans les vidéos - Sujets d’une communication - À la tribune d’événements, ainsi que dans le temps de parole - Parmi les noms de rues, des bâtiments des équipements, des salles ;

10 – Former les professionnel.le.s et diffuser le guide… »

Finalement, de ce qu’il faut en comprendre, le concept d'égalité « réelle » s'opposerait à celui d'égalité « formelle », de principe, inscrit dans la loi sans s'appliquer réellement aux citoyens et non pas « d’irréelle » ; ou « imaginaire ».

Je vous le dis : On va droit vers l’uniforme-mao et tous en auto-lib’ si ça continue comme ça.

Dommage, moi j’aimais bien le formalisme : C’est au moins un point de droit devenu incontournable.

Et on a l’impression que ce nouveau concept se rapprocherait de la notion « d'équité », qui consiste à mener des actions en vertu du « sentiment naturel » de ce qui est juste et non sur le seul droit en vigueur. Condorcet utilisait cette notion XVIIIème siècle pour défendre l'instruction publique (l'école) comme outil pour atteindre « l'égalité réelle » alors que la loi ne fait que proclamer l'égalité des droits.

Là, c’est kon : L’équité c’est traiter différemment des choses dissemblables.

Un peu contraire, et pas qu’un peu, avec le concept d’égalité…

Passons. 

Notons que « l'égalité réelle » est aussi devenue une revendication des ultra-marins et notre « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » avait annoncé « un grand plan pour l'égalité réelle avec les Outre-mer » en septembre 2015, lors de sa conférence de presse à l'Élysée.

Des travaux qui devraient s'étendre « sur une période de dix à quinze ans », avait-il alors estimé, l’optimiste béat. Une orientation que la nomination d'une élue réunionnaise à la tête du secrétariat d'État semblait confirmer…

Et la bizute d'affirmer que ses compétences iront « au-delà de l'Outre-mer de la Réunion ».

C’est donc une question l’altérité sexuelle, alors, m’interroge encore et toujours ?

Source  :http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/le-cdd-derik-barre-droite.html

 


Présidentielle 2017 !

 

Dans un peu plus de 14 mois… 

 

Mon « Boss-à-moi », il fait partie des quelques 6.800 électeurs privilégiés monégasques convoqués aux urnes tous les 5 ans : La prochaine fois, ce sera en 2018.

Mais il surveille comme le lait sur le feu les élections gauloises, le voisin omniprésent, et un peu moins l’Italie où il compte grand-nombre de ses clients.

Récemment, il est allé faire un tour à Las-Vegas en repérage du « monde d’après », pour en revenir effaré : Les technologies du futur (pas toutes mais presque) seront au service de l’homme, mais en lui retirant son travail.

Ce ne sont pas quelques millions de chômeurs en plus qu’il faudra compter, mais à terme la quasi-totalité des prolos occidentaux et plus encore ailleurs dans le monde, jusqu’à bouffer la laine sur le dos des indiens et africains réunis !

Les robots auront remplacé la plupart de nos migrants, jusque dans les tâches les plus nobles, et hors quelques-unes parmi les plus éreintantes voire dégradantes.
On parle de 50 % d'emplois disparus dans le monde, alors même que d'autres estiment que 65 % des métiers du futur n'existent pas aujourd'hui : C'est dire s'il n'en restera pas beaucoup de traditionnels.

Même les gosses chinois ne feront pas le poids face à la déferlante qui s’annonce : Un robot coûte de moins en moins cher, ne fatigue pas, ne fait jamais grève, est interdit d'accès aux Prudhommes, travaille 7 jours sur 7, 24 heures d’affilée sans protester, n’a besoin que d’un peu d’énergie (qui va devenir quasi-gratuite : On a vu ça hier (cf.http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/le-cat-et-les-petrodollars.html) et de matière première ou de produits semi-finis, va beaucoup plus vite que n’importe quel humain et ne se trompe jamais…

D’autant qu’il sera « toujours prêt » et qu’il devient « adaptable » au « fait sur mesure » !

Même dans les activités financières, il gagne déjà plus que n’importe quel trader, fût-il génial…

D’autant qu’il va être désormais capable d’apprendre tout seul, de par lui-même…

Inquiet, mon boss.

De retour de Davos, où on devait justement parler de « 4ème révolution industrielle », il paraît qu’il n’en a été que très peu question.

En revanche, alors que d’autres se faisaient flagorner à tout rompre – fini le « frensh-bashing » – il n’aurait été question que de « bulles », chacun y allant de la sienne : Bulle de la dette, privée-publique, de l’immobilier (200 milliards rien qu’en « Gauloisie du logement »), du pétrole, de la Chine, de la Russie, du Moyen-Orient, de tout ça-tout ça !

Mais je crois que ce qui l’a le plus démoralisé, c’est de se rendre compte que demain, il n’y aura plus un kopek en circulation.

Nos « sachants », au prétexte des impératifs de sécurité, mais aussi pour des motifs cachés de lutte contre la fraude fiscale, vont assécher les modes de paiement en billets et piécettes.

Déjà la BCE envisage de ne plus imprimer de « Ben-Laden » et de les retirer (les coupures de 500 € qu'on ne voit jamais, hors en Italie, mais dont on sait qu'elles existent), les Allemands n’émettent plus de pièces de 1, 2 et 5 centimes et adoptent la limite de 5.000 euros (là où en « Gauloisie-suspicieuse » on en est à 1.000 euros) comme plafond pour les paiements en espèces !

Une copie conforme du dispositif gaulois qui me faisait bien marrer.

Je me souviens que dans une de mes jeunes-années, quand j’étais « plus-jeune-DAF » d’une société cotée, j’avais eu ce problème à régler : Le fisc voulait nous coller une amende pour chaque livraison de marchandises d’une de nos filiales où on obligeait le client à payer en cash : C’était (et ça reste) déjà dans la loi.

Parce qu’il nous avait déjà laissé des chèques en bois, tout simplement. Et moi d’expliquer au chef de la brigade qu’on ne pouvait pas refuser de livrer, car nous avions déjà été condamnés par les tribunaux – lourdement d’ailleurs – pour « refus de vente ». Ce qui est interdit par la même loi.

Le chauffeur livreur devait recevoir soit des espèces, soit des chèques de banques certifiés…

On préférait les chèques de banque, mais c’était d’un compliqué pas possible quand la commande dépassait son montant ou inversement qu’elle était partiellement renvoyée : C’est que les espèces, ça se perd, ça se vole et ça obligeait nos livreurs à faire un détour par la seule agence bancaire (qui nous taxait) installée devant une gendarmerie et équipée d’un coffre sécurisé et automatique…

Bé oui, à « la boutique », on avait quand même essuyé un hold-up et trois cambriolages nocturnes et la poste locale – solution de remplacement dans l’urgence – trois hold-up : « Tout le monde en a marre des espèces », avais-je plaidé en toute bonne-foi !

« Les espèces, c’est la plaie » : Un discours rodé qui avait finalement porté ses fruits.

Et comme les factures litigieuses de cette filiale étaient marquées « Comptant-espèce », c’était assez facile d’en faire le tri pour mieux nous pénaliser : Autant changer de métier !

Eh bien on y arrive, tout doucement et c’est déjà la dématérialisation des paiements, jusqu’au « sans contact », qui permet de tout « tracer ».

Et lui de baliser : « Tous les comptes de nos clients sont ou viennent de leur comptes-bancaires. Les banques, italiennes aujourd’hui, chypriotes et grecques hier, portugaises demain, espagnoles et françaises après-demain, sont en faillite virtuelle. Le dispositif du « bail-in » est désormais en place partout. Au prochain incident, leurs avoirs seront confisqués. On fait quoi, nous, si en plus ils ne peuvent plus faire de paiement en liquide ? »

« Ils viennent à Monaco faire le plein ? » fis-je benoîtement.

Bref, un big-hold-up se prépare, et il est légal, celui-là…

D’autant que ce qu’il voulait dire, c’est quel support relativement liquide et disponible soit assez sûr pour qu’on leur propose une alternative crédible pour gérer leurs excédents monétaires du moment ?

Y’en a pas, sauf à faire de gigantesques supports à capital-variable sur des actifs réels et diversifiés.

Genre bois-et-forêts, vignes, pâtés d’immeubles d’activité, de loisir ou d’habitation, centres-commerciaux, usines, œuvres d’art, films en production, quirats, installations portuaires, autoroutes, aéroports, récoltes sur pied, terres agricoles (les gens boufferont toujours), droit d’exploitation de sous-sols, au moins pour la part la moins liquide, or, métal précieux pour l’autre partie cessible sur les marchés, en bannissant tout ce qui est titre de créances, actions et autres ?

Parce que même placer de l’argent en obligation, avec les taux négatifs, ce n’est pas très vendeur, dois-je reconnaître : La totalité de la dette publique gauloise à moins de 6 ans est déjà à taux négatif !…

Pareil chez les Suisses (c’était un des objets de mon passage à Basel de la semaine dernière chez mon « alter-ego » helvète qui ratisse aussi en Bavière et en Autriche.)

Un FCPI européen multi-support, alors ? Et des paiements par dation de parts, du troc de titres, finalement ?

Pas chaud, mon boss, parce que c’est compliqué.

Ce que je veux bien admettre, mais si on ne le fait pas, d’autres auront pris de l’avance…

Et puis notre conversation a dérivé sur les interrogations quant aux échéances électorales en « Gauloisie-prochaine », à savoir la présidentielle d’avril/mai 2017.

Parier sur quelle ligne pour affronter les défis déjà identifiés ci-dessus (dont l'hyper-chômage de masse à venir) ?

Là, je me suis foutu de sa gueule pour pas cher !

D’une part, il y a le scénario où « Marinella-tchi-tchi » passe dès le premier tour.

Et il prendra de la vigueur après les différentes primaires qui se préparent pour la fin novembre de cette année.

Là, on commencera à voir si en fait les parlementaires se préparent ou non à faire « front-commun » dans une vaste « union RCPS » (Républicains-démocrates-Centres-P.Soce) en s’arrangeant pour une alternance plus ou moins prononcée comme en Suède ou un partage du pouvoir, à Matignon et faire contrepoids à l’Élysée.

Lui n’y croit pas : C’est son droit et ça ne change rien (nous allons y revenir). 

Car, d’autre part, dans tous les cas suggérés depuis trois ans par les sondages, et validés par toutes les élections partielles ou locales, il est entendu qu’elle sera présente au second tour, et que le gagnant final sera celui qui aura le privilège de s’opposer à elle.

Reste à anticiper de qui il s’agira, et les avis divergent : Le candidat des Républicains-démocrates issu de la primaire ? « François III » malgré tout ?

Un autre socialiste substitué à lui par un P.Soce qui ne veut pas mourir ?

Un centriste miraculeusement porté par le rejet des deux autres ?
Pour ma part, je reste persuadé que ce sera « Jupette », parce qu'il vient d'être adoubé de la sorte par un sondage qui le désigne à 42 %, loin devant tous les autres candidats potentiels et les gaulois ne se sont encore jamais trompés. Lui préfèrerait sans y croire un centriste de droâte.

Aucune importance, parce que le cas de figure retombe sur la suite en juin.

Pourquoi ? Parce que pour la première fois l’élu ne le sera vraiment que par défaut.

C’était déjà un peu le cas de « François III » miraculeusement mis en selle par les ennuis de « Déesse-khâ » surfant ensuite sur la vague du profond rejet de « Bling-bling ».

D’où sa rapide perte de popularité, faute d’une adhésion réelle à son programme et à sa personne.

Mais là ce sera beaucoup plus net, et plus immédiat encore !

« D’autant, rappelez-vous 2002, « Le Chi » était en tête à l’issue du premier tour, ce qui lui conférait un « noyau de légitimité » que n’aura pas un candidat arrivé en second en 2017, surtout si c’est de loin.
Il n’avait pas besoin des voix de gauche pour l’emporter : Leur abstention aurait suffi. Le résultat final, enfin, fut assez écrasant pour rendre cette légitimité peu discutable. D’où un quinquennat, disons « paisible » voire « immobile ». » 

En 2017, ce sera très différent : Si l’adversaire de « Marinella-tchi-tchi » est le candidat de droite classique, il ne pourra gagner qu’avec une mobilisation importante des électeurs de gauche.

Il en sera de même si c’est le candidat de gauche qui est au second tour.

Et ce sera beaucoup plus serré qu’en 2002.

En bref, quel qu’il soit, le gagnant sera pour moitié élu, et de justesse, par les électeurs de son adversaire historique.

Et être l’élu de ses adversaires habituels n’est pas de nature à diriger vers une ligne politique claire et une action déterminée : « Le résultat imparable sera l’inaction ! »

Analyse « à chaud », improvisée, qui a laissé coi mes « petits-collègues » médusés.

Les seules mesures prises seront de détail ou purement « cosmétiques », du saupoudrage, aucune réforme de structure.

Il sera aussi l’objet d’une chute de popularité rapide, à côté de laquelle celle de « François III » apparaîtra comme un « atterrissage en douceur ». Car dès le lendemain de l’élection, tous ceux qui n’auront voté pour lui que pour éviter quelqu’un d’autre ne se souviendront plus que d’une chose : « Ce n’est pas mon candidat. »

Je sais, j’ai fait pareil en 2012 en votant aux deux tours pour « Che-minable »…

Quand on n’a jamais soutenu quelqu’un, qu’on a souhaité sa défaite, milité contre lui pendant des années, « on ne devient pas son partisan, ni même un observateur neutre, sous prétexte qu’on a dû lui faire la courte échelle à contrecœur. »

C’est même plus frustrant qu’autre chose, et la frustration n’engendre pas l’indulgence.

« Non, le président élu, loin d’avoir les cent jours d’état de grâce n’en aura pas vingt, ni dix, mais rien, pas un seul ! »

D’autant plus si l’élection législative qui suit ne lui envoie pas, comme c’est l’habitude, une majorité présidentielle nette à l’Assemblée Nationale.

« Avec une majorité parlementaire fragile voire inexistante, le nouveau président ne pourra faire aucune véritable réforme ». Face aux revendications catégorielles, il temporisera, et « temporiser » c’est toujours lâcher du lest !

Or, sans réformes, c’est la faillite assurée.

C’est vous dire si j’ai plongé le moral de mon « boss-à-moi » dans ses chaussettes.

Je vais vous dire : Je revenais de Paris en passant par Bâle, j’avais RDV à Milan et je voulais rentrer pour assister à la soirée Gala du carnaval de Venise.

Eh bien, il m’a accompagné pour qu’on poursuive cette analyse en bagnole et que je le remette à l’avion du soir sur Nice pour qu’il puisse reprendre le chemin du Rocher avant nocturne (et je ne me voyais pas le ramener à travers cette autoroute côtière infernale qui me sort par les yeux autour de Gênes).

« De tout façon, le prochain président, il va claquer plein de pognon. C’est comme ça qu’on achète sa survie politique », qu’on le tire de l’impôt (nous y sommes) ou, quand on ne peut plus, de la dette.

« Celle-ci ne pourra que s’envoler, quoi qu’en disent aujourd’hui ceux qui se présenteront à nos suffrages » !

Voudraient-ils sincèrement la réduire qu’ils ne le pourront pas, car cela implique des mesures impopulaires, réduisant notamment les dépenses et les ambitions de l’État-re-distributeur, mesures qui nécessitent des circonstances politiquement favorables.

« Or, celles-ci seront les plus défavorables qu’on puisse imaginer » : Un gouvernement fondé sur le rejet, minoritaire dans l’opinion dès le soir du scrutin, avec en face de lui, outre ses électeurs d’un seul jour, le bloc hostile des électeurs de la « perdante », doublement frustrés par la faible représentation parlementaire que leur donne le système électoral en vigueur, c’est ingérable !

Recul devant la réforme, absence de cap, des impôts qui rentrent mal de par leur excès même, instabilité politique, les particularismes confortés, des cadeaux à crédit, de la dette indéfiniment reportée… « Le résultat final de tout cela est connu : Un désastre à la grecque, en beaucoup plus dur, et cette fois sans solution européenne. »

N’oublions pas en effet que la dette gauloise est déjà sept fois plus importante que la dette grecque en valeur absolue…

Et l’Europe n’a tout simplement pas les moyens d’un tel renflouement, sauf à lancer la planche à billets à un rythme au moins sept fois supérieur, « ce qui ne relèverait plus du quantitative easing mais du risque d’une hyperinflation digne de la République de Weimar que l’Allemagne ne voudra pas ».

D’où l’explosion d’une nouvelle bulle, ou carrément d’un « Francexit ».

« Après celui des anglais, ça va faire tache ! D’ailleurs, ils pourraient même rejoindre « Mère-Qu’elle » dans ses outrances si finalement ils ne sortent pas, alors même qu’ils ne sont pas dans l’Euro.

Bien sûr, d’un autre côté, ça soulagerait toutes les entreprises européennes qui pourraient à nouveau exporter. Mais ce n’est pas là-dessus qu’il faut compter non plus : Les japonais, chinois, britanniques et américains réagiraient. »

« Et puis comptez bien, même si « Marinella-tchi-tchi » passe au premier ou au second tour, ça ne change pas grand-chose : Passons sur les émeutes qu’on nous annonce, elles ne changeront pas le résultat. »

(J’y reviens…)

Il reste difficile d’imaginer l’envoi à l’Assemblée Nationale d’une majorité de députés frontistes, ce parti ne disposant pas aujourd’hui d’une base suffisante dans le cadre de ce scrutin.

« Le plus probable, et de très loin, c’est l’absence de majorité.

Dès lors, une alliance « RCPS » à l’assemblée pourrait certes ressembler à une majorité parlementaire, mais dans quel tumulte, et au prix de quels compromis ? »

Et combien de temps gouvernerait-elle avec une Présidente récemment élue, pouvant user de son droit de dissolution ou des pouvoirs de l’article 16, voire seulement ceux de « l’état d’urgence » qu’on veut constitutionnaliser ? 

On voit qu’on est en fait ramené au même problème : Pas de ligne politique, grande instabilité, au mieux des majorités de circonstance, qui sont toujours des consensus a minima, voire des cartels de blocage, bref, une inaction au moins aussi forte (si on peut dire) que dans la première hypothèse : Et la farce portera sans doute le nom d’ « union nationale » que certains appellent déjà de leurs vœux : « J’en connais au moins un !

Mais quant aux résultats, ils ne seront ni unificateurs, ni nationaux, seulement nuls, comme tout ce qui résulte d’alliances purement tactiques ».

« Alors, c’est l’immobilisme qui est en marche ? Et rien ne pourra l’arrêter ! ».

L’esprit de synthèse de « mon boss-à-moi » pour un superbe oxymore, tout de même !

« En tout cas, aucun problème ne sera réglé, ni même seulement abordé pendant les premières années du quinquennat qui s’ouvre en 2017, globalement à cause du couple infernal « Bling-bling »/« François III » qui veulent chacun remettre le couvert. Et dans l’état où se trouve déjà la société gauloise, émiettée, endettée jusqu’au cou, alourdie de parasites clientélistes, ligotée dans un écheveau de corruptions, où toute légitimité est en crise, l’immobilisme conduira inéluctablement à la faillite. Il faudra attendre la catastrophe pour savoir ce qui peut en sortir et comment ».

L’agonie peut être longue, mais plus elle durera, plus la sortie de crise sera brutale !

C’est vous dire si « mon boss-à-moi » m’a regardé bizarre par la suite : Je ne m’en fais pas, il s’en remettra et moi je me prépare à changer de métier sous sa houlette.

Sa « boutique » en a vu d’autres depuis qu’elle existe !

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/presidentielle-2017.html

 


Détection d'ondes gravitationnelles

 

Vous attendiez tous la composition du dernier gouvernement de « François III »…

 

Notez que moi aussi : Qui le « capitaine de pédalo à la fraise des bois » comptait enterrer vivant avec lui pour tout un quinquennat à venir ?

Peut-être même deux…

D’autant mieux si les « résistances » cèdent enfin sous la pression décrite ci-avant, pour une République qui tienne enfin son rang dans le concert des démocraties, au lieu de passer pour un « avatar bananier », véritable crachat à la tronche du monde des lumières.

Après tout, ils ne sont pas très nombreux à avoir pu se recaser utilement :

– « Moscou-vicié », planqué à Bruxelles pour encore un temps ;

– « Fafa-l’empoisonneur » pour 9 ans au « cons-cons » (Conseil Constitutionnel), avec pour seul bémol de devoir supporter la présence de « Tonton-Yoyo » et deux des trois « ex » actuels (« Giscar-A-la-barre » et « le Chi », même si ce dernier commence à avoir de la semoule dans la caboche), en attendant le 4ème en la personne de « François III » soi-même ;

– Les autres sont qui président de région, qui député européen, qui président de département… de quoi arrondir leur fins de mois pour encore quelques années de « mandats-précaires ».

Bé moi, j’attendais la gravitation, même si on va revenir sur ce « nouveau gouvernement » !

C’est comme ça et nous avions été tenu en haleine depuis quelques jours : Pensez, une des dernières prédictions d'Einstein à confirmer le même jour, c’est quand même plus intéressant, non ? 

Car au départ, ce n'était qu'une folle rumeur.

Un message posté le 11 janvier sur « Twister » par le cosmologiste Lawrence Krauss, de l'université d'Arizona State : « Mes dernières informations au sujet du Ligo ont été confirmées par des sources indépendantes. Restez branchés ! On a peut-être découvert des ondes gravitationnelles  !! Excitant. »

Re-twisté plus de 1.900 fois, le message du cosmologiste a fait le tour de la planète science en quelques jours, s'attirant une volée de réactions sceptiques tant la nouvelle était à peine croyable, pour arriver jusqu’à moi…

Honoré que j’en fus !

Désormais, la découverte est officielle : Des physiciens sont parvenus à détecter des ondes gravitationnelles. « C'est l'une des plus importantes découvertes scientifiques de notre temps. À mon avis, plus importante encore que celle du boson de Higgs» expliquait la secrétaire perpétuelle de l'Académie des sciences de « Gauloisie-chercheuse ».

Au moins, si on n’a pas encore trouvé de remède contre le chômage de masse existant – et encore moins dans celui qui va suivre – on ne sera pas venu pour rien !

« La preuve que nous disposons maintenant d'un appareil capable de mieux comprendre l'infiniment grand. Nous n'allons plus nous contenter de regarder les étoiles, mais voir à l'intérieur d'elles, car ces ondes pénètrent la matière au seuil de laquelle la lumière s'arrête. »

Rappelons que l’histoire des ondes gravitationnelles commence il y a cent ans avec Albert Einstein qui se met en tête de comprendre comment se propage le champ gravitationnel dans la toute nouvelle théorie de la gravitation qu'il vient de construire, la théorie de la relativité générale.

Mais l'article que le physicien écrit en 1916, en pleine bataille de Verdun, contient une importante erreur, et ce n'est qu'en 1918, dans un deuxième papier, la paix et les esprits revenus, qu'il en donne la bonne description.

Les ondes gravitationnelles, « OG » de leur petit nom, forment l'un des éléments-clés de la théorie de la relativité générale : La propagation par ondes, à la vitesse de la lumière, de la gravitation ! 

La relativité générale prédit en effet que tout corps qui se déplace génère une déformation de la structure de l'espace-temps, autrement dit, modifie les distances et le temps, et cette déformation se propage, se « diffuse » de proche en proche par ondes successives dans le cosmos à la manière d'une vague à la surface de l'eau.

Seuls des événements extrêmement violents génèrent des « OG » détectables, des cataclysmes cosmiques, tels que l’effondrement d'une étoile dans un trou noir, l'explosion d'une supernova ou encore la collision de deux étoiles à neutrons.

Mais, pour autant, personne n'avait encore réussi à détecter ces déformations de l'espace-temps, qui se propagent dans l'Univers à 300.000 km/s, la vitesse de la lumière.

Cela faisait pourtant trente ans que les scientifiques les traquaient activement.

D'un côté, Virgo, une antenne de détection construite à Pise sous l'égide du CNRS et de l'Institut national de physique nucléaire italien (INFN), qui mobilise six équipes gauloises (APC, LAL, LAPP, LMA, LKB, OCA).

De l'autre, Ligo de la National Science Foundation, avec ses deux interféromètres situés aux États-Unis.

En 2014, vu l'ampleur du défi, Virgo et Ligo ont signé un accord pour mettre en commun leurs données. En septembre 2015, ce sont les deux interféromètres américains qui ont enfin capté des signaux, éphémères – ils n'ont duré qu'une petite fraction de seconde –, provenant du mouvement orbital, puis de la fusion de deux trous noirs géants, chacun d'une masse équivalant à 33 et 39 fois notre soleil, situés à environ un milliard d'années-lumière de la Terre.

C'est cette observation qui vient donc d'être confirmée après vérification des données.

Pendant longtemps, on a douté de l'existence de ces ondes.

« La première preuve mathématique n'a été apportée qu'en 1952 par Yvonne Choquet-Bruhat, spécialiste de la relativité. Puis, à la fin des années 50, un autre pionnier, Joseph Weber, a eu le courage de penser qu'il fallait construire des détecteurs assez sensibles pour détecter les OG », rappelle un professeur à l'Institut des hautes études scientifiques, qui a notamment fourni au réseau Ligo/Virgo une méthode inédite pour décrire le signal émis par la fusion de deux trous noirs et faciliter ainsi sa détection.

« Courage », le mot n’était pas trop fort si l'on interroge les chercheurs qui ont consacré tout ou partie de leur carrière à la quête des ondes gravitationnelles.

« Dès le début de construction de Virgo, il y a eu plusieurs voix conservatrices qui se sont levées : C'est trop risqué, trop cher, mieux vaudrait investir sur d'autres domaines. Heureusement, le CNRS a tenu bon ; c'est cela, l'avantage principal des organismes nationaux de recherche, leur persévérance sur des cibles scientifiques de longue durée », nous rappelle le directeur-adjoint scientifique de l'Institut de physique nucléaire et physique des particules (IN2P3) du CNRS et président de l'Observatoire européen des ondes gravitationnelles (EGO/ VIRGO) de 2002 à 2012.

« Cela dit, la construction de Virgo a commencé trois ans plus tard que celle de Ligo. Les collègues de Virgo ont fait des efforts remarquables, et le retard s'est réduit à quelques mois seulement. Les deux collaborations travaillent main dans la main et des contributions cruciales dans l'analyse de ces événements ont été apportées par les équipes européennes, telles que le laboratoire Astroparticule et Cosmologie de l'IN2P3/Paris-Diderot/CeA/Obs de Paris. »

Depuis l'annonce de la détection, c'est comme si le monde de la physique avait subi une onde gravitationnelle tsunamique, et ceux qui n'avaient pas brillé par leur enthousiasme jouent désormais des coudes pour être sur la photo.

Il est vrai que l'exploit de Virgo/Ligo donne ni plus ni moins qu’à la naissance d’une nouvelle astronomie.

Quatre cents ans après l'astronomie optique lancée par Galilée lorsqu'il a braqué sa lunette vers le ciel. « Les premiers radiotélescopes ont ensuite ouvert la voie à l'astronomie radio, les satellites ont lancé l'astronomie des rayons X, puis celle des rayons gamma, etc.

Des astronomies toutes basées sur les ondes électromagnétiques jusqu'à ce que les premiers détecteurs de neutrinos cosmiques inaugurent l'astronomie neutronique.

La détection des ondes gravitationnelles, d'un autre type de signal donc, nous donne de nouvelles lunettes pour voir des choses nouvelles dans l'Univers », précise-t-on.

De fait, les perspectives sont vertigineuses : Pouvoir sonder l'énergie noire, cette force étrange qui expliquerait l'expansion de notre Univers qui n’a pas d’explication scientifique encore aujourd’hui, mieux explorer le cosmos et, pourquoi pas, remonter dans le temps jusqu'à 14 milliards d'années.

En effet, non seulement les physiciens ont capturé le signal émis par des ondes gravitationnelles, mais ils ont aussi observé, pour la première fois, la fusion de deux trous noirs.

La preuve de l'existence de ces ogres dévoreurs de lumière et de matière, qui détiennent peut-être le secret de la naissance de notre Univers, peut-être seulement. 

Au début des années 2000, un astrophysicien à l'Observatoire de Paris-Meudon et directeur de recherche au CNRS, écrivait : « Les frontières de la science sont toujours un mélange bizarre de vérité nouvelle, d'hypothèse raisonnable et de conjecture extravagante. »

La prouesse que viennent d'accomplir les physiciens ricains, gaulois et ritaux ouvre une fenêtre sur l'Univers en apparence extravagante, inventée par Einstein il y a un siècle.

Tout ça grâce à un dispositif simple de deux lasers impeccablement montés en angle droit et d’un troisième détecteur situé à l’autre bout de la planète.

En mesurant l’infime déviation de ceux-ci sur trois axes en comptant avec la rotondité de la Terre et sur deux sites, on calcule sans problème l’ampleur de l’onde qui ne peut-être que gravitationnelle compte tenu des précautions et process retenus, et sa provenance, les azimuts quoi : Un simple problème de trigonométrie.

Un peu comme en navigation côtière avec deux ou trois « amers remarquables » à portée de réticule.

Sauf que là, c’est bien plus difficile d’être « ultra-précis », parce qu’il y a de la houle et que bateau avance à une allure variable entre les trois visées sur un cap qui peut varier.

Mais on rattrape ça par le calcul où on se contente d’un triangle sur la carte quand on reporte tout ça avec la règle Cras.

Là, pour l’onde gravitationnelle, tout se passe si vite et avec des données spatiales de distances connues et invariables, un écoulement du temps infiniment plus précis qu’un chronomètre marin, que c’en est presque plus simple.

Ne reste plus qu’à détecter le graviton, la particule associée à l’onde, ce qui sera une autre paire de manche, vu la faiblesse des déviations mises en lumière dans les instruments de détection.

Ce qui reste « énorme », c’est de penser que tout l’univers est baigné en permanence par la gravitation, jusqu’à en déterminer de façon ultra-précise la position de tous les corps qui y circulent, y compris mon petit quintal de bidoche-amochée et le vôtre rayonnant, mais que même le puissant phénomène de deux trous noirs s’effondrant sur eux-mêmes n’ont pas gêné leur juste sommeil du… juste…

Vous, je ne sais pas, mais moi ça m’émeut.

Car si le tout a dû coûter un maximum de vos impôts et que quelle que part, si la pôvreté recule – trop – lentement dans le monde, peut-être qu’on pourrait en consacrer une part à la recherche de la paix dans le monde.

Je dis ça, je n’ai encore rien dit !

Bravo aux équipes de scientifiques et bonne fin de week-end à toutes et tous !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/jeudi-de-cette-semaine.html

 


L’E-cat et les pétrodollars !

 

Des choses improbables…

 

Je vais tout vous dire : Depuis le début du mois de février (2016), je suis alerté par une « préoccupante audience » du blog que vous visitez ce jour.

Le trafic a été augmenté subrepticement d’un facteur de 4, voire 5 en « entrées » sur une semaine : Pour vouloir vivre « discret » et loin des différentes « polices-politiques » et « gendarmes du net », c’est un peu contradictoire, tout de même !

Mais « à que » donc, qu’est-ce qui provoque cet afflux nouveau (au point de dépasser désormais les 100.000 pages/lues) ?

Eh bien, pour faire un petit point, après un relevé des « visites » (c’est long et fastidieux : Il y a presque 700 « billets » à aller contrôler…), c’est celui-là (-> Cliquez ci-là) !

Globalement, j’y cause de « Big-Moustache », l’ex-patron de notre pétroleux national Total, mort carbonisé sur une piste d’un des aéroports de Moscou après en avoir serré 5 à « Med-dev-dev » dans le nuit ;

De « Titi-Laine », l’associé de « Déesse-khâ » qui s’est pris pour Icare depuis le 23èmeétage de la tour Yoo ;

Et de l’E-cat, ce « truc » du professor Rossi qui ne peut pas fonctionner selon la science officielle, au grand soulagement des lobbies de l’industrie pétrolière mondiale.

Soit.

Mais alors, quid novi ?
C'est l'occasion de faire une mise à jour de ce que l'on sait sur ces sujets.

L’enquête conjointe « Russo-Gauloise » conclut à une « extravagance » du pilote d’une des trois déneigeuses qui circulaient alors aux abords de la piste d’envol.

Le gars a été retrouvé avec 0,6 g/l dans le sang (et non pas 0,8 comme je l’avais cru), connaissait son métier et les règles de sécurité pour avoir travaillé plus de 10 ans sur les pistes et ne s’explique toujours pas ce qui s’est passé, mais se considère comme le seul responsable.

Des aveux touchants adressés aux familles en font foi.

Notez qu’il ne risque que 7 ans de prison, finalement, et il va bientôt déjà en boucler deux.

Et les familles des victimes ne croient toujours pas à la thèse de l’accident, tellement les faits ne correspondent pas à ce qu’on veut bien en dire, notamment, dès après le drame.

Pour le banquier luxembourgeois, l’enquête s’est arrêtée très vite, sans autopsie, face au trois lettres du prédécédé à ses enfants, sa femme (la seconde, la première s'étant suicidée quelques années auparavant) et son associé de toujours.

On ne sait pas ce qu’il y a dedans, mais la thèse du suicide a définitivement clos le dossier.

Là encore, si on veut bien croire les autorités locales et européennes, les histoires de dollars perdus auront été la cause de tout !

Ce qui reste quand même curieux quand on sait qu’un banquier ne perd jamais rien, puisque débit = crédit.

À la limite, il perd son temps, mais d’argent, jamais et au pire, il ne fait pas ses échéances liquides et exigibles : C'est alors « le défaut » qui fait trembler la planète.

Celui qui en aurait perdu, ce serait plutôt son ex-associé, « Déesse-Khâ ». Mais lui c’est normal : Il n’est qu’avocat se faisant passer pour le meilleur économiste du monde, c’est dire son côté « amateur-flagorné ».

Justement, les créanciers de LSK tentent de poursuivre le survivant, « Déesse-Khâ » soi-même, alors qu’il se dit ruiné, victime lui aussi, pour se défausser.

Je pensais que celui-là devrait tôt ou tard en finir, fâché de la vie après s’être pété le gland à coup de viagra, mais il survit toujours : Il doit avoir placé quelques « mines à retardement » dans son sillage et à son approche, tel que plus personne n’ose y toucher : Triste fin pour un « cador-autoproclamé » de la finance…

Ne vous en faites pas : Il finira en épluchures, une fois que le dossier du « Brevet-Ferrayé » refera surface.

C’est d’ailleurs en cours par des chemins tellement détournés que je vous ai conté ça dans un billet de la semaine dernière : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/recus-quelques-courriels.html : Une vraie saga aux multiples rebondissements.

En attendant, ça fait les délices du prochain « roman-d’été » à venir.

Reste l’E-Cat. Personnellement, je vous avais fait le lien entre les deux autres, comme d’une guerre que le « monde d’avant » livre au « monde d’après ».

Le premier est fondé sur l’énergie « pas-cher » mais autour du pétrole et donc du dollar, les « pétrodollars ».

Après tout, même la seconde guerre mondiale a trouvé une partie de sa genèse dans la course au pétrole : Les impériaux-nippons souhaitant s’assurer de la mainmise sur les gisements indonésiens, les nazis sur ceux de Bakou et du Moyen-Orient après ceux d'Europe centrale et de la Libye.

Pour les uns comme pour les autres, c’était loin, mais ils en avaient les moyens militaires : La preuve, ils y sont presque parvenus.

Et leurs échecs ont renforcé la proéminence des anglo-saxons sur l’or-noir et du coup du dollar !

Le « monde d’après » s’apprête à rendre l’énergie encore moins cher, faisant exploser les cartels du « monde d’avant ».

C’est qu’il s’en est passé des choses depuis le mois d’octobre 2014 !

D’abord la crise ukrainienne : Washington se sentant menacé a mis à l’index la Russie au prétexte d’une révolution populaire qui n’en est pas tout-à-fait une.

Mais au lieu de l’abattre, l’Otan la met seulement à genoux et, suprême délire « poux-tinien », c’est lui qui va « remettre de l’ordre » en Syrie : Fabuleux retournement !

Bon, il n’est pas arrivé, loin de là, mais en attendant le gaz qatari, dont l’émir était aux obsèques de « Big-Moustache » à « Paris-sur-la-plage VI », n’arrivera pas aussi facilement que prévu en Europe.

Autrement dit, la Russie s’assure les débouchés européens, le temps de mettre en place le « gazoduc-de-la-soie » avec Pékin, gros consommateur d’hydrocarbure.

Réplique de l’OPEP, on ouvre les vannes en grand, ce qui plonge les économies occidentales dans une dèche pas possible et dont on ne mesure pas encore toute la portée.

Mais pas seulement : La Russie est visée, tout comme les gauchistes du Venezuela, l’Afrique occidentale querelleuse et quelques autres.

La FED inonde le monde de dollars, la BoE, la BoJ et la BCE tout autant de leurs devises réciproques, mais avec un grand écart de ces deux dernières qui réduisent les taux de rémunération des dépôts, alors que la FED les augmentent…

Résultats ? Le prochain crack viendra de l’industrie pétrolière américaine plombée par ses investissements massifs dans l’exploitation des schistes et la fracturation ;

La péninsule arabique commence à connaître ses premiers déficits « publics » ;

La Bank of China (BoC) claque des milliards à soutenir son yuan depuis que cette monnaie entrera dans le panier des devises du FMI, recyclés dans les fameux DTS au détriment du dollar américain ;

Même le dollar canadien plonge, et je ne vous raconte pas le HK$ alors que l'Euro, le franc Suisse et la Livre semblent vouloir se redresser en contrepartie.

Et puis l’impensable : Deux coups de grâce – en tout cas leur amorce – à savoir la COP21, où tout le monde se met d’accord pour affirmer, qu’à terme seulement, les énergies fossiles, on n’en veut plus pour l’avenir de la planète.

C’était en décembre 2015, au lendemain des attentats de novembre où ni Daesh ni al-Qaïda n’ont même montré le bout de leur nez (alors que c’était bien probable), dans un pays où l’état d’urgence est proclamé haut et fort, signalant au passage que les frontières n’existent plus pour personne, pas même les terroristes et encore moins les réfugiés apatrides…

Vous croyez aux hasards, vous ?

Moi pas : Leurs armes ont parlé et leurs origines remontent vraisemblablement aux Balkans à travers des trafics d’anciens militaires onusiens recyclés dans « les manifs » et leur service de sécurité d’extrême-droâte.

Les mêmes qu’on retrouve justement en Ukraine à l’entrainement dans les milices.

Fallait-il donc ces bains de sang pour assurer la sécurité des augustes personnages qui allaient défiler au Bourget ?

Dans un monde où l’armée gauloise est engagée sur plusieurs théâtres « exotiques » où les « tensions » entre « ex-hyperpuissances » sont  leur comble, là encore, c’est assez fabuleux…

Le second, c’est le retour de l’Iran dans le jeu pétrolier. 1,5 à 2 millions de barils/jour quand même, même si ce n’est pas grand-chose…

Vous n’allez d’ailleurs pas le croire, mais discrètement, la compagnie « Total », la même que « Big-Moustache », elle va libeller ses 200.000 barils/jours … en Euro !

Exit le dollar…

D’ailleurs, pour payer, PSA, sous perfusion étatique il y a moins de deux ans, a gentiment été proposer d’investir 427 M€, dont une grosse partie en effaçant les ardoises.

Exit le dollar même quand Raul Castro s’est vu effacer sa dette… libellée en dollar : Ça ne vaut plus rien, autant s’en débarrasser à bon compte !

Maintenant on en déduit que c'est le même procédé que « Big-moustache » devait négocier en octobre 2014 avec le premier ministre russe.

Et d’ici à ce que les chinois en fassent autant, ou en Yuan, il n’y a pas loin.

Fin de partie ?

Bé non, ce serait trop simple, puisque le pétrole, finalement, c’est comme l’acier, ça ne vaut plus rien qu’on en vient à le brader.

La preuve, l’E-Cat.

En février dernier (2015) on n’a pas appris grand-chose, sinon qu’Industrial Heat avait acquis les droits sur le brevet n° US 9,115,913 B1 et s’apprêtait à des essais semi-industriels sur plusieurs sites.

Des tests qui ont conclu depuis que le système développait effectivement une quantité d’énergie d’un ordre de magnitude x 10 au-dessus de ce que l’on pourrait attendre d’une réaction chimique classique avec ces ingrédients.

Depuis les chercheurs cherchent des explications scientifiques.

Pour Andrea Rossi, qui l’explique sur le site ExperimentalMaths « un proton issu d’un atome d’hydrogène s’insère, par effet de tunnel quantique, dans un noyau de Li-7 (un noyau de Lithium de poids atomique 7), formant ainsi un noyau de Be-8 (un noyau de Béryllium de poids atomique 8), qui alors se désintègre en quelques secondes en deux particules alpha (noyau d’hélium), accompagné d’une décharge énergétique significative. »

Ce n’est pas si sûr : D’autres avancent l’hypothèse d'une série de transformations de Ni-58 vers Ni-62, quasi stables, puis vers Cu-63, stable aussi, et fournirait 37,36 MeV d'énergie nucléaire.

Ainsi approximativement 5 grammes (sur 100 g) de nickel seraient transmutés en cuivre stable en 6 mois d'une production d'énergie en continue de 10 kW.

Chaque transformation serait réalisée par trois réactions successives d'ajout d'un proton, perdu par émission de neutrino, positron et électron et des rayons gamma qui génèrent la chaleur observée.

Le professeur Christos E. Stremmenos propose l'hypothèse d'un mini-atome instable d'hydrogène. Sous la contrainte du cristal de nickel, les protons de l'hydrogène diffuseraient facilement dans le cristal et ses électrons se diffuseraient avec les électrons de conductivité du cristal.

Grâce à la dispersion aléatoire des niveaux d'énergies des particules, avec une très faible probabilité, une série de mini-atomes instables d'hydrogène pourraient se former et fusionner avec les atomes de nickel, surpassant la barrière de Coulomb.

Ils auraient une durée de vie inférieure à 10-18 seconde et devraient avoir une dimension de 10-14 m, distance à laquelle les forces de cohésion du noyau permettraient la fusion, ce qui dégagerait l’énergie constatée.

Peu importe : Ce qu’il faut comprendre, c’est que si ce processus fonctionne réellement, c’est la porte ouverte à une énergie « nucléaire » propre car sans radiations ni déchets, infinie car le carburant principal est l’hydrogène, et quasi gratuite du fait que les autres matériaux sont très abondants (le nickel notamment).

Rossi est en train de tester une version industrielle dont le prix tournerait autour de 5.000 US$, pour un budget de consommables de quelques dizaines de dollars… par an !

Le verdict devrait tomber en ce mois de février 2016, et une version grand public, capable de fournir l’eau chaude sanitaire et le chauffage pour une maison, sera développée pour un prix entre 500 et 1.000 dollars, et un budget de fonctionnement de 20 dollars par an !

Et puis pas question cette fois-ci de laisser les lobbies « pétroleux » mettre l’E-Cat définitivement sous le tapis : La concurrence se réveille !

– Defkalion Green Technologies, après une première collaboration avec Rossi, développe sa propre technologie, dont les bases sont très proches de celle des E-CAT, vient de nommer son générateur thermique « Hyperion » et a publié des spécifications.

Il y a deux prototypes préindustriels d'Hyperion : Un de 5 kW nominaux, consommant moins de 200 W, à 1 tube chauffant, et un de 45 kW nominaux, consommant moins de 310 W, à 6 tubes chauffants en rappelant qu'une petite-Mégane développe 60 KW pour 1.400 cc.

La granularité du nickel est de 1 à 5 microns et un catalyseur favorise les réactions. L'hydrogène et le nickel sont rechargés tous les 6 mois ou plus.

Pour éviter divers risques, dont l'inflammation de l'hydrogène, l'intérieur de l'Hyperion est rempli d'argon et l'appareil est en permanence en liaison avec un centre de surveillance et signale immédiatement toute défaillance.

Defkalion GT estime qu'une cascade de réactions nucléaires à basse énergie chimiquement assistées se produit et permet la capture d'hydrogène par le nickel.

Leurs recherches portent désormais sur une meilleure connaissance du mécanisme qui permettrait une meilleure maîtrise des conditions de déclenchement, de stabilisation et d'arrêt des réactions.

Defkalion GT développerait également des matériels de mesures spécifiques pour améliorer ces connaissances, et compterait en publier les résultats d’ici quelques mois.

– Nichenergy, un entreprise fondée par le Professeur italien Francisco Piantelli, développerait des générateurs d'énergie utilisant le nickel et l'hydrogène, comme Rossi, mais sans catalyseur et à plus haute température.

– L'entreprise Brillouin Energy aurait l'intention de produire des générateurs d'énergie utilisant le nickel et l'hydrogène, pour fusionner de l'hydrogène vers de l'hélium grâce à des impulsions électromagnétiques.

Voilà donc qui est « en marche » conduisant vers le « monde d’après » en vous rappelant qu’un dénommé « Bill Gates » a aussi cassé sa tirelire pour investir 1 Md$ dans de petits réacteurs nucléaires à sels fondus de thorium, une technologie propre, que commenceraient à maîtriser les chinois et les indiens ;

Que General Electric tente de faire tourner de petits-tokamaks alors même que les chinois ont annoncé en avoir fait tourner un pendant plus de 1.000 secondes…

Mais là, on cause de fusion thermonucléaire : Une autre dimension, alors même qu’Iter est toujours en chantier…

Tout va bien.

Conséquences : Les énergies fossiles atteignent leur pic, non pas de production, même si plus personne n’investit désormais dans la prospection, mais d’utilisation, là, d’ici 3 à 5 ans.

Conséquemment et concomitamment, l’US$ perd de sa superbe, à la fois sur ce marché déclinant et tente de se ressourcer ailleurs.

Ce qui n’a rien d’évident dans la mesure où il y en a tellement qu’il ne peut que perdre de la valeur.

Le « big-crunch » va d’ailleurs en détruire par dizaines de milliards dès cette année, ce qui le sauvera peut-être mais à terme seulement : C’est déjà prévu et c’est même en marche sous vos yeux !

Pratiquement sur tous les marchés, d’ailleurs.

En attendant, tout le monde va souffrir durablement, même les « modèles sociaux » et demain les « modèles économiques » les plus évolués : Songez, une civilisation où l’énergie est disponible à profusion, dans 5 ou 10 ans, ne coûtera plus rien qu’on en vendra les barils de pétrole qu’accompagnés de son « cadeau-Bonux » comme les barils de lessive éponyme que les plus-jeunes ne peuvent pas connaître…

Un modèle qui a même eu la peau de « Pif-Gadget » et aura celle des « œuf-surprise-Kinder » !

Voilà de quoi se réjouir, pas pour moi – mon crabe aura eu ma peau avant – mais pour les générations futures qui en seront ravies, figurez-vous !

Voilà, c’était une « petite-suite » sans prétention du « post » du mois d’octobre 2014.

Qui qui voyait déjà juste, à l’époque, au juste ?

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/le-cat-et-les-petrodollars.html

 

 


Mains invisibles : Chapitre XXXV.2 : La tragédie du MH17 (2/2)

 

Chapitre XXXV.2

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite ! 

 

La tragédie du MH17 (2/2)

Et on apprendra plus tard qu’il y en aurait eu deux missiles tirés, sur une cible éclairée par un seul radar de poursuite, comme en attesteront des photos prises derrière la frontière russe d’une batterie rapatriée et partiellement vidée de ses engins de destruction.

Les russes auront publié le 21 juillet 2014 des photos satellites montrant l'emplacement de batteries de missiles sol-air de la seule armée ukrainienne à proximité de Donetsk, notant au passage que si elles étaient présentes le 14 juillet, elles n’y sont plus le 18.

En « effaçant », oubliant de montrer la présence de celles des séparatistes…

Le chef du commandement opérationnel de l’État-major général de l'Armée russe Andreï Kartapolov affirme également ce jour-là que la vidéo montrant un camion porteur de missiles donné comme preuve, comporte un panneau publicitaire pour un concessionnaire automobile de la ville de Krasnoarmiysk, alors sous le contrôle de l'armée régulière, contrôlée par le gouvernement de Kiev.

Mais l’analyse de l’image montrera toutefois qu’elle a été prise à Lougansk.

Plus tard, on apprendra que selon les russes, un chasseur Su-25 de l'armée régulière ukrainienne se trouvait de 3 à 5 km du vol MH17 et qu’il est doté en standard d'un missile air-air R-60 d'une portée de 12 km donc pouvant atteindre cette cible.

Ce qui reste assez curieux pour un appareil des années 70, destiné à l’attaque au sol de blindés…

Le R-60 est plutôt un missile d’auto-défense de combat tournoyant de 2 mètres de long à guidage infra-rouge, portant une charge de 3 kilos. Il est donné pour 8.000 mètres de portée, mais n’a jamais touché une cible au-delà de 4 km.

Et quatre kilomètres, quand on vole à 850 km/h, ce n’est même pas une minute…

En revanche, dans un rayon de 2 à 3 km, il détruit sa cible dans 100 % des configurations, même s’il est dépourvu, en principe, de charge de type « Shrapnels »…

Selon un article du 18 juillet journal russe Politikus l'avion aurait été touché par un missile air-air, au vu des déchirures horizontales trouvées sur ses ailes. La chaîne de TV russe Russia Today rapporte que des témoins ont vu des avions de chasse ukrainiens poursuivre l'avion malaisien. À 10 km d’altitude, ils ont de bons yeux… alors même que personne n’aura vu ni l’explosion du 777, ni la moindre traînée d’incendie aérien !

La manœuvre d’intoxication vise en seconde version à faire croire que les avions ukrainiens se seraient « abrités » comme d’un plastron de la proximité du Boeing : une manœuvre des plus classiques.

Sauf que l’engin va à peine plus vite qu’un avion de commercial, ce qui rend compliqué la manœuvre, mais est de toute façon plafonné à 7.000 mètres d’altitude : il ne peut pas monter jusqu’à 30.000 pieds, loin de là, pour ne pas avoir été conçu pour ça !

Selon une source citée par l'agence Interfax le 17 juillet, leur objectif aurait été d'abattre l'avion du président russe Vladimir Poutine, qui, revenant du Brésil, aurait traversé le même secteur en même temps et portait des couleurs semblables au Boeing malaisien.

Ce qui est totalement faux jusqu’à la désinformation gratuite, puisque l'avion présidentiel russe a survolé la Pologne et non l'Ukraine.

Le Garofi note que cette hypothèse relève de la « théorie du complot ».

Ce qui ne fait qu’aggraver l’impression de tentatives de « manipulations » des médias occidentaux par les autorités moscovites.

Pour prolonger la bataille de désinformation et d’intoxication, le 21 juillet 2014, le chef du commandement opérationnel de l’État-major général de l'Armée russe Andreï Kartapolov s'interroge sur la présence supposé de l’avion SU-25 de l'armée ukrainienne volant dans le couloir aérien de l'aviation civile, près de cet avion, et s'étonne qu'un avion armé pour le combat aérien soit utilisé dans une zone de combat ou les opposants n'ont pas d'aéronefs. Il exprime devant les journalistes son souhait de connaître les objectifs de cet avion et posera 10 « questions simples ».

Ce qu’il oublie de dire, c’est que le SU-25 n’est pas un intercepteur, pas même un avion de supériorité aérienne, mais un « camion à bombes », comparable au A10 américain, mais en plus petit, dépourvu de radar d’attaque.

Les forces ukrainiennes et les séparatistes pro-russes s'accusent ainsi mutuellement d'avoir abattu l'avion. Sur sa page VKontakte, le commandant séparatiste Igor Strelkov (Guirkine), également ministre de la Défense de la République populaire de Donetsk, a indiqué vers 13 h 37 GMT qu'ils «v[enaient] d'abattre un An-26 près de Snijné », localité proche de l'endroit où l'avion malaisien s'est écrasé.

Ce qui reste hautement débile, parce que confondre un Antonov 26 de 15 tonnes au décollage et de 23 mètres d’envergure et un « monstre » transcontinental de 63 mètres, ça en devient « loufoque »…

C’est dire s’ils sont myopes jusqu’en Ukraine !

Le service de sécurité d'Ukraine publie alors sur YouTube un enregistrement qu'il présente comme une discussion au sein du groupe de « Bes » (Igor Bezler), ressortissant russe et activiste du Donbass. Ce dernier y fait un rapport oral à son supérieur, le colonel Gueranine, officier du renseignement militaire russe, durant lequel il déclare : « nous venons d'abattre l'avion ».

Pas un avion, mais « l’avion » ! Tout est dans la nuance et n’est pas qu’une erreur de traduction ou de diction…

À ce moment-là et selon Alexeï Makarkine, vice-président du Centre des technologies politiques, « il y a 95 à 97 % de chances que les séparatistes aient abattu l'avion. Mais tant qu'il restera une infime marge d'erreur, le Kremlin ne condamnera jamais les siens ».

Pour l'expert militaire Pavel Felgenhauer, « la réaction russe est enfantine : on ment et on s'offense. Le mensonge est devenu la norme. Il est clair que l'avion a été abattu par erreur par les séparatistes, il ne sert à rien de couvrir les responsables, car de toute façon la vérité sera établie».

A contrario, Igor Korottchenko, directeur de la revue russe Défense nationale, estime que les « preuves » détenues par les Américains et les Ukrainiens ne reposent que sur des informations de réseaux sociaux, dont la date et la source ne sont pas vérifiées. Seuls les pays disposant d'un groupe spatial peuvent fournir des photographies de l'origine du tir.

Justement, un satellite américain survolait la zone, mais aucune photo de ses observations n’aura été publiée les premiers jours.  

Le président français Francis Landau, après une conversation téléphonique avec le patron du Kremlin, estime le 20 juillet 2014, jour où l’amiral Gustave Morthe de l’Argentière est éconduit sèchement de l’Élysée, qu'il faut travailler sur des preuves et non des hypothèses et que l'enquête des experts ne doit pas être entravée, dans un contexte de « guerre médiatique ».

Dans un contexte de crise diplomatique, plutôt, sous la triple pression des combats en Irak et dans la bande de Gaza, et des mesures de sanctions à prendre contre la Russie, il sera établi que le vol MH17 a peut-être été abattu « par erreur » par des séparatistes prorusses mal entraînés.

« L’explication la plus plausible c’est qu’il s’agit d’une erreur » et que le missile a été tiré « par un équipage mal entraîné », alors que le système utilisé demande un certain savoir-faire et de l’entraînement, aura indiqué un haut responsable du renseignement américain qui a requis l’anonymat.

En revanche, même si le missile a été tiré d’une zone contrôlée par les rebelles, il est pour l’heure impossible de dire qui « a appuyé sur le bouton » et pourquoi, a ajouté ce responsable.

Ces responsables ont d’ailleurs souligné que ce type d’erreur, heureusement bien que rare, s’est déjà produit par le passé.

En 1983, un chasseur soviétique avait abattu un avion de ligne coréen au large des îles Sakhaline et cinq ans plus tard c’est un navire de guerre américain qui a abattu un Airbus iranien dans le Golfe-Persique.

Ces responsables américains ont de plus souligné que leurs services de renseignement n’étaient pas en mesure de dire si des Russes étaient présents sur la batterie au moment du tir ou non. Les services n’ont pas non plus de preuves que les Russes aient formé les séparatistes à l’usage du Buk, le système anti-aérien mis en œuvre et relativement sophistiqué à manipuler correctement.

Ils ont également affirmé que l’explication des Russes de la catastrophe, qui suggère fortement la responsabilité de l’Ukraine, « ne tient pas la route ». C’est une des raisons justifiant l’organisation d’un point de presse le mardi 22 juillet, par des responsables du renseignement militaire américain, visiblement agacés par la « désinformation » pratiquée par les autorités russes et les médias d’État : les soldats ukrainiens auraient dû reprendre le terrain aux rebelles pour y installer la batterie anti-aérienne, tirer le missile et ensuite repartir.

Et qui plus est, le gouvernement ukrainien aurait ensuite dû manipuler des séparatistes de telle sorte qu’ils revendiquent avoir abattu l’avion. « Ce scénario ne tient pas la route » une seule seconde !

Évidemment !

Il faudra plusieurs mois et quelques concours de circonstances pour avoir une version officielle « confortée » et… une seconde version « ostracisée » qui se recoupent toutes les deux, celle dont personne ne doit parler. 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/11/mains-invisibles.html

 


Mains invisibles : Chapitre XXXV.1 : La tragédie du MH17 (1/2)

 

Chapitre XXXV.1

 

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite ! 

 

La tragédie du MH17 (1/2)

Alors qu’Eurydice fait du cabotage le long des côtes d’Albanie, Gustave Morthe de l’Argentière reçoit une convocation officielle de l’Élysée pour le dimanche matin suivant, en marge de la cérémonie de remise de médaille à Serge Klaque-Verde et Madame Beatles, au nom du « devoir de mémoire ».

C’est juste après les émeutes de Barbès et de Sarcelles… Une manifestation interdite qui dégénère, alors que le mercredi suivant, le 23 juillet, une autre manifestation de soutien à la cause palestinienne, autorisée celle-là, se tiendra entre Denfert et l’esplanade des invalides, le long notamment de la rue de Varenne, presque dans le calme en réunissant les partis de gauche (PCF, FdG, etc.), et paradoxalement, également des juifs orthodoxes pour qui Israël n’a aucune raison d’exister sans l’arrivée du Messie…

Ce jour-là, le sionisme n’était pas antisémite, un peu comme dans les propos du sulfureux « comique » « Dieu-a-donné » !

L’amiral savoure avec délectation « sa » revanche d’avoir eu raison, une fois de plus, contre tous dans l’antichambre du chef de cabinet de Francis Landau, à l’Élysée.

Il est venu en grand uniforme bardé de toutes ses médailles, accompagné d’un aide de camp de la marine détaché par l’amirauté, et il imagine encore rencontrer le président en personne pour recevoir quelques congratulations et chaleureux remerciements d’avoir fait son devoir et d’éviter in extremis une mort certaine et atroce, celle de la merguez sur un barbecue cramée dans son jus et sa graisse, au locataire du palais six jours auparavant.

C’est la moindre des choses, habituellement et en pareilles circonstances.

D’autant que du même coup, les institutions n’auraient pas survécu à un « putsch des colonels », qui sont par ailleurs « sous contrôle » avant de décider de ce qu’on va en faire…

Quoique, entamer une procédure officielle à leur encontre reste peu probable : ce serait révéler « l’affaire », d’une façon ou d’une autre au public qui doit pourtant rester ignorant des événements qui « n’ont pas eu lieu ».

À l’armée de vraisemblablement faire le ménage en interne, par quelques « mises à la retraite » anticipées…

Et les camarades de l’amiral, déjà retraité, l’avaient assez brocardé à l’occasion de cette invitation : « Tu l’as eu, finalement, ton putsch ! Félicitations ! »

Un homme qui ne se présente même pas l’entretient abruptement :

« Bonjour Amiral. Vous êtes venu sans « Charlotte » ? »

Le ton est au reproche à peine voilé.

Et la convocation n’en faisait pas mention.

En fait, elle aura été envoyée à Madame Nivelle, à Aubenas, qui était sur Paris avant de rejoindre sa fille à Londres pour un petit voyage d’agrément et d’emplettes féminines à New-York…

« « Charlotte » est en mission aux antipodes, à cette heure-ci… » invente-t-il.

Sachant que de toute façon, Paul de Bréveuil n’aurait pas accepté de dévoiler sa véritable identité même au président lui-même, en venant en personne.

« Elle est repartie vendre ses missiles ? »

Avec l’emploi du féminin, Morthe de l’Argentière comprend tout de suite qu’il y a de la méprise dans l’air…

« Désolé, mais dans ces conditions, il nous faut reporter ce rendez-vous à une date ultérieure. »

Quel grossier personnage en pense l’amiral !

« Comprenez, on attend des images américaines sur le crash du MH17 et une communication avec Moscou. La situation diplomatique ne s’améliore pas… »

Le cuistre ! S’il n’avait pas été là à outrepasser les consignes ministérielles le 14 en matinée, le petit-merdeux qui fait office de chef des armées ne serait pas là à attendre des photos satellitaires américaines ou de lécher les semelles des bottes du tsar russe !

« À vos ordres ! »

Pour un affront, s’en est un et un gros ! Énorme, même…

Le vol MH17 de la Malaysia Airlines, en provenance d'Amsterdam et à destination de Kuala-Lumpur, capitale de la Malaisie, s'est en effet écrasé dans l'est de l'Ukraine, près de la frontière avec la Russie le 17 juillet dernier : tout le monde en parle depuis.

Les 283 passagers dont 80 enfants, plus trois en bas-âge qui n’ont pas pris de billet, et 15 membres de l'équipage à bord en sont tous morts.

L'avion, après avoir dévié de sa trajectoire vers le nord du couloir aérien qui lui était assigné et perdu vitesse et altitude, pour revenir ensuite se positionner vers sa route normale comme si il avait pu récupérer l’usage de son moteur gauche, s'est abîmé dans une zone séparatiste prorusse où des affrontements récents ont opposé insurgés prorusses et forces gouvernementales ukrainiennes en plein contexte de la crise ukrainienne de 2013-2014.

Deux avions militaires ukrainiens auront d’ailleurs été abattus dans la même zone le 23 juillet suivant…

Le Boeing 777-200ER est un avion de ligne gros porteur immatriculé 9M-MRD, ayant accumulé plus de 43.000 heures de vol en 6.950 cycles depuis le 29 juillet 1997, date de son premier vol. Il a décollé d'Amsterdam-Schiphol à 12 h 14 heure locale pour une arrivée prévue le lendemain pour 06 h 09, heure locale.

Tandis qu'un positionnement du vol MH17 est fourni à chaque minute depuis son départ d'Amsterdam, son signalement disparaît à l'entrée de l'espace aérien ukrainien à 15 h 11 locale à la verticale de la ville de Kovel.

Il est relocalisé plus d'une heure après, et pour la dernière fois, à 16 h 19 heure locale d'Ukraine entre les villes de Chakhtarsk et Hrabove, approximativement à 50 kilomètres de la frontière avec la Russie.

Flightradar24.com a indiqué qu'à ce moment-là, un Boeing 777 appartenant à la compagnie Singapore Airlines et un Boeing 787 d'Air India étaient à seulement 25 kilomètres de l'endroit où l'avion avait disparu des radars ukrainiens.

L'avion s'est écrasé à côté du village de Hrabove, à l'est de la région de Donetsk, proche de la frontière séparant les deux oblasts sécessionnistes de Donetsk et de Louhansk, près de la ville de Chakhtarsk.

Des photographies du site de l'accident montrent des morceaux épars de fuselage et des pièces de moteurs cassés, ainsi que des dizaines de corps carbonisés et des passeports. Une partie de l'épave a été retrouvée à proximité des maisons dans le village de Hrabove. Des corps sont tombés par dizaines dans des champs, certains sur des toits. Les décombres s'étalent sur un périmètre de plus de 10 kilomètres, autour de la commune.

Plus des deux tiers des passagers sont néerlandais, 28 passagers sont malaisiens et les passagers restants sont de onze nationalités différentes.

Parmi les victimes, se trouvaient des experts de la lutte contre le sida qui se rendaient à la 20èmeconférence internationale sur le SIDA à Melbourne, notamment Joep Lange, chercheur néerlandais spécialisé dans le traitement du VIH, le sénateur travailliste néerlandais Willem Johannes Witteveen, l'écrivain australien Liam Davison et l'actrice malaisienne Shuba Jaya.

Réaction de Florence quand elle entend à la radio du bord que le congrès anti-sida est décimé : « Mauvaise nouvelle : l’épidémie de Sida va repartir de plus belle… non, enfin, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire ! »

Ouais, on peut faire mieux et proposer de boucler l’espace aérien des états responsables, en pense Paul, en interdisant tout atterrissage et tout décollage des avions à destination ou en provenance desdits pays.

Si maintenant on tire sur n’importe qui, où va le trafic aérien mondial ?

Mais plus sûrement, selon une correcte application de la « loi des séries » après la disparition du vol MH310, traduite en langage populaire par l’adage « jamais deux sans trois », y’a plus qu’à attendre la troisième catastrophe de l’année concernant ladite compagnie pour qu’elle dépose le bilan…

Selon Interfax, l'appareil volait à une altitude de 33.000 pieds (10.100 m) lorsqu'il aurait été abattu par un missile comme l'atteste la présence de shrapnels observés notamment sur un débris de la partie supérieure avant gauche du cockpit.

Les shrapnels, du nom de son inventeur, équipent encore quelques munitions : il s’agit de billes d’acier ou de titane propulsées au dernier moment en avant, avant d’atteindre la cible qui la « découpent » comme le ferait du plomb de chasse.

Les dégâts sont peut-être plus légers qu’une charge explosive, mais l’inconvénient devient nul en altitude sur un avion pressurisé et l’avantage, c’est qu’en explosant à proximité, ils infligent des « blessures » de façon plus certaine qu’une explosion qui n’a d’effets destructeur seulement que dans le périmètre du blast.

Selon les occidentaux, cela proviendrait d'un missile sol-air Buk-M1 (code OTAN SA-11) ou 9K38 Buk-M1-2 (Code OTAN SA-17 « Grizzly »), voire un S-300 de fabrication russe qui sont équipés de ces charges.

Le SA-11 équipe les forces armées ukrainiennes et russes, les SA-17 et S-300 les forces russes. Son maniement n'est pas jugé à la portée des séparatistes prorusses, selon plusieurs experts militaires, même si les forces séparatistes comportent plusieurs anciens militaires ayant servi dans des unités anti-aériennes.

Si un missile a causé l'accident, c'est probablement un Buk car c'est la seule installation de missiles sol-air dans la région capable d'atteindre l'altitude du trafic aérien commercial.

En effet, celui-ci est un projectile autopropulsé et guidé par récepteur radar-passif capable d'atteindre des cibles aériennes volant jusqu’à 35 km de distance et 22.000 mètres d’altitude.

Il suffit d’éclairer la cible avec un radar de suivi resté au sol, l’engin de mort s’aligne tout seul sur l’écho électromagnétique ainsi créé.

Selon un expert britannique, la pressurisation de la cabine de l'avion fait qu'elle a explosé instantanément sous l'effet des shrapnels du missile SA-11 et la réserve de carburant s'enflamme aussitôt même si les témoignages et les premières images du crash ne montrent pas de flamme ni de fumée lors de la chute de l'avion, incendie qui aura été étouffé tout de suite après l’explosion dans l’air raréfié des hautes altitudes.

Une hypothèse qui explique le large périmètre dans lesquels sont tombés les débris.

Selon le Wall Street Journal, les organismes américains seraient divisés sur le fait de savoir si l'avion a été abattu par l'armée russe ou par des séparatistes prorusses. Ils insistent sur le fait que « toutes les routes mènent aux Russes dans une certaine mesure », de toute façon.

Il a également été mentionné, qu'un satellite américain a localisé la signature infra-rouge d'un missile sol-air juste avant que le Boeing se soit écrasé. D'après le Wall Street Journal, les services de renseignements américains pensent que la Russie a introduit clandestinement en Ukraine les systèmes de missiles responsables de la catastrophe et que ceux-ci ont été ensuite ramenés en Russie pour ne pas laisser de preuves sur place.

Hypothèse un peu tirée par les cheveux : quel intérêt pour les russes d’une telle manœuvre, juste pour abattre un avion civil, alors que des batteries existent déjà en région séparatiste pour se protéger des attaques aériennes de l’armée régulière d’Ukraine, avant et après la catastrophe ?

Le 17 juillet, les systèmes de radiodétection russes ont enregistré le fonctionnement du radar Koupol d'une batterie de Buk-M1 déployée près du village de Styla (30 km au sud de Donetsk, en zone sous contrôle ukrainien), annonce un communiqué du ministère de la Défense russe.

« Les caractéristiques techniques des Buk-M1 permettent de procéder à un échange d'informations sur les cibles aériennes entre toutes les batteries d'une même division. Cela signifie que le missile aurait pu être tiré par chacune des batteries déployées à Avdeïevka (8 km au nord de Donetsk) ou à Grouzsko-Zorianskoïe (25 km à l'est de Donetsk). ».

Et de poser la question : « À quoi servent ces batteries de DCA contre des insurgés qui n’ont pas d’aviation ? »

Question idiote : à prévenir toute attaque de l’aviation russe elle-même, n’est-ce pas !…

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Reçus quelques courriels…

 

Haddock et Basanix sont impayables !

 

On ne dira jamais combien ils ont pu faire avancer le dossier « des milliards disparus de la division Daguet ».

Eux, tout comme une série d’associations de vétérans des Opex de l’époque et quelques-uns de leurs membres les plus tenaces…

Je trouve cela assez magnifique pour vous faire part des derniers développements.

D’autant que ce n’est pas moi qui rédige : Juste un « copier/coller » des plus simples (ça, je maîtrise) !

D’abord « l’Ami-râle » :

« Je fais un « point » pour savoir où nous en sommes au 6 février (2016).

Tout d’abord, une cinquantaine de lettres ont été envoyées par moi-même aux députés qui avaient déjà reçu un courrier :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2016/02/guerre-du-golfe-lettre-%C3%A0-claude-bartolone.html

D’autres courriers doivent être envoyés par des anciens d’AVIGOLFE et par les associations de contribuables de l’ADCC d’André Louis.

J’ai reçu une réponse de Charles de Courson, vice-président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale qui s’étonne de l’absence des fonds du Golfe dans la comptabilité publique ! … »

Notez qu’il n’y a pas que lui…

« La pression doit monter inexorablement dans les deux prochaines semaines.

Depuis l’époque de « L’Arsouille », comme l’appelait le général de Gaulle, la classe politique s’est considérablement renouvelée et, maintenant, près de 50 % des députés n’ont pas trempé dans les magouilles des années 80 et 90 (l'effet Internet).

Ce qui explique les lettres de Nicolas DUPONT-AIGNAN, Patrick HETZEL et Charles de Courson.

C’est la génération qui va prendre le pouvoir !… »

Eh oui, la génération « Y » et demain la génération « Z », le remplacement naturel d’une génération par une autre qui ne fonctionne pas comme leurs prédécesseurs, dont bien des « nouveaux » ne se sentent pas responsables des « anciens », ça va forcément faire « bouger les choses » !

« En toute logique, la prochaine série de questions au gouvernement doit avoir lieu aux environs du 20 février, après le remaniement ministériel…

D’ailleurs, pourquoi virer « Le Rian », le « ministre fétiche » du gouvernement ?…

La situation est-elle aussi inquiétante que cela ?… »

Ils sont nombreux à vouloir se tirer loin, la trouille au ventre devant la situation du pays et encore plus nombreux à ne surtout pas vouloir « en être » en cette fin de règne catastrophique…

« J’ai aussi envoyé mon bouquin à la « Délégation à l'information et à la communication de la défense (DICoD) ». La très grosse structure d’information de la Défense qui me connaît puisque j’ai donné mon témoignage il y a une quinzaine d’années sur l’OVNI observé au-dessus de Paris le 28 janviers 1994.

Jeudi après-midi, surprise !…

Coup de téléphone de l’Élysée !…

« C’est la secrétaire du général Benoît PUGA, chef d’État-major particulier du président de la République … Vous avez bien envoyé votre livre « les milliards disparus de la Division Daguet » au général PUGA ?...»

« Oui, absolument !... »

« Il y a un petit problème, la dédicace est adressée à l’Ambassadeur du Koweït en France ! …»

Éclat de rire !...

« Ah la honte !…, je me suis trompé d’enveloppe !… Il y avait une enveloppe pour le général PUGA et une autre pour l’ambassadeur du Koweït !… »

« C’est possible de renvoyer votre livre avec la bonne dédicace ?… »

« Vous savez, cela peut rester comme cela… cela fera rire le général qui connaît bien le dossier !… »

Enfin, le général PUGA préfère une dédicace à son nom !…

Aussi, je vais me fendre d’un envoi plus cohérent…

Du coup je me suis dit « Il faut que je téléphone aussi à l’Ambassade du Koweït » l’ambassade du Koweït qui a eu l’air intéressée… »

Vraiment, la tête de linotte que devient « l’Ami-râle » m’a fait éclater rire à en malmener ma « côte-manquante » : Mes chirurgiens ont eu beau couper des nerfs sensoriels, quand « je m’éclate », je le sens passer !

« Et  c’est comme cela que j’ai pris contact avec le chef d’État-major particulier du président de la République et l’ambassadeur du Koweït !…

Bon week-end à tous !…

Haddock »

Impayable, vous dis-je !

Mais ce n’est pas fini.

Parce que Basanix, il nous en rajoute une couche dans la foulée : 

Réponse de sa députée locale à un courriel précédemment envoyé :

« Monsieur,

J’ai bien reçu votre courrier électronique relatif aux supposées indemnités de la guerre du Golfe et je vous assure lui avoir porté la meilleure attention.

J’ai adressé une question écrite sur le sujet au ministre des affaires étrangères et je ne manquerai pas de vous tenir informé de sa réponse.

Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments dévoués.

Joëlle HUILLIER, députée de l’Isère. »

Suit le texte de la question que vous pourrez retrouver notamment sur le site de « l’Ami-râle ».

Sur celui de « Basanix », pas encore…

« Madame la Députée,

Christophe Caron qui a travaillé au 2ème Régiment d'Infanterie de Marine et 2ème  RIMa vient d’adresser par courriel une lettre à tous les députés. Il y reprend la question qui a été posée à Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense, par Monsieur Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, le 15/09/2015, au sujet de l’absence de trace dans la comptabilité publique d’une somme correspondant aux indemnités qui aurait dû être versées au titre de la guerre du Golfe de 1991.

Vu l’extrême gravité de la situation il est utile de vous rappeler La question posée qui a été publiée au JO le 15/09/2015 :

« Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements ».

La réponse, publiée au JO du 05/01/2016 page 132, est celle-ci :

« Le ministère de la Défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

Cette réponse du ministre de la Défense est pour le moins surprenante car, il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative (http://discours.vie-publique.fr/notices/912007900.html), un communiqué du ministère des affaires étrangères du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe :

« L'Émir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

Ce versement a d’ailleurs été confirmé le 26 février 1991 par le Ministre de l’Économie et des Finances, Monsieur Pierre Bérégovoy devant la commission de la production et des échanges de l’Assemblée nationale, qui a notamment précisé qu’après le versement d’un milliard de dollars soit cinq milliards de francs du Koweït l’hypothèse d’un impôt Golfe s’est éloignée.

(Déclaration publiée par Var Matin dans son édition du 27 février 1991)

Le New York Times du 8 septembre 1992 précise quant à lui que 84 billion $ (1 billion = 1 milliard) ont été payés aux USA, Angleterre et France pour les dépenses militaires par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite aux USA, Royaume-Uni et France.

Sur Wikipédia nous pouvons lire concernant le coût de la Guerre du Golfe 1991 :

France : 1,2 milliard de $ de dépenses militaires

Royaume-Uni : 1,23 milliard de $ de dépenses militaires

États-Unis : 61,1 milliards de dollars de dépenses militaires

Le Royaume-Uni et France devaient donc se partager la somme de 22,9 milliards $ (84 - 61,1).

Dans ces conditions, j’ai dû mal à comprendre que le ministère de la Défense déclare qu’il n’y a aucun élément, ni aucune information qui permettent d’établir que la France a reçu des sommes correspondant à des indemnités de guerre au titre de la guerre du Golfe !

J’ai l’impression de revivre l’épisode Cahuzac : « Je n’ai jamais disposé d’un compte en Suisse ou ailleurs à l’étranger. Jamais », « Je nie en bloc et en détail » « Depuis le début, c’est moi qui dis la vérité (…). Je n’ai pas, je n’ai jamais eu, à aucun moment, un compte en Suisse » « les yeux dans les yeux ». Nous allons en savoir un peu plus lors du procès qui se déroulera début févier 2016. Il est utile de rappeler que le compte suisse de Cahuzac a été ouvert en 1992 !

Mais, c’est le mais qui est important, l’affaire Cahuzac, c’est l’arbre qui cache la forêt, 600.000 € contre un détournement d’un milliard US $ !

En conséquent, nous nous retrouvons avec un mensonge d’État du ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian ! Or, Monsieur Jean-Yves Le Drian faisait partie du gouvernement Cresson à l’époque des faits. Je veux bien croire que Monsieur Jean-Yves Le Drian ne soit pas un menteur car effectivement le milliard de dollar s’est perdu avant d’arriver à Paris ?… Comme nous pouvons le lire dans l’article publié par Minute le 10 janvier 2002 : « Dans les archives des RG figure ainsi un "blanc" concernant un mystérieux capitaine Haddock, Haddock qui attribue à feu François Mitterrand un détournement des indemnités de la guerre du Golfe : les pays du Golfe d'Arabie ont signé un chèque de plus d’un milliard de dollars à la France. Cette somme représente les indemnités de la guerre du Golfe et notamment des frais engagés par la Marine Nationale, l'Armée de l'Air, ainsi que l'Armée de Terre au titre de la division Daguet. Ce chèque a été transporté du Qatar par un Falcon 50 et déposé à Zurich sur un compte bancaire suisse au nom de François Mitterrand. Cette opération a eu lieu en présence d'un conseiller fédéral. »

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?…

Et pendant ce temps, nos militaires de la division Daguet, leurs épouses et enfants qui n’ont pas reçu les indemnités promises (600.000 francs), vivent des moments très pénibles suite aux conséquences du « syndrome de la Guerre du golfe ». 

Les faits rappelés ci-dessus sont suffisamment graves pour que soit envisagée, me semble-il, la création d’une commission d’enquête parlementaire pour savoir :

« Où est passé le milliard de la Division Daguet ? » et

« Où sont passés les milliards versés par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite aux USA, Royaume-Uni et France ? »

La commission d’enquête aura donc pour mission de vérifier à quelle date et dans quel compte ces milliards ont été comptabilisés.

En faisant appel à votre sens de l’intérêt public, je vais conclure ma lettre par cette formule empruntée à Momar Guèye, écrivain : « la réponse au courrier des citoyens est sacrée ». 

Je vous prie de vouloir bien agréer, Madame la Députée, l’expression de ma plus haute considération.

Christian Basano »

Là où il fait très fort, l’ami Christian, c’est qu’après que certains aient saisi le « défenseur des droits », le médiateur, qu’Haddock ait écrit à tous les ministres des finances depuis 1998 sans exception, ait mobilisé les services de la DNEF, des douanes et quelques étoilés et élus sur le sujet, désormais les réponses sont apportées à la fois par le ministère de la fraude fiscale de l’économie et de la guerre de la défense nationale, c’est au tour du ministre des affaires étranges étrangères d’être mis dans l’obligation de, soit mentir à son tour, soit déjuger ou ses augustes prédécesseurs ou ses collègues ministres actuels.

Pas pour longtemps il est vrai : Comme vous pourrez le constater à l’occasion du remaniement gouvernemental, ils fuient tous les responsabilités !

Que la suite va être charmante !

D’autant que je reste personnellement persuadé que dans le « plan initial » voulu par « Mythe-errant » soi-même, il devait y avoir une « révélation » en pleine campagne des présidentielles de … 2016 si on avait continué à compter en septennat, histoire de bien pourrir l’ambiance du moment !

Soit au plus tard le mois prochain.

Mais bon, j’avoue que la situation peut évoluer différemment, notamment à l’occasion du « super-Tuesday » qui doit déterminer les candidats au prochain scrutin Présidentiel US.

Simple déduction de ma part : 25 ans que ces détournements sont connus de tous les services de renseignement et personne, absolument personne n’a soulevé le lièvre au pays de la « Liberté d’information » en un quart de siècle !

Oh bien sûr, dans le tas, il y a eu des gens honnêtes qui ne pouvaient pas garder un secret aussi lourd pour eux-seuls…

« Bérêt-Go-voit », qui d’ailleurs avait commencé à délivrer les primes promises aux soldats engagés : « Suicidé ». Deux balles ? Du travail de « pro ».

« Grosse-Ouvre », l’ami des confidences : Suicidé après une luxure à l’épaule. Mais pas avec son arme. Là encore, du travail de « pro », puisque le planton placé sous les fenêtres n'a entendu aucun bruit de détonation suspect.

D’ailleurs cette arme n’a toujours pas « parlé » : On ne sait pas encore d’où elle vient, de quel étui, de quelle série, de quel récipiendaire. Des broutilles…

Et puis encore quelques autres, haut-fonctionnaires ou simples journalistes, dont le rôle est moins certain mais qui ont partagé à un moment ou à un autre l’information, le secret.

Les autres se sont tus, les premiers parmi les officiers supérieurs de la « Grande-muette ». La plupart parmi le personnel politique… de tous les bords.

La pétoche au ventre, pour leur carrière, voire simplement pour leur peau !

Où pour les intérêts supérieurs du pays, on ne sait pas trop encore…

La peur de « la pieuvre » et de son système mafieux, type calabrais, napolitain, sicilien.

Un quart de siècle de silence, ça fait réfléchir, effectivement.

Conclusion logique : C’est que « le secret » est encore protégé par plus gros, plus fort, plus omnipotent que les seuls réseaux « franco-Gaulois », quels qu’ils soient.

Et les dés vont rouler le 1er mars 2016, ce qui pourrait faire « bouger les positions ».

À suivre, bien sûr, parce que cette histoire de bouquins dédicacés pas à la bonne adresse, frôle l’incident diplomatique au moment même où « Fafa l’empoisonneur » laissera place à son successeur à la tête de la diplomatie de mon pays, celui que j’aime tant…

Magnifique et merci à nos deux auteurs : Une sacrée paire !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/recus-quelques-courriels.html

 


Quelques réflexions sur la notion de salariat

 

Vous l’aviez remarqué…

 

La notion est au cœur des débats nouveaux sur le sujet : Entre réforme et rapports désormais nombreux sur droit du travail, statistiques du chômage et progrès technologiques, le contrat de travail est devenu un point central des politiques gouvernementales et proto-gouvernementales.

Personnellement, j’en suis convaincu depuis des années, et c’est devenu criant notamment depuis les 35 heures et leur RTT : On fossilise, dans un carcan toujours plus serré, voire angoissant, de normes juridiques complexes, la « liberté du travail ».

Le mouvement induit justement l’angoisse de l’entrepreneur qui a parfois besoin de se faire seconder et ne trouve pas de solution dans d’autres formes de « délégation » externe à son activité hors d’un lien de subordination, qu’il souhaite parfois souple et adaptatif, voire réactif, alors que la loi l’en empêche.

Mais c’est parfois tout autant vrai d’un salarié qui aimerait avoir « plusieurs cordes » à son arc de compétences, s’estimant sous-employé ici où là, ou seulement pour pouvoir se former à « mieux », voire avoir des activités bénévoles, là où il en est empêché soit par le carcan du temps de travail (minimum 26 heures/semaine ; maximum 48 heures) dans le cadre étroit des 35 heures, pour cause d’interdiction de cumul de plusieurs contrats de travail en dehors des limites légales, même quand c’est matériellement possible, soit par simple « devoir de réserve, de loyauté et de non-concurrence ».

Et puis l’employeur comme le salarié supportent des coûts invasifs et cachés, de cotisations et d’impôts, parfois dénommés « passif social », pour n’être, ceux-là, que virtuels le temps du contrat, mais assassins à la sortie du lien contractuel.

Qu’on voudrait détruire le contrat de travail, on ne s’y prendrait pas autrement, finalement.

C’est une aliénation permanente et sournoise des deux parties à ce contrat : Soit on s’oblige à des tâches indispensables certes, mais dévalorisantes (sinon avilissantes), soit on entre dans le carcan d’un statut parfois public qui aliène le salarié au moins autant que l’employeur.

C’est un peu tout ça qu’on retrouve d’ailleurs dans les mouvements sociaux actuels, puisque le salarié ne peut pas « voter avec les pieds » et évoluer dans son parcours en raison du chômage de masse qui l’entoure !

Un chômage qui fait peur, car encore plus dévalorisant et aliénant en terme de statut social et de revenu, soigneusement entretenu par le « déclinisme » ambiant qui frôle l’aberration « récessioniste » des malthusiens.

Et a toujours été aiguillonné par les progrès techniques : Souvenez-vous du luddisme ; rappelez-vous les destructions-créatrices que proposent l’ère de la connectivité mondiale !

Et pour faire encore plus « sérieux », dites-vous bien que certains prédisent même une « démondialisation » de l’économie, même la locale, et que d’autres appellent de leurs vœux à « l’abolition du cash » comme monnaie basique des échanges de biens et de services.

Ouvrez les yeux, c’est en cours !

On vous veut encore plus dépendant de votre environnement culturel, politique, économique et social, depuis l’ékole, jusqu’à vos dernières souffrances et autres maladies : De parfaits esclaves, dociles et résignés : C'est pour votre bonheur, vous assurent-ils !

Et c’est plus confortable pour vos « z’élites », élues ou autoproclamées, décideurs ou technocrates, quand tous seront casés « à leur place », entreront dans des catégories « manipulables et corvéables à merci », faisant uniquement ce que le situationnisme appliqué attend raisonnablement d’eux : Une façon comme une autre pour un « système » à l’agonie de se protéger des « ruptures », vous en dira l’analyse systémique.

Pour ma part, je trouve cela étonnant dans un pays de Liberté, soi-disant « ultra-libéral et avancé » qu’est devenu la « Gauloisie de l’esclavage-consenti ».

Parce que, petit-coup d’œil dans le rétroviseur, on revient pourtant de loin.

L’homme a toujours compris qu’il valait mieux vivre de la sueur du front d’autrui que de la sienne, à condition de savoir faire survivre l’autrui qui fournit la sueur.

Et c’était l’esclavage des antiques (qui perdure paraît-il dans quelques nations encore aujourd’hui) aboli chez nous sous la signature de Victor Schœlcher, nommé dans le Gouvernement provisoire de 1848 sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies par le ministre François Arago.

Le Décret d'abolition date du 27 avril.

Il y avait bien eu des tentatives sous l’impulsion de l’église catholique sous le roi Louis X dit le « hutin » (c’est-à-dire l’entêté) et son édit du 3 juillet 1315…

L’esclave a disparu sur le continent métropolitain, mais pas ailleurs, et a été remplacé par la condition de serf !

« Attaché à la glèbe », c’est-à-dire à la terre de son seigneur.

Très lointain ancêtre du salariat, c’est aussi le choix des fédérés américains abolitionnistes en 1863 en pleine guerre désastreuse sur leur continent.

Un changement complet d’approche du travail. Travailler pour gagner sa vie était jusque-là considéré comme vil et indigne d’un homme libre par toute l’élite intellectuelle et politique depuis la Grèce et de la Rome antiques.

L’artisanat qui se développe à la fin du moyen-âge (et l’artiste, celui qui travail sans commande préalable), sont les formes précurseurs du salariat qui se développe qu’à partir de la fin du XVIIIème siècle, lorsque le décollage économique occidental s’amorce.

Dans la société de l’Ancien régime, le travail reste une malédiction. Il est réservé au tiers-état. Les fonctions sociales élevées étaient l’apanage des deux autres états : Clergé et noblesse.

Il faut bien comprendre que travail et liberté étaient encore inconciliables à cette époque. Seuls ceux qui ne travaillaient pas pouvaient disposer d’une certaine autonomie individuelle, qui d’ailleurs n’avait pas grand-chose à voir avec ce que nous appelons aujourd’hui la liberté individuelle.

S’il a fallu si longtemps pour concilier travail et liberté, c’est que les deux notions restaient philosophiquement antinomiques.

Celui qui travaillait pour gagner sa vie était un être diminué.

Puis, de vile, l’activité laborieuse devient noble, parce qu’elle représente une des dimensions de la créativité humaine. Cette créativité, appréhendée comme purement culturelle auparavant (art et science), devient désormais aussi économique. Et le développement économique permet de produire en quantité et de changer la vie de tous les hommes. Le travailleur participe donc à l’Histoire.

L’Histoire ne se réduit pas à la diplomatie ou aux conflits guerriers, elle comporte aussi un principe de destruction créatrice auquel contribuent les travailleurs !

Le libéralisme est à la base de cette nouvelle approche tant sur le plan doctrinal que pratique. La substitution d’un rapport contractuel à un statut imposé de naissance représente bien un élément essentiel de la philosophie libérale.

La subordination consentie remplace la condition servile.

Les marxistes considèrent que cette évolution fondamentale est liée aux besoins en main-d’œuvre du capitalisme. Pour fonctionner, ce dernier doit disposer d’un rapport contractuel souple permettant l’ajustement de la quantité de travail aux fluctuations de la production.

Cette analyse reste juste mais partielle : Le capitalisme contribue en effet à l’accélération du processus de destruction créatrice et, par là-même, à la valorisation historique du travail et des travailleurs.

De mon point de vue, moi qui ai fréquenté les « staliniens », c’est même « das Groβ capital » qui invente le prolétaire et va le débaucher des champs & campagnes.

Car le contrat de louage d’ouvrage relève du droit civil avant que ne se développe un droit du travail spécifique. Le louage d’ouvrage ne permettait pas d’équilibrer la relation entre ouvrier et donneur d’ordre. Le travail des enfants dans les usines au milieu du XIXème siècle illustre bien ce déséquilibre, même si les enfants travaillaient aussi très rudement dans les campagnes jusque-là.

D’ailleurs ce fameux capitalisme a largement contribué à améliorer la situation du travailleur dépendant en participant à l’élaboration progressive des droits des salariés dans les conventions collectives.

Du coup, à force de « progrès social » et d’activité syndicale, le contrat de travail est désormais aujourd’hui le plus réglementé de tous les contrats : Un code du travail complet et imposant, des conventions et accords collectifs auxquels l’employeur est soumis, c’est-à-dire à des milliers de pages de réglementation qui couvre tout un mur du sol au plafond des locaux de la documentation Gauloise !

De fait, la réglementation du travail salarié s’est développée au fil des décennies pour la principale raison que le nombre de salariés a augmenté de façon exponentielle, représentant ainsi un enjeu politique majeur (des électeurs qu’il s’agit de convaincre une fois de temps-en-temps) : Selon « Lyne-sait-tout », en 2014, on comptait 22,7 millions de personnes salariées et seulement 2,7 millions de personnes non-salariées (artisans, agriculteurs, indépendants)…

Déduisez de ce nombre, 3 millions de chômeurs à temps-complet, plus 3 autres à temps-partiel (ou hors champ) et 5 millions de fonctionnaires et assimilés qui relève du code de la fonction publique et vous aurez compris les limites financières du système : 14,4 millions, soit 56,7 %, financent la totalité de l’ensemble par leur labeur (marchand et solvable) !

Il y a globalement une cohérence d’ensemble magnifique quand on mesure parallèlement que près de 57 % du PIB national part en divers « prélèvements obligatoires »…

Nous sommes désormais à la croisée des chemins !

Et le basculement définitif commence à poindre tellement on parle de plus en plus d’économie « sans cash », de façon à pouvoir « tout tracer » et donc à persister à prélever de façon autoritaire.

Nous y reviendrons, parce que les études théoriques sur le sujet ont commencé l’année dernière (2015), d’abord sous le prétexte « sécuritaire » (une kalachnikov ne se paye certes pas avec un carte visa !), se poursuivent sur le plan technologique jusqu’à être évoqué au forum de Davos en janvier dernier et à démarrer avec les « taux négatifs » sur les dépôts, au moins officiellement au Japon, mais bien plus subversivement pour tout le monde occidental avec l’absence d’inflation.

Certes, l’inflation, c’est du vol. Mais la déflation empêche l’indexation des salaires, traitements et pensions alors que les « dépenses obligées », avant même de manger (frais, charges, paiement des impôts et taxes, primes d’assurance obligatoires, tarifs publics et autres), augmentent !

Et c’est tout autant du vol !

Même s’il est déguisé et soigneusement caché…

L’effet « ciseau » ne peut que provoquer une rupture une fois le biseau refermé : D’un côté, moins de liberté à former une épargne et trouver de l’autofinancement, de l’autre moins d’offre de services et de biens dans le cadre d’une entreprise organisée « entre quatre murs » !

Ces besoins s’enfuient et s’atomisent à travers des solutions et réseaux d’économie « collaborative », voire circulaire (autarcique), où ne compte que l’usage des choses, à travers les réseaux sociaux en folle expansion.

C’est vous dire si « le système » prend ses précautions en amont, dès aujourd’hui, pour survivre devant l’évasion massive qui est en marche.

Une problématique qui n’était même pas envisagée il y a seulement quatre ans et qui apparaît de plus en plus vigoureuse au point qu’on en parle comme de la « quatrième révolution industrielle » !

Celle qui va marquer la fin du salariat, hors quelques bastions incontournables comme la, les fonctions publiques.

Ce qui est assez drôle de mon point de vue : Cela confirme mes analyses et pronostics qui datent déjà de deux bonnes décennies, voire plus.

« Dans l’avenir, il n’y aura que trois types d’entreprises : Celles qui survivent sur leur étroit marché de proximité (et se mangeront entre-elles pour survivre) ; celles transnationales qui imposeront leurs normes (et productions) à travers le monde (déjà délocalisées peu ou prou) ; et la fonction publique (ou les « rentières ») qui vivra de la proximité et de son monopôle (qui tend à s’étendre en phagocytant le premier et le second cercles pour des motifs de service « au » public).

Et puis, un petit quatrième tiers : Les entreprises à haute valeur ajoutée (HVA), promptes à fuir le financement du troisième tiers. »

Celles-là, elles existent désormais et s’appellent « GAFA & Cie » (pour « Gogol », « Appel », « Fesse-book », « Amat-zone » et autres Uber, Airbnb…) et drame, je ne les ai pas vues venir !

Moi, je voyais le salut de nos systèmes sociaux – et du contrat de travail de nos parents – dans les entreprises « HVA » qu’il aurait fallu choyer à leur offrir un environnement foisonnant, des compétences pointues et une qualité de vie irréprochable, des atouts dont mon pays (celui que j'aime tant) regorge à profusion.

Mais entre-temps, on a tourné le dos à cet espoir, on assassine ledit contrat de travail sous une avalanche de contraintes, jusqu’à remplacer l’homme par des robots qui font bien plus vite et sans se tromper, même dans les salles de marchés boursiers, et ne savent pas lire ledit code du travail !

Et ce n’est pas fini…

On aura tout loupé et je comprends mieux les « angoisses » de mon « Boss à moi » de retour de Davos.

Moi qui voulais le rassurer, je lui en ai rajouté une couche !

Je vous raconterai ça une autre fois : Il reste peut-être des solutions…

Là, il s’agit juste de mettre au clair mes idées… depuis le temps que je dis que je vais le faire : Voilà qui est fait !

 

Source : 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/quelques-reflexions-sur-la-notion-de.html

 


Guerre du Golfe : lettre de Joëlle HUILLIER à Laurent Fabius

 

Question écrite à Laurent FABIUS, ministre des Affaires étrangères

 

Monsieur,

 J’ai bien reçu votre courrier électronique relatif aux supposées indemnités de la guerre du Golfe et je vous assure lui avoir porté la meilleure attention.

 J’ai adressé une question écrite sur le sujet au ministre des affaires étrangères et je ne manquerai pas de vous tenir informé de sa réponse.

 Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments dévoués.

 Joëlle HUILLIER, députée de l’Isère

 

  Député Letuiller 2006 02 09


Madame la Députée,

Christophe Caron qui a travaillé au 2° Régiment d'Infanterie de Marine et 2ème RIMa vient d’ adresser par courriel une lettre à tous les députés. Il y reprend la question qui a été posée à Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense, par Monsieur Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, le 15/09/2015, au sujet de l’absence de trace dans la comptabilité publique d’une somme correspondant aux indemnités qui aurait dû être versées au titre de la guerre du Golfe de 1991.

Vu l’extrême gravité de la situation il est utile de vous rappeler La question posée qui a été publiée au JO le 15/09/2015 :
« Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements ».

La réponse, publiée au JO du 05/01/2016 page 132, est celle-ci :
« Le ministère de la Défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

Cette réponse du ministre de la Défense est pour le moins surprenante car, il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative (http://discours.vie-publique.fr/notices/912007900.html), un communiqué du ministère des affaires étrangères du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe :

« L'Emir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.
- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »


Ce versement a d’ailleurs été confirmé le 26 février 1991 par le Ministre de l’Economie et des Finances, Monsieur Pierre Bérégovoy devant la commission de la production et des échanges de l’Assemblée nationale, qui a notamment précisé qu’après le versement d’un milliard de dollars soit cinq milliards de francs du Koweït l’hypothèse d’un impôt Golfe s’est éloignée. 
(Déclaration publiée par Var Matin dans son édition du 27 février 1991)
Le New York Times du 8 septembre 1992 précise quant à lui que 84 billion $ (1 billion = 1 milliard) ont été payés aux USA, Angleterre et France pour les dépenses militaires par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite aux USA, Royaume-Uni et France. 
Sur Wikipédia nous pouvons lire concernant le coût de la Guerre du Golfe 1991 :
France : 1,2 milliard de $ de dépenses militaires
Royaume-Uni : 1,23 milliard de $ de dépenses militaires
États-Unis : 61,1 milliards de dollars de dépenses militaires
Le Royaume-Uni et France devaient donc se partager la somme de 22,9 milliards $ (84 - 61,1)
Dans ces conditions, j’ai dû mal à comprendre que le ministère de la Défense déclare qu’il n’y a aucun élément, ni aucune information qui permettent d’établir que la France a reçu des sommes correspondant à des indemnités de guerre au titre de la guerre du Golfe !

J’ai l’impression de revivre l’épisode Cahuzac : « Je n’ai jamais disposé d’un compte en Suisse ou ailleurs à l’étranger. Jamais », « Je nie en bloc et en détail » « Depuis le début, c’est moi qui dis la vérité (…). Je n’ai pas, je n’ai jamais eu, à aucun moment, un compte en Suisse » « les yeux dans les yeux ». Nous allons en savoir un peu plus lors du procès qui se déroulera début févier 2016. Il est utile de rappeler que le compte suisse de Cahuzac a été ouvert en 1992 !

Mais, c’est le mais qui est important, l’affaire Cahuzac, c’est l’arbre qui cache la forêt, 600.000 € contre un détournement d’un milliard US $ !

En conséquent, nous nous retrouvons avec un mensonge d’Etat du ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian ! Or, Monsieur Jean-Yves Le Drian faisait partie du gouvernement Cresson à l’époque des faits. Je veux bien croire que Monsieur Jean-Yves Le Drian ne soit pas un menteur car effectivement le milliard de dollar s’est perdu avant d’arriver à Paris ?... Comme nous pouvons le lire dans l’article publié par Minute le 10 janvier 2002 : « Dans les archives des RG figure ainsi un "blanc" concernant un mystérieux capitaine Haddock, Haddock qui attribue à feu François Mitterrand un détournement des indemnités de la guerre du Golfe : "les pays du Golfe d'Arabie ont signé un chèque de plus d’un milliard de dollars à la France. Cette somme représente les indemnités de la guerre du Golfe et notamment des frais engagés par la Marine Nationale, l'Armée de l'Air, ainsi que l'Armée de Terre au titre de la division Daguet. Ce chèque a été transporté du Qatar par un Falcon 50 et déposé à Zurich sur un compte bancaire suisse au nom de François Mitterrand. Cette opération a eu lieu en présence d'un conseiller fédéral. »


Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Et pendant ce temps, nos militaires de la division Daguet, leurs épouses et enfants qui n’ont pas reçu les indemnités promises (600.000 francs), vivent des moments très pénibles suite aux conséquences du « syndrome de la Guerre du golfe ». 

Les faits rappelés ci-dessus sont suffisamment graves pour que soit envisagée, me semble-il, la création d’une commission d’enquête parlementaire pour savoir : 
« Où est passé le milliard de la Division Daguet ? » et
« Où sont passés les milliards versés par les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite aux USA, Royaume-Uni et France ? »
La commission d’enquête aura donc pour mission de vérifier à quelle date et dans quel compte ces milliards ont été comptabilisés.
En faisant appel à votre sens de l’intérêt public, je vais conclure ma lettre par cette formule empruntée à Momar Guèye, écrivain : « la réponse au courrier des citoyens est sacrée ». 

Je vous prie de vouloir bien agréer, Madame la Députée, l’expression de ma plus haute considération.


Christian Basano

 


Moi, si j’avais été fonctionnaire…

 

Je vous aurai écrit une belle bafouille ! 

 

Rassurez-vous, si j’ai été admissible à plusieurs concours de la haute fonction-publique dans mes jeunes années – il y a longtemps, quoi – j’ai (presque) toujours boycotté les épreuves d’admission : Les filles étaient vraiment trop moches !

Alors j’ai suivi deux superbes blondes (c’était ma période blonde), une en fiscalité chez Cozian, mon pape-à-moi, une réfugiée politique d’Allemagne de l’est : Elle a décroché avant la fin d’année et j’ai persisté ; l’autre en expertise-comptable (une fille de réfugié d’Allemagne de l’est également : C’était ma période teutonne, mais juste après-guerre)…

Et puis je suis passé à autre chose.

Notamment, je bossais déjà, à temps-partiel, pour une agence publique qui faisait dans le droit-pointu, où j’ai découvert l’univers des énarques et où il y avait une rousse du meilleur effet, avec des taches de rousseur tout partout qui rigolait quand elle se laissait toucher.

C’était avant l’ère « Mythe-errant ».

Après, je me suis éclaté dans « le privé » à la plus grande-joie des clients de mes boss successifs et des tendres portions de celle qui allait devenir la mère de « ma nichée ».

C’est un résumé, bien-sûr…

Il vaut ce qu’il vaut, pas plus, pas mieux.

Donc :

« 

Moi, fonctionnaire assermenté,

Et fier de l’être, je vous emmerde et j'ai fait grève le 26 janvier dernier !

Je fais un métier de con après avoir passé de durs concours d’admission, où il a fallu que je fasse la preuve de ma maîtrise de la langue de Molière, de quelques notions d’Histoire et des opérations arithmétiques, là où n’importe quelle calculette fait mieux que moi et ne se trompe jamais.

Mon principal boulot consiste à remplir des « fiches de synthèse », pour avis, de dossiers qu’on me soumet le matin et qui s’empilent au fil des semaines et saisons.

J’en ai d’autres, mais plus accessoires, comme veiller sur le paquet de café du service, éplucher la presse et les notes de services pour tenir informer nos chefs qui n’ont pas le temps, papoter avec ceux du service voisin pour récolter quelques informations sur leurs « performances » et humeurs, aller fumer avec les collègues dans la cour, se restaurer à la cantine, faire des permanences téléphoniques quand l’informatique veut bien fonctionner.

Globalement, je coche des cases : Le dossier est-il complet ? Les pièces justificatives sont-elles présentes ? Leur analyse correspond-elle aux demandes de la candidature ? L’impétrant a-t-il un casier judiciaire vierge ? Ses diplômes sont-ils suffisants ? Ses certificats sont-ils valides ?

Le plus difficile, c’est quand même de repérer dans ce fouillis la présence des clauses obligatoires dans tel ou tel document.

Notez que je m’en balance : Parfois je coche la case de présence, parfois non.

Je pourrai toujours dire que c’est une erreur, que je n’avais pas vu.

Mais je reste plutôt consciencieux, préférant prendre tout mon temps que de bâcler. 

Si c’est un peu trop le foutoir dans le dossier, je fais une fiche de rappel à l’ordre – en cochant les cases prévues à cet effet – affirmant qu’il manque le modèle Cerfa n° x.

S’il y est, je le perds dans la corbeille où affirme que j’ai besoin d’un original ou d’une copie certifiée conforme par un agent-public, mais ça, c’est quand je suis de mauvaise humeur.

Si je veux être vraiment méchant, au retour du document signé et tamponné, j’affirme que le dossier est perdu et qu’il faut le reconstituer pour l'instruire.

En fait il est en-dessous de la pile, mais j’ai la flemme de me noyer sous le déluge de poussière à prévoir.



Je vous le dis, un métier de con, contrôlé par un chef encore plus con que ça, qui de toute façon a des boutons insupportables sur la tronche, sent pas bon et est toujours de mauvaise humeur quand il fait les statistiques du service, parce qu’il sait qu’il va rendre de mauvaise humeur sa cheffe à lui (celle qui signe notre travail), qu’est moche comme une vache affublée de bretelles, mais qu’il se verrait bien la niquer hors les heures de service … Ce qui reste dans l'ordre de l'impossible : Il risquerait de mourir étouffé et de toute façon, elle paye déjà de sa personne quand le directeur du service lui remonte les dites bretelles à l'occasion d'un coup de téléphone du ministère qui s'impatiente qu'un citoyen n'ait toujours pas vu son dossier être accepté !

Ceci dit, c’est un enfer sans perspective, sans sortie permise, hors une mutation qui n’est jamais celle à laquelle vous aspirez, même légitimement, mais qui est compensé, au moins un peu et à la marge par une série d’avantages que tout le monde nous envie :

– Emploi à vie : Pour 80 % des 6 millions d’agents publics, ou alors il faut vraiment défénestrer un agent supérieur !

Un « administré », on peut encore faire passer ça pour de la légitime défense…

On peut compter sur les témoignages des collègues pour ce genre de situation : Après tout, nous sommes assermentés, pas le citoyen d'usager ordinaire !

– Rémunération moyenne : Le salaire moyen dans l’administration est de 2.153 euros net par mois dans le public (2.434 euros dans la fonction publique de l’État) contre 2.130 euros net dans le privé, en comptant une ou plusieurs des 262 types de primes.

Mais dedans, il n’y a aucun patron du Cac40, juste des « hors-cadres »…

– Jours de congés : Les fonctionnaires sont crédités de 45 jours de congés par an avec les « journées enfants-malades » et « de convenances », alors que la moyenne est de 36 jours dans le privé.

En fait, on peut aussi rajouter 2 à 4 jours de « délais de route » pour les îliens…

– Jours de carence : En cas de maladie, les fonctionnaires sont indemnisés dès le premier jour, tandis que les salariés du privé sont soumis à trois jours de carence.

C’est d’ailleurs pour cette raison que nous sommes plus souvent malades, toujours au bord du « burn-out » (avec nos chefs débiles, il faut bien ça !) même si finalement il y a moins de suicide chez nous que partout ailleurs (même chez les flics).

– Absentéisme : Un agent du secteur public prend d’ailleurs en moyenne 27,7 jours de congés maladie (hors maternité/paternité), tandis qu’un salarié du privé en prend 15,5 jours.

Nous, si on se détache à d’autres tâches, on peut revenir quand on veut sans repasser les concours d’entrée. Dans le privé, ils refont le parcours du « outsider » quand l'absence est trop longue, dépassé par les évolutions de poste.

– Retraite : En 2014, l’âge moyen des départs en retraite était de 60 ans et 10 mois en moyenne dans la fonction publique, de 62 ans et 4 mois en moyenne dans le secteur privé. Les fonctionnaires cotisent moins longtemps, avec un système de calcul plus avantageux.

Notez que nos retraites sont meilleures (de 75 à 80 % du traitement indiciaire après 150 trimestres de présence aux effectifs), mais hors nos différentes primes, alors que dans le privé, il s’agit de 50 % des 25 meilleures années, plafonnées, plus les complémentaires au-delà du plafond de la SS…

– Pension de réversion : Veufs et veuves du public peuvent obtenir la pension de réversion du régime de base sans condition d’âge ou de ressources, tandis que dans le privé, veufs et veuves n’ont droit à rien en dessous de 55 ans quand ils disposent de revenus annuels supérieurs à 20.000 euros par an : Z'ont qu'à crever! 

– Prestations familiales : En 2014, le gouvernement a taillé dans les allocations familiales, tandis que pour nous, les fonctionnaires, quel que soit notre traitement, nous percevons en parallèle un supplément familial de traitement (SFT) qui n’est pas modulé selon le revenu. 

– Logement social : Afin de loger les fonctionnaires de l’État (agents civils et militaires), le préfet peut réserver 5 % des logements dont la construction ou la réhabilitation ont été subventionnées par les contribuables.

Moi, je dispose ainsi d’une GLM, une garçonnière à loyer modéré à proximité du lieu de mon travail. Et comme mon lieu de travail est en centre-ville, je loge au cœur de ma ville, dans les meilleurs quartiers.

Ce qui me permet de disposer de plus de temps en soirée pour mes loisirs, me détresser et revenir le lendemain en plein forme, ainsi que de m’occuper pendant mes week-ends et ponts de ma résidence principale, sise à la campagne.

Mais pour en profiter pleinement et éviter les embouteillages sur les routes, je dois partir en début d’après-midi du vendredi et rentrer en milieu de matinée, le lundi.

Notez que mes chefs en font autant, alors pourquoi se gêner puisqu’ils ne contrôlent rien ?

– Bien sûr, il y en a bien d'autres, les tarifs réduits, l'équivalent du comité d'entreprise, les voyages à prix cassés, les plans de formation-bidons qui ne servent à rien sinon à se la couler douce, les villages-vacances pour les mômes, et j'en passe tellement je ne lis pas tout, faute de temps et d'intérêt des notes internes traitant de ces sujets…

Et c’est finalement bien peu pour ce qu’on a à supporter, même si ça aide.

Parce que, que croyez-vous ?

Nous sommes les garants du « service publique ». Et dans la loi, que dis-je, la constitution de ce pays, tous les citoyens (et résidents) doivent tous être traités de façon « égale ».

Et pas seulement dans leur contribution à la finance publique, mais dans tous les aspects de la loi et des règlements.

C’est d’ailleurs pour cette unique raison que vos élus – et les miens aussi – nos chefs et toute forme d’autorité étatique, encadre si étroitement mon activité et celle de tous mes petits camarades, chacun avec les formulaires idoines, avec des normes toujours plus nombreuses et complexes et tout plein de cerfa aux multiples entrées : Je suis chargé, à mon petit niveau, d’en vérifier la bonne application par le citoyen qui demande une permission de faire, ni plus ni moins.

Du contrôle a priori alors que d’autres de mes collègues sont chargés du contrôle a posteriori.

En bref, nous sommes les garants de la conformité à la loi et de l’égalité de tous !

Sans nous, ce serait la jungle qui menacerait vos libertés et vous nous payez, lourdement d’ailleurs, pour vous garantir tout ça.

Or, ma situation n’évolue plus : Hors le jeu de l’ancienneté, en termes de pouvoir d'achat ma situation est absolument inédite avec un point d'indice gelé depuis près de six ans ce qui ne m'était jamais arrivé auparavant.

La valeur de notre point a ainsi décroché de plus de 7 % de l'indice des prix à la consommation alors que parallèlement, nos cotisations progressent.

Les cotisations retraite ont ainsi augmenté d'un peu plus de 2 % depuis 2010 dans le but de les aligner sur celles du privé.

Soit en tout une baisse de 9 % à 10 % en moyenne du pouvoir d'achat pour nous, les fonctionnaires.

Êtes-vous sûrs d’en vouloir encore autant alors que le déluge de normes nouvelles s’abat sur nous tous les ans, ralentissant notre travail, sans que nous soyons secondés utilement par des effectifs nouveaux ?

Quel intérêt aurai-je d’en faire plus pour un traitement identique, voire déprécié ?

Expliquez-moi un peu, svp !

Après tout, c’est de votre faute si je croule sous les normes et le travail : Vous n’aviez qu’à pas être aussi exigeants jusque dans les menus détails de votre vie-citoyenne de « con-somma-tueur » et interdire à vos députés et sénateurs d’en rajouter jusqu’à 1.800 lois nouvelles par an pour corriger les effets des précédentes, mal conçues, mal écrites, mal-votées.

Aussi, ne comptez pas sur moi pour rattraper ma journée de grève : Les dossiers à traiter ont attendu jusque-là, ils attendront bien une journée de plus.

Et si demain mon syndicat appelle à une autre grève, j’en serai : Au moins, hors les plus farfelus d’entre nous qui vont défiler sous la pluie, pour moi, c’est « journée-libre » : Que du bonheur, pensez bien !

» 

Mais bon, je ne suis pas fonctionnaire, alors je ne vous ai rien écrit : Au contraire, je me bidonne de l’immense fatuité de tous ceux-là !

Les uns se considèrent indispensables, les autres trouvent utile d’en rajouter pour mieux réglementer les activités des troisièmes qui en plus payent pour subir tout ça !

C’est vous dire si on marche sur la tête dans ce pays qui est le mien (et que j'aime tant) !…

« I-Cube »

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/moi-si-javais-ete-fonctionnaire.html

 


Non, non, c’est sûrement un hoax !

 

En attendant, il va falloir que vous fassiez gaffe …

 

… À ce que vous écrivez sur vos blogs et autres sites en commentaires, des fois que ça fasse buzz !

Le buzz, vous n’y êtes pour rien, mais là, on ne cause même plus d’hoax (ces fausses informations qui circulent sur la toile : Elle en est pleine !), mais d’un buzz réputé mensonger par « l’autorité » !

Imaginez par exemple que j’affirme que « je suis un kameulf venu sur Terre avec pour mission de démoraliser les populations » : Rien à dire a priori.

D’ailleurs quand je le dis, notamment à mon barbier vénitien qui a failli s’électrocuter en voulant me tailler les cheveux, là où sont planquées mes antennes, il n’a pas voulu me croire, le bougre…

Sauf que si, par hasard, ça démoralise les forces de l’ordre et nos forces armées de savoir qu’ils seront tous éliminés, anéantis – pour cause de port d’outils létaux, comme tous les autres dans cette situation, le soir du « grand-jour » – par une puissance aliène qui dispose de technologies irrésistibles, là, je risque gros et près de 135.000 euros d’amende !

Lourd…

Quoique, dans ma soucoupe-volante, j’ai emporté une imprimante 3D nanométrique et je pourrais « fabriquer » des coupures de 500 euros plus vraies que nature, avec tous les repères de sécurité qui les feront passer pour vraies.
Mais tout de même !

Pour l’heure, ce n’est qu’un projet de ce parti « ultra-libéral », pas du tout flicard, qui regroupe les « soces » en tout genre qui s’ingénient à toujours vous pourrir la vie un peu plus.

Surtout chez les « Gaulois de Gauloisie-libertaire » et libérale.

Parce qu’ailleurs, c’est la dictature absolue, alors qu’en « Gauloisie-des-libertés » et des droits des humains, on lutte encore et toujours, envers et contre tous, entre deux attentats et avec opiniâtreté, pour le bonheur du plus grand nombre. 

Notez que depuis la « loi renseignement », puis la loi « sécurité », puis celle validant « l’état d’urgence », en voie d’être renouvelée jusqu’à ce le dernier terroriste présumé succombe (de crise de fou-rire ou d’une attaque de drone, on s’en balance), même si le Conseil d’État condamne l’État (vous quoi !) à payer 1.500 boules à un « pov’-kon » qui avait pour seul tort d’être un peu trop barbu, pour avoir été mis en résidence surveillée trop prestement, même si vous n’avez rien fait, vous devrez vous considérer comme coupable parmi tous les autres si vous diffusez ou reprenez l’information que les « Kameulfs » ont déjà envahi la planète.

Surtout si vous faites « buzz » à votre tour…

Souvenez-vous de « la guerre des mondes » et de la panique engendrée sur tout le territoire US par une simple émission radiophonique !

Vous n’étiez pas né ? Suivez donc le lien mis à votre disposition ci-dessus.

Et oui, cela fait quelques années déjà que la surveillance de l’Internet par les autorités s’est considérablement accrue. Notamment depuis les lois Hadopi.

La sécurisation de votre réseau Internet privé par exemple, au-delà de l’assurance qu’elle vous donne de ne pas partager votre Wi-Fi avec vos voisins, permet surtout à l’État d’associer un identifiant à une connexion.

Et donc de s’assurer que vous êtes seul responsable de votre comportement sur le Web.

Le jour où votre « box » surfe sur des sites porno, ce sera à vos risques et périls – et celui de votre ordinateur qui va se retrouver vérolé par quantité de virus que les préservatifs n’arrêtent pas.

Mais alors, le jour où elle consulte un site pédophile ou zoophile, même par inadvertance, gare aux miches : La gendarmerie veille à vous interdire ce qui est interdit.

Idem quand vous visitez un site djihadiste.

Je ne vous raconte même pas, moi qui visite les sites musulmans et koweïtiens pour vous préparer les chapitres du prochain roman, dont une partie se passe au Koweït durant l’été 1991, je suis obligé de passer par des serveurs russes cryptés depuis la Suisse pour éviter de voir débarquer la police politique anti-terroriste italienne dans mon refuge vénitien…

Alors, depuis la « Gauloisie-soce » où est posé mon « serveur-relai-I-Cube », je n’ose même pas !

Car depuis les tragiques événements de l’année dernière, votre gouvernement a renforcé encore davantage toutes ces mesures sécuritaires.

Ce qui n’empêche pas la fameuse branche « cyber-djihadiste » d’être au cœur de la menace. Pensez donc, adeptes des réseaux sociaux, des forums en tout genre et du « Dark Net » (cette partie du Net inaccessible depuis les moteurs de recherche), les terroristes en puissance profiteraient de la liberté offerte par Internet pour préparer leurs attentats morbides !

Mais si, et on attend encore une cyber-attaque, comme celle qui a rendu inaccessible TV5 l’année dernière, mais à l’échelle de tout un pays, qui mettra le boxon dans tout ce pays…

C’est qu’ils ont les hackeurs qu’il faut, qui se convertissent les uns derrière les autres !

De toute façon, les autorités du pays sont au cœur d’un climat de panique générale qu’elles alimentent tous les jours et a fait dire à un ancien président de la république : « Quand on consulte des sites djihadistes, on est djihadiste ».

Et qu’il fallait interner toutes ces personnes dans des « centres de déradicalisation ».

Preuve, s’il en est, que désormais les autorités ont accès à vos moindres agissements et navigation sur le réseau, puisque c’est envisagé sérieusement.

Ou en tout cas c’est pour « sous peu »…

Encore une victoire de la démocratie-ambiante : On condamnait bien les hôpitaux psychiatriques soviétiques et, il y a à peine un ou deux ans, les « camps de redressement » de « Kim-Jong-tout-fou » de la Corée du Nord, souvenez-vous !

Ainsi, d’espace de liberté par excellence, le Web tend à devenir un véritable service de renseignement pour « l’autorité », et gare à vous si vous faites un faux pas !

Nombreuses donc sont les voix qui s’élèvent actuellement pour affirmer leur crainte de voir poindre un nouveau « Patriot Act » à la gauloise, les précédents restant infiniment insuffisants comme tout le monde a pu le constater.

« Nous voulons tous donner les moyens nécessaires aux autorités pour éradiquer ce mal.

Et nous voulons tous nous en protéger » qu’ils en disent.

Tant pis si vous ne cherchez jamais qu’à vous informer : Un innocent n'est qu'un coupable qui s’ignore, après tout. (Cf. « Z », le film de Costa Gavras)

Une note interne du ministère de l’Intérieur, dévoilée par le journal Le Monde (ce torchon), recense les souhaits formulés par la police dans le cadre de cette lutte.

Et certaines propositions, telle que l’obligation pour les entreprises éditrices des services de messagerie de fournir les clés de chiffrement utilisées pour décoder les messages et les sites « sécurisés » (https), pourraient mettre à nu votre vie privée, ni plus ni moins, jusqu’à votre dossier médical et vos comptes bancaires, votre vie intime (vos petits-boutons, là) et vos recettes de cuisine.

Pour vous donner une idée, « mon conseiller spécial » a reproduit un texte sur son site qui « fait buzz » : Hilarant et décapant !

D’ailleurs, nous y reviendrons, parce que j’ai re-découvert mon fichier sur « Promis » qui attend d’être remis à jour pour revenir en ligne au moins jusqu’ici.

Pour une autre fois.

Eh oui, il y a des priorités quand on est en guerre, et pour notre « sécurité », rien n’est trop beau.

Sauf que chez vos « soces », pour faire moderne, ils n’ont qu’une solution et ne savent faire que ça : Du pénal, du pénal, du pénal, encore et toujours du pénal…

Quand ce ne sont pas des taxes nouvelles !

Ils veulent juste vous taxer de 135.000 € si vous diffusez un mail avec des informations fausses, que des fadas relayeraient à en faire buzz !

Des déments en liberté, vous en dis-je…

Et ils sont allés jusqu’à défendre un amendement pour alourdir ces sanctions pénales. Dans le cadre de l’examen du projet de loi pour une République numérique, ni plus ni moins, l’ensemble des députés du groupe « soce » à l’Assemblée nationale ont signé unamendement n° CL387, qui vise à sanctionner plus durement les « hoax » (canulars) lorsqu’ils sont suffisamment bien élaborés pour avoir connu du succès sur les réseaux sociaux.

Et le fait que cet amendement ait été heureusement retiré entre temps, n’en retire rien à leur démarche.

(Notez au passage les noms des auteurs, sur le lien ci-dessus : Que des bons « démocrates » pur-sucre !)

Il faut vous rappeler que la loi sur la liberté de la presse de 1881 contient déjà un article 27, rarement mis en œuvre, qui condamne la diffusion de fausses informations, « lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler ». La peine de 45.000 euros est déjà portée à 135.000 euros lorsque cette publication, diffusion ou reproduction est « de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou à entraver l’effort de guerre de la Nation ».

Je ne vous dis pas : Vous révéler que je suis un Kameulf, autrement dit un extra-terrestre, un aliène, pour peu que ce soit « viral » et je n’y couperai pas !

Notez qu’en fait, je ne suis pas de mauvaise foi en l’affirmant, puisque c’est vrai : Je le sais, je ne suis « pas d’ici » là où je me trouve sur cette planète…

On pourrait croire qu’il s’agit d’une réaction à la diffusion de fausses rumeurs lors des attentats du 13 novembre, qui avaient participé à alimenter la panique et à troubler le travail des policiers, mais l’exposé des motifs dévoile une autre ambition, plus politique à l’approche des élections présidentielle et législatives de 2017.

« Nombreux sont les internautes qui sont victimes, qu’ils en soient conscients ou non, de canulars informatiques ou « hoax », sous la forme de courriels ou de lettres-chaînes. Ces canulars informatiques revêtent un caractère de particulière gravité lorsqu’ils visent à diffuser, à grande échelle, une information erronée sur le contenu d’une politique publique», dénoncent ainsi les députés (ultra-libéraux) et protecteurs desdites libertés publiques « soces », sans livrer d’exemple précis.

« L’internaute qui ne prend pas conscience de leur caractère mensonger est trompé dans son jugement là où, en tant que citoyen, il devrait toujours disposer d’une information fiable sur l’action de ses représentants. De plus, il peut également contribuer à diffuser – à son insu – des informations erronées, ce qui à grande échelle constitue une véritable menace pour le bon fonctionnement de notre démocratie ».

Je ne te vous dis pas le délire verbeux, là !

Parce qu’aucune sanction n’est en revanche proposée pour la diffusion de fausses promesses électorales, qui ne sont pas perçues comme une menace pour la démocratie, elles !

Pas de souci : Ils pourront continuer à vous faire rigoler avec leurs professions de foi !

La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler, sera punie d'une amende de 45.000 euros.

Les mêmes faits seront punis de 135.000 euros d'amende, lorsque la publication, la diffusion ou la reproduction faite de mauvaise foi sera de nature à ébranler « la discipline ou le moral des armées ou à entraver l'effort de guerre de la Nation ».

Et l’amendement projeté change subrepticement le 2ème alinéa en :

« Les mêmes faits seront punis de 135.000 euros d’amende, lorsque la publication, la diffusion ou la reproduction faite de mauvaise foi aura pris une dimension virale telle qu’elle en aggrave l’ampleur ou lorsqu’elle sera de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou à entraver l’effort de guerre de la Nation. »

Y’a des nuances, comme ça…

Car on se rend compte que primo, ce n'est plus du tout limité « aux contenus d'une politique publique », et secundo que c'est clair comme de l'eau de roche :

– Comment la justice saura-t-elle si quelqu'un a créé le mail ou juste diffusé ?

(On demande à Wikileaks le backup des mails du pays ?)

– Pourquoi on traite pareillement le créateur et le simple diffuseur ?

– Comment on juge alors de « la mauvaise foi » ? Si le but est d'arrêter la diffusion virale, c'est tous les diffuseurs qu'il faut sanctionner, ce qui devient délirant…

– C’est quoi « prendre une dimension virale » ? C'est à partir de combien ? On contrôle comment ?

(On redemande à Julian Assange le backup des mails du pays ou on fait confiance à la NSA ?)

Notez que je ne me sens pas trop concerné avec les quelques dizaines de passages d’internautes par jour sur ce blog : D’où l’intérêt de surtout rester lilliputien. 

Et dire que ce « torchon » (un hoax lui-même ?) est très sérieusement signé par tout le groupe PS… et examiné très sérieusement par la commission des lois du Parlement la semaine dépassée avant de le retirer, comme si il n’y avait pas plus urgent à faire.

Personnellement, j’admire leur côté « moine tibétain », vous savez, ceux qui dans « Tintin au Tibet » font de la lévitation (« foudre bénie » en particulier) à force de concentration spirituelle dans leur lamaserie : Ils en deviennent collectivement « hors sol » !

Magnifique, non ?

Et vous voulez revoter pour ceux-là ?

Faudrait sérieusement envisager de vous soigner, vous savez…

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/non-non-cest-surement-un-hoax.html

 


Le logiciel Promis

 

Procurer's Management Information System

 

Au départ, il s’agit d’un programme informatique inventé par la NSA, pour le Département de la Justice.

En 1970, Bill Hamilton, ancien ingénieur et programmeur de la NSA, (National Security Agency), invente un logiciel informatique appelé « PROMIS » (Système d'information et de gestion du Procureur) en vue de faciliter les poursuites judiciaires.

C’était, pour l'époque, une considérable avancée dans le monde de l'informatique.

Tel que ce logiciel se retrouve installé sur des systèmes informatiques en réseau, ou sur des ordinateurs personnels, il était en mesure de faire ce qu’aucun programme ne sait faire avant lui, ou n'avait été capable de faire.

« Promis » était capable de lire et d'intégrer simultanément, n'importe quels chiffres issus de différents systèmes informatiques ou bases de données, et ce, quel que soit le langage dans lequel le programme initial ou le système d'exploitation avait été écrit : Un truc fabuleux qui permettait à l’ère de l’informatique de croiser toutes les données imaginables en vie de traquer les voyous.

Dans les années quatre-vingt, ça commence à déraper, et c’est comme ça qu’on découvre, par petits-bouts la puissance du « bidule ».

Sous le mandat du président Reagan, Ed Meese, confident du président et superviseur des affaires intérieures (de 1981 à 1985), sera littéralement subjugué, par une série de démonstrations du logiciel « Promis ». Ce dernier pouvait être très facilement installé sur n'importe quel ordinateur, de n'importe quel bureau de Procureurs aux États-Unis et était en effet capable de gérer n'importe quelles données, qu'elles soient chiffrées ou en langage écrit, qu'il s'agisse de mouvements financiers, de volumineux documents écrits, ou encore des données permettant de suivre les déplacements d'un individu, par recoupement et analyse des horaires de vols d'avions, de trains, de cars, voire encore par l'étude des appels téléphoniques et de leur provenance.

S’il devait, au début, servir uniquement aux Bureaux des Procureurs, pour les aider dans leur travail d'enquête, le Département de la Justice, très intéressé, ordonna que le logiciel entre en service sous une licence, aussi sévèrement contrôlée que limitée.

Et c’est « Inslaw Inc. », une société de Washington, qui s'occupera de la vente du logiciel, à partir des années quatre-vingt.

À partir de ce moment-là, les choses prennent une tournure qui changera radicalement le rôle premier de Promis et surtout la raison pour laquelle il est extrêmement redoutable pour tout utilisateur qui l'aurait installé sur son ordinateur personnel ou un réseau informatique.

Ed Meese, avec la complicité de D. Lowell Jensen et Earl Brian, organise ce qu'il faut bien appeler une trahison, pour ne pas dire un complot.

Les trois hommes voulurent voler une version du logiciel « Promis », le modifier, en y incluant une « trappe », une « porte dérobée », par laquelle ceux qui en connaitraient l'existence, pourraient avoir accès à d'autres ordinateurs, par le biais du logiciel. Et par la suite, de vendre cette version trafiquée, à des agences de renseignements.

Ce qui arriva, non sans éveiller des soupçons de Bill Hamilton. Il avait remarqué que des pays inhabituels, comme le Canada, cherchait à acquérir un service informatique d'assistance francophone, alors que Hamilton n'avait jamais rien vendu au Canada.

Était-ce une simple coïncidence, ou le fait que certains étaient bien en train de manœuvrer dans son dos, pour se débarrasser de lui ? Cela avait-il un rapport avec les soupçons qu'avaient Hamilton sur un détournement de son logiciel ?

Toujours est-il que Hamilton subira des attaques de la part du Département de la Justice, de Regean et de « Boubouche ». Il y aura plusieurs décisions de justice, qui visaient ostensiblement, à le pousser à la faillite et le faire se retirer des affaires.

Dans l'histoire de « Promis », la CIA ne restera pas de marbre très longtemps. Par le biais de la société GE Aerospace de Herndon, en Virginie (contrat n° 82F624620 du GAO, pour « Government Accounting Office »), fera grandement modifier le logiciel. La NSA ne restera pas inactive à son tour et le modifiera tout comme d'ailleurs le FBI.

Le changement le plus notable, en dehors du fait d'y ajouter des « portes dérobées », sera réalisé par la CIA. Elle fera ajouter une AI, pour « Artificial Intelligence », au logiciel. La plupart des développements qui touchèrent la mise au point de l'AI ont été réalisés au Los Alamos National Laboratory et aux Laboratoire Sandia, à partir de recherches menées par plusieurs universités Américaines, dont Harvard, le California Technology et l'université de Californie.

Et c'est bien-là le changement radical – l'ajout d'une Intelligence Artificielle (des routines informatiques et automatiques) – qui fera de Promis un programme hors du commun : Ce dernier se retrouve capable de « penser », de comprendre l'ensemble des langues et des langages informatiques de la planète tout en pénétrant dans n'importe quels autres systèmes informatiques, d’y entrer des données, de modifier celles qui y sont déjà et aussi d'avoir une capacité, par une synthèse et une étude de tous les renseignements recueillis, de prévoir ce que ferait les gens, avant même qu'ils ne le fassent.

Depuis, d'autres informaticiens ont mis au point des logiciels similaires qui existent toujours, comme le « Smart », « Self Managing Artificial Reasoning Technology » ou « Technologie de Raisonnement Artificiel Autogérée ».

Mais si et vous dormiez tranquillement sans le savoir, jusque-là ?

Les trois hommes les plus liés à « Promis » à cette époque, étaient trois camarades de promotion de l'Académie Navale d'Indianapolis : Jimmy Carter (Président des États-Unis), Stanfield Turner (le Directeur de la CIA à l'époque) et Jackson Stenphens de l'Arkansas, un banquier milliardaire, connu pour « faire et défaire les présidents » (avec lequel Carter partageait la chambre à Indianapolis).

Après avoir été modifié par la CIA (en le perfectionnant avec des capacités d’AI), le logiciel « Promis » aurait été couplé avec un autre logiciel, de la société Systematics (aujourd'hui nommée Axciom), qui appartenait à Jackson Stephens.

Entre la fin des années soixante-dix et le début des années quatre-vingt, Systematics gérait 60 à 70 % des transactions électroniques aux États-Unis, en ayant des liens avec la Worthen Bank, le Lippo Group, la BCCI (la fameuse banque impliquée dans le blanchiment de l'argent de la drogue et différentes agences de renseignements).

L'objectif était clair : Avoir la possibilité de pénétrer dans tous les systèmes bancaires de la planète. Cela aurait ensuite permis à « Promis », de prévoir, surveiller et influencer les marchés financiers de la planète.

Il y aura également la trace d’un agent du FBI à la retraite (ancien « Special Agent in Charge », « Agent Special Responsable »), du bureau de Los Angeles et un ancien agent de la CIA, qui apporteront d'autres informations.

Toutes les pistes poursuivies par des enquêteurs canadiens – dont le gouvernement avait acheté une licence vérolée de la « porte dérobée », remonteront vers Riconoscuito, un scientifique et aussi informaticien qui sera lié aux modifications de « Promis ».

Les innovations qui donnèrent naissance à l'intelligence artificielle ajoutée à « Promis », venaient en partie de l'université d'Harvard, et la majorité de la recherche lié à la programmation informatique, sera déplacée au Canada et concentrée à l'INSNA, « International Network for Spécial Network Analysis » (« Réseau international d'analyse des structures sociales »), à Toronto.

Les choses deviennent plus complexes, quand on découvre que Winokur, était le dirigeant de la société « Capricorn Investments », qui jouera dans les années quatre-vingt un rôle essentiel dans la gestion d'un sous-traitant du gouvernement et du renseignement, qu’est la méga-société « DynCorp » de Reston, en Virginie. Et en 1980, Winokur avait été l'un des acteurs dans l'évolution de « Promis », tout en étant membre du conseil d'administration de l'université d'Harvard, et il occupa aussi le poste de directeur général de la société « DynCorp » de 1989 à 1997.

Et là, et de plus, comme par hasard au cours des années quatre-vingt-dix, la Fondation Harvard a bénéficiée – hors marché – de retours sur investissement tout-à-fait inhabituels, et libres de tout impôt. Il faut savoir que l'université d'Harvard, par le biais de sa Fondation, détient un fond d'investissement d'un capital de dix-neuf milliards de dollars (dont certains proviennent d'immeubles subventionnés par le HUD, « House Urban Department » (le « Ministère du logement »). Et a fait plusieurs investissements dans les technologies « High-Tech » de la Défense, et aussi dans « Herken Energy », la société que détenait « Gorge-Boubouche ».

Notez qu’alors que la Fondation Harvard présentait en 1999 des bénéfices records, dans le même temps, le HUD devra soumettre en cette même année 1999, un « réajustement manuel » de 59 milliards de dollars, pour combler une différence entre ses comptes et ceux du Trésor Américain (il n'y pas d'erreur, ce sont bien 59 milliards qui ont disparu des comptes du HUD).

Ces fonds subtilisés l'ont été dans le cadre d'une opération réelle sur le terrain orchestrée par la CIA, pour un test grandeur nature, de l'utilisation de « Promis », pour par exemple s'accaparer de l'argent ou le détourner, en allant le chercher durant plusieurs années, directement à l'intérieur des comptes budgétaires ou bancaires.

À l’époque, la CIA prépare déjà une réponse à la « guerre économique » (l'arrivée de l'Euro, présentée comme devant concurrencer le dollar Américain, étant prévue en 2002).

Le 22 mars 2000, l'Inspectrice Générale du « Departement of Housing and Urban Development » témoignera devant la commission parlementaire des Réformes Gouvernementales pour répondre à des questions sur la disparition des comptes du HUD de 17 milliards en 1998 et de 59 milliards en 1999.

Elle se dira incapable d'expliquer ce qu'il était advenu de cet argent.

Ce n’est pas le seul « trou » dans la comptabilité d'un organisme gouvernemental.

Il s'en produit un peu partout sur différents « postes budgétaires », et assez régulièrement.

« Quelques exemples :

– Disparus des comptes du Ministère de la Défense en 2000, source : conférence de presse de Donald Rhum-sfeld le 10 septembre 2001 et CBS News du 29 septembre 2002 : 2.300 milliards ;

– Disparus des comptes du Ministère du Logement en 1998 : 17 milliards ;

– Disparus des comptes du Ministère du Logement en 1999 : 59 milliards ;

– Fonds gouvernementaux Américains versés à des sociétés et des individus qui ne sont pas habilités à les recevoir, source : Agence de presse Reuters : 20 milliards ;

– Capital d'actions perdu suite à des fraudes financières, source : Fox News : 600 milliards.

Et encore, ce ne sont que des montants connus sur des faits vérifiés », en dira « Harry Harrison junior n° 4 » à « Charlotte » lancé sur la piste des milliards disparus du Koweït dans les premiers jours de l’invasion irakienne d’août 1991.

Et comme en matière d’argent, rien ne se perd ni s’égare, tout est pisté, tracé, identifié, notamment grâce à « Promis » et sa descendance, dont « Prims » révélé par Edward Snowden, il y en a forcément qui savent…

Une autre société Canadienne nommée « Geomatics », au cœur du programme spatial de ce pays, est liée à ces technologies : Imagerie satellitaire (utilisée pour développer des systèmes d'informations géographiques) ; systèmes de positionnement universel (de type « géolocalisation ») ; la possible détection des ressources naturelles comme le pétrole ou les métaux précieux, à partir de l'espace. Cette société offre ses services partout dans le monde.

Et à partir du moment où « Geomatics » apparaissait, émergeait dans le même temps et son sillage, presque toujours, la société « Lockheed Martin ».

Dans ce contexte, le logiciel « Promis », en plus de pouvoir tout savoir, par l'infiltration dans les systèmes informatiques, de pouvoir connaitre en profondeur les ressources disponibles de chaque pays, permettait d’établir une base de données des ressources naturelles commercialisables.

Une version modifiée et améliorée du logiciel « Promis », pourrait rapporter des milliards de dollars, tout en surveillant et manipulant la politique mondiale, pour pouvoir opérer des opérations de spéculations sur n'importe quelles matières premières, agricoles, souterraines ou sousmarines.

Mais pas seulement : Pouvoir traquer n’importe qui, n’importe quel financement, n’importe quel individu, avec l’apparition dans l’orbite de « Promis » de société comme Sandia, Cal-Tech, Micron, Institut Universitaire de Technologie de Graz, Oded Leventer et Massimo Grimaldi, l’emprise du logiciel et de ses dérivés devient monstrueuse.

De plus, plusieurs ingénieurs spécifiques ont fait des recherches sur le logiciel et qui travaillaient au sein pour des sociétés militaires et privées. Des commissions parlementaires spécifiques avaient été infiltrées par des versions « améliorées » du logiciel. Un logiciel qui a donné naissance à quatre nouveaux langages informatiques qui apportèrent la possibilité de positionner des satellites si loin dans l'espace, qu'ils étaient désormais intouchables. Tout comme il y a eu une très nette amélioration, jusqu’à l’extrême dans la performance vidéo de la vision par satellite et de leur traitement en direct.

La version du logiciel vendu au Canada était trafiquée et munie d'une « trappe ». Les Canadiens pensaient l'avoir neutralisée, en retouchant le logiciel, mais leurs données étaient toujours accessibles par la puce « Elbit », qui passait outre la trappe et transmettait toutes les données, alors que tout le monde pensait que les ordinateurs étaient protégés, puisqu'ils étaient éteints.

Les puces « Elbit » avaient une caractéristique unique : Elles s'alimentent sur la pile interne de l'ordinateur. En d'autres termes, elles fonctionnaient aussi quand l'ordinateur était éteint. Et lorsqu'on les combinait avec les puces « Petrie », des puces récemment développées (qui sont capables de stocker l'équivalent de six mois de frappe sur un clavier), il devenait alors possible de transmettre d'un seul coup et en plein milieu de la nuit, toutes les données d'un ordinateur à un autre, par le biais d'un émetteur-récepteur, d’un modem, par Bluetooth, ou par connexion « Wifi », ou bien encore sur un récepteur présent dans un satellite de basse altitude.

Il est clair qu’en matière le piratage depuis que certains produits Microsoft en ont été victime depuis les usines de « GE Aerospace » de Herndon en Virginie, des répercussions importantes sont probables sur n'importe quels produits qui utiliseraient Windows.

Et ce n'est certes pas un hasard si l'US-army, tout comme de nombreuses agences de renseignements des États-Unis, utilisent encore aujourd'hui le système d'exploitation « Unix »…

Selon Bill Hamilton, l'intelligence artificielle ajoutée au logiciel, aurait aussi été développée pour les systèmes bancaires du monde entier, afin de pouvoir suivre les mouvements d'argent, transactions boursières et autres échanges financiers.

La société « Systematic », rachetée depuis par « Altell » (une société technologique et financière de l'Arkansas, dirigée par le milliardaire Jackson Stenphens) est considérée comme la première à avoir adapté « Promis » pour le renseignement financier. Depuis, ses logiciels ont évolué eux aussi.

Et « Systematic » est restée pendant des années le premier fournisseur de logiciel de transferts d'argent interbancaire de pays à pays. Or, parmi ceux qui ont été en lien avec la société « Systematic » et « Promis », on trouve Webster Hubbel, « Hilare-riz Pinton » lorsqu'elle était avocate et Vince Forster (ce dernier étant décédé depuis).

Une excellente enquête du Washington Times (en plusieurs articles), démontrera que le logiciel « Promis » avait aussi été vendu à plusieurs pays étrangers, dont le Royaume-Uni, l'Allemagne et Israël. Et que Robert Hanssen, un agent du FBI qui sera plus tard reconnu coupable d'espionnage, était celui qui était chargé de la maintenance et des « mise-à-jour » du logiciel, pour les utilisateurs étrangers.

De plus, Hanssen avait aussi fourni le logiciel à des personnalités du crime organisé Russe.

Pour cette raison, les institutions Américaines arrêteront tout-de-suite d'utiliser « Promis », mais pas les agences de renseignement, qui œuvrent encore seulement sur leurs modèles les plus évolués d’IA ou en utilisant « Prims », le descendant de la NSA.

En effet, le 17 octobre 2001, un mois après le 11 septembre, deux porte-la-parole du bureau des affaires publiques du FBI, annoncèrent que « le FBI avait arrêté d'utiliser le logiciel Promis ».

Le 24 octobre, le porte-parole du Département de la Justice, interrogé sur le sujet, refusera de répondre à la moindre question sur, où, quand et comment, ils avaient utilisé le logiciel « Promis ». Il se contentera de déclarer : « Je peux seulement confirmer que le DoJ a arrêté d'utiliser ce logiciel » Ils en utilisent d'autres bien plus performants.

Tout ce que l'on sait, c'est que ce logiciel a en effet et depuis été remplacé par les Américains et leurs alliés, par un autre programme, plus puissant, mieux sécurisé.

Et « qu’Inslaw Inc.» n'était pas la seule société de production de logiciels équipant les organismes de l'appareil d'État des États-Unis.

D’ailleurs cette dernière continue de produire et de vendre des logiciels de gestion et de fournir des solutions informatiques au secteur public et privé aux États-Unis et en Europe.

Pour des tribunaux, des services juridiques d'entreprises et du gouvernement, des cabinets d'avocats, des compagnies d'assurance des bureaux de réclamations des litiges et des unités spéciales d'enquête, et des organismes pénaux, sans doute équipés des « portes dérobées » d’origine voire améliorées.

« Promis » a aussi fait des petits avec une version grand public, pour la gestion des ressources et le management des systèmes d'informations, dans les milieux associatifs, sportifs et éducatifs : C’est le « Program Ressouces and Outcomes Management Informations System », baptisé également « Promis »… pour son effet de notoriété.

En bref, il existe quantité de solutions pour mettre sur fiches, fichiers serait plus exact, n’importe qui à partir de n’importe quelle base de données, privées ou publiques, des fichiers de sécurité sociale, des comptes bancaires, des images de caméras de surveillance installées dans tous les lieux publics, du passage des frontières, des gares et transport en commun (même les bus en sont équipés) et « fesses-book » regorge de selfies, de vidéos prises depuis des caméras « go-pro », des puces géo-localisatrices de vos « aïe-phone », des bornes de caisses de supermarché, avec le détail de vos achats, tel que l’IA installée dans ces logiciels alimentés par toutes ces sortes de données recoupent instantanément toutes les informations, en continu ou sur requête, vous concernant jusque dans le moindre détail et dans une profondeur insoupçonnée par quiconque.

’est l’heure de « Big-Data » qui ressemble à s’y méprendre à « Big-Brother » que vous ne pouvez déjà même plus vous insurger.

D’ailleurs, qui aurait cette idée aussi « sotte que grenue », puisque c’est pour le bonheur et la sécurité de chacun et du plus grand nombre, organisé en « Gauloisie-des-libertés » par les lois Hadopi, renseignements, sécurité et même l’état d’urgence, SVP ?

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/02/le-logiciel-promis.html

 


Guerre du Golfe : lettre à Claude Bartolone

 

Lettre au président de l'assemblé Nationale

 

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Claude BARTOLONE

Président de l’Assemblé Nationale

Député

Assemblée Nationale

126, rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Député,

 

Vous trouverez, avec la présente, le livre « les milliards disparus de la division Daguet » qui traite de l’absence de fonds versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, en 1991, dans la comptabilité publique, alors que plusieurs documents en font état.

Une question a  été posée, à ce sujet, au Ministre de la Défense, par Monsieur Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, ainsi que par Monsieur Nicolas DUPONT-AIGNAN, député de l’Essonne.

La réponse, en date du 05/01/2016, de Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, à ces deux questions est claire est nette : il n’y a rien dans la comptabilité publique !...

La question N° 88412 posée par Patrick HETZEL, publiée au JO le  15/09/2015, page 6936, et dont la réponse est publiée au JO le 05/01/2016, page  132, était celle-ci :

« Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements ».

La question N° 87853 posée par Nicolas DUPONT AIGNAN, publiée au JO le 08/09/2015, page 6773, et dont la réponse est publiée au JO le 05/01/2016 page 132, est celle-ci :

« M. Nicolas DUPONT-AIGNAN appelle l’attention de M. le ministre de la défense sur des informations officieuses faisant état de sommes qu’aurait perçu l’État Français à la suite de la guerre du Golfe de 1991, au titre des dommages civils et militaires des Forces de la Coalition. Ces sommes dont le prélèvement a pu être vérifié sur les banques centrales du Koweït, des Émirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, n’ont jamais fait l’objet d’inscription de crédits dans la comptabilité nationale et n’ont pu de ce fait bénéficier aux unités combattantes notamment aux soldats souffrant de symptômes post-traumatiques. Il lui demande de bien vouloir confirmer ou non ces informations et, si elles sont avérées, à quels budgets publics ou privés ces sommes ont pu être affectées.

Le texte de la réponse, publiée au Journal Officiel, est celui-ci :

       « Le ministère de la Défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

Cette réponse du ministre de la Défense est pour le moins surprenante car il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative, un communiqué du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït :

 « Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweït.

Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

L'Emir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

 

Je ne peux que constater que, d’un côté, le ministère de la Défense déclare qu’il n’y a aucun élément, ni aucune information qui permettent d’établir que la France a reçu des sommes correspondant à des indemnités de guerre au titre de la guerre du Golfe, tandis que, de l’autre, un communiqué du ministère des affaires étrangères, en date du 25 février 1991, précise que l’Emir du Koweït a fait un don d’un milliard de dollars pour contribuer à l’effort militaire français pendant la guerre du Golfe !…

 

Aussi je me pose plusieurs questions :

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires Etrangères au moment des faits (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la Défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Les faits sont suffisamment graves pour que soit envisagé, me semble-t-il, la création d’une commission d’enquête parlementaire.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)