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Le « pompier » de la guerre du Golfe réclame ses milliards

 

 

OU SONT PASSES les milliards de l'or noir ?

 

Dix ans après la guerre du Golfe, Joseph Ferrayé, qui se dit l'inventeur du système d'extinction des puits de pétrole incendiés au Koweït, n'a toujours pas reçu un centime. Première victoire pour ce Franco-Libanais de 55 ans : l'ordonnance en référé, la semaine dernière, du tribunal de grande instance de Paris exige que le Koweït produise les contrats et conventions ayant trait à l'extinction des 1 164 puits de pétrole.

En cas de refus, l'Emirat arabe sera astreint à verser 10 000 F par jour à Joseph Ferrayé à compter du 91 e jour après la notification de l'ordonnance. Le Koweït se pliera-t-il aux injonctions de la justice française ? Rien n'est moins sûr. L'appel d'offres pour l'extinction des puits de pétrole avait à l'époque suscité l'appétit d'émirs, de politiciens et d'intermédiaires en tous genres.

 
La « découverte du siècle »

 
Pour mieux comprendre cette nébuleuse d'intérêts, il faut revenir au printemps 1991. L'opération Tempête du désert a repoussé les forces irakiennes. Le Koweït affronte pourtant un nouvel ennemi, le feu qui entame les réserves de pétrole et menace le monde d'une catastrophe écologique majeure.

Le célèbre « pompier volant », l'Américain Red Adair, estime qu'il faudra cinq ans pour circonscrire tous les foyers. Le ministre des Finances du Koweït débloque un peu plus 30 milliards de dollars en urgence.

Mais dans le midi de la France, un ingénieur pense avoir trouvé la solution miracle. Joseph Ferrayé met au point un procédé qui peut éteindre le brasier sans utiliser d'explosifs et en quelques mois. Le concepteur s'empresse de déposer ses brevets à l'Institut national de la propriété industrielle. Il sera pourtant très vite dépassé par le génie de son invention considérée par certains experts comme la découverte du siècle. Il fonde une société, la Conira, dans le but de commercialiser son procédé. Quelques-uns de ses associés disposant d'un copieux carnet d'adresses se déplacent à Koweït City pour décrocher un éventuel contrat.

Curieusement, l'inventeur n'est pas convié. Le temps passe et les premières images d'extinction des puits apparaissent sur toutes les télévisions du monde qui font état d'une nouvelle technologie miraculeuse, qui a permis d'économiser des milliards de dollars. Le Koweït n'a pourtant pas fait appel à Joseph Ferrayé mais à plusieurs compagnies étrangères dont deux sociétés françaises, filiales de l'Institut français de pétrole.

Les firmes spécialisées ont-elles eu la même intuition que l'ingénieur franco-libanais ? Difficile à croire pour ce dernier, qui pense s'être fait voler son idée par certains de ses associés. « Ils ont négocié derrière mon dos avec les autorités françaises », s'insurge-t-il. Ce que rejettent en bloc les mis en cause. Le Franco-Libanais a déposé plainte pour escroquerie auprès du tribunal de Genève. C'est dans une étude de notaire de cette ville que des conventions ont été signées en 1995 entre Joseph Ferrayé et les autres membres de la Conira. Entendu par la juge d'instruction suisse en charge de l'affaire depuis cinq ans, Pierre Mottu, le notaire, a affirmé que le brevet de Ferrayé avait été utilisé abusivement au Koweït. Celui-ci a ajouté que 34 milliards de dollars seraient partis du Koweït et que la moitié de cette somme serait retournée dans les poches des familles dirigeantes de l'émirat. Le notaire ignorait où se trouvait le reste des fonds.

 

Le Parisien

François Vignolle et William Abenhaïm | 19 Juin 2001


On taille dans les dépenses sociales dans l’Essonne !

 

Vraiment le début de la fin ?

 

Ce n’est pas une blague, je l’ai lu la semaine dernière dans un numéro du Monde (que d’habitude j’évite) à l’occasion de mon passage à Monaco.

Mon boss est sympa avec moi : Au lieu de se payer plusieurs abonnements à la presse quotidienne à chacun de ses collaborateurs « qui comptent », il n’en paye qu’un et il nous réunit dans ses locaux pour qu’on puisse s’informer et même en causer…

Et de toute façon, à Venise, la poste, parfois ça passe, parfois ça ne passe pas, donc pas la peine d’espérer être à jour quotidiennement.

Mais avantage local, quand on trouve les hebdomadaires gaulois en kiosque, ils sont « allégés » des publicités et imprimés sur papier-pelure : Ça prend moins de place et c’est bon pour la planète…

Passons donc pour en revenir à notre sujet du moment : « Le département de l’Essonne assure être dans l’impossibilité de procéder au paiement de l’aide sociale légale pour une partie de l’année 2015. Dans un courrier, adressé fin décembre aux associations de protection de l’enfance et aux établissements médico-sociaux pour les personnes âgées ou les adultes handicapés, François Durovray (LR), le président du conseil départemental, annonce que sa collectivité ne sera pas en mesure de régler ses factures et propose d’étaler les versements sur les six prochaines années, avec les intérêts. »

Et d’après les informations du Monde, ces coupes concerneraient également le secteur des services à domicile, l’allocation personnalisée d’autonomie et la prestation de compensation du handicap et d'autres départements.

Bref, coupes sombres dans les dépenses des plus nécessiteux, figurez-vous.

Et encore, on n’est pas comme dans le « neuf-trois » de « Barre-to-alone » où ses services et lui-même recevaient la manne financière étatique pour aller la placer en « subprime »… Les kons !

Non, là, il s’agit bien d’un « défaut de paiement » pur et simple.

Aux fournisseurs d’aller se gratter le neurone pour faire du « crédit-vendeur » à la puissance publique démembrée… et désargentée !

Fort !

Ça me fait immanquablement penser à « Da-Vide-Camé-Rhône » de chez les brillants et royaux sujets de sa très gracieuse majesté d’outre-Manche qui a un plan fabuleux contre la « pôvreté » : Lors de son discours de lundi 11 janvier 2016, à l'occasion du lancement du nouveau programme du parti Conservateur britannique pour lutter contre la pauvreté, il a été merveilleux.

Sa solution pour sortir les pôvres de la pauvreté serait de leur apprendre à mettre de l'argent de côté.

« Économiser est une habitude qui doit commencer tôt… Nous allons voir ce qu'il est possible de faire dans ce domaine » a-t-il déclaré.

Le but du jeu serait de permettre aux « personnes ayant de faibles revenus de se créer une réserve pour les jours (encore) plus difficiles ».

C’est-y pas si simple et sympa comme plan de lutte contre « l’extrême-pôvreté » ?

Lumineux, dois-je admettre !

Comment ce fait-ce que personne n’y ai pensé plus tôt ?

Même chez nos « sachants » d’élite, on ne sait pas encore ça, semble-t-il.

Notez que les gaulois ont tout compris depuis longtemps comme le souligne une récente étude de « Lyne-sait-tout ».

Fin 1995, le patrimoine net de dette des gaulois s'élevait à 3.400 milliards d'euros, soit en moyenne 147.000 euros pour chaque ménage.

Là, je n’étais pas encore trop inquiet : Les dettes publiques représentaient 663,5 milliards d'euros à la fin de la même année 1995, soit 55,5 % du PIB.

D’autant que le patrimoine public était évalué au même montant, avec quelques 430 millions d’euros d’excédent : On pouvait encore tout rembourser en vendant tout et si ça ne suffisait pas, on pouvait toujours aller piocher dans la poche garnie des électeurs fortunés.

D’ailleurs, ils ne s’en sont pas privés, ni les uns ni les autres depuis « Bling-bling », et même l’épisode « Bat-la-mou ».

Parce que désormais, le montant des dettes publiques avoisine les 2.000 milliards, soit une progression de l’ordre de 5,8 % en moyenne annuelle, et on en rajoute tous les jours (comme le signale le CG de l’Essonne : Cf. le post d'hier), à dépasser ce niveau rapidement.

Je ne le suis pas plus vingt plus tard, le patrimoine des gaulois atteint… 10.300 milliards, soit 352.000 euros environ par foyer. Bien sûr, il faut tenir compte de l'inflation : On cause en euro courant.

Mais en 20 ans, la valeur réelle de la richesse nette a tout de même progressé de 4,5 % par an.

Alors que l’endettement public a progressé en moyenne de 5,8 %.

Il y aurait de la « perte en ligne », comme dirait l’autre, parce que la valorisation du patrimoine public ne grimpe pas aussi vite.

Et c'est 2,5 fois plus rapide que le pouvoir d'achat, qui lui, n'a gagné que 1,8 %.

Alors quid ?

Qui a donc intérêt à la dépense publique sans limite ?

Les « riches » ou les « pôvres » ?

Vous ne voyez donc pas l’effet de « vase-communicant » ?

Plus l’un s’effondre, plus l’autre s’en met plein les poches, non ?

In fine, leur patrimoine correspond aujourd'hui à plus de 6 années de revenu disponible net : Il faut dire qu’on leur en pique tellement que le « rendement » des « travailleurs-prolos » souffre.

Alors que la dette publique vaut 100 % du PIB voire, pour être plus exacte et comparer des choses comparables, 6,62 ans de recettes fiscales putatives.

Confirmation : Il y a bien de la perte en ligne !

Et puis finalement, il y a de quoi s’inquiéter, parce qu’on sait mieux comment est constitué le patrimoine des Gaulois.

Le gros de l'enrichissement se concentre entre 1995 et 2007 (les années « Chi »), avec un bond annuel moyen de quasiment 9 %. Et, c'est la hausse de l'immobilier qui est au cœur de cette flambée, le logement étant l'enfant chéri de leur patrimoine. Mais si l'immobilier donne la tendance de fond, les actifs financiers impulsent les changements de rythmes. Quand la bourse monte, la courbe de hausse est amplifiée.

Mais pas de vrai drame quand le CAC est à la baisse : L'éclatement de la bulle internet en 2000 n'a fait qu'adoucir la pente pendant 2 petites années.

Et dès 2003, c'est reparti, le rythme s'accélère à nouveau. Les ménages consacrent alors une part encore plus importante de leur revenu à leur épargne financière pour préparer leur retraite.

Mais avec 2008 survient la pire récession de l'après-guerre.

Et que se passe-t-il ? Eh bien rien, ou presque !

Le patrimoine net est à peine écorné : Il perd 5 % de sa valeur entre 2007 et 2009 alors qu'il en avait gagné 175 % pendant les 12 années précédentes !

Eh oui, c'est encore l'exceptionnelle résistance des prix immobiliers qui a joué.

Lorsque les bourses chutent, la baisse des taux oxygène le marché de l'immobilier.

À quoi il faut ajouter l'impact de la fameuse loi TEPA qui a facilité les transmissions de patrimoine avec une fiscalité notoirement plus light. Dès 2011, la remontée de l'immobilier ainsi que le rebond du marché des actions inaugurent une nouvelle phase de hausse.

La légère correction des prix de la pierre dû à « Sicile-Du-Flot-vert » et sa loi ALUR n'aura ensuite qu'à peine écorné les patrimoines.

D'autant que les prix seraient repartis à la hausse fin 2015.

Cette période 1995-2015, c'est donc 20 ans d'enrichissement exceptionnel pour les gaulois, sans que le poids de leur endettement n'ait augmenté : Les dettes des ménages pèsent structurellement moins de 10 % de leur actif total.

Et il faut y regarder de plus près. Cet enrichissement reste concentré entre les mains de quelques « happy few » : Car 48 % de la richesse est détenue par les 10 % les plus fortunés ; et la moitié des Gaulois possède 93 % du patrimoine, l'autre moitié 7 % seulement.

Et sur le plan-là, rien n'a changé en 20 ans.

Comme quoi, il n’y a pas assez de « pôvres » qui économisent…

Mais bon, le problème des « riches », il est aussi ailleurs.

Parce qu’un patrimoine, c’est bien, mais la plupart du temps ce n’est pas « liquide » et même les riches n’ont pas appris à se nourrir de briques ou de parpaings.

Globalement, d’où vient le pognon ? De 3 endroits possibles et pas un de plus.

Les impôts, la création de monnaie (par la banque centrale) et les emprunts (ce qui veut dire qu’un fou doit accepter de vous prêter).

C’est tout.

Car on a beau être « pôvre » et économiser quand même, l’argent ne tombe pas du ciel.

Avant on pouvait le faire tomber de notre banque centrale, la Banque de « Gauloisie impécunieuse ». Elle pouvait imprimer autant de billets que nécessaire.

Cela avait quelques conséquences néfastes, comme la baisse de la valeur de notre monnaie nationale et donc cela rendait plus cher les produits importés et il y avait même de l’inflation.

Aujourd’hui on n’a plus de banque centrale à nous et l’inflation est nulle !

Alors, inutile d’attendre une pluie de billets à la demande.

Et quand les impôts sont très ou trop hauts, difficiles de les augmenter encore. 

Il ne vous reste plus qu’à emprunter. Mais à qui ?

Pour le moment une grosse partie, par des mécanismes indirects, ni plus ni moins qu’aux épargnants gaulois qui persistent à souscrire des fonds euros dans les contrats d’assurance-vie ce qui n’est rien d’autre que des obligations d’État.

D’un État en faillite.

Et comme on vient de le voir, pour l’essentiel qui sont ces épargnants ?

Les retraités, jeunes et moins jeunes qui détiennent globalement le patrimoine immobilier et financier dans notre pays ce qui est normal puisque plus on est jeune plus on est pôvre et on apprend seulement à économiser à outrance (régime patate à l’eau et « pâte-beurre » sans beurre), et plus on est « vieux », plus l’on a pris le temps de constituer un patrimoine à force d’économiser.

Nos seniors n’ont rien volé, c’est un processus parfaitement logique qui existe depuis des générations et des générations (Cf. Karl, pas Groucho mais Marx, quant à la constitution de « Daβ groβ Kapital », quoiqu’en dise « Pique-et-T’y »).

Et c’est là que c’est fort drôle !

Nos retraités, et bien ils encaissent des… retraites, versées par un État qui en réalité n’a pas d’argent et emprunte des sous tous les mois.

Pour être encore plus clair, les retraités ne se rendent pas compte qu’ils se payent eux-mêmes leur retraite en prêtant à l’État via leurs placements d’argent nécessaire pour qu’il leur verse leur pension !

Elle n’est pas magnifique la vie ?

D’autant que pour la vie des « pôvres-bêtes », figurez-vous qu’ils sont abreuvés de subventions, pas trop, juste ce qu’il faut pour pouvoir becqueter, se chauffer, payer leurs impôts locaux et la redevance électrique, les assurances, la carte Navigo pour aller se soigner dans des vêtements pas trop décatis et pour payer la TVA qui va avec.

TVA, CSG-Crds et autres, même sur les bas salaires et autres « indemnités » de survie qui financent justement les « redistributions » à caractère social, entre-autres !

Globalement, ils sont donc déjà tous fonctionnaires sans le savoir, même quand ils ne bossent pas…

Je viens de vous résumer la « socialie-gauloise » : Et figurez-vous que vous tâcherez d’être obligeamment reconnaissant aux prochaines élections, parce que même un président « Républicain-démocrate » de département de la grande couronne de la capitale « Paris-sur-la-Seine », il avertit qu’il ne peut pas faire les échéances : C’est dire !

Alors quand ce sera un président de la « res-publica » toute entière qui se sera installé dans le fauteuil de votre valeureux « capitaine de pédalo à la fraise des bois » préféré, je ne vous raconte pas le délire des foules ruinées…

Bien à vous toutes et tous, tout de même !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/01/vraiment-le-debut-de-la-fin.html

 


Guerre du Golfe : lettre à Patrick HETZEL

 

Vers la création d'une commission d'enquête parlementaire ?...

 

 

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Patrick HETZEL

 Député

Assemblée Nationale

126, rue de l'Université

75355 PARIS 07 SP

 

Objet : les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le député

 

Vous avez posé une question à Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense, le 15/09/2015, au sujet de l’absence de trace dans la comptabilité publique d’une somme correspondant aux indemnités qui aurait dû être versées au titre de la guerre du Golfe de 1991.

Vous m’avez communiqué la réponse du ministre de la Défense et je vous en remercie.

 

La question était celle-ci :

« Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements ».

Le texte de la réponse, publiée au Journal Officiel du 05/01/2016, est celui-ci :

« Le ministère de la Défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991 ».

 

Cette réponse du ministre de la Défense est pour le moins surprenante car il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative, un communiqué du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït :

 « Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweit.

Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

L'Emir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

 

Je ne peux que constater que, d’un côté, le ministère de la Défense déclare qu’il n’y a aucun élément, ni aucune information qui permettent d’établir que la France a reçu des sommes correspondant à des indemnités de guerre au titre de la guerre du Golfe, tandis que, de l’autre, un communiqué du ministère des affaires étrangères, en date du 25 février 1991, précise que l’Emir du Koweït a fait un don d’un milliard de dollars pour contribuer à l’effort militaire français pendant la guerre du Golfe !…

Aussi je me pose plusieurs questions :

Monsieur Roland DUMAS, ministre des Affaires Etrangères au moment des faits (et son administration), est-il un menteur, ou messieurs les ministres de la Défense, de l’Economie, du Budget et des Douanes, sont-ils des menteurs ?...

Ou alors, s’ils ne le sont pas, comme on veut bien le croire, faut-il en déduire qu’un milliard de dollars s’est perdu avant d’arriver à Paris ?...

Dans ce cas-là, qu’a-t-il été entrepris par les gouvernements actuels et antérieurs pour retrouver ces fonds en cette période difficile pour les budgets ?...

Les faits sont suffisamment graves pour que soit envisagé, me semble-t-il, la création d’une commission d’enquête parlementaire.

Je vous prie de bien vouloir agréer, monsieur le Député, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

  Patrick HETZEL réponse 2016 01 150001

 

Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

 


Haute finance : là, ça commence à vraiment sentir le soufre.

 

Bientôt les larmes ?

 

Bon d’accord, on peut pleurer aux commémorations des attentats contre « Charlie », pour nos décédés récents – Delpech, Galabru, Balavoine, Brassens, Bowie, et quelques autres. Pourtant il ne s’agit pas de ça et ça commence justement à faire un bail (renouvelé) que je joue les cassandre.

Mais à force d’accumuler les konneries, forcément, un jour ou l’autre, ça va péter sévère.

D’autant que désormais, je ne suis plus le seul à vous prévenir, même si je ne suis toujours pas très nombreux à le faire.
Quoique personnellement, je reste un « privilégié » : Ca fait deux ans que je réclame au Trésor Gaulois 45 K€ de remboursement de trop perçu sur mes opérations de fin 2013, ce qu'il a accepté de faire mais n'a pas encore trouvé les sous pour s'exécuter, et qu'au 31 décembre dernier, mon banquier Gaulois m'a revendu unilatéralement et d'office une créance que je lui avais consentie, hors toute échéance contractuelle, tellement ça lui coûtait trop cher par rapport à ses ressources tirées du marché. 
De quoi s'inquiéter lourdement dans les deux cas !

Qu’on compte bien : Même Warren Buffet a perdu 7,5 milliards de dollars en 2015.

Le FMI commence à envoyer des signaux parfaitement négatifs à la sphère étatique et financière internationale.

Et, c’est George Soros qui prédit une nouvelle crise financière cette année…

Lui, il a des cycles de 7/8 ans en tête, c’est précis, n’est-ce pas !

Ce serait LA grande crise de tous les temps annoncée par les grandes pointures.

Il n’y en aura peut-être pas, mais ce qui est sûr, c’est que la panique chez les grands financiers risque d’être permanente tout au long de l’année.

Ce ne sont plus  les centres habituels comme Wall Street ou la City, qui gèrent les finances mondiales, mais c’est désormais la Chine sur laquelle ils n’ont aucune prise. Et avec ses réajustements du Yuan au gré de sa politique économique, c’est la Chine qui mène la danse. En plus, pour ne rien gâter, elle « dédollarise » de plus en plus son économie, et ce n’est qu’un début.

Et comme elle tousse depuis le début du dernier semestre 2015, avec dévaluation « compétitive » et autres plongeons boursiers qui ont ruiné les économies des « petites-gens » avec deux fermetures de bourses la semaine dépassée, elle a entraîné du coup toutes les bourses asiatiques dans son sillage baissier.

Depuis, ça vacille lentement sans pour autant être à l’abri d’une tempête centenaire comme sur nos côtes la semaine dernière. La seconde en moins de deux décennies, vous rappelle-je entre deux…

Et même la « vieille-Europe » en a pris pour son grade et jusqu’aux places étasuniennes !

On refait un tour, juste pour prendre la mesure du problème ?

En Asie justement, la Chine, non contente de mettre à l’eau son second porte-avions continue de coloniser des atolls inhabitables au milieu de rien, pour y bâtir des plateformes aéroportuaires militaires sur les routes du commerce mondial.

Grand bien lui fasse.

Mais avec un voisin coréen des plus déments, qui ose prétendre maîtriser la bombe H, conduit par un dément qui fusille ses opposants au canon anti-aérien, ils devraient se méfier que ça ne leur retombe pas sur le coin de la gueule en plus de leurs problèmes de pollution intenables : Ils vont finir par tous crever la bouche ouverte à chercher leur oxygène.

D’ailleurs, ils sont désormais autoriser à copuler fertilement entre eux à tout-va et sans autorisation préalable pour compenser.

Eux aussi, ils manquent de pôvres, alors ils en fabriquent.

Le Japon ne se sort pas de son cercle infernal déflationniste, malgré des politiques monétaires « accommodantes » plus ou moins prononcées.

Les meks, ils n’ont pas encore pigé que quand ils claquent du yen en le finançant par de la dette publique, les nippons se ruent dessus et oublient de consommer : Ça rapporte plus que leurs augmentations de salaire anémiques…

Là aussi, ils n’ont pas assez de pôvres, tellement tout le monde a compris qu’il valait mieux faire le riche avec son bas de laine…

Et quand on se tourne vers le Moyen-Orient en survolant l’Inde qui semble vouloir rester un îlot d’une relative sérénité économique entrecoupée de phases de catastrophes naturelles, l'Indonésie et les Philippines sont secouées par Daech, et on entre de plain-pied dans des rivalités létales autour du Golfe persique où chacun participe à une vaste partie de Go-Ban.

Les Iraniens essayent de sortir de leur encerclement géopolitique, pendant qu’ils tentent d’encercler la péninsule arabique, au nord, au sud-est et à l’ouest.

Et ça déboule jusqu’aux frontières turques et Istanbul, où tout le monde joue au même jeu avec la Russie et du coup l’Otan et l’UE et déborde jusqu'en Libye en passant tout près de l'Égypte qui est elle-même encerclée au sud par les heurts soudanais qui eux-mêmes traversent le continent africain et Ouagadougou, de la Somalie jusqu'au fin fond Nigéria en passant par toute la bande sahélienne.

En Iran, qui participe à l'effondrement du prix du baril en ouvrant en grand ses vanne de l'o-noir, ils vont bientôt jouer avec des pétards nucléaires : Pourquoi croyez-vous que Kim-Jun-tout-fou a encore des prétentions à ce sujet-là ?

Ni plus ni moins que comme d’un appel du pied à des financements extérieurs de « non-alignés ».

Parce que soyons sérieux, sa « bombe à hydrogène », elle n’avait pas la puissance d’une bombinette H, loin de là : Là, c’est du flan, mais ça fait rêver les puissances du golfe, l’Arabie Saoudite ayant une main sur les munitions pakistanaises qu’elle a financé, le Pakistan ayant une frontière commune avec l’Iran qu’on empêche de faire partie « du club » avec l’Afghanistan torturé en tampon pour le reste…

Et devinez où justement la prochaine crise a été ouverte ?

Mais ni plus ni moins que depuis la péninsule arabique, cet été, qui a décidé d’ouvrir en grand avec ses voisins, Koweït, Qatar, Bahreïn et EAU, les vannes du pétrole.

Ça, c’est pour ruiner et désorganiser l’Opep (certains en parle comme d’une décapiation) jusqu’en Afrique (Libye, Nigéria entre autre), Amérique du sud au Venezuela, en passant par la Russie (ce qui arrange les stratèges de Washington, qui en rajoutent une couche avec la remontée – certes lente – des taux de la FED) et va faire exploser une bulle – une de plus – des industries pétrolières de schiste et de sables bitumeux.

Depuis, même la Norvège commence à imaginer que l’avenir ne sera pas aussi rose que lors de la dernière décennie…

C’est assez extraordinaire de jouer avec des allumettes au pied de puits de pétrole, finalement.

Vous vous rendez compte qu’en décembre dernier, 195 états-nations, plus l’UE, se sont mis d’accord pour « décarboner » l’économie mondiale à un horizon plus ou moins lointain au motif absurde de l’augmentation des températures moyennes de la planète.

Enfin, de son atmosphère seulement, mais ce qui pourrait provoquer une vraie débâcle des gites de l’ours-polaire : Le drame !

Là encore, on n’a toujours pas assez de « pôvres », alors on va en fabriquer à la pelle et à l’échelle mondiale : Fini le pétrole, le gaz, le charbon, la tourbe et le lignite, ça ne vaut plus rien, on n’en veut plus !

Et tant pis pour les populations qui vont ressortir les vélos, les chevaux où je ne sais quoi encore, pour aller chercher de quoi donner à becqueter à leur marmaille : C’est pour le bien de la planète, et personne d’autres.

Alors, ils bradent ce qui leur reste à brader, même aux USA où ils exportent leur or-noir, tant que ça peut mettre le boxon ailleurs.

D’ailleurs, l’argent des « pôvres », avec l’inflation négative, c’est devenu un « bon placement ». Un vrai drame pour la psy de quelques dizaines de « riches » qui possèdent autant que 99 % de tous les autres.

Alors là encore, on finit de mettre en place les mécanismes de sauvetage « des riches » banquiers avec les futurs « bail-in » sur le dos des « pôvres », qui entrent peu-à-peu dans les législations nationales partout où ça compte.

Même la réserve fédérale a mis en place de nouvelles règles qui limiteraient sa capacité à effectuer des prêts d’urgence aux grandes banques lors de la prochaine crise à venir : Elle ne veut plus se mouiller pour les « too big to fail ».

Et qu’ils nous en affirment néanmoins tous que ça nous protège des « risques systémiques », mais toujours pas de la konnerie, bien sûr !

D’ailleurs, personne ne finance la recherche d’un vaccin anti-konnerie. Pourtant, là, ça ferait du bien à l’humanité entière…

Le mek qui trouve, il fait fortune en claquant dans les doigts… ou se fait flinguer par « un service qui n’existe pas » avant même la première annonce de sa découverte, je ne sais pas trop.

« Malheureusement, la Chine fait face à un très gros problème d’ajustement. Elle a de nombreux choix à faire et peut transférer ses problèmes au reste du monde en dévaluant sa monnaie. C’est ce qu’elle fait », a-t-on entendu à Colombo, depuis le Sri Lanka Economic Forum.

« Quand je regarde les marchés financiers, je vois une situation sérieuse qui me rappelle la crise que nous avons eue en 2008 » a averti le gourou, redoutant une spirale déflationniste mondiale qui pousse les entreprises à retarder leurs investissements et les consommateurs à différer leurs achats entrainant tout le monde dans la récession-globale.

Pour George Soros, « le système bancaire qui a prêté beaucoup d’argent aux pays en développement fait maintenant marche arrière » car les liquidités sont en train de devenir un investissement des plus attractifs.

Eh oui, on en est là : Même à taux zéro, il vaut mieux garder son argent sous son tapis que de le prêter aux banquiers ou aux États.

C’est dire si les grecs, les porto-ricains et quelques autres dont les argentins ont du souci à se faire dans les mois qui viennent…

Il faut vous dire que l’apocalypse financière approche : Les banques US ont 247.000 milliards de dollars d’exposition sur les produits dérivés.

Le « top 5 » des banques US sont chacune exposées aux instruments dérivés d’un montant supérieur à 30.000 milliards de dollars.

Citigroup : Actifs totaux: 1.808,356 milliards de dollars ; exposition totale aux produits dérivés : 53.042,993 milliards de dollars.

JPMorgan Chase : Actifs totaux: 2.417,121 milliards de dollars ; exposition totale aux produits dérivés : 51.352,846 milliards de dollars.

Goldman Sachs : Actifs totaux: 880.607 millions de dollars ; exposition totale aux produits dérivés : 51.148,095 milliards de dollars.

Bank of America : Actifs totaux : 2.154,342 milliards de dollars ; exposition totale aux produits dérivés : 45.243,755 milliards de dollars.

Morgan Stanley : Actifs totaux: 834.113 millions de dollars ; exposition totale aux produits dérivés: 31.054,323 milliards de dollars.

Wells Fargo : Actifs totaux : 1.751,265 milliards de dollars ; exposition totale aux produits dérivés: 6.074,262 milliards de dollars.

Au total, pour vous donner une idée, les 247.000 milliards de dollars d’exposition, c’est 13 fois supérieur à la taille de la dette publique des États-Unis (19.000 milliards de dollars), et c’est une bombe à retardement qui pourrait déclencher à chaque instant l’apocalypse financière.

Globalement, selon le Bureau des règlements internationaux (BRI), la valeur théorique de l’ensemble des contrats de produits dérivés en circulation équivaut au montant inimaginable de 552.900 milliards de dollars au dernier pointage.

Pour un PIB mondial annuel de l’ordre de 65/66.000 milliards de dollars seulement sur un an.

Les banquiers nous assurent que ces instruments financiers sont beaucoup moins dangereux qu’ils ne le paraissent, et qu’ils ont réparti le risque un peu partout, comme leurs « subprimes » d'antan, de telle sorte qu’il est impossible de provoquer l’effondrement du système.

Mais concernant le risque, vous aurez beau essayer de le répartir « un peu partout » et d’autant de façons possibles, vous ne pourrez jamais l’éliminer. On connaît déjà le résultat d'une telle stratégie.

Et lorsque cette bulle de dérivés s’effondrera enfin, il n’y aura pas assez d’argent sur ​​toute la planète pour régler le problème.

D’ailleurs, dans une lettre qu’il avait écrite aux actionnaires de Berkshire Hathaway en 2003, Warren Buffett, l’autre gourou, l’oracle même, avait qualifié les produits dérivés comme étant des « armes financières de destruction massive »…

Jusqu’à présent, les banques centrales et les gouvernements n’ont trouvé aucun moyen efficace pour les contrôler, voire même les surveiller.

Notez que la loi Dodd-Frank de juillet 2010 stipulait déjà dans son préambule qu’elle « protégera le contribuable américain en mettant fin aux renflouements. »

Mais elle ne le fait pas en vertu du second point en imposant les pertes des sociétés financières insolvables à leurs actionnaires principaux, puis minoritaires, et aux autres créanciers non-garantis. Ce qui comprend les déposants qui représentent la plus grande catégorie de créanciers non-garantis de n’importe quelle banque.

Ce second point vise à « assurer que le paiement des demandeurs soit au moins équivalent à ce qu’ils auraient reçu dans le cas d’une faillite. » Mais voici le hic : En vertu de la Loi Dodd-Frank et de celle de 2005 sur les faillites, les réclamations sur les dérivés ont une super-priorité sur toutes les autres demandes, garanties et non-garanties, assurées et non-assurées…

Et pour une raison inexplicable, l’argent durement gagné que vous déposez à la banque n’est pas considéré comme « sécurisé » ou « garanti » : C’est juste un prêt à vue à votre banque, et vous devrez faire la queue avec les autres créanciers dans l’espoir de le récupérer.
Et là, je comprends mieux l'attitude de mon banquier-gaulois.

C’est des USA que viendra la prochaine catastrophe si les autorités bancaires se laissent surprendre : Bulle dans les high-tech qui a fait la fête mondiale la semaine dernière à Las Vegas (comme si on avait besoin de chaussettes connectées pour vivre mieux en ce bas-monde), bulle des prêts étudiants, bulle des industries pétrolières, bulle foncière, bulles financières sur les « yiel-fund »…

Comme « l’économie réelle » se détériore, les principaux hedge funds continuent de tomber comme des mouches – on va dépasser le demi-millier de faillites avant la fin du mois – et nous nous dirigeons droit vers une nouvelle récession.

Ce qui est très drôle, c’est qu’on amuse le peuple avec ce qu’on a sous la main : Les décès, les commémorations, la galette des rois, tout est bon pour vous faire détourner les yeux. 
Et ça marche !

Et pour les plus sourcilleux, les médias traditionnels leur assurent que tout est sous contrôle.

Pourtant l’apocalypse financière pourrait vraiment être imminente : Il suffirait d’une étincelle imprévue et irrésistible, là où on ne l’attendait pas, en Corée, en Chine, autour du Golfe persique, en Syrie ou en Irak, voire même en Europe quelques révélations fracassantes ou quelques attentats stupides, un peu comme les 500 plaintes pour agressions en Allemagne à la saint-sylvestre, un référendum mal-embouché ici ou là, et tout peut dégénérer à n’importe quel moment.

Tenez donc, je vous avais averti d’un « plancher » de résistance à la baisse de notre Caca40 à 4.200 points, en début de ce mois : On y est même pas 15 jours plus tard…

Comme quoi les choses s’accélèrent.

Bonne journée tout de même !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/01/la-ca-commence-vraiment-sentir-le-soufre.html

 


Mensonge d’État(s)… ?

 

Ils persistent dans le déni absolu !

 

De temps à autre, je vous tiens au courant des avancées du dossier des « Milliards perdus de la division Daguet ».

Pas vraiment concerné, sauf en qualité d’encore honnête citoyen de mon pays, la « Gauloisie des voyous » (ce pays qui est le mien et que j’aime quand même tant…), j’ai l’honneur de vous en avoir fait plusieurs romans « en ligne » (et je m’apprête à en rajouter une couche), en réponse aux dires du « Capitaine Haddock », dit jusqu’ici « l’Ami-râle » (parce que selon Hergé lui-même, un homme de sa qualité ne peut pas rester éternellement que commandant de bord après Dieu Lui-même, mais mérite bien d'être étoilé et le titre « d’amiral » ! Cf. Tintin chez les Picaros).

Depuis, il est relayé par quantité de médias « alternatifs » (mais pas subversifs) et d’associations, notamment d’anciens combattants et autres « vétérans » des Opex actuelles et celles d’un autre millénaire, notamment de la division Daguet engagée au Koweït en 1991, qui demandent des comptes quant à leur sort de « chair à canon » souffrant entre-autre du « syndrome du golfe » pris très au sérieux partout ailleurs, hors la « Gauloisie-autiste ».

On a même pensé que 2014 serait marqué par une tentative de putsch jusque sur les Champs-Élysées, après les déboires de politique intérieure de l’époque, mais ça s’est calmé avec les « rallonges » obtenues du ministre du moment, par les officiers d’état-major qui ont réussi à mettre un frein quasi-définitif aux réductions de budget et d’effectif de la « grande-muette ».

Pas sans quelques soutiens opportuns.

Et puis depuis, il y a eu l’affreuse année 2015 et ses attentats : On reviendra d’ailleurs sur leur histoire secrète cet été, car les armes utilisées ont parlé depuis.

Et oui, chaque arme a sa propre identité et donc son histoire particulière : Il suffit de la remonter pour découvrir des filières tout-à-fait inattendues et là, les services de renseignement sont en principe très fort… a posteriori seulement, hélas !

Mais revenons au dernier épisode que vous pourrez retrouver sur le site d’alerte-éthique animé par notre « Ami-râle :

Il reprend le texte très officiel (JO AN) de la République à moi-même :

Question N° 88412 de M. Patrick Hetzel (Les Républicains-démocrates - Bas-Rhin)

Question écrite

Ministère interrogé >  Défense ; Ministère attributaire >  Défense ; Rubrique > politique extérieure ; Tête d'analyse > Iraq ;

Analyse >  guerre du Golfe. Financement. Informations. 

Question publiée au JO le : 15/09/2015 page : 6936

Réponse publiée au JO le : 05/01/2016 page : 132

Date de changement d'attribution: 08/12/2015

Texte de la question :

« M. Patrick Hetzel attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les indemnités de la guerre du Golfe de 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats Arabes Unis et d'Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements. » 

Texte de la réponse :

« Le ministère de la défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Émirats Arabes Unis et d’Arabie Saoudite, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991. »

Naturellement, c’est dans la droite ligne de tout ce qui avait pu être répondu depuis la fin des années 2000 sur le sujet par les ministres successifs du budget, de l’économie et de la finance, de la guerre et de la défense nationale, par tous ceux qui les ont interrogé sur le sujet, de « drôate » comme de « gôche ».

On n’a rien touché, mais nuance, des « banques centrales ».

Et là, permettez-moi d’en rire à m’en faire péter ma panse au niveau de ma côte manquante, ôtée dernièrement par un chirurgien gaulois à Monaco !

Parce que là, le mensonge est flagrant !

Et depuis le début.

Souvenez, je cite Monsieur « Rôle-lent-Du-Mas » et son administration :

« 

Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweït.

Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

L'Émir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

Là encore, vous pouvez vérifier tant que le lien n’est pas censuré (ce qui ne devrait plus tarder), et je vous y encourage vivement pour vous faire votre propre religion en toute liberté … et conscience citoyenne !

Parce que bon, il faut rester logique et vous rappeler que le 25 février 1991, un lundi si mes souvenirs sont bons, c’est le premier jour de l’offensive terrestre « Sabre du désert » qui refoulera loin en Irak les troupes de Saddam Hussein hors du Koweït envahi le 2 août précédent.

Une bataille de « 100 heures » qui se terminera le 28 février par un cessez-le-feu unilatéral après que l’Irak accepte la totalité des résolutions de l’ONU relatives à son « coup de force », d’opération qualifiée par mes soins à l’époque de « main-basse sur le grisbi » de son voisin (les champs de pétrole, mais aussi une partie du Trésor Koweïtien – on parlera plus tard de 48 milliards de dollars pillés dans les coffres des banques et palais – et 15 milliards de dettes non-remboursée, contractée en plus des 45 milliards prêtés par l’Arabie-Saoudite pour financer la première guerre du Golfe contre l’Iran)…

Belle façon de redevenir solvable, finalement.

Aussi, dans ces conditions pour revenir à nos soucis « Franco-Gaulois », nous avons deux ministres qui se contredisent à un quart de siècle d’écart.

Y’en a-t-il forcément un qui ment ?

Pas tout-à-fait : Ils disent tous les deux la vérité.

L’un a bien reçu l'annonce honorée du milliard promis et remercie vivement, mais pas d’une « banque centrale » mais directement de la cagnotte de l’Émir qui en dispose en Suisse (environ 248 milliards en avait-on supposé à l’époque).

L’autre ne les a jamais vus arriver en comptabilité publique.

C’est comme ça.

Et ils ont cherché depuis que « l’Ami-râle » et derrière lui les pilotes « d’Air-Transe » (on cause beaucoup dans les cockpits entre deux vacations radios) depuis 1998 et la fameuse grève « dure » qui s’est arrêtée en plein vol sous la menace de la révélation de cette disparition d’argent, celui du sang de nos soldats, toutes revendications des PNT acceptées d’emblée et d’un seul tenant, sans même la moindre négociation…

Étonnant, d’autant qu’on vient de revivre à peu près le même épisode en fin d’année dernière : Intraitable et la mémoire longue, les personnels navigants.

Mais rien de probant, ni à travers les douanes (forcément l’argent koweïtien n’a jamais franchi la frontière hexagonale), ni les services fiscaux (la DNEF saisie par « l’Ami-râle » qui dispose de moyens que vous ne pouvez même pas imaginer) dès que ça ressort quelle que part.

Même les américains ont mis sur la piste nos pandores sur les fichiers « Clearstream », puisque c’est là que c’est en principe « compensé », sans succès.

Plus tard, ils ont inventé le groupe AZF qui posait des bombes sous les voies de la SNCF. C’était sous « Le chi » et ça lui en « a touché une mais pas l’autre » selon la formule consacrée de l’époque.

Puis encore, ils ont su faire basculer Hervé Falciani qui part de Suisse avec quantité de DVD piratés des comptes gérés par sa banque employeuse. Celui-là ne court pas se réfugier aux USA pour bénéficier du programme de protection des témoins, non, il va voir le « juge en solex » sis promenade des anglais à Nice !

Curieuse destination, non ?

Mais rien n’en sort, toujours rien, hors quelques milliers de « repentis-fiscaux », pas plus.

Pire, quand « Le Che », ministre de la guerre à l’époque, déjà pas très chaud pour envoyer de la troupe sur place en bon objecteur de conscience qu’il a toujours été, il manque de se prendre, sur place, un Scud sur le crâne à noël 1990, il ne veut pas finir en pièces détachées et colle sa démission fin janvier 1991, avant le début de l’offensive terrestre et il sauve ainsi sa peau.

« Béret-Go-voit », lui ne supporte pas vraiment les indices de corruption manifeste qui l’entourent une fois arrivé à Matignon, après être passé par le ministère des finances, là où l’on voit où non les sous qui passent…

C’est tellement terrible pour lui comme cas de conscience, lui qui avait fait un discours de politique générale assurant qu’il s’attaquerait à la corruption du pays qui le gangrène, tel qu’il profite des attaques tous-azimuts dont il est victime depuis le fameux « prêt-Peu-là », qu’il trouve le moyen de se suicider de deux balles tirées de l’arme de son garde-de-son-corps : Fort !

Et puis dans la foulée, ce sont les vétérans qui doivent rembourser les sommes promises qu’ils auraient touché en avance, que même certains se sont retrouvés « suicidés » à leur tour. Et en final, l’ami de trente ans, « Grosse-Ouvre » qui finit par se tirer une balle d’une arme, tellement ces secrets-là lui insupportent au moral, qui n’est pas la sienne dans les combles du château élyséen : Bé oui, on tue pour garder secret ses secrets, au moins depuis Boulin !

C’est ça l’État-mafieux et pas autre chose.

Alors depuis, on nie avoir reçu quoique ce soit, des fois que le premier qui l’ouvre, il fasse le pigeon du tir au pigeon.

Bon, pour être honnête, il y a la possibilité théorique mais improbable que les koweïtiens aient menti dès l’origine : Ils n’auraient jamais voulu dépenser autant d’argent pour des croisés, au moment même où on libère leur pays pour eux-mêmes, tiens donc !

Or, il n’y a jamais eu de démenti de quelle que sorte que ce soit à la déclaration du ministre des « affaires étranges » de février 1991.

Hypothèse absurde, d’autant que par la suite, ils ont payé tant et plus aux pays de la coalition, que ce serait encore plus contradictoire avec les réalités historiques : Le petit-milliard consenti à la « Gauloisie mythe-errandienne », ce n’est qu’un petit glaçon par rapport au reste de l’iceberg qui dérive depuis.

Reste donc plus qu'une seule explication logique : Entre le moment où le paquet de dollars décolle des comptes koweïtiens et celui où il est censé atterrir sur celui du Trésor Gaulois, il s’est … évaporé !

Vous le savez, ce n’est pas possible et les fichiers américains, le programme Promis, et des banques de compensation tracent tout.

Que donc, le milliard a tout simplement été détourné par une tierce personne, inattaquable, forcément, sans ça on en aurait entendu parler.

Personne inattaquable de l’extérieur parce qu’elle est légitime, inattaquable en « Gauloisie-dépouillée », parce qu’elle est tout autant légitime, devenue même une icône par la suite, sauf pour « Tonton Yoyo » qui parle, plus tard, d'un « devoir d'inventaire ».

Et qu’en plus le bonhomme gère ses secrets de mains de maître, y compris dans sa vie personnelle et même intime.

Je ne désigne bien sûr personne : Vous traduirez vous-même comme vous l’entendrez !

Mais c’est la condition indispensable pour qu’un quart de siècle plus tard, tout le monde se tait encore.

Et pour en savoir plus, désormais, on attend la réponse sans doute identique, à la même question posée au même ministre, en tout cas similaire, par « Du-Pont-Gnangnan » (DLF) avant de poser une énième question : « Comment expliquez-vous cette contradiction évidente ? »

Et question subsidiaire : « Pour quelle raison aucune action d’enquête des services n’a été réalisée jusqu’ici ? »

Et là, ce sera le début de la fin des institutions de la cinquième République, déjà bien branlantes, mes pauvres ami(e)s.

Et je serai très triste, figurez-vous, qu’elle ait pu être dévoyée par tant de crapuleries !

Bien à vous tout de même !

I3

 


Nationalité « Gauloise » : Deuxième partie, les racines contemporaines

 

J’y reviens…

 

Car je me sens dans l’obligation de vous faire une synthèse rapide du droit d’être gaulois, par naissance ou par acquisition, tellement je lis d’âneries sur le sujet.

(cf. premier billet sur le sujet -> ici)

L'abrogation des lois de Vichy se fait au rythme de la reconquête, dès 1943 en Afrique du Nord et en Corse, en 1944 dans l'Hexagone.

Le nouveau code de la nationalité est adopté en 1945 et prévoit notamment que la femme peut désormais transmettre la nationalité Gauloise à ses rejetons.

La naturalisation est réformée : On repasse de trois à cinq ans de résidence minimum avant d'entamer une procédure, mais on facilite les démarches après.

Le code de la nationalité adopté en 1945 est tout à fait libéral ce qui s'explique en partie par la volonté de rompre avec les pratiques et l'idéologie de Vichy.

Est alors créée en 1945 l'Office National de l'Immigration auprès du ministère du travail. Pourtant les années 1945-1955 voient une stagnation de l'immigration et même une baisse de la proportion d'étrangers sur le territoire (autour de 4 % en 1955).

Je vous passe les affaires coloniales (et la décolonisation) et les cas particuliers de la légion étrangère, pour revenir au droit actuel.

Vous l’avez compris, il prend racine dans l’Histoire de mon pays (à moi et que j’aime tant…) :

Acquisition de la nationalité « Gauloise » contemporaine

La loi du 26 juin 1889 définit l'usage républicain du droit du sol : Est gaulois à sa naissance « l'enfant né en France lorsque l'un de ses parents au moins y est lui-même né » (art. 19-3 du Code civil) ou qui n'acquiert aucune nationalité de par sa filiation. C’est ce que l'on appelle le « double droit du sol » (art. 19 et 19-1).

De plus, est gauloise toute personne, quel que soit son lieu de naissance, « dont l'un des parents au moins est français » (art. 18 du Code civil), c'est le droit du sang.

Ce principe, qui conjugue le droit du sang et le double droit du sol, n'a pas été modifié depuis 1889.

Et jusqu'en 1993, les personnes nées en Gauloisie d'un parent né dans une colonie étaient gauloise, étaient réputé gaulois par attribution.

Cela ne concerne plus que les enfants des personnes nées en Algérie, alors départements gaulois, avant son indépendance le 5 juillet 1962.

Certaines personnes peuvent obtenir la nationalité gauloise par déclaration devant le tribunal de grande instance.

Cela concerne principalement des personnes nées au pays de parents étrangers et les conjoints étrangers de Gaulois.

La nationalité est conférée sur demande si les conditions prévues par la loi sont remplies.

- Les personnes nées sur le territoire de la République de parents étrangers obtiennent la nationalité gauloise de plein droit au moment de leur accession à la majorité légale, à la seule condition qu'ils résident sur ledit territoire lorsqu'ils atteignent l'âge de 18 ans et qu'ils y résident habituellement depuis l'âge de 11 ans (sur une durée minimale de 5 ans).

Cette procédure d'obtention de plein droit de la nationalité est en vigueur depuis 1885, avec la seule parenthèse de 1993 (loi Pasqua) et de 1998 (loi Guigou : Une ministre « soce » qui ne sait pas écrire le francilien-natif pour être née à Marrakech).

Et la déclaration de nationalité s'applique aux personnes adoptées (art. 21-12 du Code civil), aux mineurs étrangers relevant de l'aide sociale à l'enfance, qui doivent faire cette déclaration de nationalité avant obtention de la majorité légale (même article), aux enfants mineurs né en « Gauloisie-terroriste » de parents étrangers, à partir de l'âge de treize ou seize ans, si, au moment de sa déclaration, ils ont leur résidence sur le territoire et s'ils y ont eu leur résidence habituelle pendant une période continue ou discontinue d'au moins cinq ans depuis l'âge de onze ans (huit ans si la déclaration est faite entre treize et seize ans) (articles 21-11 du Code civil).

- Aux personnes mariées avec un(e) gaulois(e) (article 21-2 du Code civil), à condition que la communauté de vie n'ait pas cessé entre les époux et que le conjoint étranger ait une connaissance suffisante de la langue francilienne-native.

La durée minimum du mariage avant de pouvoir déclarer sa qualité de gaulois(e) est normalement de quatre ans, mais ce délai est porté à cinq ans si le conjoint étranger n'a pas résidé au pays pendant au moins trois ans à compter du mariage.

- Aux personnes ayant joui de la nationalité gauloise par possession d'état depuis plus de dix ans et à ceux ayant perdu la nationalité Gauloise en raison des articles 23-6 et 30-3 du Code civil (art. 21-12.) ;

- Aux enfants mineurs de la personne qui acquiert la nationalité (« effet collectif », selon l'article 22-1 du code civil).

Dans le cas d'enfants adoptés, la Cour de cassation considère que la déclaration de nationalité requiert préalablement que les actes d'état civil effectués à l'étranger soient « légalisés » par le consulat gaulois à l'étranger, en vertu d'une ordonnance royale de la marine d'août 1681 prévoyant la légalisation des actes établis par les autorités étrangères, et ce, malgré l'abrogation de celle-ci par l'art. 7 de l'ordonnance n° 2006-460.

La Cour a aussi admis des actes « légalisés » par le consulat étranger (en l'espèce, consulat de Chine).

La procédure de naturalisation est destinée aux étrangers majeurs, résidant habituellement sur le sol de « Gauloisie-généreuse » depuis au moins cinq ans, une durée qui peut être réduite dans certains cas (études dans un établissement gaulois, « services importants rendus » au pays).

Depuis la loi du 26 novembre 2003 sur l’immigration, le séjour des étrangers et la nationalité, le candidat à la naturalisation voit son « assimilation à la communauté française» évaluée lors d’un entretien individuel.

Le décret n° 2011-1265 du 11 octobre 2011 a remplacé l'entretien individuel de connaissance de la langue gauloise par la production d'un diplôme d’initiation à la  langue francilienne (le DILF-sésame), de niveau sortie de CP.

Les candidats à la naturalisation de plus de 65 ans sont exemptés de la production de ce diplôme. 

Depuis 2011, l'article 21-24 du Code civil prévoit que « Nul ne peut être naturalisé s'il ne justifie de son assimilation à la communauté française, notamment par une connaissance suffisante, selon sa condition, de la langue, de l'histoire, de la culture et de la société françaises, dont le niveau et les modalités d'évaluation sont fixés par décret en Conseil d'État, et des droits et devoirs conférés par la nationalité française ainsi que par l'adhésion aux principes et aux valeurs essentiels de la République. »

Excusez du peu : Je suppute que bien des natifs échoueraient à ce genre d’épreuve.

Et pas forcément que dans « les zones »…

À l'issue du contrôle de son assimilation, l'intéressé signe la charte des droits et devoirs du citoyen Gaulois. Cette charte rappelle les principes, valeurs et symboles essentiels de la République des Gaulois.

Jusque-là, les choses sont claires jusqu’à la limpidité et admises par tous.

Perte de la nationalité 

Les cas et les modalités de perte de la nationalité sont prévus notamment par les articles 23 et suivants du Code civil et 25.

Une simple loi, pas une révision de la constitution…

– D’abord, tout gaulois qui possède une autre nationalité peut demander expressément à « répudier » la nationalité gauloise (art. 23-3, 23-4 et 23-5).

Cette demande doit être validée par un jugement ou un décret selon les situations.

La perte de la nationalité peut être constatée par jugement lorsqu'un gaulois (ou ses ascendants) n'a jamais eu sa résidence habituelle au pays, ni fait état de sa nationalité, pendant cinquante ans (art. 23-6).

De plus, une personne qui réside depuis plus de cinquante ans à l'étranger « ne sera pas admis à faire la preuve qu'[elle] a, par filiation, la nationalité française » si, ni elle ni ses parents, ne peuvent justifier avoir « eu la possession d'état de Français » (art. 30-3).

Ces cas sont rares.

Mais ce n’est pas tout : Le gaulois qui « se comporte en fait comme le national d'un pays étranger » (art. 23-7 on va y revenir), c'est-à-dire « manifestant un défaut de loyalisme à l’égard de la France », ou qui n'a pas renoncé à exercer des fonctions auprès d'un État étranger malgré une demande du gouvernement gaulois (art. 23-8), peut se voir retirer sa nationalité par décret en Conseil d'État.

Binational ou non !

Là encore vous voyez donc que tout est prévu par la seule loi et non la constitution : Être l’auteur d’un crime, pire, d’un attentat, voire pire encore, d’un attentat terroriste revendiqué par une « puissance étrangère », justifie déjà d’un décret en déchéance de nationalité.

Je vous ai déjà dit ce que j’en pensais : Le traître, en temps de guerre, on le fusille ; en temps de paix on le garde à l’ombre le reste de sa vie dans quelques mètres carrés, tout comme le criminel ou on l’échange contre des espions à nous.

Et il n’y a pas besoin d’une révision constitutionnelle pour le déchoir de notre chère nationalité de « natif » et/ou de « naturalisé ».

Je rappelle également que si la « Gauloisie-sublime » a bien signé la convention internationale limitant les cas d'apatridie, qui interdit explicitement de retirer la nationalité d'une personne qui n'en a qu'une, aucune autorité constituée n’a eu le loisir de la ratifier jusque-là !

Donc, « juridiquement il n'y a pas de texte international qui engage la France à interdire l'apatridie ».

On me rétorquera que l'article 15 de la déclaration universelle des droits de l'homme stipule que « tout individu a droit à une nationalité », mais ce texte a une portée juridique faible : « Il s’agit en fait d’une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies. Elle n'a donc pas la valeur juridique d’un traité international, c’est-à-dire qu’elle n’a pas de dimension contraignante et ne peut être invoquée devant un juge.

Le Conseil d'État a (d’ailleurs) affirmé qu’elle était dépourvue de valeur normative » (notamment par un arrêt Roujansky mais il y en a d’autres et depuis fort longtemps).

Ce à quoi, on me répondra que le texte final de l’accord de la COP21 n’est qu’une déclaration, des promesses, qui engagerait les pays signataires.

C’est naturellement du flan, comme toutes les promesses non-ratifiées, justement parce qu’elle n’a aucun caractère obligatoire (une exigence états-unienne) et qu’aucune sanction n’est encore prévue !

– Par ailleurs, l’article 25 du Code civil précise que la déchéance de nationalité est possible pour une personne ayant « acquis la qualité de Français » (donc qui ne l'a pas obtenue par attribution), « condamnée pour un crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation », pour « terrorisme », un « crime ou délit prévu au chapitre 2 du titre III du livre IV du code pénal » (espionnage, sédition, haute trahison militaire…) ;

Le fait de se soustraire « aux obligations résultant pour lui du code du service national » ou le fait de s’être « livré au profit d’un État étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France ».

Là encore tout est déjà prévu par la seule loi, toujours pas par la constitution. Même pour les binationaux.

Et l’article a été déclaré conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel, dans une question prioritaire de constitutionnalité de janvier 2015.

Mais les faits doivent être commis au plus tard dix ans après la naturalisation, ou quinze ans en cas de terrorisme (art. 25-1) : Le seul hiatus légal qui peut être corrigé par une simple loi, serait de supprimer cette exigence temporelle.

Toujours pas besoin d’une révision de la constitution…

Une procédure employée exceptionnellement : Quatorze personnes ont été déchues de leur nationalité entre 1989 et 1998 à ce titre-là, sept entre 1998 et 2007.

Et personne ne s’est jamais ému sur le sujet : C’est vous dire tous les faux-kuls qui l’ouvrent actuellement… !

Même « Menuet-Valse » questionné à ce sujet en 2010 a botté en touche dénonçant à l’époque « un débat nauséabond et absurde ».

Et c’est lui qui le conduit aujourd’hui, c’est vous dire si j’en rigole très fort là, à m’en péter la panse sous la « côte manquante ».

– Je reviens sur l’article 23-7 du Code civil qui dispose que « le Français qui se comporte en fait comme le national d'un pays étranger peut, s'il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’État, avoir perdu la qualité de Français. »

Cette disposition est issue d'un décret-loi du 12 novembre 1938 d'Édouard Daladier et reprise dans l'ordonnance du 19 octobre 1945 prise par Charles de Gaulle (d’où l’importance des « racines-historiques »).

Une disposition elle-même jugée conforme par le Conseil d’État par décisions des 7 mars 1958 et 20 mars 1964.

Le défaut de loyalisme à la Gauloisie par l'allégeance à une entité étrangère, a été utilisé à 523 reprises entre 1949 et 1967 contre des binationaux dans le cadre de la Guerre froide.

Et les dispositions de l'article 23 s'appliquent aux gaulois par attribution et aux naturalisés, pas aux autres. Mais ça ne vise aucun crime ou délit particulier.

Alors jeunes-gens, permettez-moi de persister à me moquer de votre ignorance quand elle vous porte à dire n’importe quoi sur le sujet de la prochaine révision constitutionnelle.

Ce sont des blagues qui, comme l’arbre cache la forêt, dissimulent une forte volonté clivante et déstabilisante des ignares qui nous gouvernent, de leur incompétence virulente, et rien d’autre.

Pendant ce temps-là, on vous en pique toujours plus dans la poche et vous ne vous en plaignez même plus tellement c’est « pour votre bonheur » de tondu jusque dans l’esprit un tant soit peu critique.

Bravo pour l’entreprise de décervelage, je dis bravo !

Un « grand-œuvre » parfaitement réussi… pour l’heure.

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/01/nationalite-gauloise-deuxieme-partie_18.html

 


Les milliards disparus de la Division Daguet : la polémique s’amplifie !...

 

Je reprends la question écrite au gouvernement déposée par Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin, en date du 15/09/2015 :

Patrick HETZEL attire l’attention du Ministre de la Défense sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991. Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques du Koweït, des Émirats arabes Unis et d’Arabie Saoudite ont viré directement 84 milliard de dollars aux pays de la coalition. Il souhaite savoir si la France a touché ces financements.

 

Texte de la réponse, publiée au Journal Officiel du 05/01/2016 :

Le ministère de la Défense ne dispose d’aucun élément ni d’aucune information permettant d’établir que la France aurait perçu des sommes, transitant par les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et d’Arabie Saoudites, correspondant à des indemnités de guerre versées aux pays de la coalition ayant participé à la guerre du Golfe en 1991.

Patrick HETZEL réponse 2016 01 150001

La réponse est quand même pour le moins surprenante !...

Surtout que l’article du New York Times n’est pas la seule source disponible pour avoir des informations sûres au sujet de virements bancaires à notre pays relativement à la guerre du Golfe.

En effet, il est possible de trouver, sur le site de la direction de l’information légale et administrative, un communiqué du 25 février 1991, date du deuxième jour de l'offensive terrestre, relatif à l’attribution à la France d’une aide financière du Koweït :

 « Communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide financière du Koweit.

Circonstances : Annonce, le 25 février 1991 par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au titre de son effort militaire dans le Golfe.

L'Emir du Koweït vient de faire savoir au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la libération de son pays.

- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »

Source :

http://discours.vie-publique.fr/notices/912007900.html

  Capture écran Don de Un milliars du  Koweït (1)

 

Alors, d’un côté, le ministère de la Défense déclare qu’il n’y a aucun élément, ni aucune information qui permettent d’établir que la France a reçu des sommes correspondant à des indemnités de guerre au titre de la guerre du Golfe, tandis que, de l’autre côté, un communiqué du ministère des affaires étrangères, en date du 25 février 1991, précise que l’Emir du Koweït a fait un don d’un milliard de dollars pour contribuer à l’effort militaire français pendant la guerre du Golfe !…

Faut-il que je me prépare à être le prochain ministre de la Défense pour remettre de l’ordre dans ce boxon ?...

Car cela ne fait tout de même pas très sérieux !...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Nationalité « Gauloise » : Première partie, l’Histoire

 

 

On y revient…



Je me sens même dans l’obligation de vous faire une synthèse rapide du droit d’être gaulois, par naissance ou par acquisition, tellement je lis d’âneries sur le sujet.

Et notamment dans un commentaire sur un « billet » précédent de la semaine dernière relatif au sujet…

Mais là, on va devenir « sérieux », loin de toute horrible polémique politicienne qui ne sert qu’à brouiller les esprits par des postures et dires fantaisistes.


La nationalité « gauloise » oblige à peu de chose : Se soumettre à toutes les dispositions du code civil en matière de majorité, émancipation, mariage, testament, successions, etc. ; se faire recenser pour le service national, et à participer à la journée défense et citoyenneté.
Quant aux droits ouverts, ils sont bien plus nombreux, à la fois sur le plan politique, mais aussi civil, économique et social.
Quoique là encore, la qualité de « non-national » n’empêche nullement l’État Gaulois de faire respecter et d’appliquer ses propres lois, pénales, commerciales, fiscales, etc. sur tout le territoire à l’égard de quiconque qui y réside (droit du sol), hors les personnels diplomatiques et consulaires étrangers…


Quelques rappels historiques



Dans l’antiquité grecque, on était « citoyen » d’une cité. Spartes, Athènes, Alexandrie, etc. Ou carrément « métèque ».

Plus tard, on est devenu « Romain », de la ville de Rome, ou carthaginois, un temps seulement ou carrément « barbare ». C’était comme ça.


Rappelons qu’au Bas-Empire romain, avec les Grandes invasions, la question de la nationalité s'est posée à toutes les juridictions ayant eu à connaître des causes qui impliquent des personnes de diverses origines qui déclinent le droit romain et se réclament de leur propre droit.
Depuis la période gauloise, la notion d'appartenance à un État n'avait pas vraiment de sens pour ceux n'ayant pas de lien politique avec lui comme les chefs ou les seigneurs : On s'identifiait à sa tribu, à son pays qui au haut Moyen-Âge sera de son village, à la limite de sa région. On suit la condition de ses parents et pour les femmes celle du mari.

On était sujet de son seigneur, puis de son seigneur et roy.

Étranger désigne celui qui n'est tout simplement pas du pays. Il peut cependant s'y établir et être naturalisé en se recommandant à un seigneur pour devenir son sujet. Ce que l'on appelle alors la nationalité n'est pas une qualité individuelle mais collective ou communautaire : L'individu doit s'affilier à une communauté qui lui donne sa nationalité, c'est-à-dire son statut personnel civil.



Les vrais étrangers, ne relevant donc pas d'une coutume locale, dépendent directement des services du roi considéré comme leur seigneur et leur reconnaissant un statut avec des représentants, des juridictions (statut des aubains, ou particulier, comme pour certaines communautés de migrants étrangers ou des Juifs auxquels est accordé l'hospitalité).



Sous l'Ancien Régime, l'expression « nationalité gauloise » n'existait pas plus et on désignait par l'épithète « régnicole » tous ceux qui étaient sujets politiques du roi de « Gauloisie-royale », par opposition à deux appellations : Celle du droit d'aubaine, relevant d'un autre ban, c'est-à-dire d'un autre droit et d'une autre justice que celles de la couronne, et celle d'étranger (« alter-gens »), appartenant à un autre peuple. Ainsi le mot « nation » ne désignait pas encore l'État mais tous ceux qui, dans des institutions internationales, parlaient la même langue.



On peut accorder, depuis François Ier, la nationalité gauloise à des étrangers. Ces naturalisations (reconnaissance de « naturalité ») sont une prérogative royale, sous forme de lettres patentes (publiques) comme tout ce qui touche au changement de la condition des personnes. 
Entre 1660 et 1789, une étude fait état de 6.000 lettres patentes accordées.



À partir de la Révolution, les règles concernant la nationalité sont définies par les Constitutions successives, même si celles-ci ne parlent explicitement que de la « citoyenneté », qui fonde le débat actuel.
On doit noter cinq étapes importantes : Un décret du 2 mai 1790 sur les naturalisations ; la Constitution de septembre 1791 ; la Constitution d'août 1793, dont les dispositions de droit civil restent valables jusqu'au 22 septembre 1795 malgré sa suspension en octobre 1793 ; la Constitution de septembre 1795 ; la Constitution de décembre 1799 (An VIII).


D'une façon générale, la citoyenneté gauloise continue de reposer à cette époque sur la naissance et la résidence, comme l'indique par exemple l'article 2 de la Constitution de l'an VIII : « Tout homme né et résidant en France qui âgé de 21 ans s'est fait inscrire sur le registre civique de son arrondissement, et qui a demeuré depuis pendant un an sur le territoire de la République, est citoyen français ».

Mais à la différence de l'Ancien Régime, l'accès à la qualité de gaulois n'est plus soumis à l'autorité de l'État : Il suffit que les conditions exigées a priori soient remplies.

Ainsi, le décret de 1790 indique que les étrangers « seront réputés Français et admis, en prêtant le serment civique, à l’exercice des droits de citoyen actif après cinq ans de domicile continu dans le royaume, s’ils ont, en outre, ou acquis des immeubles ou épousé une Française, ou formé un établissement de commerce ou reçu dans quelque ville des lettres de bourgeoisie ». 
Ce décret implique une naturalisation automatique des personnes remplissant les conditions ; le serment civique ne concerne que l'accès à la citoyenneté active.



La Constitution de 1791 reprend le décret de 1790, mais la naturalisation n'est plus imposée : Le serment civique est une condition nécessaire ; l'automaticité est rétablie en 1793, puis supprimée en 1795.
Le Code civil introduit une nouveauté radicale en ce qui concerne le fondement de la nationalité (qui après 1803 ne relève désormais plus de la Constitution). 
En revanche, il ne change pas les règles de naturalisation.
En 1804, c'est avec l'unification du droit civil qu'on peut véritablement parler d'une « nationalité Gauloise ». Après les lois de naturalisation automatique de 1790 pour tous les étrangers ayant au moins 5 années de résidence en « Gauloisie des lumières », le code Napoléon impose la notion moderne de nationalité au pays, mais également au reste de l'Europe.


« En rupture avec la tradition » et contre le souhait de Napoléon Bonaparte lui-même (mon « cousin », celui qui a réussi et dort désormais dans son septuple cercueil entouré de ses maréchaux), le code civil donne la primauté à la filiation. La nationalité est désormais un attribut de la personne qui se transmet par filiation paternelle et ne dépend plus du lieu de résidence.
Ainsi, l'article 18 stipule qu'une gauloise épousant un étranger perd la qualité de gauloise et prend la nationalité de l'époux (disposition valable jusqu'en 1927) : On évitait ainsi les problèmes liés à la « double-nationalité ». 
Le Code civil conserve toutefois un élément de droit du sol : L'enfant né en Gauloisie de parents étrangers peut obtenir la qualité de gaulois en la demandant dans l'année qui suit sa majorité (article 9 du Code Napoléon). 
Cette possibilité sera peu utilisée.

Le Code Napoléon ne contient pas de dispositions sur la naturalisation, car celle-ci ne relève pas du droit civil. En revanche, il établit un statut de domicilié (ou « admis à domicile ») qui est intermédiaire entre ceux d'étranger et de citoyen gaulois.


Après la révolution de 1848, le gouvernement provisoire publie le 28 mars 1848 un décret autorisant la naturalisation de tous les étrangers résidant au pays depuis au moins cinq ans, mais l'année suivante, le premier gouvernement de Louis Napoléon Bonaparte remet en place le système des « admissions à domicile », toujours aussi coûteux.
En 1867 (dès 1865 dans les départements gaulois d'Algérie), le nombre d'années de résidence obligatoire pour pouvoir entamer une procédure de naturalisation est ramené de cinq ans à trois ans.

Et dès 1818, est déjà évoqué un problème : Les étrangers nés en « Gauloisie-du-droit-du-sol » pouvant rester indéfiniment étrangers sont légalement exempts de la conscription, ce qui semble constituer un avantage par rapport aux « Gaulois de souche ». 
Ce problème sera évoqué à plusieurs reprises au cours du XIXème siècle, et deviendra aigu lorsque le service militaire deviendra effectivement obligatoire pour les « citoyens-nationaux ».

Le 7 février 1851, une loi renforce le droit du sol pour les enfants nés en gauloisie de père étranger lui-même né en gauloisie qui deviennent gaulois à la majorité, même s’ils conservent le droit de « décliner la qualité » de gaulois (de la refuser).

Cette loi ne change pas grand-chose en pratique, puisque dans la majorité des cas, les intéressés optent pour la nationalité étrangère. 
En 1874, on restreint cette possibilité en réclamant la production d'une attestation officielle de possession de la nationalité en question. 
Malgré cela, la moitié du contingent concerné parvient encore à échapper à la conscription.

Ce phénomène touche particulièrement les régions frontalières : Par exemple, en 1891, le Nord compte la plus forte proportion d'étrangers, dont la moitié sont pourtant nés en Gauloisie.



Un certain nombre de projets de loi concernent le statut des étrangers dans les années 1880 : Ils débouchent en 1889 sur une loi que l'on peut considérer comme le premier « Code de la nationalité », puisqu'elle concerne à la fois l'acquisition de la qualité de gaulois et la naturalisation. 
Elle opère aussi un changement essentiel par rapport au Code civil, puisqu'elle introduit un droit du sol contraignant pour une partie des étrangers nés au pays.

La loi du 26 juin 1889 impose la nationalité gauloise à la naissance à toute personne née sur son sol, de parents étrangers nés aussi en Gauloisie (c'est le « double droit du sol »).

L'enfant né d'un père étranger né à l'étranger devient gaulois à sa majorité, mais peut décliner cette qualité. Il peut aussi devenir gaulois avant sa majorité par déclaration.

La loi de 1889 supprime aussi les « admissions à domicile » : Les étrangers sont désormais invités à une simple déclaration de leur domicile en mairie.


La première guerre mondiale occasionne un certain nombre de changements dans les questions relatives aux étrangers immigrés, dont le nombre augmente considérablement, mon pays-à-moi devant faire appel à la main d'œuvre étrangère de façon systématique, ainsi qu'à des travailleurs coloniaux.
Le 2 août 1914, jour de la déclaration de guerre à l'Allemagne, est instauré le permis de séjour pour tous les étrangers. Le 3 août, on rétablit les passeports (avec visa) pour entrer sur le territoire. 
À la suite des contrôles subséquents, à la fin de 1914, 45.000 étrangers se trouvent internés dans des camps.

À partir de 1916, les étrangers doivent tous être porteurs d'une carte d'identité.
La loi du 7 avril 1915 (complétée le 18 juin 1917) décide la révision et la possibilité de révocation de toutes les naturalisations de ce type et de toutes les naturalisations postérieures au 1er janvier 1913, déjà et sans coup férir. 
Sur 25.000 révisions, 549 aboutissent à une déchéance de nationalité et environ 8.000 à un internement.

Tout cela est historique et très loin des hystéries contemporaines sur le sujet…


Malgré la saignée démographique de la Grande Guerre, les députés Gaulois attendent le 10 août 1927, évoquée ci-dessus, pour adopter une loi d'assouplissement des naturalisations.

Cette nouvelle procédure permet un doublement du nombre de décrets pris chaque année.
Le débat qui s'ouvre à cette époque n'est pas propre à la Gauloisie mais implique au contraire une influence étrangère majeure : Les théories clairement racistes issus d’ailleurs parviennent à influencer l'adoption de lois similaires aux États-Unis en Allemagne et au Canada, en l'Italie.
L'immigration atteint des sommets et le maintien du principe de terre d'accueil est parfois impopulaire en temps de crise. C'est le cas dans les années 1930 où les réfugiés fuyant les régimes communistes ou autres, sont perçus comme un facteur d'aggravation du chômage qui sévit depuis la crise de 1929.

Des lois de « préférence nationale » sont alors adoptées, comme la loi d'avril 1933 réservant la pratique de la profession de médecin aux Gaulois. 
Le même type de mesure est pris pour les avocats l'année suivante.


Malgré ces réactions corporatistes, mon pays reste tout de même une terre d'accueil et à l'approche de la guerre, dès le 12 avril 1939, un décret-loi invite les étrangers à rejoindre l'armée gauloise, naturalisation à la clé. 
En outre, tous les bénéficiaires de l'asile politique sont soumis à la conscription. 
On bat à cette époque tous les records en matière de naturalisation, notamment en raison du ralliement de nombreux réfugiés d'Espagne et de pays d'Europe centrale bouleversés par les révolutions et la guerre, mais surtout du flot d'Italiens qui représente près de 60 % de ces naturalisés de la vague 1939-1940.



À la suite de la loi du 22 juillet 1940, sous le régime de Vichy, le ministre de la justice, crée une commission de révision des 480.000 naturalisations prononcées depuis 1927.

15.000 personnes, dont 40 % de Juifs, sont déchues de leur nationalité. 
La loi du 23 juillet 1940 déchoit de leur nationalité tous les gaulois ayant quitté le territoire national sans l'autorisation du gouvernement. 
C'est une reprise d'une loi nazie adoptée en Allemagne dès 1933. Elle vise surtout à punir symboliquement ceux qui ont rejoint de Gaulle. 
En revanche, Vichy met en place un système de dénaturalisation afin de « rectifier les erreurs du passé ».


Deux écoles dominent alors les débats dans les couloirs de Vichy : les « restrictionnistes » et les « racistes ».

Entre 1940 et 1944, les débats sont vifs sur ces questions, et le Bureau des Sceaux du ministère de la Justice repousse par exemple le 22 avril 1941 la mise en application du système de tri raciste rappelant que cela ne correspondait en rien à la tradition gauloise en matière d'immigration mais aussi d'approche de l'individu.


En effet, en pleine occupation nazie, le ministère de la justice du gouvernement de Vichy produit un réquisitoire contre la pertinence du modèle raciste.

Le Commissariat général aux questions juives, qui voit le jour le 29 mars 1941, revient à la charge sur ces thèmes et propose notamment de ne plus naturaliser les étrangers de confession israélite.

Le Ministère répond par la négative à ces demandes, et le Commissariat n'insistera pas.


C'est le ministère des Affaires étrangères qui transmet finalement l'ordre au ministère de la Justice de procéder à des aménagements visant à ne pas accorder la nationalité gauloise aux enfants juifs nés en « Gauloisie-de-zone-libre » de parents étrangers. Le ministère de la Justice refuse cette dernière demande mais concède à restreindre les droits à la naturalisation pour les étrangers de la première génération, nés à l'étranger. 
Mais le ministère de la Justice profite des remaniements ministériels pour faire traîner les choses jusqu'au 15 août 1943, date du vote de la nouvelle loi sur la nationalité.

C'est une loi clairement « restrictionniste » mais qui préserve les droits de la deuxième génération, née au pays.



Si les Juifs étrangers (y compris à la suite des dénaturalisations) sont en principe seuls visés par les mesures de contrôle, d'internement ou d'assignation à résidence dans des hôtels ou dans des camps, les différentes lois sur le statut des Juifs excluent les gaulois considérés comme juifs de la haute fonction publique et de plusieurs professions, notamment l'enseignement, le barreau, la presse, la médecine.



Pour ne pas faire trop lourd pour les yeux de ma « Môman-à-moi-même », on s’arrête là dans un premier temps, pour y revenir prochainement.
Notez que l’Histoire fonde peu ou prou aujourd’hui les postures contemporaines sans exception, même si tout le monde a pu oublier ces détails.
Ce qui est dommage pour la bonne compréhension des enjeux.
(Suite -> ici)

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/01/nationalite-gauloise-premiere-partie_13.html

 


Les nouveaux-intellos-gauchos !

 

Scotché…

 

Vous me direz que je n’ai qu’à mieux choisir mes fréquentations. Mais ce n’est pas toujours possible.

En l’occurrence, il s’agissait d’un « petit-nouveau » de la famille de « mon Boss », sorti tout droit de l’ékole des mines parigote, qui a l’ambition de devenir un loup aux dents longues à rayer le plancher jusqu’aux fondations en faisant « trader ».

Il croit qu’il est né « pour faire du fric », c’est comme ça.

Encore un qui n’a pas encore trouvé son utilité sociale…

Comme il a un « tonton » monégasque et « financier », il va, pas culoté du tout, pour frapper à sa porte : Qui n’ose rien n’a rien, c’est bien connu.

En fait, il est plutôt dans la peau d’un futur-neveu pour butiner tendrement et avec obstination les parties sensuelles, charnues et intimes, peut-être même encore poilues, d’une vague nièce par alliance de « mon boss », je n’ai pas tout compris.

Qui parfois ne sait pas comment se débarrasser des incongrus. Alors il fait appel à celui qui est disponible sur le moment. Je passais par-là, ce fut moi.

D’autant que je n’ai rien contre les liens familiaux, bien au contraire, moi qui les entretiens avec ferveur d’avec « ma nichée » qui ne se décide toujours pas à convoler respectueusement : Je vieillis, il faudrait qu’elle pense aussi à se reproduire, parmi ses nombreux devoirs à mon égard resté en plan, histoire de restituer ce qu’elle a reçu, que j’ai moi-même déjà donné comme d’une restitution de ce que j’ai reçu de mes parents, qui eux-mêmes… etc.

« Mon Boss » est un grand tolérant, peut-être même plus que moi-même. Par-dessus le marché, c’est un « libéral-responsable ».

Je sais : C’est une tautologie qui échappe à la plupart.

Quand on est libéral, on est responsable et inversement.

Il n’aime pas du tout que quiconque lui dicte sa conduite, même s’il écoute avec avidité les conseils d’autrui, d’où qu’ils viennent, mais alors pas du tout.

Responsable, car il estime qu’il est le seul à être responsable de ses actes – et de ceux des collaborateurs qu’il s’est librement choisi – et évite avant tout de tromper qui que ce soit, en commençant par lui-même.

C’est reposant, tellement il n’aime pas les reproches, les ambiguïtés, les « non-dits » et tout ce qui pourrait le rendre suspect.

Je ne sais pas s’il y a des saints dans son métier, mais sans toucher la perfection, il a une éthique à l’abri des comportements déviants que l’on rencontre trop souvent dans le monde de la finance peuplé de loups irresponsables.

Qu’il déteste et repère en principe de loin.

Donc, le « futur-neveu », il ne savait pas où il tombait, mais avait quand même « sa » chance, s’il savait se montrer ouvert d’esprit et conciliant avec cette fameuse éthique.

Et voilà que le mek, il nous fait un numéro assez exceptionnel de la synthèse de ce qu’il avait appris dans son ékole-d’élite.

À mon époque, c’étaient des « sérieux », des matheux, mais des sérieux, qui avaient juste à apprendre la modération-appliquée : Les chiffres, c’est très bien, mais il faut savoir aussi qu’on peut leur faire dire n’importe quoi et leur contraire.

Alors autant devenir intelligent le plus tôt possible.

Là, pas du tout !

Un pur produit « soce » nouvelle-nomenklatura boboïsante, sûre d’elle-même et du reste, qui sait tout de tout et nous a tenu un discours absolument remarquable de cohésion.

Finalement un anti-libéral qui s’ignore et qui est vachement plus sophistiqué qu’à l’accoutumée, dont on s’aperçoit très vite que ce qu’il y a d’inédit dans le fond est finalement si outrancier qu’il en est à la fois terrifiant et du coup insignifiant.

Je résume : L’individu libéral est promptement caricaturé dans son langage et le libéralisme jouerait sur les plus viles passions déchaînées de l’homme – la rapacité, l’irresponsabilité, l’envie forcenée de dominer et écraser les autres – qu’il exploiterait sans mesure.

Et lui en serait une créature vivante en véritable clone formée aux meilleures matrices.

D’après cette nouvelle ékole-là de pensée, ce qui est en cause c’est celle de l’égoïsme ordinaire d’immoraux apprentis-sorciers de la libéralisation aussi généralisée qu’effrénée. Armé du « marché » et de la liberté des contrats, le libéralisme détruirait les fondements mêmes du lien social et de toute vie civilisée.

Il serait maintenant parvenu à ses fins : Créer un homme nouveau, un barbare analphabète, un zombie à la fois autiste et grégaire, facile à manipuler.

Ce qui devient, pour tout « progressiste » anti-libéral, qui ne sait plus quoi inventer pour conjurer ce qui ruine son « humanisme », l’apogée irréfutable d’un enfer sociétal.

Parce que bien sûr, chez les rentiers corporatistes des monopoles étatiques ou les politiciens redistributeurs, formés à ce moule, ils ne cherchent avant tout qu’à soigner les clientèles qui les feront réélire, mais çà, ça lui échappe, au gamin…

Alors, j’assiste médusé, scotché au déversement de la logorrhée nouvelle : C’est au libéralisme que seraient imputables la fin de la transmission des savoirs à l’école (car ce serait utile au « dressage capitaliste » !), la guérilla des banlieues, la dégénérescence de la langue et la diffusion de la novlangue du « politiquement correct », l’atténuation des relations d’autorité et par suite la désintégration de la famille et encore le relativisme culturel, l’idéalisation de la délinquance et la montée de la criminalité laquelle serait de nature capitaliste, l’exhibitionnisme télévisuel, la discrimination positive ou la disparition de la loyauté.

En fait, tout ce qui va mal dans nos sociétés – qui, au demeurant et c’est même surprenant, n’est pas si mal pointé – c’est la faute aux libéraux !

On se demande pourquoi et pour faire bonne mesure ne figurent pas dans cet inventaire à la Prévert le réchauffement climatique, le salafisme, l’obésité, mon diabète, les tsunamis et les accidents de la route…

Ce qui reste assez drôle c’est que finalement, tous ces dérèglements de la postmodernité sont tout au contraire le résultat pratique le plus logique du gauchisme culturel qui, grâce au relais des médias et d’une grande majorité d’enseignants syndiqués, tient désormais lieu d’idéologie dominante officielle.

Et là, non seulement on cultive l’antilibéralisme comme une nouvelle religion, mais les libéraux sont la plupart du temps les premiers à dénoncer ces méfaits, et à proposer des solutions propres à les éviter et les juguler.

Par quelle aberration mentale ces nouveaux anti-libéraux en viennent-ils à inverser si totalement la réalité et attribuer au libéralisme la responsabilité du désastre moral ambiant alors qu’ils en sont eux-mêmes les auteurs ?

Magnifique, non ?

Libéralisme = Laxisme alors que c’est tout du contraire dont il s’agit : Il n’y a rien de laxiste dans les « règles de juste conduite » que prônent les libéraux, tandis que le laisser-aller moral est bien l’apanage des gauchistes prêchant une vie « sans sanction ni obligation ».

Un alignement étonnant de contresens et de falsifications dont le gamin se dit être « libéré » pour mieux servir et se servir, puisqu’on lui a ouvert les yeux…

Côté contresens, le libéralisme serait seulement le « politique » et il s’incarne avant tout chez Keynes, « la figure la plus exemplaire du libéralisme ».

Mais si !

Côté falsification, il nous ressort des confusions terrifiantes comme, « le libéralisme vivant,(c’est) le nouveau libéralisme du Royaume-Uni – et le « progressisme » siège aux États-Unis.

Arf !

Les nouveaux anti-libéraux, renverraient la « main invisible » à l’action de la Providence d’ordre quasi-religieux, alors que pour les libéraux-authentiques il s’agit de processus auto-organisateurs.

Dans le même ordre d’idée, un libéral prône forcément et met en œuvre la « dérégulation » : Archi-faux ! Il s’agit de « déréglementation » adossée à une régulation par les règles de droit rendant possible des processus d’autorégulation par la libre concurrence !

Apparemment, c’est un développement de la pensée post-moderne dont ces ennemis de la liberté individuelle n’ont jamais entendu parler : Dans leur lecture étriquée et obsolète, seul l’État pourrait « réguler ».

La notion d’intérêt général ? Quand les libéraux ne sont pas censés l’anéantir, ils le réduiraient à la simple addition d’intérêts particuliers.

Là encore, c’est archi-faux : Pour la tradition libérale l’intérêt général est ce qui concilie les intérêts particuliers respectueux du Droit, en réprimant donc ceux qui tentent de se satisfaire par le monopole, les privilèges, et autres fraude et violence…

Et puis des relents d’abjection pure et simple. Le « libéralisme a confiance dans la liberté non disciplinée des appétits », il fait « l’apologie de la transgression » et entend « libérer la libre activité de tout carcan juridique ».

Dément.

« Le libéralisme refuse les valeurs morales et culturelles partagées », donc « le libéralisme c’est d’abord cela : la libération des pulsions et des passions » qui vise à « exonérer chacun de la responsabilité de ce qui arrive ».

Le mek confond allégrement libéralisme et « individualisme-libertaire » post-soixante-huitard et en plus s’en revendique comme d’un bon élève pour plaire à « mon boss » qui s’agite en écoutant cette profession de foi.

J’adorais voir « mon Boss » tourner d’une fesse sur l’autre, sans piper mot à l’exposé de la charge de la nouvelle doctrine.

C’est fort : Ils ont même oublié que c’est ce qui a tué le marxisme-gaulois étatisant. Après tout, qui suppliait « d’acheter français » à l’aube des années 70 ?

Georges Marchais, le secrétaire du PCF, qui entre-temps a renoncé à la « Révolution » pour aligner 4 ministres cocos dans le premier Gouvernement de « Mythe-errant ».

J’ose une relation « proto-marxiste » du style « Travail-Famille-Patrie » vichyïste : « C’est la trilogie des progressistes communistes. Travail comme seule source de richesse du prolo. Dis donc à un prolo qu'il bosse mal : Au mieux il revient avec une demande de formation, au pire tu en fais un syndicaliste virulent ; Famille comme la seule cellule de base de la société. D’ailleurs le PCF a commencé à disparaître quand les « nouveaux-venus »(gôchistes) ont commencé à baiser « hors-foyer » ; Patrie qui n’a rien à voir avec « nationalisme » : Ils étaient internationalistes et ont formé les premiers rangs de la résistance ! »

Vu l’absence de réaction, j’ai dû passer pour un konnard de première, et il ne s’est pas gêné pour tenter de m’enfoncer dès qu’il a su mes origines corses.

« Ah oui, le nationalisme Corse… Ils en font quoi à Ajaccio ? »

Attend, petit kon : « Essaye donc de débarquer chez des gens qui t’accueillent gentiment et de leur expliquer que, comme tu te sens chez toi chez eux, désormais ils ont intérêt à faire comme-ci, comme-ça et pas autrement !

Je ne t’explique pas les réactions…

La dernière fois que des Allemands ont fait ça aux Gaulois, ils se sont couchés lamentablement qu’il en aura fallu une guerre mondiale et des dizaines de millions de morts pour les déloger.

En « Corsica-Bella-Tchi-tchi », ils sont descendus dès le lendemain à 600 devant la préfecture pour en appeler aux autorités légitimes. 

Deux mondes différents ! Aux antipodes les uns des autres… »

Ce qui n’excuse pas les trois kouillons qui ont cru malin d’aller saccager une salle de prière, naturellement…

J’ai vu « mon Boss » enfin esquisser un sourire…

I 3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/01/scotche.html

 


Déchéance de nationalité

 

Grand guignolesque

 

Voilà bien une idée aussi sotte que grenue saugrenue : Vouloir déchoir de la précieuse nationalité Gauloise, que le monde entier s’arracherait bien, puisque selon le mot de ma Grand-mère (la « Corsa », celle qui avait des principes et gît dans « mon cimetière » personnel), ignominieusement plagiée par Thomas Jefferson, « Chaque homme a deux pays. Le sien et la France » !

Et la preuve de cet universalisme restauré, 2015 nous l’a confirmée : Ils étaient tous « Charlie » en janvier et encore plus tricolores en novembre dernier.

Partout dans le monde !

Une monstrueuse erreur « politique » du Califat de l’EI…

Passons.

Parce que du côté « rive-droâte » de Paris-sur-la-Seine, le « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », le locataire précaire du palais de l’Élysée, il en a sorti une « pas mal » devant le congrès de Versailles : Projet de déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux !

Dingue ça : Exactement la même idée qu’un amendement des « Républicains-Démocrates » qui venait d’être repoussée par le Parlement durant l’été avec les félicitations des députés « soces » !

Sans causer du plagiat des propositions de « Marinella-tchi-tchi » sur le sujet !

Et d’ailleurs, pourquoi les seuls « binationaux », que je vous demande un peu ?

Et pas tout le monde qui terrorise ?

Tue des flics et des petites-filles, vole ou viole, bref se met « hors-la-loi » gauloise ?

Là encore, passons : Parce que diverses conventions internationales interdisent de fabriquer des apatrides…

Sauf qu’il y en a plusieurs millions qui se promènent déjà depuis des décennies et qu’ils ont droit au « passeport Nansen » qui est un document d'identité reconnu par de nombreux États permettant aux réfugiés apatrides de voyager alors que le système international des passeports, qui a émergé à la faveur de la Première Guerre mondiale, a dû faire face à l’arrivée d’apatrides russes, mais aussi arméniens en Grèce et bien d’autres encore.

Certes, ce n’est pas la panacée, même si de nombreux pays encadrent la déchéance de leur propre nationalité, y compris aux USA et que ledit document vous permet de passer les frontières en toute légalité et pratiquement sans entrave.

Le Conseil d’État, consulté et saisi dans ses fonctions de « conseiller juridique » de l’État, émet des doutes sur la constitutionnalité de la future mesure.

Tiens donc, ça tombe bien, on va changer la constitution pour y inclure « l’état d’urgence permanent », alors d’une pierre deux coups, ne serait-ce que pour avoir les voix de la « droâte » et faire une majorité des 3/5ème au Congrès – parce que bien sûr, pas question de consulter la populace par voie de référendum, chez « ces gens-là », nés « démocrates-soces » – ce qui est une façon de « piéger » les opposants de tous les bords !

Tollé sur les bancs de la « gôche-soce », les intellos qui savent tout, et même au-delà : Les « frondeurs » se réveillent et n’y vont pas avec le dos de la cuillère, jusqu’aux ex-lambertistes comme l’actuel secrétaire du « P-Soce », « Quand-bat-des-Lys »…

Donc machine arrière-toute sous la pluie des quolibets et c’est « Menuet-Valse » et ses coups de menton, confirmé par « T’oubliera » la « gardes-des-sots », qui sont chargés d’expliquer que voici-voilà, c’est pas sûr, même que pas du tout, finalement !

Pan sur le nasaux du Catalan et de l’indépendantiste guyanaise (ça date de 1978, vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas vous rappeler), finalement, « au nom de la parole » présidentielle, on maintient le cap !

Grosse rigolade.

Ce n’est plus un pédalo, mais une girouette, d’autant que presque neuf gaulois sur dix sont pour la mesure.

République de « Ripoux », mafieuse et totalitaire qui s’incline devant les diktats des sondages : Où va-t-on au juste ?

Donc rendre la mesure constitutionnelle (en plus de « l’état d’urgence » permanent), devient tout d’un coup une urgence … constitutionnelle, pour être jusque-là probablement anticonstitutionnelle !

Ceux-là, ils nous auront tout fait : Entre le ministre de la fraude fiscale, celui qui écrase d’impôt pour mieux en redonner une partie seulement ensuite, le ministre de la « phobie administrative », les galipettes en scooter, les lois scélérates sur le renseignement, celles sur l’anti-terrorisme qui n’a rien permis d’empêcher quoique ce soit, puis enfin, summum, l’état d’urgence qui permet d’entôler quelques barbus juste sur leur sale mine, c’est décidément Grand-Guignol à chaque détour de la vie politique de ce pays que j’aime tant (et qui est le mien, mais que j’ai finalement bien fait de quitter rapidement) !

Attend, Dukonno, il y a quand même plus simple : On nous dit sur tous les tons et octaves que le pays est en guerre (et ce n’est pas fini : On manquerait même de bombes tellement ça canarde).

Or, si je ne m’abuse, et ça a été le cas durant toutes les guerres, un « national », natif ou naturalisé, quand il se bat contre son pays et/ou ses citoyens, c’est un traite.

Or, un traite, toujours en temps de guerre, on le passe devant le poteau et on lui colle 12 balles dans la peau.

Du temps de Vichy, qui maniait la déchéance de nationalité avec passion, un simple décret suffisait.

Mon « cousin » (celui qui a réussi et dort dans son septuple cercueil situé sous le dôme des Invalides), il faisait d’abord procès, avec un respect minutieux des procédures pénales, mais ça se terminait quand même dans les « kuls-de-basse-fosse », alors que l’occupant nazi prenait des otages au hasard et pratiquait de la même façon, vous rappelle-je.

(Vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas savoir. Moi non plus je n’étais pas né, mais je me souviens très bien quand même).

Un « binational » déchu, on ne peut plus en faire autant figurez-vous : C’est interdit par les « lois de la guerre » et autres conventions genevoises.

Ce sont des « prisonniers politiques » qui ne peuvent même pas recevoir de traitement dégradant !

Comme « mes cousins-natios-Corsi » qui se revendiquent de ce statut-là…

Par conséquent, la mesure est totalement absurde : Il faut « dégager » les terroristes comme d’une peste contagieuse et létale, quelle que soit leur nationalité et la façon dont elle leur a été attribuée, ici dans l’hexagone, au même titre qu’ailleurs en Irak ou en Syrie, en Afrique ou par ailleurs encore.

C’est une question de sécurité des citoyens, le premier devoir d’un État qui se respecte.

Sans ça, on n’en a plus besoin et il dégage à son tour.

D’autant que nous en avons les moyens et qu’ils sont actuellement en cours d’utilisation opérationnelle.

Simple non ?

État de guerre = Peine de mort immédiate pour l’ennemi et le traite qui nous l’inflige bien, lui et même de façon aléatoire et sans jugement préalable !

État d’urgence ou de droit-commun = Peine de vie.

Pour tous les crimes.

Vie d’incarcération absolue pour les terroristes et les rebelles armés à l’autorité, sans remise de peine, à l’isolement total hors l’avocat commis d’office.

Vie sans espoir de réhabilitation ni de réinsertion : Et les JAP et personnels pénitentiaires en seraient personnellement et pénalement responsables devant la justice du pays, rendue au nom de son peuple de citoyens-nationaux !

À vie vous dis-je !

La plus longue possible, comme pour les parias de tous les horizons.

Alors quoi, qu’est-ce que cette initiative hasardeuse de « politique-politicienne » du « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » ?

Un dément ce mek !

Vous avez élu un dément.

D’autant mieux qu’il n’ouvre pas le dossier sous-jacent qui est celui de la nationalité.

Trop les foins sur les sujets qui fâchent, pas assez kouillu malgré le bonheur de « Juju-Gale-haie », trop « Flanby » quoi.

Là encore, c’est pourtant assez simple : Droits du sol et du sang mélangés, comme depuis la plus haute antiquité romaine.

Mais assorti de deux obligations impératives : À l’âge de la majorité (ou plus tard, au choix de l’impétrant), un engagement solennel envers sa patrie d’accueil, qu’on soit natif ou expatrié de sang, comme pour les « naturalisés » – plus fort peut-être, l’engagement personnel – ; et renoncement définitif et officiel à toute autre nationalité.

Le mek (ou la fille) qui triche, y compris sur le plan de ses obligations fiscales, qui va voter ailleurs, j’irai jusqu’aux mariages mixtes, là, il peut et doit être déchu automatiquement et très logiquement de sa nationalité gauloise.

Et pour tout vous dire, sur ce point, je reste « constant » depuis de nombreuses années déjà.

Même si ça me fait caguer de devoir choisir un jour entre nationalité Gauloise et Corse : Je passerai par l’italienne, s’ils veulent bien de moi, pour bénéficier de l’exonération fiscale qui va avec mes revenus monégasques.

Un jour, un jour peut-être, si je vis assez longtemps pour ça.

Ce qui est moins sûr…

Bon je sais, ça fait un très « Front Bleu-blanc-rouge », mais j’ai l’antériorité historique de l'idée et comme c’est dans « l’air du temps », même sous le casque du scooter de chez « François III », autant rester logique avec soi-même et on y verra plus clair.

Pour l’heure, c’est le boxon.

Notez que pendant ce temps-là, on ne cause pas d’autre chose.

C’est d’ailleurs assez drôle cette tactique-politicienne devenue quotidienne : Le pouvoir se prend un coup de sang en janvier qu’il n’avait pas vu venir malgré lois et règlements nouveaux appliqués avec ferveur par des fonctionnaires zélés z'et assidus.

La réplique se retrouve dans les résultats des élections départementales de mars.

Il persiste à donner toujours plus de moyens à une police politique de plus en plus omniprésente, omnisciente et omnipotente qui mobilise même les services de l’armée, normalement chargée seulement de la sécurité extérieure, et il se reprend un coup de sang juste avant les élections régionales de novembre.

Re-résultat, un vaste coup de balai qui fleurait bon la déroute, mais dont les dégâts sont restés heureusement limités.

Quoique… il y a à dire.

Et bien re-pan, il persiste dans l’attitude des autistes-bornés !

En revanche, les vrais problèmes, la chape de plomb fiscale qui empêche la vraie reprise que d’autres pays voisins connaissent, la décrue du chômage – priorité nationale du quinquennat paraît-il – en échec constant, plus personne n’en parle aveuglé par les délires humoristiques de nos « sachants ».

Vous savez quoi ?

Du coup, il y a vraiment des révolutions qui se perdent : Une façon de maintenir un semblant d'ordre.

Et encore, personne ne voit venir les défis de demain matin. Alors, la mise en place des solutions idoines et réfléchies, voire débattues comme partout ailleurs, elles attendront.

Fabuleux de trisomie-appliquée, finalement.

Source « I-Cube » : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/01/grand-guignolesque.html

 


Guerre du Golfe 1991 : divulgation en mars 2016 ?...

 

Le « Florentin »

 

 Quelles sont les raisons profondes qui ont pu conduire François Mitterrand à détourner en 1991 les indemnités de la guerre du Golfe ?...

Parce qu’à bien y réfléchir, un tel détournement n’a aucun sens.

Dans l’état actuel du dossier, c’est, en effet, près de 7 milliards $ qui n’ont jamais atteint les coffres du Trésor public.

Cela représente, en valeur actuelle, près de 16 à 17 milliards d’euros !...

Que faire avec une telle somme qui représente plus d’un million d’années de travail au taux du SMIG ?...

 

Par exemple, vous avez le choix entre :

  • 56 hôpitaux ultra-modernes à 300 millions l’unité ;
  • 340 grands voiliers-écoles de 100 mètres hors-tout ;
  • 3 porte-avions avec 30 Rafale chacun.

Vous pouvez aussi investir de multiples façons et développer votre capital.

 

C’est totalement incompréhensible pour quelqu’un qui détestait l’argent comme François Mitterrand !...

Sa seule passion, en fait, était le pouvoir !...

Un goût du pouvoir qui a conduit sa vie jusqu’à le mener aux plus hautes fonctions en pratiquant « l’art de l’esquive » comme ont su le faire d’autres personnalités dans l’Histoire comme Machiavel et Laurent le Magnifique.

Un indéniable talent qui lui a valu le surnom de « Florentin ».

Alors pourquoi dérober autant d’argent si ce n’est pas pour en profiter ?...

Manifestement, il y a autre chose.

Il faut chercher dans la vie politique de François Mitterrand, et notamment dans ses déclarations comme celle du Congrès d’Epinay en 1971, pour commencer à comprendre : « L'adversaire, qui était-ce ?... Eh bien, une certaine classe dirigeante, assurément, d'autres auraient ajouté l’Église, qui apportait le sceau du spirituel aux moyens de l'injustice sociale... d'autres auraient ajouté : l'Armée... mais ça fait déjà longtemps qu'elle ne fait plus de coup d’État !

D'autres auraient ajouté : les notables. Le véritable ennemi, j'allai dire le seul, parce que tout passe par chez lui, le véritable ennemi si l'on est bien sur le terrain de la rupture initiale, des structures économiques, c'est celui qui tient les clefs...

C'est celui qui est installé sur ce terrain-là, c'est celui qu'il faut déloger... c'est le Monopole ! terme extensif... pour signifier toutes les puissances de l'argent, l'argent qui corrompt, l'argent qui achète, l'argent qui écrase, l'argent qui tue, l'argent qui ruine, et l'argent qui pourrit jusqu'à la conscience des hommes ! ».

Manifestement, à la base du comportement de François Mitterrand, il y a la haine de l’argent !...

 

De la haine de l’argent, à la volonté de détruire les Institutions

Le détournement des indemnités de la guerre du Golfe est absolument impensable.

Il a été réalisé par le chef de l’Etat, en toute impunité, et, apparemment, sans aucune opposition !... Une action théoriquement impossible dans une démocratie aussi évoluée que la nôtre.

Ce détournement pose surtout cette question : « pour quelles raisons tous les contrepouvoirs ont-ils été mis en défaut ?... ».

Parce qu’il faut bien avouer que François Mitterrand a détourné ces fonds en sachant que personne ne ferait d’objection, ne s’y opposerait, ne les dénoncerait, et c’est ce qui s’est passé !...

Et c’est là où on trouve, me semble-t-il, la motivation profonde de François Mitterrand : montrer que les institutions ne sont pas fiables, qu’elles peuvent évoluer en un système totalitaire auquel personne ne s’opposera !....

Après des centaines de courriers à la presse, aux médias, aux institutions, aux politiciens, et de nombreux articles sur le web, rien n’y fait : on ne peut que constater l’incroyable omerta qui bloque notre pays. La presse nationale et étrangère sont muselées tout comme les médias et les institutions internationales !...

Aussi, il faut bien prendre conscience que la structure mafieuse dans laquelle nous vivons est planétaire.

Aucun Etat n’a remis en question le fonctionnement des institutions financières qui ont permis ce détournement de fonds et celui-ci peut se reproduire n’importe où, n’importe quand, dans cette forme ou sous une autre apparence !...

Et c’est vraisemblablement le fonds de l’action de François Mitterrand : trouver une solution pour détruire les Institutions actuelles, pour, ensuite, les améliorer, qu’elles soient financières ou politiques, et cela sur toute la planète !...

Je ne vois pas d’autre explication à cette incroyable affaire.

Bien sûr, on peut se demander où nous allons, qu’est-ce qui va se passer, comment cette affaire va évoluer, et surtout quand elle sera divulguée.

 

« Divulgation » prévue au premier trimestre 2016 ?...

Il est possible d’aller un peu plus au fond de la pensée mitterrandienne en appliquant la « méthode hypothético-déductive ».

La « méthode hypothético-déductive » est appliquée à l’Etat-major des armées pour essayer de comprendre et d’anticiper la stratégie de l’adversaire. Essayons de la mettre en pratique pour comprendre la stratégie du « Florentin » et, surtout, ce qu’il avait l’intention de faire de cet argent.

Le détournement de fonds des indemnités de la guerre du Golfe est tellement insensé, énorme, qu’il n’a de sens que dans une action politique. C’est ce que j’ai expliqué précédemment : l’objectif est la destruction de nos institutions pour les remplacer par de nouvelles bien plus efficaces, bien plus démocratiques, qui donneront réellement le pouvoir aux citoyens en permettant, notamment, un bien meilleur contrôle des pouvoirs exécutifs et législatifs.

En fait, il s’agit de faire une « destruction-créatrice » de Schumpeter !...

Mais, comment y arriver ?...

On peut estimer, compte-tenu des objectifs du « Florentin », que les fonds disparus ont été placés en « bon père de famille » pour réapparaître à un moment critique de notre Histoire. Par exemple, en 1991, l’Allemagne cherchait des fonds pour la reconstruction de l’ex RDA à un taux de près de 5%. Un joli rendement…

De plus, si les fonds ne sont jamais rentrés dans la comptabilité publique, il doit être facile d’en trouver la trace dans le système américain "promis" qui enregistre toutes les transactions financières de la planète, un peu comme Clearstream.

« Le Florentin » savait tout cela et en a joué plus que de mesure jusqu’à vraisemblablement empoisonner durablement, les relations franco-américaines.

Mais le monde financier ultralibéral permet une multitude de combines, pas toujours dans l’intérêt des peuples, et on peut compter sur un mutisme bien compris des uns et des autres.

Aussi, les « milliards de la division Daguet » sont vraisemblablement « restés au chaud » dans un paradis fiscal, et ce n’est pas ce qui manque sur la planète. D’ailleurs, il n’est pas nécessaire d’aller bien loin, les coffres et les trusts de la City, ou de Suisse, ou d’ailleurs, permettent d’investir tranquillement des sommes considérables…

Aussi, on peut imaginer, tout à fait logiquement, que les fonds disparus ont été placés sur des places financières européenne qui garantissent sécurité et rentabilité.

Il reste de trouver quel pourrait être le meilleur moment pour révéler le « pot aux roses » au public, aux politiciens, aux financiers, en fait à toute la planète !...

En se mettant à la place de François Mitterrand qui, avec cette affaire, a une occasion de rester dans l’Histoire – et de quelle façon !... – il est tout à fait logique de retenir une date très personnelle et qui lui tient à cœur !...

Et s’il y a une date qui compte pour chaque être humain c’est bien celle de sa naissance !... Surtout pour les femmes qui nous mettent au monde dans les « grandes souffrances de l’enfantement » !…

Et puis, le « Florentin » était un grand séducteur et on peut penser que retenir la date de sa naissance était un hommage à toutes les femmes !...

Certains pensent que j’exagère, mais pas tant que cela…

Aussi, en toute logique, je retiens 2016 comme l’année la plus favorable, à plusieurs points de vue, pour une divulgation au public du détournement des indemnités de la guerre du Golfe, et de tout ce qui s’en suivra !...

On peut même pousser l’analyse jusqu’à estimer, en bon politicien, que le « Florentin » a choisi un moment particulier de l’année 2016 !... Et c’est la période de l’élection présidentielle, prévue en mai, avant l’instauration du quinquennat, qui la plus intéressante. Période où les troupes se préparent pour la conquête du pouvoir !...

Le meilleur moment pour frapper fort et avoir le maximum de retentissement.

Comment cela a-t-il été mis en forme ?...

 

Nous n’en savons rien, mais cette hypothèse a aussi été retenue par « I-Cube » dans son roman « Opération Juliette-Siéra » (disponible sur le web).

J’en reprends un extrait, une conversation entre la gestionnaire du Trust « Solutré-Jarnac », qui détient les capitaux, et le capitaine de corvette Paul de Bréveuil chargé de récupérer les fonds pour le Trésor public :

 « Ce n’est que fin 2001 que j’ai été adoubée, après une multitude de vicissitudes, par les Lloyds pour être l’unique héritière de mon mari et pouvoir reprendre ses affaires. Et c’est un peu plus tard que j’ai appris pourquoi et comment ce trust avait été créé par son généreux donateur. »

De la volonté expresse de son fondateur, les sommes sont à restituer au Trésor public français en mars 2016.

Pourquoi 2016 ?

« Sans doute parce que ça cadrait avec trois septennats de Présidents français et que mars est la période où les candidats à la magistrature suprême sont en campagne assourdissante pour des élections au mois de mai suivant.

Manifestement, votre Président de l’époque souhaitait, et sans doute de façon posthume, peser une dernière fois sur la vie politique de votre pays.

Son objectif, ça ressort de quelques notes manuscrites de feu Lord Thornner, était de démontrer que les institutions de votre Vème République, qu’il a toujours combattu depuis 1958, étaient viciées : n’importe qui arrivé à la tête de l’État pouvait détourner n’importe quelle somme, même gigantesque, sans que personne ne s’en aperçoive ni ne demande des comptes.

Malgré tous les contrôles possibles et imaginables, les contre-pouvoirs, la censure de votre Parlement, l’honnêteté ou non des ministres et de leurs administrations.

Vous imaginez les retombées en pleine période de campagne électorale !

Ça échappe à tout contrôle et c’est bien ce qu’il démontre depuis 1991. Lui seul savait et en appelle à une réforme profonde de vos institutions en lançant sa bombe posthume trois septennats plus tard à compter de son départ de la vie politique.

Le combat de toute une vie de conviction, Monsieur de Bréveuil ! »

Voilà qui est totalement surprenant, estime Paul.

Iconoclaste, même.

Mais rassurant : Paul a la conviction qu’un homme de gauche comme lui, ne peut pas être un vulgaire bandit de grand chemin. Il ne peut qu’avoir eu un dessein précis quand il détourne les sommes de la division Daguet et celle du procédé Ferrayé.

Cette « révélation » ne fait que conforter son opinion sur le sujet et il en est soulagé sur le moment.

« Voilà qui me rassure, Milady. Mais nous ne pouvons plus attendre 2016. Ces fonds détournés, leurs véritables ayant-droits les réclament assez vertement. Et je suis chargé de le récupérer pour le compte de mon gouvernement. »

Prouvez-le, répond-elle avec son joli sourire et sa voix douce.

Comment ?

« Dans les statuts du trust, que voici » fit-elle en tendant un mince dossier posé sous la desserte voisine de leur table, « il est indiqué que seul le Président de l’élection de 1988 peut disposer, en qualité de fondateur du trust, de l’usage des fonds, et ce jusqu’à sa mort.

Et tant mon mari que moi-même, avons scrupuleusement respecté ces statuts dans le fonctionnement et les placements effectués avec ces fonds.

En revanche, après son décès, il nous faut la signature conjointe du Président et du Premier Ministre en exercice pour en disposer.

Voici le mandat, en 5 exemplaires qui seront enregistrés par nos soins à la conservation des hypothèques de Paris au titre des actes innommés, qu’ils doivent signer pour permettre à votre pays de disposer de l’intégralité des actifs du trust, déductions faites de nos honoraires et commissions. »

Et la dame d’ouvrir le fin dossier sur la première page de celui-ci.

Incroyable : tout était donc prévu ?

« Et vous abandonnez la gestion de ses avoirs sans autre contrepartie ? »

La contrepartie, ils verront ça ensemble.

« Ces actifs ne nous appartiennent pas, en tant que membre des Lloyds. Ils n’ont jamais été notre propriété. D’autant que nous savons tout en l’ignorant, qu’il s’agit forcément d’argent sale. D’argent qui n’a en plus jamais bénéficié à l’économie de l’Angleterre ni à celle du Commonwealth. »

Tout a toujours été investi et réinvesti principalement en France et en Europe continentale, selon les instructions reçues.

Elle sort un inventaire joint aux statuts du trust, que Paul parcoure rapidement : c’est conforme, sous réserve d’inventaire détaillé, à ce que la conseillère de la Cour des comptes régionale a reconstitué.

« Nous ne faisons que vous restituer le devenir de ce que vous avez déjà ! »

Et pourquoi n’avoir pas dit tout ça en début de matinée au siège de sa compagnie.

« Pour deux raisons : Je n’ai rien à vous dire que vous ne sauriez pas déjà. C’est dans les instructions. C’est clair, précis et impératif. Et je ne peux pas violer une clause statutaire de ce trust dans le cadre de mes fonctions et mandats professionnels… »

Alors pourquoi les violer sur la côte ?

« C’est la deuxième raison, pris en ses deux branches : C’est de l’argent « sale ». Et pour une femme honnête, c’est un poids considérable, quoiqu’en pensent les moralisateurs de la vie financière… dont votre actuel Président, futur Président du G20 en 2011, dans deux ans.

La deuxième branche, c’est qu’à part les américains qui posent les mêmes questions régulièrement, disons tous les 5 ans, mais auxquels je ne peux pas répondre du fait des statuts du trust, manifestement, tout le monde à part moi, a perdu les « clés » pour déboucler le processus d’explosion de vos institutions d’outre-manche. »

Elle avait posé la question de la conduite à tenir au Foreign-office. Instruction : aucune information à quiconque. C’était carré du point de vue juridique. Mais pas d’explosion de la République française qui aurait pu être imputée, même indirectement à un sujet de la Couronne britannique.

« Alors, nous rêvions de votre arrivée depuis des années pour déboucler cette affaire au meilleur contentement de tous ! »

Et là, patatras, un officier de réserve qui débarque comme attendu et prévu, mais sans même savoir de quoi il parle. « Je n’allais quand même pas laisser encore du temps au temps. C’aurait été inconcevable.

D’autant mieux que le septennat n’existe plus chez vous et que la date de 2016 ne correspond plus à rien. Pensez-donc, à deux ans de la fin du deuxième quinquennat de votre actuel Président, ou de son successeur, ce n’est plus une bombe atomique, c’est un pétard décalé ! Il rate complètement son objectif.

Or, par ailleurs, j’étais tenue au courant de la poussée américaine sur votre actuel Président, qui se veut, en plus, mener une politique de rupture d’avec les us et coutumes passées. Comme on ne sait pas qui lui succédera, l’occasion faisant le larron, il fallait bien vous recevoir jusqu’ici pour vous remettre les clés sans violation ni des intentions du fondateur, ni provoquer un tremblement de terre, le tout en respectant les devoirs de ma charge. »

Brillante, la fille, à résoudre sa quadrature du cercle personnelle, pense Paul en finissant d’écouter l’exposé et de déguster le fond de son verre de vin.

C’est largement cohérent. »

Fin de l’extrait du roman « Opération Juliette-Siéra »

 

Une incroyable hypothèse à découvrir dans sa version romancée intitulée « Opération Juliette-Siéra » rédigée par « I-Cube ».

Malgré tout, on peut aussi se demander quels ont été les autres effets de ce détournement de fonds, surtout si on considère les affaires financières qui ont alimenté la chronique depuis le début des années 1990.

Et je pense en particulier à la longue affaire Clearstream et à la non moins longue affaire des fichiers HSBC.

Un sujet que je reprendrai dans un autre billet car c’est franchement vaste et pourrait très bien bloquer une divulgation compte-tenu que le dossier est une suite de manipulations où on peut même soupçonner notamment la "patte" de différents services, y compris ceux de Langley, de l’autre côté de l’Atlantique.

Parce que les Américains n’ont jamais "digéré" toutes ces magouilles…

 

Malgré tout, bonne année à tous !...

Jean-Charles DUBOC