Mains invisibles : Chapitre XXX.2 : Kiev (2/2)
Mains invisibles : Chapitre XXXI.2 : Commando « Sergent Guy Proudhon » (2/2)

Mains invisibles : Chapitre XXXI.1 : Commando « Sergent Guy Proudhon » (1/2)

 

Chapitre XXXI.1

 

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite ! 

 

Commando « Sergent Guy Proudhon » (1/2)

 

Quelques jours plus tard, et sur 15 jours, ce sont étalés les élections municipales en France, caractérisées par un très net recul du parti présidentiel qui perd un grand nombre de grandes-villes, et le gain d’une quinzaine de villes de plus de 10.000 habitants par les candidats « Bleu-blanc-rouge ».

Un claque, bien sentie, qui fait tomber le gouvernement et tournera à la correction le 25 mai suivant, au scrutin des européennes : qu’on y songe, un quart des votants envoie un tiers du quota des élus à Strasbourg sous l’étiquette « frontiste » !

Une véritable raclée.

Même Jacques, le frère de Paul, ne se représente pas pour éviter l’humiliation prévue…

La traduction d’un ras-le-bol général !

Les uns s’estimant trahis de n’avoir pas été assez loin ni assez vite dans les réformes, les autres d’en avoir trop fait et trop mal fait, constatant que l’économie patine écrasée par les charges fiscales finalement accrues de quelques 70 milliards d’euros supplémentaires pour complaire aux diktats de Bruxelles et des contraintes administratives toujours plus liberticides.

Une défaite sans conséquence immédiate pour le parti au pouvoir quant « à la ligne », sinon quelques « frondeurs » vite remis dans les rangs par le nouveau premier-ministre, qui prend le taureau par les cornes et impose un revirement énergique, au moins dans les paroles et discours, de la politique fiscale et sociale menée par son prédécesseur… sans plus de succès.

Le pays est désormais en panne, laminé par tant d’excès, alors même que le principal parti d’opposition n’en peut plus de laver son linge sale sur la place publique durant tout le printemps et une partie de l’été, dans la perspective de son congrès d’octobre.

Même les bons résultats des « bleus » au mondial du Brésil, éliminés en quart de finale, ne redonnent pas la « pêche » aux premiers vacanciers, sous une météo maussade.

Il faut dire que tout est dans le symbole : 1 – 0 contre l’Allemagne, en foot comme sur le plan des affaires nationales, ils sont devant.

Le départ du Tour de France, parti d’Angleterre n’en rajoute pas plus, sous la pluie et les nuages…

Le 1er juillet, alors que le premier post du nouvel opus de « l’Ignoble Infreequentable » sort sur la toile et sur deux sites, l’ancien président Krasoski est même mis en examen pour quelques turpitudes dont il a le secret, se posant même en victime d’un appareil judiciaire qui fait pourtant son boulot à l’allure d’un train de sénateurs…

Et encore, n’est-ce que l’avatar d’écoutes téléphoniques ordonnées sur un autre aspect de ses financements de la campagne 2007 : il a à ce moment-là huit affaires pénales qui mijotent à petit feu !

De quoi le rendre inéligible pour plusieurs années, si ce n’est quelques autres séjours au quartier VIP de la prison de la Santé, dont il est d'ailleurs prévu qu'elle ferme pour rénovation.

Paul pense alors avec émotion à son propre inspecteur des impôts, le fameux Denis Lespoix… Non seulement les comptes de campagne ont été invalidés, qu’il a fallu que ce soit la « cagnotte d’Anjo » et de Paul qui vienne à la rescousse, autant d’argent qui devrait être mis à la charge de l’ex-candidat comme il en avait été exigé du candidat Cheminade à une époque reculée, mais de plus, l’amende de plus de 380 K€ infligée à titre personnel par le Conseil Constitutionnel a été réglée par le parti, plongeant tout le monde directement en plein dans un délit d’abus de confiance caractérisé…

Ah si « Pénis-Les-doigts » pouvait redresser tout ça comme un avantage en nature, il se régalerait !

Mais il est toujours dans sa camisole chimique et le Service n’ose pas : ils attendent peut-être la fin de la prescription pour se réveiller et maximiser les pénalités de mauvaise foi et les intérêts de retard attachés, en décembre 2015…

La veille des élections régionales, pour faire encore grimper le score des « Bleu-blanc-rouge », peut-être !

Justement, dès mars/avril 2014, il y en a qui se réveille d’un coup et voit rouge : les associations de vétérans se révoltent qu’aucune décision ne soit toujours pas prise quant aux soins adaptés au « syndrome du golfe » dont leurs membres sont affectés.

Comme d’autres, des dizaines d’autres, peut-être des centaines, perturbés dans leur quotidien, devenant irascibles sans raison, atteints de douleurs insupportables dans les gestes du quotidien, de céphalées inopinées, le « sergent Guy Proudhon », un des actifs atteints de la maladie, est retrouvé pendu dans son grenier.

Sans de message laissé à sa famille.

Pas d’autopsie non plus pour une crémation rapide parce que soi-disant la famille « n’aurait pas eu les moyens de lui acheter un cercueil ».

Une histoire authentique, bien que complétement loufoque, ahurissante même, qui se répète maintenant depuis plus de 20 ans, plusieurs fois par an, dans les rangs des « anciens » qui ont fait le Golfe en 1992 et la Bosnie un peu plus tard…

Trop c’est trop et les associations se mettent à agir, consulter des avocats, écrire à des ministres et même au Président de la République, pour faire ressortir les pièces d’archives, convaincre les uns de faux en écriture comptable, les autres de turpitudes diverses pour cacher l’effroyable réalité.

On ressort ces affaires de primes versées par « Gauvoit-Béret » à quelques-uns qu’ils ont dû rembourser après son « suicide ».

On fait dire aux actuels ministres de la défense et des finances que jamais aucun fonds n’a été versé au profit de la France par le Koweït ou ses alliés de la coalition en indemnisation de leur participation aux opérations militaires.

Pas un centime !

L’exact contraire de ce qu’affirme dans ses comptes le Conseil d’Administration de la Commission d’Indemnisation des Nations-Unis qui continue à faire payer le peuple irakien, le tout à papier à en-tête de la République…
On s'enfonce toujours plus profond dans le déni !  

Et le summum aura été atteint quand la rumeur circule avec insistance début juin 2014, de la dissolution anticipée du 21ème Rima de Fréjus, sans doute en représailles des actions judiciaires en préparation de leurs vétérans…

C’est un ancien colonel ayant mené au combat ce régiment qui déclare sur son blog : « Là, c’est la guerre ! »

Et la guerre, justement, c’est son métier.

Morthe de l’Argentière, s’il avait eu son « Comité Libecciu » encore opérationnel, n’aurait pas manqué de sonner l’alarme.

Car, comme le chanteur de l’ex-groupe « Noir désir », meurtrier d’une actrice si sensuelle et pleine de grâce, l’exprime à l’occasion de l’ouverture d’un des festivals pas encore trop perturbé par la grève des intermittents du spectacle fustige « les salauds qui nous gouvernent », d’autres décident de ne pas se contenter que de mots.

Ce n’est pas le « putsch des capitaines », mais le « coup de force des colonels » qui se prépare en secret.

Le discours et le diagnostic sont maintenant bien rodés : le gouvernement ne tient pas sa parole. Il déchire le pacte de ses engagements républicains. Il piétine les décisions passées. Il crache à la figure de tous ceux qui ont espéré.

Il ment et il triche.

« C’est un gouvernement de voyous qu’il est urgent de faire tomber. »

Un discours qu’on entendra en écho jusque sur les quais de Marseille et dans d’autres circonstances, à l’occasion de la grève dure des marins CGT-SNCM, grève qui mettra à genoux l’économie de la Corse en 15 jours…

En fait, dès le mois de mai, « les colons » ne se contentent pas de paroles et de discours : ils sont traditionnellement des « grands-muets ».

Mais ils agissent.

Des contacts sont pris d’un côté avec des journalistes « amis » via les fraternelles, les partis politiques étant à leurs yeux et désormais tous pourris jusqu’à la moelle.

Pour relayer les faits.

L’un d’eux, Benoît Duquesne, une pointure des enquêtes télévisuelles, sera même retrouvé mort de « mort naturelle » le 4 juillet dans sa péniche des bords de Marne, sans que jamais personne n’en demande plus d’information.

L’omerta fait son œuvre…

D’autres échapperont à ce sort funeste pour rester silencieux, la peur au ventre, près à nier tout contact avec les factieux ou les vétérans et leurs avocats.

C’est d’ailleurs dans l’intermède et sur les conseils « d’Harry-junior » que Paul parvient à contacter Basanix, qui reste avoir pignon sur rue à Cannes.

Il en ressortira un courriel « décapant ».

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