Previous month:
juin 2015
Next month:
août 2015

juillet 2015

Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien du 2e RIMA à Jacques TOUBON, Défenseur des Droits

 

Lettre d’Atama TEUGASIALE, ancien du 2e régiment d’infanterie de marine, au « Défenseur des Droits », au sujet des milliards disparus de la Division Daguet et du syndrome du Golfe.

 

 Le 31 juillet 2015

  

M. Atama TEUGASIALE

 à

 Monsieur Jacques TOUBON

Le Défenseur des Droits

7 rue Saint-Florentin

75409 Paris Cedex 08

                                                                                                         

Lettre Recommandée avec AR

 

Objet : enquête

                       

PJ :     Lettre au Président de la République (4)

            Lettre au Premier Ministre

            Lettre au Ministre des finances        

                      

Monsieur le Ministre,

 

En me référant à l’ouvrage édité le 06 janvier 2015 par Jean-Charles DUBOC intitulé « Les Milliards Disparus de la Division DAGUET », j’ai l’honneur de solliciter vos services pour instruire ce dossier très sensible, en l’honneur de tous les vétérans de la Guerre du Golfe qui ont donné leurs vies pour la Patrie. Vous trouverez ci-joint les divers courriers transmis par mes soins au Président de la République, au Premier Ministre et au Ministre des Finances.

 

Etant un ancien vétéran de la 1ère compagnie du 2ème RIMA, j’ai participé à cette opération. Je pense en particulier à tous ceux qui sont décédés ou qui souffrent du syndrome du Golfe. C’est pour cette raison que je porte à votre connaissance  cette affaire qui nécessite un examen plus approfondi, car, malgré les diverses actions menées par mes amis, nous sommes toujours à l’heure actuelle, dans l’expectative.

 

Malgré les divers discours et commentaires patriotiques entendus lors du défilé du 14 juillet 2015 concernant nos armées, le Ministère de la Défense reste muet à nos doléances. Quelles en sont les raisons ?

 

Devant l’ampleur que commence à prendre ce dossier, sachez que l’ensemble des vétérans engagera une procédure devant les juridictions compétentes avec constitution partie civile. Cette démarche nuira forcément aux valeurs républicaines.

 

Notre détermination sera à la hauteur de l’enjeu. Un de nos prochains défis sera donc celui-là : faire en sorte que les militaires ayant servi durant la Guerre du Golfe ou servant dans les Armées soient considérés comme des citoyens exemplaires et qu’ils puissent bénéficier de droits correspondants exactement à leurs engagements pour la défense de la Nation.

 

Il est impératif que tous les vétérans de la Guerre du Golfe profitent des futures échéances électorales pour sensibiliser à nouveau l’opinion publique, les élus, les soldats et les différentes associations d’anciens combattants. Je pense également le rappeler à nos dirigeants prétendants à l’élection présidentielle 2017.

 

Au nom de tous mes compagnons d’armes, je continuerai à me battre afin que la vérité soit connue de tous et obtenir la reconnaissance que nous méritons.

 

Enfin, pour terminer ce courrier, j’espère obtenir votre soutien dans ce combat pour la régularisation de cette indemnité et la reconnaissance du syndrome de la Guerre du Golfe.

 

Comptant sur votre bienveillance, dans l’attente d’une réponse de votre part,

 

Veuillez croire, Monsieur le Ministre, en l’expression de mon profond respect.    

 

M. TEUGASIALE


Témoignage Fiscal : L’ABOLITION DES PRIVILEGES ET LA NUIT DU 4 AOUT

 

De quel droit un fonctionnaire exonéré d’impôt sur le revenu s’attaque-t-il à l’évasion fiscale ?

Ils sont vraiment trop bons !...

 

L’exemple vient d’en haut et curieusement de fonctionnaires en leur temps à BERCY
Faites ce que je dis et surtout pas ce que je fais
Je viens de lire un article très édifiant que je vous retranscris ci-dessous pour réflexions :

SOURCE : Institut de Recherches Économiques et Fiscales

« Pour la liberté économique et la concurrence fiscale »

De quel droit un fonctionnaire exonéré d’impôt sur le revenu s’attaque-t-il à l’évasion fiscale ?

Ces dernières semaines, plusieurs journaux français en ont fait un portrait élogieux. Il s’agit de Pascal Saint-Amans, directeur du centre de politique et d’administration fiscale de l’OCDE. On le considère comme le pourfendeur de l’évasion fiscale et des paradis fiscaux. Il s’est aussi battu contre le secret bancaire et aujourd’hui, il consacre son activité à traquer les multinationales voulant échapper aux impôts.

Mais a-t-il les atouts moraux et professionnels pour le faire ?

Un fonctionnaire qui n’a jamais travaillé dans une entreprise…
Pascal Saint-Amans mène cette croisade contre les multinationales alors qu’il n’a jamais travaillé dans une entreprise. Bien entendu, c’est un énarque, passé par la DGI (Direction générale des Impôts) et par d’autres postes administratifs dont la Commission de régulation de l’énergie. Il a eu aussi quelques ambitions politiques au sein du Parti socialiste.

A titre de comparaison, son homologue au Trésor américain en charge de la fiscalité internationale, Robert B. Stack, a travaillé 26 ans dans le secteur privé, surtout dans celui des fusions-acquisitions et des joint-ventures. Il s’y connait en multinationales et peut comprendre pourquoi une entreprise cherche à profiter d’une meilleure fiscalité ou tout simplement d’une fiscalité stable. Ce n’est pas du tout le cas de notre haut fonctionnaire qui semble plutôt guidé par des instincts de militant.

… et un fonctionnaire qui ne paye pas d’impôt sur le revenu
Ce qui interpelle encore plus c’est le fait qu’en tant que haut fonctionnaire d’une organisation internationale, il bénéficie d’une sorte d’immunité fiscale en étant exempté de l’IR (Impôt sur le revenu) et aussi d’autres impôts et taxes.

En effet, environ 350 organismes internationaux dont l’OCDE sont soumis à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961. La France est signataire de cette Convention qui stipule (article 34) que « L’agent diplomatique est exempt de tous impôts et taxes, personnels ou réels, nationaux, régionaux ou communaux, à l’exception : a) Des impôts indirects d’une nature telle qu’ils sont normalement incorporés dans le prix des marchandises ou des services ; b) Des impôts et taxes sur les biens immeubles privés situés sur le territoire de l’État accréditaire, à moins que l’agent diplomatique ne les possède pour le compte de l’État accréditant, aux fins de la mission ; c) Des droits de succession perçus par l’État accréditaire, sous réserve des dispositions du paragraphe 4 de l’article 39 ; d) Des impôts et taxes sur les revenus privés qui ont leur source dans l’État accréditaire et des impôts sur le capital prélevés sur les investissements effectués dans des entreprises commerciales situées dans l’État accréditaire ; e) Des impôts et taxes perçus en rémunération de services particuliers rendus ; f) Des droits d’enregistrement, de greffe, d’hypothèque et de timbre en ce qui concerne les biens immobiliers, sous réserve des dispositions de l’article 23. »

A-t-on affaire à un évadé fiscal dans son propre pays ? Même basée à Paris, l’OCDE et ses hauts fonctionnaires bénéficient à l’égard de la France des conventions internationales.

Monsieur Saint-Amans n’est pas seul dans ce cas, car on estime à plus de 20 000 le nombre de Français dans des postes de fonctionnaires internationaux (sans tenir compte des fonctionnaires européens) qui ne paieraient pas d’IR.

La sénatrice Nathalie Goulet a déposé un projet de loi en novembre 2013 afin d’instaurer une contribution exceptionnelle de l’ordre de 10 % sur le revenu de ces privilégiés : L’article 5 du code général des impôts est complété, proposait-elle, par un alinéa ainsi rédigé : « Sont redevables d’une contribution de solidarité sur le revenu, les fonctionnaires internationaux qui ne sont pas assujettis à l’impôt sur le revenu. Cette contribution est fixée à 10 % du revenu des personnes assujetties. ».

L’amendement a provoqué la réaction du ministre de l’époque – Bernard Cazeneuve – pour lequel il serait impossible de l’appliquer car contraire à l’article 53 de la Constitution concernant les traités signés par la France. De même, le ministre a considéré qu’il fallait préserver l’attractivité de la France et des fonctionnaires français pour les organisations internationales. Piètres justifications dans un monde en crise et un secteur privé qui croulent sous une fiscalité confiscatoire. La disposition a donc été rejetée.

Une simple visite sur le site de l’OCDE à la page consacrée aux recrutements prouve que le privilège de ne pas payer d’impôt sur le revenu en France est un grand atout de recrutement. Sur une dizaine d’offres avec des salaires à partir de 3 500 euros/mois jusqu’à plus de 9 300 euros/mois, la précision « exonéré d’impôt sur le revenu en France, plus allocations/indemnités en fonction de la situation personnelle » est omniprésente.

Avant de combattre les paradis fiscaux et l’évasion fiscale, nous suggérons à M. Saint-Amans de se pencher sur cette injustice fiscale inadmissible dont il est le principal bénéficiaire. Car c’est grâce aux contribuables français, entre autres, que M. Saint-Amans est rémunéré. Avant d’aller reprocher aux autres de ne pas payer suffisamment d’impôts, Monsieur le Grand Inquisiteur ferait mieux de balayer devant sa porte. S’il payait des impôts, il serait sans doute plus prudent dans ses propos et son action.

CONCLUSION : C’est pourtant si simple de modifier cette situation scandaleuse, car le principe “ce que la loi a fait la loi peut le défaire” que l’on voit tous les jours appliqué se heurte ici à un nouveau mur de Berlin car ce sont les bâtisseurs de la loi qui se feraient ainsi ARAKIRI

 

Francis Le Poizat

Source : http://www.temoignagefiscal.com/labolition-des-privileges-et-la-nuit-du-4-aout/

 

 

Ce qui est encore plus amusant et paradoxal, digne d’un totalitarisme car les totalitarisme se noient dans les paradoxes pour couvrir leur autisme, c’est que lorsqu’un citoyen comme moi-même (Ôh, le Vilain !... ) dénonce en janvier 1998, à la BCR (Brigade de contrôle et de recherche) du Havre, dépendante de la DNEF (direction nationale des enquêtes fiscales), le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991, par « Mythe-Errant » (il s’agit tout de même de 3,5 milliards de dollars), et bien le fisc devient soudainement muet, « Un-kon-pétant », sans réaction !...

A mourir de rire, ou de tristesse, on ne sait pas trop…

Le dossier est disponible à cette adresse :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/indemnit%C3%A9s-de-la-guerre-du-golfe-1991/

Alors vous allez me dire : « j’ai autre chose à faire que de lire 1.400 pages de baratin qui traite de ce sujet et de ce qui s’y rapporte » !...

Alors là rassurez-vous, j’ai écrit un bouquin « Les milliards disparus de la Division Daguet », disponible sur Amazon, et qui reprend l’essentiel du dossier dont voici la présentation :

« Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont virés directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, au titre des dépenses militaires de la guerre du Golfe de 1991.

La ministre des Finances et le ministre de la Défense répondent qu’il n’y a aucun fonds à ce titre dans la comptabilité du ministère des Finances, ni dans les comptes de la Défense.

Où est passé l’argent ?...

Une question intéressante quand on sait que nos vétérans de « l’Opération Daguet » qui souffrent du syndrome du Golfe n’ont jamais été indemnisés. »

Et puis, comme j’ai eu franchement la trouille que les « mafieux roses » ferment mon site basé aux USA, j’en ai ouvert un autre un peu plus évolué à Brno, en Tchécoslovaquie !...

Enfin, je vous soutien vraiment dans vos actions et vous pouvez ajouter à vos dossiers cette incroyable histoire déjà largement disponible sur le web !...

Bonne découverte !...

Jean-Charles DUBOC

 


Propos diffamatoires sur un forum de discussion…

 

TGI de Paris, ordonnance de référé du 24 juin 2015

 

Petite leçon de droit : Un vrai plaisir à partager !

 

DÉBATS

 

À l’audience du 3 Juin 2015, tenue publiquement, présidée par Thomas Rondeau, Vice-Président, assisté de Juliette Jarry, Greffier,

 

Nous, Président,

 

Vu l’assignation en référé à heure indiquée délivrée le 16 avril 2015 à Nicolas D. à la requête de la société Electro Clim qui nous demande, au visa des articles 809 du code de procédure civile, des articles 29 alinéa 1er et 32 alinéa 1er de la loi du 29 juillet 1881 :

- de dire que les propos suivants publiés par Nicolas D. sur le site www.forum-auto.com le 23 janvier 2015 constituent une diffamation publique envers particulier :

“Personne n’est dupe des faux témoignages positifs postés”

“Arrêtez Eurocarline avec vos faux témoignages de gens contents”

“Il y a presque un an que j’attends ma voiture, vous feriez me de me rembourser au lieu de continuer à vous moquer du monde  !!!!!”

“Même les faux documents ne sont pas clean ha ha !”

“Et ce n’est pas en produisant un faux document ici que cela lavera votre malhonnêteté !!!”

- d’ordonner la suppression des commentaires visés sous astreinte de 100 euros par jour de retard passé le délai de 15 jours à compter de la signification de l’ordonnance à intervenir,

- de condamner le défendeur à lui verser la somme de 2.000 euros à titre de provision à valoir sur la réparation de son préjudice, outre 3.000 euros en application des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile,

- de condamner le défendeur aux dépens, en ce compris les frais du procès-verbal de constat du 06 février 2015,

 

Vu les conclusions de Nicolas D. déposées à l’audience du 19 mai 2015, qui demande de constater l’incompétence du juge des référés, de débouter la société de ses demandes, de condamner la société demanderesse à lui verser la somme de 3.000 euros en application des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile, ainsi qu’aux dépens,

 

L’affaire, initialement fixée l’audience du 20 mai 2015, a été renvoyée à l’audience du 03 juin 2015,

 

Entendu les observations des conseils des parties à l’audience du 03 juin 2015, au cours de laquelle le conseil de la demanderesse a précisé que, du fait de la suppression des propos, la demande de suppression des passages était devenue sans objet, mais sollicitant de faire interdiction au défendeur de publier à nouveau les propos, audience à l’issue de laquelle il leur a été indiqué que la présente décision serait rendue le 24 juin 2015 par mise à disposition au greffe.

 

Sur les faits :

La société Electro Clim exerce selon l’assignation une activité de mandataire dans le domaine automobile, sous le nom commercial d’Eurocarline.

Elle précise que, du fait de difficultés rencontrées avec certains fournisseurs, notamment la société High Tech Pros SERVICES, plusieurs de ses clients n’ont pas été livrés de leur véhicule automobile.

C’est dans ces conditions qu’un internaute utilisant le pseudonyme de “dicaradi” a publié les messages litigieux, internaute identifié ultérieurement comme étant Nicolas D.

Nicolas D. ne conteste pas, aux termes de ses écritures, qu’il bien l’auteur des commentaires litigieux, soulignant qu’il avait souhaité se porter acquéreur d’un véhicule PEUGEOT 308 au début de l’année 2013, qu’il avait contacté la société Electro Clim pour ce faire, que, malgré le versement de la somme de 21.700 euros, il n’avait jamais reçu réception de son véhicule, persuadé d’avoir été escroqué.

 

Sur la compétence du juge des référés :

L’article 809 du code de procédure civile dispose que le président peut toujours, même en présence d’une contestation sérieuse, prescrire en référé les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent, soit pour prévenir un dommage imminent, soit pour faire cesser un trouble manifestement illicite.

Dans les cas où l’existence de l’obligation n’est pas sérieusement contestable, il peut accorder une provision au créancier, ou ordonner l’exécution de l’obligation même s’il s’agit d’une obligation de faire.

En l’espèce, si le défendeur estime qu’il ne saurait être condamné à la suite de la publication des propos litigieux dans le cadre d’un référé, force est aussi de constater que la société défenderesse, mise en cause dans une série de propos qu’elle considère comme diffamatoires, publiés par le défendeur, peut valablement faire état d’un trouble manifestement illicite, au regard de l’atteinte portée à sa réputation commerciale.

Le juge des référés apparaît donc compétent pour statuer, sur le fondement de la diffamation publique envers particulier prévu et réprimé par les articles 29 alinéa 1er et 32 alinéa 1er de la loi du 29 juillet 1881.

 

Sur le caractère diffamatoire des propos :

Il y a lieu de rappeler que :

- l’article 29 alinéa 1 de la loi du 29 juillet 1881 définit la diffamation comme toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ;

- il doit s’agir d’un fait précis, susceptible de faire l’objet d’un débat contradictoire sur la preuve de sa vérité, ce qui distingue ainsi la diffamation, d’une part, de l’injure - caractérisée, selon le deuxième alinéa de l’article 29, par toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait ;

- et, d’autre part, de l’expression subjective d’une opinion ou d’un jugement de valeur, dont la pertinence peut être librement discutée dans le cadre d’un débat d’idées mais dont la vérité ne saurait être prouvée ;

- l’honneur et la considération de la personne ne doivent pas s’apprécier selon les conceptions personnelles et subjectives de celle-ci, mais en fonction de critères objectifs et de la réprobation générale provoquée par l’allégation litigieuse, que le fait imputé soit pénalement répréhensible ou manifestement contraire aux règles morales communément admises ;

- la diffamation, qui peut se présenter sous forme d’allusion ou d’insinuation, doit être appréciée en tenant compte des éléments intrinsèques et extrinsèques au support en cause, à savoir tant du contenu même des propos que du contexte dans lequel ils s’inscrivent.

En l’espèce, il y a lieu de relever que les premier, deuxième, quatrième et cinquième propos litigieux, tels que rappelés ci-avant, imputent à la société demanderesse d’avoir fait croire qu’un consommateur avait exprimé sa satisfaction à propos des services rendus par la société, sur un forum internet, alors qu’en réalité, ce message avait été rédigé par la société, en usurpant cette qualité de consommateur et en produisant un bon de commande fictif, pour les besoins de la confection d’un commentaire positif.

Il s’agit d’un fait précis, qui peut faire l’objet d’un débat sur la preuve de sa vérité et qui est attentatoire à l’honneur et à la considération de la personne morale, dans la mesure où l’imputation peut constituer une pratique commerciale trompeuse, au sens de l’article L.121-1-1 du code de la consommation, à tout le moins un comportement moralement condamnable, visant à induire en erreur le particulier souhaitant se renseigner sur la réputation de la société.

Dans ces conditions, le caractère diffamatoire de ces propos apparaît établi.

Il en va toutefois différemment du propos suivant, “Il y a presque un an que j’attends ma voiture, vous feriez me de me rembourser au lieu de continuer à vous moquer du monde !!!!!”, qui s’inscrit dans le droit de libre critique des produits et services d’une société et qui, dès lors, ne peut être considéré comme étant un propos diffamatoire.

 

Sur la bonne foi :

Les imputations diffamatoires sont réputées, de droit, faites avec intention de nuire, mais elles peuvent être justifiées lorsque leur auteur établit sa bonne foi, en prouvant qu’il a poursuivi un but légitime, étranger à toute animosité personnelle, et qu’il s’est conformé à un certain nombre d’exigences, en particulier de sérieux de l’enquête, ainsi que de prudence dans l’expression, étant précisé que la bonne foi ne peut être déduite de faits postérieurs à la diffusion des propos.

Ces critères s’apprécient différemment selon le genre de l’écrit en cause et la qualité de la personne qui s’y exprime et, notamment, avec une moindre rigueur lorsque l’auteur des propos diffamatoires n’est pas un journaliste qui fait profession d’informer, mais une personne elle-même impliquée dans les faits dont elle témoigne.

En l’espèce, il faut d’abord relever que la dénonciation de pratiques commerciales abusives constitue un but légitime et que l’animosité personnelle de Nicolas D. n’est pas établie, étant rappelé que l’animosité personnelle s’entend d’un mobile dissimulé au lecteur, alors que, dans le cas présent, il n’est pas contesté que le défendeur intervient à la suite d’un différend commercial.

Par ailleurs, si l’accusation d’avoir publié un faux témoignage de client positif a été faite sans réelle prudence dans l’expression, il faut rappeler que Nicolas D. n’est pas un journaliste mais un particulier impliqué, ce qui permet de tolérer une certaine dose d’exagération dans l’expression.

Pour autant, s’agissant de la base factuelle, il y a lieu de relever que :

• Nicolas D. produit le mandat de recherche confié à la société demanderesse, justifiant ainsi qu’il a commandé un véhicule PEUGEOT 308 le 25 mars 2013, avec un délai de livraison prévu entre 08 à 10 semaines, qui n’a assurément pas été respecté ;

• il a déposé plainte auprès des services de police le 10 novembre 2014 pour escroquerie ;

• il a signalé les pratiques supposées de la société Electro Clim à la direction départementale de la protection des populations, qui a établi un dossier pour “pratiques commerciales trompeuses”.

Or, ces éléments, qui démontrent l’existence d’un réel différend commercial à la suite de la non-livraison de son véhicule automobile, n’établissent en rien que la société demanderesse serait à l’origine de la production de faux avis positifs sur le forum internet.

Le défendeur ne justifie pas, à cet égard, d’une base factuelle sur ce point, la simple rumeur sur les faux avis positifs, dont il fait état dans ses écritures, étant à cet manifestement insuffisante, même pour un particulier.

Dès lors, le bénéfice de la bonne foi ne peut être retenu, faute de base factuelle suffisante.

Dans ces conditions, il y a lieu de relever que les propos, à l’exception du troisième propos, sont bien constitutifs d’une diffamation publique envers particulier.

 

Sur les mesures sollicitées :

En application de l’article 809, alinéa 2, du code de procédure civile, le juge des référés peut accorder une provision au créancier dans les cas où l’existence de l’obligation n’est pas sérieusement contestable.

En l’espèce, Nicolas D. ne conteste pas avoir mis en ligne les propos en cause.

La demande de retrait des messages, au terme des débats, est devenue sans objet, l’ensemble des messages litigieux ayant été retirés.

S’agissant de la demande de provision, il y a lieu de tenir compte du contexte de l’affaire, étant observé que le défendeur souffre d’un différend commercial bien réel, n’ayant pas été livré de son véhicule, et que la société demanderesse elle-même a reconnu, lors des débats, que ses pratiques commerciales n’étaient probablement pas conformes à la loi.

Il sera ainsi alloué un euro à la société demanderesse, montant pour lequel les obligations du défendeur n’apparaissent pas sérieusement contestables dans le cadre du présent référé.

En outre, la demande, formée à l’audience par la demanderesse, de lui faire interdiction de publier à nouveau les propos, apparaît disproportionnée et imprécise, d’autant plus dans le cadre d’une action en référé relative aux limites de la liberté d’expression.

La demande de la société sera être rejetée.

 

Sur les autres demandes :

S’agissant des demandes formées en application de l’article 700 du code de procédure civile, il n’y a pas lieu en l’espèce d’y faire droit pour des motifs tenant à l’équité.

 

DECISION

Statuant publiquement par mise à disposition au greffe, contradictoirement et en premier ressort,

Disons que les propos suivants sont constitutifs de diffamation publique envers particulier, en l’espèce la société Electro Clim :

“Personne n’est dupe des faux témoignages positifs postés”

“Arrêtez Eurocarline avec vos faux témoignages de gens contents”

“Même les faux documents ne sont pas clean ha ha !”

“Et ce n’est pas en produisant un faux document ici que cela lavera votre malhonnêteté !!!”

Déboutons la société Electro Clim pour le surplus des propos poursuivis,

Condamnons Nicolas D. à payer à la société Electro Clim une provision d’un euro à valoir sur la réparation de son préjudice moral,

Déboutons les parties de leurs demandes au titre de l’article 700 du code de procédure civile,

Déboutons les parties du surplus de leurs demandes,

Condamnons Nicolas D. aux dépens, lesquels comprendront les frais du procès-verbal de constat en date du 06 février 2015.

 

Le Tribunal : Thomas Rondeau (vice-président), Fabienne Felix (greffier)

Avocats : Me Romain Darriere, Me Thomas Klotz

 

Un particulier a été condamné à verser 1 euro de dommages-intérêts pour avoir tenu des propos diffamatoires sur un forum de discussion.

Le sentiment d'anonymat et d'impunité sur Internet conduit parfois les internautes à oublier les limites de leur liberté d'expression, en particulier sur les forums de discussion.

 

L'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC) de 1789 pose en ces termes le principe de la liberté d'expression : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme, tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement ».

Force est de constater que parfois, les internautes négligent la fin de l'article 11 de la DDHC, à savoir « sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».

 

La diffamation, c'est-à-dire tenir des propos qui portent atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne, est une des limites à la liberté d'expression. Il est cependant possible pour se défendre d'une telle accusation, d'invoquer l'exception de vérité, c'est-à-dire de rapporter la preuve de la vérité de ses propos.

 

L'ordonnance de référé du TGI de Paris du 14 juin 2015 rappelle à juste titre que la diffamation ne s'apprécie pas avec la même rigueur, selon le profil de l'auteur.

 

Le Tribunal ajoute que « si l'accusation d'avoir publié un faux témoignage de client positif a été faite sans réelle prudence dans l'expression, il faut relever que [l'auteur] n'est pas un journaliste mais un particulier impliqué, ce qui permet de tolérer une certaine dose d'exagération dans l'expression ».

Du coup, la décision du Tribunal est clémente, marquée au sceau de l’équité : L'internaute, du fait de son statut de « particulier impliqué » a seulement été condamné à un euro symbolique de dommages-intérêts à l'éditeur du site en réparation du dommage moral.

Mais ce n’est qu’une décision en référé, pas encore au fond de l’affaire…

 

Notez que pour ma part, je serai la société demanderesse, je livrerai fissa son véhicule au sieur D., ou je lui rembourserai son acompte versé et je me ferai tout petit-petit.

D'autant que le référé ne se justifiait plus avec le retrait des commentaires litigieux...

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/tgi-de-paris-ordonnance-de-refere-du-24.html

 

Les propos diffamatoires…

C’est bien pour cela que j’ai toujours fait attention à ce que j’écrivais sur les sites « Alerte éthique » où j’évite, bien naturellement, d’insulter, menacer, diffamer.

Je me contente simplement d’exprimer des opinions, ou des vérités, qui, même si elles semblent particulièrement effroyables, ne sont que DES VÉRITÉS !...

Des vérités qui concernent principalement le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991, et une impensable escroquerie au sujet de l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït à la même époque (affaire Basano-Ferrayé).

Qu’on en juge !...

Je me permets même d’écrire dans une lettre au Président de la République, en date du 16 janvier 2015, que « J’ACCUSE François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense. »

 

J’attends toujours une plainte pour diffamation, sachant que ce courrier est en ligne sur plusieurs sites…

Il y a un petit problème : cette accusation vient à l’origine de confidences tenues avec de très hauts gradés de la Défense Nationale qui ont très mal pris la première affaire, car elle est au détriment de la Défense de mon pays, et que, de plus, il est facile de vérifier ces informations sur Internet.

Le dossier est résumé dans le livre les « Milliards disparus de la Division Daguet » dont je rappelle la présentation :

« Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont virés directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, au titre des dépenses militaires de la guerre du Golfe de 1991.

La ministre des Finances et le ministre de la Défense répondent qu’il n’y a aucun fonds à ce titre dans la comptabilité du ministère des Finances, ni dans les comptes de la Défense.

Où est passé l’argent ?...

Une question intéressante quand on sait que nos vétérans de « l’Opération Daguet » qui souffrent du syndrome du Golfe n’ont jamais été indemnisés ».

 

Aussi, dans ce dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991, il n’y a pas de diffamation, c’est juste la description d’une horrible réalité…

 

Jean-Charles DUBOC

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à François LÉOTARD, ancien Ministre de la Défense

  

Lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran des OPEX, à François LÉOTARD, ancien ministre de la Défense en 1993-1995, au sujet des « Milliards de la Division Daguet », disparues, et de la prime de guerre promise, et jamais touchée…

  

               Le : 28 Juillet 2015.

  

                                       Monsieur FILIMOEHALA   Vincent

                                       à

                                        Monsieur le député François LEOTARD

                                       (vice) Ministre de la Défense

                                       CONSEIL CONSTITUTIONNEL

 

                                       2, rue Montpensier

                                       75001 PARIS

                                                                                                              

« Par la voie hiérarchie ».

OBJET : Traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991.

 

                           Monsieur le Ministre,

  

          Au nom du « devoir de mémoire »,  que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de ma profonde désillusion face aux nombreuses actions menés jusqu'à présent en vain, ceci  dans l’espoir d’obtenir une régularisation de mes « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » pour service rendu à la Nation.

 

          En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous la présidence de (M. François Mitterrand) et du gouvernement  de l’ex-premier ministre (M.BEREGOVOY), qui était  tout naturellement de  verser  la prime sous forme « indemnités de guerre.. » à  tout ceux qui ont participé a ce conflit équivoque.

 

          Enfin, c’est au courant du mois d’août à septembre 1992, qu’ainsi nous sommes conviés mes camarades et moi à se rendre au bureau administrative de la compagnie du (137°RI-CMFP Fontenay-le-Comte)  pour nous (emmarger et à fournir un RIB) tout ceci en présence d’autorités militaires venus de  Paris, spécifiquement pour nous attribuer nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91, soit un montant de (600 milles francs) comme l’avait promis le gouvernement.  Nous étions plus d’une trentaine de militaires tout grades confondus de S/off à militaire du rang de différentes armes, a être présents ce jours là.

 

         Mais sans doute, me permettez-vous ? de rappeler que j’étais en formation de reconversion comme bon nombre de militaire venus au centre du 137°-CFMP dans le cadre d’une reconversion, et que le fait que nous sommes les tout premiers soldats de la « division DAGUET » a percevoir comme il se doit nos propres indemnités avec l’accord sans équivoque de l’Elysées.

                              

     Nous arrivons au moment  dites « crucial »,  si-puis-je vous le dire « cauchemardesque » de cette affaire obscure et d’une volonté ne nous nuire a tout prix je (cites):

  

-    Nous sommes au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique tôt le matin  de mon compagnons d’arme un certains (Cap Lebrun B.) du 2°RIMa,  qui tout joyeux m’annonce que le fameux virement  de nos indemnités était bien arrivée sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle de la somme qu’elle représentée soit plus de (600 milles francs) = (100 milles euros) aujourd’hui…

 

-    Alors sans hésiter, je file droit à mon agence de la société GENERALE (Sablon) du mans(72), sur le coup des (10H00) env. du matin, en arrivant je m’adresse à ma conseillère qui me reçoit en privé dans son bureau.  Celle-ci, me confie que mon virement est bien arrivée sur mon compte courant, mais il y a un sacré bémol !  elle me dit que je ne peux absolument pas les retirer ni en bénéficier ?

 

-    Stupéfié, devant ses dires ! que je lui demande quels sont les motifs ? pourquoi je ne peux toucher à mes fonds sur mon compte courant !!!  Elle me fait savoir qu’elle a reçu une personne d’influence (x) dès l’ouverture de l’agence qui lui a signifié de bloquer mon compte et ceci sans motif valable… ? 

 

-    Cela ! ne c’était jamais vu m’annonce ma conseillère qui ne comprenais pas pour qu’elle raison.

 -    C’est en rentrant chez moi, que je ne vais encore pas me remettre du coup de fil que j’allais être destiné, je reçois un appel sous anonymat (x) me demandant en aucun cas de divulguer a qui conque l’information de mes indemnités et m’ordonnant de les rendre aux risques de mettre m’arriver de graves souci moi et ma famille !  Ainsi donc, je reçois en plus des menaces de morts à mon encontre par (x)  en lien avec nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91. 

 

J’ai su par certains de mes camarades militaires que certains ont eu la chance de les vite retirer et on préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de morts proférés à leurs encontre comme il a été pour moi.

 

          Ainsi, c’est en me confiant à vous,  qui   sous la présidence de (M. François MITTERRAND) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (M. Edouard Balladur), vous occupiez la fonction de « Ministre de la Défense» du 29 mars 1993 à  11 mai 1995.  Afin que vous pussiez nous apporter votre soutien a ce que la lumière soit faite sur cette affaire  qui jusqu’ici est inexpliquée et  pour qu’enfin une  justice dite morale puisse être rendu vingt quatre années plus tard !!!  …Permettez-moi de vous dire qu’il y a va de l’honneur de la France, que  justice nous le soit rendu pour service rendu à la Nation, lors du fameux défilé du « 14 Juillet 1991 » sur les Champs Elysées , ce fut tout un symbole pour moi en défilant fièrement en tenue « sable du désert » et de pouvoir dire aux jeunes générations future   « J’y été ».

 

        Enfin,  c’est sans aucun doute suite à la révélation du détournement des fonds publics « Les Milliards disparus de la division DAGUET » titre du livre, dont  l’auteur (M. Jean-Charles DUBOC) , qu’il m’ appartient  comme bien d’autre de mes camarades et vétérans de conflit  de demander des comptes à la plus haute hiérarchie via le délégué Médiateur de la République ou des défenses des DROITS ou plus encore vers une plainte contre (x).

               

          En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Monsieur le Ministre  d’agréer, l’assurance de ma haute considération.

 

                                                             

                                              Monsieur FILIMOEHALA  Vincent

                                     « Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »

  

(Copies) :                                                                      

-lettre réponse (M.SAPIN)

-lettre réponse (M.HOLLANDE).

-lettre réponse (M.SARKOZY).

-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).

-lettre réponse (M.CHARASSE)

-lettre écrite     (M.LE DRIAN) 

 

Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »

Auteur :(M. J-Charles DUBOC)  en vente libre sur « Amazon.fr ».

 


Impôt sur le Revenu (II)

 

Prélèvement à la source de l’IR (2/2) ?

 

C’est parti !

 

 

Comme il est dit dans le post de la veille...
(http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/prelevement-la-source-de-lir-12.html) ... personnellement, j’y suis favorable, à condition que le mécanisme ainsi que le basculement du système ancien vers le nouveau soit simple, lisible et « facile ».

Et là, hélas, c’est moins sûr.

 

Et il y a nécessité : D’abord parce qu’il s’agit de la proposition n° 14 du « candidat-à-la-fraise-des bois », ensuite parce que la réforme promise devient urgente.

L’IR est bien trop complexe, même pour le service qui ne parvient même plus à le calculer correctement (essayez donc les simulateurs, vous pourriez avoir des surprises), et surtout pour le citoyen lambda !

Et pourtant, fabuleuse pirouette, « Menuet-Valse » l’a affirmé au congrès de Poitiers : « Pas de prélèvement à la source durant le quinquennat » !

Mais son gouvernement va engager « le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu(IR), première étape d'une modernisation de notre imposition. »

Et « Michou-Pas-sain » de prévenir que ce ne sera que pour « plus tard » : « Sinon les Français seraient imposés sur leurs revenus de 2015 et de 2016 la même année. Je vous laisse présager des réactions » à la veille d’élections majeures.

 

Notons toutefois que les critiques sont vives et que certains soutiennent que prélever l’impôt à la source ne sert strictement à rien.

Il ne rapportera pas plus à l’État.

Le prélèvement à la source n’amènera aucun allégement d’effectifs dans la pléthorique fonction publique, rôle ou non signé par le préfet local qui a seul l’autorité pour faire.

D’une part on n’a jamais réussi à dégraisser une administration surnuméraire, et d’autre part il faudra bien contrôler les entreprises devenues des collecteurs d’impôt. Sans doute faudra-t-il même recruter pour faire face à la tâche !

Il faut dire que le Service a fait très fort l’année dernière : Les opérations de contrôle ont permis de rectifier 15,3 Md€ de droits et d'appliquer près de 4 Md€ de pénalités, soit un total de 19,3 Md€.

 

« Non, le prélèvement à la source n’est pas moderne ! C’est une ineptie économique. D’ailleurs, le principal syndicat des impôts (de gauche, bien sûr !) l’a dénoncé avec force dans un communiqué. »

Bé oui, eux ils redoutent la baisse des effectifs cotisants, tiens donc !

En outre, « on propose juste de lisser l’effet. En clair, d’étaler le paiement de l’année en cours sur 3 à 5 ans. Cela reviendra donc à augmenter temporairement de 20 à 33 % le montant de l’impôt sur le revenu.

Effrayant !

On nous sort benoîtement que, pour nous, cela ne changera rien vu que les sommes sont dues. Et je ne parle pas du quotient conjugal qui risque de passer à la trappe… »

La mutualisation des revenus à l’égard des couples mariés est en effet le truc le plus épineux à régler.


C’est même là que le bât blesse si on n’y prend pas garde, obligeant à une « violation » de la vie privée des ménages par les parties chargées de calculer la retenue à la source : Si on garde effectivement un barème progressif tel qu’il est proposé actuellement, il faudra bien révéler qui couche avec qui !

Car à revenu égal, tous les contribuables ne paient pas le même impôt. Certains ont des enfants et les autres pas. Certains font des dons et d’autres emploient une femme de ménage. Certains engagent des dépenses pour la transition énergétique de leur habitation principale et d’autres réalisent des investissements dans le secteur forestier.

Tous ces choix donnent droit à diverses atténuations, réductions ou crédits d’impôt. La retenue à la source implique la suppression de tous ces mécanismes ou… la nécessité de les porter à la connaissance de l’employeur.

Dans le premier cas, le contribuable verra son impôt augmenter.

Dans le second, il dévoilera sa vie privée.

Et à qui sont rattachés les « nains » issus de « copulations fécondes » antérieures…

 

Je ne vous dis : On va ainsi découvrir abruptement que « Juju-Gallet » copule régulièrement à titre gratuit avec « François III », mais ne « mutualise » rien d’autre que les draps de « la couche ».

Et que « Mc-Rond » baise-profond et avec assiduité sa prof de philo depuis tout jeune, en supportant ses « gnards » à elle, sans pouvoir lui rendre « la pareille » !

Pour le reste, entre le « mariage pour tous », le Pacs et le concubinage-notoire, ne seront toujours pas concernés la « cohabitation », l’adultère et la colocation : L’essentiel est donc sauf !

À moins que la retenue à la source soit bâtie différemment, comme à l’étranger : On va y revenir.

 

« En fait, les députés socialistes veulent fusionner l’impôt sur le revenu et la CSG et, donc, introduire la proportionnalité dans le second. Les conséquences seront épouvantables pour les classes moyennes et supérieures, les seules qui payent l’impôt sur le revenu.

Aligner brutalement le taux des deux impôts reviendrait à augmenter de 20 % le montant de l’impôt sur le revenu. Une catastrophe !

Selon le rapporteur de la commission des Finances, il manque 10 milliards de recettes dans les caisses de l’État, sans doute à cause de « l’évitement-fiscal ». »

Ce qui n’est sans doute pas faux : Trop d’impôt tue l’impôt et on peut tenter d’y échapper d’une façon ou d’une autre.

Alors « punition » : La CGS (et autres) au barème progressif !

Déjà qu’il en est aussi question depuis des lustres pour les taxes-locales…

Ne rien posséder, n’avoir pas d’adresse, pas de revenus, ou juste le minimum vital… Le paradis fiscal qu’on nous impose tous les jours !

 

Il faut reconnaître que l’IR est particulièrement personnalisé et complexe en « Gauloisie-fiscale ». Telle que la retenue à la source peut techniquement paraître difficile, voire impossible, elle serait en plus « philosophiquement nuisible » : Lorsqu’il déclare son revenu et qu’il paie son impôt lui-même, le contribuable souffre. Il sent le poids de sa contribution. Il reste donc en éveil pour tenter de limiter, autant que faire se peut, la charge du fardeau.

Des jacqueries de l’Ancien Régime à l’épopée de Pierre Poujade, l’Histoire de la « Gauloisie-sublime » est là pour témoigner.

Avec la retenue à la source, le contribuable serait anesthésié.

Il ne sentirait plus sa douleur.

« Il a même l’impression de ne plus payer d’impôt. Sa vigilance s’estompant, le législateur peut augmenter plus facilement le cadeau légué par Joseph Caillaux ».

Tu parles, Charles : Si tous les mois il en a moins qu’avant, il va la sentir, sa douleur… 

 

« L’exemple de la contribution sociale généralisée est là pour le démontrer. Tous les contribuables, même les plus modestes, la paient. Créée en 1991 sous le gouvernement de« Michou-Roro-Card » avec un taux de 1,1 %, il s’élève aujourd’hui à 7,5 %. Prélevée à la source, elle a pu augmenter de 700 % sans que personne ne s’en aperçoive.

Sans arme, ni haine, ni violence, le législateur a réussi le casse du siècle : il a généralisé l’impôt sur le revenu à tous les contribuables en le faisant payer à ceux qui ne l’acquittaient pas. Dormez bien, contribuables, l’État veille sur vous ! »

C’est vrai, faut-il reconnaître.

Mais c’est aussi le propre des taxes indirectes et des cotisations sociales…

 

Soyons sérieux, SVP.

D’abord en remarquant qu’un foyer sur deux qui paye l’impôt est déjà « mensualisé », donc prompt à un basculement vers la retenue à la source mensualisée : Diviser par 12 (ou par 10) sa contribution reste assez indolore, même tous les mois. Alors en rajouter 2 à 3 % pendant plusieurs années, ça le restera tout autant.

4 %, je ne dis pas, c'est un seuil psychologique, un demi mois de salaire et on sait que dans un prix, ça devient sensible…

 

Qu’en amont, plus d’un foyer sur deux n’est même pas imposable…

En revanche, tous payent la CSG, la CRDS, la TVA sur leurs dépenses et quelques menues taxes sur son compteur électrique et autres pylônes d’acheminement, l’enlèvement de ses ordures ménagères, l’accès à l’eau et parfois même au gaz.

Et que si justement la future RS doit englober l’IR et la CSG/CRDS, ce serait par « absorption » de l’IR par la CSG/CRDS, quitte à devenir « progressive » par les assiettes (comme il est dit dans le post précédent : 
(http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/prelevement-la-source-de-lir-12.html)
Style, taux zéro jusqu’à 1.000 (par exemple) ; taux 5 % de 1.001 à l’infini ; taux de supplémentaire de 5 % de 5.001 à l’infini ; puis de 5 % de 10.001 à l’infini et ainsi de suite…) qui assure une prévisibilité et une lisibilité absolue.

 

Et comment faire pour que ce soit insensible la première année d’application ?

Mais tout simplement en réduisant les taux (ou en augmentant les assiettes nouvelles).

Pourquoi directement 5, puis, 10, puis 15, 20, 25 % etc. jusqu’à 45 % ou plus et non pas 1, 2, 3, 4 %, etc…  et on double, ou seulement en rajoute, toutes les années suivantes pendant 5 ans (ou plus) ?

S’il vous plaît, soyons intelligents, pour une fois !

Au moins, la double imposition sera ainsi amoindrie la première année et les plus bas revenus seront exonérés même de CSG/CRDS et Cie.

Y’a rien de plus « soce-de-progrès » et c’est pour cette raison qu’ils sont pressés sans vraiment l’être.

Je vous fiche mon ticket d'entrée au prochain concert de Patricia Kaas que ça ne passera pas comme ça, dès lors que le mécanisme sera voté par des gens qui n’en assumeront pas les conséquences politiques.

Leurs successeurs s’empresseront de le défaire, tiens donc.

Pour que la retenue à la source voie le jour, il faut un quinquennat entier. Donc la mettre en place dès la première année.

 

Oui mais quid de la « mutualisation » des foyers fiscaux, des « niches fiscales » pourtant indispensables, qui font prendre les risques aux particuliers et les gains à l’État quand il y en a à espérer, moyennant un petit coup de pouce fiscal initial, contre une mise en œuvre immédiate ?

Mais jeunes-gens, les allemands ont montré l’exemple : Eux aussi avaient des déclarations d’IR complexes au possible. Plus de 40 pages ! Un vrai bottin.

Ils ont fait vivre les deux systèmes côte-à-côte : La retenue à la source, comptée soit comme définitivement libératoire, soit comme d’un crédit d’impôt imputé sur l’IR final issu des déclarations fournies par le contribuable, indispensables pour au moins faire connaître les changements de situation fiscale, de domicile, la naissance d’un gamin à leur administration locale !

Aussi simple que ça.

 

Notez que ça existe déjà par exemple en « Gauloisie-imposée » quant aux revenus de micro-foncier et sur option et autres micro-activités (BNC, BIC), mais de façon plus mécanique et obligée.

Le mek, il déclare ses encaissements (plus ou moins déjà connus) et le Service lui calcule ses frais pour n’imposer que le net.

S’il n’est pas contant parce que ses frais sont plus forts, il corrige avec une déclaration ordinaire.

Idem pour un salarié : Non seulement la CSG/CRDS n’est calculé que sur 95 % du brut payé pour tenir compte de ses frais (alors que pour les charges sociales, c’est sur la totalité), mais il bénéficie d’un abattement automatique de 10 % (plafonné) pour frais pour le calcul de son IR.

Et s’il est perdant, bien sûr qu’il peut justifier de frais supplémentaires, « au réel », au-delà des 10 % décomptés.

C’est notamment le cas des obligations de service de « double-domicile », parce que ça va vite.

Le système fonctionne plutôt bien en Allemagne à la satisfaction de tout le monde.

Telles que le nombre des « déclarations ordinaires » à traiter ce réduisent d’année en année.

Par oubli, facilité ou manque d’appétence.

 

Et je vais vous dire le fond de ma pensée : Le jour où en reviendra à un système de « bouclier-fiscal », qui va se révéler au fil du temps indispensable par simple besoin d’équité, par souci de ré-impatrier les « hauts revenus » indispensables pour une économie saine et dynamique, d’attirer les « hauts-talents » et « fortes compétences » qui vont de paire avec des « hauts-revenus » solvables, quitte justement à augmenter enfin les assiettes au pays, avec le double-système proposé, ce sera d’autant plus facile.

Et dans mon « idéal-à-moi-même », ce fameux « bouclier fiscal », il inclut tout, y compris la TVA, la taxe sur les carcasses de lapin, les farines et les huiles alimentaires.

Ça obligera les gens à exiger des justificatifs et à leur faire faire des additions en fin d’année, pour qu’ils se rendent compte combien coûte « la machine ».


Peut-être alors enfin, le citoyen sera capable de compter et de se faire rendre des comptes comme il est promis dans le préambule de leur constitution (article 13 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen), obliger leurs représentants à être économes avec le denier public dépensé sans limite ni réserve (même pour assister à des matchs de foot, vous savez, cette activité débile de « grands-garçons-en-short » qui sont 22 à courir après un même ballon avec des airs supérieurs…)

Et penser enfin à réduire le train de vie de l’ensemble qui pompe jusqu’à 57 % des énergies de toutes créations de valeur (marchandes et solvables)…

On n’en est pas encore là, dois-je vous avouer.

Mais il faudra bien que ça arrive un jour ou l’autre !

C’est d’ailleurs assez kon de ne pas y avoir pensé jusque-là.

 

Pour tout vous dire, là, je ne suis pas du tout certain qu’ils puissent seulement imaginer de devenir intelligents, même avec sous le nez le modèle allemand.

Une remarque qui vaut pour nos « sachants » comme pour leurs pourfendeurs (dont je suis habituellement).

Ils sont encore capables de monter une telle usine à gaz que tout le monde sera perdant en plus que d’enfoncer encore plus profond, non pas leurs épouses-légitimes qui aiment ça, mais tout l’édifice public, écroulé sous son propre poids et son manque de financement écœurant et récurrent.

 

Je vous l’ai toujours dit, on n’a jamais que ce que l’on mérite.

Et comme chez nous, c’est le règne de la konnerie, il est probable, très probable même, que tout le monde va souffrir.

Y compris les « équipes politiques » suivantes appelées à remplacer les trisomiques qui se noient dans un verre d’eau sur le sujet.

Après tout, c’est la monnaie de la pièce de la « taxe-poids-lourds », héritée de « Bord-l’eau/Bling-bling », pourtant indispensable au moins autour du couloir rhénan, pour un trafic poids-lourd de transit qui passe le Rhin pour venir encombrer l’Alsace (et parfois la Lorraine), parce que de l’autre côté, rive droâte, c’est payant…

 

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/prelevement-la-source-de-lir-22.html

 

Lorsque le prélèvement de l’IR sera mis en application, les hauts salariés prendront vraiment conscience de l’impensable taux de prélèvement auquel ils sont soumis, surtout si sur la fiche de paie apparait le montant des « charges patronales » qui sont surtout des « charges salariés » car celles-ci n’existeraient pas si le salarié ne travaillait pas.

Les prélèvements devraient être d’au moins 70% pour les plus hauts salariés !... De quoi les inciter à fuir le pays !...

Et je prends l’exemple des pilotes de « camion aérien » et autre « bus aérien » de la compagnie « Air Transe » pour décrire les conséquences assez dramatiques d’une telle situation pour l’entreprise, si celle-ci ne s’effondre pas d’ici-là.

Il faut savoir que le transport aérien est en pleine expansion au niveau mondial et qu’il est nécessaire de former 498.000 pilotes dans les 20 prochaines années !...

Un véritable défi compte-tenu de la sélection médicale et psychologique, des exigences techniques de formation et des heures de vol exigées pour avoir une expérience minimale, du niveau d’anglais, etc…

Aussi, les pilotes de ligne expérimentés commencent à être très demandés au niveau mondial.

La compagnie Emirats a commandé 140 Airbus A380 ce qui signifie un besoin de 1400 équipages, soit 2800 pilotes !... Cette compagnie embauche des copilotes ayant 4.000 heures de vol pour les former sur A380, avion sur lequel ils passeront commandant de bord trois ans plus tard !... L’accélération de carrière est foudroyante, surtout pour les compagnies comme « Air Transe » où l’évolution de carrière est stoppée.

Les salaires dans les pays du Golfe sont équivalents à ceux versés en Europe, mais sans les charges, tout en bénéficiant d’une villa de fonction avec piscine !...

Compte-tenu de l’accélération de carrière, les pilotes de ligne qui font le pari de quitter « Air Transe » pour Emirates multiplient rapidement par deux leur salaire, sans impôt sur le revenu !...

Alors évidemment, si, en plus, en 2017, est prévu une double imposition sur le revenu lors du passage au prélèvement de l’IR à la source, la « fuite des pilotes » (déjà constatée) va considérablement s’accélérer !...

D’autant plus, que les compagnies comme Ethihad, Saudia, Singapour Airlines, China Airlines ou encore Turkish Airlines, ont les mêmes besoins et attirent les pilotes expérimentés par des salaires alléchants !...

A tel point, qu’une véritable pénurie de pilotes peut s’installer durablement à « Air Transe » et menacer ses capacités de développement, ou plus tôt de maintien en l’état…

Et c’est là où le bouclier fiscal deviendra absolument nécessaire parce que beaucoup de pilotes ont une « structure mentale internationale » et sont prêts à travailler n’importe où, à partir du moment où c’est bien payés !...

Nos « Sachants » seront-ils capables de relever le défi ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Impôt sur le Revenu (I)

 

Prélèvement à la source de l’IR (1/2) ?

 

C’est parti !

 

 

Personnellement, j’y suis favorable, à condition que le mécanisme ainsi que le basculement du système ancien vers le nouveau soit simple, lisible et « facile ».

Et là, hélas, c’est moins sûr.

 

Prélever à la source est une des réponses, simple et peu onéreuse, à une grave difficulté des Services : Quantité d’agents prennent leur retraite (bien méritée) depuis quelques années et le flot va s’accélérant.

Des personnels qu’il faut remplacer, ce qui augmente les coûts puisque c’est l’État qui supporte les versements des nouveaux pensionnés et les nouveaux salaires.

D’où l’idée « géniale » de « Bling-bling » du remplacement de « un sur deux », qui se transforme au fil du temps avec le « capitaine de pédalo » en « 1 sur 2,75 », mais sans le dire.

Il n’est plus à un mensonge près, surtout par omission !

 

Un autre problème reste l’hyperinflation des textes applicables, y compris en matière fiscale, puisqu’à chaque problème nouveau, une loi est votée dans l’urgence, souvent accompagnée par une taxe « parafiscale » et quelques mesures d’interdiction ou de « coercition-forte » de plus, qui vient s’empiler avec tout le reste qui n’est jamais abrogé.

La fiscalité est devenue tellement illisible qu’elle participe à l’insécurité juridique générale, telle que le législateur, dans « son immense sagesse », étouffe toutes tentatives de rebond économique : Les assiettes de prélèvement se réduisent, les taux s’enflamment.

On en est arrivé au point où même le « capitaine de pédalo-chef » en dit qu’il n’y aura plus d’augmentation des impôts jusqu’à la fin de son mandat…

C’est dire !

 

Et enfin, se surajoute à ces constats parfaitement prévisibles, puisque déjà dans mes cours de « bac +++ » à la fac dans les années 2000 je les avais évoqués devant « mes » étudiants, la formation des personnels face à cette déferlante de « systèmes de prélèvements obligatoires » est largement insuffisante.

On avait déjà, dans la décennie précédente, à faire face à ce phénomène de « dé-unification » du droit applicable en matière sociale et de droit du travail : D’un « district-administratif » à un autre, d’une Cour d’Appel à une autre, les solutions applicables par « l’autorité » qui en imposait, à des situations juridiquement similaires, divergeaient largement !

C’est simple, alors que le droit du travail est fortement balisé, faites donc faire un calcul d’IFC (Indemnités de Fin de Carrière) ou une simulation d’indemnisation d’une rupture de contrat de travail par deux « spécialistes » différents, et vous aurez 4 à 8 résultats différents, selon deux des hypothèses les plus probables, qui seront encore différentes passées le moulinet du Conseil des Prud’hommes !

Désormais c’est pareil pour le fisc où à une même situation, mais en des lieux différents, j’en étais à gérer 4, 5, 10 solutions parfois radicalement opposées !

Mais si ! Fabuleux le principe d’égalité face à la charge publique…

 

Solution de bon sens : Simplifier, c’est un impératif désormais urgent !

Et la retenue à la source, surtout si elle prend la forme d’une « flat-taxe », surtout si elle est libératoire, quitte à garder un peu de « progressivité » à travers les assiettes (style : Taux zéro jusqu’à 1.000 ; taux 5 % de 1.001 à l’infini ; taux de supplémentaire de 5 % de 5.001 à l’infini ; de + 5 % encore de 10.001 à l’infini et ainsi de suite…) qui assure une prévisibilité et une lisibilité absolue doit tomber sous le sens de l’énarchie ambiante.

Même si c’est peu probable, finalement…

 

D’autant que les « taux unique » (même à progressivité d’assiette) sont archi-connus et fonctionnent très bien : La taxe sur les salaires en premier, les versements de rémunérations à l'étranger, les différents taux de TVA également, la CSG, la CRDS, les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine, qui assurent, pour ces derniers, plus que l’IR lui-même, etc.

On a même basculé quantité de cédules dans le système : Les plus-values mobilières (ce sont les banquiers qui en sont chargés), les plus-values immobilières (ce sont les notaires qui collectent), les revenus de capitaux mobiliers (encore les banquiers ou les parties versantes, compagnies d’assurances, etc.), les rentes à titre onéreux.

Techniquement, ce n’est pas si difficile que ça et ça se contrôle très facilement : Des additions et une multiplication finale.

 

Reste des gros morceaux : Les traitements (des fonctionnaires), les salaires (des « non-fonctionnaires ») et les pensions (des retraités) dont on connaît mois par mois les quotités, récapitulées dans les DADS, les bordereaux de liquidation des cotisations, ou les versements de pension, y compris des rentes à titre onéreux (compagnie d’assurance les versant).

En revanche, les rentes à titre gratuit, il n’y en a plus beaucoup et sont le fait d’organismes sociaux (qui les déclarent), échappent toutefois à la collecte des renseignements généralisée quand elles sont le fait des particuliers.

Mais là encore, grâce à un petit travail de recoupements, très automatisé d’ailleurs, les Services sont capables de vous envoyer des déclarations « pré-imprimées » où les erreurs deviennent rarissimes depuis plusieurs années.

Donc, le « gros morceau » ne pose pas de difficultés pour vous prélever à la source.

 

En revanche c’est plus compliqué pour les autres cédules : Bénéfices agricoles, entre le forfait, le régime simplifié et le régime réel, les deux derniers emportant comptabilité probante et sur déclaration préalable du contribuable, le seul moyen à disposition, et encore il est imparfait, ça reste les recoupements via les comptes bancaires, comme usuellement.

Mais on restera avoir du mal avec l’artisan-taxi (alors qu’avec Uber, c’est nettement plus aisé à contrôler, puisqu’il y a un tiers organisateur placé au milieu).

La « PGP » pour « Petite-Gratte-du-Patron », reçue en espèce, elle échappe au fisc et aux organismes sociaux, si c’est bien fait.

Pourquoi croyez-vous que les autorités gouvernementales veulent réduire les paiements en liquide ?

Les « BNC » pour Bénéfices-non-commerciaux ainsi que les « BIC », Bénéfices Industriels et commerciaux, c’est à la fois un peu plus compliqué et en même temps beaucoup plus simple : Il y a quantité de déclarations à fournir sous peine de redressements-sauvages, qui doivent rester cohérentes entre-elles.

Et les robots sont formidables pour relever les anomalies entre des déclarations de liquidation de TVA, les encaissements/décaissements bancaires, les DADS, les complémentaires sociales, etc. etc.

Donc là encore, aucune difficulté technique insurmontable pour avoir une assiette de prélèvement à la source relativement fiable, quitte à installer des garde-fous de « révision » et corrections annuelles, ex-post !

 

La seule chose qui échappe aux Services, ce sont tous les « trafics » illégaux réalisés en « menue monnaie » (l’échec des fameuses cellules de recoupement, avec les Douanes et la PJ, mises en place par « Bling-bling » dans la lutte contre la délinquance) et le « black » de vos commerçants, artisans et prestataires de service… sans facture et payé en espèce, sans carte-bleue ou chèque.

Là, de toute façon, tous les métiers ont déjà chacun ses techniques, qui vont de la « caisse voleuse » qui reste « basique » même dans un hypermarché, à des choses nettement plus compliquées, comme les « taux de casse », dite aussi « part des anges » pour les alcools, ou « démarque inconnue » si la TVA est officiellement récupérée.

Pour rappel, vos cafetiers-brasseurs de quartier sont équipés de machine à enregistrer qui éditent un relevé de la journée sur papier thermique qui… s’efface avec le temps et la chaleur, et effacent les opérations à l’ouverture de la journée suivante, faute de mémoire et de support de sauvegarde idoine.

Mais il y a encore plus simple : Vous n’êtes pas tenu d’avoir une caisse enregistreuse sous un certain seuil de CA. Et il suffit de baisser le rideau provisoirement pour ne plus faire de CA du tout tel ou tel jour…

Là, le passage à la retenue à la source ne changera strictement rien : Il faudra toujours en passer par un contrôle sur pièces et un rapprochement des encaissements/décaissements reconstituant le train de vie du contribuable pour lui faire rendre gorge.

 

Car n’imaginez pas qu’en « bon-fiscaliste », j’analyse la fraude de mes ex-clients autrement que comme ni plus ni moins du vol pur et simple !

Et j’enrageais quand je découvrais une nouvelle façon de voler le fisc, c’est-à-dire, vous … et moi !

La fraude fiscale est à l’optimisation fiscale légale ce que la musique militaire est à une symphonie de Mozart (ou un opéra de Verdi).

 

Ceci étant précisé, l’immense avantage du prélèvement à la source, ça reste la possibilité de traitements informatisés, automatisés qui vise 33 millions de contribuables à travers la mobilisation de seulement 2 à 3 millions de « parties versantes » (et qui déduisent et qualifient juridiquement, donc fiscalement, les opérations) !

Après tout, il n’y a qu’1,5 million d’employeurs dans ce pays !

Autant dire « facile », d’autant que même après les mesures de simplification promises, ils sont cernés par des obligations déclaratives dont le traitement sera … simplifié pour le Service : Pourquoi croyez-vous qu'ils veulent absolument tout simplifier, notamment dans les entreprises, unifier les déclarations ?

En bref, tout est près et testé pour basculer dans le nouveau système à mettre en place, en témoigne vos déclarations pré-imprimées qu’il est d’ailleurs question de vous faire payer (2 euros par feuillet) pour vous obliger à en passer par la télé-déclaration (vous êtes 36 % à avoir adhérer au « système ») et déjà au « télépaiement » (vous êtes plus de 50 % à  vous y vautrer).

De toute façon, il n’y a plus d’encaissement de chèques depuis un moment dans les services.

Vous ne pouvez même plus arriver avec votre brouette de piécettes d’un centime pour régler votre TVA ou votre IR (ISF et autres) !

 

Autre avantage, et non pas des moindres, on peut alors envisager de « l’imposition négative » automatique, ce qui n’est pas possible aujourd’hui et oblige à en passer forcément par un traitement des informations antérieures du contribuable et l’obligation de déléguer aux « activités sociales », mieux formées, telle que la CAF…

Double administration coûteuse qui est appelée à disparaître … si l’on va au bout de ladite réforme.

Que des économies à faire, finalement !

Sans même compter les frais d’acheminement postal, aujourd’hui évalués à plus de 52 millions d’euros…

 

Et puis alors, cerise sur le gâteau, au moment du basculement, il y a une année de « double-recette » à prévoir : Que du bon !

L’année de recette de la retenue à la source et la même que l’année d’imposition des revenus antérieurs !

Et c’est là que les choses se gâtent.

Si encore on était en pleine période de croissance qu’il s’agissait de freiner au moins un peu ou de ralentir pour éviter la « surchauffe » de l’économie qui dégrade instantanément la balance commerciale, ç’aurait pu être possible.

Mais là, programmer – pour 2018, nous dit-on, soit pour un futur gouvernement à venir – 77 milliards soit en ristourne en période de « vaches-maigres » pour la finance publique, ou au contraire, procéder à une « double-imposition » du même montant à supporter par les seuls ménages, plombant encore plus la « dynamique-faiblarde » de l’économie, c’est totalement suicidaire dans les deux cas !

Pas de chance…

 

Notez que la solution à ce dilemme pourrait être simple : On reporte la double-imposition en l’étalant sur plusieurs années.

On le fait bien, et parfois sur dix ans, pour les droits de succession quand le patrimoine de cujus est principalement immobilier.

Ou pour le versement des indemnités en capital pour divorce…

Et quelques autres encore.

C’est même une des principales fonctions des « receveurs » et « percepteurs » (ça ne s’appelle plus comme ça, mais la fonction existe toujours) que d’étaler, jamais de remettre, d’étaler les paiements dus sur plusieurs périodes mensuelles ou annuelles afin que ce qui est dû entre finalement dans les caisses, au cas où le contribuable rencontre des difficultés financières majeures…

 

Non là, il s’agirait de « faire cadeau »… Année blanche…

Et attention pas à tout le monde, juste aux salariés !

Parce que pour les autres, c’est beaucoup plus difficile techniquement (et puis ils ne votent pas « soce » d’une façon générale, alors que les fonctionnaires et les syndiqués restent les meilleurs barrages au retour de « Bling-bling ») !

J’adore la perspective du délire anticonstitutionnel qui pointe son nez…

Surtout si c’est « Marinella-tchi-tchi » qui remporte la palme juste avant : Elle, elle ne fera pas dans le détail et redressera de 77 milliards les finances publiques avec une nouvelle loi de finances, un nouveau barème et quelques aménagements, votée dans l’urgence du mois de juin ou juillet 2017 et n'hésitera pas à réprimer dans le sang les jacqueries à venir…

 

De toute façon, je ne te vous raconte même pas la réaction du Conseil Constitutionnel face à cette rupture majeure du principe d’égalité des citoyens devant la charge de l’État…

Il l’a déjà fait avec la « taxe-Carbone » de « Bling-bling/Bord-l’eau » pour moins que ça, qu’elle en a été durablement torpillée !

Et là, même « Tonton-Yoyo », il ne pourra pas faire autrement que de suivre la « jurisprudence » antécédente et évidente sur le sujet !

Je vous le dis, j’adore !

 

D’ailleurs, un de mes « petits-camarades » fiscaliste commence déjà à anticiper quelques « optimisations » bienvenues.

Des plus classiques, bien sûr puisque s’agit de déduire d’un côté des charges de paiement chez les « parties versantes », même par anticipation, voire également de façon rétroactive, et d’imposer des revenus « encaissés » chez la personne imposable : Vous pensez bien que 2017 sera une année faste pour certains, dès lors que ce sera financièrement et juridiquement possible.

Il a même été jusqu’à calculer l’impact sur les décès : Une année d’imposition nulle et il en restera nettement plus à transmettre, en cas de décès  inopiné, aux héritiers.

Mais « plus », veut dire plus en terme de droits à payer : Il s’agit donc d’optimiser au mieux pour lui et éventuellement de faire « rectifier » au mieux via l’IR en exonération.

Moi qui croyais que les « pactes sur succession future » étaient interdits par le Code civil.

« Oui, Ice-cube ! Les pactes sont interdits, mais pas l’étude des « optimisations » futures ! » 

De là à « programmer » la disparition de quelques « être-chers », je ne te vous dis pas.

 

Tout ça pour vous dire que « je suis pour » par principe, n’y voyant que des côtés positifs.

Mais à condition de le faire intelligemment.

Pas comme des brutes acéphales.

Nous allons y revenir une prochaine fois après avoir survolé quelques critiques d’ignorants

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/prelevement-la-source-de-lir-12.html

 

Dans mon modeste cas de retraité, qui a une déclaration limitée au minimum, et dans une tranche d’impôt tout à fait raisonnable (bien que j’aimerais déclarer beaucoup plus…), je me demande quand même à « quelle sauce » le fisc va agrémenter un passage au prélèvement à la source.

A vrai dire, j’ai toujours regretté que, lorsque j’étais chauffeur de « camion aérien », et autre « Bus de l’air », à « Air Transe », l’impôt sur le revenu n’ait pas été directement prélevé sur mon salaire.

Cela aurait permis de faire prendre conscience à ceux qui trouvent que les pilotes gagnent trop d’argent que ce sont des salariés extrêmement imposés.

D’autre part, j’aurais aussi aimé que les « charges patronales » soient inclues dans ma feuille de paye sous la rubrique « charges salariés » car ces charges font partie du salaire, quoiqu’en disent les « Soces » !...

On s’apercevrait alors de l’extraordinaire taux de prélèvement auxquels sont soumis les hauts salariés !...

D’ailleurs, je me suis arrêté de travailler à 47 ans pour différentes raisons dont celles-ci !... Pas la peine de se détruire la santé pour les « beaux yeux » du fisc et de la « Sécu ».

De la même façon, près de 100 pilotes « d’Air Transe » vont quitter prochainement la compagnie nationale pour être embauchés à Saudia avec un salaire net de 16.500 euros, soit le double de leurs salaires en Métropole !…

Ajoutons, qu’en plus, la pression des charges est telle que la compagnie « Air Transe » n’est compétitive avec aucune autre grande compagnie aérienne et ne peut, ainsi, que péricliter.

Mais c’est une autre histoire…

Jean-Charles DUBOC

 


BRICS et OCS : le « Monde d’après » émerge… (II)

 

BRICS : ce qu’on peut attendre du sommet d’Oufa

 

Vladimir Poutine accueille à partir de demain 8 juillet à Oufa, capitale de la Bachkirie, le septième sommet des chefs d’Etat ou de gouvernement des « BRICS » (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Étant donné que processus de ratification est en bonne voie, c’est dès aujourd’hui le 7 juillet que la Nouvelle banque de développement (NDB) (la « Banque des BRICS ») débutera ses activités.

Et le 9 juillet, il y aura une rencontre des leaders des BRICS, de l’Union économique de l’Eurasie (UEEA) et de l’Opération de coopération de Shanghai (OCS). L’OCS y sera représentée non seulement par les dirigeants des pays membres, mais aussi par ceux des pays observateurs.

Pour avoir un avis informé, nous reprenons ici les propos de S.E. Vadim Loukov, ambassadeur itinérant de la Fédération de Russie, sous-sherpa russe au sein des BRICS, publiés dans la revue Outre-Terre (n°42), et repris sur le site de l’Institut Schiller avec l’aimable autorisation de Christina Kisling qui les a recueillis.

 

Outre-Terre : La Russie assure désormais la présidence des BRICS. Quelles sont vos perspectives ? Quelles seront les initiatives d’envergure ?

Vadim Loukov : La présidence russe au groupe BRICS démarre en avril 2015 et repose sur des fondements solides établis ces dernières années par nos prédécesseurs. Je tiens à souligner tout particulièrement le rôle de la présidence brésilienne qui a permis la signature des accords portants sur la création de laNouvelle banque de développement (NBD) et du Fonds commun de réserves de change. Ainsi une base financière et institutionnelle importante a été créée pour assurer le développement à venir des BRICS. Les ressources cumulées de la banque et du Fonds atteignent 200 milliards de dollars, ce qui classe les BRICS parmi les grands acteurs de la finance internationale.

La partie russe compte poursuivre le renforcement des positions des BRICS dans le domaine économique et financier. En ce moment nous sommes en train de négocier le projet de Stratégie de partenariat économique jusqu’en 2020, celle-ci étant appelée à coordonner les axes majeurs de la coopération dans plus d’une quinzaine de secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des infrastructures. En outre, nous travaillons concomitamment sur la feuille de route de la coopération en matière d’investissements, qui doit rassembler les projets concrets d’investissements capables de servir de références aux gouvernements des BRICS, ainsi qu’à leur Conseil des représentants des milieux d’affaires et leur Forum banquier. La partie russe a déjà proposé en ce qui concerne cette feuille de route quelque 37 projets d’envergure dans les domaines de l’énergie, des hautes technologies et des télécommunications.

En outre, la Russie propose aux partenaires de développer la coopération dans de nouveaux domaines comme l’industrie extractive, l’efficience énergétique ou bien le développement durable. Nous voulons privilégier le facteur complémentarité de nos économies, de nos marchés et de nos ressources naturelles. Un chiffre parle de lui-même : le marché intérieur des BRICS c’est presque trois milliards de consommateurs.

 

Une coopération entre les BRICS des organisations régionales comme l’Organisation de coopération de Shanghai pourrait-elle introduire un contre-pouvoir dans l’ordre économique mondial ?

Parfois on peut entendre les journalistes et hommes politiques occidentaux se plaindre des BRICS qui constitueraient quasiment une menace pour l’ordre économique international. Bizarrement personne ne pose cette question lorsqu’il s’agit des zones de libre-échange créées par les États-Unis, l’Union européenne et certains pays du Pacifique. Ces zones où ne sont admises ni la Russie ni la Chine et dont le fonctionnement n’est pas transparent du tout.

En réalité les BRICS, avec leur coopération au sein des structures régionales africaines, latino-américaines ou eurasiatique, traduisent une tendance naturelle à la transformation du système économique international. Un système qui résulte des mutations fondamentales dans l’économie mondiale après l’émergence de tout un groupe de nouvelles économies. Ceci étant, les pays BRICS ne cherchent point à constituer une sorte de « contrepoids collectif » à qui que soit.

Nous vivons dans un monde interdépendant et toute tentative de « mener son jeu économique au détriment de qui que ce soit » serait préjudiciable pour tous les acteurs. L’histoire des sanctions économiques et financières contre la Russie le prouve d’une façon éloquente. L’échange de sanctions et de contre-sanctions touche les économies de tous les participants. La politique des sanctions est un fardeau pour la croissance économique mondiale et pas seulement par rapport à la situation en Russie.

Les partenaires BRICS ont plus d’une fois démontré leur volonté de coopérer dans le domaine économique et financier avec les pays développés. On peut le constater tout particulièrement au sein du « G20 ». Depuis le sommet de Pittsburgh toutes les décisions clés adoptées par le groupe sont le fruit de compromis entre les économies développées et les marchés émergents. D’autre part, les partenaires occidentaux devraient enfin reconnaître le bien-fondé des exigences des BRICS, qu’il s’agisse de la réforme du FMI ou du soutien à un système de commerce international fondé sur des règles.

 

Quelles sont les perspectives d’avenir de la Nouvelle Banque de développement des BRICS ?

Conformément à son statut la Nouvelle banque de développement (NBD) devra se concentrer sur le financement des grands projets dans le domaine des infrastructures et du développement durable.

Nous estimons qu’au cours de la présidence russe on devra créer la structure organisationnelle de la banque, y compris son directoire et le « noyau dur » des professionnels de la finance, et initier la formation de son capital social (le capital partagé de la banque sera de 50 milliards de dollars, soit 10 milliards par actionnaire). La banque sera appelée à coopérer avec les instituts financiers des pays membres, avec les banques privées et avec les organisations financières internationales. Sans exclure un éventuel élargissement du groupe des actionnaires à d’autres pays ou à d’autres organisations financières internationales.

 

La Russie a proposé aux partenaires BRICS (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud) de créer une association énergétique et une banque de combustibles de réserve. Quelle est ici la vision russe ?

Nous espérons que la coopération dans le domaine de l’énergie aura de vastes perspectives au sein des BRICS. Vu leurs réserves énergétiques cumulées et l’importance de leur marché énergétique, les BRICS peuvent devenir un acteur à l’échelle de la planète.

Nos propositions portant sur la création de l’Association énergétique et de la Banque de combustibles de réserve visent à assurer la stabilité du fonctionnement des complexes énergétiques de tous les pays membres. La partie russe est actuellement en train de mettre au point tous les détails de ces propositions qui seront ensuite soumises à nos partenaires.

Une autre voie prometteuse de coopération dans le domaine de l’énergie serait de coordonner nos positions dans les organisations spécifiques. Les pays BRICS estiment que « l’architecture » de la coopération énergétique internationale doit être réformée. Sa forme actuelle ne reflète pas les rôles changés des « nouvelles économies » et des pays émergents dans la production et la consommation de l’énergie.

 

Face aux BRICS, la Russie détient tout une palette de compétences – nucléaire, électronucléaire, transport d’énergie électrique, etc. – avec un souci des évolutions de ses spécialités, ce qui est très appréciable dans un partenariat.

Chacun des partenaires BRICS veut apporter au « panier commun » les capacités économiques qui pourraient intéresser les cinq pays membres. Chacun privilégiant naturellement ses intérêts nationaux. D’ailleurs tous les acteurs économiques d’autres organisations agissent de la même façon.

Vous avez raison, au sein des BRICS la Russie a des positions fort avancées dans tous les domaines que vous avez énumérés. Il faudrait y ajouter les technologies de communication par satellite, les levés télémétriques de la surface terrestre, l’exploration de l’espace. Ce n’est pas un hasard si un des projets que les sociétés russes ont l’intention de réaliser au sein des BRICS concerne l’exploitation sur bases multilatérales du système russe de navigation par satellite GLONASS.

Je suis certain qu’une bonne dizaine de rencontres ministérielles prévues dans le cadre de la présidence russe contribueront à analyser minutieusement tout le potentiel de notre coopération économique, scientifique et technique. Nous attendons que ce travail aboutisse à l’établissement des conditions pour une percée qualitative de la coopération tous azimuts entre les pays BRICS.

Source : http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/brics-ce-qu-on-peut-attendre-du.html

 


BRICS et OCS : le « Monde d’après » émerge… (I)

 

Oufa, en Russie, du 8 au 10 juillet…

 

Pendant que nous avions les yeux rivés sur Bruxelles,

 

Pendant que se négociait l’accord sur le nucléaire iranien dont on vous causait encore hier, une double réunion se tenait en Russie.

Et une fois encore, à part quelques entrefilets polis dans votre « presse-aux-ordres », personne ne vous en a parlé.

Pourtant il s’agit d’une réunion majeure à plus d’un titre, s’il en est, bien au-delà du sauvetage de la Grèce et de ses 11 millions de citoyens, qui reste d’ailleurs encore à négocier, bien au-delà également que le sort de dizaines de millions de Perses et de leur pétrole, puisqu’il s’agit …de l’avenir du monde !

 

Le « monde d’après » émerge avec toujours plus de constance.

Un avenir en bordure des organisations internationales pour le coup en voie d’obsolescence…

 

« … Pour la première fois en 15 ans d’existence de l’OCS, nous avons décidé d’augmenter le nombre de ses membres. Nous avons signé les documents pour entamer l’adhésion de l’Inde et du Pakistan.

Par conséquent, les capacités de la SCO de réagir aux défis et menaces modernes vont se renforcer. Le potentiel économique et politique de l’organisation s’étendra considérablement» en déclare « Poux-tine » dans un communiqué marquant la  fin de la conférence.

 

Quand le Président russe donne cette Conférence de presse lors des sommets des BRICS et l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Oufa, il avait manifestement remporté une importante victoire.

Pensez donc…

Alignés sur deux tiers de la population mondiale aujourd’hui, les russes sont au centre de la scène mondiale, pas les New-yorkais, ni les Californiens !

Les russes, devenus nombril du monde alors que « Mère-Qu’elle » croit encore qu’il s’agit de Berlin et « Au-bas-Mât » Washongton…

Je ne te dis même pas !

 

Les chefs de 15 pays de trois continents se sont réunis à Oufa pour annoncer leurs volontés individuelles et collectives de sortir de l’ombre des intérêts commerciaux des États-Unis, du FMI, de la Banque Mondiale et autres organisations internationales.

Pas moins.

Et ceci après 18 mois de sanctions occidentales qui ont suivi l’Anschluss sur la Crimée.

 

Ces réunions, publiques ou à huis clos, ont abouti à des accords concrets, non seulement pour situer ces associations sur la scène internationale, mais aussi pour établir un cadre de coopération en politique étrangère, établir l’expansion du commerce mutuel et un vaste réseau d’investissements et d’échanges de potentiels technologiques.

Sans l’avoir déclaré explicitement, la Russie et ces autres pays ont effectivement exclu les États-Unis et ses alliés de cet immense potentiel.

Le soi-disant « monde émergent » est le nouveau monde, c’est une évidence.

 

Sur le plan économico-stratégique, nous avons, d’un côté les États-Unis et une alliance de plus en plus fragmentée des nations occidentales ; de l’autre côté un groupe progressiste avec des ressources et un potentiel pratiquement incalculables.

Alors qu’ils étaient des ennemis mortels, l’Inde et le Pakistan sont maintenant alignés dans un intérêt mutuel pour le mieux-être des personnes dans ces pays.

Une révolution des esprits et des mentalités, une révolution silencieuse et commandée enfin par un principe qui n’est ni la confrontation, ni le bras de fer entre deux raisons d’État (ou plus).

Pour une fois, ça méritait d’être souligné.

 

En regardant l’Inde et la Chine en particulier, autrefois sur des trajectoires conflictuelles, nous voyons aujourd’hui qu’ils se sont logiquement alignés. L’avantage et la synergie sont clairs, alors que l’Amérique du nord est maintenant une île, et la Grande-Bretagne est à la traine depuis longtemps, tandis que l’UE se démène tout simplement pour rester à flot.

Fabuleux…

Avec tout cela, en ajoutant l’offre de l’Union économique eurasienne (l’OCS) dans l’évincement du dollar en tant que première devise, c’est un signe assez clair que de gros problèmes sont devant l’avenir du « monde d’avant ».

 

Le nouveau terrain de jeu économique est défini par « Poux-tine » et les BRICS à la surface, le FMI s’appuyant sur la géostratégie concernant l’Union Européenne et la Grèce (soutenu par les banquiers américains et Britanniques), et l’Allemagne est forcée de jouer la partie la plus difficile qui soit.

Dans les coulisses, le FOREX et les traders sont déjà au travail encore une fois, faisant des milliards en pariant sur les nouvelles en provenance de la Grèce : À la nouvelle du résultat du vote du parlement grec acceptant l’austérité et le plan de sauvetage, les stocks en Asie ont considérablement grimpé.

 

« Mère-Qu’elle » reste confrontée à des banquiers de Francfort avides, et une Amérique aux intentions douteuses (espionnage de la NSA et pour mieux en rire ce morceau de bravoure) essayant de la forcer à commettre un suicide économique, alors que très opportunément, le reste du monde prend le large avec le russe à la barre : « Il suffira d’un seul faux pas et s’en est fini de l’Amérique en Europe aussi » en dit-on chez quelques-uns.

Des optimistes, à ce que j’en dis.

 

Sans l’Allemagne comme base d’opérations (économique ou militaire) « Poux-tine » pourrait ainsi réinventé l’URSS. Le plus triste est que 99 % des américains ne savent rien de la géopolitique et 100 % du pays croient encore que nous sommes dans les années 80. Nous n’y sommes plus.

« Poux-tine » a souligné à un journaliste de « Russia One » la dangerosité de la situation pour l’Amérique et les économies du monde. S’exprimant sur les difficultés économiques russes et des BRICS et sur le désordre de l’UE-Grèce, le Président russe a commenté l’endettement de l’Amérique :

« Le taux de croissance aux États-Unis a trop ralenti, et c’est un fait bien connu que sa dette souveraine est supérieure à son PIB.

Si mes souvenirs sont bons, son PIB est égal à US$ 17,8 trillions et sa dette souveraine a atteint US$ 18,2 trillions.

Il s’agit d’un problème grave, non seulement pour les États-Unis, mais aussi pour l’économie mondiale. »

Et là, aucun plan d’aucune troïka pour redresser la barre.

 

La plupart des démocraties occidentales se sont « nourries » des autres pays au niveau le plus profond de la société.

L’Amérique du Nord avec l’Europe occidentale consomme 60 % des ressources mondiales, alors que la moitié du monde en dehors de ces régions vit avec environ deux dollars par jour.

Les administrations successives de la Maison Blanche n’ont fait que détruire toutes les chances de l’Amérique de conduire le monde vers une nouvelle ère.

 

Du côté du FMI, ils essaient de forcer l’Allemagne à couvrir pour plus de € 90 milliards d’euros pour renflouer la Grèce. Cela finira par briser non seulement les banques, mais aussi la population de l’UE qui souffre déjà d’une baisse importante de son « pouvoir d’achat ».

Les crédits pour de potentiels futurs propriétaires de maison en Allemagne et dans d’autres États ne font que se tarir, les taxes assomment chaque petit entrepreneur et Bruxelles finance des projets visant à défendre contre la Russie un sous-continent déjà perdu dans l’austérité et le désespoir.

Nous serions maintenant à la fin d’une catastrophe « papier-monnaie » mise en place par les bailleurs de fonds.

 

Le système du FMI mis en place après la Seconde Guerre Mondiale est en réalité aujourd’hui inutile en raison de ce qu’on appelle la monnaie fiduciaire dont la valeur peut flotter librement, comparativement à celles qui sont adossées en parité avec des métaux comme l’or, l’argent, et/ou des ressources précieuses comme des diamants ou des terres.

Comme nous commençons à le voir, cette monnaie mondiale ne vaudra vraiment absolument rien si le reste du monde en décide ainsi.

 

Un rapport rédigé par Karen Maley du Financial Review apporte plus de lumière sur la folie du sauvetage de la Grèce. Mais cette fois, la folie est un dernier recours afin de maintenir la Grèce dans le troupeau de l’OTAN et aussi, accessoirement, hors de l’Union économique eurasienne de « Poux-tine ».

La version courte, Obama et les néo-conservateurs ont été terrifiés à l’idée que l’UE abandonne la Grèce, et que l’hégémonie avec l’Europe en remorque finirait brutalement.

« La-Garde-meurt-mais-ce-se-rend-pas » est annoncée comme le Sauveur de la reprise de la Grèce, mais en réalité, elle vient de sauver la Maison Blanche et Buckingham Palace. « Mère-Qu’elle » est en fait le seul dirigeant européen connaissant parfaitement la folie de cette escroquerie de renflouement.

Le fait que l’Allemagne était farouchement opposée à la stratégie de sauvetage du FMI nous dit que nous serons les parents-pauvres de la politique américaine et que l’harmonie avec les allemands ne sera plus ce qu’elle était.

 

Désormais, il est probable que « ce qui va se passer, c’est que le dollar américain va être progressivement poussé hors de la zone BRICS/OCS. La puissance militaire américaine ne sera pas contestée, mais rendue inutile. » […] On se souviendra de la réunion à Ufa comme du moment historique à partir duquel ce qu’on nomme Occident est devenu un concept dépassé. » 

 

Oui, parce ça ce sont les conséquences sous-jacentes de ce qui vient de se passer à Oufa : La réunion simultanée des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et les pays de l’OCS (Chine, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Tadjikistan et Ouzbékistan) marque le rassemblement d’un futur ordre mondial, non pas orienté vers les États-Unis ou l’Occident, mais tout simplement construit sans eux, ce qui est encore plus humiliant !

Le BRICS/OCS comprendra donc deux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies et quatre pays dotés d’armes nucléaires (seulement trois pays de l’OTAN ont des armes nucléaires !).

Ses membres occupent un tiers de la superficie des terres de la planète, produisent un PIB de 16.120 milliards (US + UE : 3.612 milliards)  et ont une population de 3 milliards d’individus, soit la moitié de la population mondiale !

L’OCS compte environ 1,6 milliards de personnes, soit un quart de la population de la Terre produisant un PIB de 11.600 milliards.

En outre, les pays des BRICS/OCS travaillent déjà à une nouvelle banque de développement dont l’objectif est de créer une alternative au FMI et à la Banque mondiale.

Mais le plus important, l’OCS se développe encore et pourrait bientôt accueillir la Biélorussie et l’Iran redevenu un « partenaire » (cf. mon post d’hier) comme membres à part entière. 

 

Et la caractéristique la plus étonnante, sinon extraordinaire, du noyau dur russo-chinois est la façon dont il a été formé : Plutôt que de créer une alliance formelle, « Poux-tine » et « Xi-xi » ont fait quelque chose qui n’a jamais été fait auparavant : Ils ont fait de leurs deux super-pays des organismes distincts qui dépendent entièrement l’un de l’autre !

La Chine a accepté de devenir entièrement dépendante de la Russie pour l’énergie et la haute technologie (en particulier de la défense et de l’espace), tandis que la Russie a accepté de devenir totalement dépendante économiquement de la Chine.

C’est précisément parce que la Chine et la Russie sont si différentes l’une de l’autre qu’elles forment un accord parfait, comme deux figures d’un puzzle qui se correspondent parfaitement.

Une symbiose…

 

Ce qu’aucun géo-stratège occidental n’avait jamais envisagé la possibilité que la Russie se tournerait simplement vers l’Est et accepterait d’entrer en relation symbiotique avec la Chine. La taille de ce partenariat stratégique russo-chinois rend non seulement l’Europe allemande, mais toute l’Europe, obsolète.

En fait, l’Empire anglo-saxon « de la mer » n’a simplement pas les moyens d’influencer cette dynamique de manière significative de « continentaux ».

Si la Russie et la Chine avaient signé une sorte d’alliance formelle, il y aurait toujours la possibilité pour l’un des deux pays de changer de cap, mais lorsqu’une symbiose est créée, les deux partenaires deviennent inséparables, unies non seulement par la hanche, mais aussi par le cœur ou les poumons (même si chacun des deux garde son propre cerveau, à savoir son gouvernement).

 

Ce qui est si attrayant pour le reste du monde dans cette alternative BRICS/OCS est que ni la Russie ni la Chine n’ont des ambitions impériales. Ces pays ont tous les deux été des empires par le passé et tous deux ont chèrement payé ce statut impérial. En outre, ils ont tous deux observé attentivement l’arrogance avec laquelle les États-Unis se sont étendus sur l’ensemble de la planète, provoquant une réaction anti-américaine dans le monde entier.

 

Tandis que la Maison Blanche, et les médias « aux-ordres » continuent d’effrayer ceux qui sont encore prêts à écouter leurs histoires de résurgence de la Russie et de péril jaune, la réalité est qu’aucun de ces deux pays n’a le moindre désir de remplacer les États-Unis en tant que puissance hégémonique mondiale : Trop cher !

Vous ne verrez pas la Chine ou la Russie couvrir le monde de plus de 700 bases militaires, décider où elles déclencheraient leur guerre de l’année, ou dépenser plus pour la défense (c’est à dire l’agression) que le reste de la planète réuni.

Elles ne bâtiront pas une flotte de 600 navires ou même une flotte de 12 porte-avions pour étendre leur puissance à travers le monde entier.

Et elles ne pointeront certainement pas une arme spatiale sur la planète entière avec des projets mégalomaniaques et diaboliques tels que le « Prompt Global Strike » (première frappe de désarmement du potentiel nucléaire adverse).

 

Ce que la Russie, la Chine et les pays BRICS/OCS semblent vouloir et mettre en place, c’est un ordre international « coopératif » à l’intérieur duquel les pays sont autorisés (et même encouragés) à suivre leur propre modèle de développement de société.

L’Iran, par exemple, ne devra pas cesser d’être une république islamique après avoir rejoint l’OCS.

Et là, si c’est la voie choisie, un ordre international régi par la règle du droit et non pas par la force qui prime le droit, principe qui a été la marque de la civilisation européenne depuis les Croisades, c’est bien le « monde d’après » qui se dessine sous vos yeux éblouis. 

 

Pour le comprendre, s’ils font comme ça, c’est parce qu’ils pensent sincèrement que c’est dans leur propre intérêt.

Ainsi, alors que la ploutocratie dirigeante européenne tente de trouver une nouvelle façon de déposséder encore davantage le peuple grec et de garder le sud de l’Europe asservi à la règle des banksters et financiers internationaux, les participants au double sommet d’Oufa jettent donc manifestement les bases d’un nouvel ordre mondial.

 

Et comme on pouvait s’y attendre, les élites occidentales et leurs médias sont dans un mode de déni profond !

Non seulement ils ne commentent pas beaucoup cet événement vraiment historique, mais quand ils le commentent, ils évitent scrupuleusement de discuter des immenses implications que ces événements auront pour l’ensemble de la planète.

Cela frise la pensée magique : Si je ferme mes yeux assez fort et assez longtemps, ce cauchemar finira par disparaître !

 

Naturellement, comme il ne disparaîtra pas, il est fort probable que nous y reviendrons, parce que je trouve tout cela particulièrement passionnant.

Pas vous ?

Pensiez-vous vraiment pouvoir vivre l’émergence du « Monde d’après » ?

Moi, j’avais déjà vécu la « Chute du Mur », la fin d’un monde de conflit, mais n’imaginais pas vivre la suite, l’émergence d’un monde de symbiotique : Quelle veine, figurez-vous !

Ça méritait bien un petit-post, entre deux gorgeons de boissons fortes, n’est-ce-pas !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/oufa-en-russie-du-8-au-10-juillet.html

 

Une très belle analyse géostratégique qui apporte une « vue globale » des enjeux planétaires et de la très profonde restructuration des échanges humains, scientifiques, économiques et financiers.

J’ai essayé d’aller voir ce qu’en disait notre « presse-aux-ordres » !...

Mis à part « Solidarité et Progrès » qui met en ligne une interview de Vadim Loukov, ambassadeur itinérant de la Fédération de Russie, les analyses sont franchement « chiches » et timides…

Aussi, je commence une série d’articles sous la rubrique « BRICS et OCS » pour essayer d’y voir encore plus clair.

Jean-Charles DUBOC

 

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Edith CRESSON, ancienne Premier Ministre

 

Lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran des OPEX, à Edith CRESSON, Premier ministre pendant la guerre du Golfe, au sujet des « Milliards de la Division Daguet », disparues, et de la prime de guerre promise, et jamais touchée…

 

 Le : 21 Juillet 2015.

 

 

                     Monsieur FILIMOEHALA   Vincent

                     à

                     Madame Edith CRESSON

                     Vice-premier Ministre

                     CONSEIL INSTITUTIONNEL

                     2, rue Montpensier

                     75001  PARIS

                                    

« Par la voie hiérarchie ».

OBJET : Traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991.

 

 

                                 Madame la  Ministre,

  

           Au nom du « devoir de mémoire »,  que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de ma profonde désillusion face aux nombreuses actions menés jusqu'à présent en vain, ceci  dans l’espoir d’obtenir une régularisation de mes « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » pour service rendu à la Nation.

 

          En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous l’institut de (M. François Mitterrand), qui était  de nous verser nos propres « indemnités de guerre.. » à notre retour en France.  A cette époque là, vous étiez nommée à la tête du gouvernement en tant que première femme à la fonction de « premier Ministre »  Du 15 mai 1991 à 2 Avril 1992, sous la présidence de (M. MITTERRAND).

 

          Enfin, c’est au courant du mois de septembre 1992, qu’ainsi nous sommes conviés mes camarades et moi à se rendre au bureau administrative de la compagnie du (137°RI-CMFP Fontenay-le-Comte)  pour nous (emmarger et à fournir un RIB) tout ceci en présence d’autorités militaires venus de Paris, spécifiquement pour nous attribuer nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91, soit un montant de (600 milles francs) comme l’avait promis le gouvernement.  Nous étions plus d’une trentaine de militaires tout grades confondus de S/off à militaire du rang de différentes armes, a être présents ce jours là.

 

         Mais sans doute, me permettez-vous ? de rappeler que j’étais en formation de reconversion comme bon nombre de militaire venus au centre du 137°-CFMP dans le cadre d’une reconversion, et que le fait que nous sommes les tout premiers soldats de la « division DAGUET » a percevoir comme il se doit nos propres indemnités avec l’accord sans équivoque de l’Elysées.

                                                     

         Ainsi, nous arrivons si-puis-je vous le dire « cauchemardesque », que je ne souhaiterais jamais a qui que se soit de  le vivre ! Mais que jamais cela aurai dû arriver à nous militaires  fidèles à la Patrie, pour avoir combattus dans le désert du Golfe en 91. 

 

-    Nous sommes au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique tôt le matin  de mon compagnons d’arme un certains (Cap Lebrun B.) du 2°RIMa,  qui tout joyeux m’annonce que le fameux virement  de nos indemnités était bien arrivée sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle de la somme qu’elle représentée soit plus de (600 milles francs) = (100 milles euros) aujourd’hui…

 

-    Alors sans hésiter, je file droit à mon agence de la société GENERALE (Sablon) du mans(72), sur le coup des (10H00) env. du matin, en arrivant je m’adresse à ma conseillère qui me reçoit en privé dans son bureau.  Celle-ci, me confie que mon virement est bien arrivée sur mon compte courant, mais il y a un sacré bémol !  elle me dit que je ne peux absolument pas les retirer ni en bénéficier ?

 

-    Stupéfié, devant ses dires ! que je lui demande quels sont les motifs ? pourquoi je ne peux toucher à mes fonds sur mon compte courant !!!  Elle me fait savoir qu’elle a reçu une personne d’influence (x) dès l’ouverture de l’agence qui lui a signifié de bloquer mon compte et ceci sans motif valable… ?  

 

-    Cela ! ne c’était jamais vu m’annonce ma conseillère qui ne comprenais pas pour qu’elle raison.

 

-    C’est en rentrant chez moi, que je ne vais encore pas me remettre du coup de fil que j’allais être destiné, je reçois un appel sous anonymat (x) me demandant en aucun cas de divulguer a qui conque l’information de mes indemnités et m’ordonnant de les rendre aux risques de mettre m’arriver de graves souci moi et ma famille !  Ainsi donc, je reçois en plus des menaces de morts à mon encontre par (x)  en lien avec nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91. 

 

-    J’ai su par certains de mes camarades militaires que certains ont eu la chance de les vite retirer et on préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de morts proférés à leurs encontre comme il a été pour moi.

 

          Si, au jour d’aujourd’hui j’ose dénoncer cette affaire ! C’est en partie grâce aux lanceurs d’alertes tel que (M.DUBOC Jean-Charles)  l’auteur du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »  actuellement en vente libre sur le site (Amazon.fr).  Grâce à ceux qui, sans leurs volonté inébranlable et d’abnégation ont pu donner  cette force à nous vétérans de ce conflit de ne jamais baisser les bras face à la corruption et qu’il est de notre devoirs de se lever contre cette injustice qui a brisé l’honneur de ceux , mes compagnons d’armes, qui diront « J’y été ».

 

         Cette dénonciation s’accompagne des (copies) suite à mes nombreuses écrites et actions menées  avec le cœur d’un matelot et celui du soldat pour que puisse un jour rendre mon honneur, mais celui de tout mes compagnons d’armes auquel le fameux « syndrome du Golfe » est perçu comme la double peine pour service rendu à la Nation.

 

     En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Madame la Ministre, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.

 

 

                                            Monsieur FILIMOEHALA  Vincent

                                    « Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »

 

 

(Copies) :                                                                      

-lettre réponse (M.SAPIN)

-lettre réponse (M.HOLLANDE).

-lettre réponse (M.SARKOZY).

-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).

-lettre écrite     (M.LE DRIAN) 

 

Auteur du Livre (M.Jean-Charles DUBOC)

En en vente libre sur Amazon.fr

 

 

Réponse de Madame Edith CRESSON 

Cresson Réponse à Vincent0001


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Président de la République (VIII)

 

Ci-dessous une lettre envoyée à François HOLLANDE, Président de la République, par Atama TEUGASIALE, vétéran de l’Opération « Tempête du Désert », au sujet des indemnités de la guerre du Golfe.

 

 Le 21 juillet 2015

 

M. Atama TEUGASIALE         

                                                                      Monsieur François HOLLANDE

                                                                      Président de la République

                                                                      Palais de l’Elysée

                                                                      55, rue faubourg Saint-Honoré

                                                                      75008 PARIS

 

Lettre Recommandée avec A.R

 

Objet : détournement de fonds

 

P.J : photocopies lettres

 

 

                                 Monsieur le Président de la République,

 

             N’ayant pas reçu de réponse à mes correspondances envoyées en A.R le 19 décembre 2014 et le 12 février 2015 à votre attention (copies jointes), je me permets de revenir vers vous afin de renouveler ma requête.

             Dans le but d’améliorer le fonctionnement de notre démocratie et devant la gravité de ce détournement de fonds réalisé par l’ancien pouvoir de l’époque des faits, j’estime, qu’au nom de tous les anciens combattants de la Division Daguet, la vérité doit être révélée aux militaires et au public. Sachez que l’effet médiatique de cette corruption aura un impact énorme dans l’opinion publique Française et Européenne.

               Devant le nombre conséquent de soldats qui ont participé à cette opération, dont certains malheureusement décédés depuis, la Justice doit être saisie en ouvrant une enquête officielle pour retrouver les sommes manquantes dues aux vétérans de la Guerre du Golfe, en mémoire à ceux-ci et à leurs familles, ainsi qu’aux militaires victimes du Syndrome du Golfe, non reconnu par l’Etat.

               Pour cette raison, en me référant à l’article 40  du Code de Procédure Pénale, je me verrai dans l’obligation de déposer une plainte contre « X » avec constitution de partie civile si aucune suite n’est apportée à ce dossier. Si nécessaire, il est de mon devoir d’ancien vétéran, victime d’une injustice, de divulguer cette information capitale à tous les niveaux et échelons.

             Les informations citées ci-dessus nécessitent un examen plus approfondi de ce dossier épineux, l’urgence est de rigueur.

          Un élu n’est pas au-dessus des lois, le manque d’étique s’applique à tout citoyen de la République, un représentant du peuple, plus encore.

              D’autre part, cette corruption est caractérisée par une haute trahison de la part de tous les acteurs concernés, c’est un acte odieux contre les militaires et la démocratie.

             Pour information, d’après un sondage effectué par l’Institut Economique Affaire (IEA) courant 2006, la France est le plus corrompu des pays industrialisés dans la catégorie des Présidents et Premiers Ministres.

         Je terminerai par les conditions mystérieuses du suicide de Pierre BEREGOVOY, Premier Ministre.

 « Lors d’un discours devant l’Assemblée Nationale, il voulait s’attaquer à la corruption, quel courage !!! ».

 

           C’était un homme de terrain, compréhensif, qui connaissait parfaitement le dossier des Indemnités de la Guerre du Golfe, favorable à la régularisation de la prime, hélas, il n’est plus de ce monde.

             Aussi, en parallèle, le suicide de François de GROSSOUVRE qui a mis fin à ses jours dans son bureau à l’Elysée ? Quelle coïncidence… que des zones d’ombres dans cette histoire.

             Monsieur le Président, comme mentionné dans ma missive du 19 décembre 2014, j’ai l’honneur de réitéré  ma demande d’audience en faveur de Monsieur Vincent FILIMOEHALA, ancien vétéran et porte-parole, ainsi que Monsieur Jean-Charles DUBOC, témoins clés de cette affaire d’Etat. Ils pourront vous apporter des éclaircissements et les preuves suffisantes pour confirmer que cette indemnité était due aux vétérans de la Guerre du Golfe.

              Malgré leur forte détermination en multipliant les actions de communication, à ce jour, le Ministre de la Défense reste muet. Pourquoi ce silence ? Vivons-nous réellement dans un pays démocratique ?

           La liberté d’expression est-elle censurée à ce stade là ? Quelles en sont les raisons ?

            L’égalité des droits est-elle bafouée par les politiciens ? Sont-ils au dessus des lois ?

          La fraternité entre l’armée et le peuple existe-t-elle encore ? Le patriotisme, seul rempart ?

          Dans ce cas précis, que font nos officiers supérieurs qui ont participé aux côtés des alliés durant cette guerre ? Sont-ils aussi complices de cette corruption titanesque ?

        Pour information, à défaut de réponse de la part du Délégué Médiateur de la République, en dernier recours,  Monsieur FILIMOEHALA envisagera d’ester une action en justice afin de faire valoir ses droits.

 

            D’autre part, Monsieur Jean-Charles DUBOC auteur de l’ouvrage « Les Milliards disparus de la Division Daguet », première édition le 06 janvier 2015, a osé dénoncer ces faits en envoyant entre 1998 à 2014 plusieurs courriers de rappels sur ce détournement de fonds aux Ministres des finances ainsi qu’à de hauts fonctionnaires, en vain sans réponse et sans contestation de leurs parts. Dans la République Française, fait-on si peu cas d’un acte aussi grave qui lèse nos vétérans ? Lors de la fête Nationale, vous avez félicité les différentes unités qui participent actuellement à des opérations extérieures, mais, c’était aussi l’occasion de rappeler le dévouement et l’engagement dont ont fait preuve les vétérans de la Guerre du Golfe.

 

           - 22 février 1998, à la BCR du HAVRE

          - 02 juin 1998, à Monsieur Jean-Pascal Beauffret, Directeur Général des Impôts.

          - 08 juin 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, Ministre des Finances.

        - 29 août 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, Ministre des Finances.

       - 23 novembre 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, Ministre des Finances.

         - 27 décembre 1999, à Monsieur Christian Sautter, Ministre des Finances.

          - 21 février 2000, à Monsieur Christian Sautter, Ministre des Finances.

           - 03 avril 2000, à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Finances.

           - 13 juin 2000, à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Finances.

           - 20 juillet 2000, à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Finances.

           - 29 janvier 2001, à Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Finances.

           - 20 juin 2008, à Madame Christine Lagarde, Ministre des Finances.

           - 14 août 2009, à Madame Christine Lagarde, Ministre des Finances.

           - 29 janvier 2014, à Monsieur Pierre MOSCOVICI, Ministre des Finances.

 

            Monsieur le Président, fidèle aux valeurs Républicaines, au nom de tous mes camarades actifs, retraités, blessés et décédés, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin qu’une enquête officielle soit enfin diligentée.

          En espérant obtenir un avis favorable concernant la demande de rendez-vous avec le Porte Parole, Monsieur Vincent FILIMOEHALA et Monsieur Jean-Charles DUBOC auteur de l’ouvrage cité ci-dessus, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

 

            Dans l’attente d’une réponse de votre part,

 

            Comptant sur votre compréhension,

 

            Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

M. Atama TEUGASIALE


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Martin MALVY, ancien ministre du Budget.

 

Lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Martin MALVY, ancien ministre du Budget, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe, disparues, et de la prime de guerre promise, et jamais touchée…

 

 le : 18 Juillet 2015.

 

                                        Monsieur FILIMOEHALA   Vincent

                                        à

                                        Monsieur le Président  Martin MALVY

                                       CONSEIL REGIONAL MIDI-PYRENEES

                                       « Ancien Ministre du Budget »

                                       22, boulevard du Maréchal-Juin

                                       31406  TOULOUSE  cedex 9

                                                                            

« Par la voie hiérarchie ».

OBJET : Traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991   

                         

                                         Monsieur le Président,

 

          Au nom du « devoir de mémoire »,  que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de ma profonde désillusion face aux nombreuses actions menés jusqu'à présent en vain, ceci  dans l’espoir d’obtenir une régularisation de mes « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » pour service rendu à la Nation.

 

          En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous l’institut de (M. François Mitterrand), qui était  de nous verser nos propres « indemnités de guerre.. » à notre retour en France. 

 

         Enfin, c’est au courant du mois d’août à septembre 1992, qu’ainsi nous sommes conviés mes camarades et moi à se rendre au bureau administrative de la compagnie du (137°RI-CMFP Fontenay-le-Comte)  pour nous (emmarger et à fournir un RIB) tout ceci en présence d’autorités militaires venus de  Paris, spécifiquement pour nous attribuer nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91, soit un montant de (600 milles francs) comme l’avait promis le gouvernement.  Nous étions plus d’une trentaine de militaires tout grades confondus de S/off à militaire du rang de différentes armes, a être présents ce jours là.

 

         Mais sans doute, me permettez-vous ? de rappeler que j’étais en formation de reconversion comme bon nombre de militaire venus au centre du 137°-CFMP dans le cadre d’une reconversion, et que le fait que nous sommes les tout premiers soldats de la « division DAGUET » a percevoir comme il se doit nos propres indemnités avec l’accord sans équivoque de l’Elysées.

                          

        Nous arrivons au moment  dites « crucial »,  si-puis-je vous le dire « cauchemardesque » de cette affaire obscure et d’une volonté ne nous nuire a tout prix je (cites):

 

-    Nous sommes au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique tôt le matin  de mon compagnons d’arme un certains (Cap Lebrun B.) du 2°RIMa,  qui tout joyeux m’annonce que le fameux virement  de nos indemnités était bien arrivée sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle de la somme qu’elle représentée soit plus de (600 milles francs) = (100 milles euros) aujourd’hui…

 -    Alors sans hésiter, je file droit à mon agence de la société GENERALE (Sablon) du mans(72), sur le coup des (10H00) env. du matin, en arrivant je m’adresse à ma conseillère qui me reçoit en privé dans son bureau.  Celle-ci, me confie que mon virement est bien arrivée sur mon compte courant, mais il y a un sacré bémol !  elle me dit que je ne peux absolument pas les retirer ni en bénéficier ?

 -    Stupéfié, devant ses dires ! que je lui demande quels sont les motifs ? pourquoi je ne peux toucher à mes fonds sur mon compte courant !!!  Elle me fait savoir qu’elle a reçu une personne d’influence (x) dès l’ouverture de l’agence qui lui a signifié de bloquer mon compte et ceci sans motif valable… ? 

 -    Cela ! ne c’était jamais vu m’annonce ma conseillère qui ne comprenais pas pour qu’elle raison.

 -    C’est en rentrant chez moi, que je ne vais encore pas me remettre du coup de fil que j’allais être destiné, je reçois un appel sous anonymat (x) me demandant en aucun cas de divulguer a qui conque l’information de mes indemnités et m’ordonnant de les rendre aux risques de mettre m’arriver de graves souci moi et ma famille !  Ainsi donc, je reçois en plus des menaces de morts à mon encontre par (x)  en lien avec nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91. 

 -    J’ai su par certains de mes camarades militaires que certains ont eu la chance de les vite retirer et on préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de morts proférés à leurs encontre comme il a été pour moi.

 

          Ainsi, c’est en me confiant à vous,  qui   sous la présidence de (M. François MITTERRAND) et du gouvernement de l’ex-premier ministre (Bérégovoy), vous occupiez la fonction de « Ministre du Budget » de 1992 à 1993.  Afin, qu’une réponse digne de nos  espoirs puisse enfin  redorer l’honneur de ceux qui comme moi, ce sont illustrés aux théâtres  d’opérations Extérieures en 1991. « J’y été »      

 

         Ma détermination à  vous  demander une forme de justice morale » sur  ce dossier, s’accompagne des (copies) suite à mes nombreuses écrites et actions menées  avec le cœur d’un matelot et celui du soldat pour que puisse un jour rendre mon honneur, mais celui de tout mes compagnons d’armes auquel le fameux « syndrome du Golfe » est perçu comme la double peine pour service rendu à la Nation.

 

           En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Monsieur le Président, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.

 

 

                                         Monsieur FILIMOEHALA  Vincent

                                 « Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »

 

 (Copies) :                                                                      

-lettre réponse (M.SAPIN)

-lettre réponse (M.HOLLANDE).

-lettre réponse (M.SARKOZY).

-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).

-lettre réponse (M.CHARASSE)

-lettre écrite     (M.LE DRIAN) 

 

Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »

Auteur :(M. J-Charles DUBOC)  en vente libre sur « Amazon.com ».

 


Déclin ou Libéralisme ?... (VIII)

 

Le retour des « déclinistes » ? (VIII)

 

Il va falloir faire avec… 

 

Nous poursuivions, (en 2012), encore un peu avant de prendre nos « quartiers d’été » : Les échéances approchent !

C’était tellement « court et surchargé » que ce post-là, qui fait suite à cet autre, n’a jamais pu être publié.

 

Dans le cadre des activités tertiaires – qui englobent également le commerce et plein d’autres « industries nouvelles » – il en est une qui mérite un détour particulier, d’autant qu’elle est au cœur, peut-être malgré elle, d’une crise mondiale la plus forte du début du millénaire et qui se prolonge sans cesse.

 

IV-B l’industrie financière

 

Pensez donc, en 2008, elle a plongé non pas un pays, mais le monde entier en récession prolongée, déclenchée la « crise des dettes », notamment publiques, détruit des valeurs de plusieurs milliers de milliards de dollars et a réussi le tour de force de réduire les échanges mondiaux de matières premières et de produits manufacturés jusque-là en progression constante.

Tant que les pays commercent, la paix est effectivement assurée.

C’est quand le commerce se fige que les tensions s’aggravent jusqu’à parfois mener à la guerre.

Une grosse bulle qui n’en finit pas de réduire au quasi-esclavage tous les outils de production, jetant sur le pavé des millions de personnes qui ne vivaient qu’en les servant.

Je veux parler de l’industrie financière.

 

Pourtant et globalement, un financier, ce n’est jamais qu’un intermédiaire. Intermédiaire entre un acheteur ici et un vendeur là-bas, intermédiaire entre un débit et un crédit, le tout s’égalant à la fin de la transaction, quand elle est dénouée.

 

Ce sont les banquiers Lombards et Flamands qui ont inventé tous les outils (ou presque) indispensables au commerce : Les lettres de change à vue (l’ancêtre du chèque) à terme (billet à ordre) et bien plus tard les virements, les cartes de crédit, les prélèvements et tous les outils modernes de paiement.

Mais le principe reste toujours le même : Le « tireur » dépose une provision chez le « tiré » et use de son crédit pour payer le « bénéficiaire » d’une facture ou d’une charge exigible, à terme ou à vue.

Et depuis toujours, la provision traverse les distances et frontières sans contrainte.

Ce n’était que du papier, endossable parfois (on change le bénéficiaire), sans valeur en cas de brigandage pour devenir alors « en opposition ».

Ce sont aujourd’hui des centaines de millions de bit tous les jours que s’échangent des « serveurs informatiques ».

 

Les « jours de banque », si ils étaient nécessaires au moyen-âge pour « porter » les compensations, désormais, grâce à l’électronique et les communications de même nature, quelques « clics » suffisent tellement la procédure est simplifiée malgré nombre de clés de contrôle, puisque les protocoles sont « unifiés ».

 

Et le tout est compensé, d’abord en banque centrale, puis désormais sur les plateformes comme « Clearstream », à la vitesse de la lumière, de telle sorte que les « petites valises » de billets sont devenues bien inutiles.

De toute façon « Blucher » Joël, le banquier des frégates de Taïwan, m’en disait qu’on pourrait presque se passer de monnaies pour faire du « Barter », c’était son idée à lui qu’il aura payée de sa carrière (et autres ennuis désagréables), puisque les virements de vraie compensation de monnaie entre pays ressortent régulièrement, jour après jour, à quelques milliers de dollars, pas plus.

 

Le « Barter », c’est du troc : Je t’achète un lot de vêtements contre la remise d’un lot de soja, lui-même échangé contre quelques ballots de laine, qui fournira mon fournisseur de tissu.

La monnaie ne sert que de référence et il s’agit de compenser seulement les termes de livraison.

 

Dans le temps, les ouvrières des usines d'Eltsine en Russie étaient souvent payées en production de ce qu'elles fabriquaient pour aller échanger des poupées russes sur les marchés contre du pain et des patates-douces !
J'ai même vu un abattoir à Lille payer ses salariés avec les saucissons, par dizaines de kilos chaque soir, qui sortaient des chaînes de conditionnement...
Dans une autre vie,  j’ai aussi eu un « boss » qui faisait expert-comptable et qui passait son temps à « faciliter » des transactions entre ses clients : Un fabuleux.

Ici un camion de lait contre des parts de SCI, qui étaient payées en avances de loyer et que ça revenait après plusieurs tours délirants, genre l’achat d’un camion contre sa revente pour un wagon d’eau d’Évian, contre un camion-citerne d’essence, en se transformant au passage et pour partie en paiement des Urssaf, pour revenir au laitier originel qui en payait ses salaires du mois.

Avantage, mais pas toujours : Pas de TVA !

Et à 17,6 % à l’époque, ça faisait déjà du bruit : Presque la moitié des recettes fiscales.

En fait, il n’y a de TVA que sur des sommes de monnaies : C’est une taxe dite « réelle ».

Et encore, elle n’est pas toujours payée en totalité, notamment quand on a du crédit qui la compense.

 

Si un tel système économique était en place, on pourrait presque se passer de banquier, mais pas vraiment de monnaie qui sert à valoriser les transactions.

Et ce serait la ruine des États et de leurs recettes fiscales.

Pensez donc qu’un Joël Blucher s’est vite fait virer de sa banque nationalisée avec cette idée saugrenue appliquée aux transactions internationales !

La ruine d’un métier qui pompe des « commissions » pour assurer son service.

 

Et puis, le deuxième métier d’un banquier, ce sont  « les affaires » et la création monétaire. Avec peu, (j’en parle ici de façon plus précise depuis. Cliquez sur "plus récent" en bas de page pour connaître de la suite), à partir de dépôts, puis ensuite de la capacité des banques centrales de créer « ex-nihilo » de la monnaie pour se « refinancer », le banquier finance l’avenir en achetant des remboursements et intérêts à terme.

Magique.

Une anticipation des gains futurs à espérer.

À espérer seulement, parce qu’il y a un risque de défaut dès l’origine quant à la validité de la créance détenue par le banquier et les sûretés qui y sont accrochées.

Le droit des sûretés est d’ailleurs très ancien : Gage, droit de suite, cause de réserve de propriété, caution, nantissement, hypothèque, les outils sont nombreux et fonctionnent bien avec quelques aléas sur les durées et délais.

Les rois se gardaient aussi au frais en « otage » pour garantir le paiement de la rançon due au souverain vainqueur !…

Un « truc » qui a survécu jusqu’à la fin du second empire.

 

Et puis, ils sont malins, les banquiers. Pour se refinancer autrement qu'auprès du prêteur de dernier recours qu'est sa banque centrale, ils sont non seulement capables de s’assurer, mais aussi de vendre leurs créances, voire même de ne vendre (et d’acheter) que des « options » : Ce sont les titrisations et il y a même eu un marché dédié de cotations des dérivés, le MATIF.

Sur tout, du moment que la valeur finale est connue et qu’il y a un terme également connu.

C’est pour cette raison qu’on dit d’eux qu’ils vendent du temps.

D’où aussi la célèbre formule : « Time is money » qui prend alors tout son sens !

 

Tant que le commerce tourne (d'où son importance maintes fois répétée), que les usines produisent (la matière à commercer), l’argent tourne à son tour et il n’y a pas de problème : Le banquier vit sa vie d’intermédiaire, au jour le jour, à terme de 13, 26, 52 semaines, 3, 5 ans, 10 ans, voire plus.

Je crois que c’est en 2006 que le Trésor public « Gaulois » a émis des titres à 50 ans. 5 milliards si mes souvenirs sont bons.

Mais c’est rare : Depuis les « emprunts Russes » à 70 ans, on se méfie des opérations à très long terme.

Je crois que même en matière immobilière, où on pouvait emprunter à 90 ans au XIXèmesiècle, n’existent plus que quelques reliques pas encore épuisées.

 

En revanche, le risque devient problématique quand l’insolvabilité devient générale.

Et ça a été le cas des ménages américains en 2007/2008.

En fait, cette « bulle d’insolvabilité » a commencé en 2004 (la fin d’un cycle long de Kondratiev : 2004/1974 ; 1974/1944 ; 1944/1914 ; 1854/1824 ; et surtout 1824/1794, des années clés de « retournement » pour la plupart, marquant des « crises » lourdes) : Il n’y a aucune surprise pour n’être jamais que des effets de « passage de générations » issus eux-mêmes directement de l’évolution de la démographie.

Kondratiev contredisait les théories économiques de son pays et du moment, assises sur le Marxisme : Il a mal fini… en 1938.

 

S’il y a eu « décalage », c’est en raison d’une part du 11 septembre 2001 et l’entrée tonitruante d’un facteur « exogène » imprévisible qui a bouleversé les données en rebattant les cartes, et du « maquillage » instrumentalisé qui en aura été la conséquence : L’invention du « crédit hypothécaire » à rebours.

Qu’on a d’ailleurs failli adopter en « Gauloisie-rincée » sous le « Chi » et « Barre-oint ».

Tu as un bien immobilier, même partiellement grevé d’hypothèque, comme il prend de la valeur tous les jours, tu reprends une seconde hypothèque, pour payer la première ou soutenir la consommation de ton pays, qui du coup t’enrichit en valorisant encore plus ta maison.

Le mécanisme diabolique, qui avec la titrisation bancaire a donné naissance aux « subprime », ces créances « pourries » qui ont infectées tout le système bancaire mondial pour avoir été disséminées absolument partout alors que plus personne ne savait les valoriser.

 

En bref, la spéculation sur les dérivés n’avait plus les moyens de se payer son joujou favori et il a fallu « créer de la monnaie » par centaines, par milliers de milliards de dollars pour éviter, dans l’urgence, un « big crunch ».

La banque d’Angleterre d’abord, la FED ensuite, la Banque du Japon enfin (et depuis peu la BCE après avoir utilisé) des « moyens non-conventionnels » limités.

 

C’est un pari audacieux et sans doute perdu.

Parce que d'abord cette création monétaire aurait dû retourner à l’économie, la vraie, et se traduire notamment par de l’inflation à deux chiffres. On attend toujours de la voir venir, car c’est un moyen gratuit de faire payer les « pôvres-gens-heureux » en leur piquant leurs économies qui ne valent plus rien à force d'être dévaluées, et de plus, doit permettre des remboursements plus aisés des dettes émises dans le passé et encore en circulation.

En fait, à force de vouloir « moraliser » l’activité financière, le sujet du sommet de Londres où « Bling-bling » se faisait snober avec cette idée-là - à Londres n’est-ce pas, la capitale de la « City » - on a vu émerger des réglementations étouffantes qui ont finalement cantonné ces fonds dans les fonds propres des banquiers (et sur des plateformes off-shore pour la plupart).

Perdant-perdant : Un jour où l’autre, ces fonds seront « effacés » en attendant d’être gelés comme actuellement, car s'ils ne le sont pas, ils vont tout emporter le jour où ils déferleront sur et dans l’économie réelle.

 

Déjà, on a du mal à faire payer les États (on parle là des plans d’aide alors en cours d'élaboration de 2012 : Grèce, Espagne, Portugal, et encore de ceux de 2010), qui n’ont plus les moyens de faire face à leurs échéances puisque l’économie mondiale s’est arrêtée en 2008/2009, production ralentie, commerce réduit, plongeant bien des territoires dans la récession, asséchant par contrecoup la progression des recettes fiscales alors même que le train des dépenses publiques continuait sur sa lancée.

 

La récession ! Le mot est lâché remplissant d’aise les « Déclinistes » : Ils nous en diront qu’ils nous avaient bien prévenus !

Ils la souhaitaient tellement, eux et les « néo-alter-quelque-chose », qu’elle a fini par les combler d’aise.

Validant ainsi leur dogme malthusien, se promettant même de « savoir gérer la pénurie généralisée », moyennant  quelques efforts en plus à consentir par la multitude... sauf quelques-uns, naturellement, pour être des visionnaires.

Incroyable, eux qui voulaient freiner la croissance en imposant la « taxe Tobin » sur tous les paiements, pour éviter le pillage de la planète, pour créer de la pénurie, au moment même où il a fallu, en urgence, détruire l’impôt des bourses… le secteur financier, « l’ennemi sans visage et qui ne vote pas », s’auto-flagelle par nécessité en leur donnant raison.

Se couper un bras tant que la gangrène n’a pas encore atteint le cœur, à savoir le « commerce de l’argent ».

Pour mieux rebondir … plus tard, puisqu’il ne vend que du temps.

 

Conclusion « locale » : Le capitalisme financier est capable de manger à tous les râteliers.
Songez deux minutes à la BD « Le schtroumpf financier », pour vous éclairer.

Il est communiste en URSS et en Chine, il est libéral quand ça l’arrange (TTIP et autres), il est fasciste en Italie-mussolinienne, franquiste en Espagne, nazi en Allemagne, apparatchik en « Gauloisie de l’économie-mixte », et désormais « décliniste », alors que j’en passe et des meilleurs.

Un vrai caméléon, insaisissable, jamais responsable.

Mais qui domine tout le reste (et le monde entier) quand il s’agit de monnaie.

Imbattable.

 

En revanche, il se nourrit exclusivement que « des autres » activités.

Certes, il s’enrichit et avec lui ses vaillant soldats que sont ses personnels et autres traders, mais ne crée rien que de « la facilité ».

Ça a un prix, naturellement, mais ne devrait être payé qu’à hauteur des consommations du service, au moment où il est rendu et non pas pour « spéculer ».

On verra bien si « François III » parviendra d’ailleurs à séparer ces deux métiers-là.

(On sait depuis que ce n’est pas le cas)

C’est une de ses promesses-clé de campagne.

 

Et aujourd’hui, les « financiers », maîtres de la planète monétaire, après s’être défaussés de leur créances douteuses sur les contribuables, se payent sur la bête et impose même la mise sous tutelle de la Grèce, tout en blanchissant l’argent de la drogue et finançant les marchands de canons…

 

À suivre … plus tard !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/le-retour-des-declinistes-viii.html

 

 

 

Je reprends quelques informations sur Joël Bucher (disponibles sur Wikipédia) et le parcours qui l’a amené à développer le « Barter », un système de troc qui tient son nom du commerce entre Esquimaux installé sur l’île Barter au nord de l’Alaska.

Ce système d’échange se répand progressivement et il est possible de développer un troc Barter (B2B) sur des sites comme « b2b en-trade » (https://www.b2b-en-trade.com/) ou encore en allant directement sur le site du ministère de l’Economie et des Finances :

« En 2012, la direction générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) du ministère du Redressement productif a réalisé, dans le cadre du pôle interministériel de Prospective et d’Anticipation des Mutations économiques (Pipame), une étude prospective sur les perspectives de développement des plates-formes d’échanges interentreprises ou « barter ». Cette étude a montré à la fois l’intérêt des entreprises et des réseaux d’accompagnement interrogés pour la pratique des échanges interentreprises, mais aussi leur méconnaissance du principe et des conditions de mise en œuvre de ces échanges. »

https://www.francebarter.coop/GUIDE-PRATIQUE-BARTER-echanges-inter-entreprises.pdf

Il faut bien avouer que « Jo », que j’ai rencontré deux fois avant son décès à Manama, avait une « bonne longueur d’avance » dans sa vue d’une économie moins soumise au diktat des banques.

Une vue qui, avec son aversion pour la corruption, lui a coûté une carrière prometteuse à la SG.

 

Joël Bucher, cadre expatrié de la Société générale à Londres, aux EAU, en Corée, fut directeur adjoint de la Société générale et représentant de la Sogenal à Taïwan entre 1987 et 1990, les 4 années précédant la signature de la vente de six frégates La Fayette à Taïwan, qui donnera lieu à l'affaire des frégates de Taïwan.

Plus tard, il introduit Li Hsien (décédé en 2004) directeur du service commercial de Taiwan en France (CAPEC) à Serge Dassault à Bercy en présence de M. Paranque B. Savignac et Jean-Pierre Pierre-Bloch. La réunion s'est déroulée au Ministère des Finances pour conclure les droits d'atterrissage entre la France et Taiwan et décider de l'achat de 60 Mirage 2000-5.

Le contrat a été conclu en direct sans intermédiaire. Ce qui n'a pas empêché le versement de commissions à M. A. Wang. Les commissions bloquées par la justice suisse étaient vraisemblablement destinées à compenser des garanties données par des banques du Luxembourg. Denis Robert reprend son témoignage auprès de la justice du Luxembourg dans son livre La Boîte noire où le système des rétro-commissions est largement expliqué.

Après son départ de la Société générale, Joël Bucher est associé à la structure Europasia dont il est le fondateur pour Steve Ho de PanVest Taiwan, disparu en Chine, avec le banquier suisse André Strebel.

Il met au point par la suite des « contrats d'off-set de type Émirats arabes unis » pour Yves De Galzin de chez Matra et pour S. Dassault, avec une formule compensatoire légale de barter triangulaire entre la France, les Émirats arabes unis et Taiwan. Une véritable base neutre domiciliée dans un Club d'Affaires off-shore assimilable à un centre financier (révolutionnaire) qui évite la plupart des transferts financiers, sans risque de change. « De l'anti-banque !... dit-il !... Ceci est considéré comme un acte terroriste financier par certains. »

La suite sur :

http://infreequentable.over-blog.com/article-hommages-a-joel-bucher-118752524.html

 

Quant aux banquiers, aux traders, on peut essayer de trouver une explication à leur voracité du côté des comportements humains sachant qu’il y a 4% de sociopathes dans la population.

Je reprends l’article paru dans TRBF et intitulé « Le monde financier serait-il dirigé par des psychopathes ? » :

Les personnages clés seraient-ils des psychopathes ? Selon un ancien professeur anglais, cela pourrait expliquer la crise que connait actuellement le monde.

Alors qu’on annonce que 2012 sera (encore) l’année de la crise de la dette, de l’austérité, bref de la crise économique et financière, de plus en plus de voix s’élevent pour dénoncer le système financier, les marchés qui dirigent le monde. Des marchés souvent accusés de ne pas tenir compte des humains qu’ils broient. C’est ce qui fait dire à Clive R. Boddy, professeur à l’université de Nottingham, que beaucoup des hauts responsables financiers seraient en fait des psychopathes.

Selon ce professeur, cité par Bloomberg, les psychopathes sont des personnes "manquant de conscience, ne ressentant que peu d’émotions et incapables de ressentir sentiments, sympathie ou empathie pour les autres". Ces personnes se montrent plus froides et calculatrices que les autres et "représentent donc une menace pour les entreprises et la société".

Mais comment des personnes avec un tel profil psychologique ont-elles pu atteindre des postes si élevés ? Selon Clive Boddy, cela est imputable au monde actuel et à l’organisation des entreprises, avec un personnel qui bouge tout le temps, passe de sociétés en sociétés. Cela permet aux psychopathes de passer inaperçus et de monter rapidement, pouvant même apparaître comme de bons leaders là où, à une autre époque, ils auraient été vite repérés pour leur égocentrisme et leur manque d’éthique.

C’est l’ascension de ce type de profils dans des entreprises financières qui aurait causé la crise, selon le professeur. Car à des postes-clé, ces psychopathes sont dirigés par leur volonté de s’enrichir et de progresser, au détriment de toute responsabilité sociale. Peu importe, pour eux, les dégâts causés.

Ce n’est pas la première fois que des scientifiques mettent en avant le comportement dangereux des employés du monde de la finance. Ainsi, en septembre, une étude suisse affirmait que certains traders avaient des comportements plus dangereux que les psychopathes. 28 d’entre eux avaient été soumis à des tests psychologiques et les résultats avaient été comparés à ceux de 24 psychopathes hospitalisés dans des établissements sécurisés en Allemagne.  

Il en ressortait que dans un contexte de compétition, les traders étaient prêts à tout pour prendre l’avantage sur leurs concurrents. "Il s'est avéré qu'ils ont eu un comportement plus égocentrique et ont été plus enclins à prendre des risques que le groupe de psychopathes qui ont été soumis aux mêmes tests", expliquait l’un des chercheurs au Spiegel

D’ailleurs, nous en avons peut-être un magnifique exemple avec la dernière crise grecque où les partenaires en position de force ont mis le pistolet sur la tempe des dirigeants grecs pour les faire céder…

Quel en sera le coût final ?...

Jean-Charles DUBOC

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Hubert Védrines, membre du Conseil Constitutionnel

 

Lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Hubert Védrines, membre du Conseil Constitutionnel, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe, disparues, et de la prime de guerre promise, et jamais touchée…

 

  

                                       Le : 16 Juillet 2015.

 

 

                                       Monsieur FILIMOEHALA   Vincent

                                        à

                                       Monsieur le Ministre Hubert  VEDRINE

                                       CONSEIL INSTITUTIONNEL

                                            2, rue Montpensier

                                            75001 PARIS                                                                       

« Par la voie hiérarchie ».

OBJET : Traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991.

                    

                                         Monsieur le Ministre,

 

           Au nom du « devoir de mémoire »,  que j’ai l’honneur de bien vouloir vous faire part de ma profonde désillusion face aux nombreuses actions menés jusqu'à présent en vain, ceci  dans l’espoir d’obtenir une régularisation de mes « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » pour service rendu à la Nation.

          En effet, il nous faut revenir à la fin de la première guerre du Golfe en 1991, ou la promesse du gouvernement à l’époque sous l’institut de (M. François Mitterrand), qui était  de nous verser nos propres « indemnités de guerre.. » à notre retour en France.  

          Enfin, c’est au courant du mois de septembre 1992, qu’ainsi nous sommes conviés mes camarades et moi à se rendre au bureau administrative de la compagnie du (137°RI-CMFP Fontenay-le-Comte)  pour nous (emmarger et à fournir un RIB) tout ceci en présence d’autorités militaires venus de Paris, spécifiquement pour nous attribuer nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91, soit un montant de (600 milles francs) comme l’avait promis le gouvernement.  Nous étions plus d’une trentaine de militaires tout grades confondus de S/off à militaire du rang de différentes armes, a être présents ce jours là.

         Mais sans doute, me permettez-vous ? de rappeler que j’étais en formation de reconversion comme bon nombre de militaire venus au centre du 137°-CFMP dans le cadre d’une reconversion, et que le fait que nous sommes les tout premiers soldats de la « division DAGUET » a percevoir comme il se doit nos propres indemnités avec l’accord sans équivoque de l’Elysées.

 

        Nous arrivons au moment  dites « crucial »,  si-puis-je vous le dire « cauchemardesque » de cette affaire obscure et d’une volonté ne nous nuire a tout prix je (cites):

-    Nous sommes au tout début de l’année 1993, je reçois un appel téléphonique tôt le matin  de mon compagnons d’arme un certains (Cap Lebrun B.) du 2°RIMa,  qui tout joyeux m’annonce que le fameux virement  de nos indemnités était bien arrivée sur son compte et qu’il était très enchanté de la bonne nouvelle de la somme qu’elle représentée soit plus de (600 milles francs) = (100 milles euros) aujourd’hui…

 -    Alors sans hésiter, je file droit à mon agence de la société GENERALE (Sablon) du mans(72), sur le coup des (10H00) env. du matin, en arrivant je m’adresse à ma conseillère qui me reçoit en privé dans son bureau.  Celle-ci, me confie que mon virement est bien arrivée sur mon compte courant, mais il y a un sacré bémol !  elle me dit que je ne peux absolument pas les retirer ni en bénéficier ?

-    Stupéfié, devant ses dires ! que je lui demande quels sont les motifs ? pourquoi je ne peux toucher à mes fonds sur mon compte courant !!!  Elle me fait savoir qu’elle a reçu une personne d’influence (x) dès l’ouverture de l’agence qui lui a signifié de bloquer mon compte et ceci sans motif valable… ?  

-    Cela ! ne c’était jamais vu m’annonce ma conseillère qui ne comprenais pas pour qu’elle raison.

-    C’est en rentrant chez moi, que je ne vais encore pas me remettre du coup de fil que j’allais être destiné, je reçois un appel sous anonymat (x) me demandant en aucun cas de divulguer a qui conque l’information de mes indemnités et m’ordonnant de les rendre aux risques de mettre m’arriver de graves souci moi et ma famille !  Ainsi donc, je reçois en plus des menaces de morts à mon encontre par (x)  en lien avec nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91. 

-    J’ai su par certains de mes camarades militaires que certains ont eu la chance de les vite retirer et on préféré fuir sans laisser d’adresse civile par peur des menaces de morts proférés à leurs encontre comme il a été pour moi.

 

         Ainsi, c’est en me confiant à vous,  qui du (14 mai 1991  à  14 mai 1995) aviez occupé le poste de « Secrétaire Générale de la Présidence de la République » sous la présidence de (M. François MITTERRAND)  afin, qu’une réponse digne de nos  espoirs puisse enfin  redorer l’honneur de ceux qui comme moi, ce sont illustrés aux théâtres  d’opérations Extérieures en 1991. « J’y été »       

         Ma détermination à  vous  demander une forme de justice morale » sur  ce dossier, s’accompagne des (copies) suite à mes nombreuses écrites et actions menées  avec le cœur d’un matelot et celui du soldat pour que puisse un jour rendre mon honneur, mais celui de tout mes compagnons d’armes auquel le fameux « syndrome du Golfe » est perçu comme la double peine pour service rendu à la Nation.

 

        En vous remerciant par avance de la bienveillance, avec laquelle vous voudrez bien, accueillir ma requête, que je vous prie, Monsieur le Ministres, d’agréer, l’assurance de ma haute considération.

 

                                       Monsieur FILIMOEHALA  Vincent

                              « Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »

 

 

(Copies) :                                                                      

-lettre réponse (M.SAPIN)

-lettre réponse (M.HOLLANDE).

-lettre réponse (M.SARKOZY).

-lettre réponse (M. le PDG – société GENERALE).

-lettre réponse (M.CHARASSE)

-lettre écrite     (M.LE DRIAN) 

 

Ps : le livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET »

Auteur :(M. J-Charles DUBOC)  en vente libre sur « Amazon.com ».

 


Grexit ?... (IV)

 

Pantalonnades : La désunion européenne.

 

Malgré l'accord enfin trouvé, c’en est fini !

 

Les ministres des Finances de la zone euro ont transmis dimanche aux chefs d’État un document qui évoque noir sur blanc l’option d’une « sortie temporaire de la zone euro » de la Grèce.

 

Première déconvenue jeudi dernier : La Grèce soumet une proposition d’accord qui reprend mot pour mot les exigences de la troïka.

Hors la division par deux des financements des armées grecques…

« Tsi-tsi-passe » veut sans doute éviter une nouvelle dictature des colonels à son peuple, suppose-je : Un vieil atavisme local.

Tout comme « Le Riant » a pu éviter de la même façon le putsch du 14 juillet 2014.

Dans la foulée, il mange son chapeau et soumet vendredi ce projet à son Parlement qui vote des deux mains absolument contre les résultats massifs et populaires du dimanche précédent !

Du jamais vu, mais eux, ils font l’effort !

Une belle pantalonnade : Tout ça pour ça ?

 

Et alors le magnifique, c’est la Finlande dont le parlement mandate, absolument sans gêne, ses négociateurs pour exiger un « Grexit » net et sans bavure.

Ceux-là, ils sont pires que « Schlag-A-aux-Bœufs ».

De la graine d’hérétique.

Normal, ce sont des huguenots luthériens à 85 %.

 

Et puis on apprend dès lundi que, vainqueur par KO, l’Eurogroupe a de nouvelles exigences : Un texte circule jusqu’à l’AFP où l'on peut piétiner l'homme à terre.

« En cas d’échec à trouver un accord, la Grèce se verrait proposer de négocier rapidement une sortie temporaire de la zone euro, avec la possibilité de restructurer sa dette ».

Un passage qui figure entre crochets pour signifier qu’il n’a pas emporté l’adhésion de tous les ministres et qu’il revient aux chefs d’État de trancher.

Mais c’est la première fois qu’une telle option est aussi clairement évoquée.

 

L’Eurogroupe enfonce le clou et s’est accordé pour estimer qu’un troisième plan d’aide à la Grèce devrait peser entre 82 et 86 milliards d’euros sur trois à cinq ans (ça reste flou au moment où je mets sous presse) et pour demander à la Commission, au FMI et à la BCE d’essayer d’alléger cette enveloppe en travaillant sur la fiscalité grecque ou les privatisations exigées d’Athènes.

En revanche, il n’y a pas eu de consensus sur l’épineuse question de la soutenabilité et d’une éventuelle restructuration de la dette grecque, le passage étant lui aussi entre crochets : « Dans le contexte d’un éventuel programme (…), l’Eurogroupe se tient prêt à envisager de possibles mesures additionnelles pour adoucir le service de la dette grecque, si nécessaire » par un rééchelonnement.
Et puis finalement ça serait la piste évoquée à l'unanimité.

Vous savez déjà ce que j’en pense.

En revanche, une réduction pure et simple de la dette est totalement exclue.

Normal : Constater ses pertes sèches n’a rien d’agréable et le peuple allemand traduirait cette mesure comme une trahison de « Mère-Qu’elle » qui s’est fait réélire triomphalement en lui promettant que rien ne serait payé ni abandonné…

 

Plus inconvenant, le document fait la liste des exigences nouvelles imposées par l’Europe à la Grèce, et là encore, il n’y avait pas eu de consensus sur tout.

L’Eurogroupe demande à Athènes de légiférer d’urgence sur certains dossiers chauds, d’ici à mercredi, là, hier, pour « reconstruire la confiance », entre les créanciers et Athènes.

Il s’agit notamment de légiférer sur la TVA (taux et abattements îliens), les retraites (date de départ et quotité), la procédure civile, l’indépendance de l’Office grec des statistiques.

Ces nouvelles lois seront considérées comme d’un préalable à la reprise des discussions pour un plan d’aide à venir, autrement dit une façon de ligoter les parlementaires grecs qui n'auront rien à discuter.

En attendant, les banques resteront peut-être fermées en Grèce.

 

Dans le cadre de cette négociation à venir, « les propositions de réformes grecques doivent être considérablement renforcées pour tenir compte de la forte détérioration économique et budgétaire du pays », selon ce document.

En oubliant d’en dire l’origine que tout le monde connaît…

Il s’agit schématiquement de libéraliser l’économie, en modifiant par exemple les règles en vigueur dans le secteur énergétique, les retraites, le marché du travail, celles régissant le travail du dimanche, les périodes de soldes, sur les boulangeries ou le commerce du lait… etc.

Heureusement, on ne demande pas encore aux Grecs d’annuler le réchauffement global de la planète, mais le ton y est !

 

L’Eurogroupe a ajouté quatre nouvelles exigences sorties de son chapeau : Plus de privatisations, réduire le coût de l’administration, faciliter le travail de surveillance des institutions internationales, et imposer un droit de regard des institutions sur les projets normatifs grecs.

Enfin, Athènes doit revenir sur certaines des mesures adoptées depuis la victoire électorale de Syriza eu début de l’année 2015 (ce dernier point n’auraient pas fait l’objet d’un consensus de l’Eurogroupe, mais au final il doit y être : Je n'ai pas pu vérifier).

Pire : L’Eurogroupe exige d’Athènes des abandons de souveraineté puisque la Grèce devra soumettre aux institutions certains projets de loi avant de les passer au Parlement. « Le gouvernement doit consulter et obtenir l’accord des institutions sur tout projet de loi dans certains domaines importants (…) avant de le soumettre à une consultation publique ou au Parlement », selon ce texte.

Autrement dit, une véritable « mise sous tutelle », tel un « coup d’État » : Une démocratie élective se soumet par avance à des eurocrates, des étrangers, des « métèques » non-élus qui décideront de ses propres lois à adopter ou non avec une sorte de droit de veto à préciser : Magnifique !

 

D’un autre côté, pour obtenir des garanties supplémentaires de la Grèce en matière de bonne gestion budgétaire, Berlin proposait l'établissement d'un fonds alimenté par le produit des privatisations qui servirait à rembourser la dette, ce qui finalement n'a pas pu être évité.

Une humiliation pour Athènes !

Cette mesure n'était pas sur la table des négociations avant ce week-end…

Elle figurait en revanche dimanche soir parmi les questions les plus sensibles discutées au sommet de Bruxelles.

Le chiffre de 50 milliards a été évoqué au cours des discussions.

À Athènes, il fait hurler.

Pour les Grecs, elle s'apparente à une prise d'hypothèque ou pire, une saisie sur salaire.

« L'idée n'est pas neuve », a indiqué le président du Parlement européen, invité au sommet. Le président de la Commission européenne et ancien premier ministre du Luxembourg « l'avait évoquée en 2010 », dit-il. Pourtant, le même ne prend pas au sérieux le montant de 50 milliards, exagéré selon lui car les actifs à privatiser (compagnie électrique, ports, aéroports) pèseraient nettement moins lourd.

Oui, alors pourquoi brader ce qui fait encore un peu de recettes, svp ?

 

Ce fonds permettrait de « ne pas brader les biens grecs, de ne pas les vendre à n'importe qui, à n'importe quel prix », indique une source européenne proche des négociations.

Une allusion à la concession d'un des terminaux du port du Pirée cédé à la compagnie chinoise Cosco.

Berlin tient absolument à ce que cette mesure figure dans l'accord final et il y figurera mais amendé.

Pour parvenir à un compromis, il est important de définir « qui contrôlera le fonds », souligne-t-on.

Un vrai hold-up !

« C'est un élément de souveraineté nationale, il faut éviter que les Grecs se sentent humiliés », plaide-t-il. 

 

Le projet de texte de l'Eurogroupe évoquait la possibilité de transférer le produit des privatisations vers « L'Institution pour la croissance » qui ne se fera donc pas tout-à-fait comme prévu.

Cet organisme a été créé par un accord signé en avril 2014 par le précédent gouvernement grec et la Banque européenne d'investissement (BEI). Il est basé à… Luxembourg.

Autant dire pour le gouvernement grec, c’est un lourd symbole de mise sous tutelle européenne, pire qu'en 1893. Précisément ce à quoi « Alex-Tsi-tsi-Passe » avait promis d’échapper à ses électeurs en début d'année de mettre fin.
Du coup, il se relocalisera à Athènes, la seule concession consentie ! 

 

N’en jetez plus !

 

Je conçois bien évidemment que l’Eurogroupe ait une confiance limitée dans le « Mes Luches » local (moi même, je ne le prendrais pas en stop sur le bord de la route, ai-je déjà dit) : Ils ne viennent pas du même monde, c’est sûr.

Et que pour restaurer un semblant de crédibilité, l’Europe se croit obligée d’en rajouter une couche.

Même et surtout au dernier moment, comme le fait tout bon maître-chanteur.

Et demain ce sera quoi ? Un droit de préemption des places d’hôtel à prix cassé pour les touristes allemands ?
Parce que bon, rendez-vous est pris pour Noël 2018 avec exactement les mêmes problèmes, en plus gros encore et avec de nouveaux dirigeants, naturellement.

 

Alors profitant de tenir à portée de colt la tempe de celui qui est devenu un otage, ils en abusent.

Mais le procédé est particulièrement dément, honteux et ignoble (et je m’y connais en ignobilité, puisque je suis « I-Cube » : Incroyable Ignoble Infreequentable).

Car si le coup était parti, il aurait tué « le gôchiste » et du même coup aurait mis en coupe réglée tout le pays.

Comme Napoléon qui voulait la paix en Europe, les coalisés lui ont fait la guerre à six reprises en 18 ans, déchirant et piétinant tous les traités de paix successivement signés, pour rétablir leurs privilèges issus d’un « Ancien régime » !

Là, ils se sont regroupés à plusieurs pour aller piller l’avenir grec, même avec quelques délais…

 

Le coup n'est pas parti pas, c'est une « grande victoire teutonne » et une belle déculottée camouflée en victoire pour « François III » qui, en participant activement, à adouber la curée future, a bien gagné ses premières étoiles « d’amiral de pédalo » de lutte contre « l’ennemi sans visage et qui ne vote pas ».

Moi qui avait parié sur le bon sens-Teuton, j’en resterais marri à vie.

Parce que bien sûr, malgré les communiqués et le réalisme de façade, c'est un coup contre l’Europe elle-même !

Car enfin, comment restaurer après ce tir de barrage la confiance des peuples d’Europe dans leurs institutions européennes, svp ?

Pas de cette façon-là, en tout cas.

 

Alors je m’interroge.

« Aima-Nue-Elle-Tode » (que je n’aime pas trop) en dit que l’Allemagne prend prétexte de conflits tous les 50 ans pour asservir ses voisins … se considérant comme le nombril du continent.

D’abord il se trompe : De 1914 à 1939, ça ne fait pas 50 ans. Pas plus que 1945 à 2015.

Mais l’idée est bonne.

 

Le vrai combat est double : D’abord Financier contre Liberté !

Là, c’est clair : Tu n’es libre qu’autonome, capable d’assumer tes engagements jusqu’à les éteindre.

Si tu dois quelque chose à quelqu’un, ou inversement, ta Liberté en est forcément limitée, entravée.

Ce que je vous en disais encore avant-hier comme rappelé ci-dessus.

 

Ensuite, il est bien une « guerre de civilisation », mais pas contre l’Islam : Entre pays Chrétiens.

Vous me direz Europe du sud contre Europe du nord : Non !

Europe Papiste & Orthodoxe contre Europe Réformée (huguenote, hérétique ou tout ce que vous voulez), quitte à choquer bien naturellement une bonne partie des Gaulois.

Parce que les uns et les autres n’ont décidément pas le même rapport à l’argent.

Pour les premiers, c’est un outil, rien d’autre. Tout dépend de ce qu’on en fait au même titre qu’un marteau ou un tournevis, le meilleur ou le pire.

Pour les seconds, c’est un pouvoir donné par Dieu aux « distingués » dans la multitude, seulement un pouvoir !

Et quelle démonstration ils nous en font donc…

 

Notez que normalement, dans la conscience d’un huguenot, un grand pouvoir implique une grande responsabilité. Dieu n’est pas aveugle : Il répartit « les richesses » en fonction des compétences et talents. Il y  des « élus » et d'autres non (« l'hérésie » Cathare). C’est leur postulat.

Or, manifestement, les abus de ce pouvoir-là, Il n’a pas su les éviter.

Depuis si longtemps d’ailleurs…

Conséquemment, ce « dogme-là » ne tient pas debout deux minutes : Notez bien que j’en étais déjà persuadé depuis au moins mon baptême pour être sûr que Dieu, dans son immense amour pour Sa créature, ne fait aucune différence entre le riche et le pauvre, entre l'enfant et le vieillard, entre le plus grand et le plus modeste.

 

Conséquence, à terme lointain ou relativement proche, ces deux Europe seront de plus en plus incompatibles.

Tôt ou tard, elles divorceront.

Si ce n’est déjà fait dans les esprits, d’ailleurs.

Et il faudra bien en tirer les conséquences, « Grexit » ou non, voire les préparer dès aujourd’hui.

Là, tout de suite et en urgence, parce qu'il y aura une suite que ne vous disent pas encore vos médias préférés mais qui est bien là : La rupture de la solidarité européenne qui peut aller jusqu'à se comporter comme un bandit de grand-chemin face au plus faible... qui le restera encore très longtemps, puisqu'ils vont tout faire pour qu'ils en soit ainsi pendant un bon siècle !

Quelle dérision, qu’elle pantalonnade : Adieu ce projet magnifique de peuples vivant unis dans la paix Européenne.

Décidément : « Pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/pantalonnades-la-desunion-europeenne.html

 

J’ai toujours pensé que la création de la zone euro était une absurdité car c’était faire une « Union monétaire » avant d’avoir réalisé une « Union économique ».

Il était en effet extrêmement risqué de se lancer dans la création d’une monnaie unique tant que les différences fiscales, économiques, de structure même de l’Etat, étaient parfois profondément différentes et pour certaines immatures… Cela ne pouvait que conduire à la création de tensions entre les pays « vertueux » de la zone euro et les « dépensiers »…

Nous sommes arrivés à un point de rupture où un pays est mis quasiment sous tutelle en raison de son endettement, qu’il n’est possible que de combler en faisant de la cavalerie, en faisant une « pyramide de Ponzi », en empruntant de l’argent pour rembourser les dettes qui augmentent encore et toujours…

Un cercle infernal qu’il n’est possible de rompre que par l’effacement d’une partie des dettes ou de les transformer en « certificats d’investissement » comme cela avait été envisagé.

Pour l’effacement d’une partie de la dette, les Allemands ne veulent pas en entendre parler, quant à l’idée de « certificats d’investissement » c’est tellement « hardi » que personne n’en parle !...

C’est aussi deux vues du monde qui s’opposent.

On retrouve les faiblesses, le culte de la personnalité typique des pays catholiques où les « chefs religieux », et leurs substituts modernes, les « dirigeants politiques » sont sacralisés, presque déifiés, intouchables, même s’ils sont corrompus jusqu’à la moelle, et les pays protestants dont la philosophie du développement individuel et de la réussite sont à la base de capitalisme.

Le « monde d’après » va apparaitre, mais ce sera dans la souffrance pour les plus faibles, surtout si leurs rigidités mentales leur interdit les remises en cause.

Bien à vous !...

« L’Ami-râle »

 


Grexit ?... (III)

 

 

Je fais partie de ceux qui n’ont pas voté POUR

 

Le traité de Maastricht

 

Un excellent traité, dois-je admettre, qui faisait faire un immense bond en avant à la construction européenne – et je suis européen dans le sang depuis l’invasion de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » par les grecs et plus encore depuis la bataille de Gergovied’Alésia – même si finalement on n’était pas prêt.

Il était trop en avance sur son époque et chacun le pressentait.

D’ailleurs, je reste persuadé qu’il ne s’agissait que d’un « coup politique » de « Mythe-errant » visant à couper l’herbe sous les pieds de son opposition, faisant paraître ringard et anti-européen le « Chi », son ex-premier ministre de la première cohabitation.

 

On sortait de deux tsunamis : L’effondrement du mur de Berlin et du pacte de Varsovie, sans un coup de fusil, et la fin de la première guerre du Golfe, au Koweït.

Un nouvel ordre mondial se dessinait à travers la fin de la guerre-froide et l’émergence d’une coalition mondiale de gendarmes de la paix sous le drapeau de l’ONU, pilotée par Washington et le premier des « Bou-bouche ».

L’Allemagne se réunifiait et leurs efforts d’intégration des allemands de l’est ont été vraiment considérables.

Qu’on se saisisse de l’occasion pour se donner les moyens juridiques d’une intégration encore plus prononcée n’était pas idiote, sauf que très vite, les conditions de celles-ci n’étaient manifestement pas à la portée des peuples d’Europe, la « convergence » alors pas encore assez bien préparée.

 

Il fallait en effet atteindre quatre critères de « convergence », d’abord non-contraignants, mais déjà hors de portée à l’époque, afin de permettre une certaine harmonie nécessaire à l’union monétaire visée :

– Un taux d’inflation inférieur à 1,5 % de celui des trois pays membres ayant les plus faibles taux d’inflation ;

– Un déficit budgétaire inférieur à 3 % du PIB ;

– Un endettement public inférieur à 60 % du PIB ;

– Des taux d’intérêts réels à long terme ne devant pas excéder de 2 % celui des trois pays membres ayant les plus faibles ;

– Et enfin, une cinquième condition : Pas de dévaluation monétaire dans les deux années précédant l’intégration à l’union monétaire, la seule qui aura été facile de remplir, nonobstant, « Giskard-A-la Barre » qui nous a fait caguer avec le taux de conversion de 6,55957 qu’il voulait porter à 6,66666, lui le rédacteur du futur TCE : Fallait le faire pour un « X » !

 

Ce qui était hors de portée, c’était bien sûr les second et troisième critères : Déficit public inférieur à 3 % du PIB et endettement public inférieur à 60 % du même PIB.

C’était un pari fou sur le taux de croissance du PIB qui n’a jamais été à la portée que d’un petit nombre d’États-membres et parfois provisoirement.

Et notamment pas en « Gauloisie-keynésienne » !

 

Le dogme keynésien démontrerait et pose le principe qu’une politique de relance (du PIB) doit se faire par le déficit public. 3 % de déficit augmente mécaniquement de 3 % le PIB (c’est dans sa formule de calcul), plus « l’effet multiplicateur » estimé à 3, soit 109 % du PIB antérieur.

Automatiquement, « mécaniquement », l’endettement de 60 % + 3 % de déficit, soit 63 % ramené à un PIB de 109 %, donne un ratio d’endettement public de 57,8 %.

Une réduction donc.

Simple.

Et ils en ont usé et abusé de cette « mécanique-là » !

 

Sauf que le dogme est totalement faux (pour une raison que j’ignore) : C’est la démonstration que nous ont fait les pays d’Europe du Sud, Portugal, Espagne, Italie, Grèce et même la « Gauloisie-ruinée », puisque chez nous, de relance en relance keynésiennes, on n’a jamais pu réduire le taux d’endettement qui a pu gonfler jusqu’à devenir bientôt supérieur à 100 % de notre PIB.

Ce qui suppose (là encore pour une raison que j’ignore) que « l’effet de levier » keynésien est indubitablement négatif.

 

Il détruit de la valeur, sans doute par augmentation considérable de la « charge de la dette » – remboursements + intérêts à verser – qui tue finalement la croissance espérée et enrichit la « rente patrimoniale » des prêteurs, banquiers, épargnants, institutions financières internationales, « grand-bourgeois » (au sens marxiste) internationaux.

Il y aurait eu 3 % ou plus d’inflation pour compenser, la « rente patrimoniale » aurait été négative et on pouvait espérer un « effet de levier » positif.

Mais justement, les « prêteurs » n’en voulaient pas et l’inflation reste sous l’objectif de 2 %. Ou alors les taux d’intérêt auraient pu augmenter considérablement, asphyxiant les économies endettées.

Le cercle infernal.

Maastricht, un vrai piège à gogos !

 

Les bons critères de Maastricht aurait dû être impérativement zéro déficit public et réduction de l’endettement au moins à raison du niveau d’inflation constaté, année après année et jusqu’à zéro (hors, peut-être, les investissements « productifs » qui s’amortiraient alors sur 10 à 15 ans, selon des exceptions à encadrer étroitement).

C’est la raison pour laquelle j’ai voté logiquement « NON ».

 

Rassurez-vous, j’ai voté « OUI » au référendum suivant pour la simple raison qu’une fois qu’on s’est engagé sur un chemin, même débile, on va au bout : On ne s’arrête pas les pieds dans l’eau jusqu’au cou au milieu du gué, position parfaitement inconfortable et fragile (voire dangereuse si le courant est trop fort) !

Là encore, il ne faut pas dékonner.

Et rappelez-vous, dans les deux cas, la démocratie élective m’a donné tort.

Passons, je n’ai aucune rancœur à proposer.

 

Il faut vous dire qu’à l’époque, j’avais un excellent professeur d’économie-appliquée en la personne de mon banquier personnel.

Plus jeune DAF de « Gauloisie-du-socialisme-triomphant » d’une société cotée, je manipulais les millions au jour le jour, empruntais, prêtais, payais, encaissais pour le compte de mon pédégé, que je lui en faisais des tonnes.

Et moi, j’étais à découvert permanent avec des taux de délire de l’ordre de 15 à 18 %, que j’écrasais tranquillement en fin d’année, seulement en fin d’année, entre Noël et jour de l’an, avec les primes qu’on m’attribuait généreusement « pour services rendus » tellement j’enrichissais tout le monde par mon activité professionnelle.

Tranquille Bill…

Ça a duré une dizaine d’années comme ça, où j’étais « chassé » par des chasseurs de tête, pas tous les jours mais au moins une à deux fois par semaine, jusqu’au jour où j’ai refusé de faire une chose illégale.

Là, je ne vous raconte pas le désastre… Du jour au lendemain, toutes les portes se fermaient et il m’a fallu sauter en urgence par la fenêtre pour rebondir.

Un excellent professeur d’économie-appliquée, mon banquier, finalement.

C’est du passé et tout a été réglé sans que « ma nichée » ne manque jamais de rien et c’est bien l’essentiel.

 

Mais ceci dit, ces leçons auraient dû éclairer, à la même époque, nos dirigeants politiques et la quantité invraisemblable de « sachants » qui les entourait et les conseillait.

Même que, même pas…

 

Alors revenons un peu à l’actualité en cours et faisons un dernier pointage « grec ».

Officiellement et au 31 mars 2015, le total de la dette publique grecque atteignait 312,7 milliards d’euros. Ne soyez pas surpris si vous voyez circuler des chiffres légèrement différents : Ce total incluait près de 15 milliards de dettes à court terme (typiquement à 13 ou 26 semaines) ce qui fait qu’il varie régulièrement au rythme des remboursements et des nouvelles émissions. Sans tenir compte de cette partie fluctuante et en omettant les 16,2 milliards de garanties émises par l’État Grec, cela nous donne 297,8 milliards d’euros de dettes à plus ou moins long terme.

 

Après la restructuration de 2012 (107 milliards effacés), le stock d’obligations à long terme ne s’élève plus qu’à 66,5 milliards. On sait que l’Euro-système (la BCE et les banques centrales nationales) détient 27 milliards de ce total ce qui signifie donc que le reste du monde ne détient plus que 39,5 milliards d’obligations grecques dont, vraisemblablement, une bonne partie pour les banques grecques qui les apportent en garantie de leurs emprunts auprès de la BCE.

Et notez que ces 107 milliards d’effacement, ce n’est pas une aide directe aux Grecs, mais seulement des sommes versées à nos banquiers à nous, qui avaient été « encouragés » à aller « investir » en Grèce, par du bon impôt pour leur éviter la faillite immédiate.

 

Le reste, 231,2 milliards, ce sont des prêts que l’on peut répartir en quatre groupes : Le Fonds Européen de Stabilité Financière d’abord, qui porte l’essentiel avec pas moins de 130,9 milliards d’euros ; les prêts accordés directement par les États européens en 2010 pour 52,9 milliards ; les prêts du FMI, en incluant celui qui n’a pas été remboursé le 30 juin pour 21,2 milliards ; et, pour finir, la catégories « tutti frutti », qui inclut notamment la Banque centrale Grecque, pour un total de 26,2 milliards.

Autrement dit, les Grecs ne doivent plus rien aux épargnants et banquiers étrangers, contrairement à ce qu’on vous affirme.

Juste un peu à eux-mêmes : Le reste, ce sont des jeux d’écritures comptables à somme nulle, qui peuvent être traitées plus tard … ou immédiatement, c’est une décision du ressort et de la compétence « du politique » et uniquement « du politique ».

 

Au total, donc, la Troïka, le Fond Monétaire International, la Banque Centrale Européenne et les États-membres de la zone euro assurent facialement 74 % du financement de l’État grec pour un total de 232 milliards d’euros et les États-membres de la zone euro détiennent à eux seuls 59 % de la dette accumulée par Athènes. 

 

Retenez que l’aide des États-membres de la zone euro s’est faite en deux temps.

D’abord, en 2010, sous forme de prêts via la « Greek Loan Facility » pour un montant de 52,9 milliards. Afin de laisser aux Grecs le temps de remettre de l’ordre dans leurs finances publiques, aucun remboursement ne leur sera réclamé avant le 15 juin 2020 et l’échéancier s’étale jusqu’en 2041 : Il n’y a aucune urgence !

Par ailleurs, le taux d’intérêt pratiqué, qui est variable (Euribor 3 mois plus 50 points de base), est loin d’être usuraire : En ce moment, cela fait moins de 0,5 % par an.

Mais ça peut s’envoler si la FED remonte ses propres taux.

 

Quant au deuxième plan de secours mis en place en 2012 avec le Fonds Européen de Stabilité Financière, il a prêté 130,9 milliards d’euros, est de loin le premier créancier de l’État grec.

Le principe en est fort simple : Le FESF est une structure garantie par les États-membres de la zone euro (et donc par nous) qui emprunte de l’argent sur les marchés puis le prête à la Grèce.

La Grèce est supposée rembourser le FESF à partir du 24 février 2023 et ce, jusqu’en 2054 : Là non plus, il n’y a aucune urgence…

En matière de taux d’intérêt c’est du prix coûtant : Le FESF prête au taux auquel il s’est lui-même endetté plus 0,01% pour couvrir ses frais de fonctionnement.

 

Au total, donc, les États-membres de la zone euro prêtent pas moins de 183,8 milliards de dollars à la Grèce, acceptent d’étaler les remboursements entre 2020 et 2054 et réclament un taux d’intérêt moyen inférieur à 1 %.

Pas de quoi ruiner qui que ce soit.

Par conséquent, le blocage, pour l’heure, il n’est que sur le « court terme », le « à vue », et ne porte pas sur 312 milliards comme la « presse aux ordres » et quelques débiles-politiques tentent de vous le faire croire, mais seulement sur une trentaine, à maturation immédiate, 13 ou 26 semaines…

 

Sauf « Grexit » sauvage : Là, les créanciers pourront toujours venir se faire payer, s’ils parviennent à obtenir un visa.

Mais avec des nèfles !

C’est une des raisons pour laquelle je ne crois toujours pas à un « Grexit », ou alors les créanciers seraient devenus complètement cinglés.

Par conséquent, la situation est « tendue », mais pas désespérée.

Et c’est d’ailleurs le discours de quelques « politiques » qui ont appris à compter (même si ce n’est pas si sûr : Ils ont peut-être seulement acheté une calculette à leur secrétaire).

 

Néanmoins, de mes déboires bancaires, j’ai appris autre chose.

Quand le konnard de banquier prend peur ou n’a plus d’argent, il n’a pas d’état d’âme à vous foutre dans la merde-grave : Il vous a « acheté » et vous impose des solutions suicidaires.

Vous lui appartenez car il a le pouvoir de tout vous bloquer et vous réduire à aller faire la manche sur les boulevards.

C’est un peu ce qui arrive aux Grecs aujourd’hui, demain aux Italiens et après-demain aux Gaulois.

Les Portugais, Espagnols, Irlandais, ils ont pliés et notez comme tout le monde les vante.

Mais c’est sans compter l’épuisement des « indignés », des « Podemos », l’astuce portugaise d’accueillir en exonération fiscale totale décennale des retraités de toute l’Europe du Nord (à pouvoir d’achat fort et sans coût pour le régime de retraite portugais et qui font grimper le prix du foncier en injectant plein de sous dans l’économie locale), le taux bas de l’IS Irlandais qui attire également les entreprises ayant besoin d’un pied en zone euro, etc.…

Les Grecs n’ont que leur soleil, leurs paysages (qui ne valent pas ceux de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi », loin de là), leur huile d’olive, la Feta et leurs ports.

Et ils crient famine, ne sont pas correctement soignés, n’ont plus un sou en poche.

 

Personnellement, je me suis d’abord mis « en défaut », contraint et forcé, et ouvert deux autres comptes à la concurrence, jamais à découvert ceux-là pour éviter « la contagion », avant de passer au rouge en banque de « Gauloisie ».

Et je suis venu tous les mois, pendant des années, les narguer à faire des dépôts en espèce (des billets de 10 et de 20).

Et quand ils m’empêchaient de sortir de l’agence sans aller me faire engueuler par le dirlo, je lui expliquais que c’était comme ça ou plus rien.

À prendre ou à laisser !

 

Grande leçon de vie : Si tes dettes t’appartiennent, grâce à elles, tu tiens en fait par les kouilles ton créancier et lui fait avaler toutes les couleuvres que tu veux par tous les orifices.

Et en fait, la bonne idée c’est de n’avoir jamais plus de dette que tu sais pouvoir rembourser.

Là, on retrouve sa liberté d’action et de penser.

Et puis on dort nettement mieux.

 

Et l’erreur historique originelle aura été double : De croire aux théories keynésiennes et d’accepter un taux de 3 % de déficit budgétaire du traité de Maastricht.

 

Mais bon, je ne compte pas non plus être « prophète en mon pays » : D’abord je n’y suis plus et ensuite la seule satisfaction d’avoir eu raison contre tous et en avance sur tous justifie à elle seule l’apéro glacé que je vais prendre ce midi à votre santé (un grand verre de Spritz. Notez que je remplace l’eau gazeuse – ce n’est pas bon – par du prosecco, vin blanc pétillant local et inverse les proportions : 10 cl d’Apérol pour 6 cl de prosecco, le tout servi dans un boc de bière rempli de glaçons, c’est nettement meilleur).

 

À votre santé les jeunes !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/je-fais-partie-de-ceux-qui-nont-pas.html

 


Mercredi 14 juillet 1915

 

C’était il y a un siècle…

 

Les cendres de Rouget-de-L’Isle entrent solennellement aux Invalides.

Le président Raymond Poincaré, 10ème président de la République Gauloise fait à cette occasion un discours qui émeut la foule silencieuse.

 

On se bat férocement dans la campagne de l'Argonne, une région naturelle de « Gauloisie-éternelle » qui s'étend sur les départements de la Marne, des Ardennes et de la Meuse, à l'est du bassin parisien.

Les Allemands bombardent les lignes françaises et britanniques en Belgique, en usant de gaz asphyxiants.

 

Ils tentent une attaque devant le « Labyrinthe », mais les assaillants sont décimés et rejetés.

Dans le même secteur d'Arras, la canonnade est très violente.

Arras même est à nouveau bombardé.

 

En Argonne, l'armée du kronprinz reprend l'offensive depuis la route Binarville-Vienne-le-Château jusqu'à la région de la Haute-Chevauchée, en subissant un nouvel échec.

L’attaque a été menée en force, où presque cinq régiments différents ont été identifiés.

Nos lignes ont été maintenues telles quelles après diverses oscillations.

 

On signale une canonnade entre Meuse et Moselle, dans la forêt d'Apremont et au bois Le Prêtre.

L’armée gagne du terrain entre Fey-en-Haye et la forêt, par des combats à la grenade.

Dans les Vosges, nos soldats arrêtent une offensive allemande sur la Fecht.

 

À l'ouest de Varsovie, les Russes continuent, ayant achevé leur contre-offensive, ils ont occupé les positions qui leur avaient été indiquées sur la rive droite de l'Ourjenodvka.

Sur le Bug supérieur, ils dispersent une attaque, en infligeant de sérieuses pertes à leurs agresseurs.

Même résultat sur la Zlota-Lipa.

Dans la presqu’île de Gallipoli, les alliés occupent deux collines dominant Krythia.

 

Ailleurs, on apprend qu'aux États-Unis des germanophiles ont commis un attentat contre l'ambassadeur d'Angleterre.

Que le chérif Hussein de La Mecque envoie une lettre au haut-commissaire britannique en Égypte, sir Henry Mac-Mahon : Il propose de créer un mouvement d’insurrection dans la péninsule arabique en échange de l’indépendance des pays arabes, de la reconnaissance d’un califat arabe et de l’abolition des privilèges étrangers.

 

Cent ans plus tard, une poignée mène un combat d’une autre époque, plus récente.

Je vous invite à lire leurs dernières interventions sur :

 

ALERTE ETHIQUE (TYPEPAD)

 

À Édouard Balladur :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/07/guerre-du-golfe-1991-lettre-dun-ancien-des-opex-%C3%A0-%C3%A9douard-balladur-ancien-premier-ministre-membre-du-conseil-constit.html

 

À Pierre JOXE :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/07/guerre-du-golfe-1991-lettre-dun-ancien-des-opex-%C3%A0-pierre-joxe-membre-du-conseil-constitutionnel.html

 

À Michel Rocard :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/07/guerre-du-golfe-1991-lettre-dun-ancien-des-opex-%C3%A0-michel-rocard-membre-du-conseil-constitutionnel.html

 

Ou ALERTE-ETHIQUE.FR 

 

À Édouard Balladur :

http://www.alerte-ethique.fr/news/guerre-du-golfe-1991-lettre-dun-ancien-des-opex-a-edouard-balladur-membre-du-conseil-constitutionnel/

 

À Pierre JOXE :

http://www.alerte-ethique.fr/news/guerre-du-golfe-1991-lettre-dun-ancien-des-opex-a-pierre-joxe-membre-du-conseil-constitutionnel/

 

À Michel Rocard :

http://www.alerte-ethique.fr/news/guerre-du-golfe-1991-lettre-dun-ancien-des-opex-a-michel-rocard-membre-du-conseil-constitutionnel/

 

Juste pour vous souvenir de tous ceux d’aujourd’hui et d’hier.

Pour l’honneur de mon pays (celui que j’aime tant…).

 

Bonne journée à toutes et tous !

Moi je bosse pendant que vous glandez à « honorer » nos fières armées dans toutes ces composantes !

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/cetait-il-y-un-siecle.html

 

Et, sur le même sujet, la guerre du Golfe 1991, on peut aussi rappeler la lettre envoyée, le 16 janvier 2015, au Président de la République, et dont je reprends la partie la plus intéressante, et la plus effroyable :

 

« Monsieur le Président,

 

     Nous sommes en guerre, et il va falloir obtenir un budget de guerre pour faire face à l’urgence des attaques terroristes sur le territoire national mais aussi dans des pays très exposés tels que le Mali, le Nigéria et la Lybie.

       Je vous rappelle que le groupe de terroristes Boko-Haram a assassiné la semaine dernière 2.000 personnes dans la ville de Baga qui est maintenant contrôlée par des islamistes et rasée à 90% !...

       Les groupes terroristes peuvent frapper dans nos villes à tout moment et nous devons prendre les mesures pour empêcher ces fanatiques de mettre leurs menaces à exécution :

     -       interdiction des départs des candidats au djihad (et à leur retour) ;

     -       échange de données avec les autres pays européens sur les passagers aériens dès la réservation du vol ;

       -       contrôle des condamnés pour terrorisme ;

       -       création de quartiers spécialisés dans les prisons ;

       -       construction de nouvelles prisons de haute sécurité pour les plus dangereux.

     

     D’autre part, policiers, gendarmes, militaires, agents du renseignement, nos soldats de la liberté, ne peuvent pas sérieusement combattre les djihadistes à « Charlie Hebdo » ou au Mali avec des chaussures trouées et les poches vides.

    Tout cela coûte cher, et je me permets de vous rappeler le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

   

    Par un courrier à Michel SAPIN du 15 décembre dernier, vous avez pris connaissance du fait que J’ACCUSE François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

     Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense.

  Vous trouverez, avec la présente, un exemplaire du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui détaille ce dossier.

    Ces fonds ont-ils été récupérés ?...

   Si c’est le cas, ils seraient particulièrement bienvenus pour les besoins actuels (…) »

La suite sur :

 http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/01/guerre-du-golfe-1991-lettre-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-vi.html

 

Nos soldats se sont-ils battus avec autant de souffrances, en faisant tant de sacrifices, pour que, 80 ans plus tard, leurs descendants doivent supporter une telle trahison ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Déclin ou Libéralisme ?... (VII)

 

Le retour des « déclinistes » ? (VII)

 

Il va falloir faire avec… 

 

Nous poursuivions, en 2012, encore un peu avant de prendre nos « quartiers d’été » : Les échéances approchent !

Ce billet fait suite à celui-ci.

 

Après quelques exemples, un chiffre alarmiste entre tous ! 

 

IV – La création de valeur-ajoutée… 

 

Au milieu de la pluie de mauvaises nouvelles économiques qui s'est abattue sur « François III » aux premiers jours de son mandat, ce n'est pas la plus visible mais ce n'est pas la moins inquiétante : Tombé à 28,6 % de la valeur ajoutée en 2011, le « taux de marge » des entreprises non-financières est aujourd'hui à son plus bas niveau depuis un quart de siècle !

(Et il ne s’est pas redressé depuis !)

On en est revenu au niveau de la fin des années 80 sans avoir eu à subir le désastre économique et social du « triomphe du socialisme » de « Mythe-errant » de naguère…

Grâce à … « Bling-bling » !

Même en 2009, année où la récession fut finalement, après avoir été réévaluée par « Lyne-sait », plus sévère qu'on ne l'avait cru, le niveau des marges n'était pas descendu si bas. 

 

Que des réformes aussi dévolues à la compétitivité que l'assouplissement des 35 heures ou la suppression de la taxe professionnelle n'aient pas suffi à inverser durablement la tendance, voilà qui en dit très, très long sur l'effort à mener pour surmonter nos handicaps. Et si d'autres réformes, comme le triplement du crédit impôt recherche, n'y ont pas suffi, c'est qu'elles sont porteuses d'effets structurels que dans le moyen terme.

(Idem pour le CICE suivant…)

En fait, l’économie, l’appareil productif est malade, gravement malade et personne n’en a pris vraiment la mesure jusque-là. 

 

Ce problème de taux de marge n'a rien de marginal lorsqu'il s'éternise. Il devrait être un objectif central de la politique économique. Car peu d'indicateurs en disent autant sur la souffrance des entreprises.

C'est le nerf de la guerre, c’est lui qui détermine la puissance de feu d'une société.

« Cash is king », ont coutume de dire les Anglo-Saxons.

Que la marge ne cesse de se réduire et un cercle vicieux se dessine : Une entreprise dont la rentabilité se dégrade, année après année, investit moins, y compris pour diminuer ses coûts de production par des changements d'équipements ou d'organisation.

Elle s’éloigne de l’impératif « discount » et se cramponne sur sa niche-marketing qui se rétrécit.

Elle devient naturellement rétive et frileuse au risque et réduit ainsi ses chances de faire des profits plus tard. Moins en capacité d'autofinancer ses investissements, elle devient dépendante d'un crédit bancaire qui par malchance se raréfie tant par défiance que par contrainte, pompé par la dette publique ici et là. 

 

La chute de 15 points du taux d'autofinancement en 2011 porte à croire que cette spirale est bel et bien enclenchée : La guerre est dans le prix final !

Quand on taxe plus fortement ce prix, forcément, c’est l’entreprise qui en souffre, puisqu’il ne peut plus s’adapter aux conditions de son marché.

Le client, lui, de toute façon il n’a plus les moyens de suivre l’envolée des taxes, tellement on lui en prend avant qu’il ne puisse en dépenser (consommer).

Une spirale qui mène tout droit vers une contraction des volumes, celle-ci engendrant des tendances à la hausse des taux de marge qui restent impossibles. Résultat, on taille comme on peut dans les coûts, fixes et variables au détriment de l’investissement et du futur !

Car le risque que cela fait peser sur la croissance et l'emploi devrait inciter l’exécutif à y réfléchir à deux fois avant de relever les minimums légaux en commençant par le SMIC, d'établir un nouveau barème de taxe professionnelle, d'aligner le régime social des indépendants sur celui des salariés, ou d'alourdir la cotisation vieillesse, voire demain la CSG.

Et pourtant, c’est déjà prévu-adopté !

Il n'est pas sûr que les modestes aménagements de l'impôt sur les sociétés envisagés pour les grosses PME soit alors, pour bien des entreprises et leurs salariés, autre chose qu'un secours bien marginal : Il faudrait faire nettement plus et supprimer l’IS hors les « sommes distribuées » !

De toute façon, les assiettes, les profits, se réduisant comme neige au soleil, les entreprises sont de moins nombreuses à le payer. 

 

En bref, parce que l’État a grossi inopportunément ces dernières années, s’endettant de près de 600 milliards (oui ! Presque un tiers du PIB national en 5 ans…) constatant que plus personne ne peut le financer, « François III » s’apprête à tuer l’économie pour faire face.

Délire.

Alors que les solutions sont là, sous nos yeux, qu’il suffirait d’en décider, mais non au contraire.

C’est à peine croyable : La troïka impose une cure d’amaigrissement à la Grèce et on en voit les effets désastreux dans les rues, dans les urnes et mêmes dans les comptes et autres prévisionnels, sur le modèle des « déclinistes » et c’est cette médecine-là qu’on voudrait nous imposer !

(D’autant que plus on réduit le PIB comme d’un outil de mesure de l’endettement public, plus, mécaniquement le taux de cet endettement augmente, même à masse inchangée)

Malheureux peuple de « Gauloisie » : Tes élites sont vraiment nulles !

On le disait encore dans le premier post de la série…

Ou le second, je ne sais déjà plus ! 

 

IV.A : D’abord le commerce… on y revient toujours. 

 

C’est le grand oublié de ce début de quinquennat : Le commerce occupe pourtant aujourd'hui une place essentielle dans le paysage économique du pays.

Non seulement un industriel ne vend rien sans un réseau de commerçants dynamique (le commerce consiste seulement à mettre en relation un producteur avec son consommateur final), mais en plus le commerce représente 20 % de la valeur ajoutée du secteur marchand, contre seulement 15 % pour l'industrie.

Et il emploie plus de 3 millions de salariés, faisant ainsi jeu égal avec cette dernière. 

 

Plus encore, le commerce a démontré sa forte capacité de résilience face aux crises économiques, jouant un rôle de « secteur refuge » et de stabilisateur : En l'espace de vingt ans, l'emploi a progressé de 25 % dans le commerce, au moment même où notre industrie subissait une hémorragie de 30 % de ses effectifs, et nous avons tenté de vous montrer aussi pourquoi !

Force est pourtant de constater qu'il n'occupe pas la place qu'il mérite dans les débats et réflexions sur l'emploi et le « redressement productif » qui s’engage. 

 

Or, le commerce reste un formidable gisement d'emplois, jusqu'ici peu sujet à la délocalisation, par nature et essence : Il est forcément proche du client pour mieux le servir.

Pour nombre de jeunes, « d’élite » ou non, il représente la première porte d'entrée dans la vie professionnelle : Un jeune actif sur quatre y travaille.

Le commerce est également l'un des rares secteurs où l'ascenseur social fonctionne encore : Tout vendeur peut espérer devenir directeur de magasin ou monter son propre commerce, voire sa propre enseigne.

Essayez d’en faire autant avec un établi de menuisier ou une administration du public !

Secteur traditionnellement intensif en main-d’œuvre smicarde à dominante « employés », le commerce connaît aujourd'hui une diversification et une montée en gamme de ses qualifications.

Mais c’est dire si le « coût de la main-d’œuvre » n’est décidément pas le critère discriminant de la « compétitivité »…

Passons ! 

 

Ces nouvelles opportunités d'emploi ne doivent pas cacher les menaces qui planent aussi sur notre commerce, si les pouvoirs publics n'y portent pas un regard plus attentif : Désormais, la relation client n'a plus de limite géographique, ce qui pourrait bouleverser la localisation traditionnelle des emplois sur les lieux de vente, avec de fortes secousses déjà annoncées sur les formats traditionnels (hypermarchés, périphéries). 

 

D'autant que notre commerce constitue un formidable réservoir de valeur ajoutée pour le tourisme.

Champions mondiaux de la mode et du luxe, du cosmétique, de la maroquinerie et des accessoires, de l'art de vivre et de la gastronomie, nous ne maintiendrons notre rang que si nous parvenons à adapter notre offre aux attentes nouvelles des touristes, que ce soit en termes de qualité d'accueil, de gamme de produits, de concept commercial, de saisonnalité ou d'horaires.

Là, le commerce a surtout besoin de souplesse et d’efficacité dans un monde du travail régit par les carcan du Code du travail…

(On compte 38 types de contrats de travail, 27 régimes dérogatoires et une dizaine d’organisation du travail avec la mise en place des RTT…)

Avec 77 millions de visiteurs par an, mon pays est le seul pays au monde qui accueille un flux de touristes supérieur à sa population : Qu'attendons-nous pour mieux valoriser les synergies qui existent entre tourisme et commerce ? 

 

Enfin, le commerce constitue un vecteur privilégié de diffusion des nouvelles technologies de l'information, dont on sait le rôle moteur dans la croissance d'un pays.

Loin de l'image d'Épinal d'un secteur immobile et figé dans le passé, notre commerce est en train de se digitaliser et de se réinventer sous nos yeux.

L'essor du commerce en ligne et d'Internet, mais surtout les changements de comportement des consommateurs, toujours plus exigeants et réactifs, devrait nous obliger à repenser de fond en comble nos canaux de communication et de distribution, nos techniques de paiement et notre relation-client, pour aller vers un commerce plus riche en expérience, en services et en proximité…

Le commerce participe ainsi pleinement au processus d'« innovation créatrice » qui est le propre de toute économie en mouvement. 

 

Et si nous voulons renouer avec une croissance durable et riche en emplois, ancrés sur l'ensemble de ses territoires, elle doit miser sur tous ses atouts, sur tous ses leviers. Aujourd'hui, tout se tient : La compétitivité industrielle d'un pays dépend étroitement des liens tissés avec le commerce, que ce soit sur le plan des réseaux de distribution, de la logistique ou du marketing des produits.

Il conviendrait de porter un regard neuf sur nos territoires et notre commerce qui structurent la majorité des emplois privés d'aujourd'hui et de demain. 

 

Mais non, mais non !

Outre les mesures autistes et Malthusiennes qui empêchent l’essor du commerce, comme la loi Royer et les suivantes, le commerce s’en prend plein la tronche avec des taxes ahurissantes sur les surfaces commerciales, par exemple, issu de la fiscalité locale ; nous en avons déjà parlé ici-même.

Même la nouvelle taxe sur les « surfaces couvertes » (qui visent les parkings : « No parking, no business ! » disait Chétochine revenant des USA dans les années 70)

Essayez de monter un centre commercial, juste pour rire : Vous avez un terrain disponible, une étude de marché favorable parce que vos clients habitent autour et que le réseau routier est déjà assez dense (même si on persiste à donner mauvaise conscience, quand on ne le rackette pas, à l’automobiliste).

Avant d’y passer les bulldozers, il va vous falloir le viabiliser, ce qui est normal. Après seulement, vous pourrez construire.

Mais dès que le projet prend forme, les contacts pris avec les enseignes porteuses, les premiers devis arrivés, il vous faut d’abord obtenir l’autorisation des commissions spécialisées et obligatoires.

Là, je ne vous raconte pas les délires des « petits-commerçants » de centre-ville qui voient déjà leurs marges fondre et surtout revoir leurs volumes à la baisse, sans se rendre compte qu’un centre-commercial, c’est attractif par nature pour le chaland et qu’il en reste toujours un peu-beaucoup, en termes d’emplois, de pouvoir d’achat et de retombées économiques pour tout le monde, y compris de recettes supplémentaires dans les caisses de la municipalité locale !

Ah oui d’accord, c’est une évidence : Il se pourrait qu’avec l’arrivée de nouveaux publics, les bâtiments existants prennent un peu de valeur, et qu’il faille bien construire pour héberger les « nouveaux-venus ».

Ce qui veut dire de nouveaux équipements locaux (crèche, école, poste, stade, piscine, salle des fêtes, lignes de bus, voiries adaptées…) qui viendront enrichir le confort de tous ceux qui les serviront et s’en serviront…

Mais ça, je ne l’ai jamais ni vu ni entendu dans les comptes rendus de séance d’enquête publique, jamais ! 

 

Mais pas seulement : La DDE vous imposera naturellement de réaliser des bretelles d’accès qu’elle se chargera de sous-traiter à d’autres sans que vous n’ayez d’autre choix que d’aligner les signatures sur un chéquier.

Peut-être même deux…

Je ne vous dis pas les « pompiers » qui ergoteront qu’il y aura plus de 1.000 mètre-cubes de matière inflammable, obligeant à creuser une vaste piscine pour alimenter les rangées de sprinkler « au cas où que », réglementation du ministère de l’écologie et de l’environnement oblige…

D’ailleurs, pour peu que vous soyez à proximité d’un site classé, même recouvert d’éoliennes, on vous fera des misères.

Les associations de riverains, d’écologistes, de tout type de « grincheux » vous mettront des bâtons dans les roues sans voir que leurs fils resteront peut-être au pays pour avoir un travail sur place…

Les « déclinistes » seront à l’œuvre à chaque minute, ne vous en faites pas ! 

 

J’insiste : Pourquoi le commerce est si important ?

– Parce qu’il y a deux types de distribution (et pas trois) : La « numérique » (à ne pas confondre avec la « digitale ») qui mesure l’importance de la « présence » d’une référence dans un univers donné (pas de présence, pas de vente) et la distribution de « valeur » qui indique le « taux de pénétration » sur un segment de vente de la référence (élevé, il signifie une absence notoire de la concurrence sur un territoire donné).

Et pour avoir de la « valeur », il faut du « numérique » pour amorcer la pompe !

C’est le « B.A – BA » de tout industriel…

– Parce que « celui qui sait », c’est celui qui est au contact avec le client utilisateur final : Un commerçant n’achètera jamais rien qu’il sait ne pas pouvoir revendre (définition même d’un commerçant inscrit dans le « Code de commerce »).

Il n’achète jamais que le « pré-vendu ».

C’est d’ailleurs la recette du succès des « ventes à distance » (et autre ventes « digitales » au côté de la VPC) : Le stockage intermédiaire de la marchandise n’existe que pour regrouper-dégrouper lesdites marchandises. S’il reste un carton en vadrouille le soir, c’est qu’il y a un client pas livré…

Un travail de manutention prépayé, donc des marges faibles mais suffisantes. 

 

Imaginez mon désarroi quand je traverse une ville de province où les commerces et artisanats d’antan sont remplacés par des agences de banque ou des marchands de téléphonie !

Ah c’est sûr, les marges des banques et des agences de téléphonie sont telles qu’ils peuvent racheter « à pas cher » des pas-de-porte en quantité !

Se servant ainsi avec la férocité de la distribution numérique… pour faire de « la valeur ».

En attendant, ça tue tout le monde au passage, anticipant ou suivant la mode des centres commerciaux-champignons installés en périphérie où il faut encore et encore toujours se rendre en … voiture, une fois de plus !

Tout se tient par la barbichette, finalement. 

 

C’est là que « Bling-bling » il a eu tout faux à son époque rocambolesque !

D’un côté des industriels qui affirmaient haut et fort avoir fait les efforts sur leurs prix et marges, de l’autre les commerçants accusés de s’en mettre plein les fouilles et au milieu des consommateurs toujours plus nombreux à être mis au chômage (par l’industrie, forcément : C’est elle qui a perdu le plus d’emplois) à ne plus pouvoir « soutenir » la croissance malgré le « travailler plus ».

Et un État qui se mêle encore une fois de ce qui ne le regarde pas, mettant tout le monde autour de la même table pour vouloir … « réformer » !

Réformer le commerce, voire l’étrangler … lui qui a existé avant les États, à inventer les échanges, les moyens de paiement qu’on utilise encore tous les jours, la monnaie et les effets de commerce comme le chèque : Gros délire !

Pour aboutir à quoi ? À à peine la conservation d’un peu de marge (dont on signalait déjà son effondrement) pour les industriels contraints de rester patriotes en se délocalisant pour exister encore au pays, au détriment du consommateur, le commerce n’ayant fait que répercuter les hausses de taxes, comme celle de soutien au pêcheurs.

Le commerce collecte en bout de chaîne, rien de plus : S’il meurt, il laisse des ardoises et il n’y a plus de collecte et c’est bien aussi une des causes de l’effondrement de la recette fiscale. 

 

Bref, le commerce, ça ne se réglemente pas, sauf à s’assurer qu’il n’y a pas de « distorsion » dans le jeu naturel de la concurrence.

D’ailleurs, à part quelques volontés de transparence dans les prix (qui est devenu même un argument de vente), il n’y a pas eu de « grande réforme » annoncée pourtant tambour battant !

Nos « sachants » ne comprenant rien au commerce, parfois jusqu’à son utilité (je me souviens encore de 1973, le premier gouvernement du « Chi », qui souhaitait faire disparaître tous les intermédiaires entre le producteur et le consommateur…), et hélas préfèrent « l’oublier », quitte à souhaiter sa disparition !

 

C’était le dernier post publié en 2012. Il y manquait une analyse-critique de l’industrie financière.

Nous y viendrons avant de reprendre l’ensemble pour constater, de nos jours (2015) l’ampleur des ruines & échecs concoctés par les « déclinistes ».

 

I3

 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/le-retour-des-declinistes-vii.html

 

La compagnie « Air Transe » est un bel exemple des conséquences d’une taxation à outrance des salaires en « Gauloisie » dans un marché mondial ultra-concurrentiel.

D’après les derniers bruits de « Radio-cockpit », la compagnie a du mal à payer le leasing des derniers avions commandés.

Le « taux de marge » est "bouffé" par les taxes et impôts divers et variés à tel point qu’il n’y a plus d’autre solution que de faire pression sur les salariés pour qu’ils travaillent plus tout en gagnant moins !...

L’échec est assuré à moyen terme sans une remise en cause des règles du jeu ; en créant, par exemple, une CSMP qui permettra de faire baisser considérablement le niveau des charges sociales, de retrouver un taux de marge satisfaisant qui permettra d’investir et surtout d’être concurrentiel.

J’en ai fait une « Lettre ouverte à Alexandre de Juniac » :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/03/lettre-ouverte-%C3%A0-alexandre-de-juniac-pr%C3%A9sident-dair-france.html

Pour l’instant, la compagnie menace de fermer 15 à 20 lignes long-courriers, de licencier 3000 salariés dont 300 pilotes, malgré une numérisation des ventes de billets, des actions commerciales et une image fortes.

Pour les pilotes de ligne, ce ne sera pas dramatique : ils iront travailler dans les pays du Golfe ou en Asie où la croissance est telle que les compagnies embauchent des pilotes expérimentés avec de très bons salaires sur lesquels il y a très peu de charges sociales et parfois pas d’impôt sur le revenu, ce qui entraîne dans les meilleurs cas une forte augmentation du salaire net.

Pendant ce temps-là, les tensions vont augmenter à « Air Transe » en continu car la pression sur les salaires et les conditions de travail (« d’utilisation des navigants » dit-on dans la compagnie…) seront la seule façon de récupérer un peu de « marge » pour seulement diminuer le taux d’effondrement de la compagnie.

Une vraie politique « d’autistes » qui conduira inévitablement à la faillite de la compagnie dans les deux ans si une très profonde remise en cause du système n’a pas lieu.

Et ce sera la faute aux pilotes si la compagnie va mal !...

Dans toute structure pathologique il faut trouver un « bouc émissaire » et dans notre société basée sur la maxime « Egalité Taxes Bisous » les hauts salariés du transport aérien sont tout désignés !...

Une situation perverse jusqu’au bout qui conduira à la faillite d’une grande compagnie aérienne, dotée d’un réseau mondial remarquable, avant que ce soit la faillite du pays, comme pour la Grèce…

Terrible…

 

« L’Ami-Râle »

 


Déclin ou Libéralisme ?... (VI)

 

Le retour des « déclinistes » ? (VI)

 

Il va falloir faire avec… 

 

Un post qui fait suite à celui-ci, une reprise du 12 juillet 2012…

Car l’actualité de ce début de mois de juillet (2012) aidant (eh oui, le temps passe et il y a eu tellement de choses à dire et à faire dans l’urgence, que je n’ai pas eu le temps de consacrer à ces « billets » plus de quelques minutes ces dernières semaines…), on nous « bassine » avec un ministre du « redressement productif »…

J’en rigole encore !!! 

 

Non seulement il s’agit du ministère de l’industrie, ignorant superbement le commerce, petit ou grand comme autant d’inutile, mais une fois de plus, l’industrie, et le commerce, « dégraissent » pendant que l’administration étatique se met au régime pour éviter d’accroître son obésité et que les « jeunes » lorgnent plus ou moins fort vers les « fonctions territoriale & hospitalière » reniflant que c’est là où se trouve vraiment les derniers gisements d’embauches à leur portée…

Au moins pour un temps encore : On se soignera toujours plus et la proximité territoriale n’est pas délocalisable ! 

 

III – Le sabordage industriel 

 

D’abord, il convient de rappeler que notre beau pays de « Gauloisie industrieuse », ce sont les « verts pâturages » avant d’entrer dans l’ère industrielle.

L’ère industrielle, c’était le charbon et l’acier, et les machines à vapeur.

Constatons qu’à coup de subventions onéreuses, nos « verts pâturages » nourrissent toujours quelques-uns de nos « pôvres », mais qu’à part le vin et les fromages, on n’exporte plus rien et que les « restau du cœur » font le plein à toutes les saisons…

Ensuite, les mines de charbons ont fermé, et que l’acier, là encore à grands coups de subventions, a changé de main pour s’appeler « ArcelorMital » et non plus Sacilor ou Usinor … quand il est resté quelques « hauts-fourneaux » encore en activité.

Avec le bel acier, ont persiste à faire des rails et des locomotives, du fer à béton et quelques cuves de réacteurs nucléaires et autres moteurs « mécaniques », mais plus tellement de bateaux remplacés par des avions et des fusées … 

 

Reste, pour ne prendre qu’une seule filière en difficulté, qu’on avait 4 constructeurs majeurs de l’automobile (Renault, Peugeot, Citroën et Simca, Société Industrielle de Mécanique et de Carrosserie Automobile, franco-italienne), il n’en reste plus que deux, Renault qui a bouffé Nissan, PSA qui a bouffé Citroën, quant à Simca, il a été bouffé par Chrysler, puis par Talbot (franco-britannique) et enfin par PSA !

On parle de « réindustrialiser » le pays : Et justement, si le secteur de l’automobile est un gros pourvoyeur de main-d’œuvre, directement et indirectement via l’ensemble des sous-traitants et équipementiers (Michelin, Valéo, etc.), sur un marché domestique, Renault s’essouffle et met au chômage technique quantité de sites « gaulois », mais est sauvé par les usines produisant la marque roumaine « Dacia » qui produisent ailleurs qu’en « Gauloisie du Smic », quitte à « importer » ses productions…

Quant à PSA, il n’a vendu qu’1,62 million de véhicules sur les six premiers mois de l'année 2012. Il explique son recul par le marasme du marché européen et par la suspension de ses exportations vers l'Iran.

Ainsi ses ventes de véhicules montés ont chuté de 10,7 % et celles d'éléments détachés de 31,3 % apprenait-on tout récemment.

Ses ventes en Europe, son principal marché, se sont effondrées de 18 % à 980.000 unités et ses parts de marché se sont érodées à 12,9 % contre 13,9 % un an plus tôt. « Le groupe est toujours pénalisé par un mix marché défavorable : les marchés traditionnellement les plus porteurs pour les marques Peugeot et Citroën (France, Espagne, Italie) sont en crise profonde », a commenté le constructeur.

Hors d'Europe en revanche, les ventes ont progressé excepté en Amérique latine (– 21 % à 122.000 unités) et en Iran où la dégringolade des voitures en kit a atteint 31,3 %.

C'est le cas en Russie (+ 17 % à 41.000 unités), en Chine (+ 7 % à 209.000 unités) et dans le reste du monde (+ 12 % à 124.000 unités).

Le deuxième constructeur européen a ainsi réalisé 39 % de ses ventes hors du Vieux continent, contre 38 % au premier semestre 2011 !

Et d’engager pour un milliard d'euros de réductions de coûts et 1,5 milliard d'euros de cessions d'actifs pour tenter de redresser une situation financière ébranlée depuis l'été 2011 par la chute des ventes, notamment de petites voitures en Europe du Sud.

En réponse à la baisse de ses ventes, PSA Peugeot Citroën pourrait supprimer cette année entre 8.000 et 10.000 emplois en « Gauloisie prolétarienne » nous apprend-on.

(Et encore, il a fallu mettre la main au portefeuille pour recapitaliser au moins la banque PSA, qui prête de l’argent au réseau de location longue-durée et autre « crédit-bail »).

 

Et dans le même temps, les mêmes nous disent tout leur bonheur que d’avoir mis en place, avec Mitsubishi, à Kaluga située à 180 km au sud-ouest de Moscou un atelier d'assemblage utilisant des kits de pièces importés, qu’ils vont transformer en usine de production qui devrait rapidement passer à 125.000 véhicules par an : 85.000 unités pour PSA, 40.000 pour Mitsubishi.

La capacité optimale de production ne sera cependant atteinte qu'après l'installation de trois nouveaux ateliers (soudure, peinture et assemblage). Cette extension, prévue d'ici à la fin de l'année prochaine, fera passer le personnel de 1.700 aujourd'hui à quelque 2.500 employés !

Vous avez bien lu : On licencie ici, on embauche là-bas…

Une question de coût horaire de la main-d’œuvre ? Pas seulement… 

 

L'usine, qui jusqu'à présent assemblait des véhicules initialement fabriqués à Sochaux puis démontés à Vesoul, acheminés en train et remontés en Russie, est particulièrement mangeuse de « SMIC-Gaulois », peut-on supposer (une logistique lourde permettant de ne pas payer les droits de douane de 30 % sur l'importation, car les idiots qui affirment que les droits de douanes n’existent plus sont de sinistres ignorants…) !

Donc ce n’est pas que ça, puisque les ventes progressent sur place !

Mais la réponse industrielle aux droits de douanes fera désormais inclure des éléments de fabrication locale : Pare-chocs, roues, pneus, sièges et autres tableaux de bord venant de fournisseurs locaux seront ainsi intégrés aux véhicules assemblés. D'autres pièces détachées doivent suivre.

Et là, c’est autant de moins pour tous ceux qui restent plantés les deux pieds dans le même sabot.

Et PSA d’ajouter que déjà il a été enregistré une hausse de 35 % de ses ventes en 2011 et de 25 % au premier trimestre 2012 sur place. 

 

Comment en est-on arrivé là ?

À fermer au pays et ouvrir à l’étranger pour sauver les meubles ?

Que les « sachants » et autres « déclinistes » y voient naturellement le fondement de leurs « raisonnements à deux balles », la démonstration de tous leurs théorèmes ! 

 

En fait, ils se les sont tirés dans les deux pieds, les deux balles de leurs « méditations ».

Tout simplement en « écrasant » sous les taxes et les textes une industrie considérée comme une poule aux œufs d’or :

TIPP, Taxe à l’essieu, Timbres des cartes-grises, TVA (à 33 % à une époque), vignette, taxe sur les assurances, taxes sur les « super profits » des pétroliers, et puis après la « vague verte », éco-pastille, malus écologique, et j’en passe.

On fait tout pour décourager l’usage de la voiture chez nous : Places de parking détruites (Vélib’, autolib’ et Cie), couloirs de bus, emprises sur la chaussée des tramways créant des embouteillages nombreux, prix des amendes renforcé, contrôle techniques obligatoires et j’en passe aussi !

Comment voulez-vous que dans ces conditions le « marché domestique » progresse ?

Et avec quel argent puisque la filière licencie en tournant le dos à ce qui a fait la fortune du « fordisme », justement ? 

 

Ce qui n’empêche pas de dépenser des milliards et des milliards dans le réseau routier … qu’ils vont en avoir l’air malin quand plus personne ne l’empruntera…

On va jusqu’à imposer la circulation alternée quand l’ozone qui disparaît aux pôles envahit les délicates alvéoles pulmonaires de « ma nichée » ;

On donne mauvaise conscience aux « pôvres » de polluer à raison de plus de 100 g de CO2au kilomètre parcouru qui irait augmenter l’effet de serre de la planète (même si le CO2 est plus lourd que l’air et finit au fond des océans, loin de la stratosphère)…

Attendez, n’en jetez plus : On reste clos chez soi et on se fait livrer en camions la bouffe depuis le supermarché du coin, y’a pas photo !

Aussi ne venez pas vous plaindre si vos « tas de boue à roulettes » ils restent à l’usine ! 

 

Pire, pour soutenir l’industrie automobile, on a inventé la « balladurette » et ensuite la « jupette » et encore en 2008-2009, la « prime à la casse ».

Et c’est une opportunité qu’on s’apprête à relancer avec délectation.

C’est effectivement un moyen de relancer les ventes, mais à quel prix ?

Outre le coût pour les finances publiques (qui est moins tragique qu’on ne le croit, puisque l’effet d’opportunité collecte de la TVA en compensation), mais qui n’ont pas besoin de cela en ce moment, il y a un coût industriel pour la filière elle-même.

Le rebond des ventes lié à la prime à la casse est systématiquement suivi d’une forte contraction quand le processus prend fin.

C’est encore ce que nous observons depuis le début 2012.

Les constructeurs sont alors obligés de proposer des rabais pour continuer à attirer les clients et écraser les « coups d’accordéon ».

Finalement, le taux de marge sur les véhicules vendus décroît alors même que les ventes en volume restent faibles, même si finalement, on met tellement d’équipements superfétatoires dans nos bagnoles qu’il est presque plus sympa de regarder un film dans sa voiture plutôt que dans son salon… 

 

Constat : La filière perd donc sur les deux tableaux, les prix et les volumes !

Si l’on ajoute à cela le fait que la prime à la casse ne profite pas forcément aux constructeurs nationaux et aux sites de production « Gaulois », on comprend vite que ce n’est pas la bonne solution.

Ainsi et à titre indicatif, en juin 2012, Renault, à la différence de PSA, a vu ses ventes en « Gauloisie routière » progresser de 9 %. Mais ce succès est uniquement le fruit d’une croissance de 40 % des ventes de sa filiale DACIA. Ce qui signifie que les ventes de la marque Renault ont poursuivi leur déclin.

On vous l’avait dit : La guerre économique se fait sur les prix, pas ailleurs !

Il faudrait que l’industrie, comme le commerce l’a déjà fait, devienne « discounteuse » : On en est encore très loin !

Quand il s’agit de bagnole, ils ne savent pas comment faire alors que ça fonctionne partout au monde (puisqu’ils y vont tous).

Et quand il s’agit de cuve de réacteur nucléaire ou d’avions militaires, il y a tellement de commissions et de rétro-commissions à verser que la décision d’achat est vraiment et uniquement de nature … politique ! 

 

Ce que montrent les statistiques du commerce extérieur est que la filière automobile, qui comporte les véhicules mais aussi tous leurs composants, était jusqu’à la fin du siècle dernier excédentaire.

Elle est devenue déficitaire au milieu des années 2000. Or, cet état de fait ne peut s’améliorer simplement en soutenant les achats de voiture sur place.

Au contraire puisque les achats se feront sur la base d’une insuffisante compétitivité du « site Gauloisie ».

En bref, subventionner la filière, c’est payer en « bon endettement public » les productions étrangères : Les « déclinistes » devraient y renoncer, quitte à jeter sur le pavé des dizaines de milliers de chômeurs comme pour mieux leur donner raison !

Mais ils ne le feront pas : Ce serait nier leurs dogmes ! 

 

D’ailleurs, ils font très fort : Une promesse, même électorale, c’est une promesse.

Or, « François III » a promis de taxer les compagnies de pétroles encore plus fort, et même sur leurs stocks ! Et le gouvernement a annoncé l'instauration d'une taxe exceptionnelle de 550 millions d'euros sur le secteur pétrolier, qui, si elle était répercutée sur les consommateurs, augmenterait les prix des carburants à la pompe d'un centime par litre (seulement ?) d'après Bercy.

En fait, Total notre pétroleux national a déjà calculé qu’il n’en paierait pas plus de 150 millions… déductible de son IS, naturellement ! 

 

Et l’UIP de communiquer : « Le gouvernement s'est fait « éblouir » par les profits de Total en décidant d'une surtaxe pétrolière, sans comprendre que tout le système de distribution pétrolière est sinistré », a critiqué la semaine dernière l'Union des importateurs pétroliers (UIP), qui représente 25 % du marché des carburants via Carrefour, Casino, Auchan et Cora.

Le secteur est sinistré à travers les raffineries qui ferment, à travers les dépôts pétroliers qui ferment les uns après les autres, il est sinistré à travers les stations-service qui ferment à raison de 300 à 500 par an !

C’est « une ponction gravissime ».

En effet, ce prélèvement prendra la forme d'une taxe de 4 % sur la valeur des stocks de produits pétroliers détenus en métropole au quatrième trimestre 2011.

Le délégué général de l'UIP s'est étonné que cette taxe porte sur des réserves de carburant que l'État impose lui-même aux distributeurs, en les obligeant à avoir l'équivalent de trois mois de consommation dans leurs dépôts…

En « Gauloisie sinistrée », 60 % du carburant vendu passe par les stations de la grande distribution (Leclerc et Intermarché en indépendants, les autres via l'UIP). Total ne détient lui qu’un peu plus de 20 % du marché.

Cherchez l’erreur !

Notez qu’aucune de ces enseignes ne gagne plus d’un centime du litre : C’est un produit d’appel (au point que le pétrole vendu dans la grande distribution n’est pas le même que chez les pétroliers : Vérifiez, il y a 10 % de moins de kilomètres à parcourir avec un plein !), qui fait que quand « pépère » fait la queue pour faire le plein, « mémère » en profite pour la faire devant les caisses…

C’est dire qu’on décourage « sévère » le « redressement productif » du pays, dans ce pays ! 

 

Car oui, on nous dit que la « compétitivité » est dans le coût de la main-d’œuvre ! Pour sûr même, quoique le dire ne tient pas en comparaison avec l’Allemagne.

Oui nous sommes « mauvais » dans les emplois peu qualifiés, trop coûteux, à cause d’un Smic parmi les plus forts, un temps de travail parmi les plus courts et des charges sociales parmi les plus élevées.

C’est vrai.

Mais pas seulement : On est encore plus « mauvais » en taxes annexes et en indirects ! 

 

Mais que diable, pourquoi des « sachants », des « déclinistes », des « La-roue-tout-roux », au lieu d’inventer la taxe carbone n’inventent-ils pas la « CSPM » en faisant cotiser (et non pas taxer) nos importations de produits manufacturés (oui, je radote) ?

Ça permettrait pourtant de rééquilibrer nos régimes sociaux, de rendre de la marge aux entreprises et même d’en redonner aux « laborieux ».

Mais non, mais non, les « déclinistes » préfèrent taxer encore plus tout et n’importe quoi, augmenter les taux de cotisations sociales, rendant encore plus coûteux le prix du boulot et en en retirant encore plus dans le porte-monnaie des « pôvres ».

 

Il faudra faire avec, parce que pour reprendre un raccourcis « Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent ! »

À la pelle !

 

Tout cela vaut comme d’une démonstration qui en fait s’étend à tous les secteurs industriels, à l’exception de quelques niches comme la construction navale – hyper-subventionnée – les commandes publiques de l’aéronautique et spatiale, l’agriculture d’une façon générale dont il faut jusqu’à amender la loi Évin pour ne pas « suicider » la filière vinicole, après les fermetures d’abattoirs – la filière porcine notamment – inventer la « taxe-poisson » pour soutenir la pêche, quand ce n’est pas le secteur BTP qui vogue de dispositifs exonératoires en niches fiscales dans le bâtiment, maltraité par les lois « Sicile-du-Flot-vert » ou autre.

Un vrai massacre.

Et ils en sont fiers, parce que c’est pour les « sans-dents » qui ne voient, hélas, toujours rien venir…

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/le-retour-des-declinistes-vi.html

 

L’accumulation des taxes et impôts provoquent aussi de terribles crises dans les services où une compagnie comme « Air Transe » ploie depuis des années sous le poids des charges sociales. La compagnie se rapproche chaque année, toujours un peu plus, d’une cessation de paiement.

Ce serait si simple de mettre le siège de la compagnie « Air Transe » à Amsterdam… L’économie serait d’environ un milliard d’euros par an !... De quoi être compétitif avec les autres compagnies européennes et mondiales !...

J’en ai fait une lettre au président « de Ju-Gniaq » :

http://www.alerte-ethique.fr/news/lettre-ouverte-a-alexandre-de-juniac-president-dair-france/

Dans ce courrier, j’ai aussi repris l’idée de la CSMP et elle a été transmise à Bercy, semble-t-il…

« L’Ami-Râle »

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX au Médiateur de la République

 

 

Ci-dessous une lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », au Médiateur de la République, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe, disparues, et de la prime de guerre promise, et jamais touchée…

 

                                                     Le : 9/07/2015.

 

                                          Monsieur FILIMOEHALA    Vincent

                                          à

                                          LE MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE

                                          Défenseur des DROITS

                                          7, rue Saint-Florentin

                                          75 008 PARIS.

« Par la voie hiérarchie »

Objet : Demande de saisie du médiateur de la République.

 

 

                                       Madame, Monsieur,

 

        Je soussigné  Vincent FILIMOEHALA, ai l’honneur de solliciter de votre  très haute bienveillance la transmission de ce courrier, et du dossier qui l’accompagne, au médiateur de la République.

      Un litige concernant, «  Les indemnités de la guerre du Golfe 1991 », m’oppose en effet au suivant :

 -    La Banque Société GENERALE (Mans .72)

-    Ministère de la Défense.

-    Ministère des Finances (Bercy).

 

     De ce fait, je souhaiterai obtenir une régularisation de ma situation datant depuis 1993, date auquel un dysfonctionnement avait été constaté lors du virement de mes propres indemnités de la guerre du Golfe 1991, dont le virement avait été effectif après avoir pris connaissance devant les autorités militaires  venus a cet effet en 1992, au 137°RI-CMFP de « Fontenay-le-Comte » pour nous faire signer l’état de paiement officiel ce matin là.

      Or, a ma grande surprise ! c’est en me rendant a ma banque Société GENERALE du Mans (Sablons) , que ma conseillère me fait savoir que le virement est bien arrivée, mais qu’il y a un blocage venant de haut ? Qui ne m’autorise pas de pouvoir en bénéficier….A ma stupéfaction, je lui demande des explications ? Alors que j’avais eu l’un de mes camarades militaires un certains (Caporal Bernard LEBRUN) qui me confirme qu’il a bien perçu sa prime soit un montant de plus de (600 milles francs) soit (100 milles euros) env.

 

     Ma conseillère me fait savoir qu’une personne est venue à  l’ouverture de l’agence pour lui signifier l’interdiction… qui elle-même ne savais pas pour quel motif ?

  

      Une désillusion qui va vite me faire ressentir ! En rentrant chez moi, où là je reçois un coup de fil anonyme (X) qui me confirme l’interdiction de mes indemnités et qui me demande s’il j’avais pu toucher que je devais absolument les rendre au risque d’avoir de grave souci de vie ! Ainsi l’on me profère des menaces par téléphone relative à  nos indemnités de la guerre du Golfe 91.  C’est a ce même sujet ! que je reçois à nouveau l’appel de mon camarade de régiment (Caporal LEBRUN Bernard) qui me faits savoir qu’il a lui-même reçus des menaces à son encontre et qu’il n’allait pas céder a ces menaces exigeant que nous avons bien mérité  ces indemnités pour notre engagement dans le Golfe 91,disant que tout service rendu à la Nation mérite reconnaissance. 

 

      Face aux menaces de « mort » proférés à mon encontre ! J’ai gardé mon silence par peur ! Pour ma famille et pour moi-même.

  

    Si, j’ai repris mon combat pour que cette affaire soit mise en lumière, c’est suite aux lanceurs d’alertes tel que (M.DUBOC J-Charles) a ces nombreux actions qu’il a mené depuis de longues années sur la disparition des « Milliards de la division DAGUET » sans le savoir que j’étais victimes comme bon nombre de mes camarades militaires à l’époque du 137°-CMFP à qui l’on nous a dépêché des autorités militaires de Paris pour le traitement de nos propres indemnités de la guerre du Golfe 1991, et que ce rêve nous a été volé..

  

    Un livre est sorti celui sur « Les Milliards disparus de la division DAGUET »  auteur (M.DUBOC Jean-Charles) Ce livre est actuellement mis en vente libre sur le site « Amazon.com » Que je vous joins à mon dossier.

 

    Ps : je ne vous cache pas, l’effet que cela aura envers  les « dix milles militaires & vétérans »  de la division DAGUET, que celui de savoir que l’on leurs a caché la vérité sur leurs propres indemnités pour service rendu à la Nation lors de la première guerre du Golfe 1991, et qui a ce jour beaucoup se demandent encore où sont passés ces fonds publics… ?

     Si, aujourd’hui ! je fais appel à vous, c’est que j’espères malgré toutes mes actions menées à ce jour, depuis des années ne soit pas en vain et que par  la voie du « Médiateur de la République » l’on puisse enfin me rendre ma dignité pour  service rendu à la Nation lors de la guerre du Golfe 1991 et sous le signe du « Devoirs de Mémoires ».

 

   Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous, que je me tiens à votre entière disposition et vous remercie  bien pour toute l’attention portée à mon égard.

 

Daignez agréer, Monsieur le délégué Médiateur de la République, l’assurance de mon profond respect.

 

 

 

                                         Monsieur FILIMOEHAL A   Vincent

 

 

 

 

Réponse d’Aline DUPEYRON,  directrice  du département « Recevabilité – orientation – accès aux droits » 

Défenseur des Droits II0001

 

P.S. Le Défenseur des droits est né de la réunion de quatre institutions : le Médiateur de la République, le Défenseur des enfants, la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE) et la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS).

 

Réponse du Défenseur des Droits

 

DEFENSEUR DROITS0001

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Michel CHARASSE, membre du Conseil Constitutionnel.

 

Ci-dessous une lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Michel CHARASSE, ancien ministre, membre du Conseil Constitutionnel, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et de la prime de guerre promise.

 

                                Le : 29/06/2015.

 

                                Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

                                à

                                Monsieur le Ministre Michel CHARASSE                                

                                CONSEIL INSTITUTIONNEL

                                2, rue Montpensier

                                75001 PARIS

 

« Par la voie hiérarchie »

 

OBJET : Demande à titre de reconnaissance pour service rendu à la Nation.

Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur : (Mr Jean-Charles DUBOC) déjà en vente libre sur (Amazon.fr).

 

                                Monsieur le   Ministre,

 

           Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire  celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » qui auraient dû être versés aux militaires.

  

           En effet, c’est au mois de Juillet 1992, que nous avions été convoqués auprès de haute autorités militaires venus de Paris, au bureau « trésorerie » du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-Comte, pour ainsi procéder aux virements de nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.  Nous étions  au sein de la compagnie de la garnison  et de différents régiments d’appartenances à bénéficier des primes de guerre comme prévus dès notre retour de mission.  Le montant était de (600 milles francs) à l’époque soit plus de (100 milles euros) à ce jour lors de notre signature auprès d’autorités militaires venus de l’Etat-major de Paris à cet effet.  Au début de l’année 1993, l’un de mes camarades (Caporal Lebrun Bernard) m’avise que le virement est bien arrivé sur son compte, ainsi que plusieurs de mes compatriotes du régiment.  Or,  c’est avec stupéfaction et désillusion que j’apprends par ma conseillère à l’agence Société Général (Sablon) 72, m’avise que la somme (600 milles francs) correspondant a ma prime versée sur mon compte  avait été bloquée, pour sans motif valable ..?   Ce même jour, je reçois un appel téléphonique (x)  me demandant de rendre la somme perçus, en échange d’une menace  de « mort » à mon encontre et ma famille. Ainsi, ces menaces ont été proférées à l’ensemble de mes militaires d’actives à l’époque des faits.                                                                                                                           

  

            C’est dire ! Au combien il me convient à présent que je sorte du silence ! Pour ainsi vous  révéler après 24 années maintenant que nous sommes ainsi soumis aux silences et cela depuis la mort subite de l’ex-premier Ministre (Bérégovoy) qui semble-t-il ?avait donné un avis favorable  à  sa signature aux versements de nos indemnités de la guerre du Golfe 1991, selon (Bercy) à l’époque des faits à l’origine des opérations de traitements des indemnités.

  

           Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous  que je vous joints au  courrier les (copies) de mes propres interventions écrites,  auprès du  président de la République (M. François Hollande) – (M. SARKOZY Nicolas) – et de monsieur le ministre des finances  (M.SAPIN Michel).

           

           Ainsi, c’est en me confiant à vous très personnellement qui à l’époque vous siégez  en tant que  ministre du budget du (2 Avril 1992 au 2 février 1992)  sous l’institut de  (M. François Mitterrand) et de (M. Pierre Bérégovoy). Afin que  mes actions menés jusqu’à ce jour puisse enfin aboutir à la régularisation de mes propres indemnités pour service rendu à la Nation et en vous remerciant bien par avance pour toute l’attention portée à mon égard.

          

Daignez agréer, Monsieur le   Ministre, l’assurance de mon profond respect.

 

 

 

                                           Mr FILIMOEHALA  Vincent

                              (Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).

 

 

 

 

Vincent lettre Charasse ss adr0001


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Édouard BALLADUR, ancien Premier Ministre, membre du Conseil Constitutionnel.

 

Ci-dessous une lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Édouard BALLADUR, ancien Premier ministre, membre du Conseil Constitutionnel, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et de la prime de guerre promise.

 

                                    le : 25/06/2015.

 

                                Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

à

                                 Monsieur Edouard BALLADUR

                                 Vice-Premier Ministre

                                CONSEIL INSTITUTIONNEL

                                2, rue Montpensier

                                75001 PARIS

 

« Par la voie hiérarchie ».                              

 

 

OBJET : Demande à titre de reconnaissance pour service rendu à la Nation.

Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur : (Mr Jean-Charles DUBOC) déjà en vente libre sur (Amazon.fr).

 

                                             Monsieur le premier Ministre,

 

           Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire  celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » qui auraient dû être versés aux militaires. L’auteur  est  (Mr Jean-Charles DUBOC) un commandant pilote de ligne en retraite.

            En effet, c’est au mois de Juillet 1992, que nous avions été convoqués auprès des hautes autorités militaires venus de Paris, au bureau « trésorerie » du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-comte, pour ainsi procéder aux virements de nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.  Nous étions  au sein de la compagnie de la garnison  et de différents régiments d’appartenances à bénéficier des primes de guerre comme prévus dès notre retour de mission.  Le montant était de (600 milles francs) à l’époque soit plus de (100 milles euros) à ce jour lors de notre signature auprès des autorités militaires venus de l’Etat-major de Paris à cet effet.  Au début de l’année 1993, l’un de mes camarades (Caporal Lebrun Bernard) m’avise que le virement est bien arrivé sur son compte, ainsi que plusieurs de mes compatriotes du régiment.  Or,  c’est avec stupéfaction et désillusion que j’apprends par ma conseillère à l’agence Société Général (Sablon) 72, m’avise que la somme (600 milles francs) correspondant a ma prime versée sur mon compte  avait été bloquée, pour sans motif valable ..?   Ce même jour, je reçois un appel téléphonique (x)  me demandant de rendre la somme perçus, en échange d’une menace  de « mort » à mon encontre et ma famille. Ainsi, ces menaces ont été proférées à l’ensemble de mes militaires d’actives à l’époque des faits.

     C’est ignoble ! Ce que j’ai vécu ce jour là ! Jamais dans ma vie de militaire j’avais subis de tel humiliation alors que j’avais mérité mes indemnités comme on nous l’avait promis.

             Voici mon histoire, disons notre histoire, qui je tiens à vous le révéler après 24 années maintenant que nous sommes ainsi soumis aux silences et cela depuis la mort subite de l’ex-premier Ministre (Bérégovoy) qui semble-t-il ?avait donné un avis favorable  à  sa signature aux versements de nos indemnités de la guerre du Golfe 1991, selon (Bercy) à l’époque des faits à l’origine des opérations de traitements des indemnités.

            Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous  que je vous joints au  courrier les (copies) de mes propres interventions écrites,  auprès du  président de la République (M. François Hollande) – (M. SARKOZY Nicolas) – et de monsieur le ministre des finances  (M.SAPIN Michel).

            Il me faut donc ! compter sur votre seule et unique dans cette  vision des choses, celui d’un élu politique de grande posture et respectueux des valeurs de la République, qui a plus que tout beaucoup investi à la reconnaissance du monde du combattant en l’occurrence , pour que puisse « un jour »  rendre notre « Honneur » à nous soldat qui avions servis lors de la première guerre du Golfe 1991. 

            Ainsi, c’est en me confiant à vous qui aviez succédé à (M.Bérégovoy) en qualité de premier ministre sous (Mitterrand) en mars 1993 à 1995, pour qu’enfin l’on puisse me rendre mes propres indemnités pour service rendu à la Nation lors de la première guerre du Golfe 1991, en vous remerciant bien par avance pour toute l’attention portée à mon égard.

            Ps : En vous souhaitant ainsi une très bonne réception de mon courrier et documents, que je vous exprime mon second souhait celui de voir une ouverture de « Conseil » ou voir « commission d’enquête parlementaire » le plus approprié a nous rendre l’honneur pour service rendu à la Nation.  Car, jadis il est plus qu’impensable ! Et non révolue que des militaires puissent réclamer en déposant une « plainte au parquet » de Paris, de ce qu’ils leurs étaient dû pour service rendu à la Patrie. 

       Daignez agréer, Monsieur le  premier  Ministre, l’assurance de mon profond respect.

 

                                                Mr FILIMOEHALA  Vincent

                                            (Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).


Grexit ?... (II)

 

Je ne comprends pas tout,

 

Et espère que vous allez pouvoir m’éclairer.

 

On recause une fois de plus de la Grèce.

Les marchés dévissent lentement, et sans tenir compte du plongeon de la bourse de Shanghai, tout comme les prix des matières premières, hors le cacao à Londres.

De l’argent est détruit en très grande quantité tous les jours que le feuilleton-Grec se poursuit.

En fait, les circuits sont « asséchés » par prudence, les investisseurs préférant garder du cash (cash is king !), prendre leurs bénéfices, dans l’attente d’une sortie de crise.

 

Les USA s’inquiètent de la fragilité politique grandissante de la zone euro, dont les acteurs campent sur des dogmes-imbéciles, les yeux rivés sur leurs feuilles Excel comme en a dit « Sœur Âne », la mairesse des parigots en marge d’une réunion de mode, et « Poux-tine », qui avait très mal reçu « Tsi-tsi-Passe » il y a quelques semaines, joue l’absent.

« Kiki-la-Garde-Meurt-mais-ne-se-rend-pas » de la banque mondiale des états-failliteux n’ose même plus se montrer, rincée par le décalage horaire et la claque d’avoir perdu son pognon.

 

Pendant ce temps-là, les grecs jubilent, même si leurs banques restent fermées, sous perfusion millimétrée.

Il faut dire aussi que leur premier ministre, il a fait un coup politique fabuleux : de 36 % des suffrages aux dernières élections nationales, il a fait 61 % dimanche dernier !

Mais ça n’arrange pas pour autant les affaires : Son nouveau ministre de la finance s’est pointé les mains dans les poches alors que tout le monde l’attendait avec un dossier épais de propositions « crédibles » !

Géant.

 

Et de toute façon, la zone euro est divisée sur la suite à donner lors du prochain raout.

Les uns ne veulent plus qu’on tue leur pays sous l’austérité qui n’amène que la ruine des peuples, désespoir et destruction de l’économie d’un pays, les autres parlant de « Grexit » comme d’une urgence.

Ils sont fous : D’abord, le Grexit n’est pas juridiquement possible en l’état.

Il faudrait modifier dans l’urgence les traités à faire ratifier par les Parlements des pays de la zone euro.

Soyons sérieux, SVP.

 

Ensuite, si on se met à éliminer les « maillons-faibles » les uns après les autres, il faut savoir que le niveau de dette publique grecque d’il y a huit ans est celui atteint par la « Gauloisie-richissime » actuellement.

Trois ans pour les italiens…

Il ne finira par ne rester, dans 10 ans, plus que les Allemands et peut-être la Belgique (là où siège la Commission, et uniquement pour cette raison) dans la zone euro, si ce procédé devient la règle !

 

Pendant ce temps-là, personnellement je procède à la vente de la dernière entreprise, ses machines, ses personnels, ses savoir-faire, où j’ai gardé un mandat de « redresseur d’entreprise ».

Je vous raconte, parce que c’est rigolo comme tout.

 

J’arrive il y a quelques années en situation de pré-cessation des paiements. Je remets les gusses au travail et me fait payer au cul du camion tout en obtenant des crédits-fournisseurs et une aide des banquiers.

Ça remet de l’argent dans les caisses et dessert l’étau autour du tiroir-caisse.

Puis je vends une première fois la boîte aux salariés, ce qui permet à la famille de se retirer dans de bonnes conditions. Eux pensent que non, mais ça valait zéro quand je suis arrivé, alors j’estime qu’ils s’en sortent bien au lieu d’avoir à remettre au pot.

Et je reste aux commandes pour organiser la suite.

Notamment pour améliorer les marges et résultat opérationnel, j’anime les ventes, crée de nouvelles références et étend un peu le marché à des clientèles nouvelles piquées à la concurrence.

 

La suite ne sait pas fait attendre : Les salariés ne se sentent plus dès que ça va mieux et commencent à grignoter la bête.

Que j’en suis réduit à ouvrir le capital social aux fournisseurs qui ont transformé leurs créances en actions de la boutique et ont commencé à l’étrangler eux aussi après avoir allégé le passif.

Autrement dit, une deuxième vente de la même chose.

Ce qui dilue aussi le poids des salariés qui devenaient insupportables, surtout le cégétiste qui n’avait pas souscrit, le seul d’ailleurs.

Tellement qu’à chaque fois qu’il m’emmerdait je lui disais : « Tiens voilà les clés, moi je me casse ! »

Et il n’en voulait toujours pas.

 

Alors, au fil des dégradations de l’activité, je le voyais bien dans mes tableaux de suivi de trésorerie, pour éviter une nouvelle fois le dépôt de bilan irrémédiable, j’ai fait appel aux clients, qui eux se voient déjà patrons de leur fournisseur indispensable.

Une troisième vente de toujours la même chose…

Fort, le mek !

 

Je me marre, parce que là, je me tire pour de bon – j’avais prévenu : Je suis en exil ! – et je vois déjà les « grandes gueules » faire la loi chez les salariés, se heurter aux fournisseurs qui sont restés et faire face aux diktats des banquiers.

Mais peu importe : À situation impossible, remèdes improbables !

La boutique, dans deux ans, elle est morte sur son site s’ils ne parviennent pas à faire une « synthèse » viable !

Ils n’auront plus qu’à céder les machines à la casse et tout le monde de tirer un trait sur le pognon investi à en sécher leurs larmes de schizophrène avec ce qu’ils veulent.

Parce que de tout temps, on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière, c’est bien connu.

 

Et alors, pourquoi les grecs ne feraient-ils pas pareil ?

Expliquez-moi !

Après tout, ce ne sont que des jeux d’écriture tant que le pognon tourne : On l'a vu en 2008 et 2009.

Le drame, c’est quand il s’arrête de tourner, de faire des petits.

Pour le reste, même après un désastre, la vie reprend le dessus : C’est d’ailleurs la grande leçon de « Zorba le Grec », justement.

Un coup de bouzouki, un petit sirtaki et ça repart après deux ou trois chopines gardées au frais de derrière les fagots pour les jours fastes ! 

 

Miracle !

Challenges révèle que c'est justement le scénario « créatif » sur lequel plancheraient les équipes de « McRond », notre ministre de la finance.

Moins kon qu'il en a l'air, finalement...

L'idée – proposée à l'origine par un prof d’éco à l’université de Toulouse, « proche conseiller de Syriza », un avocat spécialiste en restructuration d’entreprises, et un chercheur du CNRS – serait la suivante :

 

Au lieu d'annuler une partie de la dette grecque qui reste insoutenable, on la transforme en totalité en « certificats d'investissement ».

Les créanciers de la Grèce devenant alors des (ses) investisseurs.

N'ayant plus de créanciers, ni de dettes mais des « actionnaires », Athènes peut consacrer l'argent qu'elle mobilise pour rembourser ses prêts à des investissements productifs de nature à relancer son économie.

15 à 20 milliards d’euro pourraient être ainsi libérés pour être injectés dans l'économie grecque, la vraie.

C’est beaucoup ?

Oui : C'est environ 10 % du PIB grec d’un coup, c'est donc énorme et c'est effectivement, potentiellement, de quoi créer l’électrochoc dont a besoin le pays pour sortir de la spirale déflationniste dans laquelle il se noie.

L’idée me plait assez bien que mon pays puisse devenir « actionnaire » de la Grèce.

Au moins, j’ai une chance d’aller y poser l’ancre – une belle CQR – de mon voilier avec les dividendes à en attendre.  

 

Et ça peut marcher, pas comme chez mes rigolos, à condition de mettre en œuvre les mesures indispensables pour faire remonter le pognon dans les caisses du pays et réduire les coûts de fonctionnement de l’activité publique.

Autrement dit quelques efforts à fournir encore pour sortir durablement du tunnel où ils sont collectivement, je veux dire non seulement les grecs mais aussi la zone euro, encalminés.

Pour vivre, il faut du mouvement, il faut que l’argent recommence à tourner, au lieu d’assécher les sources.

 

Autrement dit mettre en œuvre des réformes structurelles ambitieuses car il implique que le budget de l'État, dont le surplus est consacré aux investissements, soit « très » excédentaire environ 2 % (contre 0,4 % en 2014), plusieurs années durant.

Mais bon, 2 % après la chute de 25 % en quelques années, c’est plus facile que sur une base 100 (*).

Avec un peu d’inflation, c’est même déjà acquis.

Ce que tout le monde devrait comprendre facilement, d’autant que pour les problèmes immédiats de trésorerie, l’Eurozone s’est déjà dotée de tous les outils indispensables : FESF et MES d’un côté, QE de 60 milliards/mois de l’autre côté.

 

Conséquence : Le Grexit, je n’y crois vraiment toujours pas.

Ou alors il faut désespérer définitivement du bon sens chez nos « sachants » et autres « élus ».

À suivre.

 

(*) Deux petites précisions :

 

1 – Faire + 2 sur une base 100, c’est plus difficile que de faire + 2 sur une base 75.

Ça ne fait que + 1,5, soit à peine plus que l’inflation générale à venir.

 

2 – Chose que j’ai découvert par hasard et in vivo dans une vie antérieure.

La boutique que je dirigeais alors venait de perdre 60 % de son chiffre d’affaires d’un trait à cause du mauvais caractère de mon prédécesseur à sa tête.

J’arrive en plein plan social que j’adoucis à seulement 4 licenciements secs alors que les effectifs se dégonflaient de plusieurs centaines de salariés, par perte de confiance.

J’étais jeune et j’y croyais.

Une fois la voilure ramenée partiellement pour la route à suivre, je mets la pression sur la force de vente rémunérée à la commission : « Je veux du + 10 % ! C’est une question de vie ou de mort » pour la boutique.

Ils s’attendaient à ce que je remette en cause les pourcentages de commission : Je m’en suis bien gardé !

 

Réaction immédiate du jars de l’équipe (assez nombreuse) : « Patron, tu n’y connais rien ! Je fais 1 million par mois avec des semaines de 70 heures, comment veux-tu que je fasse 100.000 de plus ? »

Réponse : « Ce n’est pas toi qui va les faire directement. Tu vas en faire même un peu moins, parce que tu vas consacrer un peu de temps à celui-là qui fait à peine 250.000 sur un secteur où il lui sera facile de faire 25.000 de plus.

Aide-le à doubler son chiffre ! Montre-lui comment faire et organiser ses tournées ! »

Résultat, en fin d’année la force de vente avait fait + 15 %.

 Et puis je suis parti quand j’ai pris un accord commercial, hors force de vente, qui assurait l’année suivant le doublement des volumes (mais à marge moindre, je le reconnais) : La boutique pouvait continuer sans moi.

 

 I3 

 

Source : 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/je-ne-comprends-pas-tout.html

 

Transformer des dettes en actions !...

Il faut oser y penser !...

C’est hardi…

 

L’une des premières sociétés anonymes modernes a été la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales (VOC) créée par les Provinces-Unies en 1602 et dissoute en 1799.

 Elle est le premier modèle de la société anonyme émettant des actions et obligations ainsi que le modèle de la multinationale implantée dans des pays à l’autre bout du monde. Elle est la plus influente des compagnies européennes fondées au xviie siècle pour exploiter les richesses d’Asie.

 J’ai découvert ça en Norvège, à Runde, une île près d’Alesund, où un vaisseau de cette compagnie s’est fracassé sur les récifs en 1725. Les 500 kg de pièces en or, argent, et autres métaux ont été retrouvées au fond de la mer par des plongeurs dans les années 70.

Le navire était parti d’Amsterdam et avait entrepris de faire le tour de l’Ecosse afin d’éviter la Manche infestée de pirates et de corsaires (peut-être quelques-uns de mes ancêtres…).

 Les actionnaires de la VOC connaissaient les terribles risques de telles expéditions mais le bénéfice au retour était considérable et couvrait les pertes inévitables.

 

Pour la Grèce, j’avoue que je suis un peu stupéfait d’une idée de transformer les dettes en actions !...

Un pays n’est pas une SA, quoique les obligations d’Etat, ou emprunt d’Etat, sont déjà une forme d’actionnariat et j’ai du mal à percevoir en quoi des actions vont coûter moins cher au final que le remboursement d’une dette.

Parce que là, c’est pour une durée indéfinie à moins de racheter ses propres obligations, donc payer ses dettes.

 Je ne suis pas économiste, et encore moins financier, mais la combine m’a l’air fumeuse…

Et puis, on revient aux mêmes problèmes : un Etat trop important et incapable de percevoir les taxes et impôts ; un clergé tout-puissant qui possède 30% des richesses du pays en étant exonéré d’impôts, etc… ; une corruption endémique et un travail au noir en développement ; donc de fortes réformes à faire… On y revient encore…

 Effectivement, et temporairement, cela allègerait très fortement les comptes de la Grèce mais quels sont les dividendes à attendre ?...

Et qui achèterait de telles actions  s’il n’y a pas de dividendes ?...

 

JCD

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Pierre JOXE, membre du Conseil Constitutionnel.

 

Ci-dessous une lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Pierre JOXE, ancien ministre de la Défense, membre du Conseil Constitutionnel, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et de la prime de guerre promise.

 

                                le : 29/06/2015.

  

                                Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

                                à 

                                Monsieur le Ministre Pierre JOXE

                                CONSEIL INSTITUTIONNEL

                                2, rue Montpensier

                                75001  PARIS

« Par la voie hiérarchie »

 

OBJET : Demande à titre de reconnaissance pour service rendu à la Nation.

Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur : (Mr Jean-Charles DUBOC) déjà en vente libre sur (Amazon.fr).

 

                                             Monsieur le   Ministre,

 

           Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire  celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » qui auraient dû être versés aux militaires.

             En effet, c’est au mois de Juillet 1992, que nous avions été convoqués auprès de haute autorités militaires venus de Paris, au bureau « trésorerie » du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-Comte, pour ainsi procéder aux virements de nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.  Nous étions  au sein de la compagnie de la garnison  et de différents régiments d’appartenances à bénéficier des primes de guerre comme prévus dès notre retour de mission.  Le montant était de (600 milles francs) à l’époque soit plus de (100 milles euros) à ce jour lors de notre signature auprès d’autorités militaires venus de l’Etat-major de Paris à cet effet.  Au début de l’année 1993, l’un de mes camarades (Caporal Lebrun Bernard) m’avise que le virement est bien arrivé sur son compte, ainsi que plusieurs de mes compatriotes du régiment.  Or,  c’est avec stupéfaction et désillusion que j’apprends par ma conseillère à l’agence Société Général (Sablon) 72, m’avise que la somme (600 milles francs) correspondant a ma prime versée sur mon compte  avait été bloquée, pour sans motif valable ..?   Ce même jour, je reçois un appel téléphonique (x)  me demandant de rendre la somme perçus, en échange d’une menace  de « mort » à mon encontre et ma famille. Ainsi, ces menaces ont été proférées à l’ensemble de mes militaires d’actives à l’époque des faits.

                                                                                                                                                  C’est dire ! Au combien il me convient à présent que je sorte du silence avec la sortie du livre. Pour ainsi vous  révéler après 24 années maintenant que nous sommes ainsi soumis aux silences et cela depuis la mort subite de l’ex-premier Ministre (Bérégovoy) qui semble-t-il ?avait donné un avis favorable  à  sa signature aux versements de nos indemnités de la guerre du Golfe 1991, selon (Bercy) à l’époque des faits à l’origine des opérations de traitements des indemnités.

            Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous  que je vous joints au  courrier les (copies) de mes propres interventions écrites,  auprès du  président de la République (M. François Hollande) – (M. SARKOZY Nicolas) – et de monsieur le ministre des finances  (M.SAPIN Michel).

           Ps : n’ayant pas eu de réponse de la part du ministre de la Défense (M. Jean-Yves Le Drian), je ne peux dans l’immédiat vous faire savoir quel sont les résultats des recherches sur les archives de la Défense.        

            Ainsi, c’est en me confiant à vous très personnellement qui à l’époque ou vous siégez  en tant que  ministre de la Défense du : (29/01/1991 au  09/03/1993)  sous l’institut de  (M. François Mitterrand). Afin que  mes actions menés jusqu’à ce jour puisse enfin aboutir à la régularisation de mes propres indemnités pour service rendu à la Nation et en vous remerciant bien par avance pour toute l’attention portée à mon égard.

 

           Daignez agréer, Monsieur le   Ministre, l’assurance de mon profond respect.

  

                                                   Mr FILIMOEHALA  Vincent

                                              (Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).

 

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre d’un ancien des OPEX à Michel ROCARD membre du Conseil Constitutionnel

 

Ci-dessous une lettre envoyée par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de « l’Opération Daguet », à Michel ROCARD, ancien Premier ministre, membre du Conseil Constitutionnel, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et de la prime de guerre promise.

 

 le : 26/06/2015.

 

                                Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

à

 

                                Monsieur Michel ROCARD

                                 Vice-premier Ministre

                                CONSEIL INSTITUTIONNEL

                                2, rue Montpensier

                                75001   PARIS

« Par la voie hiérarchie »

OBJET : Demande à titre de reconnaissance pour service rendu à la Nation.

Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur : (Mr Jean-Charles DUBOC) déjà en vente libre sur (Amazon.fr).

 

 

                                             Monsieur le   Ministre,

 

           Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire  celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » qui auraient dû être versés aux militaires.

            En effet, c’est au mois de Juillet 1992, que nous avions été convoqués auprès de haute autorités militaires venus de Paris, au bureau « trésorerie » du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-Comte, pour ainsi procéder aux virements de nos propres indemnités de la guerre du Golfe 91.  Nous étions  au sein de la compagnie de la garnison  et de différents régiments d’appartenances à bénéficier des primes de guerre comme prévus dès notre retour de mission.  Le montant était de (600 milles francs) à l’époque soit plus de (100 milles euros) à ce jour lors de notre signature auprès d’autorités militaires venus de l’Etat-major de Paris à cet effet.  Au début de l’année 1993, l’un de mes camarades (Caporal Lebrun Bernard) m’avise que le virement est bien arrivé sur son compte, ainsi que plusieurs de mes compatriotes du régiment.  Or,  c’est avec stupéfaction et désillusion que j’apprends par ma conseillère à l’agence Société Général (Sablon) 72, m’avise que la somme (600 milles francs) correspondant a ma prime versée sur mon compte  avait été bloquée, pour sans motif valable ..?   Ce même jour, je reçois un appel téléphonique (x)  me demandant de rendre la somme perçus, en échange d’une menace  de « mort » à mon encontre et ma famille. Ainsi, ces menaces ont été proférées à l’ensemble de mes militaires d’actives à l’époque des faits.

                                                                                                                                              Voici mon histoire, disons notre histoire, qui je tiens à vous le révéler après 24 années maintenant que nous sommes ainsi soumis aux silences et cela depuis la mort subite de l’ex-premier Ministre (Bérégovoy) qui semble-t-il ?avait donné un avis favorable  à  sa signature aux versements de nos indemnités de la guerre du Golfe 1991, selon (Bercy) à l’époque des faits à l’origine des opérations de traitements des indemnités.

            Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous  que je vous joints au  courrier les (copies) de mes propres interventions écrites,  auprès du  président de la République (M. François Hollande) – (M. SARKOZY Nicolas) – et de monsieur le ministre des finances  (M.SAPIN Michel).

            Il me faut donc ! compter sur votre seule et unique dans cette  vision des choses, celui d’un élu politique de grande posture et respectueux des valeurs de la République, qui a plus que tout beaucoup investi à la reconnaissance du monde du combattant en l’occurrence , pour que puisse « un jour »  rendre notre « Honneur » à nous soldat qui avions servis lors de la première guerre du Golfe 1991. 

            Ainsi, c’est en me confiant à vous qui en qualité de premier ministre sous la présidence de  (M. François Mitterrand) en  1993, pour que toutes mes actions menés à ce jour puisse enfin aboutir à la régularisation de mes propres indemnités qui me sont dû pour service rendu à la Nation et vous remercie bien par avance pour toute l’attention retenue à mon égard.

 

                 Daignez agréer, Monsieur le   Ministre, l’assurance de mon profond respect.

 

 

                                                 Mr FILIMOEHALA  Vincent

                                    (Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).

 


Grexit ?...

 

Oxi !

 

Fin du dogmatisme teuton ?

 

Pas sûr…

« Ils » se réunissent aujourd’hui pour en décider et se sont vus hier soir pour se mettre d’accord sur le ton à donner.

En revanche, des milliers de Grecs ont laissé exploser leur joie à l’annonce des résultats du référendum sur les réformes et les mesures budgétaires imposées par l’Eurogroupe et le FMI, dimanche soir.

Le « non » l’a très largement emporté, avec plus de 61,31 % des suffrages, tandis que le « oui » a rassemblé 38,68 % des voix alors qu’on nous annonçait que les deux camps étaient au coude-à-coude dans tous les sondages…

Des fantasmes de « journaleux » et autres trouillards, oui, qui ne voulaient pas voir les « vrais effets » d’un dogme de « décliniste » absolu !

 

Dès 19 h 30, les premières estimations ont été égrenées à la télévision grecque. La place Syntagma s’est alors remplie, pour devenir noire de monde vers 22 heures. Toutes générations confondues, les Athéniens ont manifesté leur bonheur et leur émotion, chantant et dansant dans une grande ferveur (tout-à-fait grecque).

« Oxi ! » (« non ») scandait évidemment la foule, mais aussi « Hellas ! » (« Grèce »), agitant fièrement des drapeaux hellènes !

Moi, j’étais de « post-mariage » (du samedi), chez des « bourges-soces » qui auraient voté « Né » sans sourciller, malgré la complainte du peuple…

Et ça se dit socialiste alors qu’ils ne sont même pas démocrates…

Enfin passons !

Bon, on finissait aussi les bouteilles à cette heure-là et plus personne n’était vraiment frais.

Alors que je devais reprendre la route pour « être à poste » hier matin juste après l’aurore : L’éthylotest est redevenu négatif et le moteur a bien voulu démarrer à 4 heures du matin !

Galère.

Mais j’ai bien aimé les séquences télé, entre-temps.

 

« Je suis très fière d’Alexis Tsipras, très fière de mon pays et d’être grecque », affirmait une gamine de 18 balais à peine, la voix tremblante. « Je n’aurais jamais cru que nous fêterions une telle victoire un jour sur cette place », confiait une plus âgée, chômeuse depuis plus d’un an.

« On a dit non à l’humiliation car on a trop souffert, depuis trop longtemps », renchérissait un grand-père.

Tout était dit.

 

Ils ont également hué Antonis Samaras qui s’est exprimé à la télévision.

Les sifflets se sont transformés en cris de joie lorsque le leader de l’opposition a annoncé qu’il quittait son poste de président du parti Nouvelle démocratie.

Les médias grecs et internationaux en ont également pris pour leur grade, accusés, en chanson, d’avoir nourri une « propagande par la peur ».

La terreur, dirai-je, déjà qu’ils étaient privés de banques et de billets depuis une bonne semaine…

 

« Alex Tsi-tsi-Passe » est lui aussi fait vedette à la télé-locale : « Je suis conscient que vous me demandez de continuer avec l’Europe et non pas de rompre avec elle », a déclaré le « gôchiste ».

Le grand écart, en somme.

 

Parce que la Grèce aura besoin d'une nouvelle aide de 36 milliards d'euros des Européens dans les trois prochaines années même avec le plan des créanciers, selon le FMI.

Notez que la BCE en dispose et dépense 60 tous les mois dans son QE à elle…

Et pourtant, les Européens ont passé la semaine à le prévenir qu’une victoire du « non » l’exposerait à de graves conséquences.

Vendredi, le président de la Commission européenne, « J’y-Sais Junk-l’Air » soi-même, a notamment averti qu’en cas de « non » au référendum, « la position grecque [serait]considérablement affaiblie ».

Pas sûr.

De son côté, le gouvernement grec expliquait depuis l’annonce du scrutin que le refus du plan par les électeurs était de nature à lui donner du poids dans les négociations.

Pas certain non plus…

En revanche, que son ministre des finances démissionne, ça c’est évident, ça va faciliter l’émergence d’un prochain accord.

Parce que bon, on n’accuse pas de terrorisme financier son « partenaire », même si ce n’est pas faux.

 

« Tsi-tsi-Passe » a aussi indiqué que selon lui, le « non » permettait au gouvernement d’être « mieux armé » pour négocier et équivalait à donner son soutien à « une solution réaliste » qui vise à moins de rigueur et à la restructuration de la dette.

Ce qu’il demandait depuis quelques jours en échange d’un gel des échéances et de la négociation d’un calendrier d’apurement réaliste.

« Certes, le “non” valide la stratégie de négociation de Tsipras en Grèce et augmente ses chances d’obtenir un accord sur les bases d’un compromis », analyse un économiste à l’OFCE. « Et même si les Européens ont menacé de rompre les négociations avec Tsipras, le réalisme l’emportera. »

Mais, ajoute-t-il, « le risque de voir la BCE couper le robinet grec en cas de défaut de paiement le 20 juillet et en l’absence de perspective d’accord est réel ».

Avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir…

Encore des menaces, n’est-il pas ?

En fait, les grecs gagnent du temps, ce qui leur manque le plus.

Ils en auraient gagné encore plus en votant « Oui » et de se retrouver de nouveau devant les urnes pour former un nouveau gouvernement après la démission annoncée de l’équipe en place, dans cette hypothèse.

Un retour au « calendes-grecques » en somme, une spécialité locale et historique !

 

Officiellement, les restrictions sur les retraits d’argent aux DAB locaux de la population grecque doivent cesser aujourd’hui avec la réouverture des banques. Mais « la victoire du "non" rend cette perspective inenvisageable », selon un « stratégiste » de chez un courtier pourtant réputé.

Alors même que « les marchés » n’ont que très peu réagi au résultat du référendum, nettement plus secoué par les déboires asiatiques. Mais là aussi, tout n’est pas encore dit, même s’il y avait eu beaucoup d’anticipations.

Car il est peu probable que la BCE desserre son étreinte et approvisionne à nouveau les banques grecques en liquidités, puisque désormais, la balle est dans le camp des « politiques ».

Et pour éviter de nouveaux retraits massifs, la Grèce devrait donc prolonger son contrôle des capitaux.

Elle pourrait même l’« élargir » et le « renforcer », insiste un ancien directeur à la Commission européenne et actuellement membre du conseil d’orientation de chez l’institut Thomas-More.

Pour l’instant, les retraits sont limités à 60 euros par jour et par carte.

Quand vous avez une carte…

Notez, je n’ai jamais plus de 40 euros dans le porte-monnaie.

Que j’en blague à chaque début de mois : « Plus que 5 euros ! La fin de mois commence ! », même si ça ne fait pas sérieux pour le directeur local d’un « gestionnaire de fortune monégasque » !

 

Quelles absurdités les dogmes technocratiques, finalement !

L’Europe prétend expliquer au peuple grec ce qu’il faut faire pour se soumettre totalement à la rapacité sans fin de la finance internationale, prête à envoyer un pays à la mort, pour quelques années de revenus.

Et le peuple répond « NON » à cette « loi financière » elle-même absurde puisqu’elle privilégie un revenu financier à court terme et sans suite au détriment du soutien à une économie sur le long terme basée sur des activités réellement créatrices de valeur !

« On demande à la Grèce de se couper un bras pour manger quelques jours » !

L’approbation de la solution des créanciers européens ne résoudrait rien. Bien pire, elle aurait pour simple effet d’obtenir un an de silence sur le problème grec, et de trouver la Grèce dans un état encore pire dans un an, avec les restes de son économie précipités dans un chaos sans retour.

Contrainte de s’arracher le deuxième bras !

Ils ont déjà donné.

Une absurdité technocratique européenne qui atteindrait une zone d’extrême de dangerosité bien connue dans les dictatures sud-américaines, l’effondrement de l’ancienne URSS avec ses technocrates du Gosplan, les soubresauts actuels du Mexique, ou ceux à venir de la Chine.

 

Alors, la victoire de la démocratie et du courage d’un peuple contre les technocrates ?

Alors ? Malgré les menaces, malgré des banques fermées, malgré les promesses d’apocalypse pour l’ensemble du peuple grec, ces derniers massivement ont voté « NON » avec grande sagesse.

Fermez le ban !

 

Le grand déni européen a été de croire ou de vouloir croire que l’on pouvait cacher indéfiniment la poussière sous le tapis. L’heure des comptes et des décisions a enfin sonné et ce sont les Grecs qui viennent de remettre les pendules à l’heure.

Résultat : Aucune réaction de la Commission européenne, aucune réaction de l’Eurogroupe, ou si peu par l’intermédiaire d’un « vice-Président », aucune réaction du Conseil de l’Europe, aucune réaction du Parlement européen.

Voilà qui en dit long.

 

L’Allemagne de « Mère-qu’elle » ne voulait pas porter la responsabilité historique et pour la troisième fois de la destruction de l’Europe, même si cette fois il s’agit d’une destruction économique.

L’Allemagne de « Mère-qu’elle » a enfin l’occasion de se débarrasser de la Grèce en faisant endosser cette responsabilité à la Grèce, conséquence logique du vote populaire sur ce référendum.

Les Allemands de « Mère-qu’elle » ne comprennent pas le mot « solidarité », eux qui en ont tant bénéficié, entre-deux-guerres, puis en 1953, et enfin au moment de leur réunification dès 1990, comme si tout lui était dû.

Ils veulent flinguer la Grèce, virer les impuissants à combattre la corruption qui gangrène le pays qu’ils auront eux-mêmes nourris à coup de plans de sauvetage, d’aides exceptionnelles et « d’emprunts toxiques ».

Cela va créer un précédent.

Le maillon le plus faible sortant, le dernier de la classe prendra la place du maillon le plus faible et les marchés l’attaqueront.

C’est donc le détricotage de l’euro qui pourrait bel et bien commencer et qui pourrait prendre plusieurs années.

Et là, les allemands en seront pleinement responsables.

À moins que justement, se rendant compte de leur folle hégémonie, l’Allemagne sorte la première de l’Union.

Et comme en disait ma « petite-sœur » (celle que si elle n’existait pas il faudrait quand même l’inventer) : « Dans 50 ans, ils nous referont la guerre ! Dans 50 ans, je ne serai plus là… »

 

À moins qu’aujourd’hui, en recevant la « chance-ailière » à l’Élysée, « François III » à la fraise des bois, du haut de son pédalo, réussisse en une journée ce qu’il n’a jamais réussi à faire depuis son accession à la présidence, depuis 3 ans, à savoir infléchir la position allemande.

C’est pour cette raison précise que vous n’avez eu strictement aucune déclaration hier.

Il ne se passera rien dans l’attente du résultat de ces discussions.

 

Soyons clairs et sans ambiguïté : Si la position allemande de refus de négocier avec la Grèce l’emporte encore, alors l’euro est condamné à brève échéance et la « Gauloisie-inféodée » également car nous serons soit obligés de sortir de l’euro dans la pire des situations économiques et avec un endettement massif lié à notre faible croissance, conséquence d’une monnaie étouffante, soit nous serons obligés de faire la course à l’échalote avec l’Allemagne.

Une course à l’austérité, « décliniste » à outrance, mortifère pour l’avenir de notre pays et que nous n’avons en aucun cas les moyens de gagner avant longtemps.

Toutes les instances européennes attendent le résultat du choc des titans « Gauloisie/Teutonnie ».

 

Et la seule façon pour « François III » de faire plier les « dogmes-dominants » est de refuser la politique allemande même si cela signifie faire éclater l’Europe.

Le problème c’est qu’il est rare qu’un homme habitué, vacciné aux « motions de synthèse » sache renverser la table après avoir tapé du poing dessus.

Une réunion qui dessine notre avenir immédiat et à termes.

Car si le président ne sait pas retourner la table, non seulement il décevra le peuple européen (et je me sais européen depuis Jules César : Ça ne date donc pas d’hier… et vous n’étiez même pas né pour en savoir), et alors mon pays, celui que j’aime tant, sera totalement isolé avec des conséquences économiques et politiques totalement dévastatrices pour notre pays.

Sera-t-il enfin à la hauteur de son destin ?

 

Notez qu’il y aura aussi des « pressions extérieures » : Les USA en tête, le FMI et puis les « sortants » potentiels, ceux qui se sentent déjà cocus (Portugal, Espagne, Chypre, mais aussi les italiens), alors que le scénario islandais prend tout d’un coup un « coup de jeune » discret…

On pourrait même voir les anglais retourner leur veste si l’Euroland sait se faire pragmatique et plus souple, moins intransigeante.

Enfin bref, une affaire à suivre.

En attendant, les grecs qui ont inventé la philosophie « pendant [qu’on] peignait les murs de nos grottes » (en dit mon beauf’, celui qui fait grec dans le civil), ils viennent de donner une leçon de démocratie, de courage politique ou d’inconscience collective, au choix et selon son point de vue.

Bravo ! τριπλό συγχαρητήρια !

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/oxi.html

 


Wikileaks : demande d’asile de Julian Assange à la France

 

Une lettre adressée au président de la République, mais aussi à tous les Français.

 

Monsieur le président de la République, j’ai l’honneur de vous écrire et, à travers vous, de m’adresser au peuple français.

Mon nom est Julian Paul Assange. Je suis né le 3 juillet 1971 à Townsville, en Australie. Je suis un journaliste poursuivi et menacé de mort par les autorités états-uniennes du fait de mes activités professionnelles. Je n’ai jamais été formellement accusé d’un délit ou d’un crime de droit commun, nulle part dans le monde, y compris en Suède ou au Royaume-Uni.

Je suis le fondateur de WikiLeaks.

En avril 2010, je décide de publier une vidéo intitulée « Collateral murder ». Celle-ci montre le massacre de plusieurs civils, dont deux employés de Reuters, et les graves blessures de plusieurs enfants par des soldats états-uniens en Irak. Les images, filmées depuis un hélicoptère, sont difficilement soutenables. Elles s’accompagnent des rires et des commentaires sarcastiques de ceux qui sont en train de commettre ces crimes. Elles font le tour du monde et révèlent brutalement l’inhumanité d’une guerre qui a déjà fait plusieurs centaines de milliers de victimes.


Dès le lendemain, à travers des menaces de mort précises et ciblées, une persécution politique d’une ampleur inédite est lancée contre moi et les principaux employés de WikiLeaks. Elle n’a, depuis, jamais cessé. L’énumération des actions menées contre mon organisation, mes proches et moi-même ne permet pas d’en saisir toute la violence, mais peut-être en donne-t-elle une idée : appels à mon exécution, à mon kidnapping, et à mon emprisonnement pour espionnage par de hauts responsables politiques et administratifs états-uniens, vols d’informations, de documents et de biens, attaques informatiques répétées, infiltrations successives, interdiction illégale à l’ensemble des plateformes de paiement de procéder à des dons envers mon organisation, surveillance permanente de mes moindres faits et gestes et de mes communications électroniques, poursuites judiciaires inconsidérées se prolongeant depuis plus de cinq ans sans possibilité de me défendre, campagnes de diffamation, menaces physiques répétées, fouilles et harcèlement de mes avocats, etc.

 

Deux autres cas : Jérémie Zimmermann et Jacob Appelbaum

WikiLeaks, que j’ai fondé en 2006, avait déjà auparavant révélé de nombreux scandales majeurs de corruption, de violations des droits fondamentaux, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Nous avions pour cela reçu notamment un prix d’Amnesty international et des dizaines d’autres prix journalistiques d’autres organisations prestigieuses, dont cinq nominations successives au prix Nobel de la paix et, plus récemment, cinq nominations au prix Mandela des Nations unies (ONU), créé cette année.

Pourtant, cette vidéo a marqué un avant et un après dans ma vie, mais aussi dans celle de tous ceux qui s’y sont impliqués. Un citoyen français notamment, Jérémie Zimmermann, remercié dans le générique de la vidéo, a fait l’objet de menaces de la part de deux agents du FBI dans le but d’en faire un infiltré, et n’a jamais pu revenir sur le territoire américain malgré ses besoins professionnels. Il en est allé de même pour d’autres journalistes qui, malgré leur nationalité états-unienne, n’ont plus jamais pu revenir sur leur propre territoire pour retrouver leurs proches, et font l’objet depuis de poursuites judiciaires pour espionnage. Jacob Appelbaum, pour s’être présenté comme un défenseur de Wikileaks, a fait l’objet de toute une série de violences et d’intimidations, notamment à son domicile, où sont entrés un jour en pleine nuit des hommes masqués et menaçants, laissant sa compagne durablement marquée.

Au pic de cette campagne, plus de 120 employés étaient chargés, au sein de la dite « WikiLeaks War Room » du Pentagone américain, de coordonner cette offensive contre moi et mon organisation. Les preuves ont été depuis apportées qu’un grand jury secret, portant notamment des accusations d’espionnage à mon encontre, a été formé en 2010, et n’a jamais cessé d’agir depuis.


L’ampleur de ce dispositif n’aurait guère pu être imaginée par un esprit paranoïaque. Une douzaine d’agences états-uniennes y participent officiellement, incluant le Pentagone, la Defence Intelligence Agency, la CIA, le FBI, l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), le ministère de la justice et le département d’État. D’autres le font de façon plus secrète, comme cela a été révélé récemment suite à une enquête parlementaire en Islande.

Ces persécutions sont pourtant bien réelles. Elles ont été documentées par une infinité d’organisations, fait l’objet de rapports internationaux et de décisions judiciaires, ont été substantiellement admises par les autorités concernées, et souvent même revendiquées. Érigées en véritable politique par le gouvernement états-unien, elles se sont depuis étendues au-delà de mon cas et de WikiLeaks : l’administration Obama a ainsi poursuivi plus de journalistes et de sources lors de ses deux mandats successifs que tous les gouvernements états-uniens précédents réunis.

 

Les poursuites ne m’ont pas fait taire

Pour le simple fait d’avoir publié des informations d’intérêt public que des sources anonymes avaient transmises à WikiLeaks, je suis personnellement poursuivi pour espionnage, conspiration visant à espionner, vol ou compromission de propriété du gouvernement états-unien, violation de la loi sur la fraude informatique, et conspiration générale, risquant pour cela l’emprisonnement à vie ou pire. Les Etats-Unis ont depuis étendu leur enquête pour y inclure l’assistance que j’aurai offerte à M. Snowden pour préserver sa vie et lui faire obtenir l’asile ; et il en est, selon plusieurs sources journalistiques, déjà de même en ce qui concerne les publications des FranceLeaks concernant les écoutes qui vous ont touché, Monsieur le président.

Ces poursuites ont été et continuent d’être menées contre moi parce que j’ai, un jour, décidé de ne pas garder le silence, et de révéler les preuves de commissions de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Elles ne m’ont pas fait taire, et j’ai depuis, entre de nombreuses autres publications, documenté précisément la mort de centaine de milliers de civils à travers les Iraq War Logs.

Par ces révélations, je montrais notamment, à travers un télégramme diplomatique états-unien, comment une famille irakienne avait été exécutée à bout portant par une patrouille américaine lors d’un contrôle de routine, avant que ce crime contre l’humanité ne soit volontairement « effacé » par une frappe aérienne. Selon le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki, ce fut cette affaire qui l’amena à exiger la levée de l’immunité des troupes états-uniennes et, après leur refus, à provoquer in fine le départ de ces soldats.

L’ensemble des publications de WikiLeaks depuis 2006 ont fait l’objet d’une infinité de rapports et de décisions provenant d’organisations internationales et non gouvernementales, de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) aux rapporteurs spéciaux des Nations unies en passant par de nombreux groupes de travail indépendants. Elles ont permis de lever le voile sur des milliers de crimes et sur des pratiques qui auraient autrement été couvertes. Qui seraient autrement restées impunies.

 

Cinq mètres carrés et demi

Les persécutions qui s’en sont suivies m’ont forcé à demander l’asile au sein de l’ambassade d’Equateur à Londres, en juin 2012, pour éviter une extradition vers les Etats-Unis qui devenait à chaque heure plus probable. Après deux mois d’étude approfondie, le ministère des affaires étrangères de l’Équateur a considéré que la persécution qui était menée à mon encontre du fait de mes croyances et de mes activités politiques était réelle, et que les risques d’extradition vers les Etats-Unis ainsi que les mauvais traitements qui s’en suivraient étaient majeurs. J’ai depuis reçu la confirmation informelle que les poursuites menées aux Etats-Unis étaient réelles et avaient débouché sur un acte d’accusation formel maintenu pour l’instant sous scellés.

Dénué de l’assistance consulaire et de la protection que me devait mon pays d’origine, l’Australie – où le gouvernement a été sujet à des critiques d’une ampleur inédite suite à sa tentative de me retirer mon passeport en 2010, jusqu’à devoir faire marche arrière et se justifier –, je demeure depuis maintenant trois ans et dix jours au sein de cette ambassade.

J’y dispose de cinq mètres carrés et demi pour mes usages privatifs. L’accès à l’air libre, au soleil, m’a été interdit par les autorités du Royaume-Uni ; ainsi que toute possibilité de me rendre à un hôpital ; je n’ai pu utiliser le balcon du rez-de-chaussée de l’appartement que trois fois depuis mon refuge, à mes risques et périls, et n’ai jamais été autorisé à sortir pour faire de l’exercice.

L’Equateur, dont la générosité et le courage m’honorent et m’ont probablement sauvé la vie, n’a pour ambassade qu’un appartement utilisé par une dizaine de diplomates et fonctionnaires de support qui ne peuvent renoncer à leur mission. Loin de l’image de luxe généralement associée aux enceintes diplomatiques, il s’agit d’un espace modeste qui n’a pas été pensé pour devenir un lieu de vie. Il m’y a été impossible, depuis trois ans, de maintenir la moindre vie familiale ou intime.

Cet espace est en permanence surveillé par plusieurs douzaines de policiers britanniques en uniforme qui vérifient régulièrement les identités de mes visiteurs, ainsi que par un nombre indéterminé d’agents en civil et d’agents de renseignement au sein des bâtiments adjacents. Les dépenses concernant la surveillance civile dont je fais l’objet ont dépassé, officiellement, les quinze millions d’euros. Elles n’incluent pas celles des services secrets.

Mes proches, y compris mes enfants, n’ont pas pu me rendre visite depuis, du fait de cette situation.

Le Royaume-Uni refuse de reconnaître mon asile et de garantir ma non-extradition aux Etats-Unis, violant la convention de 1951, et se refuse par ailleurs à confirmer ou à infirmer la réception d’une demande d’extradition de la part des Etats-Unis d’Amérique. Il en va de même pour le gouvernement suédois qui, à l’ONU, a refusé de garantir ma non-extradition dans le cas où je m’y rendrais. La Suède comme le Royaume-Uni ont annoncé à plusieurs reprises qu’ils demanderaient mon arrestation dès que je sortirai de l’ambassade, ces derniers le réaffirmant « quel que soit le résultat de l’enquête suédoise ».

Cela, alors que je n’ai été formellement accusé d’aucun crime ni délit dans aucun des deux pays.

Depuis quatre ans et demi, soixante organisations internationales ont appelé, depuis l’ONU, à la fin des poursuites en Suède, tandis que le groupe de travail sur la détention arbitraire de l’institution s’est saisi de la question. Malgré les injonctions de la Cour suprême et du procureur général visant à l’abandon de l’enquête préliminaire – relancée en 2010 après avoir été dans un premier temps abandonnée – aucun acte d’accusation formel à mon encontre ni d’acte d’enquête n’a été mené en cinq ans. L’émission d’un mandat d’arrêt européen avait pour seul objectif de m’interroger en Suède, alors que je m’étais volontairement rendu à Stockholm à cette fin, et y étais resté cinq semaines consécutives. Je n’avais alors jamais obtenu de réponse à mes demandes répétées de rencontre avec les autorités judiciaires suédoises.

 

Ma vie est aujourd’hui en danger

WikiLeaks a été créé avec l’objectif d’enquêter sur les appareils politiques, économiques et administratifs du monde entier pour y apporter de la transparence et s’assurer qu’ils n’échappent pas à un contrôle démocratique et souverain. L’organisation a révélé des millions de documents touchant la quasi-totalité des Etats du monde, sans distinction de régime ou d’idéologie. Elle permet à tout individu qui aurait connaissance de pratiques illégales ou intéressant le bien commun de nous les transmettre en toute sécurité, et de façon parfaitement anonyme. Ces informations sont ensuite vérifiées par nos journalistes et par des spécialistes, puis organisées et triées avant d’être publiées de par le monde, éventuellement en partenariat avec d’autres organes de presse prestigieux.


Financée par des dons récurrents, mon organisation a inventé une nouvelle forme de journalisme qui lui a permis de révéler plus d’une centaine de scandales d’ampleur mondiale en seulement neuf ans d’existence. Les activités de WikiLeaks ont inspiré de nombreuses autres organisations de presse, humanitaires, environnementales, etc. qui ont imité nos structures et nos pratiques. Malgré toutes les difficultés liées à ma surveillance permanente au sein de l’ambassade, les écoutes systématiques mises en place par la NSA contre les élites politiques, économiques et administratives de la France et de l’Allemagne sont le dernier exemple de la capacité de l’organisation à publier des informations cruciales pour préserver la souveraineté la vie démocratique des Etats.

L’ampleur du scandale et les réactions qui ont suivi nos dernières révélations ont confirmé le bien-fondé de notre démarche. La condamnation unanime par la classe politique et les sociétés civiles françaises et allemandes des actions commises par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni, ainsi que les appels qui ont suivi à une révision des politiques françaises sur la question de la défense des lanceurs d’alerte et de la presse, alors que l’attentat contre Charlie Hebdo reste présent dans les esprits, ont constitué d’importants encouragements.

Ces révélations ont été faites au péril de notre vie.

 

La France accomplirait un geste humanitaire

C’est pourquoi j’ai été particulièrement touché par l’appel inattendu du gouvernement français, par la voie de la ministre de la justice et garde des sceaux Christiane Taubira, et relayé par des dizaines d’autres personnalités, à ce que la France me donne l’asile. Gardienne d’une constitution qui oblige la France à accueillir les combattants pour la liberté menacés de leur vie, d’une constitution qui oblige le monde à ouvrir les yeux par la noblesse d’une telle exigence, elle a ouvert une voie qui, je l’espère, ne se refermera pas.

En m’accueillant, la France accomplirait un geste humanitaire mais aussi probablement symbolique, envoyant un encouragement à tous les journalistes et lanceurs d’alerte qui, de par le monde, risquent leur vie au quotidien pour permettre à leurs concitoyens de faire un pas de plus vers la vérité.

Elle enverrait aussi un signal à tous ceux qui, de par le monde, saisis par l’hubris, trahissent leurs valeurs en s’attaquant incessamment aux citoyens qui s’y refusent.

La France a longtemps été porteuse d’espérance et de singularité pour de nombreux peuples et individus de par le monde. Ses mythes nourrissent encore aujourd’hui bien des enfances. Mes liens avec ce pays ne sont pas seulement idéels. De 2007 jusqu’à la perte de ma liberté en 2010, j’y ai résidé. Nos structures techniques y sont encore installées.

Mon plus jeune enfant et sa mère sont français. Je n’ai pas pu les voir depuis maintenant cinq ans, depuis que la persécution politique à mon égard a commencé. La situation présente leur cause d’immenses difficultés. J’ai dû garder leur existence secrète jusqu’à aujourd’hui dans le but de les protéger. J’ai aujourd’hui l’espoir que la situation et l’appui dont je bénéficie permettront de le protéger. Mon fils aîné, aujourd’hui adulte, et à ma mère, en Australie, subissent en effet encore aujourd’hui les conséquences de ma situation. Les menaces de mort, le harcèlement, y compris venant de personnes ayant des liens avec l’appareil militaire états-unien, ont commencé au même moment qu’émergeaient les appels à mon assassinat. Ils ont dû changer d’identité et réduire leurs échanges avec moi.

Je ne souhaite plus subir cette situation. Je souhaite les retrouver.

 

Persécutions politiques

Ma vie est aujourd’hui en danger, Monsieur le président, et mon intégrité, physique comme psychologique, est, chaque jour qui passe, un peu plus menacée.

Tandis que je faisais tout pour préserver la vie d’Edward Snowden, plusieurs employés britanniques de WikiLeaks devaient s’exiler à Berlin, en Allemagne. Tandis que nous révélions le scandale des écoutes de la NSA en France, des responsables politiques du Royaume-Uni admettaient que le siège autour de l’ambassade équatorienne était dû à la pression états-unienne. Tandis que nous créions une fondation d’appui aux lanceurs d’alerte, Courage Foundation, l’administration états-unienne multipliait les poursuites contre les journalistes et leurs sources, poursuites atteignant une intensité inédite dans l’histoire de ce pays.

Tandis que Chelsea Manning était condamnée à 35 ans de prison pour avoir été supposément ma source et révélé un nombre incalculable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, après avoir été soumise à des traitements inhumains selon le rapporteur spécial de l’ONU, je continuais mon travail avec l’organisation de WikiLeaks pour m’assurer qu’aucune source ne pourrait jamais être identifiée du fait de ses liens avec mon travail, ce qui a jusqu’ici été fait avec succès.

Seule la France se trouve aujourd’hui en mesure de m’offrir la protection nécessaire contre, et exclusivement contre, les persécutions politiques dont je fais aujourd’hui l’objet. En tant qu’Etat membre de l’Union européenne, en tant que pays engagé par toute son histoire dans la lutte pour les valeurs que j’ai faites miennes, en tant que cinquième puissance mondiale, en tant que pays qui a marqué ma vie et qui en accueille une partie, la France peut, si elle le souhaite, agir.

Respectueusement,

Julian Assange

 

A 6 minutes et 05 secondes, interview sur Julian Assange :


 

 

La réponse de la Présidence de la République a été donnée en moins d’une heure :

« La France a bien reçu la lettre de M. Assange. Un examen approfondi fait apparaître que compte-tenu des éléments juridiques et de la situation matérielle de M. Assange, la France ne peut pas donner suite à sa demande.

La situation de M. Assange ne présenter pas de danger immédiat. Il fait en outre l'objet d'un mandat d'arrêt européen ».

 

En fait, il ne faut quand même pas fâcher les z’Américains sur cette affaire !...

Parce qu’ils savent beaucoup de choses nos cousins d’Outre-Atlantique, les descendant de ceux qu’on a libéré du joug britannique en leur envoyant en 1777 le marquis de La Fayette et ses officiers embarqués à bord de l’Hermione !...

Les services américains connaissent même très bien les dessous de la politique française et en particulier les affaires gravissimes de corruption où nos principaux dirigeants politiques sont mouillés, principalement depuis l’époque de la guerre du Golfe de 1991.

Des faits qui sont largement disponibles sur le web et qui pourraient être étayés par des révélations de Wikileaks sur des courriers confidentiels de l’Ambassade des Etats-Unis à Paris ainsi que par la divulgation des transferts de fonds énormes au détriment de la Défense de mon pays.

 

Parce qu’il ne faut pas compter sur notre « presse-aux-ordres » pour informer le public sur le véritable  effondrement du sens de l’intérêt général de nos « chers » élus.

Parce qu’on peut ne être que stupéfait du manque de réaction des autorités, des journalistes, des institutions, à des révélations déjà disponibles sur Internet et qui mettent en cause gravement le pouvoir politique.

 Car sur des affaires de détournement de fonds qui se montent à des dizaines de milliards d’euros, comme la disparition des « MILLIARDS DE LA DIVISION DAGUET » en 1991/91 et l’escroquerie à 23 milliards de dollars sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït, on constate un mutisme total en Gauloisie, dans les pays du Golfe et aux USA.

 

Je ne peux que rappeler le courrier explosif à « Titi-Breu-Tonton », ministre des Finances du « Chi », qui explique au gouvernement que la corruption des dirigeants politiques peut développer le terrorisme :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/06/lettre-thierry.html

 Il est aussi possible de citer le courrier à Christine Lagarde, ministre des finances de « Bling-bling », qui alerte le gouvernement sur le détournement des 3,5 milliards de dollars des frais de guerre virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis en 1991 :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/06/mitterrandisme.html

 Et pour finir, on ne peut être que consterné par l’incroyable courrier envoyé récemment à notre « Capitaine de pédalo » au sujet de la disparition de ces fonds :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/01/guerre-du-golfe-1991-lettre-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-vi.html

 

Si on ajoute, de plus, le roman de l’été 2010 de « I-Cube » qui relate, d’une façon romancée, la façon dont les « milliards de la guerre du Golfe » ont été récupérés par le capitaine de corvette Paul de Bréveuil, sur demande de « Bling-bling », puis comment ces fonds ont été placés dans le « Grand Emprunt 2010 », qui n’est rien d’autre qu’un astucieux montage financier, on peut se dire que la presse et les médias font tout pour que le scandale éclate et prenne la forme d’une « explosion nucléaire politique » où nos mafieux seront vitrifiés, transformés en cendre :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2010/07/operation-juliette-siera-00.html

Pour terminer, il faut aussi signaler le roman, paru en 2014, intitulé « Mains invisibles », de « I-Cube », qui explique comment les « queues » des fonds placés lors de ces détournements ont été récupérés ; y compris les deux milliards déposés sur un compte à Hong-Kong du « Chimpanzé-en-rut-du-Sofitel-de-New York » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/11/mains-invisibles.html

 

Eh bien, malgré ces courriers mis en ligne sur plusieurs blogs, ainsi que les romans de « I-Cube », rien n’est divulgué dans la presse et les médias !...

La justice reste désespérément aux « abonnés absent », les dirigeants politiques sont totalement muets, sourds et aveugles, les hauts fonctionnaires tremblent pour leur poste et leur carrière, les dirigeants des organes d’information du public et les journalistes refusent de se pencher sur les dossiers…

 Incroyable !...

 

Quels sont ceux qui bougent sur ces sujets ?...

De simples citoyens, mais aussi nos services de renseignement et quelques « serviteurs de l’ombre », des « Mains invisibles », qui ne tolèrent plus une telle dérive de la démocratie.

 Car si les chefs du renseignement ont poussé à la création de la loi renseignement, qui est une authentique dérive totalitaire, bon nombre de militaires, de policiers, d’agents du renseignement, considèrent que cette loi est d’abord faite pour le pouvoir politique qui va disposer d’un moyen unique de fliquer chaque citoyen, non pas pour lutter contre le terrorisme mais pour asservir et neutraliser les opposants politiques !...

 D’ailleurs, on le voit bien sur ces affaires de la guerre du Golfe 1991 : il s’agit avant tout de protéger nos dirigeants, même s’il faut passer sous silence, et laisser dans l’oubli, nos soldats qui souffrent du syndrome du Golfe

 

Mais, pour notre « capitaine de pédalo », pour les "pourris" qui sont au pouvoir depuis plus de trente ans, si Julian Assange, à travers Wikileaks, commence à causer sur ces affaires impensables de corruption, ils fileront directement dans les « poubelles de l’Histoire » !...

Car la lettre de Julian Assange est un terrible piège… imparable…

 

En fait, c’est le sens de la tragédie grecque : dans la demande d’Assange, il n’y a que deux solutions et chacune conduit à la catastrophe !...

 La première solution était pour le « Château » d’accepter la demande d’asile du fondateur de Wikileaks, avec pour conséquence un terrible ressentiment américain pouvant entraîner l’imprévisible.

 La deuxième solution, celle qui a été prise, était le refus d’accepter la demande d’Assange, au risque de voir l’équipe Wikileaks « baver » sur les dessous financiers de nos politiciens.

 Notre « Capitaine de pédalo » a préféré que l’ouragan soit déclenché, en partie, par Julian Assange !...

 

Amusant !...

 

 Jean-Charles DUBOC

 


Wikileaks et les écoutes de la NSA

 

Révélations vraiment extraordinaires

 

« Barre-ointe » & « Moscou-vicié » sur écoute !

 

Je vous demande un peu !

Pire, d’après les documents mis à disposition par WikiLeaks, ce serait tout la vie économique de mon pays qui aurait été mise sur écoute.

Mais là, j’avoue que je suis un peu moins surpris : Le « secret des affaires », c’est un leurre protecteur bien peu fiable et de toute façon totalement provisoire.

On finit par toujours tout savoir : Il suffit de décrypter les « communications officielles » et de recouper par d’autres sources, comme je vous l’ai expliqué avant-hier.

 

Parce que Julian Assange avait promis de nouvelles révélations, c’est à nouveau à travers « Libé » (ce torchon qui faisait presque l’apologie de l’assassin de l’auteur de mes jours qui me fait encore frémir quand je l’évoque…), du temps où le fondateur de Mediapart y bossait, et justement à ce dernier média, qu’il a diffusé de nouvelles révélations concernant la NSA, l’agence de renseignement américaine.

Et Ô surprise, outre la vie diplomatique et politique gauloise, les espions américains ont mis sur écoute les activités économiques de la « Gauloisie-transparente », avancent les deux compères.

La plupart des secteurs stratégiques sont visés par la NSA : technologies de l’information, électricité, gaz, pétrole, nucléaire, transports, biotechnologies, etc.

« Jamais la preuve d’un espionnage économique massif de la France, orchestré au plus haut niveau de l’État américain, n’avait été établie aussi clairement », écrit « Libé-le-torchon ».

Ce n’est donc pas un scoop : L’information « discrète » n’est seulement que confirmée.

 

Une stratégie offensive américaine qui apparaît dans un document secret fixant les objectifs prioritaires des États-Unis dans le domaine économique.

Baptisée « France  : développements économiques » et datée de 2012, cette note constitue la doctrine de la NSA en la matière.

Elle vise à recueillir toutes informations pertinentes sur les pratiques commerciales Gauloises, les relations entre Paris et les institutions financières internationales, l’approche des questions liées au G8 et au G20 ou encore les grands contrats étrangers impliquant mon pays.

Les services de renseignement américains détaillent ensuite chaque titre de chapitre dans son exposé des besoins.

Ainsi en est-il du « H » : « Contrats étrangers/études de faisabilité/négociations ».

Son objet est très large : « Rapporter toute proposition de contrats français ou d’études de faisabilité et de négociations imminents concernant des ventes ou des investissements internationaux dans des projets d’envergure ou des systèmes d’intérêt significatif pour le pays étranger hôte, ou 200 millions de dollars ou davantage en ventes et ou en services, comprenant le financement d’informations ou de projets de haut intérêt. »

Des contrats de 200 millions de dollars dans des ventes à l’étranger, ce n’est rien ou pas grand-chose.

En d’autres termes, la NSA traque presque tous les mouvements de développement international des groupes gaulois. Elle entend avoir accès à tous les renseignements, informations, technologies d’avenir où les entreprises gauloises ont parfois de réelles avances.

Ce dernier point reste d’ailleurs un des plus sensibles.

 

Des pseudo-révélations qui risquent de jeter un froid sur les négociations autour du Tafta, le traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, dont le prochain round est prévu mi-juillet, à Bruxelles.

Car toutes les informations ainsi recueillies sont ensuite partagées avec les principales administrations américaines  : Département de la Sécurité intérieure, département du Commerce, département de l’Énergie, agence de renseignement de la Défense, Réserve fédérale, Trésor et même commandement des forces américaines en Europe.

Preuve d’un espionnage économique massif, orchestré au plus haut niveau de l’État américain, qui, il est vrai, n’avait pas encore été établie aussi clairement.

 

Voilà donc à quoi faisait référence Julian Assange dans son allocution au 20 heures de TF1, après la première salve de révélations. « Le chômage est particulièrement élevé mais il y a une raison à cela, » avait lâché, cryptique, le fondateur de WikiLeaks« C’est que les États-Unis jouent un sale jeu. »

Soyons sérieux : Si l’argent public n’était pas dépensé sans compter à tort et à travers au profit de quelques « coquins-de-la-République », il en resterait de toute façon plus dans le porte-monnaie de chacun et d’un plus grand nombre qui pourraient alors soutenir l’économie du pays par leur pouvoir d’achat retrouvé et donc maintenir des emplois de consommateurs locaux…

 

Selon l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), une centaine d’entreprises hexagonales entrent dans les critères définis par la NSA, dont la quasi-totalitéde celles cotées au CAC 40. La plupart sont classées « OIV » (opérateurs d’importance vitale), car leur activité est jugée stratégique pour la nation.

Ces entreprises, dont la liste est classifiée, relèvent du secteur public comme privé, aussi bien dans le champ des transports que dans l’énergie, la gestion des eaux, la santé, ou encore les télécoms. D’après l’Anssi, les OIV sont la cible d’au moins une attaque d’envergure par semaine.

Les Russes, les Chinois et les Israéliens étant également très agressifs sur ce secteur, l’origine de ces intrusions est souvent difficile à déterminer. Mais ces dernières années, l’empreinte américaine a plusieurs fois été formellement identifiée.

L’an dernier, les documents révélés par Edward Snowden ont ainsi apporté la preuve que plusieurs entreprises européennes, dont Airbus, avaient été espionnées par la NSA avec l’aide du BND, les services de renseignement allemands.

À l’époque, Paris était resté muet.

Airbus, en revanche, vient de déposer plainte contre X pour espionnage.

En clair, tout cela n’est pas nouveau et pas seulement le fait des américains.

Marrant d’ailleurs que le BND espionne Airbus alors qu’il s’agit d’une de ses entreprises où ils disposent d’administrateurs particulièrement actifs : Soyons un peu sérieux, SVP !

On va y revenir.

 

Et rappelons que sur les secteurs hautement stratégiques, cet espionnage peut aller du simple vol des plans d’étude au pillage des données technologiques confidentielles.

On se souvient aussi de je ne sais plus quel constructeur d’automobile qui avait viré, à tort, un de ces cadres soupçonné d’avoir pillé la technologie des batteries des futures voitures électriques…

Mais ce qui intéresserait par-dessus tout la NSA, ce sont les renseignements sur des appels d’offres impliquant des entreprises américaines.

Un avantage concurrentiel potentiellement désastreux pour les sociétés « Gauloises » nous en dit-on.

Sauf que comme ce sont les meilleures, elles ont aussi leurs propres sources de renseignements. 

 

Et de confirmer qu’une partie des informations recueillies pas les américains sont également partagées avec leurs plus proches alliés : La Grande-Bretagne, le Canada, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

Depuis la guerre froide, ces « Five Eyes » s’appuient notamment sur le programme « Echelon », un réseau d’interception planétaire mis en place sous l’égide des États-Unis et dont l’existence n’a été révélée qu’en 1998.

On savait, donc officiellement, au moins depuis cette époque !

Même si la liste est particulièrement longue, qui va des relations économiques avec les États-Unis aux « activités commerciales douteuses ».

 

C’est qu’après l’effondrement du bloc soviétique, les antennes satellites qui ne servaient plus à espionner les Russes ont été mises au service des entreprises américaines.

Depuis, tous les services de l’État sont mobilisés pour remporter la guerre économique. Une structure a même été spécialement créée pour épauler les entreprises américaines dans la conquête des principaux contrats internationaux : « l’Advocacy Center », chargé de faire le lien entre le secteur privé et les services de l’État.

Cette stratégie offensive va prendre un caractère obsessionnel et industriel après les attentats du 11 Septembre.

Dès 2002, date de la première « expression de besoin », l’administration américaine réalise que les moyens colossaux d’interception et de surveillance déployés dans la lutte contre le terrorisme sont démesurés par rapport à leurs cibles. Et sous couvert d’antiterrorisme, la NSA devient alors le bras armé des États-Unis dans la guerre économique.

Une guerre dans laquelle mon pays (celui que j’aime tant…) apparaît totalement démuni. «La force des Américains est de mettre tous leurs services dans la boucle, alors qu’en France, l’espionnage économique est tabou », décrypte Alain Juillet, ex-directeur du renseignement à la DGSE.

« Aujourd’hui, nos services de renseignement se contentent de faire de la contre-ingérence. Sur l’offensif, on est à des années-lumière des Américains. »

Depuis, les nouvelles lois sur le renseignement accorde en effet de nouvelles prérogatives aux services de renseignement, les agents étant désormais autorisés à agir pour la «promotion des intérêts économiques et industriels » de la nation.

Jusqu’à espionner des entreprises américaines ?

J’en rigole, parce qu’on n’en parle pas trop, finalement.

Mais nos CCI s’appuient depuis toujours sur nos ambassades et « les services » quand elles épaulent des entreprises hexagonales à l’export.

Dès lors qu’elles payent impôts et charges sociales (le fameux « quitus ») au pays.

 

« Tout le monde espionne. Mais il y a une vraie différence entre les États-Unis et les autres : la NSA a des moyens et des objectifs dingues. Son rêve, c’est d’espionner tout le monde, tout le temps. Nous, en plus du terrorisme, on doit se contenter de diplomates de quelques pays et de quelques industriels », explique un spécialiste du renseignement.

Un haut cadre de Bercy, qui s’exprime également sous le couvert de l’anonymat, confie quant à lui à Mediapart : « Ces révélations sont déstabilisantes pour le fonctionnement de l’État. Comment va-t-on faire désormais ? Cela peut avoir des conséquences. Il n’y aura plus de débats internes à l’administration. »

Si ! Dans les couloirs et à la cafétéria, comme d’habitude.

 

En revanche, sans que ça me surprenne plus que ça, on découvre que plusieurs personnalités politiques et hauts fonctionnaires « Gaulois », de dangereuses gueules de terroriste naturellement, ont été écoutés ces dernières années par la National Security Agency (NSA) et au-delà de nos trois derniers Présidents.

Ainsi, et c’est là que c’est vraiment drôle, deux anciens ministres de l’économie « Barre-ointe » et « Moscou-vicié » (aujourd’hui commissaire européen) en ont fait les frais, ainsi qu’un sous-directeur du Trésor, un diplomate de haut rang et un parlementaire socialiste en 2004 et 2012, nous assure-t-on.

 

Attendez, attendez un peu : 2004, c’est quoi déjà ?

Le « Chi » qui pose un « fidèle » Gaulliste à Bercy, « Barre-ointe », à peu près dans le sillage du commando AZF, non ?

Une histoire que je vous remets en perspective  et encore ici.

Ah tiens donc…

 

À propos, Airbus espionnée, c’est aussi l’histoire d’un de ses directeurs informaticien, le fameux « Là-Oude » qui a trafiqué des « faux-fichiers » et a débouché ensuite sur les affaires « Cleastream I » et II reprises pour vous ici !

 

Non mais attend encore un peu, STP : On est en plein délire romanesque là !

Parce que « Moscou-vicié » au même poste de ministre de la finance, là où on voit passer le pognon qui circule, pourquoi donc sur écoute ?

Vous savez, il y a deux postes de ministre important dans ce pays, où il faut des hommes de totale confiance : L’intérieur où arrivent les « notes blanches » de tous les secrets de « tout-le-monde », et les finances, d’où l’on peut surveiller et traquer tout du pognon qui circule.

Deux postes d’ailleurs, qu’a pu et dû occuper « Bling-bling », pas par hasard, mais mandaté pour rechercher les traces du pognon pas à la nation, alors qu’il n’a jamais été en odeur de sainteté à l’Élysée à ce moment-là, ou encore sous son « pote » « Bat-la-mou », l’américain.

 

Si on comprend bien que l’allié américain cherche du renseignement utile sur des détournements historiques, quitte à espionner même « ses hommes à lui », un peu comme les Allemands de la BND espionne sa propre co-entreprise Airbus, pourquoi « Moscou-vicié » ?

 

Mais attendez, attendez : C’est l’époque où on coure après les milliards de la fraude fiscale, ne serait-ce que pour financer les OPEX et donner des gages de loyauté aux USA.

Et justement, peu après l’affaire « Caca-zut-hack », voilà t’y pas qu’on nous ressort d’abord 10 milliards de redressements fiscaux de « recettes-magiques », puis finalement 12 milliards à aller chercher dans « un grand-emprunt » bis, façon « Bling-bling ».

Sans le savoir, cette affaire-là est également évoquée ici !

Et vous savez comment ici et … pour « les queues » non encore rapatriées, même si pour tout comprendre de l'enchaînement logique, je vous propose de lire tout le « roman » !

 

Vraiment extraordinaire : Voilà que la NSA lit mes « romans », mal-écrits et en francilien-natif, pour leur donner corps !

Avouez que c’est « trop de la top » en dirait « ma nichée » !

Et comme plus rien ne vous étonne dans ce pays qui est le mien, vous n’aurez même pas tiqué aux réponses à peine lisibles, presque gênées de nos autistes gouvernementaux face à ses révélations, au pays où Dreyfus avait enflammé l'opinion publique pour moins que ça : Faut le faire, non !

À peine plus que des déclarations polies, comme s’ils étaient prévenus de « ne pas en faire trop » : Il pourrait y avoir de vraies représailles.

 

Snowden et Assange sont-ils alors de ces « idiots-utiles » (ceux de Lénine) ou de vrais « lanceurs d’alerte » dans cette affaire ?

Parce que bon, l’information des turpitudes « Mythe-errant-diennes » des années 90 qui ressortent par la bande à la lecture des « scoops » de WikiLeaks, sont accessibles à tous, y compris à eux à qui « l’Ami-râle » a fait une communication il y a plusieurs années.

Permettez-moi donc d’en rire à gorge déployée, SVP : Le vent du boulet n’est passé loin et on attend la suite !

I3

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/07/revelations-vraiment-extraordinaires.html

 

 

Effectivement, on peut qu’être stupéfait du manque de réaction des autorités, des journalistes, des institutions, à des révélations qui mettent en cause gravement le pouvoir politique.

 Car sur des affaires de détournement de fonds qui se montent à des dizaines de milliards d’euros, comme la disparition des « MILLIARDS DE LA DIVISION DAGUET » en 1991/91 et l’escroquerie à 23 milliards de dollars sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït, on constate un mutisme total en Gauloisie, dans les pays du Golfe et aux USA.

 Tout du moins dans la presse, car sur internet, il y a tout ce qu’il faut !...

 

 Je ne peux que rappeler le courrier explosif à « Titi-Breu-Tonton », ministre des Finances du « Chi », qui explique au gouvernement que la corruption des dirigeants politiques peut développer le terrorisme :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/06/lettre-thierry.html

 

Il est aussi possible de citer le courrier à Christine Lagarde, ministre des finances de « Bling-bling », qui alerte le gouvernement sur le détournement des 3,5 milliards de dollars des frais de guerre virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis en 1991 :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/06/mitterrandisme.html

 

Et pour finir, on ne peut être que consterné par l’incroyable courrier envoyé récemment à notre « Capitaine de pédalo » au sujet de la disparition de ces fonds :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/01/guerre-du-golfe-1991-lettre-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-vi.html

 

Et bien malgré ces courriers mis en ligne sur plusieurs blogs, rien de sort dans la presse et les médias.

La justice reste désespérément aux « abonnés absent », les dirigeants politiques sont totalement muets, sourds et aveugles, les hauts fonctionnaires tremblent pour leur poste et leur carrière, les dirigeants des organes d’information du public et les journalistes refusent de se pencher sur les dossiers…

 Incroyable !...

 

Quels sont ceux qui bougent sur ces sujets ?...

De simples citoyens, mais aussi nos services de renseignement et quelques « serviteurs de l’ombre » qui ne tolèrent plus une telle dérive de la démocratie.

 Car si les chefs du renseignement ont poussé à la création de la loi renseignement, qui est une authentique dérive totalitaire, bon nombre de militaires, de policiers, d’agents du renseignement, considèrent que cette loi est d’abord faite pour le pouvoir politique qui va disposer d’un moyen unique de fliquer chaque citoyen non pas pour lutter contre le terrorisme mais pour asservir et neutraliser les opposants politiques !...

 D’ailleurs, on le voit bien sur ces affaires de la guerre du Golfe 1991 : il s’agit avant tout de protéger nos dirigeants, même s’il faut passer sous silence, et laisser dans l’oubli, nos soldats qui souffrent du syndrome du Golfe…

 Horrible…

L’addition risque d’être très lourde un jour ou l’autre…

 

 Jean-Charles DUBOC