Entre déclin et libéralisme… (III)
Snowden : les rapports de forces commencent à changer

Les fossoyeurs de la République

 

C’est très étonnant.

 

Chacun le sait, « Tonton Yoyo », ex-Premier ministre d’une « gôche-plurielle » de mon pays à « moi-même », celui que j’aime tant, archi-décomposée en 2002, est un ex-lambertiste.

« Lambert », c’est Pierre Boussel, un archi-inconnu tellement il était imprégné du culte du secret aux époques où il encadrait les trotskistes gaulois.

Nous, jeunes (et moins jeunes) kons, on ne connaissait que la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire son fameux « Al-Un-Cri-Vigne », et LO (Lutte Ouvrière) et la non moins sexy « Art-Lette-L’habillée », celle que « Bi-Jard » voulait marier de force à un « para-qui-sent-le-sable-chaud »…

Pas du tout l’OCI.

Quelle époque !

Pas plus de 5 % de bulletins à eux tous réunis et des ambitions d’en faire pleurer les « bourges » aussi grosses qu’un Himalaya entier, les classes moyennes du pays et tous les autres au nom du « prolo »…

Magnifique de fatuité !

 

Mais on ne savait pas que les Lambertistes s’étaient objectiver de faire de « l’entrisme ».

Pas au RPR, où on les reniflait de loin chez les « compagnons », mais chez les « soces ».

De toute façon, les trotskistes ont toujours eu pour ennemi-absolu, les cocos du PCF, les authentiques staliniens-léninistes, qui eux aussi les « reniflaient » de loin, que crûtes-vous !

Ce qui, comble de tout, mène aujourd’hui « Tonton Yoyo », qui nous en faisait baver tous les soirs avec sa piqûre vespérale au JT de 20 heures pendant 5 ans, avec ses « on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre », droit au « Cons-cons », « gardien de la constitution » qui vérifie que les lois votées sont ou non conformes aux canons de la Constitution et quelques autres principes attachés aux différentes déclarations des droits de l’homme et autres préambules républicains.

Je sais en ce qui le concerne : On votait dans le même bureau de vote, à mâtines, à la bibliothèque « André Mal-rot » rue de Rennes.

Membre du « Cons-cons » par les bienfaits d’une nomination de son excellence le prince« François III », le « capitaine de pédalo » à « la fraise des bois », il faut le faire et personne n’a moufeté !

Fabuleux, n’est-ce pas ?

 

Il a fallu que la poste italienne me fasse parvenir deux numéros du « Point.fr », dont ce post est largement inspiré, pour que je me rappelle en avoir ri à gorge déployée en décembre dernier.

Oui, la poste italienne, c’est un peu comme les trains : Ça arrive, mais on ne sait pas toujours quand !

 

Un premier jet de l’hebdomadaire daté du 14 mai (2015) intitulé « Leurs années Trotski », met en scène des dirigeants « soces » actuels, formés au trotskisme des années 1970 et suivantes, par pelletés entières comme « David Assouline, Jean-Pierre Bel, Jean-Christophe Cambadélis, Julien Dray, Gérard Filoche, Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Lionel Jospin, Jean-Marie Le Guen, Pierre Moscovici, François Rebsamen ou Michel Sapin » !

« Moscou-vicié », trotskiste commissaire européen, ça a de la gueule !…

Il y en a d’autres derrière, mais tous ne sont pas parvenus à être ministre ou aux avant-postes du pouvoir et sous les « ors des palais de la République ».

Mais ils œuvrent, soyez en sûrs, à détruire cette république-bourgeoise qu’ils détestaient (et encore aujourd’hui sans doute : « La » réforme du quinquennat ? Le « mariage pour tous », détruisant un des socles des civilisations judéo-chrétienne…) et qu’ils font semblant de servir dans la « modernité » et avec les honneurs.

Pour mieux enterrer vivant mon pays et son peuple : De vrais fossoyeurs !

 

Tous, officiellement « ex-trotskistes » et ex-membres patentés de la LCR (Ligue communiste révolutionnaire) ou de l’OCI (Organisation communiste internationaliste).

Question du journaliste du dernier numéro : « Pourquoi ex-trotskistes ? Auraient-ils renié leur trotskisme ? Seraient-ils passés en cours de route de l’extrême gauche à la droite ? Anticapitalistes et antilibéraux, seraient-ils devenus des hérauts de l’économie de marché et auraient-ils abandonné leurs convictions étatistes et marxistes ? »

Déjà, rien que « soce-démo-cratouille », la question mérite d’être posée, sans aller jusqu’à lécher les bottines de « Marinella-tchi-tchi » (qui les remercie tous les jours de son côté quand même) ou de « Bling-bling », voire « Bébé-Roux »…

 

Surtout que quand on fait un effort de mémoire et on se rappelle, il n’y a pas si longtemps de ça, « les années de plomb (1997-2002) de Lionel Jospin à Matignon et ses conséquences désastreuses pour la France. »

Parce qu’aussi, « Tonton-Yoyo » conduit directement à « François III » qui lui s’est bien gardé de rallier le trotskisme : De toute façon, il n’était que le caniche d’un autre François (IIème celui-là) « Mythe-errant », jusqu’à se faire appeler « Caton », un « militant » de droâte, dans le plus pur style de la manipulation style « protocole des sages de Sion » d’avant-première guerre.

Je vous le dis, ils sont fabuleux de fatuité et d’inconséquence, tous ceux-là.

Passons…

 

Rappelons que « Tonton-Yoyo », comme un certain nombre de membres de l’OCI, pratiquait son trotskisme en secret et faisait de l’entrisme.

De quoi s’agit-il ?

De s’installer dans un parti, une institution ou un syndicat, y cacher ses vraies convictions, y faire carrière et s’efforcer par tous les moyens d’arriver au sommet. « Puis se servir de ce pouvoir pour mieux combattre le capitalisme honni qui, de toute façon, se désagrégera un jour, victime de ses propres contradictions.

Et donc, le pousser à s’effondrer plus vite ».

Ils sont tellement convaincus du « sens de l’Histoire » qu’on en reste sidéré depuis au moins Cléopâtre…

Et « Tonton Yoyo » fait son apprentissage d’espion avec Lambert, trop heureux d’avoir un si brillant énarque-sciences-po pour disciple.

 

Après ses études à l’ENA, il reste cinq ans au Quai d’Orsay, jusqu’en 1970, puis passe dix ans à l’IUT de Sceaux comme professeur d’économie où il devient l’ami de « Cloclo Halle-Aigre ».

Entre-temps, il a rejoint le Parti socialiste, à la demande de Lambert, et en grimpe très vite les échelons. Un journaliste, auteur d’une biographie sur le « Conseiller Constitutionnel » racontera dans Le Nouvel Observateur du 31 août 2006 : « Quand, militant trotskiste, il entre au PS naissant de François Mitterrand, Pierre Lambert lui a confié une mission : empêcher que ce vieux "parti de la classe ouvrière" soit bradé à la bourgeoisie par ses nouveaux maîtres. La taupe Jospin doit être un gardien de la vraie foi. Un moine-soldat grimé pour la cause. Il entre en double vie au nom de la vulgate. Quatorze ans plus tard, le quadra Jospin, toujours secrètement lié aux lambertistes, est premier secrétaire du PS au pouvoir. »

À la même époque que « Marcus Blonde-aile », un autre disciple de Lambert, prend d’assaut la direction de Force Ouvrière (FO, « le syndicat qu’il vous faut »), jusqu’alors dirigé par un syndicaliste neutre, André Bergeron.

FO est, depuis lors, toujours contrôlé par des trotskistes.

 

En juin 1985, « Tonton Yoyo », âgé de 46 ans, a donc une double vie d’espion et de taupe depuis plus de vingt ans et va pouvoir déployer ses talents de manipulateur, tapi dans l’ombre.

Devenu ministre de l’Éducation, il commence sa besogne par sa « loi Jospin » de 1989 qui place l’élève au centre du système et l’incite à « construire ses propres savoirs » comme le serine déjà à l’époque la rengaine « pédagogiste ».

Vous pouvez désormais constater ses méfaits sur vos propres « chères têtes blondes » et… dans les classements « PISA » : Une grande « Fabrique du crétin ».

L’auteur de la formule en dit aujourd’hui que : « Crétin, c’était gentil. Aujourd’hui, ce sont des barbares que l’école fabrique. »

Et la dernière réforme proposée par « Nagea-Va-l’eau-Belle-qu’a-sème » persiste dans le même sens, notamment avec l’abandon « pour tous » des prémisses des « humanités » : On ne peut mieux faire…

Merci qui ? Mais … à « Tonton Yoyo » !

 

Parvenu au pouvoir en 1997, grâce au trio « Le Chi/Jupette/Vil-pain » et leur myopie-trisomique partagée, il met en place la fameuse « gauche plurielle » qui intègre l’extrême-gôche, et s’attaque alors à sa grande œuvre : La démolition du capitalisme de l’intérieur avec sa loi sur les 35 heures !

Une invention diabolique pour détruire une économie déjà lourdement handicapée par son « modèle social » que le monde entier nous envie et un « modèle fiscal » inhumain qui évoluera jusqu’à l’absurde au fil du temps dans mon pays à moi-même.

Le plus fabuleux, c’était que c’était présenté déjà comme un immense « progrès social » : Partager la pénurie dont je vous ressasse l’ignominie dans ma série des « déclinistes ».

Pensez donc l’absurde : On va jusqu’à retirer le pain de la bouche au prolo, son travail, sa seule richesse !…

J’ai été tout seul à le hurler, tous les autres glapissant de joie que ça allait donner du travail à tous les « laissés pour compte » et autres « chômistes ».

Une arithmétique des plus niaises : 10 % de chômeurs absorbés par une diminution de 10 % de temps de travail…

N’importe quoi : C’est dire l’absolue ignorance du monde du travail, le vrai, celui qui fait mal aux mains et au dos, qui vous fatigue physiquement et pas seulement en « burn-out » d’intellos prétendument surmenés, de nos « sachants ».

Il n’y a eu que mon boss de l’époque qui a éclaté de rire : « Ça, ça va créer 3,5 millions d’emplois, c’est sûr ! Mais pas en France ! »

Quelle clairvoyance.

 

Le mieux, c’est que « Tonton Yoyo » l’a fait en manipulant « Titine-Eau-Brie », absolument opposée au procédé (pas folle la guêpe !), mais qui l’a fait (mal, très mal même avec ses circulaires impossibles qui se contredisaient entre-elles) par loyauté ministérielle (et les émoluments et onguents à son égo qui vont avec) en lui faisant endosser ces funestes 35 heures qui l’ont définitivement grillée : Une brillante manœuvre de trotskiste s’il en est !

 

Il est Premier ministre et personne ne sait qu’il est un trotskiste lambertiste.

Pas même le nouveau patron du PS, « J’y-sais-Combat-des-lys », qui, pourtant, faisait partie de la même secte politique : « Je n’avais que des ouï-dire et je savais que son frère en était. Le secret était la règle », a-t-il dit plus tard.

Pas même ses meilleurs amis qui ont confirmé leur ignorance en 2006 !

À la table du Conseil des ministres, pas un seul ministre ne peut se douter que la politique de la « Gauloisie-libérale-avancée » est dirigée par un trotskiste anticapitaliste et antilibéral, caché derrière le paravent d’un socialisme étatique, attaché, pour l’apparence, à des « valeurs » morales et des cohérences de gauche bien établies.

Et pourtant, depuis 2002, le pays survit, mal il est vrai, mais les « forces-vives » restent avoir le cuir dur : Un demi-échec bien révélateur du bon sens qu’ils ne veulent pas voir ni entendre par dogmatisme pur. 

 

On a beaucoup glosé sur la rigidité et même sur la rectitude de « Tonton Yoyo » au point d’avoir dû publier un bouquin des fameuses « Yospinades » pour le faire paraître plus… humain !

Gag…

Alors que c’est un masque ambulant, celui d’un homme habitué depuis toujours à un contrôle absolu de lui-même, de peur que soit découverte sa double vie !

Avoir choisi de vivre en clandestin des croyances politiques extrêmes n’est pas spécialement un encouragement à la gaudriole !

D’ailleurs il n’a jamais épousé que deux femmes…

Pas comme notre « Bling-bling » national !

 

« Combat-des-lys » fut l’adjoint de « François III » à la direction du PS sous « Tonton-Yoyo », le même qui veut aujourd’hui « réformer idéologiquement le socialisme » et se battre contre « le libéralisme thatchérien dévastateur » de la droite la plus gnangnan d’Europe…

C’est vous dire que l’autisme-dogmatique, même maquillé, il revient au galop.

Ex-trotskiste ou toujours trotskiste ?

« Et les autres, cités plus haut ? Dray, Filoche, Hamon ou Mélenchon, auraient-ils renié leurs convictions de jeunesse et abjuré leur passé ? Et les Moscovici, Le Guen, Rebsamen ou Sapin ? » 

 

« Le Point.fr » propose de leur faire passer « le test Veltroni », du nom du secrétaire de l’ancien Parti communiste italien rebaptisé Parti des démocrates de gauche après la chute du mur de Berlin.

On votait d’ailleurs ce week-end, en Italie (mais tout le monde s’en contre-cogne), j’y reviendrai.

Walter Veltroni, contrairement au PCF et aux groupuscules Gaulois d’extrême gauche, avait condamné officiellement et avec éclat aussi bien « la persécution nazie » que « les horreurs du stalinisme ».

Dans le texte fondateur du nouveau parti, il avait écrit : « Nous avons mis le stalinisme sur le même pied que le nazisme, le Goulag sur le même pied qu’Auschwitz, défini le communisme comme tragédie du siècle. »

Peut-on être plus clair ?

 

« Tonton Yoyo », le conseiller constitutionnel, a toujours refusé de reconnaître officiellement son trotskisme, a été soumis au « test Veltroni » en novembre 1997, à l’Assemblée nationale.

Interpellé par un député UDF après la publication du « Livre noir du communisme », le Premier ministre, hors de lui et en digne héritier du modèle culturel soviétique, avait rétorqué que « la révolution de 1917 [avait] été l’un des grands événements de ce siècle » et avait fini par refuser de « mettre un signe égal entre le nazisme et le communisme ».

Jean-François Revel a posé alors la question : « Être assassiné par Pol Pot est-il moins grave que d’être assassiné par Hitler ? »

Et en avait tiré la conclusion suivante : « Ce dérapage montre bien quelles extravagances peut proférer un homme intelligent et modéré lorsqu’il est en proie à la passion idéologique.»

 

« François III » a aussi passé ce « test Veltroni ». Pour éviter d’avoir à donner une vraie réponse, il aurait répliqué par une pirouette : « Chercherait-on à préparer demain des alliances avec l’extrême droite, que l’on prétendrait ainsi légitimer d’avance ? »

Assez clair pour vous, maintenant ?

« François III » a succédé à « Tonton Yoyo » à la tête du PS, et il a sans doute de qui tenir. D’ailleurs, il lui a rendu la politesse en le nommant au Conseil constitutionnel…

C’est dire « les porosités entre socialistes et trotskistes » !

Alors, le « Capitaine de pédalo » à « la fraise des bois », aujourd’hui l’homme le plus secret tel qu’il donne l’impression qu’il ne sait pas lui-même ce qu’il pense, le plus manipulateur, tel qu’il est capable de changer de cap plus vite que le vent, aurait-il été marqué au fer rouge, jadis, par une révélation trotskiste ?

Serait-il, lui aussi, un trotskiste caché ?

À vous de me répondre.

 

Quant à moi, je n’ai jamais fait confiance à ses « personnels-là ».

Aux « autres » non plus, en tout cas pas beaucoup plus… et à quelques rares exceptions près, et pour d’autres raisons.

Mais vous saviez déjà mon opinion que je partage volontiers d’ailleurs, quitte à subir les foudres vengeresses de ces personnages-là à qui vous avez voté des pouvoirs exorbitantsdu « contrôle des populations ».

Notez que, je suis en exil et si je reviens assumer mes « responsabilités » sur le territoire, c’est « incognito-to » (site d’un « soce-critique » : Attention, pub intempestives !) et de façon éphémère (sauf cet été quand je retournerai dans mon maquis Corsu qui me manque vraiment : Notez que j’en connais tous les chemins et détours. Je ne prends pas de risques énormes…)

 

Pour le reste, vous ne vivrez jamais assez pour regretter de vous être faits berner à en détruire votre propre pays, son modèle-social, son économie, ses fondements.

Vous verrez bien où vous mènera cette secte-là, cette clique-là !

Tout le plaisir du « charme discret des gauloiseries »…

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/les-fossoyeurs-de-la-republique.html

 

Un utile rappel sur les « dessous » des carrières politiques de certains politiciens de « Gôche »…

Pas mal le « Test Veltroni » !...

Quant à savoir si le « capitaine de pédalo » est un « Lambertiste caché » on peut seulement avoir la certitude que la présence d’anciens trotskistes dans son gouvernement ne le gêne pas outre mesure…

Sa haine de la liberté et de la responsabilité individuelle se voit d’ailleurs dans sa capacité à faire des lois liberticides qui formeront le terreau d’une authentique dictature si nous n’y prenons garde.

Déjà que nous sommes immergé dans un « totalitarisme mafieux » où un président peut détourner des milliards en toute impunité…

Une situation catastrophique due au manque de scrupule des « Soces », mais aussi à la corruption endémique de la « Droâte » qui a laissé faire.

Seul « Bling-bling », notre ex « Divin et Ô combien vénéré président », s’est attaqué à cette corruption épouvantable des « Soces » en récupérant les « milliards disparus de la Division daguet » !...

Il reste malgré tout à faire le plus difficile : révéler ces affaires au public et proposer des solutions pour renforcer les contre-pouvoirs et améliorer les institutions.

Un travail énorme qui, seul, permettra de mette un terme à l’action des « Fossoyeurs de la République ».

 

Jean-Charles DUBOC

 

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