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juin 2015

Robots financiers, « illiquidité » et « bulle financière »

 

On a un problème…

 

Celui du pognon qui circule à travers les frontières.

 

C’est mon « muet n° 1 » (vous ne connaissez pas, moi non plus d’ailleurs) qui donne l’alerte discrètement depuis la rade de Brest (discrètement parce que d’habitude il reste « muet » mais n’en pense pas moins pour autant).

Celui-là, il passe ses soirées à guetter les « Drovnis » au-dessus de la rade où mouillent habituellement nos sous-marins nucléaires, vous savez, la force de dissuasion qui coûte un maximum et qui ne doit surtout jamais servir. Sans ça, il n’y aurait plus de dissuasion possible, mais un vrai carnage planétaire.

 

Plusieurs choses avant d’attaquer le sujet du pognon :

 

– La force de frappe, elle a essuyé un sérieux échec le 4 mai 2013 au large du Finistère avec l’explosion d’un « pétard » de missile M51 à 120 M€ pièce de vos « bons impôts » : « François III » s’offrait un petit feu d’artifice pour saluer le premier anniversaire de son élection !

Tout de suite après, tout le monde annonçait la poursuite du programme de modernisation de la dissuasion nucléaire dans toutes ses composantes en « sanctuarisant » les budgets : Pas touche !

 

Je ne l’avais pas prévu (même s’il n’y rien d’aliène dans l’épisode) mais c’est la suite logique d’une pièce de théâtre en trois actes, dont il manque le dernier acte d’ailleurs : « Aux Plaisirs du palais ».

Où sont mises en scène le départ du « Chi » et l’arrivée de « Bling-bling » à l’Élysée en 2007.

Presque « du vrai », puisqu’il est indiqué comment on peut annuler l’ordre de tir de la riposte nucléaire, depuis le bureau présidentiel avec un simple bouton mural, même après les premiers tirs de missile !

Je ne le savais pas, mais « François III » aura voulu vérifier « in vivo »…

 

Depuis, on balance au Moyen-Orient des charges nucléaires tactiques et Daech aurait accumulé assez de matière première pour faire sa propre bombe…

Tout va bien, n’est-ce pas ?

Deux pas décisifs vers la terreur atomique

 

– « Muet n°1 » se tient au courant des messages (f)ummistes qui déferlent désormais via « twister ». Et il aura noté quelques « prédictions » relatives aux errements des marchés financiers ultra-informatisés.

Manipulations faciles pour des « technologies-avancées » parce qu’aliènes.

Globalement, c’est vrai qu’ils font à-peu-près n’importe quoi avec votre pognon : Le « ultra-high-speed-trading » enchaîne les ordres sur toutes les places de marchés boursiers à chaque nanoseconde qui passe, mais il n’y a aucun « gagnant », comme si leur travail était neutralisé…

L’argent ne vaut plus rien, puisqu’il est rémunéré à des taux proches de zéro, de toute façon inférieurs à ceux de l’inflation de la monnaie support…

Et il y en a tellement de disponible chez les « zinzins » (les z’investisseurs z’institutionnels) qu’on ne sait même plus comment en conserver la valeur quand il change de poche.

 

Ce que ne sait pas « Muet n°1 », c’est que les logiciels qui gèrent les robots s’énervent en général au matin, à l’ouverture, pour dénouer ou nouer les positions « intraday » et ensuite avant la fermeture desdits marchés pour solder lesdites positions.

Le reste du temps, sauf exception, ils restent inertes pour éviter la contagion de comportements moutonniers propre à leurs algorithmes.

Je ne dis pas qu’ils sont « débranchés », mais on a déjà vu deux « flash-crack » ces dernières années obligeant les autorités de marché à les fermer.

Pas de marché ouvert, pas de business ! Mauvais pour les « affaires », ça…

Donc, extrême prudence des gestionnaires de fortune et autres patrimoines financiers, tel que les volumes se réduisent à la part congrue en séance et là, de toute façon les robots ne détectent plus aucune opportunité.

S’il y en a un qui se présente à l’achat ou à la vente, de toute façon, les autres veillent et il n’y a plus ni d’emballement, ni même de gains possibles…

Les marchés sont « figés », autrement dit, ils deviennent « illiquides ».

 

C’est là où je voulais en venir en ce début de semaine (alors qu’une fois de plus l’actualité s’emballe quant à elle de son côté, et qu’il faudrait que je vous parle de « Poux-tines » venu en péninsule ritale la semaine dernière, alors même que c'est le boxon au terminal 3 de l'aéroport de Rome qui a cramé le mois dernier et est fermé à tous les passagers depuis récemment), parce que ça angoisse nos « sachants » internationaux.

Depuis la crise de 2008, les politiques des banques centrales ont produit un afflux de liquidités et un paradoxe se dessine affreusement.

En effet, la mise en œuvre de politiques monétaires non conventionnelles a généré un important excédent de liquidité. D’un autre côté, une série de chocs récents semble indiquer que ce phénomène serait devenu associé à une grave « illiquidité » des marchés qui n’était pas perçu jusque-là : 

 

– On vient de le dire, les taux d’intérêt directeurs se situent aux alentours de zéro tandis que la base monétaire (c’est-à-dire l’argent émis par les banques centrales sous forme d’espèces et de réserves liquides des banques commerciales) a littéralement explosé – doublant, triplant, voire quadruplant aux Etats-Unis –, par rapport à la période d’avant-crise.

Ceci a permis de maintenir les taux d’intérêt de court et long terme à un faible niveau (voire à un niveau négatif dans certains cas, comme en Europe et au Japon), mais aussi de réduire la volatilité des marchés obligataires, ainsi que d’élever le prix de nombreux actifs (parmi lesquels les actions, l’immobilier, ainsi que les obligations à revenu fixe des secteurs privé et public).

 

– Dès lors, les craintes ont effectivement débuté au moment du « flash crash » de mai 2010, qui a vu en seulement une demi-heure les principaux indices boursiers américains chuter de presque 10 %, avant de se rétablir rapidement.

Elles perdurent ensuite avec la politique du « tapering » au printemps 2013, qui a vu les taux d’intérêt américains à long terme grimper de 100 points de base (plus de 1.000 pour la dette grecque actuellement), après que le président de la Fed, à l’époque Ben Bernanke, ait laissé entendre que la Fed allait cesser ses achats mensuels de titres à long terme.

 

– De même, en octobre 2014, les rendements du Trésor américain ont chuté d’environ 40 points de base en seulement quelques minutes, dans le cadre de ce que les statisticiens considèrent comme ne pouvant se produire qu’une fois tous les trois milliards d’années. Le dernier épisode a eu lieu tout juste le mois dernier, lorsqu’en l’espace de quelques jours les rendements des obligations allemandes à dix ans sont passés de cinq points de base à presque 80 ! On avait alors déjà signalé le problème ici même, sur ce blog, mais sans aucun recul, juste pour s’alarmer.

 

Ces différents événements font naître la crainte que les marchés les plus ancrés et les plus liquides – de type actions américaines, ou encore obligations gouvernementales aux États-Unis et en Allemagne – pourraient en fin de compte ne pas l’être suffisamment.

Et plusieurs explications sont avancées par les experts pour se rassurer :

 

– Sur les marchés des actions, les traders haute fréquence (THF), qui utilisent ces programmes informatiques algorithmiques afin de suivre les tendances du marché, représentent une part majeure des transactions. Ceci crée naturellement un comportement de troupeau.

En effet, le trading effectué aujourd’hui aux États-Unis se concentre principalement sur l’ouverture et la dernière heure du jour de bourse. Pendant le reste de la journée, les marchés présentent une « illiquidité », avec peu de transactions réalisées : C’est un constat que nous venons de faire ci-avant.

 

– Une deuxième explication réside en ce que les actifs à revenu fixe – de type obligations gouvernementales, d’entreprise, et obligations des marchés émergents – sont pour la plupart négociés hors cote sur des marchés « illiquides » par nature, de gré à gré.

 

– Troisièmement, non seulement les revenus fixes présentent davantage « d’illiquidité », mais la plupart de ces instruments – qui ont considérablement augmenté en nombre, en raison de l’émission proliférante de dettes publiques et privées – sont aujourd’hui détenus dans le cadre de fonds communs de placement dont les investisseurs sont autorisés à s’extraire du jour au lendemain. 

 

Dès lors, imaginez une situation dans laquelle une banque investirait dans des actifs « illiquides », tout en permettant à ses déposants de récupérer leurs espèces du jour au lendemain : En cas de ruée sur ces fonds, la nécessité de vendre les actifs « illiquides » pourrait très rapidement faire s’effondrer leur prix, dans le cadre de ce qui s’apparenterait à une véritable vente au rabais.

 

– Quatrièmement, antérieurement à la crise de 2008, les banques étaient teneurs de marché s’agissant des instruments à revenus fixes. Elles détenaient un important stock de ces actifs, fournissant ainsi une liquidité et atténuant les excès de volatilité des prix.

Or, les nouvelles réglementations étant venues sanctionner de telles transactions (au moyen de charges de capital plus élevées), les banques et autres institutions financières ont réduit leur activité de tenue de marché.

Elles ne sont plus là pour agir en tant que stabilisatrices.

 

C’est ainsi que lorsque surviennent des situations inattendues – par exemple lorsque la Fed annonce la fin anticipée des taux d’intérêt zéro, lorsque les prix du pétrole explosent, ou que la croissance de la zone euro amorce une reprise – la nouvelle notation des actions, et particulièrement des obligations, peut se révéler abrupte et dramatique : Chacun pouvant alors se retrouver coincé avec les mêmes transactions, dès lors qu’il s’agit de s’en extraire rapidement.

Et alors, si de nombreux investissements s’inscrivant dans le cadre de fonds « illiquides », et face à l’absence des teneurs de marché qui habituellement atténuent la volatilité, les vendeurs n’ont d’autre choix que de concéder des rabais importants pour éviter le défaut.

 

C’est donc une véritable bombe à retardement : Plus vous créez de la liquidité afin d’éliminer la volatilité à court terme, plus grossit une bulle sur les prix des actions, des obligations, et des autres marchés d’actifs.

 

Ceci étant, à propos d’actifs financiers ne valant plus rien, il faut aussi envisager la sortie de crise de la dette publique grecque, qui impacte jusqu’au récent G7 et finalement, tous les marchés.

Un banquier, ça déteste l’incertitude.

Et le jeu de poker-menteur a désormais assez duré.

 

Attention sont en jeu non pas le « bonheur des grecs » (ceux qui ont eu des avoirs en banque les ont extrait depuis le mois de janvier 2915 [30,8 milliards d'euro, soit 13 % du PIB ce qui est colossal alors que la croissance des dépôts était jusque-là de + 4 % par an !], du pays pour se réfugier en devises qui reviennent au fil des besoins des familles [parce que pour l'essentiel ce mouvement est le fait de particuliers] sous forme de « billets tout neufs », sans doute sortis des rotatives de la BCE…), mais la crédibilité de l’Euro et donc son avenir.

Soit les négociations avec l’Eurogroupe aboutissent pour éviter le « défaut » et on repart pour un tour plus ou moins long et difficile.

Soit elles échouent et les « solutions provisoires » seront mises en œuvre.

Et d’habitude, vous le savez, le provisoire finit pas devenir « durable »…

 

Parmi les plus brillantes, à mon sens, et qui ont toutes les chances d’être activées parce qu’elles sont déjà évoquées dans les milieux et allées du pouvoir-politique et monétaire, c’est l’hypothèse de la « double-monnaie ».

Le « Geuro » cohabiterait avec « l'euro-sans-G », l'un n'étant utilisé qu'en interne, l'autre seulement pour les échanges commerciaux entre pays.

Le « Geuro » pourrait – et même devrait – être sensiblement dévalué par rapport au « sans-G », ce qui ne manquerait pas de rendre à l'économie grecque sa compétitivité, notamment parce que le coût du travail s'en trouverait abaissé.

La Grèce finirait ainsi par être remise sur pieds et par réintégrer l'euro-sans-G…

 

Sauf que…

 

– Les effets de l’inflation ainsi générée finiront par ruiner les « autochtones », comme nous l’avons vécu sous l’ère « Mythe-errant » et ses dévaluations compétitives successives.

 

– On voit mal pourquoi les grecs feraient un retour définitif.

Pourquoi renoncer à une santé économique tout juste retrouvée ? Pourquoi retourner en enfer alors qu'on vient juste de le quitter ?

C'est absurde, et il est certain que le voyage vers la « double monnaie » serait un aller simple.

 

C'est pourquoi d'autres économistes proposent de transformer l'euro en « monnaie commune » – et non plus unique – de manière définitive.

Et non pas seulement pour la Grèce mais pour tout le monde !

Il conviendrait « de tester la mise en place d’un système de monnaie commune : conserver l’euro pour les transactions extérieures et permettre des ajustements réguliers pour l’euro-drachme. » 

 

C’est là que ça m’amuse beaucoup : D’un côté, les marchés financiers perdent leur boussole tellement il y a trop d’argent et de l’autre côté, les dirigeants européens, par pur dogmatisme, n’en ont pas assez pour soutenir l’économie grecque (11,124 millions d’âmes, pas plus !) et auraient oublié que de 1999 à 2002 les pays de la zone euro ont déjà vécu avec ce système !

Les monnaies nationales étaient utilisées pour les transactions internes, l’euro pour les transactions externes. La seule différence, c’est qu’à l’époque « les parités nationales étaient figées, non ajustables ».

Ici, on le voit, la seconde monnaie, celle qui n'est utilisée qu'en interne, est nommée « euro-drachme » et « flotte ». 

 

« La dualité monétaire, qui a déjà existé au XIXème siècle, permettrait à des pays comme la Grèce de regagner en compétitivité ». Et de rappeler : « Il est possible que les deux monnaies ne convergent pas et soient amenées à coexister durant une longue période. Ce n'est pas une idée nouvelle. Lors des discussions sur l'union monétaire au début des années 1990, on avait envisagé que la monnaie commune ne soit pas une monnaie unique. Il y a vingt ans, cette éventualité ne constituait pas une construction théorique limitée à des discussions marginales. C'était une véritable alternative historique ». 

 

Avouez que c’est bien ce qui est jeu : La monnaie commune, et non plus unique, autrement dit un retour aux mécanismes du « serpent monétaire » pour tous à terme.

Et chacun de pouvoir ainsi retrouver des marges de manœuvres de politique monétaire, d’endettement ou d’équilibre…

Je ne vous dis pas le gras que vont se faire tous les robots financiers !

 

Ce qui est dramatique, c’est qu’aucune vraie solution politique ne se dégage toujours pas de ces « bras de fer » stériles euro-grecs, et que tout le monde a oublié l’erreur de n’avoir pas fait une union politique (et fiscale et sociale) avant de passer de l’Ecu à l’Euro.

Dommage, parce que l’Histoire est pavée du cheminement normal d’une monnaie unique : Un seul pouvoir central et politique peut en imposer l’usage depuis avant l’antiquité, un peu comme d’un achèvement impérialiste.

Dès que l’empire se défait, la monnaie se disperse et il faut des siècles d’effort pour la recréer.

 

Notez que c'est une des raisons pour lequelles je ne crois toujours pas pour ma part à la disparition rapide de l’Euro : Les « eurocrates » vont devoir imposer ces solutions de sauvetage, parce que trop d’intérêts sont en jeu, y compris au-delà des océans.

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/on-un-probleme.html

 


Entre déclin et libéralisme (V)

 

Le retour des « déclinistes » ? (V)

 

Il va falloir faire avec… 

  

On reprend : J’ai encore des choses à dire sur le sujet et les « vacances approchent » avec son lot d’urgences à régler…

Dernier « billet » sur le sujet, ici-même !

Et il y a une suite logique … à suivre ! 

 

Parce qu’il faut faire un effort d’imagination et repenser nos modes de production, nos organisations productives. 

 

II.B – Le futur du « marché du travail ». 

 

Au lieu de s’émerveiller comme avait pu le faire à une époque où elle était « sous-ministre », miss « Ségololo » devant les « gisements d’emploi » des métiers à la personne, ou comme le font les béats-écologistes devant les promesses de l’éolien ou du solaire (avant de finir de saccager la planète en pillant ses terres-rares), on pourrait déjà imaginer demain. 

Et demain passera par « une guerre des prix ». Enfin, on y est déjà depuis deux décennies, faut-il reconnaître.

« Faire plus, faire mieux avec moins », c’est exactement, et ça l’a toujours été, le moteur du progrès économique (et technique).

Parce qu’on peut être « discounteur » et « spécialiste », « discounteur » et « généralistes », « discounteur » et « urgentiste », « discounteurs » et « à proximité » : Il suffit de le penser pour le réaliser.

Ce n’est pas toujours simple, mais ce sont les seuls deux axes du futur.

Et ça s’applique aussi bien aux « vendeurs debout » qu’aux « vendeurs assis ».

Il n’y aurait plus 10 segments dans l’avenir, mais seulement 8 à gérer. 

 

Et encore, si tout le monde devient « discounteur » et qu’il faudra quand même deux points de positionnement marketing et on réduira le problème de « 30 axes autonomes » à seulement 20 positionnements : Chaude concurrence à venir…

Quitte à scinder le marketing d’un même produit ou service en 20 circuits de « production-distribution » différents.

C’est d’ailleurs ce qui se passe là, sous votre nez, sans que vous ne vous en rendiez compte, notamment avec des « pros » de la distribution que sont « Les mousquetaires » ou ceux de la famille Mulliez qui en font un maximum sans le dire : Un véritable empire sous-terrain (même pas côté en bourse, mais qui distribue des primes de 2 à 4 mois de salaires à leurs employés en plus des salaires tous les ans, quand les résultats sont là ! Parce qu’en « Gauloisie mercantile », on parvient encore à rester dynamique…).

Exactement l’inverse de France-télécom regroupant toutes ses activités sous le même label « Orange », ou comme Carrefour… qui ne sont pourtant pas des nains, mais qui déclinent l’enseigne à toutes les sauces du plus grand au plus petit à l’image de Casino ou Système U (ces deux derniers, pour des raisons historiques). 

 

Notez que les deux premiers sont dirigés par des « anonymes » qui n’ont pas d’ego surdimensionné, et pour qui seul « le métier compte », alors que pour les deux autres, ce sont toujours des « technocrates », plus ou moins talentueux, qui sont là pour faire valoir « leurs immenses talents » … de bâtisseur !

Saisissez-vous les « nuances », jusque-là ? 

 

Discounteur, ça ne s’improvise pas : Il faut savoir acheter, il faut savoir gérer les processus de production à la pointe du progrès technologique accessible, il faut savoir « motiver » les ventes et les salariés.

Toute chose que ne saura jamais faire le secteur public et parapublic.

Eux, ils fonctionnent « à l’ancienne » et à l’ancienneté, système défendu becs et ongles par un syndicalisme arc-bouté sur ses « avantages-acquis ».

Dans une logique de marché, ils sont morts.

Dans une logique du « tout-État » ils sont tellement coûteux qu’ils tuent tout le monde autour d’eux : C’est le « toujours plus » de moyens humains-subventionnés par l’impôt ou la cotisation.

Jusqu’à épuisement du système qui partage la pénurie qu’il a lui-même engendré !

Fabuleux aveuglement. 

 

C’est aussi pourquoi je dis toujours et continue d’annoncer que si on ne fait rien, on finira par un immense « marché » de proximité, plus ou moins bien encadré par la puissance publique qui se mêlera de tout et de rien, avec quelques perles qui resteront dans le domaine privé et quelques exceptions qui sont partout et nulle part à vivre sans frontière et un esprit « patriotique » atrophié et de façade.

Car il est absurde de dire que les entreprises du CAC 40 ne payent pas assez « d’impôt à la patrie » : Elles en payent partout ailleurs parce que justement elles sont devenues « internationales » !

Conventions fiscales obligent (quand ce ne sera pas demain les règlements européens qui « partagent », territorialement déjà la TVA…) 

 

Ce qu’il faudrait faire pour éviter le massacre prévisible, qui consiste à faire « évaporer » la création de valeur-ajoutée hors de nos frontières passent d’abord par une fiscalité adaptée.

Je l’ai déjà proposé avec la « CSPM », à savoir que quand un produit entre sur le territoire, parce qu’il n’y ait pas produit directement, il est taxé aux cotisations sociales (pour éviter l’écueil du « droits de douane ») : Ce n’est pas interdit, donc c’est permis.

Première conséquence, ça rend le produit « exotique » plus cher, ce qui permet d’augmenter les marges du produit pro-domo concurrent et obère le pouvoir d’achat du local.

Mais du coup, ça ouvre des perspectives nouvelles aux productions locales, qui fileront du boulot et de la cotisation au « monde-social » et finalement plus de pouvoir d’achat à ceux qui restent.

In fine, des prix meilleurs marchés, plus accessibles en valeur relative pour un plus grand nombre.

Parce que plus de cotisation sociale (non plus sur les revenus des « laborieux », mais sur le produit « importé » seulement, et seulement lui, pas comme pour la « TVA-Sociale » qui ne distingue rien et assimile tout) et moins de subvention (sociales dans les deux cas), tout cela est recyclé dans l’économie active au profit d’un plus grand nombre. 

 

Mais là encore, je suis en avance sur mon époque et suis bien le seul à plaider pour la « CSPM » dans mon grand désert du « bon sens », j’en conviens.

Mais on y viendra sans doute sous d’autres vocables et des « techniques similaires ». 

 

Ces mutations doivent s’accompagner d’un allégement du droit du travail, incapable de s’ajuster actuellement aux contraintes de souplesse exigée par une économie moderne et dynamique.

Et pourtant, les nouvelles formes de télétravail lui en font voir de toutes les couleurs.

Et de fait, les seules variables d’ajustement sont dramatiques autant pour les entreprises (qui perdent des compétences) que pour les salariés qui y perdent leurs ressources durables, à savoir les contrats atypiques (CDD et intérim).

Compter bien, une embauche sur deux est désormais un CDD.

Les CDI représentent à peine 10 % des offres d’emploi, le reste se partage entre intérim, « stages » et apprentissage.

Ce qui est curieux, parce que l’intermittence et la saisonnalité de grand nombre d’activités, qui touche au bas mot 10 % sinon beaucoup plus de « salariés », ne posent que peu de problème « sociaux ».

La « droâte » version « Chi » a même inventé les groupements d’employeurs, la mutualisation des contrats de travail pour accompagner les problèmes éventuels, au plus grand profit de ces minorités grandissantes. 

 

C’est là où je pense qu’il faut être radical et abroger le CDI, qui en devient « amoral » à force de la démonstration permanente de sa « non-pertinence ».

Comme je ne suis pas un cinglé, je pense qu’il faut en passer par une absorption totale du Code du travail par le Code de la fonction publique et laisser le tout exploser en plein vol pour imposer ensuite le CDD à tous : Au moins il est bien plus protecteur que tous les CDI de la planète pour les salariés.

Et en plus, il donne de la visibilité à tout le monde… 

 

Bien sûr, il ne faudrait pas abandonner sur le bord de la route les « victimes structurelles » interchangeables de cette « révolution » et bâtir une véritable agence pour l’emploi qui propose et centralise les besoins des employeurs.

Et ne se contente pas de suivre les chômeurs de loin en loin en s’en déchargeant sur des pseudo-agences de réinsertion.

Qui recevaient 700 euros (en 2012) par trimestre pour recevoir 3 fois un inscrit à la recherche d’emploi et lui trouver un stage de formation bidon… du moment qu’on sort le postulant des statistiques, c’est bon à prendre, même si ça l’éloigne encore plus des opportunités à sa portée !

Jeter l’argent des cotisations par les fenêtres, ça aurait le même effet. 

 

Bien sûr, il faut sécuriser le parcours du l’auto-entrepreneur, il a ses mérites, bien sûr, même si ce n’est pas la panacée, or le statut « officiel » a été solidement « étrillé » dans les premières années du quinquennat des « déclinistes ».

Nous en sommes tous sans le savoir : Chaque salarié crée déjà par son activité une valeur ajoutée (enfin il faut l’espérer) qui commence par payer son salaire avec le business fait sur le client d’autrui. Là, il faut affirmer haut et fort que le « service rendu » par chaque « laborieux » n’est pas « fongible » : Dans le cadre d’un fordisme du partage des tâches, de la segmentation des compétences, même si le labeur s’intègre dans chaque produit et service vendu, il est unique !

On aura beau inter-changer les bonshommes, chacun a pourtant sa spécificité unique.

C’est si simple à comprendre que tout le monde l’oublie à volonté, postulant même être « propriétaire de son poste », ce que nous affirmions la dernière fois !

J’en veux pour preuve que c’est comme ça que ça se passe devant les conseils de Prud’hommes : On n’entend que ça cherchant ici « la faute de l’autre » comme dans un divorce … « à l’ancienne » !

Flûte : On est dans le XXIème siècle depuis 12 ans, au IIIème millénaire, pas au moyen-âge ni dans l’antiquité ! 

 

C’est dire que pour changer les mentalités, il faut un vaste coup de pied aux kuls qui se présentent.

En bref, redonner du boulot en rapatriant des outils et du savoir-faire, redonnant plus de manœuvrabilité sur un marché ouvert à l’offre discountée (nous y reviendrons) locale, plus de pouvoir d’achat pour absorber les « surcoûts » d’une fiscalité à revoir, une assiette plus large de cotisation sociale pour une population moins nombreuse « en souffrance », « bouffant » moins d’aide sociale. 

 

C’est soit ça, soit le partage de la pénurie.

Et il me semble qu’avec notre vote du 6 mai dernier (2012) et celui du 17 juin, le pays a choisi des élites qui ne vous proposent que la seconde option au menu !

C’est dire si j’enrage d’avoir la « droâte la plus kon du monde » de n’avoir pas su construire autre-chose que « Bling-bling » comme patron … 

Une horreur historique !

Je me console en me disant qu’on n’a que ce qu’on mérite, finalement.

« À toi de faire mieux » me disait « mon Papa » (celui qui recommence à me faire chialer quand je l’évoque).

Je veux, oui ! 

 

Et comment réalise-t-on tout ça, si un jour on s’y décide ?

Eh bien justement comme annoncé, non seulement en tournant le dos aux « déclinistes », mais en donnant des règles claires, simples, faciles à appliquer et à contrôler pour et par tout le monde : Fi de ces monstruosités juridiques et fiscales qu’on entasse en dizaines de millions de mots inutiles !

Mais nous verrons ça une fois prochaine, si vous le voulez bien.

I3

 

Source : 

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/le-retour-des-declinistes-v.html

 

 


Grèce : vers la sortie de la zone euro et de l’Union européenne ?...

 

Grexit rapide ou immédiat ?

 

J’ai toujours autant de mal à y croire vraiment.

 

 Je me trompe peut-être, lourdement sans doute, puisqu’il y a une sorte de consensus général à soutenir ce que certains pensent inéluctable.

Et pourtant…

 

D’un côté, le murmure enfle : Les Européens veulent à tout prix éviter une panique bancaire. Ils auraient donc décidé d'un plan d'urgence si Athènes ne trouve aucun accord avec ses créanciers d'ici la fin de la semaine, affirmait le Süddeutsche Zeitung mardi dernier à 14 jours des échéances (intenables) faute d’avancée sur des propositions nouvelles d’accord…

D’ailleurs, les autorités bancaires macédoniennes, par la voix du gouverneur de la banques centrale Dimitar Bogov, viennent d’annoncer qu’il devient impossible pour les banques grecques de transférer du cash ou des liquidités chez eux.

C’est donc l’instauration de fait d’un contrôle des changes destiné à parer par avance aux conséquences déstabilisantes d’un « Grexit »… sachant que la Grèce elle-même se refuse à prendre de telle dispositions.

Laissant ainsi s’échapper jusqu’à 13 % de son PIB des disponibilités-liquides détenues par des résidents vers des comptes « off-shore » européens depuis janvier…

Nous l’avons déjà évoqué.

D’ailleurs, instaurer le contrôle des changes est le plus sûr moyen de précipiter la catastrophe que l’Europe cherche à éviter.

 

D’un autre côté, les « eurocrates » bâtissent des plans sur la comète qui visent à préparer un « contrôle des flux financiers » en provenance de Grèce pour empêcher une fuite des capitaux, à l'image des restrictions décidées à Chypre lors de la crise financière de 2013, totalement levées depuis mars dernier.

Si les négociations destinées à sauver la Grèce d'un défaut de paiement demeurent dans l'impasse, il s'agirait « à partir de la semaine prochaine » de « fermer les banques grecques quelques jours » pour les préparer à cette limitation des transactions, qui devrait encore être entérinée par le Parlement grec convoqué sur cette question dans l’urgence.

Dans cette hypothèse, poursuit-on en Allemagne, les retraits aux distributeurs automatiques de billets pourraient ensuite être restreints, de même que les paiements électroniques réalisés en Grèce comme à l'étranger.

Des mesures déjà mises en place en 2013 et 2014, qui ont montré toute leur inefficacité et ont fait prospérer l’économie parallèle jusque dans « les îles ».

Et elles sont nombreuses, les îles, en Grèce… 

 

Lundi, après l'échec du nouveau cycle de négociations, les positions de la Grèce et de ses créanciers sont restées figées, malgré la double urgence financière à laquelle fait face Athènes – payer ses fonctionnaires et retraités à la fin du mois et rembourser près d'1,6 milliard d'euros au FMI d'ici le 30 juin.

En cas de non-remboursement, le gouvernement grec devrait affronter les conséquences d'un défaut de paiement, une première dans la zone euro et un scénario qui alimente depuis des mois le spectre d'une sortie de la Grèce de la monnaie unique.

 

La crainte se précise à mesure que le blocage se radicalise. Athènes ne semble plus vouloir bouger : « Nous attendrons patiemment jusqu’à ce que les institutions se rallient au réalisme », a signifié, lundi dans une déclaration écrite au quotidien de gauche « Ephimerida ton Syndakton », le Premier ministre « Tsi-tsi-prasse », en accusant ses créanciers« d’opportunisme politique » après cinq années de « saccage » de l’économie du pays. 

 

Du côté des bailleurs de fond, les propositions grecques de réformes et de mesures budgétaires sont toujours jugées « incomplètes », car elles ne permettront pas au pays de financer ses besoins pour les prochaines années.

Il manque toujours, de leur point de vue, une réforme des retraites et une hausse de la TVA, ce qui ferait des ravages dans une économie déjà à l’agonie suite à tous les plans d’austérité jusque-là engagés.

La Grèce serait pourtant à présent d’accord sur les objectifs d’excédent budgétaire primaire (hors charge de la dette) souhaités par l’UE et le FMI pour cette année (1 % du PIB) et l’an prochain (2 %), ce qui était un gros point d’achoppement, les Grecs ne voulant pas, initialement et respectivement, dépasser 0,6 % et 1,5 %. 

 

Aucun rendez-vous entre Athènes et ses créanciers n’est prévu avant la réunion régulière des ministres des Finances de la zone euro, aujourd’hui jeudi.

En repoussant au 30 juin le remboursement d’une échéance de 1,6 milliard d’euros au FMI, la Grèce a gagné du temps.

Et ce défaut pour lequel tout le monde veut se faire peur en le redoutant (même Wall-Street plonge !) n’interviendra pourtant pas à la fin du mois…

Puisque je vous le dis et l’affirme !

 

D’abord, parce que le non-paiement de cette dette entraînerait l’ouverture d’un délai de grâce d’un mois.

Ensuite, parce que les agences de notation (Moody’s, Standard and Poor’s) ont déjà prévenu qu’elles ne placeraient pas la Grèce en défaut de paiement en cas de non règlement. Standard and Poor’s l’a encore rappelé lundi dernier : Elle ne dégradera pas la note de la Grèce en « défaut sélectif ».

L’explication ? L’agence américaine, tout comme sa concurrente Moody’s, ne voient pas le FMI comme un créancier normal, mais comme un créancier public et en fonction de ce critère, l’État qui manque une échéance ne serait pas techniquement en défaut de paiement.

Surtout, et pour la même raison, Standard and Poor’s prévient que cette décision vaut aussi pour une banque centrale, autrement dit la BCE !

Or, la Grèce va faire face à une échéance encore plus importante le 20 juillet avec un remboursement de 3,5 milliards à la BCE.

Pour les agences, la Grèce ne serait alors pas non plus techniquement en défaut.

Ce qui n’enlève rien au fait qu’Athènes pourrait se voir priver, dans ce cas, de l’aide de la BCE pour maintenir ses banques, mais aussi ses finances à flot, alors que les caisses sont vides.

 

Cela n’empêche pas d’ailleurs Standard And Poor’s de dresser un état des lieux critique des finances grecques. L’agence a récemment abaissé la note de la Grèce à « CCC » et menace encore de le faire, sans aller jusqu’au défaut de paiement.

Enfin, un rappel qui a de l’importance, un éventuel défaut de paiement de la Grèce ne se traduirait pas mécaniquement par une sortie de la Grèce de la zone euro.

Même si elle rendrait difficile à gérer la position de la Grèce vis-à-vis de ses partenaire.

Car ce n’est juridiquement pas possible, nous allons y revenir.

 

Quant au risque de contagion, il est en théorie contenu. D’abord par la création du Mécanisme européen de stabilité financière (le fameux « MESF ») fort de 500 milliards d’euros de réserves.

Ensuite parce que l’essentiel de la dette grecque est détenu par des États ou des organismes internationaux (BEI, BCE, MESF…), autrement dit, l’exposition des banques et assureurs européens est aujourd’hui plus limitée qu’il y a trois ans.

Le risque financier des États, estimé autour de 300 milliards d’euros, paraît important en tant que tel, mais la dette grecque détenue par les États ne représente que 3 % du PIB de la zone.

Le risque ne semble donc pas de nature systémique.

Enfin le programme massif de rachats d’actifs (QE) de la BCE peut servir d’amortisseur… 

 

Mais en pratique, la montée de la volatilité sur les marchés obligataires et la forte réactivité des marchés actions aux dissensions entre la Grèce et ses créanciers, depuis quelques semaines, montrent que « les marchés » ne sont pas forcément à l’abri d’une correction d’ampleur, notamment dans les pays périphériques (Espagne, Portugal, Italie…). Tout le monde aurait à y perdre.

Et pour de nombreux investisseurs, ce serait en tout cas une plongée dans l’inconnu. 

 

En revanche, « des banques grecques feront certainement faillite dans les douze mois en l’absence d’accord entre le gouvernement grec et ses créanciers », a fait savoir, en fin de semaine dernière, l’agence Standard & Poor’s, dégradant de « CC+ » à « CCC- » la note de dette long terme des quatre principaux établissements du pays.

À court terme, « les banques grecques ont encore près de 30 milliards d’euros d’actifs qu’elles peuvent apporter en collatéral en échange de financements d’urgence auprès de la Banque nationale grecque (BNG) », estime l’économiste en chef de la Société générale.

Pour gérer ce stock qui s’amenuise au fil des retraits massifs de dépôts, la Grèce pourrait alors imposer un contrôle des capitaux, ce que d’autres commencent à faire à sa place, puisqu’elle s’y refuse encore momentanément.

Toute la question est de savoir si la BCE laissera fonctionner ce dispositif de financements d’urgence qu’elle renouvelle chaque semaine et dont le montant atteint désormais 83 milliards d’euros.

« À ce stade, les grandes banques grecques sont solvables et les collatéraux qu’elles apportent sont adéquats », a déclaré « Super-Mario Drague-hi », lundi à Bruxelles. Sans couper le robinet, la BCE pourrait toutefois durcir les conditions d’éligibilité des actifs apportés en garantie.

La situation des banques grecques n’est donc pas désespérée mais elle se complique jour après jour.

 

Par ailleurs, cela fait déjà cinq ans que les Européens négocient pour tenter de maintenir la Grèce dans la zone euro. Mais si jamais l’issue contraire du « Grexit » s’imposait, il est possible que cela débouche là aussi sur des longs mois de discussions tortueuses : Nous y revenons !

Car une sortie de l’euro est un territoire complètement inconnu : Les traités européens ne prévoient absolument pas cette éventualité. Les tables de la loi de l’UE mentionnent au contraire, et à plusieurs reprises, le caractère « irrévocable » du taux de change entre l’ancienne monnaie nationale et la monnaie unique, notamment dans l’article 140, alinéa 3.

Après tout, la faillite de la Californie il y a quelques années (et de quelques autres États fédérés depuis) ne s’est pas traduite par « une sortie » du dollar…

 

La seule porte de sortie qui soit réellement fléchée, c’est celle de la sortie de l’Union européenne dans sa globalité.

L’article 50 a d’ailleurs été ajouté en 2009 par le traité de Lisbonne, et prévoit les conditions de négociations entre celui qui rend sa carte du club et les autres.

L’accord de sortie doit être approuvé par une majorité qualifiée d’États, ainsi que par le Parlement européen. Les textes prévoient une durée maximale de deux ans pour de telles négociations.

Ce que n’a pas bien lu les suppôts de « Marinella-tchi-tchi » dans leur propre autisme.

En bref, ça ne se fera pas en claquant dans les doigts, je vous le disais…

 

Car la plupart des juristes ont conclu de la lecture de ces traités européens que la Grèce devrait donc quitter l’UE pour sortir de la zone euro. Une étude de la BCE de 2009 – avant la crise – tirait la même conclusion.

Ce qui priverait Athènes des aides européennes à un moment où elle en aurait dramatiquement besoin pour faire face à la situation d’extrême tension financière, c’est vrai.

Sauf recours à un prêteur russe ou chinois : Un comble pour les eurocrates !

 

De plus, il faut noter que le seul cas de figure prévu pour une sortie de l’UE est celui d’une sortie volontaire, et non pas d’une expulsion forcée !

Or, le gouvernement grec a toujours dit son attachement à l’appartenance à l’euro et à l’Union européenne, excluant toute sortie.

Botter la Grèce hors de la zone euro promet donc d’être un casse-tête juridique insurmontable, puisque ce n’est pas prévu, sauf à réviser les traités.

Ce qui peut demander infiniment de temps, notamment concernant la ratification des parlements nationaux et des palabres sans fin…

 

Faute d’accord avec ses créanciers, le gouvernement grec risque pourtant et rapidement d’être à court d’euros, surtout si la BCE interrompt l’aide d’urgence.

« Les autorités peuvent alors être tentées, par exemple, de revenir à une nouvelle monnaie pour honorer leurs échéances internes», indique une autre économiste de la SociétéGénérale.

Nous en avions indiqué l’émergence de l’idée, sur le plan théorique lundi dernier (pour ceux qui suivent un peu), en marge d’un autre problème plus sérieux, « l’illiquidité » des marchés qui pointe son nez.

Parce que pour régler les salaires, les retraites ou encore les fournisseurs, Athènes pourrait procéder par « IOU » (I owe you : « Je vous dois »), autrement dit de simples reconnaissances de dette, échangeables, cessibles et transmissibles… des billets de banque de substitution, en somme !

On fonctionnait déjà comme ça au moment des « grèves dures » de la SNCM en « Corsica-bella-Tchi-tchi », il y a quelques années, faute de billet de banque.

Plutôt que de régler par virement bancaire ou en billets, le gouvernement grec remettrait alors aux bénéficiaires des reconnaissances de dettes et s’engagerait à échanger ces « papiers » contre de vrais euros, ultérieurement.

Ces « IOU », qui fonctionneraient comme des obligations garanties par le gouvernement, risquent d’être très impopulaires, les bénéficiaires préférant bien entendu recevoir des euros…

Mais à défaut de merle, on se contente de grives en disait déjà ma Grand-mère dans un autre millénaire. 

 

Créer une nouvelle monnaie, en dehors des délais techniques liés à sa création physique, risque de toute façon de générer des pressions inflationnistes selon un schéma classique.

La dévaluation favorise les exportations, mais renchérit les achats à l’étranger : C’est d’ailleurs l’angoisse de ma petite-sœur (celle qui si elle n’existait, il faudrait quand même l’inventer)… La compagnie aérienne qui la rapatrierait de son lieu de vacances grec, aura-t-elle l’argent nécessaire pour acheter le kérosène du voyage jusqu’à Athènes ?

Dans cette hypothèse, à défaut d’un coup de pouce sur les salaires, le choc sur le pouvoir d’achat des ménages serait alors très net.

Quant à la banque centrale, elle sera tentée d’augmenter les taux d’intérêt pour éviter les sorties massives de capitaux ce qui aggraverait aussi la situation.

En outre, les dettes, publiques et privées, sont libellées en euros, leur conversion en monnaie locale risque d’en alourdir sensiblement le fardeau.

 

Notez aussi que si la Grèce devait faire défaut à la fin du mois, ce serait avant tout un échec politique pour « Tsi-tsi-prasse » qui n’aura pas su convaincre ses partenaires européens de « l’exception grecque ».

Élu sur un programme anti-austérité, il avait promis à ses électeurs qu’il parviendrait à imposer une nouvelle ligne économique sans sortir de la zone euro. Il comptait sur la « Gauloisie-impécunieuse » et « l’Italie-ruinée » pour mettre en place une politique moins « orthodoxe » que celle revendiquée par l’Allemagne « d’Angèle-la Mère-quelle ». Mais il n’a pas obtenu ces soutiens, ni de « François III » assis sur son pédalo, hermétique à tout ce qui se passe autour de lui, ni de « Mario-Rennes-z’y » qui a bien du mal à mener sa barque et ses réformes, et il a persisté dans une stratégie jusqu’au-boutiste à la recherche d’un accord politique avec « Das Groβ Deutschland » en solo, sans céder sur le concret des exigences de ses créanciers, à l’exemple des islandais…

 

Et il n’a pas été non plus en mesure de proposer une alternative économique crédible et viable.

Les mesures de lutte contre l’évasion fiscale, notamment, se font attendre et il en a oublié qu’on n’est jamais propriétaire que de ses dettes.

Une rupture des discussions avec l’ex-troïka et le défaut qui s’en suivrait auraient pour conséquence une nouvelle crise politique gravissime en Grèce avec à la clé de probables élections législatives ou un référendum pour trouver auprès du peuple grec les solutions que l’équipe au pouvoir n’aura pas su trouver.

Avec le risque, très réel, de retrouver cette fois au pouvoir l’extrême droite et les nationalistes d’« Aube dorée » après l’alternance « gôchiste » qu’il porte.

De quoi faire rugir tous les « Mes-luches » de la planète…

Comme d’une vaste répétition de ce qui nous attend en « Gauloisie-despotique » en 2017 !…

 

Un chiffre pour mesurer les enjeux : La dette grecque représente 175  % du PIB national, soit 322 Md€.

À comparer avec celle du Japon atteignant 250 % de son PIB, troisième plus gros PIB mondial derrière la Chine et les USA, se montant à 4.770 Md$.

Je rappelle, la Grèce, c’est un peu plus de 11 millions de résidents, pas plus…

 

Si ce taux d’endettement record pour l’Europe doit être ramené autour de 157 % en 2016, ce niveau paraît insoutenable pour un pays dont la timide reprise est en passe d’être cassée (– 0,2 % de croissance au premier trimestre 2015 après + 0,8  % en 2014).

Surtout, Athènes va devoir rembourser 8,3 milliards d’euros au FMI et à la BCE entre le 30 juin et le 20 août.

Or, la signature éventuelle d'un accord avec ses créanciers ne lui permettrait de déboucler qu'une nouvelle aide de 7,2 milliards d’euros de la part de la Troïka.

La question de la dette grecque ne serait donc en rien réglée.

 

La zone euro pourra-t-elle dans ces conditions faire l’économie d’une nouvelle renégociation ? Sans doute pas à moyen terme. Mais à court terme, la question d’un rééchelonnement, voire d’un effacement d’une partie de cette dette semble difficile à envisager.

Car le contexte politique ne s’y prête pas à quelques mois d’importantes élections générales en Espagne.

Difficile aussi de faire aveu de faiblesse alors que se profilent d’importantes négociations avec la Grande-Bretagne, qui brandit aussi la menace d’un « Brexit » dont ne veut pas « la City » qui prépare déjà sa délocalisation sur le continent !

 

Toutes ces raisons me font penser que tôt ou tard, l’économie grecque devra être mise sous perfusion européenne, d’une façon ou d’une autre.

Quand on ne possède que des dettes, on est mis sous tutelle par ses créanciers, même en « Gauloisie-impécunieuse » et ses procédures de surendettement.

Et encore, c’est « cadeau ».

Et ce n’est qu’une fois la situation provisoirement rétablie qu’on pourra alors envisager la sortie de la Grèce de l’UE.

Pas avant et pas immédiatement.

Mais peut-être me trompe-je lourdement : On verra bien.

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/grexit-rapide-ou-immediat_18.html

 

 

 


Entre déclin et libéralisme (IV)

 

Le retour des « déclinistes » ? (IV)

 

Il va falloir faire avec… 

 

 

On poursuit notre « reprise » de ce post publié une première fois fin juin 2012 (… tellement j’étais « fâché » !) qui fait suite à celui-ci, peu après l’élection de « François III » à la magistrature suprême de mon pays.

La « série », un peu improvisée à l’époque, n’a pas pris beaucoup de rides, hélas, mais il convient désormais, trois ans plus tard de l’actualiser, de la compléter, d’aller au bout…

 

Je me suis calmé, alors on peut reprendre…

Oui, parce que la « prime-à-la-nullité », même en matière sociale (qui se veut « socialiste » par-dessus le marché), au pays qui est censé promouvoir le mérite et « l’excellence », franchement, ça me fait mal jusqu’aux « …ouilles »…

Je sais, je suis vulgaire : Ça m’arrive quand je suis « colère » !

Et là, j’allais devenir « colère »… 

 

II.A – Le « marché du travail ». 

 

D’abord, le travail, ce n’est pas une marchandise. Qu’on se le dise.

Y’en a marre de ces types qui se croient propriétaires de leur emploi ou de leur fonction, qui n’acceptent pas de se remettre en cause, qui ne comprennent pas ou ne veulent pas savoir qu’on peut faire autant, sinon mieux, sinon plus, avec moins de fonds, de moyens et plus de « génie » ou de talent (ou les deux).

Quand il s’agit d’entreprises privées, elles ferment leurs portes et ils tombent dans une trappe de pauvreté. Du coup, moins de cotisations et plus de « subventions ».

Quand il s’agit d’entreprises publiques ou parapubliques, c’est l’impôt qui paye et le pays qui croule sous la charge.

Et quand ce n’est pas l’impôt, c’est la dette, on le voit tous les jours depuis tant de temps…

Là encore : Stop ! 

 

Y’en a marre aussi que les « meilleurs-consultants » (dont « La-roue-tout-roux » soi-même) considèrent à l’instar de leurs clients qu’ils sont encore « Maîtres-des-forges », propriétaires de l’outil de travail, donc du travail, donc des emplois qu’il y a autour : Ils n’en sont que les « usufruitiers » pour capter les fruits du travail d’autrui devant la machine !

D’ailleurs, le contrat de travail n’existe dans aucun Code, même pas celui du travail par défaut de définition légale, et qu’il faut se reporter au Code civil qui nous cause de « louage d’ouvrage » !

Bref, si on arrêtait de considérer le « travail » comme d’un coût avec des œillères-comptables, parce que les salaires versés sont dans la colonne des charges, et qu’on taille dedans jusqu’à plus soif quand les affaires vont mal, on s’apercevrait peut-être que la contrepartie reste dans les produits d’exploitation et que finalement c’est le « travailleur » qui produit ce qui va être vendu et qui génère lui-même les cotisations et impôts au lieu de « bouffer de la subvention ».

Essayer donc de « gagner de l’argent » avec une machine dépossédée du type qui appuie sur le bouton « ON » : Vous m’en direz des meilleurs (comme « Tchu-ruque », un X, et son usine virtuelle, voyez ce qu’il en est devenu d’Alcatel, l’ex-future entreprise industrielle « sans usine »…) !

Parce que si on persiste de la sorte, nous serons tous subventionnés avec de l’impôt qu’on nous repiquera pour devoir subventionner ce qui à payer : Du grand n’importe quoi, finalement. 

 

En bref, il nous manque des « intelligents ». En premier lieu chez « nos chefs », petits ou grands, privés ou publics, chez nos « politiques », « kons ou moins kons » et parmi les syndicats de prolétaires : Ceux que nous avons, ils défendent avant tout leur fonction (et des dogmes éculés qui visent au suicide collectif).

Les uns leur « pré-carré » et les avantages d’arracher la confiance de leurs actionnaires avec de belles parlotes, les autres idem mais par suffrage universel interposé, et les troisièmes avec de la subvention-à-manif’ (pour quelques-uns, pas tous, bien sûr).

Aucun, absolu aucun d’eux, ne sont au service ni du pays, ni de leurs syndiqués, ni de leurs électeurs, ni de leurs actionnaires !

Peut-être un peu à celui des banquiers qui avancent les fonds nécessaires pour que « ça tourne ».

(On l’a encore vu récemment avec les QE divers, de l’argent qui vient de nulle part, sans contrevaleur réelle).

Et comme ceux-ci en font de moins en moins par prudence excessive, ça durera moins que les pyramides.

D’ailleurs, ils sont si peu nombreux à y croire encore…

Et ça coûte et ça coûte.

(Surtout aux générations futures qu’on sacrifie sans états d’âme à l’autel des utopies dogmatiques !

 

Le droit du travail, c’est un monstre qui dit tout et parfois son contraire : Et ce n’est pas fini.

En protégeant le salarié – ce qui est louable en soi – on oublie qui paye quoi.

Quand c’est le client, on ferme les yeux : Il en reste en principe toujours assez pour payer le banquier, les impôts et les cotisations sociales.

Sans compter les « menus avantages » d’être dans le fauteuil de direction.

Il peut crever le client, on s’en fout : La solidarité nationale prendra le relais s’il disparaît. Et il disparaît à en accumuler des montagnes de dettes !

Quand c’est la « solidarité nationale » (chômage, maladie, invalidité, incapacité, retraite) on ne compte même plus !

Et quand elle est en difficulté, on augmente les taux et/ou diminue le volume des prestations tout en courant de cessation des paiements en faillite annoncée depuis si longtemps qu’on en oublie que ça peut exister encore.

Le tout au lieu de baisser les taux et d’augmenter les assiettes…

Un monde à l’envers. 

 

Mais ce n’est pas non plus qu’une question de chiffre : Le « monde du travail », par excellence, ce devrait être le « monde de la souplesse » et de l’adaptabilité.

Je vous renvoie au laïus précédent sur le « social » et tout ce qu’on peut classer sous la mention « formation-intégration ».

Or, il faut bien constater que le modèle dominant reste une véritable « fossilisation » du prolétaire.

Et il en redemande !

Le salarié « appartient » à sa boîte : Quand elle est vendue, il est même vendu avec !

Quand elle déménage, il est attaché au site d’antan et peut refuser de suivre si ce n’est pas sur la même commune.

Quand son « poste » est supprimé parce que les process ou l’organisation changent, évoluent, s’améliore sous la poussée du progrès et des attentes du « client-solvable », il faut le reclasser à l’équivalence malgré lui, même si son métier n’existe plus.

Quand il stresse parce qu’il est « mauvais » ou est toujours absent, en « burn-out » les lundis et vendredis, on parle de manque de respect à la première remarque qui peut aller jusqu’à la notion de « harcèlement moral ».

Infantilisé, il n’est jamais responsable – jusque dans le Code civil – qu’on se doit de le prévenir qu’il ne faut pas téléphoner au volant !

Je vous jure : Si encore c’était un gag, mais même pas, c’est une « obligation de moyen » imposée à tout employeur !

Toujours pas d’obligation de résultat, n’est-ce pas : D’ailleurs, ce serait contrevenir au « libre-arbitre » de se faire du mal à soi-même !

 

Et pour autant, « ça marche » quand même, cahin-caha, parce que finalement, il y a plus d’adultes que de gamins… chacun avec ses propres limites à géométrie variable.

Incroyable, mais vrai là encore.

Parce que globalement, ce sont toujours les mêmes « 10 % » qui cassent la baraque de tous les autres.

Sauf que les « mêmes 10 % » varient eux aussi au fil du temps et des carrières souhaitées et contrariées par le fait des choses. 

 

Mais pas seulement : Le « marché du travail », il est d’abord alimenté par les entreprises « créatrices de richesses », de « valeur-ajoutée commerciale ».

C’est-à-dire des « boutiques » qui ont su trouver leurs clients … solvables et répondent à leurs besoins, en temps, en heure, au prix convenu et sur place.

D’où la nécessaire adaptabilité de l’organisation, de la production, de la livraison, de l’administration des ventes, mais aussi de « l’écoute du client » qu’il faut parfois aller chercher au « diable-Vauvert ». 

 

Soyons sérieux pour une fois : Il y a deux types d’entreprises, pas trois.

Les « vendeuses debout » et les « vendeuses assises ».

La troisième n’est même pas éclose : C’est celle ou le vendeur et l’acheteur sont tous les deux assis.

 

L’une peut aller chercher ses clients à l’autre bout du monde (même si on le lui demande pas), partout où il niche et l’autre attend que le client vienne à elle… 

 

6 « pôles d’excellence » se croisent (et pas 7 ni plus) :

– Les « spécialistes » qui attirent le client par leur profondeur de gamme de produits et services à « nul égal » par ailleurs ;

– Les « généralistes », qui attirent le client par la largeur de gamme de produits et services proposés : Le principe du « Tout sous un même toit », au moins dans un secteur d’activité ;

– Les « discounteurs », qui attirent le client seulement par leur réputation d’être peu onéreux (ce qui n’est pas toujours vrai), même si c’est « de la crotte » bien présentée ;

– Les « dépanneuses », qui offrent leur gamme de produits et services parfois très courts à quiconque quand leurs concurrents sont fermés, durée du travail obligeant (et puis les journées n’ont jamais que 24 heures et chacun n’a que 2 bras)… Elles jouent la « disponibilité » ;

– Les « voisines » : On y vient parce qu’elles sont à « proximité », visent la disponibilité et recrutent leurs clients dans leur voisinage immédiat.
– Et enfin la « commodité », qui joue « la facilité d'accès », entreprises toujours prêtes que ce soit dans l'e-commerce, où seulement qui facilitent l'accès avec un grand parking situé au milieu d'une dense réseau routier.

 

Et un « bon marketeur » sait qu’il faut se positionner sur « deux axes » : Un n’est pas suffisant pour faire la différence et survivre, trois et le message porté est illisible, incompréhensible par le plus grand nombre…

D’où l’échec prévisible d’une boutique de droit privé quand elle s’est mal positionnée.

Comment croyez-vous que les acteurs de « l’activité économique » de tout le secteur public ou parapublic se positionnent ?

 

Ils sont tous « vendeur assis » uniquement.

Marcher, ils ne savent pas faire. Au pire, ils « télé-travaillent », « télé-prospectent », contraints et forcés.

Je vous signale tout de suite que ce « commerce-là » a ses propres limites : Elles ne sont pas géographiques, mais elles sont dans les mentalités malgré les immenses progrès proposés par les NTIC !

On en arrive même à « télé-opérer » sur une table de chirurgie un patient localisé on ne sait pas où !

En bref, tout le monde peut faire, jusqu’à vos écritures de banques qui sont le fait de marocains, de Sri-lankais que vous avez au bout de fil quand vous appelez votre agence locale (qui d’ailleurs est soit fermée, soit « chronophage » pour vos nerfs et votre journée surchargée). 

 

Le « vendeur assis », les délocalisations lui grignotent petit-à-petit sa raison d’être.

Même dans le textile.

Ce qui sauve encore ce secteur-là, c’est que le « client-debout » qui vient encore à lui, il veut voir, toucher, tâter, se mettre en situation avant d’acheter.

Mais attention, demain ou après-demain, ce ne sera plus le cas que pour quelques spécialités qui s’épuisent au fil du temps. 

 

Ils sont tous soit « voisin » et « spécialiste », soit « voisin » et « généraliste », soit « voisin » et « dépanneur-urgentiste », disponible et/ou à proximité.

Le segment « prix » n’est jamais pris en considération comme d’une priorité pour ceux-là.

Là encore, ce « marketing-là » a ses propres limites !

Quand la population des clients sera assez pauvre pour ne plus pouvoir payer, ils n’auront plus de boulot à fournir. Plus rien à vendre, plus rien à proposer d’accessible.

Et la bagarre se fera sur le prix, qu’on le veuille ou non, alors même que ce n’est pas (et ne le sera pas avant longtemps) dans la culture d’un « service public ».

C’est simple : Regardez jusqu’au déplacement urbain ou « inter-ville » : Quand la recette n’y suffit pas, on subventionne largement.

(Sans ça, Ô drame, on ferme des lignes de trains qu’on remplace par des cars haut de gamme, comme c’est désormais prévu pour les trains inter-citées.

Mais on aussi eu droit au désastre d’Air-Inter et les vols « domestiques » : Il ne reste plus que trois lignes de « navette »…)

C’est même la vocation d’un « service aux usagers » (pas le client, non, l’usager), des régies, des concessions des « délégations de service-public ».

 

Le segment « vendeur debout », ils ne connaissent pas mieux : Quoique quand il existe, il est le seul fait de très grosses entreprises à « économie-mixte », État/région/industrie quand l’acteur public s’en inquiète un peu (énergie, infrastructure, bâtiment, industrie de pointe).

Alors là, ils s’y entendent, puisque vous les retrouvez au CAC 40, voire pour une forte proportion au SFB 150 ; puisque le marché-domestique est si étriqué.

C’est tellement énorme, qu’ils parviennent à écouler des Airbus sous toutes les latitudes, des obus ou des Rafale, des gaz industriels ou des médicaments qui n’en sont pas pour être de l’homéopathie, des tours à en donner le vertige, des ponts, autoroutes, trains, tunnels, aérogares, etc. !

 

Or, là non plus personne n’est dupe : Quand on produit pour un « marché » à l’export, on n’a pas à le faire avec les mêmes normes, les mêmes contraintes sécuritaires, les mêmes degrés d’exigences.

On a tout intérêt à produire sur place avec de la main-d’œuvre locale et à ne rapatrier que quelques dividendes qu’on peut aussi laisser sur place quand c’est moins coûteux… 

 

C’est ainsi que l’erreur fondamentale de Moulinex, du temps de Pierre « Boyau », parti en 2000 avec une indemnité de 9 millions de francs avant de laisser une ruine à d’autres, a été de produire à Argentan pour vendre à Moscou : Le kon !

« Go-sche »de chez Renault, il l’est moins : Il produit partout dans le monde pour vendre sur place ses bagnoles et écouler les queues d’invendus au pays… Pas fou !

Tous les autres ont assimilé la leçon, y compris Saint-Gobain dont le pédégé, « J-L. Baie-fa » me racontait (dans une autre vie) tout le bonheur d’ouvrir une usine à Varsovie qu’il présentait à son comité central d’entreprise comme « la » solution pour conserver le site de Chalon-sur-Saône … et ses emplois !

Applaudi par la CGT locale, s’il vous plaît.

 

Bref : Comment voulez-vous avoir des progressions ou de la croissance avec si peu qu’un « marché de proximité » uniquement ?

Et comment celui-ci peut-il croître avec des prolos de plus en plus nombreux qui pointent au chômage et fréquentent les « assistantes-sociales » ?

 

Voilà le marché du travail, tel qu’il se présente aujourd’hui, parce qu’il faut reconnaître à « La-roue-tout-roux » et aux « déclinistes » ce qu’il leur revient, à savoir qu’on est dirigé depuis 40 ans par des « technocrates » qui n’ont aucune vision de l’avenir, à leurs responsabilités, dans les métiers qui sont les leurs, aux fonctions qu’ils occupent tous les uns derrière les autres, ne pensant « qu’à faire carrière » en reproduisant le mieux possible les schémas appris aux ékoles.

Une fossilisation des « z’élites » qui les rend autiste, sans une once d’intelligence ou de créativité : Là, il a raison.

En revanche, il a tort de ne proposer que de « partager la pénurie » de travail : Ça ne fera que conforter les « technocrates » dans leurs analyses et process, et mènera tout le monde à la faillite certaine, s’il n’est pas déjà trop tard, d’ailleurs.

I3

 

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/le-retour-des-declinistes-iv.html

 


Qui sert qui ?...

 

 I-Cube (l'exilé)

La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres".

C’est le thème principal du site http://flibustier20260.blogspot.fr/ que je relais en continu depuis plusieurs années…

 

Le sujet du rôle de l’État est à l’ordre du jour sur plusieurs sites dont celui de HASHTABLE « Petites chroniques désabusées d'un pays en lente décomposition… »

J’en reprends un article du 3 juin 2015 intitulé « Qui sert qui ?... :

 

Cela fait des mois que l’idée est en l’air. Cela fait des années que je vous relate les tentatives pitoyables des politiciens français pour tenter de taxer par tous les moyens les géants de l’internet, et notamment en s’attaquant à la bande-passante. C’est donc sans surprise, mais avec une assez grande lassitude qu’on découvre, encore une fois, une tentative de Bercy pour – à nouveau ! – taxer la bande-passante.

Alors qu’en 2010, le sénateur Marini avait proposé de taxer certains flux en tabassant les annonceurs publicitaires sur internet, alors qu’un peu plus tard, il s’était agi de faire payer certains acteurs (fortuitement américains) en fonction du volume de données personnelles collecté et détenu, alors que Fleur Pellerin (à l’Économie Numérique à ce moment-là) s’y était essayée il y a deux ans puis il y a quelques mois (à la Culture) sans grand succès, c’est donc au tour d’Emmanuel Macron de revenir à la charge avec toujours les mêmes arguments moisis : les pov’zopérateurs se font bouffer toute leur gentille bande-passante par les méchants zaméricains, et pour le moment il n’y a pas d’autre solution que de demander de l’aide au gouvernement qui pourra se rattraper en bombardant le contribuable qui a les poches très profondes.

Cette idée revient trop souvent, depuis trop longtemps, et les fonds manquent si cruellement à l’État français qu’il faut s’habituer, dès à présent, à ce que votre bande-passante soit prochainement taxée.

 

Eh oui, encore une fois, vous allez être amené à la tonte. Oh, bien sûr, on prétendra présenter la facture aux industriels, mais ceux-ci se contenteront, en toute logique, de la reporter, au moins en partie si ce n’est en totalité, aux clients finaux.

Que voulez-vous : vous pouvez toujours mettre une taxe sur le lait, ce ne sera jamais la vache qui la payera. Et le plus agaçant, de loin, est que cette taxe n’est en réalité réclamée par personne à l’exception des habituels ponctionnaires, et surtout pas par ceux qui devront en subir la charge une fois mise en place, c’est-à-dire essentiellement… les consommateurs.

Devant cette énième introduction d’une taxe à marche forcée, je ne peux m’empêcher de me demander combien de temps encore le peuple français – et dans une moindre mesure, le reste du monde aussi – va supporter cette domination systématique des États sur sa vie.

Combien de temps faudra-t-il pour que chaque consommateur, puis chaque contribuable, puis mieux encore, chaque citoyen se rende compte qu’il est devenu l’esclave servile et constamment humilié de celui qui était désigné, au départ, pour l’aider, le protéger, et le servir ?

Regardez les choses en face : non, l’État n’est pas là pour organiser la ponction. Il n’a jamais été destiné à mettre son peuple sous le joug, pas plus qu’il n’a été conçu pour dénombrer le cheptel, en prendre les appétissantes mensurations, avant de le tondre, le découper ou le ponctionner autant qu’il lui plaît.

Dans un monde normal, dans lequel le citoyen contrôle effectivement les institutions, l’État doit demander, obséquieusement, avec la plus grande humilité, l’autorisation d’avoir le droit d’espérer obtenir éventuellement un pécule de la part du citoyen.

Moyennant quoi, ce dernier lui accorde (ou non) cette autorisation, après un calcul éventuel. Encore mieux, le citoyen peut même déterminer a priori les postes de dépenses qu’il souhaite affecter à l’argent qu’il consent à donner.

La réalité est bien sûr un tantinet différente : l’État pioche ce qu’il veut, le citoyen doit se taire. L’État lui rend éventuellement s’il estime, de son propre chef, avoir trop pris. Parfois, il n’en fait rien. Dans les deux cas, le citoyen doit se taire. Et si l’État veut tout prendre, ce qu’il ne manquera pas de faire dans les prochains mois en France lorsque la situation partira en sucette, le citoyen devra aussi se taire.

 

Effectivement, on a complètement oublié qui sert qui. On a même inversé les rôles. Seuls quelques gauchistes pathétiques aux pulsions totalitaires mal contrôlées s’en réjouissent encore. Et seuls quelques naïfs sociodémocrates croient encore aux vertus démocratiques censées mettre un frein aux ardeurs étatiques… La bonne blague.

Non, décidément, on a complètement oublié que dans un monde normal, c’est le politicien qui sert l’électeur, et non l’inverse. Dans ce pays où l’électeur n’est plus qu’une clef pour la serrure des caisses publiques desquelles couleront les picaillons par millions, le politicien ne répond plus de ses agissements et n’a plus d’ordre à recevoir de son électeur qu’aux douloureux mais trop, bien trop rares moments du vote.

Il n’est qu’à voir le luxe de précautions dont s’entourent les personnages de l’État, les élus et les politiciens en vue pour ne pas être en contact trop direct avec la foule, avec ce peuple qui l’a mis là, pour bien comprendre qui sert qui, qui se sert, et qui finance.

Décidément, on a totalement désappris que c’est le fisc qui devait servir le contribuable et non l’inverse. Dans un monde normal, une association à but non lucratif comme devrait être l’État, qui reçoit chez elle des donateurs qui amènent, tous les ans, des centaines de milliards d’euros (oui, des centaines de milliards !), ferait l’effort d’ouvrir toutes grandes ses portes, offrirait de bons fauteuils moelleux voire un petit café en cas d’attente, et finirait tout entretien par un merci presque obséquieux et, le regard inquiet, par la question rituelle « Vous reviendrez bien l’année prochaine, s’il vous plaît, dites ? »

En lieu et place de quoi, on a le droit à des horaires alambiqués, des réceptions glaciales, un guichet froid et des explications volontairement confuses pour extirper le maximum d’argent sous la contrainte.

Et c’est vrai pour tous les services publics en général, qui sont devenus une illustration parfaite de ce parfait renversement de valeurs, où celui qui paye, lourdement, de sa sueur et de son temps, est reçu comme un chien, devant des grilles, appelé par un numéro inscrit sur un petit ticket de papier recyclé, et comment vous n’avez pas le Cerfa 27B-6 ? Ah mais désolé il va falloir revenir…

 

On a oublié qui sert qui, et qui, du policier ou de l’honnête citoyen, doit défendre qui (non, l’embuscade avec un radar n’est pas une protection, désolé). On a omis qui rapporte à qui, qui doit respect à qui. Non, messieurs les élus, je ne vous dois que le respect qu’on doit à un majordome, et encore, disons un intendant qui sabote son travail et celui des maîtres du château.

Et ayant ainsi inversé, petit-à-petit, mais complètement, la hiérarchie, on en a inversé le sens des valeurs, le sens du respect, et le sens des devoirs.

Tout à coup, le citoyen doit son consentement à l’impôt. Il doit se rendre à tel guichet, à tel administration, à tel rendez-vous fixé par une autorité qu’il paye de son travail.

Il est convoqué par l’élu, le ministre, le président comme un larbin auquel il doit obéissance. Il doit laisser le passage aux cortèges officiels. Il doit faire des efforts, il doit payer, il doit surtout se taire et mieux encore qu’encaisser… décaisser.

Et devant tel renversement, nombreux sont alors ceux qui s’étonnent que les enfants ne respectent plus les enseignants, que les policiers maltraitent l’honnête citoyen, que le fisc harcèle le contribuable ou que le politicien méprise presqu’ouvertement le citoyen.

Quelque part, à un moment donné, ce citoyen s’est fait monumentalement entuber.

Source :

http://h16free.com/2015/06/03/39508-qui-sert-qui

 


Snowden : les rapports de forces commencent à changer

 

Réflexions décousues et Crêpes au sucre

 

L’avantage avec les lois floues votée par une bande de députés pleutres et trouillards, c’est qu’elles offrent déjà pas mal de latitudes d’interprétation pour faire un peu tout et n’importe quoi.

Si on y ajoute les amendements de sénateurs veules et pétochards, c’est carrément open bar sur les libertés des citoyens. Heureusement, la Patrie des Droits de l’Homme est au-dessus de ça.

 

Et c’est donc à pas guillerets qu’elle se lance dans la belle aventure de mettre en pièce la vie privée de ses citoyens, par le truchement d’une Loi Renseignement aussi pratique … que floue, justement.

C’est ainsi qu’on découvre, écœurés mais pas surpris, les manœuvres bien visqueuses de nos sénateurs, collectivistes assumés ou inconscients, pour étendre les effets de la loi bien au-delà des domaines pourtant déjà vastes qu’elle couvrait déjà.

 

Cette fois-ci, nos petits amis l’ont donc tripoté discrètement pour justifier l’utilisation des outils de surveillance envisagés même dans le cadre de la lutte contre la contrefaçon.

Oh ! Et dire que ces benêts de citoyens croyaient que cette loi se contenterait de lutter contre le terrorisme ! Qu’ils sont naïfs ! Et non, ce n’est pas unpoisson d’avril. Et oui, bien sûr qu’on va profiter de cette loi pour y inclure la « défense » ou la promotion des intérêts économiques et scientifiques de la France !

Quand on voit la liste des domaines couverts, on comprend qu’à part la chambre à coucher (et encore), le Français post-Loi Renseignement n’aura pas grand chose à envier avec l’Allemand de l’Est pré-Chute du Mur : en plus d’une évidente mais floue sécurité nationale, on trouve les « intérêts essentiels de la politique étrangère et l’exécution des engagements européens et internationaux », les « intérêts économiques et scientifiques essentiels », la « prévention du terrorisme » (en quatrième position seulement), ainsi que de la criminalité, de la délinquance organisées, des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique (incluez « manifestations avec poussettes », je suppose), et bien sûr l’indispensable prévention de « la reconstitution ou du maintien de groupement dissous en application de l’article L. 212-1″ (i.e. les groupements politiques du Camp du Mal dissouts par le pouvoir).

Il ne manque plus que la prévention des actes délictueux en voiture ainsi que celle des actes répréhensibles en matière de mangibougisme et on aura à peu près fait le tour.

 

Il devient difficile d’ignorer l’espèce de surenchère malsaine dans laquelle se sont lancés l’exécutif et le législatif français. Pendant que le premier réclame de la coercition, de l’interdiction et de la régulation aussi fort qu’il le peut, le second les lui accorde à un rythme jamais atteint jusqu’à présent, le tout sous les yeux médusés d’une frange des citoyens un minimum conscients, et l’impavidité presque cadavérique d’une presse nationale subventionnée le petit doigt sur la couture.

 

Dès lors, on ne peut que s’interroger sur l’optimisme assez spectaculaire dont fait preuve Snowden dans sa dernière tribune, parue très récemment. Dans cette dernière, il note l’évolution rapide de l’opinion mondiale vis-à-vis de cette surveillance généralisée mise en place par les différents gouvernements, et en premier chef l’américain auquel il est directement confronté : pour lui, en seulement deux années, on est passé d’une situation où il était considéré comme un traitre à sa nation, à une situation où le public, averti des pratiques de la NSA, prend conscience de l’espionnage permanent auquel il est soumis, et se déclare de plus en plus ouvertement contre.

 

Et s’il convient aisément qu’en dehors des États-Unis

« les chefs des services secrets en Australie, au Canada et en France ont exploité des tragédies récentes afin d’essayer d’obtenir de nouveaux pouvoirs intrusifs, malgré des preuves éclatantes que ceux-ci n’auraient pas permis d’empêcher ces attaques »

… montrant en cela que l’opinion reste facilement manipulable par des événements dramatiques, il termine tout de même en notant de façon optimiste que

« les rapports de forces commencent à changer. Nous assistons à l’émergence d’une génération post-terreur, qui rejette une vision du monde définie par une tragédie particulière ».

(Les gras sont de moi.) Devant les gesticulations sénatoriales évoquées en début de billet, les déclarations de Snowden peuvent paraître surprenantes.

 

Et pourtant, il n’a pas tort.

Il n’a pas tort, parce qu’en effet, de plus en plus de citoyens se rendent bien compte du décalage énorme qu’il y a entre les motifs invoqués par ces lois d’espionnage et les motivations réelles de ceux qui les poussent.

Il n’a pas tort parce qu’en effet, certains politiciens, sentant le vent tourner en faveur d’une lutte contre ces dérives, prennent la parole et montrent un courage qu’on n’aurait pas imaginé il y a quelques années de cela.

Il n’a pas tort parce qu’à mesure que tous les citoyens s’informent, ils se rendent compte que l’État ne peut pas, devant l’énormité des masses de données qu’il prétend filtrer, repérer ce pour quoi il a été mandaté, et qu’il amasse donc des données pour d’autres buts, peu avouables ou carrément scandaleux.

Il n’a pas tort d’être rationnellement donc modérément optimiste parce qu’en réalité, l’État perd pied : il veut tout contrôler, mais il est coincé entre deux réalités.

 

D’un côté, il ne peut par nature réagir aussi vite qu’il le voudrait à l’introduction de technologies et de méthodes toujours nouvelles, toujours plus sophistiquées, à la myriades de contournements que des millions de cerveaux indisciplinés s’emploient à trouver contre les moyens, forcément limités, dont il dispose.

L’État obèse n’est ni suffisamment souple, ni suffisamment agile ou léger pour bondir sur chaque nouvelle idée qui vise à se passer de lui ou à le contourner. Et de l’autre côté, il doit donner le change pour justifier son existence et des ponctions toujours plus grosses, tout en garantissant (ou en faisant semblant de garantir) la sécurité et l’intégrité des citoyens qui l’ont désigné responsable.

 

Et confronté à ces deux positions, il se prend les pieds dans ses propres lois, notamment celles issues du désir d’endormir la méfiance des citoyens à son égard. La transparence dont les politiciens se gargarisent est maintenant un motif légitime pour chercher à savoir ce qui se passe dans le ventre du Léviathan.

C’est même une raison officielle reconnue par l’administration d’accéder aux données publiques, ce qui donne de croustillantes situations où l’État doit alors tout faire pour – par exemple – cacher ses partis pris dans le calcul de l’impôt

 

Oui, Snowden n’a pas tort : les citoyens changent doucement de point de vue concernant ce qu’ils tolèrent de la part de l’État. Certes, en France, la soumission est telle qu’il faudra encore du temps pour que se remarque un réel mouvement de défiance contre l’État.

Mais là encore, l’attitude habituelle de tout l’appareil étatique français pourrait aider à déciller les yeux des Français : en effet, l’administration, son énarchie et sa brochette de politiciens maintenant très détachés du peuple ont largement acquis des réflexes de survie typiques des castes en fin de règne, comme le culte du secret, l’espionnage du peuple et les tentatives pathologiques de contrôle…

Autrement dit, oui, la France va au-devant d’une tempête d’espionnite, de contrôles, de régulations malsaines et de lois invasives.

Mais chaque jour qui passe, cette espionnite, ces contrôles et ces régulations que l’État met en place semblent plus ridicules, plus inutiles et plus délétères pour l’État lui-même. Oh, l’agonie sera sans doute longue et pénible, mais la fin de l’État obèse est inéluctable.

 

Source : http://h16free.com/2015/06/10/39718-snowden-les-rapports-de-forces-commencent-a-changer

 

 


Les fossoyeurs de la République

 

C’est très étonnant.

 

Chacun le sait, « Tonton Yoyo », ex-Premier ministre d’une « gôche-plurielle » de mon pays à « moi-même », celui que j’aime tant, archi-décomposée en 2002, est un ex-lambertiste.

« Lambert », c’est Pierre Boussel, un archi-inconnu tellement il était imprégné du culte du secret aux époques où il encadrait les trotskistes gaulois.

Nous, jeunes (et moins jeunes) kons, on ne connaissait que la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire son fameux « Al-Un-Cri-Vigne », et LO (Lutte Ouvrière) et la non moins sexy « Art-Lette-L’habillée », celle que « Bi-Jard » voulait marier de force à un « para-qui-sent-le-sable-chaud »…

Pas du tout l’OCI.

Quelle époque !

Pas plus de 5 % de bulletins à eux tous réunis et des ambitions d’en faire pleurer les « bourges » aussi grosses qu’un Himalaya entier, les classes moyennes du pays et tous les autres au nom du « prolo »…

Magnifique de fatuité !

 

Mais on ne savait pas que les Lambertistes s’étaient objectiver de faire de « l’entrisme ».

Pas au RPR, où on les reniflait de loin chez les « compagnons », mais chez les « soces ».

De toute façon, les trotskistes ont toujours eu pour ennemi-absolu, les cocos du PCF, les authentiques staliniens-léninistes, qui eux aussi les « reniflaient » de loin, que crûtes-vous !

Ce qui, comble de tout, mène aujourd’hui « Tonton Yoyo », qui nous en faisait baver tous les soirs avec sa piqûre vespérale au JT de 20 heures pendant 5 ans, avec ses « on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre », droit au « Cons-cons », « gardien de la constitution » qui vérifie que les lois votées sont ou non conformes aux canons de la Constitution et quelques autres principes attachés aux différentes déclarations des droits de l’homme et autres préambules républicains.

Je sais en ce qui le concerne : On votait dans le même bureau de vote, à mâtines, à la bibliothèque « André Mal-rot » rue de Rennes.

Membre du « Cons-cons » par les bienfaits d’une nomination de son excellence le prince« François III », le « capitaine de pédalo » à « la fraise des bois », il faut le faire et personne n’a moufeté !

Fabuleux, n’est-ce pas ?

 

Il a fallu que la poste italienne me fasse parvenir deux numéros du « Point.fr », dont ce post est largement inspiré, pour que je me rappelle en avoir ri à gorge déployée en décembre dernier.

Oui, la poste italienne, c’est un peu comme les trains : Ça arrive, mais on ne sait pas toujours quand !

 

Un premier jet de l’hebdomadaire daté du 14 mai (2015) intitulé « Leurs années Trotski », met en scène des dirigeants « soces » actuels, formés au trotskisme des années 1970 et suivantes, par pelletés entières comme « David Assouline, Jean-Pierre Bel, Jean-Christophe Cambadélis, Julien Dray, Gérard Filoche, Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Lionel Jospin, Jean-Marie Le Guen, Pierre Moscovici, François Rebsamen ou Michel Sapin » !

« Moscou-vicié », trotskiste commissaire européen, ça a de la gueule !…

Il y en a d’autres derrière, mais tous ne sont pas parvenus à être ministre ou aux avant-postes du pouvoir et sous les « ors des palais de la République ».

Mais ils œuvrent, soyez en sûrs, à détruire cette république-bourgeoise qu’ils détestaient (et encore aujourd’hui sans doute : « La » réforme du quinquennat ? Le « mariage pour tous », détruisant un des socles des civilisations judéo-chrétienne…) et qu’ils font semblant de servir dans la « modernité » et avec les honneurs.

Pour mieux enterrer vivant mon pays et son peuple : De vrais fossoyeurs !

 

Tous, officiellement « ex-trotskistes » et ex-membres patentés de la LCR (Ligue communiste révolutionnaire) ou de l’OCI (Organisation communiste internationaliste).

Question du journaliste du dernier numéro : « Pourquoi ex-trotskistes ? Auraient-ils renié leur trotskisme ? Seraient-ils passés en cours de route de l’extrême gauche à la droite ? Anticapitalistes et antilibéraux, seraient-ils devenus des hérauts de l’économie de marché et auraient-ils abandonné leurs convictions étatistes et marxistes ? »

Déjà, rien que « soce-démo-cratouille », la question mérite d’être posée, sans aller jusqu’à lécher les bottines de « Marinella-tchi-tchi » (qui les remercie tous les jours de son côté quand même) ou de « Bling-bling », voire « Bébé-Roux »…

 

Surtout que quand on fait un effort de mémoire et on se rappelle, il n’y a pas si longtemps de ça, « les années de plomb (1997-2002) de Lionel Jospin à Matignon et ses conséquences désastreuses pour la France. »

Parce qu’aussi, « Tonton-Yoyo » conduit directement à « François III » qui lui s’est bien gardé de rallier le trotskisme : De toute façon, il n’était que le caniche d’un autre François (IIème celui-là) « Mythe-errant », jusqu’à se faire appeler « Caton », un « militant » de droâte, dans le plus pur style de la manipulation style « protocole des sages de Sion » d’avant-première guerre.

Je vous le dis, ils sont fabuleux de fatuité et d’inconséquence, tous ceux-là.

Passons…

 

Rappelons que « Tonton-Yoyo », comme un certain nombre de membres de l’OCI, pratiquait son trotskisme en secret et faisait de l’entrisme.

De quoi s’agit-il ?

De s’installer dans un parti, une institution ou un syndicat, y cacher ses vraies convictions, y faire carrière et s’efforcer par tous les moyens d’arriver au sommet. « Puis se servir de ce pouvoir pour mieux combattre le capitalisme honni qui, de toute façon, se désagrégera un jour, victime de ses propres contradictions.

Et donc, le pousser à s’effondrer plus vite ».

Ils sont tellement convaincus du « sens de l’Histoire » qu’on en reste sidéré depuis au moins Cléopâtre…

Et « Tonton Yoyo » fait son apprentissage d’espion avec Lambert, trop heureux d’avoir un si brillant énarque-sciences-po pour disciple.

 

Après ses études à l’ENA, il reste cinq ans au Quai d’Orsay, jusqu’en 1970, puis passe dix ans à l’IUT de Sceaux comme professeur d’économie où il devient l’ami de « Cloclo Halle-Aigre ».

Entre-temps, il a rejoint le Parti socialiste, à la demande de Lambert, et en grimpe très vite les échelons. Un journaliste, auteur d’une biographie sur le « Conseiller Constitutionnel » racontera dans Le Nouvel Observateur du 31 août 2006 : « Quand, militant trotskiste, il entre au PS naissant de François Mitterrand, Pierre Lambert lui a confié une mission : empêcher que ce vieux "parti de la classe ouvrière" soit bradé à la bourgeoisie par ses nouveaux maîtres. La taupe Jospin doit être un gardien de la vraie foi. Un moine-soldat grimé pour la cause. Il entre en double vie au nom de la vulgate. Quatorze ans plus tard, le quadra Jospin, toujours secrètement lié aux lambertistes, est premier secrétaire du PS au pouvoir. »

À la même époque que « Marcus Blonde-aile », un autre disciple de Lambert, prend d’assaut la direction de Force Ouvrière (FO, « le syndicat qu’il vous faut »), jusqu’alors dirigé par un syndicaliste neutre, André Bergeron.

FO est, depuis lors, toujours contrôlé par des trotskistes.

 

En juin 1985, « Tonton Yoyo », âgé de 46 ans, a donc une double vie d’espion et de taupe depuis plus de vingt ans et va pouvoir déployer ses talents de manipulateur, tapi dans l’ombre.

Devenu ministre de l’Éducation, il commence sa besogne par sa « loi Jospin » de 1989 qui place l’élève au centre du système et l’incite à « construire ses propres savoirs » comme le serine déjà à l’époque la rengaine « pédagogiste ».

Vous pouvez désormais constater ses méfaits sur vos propres « chères têtes blondes » et… dans les classements « PISA » : Une grande « Fabrique du crétin ».

L’auteur de la formule en dit aujourd’hui que : « Crétin, c’était gentil. Aujourd’hui, ce sont des barbares que l’école fabrique. »

Et la dernière réforme proposée par « Nagea-Va-l’eau-Belle-qu’a-sème » persiste dans le même sens, notamment avec l’abandon « pour tous » des prémisses des « humanités » : On ne peut mieux faire…

Merci qui ? Mais … à « Tonton Yoyo » !

 

Parvenu au pouvoir en 1997, grâce au trio « Le Chi/Jupette/Vil-pain » et leur myopie-trisomique partagée, il met en place la fameuse « gauche plurielle » qui intègre l’extrême-gôche, et s’attaque alors à sa grande œuvre : La démolition du capitalisme de l’intérieur avec sa loi sur les 35 heures !

Une invention diabolique pour détruire une économie déjà lourdement handicapée par son « modèle social » que le monde entier nous envie et un « modèle fiscal » inhumain qui évoluera jusqu’à l’absurde au fil du temps dans mon pays à moi-même.

Le plus fabuleux, c’était que c’était présenté déjà comme un immense « progrès social » : Partager la pénurie dont je vous ressasse l’ignominie dans ma série des « déclinistes ».

Pensez donc l’absurde : On va jusqu’à retirer le pain de la bouche au prolo, son travail, sa seule richesse !…

J’ai été tout seul à le hurler, tous les autres glapissant de joie que ça allait donner du travail à tous les « laissés pour compte » et autres « chômistes ».

Une arithmétique des plus niaises : 10 % de chômeurs absorbés par une diminution de 10 % de temps de travail…

N’importe quoi : C’est dire l’absolue ignorance du monde du travail, le vrai, celui qui fait mal aux mains et au dos, qui vous fatigue physiquement et pas seulement en « burn-out » d’intellos prétendument surmenés, de nos « sachants ».

Il n’y a eu que mon boss de l’époque qui a éclaté de rire : « Ça, ça va créer 3,5 millions d’emplois, c’est sûr ! Mais pas en France ! »

Quelle clairvoyance.

 

Le mieux, c’est que « Tonton Yoyo » l’a fait en manipulant « Titine-Eau-Brie », absolument opposée au procédé (pas folle la guêpe !), mais qui l’a fait (mal, très mal même avec ses circulaires impossibles qui se contredisaient entre-elles) par loyauté ministérielle (et les émoluments et onguents à son égo qui vont avec) en lui faisant endosser ces funestes 35 heures qui l’ont définitivement grillée : Une brillante manœuvre de trotskiste s’il en est !

 

Il est Premier ministre et personne ne sait qu’il est un trotskiste lambertiste.

Pas même le nouveau patron du PS, « J’y-sais-Combat-des-lys », qui, pourtant, faisait partie de la même secte politique : « Je n’avais que des ouï-dire et je savais que son frère en était. Le secret était la règle », a-t-il dit plus tard.

Pas même ses meilleurs amis qui ont confirmé leur ignorance en 2006 !

À la table du Conseil des ministres, pas un seul ministre ne peut se douter que la politique de la « Gauloisie-libérale-avancée » est dirigée par un trotskiste anticapitaliste et antilibéral, caché derrière le paravent d’un socialisme étatique, attaché, pour l’apparence, à des « valeurs » morales et des cohérences de gauche bien établies.

Et pourtant, depuis 2002, le pays survit, mal il est vrai, mais les « forces-vives » restent avoir le cuir dur : Un demi-échec bien révélateur du bon sens qu’ils ne veulent pas voir ni entendre par dogmatisme pur. 

 

On a beaucoup glosé sur la rigidité et même sur la rectitude de « Tonton Yoyo » au point d’avoir dû publier un bouquin des fameuses « Yospinades » pour le faire paraître plus… humain !

Gag…

Alors que c’est un masque ambulant, celui d’un homme habitué depuis toujours à un contrôle absolu de lui-même, de peur que soit découverte sa double vie !

Avoir choisi de vivre en clandestin des croyances politiques extrêmes n’est pas spécialement un encouragement à la gaudriole !

D’ailleurs il n’a jamais épousé que deux femmes…

Pas comme notre « Bling-bling » national !

 

« Combat-des-lys » fut l’adjoint de « François III » à la direction du PS sous « Tonton-Yoyo », le même qui veut aujourd’hui « réformer idéologiquement le socialisme » et se battre contre « le libéralisme thatchérien dévastateur » de la droite la plus gnangnan d’Europe…

C’est vous dire que l’autisme-dogmatique, même maquillé, il revient au galop.

Ex-trotskiste ou toujours trotskiste ?

« Et les autres, cités plus haut ? Dray, Filoche, Hamon ou Mélenchon, auraient-ils renié leurs convictions de jeunesse et abjuré leur passé ? Et les Moscovici, Le Guen, Rebsamen ou Sapin ? » 

 

« Le Point.fr » propose de leur faire passer « le test Veltroni », du nom du secrétaire de l’ancien Parti communiste italien rebaptisé Parti des démocrates de gauche après la chute du mur de Berlin.

On votait d’ailleurs ce week-end, en Italie (mais tout le monde s’en contre-cogne), j’y reviendrai.

Walter Veltroni, contrairement au PCF et aux groupuscules Gaulois d’extrême gauche, avait condamné officiellement et avec éclat aussi bien « la persécution nazie » que « les horreurs du stalinisme ».

Dans le texte fondateur du nouveau parti, il avait écrit : « Nous avons mis le stalinisme sur le même pied que le nazisme, le Goulag sur le même pied qu’Auschwitz, défini le communisme comme tragédie du siècle. »

Peut-on être plus clair ?

 

« Tonton Yoyo », le conseiller constitutionnel, a toujours refusé de reconnaître officiellement son trotskisme, a été soumis au « test Veltroni » en novembre 1997, à l’Assemblée nationale.

Interpellé par un député UDF après la publication du « Livre noir du communisme », le Premier ministre, hors de lui et en digne héritier du modèle culturel soviétique, avait rétorqué que « la révolution de 1917 [avait] été l’un des grands événements de ce siècle » et avait fini par refuser de « mettre un signe égal entre le nazisme et le communisme ».

Jean-François Revel a posé alors la question : « Être assassiné par Pol Pot est-il moins grave que d’être assassiné par Hitler ? »

Et en avait tiré la conclusion suivante : « Ce dérapage montre bien quelles extravagances peut proférer un homme intelligent et modéré lorsqu’il est en proie à la passion idéologique.»

 

« François III » a aussi passé ce « test Veltroni ». Pour éviter d’avoir à donner une vraie réponse, il aurait répliqué par une pirouette : « Chercherait-on à préparer demain des alliances avec l’extrême droite, que l’on prétendrait ainsi légitimer d’avance ? »

Assez clair pour vous, maintenant ?

« François III » a succédé à « Tonton Yoyo » à la tête du PS, et il a sans doute de qui tenir. D’ailleurs, il lui a rendu la politesse en le nommant au Conseil constitutionnel…

C’est dire « les porosités entre socialistes et trotskistes » !

Alors, le « Capitaine de pédalo » à « la fraise des bois », aujourd’hui l’homme le plus secret tel qu’il donne l’impression qu’il ne sait pas lui-même ce qu’il pense, le plus manipulateur, tel qu’il est capable de changer de cap plus vite que le vent, aurait-il été marqué au fer rouge, jadis, par une révélation trotskiste ?

Serait-il, lui aussi, un trotskiste caché ?

À vous de me répondre.

 

Quant à moi, je n’ai jamais fait confiance à ses « personnels-là ».

Aux « autres » non plus, en tout cas pas beaucoup plus… et à quelques rares exceptions près, et pour d’autres raisons.

Mais vous saviez déjà mon opinion que je partage volontiers d’ailleurs, quitte à subir les foudres vengeresses de ces personnages-là à qui vous avez voté des pouvoirs exorbitantsdu « contrôle des populations ».

Notez que, je suis en exil et si je reviens assumer mes « responsabilités » sur le territoire, c’est « incognito-to » (site d’un « soce-critique » : Attention, pub intempestives !) et de façon éphémère (sauf cet été quand je retournerai dans mon maquis Corsu qui me manque vraiment : Notez que j’en connais tous les chemins et détours. Je ne prends pas de risques énormes…)

 

Pour le reste, vous ne vivrez jamais assez pour regretter de vous être faits berner à en détruire votre propre pays, son modèle-social, son économie, ses fondements.

Vous verrez bien où vous mènera cette secte-là, cette clique-là !

Tout le plaisir du « charme discret des gauloiseries »…

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/les-fossoyeurs-de-la-republique.html

 

Un utile rappel sur les « dessous » des carrières politiques de certains politiciens de « Gôche »…

Pas mal le « Test Veltroni » !...

Quant à savoir si le « capitaine de pédalo » est un « Lambertiste caché » on peut seulement avoir la certitude que la présence d’anciens trotskistes dans son gouvernement ne le gêne pas outre mesure…

Sa haine de la liberté et de la responsabilité individuelle se voit d’ailleurs dans sa capacité à faire des lois liberticides qui formeront le terreau d’une authentique dictature si nous n’y prenons garde.

Déjà que nous sommes immergé dans un « totalitarisme mafieux » où un président peut détourner des milliards en toute impunité…

Une situation catastrophique due au manque de scrupule des « Soces », mais aussi à la corruption endémique de la « Droâte » qui a laissé faire.

Seul « Bling-bling », notre ex « Divin et Ô combien vénéré président », s’est attaqué à cette corruption épouvantable des « Soces » en récupérant les « milliards disparus de la Division daguet » !...

Il reste malgré tout à faire le plus difficile : révéler ces affaires au public et proposer des solutions pour renforcer les contre-pouvoirs et améliorer les institutions.

Un travail énorme qui, seul, permettra de mette un terme à l’action des « Fossoyeurs de la République ».

 

Jean-Charles DUBOC

 


Entre déclin et libéralisme… (III)

 

Comment faire pour créer un système économique où les partenaires soient « gagnant-gagnant », une économie dynamique et sans chômage, former des citoyens participant activement à la démocratie, former des jeunes libres et responsables, créer une société dont les membres sont égaux en droit et solidaires ?...

 

Ce sont quelques-uns des thèmes du site « Parti de la mer – Normandie » où j’ai défini quelques pistes de réflexion :

http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/

 

Bien sûr, je n’ai plus le temps de créer un parti politique et de me lancer à la conquête du pouvoir car je fuis les meetings, les réunions, les responsabilités, et que je suis, surtout, « en retraite »…

Ma seule ambition est de réfléchir et de faire des propositions pour améliorer une démocratie qui a pris la forme d’un TOTALITARISME MAFIEUX parfaitement opérationnel depuis l’incroyable affaire des « Milliards disparus de la Division Daguet ».

 

Un totalitarisme qui s’aggrave de plus en plus avec une épidémie de lois liberticides votées par des députés et des sénateurs félons qui foulent aux pieds les bases même des Droits de l’Homme et du citoyen.

 

Personnellement, je suis très axé sur les grands principes de LIBERTÉ et de RESPONSABILITÉ des individus et c’est bien pour cela que le slogan de ce parti politique (qui n’a qu’un seul membre…) sera   « DES GRANDS VOILIERS-ÉCOLES POUR LES JEUNES FRANÇAIS ET LES JEUNES EUROPÉENS !...».

Un projet qui est largement développé sur le site Euroclippers.

 

Avec un tel objectif, je suis sûr de gagner la Première des élections et d’avoir enfin accès à la cave du « Château » et à ses meilleurs vins et nectars !...

Si « I-Cube » m’en laisse un peu !...

 

D’ailleurs, je reprends une série de textes rédigés par « I-Cube » et intitulés « Le retour des Déclinistes ?... » où je retrouve des thèmes de réflexion qui me sont chers.

 

Bonne lecture.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Le retour des « déclinistes » ? (III)

 

Il va falloir faire avec… 

 

On poursuit notre « reprise » de ce post publié une première fois le 28 mai 2012 et qui fait suite à celui mis en ligne précédemment relatif à la « finitude » de notre belle planète-bleue, soit tout de suite après l’élection de « François III » à la magistrature suprême de mon pays.

La « série », un peu improvisée à l’époque, n’a pas pris beaucoup de rides, hélas, mais il convient désormais, trois ans plus tard de l’actualiser, de la compléter, d’aller au bout…

 

Après le partage du diagnostic et la critique des solutions proposées, il nous faut construire des contre-propositions.

Et pour cela, poser d’abord le « bon diagnostic » !

Parce qu’entre une économie, même sociale, qui se contente de « partager la pénurie », même au mieux et au « plus juste » socialement et tenter d’enrichir le plus grand nombre jusqu’à l’immensité de tous, ce n’est même plus un choix, c’est une exigence !

Une impérieuse exigence.  

 

Or, le « bon diagnostic », « La-roue-tout-roux » passe à côté. Car lui et beaucoup d’autres confondent allègrement « libéralisme » et « capitalisme ».

C’est l’erreur fondatrice du dogme, qui devient erreur dogmatique, une fois de plus.

Un non-sens qui a la vie dure. 

 

Je vous rappelle un post de « DD » (Disque-Dur) pour ceux qui ont la mémoire si courte qu’un pétoncle peut envisager de faire mieux aux scores des QI :

« Le « libéralisme » est un corps de doctrines, souvent invoqué par les capitalistes, lorsqu'il coïncide avec leurs intérêts, qu'ils oublient d'invoquer dès qu'ils ne coïncident plus…

C'est pour cela que les « capitalistes » ont pu être, historiquement, mercantilistes et esclavagistes pour exploiter les colonies et être protégés de la concurrence étrangère. (Voire « impérialiste », rajoute-je)

Ils ont pu être « keynésiens » pour relancer leurs débouchés, « nazis » sous Hitler pour les bienfaits des commandes publiques d'armement, « libéraux » surtout quand il faut faire régner plus de concurrence… chez leurs fournisseurs, et même « communistes » comme en Chine aujourd'hui, où l'embrigadement des ouvriers dans des usines sans syndicats libres n'est vraiment pas du tout pour leur déplaire… ».

Ce sont des constats historiques, même pas un corps doctrinal, juste des constats de pur-fait !

 

Et si on veut revisiter positivement la « lutte des classes » un jour ou l’autre, il s’agirait de penser « capital contre prolétaire » et non pas « libéral contre anti-libéral » et interventionnistes.

C’est aussi aux « libéraux » d’apprendre à se servir à la fois du « capital » + des « prolos » et non pas laisser les « capitalistes » se servir … de ce qui les arrange !

Une distinction pas facile à faire, d’autant mieux si même les meilleurs envisagent de jeter le bébé avec l’eau du bain comme unique solution… 

 

Et plus loin « DD » de citer Greespan : « Le cours normal de la finance, c'est qu'il y a des gagnants et des perdants ».

Et « DD » de commenter : « La notion centrale du libéralisme, qui en fait une doctrine optimiste, susceptible d'emporter l'adhésion de tous, c'est celle « d'échanges mutuellement avantageux » (gagnant-gagnant).

L'économie de marché est censée fonctionner à l'avantage de tous, dans un « win-win » généralisé…

Et voici qu'un des plus éminents spécialistes des marchés financiers, « Magic Greenspan » soi-même, vient nous expliquer que non seulement le « capitalisme » fonctionne sur le mode « gagnant-perdant », mais que c'est aussi son fonctionnement « normal » ! »  

 

Pour conclure que : « Le partage « public/privé » des tâches en devient une petite merveille : au public les mauvaises créances que le secteur privé a commis l'erreur d'accepter (ou d'émettre) ; au privé les bonnes créances et le bon argent public qui redonne confiance !...

(…)

Privatisation des profits, nationalisation des pertes !

Le « Capitalisme sauvage » n'est décidément à ne pas confondre avec le « libéralisme », même débridé ! »

L’erreur fondamentale de tous ces « gourous déclinistes »… 

 

À titre personnel, et au-delà de tout interventionnisme étatique, je considère que si le « socialisme » n’est jamais qu’un « partage de la pénurie, même au mieux et au « plus juste » socialement » comme il est avancé ci-avant, c’est accepter avant tout de vivre dans un monde du « perdant-perdant ».

En fait, éviter qu’il y ait des « gagnants », le leur interdire ou confisquer leur « réussite » comme seul remède à nos maux.

« Univers social » qu’ils tentent pourtant de reconstruire inlassablement au fil des alternances politiques. 

 

En tout cas, c’est ce qu’ils voudraient tous nous faire croire comme unique issue aux masses de leurs électeurs. « J’aime pas les riches » est tout-à-fait typique de ces préjugés idiots qui déferlent dans la « pensée unique » actuelle.

Là encore, même en « Gauloisie des lumières », chacun aura pourtant pu voir qu’on peut être « de gôche » et s’enrichir à outrance : Ils ont été nombreux à surfer sur des rentes de situation politique sous l’ère « Mythe-errant » et l’époque suivante !

Chacun aura pu le constater de « Déesse-khâ » à « Fafa-l’empoisonneur » en passant par « Berre-geai », « Bad’Inter », « Sait-doux », et tant d’autres.

Même « Du-Mât » enrichi de splendides bottines… et autres objets de « haute-valeur » … tous avec de l’argent « pas à eux », détourné parfois !

Et d’aucun de traduire qu’il ne s’agit que de « lutte des places », pas mieux !

Dans le monde des « perdant-perdant », c’est sûr que c’est une issue logique pour éviter la misère galopante… 

Alors que dans un monde des « lumières libérales », il s’agit seulement de permettre et d’encourager chacun à être « gagnant ».

Ne surtout pas fermer cette porte du « progrès social » autant collectif qu’individuel, mais au contraire de l’ouvrir et en donner les clés au plus grand nombre.

C’est d’ailleurs le rôle de l’État : « Liberté – Égalité – Fraternité » est-il marqué sur tous les frontons des édifices publics !

« Liberté » d’être, de penser, d’agir, d’apprendre, de connaître, de s’informer, de comprendre, d’entreprendre, de vivre !

« Égalité » en droit, en devoir, en contribution à la cause commune, en traitement à recevoir, à « gagner », devant permettre de vivre « en dignité » ;

« Fraternité » de vivre en commun, en frère, en fratrie, de refuser la désunion, la discorde, l'isolement, l'individualisme comme autant de « vices-pervers », sociaux et idéologiques, de refuser le refus, l’autre, la différence…

À l’État d’organiser ces trois mots, ces trois notions, parfaitement libérales, de les garantir à tous : C’est son devoir impérieux. 

 

Et il n’a pas 36 solutions : Il lui faut libérer les initiatives et réformer son propre mode de fonctionnement (II) ;

Il lui faut assurer la « cohésion » sociale (I) ;

Il lui faut donner des règles claires à tous et être capable d’imposer ses lois (III), le tout pour se donner les moyens de « créer de la richesse » à partager.

La boucle sera alors bouclée. 

 

Et pour y parvenir, on peut rêver d’agir sur plusieurs volets. 

 

I – D’abord le « volet-social », puisqu’il s’agit de ça dans leurs discours. 

 

Le social ça consiste en quoi ?

Pour les ignorants, ce n’est ni plus ni moins que de favoriser, d'encourager, de mobiliser chacun en faveur non pas des « plus démunis », mais des plus « démotivés » de la vie.

Je sais bien que les publics sont parfois concordants.

Démuni, on a plus de mal qu’autrui à se motiver.

Démotivé, on se laisse démunir facilement : L’âge et les échecs y poussent.

Et justement, le « social » consiste d’abord à rassurer. Rassuré, on peut alors penser à s’ouvrir l’accès à quelques moyens supplémentaires.

La « trappe » de la pauvreté et de l’assistanat n’est pas une fatalité, loin de là. 

 

L’action sociale doit donc viser à rassurer et motiver. Elle est, ou doit devenir, non seulement « l’assurance-anti-échec » pour tous, mais d’abord et avant tout le seul moyen collectif de transformer un « bouffeur de cotisations » en « producteur de cotisations ».

Là, il n’y a que ça qui m’intéresse quand je deviens « comptable de fait » de l’argent public dépensé à cet effet, celui qui n’est pas à moi.

Les publics sont nombreux, les cas particuliers forts divers, mais « l’action sociale » est la seule activité qui est appelée à son propre suicide !

Quand il n’y aura plus d’activité sociale subventionnée par de la cotisation généralisée, on pourra dire qu’elle a pleinement réussi. 

 

Or, et c’est assez lamentable, un « travailleur-social », une organisation à vocation sociale, n’envisage même pas ne plus exister même à terme.

Souvent, bien au contraire : Comme les autres, c’est le « toujours plus » qui guide ses propres perspectives.

On « fait carrière » dans le social, persuadé que c’est un secteur définitivement en croissance permanente, destiné à « créer du lien », là où l’activité économique naturelle ne le fait plus.

Et c’est vrai que d’année en année, le « secteur » croît, parfois bien plus vite que la sommation de la croissance de toutes les autres activités. 

 

Là encore, plus il croît, plus il coûte, plus il coûte plus, nécessité et parfois urgence faisant loi, il phagocyte des ressources aux dépends des secteurs marchands qui n’en peuvent plus de financer « l’infinançable ».

Ce qui précipite une part toujours plus grosse de population dans les trappes à pauvreté et à « assistanat ».

C’est un cercle vicieux particulièrement pervers. 

 

La solution est pourtant toute simple : Si on supprime l’idée de « carriérisme », et pas seulement l’idée, mais la possibilité de « faire carrière » dans « le social », forcément il entamera lui aussi son propre « déclinisme ».

Il forcera nécessairement la reconversion des « travailleurs sociaux », même archi-compétents, vers les secteurs marchands connexes : Le mécénat, l’art, la culture, la créativité, que sais-je encore, vers des entreprises à « création de valeur-ajoutée ».

Et comment mettre en place cette dynamique ?

Mais tout simplement et paradoxalement en généralisant les « contrats de travail » à durée limitée.

5 ans maximum, renouvelable une seule fois.

Après on fait autre chose. 

 

Je sais, je suis en avance sur mon époque : Chacun ne jure que par le modèle du CDI comme la panacée du droit du travail, le nirvâna du prolo.

Grosse erreur, parce que c’est un leurre, mais on y reviendra.

 

Là, c’est juste pour vous dire que la solution « techno-logique » existe. 

Parce que le « social », ça n’est pas seulement l’ultime « roue de secours ».

Ça commence d’abord au plus jeune-âge à fournir à chacun ce dont il a besoin pour devenir un adulte responsable de lui-même.

Patron de sa propre vie. Libre de soi-même.

À savoir une santé la meilleure possible, un environnement affectif stable, « durable » et harmonieux, et le socle des connaissances indispensables à la vie en société.

Plus qu’un simple socle : Une ou des formations aussi poussées que possibles qui soient assimilables par les uns ou les autres.

Il y en a qui ont des facilités, d’autres moins.

On arrête parfois des études parce qu’il y en a marre de jouer les « Tanguy » et de faire des razzias dans le frigo des parents en permanence, on arrête parfois parce que c’est quand même « bien-bon » de vivre en « douce-compagnie » avec un « autrui » aux yeux qui mouillent à votre approche.

Parfois, on reprend des études ou des formations pour évoluer au mieux de ses compétences et talents.

Le « social », c’est tous ces choix de vie possibles, probables et que de nombreuses organisations mettent à portée de main, de la PMI (Protection Maternelle et Infantile), en passant par l’assistante-sociale, l’ékole de la République, ses universités et les centres d’apprentissage, le réseau des savoirs et celui de la santé. 

 

Bref, des décennies et des décennies que l’on cotise pour avoir tout ça à portée de la main, ou de « clic » avec les résultats que l’on connaît, les échecs scolaires, les millions de « prolos-précaires » ou « sortis » du marché du travail, déclassés, anéantis par un revers de situation, des prisons bondées, un appareil judiciaire, même chargé seulement de l’enfance ou des « affaires familiales » débordé, saturé, une flicaille qui ne sait plus où donner du pistolet : Une Bérézina généralisée.

Il faut dire « stop » à ces immenses gâchis du « misérabilisme » et aux restos du cœur.

« Ils avaient dit, c’est pour un soir/

On est encore là 20 ans plus tard… » 

 

Outre la « logique » ci-dessus évoquée, il y a beaucoup plus simple et surtout bien moins onéreux.

Et le principe, c’est d’abord que l’appareil d’État se contente de suppléer et non pas de diriger.

C’est le principe de subsidiarité-appliquée. 

 

Juste un exemple : L’autre jour, je tombe sur les comptes d’une PMI de la CAF ; vous savez « mon gardien » engagé bénévolement dans une association qui gère notamment une PMI-déléguée de service public…

Avec 2,5 équivalents-temps-plein, il fait autant que la PMI-CAF du coin, en nombre de vaccinations, de consultations des « tout-petits » et de leur mère, qui compte 14 salariés à plein-temps !

Où est donc l’exigence de performance quand il s’agit d’argent-public et « d’emplois-protégés » ?

Et encore, ils le font chier pour virer la femme de ménage qui y bosse 5 heures par semaine…

Je peux aussi vous donner les chiffres des crèches (qui est plus ma spécialité de bénévole) en comparant les « municipales » avec les associatives : L’élu de secteur (« Nage-Ove-ski » à Paris, un écolo qui fait prof’ d’économie-publique dans le civil, lui aussi…) se félicite d’avoir 1 adulte pour 2,8 enfants dans ses crèches, là où dans les miennes je me contente de 1 pour 5,7 enfants…

Le tout en respectant la réglementation qui exige 1 pour 8 !

Eux, dans les crèches municipales de la capitale, ils ne reçoivent qu’à peine plus de familles que 50 % des autorisations réglementaires reçues pour cause … d’absentéisme permanent et rotatif !

Fabuleux.

 

En bref, l’État et ses délégations font globalement deux fois moins bien que n’importe quelle entreprise « privée ».

De toute façon, même pour entretenir nos routes, les armées des DDE font appel aux entreprises du privé pour couler du goudron : Faut dire aussi que les installations classées « noir » sont comptées…

Réglementation « écologique » oblige !

Et même quand il s’agit d’imposer des éthylotests dans les voitures dès le 1er juin (2012), personne n’est capable d’en fournir 10 millions avant le 1er novembre.

En revanche, on se paye une armée d’experts pour acheter des masques anti-H1N1 et des vaccins qui ne servent à rien…

Autant faire du « Gains-bourre » et cramer des montagnes de « Pascal » devant les caméras-télé : C’est du pareil au même !

 

Le social, c’est avant tout une question de résultat et l’activité publique y échoue totalement.

La faute à cette logique qui entretient le « misérabilisme ambiant », où finalement tout le monde a un avantage à ce que la situation ne disparaisse surtout pas.

C’est juste un constat dans un des pays les plus « riches » de la planète.

Que j’en pleure tous les hivers en apprenant la mort sur le pavé de quelques SDF. 

 

Bien sûr qu’il faut de l’argent pour financer le « social ». Mais jamais personne n’explique que ce n’est pas le « plus » qui compte, mais le « mieux ».

Il faut aussi dire qu’on ne peut pas pondre une norme du « mieux » en claquant dans les doigts.

Et « Bling-bling » a échoué à imposer une « culture du résultat » !

Au contraire, la culture ambiante c’est : « Tu fais mieux et même moins cher ? Tant mieux, je peux t’en reprendre une partie sans te tuer pour financer les nuls ! »

La fameuse « prime à la nullité », à la médiocrité…

Personne d’imaginer que l’idéal serait de financer les échanges méthodologiques, de mutualiser les « savoir-faire », multiplier les « réussites ». 

 

Dont acte ! J'arrête : Je sens que je vais encore m’énerver.

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/le-retour-des-declinistes-iii.html

 


Entre déclin et libéralisme… (II)

 

 

 

 

Comment faire pour créer un système économique où les partenaires soient « gagnant-gagnant », une économie dynamique et sans chômage, former des citoyens participant activement à la démocratie, former des jeunes libres et responsables, créer une société dont les membres sont égaux en droit et solidaires ?...

 

 Ce sont quelques-uns des thèmes du site « Parti de la mer – Normandie » où j’ai défini quelques pistes de réflexion :

 

http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/

 

 

 

Bien sûr, je n’ai plus le temps de créer un parti politique et de me lancer à la conquête du pouvoir car je fuis les meetings, les réunions, les responsabilités, et que je suis, surtout, « en retraite »…

 

Ma seule ambition est de réfléchir et de faire des propositions pour améliorer une démocratie qui a pris la forme d’un TOTALITARISME MAFIEUX parfaitement opérationnel depuis l’incroyable affaire des « Milliards disparus de la Division Daguet ».

 

 Un totalitarisme qui s’aggrave de plus en plus avec une épidémie de lois liberticides votées par des députés et des sénateurs félons qui foulent aux pieds les bases même des Droits de l’Homme et du citoyen.

 

 

 

Personnellement, je suis très axé sur les grands principes de LIBERTÉ et de RESPONSABILITÉ des individus et c’est bien pour cela que le slogan de ce parti politique (qui n’a qu’un seul membre…) sera   « DES GRANDS VOILIERS-ÉCOLES POUR LES JEUNES FRANÇAIS ET LES JEUNES EUROPÉENS !...».

 

Un projet qui est largement développé sur le site Euroclippers.

 

 Avec un tel objectif, je suis sûr de gagner la Première des élections et d’avoir enfin accès à la cave du « Château » et à ses meilleurs vins et nectars !...

 

Si « I-Cube » m’en laisse un peu !...

 

 

 

D’ailleurs, je reprends une série de textes rédigés par « I-Cube » et intitulés « Le retour des Déclinistes ?... » où je retrouve des thèmes de réflexion qui me sont chers.

 

 Bonne lecture.

 

 

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

 

Le retour des « déclinistes » ? (II)

 

Il va falloir faire avec… 

 

Je reprends, tout comme celui de la semaine dernière, ce post publié une première fois le 20 mai 2012, tout de suite après l’élection de « François III » à la magistrature suprême de mon pays.

La « série », un peu improvisée à l’époque, n’a pas pris beaucoup de rides, hélas, mais il convient désormais, trois ans plus tard de l’actualiser, de la compléter, d’aller au bout…

 

Oui, la planète apparaît toujours plus comme « finie ». Fermée, close.

Pluton est inaccessible… Quoique.

Quoique que si elle recèle des matières premières dont nos industries « robotiques », ou d’autres ressources incontournables dont on aurait besoin, ce sera le vrai démarrage de « l’homo-spationautus » : Un « mineur de fond » !

Mais ce n’est qu’une hypothèse. 

 

Le « déclinisme » redevient à la mode : Un récent numéro de « Sciences & Vie » donnait ainsi l’alerte !

Les couches superficielles de la croûte terrestres s’épuisent.

26 des 103 éléments du tableau de Mendeleïev vont manquer.

Les autres sont suffisamment abondants ou parfaitement inutiles…

Le cuivre, l’europium, le terbium, l’yttrium, l’antimoine, le phosphore, l’hélium-3, le dysprosium, le néodyme, le rhénium, le rhodium, le platine, l’uranium, l’or, l’indium, le zinc, le technétium-99, l’argent, le germanium, le béryllium, le scandium, l’hydrogène-3, le tungstène, le gallium, le tantale, le niobium, tous indispensables à nos technologies toujours plus pointues, s’épuisent à vive allure.

Et on ne liste pas les éléments composites comme les hydrocarbures ou même le charbon, l’anthracite, la tourbe et autres carbonés !

Les stocks connus assurent quelques décennies d’exploitation à peine et au mieux.

Les découvertes de gisements nouveaux restent en tout état de cause inférieures à l’accroissement des besoins prévisibles et prévus.

Quant aux autres ressources abondantes, fer, bauxite, aluminium, gypse, et autres matériaux de construction, il faut bien comprendre que leurs gisements les plus aisés à exploiter sont épuisés depuis longtemps et qu’il faut aller les chercher toujours plus loin et/ou plus profond.

Donc toujours plus chers et encore plus énergétivores. 

 

Certes, on a sans doute, ou on va dépasser pour la plupart d’entre ces éléments les pics d’extraction.

On parle aussi souvent des hydrocarbures…

Pourtant, les technologies modernes permettent aujourd’hui d’espérer repousser ce pic en allant forer en « très grande profondeur », en hydro-fracturant les gisements profonds, en travaillant les schistes-bitumeux. 

 

Et « La-roue-tout-roux », comme tous les écologistes aveuglés par leurs phobies de l’avenir et du progrès, de nous proposer le « solaire » ou « l’éolien » (mais pas seulement) comme alternatives uniques au nucléaire.

Or, il faut savoir que sans indium – on en produit 640 tonnes par an et on estime les réserves naturelles à 11.000 tonnes de par le monde, soit à peine 17 ans des « besoins actuels » – pas de panneau solaire possible, plus de smartphone et autres i-phones, ni d’industrie de l’informatique ou gadgets des stars de la « nouvelle économie » et les « NTIC » ! 

 

Or, sans néodyme, ou sans dysprosium, pas de voiture électrique, plus aucune éolienne.

On en produit 20.000 tonnes, mais on ne sait pas pour combien de temps encore alors que d’une part il en faudrait 26 fois plus pour seulement « tenir » les objectifs de réduction de CO2 à population et activité égales imposés au monde par le GIEC… là où la Chine a indiqué que ses gisements sont en voie d’épuisement…

Vous me suivez du regard … qui n’y voit qu’une « grosse impasse » totale ?

Une quasi-arnaque bien en marche !

Nos dirigeants aveugles et sourds ? Pas seulement eux, semble-t-il… 

 

Et encore, à aucun moment il ne nous cause du milliard d’individus qui n’ont pas l’accès facile à l’eau potable.

Et même « potable », elle vous colle la « tourista » sur plusieurs continents connus !

Il ne nous dit pas comment on va nourrir 12 milliards de personnes sans culture intensive, sans phosphore qui disparaît à raison de de 191 millions de tonnes tous les ans.

Pas de phosphore, pas de vie, pas de « vivant », pas de végétaux, pas d’animaux, pas de tout ce qui porte ADN sur Terre : Chacun en réclame au moins 2 g/jour pour permettre à ses cellules de se reproduire !

C’est « le » facteur limitant de la vie par excellence dans l’univers tel qu’on le connaît : Nous n’en avons plus que pour 340 ans…

Ce qui est court pour l’espèce, toutes les espèces de la planète-bleue ! 

 

Notez qu’au contraire de tout bon sens, le dogme écologique impose finalement de balancer le phosphore disponible au fond des océans avec constance sous le double effet de l’urbanisation de la planète (plus de la moitié de l’humanité vit en ville) et de la « norme de l’eau » entraînant l’interdiction de l’épandage des lisiers, pour sauver les petits-poissons d’une eau douce « eutrophisée ».

L’épandage a pourtant permis de respecter les « équilibres naturels » depuis l’invention de l’agriculture et l’adjonction de phosphore dans les terres cultivables de tripler sinon quadrupler les productions à l’hectare.

Moins de phosphore = moins d’eutrophisation = plus de « petits-poissons » = moins de rendement agricole.

Or, plus de ville = moins de terres cultivables + moins de rendement = plus de famines à venir…

Les « déclinistes » sont de retour : Il nous faudra sacrifier à la natalité si on veut sauver l’humanité et sa planète !

Je ne sais pas comment, le jour où l’on sera tous morts et sans descendance… 

 

En bref, parce qu’on ne va pas taper non plus à bras-raccourcis sur les « écolos » en permanence – 2 % de kouillons c’est quand même moins urgent que les 18 % de fachos (ils sont désormais plus de 25 % en 2014) dans leur tête qui respirent le même air que moi – la seule certitude qu’on peut en tirer, et pour garder la tête froide, c’est qu’il va falloir apprendre à « partager la pénurie », de gré ou de force, et dans un avenir très proche, nous dit-on.

Et il n’y a que deux solutions : Le rationnement ou le recours « au marché ».

L’horreur pour les petits-kamarades de « La-roue-tout-roux » !

Parce que « le marché », il est « liberté », il est réputé « libéral », c’est donc le rationnement que les « déclinistes » nous proposent et souhaitent nous imposer comme mode de vie choisi et universel… 

 

Rationnement de l’argent (taxé à la taxe-Tobin), rationnement des déficits, rationnement de la dette et dans la foulée, rationnement du travail (avec réduction forcée), rationnement des profits (avec quasi-confiscation de ceux-ci), rationnement de l’eau (du vin et du Boursin), des matières-premières, de l’énergie (avec la taxe-carbone), que sais-je, tout ce qui n’est pas « durable ».

Voilà qui est louable ?

Rationnement des plaisirs d’une société de consommation honnie, rationnement de la « société des loisirs », de la Liberté, et jusqu’à la vie demain.

Oiseau de malheur, comment approuver une telle perspective ?

Il me fait marrer ainsi à expliquer que plus on avance, moins ça progressera, et qu’au contraire on saccagera toujours plus vite.

Mais qu’en revanche, le « durable », c’est 200.000 emplois, là demain tout de suite, seulement si on le veut bien … alors qu’on cherche 5 millions d’emplois… durables rien que chez nous ! 

 

Et par malchance, on vient d’élire un Président qui relaye, au moins partiellement, ce type d’attitude.

Bon faut dire que l’autre, le « sorti », il n’avançait pas, il s’épuisait à galoper en tous sens, et pas même lui ne savait vers où ni vers quoi à force de pirouettes insensées.

Pas gâtés les « Gaulois de Gauloisie », finalement.

Donc, il va falloir s’accommoder du « déclinisme » de l’époque qui revient au galop. 

 

« François III » veut un pacte de croissance ?

Admettons, mais alors en rationnant les déficits et l’endettement.

Ce qui n’est pas si kon, finalement, après la belle démonstration de « La-roue-tout-roux » (et nos propres analyses : On avait parié il y a 5 ans que « Bling-bling » réduirait l’un et l’autre comme il l’avait promis. Pari perdu et j’ai une sainte horreur de perdre mes paris !).

Mais pourquoi pas la seconde méthode ? 

 

Je reviens une seconde sur ses effets quant au saccage de la planète et de ses ressources si précieuses…

Car justement, « le marché », quand quelque chose est précieux et/ou devient plus rare, il le vend plus cher.

C’est sa loi, pas la seule, mais l’essentielle de laquelle découlent toutes les autres à-peu-près mécaniquement.

Autrement dit, il n’y aura jamais de « cessation » : Plus une matière sera chère, moins on l’utilisera parce que ses débouchés se raréfieront, tout simplement.

Il y a pénurie de café, on fait avec de la chicorée. Pénurie de fève de cacao, on use du tapioca. Le cuivre est cher, on le remplace par de la fibre de verre quand c’est possible et on le récupère. On n’a pas de pomme de terre, on mange des topinambours. Les anglais bloquent la route de la canne à sucre, on plante des betteraves…

Etc. 

Et tout ce que le marché réclame, c’est de vivre pour s’adapter aux besoins des clients.

Naturellement, un « libéral » n’est pas un « libertarien » : Un « libéral », il veut aussi un État fort, capable d’édicter des règles, de les faire respecter et de sanctionner les abus et les « contrevenants » hors-la-loi !

Il peut même accepter de payer des impôts pour avoir une police et une justice qui fasse régner la Loi.

Du moment que la loi appliquée lui permet de payer lesdits impôts et qu’il lui en reste assez pour vivre et investir dans le futur et le progrès, il n’y a aucun problème !

En revanche, ça va être beaucoup plus difficile si la loi crée elle-même la pénurie.

C’est exactement ce qu’on a vu avec les « quotas-carbone » (mais avec tout autre norme : Les ascenseurs, les pots catalytiques, l’émission d’ozone, l’eutrophisation des rivières, …).

Avant, « tu fais ce que tu veux ».

Ensuite, je te donne le droit de faire ce que tu veux, mais tu payes !

Enfin, tu payes, tu fais ce que tu veux, mais globalement je te restreins ta liberté par des « quotas », toujours plus étroits au fil du temps.

Résultat : Un marché des quotas se crée ipso-facto !

Y’en a même qui font fortune avec « ça », alors que d’autres trouvent même le moyen de faire de la fraude à la TVA au nez et à la barbe des Services !

Chapeau l’idée des quotas… 

 

Qui paye ? Pas l’entreprise qui se retrouve devant un choix à deux branches. C’est le client qui paye, vous savez, celui à qui on retire sa seule source de richesse, à savoir son propre travail…

Soit il peut payer la taxe-carbone et rien n’avance : Au contraire il en a moins pour autre chose.

Soit il paye les investissements nécessaires pour « décarboner ».

Ah bé oui, mais pour ça, il faut être capable d’épargner une partie de la valeur-ajoutée produite pour rembourser lesdits investissements.

Si ce n’est pas se « bouffer le nœud », c’est à tout le moins de la mauvaise foi pour le moins féroce quand on vient derrière nous expliquer que « ce partage de la valeur ajoutée est honteux »…

Et qu’il faut y mettre un terme par un « nouveau pacte social » de … justice sociale ! 

 

Tout ce que finalement peut éventuellement montrer ces types de raisonnement, qu’ils soient fait de bonne ou de mauvaise foi, c’est l’immense ignorance des porteurs de ces dogmes, qui débouchent invariablement sur le pire des fascismes : Celui du droit de vivre comme on l’entend !

Puisqu’au bout du bout, il s’agit de gérer la pénurie de la vie en générant du « déclinisme », le tout vendu derrière les meilleures intentions du monde : Sauver la planète pour sauver l’humanité. 

 

Tu parles !

Il va donc falloir vivre avec ceux-là dans les années à venir. Apprendre à contourner leurs tartufferies. Inventer des solutions alternatives qui compenseront leur malthusianisme et assurera le progrès de l’humanité.

Pour cela, il va nous falloir inventer de la « croissance » intelligente et pas seulement quantitative.

Je ne sais pas comment on fait, mais « on » va le faire. On doit le faire.

C’est un peu ce que je dis quand j'affirme qu'il va falloir inventer une « droâte un peu moins kon », mettre de l’intelligence et du génie dans celle-là.

Parce que décidément, ce n’est pas avec cette fausse « élite de gôche », donneuse de leçons et forte d’ignorer jusqu’à l’étendue de sa propre ignorance qu’on pourra assurer un monde meilleur à nos gosses, un monde de solidarité généreuse et bienveillante, encourageant d’abord la prise en charge de soi-même. 

 

Bref, je savais pourquoi je ne supportais pas la « fatuité » de « La-roue-tout-roux » et des « alter-machins ».

Maintenant, je sais aussi qu’ils nous ont pris pour des kons, parce que « Bling-bling » a pu être le porte-étendard d’une « droâte aussi kon que lui ».

Et que c’est seulement ça qu’il faut combattre demain.

À la fois pas très rassurant et en même temps plutôt motivant, finalement.

 

I3

 

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/le-retour-des-declinistes-ii.html

 


Entre déclin et libéralisme… (I)

 

 

 

Comment faire pour créer un système économique où les partenaires soient « gagnant-gagnant », une économie dynamique et sans chômage, former des citoyens participant activement à la démocratie, former des jeunes libres et responsables, créer une société dont les membres sont égaux en droit et solidaires ?...

 

 Ce sont quelques-uns des thèmes du site « Parti de la mer – Normandie » où j’ai défini quelques pistes de réflexion :

 

http://euroclippers.typepad.fr/parti_de_la_mer/

 

 

 

Bien sûr, je n’ai plus le temps de créer un parti politique et de me lancer à la conquête du pouvoir car je fuis les meetings, les réunions, les responsabilités, et que je suis, surtout, « en retraite »…

 

Ma seule ambition est de réfléchir et de faire des propositions pour améliorer une démocratie qui a pris la forme d’un TOTALITARISME MAFIEUX parfaitement opérationnel depuis l’incroyable affaire des « Milliards disparus de la Division Daguet ».

 

 Un totalitarisme qui s’aggrave de plus en plus avec une épidémie de lois liberticides votées par des députés et des sénateurs félons qui foulent aux pieds les bases même des Droits de l’Homme et du citoyen.

 

 

 

Personnellement, je suis très axé sur les grands principes de LIBERTÉ et de RESPONSABILITÉ des individus et c’est bien pour cela que le slogan de ce parti politique (qui n’a qu’un seul membre…) sera   « DES GRANDS VOILIERS-ÉCOLES POUR LES JEUNES FRANÇAIS ET LES JEUNES EUROPÉENS !...».

 

Un projet qui est largement développé sur le site Euroclippers.

 

 

 

Avec un tel objectif, je suis sûr de gagner la Première des élections et d’avoir enfin accès à la cave du « Château » et à ses meilleurs vins et nectars !...

 

Si « I-Cube » m’en laisse un peu !...

 

 

 

D’ailleurs, je reprends une série de textes rédigés par « I-Cube » et intitulés « Le retour des Déclinistes ?... » où je retrouve des thèmes de réflexion qui me sont chers.

 

 Bonne lecture.

 

 

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

 

Le retour des « déclinistes » ? (I)

 

Il va falloir faire avec… 

Je reprends, sans votre permission, ce post publié une première fois le 17 mai 2012, tout de suite après l’élection de « François III » à la magistrature suprême de mon pays.

La « série », un peu improvisée à l’époque, n’a pas pris beaucoup de rides, hélas, mais il convient désormais, trois ans plus tard de l’actualiser, de la compléter, d’aller au bout… 

 

« 

C’est en tout cas mon opinion, après avoir vu et écouté la vidéo de « La-roue-tout-roux » postée vendredi 11 mai dans l’après-midi sur (l’ancien blog).

Parce que le bonhomme, même si je l’exècre en raison des dogmes qu’il porte depuis tant d’années, je partage son analyse et son diagnostic quant à l’état actuel de la planète.

Il faut lui rendre cet hommage… 

 

Depuis le début des années 90 (de l’autre millénaire), je reste « scotché » par l’emballement des endettements.

Publics, entrepreneurials et des ménages : À terme, il est une catastrophe pour le genre humain !

Qu’est-ce qu’un endettement sinon deux aspects d’une même « anticipation » ?

Quand je m’endette, j’anticipe des gains futurs dont j’estime que je pourrais « épargner » le résultat final… pour rembourser.

Ni plus ni moins.

Autrement dit, « la dette » c’est de l’épargne anticipée : Les deux faces d’une même pièce.

D’ailleurs et en principe – en principe seulement, hélas – le prêt, contrepartie naturelle d’une dette, c’est de l’épargne préalable et compacte en divagation, en attente d’investissement profitable…

Sauf quand on « invente » ladite épargne : Mais c’est un autre sujet. 

 

Quel que soit l’acteur « endetté », s’il emprunte pour faire les fins de mois des dépenses courantes, à terme il est définitivement insolvable.

200.000 ménages par an (j’exagère peut-être) en « Gauloisie éternelle » tombent dans cette trappe d’insolvabilité à coup de « crédit à la consommation ».

Aux USA, la crise des « subprimes » y a précipité des millions de foyers américains : Tout cela est connu désormais.

En fait, c’est plutôt l’inverse : Dès les premiers signes de « ralentissement » de l’économie américaine, les créances sont devenues « pourries », d’où la crise commencée en 2007 et ses effets dévastateurs en 2008 et 2009.

Et chacun de constater que sans croissance, même à crédit, point de salut ! 

 

Puis le relais a été pris par les « dettes publiques » : Dès qu’il y a eu des doutes sur les capacités de remboursement (donc d’épargne d’une partie des recettes fiscales espérées) des États, notamment ceux convaincus de tricherie, la crise a fait tache d’huile.

Vue la quantité phénoménale de dettes concernées, nous sommes encore au bord de l’explosion… et ça fait des mois que ça dure !

Et quand ça « va péter » et que s’évaporeront 64.000 milliards de dollars (en 2012 : Depuis ça nettement augmenté) de valeurs-fictives « épargnées » que personne ne pourra jamais rembourser, plus que le PIB annuel mondial, même si ce n’est que seulement un « petit-bout » de cet Himalaya qui va disparaître, forcément, nécessairement il va y avoir des pleurs et du sang jusque sur mon trottoir.

C’est déjà écrit comme ça… 

 

Quant à savoir si la « bulle immobilière chinoise » en rajoutera (un jour) ou non, je n’en sais rien : Je ne vois pas tout-à-fait les choses comme ça, parce que l’économie chinoise n’est pas transposable à celle de l’Espagne et réciproquement.

C’est bien plus complexe que ça, tant il s’agit d’abord d’une économie en devenir, avec sa propre monnaie ne fluctuant pas au fil des besoins du monde mais au seul bon vouloir d’un pouvoir-central qui n’a rien à voir avec nos modes de gouvernance soumis plus ou moins directement à des « marchés ».

Et puis je rappelle que quand le milliard de chinois se mettra à consommer et produire à 30 euros de l’heure comme nous, il va se passer des choses.

D’autant pire pour eux qu’il est probable qu’avec leur politique familiale qui va commencer à produire ses effets, ce sera bientôt le seul pays au monde qui va « se rétrécir », régresser durablement…

Là encore, on n’en connaît pas les effets possibles : La seule « civilisation » qui a pu disparaître ainsi, ça reste celle de l’Île-de-Pâques. 

 

On parle moins des entreprises, parce que la sanction est immédiate : En cas de « défaut », de cessation des paiements, elles meurent immédiatement, une à une.

Chez nous, le phénomène oscille entre 50 et 80.000 entreprises par an qui tombent dans la trappe de la faillite commerciale.

On n’en parle moins aussi, parce que depuis des siècles, les « commerçants » ont compris que pour éviter les contagions (et le risque « systémique » entre eux), les effets de domino, ils ont organisé leurs propres règles de « sortie » en en appelant au législateur.

Bref, c’est devenu un « risque » qu’on apprend à « gérer » quand on est « patron », et on vit tous les jours avec lui, anticipant le « risque-client » avec les moyens du bord, qui peut vous faire mettre la clé sous la porte du jour au lendemain : On cotise même pour assurer les payes dans ces conditions-là…

Du coup, en entreprise, on n’emprunte plus du tout pour assurer les fins de mois, ou alors de façon exceptionnelle et pour des périodes très courtes (par l’affacturage notamment), mais juste pour anticiper une « production » nouvelle qu’on espère « vendre » en quantité suffisante (pour rembourser) : C’est un calcul, souvent résultat d’une étude de marché préalable (plus ou moins bien faite, puisqu’elle consiste aussi à convaincre un « apporteur de fonds », actionnaire, banquier, fournisseur : Un jeu subtile du « vrai et du faux » !). 

 

Donc : « Alerte ! » quand tout un pays, quand plusieurs pays dans leur entier, empruntent durablement et systématiquement pour faire les payes !

« Alerte » quand l’ensemble représente des années et des années de recettes fiscales (c’est la seule « vrai ressource » des États), qu’on rapporte ou non au PIB de la machine !

Je l’ai dit l’autre jour, 12 % du CA, ça reste confortable, au-delà, c’est « tendu ». 

 

Pour le « diag », pas de doute, je suis d’accord avec « La-roue-tout-roux » : On est entré dans la « zone rouge » depuis au moins 30 ans et avec constance !

Une génération, celle de « mai 68 » qui vit à crédit depuis l’adolescence…

Et n’a jamais remboursé un seul kopek !

Le pire, c’est que personne parmi nos « technos » ou nos « politiques » ne sait comment s’en sortir : Ils ont besoin de moins emprunter au jour-le-jour, mais ne savent pas comment réduire la voilure sans provoquer de récession, ne savent pas comment prêter de l’argent aux prêteurs, l’inventer, sans risque majeur pour leur pays, comment ne « pas faire peur » à leurs créanciers pour poursuivre sans casse leur marché de la dette !

Bref, une escalade sans fin.

Ce n’est pas nouveau, mais l’intérêt du dire de « La-roue-tout-roux », c’est de le constater.

On pensait « qu’ils » étaient intelligents, on découvre dans son dire qu’ils sont sourds, aveugles et paralytiques, incapables de sortir de leurs propres paradigmes, de leurs propres « modèles de pensée » : Le drame à venir n’en est que plus certain, plus terrifiant, plus tragique.

L’exemple grec est aussi là pour nous le rappeler, tout comme par le passé, l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Mexique…  

 

Je suis aussi assez d’accord sur les raisons de cet engouement pour la dette : Elle a payé le consumérisme généralisé dans les pays occidentaux.

Provoquant de la « croissance », comme d’un nuage de fumée destiné à enfumer.

C’était ainsi bien vu de la part d’un Nixon de mettre fin à la convertibilité-or du dollar.

Jamais personne n’aurait pu financer la croissance par la dette avec les stocks d’or d’alors ou même d’aujourd’hui : C’est une évidence.

D’où une dérégulation totale de la création monétaire qui nous met tous au bord du gouffre d’une crise systémique généralisée qui approche à très grand pas. 

 

En revanche, là où « La-roue-tout-roux » a tort, c’est qu’il met ce comportement, que les néo-classiques appelleraient « suicidaire », sur le compte des « libéraux » !

Ce gars-là a de la semoule dans les yeux : Il n’a rien appris dans les grandes-ékoles de la République, notamment à « science-Pô » (où les filles sont si moches qu’il faut aller draguer ailleurs pour soulager le nerf-honteux avec un minimum de décence).

Et derrière lui, tous ceux qu’ils citent en appuie de ses dires (y compris Jorion) !

Car c’est nettement plus dans les canons des keynésiens de « relancer sans relâche par la dette » ! 

 

D’ailleurs, on en a vu les effets pendant 30 ans : La croissance, même molle, a finalement été financée à crédit par autant de politiques de relance keynésienne que possible !

Toutes « par la demande » avec de la monnaie créée ex-nihilo en quantité abondante.

Ce qui est assez fastueux, c’est que les monétaristes avaient prévenus depuis un peu plus d’un demi-siècle que c’est un pari stupide et qu’il vaut mieux contrôler la création monétaire si l’on veut que la croissance soit pérenne, « durable » pour employer un mot qui se veut « moderne » et actuel.

Contrôler, chez eux, c’est être capable de contracter ou d’enfler à la demande, la masse monétaire en circulation, pour assurer « croissance & lutte contre l’inflation » (cette dernière étant une forme de vol des épargnants que nous sommes tous peu ou prou en empruntant via nos États : Mais elle va nécessairement revenir).

Enfin, c’est un des aspects d’une doctrine beaucoup plus riche et complexe, mais qui reste « incomplète » parce que pas suffisamment « prédictive ».

Alors que chez les keynésiens, tout ce qui compte « c’est que ça tourne » et le plus vite possible avec les fameux « effets de levier keynésien ». 

 

Dois-je vous rappeler que cet effet est nul ?

« La-roue-tout-roux » en donne pourtant l’exemple lui-même en citant l’emballement des 350 % de PIB américain comme repère de la croissance de la dette de ce pays, générant à peine 50 % de mieux dans la croissance dudit PIB.

Effet de levier ex-post : 1 pour 7 et non pas 3 pour 1 comme il est écrit partout dans les meilleurs bouquins d’économie.

Dois-je vous rappeler qu’il est même peut-être négatif…

Vous l’avez pourtant tant de fois lu sur ce blog.

Regardez donc notre « Bling-bling » national qui aura claqué plus de 500 milliards de déficit en 5 ans, en « Grand emprunt » et en « plan de relance », à des taux pourtant « historiquement bas », qui n’aura fait gagner finalement qu’à peine moins de 200 milliards de PIB en plus sur la même période (et encore, je suis optimiste et généreux…), à peine plus que l’inflation pourtant fort contenue !

Le reste s’est envolé, disparu, annihilé…

Ça n’a servi à rien qu’à plomber la situation. 

 

Donc exit « La-roue-tout-roux » : Lui et ses petits camarades « alter-quelque-chose » se plantent lamentablement ! 

 

Ce n’est même pas moi qui l’affirme, mais lui-même, et avec brio et talent, que j’en reste scié : Comment peut-on apparaître, au moins un peu, intelligent quand après nous avoir raconté que « la relance » a échoué il veut nous démontrer que de tout façon, elle n’aurait pas pour autant créé d’emploi ?

 

Parce que oui, il a encore raison quand il compare les modes de production actuel des modes de production d’il y a trente ans : Dans l’intervalle, il a parfaitement raison d’expliquer que la « mécanisation », on parle aujourd’hui et désormais de « robotisation », a bouffé de l’emploi plus qu’elle n’en a créés.

Parfaitement logique avec lui-même, il constate que la machine qui devait libérer l’homme de ses tâches épuisantes, l’a bien fait … en lui retirant son travail.

Lui le regrette, moi je le constate.

D’autres aussi qui ont montré chiffres à l’appui que la somme des destructions d’emplois coïncide avec le « progrès » technique et la « performance » des process de production : Mais on en a jusqu’à oublié les auteurs (même moi : Je n’ai plus le graphique de référence à vous proposer…). 

 

Je n’ai pas fait le calcul précisément, mais on sait qu’aujourd’hui l’heure de création de valeur-ajoutée tourne autour de 30 euros de l’heure dans les pays occidentaux.

Ce coût devait tourner, « au doigt-mouillé », autour de 10 francs il y a 30 ans…

Résultat, on produit plus, beaucoup plus, on travaille moins (et sa démonstration est implacable que ce soit pour l’Allemagne ou les USA), beaucoup moins.

Mais ce faisant, on a du mal à écouler dans de bonnes conditions l’accumulation de richesses, faute de clients solvables qu’on paupérise à tour de bras.

Lui s’en désole : Il n’y a qu’à l’écouter gloser sur le partage de la valeur ajoutée dont la part « salariale » (tout compris avec les charges sociales, comme autant de « rémunération-différée ») se réduit inéluctablement au fil du temps.

Je vous préviens tout de suite : Ce n’est pas fini.

Il a pourtant fait les « ékoles », mais reste incapable, semble-t-il, de comprendre que cette « part volée » jusque dans la bouche du « prolo », elle l’est par la machine elle-même toujours plus coûtative, et qu’il faut bien financer par des « profits » !

Je rappelle à l’occasion que du point de vue comptable, un remboursement d’emprunt à assumer, n’est pas déductible de la « création de valeur » créée…

Alors forcément il n’apparaît pas dans un compte d’exploitation, donc dans les courbes de répartition de ladite « création de valeur ».

Et là, il y a les « kons », qui estiment que le « grand-kapital » s’en fout plein les poches (« La-roue-tout-roux » estime qu’il s’agit de 150 % du PIB qui ont disparu), et les gens qui font les chèques et qui savent bien qu’il s’agit d’une dépense-décaissée réellement, à peine compensée par le niveau des amortissements (5 ans pour une machine, minimum 25 ans pour un bâtiment), là où l’emprunt n’est que de 3 à 5 ans dans un cas et au maximum de 15 à 18 ans dans l’autre cas.

L’écart, c’est la part de profit soi-disant « volé » sur lequel on paye aussi de l’impôt sur les résultats … sur de l’argent que l’on n’a plus !

Ignorer ces détails, c’est se foutre du monde… 

Et la très nette supériorité de la machine reste quand même qu’elle ne se trompe jamais, qu’elle n’a pas d’horaire, et si elle tombe en panne, elle ne se met jamais en grève.

Elle en a une autre qui justifie de son acquisition : On sait combien elle coûte avant même de l’acquérir, combien elle peut produire et dans quels délais avant même la première utilisation, ce qui n’est jamais sûr même d’un TGV où il n’y a qu’un bonhomme pour contrôler la machine, quand ses horaires restent aléatoires…

Un ingénieur, s’il peut te calculer n’importe quoi avec une machine, à la déca-minute près, il se plante régulièrement quand on le largue sur un chantier où il y a « des aléas »… et des bonshommes : Il y a toujours des « impondérables » qui aggravent la facture finale ! 

 

Bref, « La-roue-tout-roux » se désole et imagine d’y répondre par un « pacte social » où chacun travaillera moins, partagera la pénurie avec autrui, pour que le plus grand nombre gagne et consomme assez pour « faire tourner la boutique ».

On en passera peut-être par-là.

Mais il ne voit pas qu’il conforte mon pronostic : Un gros paquet d’entreprises (machine à créer de la valeur et à la vendre) survivant sur leurs marchés étriqués de proximité, qui payent l’essentiel d’un gros paquet de « services publics », toujours plus gros pour deux raisons : Parce qu’il est d’abord « service à la personne », donc de proximité ; parce que s’il ne grossit pas, il faiblirait (l’organe crée la fonction, en l’occurrence).

Et un « tout-petit tiers » d’entreprises d’élite, à haute valeur ajoutée, qui avec peu font beaucoup (il cite Steve Jobs et il n’a pas tort) qui profite de tout et paye un minimum.

Autrement dit : « Entreprises optimisées » ! 

 

C’est notre avenir commun dans le « meilleur des mondes », versus Gramsci et Althusser, qui pensaient pour nous la « société des loisirs »…

Mais là encore, il passe à côté, parfois sans avoir tort : Il n’y aura pas de loisir pour tous, et il s’en désole, parce qu’il y aura « pénurie » !

Dans le mot « pénurie » qu’il ne prononce pas, il s’agit de « déficits » : Déficits d’emploi, déficits de services, déficits de croissance, déficits de compétitivité.

Au mieux pour lui, on peut envisager de « gérer les déficits » en en reportant l’affront sur un peu tout le monde, en répartissant avec plus de « justice sociale » les inconvénients. 

 

Encore un « modèle » qui ne tient pas et il le dit lui-même, parce qu’en même temps, ou en tout cas prochainement, il y aura aussi pénurie de matière première et pénurie d’énergie (pour ne pas saloper la planète).

On va y revenir dans un second post (pour ne pas faire trop lourd : Ce n’est pas un mémoire ou une « thèse » à développer jusqu’ici en une seule fois). 

 

Bref, je ne change pas mon opinion sur le bonhomme, ni encore moins sur ses « dogmes » préétablis : Il surfe sur ses démonstrations et postulats avec brio, c’est le seul talent que je lui concède.

En revanche, j’admets volontiers que son diagnostic confirme le mien, même si nous n’en tirons pas les mêmes conclusions.

Lui accepte et anticipe le « déclinisme », voulant le gérer au mieux.

Moi, je n’y crois pas une seule seconde !

Même si…

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/05/le-retour-des-declinistes-i.html

 


La guerre nucléaire a-t-elle commencée ?...

 

Cet été,

La guerre !

 

Et si vous avez du bol, elle se sera pas nucléaire…

Seulement si vous avez du bol, parce que rien n’est moins sûr.

 

C’est un « twist » de John Schindler (conférencier à l'École navale US, ex de la NSA et analyste géopolitique réputé) qui nous a alertés quand il déclare tenir cette information d'un officiel de l'OTAN : Il y aura une guerre cet été !

En fait, nous sommes déjà en guerre : Entre Daech, Boko Aram, le Sahel, la Syrie, l’Irak, le Yémen, l’Afghanistan, la mer de Chine, l’Ukraine et les tensions entre deux superpuissances (nucléaires) autour des pays Baltes qui montrent chacune leurs muscles, celles dans l’Océan indien, en méditerranée orientale et encore ailleurs, les nouveaux accords en perspective avec les asiatiques et l’Amérique du sud, les mains tendues à la « Grèce-it », ce pachyderme impotent qu’est devenu l’Europe avec ses divisions, il ne manque plus que les munitions nucléaires pour franchir le pas.

 

Les Russes multiplient en effet les manœuvres d'intimidation à l'égard des pays baltes qu'ils voient comme une Ukraine potentielle.

Du coup, l'OTAN (Gaulois, Britanniques, US-Navy en tête) organise des exercices militaires en mer Baltique et dans l'Arctique, alors que cet hiver des avions militaires russes mettaient en émois nos médias quand ils se promenaient jusqu’au Açores.

Situation tendue et inflammable.

La mer de Chine, elle est aussi le théâtre de l'affrontement de plus en plus frontal entre USA et Chine. Cette dernière y étend ses eaux territoriales en y construisant des îles artificielles, ce à quoi les USA s'opposent.

Si ça continue comme ça, le Global Time (proche du PC chinois) prévient : « La guerre est inévitable ».

Assez clair pour vous ?

Et d’ajouter que « l’intensité de ce conflit serait plus forte que ce que les gens entendent généralement par le terme de “frictions” ».

Les coréens du nord de « Kim-tout-fou », devenu des nains de la provocation ?

 

Alors pour vos prochaines vacances, ni l’Europe, ni l’Asie ne vous sont recommandées, il vous reste … le Moyen-Orient !

 

Bon, il faut se calmer, mais juste un peu et rester en veille : Les kapitales d’Europe ne sont pas encore vitrifiées et ce n’est pas la première fois que les esprits s’enflamment !

Je me souviens parfaitement vous avoir prévenus en 2012, à l’approche de l’été, d’un possible attentat sur la cérémonie d’ouverture des JO de Londres.

C’était tellement « évident », avec tous ces bruits de bottes autour du Golfe Persique – pas moins de 30 % des munitions, toutes catégories confondues et y compris nucléaires tactiques – convergeaient vers les rives de l’Iran, qu'il a sans doute fallu un quasi-miracle…

Je vous en ai même fait un « roman-complet », en me réservant deux fins possibles (ou encore. http://flibustier20260.blogspot.fr/2013/09/parcours-olympiques-sommaire.html)

Et puis ça fait si longtemps qu’il ne se passe aucun été sans qu’un conflit éclate sur la surface de la planète !

Mais il est ici question d’une guerre de grande ampleur, qui pourrait être nucléaire.

 

Le pas semble avoir été franchi la semaine en quinze avec des attaques d’installations militaires au Yémen, devenu une zone d’exclusion aérienne saoudienne, par des F16 repeints aux couleurs des Forces aériennes royales saoudiennes qui ne possèdent que des … F15 !

Des F5 et des Tornado… pas de F16 qui pourraient être alors d’origine israélienne ou directement américaine (Mais il y en a tellement dans plusieurs dizaines d’armées de l’air…) .
Les films de ces séquences, disponibles sur Internet, ou vous pouvez distinguer des images « pixelées » de petites taches blanches sur les images, signes de saturation électromagnétique provoquée par des particules à haute énergie (ou ici : Allez-y tant que ce n’est pas censuré), présument de l’emploi soit de « très grosses bombes », que ne soulèvent pas le F16, soit … de bombes à neutron comme le laisse penser ces « pixels » saturés !

Si de ce conflit-là, vos médias ne vous en causent jamais, c’est qu’il y a comme une lourde chape de plomb de la censure qui vous interdit d’en juger, sans même avoir à vous mentir, en pense-je…

 

Depuis des mois, les Norvégiens suspectent des sous-marins russes de croiser au large d’Oslo, dans les profondeurs de la Baltique, et l’Alliance atlantique, Britanniques en tête, a décidé de réagir début mai, expliquait The Telegraph.

Dix-huit vaisseaux ont participé à un exercice naval de grande envergure dans cette mer du nord-est de l’Europe. Dans le même temps, des troupes britanniques étaient envoyées en Estonie pour accomplir des manœuvres militaires de concert avec l’armée du pays.

Des Rafale sont, à la demande de la Pologne, stationnés à proximité de ses frontières orientales.

Des avions de l’USAF le sont dans les pays baltes ; des « instructeurs » parachutistes américains ont débarqué en Ukraine avec armes et bagages…

 

L’intention est claire : Montrer que les Républiques baltes, craignant que leur voisin russe ne leur réserve le même sort qu’à l’Ukraine, seront protégées par leurs alliées en cas d’attaque. Car il s’agit de l’exercice militaire le plus important dans cette région du monde depuis la fin de l’URSS.

 

Plus au nord, au niveau du cercle arctique, neuf pays, dont la « Gauloisie-gelée », les États-Unis et la Grande-Bretagne, ont lancé l’opération « Artic Challenge » : 4.000 hommes et 90 avions y ont été mobilisés pendant douze jours. Cette initiative a trouvé une réplique côté russe, où 250 appareils, assistés par 12.000 hommes en armes, survolent le ciel sibérien et les cols de l’Oural.

 

La situation asiatique a aussi de quoi interpeller. D’autant plus qu’on assiste au renouvellement d’une union entre la Russie et la Chine, observe The L.A Times.

En plus de divers partenariats commerciaux établis au moment de la récente visite de Xi Jinping à Moscou, les deux pays ont passé un cap, entamé en mars 2014, ces dernières semaines dans le domaine de la coopération militaire.

Une opération bilatérale, longue de dix jours, a eu lieu… en pleine Méditerranée.

 

Le rapprochement sino-russe est lié à la hausse du ton entre les Chinois et les Américains. Pékin mène une politique de constructions d’îles artificielles, au sud de la mer de Chine, des eaux particulièrement disputées.

Les États-Unis cherchent à obliger la Chine à renoncer à cette démarche. Une exigence qui passe mal là-bas, souligne l’agence Reuters en citant les médias chinois. 

 

N’oublions pas aussi que cette année, lors de la conférence de Munich sur la sécurité on a vu un auditoire d'ordinaire des plus sérieux rire aux éclats durant l'intervention du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov qui, à un moment donné, semblait remettre en question jusqu’à la légalité de la réunification allemande !

Quant au vrai débat sur l'Ukraine et la Russie, il n'a pas encore commencé.

 

Avant l'an dernier, il n'y avait pas de conflit ethnique dans l'histoire de l'Est de l'Ukraine. Des « séparatistes », militairement très bien équipés, n'ont surgi sur la scène que lorsque le président russe leur a donné l'ordre de s'y rendre.

La « guerre civile » qui s'en est suivie est un conflit artificiel, orchestrée par les services de sécurité russes et exacerbée par une campagne de désinformation pan-européenne des plus travaillées. Un conflit qui durera aussi longtemps que le voudront les Russes.

Les Russes y ont déployé leurs systèmes de défense antiaérienne et de guerre électronique les plus sophistiqués, un équipement « bien au-delà » de tout ce qu'une armée insurrectionnelle peut rêver.

Même si les passagers du MH17 en ont fait les frais bien involontairement.

 

Le but de cette guerre n'est semble-t-il pas la victoire, mais d'éviter l'émergence de tout ce qui pourrait ressembler à une Ukraine prospère et européenne, vu qu'un tel État serait une menace idéologique au « poutinisme-impérialiste » qui tente de son côté de desserrer l’encerclement de son pays.

En suivant cette logique, même le cessez-le-feu négocié lors du sommet de Minsk n'aurait pas la « paix » comme conséquence, mais bien un « conflit gelé », et ce conformément à une bonne vieille technique du KGB : Il y a eu la Transnistrie en Moldavie, l’Ossétie du Sud en Géorgie, il y a maintenant la Novorossia en Ukraine.

Une fois cette Novorossia opérationnelle, la Russie pourra y implanter une nouvelle police secrète, y créer de nouvelles bases pour l'armée russe et peut-être même y entraîner des cellules terroristes.

De mystérieuses bombes ont d'ores et déjà explosé à Kiev et à Kharkiv.

En décembre dernier, ce ne sont pas moins de six bombes qui ont explosé à Odessa.

Depuis, on assassine des opposants en toute impunité sur les ponts de la Moscowa, on massacre « Big-Moustache » en maquillant cet attentat en accident, alors qu’on reste sans nouvelle des 4 personnes arrêtées ce jour-là.

Notez que personne n’a été dupe : La cérémonie de funérailles du bonhomme en l’église Saint-Sulpice de Paris réunissait tout ce qui compte de ministres pour un simple patron du CAC 40, de cette haute-finance détestée par notre « capitaine de pédalo-national » présent également, jusqu’à en dire qu’il s’agissait de « funérailles nationales ».

Je ne sais pas, je n’y étais pas…

 

De son côté, comme d’une confirmation, l’Arabie saoudite réclame que le Pakistan lui retourne une faveur en lui procurant des armes nucléaires pakistanaises prêtes à l’emploi, écrit le Sunday Times qui tient cette information de sources auprès du ministère américain de la Défense.

Il semble que le royaume saoudien soit sur le point d’engager une course nucléaire avec son ennemi juré, l’Iran.

Selon la même source, rien ne prouve que ce transfert d’armes nucléaires ait déjà eu lieu, mais selon un officiel de la défense à Washington, « les Saoudiens ne parlent pas à la légère et ils feront ce qu’ils ont dit ».

« Un accord de long terme a été conclu avec les Pakistanais, et la Maison des Saoud a maintenant pris la décision stratégique d’aller de l’avant ».

 

Notez que les Saoudiens se méfient de la façon dont l’Occident et l’Iran se sont rapprochés concernant le programme nucléaire de la République islamique.

Et qu’ils ont changé de souverain régnant en début d’année et de prince héritier en avril 2015… pour mieux se « durcir ».

Les Saoudiens sunnites et l’Iran chiite sont des ennemis jurés de longue date.

L’Arabie Saoudite n’aurait officiellement pas d’armes nucléaires, mais elle aurait financé 60 % du programme nucléaire pakistanais en échange de la possibilité de se procurer des ogives nucléaires à court terme pour elle-même, avait affirmé le journal The Guardian en 2010.

Depuis, les deux pays entretiennent d’excellentes relations.

Ces dernières années, l’Arabie saoudite a livré des milliards de dollars de pétrole bon marché au Pakistan. En retour, les Pakistanais ont officieusement accepté de vendre du matériel nucléaire au royaume, et notamment ses missiles mobiles balistiques Shaheen, qu’il est possible d’armer avec des têtes nucléaires.

 

En 2012, un responsable saoudien avait déjà fait allusion à un possible programme nucléaire de son pays : « La politique deviendrait totalement inacceptable si l’Iran était doté de la capacité nucléaire, et non notre royaume ». En outre, le mois dernier, le Prince Turki bin Faisal, qui a dirigé les services secrets saoudiens et qui a été ambassadeur au Royaume Uni et aux États-Unis, a déclaré sans ambages : « Quoi que les Iraniens aient, nous l’auront aussi ».

Le Pakistan disposerait d’un stock de 80 à 120 têtes nucléaires destinées à faire contrepoids à l’arsenal indien.

 

« L’Opération Tempête décisive », ces bombardements du Yémen à la manière du Pentagone glorifié par la maison des Saoud, se résume en un paragraphe : « rafale-avion-combat-bombardement ».

Le pire, c’est que cette absurdité ne serait qu’un prélude.

 

La haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, semble légèrement inquiète. Elle a signalé que le bombardement d’hôpitaux par les Saoudiens et le fait de prendre délibérément pour cible et détruire des résidences privées, des établissements d’enseignement et des infrastructures de base ne peuvent être tolérés.

N’empêche que l’UE tolère exactement la même chose lorsqu’elle est perpétrée par Kiev dans le Donbass.

La Croix-Rouge et la Fédération de Russie, pour leur part, en appellent au moins à un cessez-le-feu temporaire pour assurer une aide humanitaire. Sauf que l’aide humanitaire, la maison des Saoud n’en a rien à cirer. Ce qui fait qu’après un peu plus de deux semaines de combats, le bilan (qui ne manquera pas de s’alourdir) se chiffrait déjà à au moins 560 civils yéménites tués et à 1.700 blessés, dont des dizaines d’enfants.

 

Bombarder le Yémen, c’est la nouvelle donne, mais pour quelle raison ?

La volonté de bombarder l’Iran peut revenir à la vitesse de l’éclair. Ash Carter, le grand manitou du Pentagone, a confirmé récemment que toutes les options étaient envisagées, même si l’Iran et les pays du « Groupe 5+1 » finissent par parvenir à un accord sur le nucléaire. Ainsi, pour que tout soit clair, le Pentagone affirme que les négociations sur le nucléaire ne sont que des bruits de fond qui ne dissuadent en rien la perspective d’une autre belle guerre au Moyen-Orient.

 

Notez que l’Occident n’a pas bronché lorsque la maison des Saoud a envahi le Yémen désœuvré : Aucune résolution au Conseil de sécurité de l’ONU. Pas le moindre mandat de la Ligue arabe, totalement discréditée.

Tous s’en balancent.

Toute l’hystérie qui fait rage à propos des Houthis sur le point de prendre le contrôle du détroit de Bab el-Mandeb, un des goulets d’étranglement stratégiques du transport de l’énergie dans le monde avec le détroit d’Hormuz, dont l’importance est aussi vitale que le canal de Suez, n’est toujours pas exposée dans les médias occidentaux.

Peu importe ce que fera la maison des Saoud, le dessein consiste à ne jamais perdre le contrôle du détroit de Bab el-Mandeb, du golfe d’Aden et de l’île Socotra.

 

La guerre et les manœuvres de pré-positionnement dans le détroit de Bab el-Mandeb, avec ses retombées sur le Yémen, la Somalie, l’Érythrée, l’Éthiopie et Djibouti, en sont en fait un seul et même axe de comportement « stratégique ». Il s’étend aussi dans le détroit d’Hormuz (objectif : l’Iran), dans le détroit de Malacca (objectif : la Chine), à Panama (objectif : le Venezuela), dans le canal qui sera construit au Nicaragua (objectif : la Chine), dans le détroit de Corée, dans le détroit de Taiwan, dans les îles Kouriles et, dernier lieu mais non le moindre, dans la mer Baltique.

Tous ces lieux qui deviennent poudrière à l’approche de l’été.

D’accord, ce n’est pas de la première évidence à admettre : Pour l’heure, ce que craignent par-dessus tout les Saoudiens, c’est que la rébellion des Houthis au Yémen, qui est soutenue par Téhéran, donne des idées lumineuses de rébellion au sein de la majorité chiite dans les provinces orientales de l’Arabie saoudite, là où se trouve la majeure partie du pétrole.

C’est ici que l’excuse des Saoudiens pour faire la guerre s’articule avec leur obsession paranoïaque d’empêcher l’Iran, la Russie et la Chine de s’assurer une éventuelle présence stratégique au Yémen, aux abords du détroit de Bab el-Mandeb, avec vue sur le golfe d’Aden.

Dès le mois d’avril, sur le théâtre des opérations, les Houthis avaient déjà commencé à lancer des missiles sur des installations pétrolières saoudiennes de l’autre côté de la frontière.

À partir de là, tous les paris sont ouverts et le pré-positionnement possible de missiles de longue portée devient plus crédible.

N’oublions pas que qui tient les détroits, détient le commerce mondial des hydrocarbures.

Pour l’heure, il coule à flot et à « pas cher ».

Mais pourrez-vous encore faire le plein au retour de vos vacances estivales ?

C’est dire qu’il y a lieu de s’inquiéter pour l’été…

 

D’autant plus si le verrou psychologique sur l’usage de l’arme nucléaire a pu sauter !

En conséquence de quoi, vous êtes priés d’éviter les grandes villes des puissances nucléaires, y compris Londres et Paris, si vous voulez avoir quelques chances de survie : On ne sait jamais, ils seraient capables d’en renouveler l’usage par inadvertance et à votre détriment !

Tous les ressorts d’un conflit majeur sont en place, pire qu’en 2012, parce que fragmentés, disséminés, démultipliés.

 

Vous êtes prévenus et Dieu que je prie pour avoir tort.

Je n’aime pas avoir tort, c’est pourquoi je prépare aussi « Mains invisibles II », un roman contemporain, où l’avenir se mêle de « contrôler », surveiller son passé, c’est-à-dire notre présent immédiat.

Je me veux rassurant, s'il y a un avenir, il faudra en passer par les étapes du présent qui se déroulent sous nos yeux.

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/06/cet-ete.html

 

Pas brillant…

Le « monde d’après » a du mal à apparaître et on reste avec des Etats encore obnubilés par le développement de leur puissance : les Américains qui veulent toujours être les Maîtres du Monde, les Russes qui ont encore des goûts expansionnistes, les Chinois qui veulent la place qui leur est dûe dans le concert mondial, les Saoudiens qui se voient puissance nucléaire, etc…

 

Une vraie « crise d’adolescence planétaire » où le goût du pouvoir et de l’influence mondiale le dispute à d’antiques théocraties capables de nous provoquer une guerre mondiale religieuse.

Des cinglés un peu partout, et des « militareux » qui ne pensent qu’à en découdre !...

 

Le plus grave semble être l’utilisation de l’arme nucléaire tactique au Yemen. La bombe à neutron devient la solution pour détruire totalement une base militaire !...

Du jamais vu depuis Hiroshima et Nagasaki !...

La porte est ouverte à toutes les folies dont sont capables les Humains.

 

Soulignons aussi que les manipulations peuvent aussi aller bon train surtout lorsque des « dossiers interdits » traînent sur le web.

Parce qu’avant la troisième guerre mondiale, car il s’agit bien de cela, on aura droit à des déstabilisations politiques des Etats.

 

Concernant notre pays, j’en reviens toujours au même sujet : « Les milliards disparus de la Division Daguet ».

Il n’y aurait rien de plus facile pour le FSB (ex-KGB) que de rendre public au niveau planétaire le détournement des sept milliards d’euros d’indemnités de la guerre du Golfe détournés par François Mitterrand en 1991/92 !...

Le gouvernement ne s‘en remettrait pas et l’ensemble de la classe politique non plus !...

 

Parce qu’avant l’utilisation de l’arme nucléaire, il y aura l’utilisation de « l’arme nucléaire politique », si elle est disponible.

Et là, ce sera vraiment facile.

 

Le pays serait neutralisé politiquement pour deux ou trois ans. L’Europe serait un peu plus affaiblie. Les Russes auraient un peu plus les mains libres pour leurs opérations de déstabilisation et de conquête de l’Ukraine et des Pays baltes.

Facile et sans effort…

 

Ce n’est pas faute d’avoir avertis nos dirigeants, mais « Quand on est kon, on est kon !... » comme me l’a souvent répété Bernard, un collègue captain de B747/400 !...

Et nos dirigeants le sont à un point que je n’avais pas imaginé.

Sur l’affaire du Golfe, l’addition risque d’être plus lourde que tout ce qu’ils craignent.

 

Dans un premier temps, il s’agit de voir comment vont avancer les négociations sur les Mistral

 

 

Jean-Charles DUBOC