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mars 2015

Guerre du Golfe 1991: Lettre à Marine LE PEN

 

Après avoir écrit à François HOLLANDE, à Nicolas SARKOZY, à Michel SAPIN, Vincent FILIMOHEALA, vétéran de la guerre du Golfe 1991, envoie un courrier à Marine LE PEN, présidente du Front National, au sujet de la prime de guerre qu’il n’a jamais touchée et de la disparition des milliards de la Division Daguet.

 

Le : 30.03.2015

                                  Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

                               à

                                 Madame la président Marine LEPEN

                                FRONT NATIONAL

                                76-78, rue des Suisses

                                92 000        NANTERRE.

                               

« Par la voie hiérarchie ».                              

OBJET : Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur : (Mr Jean-Charles DUBOC).

 

                                              Madame la présidente,

 

           Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire  celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » qui auraient dû être versés aux militaires. L’auteur  est  (Mr Jean-Charles DUBOC) un commandant pilote de ligne en retraite.

           En effet, c’est  en tant que vétéran de la guerre du Golfe 1991, membre des ‘OPEX-UNC’ du Val d’Oise d’Argenteuil (95)’  que je me permets très personnellement et aux noms de mes chères compagnons d’armes vétérans de ce conflit, celui de votre soutien et confiance afin que  nous puissions un jour aboutir a cette reconnaissance celui de nous redonner nos propres «  indemnités de la prime de la guerre du Golfe 1991 » , qui seulement quelques uns des militaires à l’époque l’ont pu bénéficier mais contraint de force de les rembourser c’était le cas pour moi ! Suite aux menaces reçus a mon encontre au début de l’année 1993, alors que d’autre ont préféré renoncer à rendre leurs primes déjà versés sur leurs compte estimons avec force qu’ils l’ont mérité pour service rendu à la Nation avant de disparaître  par peur de représailles  a leurs encontre et leurs familles.  (137°RI-CMFP) :1992

 Ainsi ! Voici mon histoire, disons notre histoire, qui je tiens à vous le révéler après 24 années maintenant que nous sommes ainsi soumis aux silences et cela depuis la mort subite de l’ex-premier Ministre (Bérégovoy) qui semble-t-il ?avait donné un avis favorable a sa signature aux versements de nos indemnités de la guerre du Golfe 1991, pour notre participation a ce conflit selon (Bercy) à l’époque des faits à l’origine des opérations de traitements des indemnités.

           Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous en compagnie de l’auteur du livre (Jean-Charles DUBOC) que je vous joins sans tarder  a mon courrier les documents suivants d’où le livre avec plaisir :

 -          LIVRE « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».  (Mr Jean-Charles DUBOC)

-          Documents (copies) sur les différents documents…courriers.

-          Interview de (Jean-Charles DUBOC) sur LTV Radio Bob vous dit tout. (audio) 

 

           Ps : En vous souhaitant ainsi une très bonne réception de mon courrier et documents, que je vous exprime mon second souhait celui de voir une ouverture de « Conseil » ou voir « commission d’enquête parlementaire » le plus approprié a nous rendre l’honneur pour service rendu à la Nation. 

       

Daignez agréer, Madame la président, l’assurance de mon profond respect.

 

 

                              Mr FILIMOEHALA  Vincent

                    

(Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).

 

Mr Jean-Charles DUBOC (Auteur du Livre).

 

 


Les tueurs de la République

 

Quels sont les moyens des démocraties pour neutraliser les groupes terroristes ?...

 

La question est vraiment un problème de fond et il faut surtout éviter la « Politique Bizounours » face à des structures terroristes aux motivations et aux théories démentes.

On voit tous les jours les atrocités commises par l’Etat islamiste ou encore Boko Haram dont la cruauté, la barbarie, la paranoïa collective qui sous-tend leurs actes d’une totale monstruosité, nous rappelle la sauvagerie nazie ou communiste.

Nous sommes en guerre contre une nouvelle forme de totalitarisme.

Cette guerre sera longue, difficile, et pourra même être extraordinairement dévastatrice dans le cas d’utilisation d’armes bactériologiques ou nucléaires contre nos populations.

Aussi, il va falloir « y aller » !...

Vous trouverez ci-dessous un article paru dans Slate sur le livre « Les Tueurs de la République » qui dévoilent les actions secrètes et très offensives de nos « services ».

Pour ma part, il me semble que ce type d’action doit être épaulé par des programmes de formation laïcs des jeunes des pays qui risquent de tomber sous le joug de l’islam radical.

L’échec de 25 ans de guerre en Irak, et de 15 ans d’occupation de l’Afghanistan, doit nous faire réfléchir aux causes d’un échec flagrant des différentes interventions guerrières des Occidentaux.

Il y a de solides moyens de formation humaine qui pourraient être employés : navigation en haute mer à bord de grands voiliers-écoles, longue randonné à cheval dans le Désert (ex : route de la Soie), stages en Haute montagne.

Car éliminer la « vermine » c’est faire seulement la moitié du travail !...

Il faut aussi former les jeunes pour éviter qu’ils ne tombent à leur tour dans les griffes sanglantes des fanatiques. On en voit le résultat particulièrement en Irak…

Quand l’Allemagne nazie est tombée, un vaste programme de « dénazification » a été entrepris, avec, en plus, un « plan Marshall » très généreux.

Mais je peux toujours proposer des solutions de formation humaine pour les pays étrangers !... Nous sommes incapables de le faire dans notre propre pays où on voit des zones de non-droit s’étendre progressivement autour des grandes villes !... La délinquance et la violence augmentent et nous n’avons absolument rien pour donner de solides repères éducatifs pour les jeunes en danger !...

Evidemment, ce serait quand même un peu « militaire » comme type de formation…

Enfin, je vous souhaite une bonne lecture de la présentation du livre « Les Tueurs de la République » !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Un récent ouvrage très documenté revient sur «la guerre de l’ombre» menée par la France, via des liquidations ciblées de meneurs terroristes. Une stratégie employée à haute dose par le pouvoir actuel.

Ce message-là, le gouvernement français n’aura pas eu de peine à le décrypter: une vidéo mise en ligne, début mars, sur les canaux habituels de Daech montre un tout jeune mineur abattant d’une balle dans la tête un otage présenté comme un espion arabo-israélien, au côté d’un autre homme, lequel s’exprime en français, avec un accent toulousain.

Il n’a pas été difficile aux experts d’identifier celui-ci comme étant Sabri Essid, le demi-frère de Mohammed Merah, le «tueur au scooter», l’assassin, en mars 2012, de trois militaires à Montauban, puis de trois enfants et d’un enseignant d’une école juive à Toulouse.

Quant à l’enfant-bourreau de la vidéo, âgé d’une douzaine d’années, il aurait été reconnu par d’anciens camarades de classe et il pourrait s’agir du propre beau-fils de Sabri Essid, scolarisé dans une école toulousaine du quartier du Mirail jusqu’à sa soudaine disparition, en 2014.

Le sous-entendu est clair: du point de vue djihadiste, «l’affaire Merah» n’est pas close, malgré la mort, le 22 mars 2012, du jeune terroriste français, sous les balles du GIGN. La France doit s’attendre à ce qu’elle rebondisse par de nouveaux attentats...

Deux jours plus tôt, dans la soirée du 6 au 7 mars, un tueur cagoulé s’ouvrait un chemin à la grenade à l’entrée du restaurant-bar La Terrasse, dans le centre de Bamako (Mali), avant de monter à l’étage lâcher ses rafales d’arme automatique sur les consommateurs, dont un Belge et le jeune français Fabien Guyomard, mortellement touchés.

Puis un commando motorisé parvenait à l’exfiltrer en tirant sur les passants et les policiers accourus dans la rue. Visant directement la France, l’assaut était rapidement revendiqué par le groupe islamiste Al-Mourabitoune, dirigé par l’Algérien Mokthar Belmokhtar, dit le Borgne, déjà soupçonné d’être le commanditaire de l’attaque contre le complexe pétrolier d’Amenas (Algérie) et de l’attentat contre une filiale du groupe français Areva, le 23 mai 2013, à Arlit (Niger).

Des informations judiciaires ont été ouvertes pour chacune de ces deux affaires, mais dans le contexte de guerre «éclatée» que le djihadisme mène à la France sur plusieurs continents, la plupart du temps du fin fond d’un désert, elles n’ont à peu près aucune chance d’aboutir.

Les coupables présumés ne seront jamais traduits devant des tribunaux. Il est plus vraisemblable que Sabri Essid, comme ceux des membres du commando de Bamako qui ont déjà été identifiés grâce à des écoutes des services secrets français, voient leurs noms se retrouver sur la liste de patronymes la plus secrète de la République.

Aucune existence officielle. Toute référence à son établissement est toujours niée mordicus. Elle n’est probablement même pas couchée sur le papier, mais apprise par cœur par ceux, aussi peu nombreux que les doigts d’une main, qui ont à en connaître, hors les principaux responsables de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) qui l’ont dressée.

Cette liste regroupe les noms des terroristes et autres ennemis déclarés dont le président de la République autorise l’élimination sans autre forme de procès. C’est à dire leur mise à mort, sans sommation, n’importe quand, dès que les services secrets ou les officiers du renseignement militaire seront parvenus à les localiser.

Dans le dos, s’il le faut. Au sol, si un commando est en mesure de s’approcher; par le tir d’un avion de chasse; plus probablement, désormais, par le largage d’un missile depuis un Predator, du nom que les Américains donnent à leurs drones armés.

Dans le langage de «la guerre de l’ombre», ces liquidations radicales sont nommées «opérations homo» –pour homicides– et sont le fait du Service action de la DGSE, l’institution la plus clandestine de la fonction publique, la seule habilitée, bien que sans ordre écrit, à intervenir hors de tout cadre légal; à l’abri, simplement, d’une justification morale, patriotique, toujours assez floue, et jamais officiellement revendiquée par le pouvoir politique: l’intérêt supérieur de la nation.

Les femmes et les hommes du Service action, des officiers et sous-officiers sans uniforme ni identité connue, illustrent cette «raison d’Etat» en exerçant leur mission essentiellement à travers deux objectifs: par mesure préventive –ce serait le cas d’une éventuelle opération contre Sabri Essid et l’entourage de Mohamed Merah en Syrie afin d’éloigner une menace exprimée; ou en représailles, discrètes mais brutales, comme en témoigne déjà la traque lancée contre les auteurs de l’attentat de Bamako, en particulier contre son inspirateur, Mokhtar Belmokhtar, hôte chronique de la liste «homo» depuis plusieurs années.

  

«Tempérament plus guerrier qu'on ne le croit»

Alors que l’actualité nationale s’alourdit d’actes de violence nombreux contre les ressortissants ou les intérêts français, à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières hexagonales, que des mouvements islamistes divers dénoncent la France pour les «blasphèmes» du Prophète par ses caricaturistes, et que l’organisation Etat islamique cible notre pays comme l’un de ses tout premiers adversaires, Les Tueurs de la République, un livre très documenté du journaliste Vincent Nouzille, consacré à la chronique des services secrets sous la Ve République, vient de révéler que François Hollande est plus enclin que tous ses prédécesseurs à recourir à des «opérations homo».

Selon l’auteur, le chef de l’Etat fait montre d’un «tempérament plus guerrier qu’on ne le croit». «Franchement, nous n’avons pas vu cela depuis la guerre d’Algérie», confie même un officier supérieur à Vincent Nouzille. Le conflit algérien était bien sûr hors-échelle. La raison d’Etat aurait alors assumé jusqu’à 250 assassinats, chefs du FLN ou vendeurs d’armes à la rébellion nationaliste. Sans compter les «barbouzeries» des réseaux gaullistes, commises par des supplétifs recrutés parmi les truands ou des mercenaires pendant les années de la décolonisation. Avec des chiffres plus modestes, plus d’une quinzaine d’«opérations homo» entre 2012 et 2014, l’actuel occupant de l’Elysée arrive cependant bon premier, à mi-mandat, derrière le général de Gaulle.

François Hollande se serait très vite rangé, après son élection, au point de vue des «faucons» de l’armée et du renseignement, incarnés dans son entourage par le général Benoît Puga, son chef d’état-major particulier, nommé par Nicolas Sarkozy et conservé à son poste par son successeur.

Toujours discutables sur le plan philosophique, leurs arguments sont d’abord économiques. La France n’a pas les moyens de faire face à plus de conflits que ceux auxquels elle répond déjà, en Afrique et en Irak. En période de déficit budgétaire, la guerre secrète soulage les finances du pays et épargne des vies de soldats. En traquant les chefs de guerre ennemis, elle permet d’étouffer dans l’œuf les tentatives d’agression de l’adversaire, ou au moins d’en limiter la dimension.

François Hollande est, semble-t-il, aussi favorable à la loi du talion. La France doit répondre, estime-t-il, aux coups qui lui sont portés. Ainsi, le chef taliban Hazrat a-t-il péri, en septembre 2012, dans l’explosion d’un missile largué depuis un drone. La DGSE le considérait comme l’instigateur de l’embuscade d’Uzbin (Afghanistan), tendue, quatre ans plus tôt, à une patrouille française, qui avait entraîné la mort de dix militaires et en avait blessé vingt autres.

 

 

«Il faut le dégommer»

En janvier 2013, le Service action reçoit l’autorisation de tenter de libérer Denis Allex, un agent de la DGSE retenu en otage depuis trois ans par les Shebabs, un groupe djihadiste implanté dans le sud de la Somalie. Mais l’opération tourne mal, l’otage est exécuté par ses geôliers et deux hommes du Service action sont tués dans l’assaut.

Le chef de l’Etat ordonne que leur mort soit vengée. «Il faut le dégommer», aurait-il même déclaré selon Vincent Nouzille, désignant le chef des geôliers, Ahmed Godane. Ce qui est fait, quelques mois plus tard. Repéré par les services français, la voiture du chef shebab est détruite par un drone téléguidé par l’allié américain.

Sous François Hollande, la France entend monter sa détermination à exercer des représailles dès qu’elle est attaquée. Ainsi, autre exemple récent, l’un des chefs d’al-Qaida pour la péninsule arabique (AQPA), l’organisation qui a revendiqué l’assaut meurtrier contre la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier, a déjà été éliminé au Yémen par un drone américain.

Cette attitude tranche avec l’inclinaison générale des présidents français tout au long des décennies passées, faite plutôt de prudence vis-à-vis de l’arme clandestine, de cette guerre de sous-entendus qui ne dit pas son nom. Giscard avait renoncé à faire tuer le terroriste Carlos, en 1977. Mitterrand n’avait donné que l’autorisation de son enlèvement par la DGSE, en 1994. Carlos purge toujours sa peine dans une prison française.

L’influence de la diplomatie sur la conduite des intérêts nationaux a été souvent déterminante sous les mandats présidentiels précédents. La vengeance, l’action pour l’action, pour le Quai d’Orsay, ne font que boucher l’horizon de négociations possibles et retarder les chances de paix. Cette philosophie, jusqu’à François Hollande, l’a souvent emporté.

La vengeance peut conduire à une escalade infinie, surtout lorsque les adversaires de la France ne sont plus des États, comme pendant la Guerre froide, pas même des organisations de libération nationale, comme dans la Palestine des années 80, mais des mouvements d’inspiration religieuse, prêts à se sacrifier, armes à la main, pour leur cause.

 

 

Risque d'escalade?

Les adversaires de l’engagement «musclé» de l’Elysée pointent d’ailleurs du doigt, ce mois-ci, l’attentat de Bamako. Le communiqué de revendication fait référence à la perte d’Ahmed al-Tilemsi, second de Mokhtar Belmokhtar, un ancien du groupe malien Mujao,qui avait été soupçonné d’avoir supervisé l’enlèvement de l’otage français Gilberto Rodriguez Leal, dont la mort avait été confirmée en avril 2014.

Pourchassé dans le nord du Mali, Ahmed al-Tilemsi a été tué, le 11 décembre 2014, pendant les combats qui ont opposé les Forces spéciales françaises à des troupes djihadistes près de la localité d’Anefis. L’attentat de Bamako serait donc une réplique de la réplique…

Les mêmes esprits sceptiques redoutent aussi que la France ne se laisse entraîner à l’escalade par les méthodes de l’allié américain, qui entend profiter de son avantage technologique dans sa conduite de la guerre occidentale contre le terrorisme. Le recours assez systématique aux drones armés aurait entrainé la mort de plus de 3.000 personnes par dommages collatéraux à la frontière pakistano-afghane et au Yémen.

Dans son livre, Vincent Nouzille rapporte que les tenants actuels de la guerre secrète, en France, assurent que nos services se contraignent à viser à coups plus sûrs.

La cinquantaine de morts, terroristes et civils mêlés, laissés derrière eux par les commandos de la DGSE lors de la tentative de libération de Denis Allex, en Somalie, ne serait qu’une exception. Quand l’intervention d’un drone américain est demandée, ce serait sur des cibles plus étroites, hors des villes et des rassemblements humains. Et la plupart du temps, le Service action ou les Forces spéciales interviennent lorsque les chefs de guerre adverses et leurs gardes du corps se sont éloignés de leur environnement habituel.

La suite sur :

http://www.slate.fr/story/99473/operations-homo

 


Les Maîtres du Monde

 

Leurs motivations et leurs objectifs…

 

Je reprends une analyse de « I-Cube » disponible à la fin du chapitre « Les maîtres du Monde » du roman « Au nom du père » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/03/au-nom-du-pere-chapitre-xi-tome-i.html

Bonne lecture !...

Jean-Charles DUBOC

 

Au nom du père (Chapitre XI : Tome I)

 

Les maîtres du Monde 

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 

 

Après le dîner, alors que les nuages courent dans la nuit, le vieux Lord va se coucher et Paul est poussé prestement, le verre de tord-boyaux local, distillé il y a longtemps à base de pomme, à la main, par Lady Catherin pour faire une visite guidée par sa sœur cadette dans son « atelier » au premier sous-sol.

« Je m’occupe personnellement de notre invitée. Vous pourrez nous rejoindre plus tard, quand vous en aurez fini », fait-elle les yeux pétillants. 

L’ascenseur encastré dans un des murs du grand salon mène directement sous la bâtisse.

« Avant d’entrer, il vous faut acquitter la « Margaret Tax » » fait la blonde menue et handicapée du haut de son fauteuil à roulette.

La cabine est étroite et Paul s’entend répondre : « Très volontiers ! De quoi s’agit-il ? Je n’ai pas mon chéquier, mais si vous prenez la carte Visa… »

 

(Aparté n° 5) 

 

La porte s’ouvre sur une vaste salle encombrée d’appareils bizarres et une sorte de robot humanoïde assez proche du « 6-3PO » de Star War de Lucas. En moins métallique, avec des mouvements plus souples et la douce voix de « Lady Margaret » qui accueille les visiteurs.

« Milady est accompagnée. Dois-je prévoir de neutraliser son visiteur ? »

Non, répond l’accompagnatrice. « Il a payé son dû. Sers-lui plutôt une boisson aromatisée, s’il le désire et apporte mes médicaments, s’il te plaît. »

Une de ses meilleures réalisations, fait-elle savoir à Paul.

« Voilà, c’est ici que je travaille habituellement. »

Et qu’y fait-elle à part des répliques humanoïdes singeant les « cyborgs » des films d’anticipation ?

Des plans sur la comète. « Disons qu’essentiellement je vérifie la qualité des plans des puces que vous avez vu fabriquer à l’usine de Glasgow. Nous travaillons essentiellement sous licence, pour des commandes précises, mais parfois, il faut pouvoir adapter quelques fonctions pour de petites séries de 20 ou 30.000 Rfid. Le business qui mobilise les ateliers que vous avez visité ce matin. »

Est-ce tout ce qui fait vivre la famille, hormis l’activité de distillation ?

« Oui ! Et ça finance mes recherches qui sont de deux ordres. Je vous l’ai dit dans l’avion. Je me passionne pour mes jambes artificielles et autres membres destinés à la Fondation du professeur Risle. L’atelier est là-bas au fond. Vous avez vu ma meilleure production à la sortie de l’ascenseur. »

Impressionnante, il est vrai. Et tout le reste alors ?

« Y est adjoint un atelier de recherche de programmation, que je n’utilise plus. Mes membres artificiels sont au point, pour la plupart, du petit doigt à la jambe complète, même si il y a encore des améliorations possibles.

Vous avez déjà vu Mark, mon robot, qui reste le plus évolué, mais il a besoin d’une gros calculateur situé là-bas pour se mouvoir par télécommande radio.

En ce moment, viens par ici, je travaille sur la puce « Digital Angel », sous licence de la société américaine « Applied Digital Solutions ». »

Jamais entendu parler !

Et d’expliquer qu’il s'agit d'une puce électronique de la taille d'un petit grain de riz et qui est implantée sous la peau. Elle est aussi capable de renvoyer des informations biologiques sur son porteur, température du corps, rythme cardiaque, etc.

« Une autre version de la puce appelée « Veripay », qui a été présentée en Novembre 2003 au salon « ID World » à Paris, et permet d'y inscrire des données personnelles en vue de servir de carte d'identité ou de carte de crédit.

Là, il s’agit de la troisième version de la puce, nommée « Verichip », destinée à être implantée sur le bétail pour en assurer la « traçabilité ». Bientôt le bétail humain lui aussi sera parfaitement « traçable », dès qu'un nouveau « 11 Septembre » fournira le prétexte plausible pour rendre la puce obligatoire, au nom de la « sécurité ». »

Et de signaler qu’ainsi, rien n’arrive par hasard, pas même les attentats du 11 septembre.

De quoi étonner Paul qui reste songeur en voyant arriver le cyborg « Mark » un plateau à la main avec deux verres remplis aux deux tiers de liquides divers. 

 

« La maîtrise des hommes, opérées par les puissants lobbies « militaro-industriels » américains, ont besoin, comme ça de temps en temps, « d’inputs de crise » pour justifier de leur importance et financer leur suprématie. Un ennemi disparaissant, il lui faut en trouver un autre pour survivre ! »

Et cette fois-là, c’était le terrorisme d’Al-Qaïda, issu de la mouvance islamiste comme d’une préférence pour les opinions occidentales, celles qui sont prêtes à financer les investissements nécessaires par l’impôt, en vue de superprofits à venir.

« Le 11 septembre, c’est quand même un drame inattendu, pense-je. On aurait pu y échapper sans remettre en cause la sécurité des américains. »

C’est plus compliqué que ça, fait-elle savoir.

Il s’agit bien d’un complot, organisé et exécuté par Al-Qaïda, mais planifié très en amont par la complexe militaro-industriel qui manipule les opinions et gouvernements occidentaux. « Ils ont été instrumentalisés. »

Elle sait ça comment, elle ?

Tout simplement parce qu’aucun avion n’est tombé sur le Pentagone. « Quand un avion tombe sur une barre d’immeubles, comme lors de la catastrophe de Schiphol aux Pays-Bas, on peut quand même en retirer des morceaux entiers d’aile ou d’empennage, surtout si c’est un avion de 60 mètres d’envergure. Or, là, non seulement il n’y en avait pas, mais la partie de bâtiment détruite n’est même pas plus longue de 25 mètres ! »

D’une logique, la fille, implacable !

On avait pourtant vu des reconstitutions très convaincantes. Même s’il est vrai que « poser » un avion lancé à 800 km/h juste à la porte du bâtiment, altitude zéro pour s’éclater que sur le rez-de-chaussée à travers les poutrelles du bâtiment, c’est plus de la science-fiction que l’œuvre d’un pilote chevronné.

Et donc ?

« Maintenant, ils ont leur ennemi, qui mobilise plusieurs corps d’armée et trouvent des financements quasi-illimités pour mener une guerre qui aurait dû s’arrêter depuis presque 9 ans. Et elle se poursuit… On ne veut pas tuer Ben Laden [1], ni détruire Al-Qaïda, mais simplement être militairement présent sur zone pour contrôler les puits de pétrole et mettre la pression sur le Proche et Moyen-Orient et tous les pays qui ne se plient pas à l’ouverture de leur marché intérieur aux produits américains. C’est de la politique de la canonnière, rien de plus ! » rajoute-t-elle un brin amusée.

« De multiples moyens sont actuellement utilisées pour préparer l'opinion publique à accepter la puce, et pour réduire la répulsion instinctive à l'intrusion d'objets matériels dans le corps. D'où les efforts des médias et de l'industrie culturelle pour populariser les piercings, les implants en silicone, ou encore les anneaux gastriques, comme solution à l'obésité.

Pour rendre la puce désirable et « tendance », une discothèque de Barcelone dirigée par un américain propose même à ses clients de s’en faire implanter une pour 100 euros afin de pouvoir payer les consommations au bar sans argent.

Mais la méthode la plus largement utilisée est de populariser la puce grâce à des prétextes médicaux. De nombreux hôpitaux américains encouragent ainsi les patients à se faire greffer une puce contenant leurs données médicales personnelles, groupe sanguin, traitements déjà en cours, etc., dans le but d'éviter les risques d'erreur dans l'identification et traitement des malades. Tout ce que sait faire un médecin normalement constitué sans recours à l’électronique.

Les implants seront aussi proposés pour une surveillance médicale à distance avec envoi automatique d'une alerte au médecin en cas de problème. Vous avez son modèle, en plus archaïque, dans votre carte Vitale en France, dans vos cartes de crédits, Monéo, Imagin’air, Vélib’ etc. »

Paul doit se rendre à l’évidence : ça existe déjà, de telle sorte que même demain, les billets de banque en auront, les pièces de monnaie, et chacun pourra ainsi être « tracé » jusque dans la totalité de ses mouvements et actions. 

 

« Cette puce, celle sur laquelle je travaille, est la prochaine étape pour un contrôle absolu des individus par les « Maîtres du Monde ». À terme, les implants électroniques permettront de contrôler directement les esprits en modifiant le fonctionnement du cerveau, et donc, l'humeur, les émotions, les pensées et le comportement. 

À la fin du mois d'Août 2001, des scientifiques américains ont réalisé avec succès trois expériences majeures pour un contrôle social du XXIème siècle, basé sur les implants neuronaux et les biotechnologies.

Un cerveau de lamproie, une espèce d'anguille, a été greffé sur les circuits d'un robot. Résultat : un robot autonome, entièrement piloté par le cerveau encore vivant de la lamproie. C’est une des pistes que j’affectionne pour le contrôle de mes jambes artificielles !

Un micro-processeur a été greffé dans le cerveau d'une souris vivante pour commander les muscles à la place de l'animal : c’est l’autre piste sur laquelle je travaille pour commander mes prothèses. Mais c’est un peu futuriste dans la mesure où on ne sait pas encore si ce type de puce peut être accepté par le cerveau humain lui-même.

Le professeur Risle travaille aussi là-dessus dans ses laboratoires canadiens. Mais c’est très confidentiel et je ne lui ai pas encore fourni un prototype acceptable. »

Monstrueux ?

Et de continuer.


« Ils ont même réussi à greffer des neurones humains dans le cerveau du fœtus d'un singe. Les neurones humains se sont parfaitement intégrés et se sont multipliés dans le cerveau du singe, créant ainsi un hybride singe-homme. Officiellement, ils disent avoir détruit le fœtus hybride avant sa naissance. Quel dommage, n’est-ce pas ! » ricane-t-elle un peu plus.

Paul écoute, quel que peu horrifié, et demande : « Vous ne pensez pas que nous en sommes arrivés à un stade où la Création serait déjà détournée ? »

La « grande machine » est en train de s'approprier totalement le vivant. « Pour elle, tous les organismes vivants, végétaux, animaux, et humains, sont des « ressources » à exploiter. Et le stade ultime sera atteint quand ces « ressources » seront totalement intégrées, incorporées par le système. La suite logique sera que les humains soient placés sous le contrôle direct de la machine, raccordée à leur système nerveux au moyen de greffes bioniques et d'implants neuronaux. Pour le plus grand bonheur et bien de l’humanité, rassure-toi ! », fait-elle.

Pas de quoi être rassuré, en fait, bien au contraire !


« Non mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter, je t’assure. On vise quoi en fait ? Non pas à manipuler les esprits pour en faire des moutons corvéables et décervelés [2]. Au contraire. Il s’agit d’améliorer le sort de la plupart en contrôlant leur santé et leurs peurs. En leur proposant des produits toujours plus techniquement avancés tout en leur permettant d’assurer les financements nécessaires pour acquérir ce nouveau niveau de confort de vie par leurs activités créatrices ou laborieuses.

Demain sera meilleur et bien meilleur qu’aujourd’hui. Nous aurons à notre disposition des ressources naturelles à gérer avec parcimonie et des sources d’énergie infinies.

Regarde les travaux de Grand-père : ils sont plusieurs à détenir ainsi des machines à énergie-libre, dites sur-unitaires. Il ne suffit de pas grand-chose à Grand-père pour rendre définitivement industrialisable ses moteurs magnétiques. D’ailleurs, Minato au Japon le fait très bien et ça ne lui est permis, pour conserver son savoir-faire, que s’il n’inonde pas trop vite le monde de ses machines.

Grand-père s’esquinte la santé avec sa « Z-machine ». Il n’a pas vu qu’on pouvait la simplifier radicalement avec un seul piston et une grosse masse inertielle en rotation. Lui s’ingénie à maîtriser ses éclateurs, sans succès. Peu importe le nombre de fusion par rapport au nombre de tour de sa « machine diesel », comme il aime à la baptiser, puisque ça fonctionne au moins toutes les secondes. Alors un éclatement tous les 24 tours ou tous les 40 ou 80 tours, à plus ou moins 4 ou 8 tours près, ce n’est pas très important. »

Elle ne lui a pas dit ou fait comprendre ? 

 

« Quel intérêt ? Les américains maîtrisent parfaitement le problème. Or, leur intérêt n’est pas dans l’émergence de technologies nouvelles, mais d’abord dans l’épuisement de technologies avérées. Dans la maximisation des profits qui servent à financer l’apparition au stade industriel de ces nouvelles technologies. Disons une tous les 10 ou 20 ans, le temps d’amortir les investissements. Et là, crois-moi, ils ont de l’avance pour toute la première moitié du XXIème siècle, voire un peu plus.

Regarde, ici, je travaille sur les productions des 5 ou 10 prochaines années. »

Et d’entraîner Paul dans une autre partie du laboratoire.

« Ici, par exemple, je travaille sur les poudres de Lithium-Fer-Phosphate. Encore sous licence américaine. Mais il faut que nous soyons prêts à faire notre mutation industrielle familiale quand le « top départ » sera donné. »

Et d’expliquer que l’essor des véhicules électriques bute encore et toujours sur les batteries actuelles qui, malgré de réels progrès, ne contiennent pas assez d’énergie pour faire rouler sur de longues distances nos voitures et nécessitent en outre de longs temps de rechargement.

« Or, les nanotechnologies sont en train de révolutionner les solutions de stockage embarqué d’électricité. Plusieurs laboratoires dans le monde travaillent sur des nano-condensateurs électrostatiques, qui augmentent par dix la capacité de stockage du classique condensateur électrostatique. Avec ce dispositif, il sera bientôt possible de stocker et de distribuer efficacement l’électricité récoltée grâce à des moyens alternatifs. »

On recherche une haute densité d’énergie, d’une forte puissance et d’un rechargement rapide, qui sont essentiels pour l’usage des énergies du futur.

« Le but est de réussir à appliquer des milliards de nanostructures dans une batterie. À long terme, il est question que la même nanotechnologie soit utilisée pour offrir une nouvelle façon de stocker les énergies renouvelables destinées à l’alimentation énergétique des usines en même temps que de pouvoir faire face à une demande croissante en « énergie propre ». ». 
La fin des énergies fossiles déjà programmées.

« Pourquoi crois-tu qu’Al Gore a reçu un prix Nobel de la paix ? Parce qu’il est le premier avec le GIEC à tenter de préparer l’opinion publique, américaine d’abord, européenne ensuite, mondiale enfin, à la nécessité de ces nouvelles technologies. »

Préparer les opinions ou les « manipuler » ?

Avec pour première étape de fabriquer à coût raisonnable des batteries de téléphone ou d’ordinateurs qui se rechargent en quelques dizaines de secondes, tout en étant plus petites et plus légères.

« La technologie utilisées ne change pas vraiment des batteries actuelles que nous utilisons, les batteries Lithium-Ion. En effet, le matériau utilisé est le Lithium-Fer-Phosphate, le LiFePOet l’approche ne requiert que de simples changements dans le procédé de production de ce matériau déjà bien connu. Tout ça joue en faveur d’une commercialisation qui ne prendrait pas plus de deux ou trois ans. »

Et d’expliquer que comme toutes les batteries Lithium-Ion, le LiFePO4 absorbe et délivre de l’énergie par l’extraction simultanée et respectivement l’insertion d’ions Li+ et d’électrons.

Ainsi, la capacité à fournir de la puissance et à se recharger dépend de la vitesse de déplacement des ions Li+ et des électrons à travers l’électrolyte, le matériau des électrodes. Or, les ions et les électrons se déplacent intrinsèquement vite, donc la limite à leur déplacement rapide dans les batteries actuelles se situe autre part, dans l’architecture même de la conception de la batterie.


« Il est évident que si les particules chargées se déplacent dans des sortes de tunnels nanométriques à travers le matériau, dont les entrées et les sorties se situent sur la surface, si les particules ne sont pas en face de ces entrées, elles ne peuvent pas se déplacer.

Le LiFePO4 nanostructuré permet d’obtenir une mobilité beaucoup plus importante des ions et électrons vers la surface du matériau. Je vise un prototype de batterie de ce type pouvant se charger en moins de 20 secondes, contre 6 minutes avec un matériau non modifié. Soit un gain de 1 sur 18 ! Et on doit pouvoir faire mieux avec des supports structuraux en nanotube de carbone monocristallin, mais c’est encore plus cher… »

Et de continuer : « La plupart des batteries commercialisées sont faites de Lithium-Cobalt qui chauffent à l’usage intensif, ce qui a déjà entraîné la destruction d’ordinateurs portables ou autres baladeurs MP3, alors que le LiFePO4 ne souffre pas de surchauffe. Même s’il est peu plus cher, le LiFePO4 n’a pas non plus et jusqu’à maintenant retenu l’attention car le Lithium-Cobalt peut stocker plus de charge pour un poids donné.

Cependant, on peut constater que le nouveau matériau nanostructuré ne perd pas sa capacité de charge avec le temps alors que les batteries standards ont une durée de vie plus limitée. Cela signifie que l’excès de matériau nécessaire pour les batteries standards pour compenser les détériorations liés aux cycles de charges et décharges et les effets joules induits, leur dégradation avec le temps ne sera plus nécessairement un facteur de vieillissement, rendant les batteries plus petites et plus légères avec des performances de charge et de décharge beaucoup plus importantes.»


Charger des batteries en quelques secondes au lieu de plusieurs heures doit permettre un changement des habitudes quotidiennes, et donc permettre de nouvelles applications technologiques.

« En effet, actuellement, la vitesse d’évolution de l’électronique est limitée par la capacité des batteries. Demain, avec ce matériau, seulement 360 W seront nécessaires pour charger une batterie de téléphone portable de 1 Wh en 10 secondes. »

Cette technologie bouleversera l’automobile : « Décharger une batterie en quelques secondes, c’est disposer de la puissance immédiate qui fait défaut aux véhicules électriques actuels. La charger en quelques minutes au lieu d’y passer la nuit permet d’envisager sereinement de longs trajets. »

180 kW sont nécessaires pour charger une batterie de 15 kWh (batterie pour véhicules hybrides électriques) en cinq minutes, « ce qui implique l’utilisation de stations d’énergie électriques pour recharger les voitures hybrides électriques. Certains constructeurs ont déjà investi dans des batteries à charge rapide. Utilisant la technologie d’Altair Nanotechnologies. Phoenix Motorcars a déjà construit un prototype de voiture électrique, autonome sur 160 km, pouvant être rechargée en seulement 10 minutes. Et selon Ceder, de telles batteries pourraient être sur le marché d’ici 2015. »

Bref, il faut que la Grande-Bretagne soit présente sur ce marché à l’horizon de deux ans,  2012, même sous licence. « C’est une façon de sauver l’usine de la famille et ses emplois pour les 20 ou 30 ans suivants. Et c’est ici que ça se passe ! »

Convaincu, Paul ? 

 

« Justement, n’est-ce pas une rupture à redouter, vu ce que tu m’as supputé sur les « maîtres du monde » ? »

Pas vraiment tant qu’on continuera de leur verser des royalties. « C’est tout ce qui les intéresse. Et ensuite, les générateurs d’énergie propre de Grand-père pourront émerger. Jusqu’à remplacer plus tard, les batteries nanostructurées. À l’horizon 2030/2035. Je te le dis, on a plusieurs décennies d’avance à mettre au point ici ! »

Ça vaut bien quelques « sacrifices » quant aux dividendes à verser à Lady Joan, n’est-ce pas ?

Et que rapporter à ses « mandants », alors ?

 

(Aparté n° 6) 

 

La conversation se poursuit lundi matin, après les aurores où Paul en profite pour son « petit décrassage matinal » à faire un tour complet du plateau où est juché le « château » des McShiant, avant que les deux Ladies ne rentrent l’une à Glasgow et l’autre à London où l’hydravion de Paul attend de le ramener sur les boucles de la Seine.

D’après Lady Catherin, mal remise de ses « émotions nocturnes », on reconnaît les « Maîtres du Monde » par leurs valeurs et principes fondamentaux communs.

« C’est le ciment de leur unité, leur dénominateur commun. L'adhésion à ces principes est obligatoire pour être admis dans ces cercles. »

Pour eux, la fin justifie les moyens, le fort doit dominer le faible. Il est génétiquement fait pour être un prédateur, et le faible est notoirement sa proie. L'élimination des faibles est conforme au principe de la sélection naturelle de Darwin. La vie de tous les individus n'a pas la même valeur. Ceux qui ont une valeur négative peuvent être ignorés voire éliminés, dans l'intérêt supérieur de l'ensemble, car le peuple est par nature ignorant et stupide. Conséquence, le monde est entre les mains et doit être gouverné par une élite éclairée.

« Ils ne cherchent pas le pouvoir en vue de leurs propres fins, mais seulement pour le bien de la majorité tel qu’ils la définissent. »

Pour eux, les hommes, sont des créatures frêles et lâches, qui ne peuvent endurer la liberté, ni faire face à la vérité. Ils doivent être dirigés par ceux qui sont plus forts qu'eux.


« L'espèce humaine a le choix entre la liberté et le bonheur, or le bonheur vaut mieux. ».

« C’est du Orwell, ça ! » fait Paul entre le corn-beef et le porridge… 

Le bien des autres ne les intéresse pas. Ils ne recherchent que le pouvoir, le pur pouvoir, sur les vies d’autrui.

« Seul et libre, l'être humain est toujours vaincu. Mais s'il renonce à son identité, s'il se soumet entièrement et totalement, il se fond dans le pouvoir collectif, il est alors tout-puissant et immortel d’après eux. »

Le pouvoir, c’est le pouvoir sur d'autres êtres humains, sur les corps mais surtout sur les esprits. «Le pouvoir sur la matière n'est pas important et ils l’ont déjà. La maîtrise de la matière est déjà absolue. Ce qui leur importe c'est de commander à l'esprit. La réalité est à l'intérieur du crâne... 
Le réel pouvoir est le pouvoir non sur les choses, mais sur les hommes. Et comment assure-t-on le pouvoir sur un autre ? En le faisant souffrir. L'obéissance ne suffisant pas, comment, s'il ne souffre pas, peut-on être certain qu'il obéit, non à sa volonté, mais à la leur ? »

Un vrai manifeste fasciste que n’aurait pas renié ni Mao, ni Staline, pense Paul se demandant où elle allait en venir ! 

« Si je comprends bien », fait-il entre deux gorgées de thé infect (mais il n’y avait que ça de proposé), « le pouvoir c’est seulement d'infliger des souffrances et des humiliations à autrui. Pas un peu débile et pervers ? »

Le pouvoir, c’est de déchirer l'esprit humain en morceaux que l'on rassemble ensuite sous de nouvelles formes que l'on a choisies.


« Qu’est-ce que tu peux noter de l’histoire contemporaine, sinon que grandit un monde de craintes, de trahisons, de tourments ? Un monde d'écraseurs et d'écrasés, un monde qui au fur et à mesure qu'il s'affinera deviendra plus impitoyable. Le progrès dans notre monde sera le progrès vers plus de souffrance. Notre civilisation est fondée sur la haine. Il n'y aura pas d'autres émotions que la crainte, la rage, le triomphe et l'humiliation. Tout le reste sera détruit ! » s’enflamme-t-elle.

Les liens entre enfant et parents, entre l'homme et l'homme, entre l'homme et la femme seront coupés les uns après les autres, déshumanisés. « Qu’avons-nous fait, cette nuit et les nuits précédentes, juste pour notre hédonisme individuel, sinon de nous déshumaniser et d’en rester sur un plan bestial ? ».

On peut dire ça comme ça, en effet. Lady Joan en reste coite…

« Plus tard, il n'y aura ni femme ni ami. Les enfants seront à leur naissance enlevés aux mères, comme on enlève leurs œufs aux poules. La procréation sera une formalité annuelle, comme le renouvellement de la carte d'alimentation. Il n'y aura plus de loyauté que pour le pouvoir. Tous les plaisirs de l'émulation seront détruits remplacés par l'ivresse toujours croissante du pouvoir, qui se perfectionnera de plus en plus. Il y aura à chaque instant, le frisson de la victoire, la sensation de piétiner un ennemi impuissant... Autant qu'un monde de triomphe ce sera un monde de terreur... ! C’est vers cela que l’on marche à allure accélérée. Il suffit de le constater pour mieux l’appréhender ! »

L'homme est infiniment malléable. « Même toi, mon beau capitaine, on obtient jusqu’à ta sève, ton jus par le pouvoir qu’on t’a laissé jouir de nous baiser. Et tu aimes ça ! Tu vas jusqu’à distribuer ton sperme dans n’importe quel orifice qui s’offre à toi. Mais on peut aussi l’obtenir sans ta volonté en te manipulant, en te droguant, en te violant. N’est-ce pas ce que ma sœur a fait avec toi hier dans l’ascenseur ? »

Malaise autour de la table… 

 

« Tel est le monde qu’ils nous préparent. Un monde où leurs victoires succéderont à leurs victoires et leurs triomphes à leurs triomphes. Un monde d'éternelle pression, toujours renouvelée, sur la fibre de la puissance. Tu commences à réaliser ce que sera ce monde ?

Et à la fin de leur emprise sur nos vies et nos volontés, nous ferons plus que les comprendre, nous l'accepterons, nous les accueillerons avec joie, et nous en demanderons notre part en idolâtrant nos propres bourreaux. Tu ne crois quand même pas que je vais faire de la résistance dans ma « petite usine » du fin fond de l’Écosse, alors que plutôt, j’anticipe tous les jours et fait ce qu’ils me demandent de faire. »

Dans l’avion du retour, Lady Joan reste longtemps silencieuse. « Tu en penses quoi ? » finit-elle par lâcher. 

 

[1] Depuis, Ben Laden devenu inutile et relativement inactif, a été exécuté le 2 mai 2011 à Abbottabad, ville de garnison au Pakistan, par un commando américain, alors qu’il s’y cachait depuis de nombreuses années.

[2] Là, on peut dire que les médias s’en chargent déjà…

 


Robert BOULIN : un dossier de la CIA classé « secret défense » !...

 

Rebondissement dans l’affaire Boulin

 

Contactée en 2009 par le journaliste Benoît Collombat, la CIA avait révélé qu’elle possédait un dossier sur la mort mystérieuse de l’ancien ministre en 1979, mais qu’il était classifié.

A un an de la prescription du dossier, la fille de Robert Boulin a adressé une requête à l’agence américaine pour lever le secret, et espère avoir l’appui de François Hollande.

2015 sera une année décisive pour Fabienne Boulin, la fille du ministre du Travail gaulliste Robert Boulin, retrouvé mort en 1979 dans un étang de la forêt de Rambouillet.

L’affaire sera prescrite en janvier 2016 : il lui reste donc moins d’un an pour convaincre les autorités françaises de rouvrir le dossier avant qu’il ne soit définitivement clos.

Car la seule héritière de Robert Boulin est convaincue que la thèse officielle – celle du suicide – est irrecevable, et que son père a été victime d’un homicide soigneusement caché pendant toutes ces années par l’Etat.

 

 

“La thèse du suicide n’est aujourd’hui plus crédible”

A l’époque où le ministre est retrouvé mort, les enquêteurs concluent en effet au suicide par noyade après absorption de Valium.

Il avait été mis en cause dans une affaire immobilière à Ramatuelle (Var) qui l’aurait rendu dépressif.

Mais de nombreuses contre-enquêtes et témoignages étayent depuis 35 ans la piste d’un assassinat impliquant potentiellement le Service d’action civique (SAC).

Un livre paru en 2007 Un homme à abattre : Contre-enquête sur la mort de Robert Boulin (éd. Fayard), apporte une contribution importante et solide à cette thèse.

Son auteur, le journaliste Benoît Collombat, a passé cinq ans à recueillir des témoignages et à consulter les archives du dossier pour en arriver à la conclusion que “la thèse du suicide n’est aujourd’hui plus crédible.

Elle l’est d’autant moins qu’un faisceau d’éléments permet d’accréditer la piste de l’homicide : crime ou assassinat”. Il pointe notamment des éléments médico-légaux trahissant des “signes évidents de violences volontaires contre le ministre” et une chronologie incohérente des événements.

 

La CIA dispose d’un dossier secret sur la mort de Robert Boulin

Plus tard, le journaliste réalise plusieurs droits de suite où il fait intervenir de nouveaux éléments concordants.

C’est sur un de ces éléments que Fabienne Boulin fonde aujourd’hui ses espoirs de faire éclater la vérité.

En 2009 Benoît Collombat a la confirmation par la CIA que le renseignement américain dispose d’un dossier sur la mort de Robert Boulin, qui ne peut pas être communiqué “pour des raisons de défense nationale ou de politique étrangère”.

Il avait été mis sur cette piste par une anecdote racontée par Fabienne Boulin elle-même à l’époque de sa contre-enquête :

« Une semaine avant la mort de mon père, ma mère reçoit la visite de Gilles Bitbol, une connaissance de la famille qui vit aux Etats-Unis et fait des affaires dans l’immobilier. Brutalement, je vois ce grand gaillard d’un mètre quatre-vingt-dix s’effondrer dans les bras de ma mère en lui disant : ‘La CIA m’a prévenu. Robert va être assassiné !...’ Avec ma mère, on a pensé que ce garçon devait être profondément dépressif ».

Le fait que la CIA dispose d’un dossier sur la mort de Robert Boulin et qu’elle n’ait pas souhaité le communiquer en 2009 est en soi “une information intéressante, sans préjuger de ce qu’il contient”, estime aujourd’hui Benoît Collombat : « On peut légitimement s’interroger sur ce point : s’il s’agit d’un suicide, pourquoi ce dossier pourrait nuire aux relations diplomatiques entre la France et les Etats-Unis ? ».

 

Fabienne Boulin compte sur le soutien de François Hollande

Fabienne Boulin a donc sollicité le concours de l’agence de renseignement américaine fin janvier par l’intermédiaire de son avocat pour tenter de déclassifier ce dossier : « On sait que la DCRI doit avoir le même dossier, mais comme les Français ne montrent pas depuis le début une volonté farouche de connaître la vérité, on se tourne vers la CIA », explique-t-elle. « On espère qu’après trente-cinq ans de combat pour la vérité, le fait que je sois la seule héritière va peser en notre faveur ».

Pour éviter que la CIA n’oppose une fin de non-retour à sa requête, comme en 2009, la fille du ministre compte sur l’appui de François Hollande.

A cette fin, elle a rédigé une lettre à l’intention du président et compte sur Philippe Buisson, maire socialiste de Libourne – ville dont Robert Boulin a été maire de 1959 jusqu’à sa mort – pour lui servir d’intermédiaire :

« Libourne est toujours surnommée ‘Boulin City’ 36 ans après la mort de mon père, et Philippe Buisson a toujours appuyé notre demande pour la recherche de la vérité. Comme il a l’oreille du président, j’espère qu’il va pouvoir appuyer notre demande légitime. Je pense que les autorités américaines vont demander aux autorités françaises la permission de lever le secret, et ce serait bien qu’elles ne l’empêche pas ».

“C’est une affaire politique”

La réponse de la CIA devrait être connue d’ici trois semaines. Il reste donc peu de temps pour que la France s’engage sur ce sujet.

Fin janvier 2013 le président du groupe socialiste à l’Assemblée Bruno Le Roux et le député de la Gironde Florent Boudié avait envoyé une lettre à Jean-Marc Ayrault réclamant la réouverture de l’enquête.

 

La suite sur : http://www.lesinrocks.com/2015/02/11/actualite/la-cia-peut-elle-relancer-lenquete-sur-laffaire-robert-boulin-11561491/

 

 Je doute que François HOLLANDE donne son accord pour la déclassification du dossier de la CIA qui pourrait mettre directement en cause « Jackouille-la-Fripouille », le premier bénéficiaire du "suicide" du ministre du Travail !…

 Ce serait une offensive terrible contre la « droâte », avec pour principale conséquence le risque de déclencher une contre-offensive de l’UMP qui révélerait au public le détournement des « Milliards de la Division Daguet » par François MITERRRAND en 1991/92.

 Les citoyens n’auraient plus alors qu’à faire le lien de ce détournement de fonds publics avec les "suicides" de Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre !...

 Bonjour les dégâts !...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Lettre ouverte à Alexandre de Juniac, président d’Air France

 

Les acquis sociaux contre les enjeux mondiaux ?

 

Monsieur le Président,

 

Votre intervention aux Entretiens de Royaumont sur « Les acquis sociaux contre les enjeux mondiaux ? » a réussi à attirer mon attention sur la situation économique de la compagnie Air France.

Il est vrai qu’en tant qu’ancien « chauffeur de camion aérien » et autre « bus aérien », je me sens très concerné.

Vous me sortez de la préparation d'observations astronomiques de l’amas des galaxies de la Vierge, qui est le plus proche du nôtre, le Groupe local, et dont la distance est d’environ 60 millions d’années-lumière.

Une observation qui n’est pas évidente au fond du Pays-de-Caux, compte-tenu de la nécessité d’avoir un ciel très clair.

Car après avoir passé vingt-cinq ans dans la stratosphère aux commandes d’avions de ligne, c’est un de mes plaisirs de retraité de voyager dans l’espace en naviguant de planètes en amas globulaires, de nébuleuses en galaxies.

Les soirées dans une coupole astronomique sont fabuleuses et permettent une évasion qui n’a aucun équivalent.

 

Il faut dire que l’évolution économique, politique et financière de mon pays, ne m’amuse pas.

Autant s’évader de temps en temps.

L’intérêt naturel que j’entretiens pour l’astronomie a été conforté par une observation d’OVNI que j’ai faite avec mon équipage au-dessus de Paris le 28 janvier 1994.

Manifestement, nous ne sommes pas seuls dans l’Univers et des "voisins" nous visitent régulièrement, depuis des milliers d’années, comme l’affirme Paul HELLYER, ancien vice-premier ministre du Canada.

La meilleure façon d’appréhender le phénomène est d’appliquer la « méthode hypothético-déductive » enseignée à l’Etat-major des Armées (se mettre à la place de l’autre).

Une simple "mise en situation" permet de comprendre rapidement que toute intervention directe provoquerait des paniques, des perturbations comme l’apparition de sectes, et qu’elle n’est en aucune façon souhaitable tant que nous n’aurons pas la maîtrise technologique pour sortir rapidement du système solaire.

Malgré tout, je suis très surpris que l’encadrement des pilotes de la compagnie Air France n’ait jamais donné la moindre information sur un type d’observation qui est très connu puisque nous disposons de plus de 1500 cas répertoriés par les pilotes civils et militaires depuis 1945, dont 12% corrélés radar.

Bien sûr, vous êtes encore loin de faire un article dans la revue « Magazine », bien que celle-ci propose en couverture, dans l’édition de mars 2015, une photo d’une coupole astronomique assez semblable à celle que j’ai dans mon jardin.

Enfin, si vous retenez la possibilité d’une communication sur ce sujet, n’hésitez pas à contacter l’inoubliable (à plusieurs titres) Valérie BAROIN, rédactrice des actualités Air France, et à qui j’ai envoyé une série de documents permettant un premier travail de fond avec des organismes tout à fait officiels comme le GEIPAN ou l’association des anciens élèves de l’IHEDN, rédactrice du rapport COMETA.

Je dois avouer que je connais assez bien le dossier. J’ai même témoigné le 12 novembre 2007 au National Press Club à Washington lors d’une conférence où les principales observations d’OVNI, faites sur la planète par des pilotes, étaient présentées au public américain.

Ce qui m’a valu de passer 24 H en prime-time à la CNN !...

 

Je dois avouer que je me suis un peu éloigné de l’objet principal de ma lettre sur les "acquis sociaux et les enjeux mondiaux" car, si cela permet de me présenter, c’est surtout un moyen de vous sensibiliser à un problème – celui de la présence extraterrestre sur Terre – qui mérite toute l’attention des décideurs dont vous faites partie.

Bien sûr, on peut se demander « Mais pourquoi n’interviennent-ils pas ?... ».

En effet, l’avis éclairé d’une civilisation galactique pourrait être très utile ne serait-ce que pour définir les conditions économiques et sociétales optimum du fonctionnement de nos sociétés.

C’est d’ailleurs le thème du « Blog des sciences exopolitiques », que j’ai créé il y a quelques années, et qui a L’AMBITION DE PRÉSENTER UNE ANALYSE RATIONNELLE, SCIENTIFIQUE, DU PHÉNOMÈNE OVNI, AINSI QUE LES CONSÉQUENCES POLITIQUES D’UN CONTACT AVEC UNE CIVILISATION EXTRATERRESTRE.

Bien sûr, tout contact direct est impossible, pour l’évidente raison d’un risque de "trouble de l’ordre social planétaire" (qui n'a pas besoin de cela), mais je vais essayer de m’y coller en faisant quelques suggestions de bon sens sur le thème « Les acquis sociaux contre les enjeux mondiaux ».

 

Tout d’abord, j’ai bien noté que vous avez repris deux fois la réflexion du président de Qatar Airways sur la grève des pilotes : « Chez nous on les aurait tous envoyés en prison !... ».

C’est effectivement très amusant, mais je dois vous faire remarquer que dans certains pays plus évolués que le Qatar ce sont les politiciens et les hauts fonctionnaires corrompus qui sont envoyés en prison !...

D’ailleurs, je ne peux que vous recommander le livre « Les milliards disparus de la Division Daguet » qui explique comment François MITTERRAND a détourné, en 1991, les 3,5 milliards $ d’indemnités de la guerre du Golfe versés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite.

Cet ouvrage est un court résumé de présentation de mon blog « Alerte éthique » qui a pour but de mieux contrôler nos dirigeants !...

Parce qu’à côté de mon intérêt pour l’astronomie, la retraite m’a permis de m’intéresser au niveau de corruption de notre classe politique !...

Une situation que vous ne pouvez pas ignorer car, en tant qu’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, vous avez été aux "premières loges" !...

Mais vous êtes certainement passé à côté de mon courrier à Christine Lagarde du 20 juin 2008 car l’article 40 du Code de procédure pénal aurait dû vous convaincre d’enquêter sur ce dossier et de transmettre les faits au Procureur de la république.

A moins que le ministère des Finances n’ait entrepris à cette époque une opération de récupération des fonds détournés, suite à une demande de Nicolas Sarkozy et de Christine Lagarde.

C’est l’hypothèse développée dans le roman « Opération Juliette-Siéra », rédigé par « I-Cube », qui précise que les fonds auraient été virés dans le Grand Emprunt 2010.

Qu’en est-il au juste sachant que le New York Times du 8 septembre 1992 précise que 84 milliards $ ont été virés à la coalition USA, Royaume-Uni et France, et qu’une lettre de Christine Lagarde à l’UNSOR du 27 février 2009 précise qu’il n’y a rien dans les comptes publics ?...

Le dossier est bien connu du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) puisque, pendant la grève de juin 1998, j’étais en contact avec Jean-Charles CORBET et Carlos GARCIA qui étaient prêts à lancer, en Modovision, l’information sur ce détournement de fonds !...

A cette époque, il y aurait eu, semble-t-il, des menaces de mort sur les dirigeants du SNPL, afin de maintenir l’Omerta mafieuse à ce sujet.

D’où le silence du syndicat…

Compte-tenu que cette Omerta persiste, il me semble que là, il y a quelques politiciens et hauts fonctionnaires des finances à envoyer en prison !...

Ainsi, vous voyez qu’entre le Qatar et la France il peut y avoir des points en commun !...

 

Parce qu’il faut aussi souligner qu’entre un "Royaume de l’esclavage moderne" où les travailleurs originaires d’Inde, du Pakistan, du Bangladesh, d’Indonésie et des Philippines, soit 94% de la main d’œuvre au Qatar, travaillent sans aucune protection sociale pour 200 euros par mois, et un pays aussi développé que le nôtre ou le droit du travail est très développé, les "acquis sociaux" ne sont pas les mêmes !...

Et c’est bien pour cela que la compagnie nationale présente un différentiel de 20% à 40% sur le coût du travail avec Qatar Airways, Singapor Airlines, Emirates et China Estern.

Mais le différentiel est lui aussi très important avec les autres compagnies européennes.

Je reprends l’analyse disponible sur le site « Perdre la raison » où l’on constate qu'en matière de cotisations sociales pesant sur le revenu, la France est championne du monde des prélèvements !...

En France, sur un salaire brut de 78.000 euros – un salaire de copilote – le total des cotisations sociales est de 63% (22% en part salarié et 41% de part employeur) !...

Voici les pourcentages des prélèvements sociaux, sur un salaire élevé, dans quelques pays européens :

France : 63 %

Allemagne : 32 %

Pays-Bas : 24 %

Norvège : 23 %

Slovaquie : 22 %

Grande Bretagne : 20 %

Espagne : 19 %

Pologne : 18%

C’est facile de comprendre qu’avec un tel différentiel de charges sociales les entreprises françaises du transport aérien, où les salaires des pilotes sont naturellement élevés, ne peuvent en aucune façon concurrencer les compagnies aériennes basées dans un pays moins vorace que le nôtre !...

Vous essayez de délocaliser, mais je vous comprends car vous n’avez pas le choix !...

 

Mais je ne vois pas comment vous pourrez réduire sérieusement le coût du travail à Air France, quel que soit le nombre de « plan Transform » que vous lancerez, car la seule solution vraiment efficace réside sur UNE BAISSE GENERALE DE 50% à 70% DES CHARGES SOCIALES SUR L’ENSEMBLE DES SALARIES D’AIR FRANCE.

Bien sûr, cela semble à première vue totalement irréaliste compte-tenu de la réglementation en cours et des accords sur les prélèvements sur les salaires, que ce soit sur la part patronale ou la part salarié.

Et pourtant, en y réfléchissant un peu, en n’hésitant pas à penser différemment, c’est tout à fait possible : il faut simplement "mettre le système à plat" et repartir sur des bases différentes !...

Quelles pourraient être les solutions ?...

 

Pour la part, j’ai retenu deux propositions de « I-Cube » :

1/ La création d’une COTISATION SOCIALE SUR LES MATIERES PREMIERES (CSMP) que je vous propose de découvrir dans ce texte (disponible en annexe) :

http://infreequentable.over-blog.com/article-6870342.html

2/ La création d’une COTISATION SOCIALE SUR LES PRODUITS MANUFACTURES (CSPM) disponible en annexe et sur :

http://infreequentable.over-blog.com/article-mesures-de-redressement-des-comptes-publics-92451471.html

 

Ce type de cotisations sociales permettrait une BAISSE IMPORTANTE ET IMMEDIATE DU COÛT DU TRAVAIL DE TOUTES LES ENTREPRISES FRANCAISES tout en augmentant le coût des produits importés.

Nous serions gagnants sur les deux tableaux !...

Mais je n’ai pas à ma disposition un ensemble de hauts fonctionnaires du ministère des Finances pour effectuer des simulations…

Et puis, je ne vois pas des fonctionnaires de Bercy se lancer dans de telles études.

Par manque de courage, par crainte pour leur carrière ou leur vie, ils sont déjà totalement incapables de lutter contre la corruption de nos politiciens, comme je vous l’ai rappelé précédemment, alors imaginer qu’ils suivent les propositions d’un Éxilé fuyant la montée du Front National comme « I-Cube », ou d’un pilote de ligne franchement « Kasse-Kouilles », relève de la science-fiction !...

Et pourtant…

 

Pourtant, vous feriez bien d’étudier mes propositions tout comme la jolie Valérie qui pourra les transmettre à son mari, ancien ministre des Finances, président de la magnifique société ATOS, et qui me connait bien.

Car, pour l’avenir, il est absolument nécessaire de créer une SOCIETE AUTHENTIQUEMENT LIBERALE basée sur des relations « gagnant-gagnant », c’est-à-dire à l’opposé de ce que nous proposent les « Soces-autistes » dont la haine pour la réussite individuelle et la liberté condamne notre beau pays.

Vous devez aussi savoir que les efforts supplémentaires demandés au personnel d’Air France sont contre-productifs et n’empêcherons pas la compagnie de péricliter et d’être rachetée d’ici deux ans par Qatar Airways ou toute autre compagnie ayant des charges salariales bien plus faibles.

Le différentiel de coût du travail est, en effet, quasiment incompressible.

D’autre part, en demandant des efforts supplémentaires au personnel vous prenez le risque de faire fuir les pilotes qui trouvent actuellement de bien meilleures conditions salariales dans les compagnies concurrentes.

Vous prenez aussi le risque de créer une ambiance exécrable au sein de la compagnie.

Un autre risque me semble encore plus bien important et bien plus grave.

Ce sera celui de demander aux pilotes de travailler toujours plus avec des temps de repos réduit en escale et cela au détriment de la sécurité.

Autant aller au fond du problème, et je vais me permettre un utile rappel de faits que vous sous-estimez certainement.

 

Je vais simplement vous demander de vous pencher sur le crash du B747 Cargo F-GPAN, à Madras, le 5 mars 1999. Vous découvrirez dans le rapport d’enquête-accident que les pilotes n’avaient pas eu de repos suffisant pendant les trois derniers jours précédant le vol, à tel point qu’ils ont fait une erreur de lecture de la check-list de sortie du train avant en secours !...

A la même époque, le Conseil Médical de l’Aéronautique Civile (CMAC) a, sur ma demande, donné un avertissement à la compagnie Air France sur les conditions de travail sur long-courriers.

Il est vrai que quelques pilotes ont eu une crise d’épilepsie en courrier ou en rentrant chez eux en raison de la privation de sommeil.

Des faits soigneusement cachés au public, et c’est compréhensible.

Mais si vous avez un pilote qui fait une « incapacité subtile » aux commandes d’un avion, parce qu’il n’a pas dormi depuis plusieurs jours, et que cela provoque un crash, vous risquez de rester dans l’Histoire de l’aéronautique !...

La façon de faire face à une « Incapacité subtile » est enseignée au simulateur dans le cadre du « Cockpit Ressource Management » (CRM) mais, malgré tout, il n’y a plus, alors, qu’un seul pilote pour gérer le vol, la radio, la navigation, les procédures, les passagers…

Le métier de pilote de ligne est parfois extrêmement stressant et je n’oublierai jamais une remise de gaz avec 350 passagers à bord à Miami, alors que j’étais autorisé atterrissage, parce qu’un « micro-burst » s’est soudainement développé au milieu de la piste, sous un cumulo-nimbus.

Après 30 minutes d’attente, je me suis posé avec le minimum carburant et j’ai alors réalisé, après un contact téléphonique avec le contrôleur, que si je n’avais pas pris la bonne décision j’aurais tué tous mes passagers.

Un incident qui a motivé un compte-rendu pour tous les pilotes et mécaniciens B747/200.

Et je peux vous assurer que, pendant plusieurs jours, j’ai senti le poids de 350 vies humaines sur les épaules et que c’était parfaitement insoutenable.

A tel point que cela m’a provoqué une insomnie totale, une hypertension artérielle, une arythmie cardiaque, et un arrêt maladie de deux semaines.

Et l’année suivante, j’ai pris une retraite anticipée et bien méritée.

La vie est si paisible dans le Pays de Caux…

Aussi, ne sous-estimez pas le stress et la fatigue du métier.

 

Vous êtes aux commandes de la compagnie et je vous souhaite « bon courage » car vous allez affronter une solide opposition, pour ne pas dire une révolte, des salariés qui n’en peuvent plus de supporter des demandes de "toujours plus d’efforts" alors que le fond du problème réside dans le poids excessif des charges sociales sur L’ENSEMBLE DES ENTREPRISES et que, seule, une impensable remise en cause du financement de nos "acquis sociaux" pourrait fortement diminuer.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

CDB 747/200 retraité

 

 

ANNEXE

1° - La « Cotisation Sociale sur les Matières Premières » (CSMP) vise tous les biens et services échangés sur le territoire national.

 Autrement dit elle est comparable à une TCA (Taxe sur le Chiffre d’Affaires), ancêtre de la TVA (qui se distingue de l’une de l’autre par la « déduction en cascade » de la taxe amont dont n’était pas doté la TCA).

 En est redevable l’entreprise qui fournit le service ou le bien, situé en France. Nous connaissons naturellement la difficulté qu’il y a à situer le lieu de délivrance du « service » : en la matière, les règles intracommunautaires relatives à la TVA pourraient être applicables : entre entreprises, l’importatrice du service consommé en France serait redevable de la « CSMP ». Un peu comme l’entreprise importatrice est redevable de la TVA et des droits de douane… au moment du dédouanement d’un bien importé.

Entre une entreprise étrangère et un particulier, de fait, le service échappe à la « CSMP » et aux droits de douane. Pas le bien, sous réserve de franchise et d’une utilisation personnelle (qui exclut la revente).

Mais ce n’est qu’une partie du problème.

 Si tel devait rester en l’état cette « CSMP », toutes les entreprises seraient traitées de la même façon et s’analyserait bien comme une « TVA sociale », sans la déduction de la « Taxe Amont » par l’assujetti.

Or, l’objectif est de faire participer à l’équilibre de nos régimes sociaux (que le monde entier nous envie), celles qui participent à sa destruction, en important des biens et services de l’étranger, n’hésitant pas parfois à délocaliser leur production vers des pays tiers pour réimporter le produit fini, laissant une faible marge au distributeur local (national en l’occurrence).

 

Il faut donc exonérer toutes les entreprises nationales, parce qu’elles sont implantées en France.

Là, il y a libre cours des méthodes et des critères :

–        Le poids des produits à l’importation dans leurs achats,

–        La localisation de l’entreprise (zone franche, ZRR, ZRU, etc.)

–        Son Code APE (qui correspond normalement à son activité principale),

–        La création d’un « Label France » certifiant, comme pour le « bio » et les « AOC » de l’agriculture, que l’entreprise vendeuse du produit ou du service emporte bien la « qualité d’exonérée » pour toutes ses productions, quitte à faire figurer sur les factures ladite « CSMP ».

–        On peut aussi créer une ligne « Achats à l’étranger » dans les tableaux fiscaux, comme il en existe une pour les exportations (qui permet en un coup d’œil de vérifier la cohérence avec les déclarations de TVA), afin de faciliter le « contrôle sur pièce » par les services des impôts…

–        Etc.

 

Cette exonération peut être délivrée par arrêté préfectoral sans problème, éventuellement avec un numéro (comme pour la TVA ou le Siret) à mettre sur toutes les factures et sous réserve des critères établis par la loi (l’ordonnance, le décret). Elle est donc provisoire.

Il paraît ainsi clair que les boîtes de vitesse Porsche que contiennent toutes nos voitures françaises, supporteront la « CSMP », même si la voiture elle-même est exonérée pour être montée en France : Elle se retrouvera dans le prix de vente final, pour n’être pas déductible par le client final.

Jusqu’à ce que Porsche se décide à implanter une usine en France pour ses ventes en France (et à l’exportation).

 Idem pour les clémentines espagnoles face à mes clémentiniers Corses personnels.

Comme je connais mes coquins de cousins, ils sont encore capables d’importer des clémentines d’ailleurs, pour les réexpédier avec leur « Label France ». La manœuvre doit être condamnée dès qu’elle est avérée à l’occasion d’un contrôle des factures des achats (ou de transfert de marchandises) qui fera perdre l’exonération définitivement à l’indélicat !

Ça marchera une fois mais pas deux !

Et le « Carouf » du coin, si la méthode anti-fraude est étendue au 1,5 millions d’entreprises françaises, veillera à répercuter la « CSMP » sur les fruits selon leur origine réelle (sans ça, lui aussi n’est plus exonéré : autant qu’il ferme ses portes tout de suite ! Le plus rapidement sera d’ailleurs le mieux, laissant la place à une « entreprise citoyenne »…).

 Bref, faire devenir « citoyennes » nos entreprises…

Développer les productions nationales sur place plutôt que délocaliser.

 Notons que pour les exportateurs, il est parfaitement concevable de rembourser la « CSMP » sur les pièces importées dès lors que l’ensemble dans lequel elles sont intégrées est exporté…

Neutralité du système pour l’exportation garantie (comme actuellement la TVA) !

 Il faut fixer un taux, sinon dissuasif, à tout le moins un niveau « sensible ». Or, on sait que jusqu’à 4 %, c’est insensible dans l’esprit du client final (surtout quand on fait un « prix commercial » : 30 euros est nettement plus cher, dans l’esprit d’un consommateur, que 29,99… C’est comme ça !)

Au-delà, la différence qui pèse, même restant cachée, devient visible et « sensible ».

10 % c’est bien et est caractéristique du seuil psychologique : Mais pourquoi pas 15 % ?

 Comme il est dit dans le post http://infreequentable.over-blog.com/article-6834789.html, sur 471 Md€ d’importation, d’un coup d’un seul, sans pour autant être un droit de douane, nous engrangeons 70,66 Md€ de recettes supplémentaires, soit presque deux fois notre déficit budgétaire programmé pour 2007 !

Magnifique…

 À modérer toutefois : c’est de l’argent directement « piqué » dans le porte-monnaie du consommateur, bien obligé alors de se reporter sur des productions nationales de prix au moins équivalent !

Une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 4 % (si on rapporte au total du PIB, avec toutes les réserves d’usage sur ce « thermomètre » là) !

 Soit un peu moins que la « hausse de TVA à l’étude », à l’étude, avouée par François Fillon soi-même !

 Vlan ! Dans les dents du niveau d’inflation, mais « dé-corrélé » dans l’indice des prix de l’INSEE, comme d’habitude (puisque cet institut compare « famille d’articles par famille d’articles » et en volume) : Il leur faudra bien tenir compte du label « AOC France », un peu comme on compare un « produit Bio » différemment d’un produit « non-bio » ou une « technologie intégrée » à base de puce différemment d’une « technologie à transistors » (qui n’existe pratiquement plus)… « Toutes choses égales par ailleurs ».

 Notons également que les importations de produits manufacturés (et de services) seront donc un peu moins consommés (c’est aussi ce qu’on recherche !) pour se reporter sur des productions d’entreprises « sises en France » (et son cortège d’emplois stables au grand soulagement et des régimes d’assurances chômage et des assurances sociales qui conserveront des recettes stables et sécurisées).

Donc la recette ne sera peut-être jamais ce qu’on en espère : et tant mieux !

 Franchement, nous n’y voyons que des avantages, pour être un « système » bien meilleur qu’une hausse linéaire et indifférenciée de la TVA, ou bien un « tripatouillage » de l’emploi des « créations de Valeur Ajoutée » dans chaque entreprise.

 Pour ce qui est des critiques, reportez-vous au « PS » du post http://infreequentable.over-blog.com/article-6834789.html déjà cité.

Source : http://infreequentable.over-blog.com/article-6870342.html

 

2° Instauration de la CSPM : Cotisation Sur (ou Sociale) les Produits Manufacturés.

 Toute entreprise qui a dans ses comptes sociaux plus de 90 % d’acquisitions de biens ou de services, hors les matières premières brutes, dans ses comptes 60, 61 et 62 venant d’entreprises sises en « Gauloisie » en est totalement exonérée.

Les autres payent 20 % de taxe sur leur chiffre d’affaires à répercuter sur leur prix.

Qu’on compte bien : L’assiette est évaluée à 400 milliards !

Peut-être beaucoup plus au début, mais devra diminuer par la suite.

Gain estimé : 70 à 80 milliards les premières années.

 Ce qui nous fait donc 168,95 à 180 Md€ soit à peu près le montant que l’on recherche pour ne plus « produire du déficit »…

Et surtout s’y tenir.

 Parce que l’un des effets attendus de la « CSPM », bien qu’il faille aux entreprises leur laisser le temps de s’adapter à la nouvelle donne sur les prix et la fabrication de leurs marges, c’est de « relocaliser » au pays.

Comme dit notre « Ô combien vénéré Président » dans ses quelques rares moments de lucidité : Oui aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en Chine, non aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en « Gauloisie »…

 Je vous donne un exemple qui s’appelle Moulinex : Son dernier patron (un « X », ne soyez donc pas surpris) a tenu le raisonnement inverse.

Il a maintenu les sites normands et bretons pour aller vendre en Russie avec des prix et des marges de « Gaulois » : Un flop total tel qu’en même pas deux exercices il a vendu les ruines à SEB (et encore, ce n’est pas lui mais le liquidateur-judiciaire. Lui il s’est contenté de toucher son « golden-parachute », son article 39 et de tirer sa révérence en espérant être recasé dans une autre boutique à détruire).

 Au pire, on fait le calcul en tenant compte de la « CSPM », si je suis capable de vendre à prix chinois plus « l’amende », plus les droits de douanes, plus le transport, plus la TVA et plus tout le bastringue en « Gauloisie » à prix « Gaulois » alors que le « franchouillard » n’est pas capable d’en faire autant avec ses seuls coûts locaux, c’est de la recette en plus pour les comptes de l’État.

 En revanche, si je m’appelle Toyota (ou « Simca-1000-Pigeot », ou Dacia), que je monte une usine à Valenciennes avec des sous-traitants locaux qui eux-mêmes s’approvisionnent au pays, à moins cher, je bats à plat de couture n’importe qui.

 Car notez au passage que la CSPM exclue les productions à l’export.

Car notez au passage qu’avec tout ça, les salariés qui toucheront moins pour prendre en charge « leur séku », qui vont également devoir assumer les « petites » hausses de TVA, quand ils auront le choix entre une production manufacturière (les produits bruts, en vrac ou agricole ne sont pas manufacturés), importée même partiellement (10 % des coûts) une CSPM de 20 % pour le plaisir, ils vont être les premiers à exiger d’acheter « local » (voire européen dès que la mesure sera étendue à « l’eurozone »)…

 D’où une autre conséquence : Car en plus, je crée des emplois locaux, je cotise localement à la Séku, transformant des « assistés-sociaux » en « créateurs de valeur-ajoutée » locale.

Tous ceux-là payent leurs impôts localement, j’élargis donc les assiettes : Je peux alors commencer à « déroger » aux principes des points « 3.1 et 3.2 » ci-dessus.

Pas compliqué, non ?

 

Source : http://infreequentable.over-blog.com/article-mesures-de-redressement-des-comptes-publics-92451471.html

 

 

Réponse de Michel SAPIN, Ministre des Finances et des Comptes Publics, à qui j’ai envoyé ce courrier compte-tenu de l’intérêt potentiel de la CSPM et de la CSMP.

 

  SAPIN Réponse 25 mars 2015 lettre de Juniac0001

 

 

Quelques informations sur les MICRO-BURSTS

Microburst 10001

 

Microburst 20001

 

Microburst 30001

 

 

Vidéo Microburst

 

 

Accident Delta Airlines dans un Microburst

 

 

 

 


Affaire Basano/Ferrayé (VI)

 

Article paru dans l’EST REPUBLICAIN du 13 mai 2000.

 

L’affaire Basano/Ferrayé est l’une des plus grandes escroqueries du XXème siècle, du temps où des mafieux, enfin, nos dirigeants, pouvaient aussi aller jusqu’à détourner, en toute impunité, les milliards de la Division Daguet virés à la France par le Koweït, les Emirats Arabes Unis, au titre des frais de guerre du l’Opération Tempête du désert de 1991.

Du jamais vu dans l’Histoire de notre République qui est devenue à ce moment-là un authentique Totalitarisme mafieux !...

Ces scandales sont toujours soigneusement cachés au public et nous en payons maintenant le coût par un effondrement économique progressif, car est-il possible d’imaginer que des dirigeants politiques corrompus jusqu’à la moelle peuvent se montrer capables de faire les bons choix stratégiques pour notre pays ?...

Ces affaires sont couvertes principalement par l’UMP et le PS qui doivent se préparer à une Divulgation un jour ou l’autre et à l’arrivée d’un terrible ouragan sur la classe politique dans son ensemble.

Car je précise que j’ai aussi alerté tous les dirigeants politiques, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite !...

Bien sûr, on pourra dire que cela va profiter au Front National mais il faut savoir que j’ai alerté plusieurs l’ancien président, Jean-Marie LE PEN, au sujet de ces affaires, en vain.

Comme les autres ?...

Il semblerait que l’argent de la Division Daguet (3,5 milliards $) et celui de l’escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole en feu (22 milliards $) ait permis une gigantesque opération de corruption de l’ensemble de la classe politique, de la presse et des médias, et que "tout le monde" soit tenu.

D’ailleurs, c’est le thème du roman « Mains Invisibles » de « I-Cube » !...

Pour revenir à l’affaire Basano-Ferrayé et à cette fameuse escroquerie à 22 milliards de dollars sur l’extinction des puits de pétrole en feu, je mets en ligne ci-dessous un article de presse paru dans « L’Est Républicain » le samedi 13 mai 2000.

Jean-Charles DUBOC

Basano Est républicain 2000 .0001

 


ENA et formation des élites

 

Quand Michel Serres disait « qu’il n’avait jamais rencontré des étudiants aussi fermés intellectuellement »…

 

Le « Pays des droits de l’homme » est devenu celui du « Droit des mafieux » où un Président de la République peut dérober, avec quelques complices, en toute impunité, des milliards de fonds publics car tous les contre-pouvoirs se sont effondrés.

Comment en est-on arrivés là ?...

Quels sont les blocages de la société, et comment y remédier ?...

Afin de répondre à ces questions essentielles pour l’avenir de notre pays, je reprends une analyse de « I-Cube » sur une grande école chargée de former une élite d’autistes qui "serviront" la fonction publique.

Jean-Charles DUBOC

 

À propos des « autistes-trisomiques » qui nous gouvernent…

Comment les sélectionne-t-on, au juste ?

La sélection des élites politiques de « Gauloisie-démocratique » a toujours posé problème depuis que l’ENÂ existe.

Enfin, il est devenu « apparent », depuis que « Michou-Deux-Braies » a voulu « unifier » les formations à des postes de responsabilités dans la haute fonction publique.

En soi, une bonne initiative, qui renforçait encore le caractère vraiment exceptionnel des profils qui s’y présentaient après des années d’études post-bac (faculté ou science-pô).

Avant, chaque administration recrutait par voie de concours. Mais des concours spécialisés, recherchant des compétences particulières.

Après, tous dans le même moule, à quelques « passe-droit » par équivalence près. 

 

On se souvient parfaitement de Michel Crozier, il y a bien 30 ans de ça, qui fustigeait la sélection de l’élite. Ancien juré de l’ENÂ et sociologue réputé des organisations, il militait pour une fermeture immédiate de cette école.

Il en disait « qu’il n’avait jamais rencontré des étudiants aussi fermés intellectuellement ».

Il faut dire que la sélection par les grandes écoles de ce type est un travers typiquement Gaulois : Aucun pays développé n’a eu semble-t-il l’idée de construire une « école du pouvoir politique ».

Le concept sent bien évidemment le soufre car il contient certains des germes qui conduisent tout droit à une captation du pouvoir : Voie d’accès unique, formatage intellectuel unique, méthodes de gouvernance uniques, réseau unique, cooptation/monogamie, étiolement culturel, etc.

 

Mais pas seulement : Si notre classe politique est aussi saturée en énarques (ou tout simplement en agents de la fonction publique), c’est forcément parce que d’autres niveaux d’organisation n’ont pas fonctionné de façon optimale.

Le cas de « François III » est d’ailleurs très intéressant, me faisait-on remarquer il y a peu.

On y voit un individu a priori sans compétences et sans expérience particulière pour le poste de Président, se retrouver à la tête de notre pays au plus mauvais moment. 

 

Son parcours ressemble d’ailleurs à s’y méprendre à celui d’autres leaders politiques actuels. À croire qu’il existe, au-delà d’une voie royale officielle (l’ENÂ), un cheminement tout aussi déterminant et qui en constitue le prolongement indispensable : UNEF, Éducation nationale, Parti Socialiste, missions à l’Élysée, direction d’un cabinet de ministre, conseil municipal, députation, Secrétariat national du PS… « François III » est devenu porte-parole du PS, Premier secrétaire, député européen, puis maire de Tulle.

En 2007, il s’abstient de se présenter aux élections présidentielles qui verront s’opposer la « Cruchitude » à « Bling-bling », elle-même au parcours aussi similaire que le père de ses gamins, lui, issu des quartiers bourgeois dont il est l’élu avant et après avoir parcouru des institutions de droit public et jusqu’à divers ministères et d’une faculté de droit qui forme des juristes de m…, mais se présente à celles de 2012 et les gagne contre ce dernier.

 

Ce qui nous apprend finalement beaucoup sur les travers de notre pays : Exclusivement cantonné dans le secteur public et subventionné, celui-ci se trouve de facto protégé de toute contrainte d’efficacité et d’efficience.

Alors que ces deux notions est une obsession quotidienne chez tous les chefs d’entreprises, aucune n’a vraiment pas cours dans ce parcours effectué sous les lambris des hôtels ministériels et municipaux, parmi les arcanes et parfois les alcôves dorées des partis politiques.

 

Quelles sont les qualités qui transparaissent dans de tels pedigrees ?

Strictement rien n’y démontre un quelconque succès sur les plans économique, social ou managérial. Lui, en tant que maire de Tulle, ses résultats sont même consternants, notamment par son endettement record.

À l’inverse, on y devine en filigrane un puissant talent relationnel : Tout le monde n’est pas capable de naviguer dans les cercles proches du Président « Mythe-errant » et de ses ministres, tout le monde n’est pas capable de manœuvrer de façon virtuose au sein d’un Parti des « soces » jusqu’à en atteindre la plus haute marche malgré la cacophonie qui le caractérisait à l’époque…

 

Ce sont indiscutablement des qualités relationnelles, des dons en matière de diplomatie, des capacités à élaborer des synthèses impossibles entre des clans qui ne se supportent pas. Ce sont de vraies compétences, le nier serait malhonnête.

Mais suffisent-elles pour faire un Président de la République ?

Ne seraient-elles pas plutôt tournées vers la réussite individuelle ?

Ne sont-elles pas dramatiquement dénuées de toutes autres qualités indispensables telles que le sont le courage, le pragmatisme, la vision, l’anticipation, l’efficacité et le dévouement ?

Quant à « l’intérêt général », le bien-être de la Nation, « l’intérêt supérieur de l’État » dont on est censé connaître le sens en passant par ces formations élitistes, tous ces mots dont ils se gargarisent tous, ils en ont évidemment vidé le sens et le contenu depuis bien longtemps.

C'est comme la pile Wonder (de « Nanar Tapis »), plus on s’en sert, plus ces notions s’usent. 

 

Il y a même quelque chose d’effrayant car ce cheminement, il s’avère être le tremplin le plus efficace pour atteindre la responsabilité suprême, il évite de toute façon la vraie vie économique…

Comme une sorte d’ascenseur qui évoluerait au mépris du monde ultra-concurrentiel de l’entreprise mais qui permettrait ensuite à ceux qui l’empruntent d’en diriger les règles de fonctionnement…

Il existe donc aujourd’hui, dans la société « gauloise », un parcours protégé et comparativement peu exigeant qui se permet le luxe de surpasser l’ensemble des autres parcours pourtant bien plus challengés.

En d’autres termes, un diplômé sans la moindre expérience professionnelle réussie a la possibilité de prendre la direction de notre pays et de l’ensemble de son économie parce qu’il aura su barboter dans les cercles idoines !

Magnifique, non ?

Et de façon toute aussi diabolique, des partis politiques tels que le PS ne sont finalement rien d’autre que des écuries de course qui, loin du monde réel, élèvent en circuit fermé des chevaux pour gagner l’ultime compétition électorale.

Et il en est de même rue Vaugirard, au siège de la « Droâte-républicaine », forte ou faible.

Tous, même « Jupette », ont suivi le même parcours de façon très similaire.

 

Comment en sommes-nous arrivés là ?

L’existence de la filière elle-même n’explique pas tout.

Pour que de telles choses deviennent possibles, ne faut-il pas compter sur d’autres éléments favorables tels que la bienveillance des médias et la naïveté des électeurs ?

Depuis le fameux sondage post-élection présidentielle, nous savons que 74 % des journalistes ont voté pour « le capitaine de pédalo à la fraise des bois ».

Ce score à la soviétique constitue un splendide raccourci sur le rapprochement qui s’est opéré entre les médias et les écuries des étalons seulement socialistes.

« Bling-Bling » n’a toujours pas compris qu’il partait de la sorte avec un tel handicap qu’il ne pouvait pas y arriver.

Si : Seulement contre la « Cruchitude », c’est vrai et ce n’est pas un hasard comme j’ai pu vous le rappeler le week-end dernier (en huit : Cf. Les deux « billets » de samedi et dimanche). 

 

Il existe beaucoup d’autres pays dans lesquels des journalistes auraient posé quelques problèmes au candidat « soce » en matière de programme économique. Dans une nation qui recule régulièrement d’un point de vue économique et social (chômage de masse, même s’il vient de se tasser légèrement, croissance, PIB, PIB/habitant, part de marché mondiale, part de marché industrielle, dette, niveau scolaire, création d’entreprises, etc. etc.) et qui est déjà parmi les champions mondiaux de la pression fiscale et des prélèvements, proposer une réforme fiscale visant à prendre encore plus aux riches et aux entreprises avait pourtant de quoi surprendre.

Il y avait, au minimum, matière à débat…

… Qui n’a pas eu lieu !

 

A-t-il eu des difficultés à faire passer son message égalitariste en dépit d’un contexte qui ne le permettait même plus ? 

A-t-il été challengé par la presse et la télévision ?

A-t-il dû affronter des débats contradictoires réguliers face à des spécialistes de l’économie et de la politique ?

La réponse est clairement et totalement négative.

Les débats ont été d’une extrême rareté. Et la plupart des médias étant de gauche, le message a été diffusé tel quel, dénué de la moindre critique de fond, comme s’il était  la bonne parole en provenance d’un messie attendu… 

 

Pour accepter un programme économique aussi inepte que celui de « François III », il ne manquait plus qu’une bonne dose de crédulité populaire. Gagner les élections en jouant sur le ressentiment « anti-riche », en faisant miroiter le confort des pauvres grâce aux ponctions dans la poche des nantis, et en promettant de réduire le chômage en recrutant encore et toujours plus de fonctionnaires, n’était-ce pas la preuve d’une immense naïveté ? 

À noter d’ailleurs que quand on crée un post de fonctionnaire (étatique, territorial ou hospitalier), certain ont calculé qu’on détruisait 1,5 poste dans le « secteur-marchand », vous savez, celui qui fournit les payes des premiers… 

 

C’est ici sans doute que réside l’un des plus gros problèmes de notre pays.

Certes, l’inculture économique d’une grande partie de sa population n’est que le fruit de décennies de mensonges et de déresponsabilisation.

Elle n’est que la triste conséquence d’une captation du pouvoir par une nomenklatura politique chimérique.

Elle n’est que le reflet naturel de « Les-Duc-à-Sion » Nationale qui en a épousé le discours et qui perpétue auprès de chaque génération le mythe étatique.

 

Mais maintenant que cette immaturité économique est un fait avéré, comment notre pays peut-il s’en sortir ?

Comment peut-il éviter la victoire du populisme contre le principe de réalité ?

La victoire de la facilité contre l’effort de désendettement ?

La victoire de la fermeture des frontières contre le réveil de notre compétitivité ?

Même les grecs sont tombés dans le panneau, mais pour d’autres raisons : Les plus anciens se souviennent encore de la « dictature des colonels ».

 

Après des décennies de falsification des faits, de mensonges politiques répétés par les médias, de centralisation du pouvoir, de clonage des profils administratifs au sommet de notre État, le tableau n’est pas brillant.

Nous en sommes actuellement là : Dans la zone rouge.

N’ayons pas peur de le dire : N’importe qui peut gagner les prochaines élections. Les conditions sont idéalement réunies.

N’importe qui, sauf tous ceux qui en ont déjà perdus. 

 

Et vous savez mon opinion, telle qu’il m’a fallu m’exiler de la prochaine peste brune qui récoltera les marrons tout-chauds de toutes ces démissions de l’esprit critique auquel nos professeurs auraient dû nous ouvrir !

C’est d’ailleurs ce qu’on va voir à la fin du mois qui s’ouvre.

Vous êtes prévenus.
Parce que ne vous en faites pas non plus, tous ceux-là serviront avec compétence le nouveau pouvoir et ses diktats.
Et personne ne pensera jamais qu'il faille rendre totalement incompatible leur statut de fonctionnaire avec n'importe quel mandat électif : C'est soit l'un, soit l'autre, et si l'ex-élu veut revenir dans son ancien métier, il repasse les concours comme tous les autres !

 

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/03/a-propos-des-autistes-trisomiques-qui.html