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février 2015

Lettre à Jean-Yves LE DRIAN (II)

 

Je mets en ligne le courrier envoyé à Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense, par Vincent FILIMOEHALA, ancien des OPEX, au sujet de ses indemnités de guerre lors de l’Opération Daguet de 1991

 

 

 

    Le 20 Février 2015.

 

 

 

                                      Monsieur FILIMOEHALA    Vincent

                                      à

                                      Monsieur Jean-Yves LE DRIAN

                                      Ministre de la Défense

                                      14, rue Saint Dominique

                                      75700          PARIS  SP 07.

 

Transmis par la « voie hiérarchie ».

Objet :    Traitement des indemnités de la guerre du Golfe 1991.

Matricule : n° 86.986.05.812.    

N° de livret de solde : LS :(9584057)

 

  

                                                    Monsieur le Ministre,

 

         Dans le cadre bien spécifique relative au traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991, que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention a l’égard de ma requête, dans l’ espoir de voir mes nombreux actions menés depuis longtemps enfin aboutir a une éventuel reconnaissance pour service rendu à la Nation.

           En effet ! comme me l’on fait savoir en réponse a mes courriers adressés à Monsieur le  ministre du budget et des comptes publics  (Mr Michel SAPIN),  ainsi que le Président de la République (Mr François Hollande) et de même que le vice Président (Mr Nicolas SARKOZY), et qu’il est de votre propre ressort que de mener a bien une rechercher ou une ouverture de solution plus reconnaissante en réponse a ma requête formulée avec l’esprit d’un « Soldat » privé de ses droits pour services rendu à la Nation lors de la première guerre du Golfe 1991.

          Certes, il est difficile de faire un bond en arrière et découvrir comment moi-même et mes camarades vétérans de ce conflits avions tous été pris a défaut et privés de ce que l’on peut déjà appeler une faille lors de nos versements de nos propres « indemnités de la guerre du Golfe 1991 », qui a juste titre ! Un certains nombre de militaire à l’époque des fait l’on bien perçu et on préférés garder l’anonymat jusqu’à présent.  Or,  en ce qui me concerne personnellement et nul doute que parmi mes camarades à l’époque des faits c'est-à-dire au début de l’année 1993, lors de la semaine ou les transactions ont été effectué sur nos comptes courant, nous avons tous été victime d’une des faits inédits ! Celui des (Menaces ferme e fortes  à notre encontre et familles…)   via par téléphone et l’intervention d’agent (x) a mon agence de banque à la société GENERAL (Sablon 72)  à l’époque ou j’étais client.

          Si, aujourd’hui ! J’ose vous interpeller a ce sens, c’est qu’il est de notre honneur de soldat à l’époque des faits ! Jamais une histoire d’une tel portée  avait entachée l’image du Monde du combattante et plus dur encore avec la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », qui l’effet  médiatique risque fort de révéler au grand public comment nos soldats d’hier avait été trahit pour ne pas dire un déshonneur !

           Aussi, permettez-moi ! de vous rappeler qu’au 137°RI-CMFP de Fontenay-le comte, que je nous étions les tout premiers militaires  au courant du  mois de (juin 1992) à être convoqué au bureau administrative du régiment pour y emmarger en présence d’autorité militaire venues de (Paris) tout spécialement  pour procéder au traitement de nos « indemnités de la guerre du Golfe 1991 » dont le montant était d’environ (450 à 600 milles francs) soit (80 milles euros) à ce jour.  Et que les opérations de transaction ont été effectuées au début de l’année 2013. 

             C’est en vous livrant ainsi, cette longue histoire jamais connu dans notre institutions et de l’histoire de France ! Que je souhaite de tout cœur que notre honneur soit rendu, au même titre que celui de la reconnaissance du fameux « Syndrome du Golfe » une second peine trop lourd a supporter pour nous vétérans.

         Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’une éventuelle entretiens avec vous, que je me tiens a votre entière disposition et en vous remerciant bien par avance pour toute l’attention portée à l’égard de ma requête présentée sous l’unique signe celui du « Devoirs de Mémoires ».

             Daignez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon profond r

 

                                            Monsieur Vincent FILIMOEHALA

                                     « Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise 95 »

 

 

(copies) :

-lettre réponse (Mr SAPIN).

-lettre réponse (Mr Hollande).

-lettre réponse (Mr SARKOZY).

-lettre réponse (PDG de la Société GENERAL).

 

 


Lettre ouverte au général Henri Poncet.

 

Je reprends la « lettre ouverte au général Poncet » rédigée par « I-Cube ».

 

Général,

« Je vous écris une lettre, que vous lirez peut-être… »

Je me suis permis hier de reprendre votre courrier à destination du capitaine « Djamel » sur « mon petit espace de liberté d’expression » qu’on appelle aussi « blog » : Il était disponible depuis presqu’un mois sur le site de l’association de soutien à l'armée française, mon pays… (celui que j’aime tant…).

 

D’abord parce qu’il transpirait d’un immense respect, qu’il me fallait saluer, pour l’amitié d’un subordonné, lui-même encore « actif » dans la lutte contre le terrorisme qui inonde de sang jusque « mes » trottoirs-parigots.

Et, pour ma part, le respect d’autrui, je considère que c’est la base incontournable d’une vie citoyenne à part entière.

Celui qui est irrespectueux ne peut pas vivre en paix dans aucune société humaine : C’est mon point de vue !

Que je partage volontiers, d’ailleurs…

 

Ensuite parce que vous citez Noam Chomsky, paradoxalement, un « pacifiste » américain réputé, qui a eu entre autres mérites d’avoir formulé les mécanismes de la « fabrication du consentement » corollaire indispensable d’une démocratie « apaisée ».

Si je me souviens bien, il y « décrit la relation étroite entre l'économie et les intérêts militaires américains et le concept de « menace soviétique » dans ses différentes manifestations » et relève de « nombreux liens et intérêts partagés entre les médias, le gouvernement et le monde de l'entreprise aux États-Unis ».

En notant que le traitement médiatique des pays ennemis des États-Unis est systématiquement différent de celui réservé aux pays alliés, défavorable dans le premier cas et favorable dans le second.

Chomsky avance même que, dans une société démocratique, la ligne politique défendue n'est jamais énoncée comme telle mais toujours sous-entendue.

Ainsi, les débats et les dissensions, dont l'existence est nécessaire pour pouvoir continuer à soutenir que la liberté règne, se situent dans le cadre d'un « consensus largement internalisé ».

Source de bien des autocensures.

 

Si ces analyses sont devenues des techniques de propagande efficaces pour nos armées et pouvoir politique comme votre propos le suggère, là franchement, chapeau : Parce que ce n’est juste qu’un HOAX !

Une fausse information : Chomski n’est jamais allé jusque-là, en revanche, je constate que dans les états-majors… SI !

 

Pour rappel pour les béotiens, on compterait 10 techniques de « manipulations » des opinions publiques : 1 – La stratégie de la diversion ; 2 – Créer des problèmes, puis offrir des solutions ; 3 – La stratégie du dégradé ; 4 – La stratégie du différé ; 5 – S'adresser au public comme à des enfants en bas-âge ; 6 – Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion (le cas de « Je suis Charlie ») ; 7 – Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise ; 8 – Encourager le public à se complaire dans la médiocrité ; 9 – Remplacer la révolte par la culpabilité ; 10 – Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes.

C’est vrai qu’avec l’article 20 de la LMP de décembre 2013 et les budgets qui vont avec, financés par du « bon impôt » gaulois, les « étoilés » ont désormais les moyens de « la technique n° 10 »… 

 

Mais vous avez aussi des mots « très forts » (qui participent à mon « émotion ») : « Nous sommes en guerre ».

« On l’est sans doute au Sahel ou dans le ciel irakien, mais certainement pas en France. Ou alors, quand des Français tuent des Français, il faut appeler cela une guerre civile. Et, s’ils sont passés dans le camp adverse comme en Syrie, il faut les appeler des traîtres. »

Bien vu ! 

 

Et puis encore : « J’ai un peu de mal à comprendre comment l’on peut emboucher les trompettes du  vivre ensemble sans un minimum de respect de l’autre en particulier vis-à-vis de tout ce qui touche à son espace symbolique ou sacré, qu’il soit profane ou religieux. J’ai un peu de mal à comprendre comment on peut brandir l’étendard d’une laïcité dévoyée en insultant l’autre (…) »

Moi aussi, pour tout vous dire ! 

 

Vous rapportez également que : « J’espère que nos autorités ne vont pas oublier que la liberté d’expression se décline aussi avec la responsabilité.

Mais la classe politique, toute catégorie confondue, a voulu cacher son incurie et son incapacité à exercer les fonctions régaliennes de l’État depuis près de vingt ans. Alors, se serrant les coudes, elle a joué à fond sur l’émotionnel pour ne pas se retrouver en position d’accusé par le peuple. »

Évidemment : Une opinion à partager, chacun pour ses raisons ! 

 

Et encore : « On feint de découvrir que les zones de non droit se sont multipliées en France, que tout ou presque est permis dans les prisons, que l’exercice de l’autorité est devenu un souci majeur dans les établissements scolaires, que le courant le plus rétrograde de l’islam, le wahhabisme financé par des théocraties arabes, a pénétré nos banlieues. Je pourrais continuer à égrainer ces multiples problèmes de la société française connus depuis des années, mais évacués à coup de rodomontades ou de subventions pour acheter la paix sociale. »

C’est effectivement ce qu’on peut constater, quoiqu’à mon avis, le trait est un rien forcé au-delà de la réalité. 

 

Pour conclure par un : « Malheureusement, les faits nous montrent que nous sommes certes confrontés à une internationale ou communauté djihadiste, la plus facile à désigner, mais aussi à une communauté mafieuse, celle de la drogue et du trafic d’armesEnfin (…),il faut faire face à une communauté financière, celle des paradis fiscaux et de certaines multinationales, la plus difficile à cerner, la plus puissante face aux États. Certaines monarchies du Moyen-Orient y occupent une place de choix. Les trois s’imbriquent et affaiblissent notre modèle républicain très mal en point et qu’il faut repenser. »

Diagnostic juste « impeccable », que je partage assez bien, au point de vous publier hier !

C’est vous dire combien j’estime votre propos. 

 

Et puis j’ai très mal dormi, Général, avec une question récurrente à chaque fin de phase de « sommeil paradoxal »…

Comment qualifieriez-vous un officier, même subalterne, qui laisserait ses hommes périr lentement de leurs blessures reçues au combat, sans les soigner, même une fois revenus du « champ d’honneur » ?

Un exemple à suivre selon le procédé n° 3 ci-dessus répertorié (la stratégie du dégradé) ? 

 

Et ne nous dites pas que vous ignorez l’état de santé de certains vétérans qui ont participé aux « combats-pour-la-Patrie » au Koweït ou en Bosnie…

Même l’US-Army et les anglais les soignent, les prennent en charge, les indemnisent pour avoir pu respirer des poussières d’uranium appauvri des obus antichars tirés à ces époques-là.

L’uranium, vous savez, ce métal lourd, plus dense que le plomb à l’origine du saturnisme, que l’organisme stocke pour ne pas pouvoir l’éjecter ni le métaboliser.

Et qui provoque d’innombrables séquelles, parfois des handicaps lourds, des sautes d’humeur, des trémolos, tétanies, tremblements et des douleurs musculaires soudaines, aléatoires, violentes, des céphalées insupportables, pour le sujet contaminé… 

 

Au juste, Général, vous penseriez quoi d’un officier supérieur se comportant de la sorte envers « ses » hommes ?

(Un officier d’état-major, je ne vous demande même pas, notez bien…) 

 

Et puis ce matin, bien décidé à faire « un billet » pour rappeler à tous les officiers tricolores leurs devoirs envers les troupes qu’ils commandent ou ont pu commander (moi… le « civil », c’est dire l’absurde de la situation !), je me dis que vous êtes également victime de la stratégie n° 7 : « Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise » !

Et que vous êtes décidément un « bon public ». 

 

Peut-on vous rappeler « Les milliards disparus de la Division Daguet » ?

Parce que c’est bien beau de rappeler l’existence d’une « communauté financière, celle des paradis fiscaux et de certaines multinationales », « une communauté djihadiste (…), une communauté mafieuse » en oubliant que les « étoilés », dont vous faites partie, ont fermé yeux (de gré ou de force, je ne sais pas) sur le plus grand détournement d’argent public dans le dos des vétérans d’abord, mais aussi de toute la communauté des « Gaulois-de-Gauloisie », toute la communauté, toute… 

 

Si vous souhaitez plus de détails sur ce « rocambolesque moment de bravoure » patriotique, vous pouvez aller vous renseigner sur « Gogol » qui regorge de plus de 5.000 liens :

https://www.google.fr/search?sourceid=navclient&aq=&oq=les+milliards+disp&hl=fr&ie=UTF-8&rlz=1T4NNVC_frFR492FR492&q=les+milliards+disparus+de+la+division+daguet&gs_l=hp..0.0.0.0.0.10898...........0.6p3vlHhDk88&gws_rd=ssl

De gré ou de force, votre silence assourdissant, celui de tous vos prédécesseurs et de vos successeurs, vous transforme en « complice » de ces « mafias » là ! 

 

Sachez que pour ma part, ce n’est pas vraiment « mon combat » : À l’époque des faits, je ramais pour faire rentrer de l’assiette imposable et taxable dans une entreprise privée « pas à moi » sise au pays, loin « du front » à financer.

Je n’avais pas le temps de réfléchir : Je ne suis donc pas directement concerné. 

 

En revanche et depuis, citoyen-votant, responsable de la dépense publique et de ses recettes comme l’indique clairement le préambule de notre Constitution commune, prenant conscience de « l’État-mafieux » que j’ai participé à mettre au sommet de nos institutions par ignorance (procédé n° 7 ci-dessus), parce qu’on m’en parlait comme à un « enfant en bas-âge » (procédé n° 5), figurez-vous que je m’insurge !

(Procédé n° 9, « Remplacer la révolte par la culpabilité ». N’ayant jamais été « coupable », je constate que ledit procédé fonctionne aussi « à l’envers »…) 

 

En fait, même pas : Je suis en exil (et même en mode « exode-nomadisme » : Vous pouvez toujours courir pour me localiser et me « neutraliser »…), tellement cette omerta-mafieuse dans laquelle vous acceptez de vivre m’écœure au plus profond. 

 

Peut-être un jour reviendrai-je participer au redressement économique, social, moral et politique de mon pays (celui que j’aime tant et qui ne mérite pas tout ça…), si vous, ou d’autres, gagnez vraiment vos « étoiles » et galons, au moins envers « la troupe ».

C’est aussi une question de confiance.

Pour l’heure, je suis plus que dans la méfiance…

 

Bien à vous, Général.

 

I3

 

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/02/lettre-ouverte-au-general-henri-poncet.html

 

Vous avez développé dans la deuxième partie de cette lettre ouverte des considérations très justes au sujet du « Syndrome du Golfe » et des « Milliards disparus de la Division Daguet » qui reflètent aussi mon analyse depuis déjà quelques années.

Il est encore de sortir de cette situation "par le haut".

C’est l’objet des commentaires que j’ai fait et mis à la fin de la « Lettre du général Henri PONCET au capitaine Djamel » disponible sur ce blog.

 

 

Mais, malgré tout, comment expliquer le mutisme des « Étoilés » sur la « disparition des milliards de la Division Daguet » ?...

  Il y a plusieurs raisons, toutes plus ou moins fallacieuses, qui expliquent le silence de l’Etat-major sur cette affaire : l’influence franc-maçonne, la crainte pour la carrière, la peur de faire monter le FN (j’ai entendu), l’image de la France, mais je retiens la soumission au pouvoir et surtout la volonté de rester neutre par rapport aux événements politiques.

 

 Nos « étoilés » ont accepté d’être soumis depuis des décennies à un pouvoir mafieux auquel ils se sont accommodés tant bien que mal.

  Mais l’obéissance aveugle des militaires au pouvoir politique a conduit l’Allemagne dans les bras des Nazis.

 Qu’est-il resté des généraux de la Reichswehr après avoir suivi Hitler et ses cinglés ?... Ils sont quasiment tous tombés sur le champ de bataille, avec leurs hommes, en mettant à feu et à sang l’Europe.

 

 Le résultat de la soumission à nos « mafieux roses » sera assez différent dans un premier temps.

 Nous sommes devenus les champions du monde de la dépense public, des prélèvements obligatoires sur les salaires, avec près de 6 millions de chômeurs et 2000 milliards de dette de l’Etat.

 L’étape suivante sera la faillite du pays, comme au Portugal et en Grèce avec une diminution des traitements et des retraites des fonctionnaires de 30% à 50%...

 Dans un deuxième temps, le pays tombera sous le joug du FN qui instituera une dictature national-socialiste dont on peut déjà voir les prémices dans l’article 20 de la Loi de Programmation Militaire signé le 24 décembre 2014 et la loi scélérate des Finances de fin 2013 sur l’institutionnalisation de la délation.

 Un pouvoir haineux sera aux commandes et la cible principale sera la population d’origine maghrébine et musulmane.

 Le pouvoir se durcira toujours plus pour faire face aux attentats et aux émeutes.

 Un climat de guerre civile s’installera dans le « Pays des droits de l’homme ».

  Et les militaires et la police seront les instruments principaux de ce pouvoir qui attirera naturellement tous les cerveaux les plus cinglés et les plus malades prêts à asservir toujours un peu plus les citoyens, pour leur « protection »…

  

Il me faut faire un rappel historique assez peu connu.

  Très curieusement, la montée du nazisme aurait pu être stoppée nette par la Reichswehr lorsque le général KURT VON SCHLEICHER a été assassiné par un commando SS lors de la « nuit des Longs Couteaux » du 30 juin 1934.

  Le général Schleicher est entré en politique en 1929 et a été Chancelier du 3 décembre 1932 au 30 janvier 1933 alors que le maréchal Hindenburg était encore le maître incontesté du pays.

  Schleicher voulait d'une part ménager l'armée dont les anciens officiers ne voyaient pas d'un bon œil l'emprise montante des S.A. (Sturmabteilung ou « Section d’Assaut », une organisation paramilitaire du parti nazi), et de la S.S.  (Schutzstaffel ou « escadron de protection » chargé initialement de la protection rapprochée de Hitler) sans pourtant vouloir officiellement s'engager contre le national-socialisme, selon un principe qui voulait que l'armée doit rester NEUTRE ET HORS DES PARTIS.

 Il bénéficiait de l'image d'un soldat neutre et semblait encore croire pouvoir diviser le parti nazi qui connaissait des difficultés financières et un recul aux élections.

 

Le 22 janvier 1933, sans que Schleicher en soit informé, Hindenburg a chargé Franz von Papen de négocier avec Hitler sa nomination au poste de Chancelier.

 Ensuite, lors de la « NUIT DES LONGS COUTEAUX » Hitler et Göring ont fait assassiner les principaux chefs SA, mais aussi les principaux opposants dont le général Schleicher et son épouse ainsi qu’un autre général.

  Et vous savez quelle a été la réaction de la Reichswehr qui n’aurait jamais dû tolérer un tel crime envers l’un de ses plus éminents généraux ?...

 Rien !...

 Absolument rien !...

 

L’Etat-major de la Reichswehr n’a pas bronché au nom de la doctrine « On ne fait pas de politique !...».

 A ce moment-là, ils ont vendu leur âme au Diable.

 

 Et je vais vous dire autre chose.

  Si, d’aventure, un général renommé de notre Etat-major se décidait à dénoncer par une série d’articles philosophiques le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand, il prendrait le risque d’être "suicidé" comme Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre et Robert Boulin, ou encore "accidenté" comme le journaliste Jean-Edern Hallier.

 Et si cela arrivait, ses collègues de l’Etat-major ne broncheraient vraisemblablement pas au nom de ce sacro-saint principe : « On ne fait pas de politique !...».

 

Jean-Charles Duboc

 

 

 

 


Lettre du général Henri Poncet, au Capitaine Djamel

 

Je reprends la lettre du général Henri Poncet, ancien commandant des Opérations spéciales, au capitaine Djamel.

 

Mon  capitaine, cher  Djamel,

Rentrant des Etats-Unis quelques jours après les actions terroristes qui ont frappé la France, j’ai pris connaissance de ta longue lettre. Avant tout, merci pour tes vœux, mais aussi pour ta fidélité qui ne se dément pas. Accepte à ton tour tous mes vœux à partager avec ta petite famille et aussi toutes mes félicitations pour ta troisième citation au feu que tu m’avais cachée selon ta discrétion habituelle. Mais, que veux-tu,  j’ai encore quelques « informateurs ».

Tu me dis ton malaise ressenti depuis ces tragiques attentats alors que tu viens de rentrer d’une mission de plusieurs mois particulièrement éprouvante dans le Sahel. Tu as suffisamment d’expérience pour savoir qu’on s’interroge toujours sur le décalage qui peut exister entre la réalité et le vécu d’une mission et les discours et déclarations péremptoires que l’on peut tenir dans les médias ou en battant le pavé. Tu sais très bien que dans quelques jours des millions de Français se précipiteront dans les bouchons qui mènent aux stations de ski, alors qu’à lire les unes des journaux « Nous sommes en guerre ». On l’est sans doute au Sahel ou dans le ciel irakien, mais certainement pas en France. Ou alors, quand des Français tuent des Français, il faut appeler cela une guerre civile. Et, s’ils sont passés dans le camp adverse comme en Syrie, il faut les appeler des traîtres.

Je m’étonne par ailleurs que personne n’ait évoqué la possibilité de proclamer l’état d’urgence prévu par la loi, cadre juridique qui simplifierait la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures. Pour mémoire, il a été proclamé en 2005 dans certaines banlieues.

Je comprends ton malaise, car je me rappelle ton regard inquiet alors que, jeune sous-officier tu venais d’être affecté à mon état-major et que, dans le cadre du petit tour que j’aimais faire régulièrement, j’étais entré à l’improviste dans ton bureau. Tu avais tout de suite vu que j’avais remarqué ton tapis de prière plié dans un coin.  « Pratiquant ? »,  t’avais-je demandé. Tu m’avais répondu par l’affirmative et j’avais vu ton soulagement quand j’avais ajouté : « Soldat français et musulman, pas de problème ».

Tu me dis également que tu t’es refusé de participer à un quelconque rassemblement. Je le comprends. L’élan émotionnel et spontané a été récupéré pour initier une opération de manipulation des foules qui a engendré ces manifestations de très grande ampleur. Je te rassure, si j’avais été en France, je m’en serais également abstenu. La liberté d’expression n’excuse pas tout et ne justifie en rien le droit à la caricature outrancière que j’assimile à  l’insulte la plus méprisable. D’ailleurs, j’ai un peu de mal à comprendre comment l’on peut emboucher les trompettes du  vivre ensemble sans un minimum de respect de l’autre en particulier vis-à-vis de tout ce qui touche à son espace symbolique ou sacré, qu’il soit profane ou religieux. J’ai un peu de mal à comprendre comment on peut brandir l’étendard d’une laïcité dévoyée en insultant l’autre, et tu sais que, chrétien, je suis attaché à une laïcité bien comprise qui rassemble autour de valeurs communes, une laïcité dont la signification doit être repensée. Il faut regarder la réalité en face. La France d’aujourd’hui est faite de communautés.  Gageons qu’avoir porté ces caricatures en valeur républicaine et en symbole de liberté, d’avoir voulu leur donner une caution nationale, va nous entraîner à chercher à marier la carpe et le lapin. Je peux plus sérieusement rappeler ce qu’a écrit Albert Camus dans  L’Homme révolté: « La liberté absolue raille la justice. La justice absolue nie la liberté. Pour être fécondes, les deux notions doivent trouver l’une dans l’autre leurs limites ». Et toujours dans L’Homme révolté,  il évoque cette limite en se référant aux Grecs et à « Némésis, déesse de la mesure, fatale aux démesurés ». Il s’interdit de transgresser la limite pour rester à « hauteur d’homme ».  C’est cela le respect de l’autre, ce message que Lyautey nous a laissé pour conquérir les cœurs.

J’ajoute enfin que je comprends ton inquiétude pour la suite de nos engagements militaires au Sahel où il va falloir continuer à combattre un ennemi agressif et manœuvrier tout en sachant qu’il va lui être plus facile de trouver le soutien d’une partie importante de la population.  C’est tout un pan de nos opérations d’action psychologique qui vient de s’écrouler. J’espère que nos autorités ne vont pas oublier que la liberté d’expression se décline aussi avec la responsabilité.

Mais la classe politique, toute catégorie confondue, a voulu cacher son incurie et son incapacité à exercer les fonctions régaliennes de l’Etat depuis près de vingt ans. Alors, se serrant les coudes, elle a joué à fond sur l’émotionnel pour ne pas se retrouver en position d’accusé par le peuple. Tu connais bien cela. On avait travaillé là-dessus pour les actions d’environnement et de déception. C’est la sixième stratégie  de manipulation des foules parmi la liste des « Dix stratégies de manipulations » à travers les médias élaborée par le linguiste américain Noam Chomsky.

On feint de découvrir que les zones de non droit se sont multipliées en France, que tout ou presque est permis dans les prisons, que l’exercice de l’autorité est devenu un souci majeur dans les établissements scolaires, que le courant le plus rétrograde de l’islam, le wahhabisme financé par des théocraties  arabes, a pénétré nos banlieues. Je pourrais continuer à égrainer ces multiples problèmes de la société française connus depuis des années, mais évacués à coup de rodomontades ou de subventions pour acheter la paix sociale. Tu sais tout cela, toi qui as passé  ta jeunesse dans une de ces banlieues en crise. En fait, je crains que ce ne soit qu’une perception simpliste de nos problèmes. Malheureusement, les faits nous montrent que nous sommes certes confrontés à une internationale ou communauté djihadiste, la plus facile à désigner, mais aussi à une communauté mafieuse, celle de la drogue et du trafic d’armes. Enfin, en raison de notre endettement qui continue de croître, il faut faire face à une communauté financière, celle des paradis fiscaux et de certaines multinationales, la plus difficile à cerner, la plus puissante face aux Etats. Certaines monarchies du Moyen-Orient y occupent une place de choix. Les trois s’imbriquent et affaiblissent notre modèle républicain très mal en point et qu’il faut repenser.

Ceci écrit, à toute chose malheur est bon. Nos armées devraient enfin cesser d’être la variable d’ajustement du budget et il semblerait que la déflation des effectifs devrait être plus mesurée. J’emploie le conditionnel à dessein, car il faut attendre de voir si après les mots viennent effectivement les actes.

 De ton armée, Djamel, tu as le droit d’être fier, fier de toi-même, de tes frères d’armes. Tu peux regarder le drapeau de ton régiment sans baisser les yeux. Tu as droit au respect de tes concitoyens, de ton pays, de ton commandant en chef, parce que tu te bats pour la liberté, l’égalité et la fraternité.

                               Mes respects, mon capitaine.

Auteur: Henri PONCET
Officier général (2S)

Source : http://www.asafrance.fr/item/libre-opinion-la-lettre-du-general-henri-poncet-ancien-commandant-des-operations-speciales-au-capitaine-djamel.html

 

Une lettre humaine qui rompt avec tous les discours haineux que l’on peut entendre envers nos populations émigrées de religion musulmane.

 Tout le monde a sa place dans notre démocratie à la condition d’en respecter les règles.

Mais c’est aussi à ceux qui sont au pouvoir de montrer l’exemple, d’être une référence.

 Et là, il faut avouer que nos dirigeants politiques qui ont, TOUS, couvert le détournement des « Milliards de la Division Daguet », sont indignes d’être des représentants du peuple, indignes de leurs fonctions.

Car c’est la quasi-totalité de la classe politique qui a transformé notre démocratie en « totalitarisme mafieux » !...

 

Bien sûr, on pourra objecter : « Mais qu’ont fait les militaires pour résoudre cette affaire ?... Ce sont quand même eux les premiers concernés !... ».

Eh bien, lorsque ce scandale éclatera, il sera temps de dire : « Mais le dossier a été transmis au ministère des Finances en janvier 1998 par un de nos agents !... ».

Eh oui… La bombe est depuis le début 1998 dans un tiroir du ministère des Finances !... Qui n’a rien fait, tout du moins officiellement.

 

Toujours est-il que cette affaire est connu de "tout le monde", enfin tous ceux qui nous dirigent et nous informent, y compris du général Henri PONCET !...

En 2005, il dirigeait l’Opération Licorne en Côte d’Ivoire et avait été mis en cause dans une affaire trouble. La Presse et les Médias l’avaient jeté en pâture au public avec le général Renaud de MALLAUSENE, un général trois étoiles des chasseurs alpins.

Une infâme mise à mort médiatique comme les journaux savent le faire, où l’ignominie ne le cède qu’à la mauvaise foi.
Je connais : les pilotes de ligne y ont droit régulièrement, comme pendant la grève de juin 1998.

Je me suis dit que je devais intervenir car il n’y a rien de plus difficile que de diriger une troupe de maintien de l’ordre lorsque l’on peut de faire tirer dessus à tout moment.
La "boucherie médiatique" n’allait pas s’arrêter et était assez catastrophique pour la Défense.

Aussi, j’ai pris ma plus belle plume Word pour écrire à Michèle ALLIOT-MARIE et lui rappeler le détournement des indemnités de la guerre du Golfe en mettant en copie les généraux Poncet et de Mallaussene !...

Il y avait de quoi mordre très cruellement le pouvoir politique.
Le message a été compris immédiatement et la campagne de presse nauséabonde s’est arrêtée tout aussi rapidement.

J’ai eu la surprise de recevoir un courrier du général de MALLAUSENE qui me remerciait de mon action !...
J’ai été très agréablement stupéfait…

J’ai gardé ces courriers dans mes archives, mais c’est trop personnel pour être mis en ligne.

Par la suite, le général PONCET a été chargé de mission à la Direction du Renseignement Militaire ; il était en place pour avoir bien plus d’informations que je n’en ai eues sur le dossier des "frais de guerre disparus" de la Division Daguet.

Le général PONCET occupe sa retraite à
enseigner la philosophie à des ingénieurs.
Une "pointure" exceptionnelle !...

Je me devais de signaler cette agréable et stupéfiante histoire qui date déjà d’une dizaine d’années.

 Enfin, maintenant que le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe devrait être rendu public, il est temps que les militaires, y compris, et surtout, les « étoilés », se mettent à « gueuler », et même à « gueuler très fort », mais avec philosophie !...

 Il n’est jamais trop tard pour bien faire !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 


Une vie de pilote de ligne

 

Au bord de la piscine au Sheraton de Doha…

 

 

Le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 commence à être médiatisé.

En un mois, c’est près de 70 quotidiens et d’hebdomadaires qui ont reçu le livre « Les Milliards disparus de la Division Daguet ».

La pression monte dans les rédactions et l’Omerta ne sera bientôt plus tenable.

 

La probabilité d’une divulgation au public devient de plus en plus élevée et de nombreuses personnes m’ont posé cette question : « Mais où as-tu eu l’information ?... »

J’ai toujours été très vague : « J’allais souvent dans les pays du Golfe lorsque j’étais captain B747… »

Franchement flou…

Mais je vais essayer d’en dire un peu plus.

 

Aussi, je vais prendre comme exemple le mois d’octobre 1997.

Je reporte ci-dessous le relevé de mes heures de vol pour ce mois précis :

EP4 Dohoa octobre 19970001

Ce qui donne une activité mensuelle assez intense :

Le 01 : Seychelles-Paris ;

Le 13 : Paris-Dharan (Golfe persique) ;

Le 14 : Dharan-Bahrein-Doha :

Le 15 : Doha-Dehli ;

Le 16 : Dehli-Bombay ;

Le 17 : Bombay-Dubaï ;

Le 18 : Dubaï-Paris ;

Le 23 : Paris-Los Angeles ;

Le 26 : Los Angeles-Paris ;

Le 31 : Paris-Bombay.

 

C’était un mois normal où je suis revenu de l’Océan Indien pour filer ensuite dans le Golfe et en Inde, pour revenir à Paris et emmener 350 passagers à los Angeles, revenir de nouveau à Paris pour repartir vers Bombay.

Ceci est un exemple d’une vie de pilote de ligne long-courrier qui parcourt la planète avec des passagers, ou du fret comme c’était souvent le cas à l’époque car nous avions huit B747 Cargo Pélican.

C’est une vie fantastique mais aussi épuisante car le corps ne se fait jamais au décalage horaire.

Aussi, nous sommes logés souvent dans des hôtels très confortables pour nous reposer le mieux possible pour une évidente question de sécurité.

 

Je vais prendre, à titre d’exemple, l’escale de Doha, au Qatar, où je suis resté 36 heures dans un hôtel magnifique, le Sheraton, situé au bout de la "Corniche" et à 10 minutes à pied de notre Ambassade.

Je n’oublierai jamais cette escale pour deux raisons.

La première est que nous sommes arrivés un jour férié car le Sheik Al-Thani était rentré au pays après une opération chirurgicale réussie en Europe ; le soir a été l’occasion d’un feu d’artifice de 45 minutes…

La seconde raison est encore plus inoubliable.

J’étais tranquillement installé sur un transat au bord de la piscine lorsque mes très proches voisins se sont révélés être des français.

Rien d’exceptionnel jusque-là.

Par contre, les discussions diplomatiques dont j’ai bénéficié en toute innocence curieuse furent absolument stupéfiantes.

Ils sont bavards ces diplomates…

 

La disparition des indemnités de la guerre du Golfe était un véritable secret de Polichinelle dans nos représentations diplomatiques du Koweït, de Dubaï, des Emirats Arabes Unis, d’Arabie Saoudite.

Les Emirs se gaussaient de nous…

Alors évidemment, je ne dis pas que ce sont ces diplomates qui m’ont informé de ce crime contre nos Armées et contre la démocratie.

C’est peut être à un autre moment, et ailleurs.

J’ai un devoir de protection des personnes qui m’ont informé.

 

Sur l’affaire que je traite, il y a de quoi faire un Thriller…

Et si je l’écrit un jour, il y aura la rencontre d’un pilote de ligne en escale avec une jolie attachée d’Ambassade fascinée par les aventures aéronautiques.

Bien sûr, ce sera une fiction !...

 

Enfin, maintenant que je suis en retraite je garde la nostalgie d’une période absolument passionnante de ma vie.

Superbe !...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre à l’hebdomadaire LE POINT

 

Vous trouverez ci-dessous une lettre de Vincent FILIMOEHALA, vétéran de la Division Daguet, à la rédaction de l’hebdomadaire LE POINT.

 

  Le 13.02.2015

                                 Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

                                à

                                Monsieur Christophe LABBE

                                Madame   Mélanie  DELATTRE

                                La rédaction du Journal

                                « Le Point »

                                Rédaction

                                74, avenue du Maine

                                75014 PARIS.

 

 Ps : (Suite à mon appel téléphonique ce jour auprès du standard de la rédaction du Journal).                                                                                    

OBJET : Sortie du Livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».auteur :  (Mr Jean-Charles DUBOC).

 

                      Monsieur & Madame les rédacteur en Chef,

 

            Dans le cadre de la sortie du livre « Les Milliards disparus de la division DAGUET », que j’ai l’honneur de bien vouloir vous solliciter toute votre attention  à l’égard de l’histoire du livre qui révèle l’affaire de lambda celui des « Indemnités de la guerre du Golfe 1991, dérobés sous l’ère (Mitterrand) et dont l’auteur  est  (Mr Jean-Charles DUBOC) un commandant pilote de ligne en retraite.

           En effet ! c’est  en tant que ‘vétéran’ de la guerre du Golfe 1991, que je me permets très personnellement de vous interpeller sincèrement dans l’espoir  de convié parmi  vos prochains invités de la rédaction du journal « le Point », l’auteur du livre (Mr Jean-Charles DUBOC) qui aura le privilège de vous exprimer toutes ces années d’actions et d’abnégations relative aux indemnités de la guerre du Golfe 1991, dont aucun de nous a perçus dès le retour de conflit il y a plus de 23 années maintenant.

         Ps : A l’époque de la première guerre du Golfe 1991,  j’ai servi au sein du (2ème Régiment d’Infanterie de Marine) basé au Mans(72) à la 4°Compagnie de combat, pour un séjour dans le désert d’Irak de plus de quatre mois là-bas.

              Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès lors d’un éventuel entretien avec vous et votre équipe, que je vous adresse a mon courrier les quelques documents suivants :

 -          LIVRE « Les Milliards disparus de la division DAGUET ».  (Mr Jean-Charles DUBOC)

-          Audio (mp3) : l’interview de Mr Jean-Charles DUBOC sur le plateau de radio (Bob vous dit tout).

-          Documents (copies) sur les différents documents…

 

             En vous souhaitant une très bonne réception de mon courrier et documents, que je souhaite de tout cœur avoir retenu toute votre attention à l’égard de ma requête.

 Je vous prie d’agréer, Monsieur & Madame les rédacteurs en Chef, l’expression de mes respectueuses salutations.

 

                                Mr FILIMOEHALA  Vincent

                               (Membre des OPEX-UNC du Val d’Oise-95).

 


Guerre du Golfe 1991 : Information générale à la Presse et aux Médias français et étrangers

 

Pendant la semaine du 9 février, j’ai envoyé à 45 quotidiens et hebdomadaires Français, Suisse, Belges, Québécois, Britanniques et Américains, un courrier de présentation du dossier du détournement des 7,6 milliards d’euros des frais de guerre de « l’Opération Tempête du Désert ».

 

 

Madame, Monsieur,

 

 Vous trouverez, avec la présente, quelques documents concernant un très important détournement de fonds publics qui a eu lieu en 1991/1992 en France :

 

1/ « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible chez Amazon (12,57 euros) ;

 2/ Un courrier adressé au Président de la République Française le 16 janvier 2015 à ce sujet ;

 3/ Un courrier adressé à Michel SAPIN, ministre des Finances et des Comptes publics, le 26 janvier 2015.

 

Il est possible de consulter sur le site « Alerte éthique » l’ensemble du dossier.

 

 Les lettres adressées aux différents ministres des Finances depuis juin 1998 sont disponibles sur demande. Ces courriers, et la demande de prime d’aviseur, lèvent la prescription des dix ans.

 Je vous en souhaite bonne lecture de ces documents, et je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes meilleurs sentiments.

 

 Je me pose juste une question : combien de temps encore l’Omerta va-t-elle durer…

 Jean-Charles DUBOC

 

Réponse de Gérard LARCHER, président du Sénat

 

  LARCHER Sénat Réponse 2015 02 21 .0001

 

 

Réponse reçue de la Présidence de l’Assemblée Nationale le 25 février 2015

Lettre de Jean-Michel BOUCHERON, Conseiller chargé des Affaires Stratégiques et de Défense

ASSEMBLEE NATIONALE Bartolone 2015 02 28 .0001

 

Suite au courrier de Jean-Michel BOUCHERON, voici quelques informations sur sa carrière politique :

Né en 1948 au Havre, député (PS) d’Ille-et-Vilaine de 1981 à 2012.

 

A l’Assemblée Nationale il a eu les responsabilités suivantes :

1988-1993 : président de la Commission de la Défense

1997-2012 : rapporteur du budget de la Défense

2012 - : conseiller affaires stratégiques et défense du Président

 

Autres affiliations :

  • Cofondateur de la fondation d'Intelligence économique « Prométhéus »

http://www.fondation-prometheus.org/wsite/

  • Vice-Président du parlement de l'OTAN.

http://www.nato-pa.int/Default.asp?COM=0&LNG=1

  • Rapporteur « défense » de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale.

 

http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/delegation_renseignement.asp

  • Membre de la commission consultative du secret de la défense nationale.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_consultative_du_secret_de_la_d%C3%A9fense_nationale


Hervé Falciani, la CIA, et les fichiers HSBC…

 

Jean-Jacques Bourdin, de la chaîne BFMTV-RMC, reçoit Hervé Falciani, ancien informaticien de HSBC à l’origine des révélations de fraude fiscale au cœur de l’affaire « SuissLeaks ».

 

Vidéo sur :

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/bourdin-direct-herve-falciani-1202-443679.html

 

Je reprends un extrait assez stupéfiant :

 

Jean-Jacques Bourdin : « A Genève vous avez accès à données cryptées, dans quelles conditions ça s’est passé ?... »

Hubert Falciani : « Dans des conditions qui sont extrêmement particulières, c’est-à-dire, ce n’est pas au sein de la banque, c’est en dehors et ce sont des milliards et des milliards d’informations… »

JJB : « Oui, mais comment avez-vous eu accès à ces données cryptées, puisqu’elles sont cryptées ?.... »

HF : « Parce qu’il y a des pays qui sont plus courageux que la France. Il y a des pays qui utilisent leurs services de renseignement pour l’intérêt général, voilà… »

JJB : « Vous parlez de la CIA ?... »

HF : « Je parle déjà de la CIA, monsieur…»

JBB : « Mais alors quel rapport avec ces données que vous récupérez ?... »

HF : « Le courage… »

JBB : « Comment, mais je veux… d’accord, vous êtes courageux… »

HF : « Non, non, je ne parle pas de moi… »

JBB : « Mais alors comment avez-vous récupéré ces données, ce n’est pas la CIA qui vous les a données ?... »

HF : « Si mais techniquement, avec leur support… »

JBB : « Avec le support de la CIA… »

HF : « Moi, la CIA, je vous l’évoque… pourquoi ?... Parce qu’aujourd’hui si on regarde en France il y a des liens qui établissent la présence de la CIA… »

JBB : « Donc, c’est grâce à la CIA que vous avez obtenu ces données… »

HF : « C’est sûrement, à mon sens, grâce à eux… »

JBB : « Et qu’on vous a donné indirectement… On a décrypté… Si j’ai bien compris, on a décrypté ces données un certain temps… Vous êtes tombé dessus… C’est cela ?... »

HF : « Non, moi j’ai eu la charge d’assurer leur intégrité et leur complétude, c’est-à-dire le fait qu’on ait l’ensemble des éléments, les transactions, les noms parce qu’il faut voir qu’aujourd’hui »

JBB : « Comment les avez-vous récupéré ?... Vous ne m’avez jamais dit !... »

HF : « Par un Cloud… C’est-à-dire que ces données j’y avais accès par Internet… Vous allez downloader… récupérer des films… moi j’allais récupérer ces informations sur Internet » 

JBB : « Vous saviez que vous pouviez les récupérer ?... »

HF : « On me les avait mis à disposition… »

JBB : « La CIA ?... »

HF : « A l’époque, aujourd’hui… »

JBB : « Vous êtes devenu sans le savoir un agent de la CIA… »

HF : « Pas un agent, mais un intermédiaire et j’ai travaillé… »

JBB : « La CIA s’est servi de vous… » 

 

 

La CIA derrière les révélations « Swissleaks » ?...

 

Est-ce bien sûr ?...

 

Et si c’était une autre « Main invisible » ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre au Président de la République (VII)

 

Ci-dessous une nouvelle lettre envoyée à François HOLLANDE, Président de la République, Chef des ARMÉES, par Atama TEUGASIALE, vétéran de « l’Opération Daguet », au sujet des indemnités de la guerre du Golfe.

 

Le 12 février 2015

M. Atama TEUGASIALE

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l’Élysée

55, rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 PARIS

Lettre recommandée avec A.R

Objet : demande d’audience

P.J. photocopie lettre

 

     Monsieur le Président de la République,

     Chef des ARMÉES,

 

     N’ayant pas reçu de réponse à ma correspondance envoyée le 19 décembre 2014 à votre attention (copie jointe), je me permets de revenir vers vous afin de renouveler ma requête émise dans cette missive.

     En effet, grâce à la sortie du livre : « Les milliard disparus de la Division Daguet » de Monsieur Jean-Charles DUBOC, et avec le début de la médiatisation de cette affaire, j’ai l’honneur de solliciter une audience au profit de Monsieur FILIMOEHALA Vincent, qui vous apportera toutes les preuves nécessaires afin de vous convaincre d’intervenir auprès du Ministre concerné.

     Je sais que vous êtes très sollicité et trouverez ma démarche très audacieuse, mais, j’agis pour le bien de l’ensemble de mes camarades vétérans de la Guerre du Golfe ainsi qu’à leurs familles.

     C’est à l’attitude de certains hommes politiques de l’époque des faits cités ci-dessus que vont mes reproches.

     Ambitieux pour eux-mêmes, ils ont bradé la souveraineté que nous accordions par le vote et qui nous porte préjudice aujourd’hui. Plus soucieux de leurs petites affaires que de la France, ceux-ci ont bafoué les principes qu’ils prétendent défendre, en oubliant sciemment les seules règles objectives de l’Etat. Croire qu’il suffit de pousser le cynisme en assez loin pour donner l’impression de l’innocence n’est pas une attitude de démocrate. Le cynisme en politique est une attitude dictatoriale.

    D’autre part, dans l’espoir d’obtenir gain de cause, notre combat continuera sans relâche en mémoire de nos vétérans morts pour la Patrie durant cette guerre sans oublier l’effet dévastateur du syndrome du Golfe.

    Dans l’attente d’une réponse de votre part, comptant sur votre honnêteté et vous renouvelant ma confiance,

    Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la république, en l’expression de ma plus haute considération.

 

M. Atama TEUGASIALE

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre à Christian SAUTTER

 

Pour fêter le Millenium…

 

 

Je reprends un courrier peu connu qui a déjà une quinzaine d’années…

 

 

Le 27 décembre 1999

 

Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Christian SAUTTER

Ministre de l’Economie et des Finances

139, rue de Bercy

75572 PARIS CEDEX 12

 

Copie :

Mme le Vice-Doyen des juges d’Instruction

Service FINANCIER

Tribunal de Grande Instance de Paris

4, bd du palais

75055 PARIS LOUVRE

 

Monsieur le Ministre

 

Aviseur de vos services, et accompagné de Monsieur X, j’ai déposé le 19 janvier 1998 à la brigade de contrôle et de recherche des services fiscaux du Havre des informations concernant deux dossiers.

Le premier dossier est relatif à des anomalies de comptabilité au sein de la compagnie A. J’ai adressé à ce sujet un courrier à M. Dominique Strauss-Kahn le 8 juin 1998, et vos services m’ont répondu par un courrier du 6 juillet 1998 que "la règle du secret fiscal ne me permets pas d’être tenu informé des suites qui peuvent y être données".

PAYS Réponse 1998 .0001

 

Ce dossier étant entre les mains de la Justice, je ne peux pas me permettre de vous demander des informations sur l’enquête en cours. En effet, j’ai déposé une plainte (n° 691/99 – P.99.182.2360/3) avec constitution de partie civile, contre Monsieur B. et tout autre, le 25 juin 1999, auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris, pour abus de bien sociaux.

 

Par contre, le deuxième dossier concerne des informations sur l’éventuel détournement des indemnités de la guerre du Golfe et j’aimerais connaître, en tant que contribuable soucieux de la bonne gestion de l’Etat :

-      Quelles sont les sommes versées à la France par les Pays Arabes au titre des indemnités de la guerre du Golfe ?... 

-      Ces sommes ont-elles été budgétisées, et à quelles dates ?...

-      Quelle est la part de ces indemnités redistribuées à la Marine Nationale, l’Armée de l’Air, l’Armée de Terre ?...

Vous trouverez avec la présente une copie du courrier su 8 juin 1998, ainsi que la réponse de M.B. PAYS, directeur adjoint de la sous-direction du contrôle fiscal.

 

Je vous adresse aussi une copie du projet Les Clippers de l’Europe, car j’ai l’ambition de développer un grand projet destiné aux handicapés et aux jeunes Européens.

Les mutations scientifiques, humaines et financières de l’époque actuelle demandent des solutions originales pour faire face aux transitions entre les paradigmes de l’Histoire.

La marginalisation d’une partie de la jeunesse, l’exclusion des plus faibles, la crise morale de notre société, l’effondrement de valeurs millénaires et l’apparition d’une mondialisation, qui sera suivie par une ouverture plus large sur le Cosmos, demandent des solutions nouvelles, courageuses et coûteuses…

La navigation en haute mer est une très bonne solution pour restructurer des jeunes sans repère. Etre allongé toute une nuit sur le pont d’un voilier qui navigue sous les tropiques, en regardant les étoiles, est une expérience inoubliable que peu de jeunes pourront connaître.

La réduction des inégalités passe aussi par le développement de la richesse des expériences humaines structurantes de l’individu, et je pense qu’il y a beaucoup à faire. Ce n’est pas l’horizon des banlieues qui formera le jeune d’aujourd’hui à être un adulte libre et responsable…

Je propose un projet humain, social, de liberté et de responsabilité.

Les détournements de fonds que j’ai peut-être découverts sont pour moi la possibilité de souligner l’irresponsabilité, la cupidité, la lâcheté de certains élus et hauts fonctionnaires qui confondent servir et se servir, et de proposer en contrepartie un grand projet pour la jeunesse.

C’est pour cette raison que je vous demande de bien vouloir :

-      Faire étudier par vos services la possibilité de créer des groupements d’intérêt publics regroupant des ministères et des collectivités locales, et qui exploiteraient des grands voiliers dans un but médical et social ;

-      Faire étudier par vos services le financement de la construction de ces navires ;

-      Définir avec d’autres ministères le pourcentage de jeunes qui désireraient effectuer des navigations transatlantiques à bord d’un grand voilier. Celles-ci seraient financées par l’Etat et les collectivités locales.

La réalisation d’un tel projet ne serait-il pas porteur d’avenir à l’aube du troisième millénaire ?...

J’espère que ce courrier retiendra votre attention, et je vous prie d’agréer, monsieur le Ministre, l’expression de toute ma considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

J’ai envoyé ce courrier le 27 décembre 1999, quelques jours avant la fin du deuxième millénaire et j’espérais convaincre le ministère de lancer un projet de grand voilier-école à cette occasion.

Peine perdue, mais nos amis Bataves l’ont fait !...

Ils ont fait construire pour cette occasion unique un magnifique voilier-école, le « Stad Amsterdam » qui a pour sister-ship le « Cisne Branco », voilier-école de la Marine brésilienne.

J’ai encore rêvé, d’autres ont fait le même rêve mais l’ont réalisé !...

 

Ce courrier est resté sans réponse du ministre.

Pas pris au sérieux ?...

Et pourtant…

Pourtant, il suffisait d’une courte enquête pour être fixé sur mes accusations !...

En effet, il suffisait, par exemple de contacter le « Fonds Monétaire Arabe » et de demander le « Rapport économique Arabe » de 1992, une étude annuelle effectuée par le Fonds monétaire arabe, la Ligue arabel’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole, et d’autres institutions importantes,

Le site Internet (Arab Monetary Fund) est celui-ci :http://www.amf.org.ae/

Et là, on apprend que « Le rapport, dévoilé lors d’une réunion des banquiers centraux aux Emirats Arabes-Unis, révèle qu’en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe ont fait pour 84 milliards $ de paiements directs aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires. Les officiels ont déclaré que des paiements à l’Egypte et à la Syrie, qui était membres de la coalition opposée à l’Irak, ont pu totaliser entre 3 milliards $ et 5 milliards $. »

C’est disponible dans l’édition du New York Time du 8 septembre 1992 :

New York TIMES 7 sept 1992

 

Il aurait été aussi facile de rechercher dans les comptes du Trésor public si des milliards avaient été virés au titre des indemnités de guerre de « l’Opération Tempête du Désert » !...

Cela a été fait seulement en 2008, après un courrier du président de l’Union Nationale des Sous-officiers en retraite (UNSOR).

Il est vrai que c’est une association qui compte 15.000 membres et que c’est difficile de ne pas répondre.

Et là, on découvre dans la réponse du chef de cabinet de Christine Lagarde, que « Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère ».

Lettre BIHAN 2

 

Ainsi, il y a bien eu des milliards qui sont partis des pays arabes du Golfe, mais rien n’est arrivé dans les comptes du Trésor Public !...

Où est passé l’argent ?...

 

Il y a suffisamment d’informations pour transmettre le dossier au Procureur de la République.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Comment faire un « Coup d’État » dans une démocratie…

 

L’une des plus anciennes démocraties européennes vient de fouler au pied les bases même du système démocratique.

Quand l’enfer est pavé de bonnes intentions...

Je vous recommande l’analyse par « I-Cube » de la situation politique actuelle en Suède :

 

 

Putsch tranquille au Riksdagshuset Suédois…

 

 Là, je suis vraiment scotché ! 

Tétanisé de colère, même !

Et pour deux raisons : La première, c’est qu’à peu-près personne n’en a parlé dans nos médias nationaux et européens, obnubilés par les élections grecques, les QE de la BCE ou encore la « marche républicaine » et mondiale du 11 janvier, tel que l’information a mis plus d’un mois à venir de Stockholm jusqu'à mes augustes systèmes vestibulocochléaires personnels (mes « esgourdes », quoi, pour parler le francilien-natif !).

Black-out quasi-total sur cette information pourtant stupéfiante, même si ça commence seulement à se savoir.

Puis on est passé aux commémorations de la Shoa, à la loi Macron – en Italie aux réformes Renzi – et il n’y a que « La Croix », « Le Monde » et « Valeurs actuelles » pour en avoir fait quelques lignes perdues dans leur fatras respectif, qui rappellent ce moment pourtant historique où la démocratie suédoise est bien entrée de plain-pied dans un « totalitarisme-mafieux » de bon aloi.

Et encore, toute cette presse quand elle en parle, c'est seulement pour saluer qu’il soit… « consensuel » !

Assez extraordinaire… 

 

Parce que c’est la seconde raison de « ma colère » : Comment des élus, démocrates du meilleur niveau, souvent cités en « modèle-absolu », peuvent-ils se libérer du joug du vote populaire qui les a portés là où ils sont, le tout sans même une goutte de sang versé ?

Que j’en ai une émotion toute particulière pour les mêmes qui refilent « tous les pouvoirs » au Maréchal Pétain… Mais ils avaient l’excuse d’avoir perdu la « Bataille de France ».

Ah qu’elle est belle la démocratie dans tous ces pays-là, finalement !

Je vous raconte le déroulé. 

 

En Suède, ils ont voté à l’automne dernier et le gouvernement de gauche qui est sorti des urnes a vu son budget 2015 retoqué début décembre. D’où l’annonce d’élections anticipées prévues pour le 22 mars 2015 (un dimanche), les premières en Suède depuis 1958.

Les « Démocrates de Suède » (SD = parti d’extrême-droite), avec ses 12,9 % à ces élections-là (un votant sur un peu plus de 7 : On est assez loin du un sur 4 de la « Gauloisie-généreuse ») avaient rejeté le budget du gouvernement et voté en faveur de celui de l’opposition, poussant le premier ministre à envisager de se démettre.

Seulement voilà, les sondages se sont mis à dessiner une forte hausse du « SD » (un peu comme chez nous avec un FN en tête des prochaines présidentielles), l’amenant à des niveaux tels que ni l’alliance socialistes-verts, ni le centre-droit, ne puissent plus espérer gouverner. 

 

Alors, ils se sont réunis à la nuit tombée (elle tombe vite et longtemps en Suède en plein hiver) pour annoncer samedi 27 décembre un accord avec l’opposition de centre droit, évitant ainsi des élections législatives anticipées…

Vous me direz que jusque-là, rien d’anormal : C’est un peu comme si « François III » obtenait le soutien de « Bébé-Roux », ou mieux, celui des troupes de « Bling-bling ».

Après tout, quand on ne fait pas son boulot d’opposition, pourquoi ne pas s’allier avec son adversaire au pouvoir ?

Avec le mouvement des Verts, son allié gouvernemental, et les quatre partis de l’Alliance (conservateurs, centre agrarien, libéraux et chrétiens-démocrates), le parti social-démocrate a trouvé un modus vivendi, dit « accord de décembre », qui « permet à un gouvernement minoritaire de gouverner », a précisé le premier ministre social-démocrate Stefan Löfven, oui, minoritaire !

 

Et l’accord trouvé pose les bases d’une « collaboration » entre six partis prétendant à des fonctions gouvernementales sur trois dossiers, les retraites, l’énergie et la défense, va rester valide, en application jusqu’en… 2022 !

Ce qui implique que tout gouvernement minoritaire pourra faire adopter son budget avec le soutien passif de son opposition-naturelle.

« C’est une victoire pour la Suède », s’est réjouie la représentante du parti conservateur (modérés), le plus grand parti de l’opposition, Anne Kinberg Batra.

C’est aussi un pas vers « plus de consensus », signe distinctif de la politique et de la société suédoise, que la récente percée de l'extrême droite avait mis à mal.

« La Suède est fière de sa tradition consistant à régler les questions difficiles au-delà des blocs, une tradition que tous les pays n’ont pas », a rappelé le premier ministre, manifestement soulagé de pouvoir rester dans son fauteuil.

« Cet accord est une illustration de ce qu’on fait habituellement en politique suédoise: On trouve des solutions à long terme », a expliqué la politologue Camilla Sandström, enseignante à l’Université d’Umeå (nord)…

Effectivement, cet accord exclut de facto l’extrême droite qui se trouve marginalisée au Parlement.

« L’idée fondamentale, c’est de ne pas permettre aux Démocrates de Suède d’avoir de l’influence », poursuit l’experte.

Et si les questions d’immigration et d’intégration sont exclues de l’accord, les partis ont toutefois indiqué qu’ils envisageaient de coopérer sur ces sujets.

Ils évitent ainsi de transformer les législatives en « référendum sur l’immigration » comme le souhaitait l’extrême droite, en rapporte « La Croix ». 

 

S’il faut admirer la culture du consensus de nos voisins suédois, et avec le recul, il est probable que cette façon de faire reste un des événements les plus inquiétants de ce début du millénaire : Le dernier masque de la démocratie représentative, dans sa version post-moderne, apparaissant encore plus corrompue qu’on ne l’imaginait, vient en effet de tomber !

Pas chez nous encore, même si nos « mafieux à nous » restent « aux manettes », mais là, chez des « hérétiques-huguenots » où a élu domicile les jurys des prix Nobel… hors celui de la paix : C'est assez incroyable ! 

 

Si vous souhaitiez confirmation et savoir à quel point « l’étatisme électif » peut se rapprocher à pas de loup des « vraies » dictatures et de quoi il est capable lorsqu’il se sent menacé de perdre ses prébendes, voilà de quoi vous faire réfléchir, jusque dans le très politiquement correct « modèle suédois ».

Les faits sont simples dans leur cynisme : Avec ses 12,9 %, le « SD » ne pouvait qu’être un parti d’opposition.

Mais lorsqu’un autre s’est joint à lui pour rejeter le budget, les « vrais-démocrates » ont eu peur de laisser le peuple trancher !

Craignant de perdre les places qu’ils occupaient chacun leur tour dans une aimable alternance, ces partis ont décidé de se répartir les postes non plus alternativement mais simultanément, et pour toujours.

En tout cas jusqu’en 2022, première échéance de révision de leur accord.

Autrement, un vrai coup d’État sur tapis-vert !

« Fou-z’y » la démocratie, consensuellement piétinée au moins pour les 7 prochaines années ! 

 

Car, ce faisant, les élections prévues pour 2015 n’auront pas lieu et le résultat de celles de 2019 est d’avance neutralisé puisque l’entente des sortants, ou plutôt de ceux qui ne veulent pas sortir, est organisée jusqu’en 2022 !

La Suède aura donc la « chance » d’être la première démocratie au monde à connaître la composition de son gouvernement avant même les élections et à savoir qu’il restera en place indépendamment de leur résultat ! 

C’est sûr que, dans ces conditions, ça renouvelle le concept de « démocratie ».

Comment nomme-t-on au juste un événement où les élections annoncées sont brutalement reportées, le pouvoir annonçant que de toute façon il restera en fonction quel qu’en soit le résultat ?

Si la Junte est habillée en civil et que le parlement fait partie de la farce, c’est quand-même très exactement ce qu’on nomme un « coup d’État ». 

 

C’est d’ailleurs ainsi qu’il est vécu de l’intérieur : « L’accord de décembre peut valablement être décrit comme un coup d’État en douceur, qui engage la Suède sur la route de l’autodestruction.

En apparence, les institutions démocratiques de la Suède semblent intactes, mais à partir de maintenant elles ne sont plus qu’une coquille vide. L’accord de décembre organise ce qu’on pourrait définir comme un système parlementaire à deux faces. Le parlement officiel reste en place, mais dans l’ombre se tapit le parlement réel, constitué des chefs des sept partis du spectre politique traditionnel. Cette officine d’arrière-cour mène ses délibérations en secret, à l’abri de tout regard (et contrôle) public. De temps à autre, elle présentera ses décisions au parlement, où la ratification ne sera qu’une formalité.

Le nouveau système peut aussi être décrit comme une « dictature consensuelle ».

Quel qu’il soit, celui qui gouvernera dans les huit prochaines années aura dans la réalité des pouvoirs de type dictatorial : Ses budgets, fondements de toute politique, disposent d’avance d’une garantie d’approbation. En plus du budget, les partis de l’union ont annoncé qu’ils rechercheraient l’unanimité sur les questions de défense, sécurité, pensions et énergie. » 

 

Si cela c’était passé dans n’importe quelle Ukraine ou Zimbabwe ordinaire, la levée de boucliers aurait été unanime.

Pas cette fois-ci : « Le Monde », le même qui avait applaudi l’entrée des Khmers Rouges sanguinaires dans Phnom-Penh, n’en a parlé que pour en faire un modèle à suivre et dupliquer : « Une fois de plus, la Suède donne l’exemple. Confrontés à la perspective d’une crise politique prolongée, les partis politiques traditionnels, de gauche à droite, ont décidé de s’unir pour permettre au gouvernement de fonctionner en neutralisant la capacité de nuisance parlementaire du parti populiste. »

Euh, et pourquoi pas le retour du « parti unique » cher à Staline seule garantie d’un parlement sans nuisances ?

Après tous les soviets avaient déjà la solution : Faudrait être objectivement fou de s’opposer à leur vérité. Alors ils internaient en asile psychiatrique !

Logique.

La même voie que prend la Suède et ses propres élites politiques ?

Et dire que j’entends encore quelques « démocrates-nationaux » de mon pays expliquer qu’il n’y a qu’une solution pour éviter « Marinella-tchi-tchi », un gouvernement d’union nationale.

C’est vraiment préférer la peste au choléra (ou vice-versa) : La même pièce de monnaie prise en ses deux faces. 

 

La question n’est même plus celle des programmes des uns ou des autres. Elle est celle de l’honnêteté de ceux qui s’affirment « démocrates », pour aussitôt s’accorder sur la neutralisation des votes qui ne leur conviennent pas.

On est démocrate ou on ne l’est pas, le concept ne se divise pas plus que celui de Liberté. 

 

Et on justifie parfois les « exceptions » en ressortant la vieille fable, « Hitler a été élu démocratiquement, donc il y a des limites à la démocratie », qu'il est urgent de démonter à cette occasion.

Ce n’est pas totalement vrai, mais historiquement un peu plus compliqué que ça, chacun le sait.

Et finalement cela aide à mieux comprendre la connivence entre le fascisme et la démocratie… « avec limites ».

Pour souvenir (à l'adresse de ceux qui n’étaient pas nés), Hitler n’a jamais eu de majorité absolue à aucune élection dans son pays, mais la manière dont il s’est imposé est typique : Il était minoritaire lorsque Hindenburg l’a nommé chancelier, dans un gouvernement «d’union nationale » où ne siégeaient hors de son parti que deux autres ministres.

Saisissant leur chance, les nazis ont très vite organisé un changement des règles du jeu qui les rendrait au moins aussi indéboulonnables que nos stupéfiants Suédois amnésiques.

Même ainsi, après que l’incendie du Reichstag leur ait donné prétexte à supprimer toutes les conditions d’un débat démocratique, ils n’ont cependant atteint que 43,9 %.

Hitler n’a donc jamais représenté démocratiquement tout le peuple allemand, ni même sa majorité !

Son arrivée au pouvoir n’est pas la preuve d’une « faille » de la démocratie, mais le résultat d’une de ces manœuvres de couloirs qu’on habille du joli nom de « gouvernement d’union », négation même des choix différenciés de l’électorat.

Les grands partis suédois ne font pas autre chose aujourd’hui, tout en jouant la vertu outragée, pour un « totalitarisme-pleurnichard ».

 

Le premier enseignement de ce coup d’État suédois, c’est que les nobles envolées sur la démocratie, les valeurs républicaines, etc., explosent en moins d’une seule fraction de seconde lorsque la caste au pouvoir se sent menacée.

Le deuxième est que contre cela il n’y a aucune défense par le vote : Le putsch se fait discrètement, en une nuit de négociations secrètes, et ensuite il est trop tard !

Sauf à prendre les armes…

 

En définitive, le réalisme impose de songer à quelques propositions de vaccin avant qu’il ne soit décidément trop tard (toujours les mêmes, hélas) :

– Incompatibilité totale entre un mandat d’élu et toute autre fonction, élective ou exécutive publique : Le fonctionnaire élu, il repasse les concours pour retrouver un poste à la mesure de ses compétences ; les cumulards sont interdits (et on conseille aux élus d’avoir par ailleurs un vrai métier pour assurer leurs fins de mois) ;

– Pas plus de deux mandats électifs (ou exécutifs) d’affilé, quelle que soit leur durée et leur « niveau » (local ou national), avec un « tiers-temps » obligatoire avant le troisième, comme pour les CDD de notre code du travail ;

– Tirage au sort, annuel, pour trois ans et par tiers sur les listes électorales, du corps des sénateurs ;

– Élection des députés sur liste uninominale et par circonscription à un seul tour (pour « tirer » la vie politique vers le « bipartisme » de gouvernement et éviter les ententes sur tapis-vert, la pluralité des opinions et des débats réellement démocratiques étant assurés de leur côté par les sénateurs tirés au sort) ;

– Rémunération et indemnisation de tout le personnel élu (y compris ministres et exécutifs locaux) au niveau du salaire médian du pays (quel que soit le « niveau » du mandat – local ou national –, là encore) ;

– Réduction de la sphère de compétence étatique (ainsi que les budgets et impôts qui vont avec) à ses seuls rôles régaliens : Sécurité (intérieure et défense), organisation de la justice, relations avec les organes républicains et internationaux (européens et autres), solidarité nationale, collecte des recettes fiscales et santé publique.

– Les politiques législatives (civiles, commerciales, pénales, économiques…) sont de la compétence exclusive du Parlement (les politiques monétaires de la compétence de la BCE) ;

– Les politiques « sociales » sont de la compétence exclusive des partenaires sociaux (même s’il faudra repenser et unifier leur propre représentativité selon les mêmes canons) ;

– Délégation de tous les autres rôles et interventions aux régions (et départements, communes et autres démembrements) dirigées par des assemblées locales avec des personnels obéissant aux mêmes « normes » que les élus « nationaux » (Cf. ci-dessus), qui votent taxes et impôts locaux sur leur périmètre géographique pour assumer leurs missions (éducation et instruction publique, équipements publics, réseaux, transport, aménagement des territoires, localisation des industries, commerces, populations, etc.) 

 

Tout cela n’est pas très compliqué à mettre en œuvre et ne nécessiterait même pas de modifier le texte de la Constitution de notre République.

En revanche, si nous n’exigeons pas ces « saucissonnages » institutionnels, soyez en sûrs, ils vont « démocratiquement » se foutre de votre gueule et de vos bulletins de vote, comme en Suède en 2019.

Vous êtes clairement prévenus, cette fois-ci…

 

Bon début de semaine à toutes et à tous quand même !

Moi, je pars me calmer d’avoir pu être enfumé aussi facilement.

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Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/02/putsch-tranquille-au-riksdagshuset.html