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janvier 2015

Crise grecque : nos amis Allemands ont la mémoire courte…

 

La large victoire de Syriza, la  Coalition de la gauche radicale grecque, lors de l’élection législative du 25 janvier a fait frémir le libéral que je suis.

A seulement une voix de la majorité absolue, Syriza est au pouvoir pour de bon !...

Un pouvoir qui permettra d’appliquer les recettes catastrophiques de la gauche étatique après celles tout aussi mauvaises d’une politique d’austérité qui a mis le pays à genoux et où la corruption est l'une des principales tares du système économique.

Mais, après réflexion, cette étape est peut-être un mal nécessaire qui pourra permettre au pays de rebondir.

Car la situation mérite réflexion, surtout quand on considère l’Histoire européenne des 70 dernières années.

Un rappel nécessaire qui a été effectué par « I-Cube » et que je reprends ci-dessous.

Bonne lecture.

Jean-Charles DUBOC

 

 

Pour en finir avec notre semaine Grecque…

« La » solution qui va faire plaisir à mon « Beauf’ ».

 

Ma« petite-sœur » a marié un érudit grec, qui fait philosophe dans le civil, il y a quelques décennies de ça.

Un grec qui peste sur son sort personnel, sur le sort réservé à son pays-à-lui, où il a encore quelques terrains (générateurs d’impôts grecs-patriotes, en plus des « Gaulois »), qui peste sur le sort du « monde-libre ».

Il peste aussi de n’avoir pas pu aller voter dimanche dernier : Plus de place sur les vols vers Athènes.

Et ils sont environ 4 millions de Grecs à vivre à l'étranger qui se trouvent être dans la même situation, privés de démocratie-élective.

Beaucoup aurait aimé participer au scrutin législatif de dimanche dernier, mais il leur est impossible de voter s’ils ne sont pas en Grèce.

Des citoyens grecs-Européens de seconde zone, en somme : De quoi définitivement « pester », effectivement. 

 

Mais lui – qui sait tout de tout – sait mieux que quiconque comment Tsiprias, le nouveau premier ministre grec, va aller négocier la dette fabuleuse de son pays : Il va seulement plaider le « devoir de mémoire » ! 

 

« Souviens-toi du 27 février 1953, Angela ».

Ce jour-là, la Grèce et 20 autres créanciers de la RFA décident d'aider l'Allemagne de l'Ouest, alors en défaut de paiement :

1) Réduction de la dette de 62 % ;

2) Moratoire de 5 ans sur les paiements ;

3) Délai de 30 ans pour rembourser ; 

4) Suspension des paiements en cas de mauvaise conjoncture.

Sans compter qu’il y a aussi les 476 Méga reichsmarks extorqués à la Grèce par l'Allemagne nazie (en 1941).

Jamais remboursés, ils représentent aujourd'hui entre 50 et 80 Md€, soit entre 16 et 26 % du total de la dette grecque… 

Parfois, l'Allemagne reste totale-amnésique des racines de son succès, n’est-ce pas ! 

 

Et de rappeler que l’Allemagne n’a ainsi pas toujours été hostile aux « annulations » des dettes publiques.

Du moment qu’elle y trouve son intérêt bien compris.

La Grèce doit tenir ses engagements, répètent les Allemands… Alors qu’il leur est arrivé d'être moins à cheval sur la nécessité de payer rubis sur l’ongle quand leur pays était à l’agonie.

Fabuleux de cynisme !

Car la meilleure façon de ne pas oublier la règle, ses principes et ses exceptions, c’est justement la façon dont la dette allemande a été amputée après la Seconde Guerre mondiale. 

 

Il s’agissait alors de remettre en selle ce pays vaincu, afin de l’ancrer au bloc occidental et de stabiliser le vieux continent, alors que le plan Marshall de 1948 déversait 13 Md$-or US d’époque sur l’Europe, dont 1,173 de « don » à la seule Allemagne (contre 2,488 à mon pays… que j’aime tant, je n’oublie pas non plus ; 2,805 aux britanniques, qui n’ont pas oublié non plus ; et 1,413 à l’Italie, etc. pour un total de 11,8 Md$ US de « don »).

Les dirigeants occidentaux avaient enfin tiré les leçons du traité de Versailles de 1919 et intégré le fait que l’humiliation d’un pays était non seulement inefficace mais aussi dangereuse : « L’Allemagne paiera », ce slogan abêtissant qu’ânonnaient les « Gaulois-bleu-horizon » mes ancêtres à moi-même, après la guerre de 1914-1918, avait conduit celle-ci directement dans les bras des nazis.

C’est là qu’il faut aussi avoir une pensée « amusée » quant à la récente poussée « d’Aube dorée », le parti néo-nazi grec, qui obéit exactement aux mêmes mécanismes. 

 

Au tout début des années 1950, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la « Gauloisie-libérée », conscients que les dettes extérieures, celles des entreprises et celles que la jeune RFA avait accepté de reprendre, représentaient un fardeau extrêmement pénalisant pour l’économie allemande, ont décidé de remettre à plat toute la question. 

 

« On était dans un climat particulier, celui du début de la guerre froide : on comptait sur la RFA pour faire face au bloc soviétique », commente un universitaire spécialiste de l’histoire économique de l’Allemagne, qui oublie de dire que les nations occidentales ont aussi supporté le coût d’une présence militaire des alliés en territoire allemand, pour assurer sa défense.

 

Dans une déclaration d’octobre 1950, ces pays posent unilatéralement un principe :

« Les trois pays sont d’accord pour que le plan prévoit un règlement adéquat des exigences avec l’Allemagne dont l’effet final ne doit pas déséquilibrer la situation financière de l’économie allemande via des répercussions indésirables ni affecter excessivement les réserves potentielles de devises. »

Vous avez bien lu comment et sur quel principe, les démocraties victorieuses ont su et pu être clairvoyantes et en même temps généreuses… 

 

« Il s'agit de trouver un règlement adéquat de la dette allemande qui assure à tous les participants une négociation juste en prenant en compte les problèmes économiques de l’Allemagne. »

Les grecs n’en demandent pas plus aujourd’hui (ni encore hier).

Des discussions vont s’ensuivre.

La situation était critique : La RFA était menacée d’asphyxie, ce qui portait le risque d'une déstabilisation géopolitique de toute l'Europe.

Il était alors urgent de restaurer une balance des paiements positive en Allemagne. 

 

Et lors de la conférence de Londres du 27 février 1953, suivant le principe posé en 1950, 21 créanciers de la RFA décident d’un « effort exceptionnel », comme on vient de le dire, pour aider la RFA :

– La dette est réduite de 62 % : Elle passe de 39 milliards à 14,5 milliards de deutschemarks en un seul coup de crayon ;

– Un moratoire de cinq ans est en plus accordé ;

– Un délai de 30 ans est prévu pour rembourser (1988) ;

– Le pays peut limiter le paiement du service de sa dette à 5 % de ses revenus d’exportation ;

– Si, du fait d’une mauvaise conjoncture, la RFA connaît des difficultés pour rembourser ce qui reste, il est prévu une suspension des paiements et une renégociation des conditions ;

– Les taux d’intérêts sont réduits ;

– Les demandes de réparations sont renvoyées à plus tard, concrètement, à une future unification des deux Allemagnes… 

 

Bon, depuis, le cas irakien qui rembourse à la petite-semaine les dégâts et frais occasionnés par son invasion du Koweït en août 1990, semble avoir quelque peu modifié les concepts en usage post-1919 : Eux, subissent encore et toujours « l’humiliation » de bosser pour réparer.

Et après, on s’étonnera que quelque Califat tente d’échapper à la misère rampante des populations autochtones, plus ou moins bien armées par leurs envahisseurs d’ailleurs, financés par des pétrodollars comme s’il en pleuvait, afin de faire tomber le régime syrien gazant ses populations, qui ne veut pas tomber…

Que ça en vient jusque sur vos trottoirs dégoulinants de sang le 7 janvier dernier, dans une guerre d’islamistes (« EI » contre « Al Qaeda-Yémen »)…

Mais c’est une autre histoire, qui va jusqu’à l’absence de « Poux-tine » aux commémorations de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau… que les russes ont pourtant libéré il y a 70 ans !

C’est dire si on en a perdu « la mémoire-mémorielle » en ce bas-monde, alors que les mêmes causes semblent reproduire les mêmes effets… 

 

Évidemment, en Grèce, les cadres de Syriza ont étudié de très près cet épisode-là.

D’autant que leur pays à eux (et à mon Beauf’) figure parmi les 21 créanciers signataires de 1953…

Soixante ans plus tard, en février 2013, Alexis Tsiprias, le leader de Syriza, écrit ainsi dans « Le Monde diplomatique » :

« C’est précisément ce que la Coalition de la gauche radicale grecque (Syriza) propose aujourd’hui : Procéder à rebours des petits traités de Versailles qu’imposent la chancelière allemande Angela Merkel et son ministre des finances Wolfgang Schäuble aux pays européens endettés, et nous inspirer de l’un des plus grands moments de clairvoyance qu’ait connus l’Europe d’après-guerre. »

Il s’agit seulement de ça, sinon, ils sont encore capables de claquer la porte de l’UE, de l’Otan et de saisir la main tendue avec insistance par « Poux-tine », le dirigeant d’un pays … orthodoxe comme eux ! 

 

Les Grecs insistent sur un autre point de cette Histoire, plus sensible encore, une blessure que les plans imposés par la troïka (BCE, FMI, Commission européenne) a réveillée (et que porte « Aube dorée ») : La dette de guerre de l’Allemagne vis-à-vis de la Grèce, qui n'était pas couverte par l’accord de Londres de 1953 !

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands ont pillé les ressources grecques.

Non seulement les combats ont été très durs contre les armées allemandes, mais on se souvient aussi qu’à partir de 1943 et le départ des italiens, ces combats menés par les différents mouvements de résistance contre l’occupant allemands-nazi ont été particulièrement meurtriers jusqu’à la mi-octobre 1944 emportant même des cas de torture et des exécutions sommaires d'une cruauté inouïe.

Ce qui n’a pas empêché que la Banque centrale du pays a notamment été contrainte de « prêter » à l’Allemagne 476 millions de reichsmarks, au titre de « l’effort de guerre » du moment.

Aujourd’hui, le remboursement de cette dette représenterait de 50 à 80 milliards d’euros, comme nous l’indiquons ci-avant. 

 

Dans l’immédiat après-guerre, sous la pression américaine, le remboursement de ces réparations avait été renvoyé à un futur traité d’unification des deux Allemagnes.

La chute du mur en novembre 1989 a réveillé cette vieille plaie alors enfouie…

Mais au moment des pourparlers d'unification, le chancelier Kohl a refusé unilatéralement de payer les réparations liées à la Seconde Guerre mondiale, à l’exception des indemnités versées aux travailleurs forcés.

Autrement dit, un deuxième « défaut » bien réel.

À l’époque, a été élaboré l’idée l’Euro sur les bases de l’ECU et du SME de la décennie précédente : Il s’agissait aussi de mettre fin aux spéculations contre les cours pivots du SME et de retrouver une stabilité monétaire devant permettre aux allemands de financer « à la régulière » leur réunification initiée en 1990 : Ils ne pouvaient pas faire autrement, là encore, sinon que de… « défaillir » ! 

 

1953 et 1990, deux « faillites » évitées pour l’Allemagne réunifiée, grâce aux alliés et surtout aux grecs en 90.

Ce qui ne l'a pas rendu plus compréhensive pour autant vis-à-vis des pays débiteurs…

Quelle que part, c’est une « affaire d’équité » historique qui n’est donc pas encore close.

La puissante Allemagne financière de « Mère-quelle » ne peut pas non plus oublier à qui elle doit son enrichissement sans cause et son succès.

Mon « beauf’ » en est persuadé.

Alors, pour l’heure il peste contre l’ignorance du moment.

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/01/pour-en-finir-avec-notre-semaine-grecque.html

 


Reprise par « Emeraude Journal Infos »

 

Première reprise des informations disponibles sur ce site par « Emeraude Journal Infos » du 29 janvier 2015

 

Les milliards disparus de la Division Daguet…

 

Fotolia 07

 

Broché – 30 octobre 2014

de Jean Charles Duboc 

 

un livre explicite : 

http://www.amazon.fr/milliards-disparus-Division-Daguet/dp/1503038017/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1421074959&sr=8-2&keywords=LES+MILLIARDS+DISPARUS+DE+LA+DIVISION+DAGUET

***

Le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont virés directement 84 milliards de dollars aux pays de la coalition, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, au titre des dépenses militaires de la guerre du Golfe de 1991.

La ministre des Finances et le ministre de la Défense répondent qu’il n’y a aucun fonds à ce titre dans la comptabilité du ministère des Finances, ni dans les comptes de la Défense.

 

Où est passé l’argent ?

 

Une question intéressante quand on sait que nos vétérans de « l’Opération Daguet » qui souffrent du syndrome du Golfe n’ont jamais été indemnisés.

 

 Budget de guerre :

Où sont les milliards de la Division Daguet ?…

***

Guerre du Golfe 1991 :

lettre au Président de la République 

 

Le 16 janvier 2015

 

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l’Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 PARIS

 

Copie :

Monsieur Manuel VALLS, Premier Ministre ;

 Monsieur Michel SAPIN, ministre des finances et des comptes publics ;

 Madame Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;

 Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense ;

 Colonel Alain LE GUEN 

 

Objet : Budget des armées / Les milliards disparus de la Division Daguet

 

Monsieur le Président,

Nous sommes en guerre, et il va falloir obtenir un budget de guerre pour faire face à l’urgence des attaques terroristes sur le territoire national mais aussi dans des pays très exposés tels que le Mali, le Nigéria et la Lybie.

Je vous rappelle que le groupe de terroristes Boko-Haram a assassiné la semaine dernière 2.000 personnes dans la ville de Baga qui est maintenant contrôlée par des islamistes et rasée à 90% !…

Les groupes terroristes peuvent frapper dans nos villes à tout moment et nous devons prendre les mesures pour empêcher ces fanatiques de mettre leurs menaces à exécution :

-   interdiction des départs des candidats au djihad (et à leur retour) ;

-   échange de données avec les autres pays européens sur les passagers aériens dès la réservation du vol ;

-   contrôle des condamnés pour terrorisme ;

-   création de quartiers spécialisés dans les prisons ;

-   construction de nouvelles prisons de haute sécurité pour les plus dangereux.

D’autre part, policiers, gendarmes, militaires, agents du renseignement, nos soldats de la liberté, ne peuvent pas sérieusement combattre les djihadistes à « Charlie Hebdo » ou au Mali avec des chaussures trouées et les poches vides.

 Tout cela coûte cher, et je me permets de vous rappeler le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

Par un courrier à Michel SAPIN du 15 décembre dernier, vous avez pris connaissance du fait que j’accuse François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert »

Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense.

Vous trouverez, avec la présente, un exemplaire du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui détaille ce dossier.

Ces fonds ont-ils été récupérés ?…

Si c’est le cas, ils seraient particulièrement bienvenus pour les besoins actuels.

D’autre part, les engagements fanatiques d’une partie de nos jeunes ne sont que le résultat de l’incapacité des dirigeants politiques, depuis quatre décennies, à trouver des solutions satisfaisantes pour la formation humaine des jeunes dont beaucoup sont « laissés pour compte » dans des ghettos, au risque d’être attirés par les discours de cinglés fanatiques.

Notre pays porte une large part de responsabilité dans la situation actuelle.

En 1993, j’ai créé, avec l’Amiral Charles Henri-Méchet, préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, un laboratoire d’idées, les « CLIPPERS DE NORMANDIE, qui avait pour objectif de :

 1/ De participer, à partir de stages embarqués sur des grands voiliers assurant une pratique de la voile et la découverte de la mer, à l’éducation, la formation et la réinsertion d’adolescents et d’adultes ;

 2/ De rechercher au préalable des partenaires publics ou privés pour le financement et l’exploitation de ses bateaux à voile.

Nous avions défini un très important projet de formation des jeunes par la navigation océanique, en équipage, à bord de grands voilier-écoles. Ce projet est aussi parfaitement adapté à nos militaires qui souffrent du syndrome post-traumatique de guerre.

Cette association a rassemblé de nombreuses personnalités du monde maritime, dont une trentaine d’amiraux, mais n’a jamais été écoutée.

Pour quelles raisons ?…

Est-ce normal alors que des dirigeants politiques dérobent des milliards ?…

J’espère que ce courrier retiendra votre attention, et  vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

Jean-Charles DUBOC

 

Disponible sur :

http://www.emeraude-journal-infos.com/2015/01/les-milliards-disparus-de-la-division-daguet/

 


Quand les « Maîtres du monde » font de la finance…

 

Nous, Terriens, avons énormément de mal à contrôler nos dirigeants qui, bien souvent, peuvent tout se permettre car les contre-pouvoirs se sont effacés, comme on l’a vu avec le détournement par Mitterrand des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

Dans le domaine de la finance international, il faut se pencher sur les actions récentes de la BCE pour réaliser que nos « Maîtres » ont une curieuse conception de l’intérêt général.

Je reprends, à titre de démonstration, un billet de « I-Cube » intitulé « Magie de la poudre aux yeux ».

Bonne lecture !...

Jean-Charles DUBOC

 

La grosse rigolade du QE de la BCE… 

 

Présenté comme d’une nécessité pour éviter la déflation de la zone euro (après toutes les peurs d’une inflation incontrôlée) et d’un outil efficace de relance de la croissance de l’Euroland, le QE de la BCE doit être « décodé » car il n'est en fait même pas « un coup de pouce » aux pays en difficultés de la Zone euro… 

Non, ce QE, c'est un QE allemand qui profitera d’abord à l’Allemagne et peut-être un peu à l’Espagne et à l’Italie qui ne cracheront pas dans la soupe. 

On a déjà abordé le sujet lundi, pour expliquer que le QE ne relancera rien du tout dans l’économie réelle, mais ruinera les « sans-dents ».

En fait, c’est pire que ça, finalement : Il provoquera de la croissance dans la seule industrie financière, vous savez, « cet ennemi qui ne vote pas » ! 

 

Qu'il nous faut donc y revenir : Qu’a donc annoncé la BCE ?

Outre le maintien de son taux directeur (à 0,05 %) et la baisse du taux de ces opérations de refinancement (TLTRO), la grande nouvelle, celle qui était tant espérée et attendue, c'était le quantitative easing européen… à l’américaine : Une pluie de dollars, comme avaient pu l’imaginer la Banque d’Angleterre qui a été la première à mettre en œuvre le procédé dans le sillage de la Banque du Japon (ou inversement, je ne me souviens plus).

Après moult rumeurs, fuites, scénarios et anticipations, nous savons enfin : Elle va racheter pour 60 milliards d'euros par mois, et ce de mars 2015 jusqu'à fin septembre 2016, voire même plus si la situation l'exige, de la dette publique ou privée.

Et comme souvent le diable se cache dans les détails, en la matière, la Grèce, les pays périphériques de la Zone euro – et même la « Gauloisie-ruinée » – n'ont peut-être pas tant de quoi se réjouir. 

 

Car, à part le montant inattendu de ce QE, tout y est fait pour calmer l'ire germanique.

Et tout d'abord la question de la mutualisation des risques, point sur lequel l'Allemagne était particulièrement sourcilleuse, ne voulant pas supporter le risque de défaut de, par exemple, la Grèce…

Elle peut être (presque) rassurée car il a été décidé que la BCE n'achèterait que 20 % des obligations concernées par ce QE.

Les 80 % restants étant à la charge des banques centrales nationales.

Autant dire que la mutualisation est très réduite, à 1/5ème pour tout dire.

Autrement dit aussi, chaque banque nationale va racheter ses propres obligations d’État et la BCE en elle-même ne portera que 20 % du risque, c’est-à-dire au mieux et au bout du compte, 228 milliards sur les plus de 1.140 qui devraient être injectés !

 

En clair, chaque banque centrale nationale vient d’obtenir le droit de battre monnaie pour des montants différents et à sa convenance ou presque.

Comment peut-on avoir une monnaie unique avec des banques centrales monétisant de façon hétérogène, SVP ?

Comment voulez-vous parler « d’union » alors que chaque banque centrale nationale reprend sa capacité à monétiser librement pour soi-même ?

 

Autre point épineux qui aurait pu déclencher les foudres de l'Allemagne : La répartition des achats entre les pays. Et là « ceux-ci se feront en fonction de la contribution de chaque pays au capital de la BCE ».

Vous reprenez votre calculette-Windows (merci infiniment à Bill Gates…) vous comptez que l'Allemagne est le plus grand contributeur de la BCE, avec 25,7 % de son capital. En toute logique, la BCE va donc racheter de la dette allemande.

Qui se porte déjà très bien et qui n'a pas forcément besoin de cela...

Vous savourez l'ironie de la chose, là maintenant : 60 Md€ x 27,5 % x 19 mois x 20 % = 62,7 Md€ sur les 313,5 Md€ « de ligne » rien que pour l’Allemagne, à peine moins que l’ensemble de la dette grecque qui ne détient que 2,9 % du capital social de la BCE, soit presque 10 fois moins.

Fabuleux, n’est-ce pas ?

 

La Grèce et le Portugal y contribuent respectivement à hauteur de 2,9 % et 2,5 %. Avec la « calculette-Windows », j'arrive donc à des rachats de dettes grecques pour 6,38 Md€ sur les 31,9 milliards d'euros de « droit de tirage » d'ici septembre 2016 et de 20 % de 27,5 milliards de dettes portugaises. 

 

Et mon pays (celui que j’aime tant…) dans tout cela ?

Sur le papier, c'est pas mal, l'Hexagone étant le second contributeur de la BCE, avec 20,3 % de son capital. Calculette-Windows (celle qui connaît tous les résultats de toutes les opérations possibles et imaginables) en main, ça donne des rachats pour 20 % de 231,4 milliards d'OAT.

Oui mais, mais, mais… « Mariole Drague-hi » a bien précisé que ces rachats seraient soumis à certaines conditions pour les pays sous surveillance.

Dont la « Gauloisie-éternelle », comme par hasard.

Pour l’heure, on ne connaît pas encore tout de ces conditions, mais a priori cela devrait limiter les possibilités de rachats de toutes les dettes grecques, gauloises, espagnoles, italiennes, portugaises, etc. etc. etc.

 

Conclusion, la BCE pourra seulement acheter de la dette allemande et varier un peu en s'offrant, de temps en temps, des obligations de tous les pays qui vont bien (ou mieux) de la Zone euro : Pays-Bas, Autriche, Irlande…

Globalement le patron de la BCE est admirablement parvenu à mettre en place un QE qui va favoriser son plus farouche opposant.

Fastueux !

Au fond, si vous n’en étiez pas convaincus, la BCE ne cherche pas particulièrement à aider les pays faibles de la zone euro.

En mettant en place ce QE très spécial, elle affirme haut et fort que son principal objectif est de lutter contre le risque de déflation et n’a pensé ce QE que dans ce but.

Quant à savoir s'il fonctionnera, ça… il nous faudra patienter.

 

En revanche, « les marchés » ont apprécié l'annonce et se sont offert une magnifique progression. Le CAC a dépassé les 4.600 points, pour la première fois depuis juin 2008 alors que l’objectif était de 4.500 points à fin décembre 2015. 

Alors, à quoi joue-t-on avec de l’argent qui n’existe pas et que nos gosses devront rembourser tôt ou tard ?

En théorie, cette annonce a pour effet de faire baisser les taux des obligations souveraines et par conséquent de soulager les pays endettés (et de reporter l’épargne sur le marché des actions qui… grimpe, grimpe, grimpe à en faire des bulles).

Les investisseurs à la recherche de rendements supérieurs se détournent aussi de l'Euroland, ce qui provoque la baisse de l'euro et par voie de conséquence le renchérissement des produits importés et, donc, une hausse de l'inflation.

Mais comme l’Allemagne exporte plus qu’elle n’importe, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possible d’outre-Rhin !

D’ailleurs le DAX allemand progresse, progresse.

Ça c’est pour la théorie, une de plus… 

 

« Mariole-Drague-hi » a insisté sur le fait que dès que l'inflation atteindrait un niveau proche et inférieur à 2 %, les rachats cesseraient.

Il n'a échappé à personne que les Allemands sont réticents à ce QE, qui consiste pour eux à prêter aux autres membres de la zone euro. Autrement dit, si les Allemands veulent que ces rachats cessent au plus vite, ils ont intérêt à augmenter les salaires, ce qui aurait un effet inflationniste immédiat (même s’ils restent réticents sur la question).

Cette politique aurait aussi pour avantage de profiter aux autres pays de l'Euroland qui ont encore une industrie capable d'exporter, à savoir l'Italie et l'Espagne.

Mon pays n'ayant pas fait de réformes structurelles suffisantes, n'en profiterait que très faiblement. Ce QE, tel qu'il est élaboré, a pour seul mérite d'inciter les Allemands à se comporter de façon moins vertueuse, c'est-à-dire à dépenser plus, sous peine de se voir obligés de payer la dette des autres pays membres. C'est bien le résultat d'une habileté politique indéniable de la part de la BCE.

Mais ce n’est qu’une hypothèse parmi d’autres.

 

En réalité, pour que le cycle infernal de la déflation soit évité, il faudrait que les acteurs économiques aient suffisamment confiance pour consommer plus et épargner moins. Or, une population vieillissante n'est pas encline à le faire.

Nous sommes dans une situation de paupérisation telle qu'une partie non négligeable de la population est exclue de la consommation.

À ce constat s'ajoute l'élaboration calamiteuse de la monnaie unique, l'entrée rocambolesque de la Grèce dans l'Euroland et enfin la gestion lamentable de la crise de la dette grecque (nous reviendrons sur ce dernier point, pas piqué des hannetons).

Cette cacophonie politique n'incite guère à la confiance.

 

En bref, ce QE accélère la dépréciation de l'euro par rapport aux autres monnaies. S'il est vrai que l'on ne doit pas plaisanter avec la déflation, il n'en demeure pas moins vrai que l'on ne doit pas non plus jouer avec la monnaie, alors même que la guerre des devises est déclarée depuis si longtemps.

Prenons l'exemple du Japon, pays comparable, où les différents assouplissements quantitatifs conjugués à des dévaluations du yen ont échoué : La déflation est toujours là et il n'y a aucune reprise économique.

Les dévaluations du yen n'ont pas permis à l'industrie japonaise d'exporter davantage. Elles n'ont abouti qu'à un appauvrissement général, sans relance de l'activité. 

 

En provoquant la baisse des taux des obligations souveraines, la BCE incite l'épargnant à chercher des placements avec un meilleur rendement, par exemple sur le marché actions, devenu plus attractif.

Aux États-Unis, les entreprises se financent d’ailleurs davantage sur le marché boursier qu'auprès des banques. Si bien qu'avec un marché boursier à la hausse, le financement est plus facile à obtenir. Et malgré ce système plus favorable, les QE américains n'ont eu qu'un effet très limité sur l'économie réelle.

Les créations d'emplois (statistiquement surévaluées) ne donnent pas lieu à des augmentations de salaire.

Où est l'effet inflationniste ? Où est la relance économique ?

 

En Europe, les entreprises se financent principalement auprès des banques. La question est de savoir si elles vont « jouer le jeu ». Tant que les demandes de crédit sont rares, les banques ne pourront pas changer la donne.

Les PME exportatrices n'ont pas besoin des banques et ne font pas de demandes de crédit.

Quant aux autres, le crédit leur est refusé la plupart du temps.

En « Gauloisie de la rente » tout particulièrement, le système bancaire n'apporte aucun effet de levier, les banques de détail se contentant d'engranger des frais et des commissions pour assurer leurs marges.

En fait, les QE permettent d'assainir le bilan des institutions financières privées qui détiennent de la dette souveraine, de faire monter le marché actions et d'autres bulles spéculatives. Ils abreuvent l'économie financière de liquidités dont l'économie réelle ne voit pas la couleur.

C'est comme une perfusion donnée à un grand malade devenu dépendant, sans cure de désintoxication. La distribution de liquidités vers le monde financier constitue une perte de valeur considérable, comme le regrettent d’ailleurs des partisans de Milton Friedman qui ont appelé à la distribution directe d'argent aux ménages pour relancer l'économie réelle.

 

Restons concret : La « Gauloisie-pernicieuse » pourra de toute façon continuer à subventionner stupidement des canards boiteux et des industries du passé.

Rappelons que le premier bénéficiaire du CICE payé avec du bon endettement public et un peu de vos impôts, n'est autre que La Poste…

Qui en a profité pour augmenter le tarif de ses timbres, tellement l’industrie postale se vend mal !

D’autant qu’elle a de la dette (privée) à rembourser aussi…

Et pour tous ceux que le terme « réforme » effraie, précisons qu'une véritable réforme structurelle n'a pas pour but d'imposer des cures d'austérité pour appauvrir les pauvres.

Les politiques d'austérité créent des récessions et donc une diminution des rentrées fiscales des États endettés, ce qui ne fait pas l'affaire de leurs créanciers, comme nous vous l’avons expliqué précédemment.

Une réforme structurelle a pour but d'augmenter le potentiel de croissance de l'écosystème productif, de le muscler et d'améliorer sa capacité à répondre aux défis économiques.

Nous sommes donc très loin du compte. Malheureusement, mon pays est dirigé par une élite-autiste et ignorante, profitant du système de reproduction sociale gaulois. Son pouvoir est proportionnel aux prérogatives de l'État qu'elle s'efforce constamment d'accroître, même lorsque celui-ci est incompétent.

Elle n'a aucune vision stratégique ou entrepreneuriale, aucune notion de ce qu'est une stratégie industrielle digne du XXIème siècle. 

 

Alors, avec un peu de poudre aux yeux, la BCE sort de son chapeau un joli lapin tout blanc comme par magie, qui n’est en fait que la mort annoncée des « sans-dents ».

C’est ça l’effet « trisomique » de nos « sachants ».

 

Bienvenue à bord de nos futures galères de galériens, nés pour ramer, trimer, suer et être rackettés.

Pour être complet, il n’y a plus qu’à leur dire « merci » et les renouveler dans leurs mandats démocratiques !

On vous l’avait prédit : « Vous remercierez les maîtres du monde, quand ils vous auront tout pris ».

S’ils vous laissent en vie pour mieux vous dominer, parce que dominer un cadavre qui n’obéit plus, ça n’a rien d’évident.

 

En bref, ce matin, je suis « colère » contre la « pensée-unique » et tout ce « bon peuple » qui a du goudron dans les yeux : Bien entubé, pour rester poli, par « Mariole-Drague-hi » que de toute façon attend déjà son fauteuil promis de président italien en juin prochain…

Va falloir que j’envisage de déménager une nouvelle fois, finalement…

 

Source :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/01/magie-de-la-poudre-aux-yeux.html

 

 


Guerre du Golfe 1991 : lettre à Michel SAPIN (III)

 

Le « Fonds de dotation Euroclippers » et la construction de grands voiliers-écoles pour les jeunes...

 

Le 26 janvier 2015

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Michel SAPIN

Ministre des Finances et des Comptes publics

139, rue de Bercy

75572 PARIS

 

Courrier en A/R

 

Copie : Monsieur Jean-Patrick MARTINI

 Direction Nationale des Enquêtes Fiscales

 

Objet : Indemnités guerre du Golfe 1991 / Fonds de dotation Euroclippers

 

 

 

 

Monsieur le Ministre,

 

Suite aux courriers que je vous ai adressés récemment au sujet de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe virées en 1991 à la France par le Koweït et les Emirats du Golfe, actuellement toujours en remboursement par l’Irak via la Commission d’indemnisation des Nations-Unies (CINU), vous avez saisi Monsieur Jean-Patrick MARTINI, inspecteur de la DNEF, et je vous en remercie.

Compte-tenu de l’importance et des enjeux de ce dossier qui doit être résolu par une sortie "vers le haut" dans l’intérêt même de la DNEF, du ministère des Finances et de notre pays, je me permets de faire quelques remarques et suggestions

Vous êtes conscient que le fond du problème réside dans le fait qu’un pourcentage important des vétérans du Golfe, qui ont respiré de la poussière d’uranium et des gaz neurotoxiques (25% à 30% des effectifs si l’on s’en tient au pourcentage de l’Armée américaine), souffrent du "Syndrome du Golfe" et qu’ils ne sont pas reconnus comme invalides de guerre et encore moins indemnisés.

De plus, la prime de guerre qui devait être allouée à chaque combattant n’a jamais été virée. Elle constituerait pourtant une solide reconnaissance de la Nation à ceux qui se sont battus pour notre liberté et y ont laissé leur santé et parfois leur vie.

Aussi, je me permets de faire quelques remarques et suggestions pour la résolution de ce dossier.

Tout d’abord, je rappelle que les courriers et la prime d’aviseur que j’ai demandés lèvent la prescription des dix ans et que ce dossier peut ainsi être transmis au Procureur de la République.

Ensuite, il me faut souligner que les documents (ci-joints) qui permettent d’ouvrir une instruction sont :

1/ Le fait que le New York Times du 8 septembre 1992 révèle que « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires ».

Compte-tenu que le New York Times est un quotidien renommé, on peut en conclure que cette information est véridique ;

2/ La réponse de Christian Dufour, chef de cabinet de Christine Lagarde, au président de l’UNSOR, le 7 octobre 2008, et celle d’Hervé MORIN, ministre de la Défense, du 26 février 2009, qui déclarent qu’il n’y a aucune somme virée au titre des indemnités de la guerre du Golfe.

Où est passé l’argent ?...

 

Dans le cas où votre ministère ouvrirait une enquête et transmettrait le dossier au Procureur de la République, la demande de prime d’aviseur que j’ai faite devient valide.

Cette demande d’une prime de 1% des fonds détournés représente une somme de 76 millions d’euros. Elle est totalement invraisemblable, indécente et irréaliste, à moins d’être destinée, dans sa quasi-totalité, à une action d’intérêt général que je tiens à développer.

Depuis le premier courrier, adressé le 2 juin 1998 à M. Jean-Pascal BEAUFFRET, directeur général des impôts, j’ai exprimé le désir que cette prime soit destinée en partie à créer une Fondation qui aurait pour objet de construire des grands voiliers-écoles.

Je tiens toujours à cet objectif, sachant qu’il a pris une forme plus évoluée.

En effet, j’ai créé, le 10 novembre 2010, le « Fonds de dotation Euroclippers » qui a pour objet social : « la construction de grands voiliers hauturiers afin de les mettre à disposition d’armateurs en vue d’embarquer, pour des stages, des adolescents et des adultes, dans un but de formation maritime, humaine et culturelle, et de développement de la coopération européenne.

Le Fonds de dotation Euroclippers est autorisé à faire tous actes de gestion, d’administration et de disposition qui concourent directement ou indirectement à son objet social, dès lors qu’ils ne sont pas prohibés par la réglementation en vigueur ».

 

Cette structure est parfaitement adaptée au financement de grands voiliers-écoles par nos grands groupes industriels qui pourraient trouver un réel intérêt à financer un navire prestigieux destiné à la formation humaine des jeunes de toutes origines mais aussi, en particulier, à la restructuration mentale de jeunes en déshérence.

Le prix d’un navire comme le « Shabab Oman II », voilier-école du sultanat d’Oman, lancé en 2014, est d’environ 50 millions d’euros et c’est au minimum la somme nécessaire pour capitaliser le « FDD Euroclippers » afin de construire un sister-ship.

 

Shabab Oman II from Digitom Ltd on Vimeo.

 

 

« Ce nouveau navire naviguera sur tous les océans, sur lesquels il portera un message de paix et d’amitié », a déclaré le commandant Khalifa, de la Marine du sultanat d'Oman.

A une époque où il est facile à certains de faire des amalgames afin de développer la haine entre des jeunes issus de l’émigration et une population nationale plus ancienne, ce type de navire est parfaitement adapté à une action humaine et laïque de formation des adolescents et des jeunes adultes qui sont laissés-pour-compte dans les "ghettos" de nos banlieues difficiles.

Bien sûr, ce projet peut sembler marginal face aux défis actuels de la société mais il a au moins l’ambition de lancer un véritable projet maritime international qui, par la suite, pourra se développer largement si les grandes entreprises françaises pouvaient s’investir financièrement dans un tel projet.

 

Malheureusement, il est impossible de capitaliser le « FDD Euroclippers » car nous n’avons pas obtenu le rescrit fiscal qui permet aux entreprises et aux particuliers donateurs de bénéficier d’une réduction d’impôt.

Aussi, dans le cas où la réglementation des fonds de dotation serait modifiée (est-ce nécessaire ?...) ainsi que les règlements sur le versement des primes d’aviseur, je solliciterai de votre haute bienveillance un réexamen de la demande de rescrit fiscal pour le « Fonds de dotation Euroclippers » afin qu’il puisse recevoir un virement d’environ 55 millions d’euros correspondant à une partie de la prime à laquelle j’estime avoir droit.

D’autre part, je propose, dans les mêmes conditions, que le solde de 21 millions d’euros soit versé à la « Fondation Division Daguet » qui aura pour but social de « financer les actions en faveur des soldats souffrant du syndrome post-traumatique de guerre ». Cette fondation permettra de financer des jours de mer à bord d’un grand voilier-école mais aussi toute autre activité restructurante comme l’équitation ou la course en haute montagne.

A cette fin, vous pouvez contacter le colonel Alain LE GUEN qui se consacre à aider nos militaires traumatisés physiquement et/ou psychiquement lors d’une Opération extérieure.

Pour moi-même, je ne demande qu’une prime correspondant au salaire annuel d’un inspecteur général des Finances majoré de 40% pour les difficultés à me répondre et de 4% par année de retard.

 

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le ministre, l’expression de ma très haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC

 

Une copie est envoyée, à titre d’information, en courrier normal, à :

 

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l'Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 Paris

 

Monsieur Manuel VALLS

Premier Ministre

Hôtel de Matignon

57, rue de Varenne

75700 PARIS SP 07

 

Madame Christiane TAUBIRA

Garde des Sceaux, Ministre de la Justice

13, place Vendôme

75800 PARIS

 

Monsieur Jean-Yves LE DRIAN

Ministre de la Défense

14, rue Saint-Dominique

75700 PARIS - 07 SP

 

Colonel Alain LE GUEN

Presse & Médias

 

 

Une réponse du ministère des Finances a été envoyée le 2 février 2015.

 

Le courrier est transmis au Ministre de la Défense…

 

SAPIN réponse 2 fevrier 20150001

 

Pour en savoir plus sur le dossier, il est souhaitable de prendre connaissance des documents ci-dessous qui stipulent qu'il n'y a jamais eu de virement de fonds correspondant aux indemnités de la guerre du Golfe pour le Trésor Public, ainsi qu'à la Défense.

Par contre, il est possible d'en savoir beaucoup plus auprès du "Fonds monétaire Arabe" comme l'a fait le New York Times...

 

 

  Lettre BIHAN 1

 

Lettre BIHAN 2

 

 

New York TIMES 7 sept 1992

 Traduction :

  Les coûts de la guerre du Golfe estimés à 620 milliards de dollars

 Par YOUSSEF M.IBRAHIM

 Publié le 8 septembre 1992

 PARIS, 7 sept. – L’invasion irakienne du Koweït et la guerre du Golfe Persique qui en a résulté a coûté aux pays Arabes 620 milliards $, selon un rapport officiel paru dimanche.

 Le « Rapport économique Arabe », une étude annuelle effectuée par le Fonds monétaire arabe, la Ligue arabe, l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole, et d’autres institutions importantes, ont déclaré que la destruction des puits de pétrole et des pipelines, des télécommunications, des routes, bâtiments et usines ont coûté au Koweït 160 milliards $ et 190 milliards à l’Irak.

 Le rapport, dévoilé lors d’une réunion des banquiers centraux aux Emirats Arabes-Unis, révèle qu’en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe ont fait pour 84 milliards $ de paiements directs aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires. Les officiels ont déclaré que des paiements à l’Egypte et à la Syrie, qui était membres de la coalition opposée à l’Irak, ont pu totaliser entre 3 milliards $ et 5 milliards $.

 Le support logistique direct pour les 600.000 troupes américaines et alliées en Arabie Saoudite entre août 1990 et mars 1991, plus les travaux pour construire des piste d’atterrissage militaires et des bases, ont coûté 51 milliards $ supplémentaires, qui ont été largement payés par l’Arabie Saoudite et le Koweït.

  

Pour retrouver la source de l’information, il suffit de contacter le « Fonds Monétaire Arabe » !... C'est quand même pas compliqué !...

 Le site Internet (Arab Monetary Fund) est celui-ci :http://www.amf.org.ae/

  

  Courrier international du 26 novembre 1998 :

  NUMéRISATION0000


Guerre du Golfe 1991 : lettre au Président de la République (VI)

 

Budget de guerre : Où sont les milliards de la Division Daguet ?...

 

Le 16 janvier 2015

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l'Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 PARIS

 

 

Copie : Monsieur Manuel VALLS, Premier Ministre ;

           Monsieur Michel SAPIN, ministre des finances et des comptes publics ;

           Madame Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;

           Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense ;

           Colonel Alain LE GUEN ;

           Presse & médias.

 

Objet : Budget des armées / Les milliards disparus de la Division Daguet

 

   

Monsieur le Président,

 

     Nous sommes en guerre, et il va falloir obtenir un budget de guerre pour faire face à l’urgence des attaques terroristes sur le territoire national mais aussi dans des pays très exposés tels que le Mali, le Nigéria et la Lybie.

       Je vous rappelle que le groupe de terroristes Boko-Haram a assassiné la semaine dernière 2.000 personnes dans la ville de Baga qui est maintenant contrôlée par des islamistes et rasée à 90% !...

       Les groupes terroristes peuvent frapper dans nos villes à tout moment et nous devons prendre les mesures pour empêcher ces fanatiques de mettre leurs menaces à exécution :

     -       interdiction des départs des candidats au djihad (et à leur retour) ;

     -       échange de données avec les autres pays européens sur les passagers aériens dès la réservation du vol ;

       -       contrôle des condamnés pour terrorisme ;

       -       création de quartiers spécialisés dans les prisons ;

       -       construction de nouvelles prisons de haute sécurité pour les plus dangereux.

     D’autre part, policiers, gendarmes, militaires, agents du renseignement, nos soldats de la liberté, ne peuvent pas sérieusement combattre les djihadistes à « Charlie Hebdo » ou au Mali avec des chaussures trouées et les poches vides.

    Tout cela coûte cher, et je me permets de vous rappeler le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

   

 Par un courrier à Michel SAPIN du 15 décembre dernier, vous avez pris connaissance du fait que J’ACCUSE François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

     Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense.

  Vous trouverez, avec la présente, un exemplaire du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui détaille ce dossier.

    Ces fonds ont-ils été récupérés ?...

   Si c’est le cas, ils seraient particulièrement bienvenus pour les besoins actuels.

 

    D’autre part, les engagements fanatiques d’une partie de nos jeunes ne sont que le résultat de l’incapacité des dirigeants politiques, depuis quatre décennies, à trouver des solutions satisfaisantes pour la formation humaine des jeunes dont beaucoup sont « laissés pour compte » dans des ghettos, au risque d’être attirés par les discours de cinglés fanatiques.

   Notre pays porte une large part de responsabilité dans la situation actuelle.

     

En 1993, j’ai créé, avec l’Amiral Charles Henri-Méchet, préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, un laboratoire d’idées, les « CLIPPERS DE NORMANDIE, qui avait pour objectif de :

       1/ De participer, à partir de stages embarqués sur des grands voiliers assurant une pratique de la voile et la découverte de la mer, à l’éducation, la formation et la réinsertion d’adolescents et d’adultes ;

       2/ De rechercher au préalable des partenaires publics ou privés pour le financement et l’exploitation de ses bateaux à voile.

    Nous avions défini un très important projet de formation des jeunes par la navigation océanique, en équipage, à bord de grands voilier-écoles. Ce projet est aussi parfaitement adapté à nos militaires qui souffrent du syndrome post-traumatique de guerre.

   Cette association a rassemblé de nombreuses personnalités du monde maritime, dont une trentaine d’amiraux, mais n’a jamais été écoutée.

     Pour quelles raisons ?...

     Est-ce normal alors que des dirigeants politiques dérobent des milliards ?...

 

    J’espère que ce courrier retiendra votre attention, et  vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

 

 

Jean-Charles DUBOC

 

Réponse, en date du 27 janvier 2015, de Jean-Christophe TOULON, Conseiller spécial chargé des questions politiques, chef de cabinet de Michel SAPIN, Ministre des Finances et des Comptes publics :

  

  Réponse Michel SAPIN 27 janvier 20150001

 

Réponse reçue de la Présidence de l’Assemblée Nationale le 25 février 2015

 

Lettre de Jean-Michel BOUCHERON, Conseiller chargé des Affaires Stratégiques et de Défense

 

 

ASSEMBLEE NATIONALE Bartolone 2015 02 28 .0001

 

 

Suite au courrier de Jean-Michel BOUCHERON, voici quelques informations sur sa carrière politique :

 

Né en 1948 au Havre, député (PS) d’Ille-et-Vilaine de 1981 à 2012.

 

 

 

A l’Assemblée Nationale il a eu les responsabilités suivantes :

 

1988-1993 : président de la Commission de la Défense

 

1997-2012 : rapporteur du budget de la Défense

 

2012 - : conseiller affaires stratégiques et défense du Président

 

 

 

Autres affiliations :

 

  • Cofondateur de la fondation d'Intelligence économique « Prométhéus »

 

http://www.fondation-prometheus.org/wsite/

 

  • Vice-Président du parlement de l'OTAN.

 

http://www.nato-pa.int/Default.asp?COM=0&LNG=1

 

  • Rapporteur « défense » de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale.

 

 

 

 

http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/delegation_renseignement.asp

 

  • Membre de la commission consultative du secret de la défense nationale.

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_consultative_du_secret_de_la_d%C3%A9fense_nationale

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre à Michel SAPIN (II)

 

Livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » : Diffusion à la presse et aux médias !...

 

Le 12 janvier 2015

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur Michel SAPIN

Ministre des Finances et des Comptes publics

139, rue de Bercy

75572 PARIS

Copie : Presse & médias

 Objet : Les milliards disparus de la Division Daguet

 

 

Monsieur le Ministre,

 

  Votre m’avez informé, par courrier du 16 décembre dernier, que vous aviez bien reçu le courrier que je vous ai adressé au sujet du financement de la « Fondation Division Daguet », et je vous en remercie.

Dans cette lettre vous précisez que « celui-ci a été transmis au service compétent pour traiter votre dossier, en lui laissant le soin de vous répondre directement ».

 Je me permets de vous adresser le livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui apporte des précisions importantes sur ce dossier.

J’espère que cet ouvrage saura retenir votre attention, et je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération.

 

Jean-Charles DUBOC