Guerre du Golfe 1991 : Lettre à Michel SAPIN (II)
Guerre du Golfe 1991 : lettre à Michel SAPIN (III)

Guerre du Golfe 1991 : lettre au Président de la République (VI)

 

Budget de guerre : Où sont les milliards de la Division Daguet ?...

 

Le 16 janvier 2015

Monsieur Jean-Charles DUBOC

à

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l'Élysée

55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

75008 PARIS

 

 

Copie : Monsieur Manuel VALLS, Premier Ministre ;

           Monsieur Michel SAPIN, ministre des finances et des comptes publics ;

           Madame Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;

           Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense ;

           Colonel Alain LE GUEN ;

           Presse & médias.

 

Objet : Budget des armées / Les milliards disparus de la Division Daguet

 

   

Monsieur le Président,

 

     Nous sommes en guerre, et il va falloir obtenir un budget de guerre pour faire face à l’urgence des attaques terroristes sur le territoire national mais aussi dans des pays très exposés tels que le Mali, le Nigéria et la Lybie.

       Je vous rappelle que le groupe de terroristes Boko-Haram a assassiné la semaine dernière 2.000 personnes dans la ville de Baga qui est maintenant contrôlée par des islamistes et rasée à 90% !...

       Les groupes terroristes peuvent frapper dans nos villes à tout moment et nous devons prendre les mesures pour empêcher ces fanatiques de mettre leurs menaces à exécution :

     -       interdiction des départs des candidats au djihad (et à leur retour) ;

     -       échange de données avec les autres pays européens sur les passagers aériens dès la réservation du vol ;

       -       contrôle des condamnés pour terrorisme ;

       -       création de quartiers spécialisés dans les prisons ;

       -       construction de nouvelles prisons de haute sécurité pour les plus dangereux.

     D’autre part, policiers, gendarmes, militaires, agents du renseignement, nos soldats de la liberté, ne peuvent pas sérieusement combattre les djihadistes à « Charlie Hebdo » ou au Mali avec des chaussures trouées et les poches vides.

    Tout cela coûte cher, et je me permets de vous rappeler le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

   

 Par un courrier à Michel SAPIN du 15 décembre dernier, vous avez pris connaissance du fait que J’ACCUSE François MITTERRAND, ancien président de la République, d’avoir dérobé, avec quelques complices, les fonds virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis au titre des frais de guerre engagés lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

     Le montant détourné serait, en valeur actuelle, de 7 milliards d’euros, et même du double, d’après une source récente de la défense.

  Vous trouverez, avec la présente, un exemplaire du livre « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET », disponible sur Amazon, et qui détaille ce dossier.

    Ces fonds ont-ils été récupérés ?...

   Si c’est le cas, ils seraient particulièrement bienvenus pour les besoins actuels.

 

    D’autre part, les engagements fanatiques d’une partie de nos jeunes ne sont que le résultat de l’incapacité des dirigeants politiques, depuis quatre décennies, à trouver des solutions satisfaisantes pour la formation humaine des jeunes dont beaucoup sont « laissés pour compte » dans des ghettos, au risque d’être attirés par les discours de cinglés fanatiques.

   Notre pays porte une large part de responsabilité dans la situation actuelle.

     

En 1993, j’ai créé, avec l’Amiral Charles Henri-Méchet, préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, un laboratoire d’idées, les « CLIPPERS DE NORMANDIE, qui avait pour objectif de :

       1/ De participer, à partir de stages embarqués sur des grands voiliers assurant une pratique de la voile et la découverte de la mer, à l’éducation, la formation et la réinsertion d’adolescents et d’adultes ;

       2/ De rechercher au préalable des partenaires publics ou privés pour le financement et l’exploitation de ses bateaux à voile.

    Nous avions défini un très important projet de formation des jeunes par la navigation océanique, en équipage, à bord de grands voilier-écoles. Ce projet est aussi parfaitement adapté à nos militaires qui souffrent du syndrome post-traumatique de guerre.

   Cette association a rassemblé de nombreuses personnalités du monde maritime, dont une trentaine d’amiraux, mais n’a jamais été écoutée.

     Pour quelles raisons ?...

     Est-ce normal alors que des dirigeants politiques dérobent des milliards ?...

 

    J’espère que ce courrier retiendra votre attention, et  vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

 

 

Jean-Charles DUBOC

 

Réponse, en date du 27 janvier 2015, de Jean-Christophe TOULON, Conseiller spécial chargé des questions politiques, chef de cabinet de Michel SAPIN, Ministre des Finances et des Comptes publics :

  

  Réponse Michel SAPIN 27 janvier 20150001

 

Réponse reçue de la Présidence de l’Assemblée Nationale le 25 février 2015

 

Lettre de Jean-Michel BOUCHERON, Conseiller chargé des Affaires Stratégiques et de Défense

 

 

ASSEMBLEE NATIONALE Bartolone 2015 02 28 .0001

 

 

Suite au courrier de Jean-Michel BOUCHERON, voici quelques informations sur sa carrière politique :

 

Né en 1948 au Havre, député (PS) d’Ille-et-Vilaine de 1981 à 2012.

 

 

 

A l’Assemblée Nationale il a eu les responsabilités suivantes :

 

1988-1993 : président de la Commission de la Défense

 

1997-2012 : rapporteur du budget de la Défense

 

2012 - : conseiller affaires stratégiques et défense du Président

 

 

 

Autres affiliations :

 

  • Cofondateur de la fondation d'Intelligence économique « Prométhéus »

 

http://www.fondation-prometheus.org/wsite/

 

  • Vice-Président du parlement de l'OTAN.

 

http://www.nato-pa.int/Default.asp?COM=0&LNG=1

 

  • Rapporteur « défense » de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale.

 

 

 

 

http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/delegation_renseignement.asp

 

  • Membre de la commission consultative du secret de la défense nationale.

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_consultative_du_secret_de_la_d%C3%A9fense_nationale

 

Commentaires

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I-Cube

Oui, oui, c'est normal qu'ils tapent dans la caisse quand ils veulent et comme ils veulent : Ils ont été élus pour ça !
D'ailleurs, aucun ne se gène pour taper dans mon portefeuille à piquer plus de pognon qu'il n'y en aura jamais !
Que j'ai été forcé de m'exiler, tellement mon banquier en devenait pénible à la fin...

A suivre !

vincent

Tout est dit! les destinataires dont l'Elysées ne pourront pas dire lors d'une éventuelle "commission d'enquête parlementaire" qu'ils ignoraient l'avoir étaient mis au courant de cette affaire dont des acteurs sont encore en activités.

A moins! qu'il y est un remaniement surprise du gouvernement? lol

A suivre...

JEAN-CHARLES DUBOC

C’est la grande différence avec un pilote de ligne qui a une multitude de paramètres et de règles à respecter.
Pas question de piquer dans la caisse des ventes PNC ou de prendre une commission sur un plein de 140 tonnes de kérosène.

Et bien eux, ça ne les gêne pas !...
Haute technicité et responsabilité sont à l’opposé de la légèreté irresponsable des politiciens.

Ils mettent le pays en faillite à en faire fuir les plus productifs…

JEAN-CHARLES DUBOC

@ Vincent

Et puis, il y a aussi le fait qu’ils sont censés appliquer l’article 40 du Code de procédure pénal qui oblige tout fonctionnaire à transmettre au Procureur des informations sur un crime ou un délit…

JEAN-CHARLES DUBOC

@ I-Cube & Vincent

Si les ministres « Kons-cernés » appliquent l’article 40 du code de procédure pénale, ils ont obligation de transmettre, sans délai, leurs informations au Procureur de la République qui ouvre alors, par un réquisitoire, une information judiciaire, ou bien saisit un juge d’instruction.

EXTRAIT : Le procureur de la République possède la maîtrise de l’action publique : en effet, aucune juridiction ne peut se saisir elle-même, et le déclenchement des poursuites par le ministère public est un préalable indispensable à toute condamnation.

Pour assurer cette mission, le procureur est tenu au courant de la commission des infractions par plusieurs moyens : il peut recevoir directement les plaintes et dénonciations, et il est informé par les autorités de police des infractions survenant sur son ressort.

Après une phase d’enquête qu’il dirige, le procureur de la République prend librement une décision sur l’action publique, en vertu du principe del’opportunité des poursuites :

1/ il peut classer l’affaire sans suite, si elle ne lui semble pas mériter de traitement judiciaire ;
2/ il peut saisir un juge d’instruction si l’affaire est grave ou complexe et nécessite une enquête approfondie ;
3/ il peut saisir une juridiction de jugement, s’il estime que les faits sont constitutifs d’une infraction ;
4/ il peut enfin mettre en œuvre une solution dite de troisième voie, qui consiste dans une alternative aux poursuites : le classement de l’affaire est alors soumis au respect par le mis en cause de certaines conditions (rappel à la loi, participation à une médiation, paiement d’une somme à titre de composition pénale, etc.).

Compte tenu de la gravité et de la complexité du dossier il devrait saisir un juge d’instruction.
Dans ce cas-là, c’est devant un juge d’instruction que j’aurais à m’expliquer, avec, peut-être, derrière moi, les ministres qui ont couvert le dossier depuis 1998.

Malgré tout, le cas le plus probable est qu’ils continuent à appliquer la politique de l’autruche.
Ils savent faire…

Bien à vous

Haddock

BASANIX

Etant donné que Michel Sapin a très certainement participé aux détournements des milliards de la Division DAGUET (ministre délégué auprès du ministre de la Justice (mai 1991 - avril 1992, gouvernement Édith Cresson), ministre de l'Économie et des Finances (avril 1992- mars 1993, gouvernement Pierre Bérégovoy), il est peu probable qu'il transmette le dossier au procureur qui de toute façon est corrompu aux ordres de l'Elysée (cf. les différents classements sans suite des plaintes du Kuwait Gate).

Il ne faut pas désespérer la fin est proche pour les Ripoux de la République...

BASANIX

I-Cube

Pas sûr Basanix !

Une affaire de cette importance-là, elle s'est forcément faite dans le dos de tout le monde : Moins on est nombreux à détenir un secret, mieux il est gardé !

Et à trois, ils pouvaient faire.
Deux autres ont découverts, et ils en ont été suicidé" (Grosse-ouvre et Béret-go-voix).

Là, les sous ministres, ils sont tous en train de découvrir qu'ils étaient les cocus de service : Ca doit leur faire mal aux égos !

A suivre

BASANIX

Alors, il va donc appliquer les règles de la République : transmettre au Procureur de la République ! à suivre....

JEAN-CHARLES DUBOC

@ BASANIX

Je partage l’avis de « I-Cube ».
Sur un dossier pareil, le secret ne peut être gardé que s’il y a très peu de monde dessus.

Si je devais retenir les mafieux capables de faire le coup, je mettrais : « Roulant-du-Mât », l’avocat des coups tordus de l’Arsouille, « Déesse-Khâ » qui a aussi monté l’escroquerie à 22 milliards $ sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït en 1991, et « djack@ali » qui faisait banquier à Londres.

Je doute personnellement que SAPIN ait trempé dans l’affaire.
Et comme il va vouloir s’en débarrasser, il y a effectivement une probabilité élevée qu’il transmette le dossier au Procureur de la République qui saisira un juge d’instruction.

vincent

Disons! que l'Affaire avec un grand (A) se joue entre un bras de fer d'un coté (M.SAPIN) et de l'autre (N.SARKOZY) qui n'oublions pas qu'il y a eu en 93 un passage à témoin entre ces deux hauts personnages...A suivre.

JEAN-CHARLES DUBOC

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