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novembre 2014

L’assassinat de Robert Boulin : 35 ans après…

 

Fabienne Boulin-Burgeat : « L’Omerta protège les assassins de mon père »

 

Je reprends un article de Guillaume Duhamel paru le 30 octobre 2014  dans « Le nouveau Cénacle » au sujet de l’assassinat de Robert Boulin.

 

Hors norme sous bien des aspects, sa vie aurait pu faire l’objet d’un roman ou d’un film. Son histoire est celle de la fille d’un ministre du Travail décédé dans d’étranges circonstances fin 1979. Alors jeune mariée, elle a d’abord, bouleversée, cru en la thèse officielle du suicide. Avant d’écouter des voix discordantes, d’entreprendre des recherches et de découvrir quantité de manipulations, oublis et autres négligences d’importance. Petit à petit, elle a acquis la conviction que son père « premier ministrable » de Valéry Giscard d’Estaing a été assassiné. Son honneur bafoué après la divulgation d’une affaire de terrains qui auraient été acquis illégalement à Ramatuelle, il aurait menacé de faire des révélations et, pour avoir occupé des postes éminents, il savait beaucoup de choses. Trop sans doute.

Intimidée, menacée, surveillée durant des années, cette gêneuse opiniâtre a fait montre d’un courage et d’une détermination exemplaires pour faire émerger une autre vérité, très certainement la vraie, et restaurer l’honneur de son père et de sa famille toute entière.

Auteur du Dormeur du Val en 2011, un ouvrage décapant rédigé dans le sillage du refus de la cour d’appel de Paris de rouvrir l’enquête sur la mort de son père Robert Boulin, Fabienne Boulin-Burgeat revient sur le drame de sa vie. Une affaire d’État qui a secoué l’opinion et qui, trente-cinq ans après, continue de faire parler d’elle.

 

 Fabienne BOULIN-BURGEAT, votre père disparaissait il y a maintenant trente-cinq ans. Dans votre ouvrage Le Dormeur du Val, vous expliquez que vous n’avez pas tout de suite épousé la thèse de l’assassinat. Quels sont les principaux éléments qui vous ont fait changer d’avis ?

Nous avons été immédiatement pris en charge et manipulés pour nous pousser à accepter la thèse officielle du suicide. Nous étions en état de choc, jeunes et naïfs, et nous n’avions jamais eu auparavant de raison de douter de la bonne foi à notre égard des autorités judiciaires et politiques de notre pays. Nous avons donc accepté les dires des responsables de l’enquête judiciaire et des responsables du gouvernement, le Premier Ministre Raymond Barre en tête, qui sont venus nous assurer personnellement que rien n’avait été négligé et que le suicide était parfaitement établi.

Bien sûr, nous avions toujours des doutes au fond de nous, ma mère surtout, mais elle se taisait pour nous protéger. Nous avons subi, dans les semaines et les mois qui ont suivi, des pressions psychologiques et même physiques fortes afin de nous empêcher de sortir de notre silence. Ce n’est qu’après plus d’un an, grâce à notre avocat de l’époque, Robert Badinter, que nous avons enfin pu avoir accès au rapport d’enquête de la police judiciaire sur la mort de mon père et voir les photos prises par l’Identité Judiciaire. Ce fut un choc énorme. Sa tête était celle d’un boxeur…

Nous avons alors, ma mère mon frère et moi, déposé plainte contre X pour meurtre et le juge d’instruction ordonna l’exhumation du corps de mon père et une deuxième autopsie. Celle-ci mit notamment en évidence (outre un embaumement du corps opéré en toute illégalité) la présence de huit hématomes, autour des yeux, et de deux, voire trois fractures sur les os de la face, tous passés sous silence dans le premier rapport d’autopsie. Du sang avait même coulé par le nez lors de la découverte du corps…

Selon les médecins légistes de cette deuxième autopsie, les coups ont bien été donnés avant la mort. D’après les termes de leur rapport, il s’agissait de « coups appuyés par un objet contondant du vivant de Robert Boulin » ! C’est à ce moment-là que nous avons définitivement cessé de nous protéger pour regarder la vérité en face.

C’est aussi à ce moment-là que vous avez été confrontée, vous et votre famille, à d’innombrables obstacles…

Durant plusieurs décennies nous avons en effet travaillé à établir la réalité des faits contre vents et marée: la noyade n’a jamais pu être scientifiquement démontrée et les poumons conservées dans les locaux de l’Institut médico-légal ont été détruits sur ordre du Préfet de Police au moment où nous en demandions une nouvelle analyse ; le vol des bocaux de sang de mon père dans ces mêmes locaux a aussi empêché des vérifications complémentaires ; l’embaumement illégal du corps n’a pas été sanctionné ; l’absence de boue en bas de son pantalon alors que mon père est censé avoir marché dans de la vase sur sept mètres n’a jamais été expliquée ; la preuve scientifique que le corps a été déplacé après la mort a été rapportée, mais ignorée par la justice.

Selon la thèse officielle le corps n’a été retrouvé qu’à 8h45 le matin du mardi 30 octobre, alors même que les témoignages de hautes personnalités affirment qu’elles ont été informées de la découverte du corps de mon père entre 2 heures et 3 heures du matin. Cette double découverte du corps démontre bien que la thèse du suicide repose sur une série de mensonges. Une analyse sérieuse de la lettre « posthume » (dont on n’a jamais retrouvé l’original) attribuée à mon père par la thèse officielle pour justifier son prétendu suicide démontre qu’il s’agit d’un faux grossier (voir sur ce point, entre beaucoup d’autres, la contre-enquête très complète de Benoît Collombat, Un Homme à Abattre, Plon, 2008.)

Toujours selon la thèse officielle mon père aurait déposé cette lettre à la poste de Montfort-l’Amaury dans l’après-midi du 29 octobre juste avant d’aller se noyer dans l’étang voisin du Rompu, alors qu’au même moment il a été vu assis dans sa voiture à la place du passager encadré par deux inconnus ! Nous avons ainsi répertorié plus de soixante-quinze anomalies dans le dossier officiel et des témoins cherchent encore à livrer leur témoignage, mais en l’absence de juge d’instruction la marche vers la vérité est paralysée.

 Trente-cinq ans plus tard, l’omerta protège les assassins de Robert Boulin. Il faut donc des soutiens à la famille pour que ce scandale d’Etat prenne fin et qu’avant que la prescription ne tombe en janvier 2016 sur ce dossier, un juge d’instruction libre et indépendant soit désigné, et puisse faire toute la vérité sur les circonstances réelles de la mort de ce ministre en exercice, un évènement unique dans toute l’histoire de la République. Quand le faux passe pour vrai et le vrai pour faux, il est temps pour les citoyens de s’en indigner et d’exiger que la justice passe dans ce dossier. Mais pour cette réouverture du dossier ait lieu, nous dépendons d’une décision du procureur général de Paris, nommé par Décret en Conseil des ministres. La décision est donc bien uniquement politique et c’est bien là tout le problème. Le Parquet n’est pas indépendant en France, contrairement à la plupart des démocraties occidentales…

 

 Les tenants de la thèse de l’assassinat estiment que celui-ci aurait été légitimé par l’accession probable de votre père à Matignon, perspective désastreuse pour Jacques Chirac, alors président du RPR, dans un contexte de « guerre des droites ». Est-ce aussi votre conviction ?

De fait, la nomination fin 1979 d’un RPR et gaulliste historique comme Robert Boulin à Matignon aurait enlevé beaucoup de légitimité à la candidature de Chirac contre Giscard aux élections présidentielles de 1981. Robert Boulin « gênait », selon l’expression du ministre et historien Jean Charbonnel.

C’était un homme droit, issu de la vraie Résistance, pas celle des derniers mois de la Deuxième Guerre Mondiale. Il ne cherchait qu’à servir l’intérêt général, il proscrivait la connivence entre politiciens et milieux d’affaires et avait toujours lutté pour un partage équitable des bénéfices entre tous. Or, la fin des années 1970 est une époque charnière, en France et dans le monde. L’ultra-libéralisme, dont nous pouvons maintenant observer tous les jours les effets désastreux, commençait alors à s’emparer des esprits et des lieux de pouvoir. Ceux qui, politiques, syndicalistes, journalistes ou magistrats trop intègres, risquaient d’y faire obstacle devaient être détruits.

 

 « Quel assassin ordinaire pourrait faire arrêter une autopsie en cours ? »

 

Outre les ambitions personnelles de Jacques Chirac, les nombreux dossiers que détenait votre père et qui ont disparu peu après sa mort sont-ils d’après vous l’autre cause principale de la disparition de Robert Boulin ?

Tout cela se tient. Certains, au sein même de sa propre formation politique, avaient décidé de l’abattre politiquement par une campagne de calomnie. C’est contre eux que mon père est parti se battre le jour de sa disparition en menaçant de sortir des dossiers compromettants, mais ce n’est pas à moi de dire qui sont les assassins de mon père : c’est à la Justice de le faire et elle peut encore le faire avant que la prescription ne tombe sur cette affaire. Ce dont on peut être certain, c’est que ce ne sont pas des assassins ordinaires. Quel assassin ordinaire pourrait faire arrêter une autopsie en cours et éviter celle du crâne, proférer un mensonge sur l’heure de la découverte du corps et camoufler le fait que le corps a été déplacé, sans compter la liste de tous les scellés et pièces à conviction volés après que nous ayons obtenu l’ouverture d’une instruction judiciaire ?

 Ceux qui ont décidé de mentir aux Français sur la mort de mon père sont puissants et la mort d’un homme ne compte guère pour eux…

 

 Savez-vous ce qu’ils contenaient, même dans les grandes lignes, et à qui ils auraient pu nuire ?

Ils ont été volés dans le bureau de mon père à son domicile le soir même de sa disparition. Depuis, certains d’entre eux ont éclaté sans toutefois que les juges puissent accéder à toutes les informations qu’ils recherchaient, notamment les pièces classées « secret défense », ce qui a protégé des politiques de poursuites criminelles.

 

La riposte que préparait votre père après les accusations concernant l’affaire des terrains de Ramatuelle, prétendument acquis de façon illégale, sur laquelle il a dû s’expliquer et qui avait tout du piège, aurait-elle pu ébranler le RPR voire la classe politique dans son ensemble ?

Peu de temps après la mort de mon père, le Président du Conseil Constitutionnel et maire de Neuilly est venu proposer à ma mère beaucoup d’argent contre son silence, en ajoutant que mon frère serait le suivant sur la liste si elle refusait cette offre. Ce qu’elle fit cependant, en lui lançant tout de go : « je sais tout ». Sur quoi il lui rétorqua: « alors faites sauter la République ! » Monsieur Achille Peretti, également co-fondateur du SAC, vous aura ainsi répondu…

 

 « Le pouvoir fait feu de tout bois »

 

 Pensez-vous que l’ancien Garde des Sceaux Alain Peyrefitte a exercé un rôle dans le drame de Robert Boulin ?

Il s’est en effet conduit d’une façon indigne en essayant de mêler mon père aux démêlés judiciaires d’un affairiste pour se débarrasser d’un concurrent dans sa course pour Matignon. Il a joué un rôle infâme, mais sans doute pas le plus terrible.

 

 Avec le recul, jugez-vous plausible que le président de la République Valéry Giscard d’Estaing a en quelque sorte utilisé votre père, réputé homme intègre, pour tenter d’affaiblir les gaullistes ?

Le pouvoir fait feu de tous bois, en effet. La France est depuis bien longtemps victime de politiques professionnels pour qui seule la carrière compte, ce qui est parfaitement contraire à notre éthique et à l’intérêt général

 

Comment expliquez-vous l’absence du chef de l’Etat aux obsèques de votre père ?

Sans doute pour enterrer plus vite l’affaire Boulin ! Vers 9 heures le matin de l’annonce de la découverte du corps de mon père, le Président a téléphoné à ma mère pour lui dire qu’il allait venir la voir sans tarder. Nous l’attendons toujours ! En fait, il a très vite décidé, selon ses propres termes, de « laisser les morts enterrer les morts ».

Quelques années plus tard, dans ses Mémoires, il tentera de justifier la thèse officielle en mettant en cause l’attitude de ma mère vis-à-vis de son mari. Les tribunaux l’ont condamné pour cette diffamation.

 

 La disparition en février dernier de Jean Charbonnel, ex-ministre qui a soutenu à plusieurs reprises détenir les noms des deux assassins de Robert Boulin, a sans doute été un autre coup dur…

De tels hommes de bien sont rares. Il a été courageux et savait que mon père avait été assassiné. C’était sa conviction profonde, et il l’a maintes fois affirmé publiquement.

Peu de temps avant sa mort, Jean Charbonnel a été très affecté par le lamentable documentaire de Gilles Cayatte sur France 2 et qui vient encore de passer en boucle sur LCP, chaîne publique payée par les contribuables, dans lequel on le voit dire qu’il a cru au suicide. Cette manœuvre de désinformation le révoltait et il s’en était plaint personnellement auprès du patron de la chaîne, en vain…

 

 Jean Charbonnel s’est-il confié à vous pour soulager sa conscience ?

Je ne lui ai pas demandé car j’ai pour principe éthique de ne jamais peser sur les témoins, afin que personne ne puisse dire que je les ai influencés. Il s’est cependant confié à d’autres.

 

« Mon père disait avant sa mort, les salauds ne doivent pas gagner » 

 

 Que répondez-vous à Michèle Cotta, selon laquelle Robert Boulin était un homme faible, pris en tenailles entre Henri Tournet et les pressions exercées par sa famille pour acquérir le terrain de Ramatuelle, et plus largement à tous ceux qui ont mis en cause votre famille dans le décès de votre père ?

 Ces calomnies ne salissent que son auteur, qui ne connaissait pas les Boulin personnellement, et qui n’a jamais enquêté sur cette affaire. Mais j’aimerais qu’un juge d’instruction puisse lui demander qui lui a mis ces propos dans la bouche…

Êtes-vous en relation avec Florent Boudié, député socialiste de la circonscription de votre père, qui demande la réouverture de l’enquête sur sa disparition ?

 Florent Boudié m’a confié s’être engagé en politique en regardant la façon dont Boulin essayait de faire régner plus de justice, d’égalité et de compassion envers ses citoyens.

Je me réjouis de son soutien actif dans la recherche de la vérité, mais je regrette que certains de ses propres amis politiques tentent avec acharnement que la vérité ne soit pas dite afin que les Français ne puissent pas voir comment fonctionnent réellement nos institutions et gardent l’illusion de vivre dans un pays démocratique exemplaire.

Compte tenu des nombreuses déconvenues judiciaires que vous avez essuyées, pensez-vous que sa démarche a des chances d’aboutir ?

Depuis plus de tente ans je tente de faire comprendre combien notre démocratie est corrompue, désarticulée, démantibulée. Heureusement, on peut encore rencontrer dans les allées du pouvoir quelques sages et honnêtes hommes et femmes. J’attends que leurs soutiens deviennent plus opérants.

Il reste encore un an avant que la prescription ne tombe pour éteindre notre action judiciaire. Il faut donc qu’ils fassent vite, sinon le dossier sera définitivement fermé, comme celui de l’assassinat du juge Renault et bien d’autres. Mon père me disait la vieille de sa mort que « les salauds ne doivent pas gagner ». Travaillons ensemble durant cette année pour lui donner raison.

 

 Vous vous êtes battue pendant plus de 30 ans pour que la thèse officielle soit révisée et on peut imaginer que votre image de l’institution judiciaire est désormais passablement écornée…

Le travail assidu sur ce dossier m’a donné une lucidité dont mon enfance très privilégiée m’avait privée. Je sais maintenant qu’aucune institution n’est à l’abri des manipulations de prédateurs au comportement profondément anti-démocratique.

Je suis convaincue qu’il faut changer de paradigme, et pas seulement replâtrer l’institution judiciaire.

 

 Vous avez fait le maximum pour faire bouger les lignes. Aujourd’hui, bien que la justice n’a pour l’heure pas rouvert le dossier, avez-vous le sentiment du devoir accompli ?

 Non, il faut continuer car cette affaire est emblématique de toutes les dérives funestes dont souffre notre pays. Elle donne une grille de lecture qui permet de radiographier nos institutions, celles d’aujourd’hui, et d’aller au-delà des apparences. Pour que le fonctionnement de notre société continue de reposer sur des valeurs essentielles à sa survie, il faut que la vérité passe dans ce dossier.

La suite sur :

http://lenouveaucenacle.fr/fabienne-boulin-burgeat-lomerta-protege-les-assassins-de-mon-pere

 

J’ai déjà rédigé plusieurs articles sur cette affaire :

1/ « L’assassinat de Robert Boulin a-t-il été commandité par Jacques Chirac ?... » :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2009/10/lassassinat-de-robert-boulin-a-t-il-%C3%A9t%C3%A9-commandit%C3%A9-par-jacques-chirac.html

2/ Le « Haddock d’Or 2011 » décerné au gendarme Francis Deswarte

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2011/02/le-haddock-dor-2011-au-gendarme-francis-deswarte.html

3/ Le Bal des crapules !...

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2011/09/le-bal-des-crapules.html

L’assassinat de Robert Boulin est le crime fondateur de notre « totalitarisme mafieux ».

Il s’en est suivi les assassinats de Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre, Jean-Edern Hallier, qui tous se sont opposé à François Mitterrand et sa clique de mafieux roses.

Ils ont eu le tort de se sont révoltés quand ils ont appris le détournement par l’Arsouille des 3,5 milliards $ des indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

 

Jean-Charles DUBOC

 

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Président de la République (III)

 

Ci-dessous une lettre envoyée à Nicolas Sarkozy, Président de la République de 2007 à 2012, par Atama TEUGASIALE, vétéran de l’Opération Daguet, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.

 

Le 28 novembre 2014

M. Atama TEUGASIALE

 

Monsieur Nicolas SARKOZY

Président de la République

CONSEIL CONSTITUTIONEL

2, rue Montpensier

75031 PARIS

 

Lettre Recommandée avec A.R.

Objet : Pour information

P.J. : - Lettre à M. François HOLLANDE

- Photocopie Lettre à M. Manuel VALLS

 

Monsieur le Président,

 

Etant un de vos fidèles admirateurs et ayant fait parti d’une équipe du SPHP, comme chauffeur, lors de votre venue à Nouméa, je vous dois de vous faire connaître qu’en raison du principe constitutionnel, je me permets de vous informer que j’ai transmis au Président de la République, Monsieur François HOLLANDE, une demande instante, écrite, concernant le détournement des indemnités de la guerre du Golfe dont vous trouverez ci-joint la photocopie ainsi que celle envoyée au Premier Ministre.

Aux vues des prochaines échéances capitales de notre pays, j’attire votre attention sur la gravité de ce dossier très sensible qui porte atteinte aux Valeurs Républicaines :

1°) : C’est une affaire d’Etat : Malgré les multiples dénonciations de Monsieur Jean-Charles DUBOC sur son blog : « Alerte Ethique », l’Etat reste muet et semble sourd face aux diverses revendications, alors que celui-ci est mis en cause.

2°) : Indemnisation des vétérans : C’est une indemnité promise et obligatoirement due…

3°) Existence du syndrome du Golfe : Il existe réellement, tant de vétérans en souffrent…

Pour ces motifs, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin que la vérité soit révélée sur cet épineux épisode durant la fonction du Président Mitterrand, pour que ce sujet soit traité dans l’urgence.

A ma connaissance, en l’application de l’article 40 du Code de Procédure Pénale, je pense que les militaires de la Division Daguet se mobiliseront en masse afin d’avoir gain de cause.

J’ai confiance à vos compétences et je suis certain d’être entendu.

J’espère avoir retenu votre attention et une réponse de votre part.

 

Dans cette attente,

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.

 

M. Atama TEUGASIALE

 

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 


Au commencement, il y a l’indignité

 

La démission de Kader Arif, secrétaire d’Etat aux anciens combattants  

 

Je reprends une partie d'un article de "I-Cube" :

 

C’est décidément le foutoir…

 

 

Au commencement, il y a l’indignité. 
 
Et puis très vite, c’est le boxon.
 
« Kaka-zut-Hack » et ses comptes exogènes, ministre de la fraude.
« Delphes-pine-Bateau » qui critique sans ménagement son budget.
« T’es-venu-d’où » devenu célèbre pour sa « phobie administrative » ! 
« Deux-Noix-Âme-mont », pas d’accord et qui le dit haut et trop fort.
« Hors-élie Fili-pette-t’y » qui préfère draguer au conseil des ministres les beaux-meks au lieu de bosser.
« Hard-no Monte-et-bourre-la » qui en profite pour la tringler et par apprendre enfin l’économie dans une sous-filiale de Harvard.
« Vingt-Sang Payons » qui se planque à Strasbourg après avoir mis « l’ékole-pue-blique » sans dessus-dessous.
« Valy Four-nez-rond » qui s’en fait un ersatz d’AVC anxiogène et aurait préféré ne pas revenir.
« Franc-soi L’a-mis » qui s’est effacé.
« Pierrot Moscou-vicie » qui s’exile à Bruxelles dans une niche fiscale dorée. 
« Sicile-du-flot-vert » qui claque la porte après avoir mis le secteur de la construction de logement à genoux avec son pote « Pascale Qu’Enfin ».
 
Sans compte leur chef « J’y aime- Air-eau » appelé à retourner à son aéroport par l’autoroute.
 
Ni oublier « À-qui-sont-ces-pompes de Maure-elle »,
 
Pas plus que « Cloclo Serre-y-lion », « Davidoff-Caisse-l’air », « Titi-Raie » et « Pierrot-Renato Le-masse » et demain son successeur « J’y-pet Joue-yes ».
 
Y’en a qu’une qui résiste, c’est « T’oubliera », la « garde des sots » : Bien dans son rôle, elle compte les points place Vendôme. 
 
Parce que bon, il faudrait rajouter « Valy-Rottweiler », demain sa succédante en la personne de « Juju-Gallet », qui avant de laisser « François III » s’envoler draguer la MILF australienne en marge du sommet de « Brise-Banne », s’en va pour se faire « photographier » pour l’immortalité sur les balcons du « Château » par un pseudo « papa-rase-eau »…
 
À voir absolument ce moment de bravoure résumé par « Kanal-Puce » (ou d’une autre agence de com’) : http://www.rtl.fr/culture/medias-people/video-francois-hollande-pris-en-flagrant-delit-de-drague-en-australie-7775476905, après la pub… dans le corps du texte !
Je ne m’en lasse pas, dans la mesure où le ton était juste quand je décris le bonhomme à Washington, en février dernier, dans le dernier opus estival ! 
 
Et la liste continue de s’allonger au fil du temps…
 
Toujours dans l’indignité, « Nagea-Val-Eau-Belle-qu’a-s’aime » qui fait sur France 3 l'éloge de son mari « Bobo-risse » qui vient d'être nommé secrétaire général adjoint de l'Élysée (« Un homme doté d'immenses qualités, c'est pour ça que je l'ai choisi, c'est pour ça que d'autres le choisissent pour exercer des responsabilités professionnelles »), on saura tout de ses positions préférées et zones érogènes la prochaine fois.
 
Et « Hard-no » précité qui sort du silence ce dimanche 23 novembre avec ces mots : « Retour à Florange : le texte si juste d'Aurélie Filippetti… »
Tu parles : Aucun n’aura su gérer le problème…
Il fait même la promotion d'une tribune écrite par sa bien-aimée sur le site de Mediapart.
 
Et « la seconde-ex » du boss, celui qui ne sait pas tenir sa queue à sa place dans le pantalon, pendant ce temps-là vitupère sur les ondes de la BBC contre lui et sa politique.
 
Décidément profondément grotesque.
 
Ce qui m’interpelle, c’est finalement qu’on nous sert tout ça en « rafale », comme du temps de « Bling-bling » pas si lointain que ça : Quand ça va mal (chômage, déficits, endettement, panne de croissance, la guerre sur le glacis de l’Europe), ils ne peuvent pas s’empêcher de nous étaler leurs « coïtus-interrompus ».
 
Et « Bling-bling » en faisait déjà des tonnes avec le succès que vous avez pu noter.
 
Alors, quoi donc faut-il nous cacher, cette fois-ci ? 

 

 

« Abdelkader A-riz-rif ».

Secrétaire d'État aux Anciens Combattants, qui était si proche de « François III », parce que c’est un des rares de ceux qui avaient cru en lui quand seulement 3 % des sympathisants du PS le considéraient comme un présidentiable.

C’est dire les qualités du bonhomme !

Voilà une nouvelle apprise par « Radio Intox » sur la route du retour vers mon voilier à en faire une embardée impromptue, parqué loin des côtes nationales, à l’abri d’un raid de la « police politique » de mon pays (celui que j’aime tant…). 

Taille moyenne, la mâchoire carrée, son physique évoque encore le talonneur qu'il fut au Castres Olympique au début des années 80, âgé de 54 ans, il est né en Algérie en 1959 et sa famille s'installe à Castres au début des années 60.

Des harkis « bon teint ».

Remarqué par « Tonton Yoyo », il s'engage en politique dans les rangs de la fédération de Haute-Garonne du Parti socialiste en 1983. Il en prendra la tête à la fin des années 90 pour ne quitter son poste qu'en 2008.

En 2004, il est élu député européen. Huit ans plus tard, au printemps 2012, il gagne un siège de député de Haute Garonne avant d'intégrer le gouvernement de « J’y-aime Air-Eau » en tant que ministre délégué aux Anciens combattants. Poste qu’il conserve sous « Menuet-Valse », mais rétrogradé au rang de sous-secrétaire d'État.

 

Et voilà tout d'un coup que son nom est cité dans une affaire de soupçons de favoritisme dans l'attribution de marchés publics, sur fond d'appels d'offres douteux. Au début du mois de septembre 2014, donc un moment plus tard où il reçoit un courrier de  vétérans, deux élus d'opposition (UMP) déposent un signalement auprès du procureur de Toulouse faisant état « d'anomalies » dans les relations contractuelles existant entre la Région et plusieurs sociétés spécialisées dans l'événementiel : Deux de celles-ci appartiennent à de proches parents du désormais ex-secrétaire d'État. Son frère et de ses deux neveux.

Le parquet de Toulouse ouvre alors rapidement une enquête préliminaire. Et le « futur-ex » dénonce aussitôt des « persiflages », des « insinuations » et se dit « révolté » par ces affaires « qui ne [le] concernent absolument pas ».

Évidemment qu'elles ne le concernent pas, puisque ce n’est pas lui qui signe lesdits contrats, pas plus qu’il n’a mainmise au moment des faits sur les caisses de la région, mais « Marre-teint Mal-vit », premier adjoint à la mairie de Figeac, ancien ministre « soce » de 1992 - 1993 au Budget, justement, né en 1936… 

 

« Par respect pour la fonction ministérielle, par respect pour la politique mémorielle que j'ai conduite et pour le monde combattant que j'ai servi avec fierté et conviction, je fais le choix, en responsabilité, de quitter le poste que j'ai eu l'honneur d'occuper pendant deux ans et demi », a-t-il déclaré vendredi dernier.

Ah oui, tiens donc : L’a-t-on beaucoup entendu causer des souffrances des « vétérans d’OPEX » en général et plus précisément des soldats de la « Division Daguet » empoisonnés par les poussières des munitions à l’uranium appauvri, récemment ?

Ils attendent toujours d’être pris en charge et soignés.

D’autres, très nombreux, en sont morts ou ont été « suicidés ».

Quelques-uns écrivent encore aux ministres du budget, de la défense, à l’Élysée et même à « Bling-bling » en marge des détournements des « Milliards de la « division Daguet » », payés à la « Gauloisie sublime » en 1992 par le Koweït & Cie, remboursés encore et depuis par l’Irak à travers la CINU de Genève, mais dont personne n’a jamais vu la trace dans les comptes du Trésor…

En tout cas, c’est ce qu’ils disent, affirment et écrivent tous depuis 1998. 

 

« Abdelkader A-riz-rif » un « couard-vantard » contraint au silence des maladies honteuses ou un « homme d’honneur » comme il le présuppose ?

Je le lui souhaite et il sera le bienvenu dans le paradis des « honnêtes-gens » si c’est le cas, d'autant que son dernier courrier signé avant sa démission concerne la réponse qu'il apporte à un vétéran du Golfe : Ce qui promet d'autres péripéties, notamment parce que ledit vétéran s'est mis en immersion profonde pour être suivi dans ses déplacements depuis ce week-end. 

Mais entouré comme il l’a été jusqu’à la semaine dernière, notre ex-ministre, par le quarteron d’indignes de leurs fonctions ministérielles et autres, avouez que ça ne fait que rajouter au foutoir du moment !

Belle réussite pour une République qui se voulait exemplaire. 

Et qui chante comme un avant-goût du « chant du cygne », finalement…

 

Ce texte est repris d’un billet de « I-Cube » :

http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/11/cest-decidement-le-foutoir.html

 

 

Indignité : Caractère de quelqu’un ou de quelque chose d’indigne, de méprisable, de vil ; acte odieux, méprisable.

Cette définition du Larousse correspond parfaitement au fait d’avoir détourné les indemnités de la guerre du Golfe de 1991.

Tous ceux qui s’en sont rendu coupable, ou l’on couvert délibérément afin de protéger leurs magouilles, sont des gens indignes de leurs fonction.

Et il y en a beaucoup.

Les plus importants d’entre eux sont évidemment François Mitterrand et sa clique de mafieux qui se sont rendu coupables de ce crime contre nos institutions.

Mais on peut aussi compter tous les dirigeants politiques qui se sont succédés depuis 1998, et que j’ai informé…

Pour en avoir une idée, il suffit de prendre connaissance du courrier à Thierry Breton d’avril 2006 :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2008/06/lettre-thierry.html

  

Concernant Kader Arif, il faut bien réaliser qu’il a reçu il y a trois mois le courrier d’un président d’une association d’anciens des OPEX qui demandait des explications sur la prime de guerre jamais touchée, sur le syndrome du Golfe et sur la disparition des milliards de la Division Daguet.

Et si Kader a commencé à poser des questions sur ces dossiers, il ne faut pas s’étonner qui ait démissionné soudainement, sans véritable raison !...

Et puis, il ne dira rien car tout le monde a en mémoire les ˝suicides˝ de Pierre Bérégovoy, de François de Grossouvre et Robert Boulin.

C’est une nouvelle confirmation que nos dirigeants sont d’authentiques mafieux qui n’hésitent pas à éliminer les gêneurs ou à les menacer.

Ils l’ont prouvé à maintes reprises.

Néanmoins, toutes ces affaires criminelles remontent progressivement à la surface de l’actualité politique et promettent une fin de la Vème république particulièrement nauséabonde.

Et qui pourrait devenir violente, et même sanglante, si le peuple descend dans la rue.

Fort heureusement, auparavant, on aura droit au « chant du cygne » c’est-à-dire à notre « François III » roucoulant avec sa belle dans le palais de l’Elysée…

 

Jean-Charles DUBOC                     

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Président de la République (II)

 

Ci-dessous une lettre envoyée au Président de la République par Vincent FILIMOEHALA, vétéran de l’Opération Daguet, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.

                                       

 

                                      Le 21.11.2014

 

                          Monsieur FILIMOEHALA   Vincent

                                       

                     Monsieur le président François HOLLANDE

                         Président de la République Française

                                    Palais de l’Elysées

                             55, rue faubourg  Saint-Honoré

                                         75008     PARIS.

 

« Transmise par la voie protocolaire et hiérarchie ».

Objet :   Demande a titre de reconnaissance et sous le signe du devoirs de mémoires de vétérans.

S/ref :    présidence  de la République n° : CA14045.

 

 

 

                      Monsieur  le Président de la République,

 

 

               Dans le cadre de ma requête bien spécifique,  que je vous avez porté à votre connaissance lors de ma précédent lettre sous la référence ci-dessus, que j’ai l’honneur a nouveau de vous interpeller  avec la certitude que rien a bougé, suite à ce ‘statu quo’  qui m’est imposé sans aucune explication valable a ce jour !

 

       En effet,  mes nombreux courriers  transmises auprès  des ministères compétentes et concernés de prés par ce dossier dîtes  du « traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991 », sont restés  sans réponse en l’occurrence celui du Ministère de la Défense seule compétent et concerné de prés par cette affaire qui date depuis plus de 23 années.

 

       Comme me l’on fait savoir en réponse a mes courriers  le ministre (M.SAPIN) ainsi que le vice président (M .SARKOZY), qu’il est du sort  du ministre de la Défense  de  mener  ainsi une enquête plus large jusqu’à l’époque des faits.                                                                                                                                                                                                   

                                                                                                                                                             ./.

../..

 

        Or ! Jusqu’ici et cela depuis de nombreux années déjà !  Rien n’est fait et tout laisse à croire qu’ils nous faudra bien mettre a l’évidence que l’aboutissement de toutes nos efforts seront  en vain, et que vétérans et familles veuves … seront condamnés à rester dans l’oublie a tout jamais !

 

    Au sein de l’Union Nationale COMBATTANTS du Val d’Oise (95), en tant que membre officiel représentants celles des vétérans des (OPEX) , de la nouvelle génération du FEU ! C’est  à cœur serré que je ressens aujourd’hui ! Celui  touché par la maladie non reconnu celle du fameux « Syndrome du Golfe » et celui d’avoir servi pour rien lors de la guerre du Golfe en 1991. 

 

     Enfin ! Mon souhait le plus chères, et que justice morale  me soit rendus pour service rendu a la Nation !  Pour moi-même et ma petite famille pour qui mon souhait était de leurs offrir tout le meilleurs du monde.

 

        Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre dès d’un éventuel entretien avec vous, que je me tiens à votre entière disposition et en vous remerciant bien par avance pour toute votre attention à l’égard de  ma requête personnelle.

 

Daignez, agréer Monsieur le Président  de la République, l’assurance de mon profond respect.

 

 

                      Monsieur FILIMOEHALA  

 

               Membre des OPEX-UNC’ (95)Vincent

 

 

Il est possible de découvrir le dossier dans « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » (numérique) et de le télécharger sur votre ordinateur :

 

                 ‘


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au président de la République (I)

 

 

Je mets en ligne une lettre qui vient d’être envoyée au Président de la République par Atama TEUGASIALE, un vétéran de l’Opération Daguet, au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.

 

 

Le 19 novembre 2014

Monsieur Atama TEUGASIALE

 

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l’Elysée

55, rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 PARIS

 

Lettre recommandée avec A/R

Objet : indemnités guerre du Golfe

P-J : - Lettre au Premier Ministre

-      Réponse ministre de l’Economie

-      Titre de reconnaissance

 

 

Monsieur le Président de la république,

 

Après avoir avisé le Premier Ministre (copie jointe) ainsi que le Ministre du Budget, et n’ayant pu vous remettre mon courrier en mains propres, lors de votre visite en Nouvelle-Calédonie, le 17 novembre 2014, je me permets de  vous transmettre ma requête concernant les indemnités détournées de la guerre du Golfe payées à la France par le KOWEÏT.

Pour information, malgré les diverses démarches effectuées, depuis courant juin 1998 jusqu’à ce jour, par Monsieur  Jean-Charles DUBOC, ancien commandant de bord à Air France, qui tient le site « Alerte Ethique », sachez, qu’il n’y a jamais eu de démenti à ces accusations par les différents ministères concernés.

Cette prime de guerre, prévue pour la participation à ce conflit, n’a jamais été virée, alors qu’elle avait été promise par le gouvernement de l’époque. Certains militaires l’ont touchée, mais ils ont dû la rendre très peu de temps après, Pour quelles raisons ?...

Plus grave encore, plusieurs vétérans souffrent du « syndrome du Golfe » dû à l’inhalation de particules d’uranium appauvri utilisé sur certaines zones de combat. Certains sont mêmes décédés… (Copie jointe d’un Titre de Reconnaissance de la Nation d’un frère d’armes).

Malheureusement, à l’heure actuelle, leur pathologie n’a jamais été reconnue officiellement par l’Etat.

Lors de votre discours au centre culturel TJIBAOU vous affirmez : « croire à la force du dialogue et du respect. »

Pouvons-nous espérer obtenir votre appui afin qu’une enquête soit diligentée et que ce dossier soit à l’ordre du jour pour que chacun ait sa part de vérité ?...

C’est pourquoi, au nom de tous mes camarades vétérans vivants et décédés, familles, épouses, veuves, enfants et orphelins, face aux divers disfonctionnements constatés, j’ai l’honneur de solliciter votre bienveillance afin de faire valoir nos droits et que toute la lumière soit faite sur ce détournement.

Je sais, Monsieur le Président, que vous êtes extrêmement sollicité.

Pour ma part, je suis un homme de terrain, Vous, un Serviteur de la République et de ses Valeurs, j’ai une entière confiance en votre jugement.

Dans l’attente, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma plus haute considération.

 

M. Atama TEUGASIALE

 

 

Il est possible de découvrir le dossier dans « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » (numérique) et de le télécharger sur votre ordinateur :

 

 

 

 

Vous trouverez ci-dessous la réponse de l’Elysée à ce courrier :

 

Le Chef de Cabinet

du Président de la République

 

Monsieur Atama TEUGASIALE

 

Paris le 3 décembre 2014

 

Monsieur,

 

          Le Président de la République a bien reçu le courrier que vous avez souhaité lui adresser.

          Très attentif aux préoccupations des Français ainsi qu’au maintien d’un échange avec ses concitoyens, Monsieur François HOLLANDE m’a confié le soin de vous assurer qu’il a pris connaissance de votre démarche.

         Aussi n’ai-je pas manqué de la signaler à Monsieur le Ministre de la Défense  qui vous tiendra directement informé de la suite susceptible d’y être réservée.

         Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

 

Isabelle SIMA

 

 

 

 

 


Troubles de Stress Post-Traumatique de guerre (II)

 

Une thérapie par la navigation en haute mer à bord de grands voiliers-écoles ?...

 

Les troubles de stress post traumatique (PTSD) font des ravages dans les armées lors des périodes de combat où les soldats sont confrontés à la violence, au danger immédiat, aux risques de blessures et de mutilations ainsi que de mort violente.

Depuis quelques années, le PTSD est pris très au sérieux dans les armées tant au niveau des Opérations Extérieures (OPEX) qu’au sein des hôpitaux, notamment à l’Hôpital militaire de Percy.

Les moyens mis en œuvre sont encore modestes.

De plus, l’hospitalisation et le classement en « malade » fait fuir bon nombre de soldats qui n’osent pas signaler leur détresse psychique.

Pourquoi ne pas développer des thérapies éprouvées, déculpabilisantes et même gratifiantes ?...

Bien sûr, le passage par un hôtel de luxe pendant quelques jours est un « sas » agréable avant le retour au foyer mais on pourrait peut-être faire mieux, et plus long, et même avec la famille si besoin.

Il y a plusieurs années, je me suis penché sur la restructuration mentale des jeunes marginalisés par la navigation océanique à bord de grands voiliers-écoles.

 

C’est une thérapie qui a été mise au point notamment par le Docteur Pierre PENNEC fondateur du Centre de Soins en Milieu Maritime des Sables d’Olonne (CSMM).

Vous trouverez ci-dessous un exposé de cette thérapie qui a fait ses preuves :

 « …la déstructuration du processus pathologique dont il s'agit ici, est une constante fondamentale de presque toutes les thérapies, aussi bien biologiques et organicistes que psychothérapiques, qu'elle qu'en soit la profondeur. On peut donc placer en hypothèse, que plus on élimine de facteurs environnementaux ayant participé à l'élaboration morbide, ou en ayant seulement témoigné, plus importante est la déstructuration.

Sur ces bases, il a été établi depuis 1962 en Vendée, que les régions naturelles les plus élémentaires étaient la haute mer, le désert, la haute montagne. L'expérimentation s'y est faite depuis cette date, en Mer. On trouve en ce milieu avec le maximum de prégnance, de spécificité, et de pureté, l'Air, l'Eau, le Temps et l'Espace. Tout s'y déroule en outre, au sein d'un groupe restreint permanent.

Les exigences, voire les contraintes de la vie à bord, sollicitent obligatoirement toutes les fonctions psychiques et physiques de la Vie de Relation. Elles nécessitent leur réorganisation, harmonieuse, dans toutes les dimensions de l'Être intégré (psychique, corporel, social, cosmique).

Ce sont peut-être ces caractéristiques dynamiques mais plus sûrement encore l'environnement qui font que le marin se distingue assez nettement du terrien. A cet égard, pour ce qui nous concerne, on insiste généralement sur la présence constante de l'autre dans les activités coopératives indispensables, qui stimulent grandement la socialité inhibée ou négativée du patient.

Une différence est à faire entre la simplicité extrême de la structure de l'environnement en haute mer et la proximité persistante des éléments de la vie habituelle dans la navigation côtière, en se souvenant que le maximum de dépouillement environnemental sollicite en réaction un maximum de fonctions physiologiques fondamentales.

La relativité du temps devient aussi très vite dans ce contexte, une évidence pour tous. Le cosmos s'impose comme seul recours pour l'évaluation de la durée. Mais outre cette temporalité sidérale, il faut intégrer aussi celle du bord, rythmée par les impératifs de la navigation (quarts) et de l'inévitable vie du groupe (repas, sommeil).

La durée optimale de l'épreuve thérapeutique interroge inévitablement dès les premières étapes de l'expérience. Plusieurs années de réflexion nous amènent à penser que l'unité utile de temps thérapeutique est le mois. Si l'on dispose de moins de temps tout reste possible cependant, il suffit alors d'adapter, peut être de répéter les croisières ou de prolonger le "rêve du voyage".

La temporalité maritime, marquée de ses particularités, n'est pas un temps suspendu dans le cours de la vie. La croisière nécessite une préparation avant l'embarquement, dans un sas institutionnel, à terre si possible, où se retrouvent tous les participants, soignants et soignés.

Au retour on ménage symétriquement un temps de restitution pour l'évaluation, les bilans individuels et collectifs, les projets, les suites du programme collectif, et de chaque programme individuel.

Nous avons pu noter, sans équivoque possible, que même après vingt ans, le groupe marin ainsi formé, perdure et se reconstitue spontanément. Chaque patient reste en effet très marqué par l'expérience vécue et parle à son propos de "bout du tunnel", de "temps de normalité", de "ciel bleu dans l'enfer". "Quand repartons-nous ?" devient un leitmotiv.

Il est souhaitable qu'il s'agisse toujours d'un "voyage de rêve", qui remplit spontanément l'imaginaire pendant le temps de préparation (images, sons, lectures, récits) et qui se retrouve à l'identique, ensuite, dans la réalité du concret.

Cette expérience, d'une grande intensité vécue, appelle la critique, voire l'autocritique de l'imaginaire délirant. Il y a là un support psychothérapique utilement exploitable pendant de nombreuses années.

A travers leurs multiples expériences, les équipes soignantes insistent toujours sur l'importance de points particuliers, notablement répétitifs, sinon constants :

- La responsabilisation : l'homme de barre sent peser sur lui la charge de la vie de tous les passagers, et retrouve un niveau de vigilance et d'attention depuis longtemps oublié.

A l'inverse de la situation thérapeutique habituelle, c'est, ici, le patient qui contrôle : le pouvoir change de camp.

On a même pu dire que dans les cas les plus remarquables d'implication du sujet dans la situation de navigation, la folie l'avait déshabité. Sans doute parce qu'elle n'a plus de sens alors, ni plus de place dans cette nouvelle économie existentielle. Le choix est clair dit-on souvent avec insistance : vivre, ou parler son délire…, ou barrer!!

- Le plaisir, en contrepoint de l'angoisse ou de la peur, se décline sous toutes ses formes pendant le voyage et surtout après. Il constitue un des piliers de la thérapeutique de restructuration. Nul ne le conteste dans le milieu maritime des soins qui rejette massivement le dolorisme comme philosophie fondatrice du soin et de la santé.

La mer et le bateau suscitent des déferlements fantasmatiques universels. Leur puissance, que vérifient les investissements démesurés, imaginatifs ou tangibles, ne peut laisser insensible le thérapeute toujours à la recherche d'une plus grande efficacité. En ces lieux sont accumulés les énergies des origines, archaïques, qui fondent le vivant tout entier et l'humain notamment.

« Cette puissance, ainsi mobilisée, n'a guère d'équivalent pour se mesurer, s'opposer, se substituer aux monstruosités envahissantes de l'univers intérieur dans les déviations pathologiques de la réalité objectale… »

Extrait de "VOILE EN TÊTE VI", présenté lors des régates de La Rochelle le 24 octobre 1997.

 

La navigation à bord de grands voiliers-écoles fait rêver, surtout aux Antilles, en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie, qui sont des endroits idéaux pour des navigations destinées à se reposer.

D’ailleurs, nos départements et territoires d’Outre-mer sont des régions privilégiées pour les plaisanciers de toute la planète.

Alors pourquoi ne pas lancer un projet national de grand voilier-école qui naviguerait prioritairement en Outre-mer ?...

Si les médecins des armées retiennent l’idée, et afin d’en savoir plus sur les coûts et la réalisation de ce type de projet, il leur suffit de contacter l’amiral Pierre-François FORRISSIER (ancien chef d’Etat-major de la Marine) qui a créé « l’association du Grand voilier-école » :

http://www.asso-gve.fr/-Journal-de-bord-.html

 

 

 

Pour ma part, j’ai toujours considéré que la Marine Nationale devait avoir deux grands voiliers-écoles à sa disposition pour former les équipages comme c’est le cas dans bon nombre de marines de la planète.

J’ai même présenté le projet à l’Ecole Navale en avril 2009.

C’est à découvrir sur le blog Euroclippers :

http://euroclippers.typepad.fr/

J’avoue que je tiens beaucoup à ce projet tant au point de vue militaire que civil.

En effet, j’ai créé en 1993 un laboratoire d’idées, les « Clippers de Normandie », avec d’éminentes personnalités du monde maritime, afin d’essayer de convaincre les dirigeants politiques de construire des grands voiliers pour les jeunes.

Peine perdue !...

Pourtant, dans le domaine médical, j’avais réussi à intéresser le médecin général de l’Armée de l’Air Robert AUFFRET, président de l’Académie internationale de médecine aéronautique et spatiale, qui avait rejoint l’association.

Bien sûr, tout le monde va me dire « Mais ça coûte cher ?... » !...

Effectivement, cela coûte cher mais la défense de la Liberté a un coût et quand nos soldats reviennent « cassés » d’Afghanistan ou d’ailleurs et bien il faut se donner les moyens de les soutenir psychologiquement !...

Tout a un coût !...

Et puis, de l’argent, il y en a !...

Il suffit d’aller voir où se trouvent les « milliards de la Division Daguet » versés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats en 1991.

Où est passé l’argent ?...

Parce que sur 7 milliards 600 millions d’euros, il y a de quoi financer sans problème deux voiliers-écoles de 85 mètres au pont !...

Et si on commençait à chercher sérieusement ces fonds ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 


Troubles de Stress Post-Traumatique de guerre (I)

 

Stress post-traumatique : après la guerre, les soldats meurent encore

 

Les « Troubles de Stress Post-Traumatique » (PTSD) sont pointés comme responsables du suicide de 22 vétérans chaque jour aux Etats-Unis depuis le début de l’année.

Le soldat qui a ouvert le feu mercredi 2 avril dans la base militaire américaine de Fort Hood, au Texas, tuant trois personnes avant de se suicider, "suivait une évaluation pour déterminer s’il était atteint de troubles de stress post-traumatique".

Pour expliquer sa présumée instabilité sur le plan psychiatrique, ce sont les quatre mois passés par Ivan Lopez en Irak en 2011, et leurs possibles séquelles, qui sont mis en avant par les médias américains.

Il faut dire qu’aux Etats-Unis, les Post-Traumatic Stress Disorders (PTSD) sont plus que jamais un problème de santé publique.

Le taux de suicide chez les vétérans américains est de 3 sur 10 000, contre 1,9 pour l'ensemble de la population.

Depuis le début de l’année 2014, 22 vétérans en moyenne se sont donné la mort chaque jour, rappelait récemment le New York Times (en anglais).

C’est plus que le nombre de soldats américains tués en Afghanistan sur la même période, à en croire le décompte du site iCasualties (en anglais). 

Pourquoi les états de stress post-traumatique (ESPT, le terme le plus utilisé en France) touchent-ils autant les soldats ?

 

La guerre, terrain propice aux expériences choquantes

"Risquer une blessure ou la mort. Voir d’autres personnes être blessées ou tuées. Devoir blesser ou tuer. Etre constamment en alerte." Voilà comment le Centre national sur les ESPT, une émanation du département des Anciens combattants des Etats-Unis, décrit le quotidien des troupes en Irak ou en Afghanistan.

Autant de situations qui favorisent le développement d'ESPT et d’autres troubles psychiatriques. Ils naissent, de manière générale, de la confrontation à un évènement traumatisant, "durant lequel vous pensez que votre vie ou celle de quelqu’un d’autre est en danger (...), durant lequel vous avez peur ou le sentiment de n’avoir aucun contrôle sur ce qui se passe autour de vous", explique le site du Centre (en anglais).

Ils touchent aussi bien des victimes d'abus sexuels que des rescapés d'accidents de la route et, bien sûr, des soldats.

Contacté par francetv info, Antony, un Français de 30 ans, dont huit dans l'armée, raconte comment tout a basculé pour lui un jour de 2011 en Afghanistan : "Sur le terrain, on se crée une carapace : après un combat, on fume une cigarette, on boit un café, on parle d’autre chose et on va se coucher. On a l’impression d’être invincible. Quand j’ai été touché [par un tir de mortier], je me suis rendu compte que je n’étais pas si invincible." 

Quarante soldats français ont été victimes d'un"effondrement psychique" après avoir échappé, en août 2008, à une embuscade en Afghanistan qui avait fait dix morts dans leurs rangs, rapporte Le Figaro.

 

Revivre constamment son traumatisme

Pour Antony, c'est au retour en France que les ESPT commencent à se manifester. "Je faisais des cauchemars. Dans ma tête, je n'étais pas rentré.

Revivre constamment les évènements à l'origine de leur traumatisme, c'est le lot des victimes de stress post-traumatique. "Un bruit de chaudière" ou "le sifflement d'une cocotte-minute" suffisent à les faire "penser à des choses", raconte Antony, qui se sent perpétuellement à l'affût d'un danger qui n'est plus là. "L'autre jour, un avion est passé en rase-motte au-dessus de mon jardin. Je me suis jeté à terre. Mes parents n'ont pas compris, ils ne m'avaient jamais vu comme ça."

Ces symptômes pèsent sur la vie quotidienne et la famille des soldats victimes de stress post-traumatique. Les mauvais jours, ils évitent de sortir de chez eux, pour ne pas s'exposer à des situations qu'ils vivraient comme une menace.

Trouver un emploi qui nécessite de travailler en équipe ou sous l'autorité d'un chef est impensable pour Antony, qui est toujours membre de l'armée de terre. 

"J'ai la chance d'avoir une femme forte qui a su me soutenir, raconte le jeune homme, qui est en contact avec de nombreux soldats souffrant des mêmes troubles que lui. Il y a beaucoup de conjoints qui s'en vont. On n'est plus la même personne." Quant à ses jeunes enfants, ils ne comprennent pas toujours pourquoi leur père peut "ne pas sortir pendant trois-quatre jours et reste dans le canapé". Aujourd'hui, eux aussi sont suivis par un pédopsychiatre.

 

Suicides et fusillades

Les séquelles psychologiques des soldats les poussent parfois au pire : aux Etats-Unis, entre le 1er janvier et le 27 mars 2014, 1 892 vétérans se sont donné la mort, soit 22 par jour en moyenne.

En France, les statistiques n'existent pas, mais pour Antony, "bien sûr qu'une solution c'est l'autodestruction, c'est le suicide. (...) On a tous la même expérience."

Aux Etats-Unis, les ESPT sont soupçonnés d'être l'explication de plusieurs fusillades commises dans des bases militaires ces dernières années. Ivan Lopez n'avait pas été formellement diagnostiqué mais était en cours d'évaluation, et souffrait de divers problèmes mentaux. Il avait raconté à un proche que "des bombes étaient tombées près de lui" durant sa mission en Irak.

En septembre 2013, une autre fusillade avait fait treize morts dans une base de la Navy à Washington. Aaron Alexis, le tireur, souffrait d'ESPT après avoir aidé les secours lors des attentats du 11-Septembre.

 


Pièces à conviction - Syndrome afghan les... par 1234angelevil 

 

Un millier de militaires touchés en France

La question des ESPT est beaucoup moins connue en France qu’aux Etats-Unis.

Selon Europe 1, le service de santé des armées évalue à un millier le nombre de soldats français victimes de ces troubles. 

Pourtant, des mesures ont été mises en place pour ménager la santé psychologique des militaires revenant d’Afghanistan. Un séjour de quelques jours à Chypre a été instauré comme "sas de décompression" avant leur retour.

Une chaîne de soutien psychologique, détaillée sur le site de l’armée de terre, a été mise en place : des référents de section sont chargés de repérer les signes de troubles chez les soldats, des officiers préparent leur retour en France et une cellule d’intervention et de soutien psychologique intervient ponctuellement après les évènements traumatisants.

Mais selon Antony, on ne retrouve pas ces personnels formés dans tous les régiments. Contacté, le service de communication de l'armée de terre n'a pas donné suite. "Dans mon régiment, j'étais le deuxième ou troisième blessé en Afghanistan, donc ils ne savent pas comment faire", comment assurer le suivi psychologique des blessés.

La suite sur : http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/pourquoi-le-stress-tue-plus-de-soldats-americains-que-les-combats_568435.html

 

 

J’ai repris un article qui expose très bien la situation de détresse psychologique des vétérans qui ont vécu une situation extrême lors des combats en Opérations Extérieures.

Si le problème commence à être pris très au sérieux par les autorités militaires, il reste encore beaucoup à faire afin de développer des thérapies adaptées et non culpabilisatrices.

Il nous manque aussi des moyens financiers qui pourraient permettre de développer des thérapies ambitieuses (ex : stages de voile aux Antilles avec la famille sur des grands voiliers-écoles).

Et si on cherchait du côté des milliards d’indemnités de la guerre du Golfe qui sont toujours inconnus dans les comptes de la Défense ?...

De plus, dans notre pays, on en est encore à ignorer le « Syndrome du Golfe » qui affecte des centaines, sinon des milliers, d’anciens combattants de la Division Daguet.

Que font nos politiciens sur ces problèmes ?...

Jean-Charles DUBOC

 

 

P .S. Il y a différentes thérapies et je vous signale le site américain « Open Forest » qui traite notamment du PTSD :

https://openforest.net/essential-talking-points-ptsd/

 

Il est possible de télécharger le dossier « LES MILLIARDS DISPARUS DE LA DIVISION DAGUET » sur votre Kindle ou votre ordinateur :

 

 

 

 


Guerre du Golfe 1991 : Lettre au Premier Ministre (I)

 

Je mets en ligne une lettre qui vient d’être envoyée au Premier Ministre par un vétéran de l’Opération Daguet au sujet des indemnités de la guerre du Golfe et du Syndrome du Golfe.

 

 

Le 25 octobre 2014

 

M. Atama TEUGASIALE

à     

                                                                                                    Monsieur Manuel VALLS

                                                                       Premier Ministre

                                                                       Hôtel de Matignon

                                                                       57, rue de Varenne

                                                                       75700 PARIS

 

Lettre recommandée avec A.R

 

 

Objet : traitement des indemnités de la Guerre du Golfe

 

  

        Monsieur le Premier Ministre,

 

        Ancien militaire de carrière, permettez-moi de vous exposer par cette lettre, mon sentiment d’injustice concernant le traitement des Indemnités de la Guerre du Golfe 1991 et le syndrome engendré par celle-ci qui frappe certains de mes camarades.

               Ayant participé avec mon Régiment le 2ème Rima, 1ère compagnie, à l’opération DAGUET, j’ai appris, de source sûre, que certains pays des Emirats ont versé des fonds pour tous les soldats de la coalition qui ont participé à cette guerre.

 

 Je dénonce ouvertement  le détournement des fonds  qui auraient dû être versés aux vétérans Français de la Guerre du Golfe par le Gouvernement de l’époque et sollicite la reconnaissance de l’existence du syndrome du Golfe, dont certains en sont décédés. J’ai une pensée particulière aux veuves et orphelins qui n’ont aucun soutien moral et financier de l’Etat, à ceux qui en souffrent,  parce que ce syndrome n’est pas officiellement reconnu.

 Comment se fait-il que nos Institutions et politiciens soient restés silencieux face à cet état de faits qui les met en cause ?

Actuellement, le Gouvernement  doit afficher  une image d’exemplarité et d’honnêteté, qu’en est-il ?

 L’Opinion Publique approuvera-t-elle ce genre de comportement  lorsque cette affaire prendra de l’ampleur  par sa médiatisation ?

         Si j’ai porté à votre connaissance tous ces faits, c’est pour que vous puissiez diligenter une enquête afin de faire valoir nos droits de Vétérans et  obtenir une reconnaissance pour service rendu à la Nation.

 Sachez, Monsieur le Premier Ministre, que je ne renierai jamais mes engagements pour ma Patrie.

 Dans l’attente d’une réponse de votre part, je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

         Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l’expression de mon plus profond respect.

 

                               M. Atama TEUGASIALE

 

Réponse du Premier Ministre en date du 29 janvier 2015.

Le dossier est envoyé au ministre de la Défense...

 

Réponse VALLS à Atama II  .0001