Previous month:
mai 2014
Next month:
juillet 2014

juin 2014

Des voiliers-écoles pour les jeunes du Service militaire adapté d’Outre-mer ?...

 

Formation humaine des jeunes du SMA par un embarquement sur un grand voilier-école.

 

Notre pays s’enfonce en continu dans une crise morale, économique et financière. Le chômage est en constante augmentation, tout comme le niveau de pauvreté d’une partie importante de la population.

L’exclusion d’une partie de la jeunesse est chaque année plus importante.

A l’échec scolaire s’ajoute la difficulté à trouver du travail. La consommation de stupéfiants se banalise et on va droit vers une société où une partie importante de notre jeunesse sera ˝camée˝ !...

Nous devons cela à plusieurs facteurs, mais le plus important me semble être la perte du sens de l’intérêt général par notre classe politique.

Les affaires de corruption se suivent les unes après les autres et le niveau de confiance envers les élus est maintenant extrêmement bas.

On peut même considérer que notre pays est devenu un « totalitarisme mafieux » où le pouvoir a été confisqué par une classe politique ˝corrompue jusqu’à la moelle˝.

Le summum de la corruption ayant été atteint en 1991 avec le détournement des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe versées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, au titre des frais de guerre de la Division Daguet !...

Il est temps de révéler cette affaire (et d’autres) et de juger les responsables de ce détournement ainsi que ceux qui l’ont couvert, comme les ministres des finances depuis 1998.

Pour ma part, je propose d’exiler tous nos mafieux à Mururoa !...

Evidemment, c’est être bien généreux avec des dirigeants qui ont mis le pays à genoux !...

Il me semble pourtant que c’est la meilleure solution afin d’effectuer une transition politique paisible qui permettra de changer les règles du jeu en instituant le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple (les sénateurs), et en développant la démocratie directe par l’organisation régulière de référendums pour les grands problèmes de société.

 

En attendant, il semblerait que l’argent ait été récupéré et placé dans le « Grand Emprunt 2010 »… C’est tout du moins l’hypothèse développée par « I-Cube » dans son roman « Opération Juliette-Siéra ».

Et là, il y en a pour plus de 7 milliards d’euros, car les fonds ont été bien placés !...

Ces fonds, et je l’ai écrit maintes fois, doivent revenir à la Défense d’une façon ou d’une autre.

En priorité, il y a, bien sûr, le versement de la prime de guerre des soldats de la Division Daguet (environ 200.000 euros chacun) et une indemnisation décente pour ceux qui souffrent du syndrome du Golfe.

Le coût de ces deux mesures serait compris entre 3 et 4 milliards d’euros.

Il en reste à peu près autant pour des dépenses de fonctionnement de la Défense.

Pour ma part, j’ai déjà proposé de consacrer un somme minimale de 50 millions d’euros pour faire construire un grand voilier-école pour les jeunes de l’Epide.

Le projet est absolument magnifique et parfaitement adapté à la formation de jeunes en difficulté, mais aussi aux autres.

Le navire serait armé par la Royale qui pourrait aussi l’utiliser pour la formation maritime de ses différentes écoles.

Je vous recommande le projet récent de « l’association du Grand voilier-école » dirigé par l’amiral Pierre-François Forissier, ancien chef d’Etat-major de la Marine Nationale, qui est très proche de ce que je propose.

Mais il y a d’autres possibilités d’investissement éducatif de ce type pour les jeunes !...

En effet, pourquoi ne pas construire des grands voiliers-écoles pour les jeunes d’Outre-mer pris en charge par le Service militaire adapté ?...

La seule chose qui empêche le SMA d’avoir des grands voiliers à sa disposition est l’obstacle financier.

Mais il n’existe plus si les fonds récupérés de la guerre du Golfe sont mis à la disposition de la Défense !...

Car, pour l’instant, il n’y a pas eu un seul euro versé à la Défense Nationale au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » !...

Combien de temps allons-nous tolérer cela ?...

Je rappelle qu’avec 7 milliards d’euros il est possible de construire 140 grands voiliers-écoles de 85 mètres de longueur au pont capable d’embarquer chacun 100 jeunes en tour du monde.

 

Le Service militaire adapté est un dispositif militaire d’insertion socioprofessionnelle destiné aux jeunes volontaires les plus éloignés de l’emploi au sein des Outre-mer français.

«Tout est fait pour que se créent naturellement des comportements solidaires, comme soutenir et se sentir soutenu, ne jamais laisser personne en arrière, faire preuve d'esprit d'équipe, être soudé dans les efforts. Autant d'outils de resocialisation pour aider le jeune à se sentir mieux en société

Général Dominique Artur, commandant du SMA de 2010 à 2012

http://www.le-sma.com/

 

Environ 5 000 jeunes sont accueillis par an au sein des 8 formations du SMA :

• 3 jeunes sur 4 insérés à l’issue de leur parcours SMA ;

• Un doublement des effectifs entre 2009 et 2016 : 3 000 en 2009, 5 000 aujourd’hui, 6 000 jeunes à l’horizon 2016 ;

• 60 % des stagiaires ne sont pas titulaires du brevet des collèges ;

• Au moins 30 % des jeunes sont en situation d’illettrisme avant le début de leur formation au SMA ;

• 83 % des stagiaires obtiennent le CFG (certificat de Formation générale) à l’issue de leur parcours au SMA ;

• Plus de 70 % des jeunes du SMA sont titulaires du permis B en quittant le SMA ;

• Plus de 50 ans d'expérience et déjà 130 000 jeunes formés.

 

La vision du SMA consiste à développer un projet éducatif fondé sur la globalité de la personne :

• Une formation professionnelle en vue d’acquérir un savoir-faire ;

• Une évaluation comportementale permanente afin de garantir un savoir-être ;

• Une communauté de lieu pour apprendre à vivre ensemble ;

• Un accompagnement social individuel pour régler les difficultés passagères et construire un projet d’avenir ;

 

Les missions du SMA auprès du jeune :

Lui transmettre le goût de l’effort, grâce à :

• La pratique du sport

• La valorisation du dépassement de soi (mise à l’honneur, avancement en grade, attribution de brevets et qualifications…)

• L’adhésion à la discipline militaire

 

Lui réapprendre à vivre en collectivité, par :

• L’assimilation des règles de vie en collectivité : politesse, hygiène, respect des règlements et des consignes, respect de l’autorité ;

• L’apprentissage du savoir donner : contribution aux tâches de la vie quotidienne de l’internat, acquisition des gestes de premiers secours (PSC11, CSST2) et participation à des missions d’aide aux populations locales (séisme d'Haïti, cyclone Olie, épidémie de chikungunya...).

 

Il y a sept centres du SMA en Outre-mer.

 

Régiment du Service militaire adapté de Martinique

Implanté en Martinique près de Fort de France depuis la création du SMA, en 1961, le RSMA de Martinique est issu du 1er Groupement du Régiment Mixte des Antilles-Guyane. En 1967, il a rejoint le quartier Brière de l’Isle, sur la commune du Lamentin. Il dispose de deux autres emprises, au quartier de la Favorite et à Rivière Pilote. Depuis sa création, ce régiment a dispensé une formation militaire et professionnelle à plus de 20 000 jeunes Martiniquais,

Régiment du Service militaire adapté de Guadeloupe

Implanté en Guadeloupe près de Pointe-à-Pitre, le RSMA de Guadeloupe est issu du 2ème Groupement du Régiment Mixte des Antilles Guyane. Installé au camp de la Jaille, il se trouve au centre du poumon économique de la Guadeloupe où réside une grande concentration de jeunes gens privés d’emploi et en situation d’échec scolaire. Disposant d'infrastructures et de moyens de formation d'un très bon niveau, il dispense une formation professionnelle de qualité au sein de l'une de ses 16 filières de formation professionnelle.

Régiment du Service militaire adapté de Guyane

Implanté à Saint-Jean-du-Maroni et à Cayenne, le régiment du Service militaire adapté de Guyane a été crée le 15 juillet 2008. Jusqu'à cette date, deux unités issues du Régiment Mixte des Antilles-Guyane, un groupement et un régiment, coexistaient dans ce département.
Le choix de son implantation, à plus de 250 kilomètres de Cayenne, marque la volonté de l’État de soutenir l’activité dans la région de Saint-Laurent. Seul organisme à assurer de manière continue une formation professionnelle rémunérée dans l’ouest Guyanais, s'adressant à une population fortement pluriethnique, le RSMA est bien intégré dans son environnement local. Il s'étale sur une emprise de 190 hectares, au milieu de la forêt et abrite plus d'une centaine de bâtiments, construits pour la plupart à l'époque du bagne. Conçu à sa création, en 1961, comme un centre de formation professionnelle au profit des populations des Antilles et de la Guyane, il a conservé cette mission au bénéfice des jeunes guyanais

Régiment du Service militaire adapté de la Réunion

Implanté à la Réunion depuis 1965, le RSMA-R est réparti sur 4 sites à travers l’île : Saint-Denis, Hell-Bourg, Bourg-Murat, et Saint-Pierre.
Il a formé depuis sa création 23 000 stagiaires et réalisé près de 500 chantiers d’application.
En fonction de la situation politique locale et compte-tenu de la proximité avec Madagascar, il peut être amené à conduire des actions de coopération régionales, notamment par le biais de chantiers d’application au profit des populations. L’incorporation de jeunes adultes parmi les plus en difficulté (jusqu’à 30% d’illettrés), positionne le RSMA-R en « chaînon manquant » du dispositif général de la formation professionnelle pour jeunes adultes à la Réunion et  nécessite d’adapter en permanence ses niveaux de formation en formalisant des partenariats (AFPAR, CCIR…)
Avec près de mille hommes, c’est le plus important régiment du SMA qui, dans le cadre du plan SMA 6000, devrait passer à 1500 hommes d’ici 3 ans.

Bataillon du Service militaire adapté de Mayotte

Le groupement du service militaire adapté (GSMA) de Mayotte créé le 24 mars 1988 a pris l'appellation de bataillon du service militaire adapté (BSMA) de Mayotte depuis le 1er juillet 2013. Implanté à Combani, au centre de la Grande Terre, cœur rural et agricole de l’île, le BSMA de Mayotte, issu d’une compagnie du RSMA de la Réunion trouve sa légitimité de l'essor démographique de cette île. Bénéficiant d'une excellente réputation, le bataillon attire de nombreux jeunes volontaires, filles ou garçons. Dynamique, présentant un taux d'insertion remarquable, grâce à des filières de formation adaptées, dont une filière aquaculture qui a valeur d’exemple pour le développement économique de Mayotte, il est par sa jeunesse, son organisation et la spécificité de ses formations, le symbole, comme les groupements des collectivités d'outre-mer, d'un SMA nouveau.

Régiment du Service militaire adapté de Nouvelle-Calédonie

Installé sur deux sites, le Régiment du Service militaire adapté de Nouvelle-Calédonie, a vu le jour en 1986 à Koumac, petite ville de la province Nord. En 1992, il se renforce par la création d’une deuxième compagnie, à Koné. Le choix de ces deux sites, éloignés de Nouméa, marque la volonté de participer au développement économique du territoire et au rééquilibrage entre les provinces. Disposant de filières de formation particulièrement adaptées aux besoins du territoire, dans les domaines de l'apiculture et de la préparation aux métiers de la mine par exemple, connu pour la qualité de son action en matière de formation professionnelle et d'insertion, il contribue, à son niveau, au développement économique de la Nouvelle-Calédonie. Outil de consensus et de cohésion sociale, oeuvrant au profit de l'ensemble de la jeunesse calédonienne, immergé au sein de la province Nord, il est reconnu et respecté par l'ensemble de ses partenaires et de la population locale.

 

Régiment du Service militaire adapté de Polynésie française

Issu du détachement autonome du service militaire adapté des îles Marquises créé en 1989, le Régiment du Service Militaire Adapté de Polynésie française est une unité atypique du fait de son éclatement géographique. Réparti sur 3 sites différents, il comprend un échelon de commandement  et une compagnie de formation professionnelle à Mahina sur l’île de Tahiti et 2 compagnies de formation professionnelles situées respectivement à Hiva Oa dans les Marquises (1500 km de Tahiti), à Tubuaï dans les Australes (700 km de Tahiti). Cette particularité permet au groupement de dispenser une formation professionnelle adaptée à la spécificité et aux besoins de chaque archipel. Résolument tourné vers l’insertion des jeunes Polynésiens, il contribue, en incitant les jeunes à rester ou à retourner sur leur archipel d’origine et en réalisant de nombreux chantiers d’application, au développement de la Polynésie.

Détachement du Service militaire adapté de Périgueux

Le centre de formation professionnelle du Service militaire adapté de Périgueux a été créé le 1er août 1995. Seule unité du SMA stationnée en métropole, ce détachement est destiné à dispenser, dans un cadre militaire, aux jeunes originaires des départements et collectivités d'outre-mer, une formation professionnelle dont l'enseignement n'est pas assuré localement. Fonctionnant en partenariat avec l'association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), l'agence nationale pour l'insertion et la promotion des travailleurs d'outre-mer (ANT) et le centre militaire de formation professionnelle (CMFP) de Fontenay-le-Comte, le détachement du SMA de Périgueux (DSMAP) prépare à des titres professionnels de niveau V reconnus par l'Etat.

  

Il est souhaitable de se rapprocher de la Marine Nationale pour définir le type de voilier le plus adapté aux objectifs de formation des jeunes du SMA sachant que ces voiliers-écoles seraient aussi utilisés par les lycéens et étudiants d’Outre-mer.

 

Le prix d’un grand voilier-école du type « Statsraad Lehmkuhl », de 85 mètres au pont, est de 50 millions d’euros pour une charge d’armement annuelle de 7 millions d’euros.

Un voilier de ce type pour la Polynésie, et un autre pour les Antilles et la Guyane, me semble souhaitable.

Pour la Réunion et Mayotte, il est possible de retenir le « Cisne Branco », le voilier-école de la Marine brésilienne, d’une longueur au pont de 60 mètres.

Ce type de voilier vaut environ 35 millions d’euros à la construction pour une charge d’armement annuelle de près de 5 millions d’euros.

Le budget sur cinq ans pour un tel projet est d’environ 270 millions d’euros.

A première vue cela semble totalement irréaliste.

Mais non !...

Il y a les fonds !...

Les milliards des indemnités de la guerre du Golfe sont bien là !...

Il suffit juste d’aller les chercher…

Ah non !...

D’aller les réclamer !...

Et si on y allait ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Élus corrompus : Exil à Mururoa et Fangataufa ?...

 

Que faire des dirigeants qui ont dérobés les milliards de la Division Daguet ?...

 

Pour neutraliser Napoléon, les Anglais l’ont exilé à l’Ile d’Elbe puis à Saint Hélène. C’était bienveillant et humain et l’Empereur bénéficiait d’un confort et des facilités adaptées à son rang.

Nous n’avons pas eu ce recul avec Louis XVI.

 

Nous sommes, deux siècles plus tard, dans une situation quasi-identique dans la mesure où il va falloir juger de hautes personnalités pour les affaires qui s’étalent sur la place publique, comme, par exemple, celles sur les rétro-commissions de la vente de frégates à Taïwan, la vente de sous-marins à Karachi, le scandale Bygmalion, ou encore pour le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 toujours caché au grand public.

De nouvelles affaires de corruption sont révélées chaque mois et les personnalités mises en cause semblent toujours intouchables. Les citoyens ont ainsi une opinion toujours plus exécrable de leurs dirigeants et du système politique actuel.

Cette déconsidération s’applique aussi à la Justice, car il semble à beaucoup qu’il y a une « justice pour les pauvres », et une « justice pour les puissants ».

Cette déconsidération de la classe politique, et de nos institutions, est la principale raison de la montée de l’abstention et du vote pour un parti politique d’extrême droite qui est devenu le premier parti politique de notre pays lors des élections européennes de mai 2014.

 

Aussi, afin de réaliser une transition humaine entre notre époque mafieuse et un avenir où les citoyens pourront réellement être au pouvoir par le tirage au sort des représentants du peuple, et le développement de la démocratie directe, il me semble souhaitable d’envisager de juger et de neutraliser d’une façon très humaine, et honorable, les « Ripoux de la République ».

Prenons l’exemple de Nicolas Sarkozy.

Est-ce réellement possible de le juger comme un simple citoyen et de l’incarcérer à la santé, s’il le mérite ?...

La réponse est Non !...

Il faut se rapprocher de la façon dont les Anglais ont neutralisé Napoléon !...

L’Exil est souhaitable !...

A la condition qu’il soit confortable, humain, et digne du rang du condamné.

C’est plus facile à dire qu’à faire.

Mais nous avons la chance d’avoir un des plus beaux atolls de la planète, quasiment inhabité, bien surveillé et éloigné des principales routes maritimes et aériennes.

Il s’agit de Mururoa.

Pourquoi ne pas placer une partie de Mururoa sous l’autorité du ministère de la Justice et y installer des demeures particulièrement confortables pour nos députés, sénateurs, ministres et même ancien président de la république ?...

Situé en Polynésie Française et atoll de l’archipel des Tuamotu, Mururoa se trouve à 1250 km de Tahiti.  Avec 28 km de longueur et 11 km de largeur maximale, c’est un des plus beaux atolls de la planète. Il présente  une superficie de terres immergées de 15 km2.

Mururoa a servi de lieu d’expérimentation, ainsi que l’atoll de Fangataufa, à 138 essais nucléaires de 1966 à 1996.

Selon le Conseil économique, social et culturel de la Polynésie française, ces explosions atomiques ont « causé une déstabilisation des flancs de l’atoll de Mururoa » et « des fuites d’éléments radioactifs des cavités-cheminées, notamment du tritium, se sont produites et continuent de se produire ».

Les atolls de Mururoa et Fangataufa appartiennent en pleine propriété à l'État français depuis 1964.

Malgré le vote en 2012 par le Sénat d'une loi proposant leur rétrocession à la collectivité de Polynésie française, le gouvernement Ayrault n'a pas inscrit pas la loi à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.

L’exil de nos dirigeants politiques indélicats à Mururoa ne dureraient que quelques années puis l’atoll serait rapidement rendu à la Polynésie Française comme c’est prévu.

Evidemment, les « exilés » auraient la possibilité de recevoir leurs familles, d’écrire, communiquer par Internet, et pourraient recevoir la visite de journalistes.

On peut me reprocher d’être trop généreux avec nos élus mafieux, mais il me semble que c’est une solution de sagesse qui permettra de faire paisiblement les importantes modifications politiques qui nous permettront d’envisager l’avenir plus sereinement.

D’autre part, je souligne que j’ai proposé la construction d’un grand voilier-école pour les jeunes pris en charge par l’Epide.

La situation me semble ainsi équilibrée.

 

Jean-Charles DUBOC

 


Fermeture programmée des centres Epide

 

 Mais où sont passés les milliards de la Division Daguet ?...

 

Notre société est gravement malade.

L’économie s’effondre, les caisses de l’Etat se vident, le nombre de chômeurs atteint 6 millions de personnes, près de 9 millions de citoyens vivent dans la pauvreté, et des coupes budgétaires ont lieu dans tous les ministères.

Parmi les activités visées, il y a les quatre centres Epide de Velet, Langres, Lanrodec et Montry qu’il est prévu de fermer.

Ce n’est qu’un début, les autres centres, très vraisemblablement, fermeront eux aussi.

L’Etat est en faillite.

 

Créé en août 2005, l'Epide est un établissement public d'insertion principalement financé par les ministères chargés de l'Emploi et de la Ville.

Placé sous triple tutelle des ministères chargés de l'Emploi, de la Ville et de la Défense, sa mission est « d'accompagner des jeunes femmes et hommes dans la réussite de leur projet social et professionnel, grâce à un parcours adapté et individualisé ».

Il a pour ambition de donner une deuxième chance à des jeunes de 18 à 21 ans sans diplôme et sans emploi, en risque de marginalisation.

Ainsi le centre de Lanrodec a ouvert ses portes en décembre 2006. Depuis cette date, il a accueilli un peu plus de 1.000 jeunes venant des quatre départements bretons.

Quatre scénarios ont été mis noir sur blanc à la demande des services du ministère du Travail.

Le scénario 4 imaginé par la direction générale de l'Epide prévoit la fermeture des centres de Velet, Langres, Lanrodec et Montry.

« Cette combinaison permet de parvenir à équilibrer les besoins de financement de l'établissement et les prévisions de subventions versées par l'État et la FSE », écrit Charles de Batz de Trenquelléon, directeur général de l'Epide, dans un courrier du 28 mai envoyé au ministre François Rebsamen.

Une économie de 10,7 M€ en 2015

Le redéploiement des places se ferait dans les autres centres existants.

 « Le centre de Lanrodec est situé en zone rurale, éloigné des zones de recrutement des jeunes en difficultés et des zones d'emploi. Il constituait une solution d'attente avant une installation à Rennes. La location de courte durée auprès de l'institution Don Bosco permet d'envisager un désengagement sous un an », peut-on lire dans ce scénario 4.

Les quatre fermetures envisagées auraient pour inconvénient de faire disparaître ce service de Bretagne et de Bourgogne.

Ce scénario permettrait des « économies annuelles en fonctionnement de près de 4,5 M€ et en masse salariale de 6,2 M€ en 2015 ».

À l'arrivée, le nombre d'Epide passerait alors de 18 à 14 en France pour une capacité de 1.995 places contre 2.085 actuellement. Source : Le télégramme

 

  

 

Personnellement, je trouve que les centres Epide devraient avoir un instrument vraiment puissant de formation des jeunes.

Et là, il n’y a rien de mieux qu’un grand voilier-école !...

C’est ce que j’ai développé dans le projet « Euroclippers » que vous pouvez découvrir sur : http://euroclippers.typepad.fr/

L’idée n’a rien d’original, la formation par la navigation hauturière à bord de grands voiliers-écoles a largement fait ses preuves, depuis des millénaires…

C’est l’un des moyens de formation de nombreuses marines militaires de la planète, mais aussi des écoles maritimes civiles comme au Danemark où les capitaines au long cours sont formés, en partie, par un embarquement sur un grand voiliers-école.

Je vous recommande le projet récent du « Grand voilier-école » dirigé par l’amiral Pierre-François Forissier, ancien chef d’Etat-major de la Marine Nationale :

http://www.asso-gve.fr/-Journal-de-bord-.html

 

Un grand voilier-école neuf coûte environ 50 millions d’euros, et on peut penser que c’est totalement inaccessible à la Défense et encore plus à l’Epide !...

Réellement ?...

Quand on va fouiller dans l’histoire récente de notre pays et notamment dans les affaires de corruption, en particulier de la classe politique, on peut se demander si, avec une meilleure gestion du pays et des dirigeants politiques vraiment soucieux de l’intérêt général, ce n’est pas, en fait, tout à fait possible !...

Prenons, par exemple, la mystérieuse disparition des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe versés à la France en 1991 par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis, au titre des frais de la « Division Daguet ».

Il n’y en a aucune trace dans les lignes des comptes du ministère des finances et de la Défense.

Cela représente plus de 7 milliards d’euros en valeur actuelle !...

Disparus !...

J’ai dénoncé ce crime contre la démocratie à la Direction Nationale des Enquêtes Fiscales (DNEF) en janvier 1998 et, malgré mes nombreux courriers aux ministres des finances depuis cette époque, je n’ai jamais eu de démenti du ministère des finances !...

Le dossier du détournement de fonds est suffisamment avancé pour que je le transmette récemment au procureur de la république !...

Si les fonds détournés sont récupérés, ils permettraient de payer la prime de guerre aux militaires de la « Division Daguet » et d'indemniser nos soldats victimes du « syndrome du Golfe ».

Et il resterait suffisamment d'argent pour financer la construction de plusieurs dizaines de grands voiliers-écoles !...

Car, avec une telle somme, il aurait été possible de construire 140 grands voiliers-écoles  capables d’embarquer chacun 120 jeunes en tour du monde, en passant par la Polynésie !...

Et puis, avec l’argent récupéré, il y a de quoi faire tourner les centres Epide pendant des décennies, avec, en plus, un grand voilier-école à leur disposition !...

Je souligne aussi que, d’après une hypothèse bien argumentée par « I-Cube » dans le roman « Opération Juliette-Siéra », les fonds auraient été récupérés puis placés dans le « Grand Emprunt 2010 » qui ne serait qu’un montage financier…

Si on commençait à chercher ces fonds ?...

 

Jean-Charles DUBOC   

 


La névrose prophétique

 

Comment un individu prétend parler au nom de Dieu, puis se prend pour un prophète, puis se fait diviniser pour ensuite assouvir ses bas instincts et sa soif de pouvoir.

  

Mécanismes psychologiques conduisant à la décompensation égotique.


Alors que les sages (Zoroastre, Bouddha, Krishna, Jésus) éclairent le chemin, les prophètes sont victimes de leur cerveau reptilien, exprimant leur paranoïa en diffusant la barbarie. Le sage montre la voie, le prophète désigne sa victime.

Aux yeux de la loi, les prophètes seraient tous condamnés à perpétuité pour leurs crimes.

Aux yeux de la psychiatrie, ils seraient  internés pour être soignés, ou mis hors d'état de nuire.

Aux yeux de la spiritualité, ils sont victimes de l'égo et de la vanité, terreau favorable du Diable ou de "la part d'ombre".

Au lieu de chercher à s'améliorer et de contribuer à l'amélioration de l'humanité, le but des prophètes est s'assouvir leur soif de pouvoir, de faire souffrir les autres, tout en blasphémant Dieu en lui attribuant leurs crimes.

Les prophètes se divisent en refoulés austères, ou en profiteurs lubriques.

Mais la religion se veut une zone de non-droit, de croyance et non d'intelligence, et les textes sacrés servent surtout à massacrer, ayant été rédigés pour cela.

N'importe quelle fadaise peut être enseignée dans les lieux de culte, y compris des grossières erreurs ou des appels aux meurtres.

Les religions prophétiques manipulent les enfants dès le plus jeune âge, pour en faire des robots sans âme au service du pouvoir temporel.

Le prophète est dans une transe amoureuse de mégère cherchant à se faire apprivoiser : il reçoit un visiteur, est troublé, puis timidement présente ses objections, est confirmé par son égo, et dès qu’il tient un bout du sceptre divin, il s’en sert pour maltraiter son prochain.

La psychologie du prophète est la suivante :


 ● être frustré, en général avec un problème de reconnaissance paternelle ;
● vouloir s’élever au-dessus d’une vie médiocre, et être appelé dans des circonstances merveilleuses ;
● se sentir élu, en obtenant de « Dieu » l’approbation qui manque socialement ;
● douter de sa mission à haute voix, pour inciter quelques êtres fragiles à nous convaincre, en fait à les convaincre de nous convaincre ;
 puis se sentir incompris, pour se transformer en victime, position la plus facile à tenir et la plus manipulatoire ; (lire à ce sujet Sortir du triangle dramatique)
● en vouloir aux autres, et ainsi justifier ses prochains délits, en dévalorisant autrui, en les déclarant « ignorants, mécréants, païens, contre-révolutionnaires » ;
●  être l’objet de rejet, pour permettre aux hallucinations auditives (« Dieu ») de se renforcer ;
● choisir un temps d’isolement pour calmer l’angoisse en prétextant des rendez-vous avec des puissances invisibles ;
● continuer le recrutement en disant des choses à-demi compréhensibles qui nécessitent une explication par soi-même ;
● établir la rivalité entre les premiers disciples, et commencer à les hiérarchiser ;
● imposer des interdits pour tester la résistance d’autrui, puis concevoir les premiers rituels pour obliger à la soumission ;
● distiller la crainte magique face aux gestes quotidiens, à la nourriture, à la sexualité et à l’hygiène, pour introduire son esprit dans celui des adeptes ;
● développer des troubles obsessionnels compulsifs pour faire perdre la raison et enraciner la croyance aveugle ;
● obtenir que le groupe fonctionne comme une entité, où chaque membre intoxique et surveille les autres membres ;
●devenir le juge qui règle les litiges, et recommander une plus grande obéissance à soi-même, déclaré prophète à son corps défendant ;
 ●puis s’emparer des biens d’autrui, et parfois de leurs femmes ;
● puis utiliser « Dieu » pour menacer et châtier les récalcitrants ;
 et bien sûr culpabiliser, mentir, manipuler, menacer et promettre.

Souvent, la religion utilise une technique de confusion mentale, pour plonger les fidèles en état d’hypnose maléfique : la guerre est sainte, tuer est un acte de foi, mourir c’est vivre, forcer c’est rendre service, se soumettre c’est être libre, la connaissance c’est l’ignorance, l’ignorance c’est la connaissance, par de pieux mensonges on combat pour la paix...

Mais c’est la loi du genre : l’obligation de croire est inversement proportionnelle à la vérité. Inutile de forcer les gens à croire que le soleil se lève.

Mais que Dieu ait élu un peuple, qu’il soit né d’une vierge ou qu’il recommande de tuer, exige une psychose constamment réalimentée. Forcer autrui à croire en Dieu, c’est douter que Dieu ait la capacité de se faire reconnaître par lui-même.

Les majuscules sont aussi un raccourci pousse-au-crime. Par exemple, les demi-croyants s’opposent aux demi-sceptiques, cela devient : les Croyants contre les Mécréants.

La majuscule appliquée aux concepts présente l’avantage d’être en elle-même une technique de propagande, sacralisant l’objet, donc facilitant la haine et la guerre.


Si on rajoute « saint », l’effet est encore plus mensonger : par exemple, on passe de recueil à coran, puis à Coran, puis à Saint Coran. On passe de Mahomet au prophète, puis au Prophète, puis au « Saint Prophète de l’Islam, Paix et Bénédiction sur Lui. ».


Ainsi, les musulmans disent « le Prophète » par dédain et ignorance pour les nombreux prophètes apparus avant, et après le leur.
On met aussi des majuscules à des héros imaginaires, pour rendre son prochain minuscule, et pour s’enivrer de cette majuscule.

On fait de même avec les événements : la nuit où Mahomet rencontre un homme vêtu de blanc devient la Nuit Sacrée. Le dernier repas de Jésus devient la Sainte Cène. La caisse contenant le matériel religieux devient l’Arche de la Sainte Alliance.

En politique, la propagande des majuscules produit la Cause, le Socialisme, le Saint-Empire, l'Internationale, etc.

Les descendants des auteurs de ces images, aujourd’hui, sont romanciers ou travaillent dans la publicité.…

C’est pourquoi on peut prédire, à terme, l’inévitable « chute de Mahomet », trop sacralisé pour conserver son trône, à l’instar des divinités l’ayant précédé.

Ce n’est qu’un prophète parmi la cohue des prophètes.  (Voir aussi le texte La chute d'Allah par Bernard Raquin, sur coranix.org)

Mais l’ignorance a un prix : le système prophétique favorise les plus dogmatiques et les plus compromis, donc les moins capables de parler de Dieu. L’esprit des mystiques plane bien au-dessus du Coran, même si les islamistes veulent y emprisonner leur âme.

Si les Juifs promettent la joie de reconnaissance, les chrétiens la joie partagée, les musulmans la joie de l’acceptation, les islamistes promettent à leurs dévots la joie mauvaise. Ensuite, aucun aménagement de l’interprétation n’a de sens : Allah n’a pas dicté le Coran et ses blasphèmes, pas plus que Yahvé n’a dicté la Bible.

Et nul, aimant l’Esprit, ne peut imaginer que des prophètes aient pu tenir, sans honte et sans remords, ces propos indignes.

Car une telle méchanceté, on ne l’a pas vue chez les druides celtes, et non plus chez les sorciers aborigènes, ni chez les pygmées ; ni les Jivaros, ni les Inuits ; et nulle part, parmi les plus « primitifs », les plus « arriérés » des jungles, des forêts et des steppes.

Non, messieurs les représentants de Votre Grandeur Monothéiste, cette méchanceté n’est pas celle des zoulous ni des Touaregs, ni des Maoris, ni des chamanes sibériens et coréens, pas plus que des sorciers quechuas, incas, sioux, caraïbes, ou papous.

Ce Satan Divinisé est l’inévitable conséquence de toute prophétie.

Placé devant l’alternative de progresser ou de s’en vouloir, le sectaire préfère se réfugier dans un cocon névrotique, parmi ses semblables, qui se persuadent qu’en pensant très fort, ils plieront le monde à leurs exigences.

Dans leur délire infantile, ils multiplient les prosternations pour obliger Dieu à se conformer à leurs attentes. Comme cela tarde, ils s’hallucinent.

Le psychopathe devient sociopathe quand il fusionne avec une horde : il a alors perdu tout sens moral, et est prêt à servir de jouet au diable et à ses représentants sur terre.

Pour soigner la névrose prophétique et la psychose islamiste, pour éradiquer le terrorisme islamique et prophétique, il conviendrait d'enseigner l'histoire des religions, non pas les légendes officielles, mais comment elles ont été fabriquées par les êtres humains, et comment les différents dieux uniques ont été inventés. Et d'expliquer aux enfants les mécanismes psychologiques du prophétisme. Bon de commande d'Un Juif nommé Mahomet

On constate le même mécanisme chez les prophètes politiques.

La névrose prophétique étant enivrante, des milliers de prophètes se sont succédés, se prétendant tous le meilleur ou le dernier.

Cela continue au 21ème siècle, car jusqu'à maintenant la psychologie et la psychiatrie comprenaient mal ce phénomène de compensation des personnalités immatures et instables.

Toutefois les nombreux prophètes du 19ème et 20ème siècle sont beaucoup moins dangereux et haineux que leurs prédécesseurs.

Il semble que, sous l'effet des progrès de l'Histoire, de la science, de l'archéologie et de la psychothérapie, la paranoïa prophétique évolue vers une schizophrénie prophétique (voir autres liens en page Démanipulation).

Il est probable que les progrès de la psychothérapie conduiront à terme à l'extinction de la névrose prophétique, donc des prophètes.

Ainsi les religions prophétiques se débarrasseront-elles du Diable, pour permettre à tous de vivre la spiritualité. Un monde sans prophètes serait un progrès humain décisif, et permettrait d'accéder au véritable Dieu unique, loin des vilenies des textes sacrés.

Peut-on sans dommage, pendant les années tendres,  ingurgiter et répéter ces démences ?... Faut-il devenir névrosé volontaire en s’interdisant de réfléchir ?...

La propagande islamiste ne date pas d’aujourd’hui, pour inciter le musulman, dès qu’il souffre du monde moderne, à récupérer son réflexe de petit Mahomet, de petit Allah missionné pour faire souffrir meilleur que lui.

Beaucoup de versets du Coran et de la Bible sont xénophobes, sexistes, incitant à la haine raciale et religieuse, contraires à la spiritualité, à la morale, à la loi.

Il est divin de pouvoir dire : « Abraham n’a pas existé. Moïse n’a pas existé. Mahomet n’a pas existé. » Dieu ne peut plus être le voile dont nous essuyons notre sabre ensanglanté.

Sur toute biographie de Mahomet, il faudrait inscrire le mot « roman ».
Et sur la Bible et le Coran, il faudrait écrire que ce sont des métaphores, sans véracité historique. On peut s’étonner que la loi oblige à inscrire des avertissements sur les paquets de cigarettes, et non sur ces ouvrages.

La liberté spirituelle est le seul commandement divin.

Mécanismes en action pour favoriser la haine (d'un point de vue psychologique).

On retrouve ces mécanismes dans toutes les sectes violentes :


- Séparer le monde en deux (nous les bons et les autres méchants), en portant des vêtements pour s'isoler des autres, par les pratiques alimentaires (superstitions sans fondements), les scarifications, la circoncision, l'excision, etc.
- Dénigrer les autres, leurs valeurs, leur idendité.
- Insulter au nom de Dieu et inciter à bafouer les lois divines et humaines.
- Justifier les crimes, en transformant Dieu en tueur à gages.
- Valoriser les pires délits, pour plaire aux criminels qui serviront de milices, par exemple dans le Coran la justification de la polygamie, des amputations, des trahisons, du double langage, etc. Dans Mein Kampf, cela se traduit par une haine contre les Juifs ; l'idée de Dieu est remplacée par le concept de race supérieure.  Chez Marx et Lénine, la vanité est activée par le concept "d'avant-garde du prolétariat".
- Inciter à ne pas réfléchir, mais à croire bêtement.
- Faire peur en manipulant les esprits faibles, par exemple en les menaçant de l'enfer, et illusionner en menaçant d'un paradis blasphématoire (par exemple dans le Coran l'idée du bordel céleste, les femmes et les jeunes garçons prostitués éternels). Dans le communisme, l'idée de paradis est traduite par "les lendemains qui chantent". Dans le nazisme, cela devient "la paix pour mille ans".
- Promettre d'une manière conditionnelle pour inciter à devenir un assassin pour la Cause. Dans la Bible : quand les Hébreux auront éliminé les prêtres de Baal et leurs dévots.

La suite sur : http://www.bernard-raquin.fr/spiritualite/nevrose-prophetique-islam.html

 

Pour commander "Un Juif nommé Mahomet"
envoyez un chèque de 29 € à
Bernard  Raquin BP 168-05, 75224 Paris Cedex 05

 

Un texte absolument remarquable qui éclaire sur les ressorts tordus de la psychologie des prophètes.

L’incroyable blocage de notre société sur le véritable niveau de corruption de nos élites, notamment le fait qu’aucun média, ou la presse, n’ait le courage de faire une enquête sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe, incite à se demander par quels ressorts psychologiques une telle situation est rendue possible.

La conclusion est que les individus, dans leur très grande majorité, sont encore sous l’emprise de leur cerveau reptilien (mais j’arrive à très bien supporter, surtout "mon nerf honteux"…) et du culte du chef (là, je supporte beaucoup moins…).

De plus, et c’est tout aussi grave, ils sont aussi soumis aux mêmes processus inconscients que ceux qui sous-tendent la soumission aux idées bien souvent délirantes des prophètes.

On l’a encore vu dans le dernier scrutin où un parti d’extrême droite est devenu le premier parti politique de France.

Une situation psychologique qui nous promet une évolution vers l’établissement d’une gouvernance politique du type « peste brune » ou plutôt « peste blonde »…

Pauvre Marianne…

 

Jean-Charles DUBOC

 


Lettre d’un vétéran des OPEX au Président de la République

 

Pour quelles raisons les soldats qui ont participé à l’Opération Division Daguet n’ont-ils jamais touché leur prime de guerre ?...

Vous trouverez, ci-dessous, le courrier d’un vétéran qui a participé à la première guerre du Golfe et qui demande au Président de la République des explications sur le fait que ses indemnités pour la participation à la guerre du Golfe n’ont jamais été virées sur son compte bancaire.

                   

     Le 08 Avril 2014

 

                                   Monsieur FILIMOEHALA     Vincent

                                   A

                                    Monsieur le président François HOLLANDE

                                    Président de la République Française

                                              Palais de l'Elysées

                                    55, rue Faubourg Saint HONORE

                                    75008        PARIS.

                                               --------------------------

ps: Transmise par la voie "hiérarchie".

OBJET: Demande a titre personnelle et d'ordre morale relative au traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991.

S/Ref:   Lettre transmise à Mr le Ministre de l'Economie et des Finances & à Mr le Président Directeur Général de la banque SOCIETE GENERALE (Siège central).

 

 

                                 Monsieur le Président de la République,

 

           Dans le cadre bien spécifique sur le traitement de mes "indemnités de la guerre du Golfe 91", sous la présidence de (Mr François MITTERRAND) et du premier ministre (BEREGVOY), que je me permets personnellement de vous solliciter toute votre attention, ceci en toute légitime et d'ordre morale, afin de vous entretenir d'une sérieuse affaire qui risque fort de tomber dans l'oubli, emportant ainsi toutes mes espoirs de voir un jour mes propres indemnités pour service rendu à la Nation.

 

           En effet, pour bien  vous situer dans cette incroyable histoire mais vrai, il vous faut revenir dès la fin de la guerre du Golfe en 1991, dont la promesse du gouvernement de l'époque était le versement de nos indemnités spécifique à notre intervention en Irak.  C'est en 1992 au mois de juillet environ..., que les choses se concrétisent avec l'intervention de hautes autorités militaires compétentes venus directement de (Paris), pour procéder aux opérations d'ordre administratives liées à nos "indemnités de la guerre du Golfe 1991".  Nous étions plus d'une quarantaine de "militaires" tous grades confondus à être convoqués au sein de notre établissement de formation du 137°RI-CMFP de Fontenay-le-Comte, où nous suivions tous une formation de reconversion pour une durée d'un an...:

 

  -primo: Nous étions tous invités à venir emmarger et à fournir un (RIB) bancaire à notre nom auprès des autorités militaires compétentes et ainsi percevoir nos propres indemnités d'un montant de plus de :

400 à 500 mille francs, soit environ 80 mille euros / soldat.

 

-secundo: Nous avons ainsi été bien informé qu'il s'agissait bien de nos fameux "indemnités de la guerre du Golfe 91" et que suite à notre émargement le virement se fera au plus tard dans les semaines qui suivent sur nos comptes courants.

 

  -tertio: A noter que nous étions plus d'une quarantaine à être concernés de près par l'indemnisation de la guerre du Golfe 91, c'est ce qui correspond qu'à une petite partie du nombre exacte que compte effectivement la division "DAGUET".

 

       C'est au mois de Décembre 1992, que les opérations de virement de nos indemnités ont bien été effectuées, car j'ai eu à cette époque la confirmation par l'un de mes camarades par téléphone du virement sur son compte ce jour-là!

     

        Dès la nouvelle, je décide bien entendu de me rendre à ma banque. A l'époque j'étais client a la Banque "société Général" et à ma grande déception ma conseillère me dit :"qu'il n'y avait rien sur mon compte".

 

        Or, quelques jours plus tard, je me rends une fois de plus à ma banque dans l'espoir que le  virement a bien été effectué. A la réception ma conseillère me fait savoir en privé d'une anomalie inédite, c'est à dire que le virement a bien été fait mais avec un avis de bloquer la somme venant de haut...sans aucune raison, ni aucun motif valable surtout que ces fonds correspondaient bien à mes indemnités et que rien peut venir mettre en cause la somme qui m'étais due !

 

       Malgré toutes mes démarches effectuées par la suite, aussi bien auprès du "Ministère de la Défense", mais en vain sans la moindre réponse et avec ce sentiment d'être abandonné...

 

       Aujourd'hui, déjà plus de 20 années se sont écroulées...sans qu'aucune de mes actions mène à une régularisation de ma situation. Alors que bon nombre de mes compagnons d'armes ont bien bénéficié de ses "indemnités", à savoir où sont passés le reste des fonds liées à nos propres indemnités...?  C'est toute la question dont je me suis posé et qui reste en clair sans réponse...

 

        Avec mes remerciements anticipés les plus sincères, sous le signe du "Devoir de Mémoire" pour service rendu à la Nation vingt années plus tard...

 

        Daignez agréer, Monsieur le Président de la République, l'assurance de mon profond respect.

 

                                                            Monsieur FILIMOEHALA  Vincent

 

 

Réponse de la Présidence de la République

 

PRÉSIDENCE

DE LA

RÉPUBLIQUE

Etat-major particulier

 

Paris le 14 mai 2014

Réf : CA1404 5

 

Monsieur,

Par lettre en date du 8 avril dernier, vous avez bien voulu appeler l’attention de Monsieur le Président de la république sur le traitement de vos indemnités de la guerre du Golfe 1991.

Le Chef de l’État m’a confié le soin de vous faire savoir qu’il a bien été pris connaissance de votre correspondance.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

 

Le Commissaire en chef de 1ère classe

Bernard ABBO

 


Les milliards disparus de la Division Daguet (II)

 

La réponse de Christine LAGARDE, ministre des Finances, à Jean BIHAN, président de l’Union nationale des sous-officiers en retraite et la réponse d’Hervé MORIN, ministre de la Défense.

 

Le détournement des indemnités de la guerre du Golfe de 1991 est le plus grand scandale financier de la Vème République.

Le montant détourné est de 3,5 milliards de dollars de dollars, soit plus de 7 milliards d’euros en valeur actuelle.

Une somme qui serait particulièrement bienvenue pour indemniser nos soldats victimes du syndrome du Golfe et payer la prime de guerre qui est due aux 18.000 militaires qui ont participé à l’Opération Daguet.

Depuis le début des années 2000 la rumeur s’est largement répandue sur cette affaire au sein des armées.

D’ailleurs, en août 2008, la pression était telle que Jean BIHAN, président de l’Union Nationale des Sous-Officiers en Retraite (UNSOR), une association composée de 15.000 membres, a adressé un courrier à Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie :

 

Madame Christine LAGARDE

Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie

Objet : détournement des indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France.

 

Madame la Ministre,

Président Nationale de l’association, il m’est régulièrement rapporté cette ‘histoire’ de détournement des indemnités, et cela de la part de nombreux adhérents ayant participés à l’opération DAGUET – Tempête du Désert, dont le 3ème RIMA de VANNES.

Le commandement, en cours d’opération, aurait informé les militaires qu’une indemnité serait versée par le KOWEÏT et d’autres pays du Golfe. Par ailleurs cette intervention des troupes françaises n’a pas été prise en compte au titre de guerre, donc à taux moindre pour les intéressés.

Jusqu’à présent, je ne portais pas trop attention à cette ‘histoire invraisemblable’, de la part des responsables de notre pays à cette époque. La persévérance de ces adhérents, continuant leurs recherches, a abouti à Monsieur DUBOC Jean-Charles. M’ayant informé, je me suis permis de contacter cette personne et de la rencontrer. Il m’a alors fourni de nombreux détails, des documents sur ses démarches (depuis 1998). Je remarque que cette affaire est bien connue au plus haut sommet de l’Etat et semble bien réelle.

Au nom de ces adhérents qui se sentent lésés, par respect à ceux qui y ont laissé leur vie, à ceux qui ont été marqués dans leur chair, à ceux qui souffrent de séquelles (Syndrome du Golfe), je me suis permis de vous adresser ce courrier.

Cette affaire, délicate, mérite des réponses claires permettant de soulever la suspicion.

Une telle affaire doit être sérieusement étudiée et résolue. L’Etat et la Défense ne peuvent être que gagnants, de même que la confiance confortée des militaires retraités et de militaires en activité envers leurs autorités.

En attente d’une réponse, veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma haute considération.

Le Président National

Jean BIHAN.

Copies à : Monsieur le Ministre de la Défense

Monsieur le président de la Commission de la Défense

Monsieur Jean Charles DUBOC.

 

Une réponse, en date du 7 octobre 2008, a été adressée à Jean BIHAN par Christian DUFOUR, Chef de cabinet de Christine LAGARDE.

 

7 octobre 2008

 

Ministère de l’Economie,

de l’Industrie et de l’Emploi

 

Le Chef de Cabinet

 

139, rue de Bercy

75572 PARIS CEDEX 12

  

Monsieur le Président,

 Par courrier en date du 12 août 2008, vous avez porté à la connaissance de Madame le ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït. Il vous semble que ces sommes seraient allées au bénéfice des militaires ayant participé à l’Opération « Tempête du désert ».

 Vous indiquez que certains adhérents de votre association, ainsi que Monsieur Jean-Charles DUBOC, vous ont affirmé que ces sommes auraient été détournées, sans pour autant préciser qui en aurait bénéficié.

  Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère.

  J’ai donc transmis votre courrier à toutes fins utiles au ministère de la Défense, seul compétent pour en connaître…

 Veuillez agréer, monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.

 

Christian Dufour

  Destinataire : Jean BIHAN, président de l’Union nationale des sous-officiers en retraite

  Il est possible de télécharger ce courrier à cette adresse (lettre Jean Bihan)

 

Le chef de cabinet précise que « ….différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït… ».

Une petite recherche sur Internet permet d’en savoir nettement plus que le chef de cabinet de la ministre de l’économie, qui parle au conditionnel…

Je cite, par exemple, un article du New York Times du 8 septembre 1992 :

“ The report, released at a central bankers' meeting in the United Arab Emirates, said that in addition, the governments of Saudi Arabia, Kuwait and the gulf emirates made $84 billion in direct payments to the United States, Britain and France for military expenses. Officials said payments to Egypt and Syria, who were also members of the coalition opposing Iraq, may have totaled $3 billion to $5 billion"

Là, on décrit une réalité : « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que, en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires ».

Sachant que, d’après différents sites américains, le coût militaire de la guerre du Golfe 1991 est de 61 milliards de dollars, et bien il reste, sur 84 milliards versés, 23 milliards pour la Grande Bretagne et la France.

De plus, comme les Britanniques étaient deux fois plus nombreux que les Français, on arrive à environ 7 milliards de dollars virés à notre pays !...

En valeur actuelle, cela fait environ 15 milliards d’euros.

Le montant exact est bien sûr à vérifier.

 

« Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère »

Bien sûr que les services du ministère n’ont trouvé aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations !...

Je ne vois pas comment les Douanes, qui sont chargées de vérifier les flux d’argent rentrant en France, ou encore le Trésor Public, auraient pu trouver quelque chose !...

Si les fonds ont été virés en Suisse, ou ailleurs, il n’y a, naturellement, aucune ligne dans la comptabilité du pays ni dans aucun document au ministère des finances à ce sujet.

 

Hervé Morin, ministre de la Défense a lui aussi, adressé une réponse à Jean BIHAN :

 

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

 Le Ministre

 Paris, le 26 février 2009 – 002572

  

Monsieur le Président,

  Par une lettre du 12 août dernier vous aviez appelé l’attention de Madame Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’Industrie et de l’emploi, qui m’a transmis votre correspondance concernant un prétendu détournement des indemnités attribuées à la France pour sa participation à l’Opération « Tempête du Désert ».

 Depuis plusieurs années, Monsieur Jean-Charles Duboc, bien connu de mes services et qui n’a de cesse d’intervenir de manière polémique, revient régulièrement sur cette affaire.

 Ces allégations, qui ne reposent sur aucun élément sérieux, n’apparaissent pas fondés, et il n’est, dès lors, pas donné suite à ces propos.

 Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.

 

Hervé Morin

  

Destinataire : Jean BIHAN président de l’Union nationale des sous-officiers en retraite.

     Il est possible de télécharger ce courrier à cette adresse (lettre Jean Bihan)

 

 « …Un prétendu détournement des indemnités attribuées à la France pour sa participation à l’Opération « Tempête du Désert ».

On voit bien qu’Hervé Morin, ministre de la défense, ne lit pas le New York Times, en tout cas pas celui du 8 septembre 1992 !...

Il aurait alors réalisé qu’il y avait une ῝anguille sous roche῝ de 84 milliards de dollars !...

D’ailleurs, ce serait plutôt une « baleine » !...

Et une ῝baleine῝ de cette taille, de plusieurs dizaines de milliards de dollars, c’est vraiment difficile à cacher…

 

« Depuis plusieurs années, Monsieur Jean-Charles Duboc, bien connu de mes services… ».

Ce n’est pas tout à fait ça.

J’étais bien connu à l’Etat-major des Armées !...

Ce n’est quand même pas ῝mes services῝ !...

J’étais très connu à l’Etat-major de la Royale car j’avais fondé, en octobre 1993, un laboratoire d’idées, les Clippers de Normandie, qui avait pour  objet :

1/ De participer, à partir de stages embarqués sur des grands voiliers assurant une pratique de la voile et la découverte de la mer, à l’éducation, la formation et la réinsertion d’adolescents et d’adultes.

  2/ De rechercher au préalable des partenaires publics ou privés pour le financement et l’exploitation de ses bateaux à voile.

 J’étais très honoré d’en être le président, car j’avais créé cette association avec d’éminentes personnalités du monde maritime dont le Vice-amiral d’escadre Charles-Henri Méchet, préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, qui fut ensuite nommé président de la Mission interministérielle à la Mer.

Cette association est devenue par la suite les « Clippers de France ».

Elle a compté jusqu’à trente amiraux dont trois anciens chefs d’Etat-major de la Marine.

Mais, malgré le fait que nous avions au sein de l’association l’élite du monde maritime français, nous n’avons jamais réussi à convaincre les dirigeants politiques de construire des grands voiliers-écoles pour les jeunes.

Aussi, je dois en conclure que, pour un dirigeant politique qui détourne des fonds publics d’un montant considérable, c’est mentalement impossible de financer des grands voiliers pour les jeunes.

On se demande bien pourquoi…

 J’étais aussi très connu à l’Etat-major de l’Armée de l’Air, mais pour une autre raison.

C’est expliqué dans la note « Un gigantesque OVNI au-dessus de Paris ».

Vous pouvez aussi consulter, sur le même sujet, la vidéo numéro trois de la note « Le secret américain  », où j’apparaît à côté du général Bernard Norlain, ancien chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air.

 

Je continue : «  et qui n’a de cesse d’intervenir de manière polémique… ».

Ce n’est pas du tout une polémique.

Je demande simplement au ministère des finances des explications sur la disparition des ῝Frais῝ de guerre de l’Opération Daguet remboursés à la France.

Plusieurs sources étrangères en parlent, mais aucun ministre, aucun dirigeant politique, aucun journal, aucun média national, ne les a jamais évoqués.

C’est quand même curieux…

 

Le bouquet final : « Ces allégations, qui ne reposent sur aucun élément sérieux, n’apparaissent pas fondés, et il n’est, dès lors, pas donné suite à ces propos. »

Promis !...

Je vais me fendre d’un abonnement au New York Times pour Hervé Morin afin qu’il en sache un peu plus sur cette affaire !...

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

Billet précédent : « Les milliards disparus de la Division Daguet » (I) »

http://www.alerte-ethique.fr/news/les-milliards-disparus-de-la-division-daguet/

 


Les milliards disparus de la Division Daguet

 

Dossier transmis au procureur de la République

                                          

Vous trouverez, ci-dessous, le dossier que j’ai envoyé au Syndicat pour la Justice au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991.

En toute logique, ce dossier devrait être transmis au procureur de la République à l’article 40 du code de procédure pénale.

 

Les documents disponibles sont :

1/ Les lettres envoyées aux différents ministres des finances depuis juin 1998 ;

2/ La demande de prime d’aviseur adressée à Laurent FABIUS le 13 juin 2000. Cette demande de prime lève la prescription des dix ans ;

3/ Un article du New York Times de septembre 1992 qui précise que les banques centrales du Koweït, des Emirats arabes Unis et de l’Arabie Saoudite, ont viré aux USA, la Grande Bretagne et à la France, un montant total de 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » ;

4/ La réponse du chef de cabinet de Christine LAGARDE à l’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR) qui spécifie qu’il n’y a rien à ce sujet du ministère des finances ;

5/ La réponse de Hervé MORIN, ministre de la défense, qui estime que les allégations ne sont pas fondées ;

 

Le fait que le New York times diffuse une information selon laquelle plusieurs milliards dollars ont été virés à la France alors qu’il n’y a rien dans les comptes du ministère des finances et du ministère de la défense établit la réalité de ce détournement de fonds.

 

Jean-Charles DUBOC

 

                             
 
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     
     

                                                                                                                                                     

     
     

Capture NYT Gulf War 1.PNG

     
     

            

     
     

Capture NYT Gulf War 2.PNG

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 010001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 02 Strauss-Kahn 8 juin 19980001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 03 Lettre du ministère 6 juillet 19980001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 10 Fabius 20 juillet 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 11 Thierry Jean-Pierre 6 nov 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 12 Fabius 20 juillet 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 13 DEMANDE DE PRIME 29 janv 20010001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 14 C. Lagarde 20 jun 20080001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 15 LAGARDE 14 août 20090001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 16 LAGARDE 12 mai 20100001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 17 MOSCOVICI 29 janvier 20140001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 4 Strauss Kahn 29 août 19980001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 5 Strauss-Kahn 23 nov 19980001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 6 C. Sautter 27 déc 19990001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 7 C. Sautter 21 fev 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 8 Fabius 3 avril 20000001.pd

     
     

            

     
     

Guerre       Golfe 9 Fabius 13 juin 2000 Prime0001.pd

     
     

            

     
     

Lettre       BIHAN 1.jpg

     
     

            

     
     

Lettre       BIHAN 2.jpg

     
   
   
                       
     

Télécharger       les fichiers

     
   

   

Certains des fichiers téléchargeables contiennent des informations confidentielles et sont disponibles uniquement sur demande.

Mais vous pouvez prendre connaissance des quatre plus importants qui permettent de se faire une idée de la réalité de ce détournement de fonds :

Capture NYT Gulf War 1.PNG

Capture NYT Gulf War 2.PNG

Lettre BIHAN 1.jpg

Lettre BIHAN 2.jpg

 


Le sort des vétérans américains de la guerre d’Irak

 

Blessures invisibles aux États-Unis

Les forces américaines ont envahi l’Irak le 19 mars 2003. Elles s’en sont retirées en décembre 2011. Prétendument « préventive », la guerre d’Irak n’aura été ni légale ni légitime.

Son bilan est catastrophique, et tout d’abord pour l’Irak et pour son peuple. Mais les cicatrices restent ouvertes aux États-Unis même, où des centaines de milliers de vétérans font face à des besoins financiers, matériels et psychologiques auxquels l’administration Obama peine à répondre.

Si le nombre de morts irakiens durant la guerre lancée par les États-Unis contre l’Irak reste controversé — il tournerait en fait autour d’un demi-million de morts —, nous savons, à l’unité près, le nombre de soldats américains décédés : 4488.

Les données disponibles révèlent aussi le décès de 62 membres d’organisations humanitaires, 231 journalistes, 318 « alliés », 3418 prestataires de service employés par le département d’État et d’autres agences gouvernementales, 10 819 membres des forces militaires et de police « alliées », 36 400 parmi les forces de l’opposition.

Trente et un mille Américains sont revenus blessés. Dix mille d’entre eux souffrent de graves problèmes de santé mentale et consomment alcools et drogues en grande quantité.

À cause de ces conduites à risque, on estime qu’un vétéran a soixante-quinze fois plus de chance de mourir dans un accident de la circulation qu’un citoyen ordinaire. Le taux de suicide chez les anciens combattants est anormalement élevé.

En août 2012, on dénombrait officiellement 671 000 handicapés (y compris ceux d’Afghanistan). Ces données statistiques sont en évolution constante, y compris le nombre de blessés et de décès liés à la guerre. Il en va de même pour le coût financier de l’intervention en Irak.

La guerre a déjà coûté 2 186 milliards de dollars aux contribuables américains. Le déploiement d’un soldat en Irak est revenu à environ 400 000 dollars par an.

On estime que le coût réel de l’intervention en Irak variera dans les prochaines décennies entre 4 000 et 6 000 milliards de dollars. Ces estimations incluent les soins aux blessés, les indemnités versées aux anciens combattants invalides et à leurs familles et les coûts socio-économiques. Il n’existe pas de données officielles pour dire combien la guerre a rapporté.

Un demi-million de soldats américains auront participé à la guerre en Irak.

Pour ceux qui sont revenus blessés, mutilés ou handicapés, la guerre d’Irak n’est pas terminée. Ils l’ont rapportée au pays. Leurs familles n’auront pas été épargnées.

Plus de deux millions d’enfants américains ont un parent qui a participé à la guerre. Cinq cent mille d’entre eux connaissent des problèmes psychologiques.

Syndrome de stress post-traumatique

Blessures au cerveau, lésions de la moelle épinière et amputations sont les blessures spécifiques des guerres modernes, auxquelles il faut ajouter les troubles de stress post-traumatiques.

L’un des résultats des progrès de la médecine de guerre est que l’on a sauvé des soldats qui, durant la guerre du Vietnam, seraient décédés et que, par contrecoup, le nombre de blessés graves rentrant au pays a augmenté. Un tiers des soldats revenus souffrent de troubles de stress post-traumatiques.

La presse américaine parle assez peu des conséquences psychologiques de la guerre sur les combattants. Des livres paraissent pourtant, et parmi eux quelques-uns ont un certain succès, comme le livre de David Finkel intitulé Thank you for your service, mais leur impact reste limité.

Les anciens combattants eux-mêmes ont des difficultés à exprimer leurs sentiments ou leurs traumatismes. Quand ils le font, souvent longtemps après leur retour, ils disent ne pas comprendre les raisons pour lesquelles ils ont agi avec violence ou sauvagerie dans des actions militaires ou des actes de torture.

Ils considèrent avec stupeur et rejet ce qu’ils ont fait en Irak et ce qu’ils sont devenus depuis leur retour. Leur sidération n’est pas feinte. Ils découvrent que ce n’est plus leur intégrité physique qui est menacée, mais leur intégrité psychologique.

Face à cette révélation, progressive le plus souvent, nombreux sont ceux qui se fabriquent leurs propres solutions au prix de renoncements, d’oublis forcés et de pertes de mémoire.

D’autres utilisent les réseaux informatiques pour dire, parfois anonymement, leur condition et leurs difficultés. Ils créent ainsi une sorte de parloir privé-public que seul internet peut offrir.

Mais la plupart sentent que leurs capacités de réadaptation à la vie civile sont insuffisantes. Ils connaissent la peur, l’anxiété, un sentiment d’impuissance ou d’horreur.

Leurs problèmes psychologiques peuvent apparaître des mois ou des années après leur retour. Pour désigner leurs obsessions, nombreux sont ceux qui parlent du « monstre » tapi en eux dont ils sentent la présence, mais ne peuvent prédire l’apparition.

Chômage et tentatives de suicide

En mars 2013, le chômage aux États-Unis représente 7,7 % de la population. Pour les vétérans, le taux passe à 9,4 % et pour la tranche d’âge 18-24 ans, il culmine à 36,2 %. Un quart de ceux qui sont revenus des guerres américaines sont considérés comme sans domicile fixe.

Les chiffres montrent qu’un vétéran se suicide aux États-Unis toutes les quatre-vingts minutes, deux fois plus que la moyenne du pays. Parallèlement, les suicides de soldats américains en période d’active ont augmenté de 15 % en 2012.

Mis bout à bout, ces chiffres montrent qu’il y a davantage de suicides dans l’appareil militaire américain que de soldats morts au combat pendant les guerres d’Afghanistan et d’Irak.

Les tentatives de suicide sont six fois plus nombreuses que les suicides. Les « jeunes » vétérans âgés de 17 à 24 ans sont quatre fois plus nombreux à faire une tentative.

Les causes de leur geste vont des problèmes traumatiques liés à la guerre à des situations économiques où prévalent la pauvreté et la maladie.

En septembre 2012, 26 531 vétérans vivaient dans la rue, deux fois plus qu’en 2010.

Une administration débordée

L’administration peine à répondre aux besoins des anciens combattants. Dysfonctionnement et incompétence sont les deux caractéristiques dénoncées le plus souvent.

Il faut en moyenne entre 316 et 327 jours pour obtenir une première réponse de l’administration et attendre une deuxième année n’est pas inhabituel.

Au début du premier mandat d’Obama (dans les années 2008-2009) 11 000 vétérans ont dû attendre une année pour toucher leurs droits.

En décembre 2009 ils étaient 245 000, soit une augmentation de plus de 2000 %.

En août 2013, 800 000 dossiers étaient en attente de traitement, submergeant le ministère des anciens combattants (Department of Veterans Affairs).

C’est sans surprise que 30 % d’erreurs sont commises dans le traitement des demandes. Une erreur commise donne la possibilité à un vétéran de faire appel ; il doit alors attendre quatre années supplémentaires.

Toutes ces difficultés contribuent à grossir les rangs de ceux qui ne veulent plus entendre parler d’interventions militaires et qui doutent de l’efficacité de l’administration d’Obama. Ce sont eux qui ont milité pour que Washington s’abstienne d’intervenir en Syrie.

Le Congrès compte dans ses rangs seize anciens combattants ayant servi en Irak et en Afghanistan. Quatorze d’entre eux, républicains et démocrates confondus, se sont opposés à une intervention militaire contre le régime de Bachar Al-Assad. Le président a mieux à faire à la maison, répètent-ils.

Une contestation sans écho dans la société

Découvrir que son pays n’est pas la boussole morale du monde, que le terroriste n’est pas celui que l’on croyait, mais soi-même et que ses dirigeants ne sont pas le modèle de vertu démocratique que l’on avait appris à aimer, devrait inciter les 26 millions de vétérans, toutes guerres américaines confondues, à vouloir changer les choses en jouant un rôle politique.

Tous ne reviennent pas blessés ou mutilés, mais tous ont une compréhension nouvelle de la société qui est la leur et de la place qu’ils y occupent.

La guerre aura eu cette « vertu » d’éveiller la conscience de ceux qui sont parvenus à s’extraire du conditionnement militaire auquel ils ont été astreints.

Ils reconnaissent que l’ennemi n’est pas à des milliers de kilomètres de chez eux, mais réside dans un système de gouvernement qui engage des guerres quand il y a un profit à en tirer.

Mais leur contestation de la société ne s’est pas traduite en véritable force politique. Ils ont des difficultés à se mobiliser et s’organiser.

Il existe bien des associations d’anciens combattants, comme le Veterans Party of America, mais leur rôle est le plus souvent celui de groupes de pression. Leurs ambitions se limitent à défendre les droits de leurs membres et à réduire leurs difficultés administratives.

Le groupe des Irak Veterans against the War a été créé, en 2004, pour servir de porte-parole aux anciens combattants. Il s’est associé en 2011 au mouvement Occupy Wall Street, l’équivalent du mouvement des Indignés que l’on retrouve dans d’autres pays.

Mais rien n’y fait vraiment : la société américaine ne souhaite pas les entendre. Un modèle d’action pourrait être les vétérans de la Première Guerre mondiale qui ont joué un rôle important au moment de la grande dépression : vingt mille d’entre eux marchèrent sur Washington en 1932 pour percevoir leurs primes, menaçant la Maison-Blanche.

L’armée intervint et une dure répression s’ensuivit. Ce souvenir reste vivace dans certains milieux américains.

Avec le temps, on dressera un bilan plus précis de l’intervention américaine en Irak. D’ores et déjà, au-delà des destructions, des morts et des blessures, c’est l’image de l’Amérique qui a été durablement ternie.

Les États-Unis paient le prix fort en termes de crédibilité internationale et leur promotion de la démocratie devra trouver d’autres chemins pour séduire.

 

La suite sur :

http://orientxxi.info/magazine/le-sort-des-veterans-americains-de,0453

 

 


La Muette et le soldat

 

Le syndrome de la guerre du Golfe

 

En 1991, la France a envoyé jusqu’à 18.000 soldats dans les sables d’Arabie Saoudite et des Emirats pour libérer le Koweït des armées de Saddam Hussein.

Les Américains ont y envoyés 700.000 hommes dans le cadre de l’Opération « Tempête du Désert ».

Les envahisseurs ont été repoussés grâce à une très lourde intervention militaire, aérienne, maritime et terrestre, qui s’est soldée par de nombreuses victimes tant civiles que militaires.

Le conflit s’est terminé avec le gigantesque incendie des 1.100 puits de pétrole détruits par les Irakiens lors de leur retraite.

Pour l’invasion du Koweït, Saddam Hussein avait mis en ligne 5.500 chars d’origine soviétique, dont beaucoup étaient anciens. Mais la force terrestre était absolument considérable et le dictateur pouvait s’emparer de tous les Emirats du Golfe, et même plus…

Avec la maîtrise de l’espace aérien, les américains ont mis en œuvre, pour la  neutralisation des chars, une impressionnante flotte aérienne composée de Fairchild A-10 Thunderbolt II.

Des "tueurs de chars" qui sont équipés d’un canon rotatif tirant 3900 obus à la minute !...

Des projectiles de 30 mm, en uranium appauvri…

Lors de l’impact, ces obus en uranium sont vaporisés et un nuage très toxique pollue l’environnement du combattant qui se rendra sur le site.

C’est l’une des principales causes de l’empoisonnement des soldats.

Vingt ans après, aux Etats-Unis,  ce sont 25% à 30% des militaires ayant participé au conflit qui souffrent du ῝Syndrome du Golfe῝. Entre 170.000 et de 250.000 vétérans américains sont concernés.

Mais il faut savoir que l’armée américaine a maintenant reconnu le "syndrome du Golfe" : des visites médicales sont organisées pour les vétérans et c’est l’armée qui s’occupe de la procédure pour obtenir une pension d’invalidité.

En France, au « Pays des Droits de l’homme », qui n’est apparemment pas  le « Pays des Droits du soldat », le syndrome du Golfe est toujours ignoré.

Les vétérans du Golfe n’ont jamais réussi à faire entendre leur voix.

Ils n’intéressent pas les élus, la presse ou les médias, qui n’abordent la question du Syndrome du Golfe que très sporadiquement.

Mais voici un nouveau documentaire, réalisé par Dinnie Martin, qui, je l’espère, sera favorablement accueilli par les médias :

 

 

 

Il faut bien réaliser que ceux qui souffrent du syndrome du Golfe sont handicapés et qu’ils ne reçoivent aucune pension, contrairement à leurs frères d’armes américains.

Beaucoup sont maintenant décédés.

Les pensions d’invalidité seraient-elles trop élevées pour l’Etat, c’est-à-dire le contribuable ?...

La réponse est Non !...

La défense de la Liberté a toujours un coût et c’est aux citoyens d'accepter de payer des impôts pour entretenir une armée, mais aussi pour payer des pensions d’invalidité, si nécessaire…

Quel serait le montant pour le budget de l’Etat des pensions d’invalidité pour l’ensemble des soldats qui souffrent du syndrome du Golfe ?...

Il est assez difficile de répondre car nous ne connaissons pas le nombre de vétérans français victimes du syndrome.

Si nous nous basons sur les statistiques établies par l’armée américaine, le taux de soldats qui souffrent de séquelles invalidantes du type "syndrome du Golfe" est de 25% à 30% des effectifs ayant participé aux combats.

Ce ferait chez nous entre 3.000 et 4.000 soldats invalides.

Si c’est le cas, le scandale sera énorme lors de la divulgation du nombre réel de malades et de soldats déjà décédés.

Compte-tenu que les pensions attribuées le serait rétroactivement, on peut estimer que la somme à trouver, pour indemniser correctement nos vétérans du Golfe, se situe entre un et deux milliards d’euros.

Une somme importante à laquelle il faut ajouter la prime de guerre promise à nos combattants du Golfe, environ 200.000 euros par soldat, et qui n’a jamais été touchée.

Compte-tenu de l’importance des effectifs envoyés dans le Golfe, le montant total de cette "prime de guerre" est compris entre deux et trois milliards d’euros.

Ainsi, si l’on ajoute les pensions d’invalidité pour le syndrome du Golfe à la prime de guerre qui est due, on arrive à un total compris entre 3 et 4 milliards d’euros.

Ce n’est pas prévu dans le budget des armées !…

Sauf… sauf si on commence à aborder le sujet des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France en 1991, au titre de « l’Opération Daguet ».

Des "frais de guerre" qui, semble-t-il, ont été détournées par François Mitterrand et quelques responsables politiques de l’époque !...

Et là, ce sont environ 7 milliards d’euros qui sont disponibles !...

Mais où sont-ils ?...

Une question que j’aborde régulièrement sur ce blog.

Et qui est toujours sans réponse malgré une quinzaine de courriers adressés aux ministres des finances qui se sont succédés depuis 1998.

Les seuls courriers disponibles sont ceux reçus par l’UNSOR en 2008 et qui stipulent qu’il n’y a aucune trace des indemnités de la guerre du Golfe dans les lignes de comptabilité du Trésor public et de la Défense.

C’est particulièrement gênant lorsque l’on sait que le New York Times de septembre 1992 affirme que le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes Unis, ont viré 84 milliards de dollars directement aux USA, à la Grande Bretagne et à la France, au titre des frais de l’Opération « Desert Storm » !...

Où est passé l’argent ?...

Il faut maintenant reconnaitre que le ministère des finances couvre délibérément ce scandale !...

La conclusion est que d’un côté, nous avons des militaires qui ne sont pas indemnisés pour les sévères troubles du Syndrome du Golfe, tandis que de l’autre côté nous avons un système qui protège « les voleurs de la défense nationale » !...

Vous avez dit « Pays des droits de l’homme » ?...

Où sommes-nous donc ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Dernier billet de « I-Cube »…

 

Ce blog meurt enfin !

Et pourtant…

 

Juste un petit mot pour accompagner la chute dans les tréfonds des divers classements.

 

2.125ème le mois dernier au classement des blogs multithématiques européens.

1.925ème ce mois-ci au même classement…

6.333ème sur plusieurs millions au classement général !

Ce sera le « top », pas mieux.

 

Le trafic diminue, le nombre de visiteurs également, même si 179 robots ont visité 667 pages jeudi dernier, le blogrank s’effondre et il n’apparaît désormais plus en première page dans le classement des blogs « politique » de la plate-forme « Overblog.com ».

Qui l’eût cru, car Je m’en réjouis !

Il redevient, petit-à-petit « invisible », d’autant que finalement ne restera plus bientôt que le « trafic » ayant pour origine les moteurs de recherche… Une quinzaine de pages par jour, pas plus… Et celui des robots qui finiront par se lasser.

Magnifique.

 

Un « pitit-blog » sans importance mais qui peut encore avoir de lourdes conséquences à venir pour ma caouane et ma fierté d’être né « Corsu-Gaulois-rive-Gôche » de « Balagne-Paris-Capitale-des-lumières ».

Pays dont désormais je me méfie depuis l’amorce d’une dérive, que dis-je d’une !, de plusieurs dérives liberticides et fascistes qui s’esquissent depuis quelques temps en ma Patrie, celle des « droits de l’homme » et des lumières !

 

J’exagère, pensez-vous ?

Je suis alarmiste à l’extrême ?

Pas du tout, vous verrez bien que les « forces obscures » pour qui le libre-arbitre est un danger mortifère pour l’espèce entière sauront, au nom de votre sécurité ou de je ne sais quel autre motif, amplifier leur mainmise sur vos opinions.

Vous finirez même par dire « merci » !

 

C’est une question de dizaines de mois, pas plus. Peut-être même moins.

Ou encore plus je ne sais pas encore et je ne saurai jamais, bien sûr pour trépasser bien avant.

Car qui est-il prêt à mourir pour des idées de Liberté, s’il vous plait ?

Les gaulois feront comme tout le monde en pareilles circonstances : Ils plieront sous le fardeau de la violence en attendant des jours meilleurs…

Survivre deviendra une urgence quotidiennement renouvelée.

Et ça durera une ou deux générations d’acculturés à qui ont fait prendre tous les jours toutes les vessies pour des lanternes.

 

Deux fronts se rejoignent pour ne former qu’une seule et même contrainte : La dette enfle, publique d’abord, mais également entrepreneuriale alors que ses marges fondent, tout comme celle des ménages qui ne se résorbe pas assez vite.

Et c’est une situation qui reste aujourd’hui sans solution esquissée (alors qu’il y en a) surtout si le risque de « contraction » (stagnation ± inflation) se confirme.

Pensez, même la BCE en est réduite à rémunérer ses dépôts reçus à un taux négatif pour pousser les banques à prêter aux entreprises.

Qui d’ailleurs n’en veulent pas, préférant mourir à petit-feu puisque sans perspectives…

Un métier mortel que de faire « banquier » en cette époque à venir.

 

D’autant que lesdits dépôts ont déjà été dilapidés : De 300 milliards d’euros en fin d’année dernière, ils sont tombés à 80 milliards fin mai !

Parallèlement, le taux de refinancement est fixé à un niveau historiquement bas de 0,15 %.

Tout est en place pour une croissance à 2 chiffres et pourtant… rien !

 

Parce qu’il faudrait d’abord apurer les dettes et que ça demande du temps.

La situation reste semblable, l’inflation en moins, à celle de l’Allemagne des années 30 (du dernier siècle du dernier millénaire).

Et comment le gouvernement d’alors s’en est-il tiré ? En spoliant, ce qui nous attend avec le mécanisme du « bail in » voté et mis en place jusque dans notre législation interne…

Et en faisant l’Anschluss, derniers prémices d’une guerre à promesse « mondiale » qui a permis de payer tout le reste…

Nous, nous avons d’un côté des mouvements « séparatistes » et de l’autre des émeutes jusqu’en Ukraine, avec beaucoup trop de tensions ethniques et/ou religieuses partout ailleurs ou presque.

 

Que voyez-vous donc autour de vous, sinon un traité transatlantique qui se met en place en sourdine, un FESF et un MES à peine financé pour n’être que des engagements et partiellement « hors les comptes », et une montée des partis « autoritaristes » en Europe ?

Avec en commun des programmes de « déconstruction » de l’Europe et de l’Euro…

Il suffira d’allumer la mèche à n’importe quel moment !

Et la mécanique fera le reste…

 

C’est quand même dommage dans la mesure où désormais l’Euro, et en quelques années (1999 pour l’Ecu, 2002 pour l’Euro), est devenu la deuxième devise de réserve internationale, loin derrière le dollar, mais loin devant le Yen, la Livre, le Yuan et toutes les autres même réunies.

Et la première en termes de monnaie (610 milliards d’euros en billets en circulation) pour une population de seulement quelques 390 millions de personnes.

 

J’étais parmi ceux qui ont voté contre le traité de Maastricht.

Parce que c’était un traité « d’Union Économique et Monétaire ».

L’euro s’est donc fait « sans moi ».

Et je constate que si l’Union monétaire est quand même une brillante réussite, l’Union économique n’est toujours pas une réalité : Pas même au plan des convergences fiscales ou sociales indispensables !

Son talon d’Achille…

Ce qui explique que tous les europhobes, y compris anglo-saxons, se ruent sur cette faiblesse.

 

Et au lieu de voter pour combler ce « trou », pour renforcer et faire disparaître cette « fêlure-congénitale », les suppôts des mouvements populistes tournent le dos à cette urgence !

C’est presque magique qu’ils cirent ainsi les pompes des anglo-saxons, tout en faisant mine de cracher dessus, au moins dans les discours.

Manifestement, leur mensonge brille en politique !

C’est que les objectifs cachés sont encore pire que dans les discours.

 

Ce blog restera un temps comme le « témoignage » d’une époque pourrie par toutes ces tromperies, toutes ces escroqueries, toutes les corruptions possibles de notre « classe-politique » qui se seront et auront enfumé les esprits de deux générations.

En espérant que la suivante en tirera le meilleur pour construire son propre avenir.

Même s’il faut malgré tout rester très pessimiste en la matière…

Et puis il disparaîtra, au mieux dans l’oubli, au pire par le fait d’une « police-politique » et administrative « aux ordres », tellement, derrière les traits d’esprit quelconques, il reste finalement d’essence « subversive » au moins aux regards des critères de « demain ».

 

Je ne prends pas le risque pour ma santé de le faire vivre !

Au mieux, je le migre « ailleurs », depuis un autre « ailleurs » qui n’est pas encore fixé à ce jour, est-il vrai.

Je ne sais pas encore : L’avenir s’écrit tous les jours au présent de l’indicatif.

Et j’aspire désormais à ce que les « Gaulois » aient encore assez de bon sens pour parvenir à échapper aux sinistres qui s’annoncent.

Alors seulement, je reviendrai… peut-être !

Mais là encore, il s’agit de rester pessimiste car je ne vois plus comment.

 

Bien à toutes et tous.

Et merci pour toutes les joies que vous m’avez procurées jusque-là…

 

I3

                              

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/article-ce-blog-meurt-enfin-123833987.html

 

 

Je comprends très bien…

La situation est franchement désespérée.

Et ce n’est pas faute d’avoir hurlé sur le web !...

Vous m’aviez rejoint dans la dénonciation du niveau de corruption de la classe politique, notamment dans l’affaire du détournement des indemnités de la guerre du Golfe

Je n’étais plus seul, nous étions deux.

Deux seulement, sur des dizaines de milliers de personnes qui pouvaient reprendre l’information et se battre à  leur tour : élus, journalistes, Etat-major des armées, justice, etc…

Rien…

Désespérément rien…

Aucun des contre-pouvoirs n’a joué son rôle.

 

J’ai espéré à un moment que le système mafieux pouvait exploser pour que nous puissions reconstruire un univers politique où le pouvoir sera, enfin, donné aux citoyens, notamment par le développement de la démocratie directe et le tirage au sort des représentants du peuple.

Au lieu de cela, nous avons assisté à la monté d’un parti d’extrême droite qui vient de devenir le premier parti politique du pays.

Quel effondrement de la pensée, quel effondrement de la démocratie.

Il ne nous reste que quelques semaines, au mieux quelques mois, pour qu’un ultime sursaut provoque une crise terrible qui serait capable de bouleverser le cours de l’Histoire et permettra de repartir sur de nouvelles bases.

Dans le cas contraire, nous pourrions voir se réaliser les plus sombres prédictions de la prophétie de Jean de Jérusalem.

Une époque terrible nous attend peut-être, ou tout du moins nos enfants, et si peu en sont conscients…

 

Pour ma part, j’ai recréé un blog ailleurs :

http://www.alerte-ethique.fr/

Tout d’abord parce que le concept de développer « l’Alerte éthique »  est obsolète face aux réels problèmes du fonctionnement de notre démocratie.

Le thème de ce blog est « Pour le développement de la démocratie directe et le tirage au sort des représentants du peuple ».

Ensuite, les statistiques de wenode sont bien plus performantes que celles de typepad et il est situé à Brno, au cœur de l’Europe.

Le 6 juin, au bout de seulement une semaine, j’avais 126 visites dans la journée et 1757 pages lues !...

Deux fois plus qu’avec l’ancien site qui a 5 ans !...

 

De plus, je peux connaître l’origine des visiteurs pendant la dernière semaine :

1/ USA : 1343 pages ;

2/ Ukraine : 1208 pages ;

3/ France : 759 pages ;

4/ Fédération de Russie : 492 ;

5/ Chine : 221 pages ;

6/ Allemagne : 44 pages ;

7/ Canada : 40 pages.

Vraiment intéressant !...

C’est une dernière tentative qui permettra, peut-être, d’éviter une "époque sombre".

 

Pour ma part, et pour différentes raisons, je n’ai plus le temps de m’exiler.

Sauf menaces directes, je reste sur le pont du navire, sabre au clair !...

Et puis, pas question de m’en aller au moment où une opportunité apparaît.

 

Elle est très certainement la dernière.

 

Dans le meilleur des cas, nous vous reverrons.

Dans le pire, je vous rejoindrai dans l’anonymat…

              

Je n'ai plus qu'à vous souhaiter un bon voyage.

 

« L’Ami-rame »

 

 


Lettre d’un vétéran des OPEX à Michel SAPIN

 

Le: jeudi 05 Juin 2014.

 

                                       Monsieur FILIMOEHALA  Vincent

 

                                                                 à

 

                                      Monsieur le Ministre Michel SAPIN 

                         Ministre de l'Economie et des finances du budget  de l'Etat.

                                                       Télédoc 151

                                                    139, rue de Bercy

                                                 75572 Paris Cedex 12.

 

ps: Transmise par la voie hériarchie.

Objet: Demande à titre personnelle et d'ordre morale ( traitement :Indemnitées de la guerre du Golfe 1991).

S/vos réf: FCP/2014/22552 .

 Dossier suivi par (Mr Frédéric OUDEA Président-Directeur Général du groupe Banque Société GENERALE).

 

                                   

                                                               Monsieur le Ministre,

 

               Dans le cadre de ma précédente lettre adressé en date du 4/04/2014 , relative au traitement de mes indemnités de la guerre du Golfe 1991,  que j'ai l'honneur de bien vouloir vous interpeller à nouveau pour plus de précision sur l'avancé de mon dossier auquel, puis-je vous octroyez trés solennellement  une étude plus approndie sur la connaissance des "opérations de virements spécifiques " en date du mois de Décembre 1992, me concernant et ainsi que bon nombre de mes camarades militaires à l'époque en rapport avec la promesse du gouvernement de nous verser nos propres indemnités.

 

        En effet! contrairement au protocole établie à l'époque des faits, ce n'est pas sous le "Ministère de la Défense", qui à ce jour ne sont en mesure du possible de donner une réponse crédible ou appropriée, que les ordres auraient été donnés! mais bien de Bercy via la banque Société GENERALE pour que l'ordre de virement puisse être établie aux intéressés dont je vous rappel que des autorités compétentes sont venus à juste titre au (137ème RI-CMFP de Fontenay-le-comte) pour procéder aux signatures des états de paiements et un (RIB) à fournir.

 

       Celà, concerné plus exactement une vingtaines de militaires "vétérans" sur convocation ,  ou l'on nous signifi que ce sont nos propres indemnités comme l'avait promis le gouvernement sous la présidence de (MR François MITTERRAND) & du premier (Mr BEREGOVOY) déjà en 1992.

 

      Un montant d'environ: (500 milles francs) soit (100 milles euros) env. qui aurait été viré sur divers compte courant, ver le mois de Décembre 1992, car j'avais eu un appel d'un de mes camarades le Caporal (LEBRUN Bernard) me confirmant bien le montant et le virement ce jour là.

 

      Devant toute ma détermination, certes de faire toute la lumière sur le devenir de mes fonds jamais perçus! parcequ'ils ont été tout simplement bloqué contre mon avis et celui de ma conseillère à l'époque qui n'a jamais su me répondre pourquoi?

 

       Pour ma part, je me permet de vous transmettre soigneusement une copie de mes précédentes interventions au près du Chef de l'Etat (Mr Hollande) sous le signe de l'ordre morale et soucieux de pouvoir régulariser une situation datant depuis 1992 pour service rendu à la Nation, lors de la première guerre du Golfe en Irak en 1991.

 

      Dans l'attente de vous lire ou de vous entendre dès d'un éventuel entretien avec vous, que je me tiens à votre entière disposition et en vous remerciant bien par avance pour toute l'attention accordée à ma requête.

    

 Ayant confiance en votre bienveillance, je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre , l'expression de toute ma gratitude et de ma très haute considération.

 

  

                                                                 Mr Filimoehala  Vincent

 

 

C’est bien volontiers que je reprends le courrier de Vincent, un ancien des Opérations Extérieures (OPEX) qui demande des informations sur la prime de guerre qui lui est due, au titre de sa participation à l’Opération « Division Daguet » de 1991.

 

Une prime de guerre qu’un ensemble d’anciens combattants ont touchée, puis qu’ils ont dû rembourser en 1992/93…

 

Une incroyable anomalie rocambolesque de la part des services financiers de la Défense ou de Bercy.

 

La prime est relativement élevée et représente environ 200.000 euros, en valeur actuelle, par ancien combattant.

 

 Sachant qu’il y a eu jusqu’à 18.000 soldats envoyés dans le Golfe pour l’Opération « Desert Storm » la somme totale, due à nos anciens combattants, représenterait près de 3 milliards d’euros pour le budget des Armées ou pour le budget de l’Etat.

 

Au moment des restrictions budgétaires, est-ce que ce serait un montant énorme qui dépasserait les moyens de la Nation ?...

 

La réponse est non !...

 

La défense de la Liberté a toujours un coût !...

 

Surtout si on va voir du côté des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite en 1991, et qui ont disparues !...

 

Parce que là, il y en a pour plus de 7 milliards d’euros en valeur actuelle !...

 

Qu’est devenu cet argent ?...

 

D’après des informations provenant de diverses sources, il aurait été détourné, dans un paradis fiscal, par François Mitterrand et quelques complices !...

 

Une incroyable histoire qui est la raison principale de la création du site « Alerte éthique ».

 

Un scandale incroyable qui révèle que notre démocratie est devenue un authentique « Totalitarisme mafieux » !...

 

Mais il y a une affaire bien plus grave que la prime de guerre qui n’a pas été touchée par les anciens combattants.

 

C’est le fait qu’il y a vraisemblablement 3000 à 4000 soldats qui sont frappés par le syndrome du Golfe, ou en sont décédés, et qu’ils n’ont jamais été pris en charge par le service de Santé des armées, et encore moins indemnisés.

 

Cette situation est absolument inadmissible, d’autant plus que les vétérans américains, victimes du syndrome du Golfe, sont pris en charge par l’Armée américaine et qu’ils ont droit à une pension.

 

Dans notre pays, celui des « Droits de l’homme », les droits de nos militaires sont bafoués.

 

Au nom de quoi ?...

 

 

 

Nous avons droit à deux scandales indignes d’une démocratie.

 

Une situation intolérable.

 

 

 

Jean-Charles DUBOC

 

 

 

 


70 ème anniversaire du D-Day

 

 

Omaha

 

Je m’appelle Mike. Je viens de Virginie, et je vais peut-être mourir en Normandie, une région dont je connaissais à peine l’existence jusque-là. Je me suis porté volontaire pour servir à la 29e division d’infanterie. Je cherchais l’aventure, je voulais combattre les Nazis.

Maintenant, dans le bateau Higgins qui m’amène avec mes camarades, mes frères, vers Omaha Beach, le drapeau, la liberté, je n’y pense plus.

Quant à l’aventure même, j’ai des doutes. J’espère juste faire mon boulot, être à la hauteur et survivre. J’ai confiance en moi, dans mes camarades, dans mes chefs de la 2e section.

Dans l’immédiat, je n’ai qu’une envie, c’est quitter ce bateau qui tangue et les paquets d’eau glacée qui me fouettent le visage. J’ai l’impression d’être dans la salle d’attente du dentiste.

Tout vaut mieux que d’attendre ainsi depuis des heures. J’ai le ventre noué. Je n’ai pas la place pour vérifier à nouveau mon fusil Garand que je protège comme je peux de l’eau. J’essaie de me calmer en fantasmant sur mon action sur la plage.

La zone de mort est devant nous. Son mur est invisible mais nous le sentons de plus en plus dense. Notre corps commence à se transformer. J’ai soif, j’ai envie d’uriner. Je sais que mes pupilles grossissent. Le sergent nous a expliqué que cela aurait pour effet, avec le tassement des épaules, à nous faire tirer trop haut.

Le temps s’étire. Nous pénétrons dans un autre univers. Il reste quelques centaines de mètres avant le rivage. Le barreur anglais du bateau n’est visiblement pas très chaud pour s’approcher encore. Je peux voir le sergent s’approcher de lui et le menacer de son Colt.

Nous nous approchons encore. Ce qui me frappe alors c’est le bruit. Il y bien quelques explosions autour de nous mais surtout j’ai l’impression que nous entrons dans un tambour géant.

C’est l’effet du frottement sur l’air des milliers de balles des mitrailleuses allemandes MG42 qui passent près de nous à une vitesse supérieure à celle du son. C’est écrasant. 

C’est le moment. La rampe du Higgins descend. Certains sautent dès qu’ils peuvent.

Un homme trébuche devant la rampe qui le percute en tombant et lui fend le crâne. C’est le premier mort de la section. D’autres viendront. Nous avons de la chance, nous n’avons de l’eau que jusqu’aux chevilles.

La première vague a dû pratiquement nager jusqu’au rivage, sous le feu des bunkers dont visiblement aucun n’a été détruit par les bombardements préalables.

Cette première vague, nous la voyons allongée sur le sable portée par la marée qui monte et entasse les hommes noyés ou abattus en sortant des barges. Je vois des membres coupés. Des visages crevés. Ces images d’horreur, mon cerveau les enregistre dans tous leurs détails et je sens qu’elles resurgiront.

Et puis mon cerveau passe à autre chose. Il obéit maintenant à un nouvel ordre d’urgence des sentiments.

Nous nous ruons en avant, derrière le lieutenant, vers le talus de galets à 300 m de là, seul abri sûr de la zone et déjà passablement occupé.

Nous courons dans le sable, entre les corps, les hérissons métalliques et les équipements qui traînent sur le sol. Jesse Owens mettrait une trentaine de secondes, j’ai l’impression de mettre des heures face à des mitrailleuses qui peuvent lancer 1 000 cartouches par minute.

Au roulement de tambour s’ajoutent maintenant des sifflements très déplaisants. Il paraît que c’est le cône de vide derrière la balle qui provoque ça. Cela signifie surtout que cela passe très près. Plus rien n’existe que le mur de galets devant lequel je finis par m’affaler.

Le champ de bataille se rétrécit alors d’un coup. Je fixe un instant un casque abandonné. Je perçois que l’air non plus n’est plus le même. C’est un mélange d’odeurs de mer, de poudre, de terre remuée peut-être. Je suis dans un film expressionniste en couleur, avec des dominantes de vert, de gris et de rouge.

Je dois absolument faire quelque chose, n’importe quoi mais je n’arrive pas à me décider. J’attends un ordre, n’importe lequel.

Mon voisin ouvre le feu par-dessus le talus de galet. Je l’imite. Je tire, très vite, sans prendre la visée ni retenir ma respiration comme à l’entrainement. J’ai tiré sur le bunker au sommet du talus qui nous surplombe, sans voir personne.

Tirer me rassure, me donne le sentiment que je peux faire autre chose que subir cet enfer. Mon cerveau fonctionne très vite maintenant. Je perçois maintenant très précisément le cliquetis des étuis de 30-06 et des clips de chargement éjectés sur les galets. 

Il est 9h30. Cela fait trois heures que le combat a commencé sur Omaha Beach. Je recommence à tirer, en prenant soin de sortir ma tête d’un endroit différent à chaque fois.

Devant nous, entre la levée de galets et la pente abrupte, il y a encore 200 mètres d’herbe et de sable.

On distingue un chemin qui mène au sommet. Des sapeurs et des fantassins sont couchés devant les barbelés et essaient d’y introduire des bengalores, ces longs tubes remplis d’explosifs.

Le lieutenant nous ordonne de tirer sur le bunker à droite du chemin. A son signal, nous montons jusqu’au sommet des galets et faisons feu. Nous voyons les gars qui grimpent vers le sommet.  Le lieutenant hurle de cesser le feu pour ne pas risquer de les toucher et de nous préparer à avancer aussi.

En avant ! Nous montons maladroitement au-dessus des galets. Le tir allemand est plus sporadique. Le déplacement dans les herbes et le sable est pénible. J’avance les dents serrées. J’ai peur que le courage inconscient qui m’anime ne s’échappe par ma bouche. Je suis tendu vers cette fameuse piste.  Le passage est étroit. Le sergent est arrivé avant nous et nous guide à l’entrée.

Nous obéissons comme des automates. Nous grimpons jusqu’au plateau. Une section, ou ce qu’il en reste, est plus en avant, couchée face au découvert. Il y a un village plus loin. A notre gauche, une autre section entreprend de nettoyer des bunkers. Nous recevons la même mission pour la position de droite.

Cette fois, c’est nous qui avons l’initiative. Les tirs allemands ont presque cessé. Nous pouvons avancer comme à l’exercice, par petit bond, en nous appuyant mutuellement. Nous sautons dans une tranchée bétonnée. Mon fusil Garand est un peu encombrant mais je peux tirer dans l’entrée pendant que le sergent s’approche et y lance une grenade.

Explosion. Je me lève sans réfléchir et fonce derrière lui dans le bunker. Nous ne voyons rien, l’explosion a soulevé de la poussière. Une odeur âcre me saisit. J’entends le sergent qui tire une rafale de Thompson. La poussière se dissipe un peu. Il n’y a personne. Ils ont évacué la position avant notre arrivée. Je n’aurais pas vu un ennemi de tout le combat.

Nous ressortons du bunker. Les Allemands ont paraît-il l’habitude de contre-attaquer après avoir perdu une position. Nous ne devons pas nous relâcher.

Pourtant, je comprends que le plus dur est fait et qu’a priori je survivrai à cette journée sans une égratignure. La section finit de se regrouper. Nous ne sommes pas plus d’une vingtaine sur les 38 qui ont débarqué du Higgins. Je commence à me demander pourquoi, moi, j’ai survécu.

De là où je suis, je peux voir toute la plage. La mer est couverte de bateaux. Le ciel est rempli de ballons, que je remarque pour la première fois.

La place est pleine d’hommes, les cadavres que l’on regroupe, les blessés qui sont soignés sur place ou évacués, les colonnes de ceux qui débarquent encore.

Des bateaux éventrés, des chars engloutis, un désordre inouï mais le sentiment de faire partie d’une machinerie d’une immense puissance.

Je sens que la zone de mort, cette bulle d’extrême violence qui s’ouvre parfois dans le monde normal des hommes, est en train de se refermer. Je sors sans bouger d’un endroit où, par tous mes sens, il m’a fallu en quelques minutes absorber les émotions de toute une vie. 

 

Source :

http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2014/06/omaha.html?spref=fb

 

 

Terriblement émouvant.

Cela nous rappelle le sacrifice de tant de jeunes hommes, venus mourir en Normandie pour que nous soyons libres et débarrassés des hordes nazis qui avaient mis à feu et à sang l’Europe, la Russie, l’Ukraine, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.

En sommes-nous dignes ?...

Je me pose cette question parce que le site, sur lequel vous êtes, a été créé pour dénoncer le détournement par François Mitterrand des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virés à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, au titre des frais de guerre de la Division Daguet.

Un scandale absolument inadmissible qui signifie que notre pays est devenu un totalitarisme mafieux.

En effet, le premier des élus, le Président de la République, a pu dérober en toute impunité des milliards car il savait que tous les contre-pouvoirs allaient s’effacer…

Ceux qui ont voulu parler, comme Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre ou le journaliste Jean-Edern Hallier, se sont suicidés ou ont eu un accident…

Pouvons-nous tolérer cela ?....

La réponse est non.

Un tel niveau de corruption, de perte de l’intérêt général, ne peut que provoquer progressivement un effondrement du pays.

Nous y sommes.

Le Front National, est devenu le premier parti de France.

La porte est ouverte pour l’évolution de notre société vers un totalitarisme d’extrême droite ; une nouvelle peste brune risque de s’installer chez nous avec les moyens technologiques de surveillance et de contrôle du XXIème siècle.

Il y a 70 ans, nous avons échappé au totalitarisme « national-socialiste » par le sacrifice d’une multitude de soldats, de civils, mais, malgré tout, nous avons pris le chemin d’une nouvelle dérive totalitaire.

Indignes ?...

Oui, indignes…

Cette situation nous rend indignes du sacrifice de leur vie que tant de jeunes américains, britanniques, irlandais, canadiens, français, ont fait il y a sept décennies…

 

 

Je me sens infiniment triste.

 

Jean-Charles DUBOC

 


La vie de Papy (I)

 

Une vie d’officier de la Marine marchande à la grande pêche.

 

J’ai écrit ce texte au début de l’année 2003 alors que mon père, Charles DUBOC, était hospitalisé, tétraplégique, en neurologie, durant cinq mois et demie, à l’hôpital de Dieppe, à la suite à une opération chirurgicale sur une carotide unique.

 

Je commence, aujourd’hui, 10 mars 2003, à écrire la vie de mon père telle qu’il me l’a fait vivre à travers ses nombreuses histoires de marin.

Mon père, Charles DUBOC, est actuellement dans le service de neurologie de l’Hôpital de Dieppe, après avoir passé un mois en réanimation suite à une opération chirurgicale sur la carotide droite.

Son état est très critique, et je sais maintenant que je dois commencer le récit de sa vie, car il est possible qu’il ne puisse plus le faire…

Papi n’avait pas voulu se raconter par écrit.

Je vais le faire, à sa place, dans ce cahier.

Je sais que sa mémoire sera déformée et que malheureusement une partie de ses souvenirs est déjà perdue…

Ce recueil est destiné à Mamie, à mes frères, Alain et Gérard, à ses petits-enfants, Marc, Benoît, Olivier, Marion et Quentin, à tous ses descendants…

Jean-Charles DUBOC

 

La vie de Papi, c’est aussi une partie de la mienne.

Nous étions très proches depuis 1979, date de mon entrée à Air France comme pilote B727, en rentrant du Maroc.

Cela correspondait aussi à la prise de sa retraite de marin, après 41 ans d’activité professionnelle.

J’ai beaucoup reçu de mon père, et notamment son âme de marin qu’il m’a transmise par ses nombreuses histoires vécues.

Cet héritage, je l’ai transformé pour développer le projet Euroclippers dont l’étude vient d’être officiellement lancée par le ministère de l’Industrie et celui de la Justice.

Le projet Euroclippers, c’est aussi celui de mon père.

Les feuilles du cahier original, manuscrit, sont des photos qui représentent l’iconographie de la brochure de janvier 2003.

Les vingt-trois dernières années ont été une période d’échange et d’apports mutuels.

Papi a pris sa retraite en même temps que la famille s’installait en France, à Senlis, au 6 rue du Chat Haret.

Il a pu consacrer une partie de son temps libre à faire de la peinture et de la tapisserie dans la maison, l’Hôtel de Vincheguerre, que je venais de louer.

Il avait notamment installé un filet dans l’escalier pour que son petit-fils, Benoît, ne puisse pas tomber entre les barreaux.

Il avait aussi installé une balançoire dans le jardin, pour les enfants. Cette balançoire était auparavant à Dieppe, au 14 rue du Cdt Emile Duboc, où nous habitions… Papi l’avait fabriquée à bord de son chalutier, pendant le temps libre qu’il pouvait avoir, et j’en avais profité pendant plusieurs années avec mon frère Alain.

Papi est né le 3 juin 1924 à Dieppe, de Charles Jules Henri, son père, et de Berthe Julienne Levannier, née à Champéon en Mayenne.

Il avait été conçu aux Grands Dalles, près de Sassetot-le-Mauconduit, alors que sa mère travaillait dans le village. Son père était patron de pêche, et issu d’une famille de marins-pêcheurs à Terre-Neuve.

Papy était consciencieux, droit avec les autres mais aussi dans son travail.

Il avait commencé à naviguer à 14 ans, en 1938, alors qu’il avait espéré pouvoir embarquer à 12 ans avec son cousin Jean Gueroult, le fils de Georgette, la sœur de son père.

J’ai très bien connu la tante Georgette et son mari Julien qui habitaient la maison aux Grandes Dalles que mon arrière-grand-père avait fait surélever. Elle était très proche de sa sœur Louise, épouse d’André Fiquet, ainsi que de son frère Jules qui avait été capitaine de la vedette des douanes du Havre.

Papi a commencé sa vie de marin en étant mousse à bord d’un chalutier que commandait son père, à Dieppe. Il nous racontait cette terrible épreuve d’être sur le pont, à travailler, alors qu’il faisait jusqu’à – 20° C, lors de l’hiver 1938-39… Il se cachait, les mains gelées, pour ne pas que son père le voit pleurer…

Il avait tant voulu naviguer qu’il ne pouvait pas concevoir d’abandonner…

Pendant ces deux années de navigation, qui furent interrompues par la guerre, il découvrit la machine à vapeur du chalutier. Une vocation de mécanicien naquit, que son père encouragea.

Papy rentra ensuite à l’Emulation Dieppoise, et, après une formation en mécanique, il rentra aux Chemins de Fer, à Dieppe, où il reçut une formation qui lui permit de devenir ouvrier.

Le meilleur ami de son père, M. Saillard, qui était aussi à la SNCF, et dont je me souviens, avait 20 ans de plus que lui ; il lui soulignait qu’il gagnait moins que lui car il était moins qualifié.

Puis la guerre de 1939-45 est arrivée avec son cortège de misères.

Il nous racontait les bombardements qu’il observait du grenier de la maison où ils habitaient, rue Bonne nouvelle au Pollet. Des observations qui se sont arrêtées lorsqu’une bombe est tombée à 50 mètres de chez eux et qu’un morceau du trottoir a traversé la toiture pour atterrir à côté de lui.

C’est ce jour-là qu’il est descendu dans la cave d’une des maisons qui venaient d’être bombardées pour secourir un homme enfoui jusqu’aux hanches dans les décombres.

Il l’a dégagé, puis l’homme s’est enfui en hurlant avant que la maison ne s’effondre ; Papy avait juste eu le temps de sortir.

Son père était là et lui avait "passé un savon" pour avoir risqué ainsi sa vie.

Les activités pendant la guerre tournaient d’abord autour de la survie.

Réquisitionné, il participa à la construction de blockhaus du mur de l’Atlantique dans la région de Quiberville. Il observa d’ailleurs deux chasseurs qui surgirent de la vallée pour mitrailler deux vedettes allemandes au large de la plage. Elles furent détruites et sombrèrent.

Il se déplaçait en vélo avec une petite remorque pour se ravitailler dans la campagne et faire un peu de "marché noir"… Ils avaient la grand-mère Letellier à charge. Il allait avec sa mère chercher du charbon tombé des wagons et qui était tassé dans les rails sur le port. Pas facile de se chauffer !...

Son père refusa de travailler pour les Allemands mais il s’y résigna au bout de deux ans par manque de moyens, de nourriture… Il avait armé un petit bateau de 12 mètres qui lui permettait de sortir du port de Dieppe et de pêcher au large des jetées, tout en étant surveillé par l’occupant…

Papi avait été attrapé lors d’une rafle destinée à fournir de jeunes Français au STO (service du travail obligatoire) afin de fournir une force de travail aux usines allemandes. Il ne dû son salut qu’à un officier qui logeait dans la même maison que lui et l’avait reconnu puis fait libérer…

Papy était courageux. Il avait coupé le câble des transmissions de la Kommandantur qui était installée au Château de Rosendal… Un acte de résistance qui lui aurait valu une exécution immédiate ou la déportation dans un camp de concentration s’il avait été pris.

Les nouvelles de la France Libre étaient reçues grâce à un poste à galène que Papi avait fabriqué.

 

A 50 mètres de leur modeste trois pièces se trouve la Cité Bonne Nouvelle, l’une des premières habitations HLM de Dieppe, où habitaient mon grand-père maternel, sa femme, et ses cinq enfants.

Celle qui allait devenir se femme était la meilleure amie de sa sœur et l’après-guerre allait les rapprocher.

Le grand-père maternel avait renforcé sa cave pour qu’elle supporte les bombardements assez fréquents compte-tenu de la proximité immédiate des chantiers navals.

Peine perdue !... Un jour une bombe est tombée à 20 m de chez eux et a tué les habitants et totalement détruit leur maison.

La famille a alors déménagé dans une grotte de la falaise, une « Gobe », où 30 mètres de craie les protégeait. Des conditions difficiles où la promiscuité régnait et s’ajoutait aux difficultés du ravitaillement.

 

La mère de Papy est morte en 1942 d’un cancer, après de longs soins qui ont vidé les économies de la famille…

Après la guerre, Papy s’est engagé dans la Marine Nationale, chez les Fusiliers-marins, en tant qu’électricien. Il a été formé à Greenock (Ecosse) sur le porte-avions Arromanches puis il est parti en Indochine, l’actuel Vietnam. Le confort était limité à un hamac par personne, un standard de l’époque, mais très amusant pour se balancer…

Papy a gardé un bon souvenir de la Royale bien qu’il n’eut jamais l’esprit militaire. Il a passé une année en Indochine pour faire face à l’invasion chinoise et avait été volontaire pour être affecté sur les barges de débarquement qui remontaient les fleuves. Il avait été le seul volontaire pour cette mission et était fier d’avoir eu la vedette du commandant à sa disposition pour débarquer…

Il avait été sérieusement malade et avait gardé pendant plusieurs années un paludisme. Il était chargé de l’entretien électrique des bases de la Marine et des barges de débarquement.

Il nous racontait son dépannage d’une ligne téléphonique, grimpé en haut d’un poteau électrique en entendant les balles qui sifflaient autour de lui, et sans le réaliser immédiatement, son dépannage du moteur d’une barge, isolée sur une île, sans moyen pour remplacer la tête Delco rongée par l’humidité en la recouvrant d’une couche de verni après l’avoir fait sécher.

Papy nous racontait la chance qu’il avait eu de n’avoir pas pris son fusil et d’être dans l’incapacité d’être volontaire pour effectuer un réglage de tir au canon de Marine. Son remplaçant avait été tué.

 

 


Un peu d’aviation…

 

Les exigences du métier de pilote de ligne

 

Il y a beaucoup de lecteurs qui vont se demander pour quelles raisons un pilote de ligne d’Air France s’est lancé dans la dénonciation d’un incroyable détournement de fonds publics.

En fait, il y a plusieurs raisons, dont certaines sont personnelles, d’autres dues au hasard d’avoir eu des informations au bon moment, mais il y en a une qui est particulièrement importante.

Et c’est le métier de pilote de ligne en lui-même.

Un métier extrêmement exigeant qui ne laisse pas place à l’erreur.

En effet, un pilote qui ne respecte pas les règles de vol, les techniques opérationnelles, les check-lists, les trajectoires, les consignes compagnies, les clearances radios, et tant d’autres paramètres encore, va mettre l’avion en péril, sa propre vie et celle des passagers.

Le métier est ainsi extrêmement exigeant et on peut même parler de ῝tolérance zéro῝ lors de certaines situations ou pannes.

Et la ῝tolérance zéro῝, c’est vraiment quelque chose qui est inconnu dans le langage de nos dirigeants politiques qui peuvent tout se permettre, y compris de dérober des milliards tout en donnant des cours de morale !...

Si les pilotes de ligne travaillaient comme certains dirigeants politiques, il y aurait un crash chaque jour !...

Aussi, le manque de rigueur, de droiture, d’un dirigeant politique corrompu peut paraître intolérable à nombre de personnes qui n’ont pas le droit à l’erreur.

Car on retrouve les exigences du travail bien fait dans tous les métiers à risque, tous les métiers scientifiques, chez les techniciens – je cite par exemple tous ceux qui entretiennent les avions- ou encore dans le milieu médical.

En fait, le niveau de corruption, le manque de rigueur, l’hypocrisie, le mensonge, la malhonnêteté, passent de moins en moins bien dans le public dans une société de plus en plus réglementée et exigeante.

Il suffit de prendre connaissance de ce que pensent les citoyens des élus : 8% d’opinons favorable pour nos dirigeants politiques et 80 % pour les militaires !...

On croit rêver, ou cauchemarder !...

Comme il est extrêmement difficile pour le public de saisir l’extraordinaire sentiment de liberté d’un pilote d’avion, mais aussi les multiples contraintes du métier, je commence la mise en ligne d’une série de vidéos sur le métier de pilote de ligne.

 

 

 

Mais il faut aussi prendre conscience de l’autre face du métier : le stress, le décalage horaire, les variations de climat, les vols de nuit, les évaluations professionnelles plusieurs fois par an, les deux visites médicales annuelles, etc…

Jean-Charles DUBOC

 


L’Argent, le sang et la démocratie

 

Le 8 mai 2002, une voiture piégée fait exploser le bus de la Direction des Constructions navales de Cherbourg à Karachi, au Pakistan.

Onze Français, employés de la DCN, travaillant à la construction de sous-marins dans le cadre d'un contrat avec le Pakistan, sont tués.

L'enquête antiterroriste conclut aussitôt à un attentat islamiste commis par Al-Qaïda.

Mais en 2007, le juge d'instruction Marc Trévidic met en lumière le lien avec un éventuel financement illicite lors de la campagne présidentielle d¿Édouard Balladur en 1995.

Quatre contrats d'armement avec l'Arabie Saoudite et le Pakistan auraient servi à financer celle-ci, moyennant le versement de commissions, dont les bénéficiaires auraient rétrocédé un pourcentage à l'équipe de Balladur.

Après trois ans d'enquête, les juges du pôle anti-corruption du tribunal de Paris ont réussi à percer, à force de témoignages et de preuves accablantes, les secrets de l'un des plus grands détournements d'argent gouvernemental sur des ventes d'armes.