Élus corrompus : Exil à Mururoa et Fangataufa ?...
Budget des armées : un espoir dans le programme d'investissements d'avenir

Des voiliers-écoles pour les jeunes du Service militaire adapté d’Outre-mer ?...

 

Formation humaine des jeunes du SMA par un embarquement sur un grand voilier-école.

 

Notre pays s’enfonce en continu dans une crise morale, économique et financière. Le chômage est en constante augmentation, tout comme le niveau de pauvreté d’une partie importante de la population.

L’exclusion d’une partie de la jeunesse est chaque année plus importante.

A l’échec scolaire s’ajoute la difficulté à trouver du travail. La consommation de stupéfiants se banalise et on va droit vers une société où une partie importante de notre jeunesse sera ˝camée˝ !...

Nous devons cela à plusieurs facteurs, mais le plus important me semble être la perte du sens de l’intérêt général par notre classe politique.

Les affaires de corruption se suivent les unes après les autres et le niveau de confiance envers les élus est maintenant extrêmement bas.

On peut même considérer que notre pays est devenu un « totalitarisme mafieux » où le pouvoir a été confisqué par une classe politique ˝corrompue jusqu’à la moelle˝.

Le summum de la corruption ayant été atteint en 1991 avec le détournement des 3,5 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe versées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, au titre des frais de guerre de la Division Daguet !...

Il est temps de révéler cette affaire (et d’autres) et de juger les responsables de ce détournement ainsi que ceux qui l’ont couvert, comme les ministres des finances depuis 1998.

Pour ma part, je propose d’exiler tous nos mafieux à Mururoa !...

Evidemment, c’est être bien généreux avec des dirigeants qui ont mis le pays à genoux !...

Il me semble pourtant que c’est la meilleure solution afin d’effectuer une transition politique paisible qui permettra de changer les règles du jeu en instituant le tirage au sort d’une partie des représentants du peuple (les sénateurs), et en développant la démocratie directe par l’organisation régulière de référendums pour les grands problèmes de société.

 

En attendant, il semblerait que l’argent ait été récupéré et placé dans le « Grand Emprunt 2010 »… C’est tout du moins l’hypothèse développée par « I-Cube » dans son roman « Opération Juliette-Siéra ».

Et là, il y en a pour plus de 7 milliards d’euros, car les fonds ont été bien placés !...

Ces fonds, et je l’ai écrit maintes fois, doivent revenir à la Défense d’une façon ou d’une autre.

En priorité, il y a, bien sûr, le versement de la prime de guerre des soldats de la Division Daguet (environ 200.000 euros chacun) et une indemnisation décente pour ceux qui souffrent du syndrome du Golfe.

Le coût de ces deux mesures serait compris entre 3 et 4 milliards d’euros.

Il en reste à peu près autant pour des dépenses de fonctionnement de la Défense.

Pour ma part, j’ai déjà proposé de consacrer un somme minimale de 50 millions d’euros pour faire construire un grand voilier-école pour les jeunes de l’Epide.

Le projet est absolument magnifique et parfaitement adapté à la formation de jeunes en difficulté, mais aussi aux autres.

Le navire serait armé par la Royale qui pourrait aussi l’utiliser pour la formation maritime de ses différentes écoles.

Je vous recommande le projet récent de « l’association du Grand voilier-école » dirigé par l’amiral Pierre-François Forissier, ancien chef d’Etat-major de la Marine Nationale, qui est très proche de ce que je propose.

Mais il y a d’autres possibilités d’investissement éducatif de ce type pour les jeunes !...

En effet, pourquoi ne pas construire des grands voiliers-écoles pour les jeunes d’Outre-mer pris en charge par le Service militaire adapté ?...

La seule chose qui empêche le SMA d’avoir des grands voiliers à sa disposition est l’obstacle financier.

Mais il n’existe plus si les fonds récupérés de la guerre du Golfe sont mis à la disposition de la Défense !...

Car, pour l’instant, il n’y a pas eu un seul euro versé à la Défense Nationale au titre des frais de guerre de l’Opération « Desert Storm » !...

Combien de temps allons-nous tolérer cela ?...

Je rappelle qu’avec 7 milliards d’euros il est possible de construire 140 grands voiliers-écoles de 85 mètres de longueur au pont capable d’embarquer chacun 100 jeunes en tour du monde.

 

Le Service militaire adapté est un dispositif militaire d’insertion socioprofessionnelle destiné aux jeunes volontaires les plus éloignés de l’emploi au sein des Outre-mer français.

«Tout est fait pour que se créent naturellement des comportements solidaires, comme soutenir et se sentir soutenu, ne jamais laisser personne en arrière, faire preuve d'esprit d'équipe, être soudé dans les efforts. Autant d'outils de resocialisation pour aider le jeune à se sentir mieux en société

Général Dominique Artur, commandant du SMA de 2010 à 2012

http://www.le-sma.com/

 

Environ 5 000 jeunes sont accueillis par an au sein des 8 formations du SMA :

• 3 jeunes sur 4 insérés à l’issue de leur parcours SMA ;

• Un doublement des effectifs entre 2009 et 2016 : 3 000 en 2009, 5 000 aujourd’hui, 6 000 jeunes à l’horizon 2016 ;

• 60 % des stagiaires ne sont pas titulaires du brevet des collèges ;

• Au moins 30 % des jeunes sont en situation d’illettrisme avant le début de leur formation au SMA ;

• 83 % des stagiaires obtiennent le CFG (certificat de Formation générale) à l’issue de leur parcours au SMA ;

• Plus de 70 % des jeunes du SMA sont titulaires du permis B en quittant le SMA ;

• Plus de 50 ans d'expérience et déjà 130 000 jeunes formés.

 

La vision du SMA consiste à développer un projet éducatif fondé sur la globalité de la personne :

• Une formation professionnelle en vue d’acquérir un savoir-faire ;

• Une évaluation comportementale permanente afin de garantir un savoir-être ;

• Une communauté de lieu pour apprendre à vivre ensemble ;

• Un accompagnement social individuel pour régler les difficultés passagères et construire un projet d’avenir ;

 

Les missions du SMA auprès du jeune :

Lui transmettre le goût de l’effort, grâce à :

• La pratique du sport

• La valorisation du dépassement de soi (mise à l’honneur, avancement en grade, attribution de brevets et qualifications…)

• L’adhésion à la discipline militaire

 

Lui réapprendre à vivre en collectivité, par :

• L’assimilation des règles de vie en collectivité : politesse, hygiène, respect des règlements et des consignes, respect de l’autorité ;

• L’apprentissage du savoir donner : contribution aux tâches de la vie quotidienne de l’internat, acquisition des gestes de premiers secours (PSC11, CSST2) et participation à des missions d’aide aux populations locales (séisme d'Haïti, cyclone Olie, épidémie de chikungunya...).

 

Il y a sept centres du SMA en Outre-mer.

 

Régiment du Service militaire adapté de Martinique

Implanté en Martinique près de Fort de France depuis la création du SMA, en 1961, le RSMA de Martinique est issu du 1er Groupement du Régiment Mixte des Antilles-Guyane. En 1967, il a rejoint le quartier Brière de l’Isle, sur la commune du Lamentin. Il dispose de deux autres emprises, au quartier de la Favorite et à Rivière Pilote. Depuis sa création, ce régiment a dispensé une formation militaire et professionnelle à plus de 20 000 jeunes Martiniquais,

Régiment du Service militaire adapté de Guadeloupe

Implanté en Guadeloupe près de Pointe-à-Pitre, le RSMA de Guadeloupe est issu du 2ème Groupement du Régiment Mixte des Antilles Guyane. Installé au camp de la Jaille, il se trouve au centre du poumon économique de la Guadeloupe où réside une grande concentration de jeunes gens privés d’emploi et en situation d’échec scolaire. Disposant d'infrastructures et de moyens de formation d'un très bon niveau, il dispense une formation professionnelle de qualité au sein de l'une de ses 16 filières de formation professionnelle.

Régiment du Service militaire adapté de Guyane

Implanté à Saint-Jean-du-Maroni et à Cayenne, le régiment du Service militaire adapté de Guyane a été crée le 15 juillet 2008. Jusqu'à cette date, deux unités issues du Régiment Mixte des Antilles-Guyane, un groupement et un régiment, coexistaient dans ce département.
Le choix de son implantation, à plus de 250 kilomètres de Cayenne, marque la volonté de l’État de soutenir l’activité dans la région de Saint-Laurent. Seul organisme à assurer de manière continue une formation professionnelle rémunérée dans l’ouest Guyanais, s'adressant à une population fortement pluriethnique, le RSMA est bien intégré dans son environnement local. Il s'étale sur une emprise de 190 hectares, au milieu de la forêt et abrite plus d'une centaine de bâtiments, construits pour la plupart à l'époque du bagne. Conçu à sa création, en 1961, comme un centre de formation professionnelle au profit des populations des Antilles et de la Guyane, il a conservé cette mission au bénéfice des jeunes guyanais

Régiment du Service militaire adapté de la Réunion

Implanté à la Réunion depuis 1965, le RSMA-R est réparti sur 4 sites à travers l’île : Saint-Denis, Hell-Bourg, Bourg-Murat, et Saint-Pierre.
Il a formé depuis sa création 23 000 stagiaires et réalisé près de 500 chantiers d’application.
En fonction de la situation politique locale et compte-tenu de la proximité avec Madagascar, il peut être amené à conduire des actions de coopération régionales, notamment par le biais de chantiers d’application au profit des populations. L’incorporation de jeunes adultes parmi les plus en difficulté (jusqu’à 30% d’illettrés), positionne le RSMA-R en « chaînon manquant » du dispositif général de la formation professionnelle pour jeunes adultes à la Réunion et  nécessite d’adapter en permanence ses niveaux de formation en formalisant des partenariats (AFPAR, CCIR…)
Avec près de mille hommes, c’est le plus important régiment du SMA qui, dans le cadre du plan SMA 6000, devrait passer à 1500 hommes d’ici 3 ans.

Bataillon du Service militaire adapté de Mayotte

Le groupement du service militaire adapté (GSMA) de Mayotte créé le 24 mars 1988 a pris l'appellation de bataillon du service militaire adapté (BSMA) de Mayotte depuis le 1er juillet 2013. Implanté à Combani, au centre de la Grande Terre, cœur rural et agricole de l’île, le BSMA de Mayotte, issu d’une compagnie du RSMA de la Réunion trouve sa légitimité de l'essor démographique de cette île. Bénéficiant d'une excellente réputation, le bataillon attire de nombreux jeunes volontaires, filles ou garçons. Dynamique, présentant un taux d'insertion remarquable, grâce à des filières de formation adaptées, dont une filière aquaculture qui a valeur d’exemple pour le développement économique de Mayotte, il est par sa jeunesse, son organisation et la spécificité de ses formations, le symbole, comme les groupements des collectivités d'outre-mer, d'un SMA nouveau.

Régiment du Service militaire adapté de Nouvelle-Calédonie

Installé sur deux sites, le Régiment du Service militaire adapté de Nouvelle-Calédonie, a vu le jour en 1986 à Koumac, petite ville de la province Nord. En 1992, il se renforce par la création d’une deuxième compagnie, à Koné. Le choix de ces deux sites, éloignés de Nouméa, marque la volonté de participer au développement économique du territoire et au rééquilibrage entre les provinces. Disposant de filières de formation particulièrement adaptées aux besoins du territoire, dans les domaines de l'apiculture et de la préparation aux métiers de la mine par exemple, connu pour la qualité de son action en matière de formation professionnelle et d'insertion, il contribue, à son niveau, au développement économique de la Nouvelle-Calédonie. Outil de consensus et de cohésion sociale, oeuvrant au profit de l'ensemble de la jeunesse calédonienne, immergé au sein de la province Nord, il est reconnu et respecté par l'ensemble de ses partenaires et de la population locale.

 

Régiment du Service militaire adapté de Polynésie française

Issu du détachement autonome du service militaire adapté des îles Marquises créé en 1989, le Régiment du Service Militaire Adapté de Polynésie française est une unité atypique du fait de son éclatement géographique. Réparti sur 3 sites différents, il comprend un échelon de commandement  et une compagnie de formation professionnelle à Mahina sur l’île de Tahiti et 2 compagnies de formation professionnelles situées respectivement à Hiva Oa dans les Marquises (1500 km de Tahiti), à Tubuaï dans les Australes (700 km de Tahiti). Cette particularité permet au groupement de dispenser une formation professionnelle adaptée à la spécificité et aux besoins de chaque archipel. Résolument tourné vers l’insertion des jeunes Polynésiens, il contribue, en incitant les jeunes à rester ou à retourner sur leur archipel d’origine et en réalisant de nombreux chantiers d’application, au développement de la Polynésie.

Détachement du Service militaire adapté de Périgueux

Le centre de formation professionnelle du Service militaire adapté de Périgueux a été créé le 1er août 1995. Seule unité du SMA stationnée en métropole, ce détachement est destiné à dispenser, dans un cadre militaire, aux jeunes originaires des départements et collectivités d'outre-mer, une formation professionnelle dont l'enseignement n'est pas assuré localement. Fonctionnant en partenariat avec l'association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), l'agence nationale pour l'insertion et la promotion des travailleurs d'outre-mer (ANT) et le centre militaire de formation professionnelle (CMFP) de Fontenay-le-Comte, le détachement du SMA de Périgueux (DSMAP) prépare à des titres professionnels de niveau V reconnus par l'Etat.

  

Il est souhaitable de se rapprocher de la Marine Nationale pour définir le type de voilier le plus adapté aux objectifs de formation des jeunes du SMA sachant que ces voiliers-écoles seraient aussi utilisés par les lycéens et étudiants d’Outre-mer.

 

Le prix d’un grand voilier-école du type « Statsraad Lehmkuhl », de 85 mètres au pont, est de 50 millions d’euros pour une charge d’armement annuelle de 7 millions d’euros.

Un voilier de ce type pour la Polynésie, et un autre pour les Antilles et la Guyane, me semble souhaitable.

Pour la Réunion et Mayotte, il est possible de retenir le « Cisne Branco », le voilier-école de la Marine brésilienne, d’une longueur au pont de 60 mètres.

Ce type de voilier vaut environ 35 millions d’euros à la construction pour une charge d’armement annuelle de près de 5 millions d’euros.

Le budget sur cinq ans pour un tel projet est d’environ 270 millions d’euros.

A première vue cela semble totalement irréaliste.

Mais non !...

Il y a les fonds !...

Les milliards des indemnités de la guerre du Golfe sont bien là !...

Il suffit juste d’aller les chercher…

Ah non !...

D’aller les réclamer !...

Et si on y allait ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.