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février 2014

Hommage à Jean-Edern Hallier

 

A la suite de la note « Lettre humoristique à Edwy Plenel », « Jo » a fait ce commentaire :

« Drôle d'idée que de s'adresser à Edwy Plenel concernant un sujet aussi grave.

Sans vouloir amalgamer la rédaction de Médiapart à l'un de ses fondateurs, on se souviendra concernant M. Plenel, alors directeur de la rédaction du Monde, de sa brillante prestation vis-à-vis de Denis Robert lorsque que celui-ci révèle péniblement l'affaire Clearstream (la vraie, celle qui concerne une chambre de compensation luxembourgeoise d'envergure internationale, pas le feuilleton de série Z franco-gaulois opposant Sarkozy et de Villepin) :

http://www.acrimed.org/article3735.html

Une belle marque de courage et d'intégrité.

Vous vous adressez aux mauvaises personnes, cher Ami-râle... »

 

Il est possible que le comportement d’Edwy Plenel soit parfaitement critiquable, mais ma première réaction au commentaire de « Jo » a été de considérer qu’Edwy Plenel était ῝mauvais῝, comme tous les ῝autres῝ !...

Comme tous les autres journalistes qui ont couvert le détournement, par François Mitterrand et quelques complices, des 15 milliards d’euros d’indemnités attribuées à la France par le Koweït, l’Arabie Saoudite, et les Emirats Arabes-Unis, au titre des frais de guerre relatif à l’Opération Daguet.

Et puis, je me suis dit que, là, il y avait quelque chose qui ῝clochait῝…

Comment une telle infamie est-elle possible ?...

En fait, cela signifie qu’une suite d’événements s’étalant sur plus de trente ans, a muselé les journalistes.

C’est aussi simple que cela.

Le premier de ces événements est le ῝suicide῝ de Robert Boulin.

Mais il y en a eu d’autres, comme les ῝suicides῝ de Pierre Bérégovoy et François de Grossouvre.

Progressivement, le premier des contre-pouvoirs s’est effacé face à un niveau de corruption, d’exigence de soumission, de peur, de crainte, atteint dans aucune autre grande démocratie de la planète.

Et puis, j’ai pensé à la disparition de Jean-Edern Hallier, qui ne m’avait pas plus troublé que cela il y a une quinzaine d’années.

 

Jean-Edern Hallier, écrivain polémiste, pamphlétaire, journaliste, critique littéraire, animateur de télévision, est né le 1er mars 1936 à Saint-Germain-en-Laye.

Il est décédé le 12 janvier 1997 à Deauville.

Jean-Edern Hallier est le fils du général André Hallier (1892-1988), héros de la Première Guerre mondiale, qui possédait un manoir familial à Edern dans le Finistère, et de Marguerite Leleu (1903-1984), d'origine protestante alsacienne.

Se situant à ses débuts dans la mouvance du nouveau roman, celui qui fut directeur de « Tel Quel » en 1960, en est exclu en 1963, à la suite d'une virée rocambolesque de Philippe Sollers, dans sa famille, en Suisse.

Après de multiples péripéties, Hallier a hébergé en 1977 la première radio pirate déclarée — « Radio Verte », de tendance écologiste — qui fera beaucoup parler d'elle en tant qu'écho d'un phénomène nouveau.

Dans la lignée des événements de Mai 68, il a également créé en octobre 1969 le journal satirique « L'Idiot international » - patronné à ses débuts par Simone de Beauvoir qui, par la suite, prendra ses distances avec le journal -, ce qui vaudra plus tard à Hallier d'être accusé d'entretenir un réseau « rouge-brun ».

Aux yeux de certains journalistes, le polémiste était d'autant plus suspect qu'il avait, depuis quelques années, entamé un dialogue avec Alain de Benoist, publiant notamment un de ses essais aux éditions Libres-Hallier : Les Idées à l'endroit (1979).

En 1982, l'écrivain est soupçonné d'avoir simulé son propre enlèvement et commandité un attentat contre l'appartement de Régis Debray.  Les sources de ces faits rapportés sont nombreuses : récemment l'auteur de sa biographie a confirmé le fait, ainsi que Gilles Ménage.

Un authentique ῝allumé῝ !...

En juin 1991, National Hebdo affirme que Jean-Edern Hallier va rallier le Front national. Dans un entretien accordé au Monde, l'écrivain dément, mais ajoute : « Le Pen représente beaucoup de Français de la France profonde. Il faut réconcilier Doriot et Thorez », tout en se déclarant « de gauche ».

Critique littéraire, il est également animateur d'émissions littéraires sur Paris Première avec le « Jean-Edern's Club », où il se permettait tout, même de jeter les livres par-dessus son épaule ou dans une poubelle, et sur M6, avec « A l'ouest d'Edern »…

 

Le pamphlétaire, alors en villégiature à Deauville (Normandy Barrière), meurt le matin du 12 janvier 1997.

A ce sujet, je reprends un article de Harware.fr :

Il enfourche sa bicyclette pour rallier le Cyrano, bar des jockeys. Toujours très entouré, cette escapade matinale, est l’un des très rares moments de solitude du polémiste.

En guise de petit-déjeuner, un viandox. C’est sur le chemin du retour, peu avant 8 heures que se produit l’accident. Sans témoins. C’est l’employé d’un casino qui découvre son corps. Son visage face contre le bitume baigne dans une mare de sang.

Des ecchymoses sur le dessus des mains laissent à penser qu’il n’a pas eu le réflexe de se protéger lorsqu’il a chuté, sans doute déjà inconscient. « Malaise cardiaque » pour les uns, « embolie cérébrale » pour d’autres, autant d’hypothèses qui ne seront jamais confirmées. Faute d’autopsie.
 
Une autopsie relève de l’autorité judiciaire lors d’un accident sur la voie publique. Elle est réclamée par le Parquet dans le cas d’une mort brutale ou simplement suspecte. N’importe quel quidam un tant soit peu connu a droit à son autopsie. C’est le privilège de la notoriété, une façon pour les autorités de se prémunir contre les rumeurs qui accompagnent souvent le décès d’une « personnalité ».
 
Hallier n’y a donc pas droit. On prend quand même soin de lui pourtant.
 
Moins de deux heures après son décès, ses proches ont la surprise de constater que son visage a été embaumé à la morgue. Il est comme « plâtré ». Initiative prise sans autorisation de la famille, par on ne sait qui, avec pour seule explication le souci de le rendre « présentable ».
 
Au même moment, sa suite de l’hôtel Normandy reçoit beaucoup de visiteurs. Un mystérieux policier qui exhibe une carte tricolore, d’autres non identifiés mais bien renseignés.

Dans la confusion des allées et venues qui suivent le décès, disparaissent du coffre de sa chambre une importante somme d’argent (1 million de francs), un dessin de Picasso et plusieurs dossiers confidentiels concernant ses têtes de turcs préférées : Mitterrand, Dumas et quelques autres. Indélicatesse d’un proche ? Barbouzerie ? Aucune enquête ne s’attachera à l’élucider.

Toutes les plaintes déposées par sa garde rapprochée et notamment pour « assassinat » sont classées sans suite sous des prétextes divers.
 
Mais y a-t-il une affaire Hallier ? Pas pour la presse.

Pourtant habituellement friande de « mort mystérieuse », elle traite cette disparition comme un non-événement.

Depuis des années sa religion est faite. Mythomane, maître chanteur, alcoolique, mégalo, escroc, le triste sire ne mérite guère que l’on s’attarde sur son cas.
 
Voilà le portrait que dresse Dominique Jamet : « Menteur, mythomane, escroc, plagiaire, comploteur, cynique, voyou. Hallier n’avait pas l’ombre d’une conviction. La bassesse conformiste de l’époque a seule fait de l’équipée de l’Idiot international, pépinière de talents, une aventure, la routine de la télévision a donné du relief à son émission littéraire. Ci-gît Jean-Édern Hallier, connu surtout par sa notoriété. »

Tontonphile notoire, Jamet sera remercié de sa fidélité par la présidence de la Très Grande Bibliothèque de France, mais c’est lui qui tient à souligner dans cette nécro la « bassesse conformiste » des années Mitterrand.
 
Pour le dixième anniversaire de sa disparition refait néanmoins surface dans plusieurs ouvrages.
 
Le plus captivant, « La mise à mort de Jean-Édern Hallier », n’est pas le plus chroniqué. Rien que de très normal. Ne commettant pas l’erreur de s’embarquer sur des hypothèses invérifiables, de vraies fausses pistes sur ce qui a pu se passer ou pas à Deauville ce 12 janvier, les auteurs Dominique Lacout et Christian Lançon se contentent, si l’on peut dire, de nous faire revivre la longue traque dont Hallier fut l’objet sous deux septennats sans que personne n’y trouve à redire.
 
Ils dressent en particulier l’inventaire effarant des moyens de l’État et d’ailleurs, mobilisés pendant ces années pour réduire au silence un homme qui, quoique puissent être par ailleurs ses diverses tares, y avait ajouté celle de refuser de se taire ou tout simplement de se soumettre.

Enjeu principal de ce duel, on le sait, la vie privée du chef de l’État, sa deuxième famille et bien au-delà son passé interdit : les relations avec Pétain, la Francisque, et encore son cancer que Jean-Édern Hallier avait tenté - sans succès - de mettre sur la place publique quelques semaines seulement après le 10 mai 1981, dans son bloc-notes du Matin de Paris.

L’homme le plus écouté de France.
 
Secrets de famille, secrets de jeunesse, secrets médicaux, que la raison d’État imposait à Mitterrand de préserver.

Hallier allait, plus tard, aggraver son cas en s’attaquant à quelques-uns des puissants barons de la mitterrandie.

Avec ceux-là Dumas, Kiejman, Lang, Hernu, Tapie, Charasse, Hallier n’avait jamais rien partagé. Mitterrand lui avait octroyé le privilège rare d’être son avocat, et c’est le même Mitterrand qui l’avait placé comme écrivain « au premier plan de sa génération ».
 
En vertu de quoi, Hallier sera l’homme le plus écouté de France. 640 écoutes téléphoniques illégales (prouvées !) pour la seule période du 4 septembre 1985 au 19 mars 1986 et réalisées par la fameuse cellule de l’Élysée dont la mission originelle consistait à lutter contre le terrorisme.

Femmes de chambre, imprimeurs, relations, bistrots fréquentés par l’écrivain, aucune ligne n’échappe ainsi à l’indiscrétion des hommes du Président.

Autant d’informations qu’il s’agit ensuite d’exploiter.

C’est l’ensemble des moyens de l’État qui est ainsi mis à contribution pour le réduire au silence. Les banques sont invitées à lui couper les vivres, le fisc à lui réclamer subitement de régler ses impôts. Éditeurs, imprimeurs sont eux informés des « risques » encourus à le publier…

La suite sur :http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/jean-edern-hallier-sujet_71320_1.htm

 

En fait, la lecture de ce texte nous replonge dans une époque qui semble terriblement lointaine.

Celle où internet n’existait pas, et où le pouvoir se devait de maîtriser l’information à un niveau à peine imaginable aujourd’hui.

Je rappelle que peu de temps après la découverte du corps d’Edern-Hallier, il a été constaté que le coffre-fort de sa chambre d'hôtel — qui contenait des photocopies de documents concernant François Mitterrand et Roland Dumas — avait été vidé.

Son appartement parisien avait également fait l'objet d'une visite semblable.

Il devait déjeuner quelques heures plus tard avec le journaliste Karl Zéro, qui fut d'ailleurs appelé pour l'identification du cadavre.

L'hypothèse de son assassinat a été plusieurs fois avancée, notamment par son frère, Laurent Hallier dans une entrevue accordée à Christian Lançon pour le magazine Généreux en novembre 1998, ou par le même Christian Lançon et Dominique Lacout dans « La Mise à mort de Jean-Edern Hallier ».

Cependant, les plaintes déposées contre X n'ont pas été jugées recevables.

Edern Hallier connaissait-il le scandale du détournement des fonds de la Division Daguet ?...

Probablement, car, comme j’ai pu le constater, l’information était bien connue à l’Etat-major des armées à la fin 1997.

Il ne faut pas oublier que son père était général et que le fiston était tout désigné pour recevoir des informations sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe

Et de les rendre public.

Si c’est cela, il n’avait aucune chance de s’en sortir.

Les tueurs de Béré et Gros-Souvre étaient encore là, et terriblement dangereux…

 Fidèle, à sa réputation de ῝tête brûlée῝, Jean-Edern Hallier a vraisemblablement eu l’intention de révéler ce scandale.

 Peut-être l’a-t-il payé de sa vie…

 

 Ainsi, les journalistes d’un certain âge, comme Edwy Plenel, ont vécu dans une ambiance hostile absolument incroyable.

Ce qui explique la peur, pour ne pas dire la terreur, que provoque chez encore beaucoup de journalistes toute révolte, toute critique sérieuse du pouvoir.

Les ravages de l’horrible mentalité des années où l’Arsouille était au pouvoir se font encore sentir.

N’y voyez rien d’autre comme cause principale au mutisme de la presse et des médias sur le scandale du détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand.

La peur sévit encore.

Mais le monde change, et les vieux schémas comportementaux sont en train de s’effondrer progressivement.

Les jeunes ne tolèrent plus cet aveuglement qui les condamne à vivre dans une société qu’ils rejettent.

Il suffit de lire un article récent du Monde sur le malaise d’une jeunesse qui rêve d’en découdre.

Comme Jean-Edern Hallier l’a fait ?...

 

Jean-Charles DUBOC

 


Commission d’indemnisation des Nations-Unies (CINU) : communication du 23 janvier 2014

 

J’ai repris dans la note intitulée « Indemnités de guerre de l’Opération Daguet : Réponses de Christine Lagarde et Hervé Morin » les courriers adressés au président d’une association d’anciens militaires au sujet des indemnités de la « Division Daguet ».

Ces courriers ont été expédiés par Hervé Morin, ministre de la Défense, et  par Christian Dufour, chef de cabinet de Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi.

Dans ces deux courriers, daté l’un du 7 octobre 2008 et l’autre du 26 février 2009, le chef de cabinet de la ministre de l’économie, ainsi que le ministre de la défense, avouent n’avoir aucune trace, dans leur ministère respectif, d’un quelconque virement au titre des frais de guerre de l’Opération Daguet de 1991.

C’est tout de même extrêmement gênant.

 

En effet, dans un article du New York Times, du 8 septembre 1992, il est possible de découvrir que :

« The report, released at a central bankers' meeting in the United Arab Emirates, said that in addition, the governments of Saudi Arabia, Kuwait and the gulf emirates made $84 billion in direct payments to the United States, Britain and France for military expenses. Officials said payments to Egypt and Syria, who were also members of the coalition opposing Iraq, may have totaled $3 billion to $5 billion »

Traduction : « L’information relâchée à une réunion de banques centrales aux Emirats Arabes Unis, dit que, en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiement direct aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires (…) ».

Sachant que, pour les USA, le coût militaire de la guerre du Golfe 1991 est de 61 milliards de dollars, et bien cela signifie qu’il y a eu, sur 84 milliards de dollars versés à la coalition, 23 milliards destinés à la Grande Bretagne et à la France.

De plus, comme les Britanniques étaient deux fois plus nombreux que les Français, on arrive à environ 7 milliards de dollars virés à notre pays !...

En valeur actuelle, cela fait environ 15 milliards d’euros pour la France.

En conclusion, lorsque l’on réalise qu’il n’y a aucune trace de virement dans les lignes de comptes des Douanes, du Trésor public et de la Défense, alors que le New York Times parle d’un total de 84 milliards de dollars pour les frais de guerre, et bien cela signifie qu’il y a eu un énorme détournement de fonds, en 1991/92, au détriment de notre pays.

 

Avec ces éléments, toute association de défense des contribuables peut déposer plainte pour complicité de détournement de fonds publics contre les ministres des finances qui se sont succédés à Bercy depuis 1998 !...

En effet, j’ai envoyé à la plupart des ministres qui se sont succédés au ministère des finances, depuis cette époque, un courrier, avec accusé de réception, leur demandant, à chaque fois, toujours à peu près la même chose : « J’aimerais connaître le montant des frais de guerre de l’Opération Daguet remboursés à la France par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis et à quelle date ils ont été virés… ».

Je souligne que la prescription des 10 ans a été levée par la demande de prime d’aviseur que j’ai faite le 29 janvier 2001 à Laurent FABIUS, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.

 

Je termine en soulignant qu’il faut bien distinguer les 84 milliards de dollars virés à la coalition, au titre des frais de guerre, par les banques centrales du Koweït, de l’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis, des sommes versées par la CINU, la Commission d’indemnisation des Nations-Unis, pour les autres indemnisations.

A cette fin, je reprends ci-dessous un ῝billet῝ intitulé « La CINU communique » mis en ligne par « I-Cube ».

Jean-Charles DUBOC

 

Jeudi 27 février 2014

La CINU communique

Genève – CH-1211, Villa La Pelouse, Palais des Nations, le 23 Janvier 2014

 

« La commission d’indemnisation des Nations Unies (CINU) paie 1,03 milliard US $ aujourd'hui au gouvernement de l'État du Koweït (…).

(http://www.uncc.ch/pressrel/Press%20release%20-%20Payment%20of%2023%20January%202014.pdf)

 La Commission d'indemnisation des Nations Unies a été créée en 1991 conformément aux résolutions 687 (1991) et 692 (1991) pour traiter les demandes et verser une indemnisation pour les pertes et dommages subis par les particuliers, les entreprises, les gouvernements et les organisations internationales suite de l'invasion et de l'occupation du Koweït (2 Août 1990 au 2 Mars 1991).

 La Commission a reçu environ 2,7 millions demandes et a conclu son examen de toutes les demandes en 2005.

Environ 52,4 milliards d’US $ ont été attribués à plus de 100 gouvernements et les organisations internationales pour environ 1,5 millions demandes de toutes les catégories de revendications confondues.

 Les fonds reçus sont versées par le Fonds d'indemnisation des Nations Unies, qui reçoit 5 % des recettes générées par les ventes à l'exportation de produits pétroliers et de produits pétroliers iraquiens conformément à la résolution 1483 (2003) du Conseil de sécurité, réaffirmé dans un certain nombre de résolutions ultérieures, notamment et plus récemment, la résolution 1956 du Conseil de sécurité (2010).

 Conformément à la décision 267 (2009) du Conseil, les paiements sont effectués sur une base trimestrielle en utilisant tous les fonds mis à disposition par le Fonds d'indemnisation.

 En comptant le paiement d'aujourd'hui, la Commission aura versé 44,5 milliards d’US $, en laissant environ un solde de 7,8 milliards US $ restant à payer, correspondant au montant d'un « préjudice moral » (…).

Cette catégorie « E » des demandes a été présentée par le Gouvernement de l'État du Koweït au nom de la « Petroleum Corporation Koweït » qui a déjà obtenu 14,7 milliards de dollars en 2000 pour la perte de production et de ventes de pétrole à la suite des dommages subis par les champs de pétrole Koweïtien.

Ce montant représente le montant le plus important payé par la Commission.

 Pour plus d'informations sur la Commission, y compris le texte des décisions de son Conseil d'administration, le site de la Commission d'indemnisation des Nations Unies se trouve à l’adresse suivante : www.uncc.ch. »

 « Rappelons que la Commission d'indemnisation des Nations Unies a reçu environ 2,7 millions de demandes pour un montant d’environ 352,5 milliards de dollars en compensation de la mort, des blessures, de la perte ou des dommages aux biens, des réclamations commerciales et des demandes de dommages à l'environnement résultant de l'invasion illégale de l'Irak et l'occupation du Koweït en 1991.

 Les plaintes ont été réglées par des comités dont chacun est composé de trois commissaires qui sont des experts indépendants dans différents domaines tels que le droit, la comptabilité, de l'assurance et de l'ingénierie.

Experts et de consultants techniques ont fait leurs vérifications et l’évaluation des revendications pour présenter leurs recommandations sur les revendications présentées au Conseil d'administration pour approbation.

  Le Conseil des gouverneurs est l'organe de l'élaboration des politiques de la Commission d'indemnisation et ses membres ont la même composition que celle du Conseil de sécurité (de l’ONU), dont la Commission est un organe subsidiaire.

À ce jour, le Conseil des gouverneurs a adopté l'ensemble de ses décisions, y compris des recommandations sur la rémunération et les paiements, par simple consensus.

 Le secrétariat de la Commission de rémunération aide le Conseil d'administration et, lors de la phase de traitement des réclamations, a assisté les comités de commissaires.

Le secrétariat distribue les paiements d'indemnités conformément aux Règles provisoires de la Commission selon la procédure réclamations et des décisions du Conseil d'administration.

Depuis la création de la Commission en 1991, son personnel a été reçu dans près de 60 pays différents.

  L'approbation par le Conseil d'administration des derniers rapports et recommandations des comités de commissaires dans sa session de juin 2005, a clôturé 12 années de traitement de toutes les demandes présentées à la Commission d'indemnisation et a mis un terme aux travaux des comités de commissaires.

Environ 52,4 milliards de dollars américains ont été approuvés pour environ 1,54 million de revendications, ce qui représente environ 14,9 % des sommes réclamées.

Le traitement d'un nombre aussi important de demandes pour de tels montants réclamés sur une aussi courte période est sans précédent dans l'histoire de règlement des revendications international.

  

À ce jour, la Commission a mis à la disposition des gouvernements et des organisations internationales à environ 22,5 milliards US $, pour une redistribution aux demandeurs retenus, dans toutes les catégories de préjudices, la grande majorité d'entre eux ont été payés en totalité.

 Les fonds pour payer ces indemnités ont été reçus par le Fonds d'indemnisation des Nations Unies, qui reçoit lui-même un pourcentage des recettes générées par les ventes à l'exportation de produits pétroliers et de produits pétroliers iraquiens.

Conformément à la résolution 1483 (2003) du Conseil de sécurité, 5 pour cent des recettes sont actuellement déposés dans ce Fonds d'indemnisation.

  

À compter du 1er Juillet 2007, le secrétariat de la Commission a été réduit à un format résiduel, conformément à la décision sur la suppression progressive de la Commission d'indemnisation prise par le Conseil d'administration à sa cinquante-huitième session de Décembre 2005, pour ne maintenir le Fonds d'indemnisation que dans le cadre du contrôle continu du Conseil d'administration, appuyé par un petit secrétariat.

 La Commission concentrera son travail sur les paiements de bourses aux demandeurs et le suivi du Programme pour surveiller les aspects techniques et financiers des projets d'assainissement de l'environnement approuvés par le Conseil à sa cinquante-huitième session de Décembre 2005. »  

http://www.uncc.ch/pressrel.htm

 

Un organisme resté dans l’ombre de la grande presse d’opinion de nos pays de « Liberté de la presse »… ou de liberté tout-court, notez bien.

 Les rapports sont pourtant disponibles même s’ils restent « synthétiques-dispersés ».

Dispersés car le Conseil s’est réuni plusieurs fois par an depuis 1999 ;

Synthétiques, parce que si le détail par pays et typologies de demandes d’indemnisation payées est bien retracé, il n’y a aucun détail en ligne des bénéficiaires …

Il faut faire confiance aux agents et commissaires de l’ONU.

 Je me suis permis de surligné en gras trois chiffres :

 – Le coût effarant 352,5 milliards de dollars, heureusement rejeté, qu’aurait coûté cette guerre à la seule charge des irakiens.

Pas leurs chefs ou dictateurs, ils sont morts. Non, le peuple irakien…

 – Les 52,4 milliards de dollars américains approuvés dont 44,5 milliards d’US $ ont été payés au titre des dommages civils et militaires de la coalition et autres pays ou compagnies…

Solde : 7,9 milliards à percevoir…

 – À rapprocher des « environ 22,5 milliards US $ » tenus à la disposition de tous tiers par la commission… qui pourtant ferme ses activités !

Mais déjà et aussi les 14,7 milliards de dollars payés à la « Petroleum Corporation Koweït » en 2000.

On rappelle que les opérations d’extinction de puits en feu n’a pas coûté 1 milliard de dollars en usant du « procédé Ferrayé », déposé à l’INPI Gaulois et volé par quelques aigrefins…

En revanche, Basano vous expliquera le détail d’une opération signée à Paris et usant d’identités volées (dont la sienne, pour 8 milliards) pour un montant de près de 23 milliards de dollars…

J’ai d’ailleurs repris ses prétentions (avec sa permission) devant le Tribunal de Grande Instance de Paris (et même la copie du jugement rendu…).

 Naturellement, je poste ce billet pour la postérité, parce que ce n’est pas du tout ce que je cherchais, mais seulement le coût des opérations militaires.

J’avais le détail, mais sur un disque dur devenu muet depuis quelques années.

Il y en aurait eu pour plus de 84 milliards de dollars…

Dont les fameuses indemnités de la « division Daguet ».

Et ces informations sont désormais enfouies aux fins fonds des pages dans les moteurs de recherche : Je n’ai pas le temps de refaire ce travail !

 Si je vous en reparle aujourd’hui remettant à plus tard le post prévu sur « Menuet-Valse » et son « scandale » au Parlement, c’est que j’ai aujourd’hui la preuve, « l’attestation-ministérielle » officielle, que ni le ministère des finances (direction du Trésor, des Douanes, etc.) ni le ministère de la défense, n’ont jamais entendu parler des indemnités de la « Division Daguet », rabaissant ces « rumeurs » à de simples absurdités, alors que jusque-là, ce n’était, à mes yeux, qu’une simple hypothèse.

 Réponse logique, puisque ces sommes, pour avoir bien été décaissées des comptes du Koweït en Suisse du gouvernement en exil, elles n’ont jamais été encaissées par leur destinataire, mon pays (que j’aime tant…)

Déni de réalité qui est officiellement exprimé là, il n’en découle qu’une seule chose aussi incroyable que cela puisse être :

IL Y A BIEN EU DÉTOURNEMENT !

 Parce que bon, avouez que les milliards ont drôlement circulé, et par dizaines, depuis cette époque et jusqu’au mois dernier et pas la moindre mention dans les lois de finances, mêmes rectificatives de mon pays (celui que j’aime tant…)

 

La suite sur :

 http://infreequentable.over-blog.com/article-la-cinu-communique-122737209.html

 


Indemnités de guerre de l’Opération Daguet : Réponses de Christine Lagarde et Hervé Morin

 

J’ai rappelé, le 22 décembre dernier, dans une lettre humoristique à Edwy Plenel, fondateur de MEDIAPART, comment j’ai envoyé, depuis juin 1998, une quinzaine de lettres aux ministres des finances au sujet du détournement des indemnités de la guerre du Golfe 1991 attribuées à la France.

En fait, à chaque fois, ma question était toujours la même : « J’aimerais connaître le montant des frais de guerre de l’Opération Daguet remboursés à la France par le Koweït, l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis et à quelle date ils ont été virés ».

C’est mon droit le plus élémentaire de pouvoir demander au ministère des Finances comment est encaissé et dépensé l’argent public, conformément à la Constitution.

J’ai très largement informé à ce sujet les associations de militaires, notamment lors de la lettre ouverte à Christine Lagarde du 20 juin 2008.

Je viens de recevoir la réponse, en date du 7 octobre 2008, de Christian Dufour, Chef de cabinet de Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, ainsi que la réponse de Hervé Morin, ministre de la Défense, à un courrier adressé par le président de l'UNSOR.

 

Voici le texte du premier courrier :

  Lettre BIHAN 2

7 octobre 2008

 

Ministère de l’Economie,

de l’Industrie et de l’Emploi

 

Le Chef de Cabinet

 

139, rue de Bercy

75572 PARIS CEDEX 12

  

Monsieur le Président,

 Par courrier en date du 12 août 2008, vous avez porté à la connaissance de Madame le ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït. Il vous semble que ces sommes seraient allées au bénéfice des militaires ayant participé à l’Opération « Tempête du désert ».

 Vous indiquez que certains adhérents de votre association, ainsi que Monsieur Jean-Charles DUBOC, vous ont affirmé que ces sommes auraient été détournées, sans pour autant préciser qui en aurait bénéficié.

  Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère.

  J’ai donc transmis votre courrier à toutes fins utiles au ministère de la Défense, seul compétent pour en connaître…

 Veuillez agréer, monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.

 

Christian Dufour

  Destinataire : Une association de militaires en retraite…

 

 

Je me permets d’en faire l’analyse.

Tout d’abord, le chef de cabinet précise que « ….différents éléments relatifs à des indemnités qui auraient été versées notamment par le Koweït… ».

Une petite recherche sur Internet permet d’en savoir nettement plus que le chef de cabinet de la ministre de l’économie, qui parle au conditionnel…

Je cite, par exemple, un article du New York Times du 8 septembre 1992 :

New York TIMES 7 sept 1992

 TRADUCTION :

 Les coûts de la guerre du Golfe estimés à 620 milliards de dollars

 Par YOUSSEF M.IBRAHIM

 Publié le 8 septembre 1992

 PARIS, 7 sept. – L’invasion irakienne du Koweït et la guerre du Golfe Persique qui en a résulté a coûté aux pays Arabes 620 milliards $, selon un rapport officiel paru dimanche.

 Le « Rapport économique Arabe », une étude annuelle effectuée par le Fonds monétaire arabe, la Ligue arabe, l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole, et d’autres institutions importantes, ont déclaré que la destruction des puits de pétrole et des pipelines, des télécommunications, des routes, bâtiments et usines ont coûté au Koweït 160 milliards $ et 190 milliards à l’Irak.

 Le rapport, dévoilé lors d’une réunion des banquiers centraux aux Emirats Arabes-Unis, révèle qu’en plus, les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe ont fait pour 84 milliards $ de paiements directs aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires. Les officiels ont déclaré que des paiements à l’Egypte et à la Syrie, qui était membres de la coalition opposée à l’Irak, ont pu totaliser entre 3 milliards $ et 5 milliards $.

 Le support logistique direct pour les 600.000 troupes américaines et alliées en Arabie Saoudite entre août 1990 et mars 1991, plus les travaux pour construire des piste d’atterrissage militaires et des bases, ont coûté 51 milliards $ supplémentaires, qui ont été largement payés par l’Arabie Saoudite et le Koweït.

  

Pour retrouver la source de l’information, il suffit de contacter le « Fonds Monétaire Arabe » !...

 Le site Internet (Arab Monetary Fund) est celui-ci : 

http://www.amf.org.ae/

 

Là, on décrit une réalité : « les gouvernements d’Arabie Saoudite, du Koweït et des Emirats du Golfe, ont versés 84 milliards de dollars en paiements directs aux Etats-Unis, à la Grande Bretagne et à la France pour les dépenses militaires ».

Sachant que, d’après différents sites américains, le coût militaire de la guerre du Golfe 1991 est de 61 milliards de dollars, et bien il reste, sur 84 milliards versés, 23 milliards pour la Grande Bretagne et la France.

De plus, comme les Britanniques étaient deux fois plus nombreux que les Français, on arrive à environ 7 milliards de dollars virés à notre pays !...

En valeur actuelle, cela fait environ 15 milliards d’euros.

 

Je continue :

« Cependant malgré les recherches effectuées en ce sens par les services du ministère, aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations n’a pu être trouvé. En outre, les documents auxquels vous faites allusion sont inconnus du ministère »

Bien sûr que les services du ministère n’ont trouvé aucun élément d’information susceptible de confirmer ou d’infirmer ces allégations !...

Je ne vois pas comment les Douanes, qui sont chargées de vérifier les flux d’argent rentrant en France, ou encore le Trésor Public, auraient pu trouver quelque chose !...

Si les fonds ont été virés en Suisse, ou ailleurs, il n’y a, naturellement, aucune ligne dans la comptabilité du pays ni dans aucun document au ministère des finances à ce sujet.

 

La deuxième réponse est celle d’Hervé Morin, ministre de la Défense :

  Lettre BIHAN 1

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

 Le Ministre

 Paris, le 26 février 2009 – 002572

  

Monsieur le Président,

  Par une lettre du 12 août dernier vous aviez appelé l’attention de Madame Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’Industrie et de l’emploi, qui m’a transmis votre correspondance concernant un prétendu détournement des indemnités attribuées à la France pour sa participation à l’Opération « Tempête du Désert ».

 Depuis plusieurs années, Monsieur Jean-Charles Duboc, bien connu de mes services et qui n’a de cesse d’intervenir de manière polémique, revient régulièrement sur cette affaire.

 Ces allégations, qui ne reposent sur aucun élément sérieux, n’apparaissent pas fondés, et il n’est, dès lors, pas donné suite à ces propos.

 Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.

 

Hervé Morin

  

Destinataire ; Une association de militaires en retraite

   

Analyse de cette lettre.

« …Un prétendu détournement des indemnités attribuées à la France pour sa participation à l’Opération « Tempête du Désert ».

On voit bien qu’Hervé Morin, ministre de la défense, ne lit pas le New York Times, en tout cas pas celui du 8 septembre 1992 !...

Il aurait alors réalisé qu’il y avait une ῝anguille sous roche῝ de 84 milliards de dollars !...

D’ailleurs, ce serait plutôt une « baleine » !...

Et une ῝baleine῝ de cette taille, de plusieurs dizaines de milliards de dollars, c’est vraiment difficile à cacher…

 

« Depuis plusieurs années, Monsieur Jean-Charles Duboc, bien connu de mes services… ».

Ce n’est pas tout à fait ça.

J’étais bien connu à l’Etat-major des Armées !...

Ce n’est quand même pas ῝mes services῝ !...

J’étais très connu à l’Etat-major de la Royale car j’avais fondé, en octobre 1993, un laboratoire d’idées, les Clippers de Normandie, qui avait pour  objet :

1/ De participer, à partir de stages embarqués sur des grands voiliers assurant une pratique de la voile et la découverte de la mer, à l’éducation, la formation et la réinsertion d’adolescents et d’adultes.

  2/ De rechercher au préalable des partenaires publics ou privés pour le financement et l’exploitation de ses bateaux à voile.

 

J’étais très honoré d’en être le président, car j’avais, en tant que membres du Bureau, d’éminentes personnalités du monde maritime dont le Vice-amiral d’escadre Charles-Henri Méchet, préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, qui fut ensuite nommé président de la Mission interministérielle à la Mer.

Cette association est devenue par la suite les « Clippers de France ».

Elle a compté jusqu’à trente amiraux dont trois anciens chefs d’Etat-major de la Marine.

Mais, malgré le fait que nous avions au sein de l’association l’élite du monde maritime français, nous n’avons jamais réussi à convaincre les dirigeants politiques de construire des grands voiliers-écoles pour les jeunes.

Aussi, je dois en conclure que, pour un dirigeant politique qui détourne des fonds publics d’un montant considérable, c’est mentalement impossible de financer des grands voiliers pour les jeunes.

On se demande bien pourquoi…

 

J’étais aussi très connu à l’Etat-major de l’Armée de l’Air, mais pour une autre raison.

C’est expliqué dans la note « Un gigantesque OVNI au-dessus de Paris ».

Vous pouvez aussi consulter, sur le même sujet, la vidéo numéro trois de la note « Le secret américain  », où j’apparaît à côté du général Bernard Norlain, ancien chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air.

 

Je continue : « … et qui n’a de cesse d’intervenir de manière polémique… ».

Ce n’est pas du tout une polémique.

Je demande simplement au ministère des finances des explications sur les ῝Frais῝ de guerre de l’Opération Daguet remboursés à la France.

Plusieurs sources étrangères en parlent, mais aucun ministre, aucun dirigeant politique, aucun journal, aucun média national, ne les a jamais évoqués.

C’est quand même curieux…

 

Le bouquet final : « Ces allégations, qui ne reposent sur aucun élément sérieux, n’apparaissent pas fondés, et il n’est, dès lors, pas donné suite à ces propos. »

Promis !...

Je vais me fendre d’un abonnement au New York Times pour Hervé Morin afin qu’il en sache un peu plus sur cette affaire !...

 


Et puis, il aurait aussi pu prendre connaissance de l'article paru dans Courrier International du 26 novembre 1998 :

NUMéRISATION0000

 

Mille millions de mille sabords !...

Jean-Charles DUBOC

 


Je suis un Ukrainien…

 

J’ai le cœur qui se serre…

Parce qu’elle est jeune, belle, et qu’elle défend sa peau.

Parce qu’elle lutte pour sa liberté.

Parce qu’elle lutte contre la corruption, contre les abus.

Parce qu’elle joue l’avenir des enfants qu’elle aura un jour…

Elle est Ukrainienne, et je relais son message de détresse, d’aide.

 

 

 

Voici la traduction de son message (en anglais) :

« Je suis Ukrainienne, native de Kiev. En ce moment, je suis sur Maidan, la partie centrale de mon pays.

 Je veux que vous sachiez pourquoi des milliers de gens sont descendus dans la rue partout en Ukraine.

 Il n'y a qu'une raison à cela : nous voulons nous libérer de la dictature, nous voulons nous libérer des politiciens qui ne travaillent que pour eux… Prêts à frapper, à blesser, à abattre des personnes uniquement pour sauvegarder leur argent, leurs maisons et leur pouvoir.

 Je veux que les gens qui sont ici, dignes et courageux, puissent vivre à nouveau normalement.

 Nous sommes des gens civilisés, mais notre gouvernement est barbare.

 Nous ne sommes pas en Union Soviétique !

 Nous voulons que la corruption cesse, nous voulons être libres.

 Demain, nous pourrions nous retrouver sans téléphone, ni connexion internet, nous pourrions nous retrouver seuls, isolés.

 Les policiers pourraient alors nous assassiner un par un dans l'obscurité…

C'est la raison pour laquelle nous vous demandons de nous aider.

 Cette liberté, nous l'avons dans nos cœurs et dans nos têtes.

 Vous pouvez nous aider à construire cette liberté dans notre pays, en racontant cette histoire, simplement en partageant cette vidéo.

 S'il vous plaît, parlez à vos amis, parlez à vos familles, parlez à vos gouvernements…

Montrez-nous votre soutien. »

 

Ce message, ainsi que le travail des diplomates européens, semblent avoir engendré l'effet escompté.

Un accord de sortie de crise doit être signé vendredi 21 février par le président Viktor Ianoukovitch et l'opposition politique.

Une première avancée.

En attendant, si c’est une leçon à tous les citoyens-libres de cette planète, contre la corruption et les totalitarismes-corrupteurs, prenons-en de la graine !

Car nous aussi, nous jouons notre avenir en nous opposant à la corruption et aux dérives totalitaires qui menacent notre pays.

Jean-Charles DUBOC

 

Source :

http://infreequentable.over-blog.com/article-sublime-122665495.html

 


Feu nucléaire sur la « Coupole mafieuse » de Bercy

 

Les aventures de « Tin-tinne » et de « l’Ami-râle Pad-Ock » (VI)

 

AVERTISSEMENT : Les noms de lieu et des acteurs de ce billet humoristique ne désignent absolument personne en particulier.

 Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    

 En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou humoristique ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !

 Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

 

22 décembre 2013

 

Par un beau temps ensoleillé, le « porte-avions CSG », encadré par la flotte de la Méditerranée, navigue au large de la "Corsica-bella-tchi-tchi".

L’équipage est en tenue d’apparat pour recevoir une personnalité dont l’identité n’a pas été divulguée. Les rumeurs de coursive sont toutes les plus folles les unes que les autres. En effet, la flotte a été mise en état d’alerte pour une durée indéterminée, sans aucune explication. La seule chose certaine est que le vice-amiral d’escadre « Pad-Ock  », le commandant de la flotte, est sur le porte-avions depuis deux jours, en briefing avec les pilotes de Rafale.

Une autre surprise est la "qualif" sur Rafale de « Pouliche », un ancien pilote de Super Etendard de la 11F, actuellement chef pilote des Trackers de la Sécurité Civile à Marignane. Une situation absolument anormale et inexpliquée compte-tenu de son âge, près de 60 ans, et du coût d’une "qualif machine"…

Un hélicoptère NH 90 est annoncé en provenance du continent. Après une approche standard, il se pose sur le pont dans le souffle puissant de ses pales. La porte s’ouvre et les marins voient avec surprise descendre le général « Deux-Villes-liées », le nouveau chef d’Etat-major des armées, le CEMA… Celui-ci est accueilli par le capitaine de vaisseau « Van-Dit-Hé », commandant du navire, par « l’Ami-râle Pad-Ock » et le capitaine de corvette Paul de Bréveuil,  ainsi que par les principaux officiers du navire.

Après le passage en revue de l’équipage, le CEMA et ses hôtes se retrouvent dans le carré des officiers pour mettre un point final à la stratégie développée dans le plus grand secret depuis près de deux semaines

Général « Deux-Villes-liées » : « Messieurs, c’est vraiment une sale affaire !... Nous sortons franchement des "clous" !... »

« Ami-râle Pad-Ock » : « Général, l’engagement prévu n’est même pas anticipé dans le pire des scénarios,  mais c’est sur demande personnelle du chef suprême des Armées, le président « François III » !...  Après mûre réflexion, il faut bien avouer qu’une telle situation ne peut plus durer, la grogne monte dans les équipages et bientôt c’est la hiérarchie qui ne sera plus écoutée… ».

« Deux-Villes-liées » : « Le mécontentement dans l’armée de terre s’aggravent de jour en jour et je viens d’en faire part au ministre de la défense « Le Riant », qui rigole de moins en moins… ».

« Pad-Ock » : «  C’est la même chose dans la Royale, cette affaire des fonds détournées de la guerre du Golfe 1991 est en train de pourrir les relations entre les militaires et les politiques et au train où la situation se dégrade nous risquons une véritable insurrection un jour ou l’autre ».

« Deux-Villes-liées » : « C’est un détournement de fonds de plus de 15 milliards d’euros au détriment de la défense nationale, et l’information se répand à vitesse accélérée dans les unités… Et, en plus, Bercy bloque toute révélation et tout virement de ces fonds alors qu’ils ont été récupérés et placés dans le Grand Emprunt 2010… Une situation incroyable… Combien de temps les militaires vont-ils accepter de passer pour des Pov’Kons alors que nos soldats victimes du syndrome du Golfe ne sont même pas indemnisés !.... ».

« Pad-Ock » : « C’est ça le plus terrible, c’est franchement indigne pour notre pays !... Il n’y a aucune reconnaissance pour ceux qui vont au combat et en reviennent tués, blessés, mutilés ou souffrant du syndrome post traumatique !... ».

« Deux-Villes-liées » : «  Et la seule solution pour toucher les fonds est de récupérer les documents secret-défense qui sont dans le coffre de Moscou-vicié, le ministre des Phynances !...».

« Pad-Ock » : « Compte-tenu du fait qu’il est impossible de pénétrer dans la Coupole de Bercy par les tunnels d’accès, il faut percer un orifice de 100 mètres de diamètre  pour laisser passer nos NH 90 et les commandos… C’est faisable avec les derniers missiles ASMP-A équipés de têtes nucléaires de  1kt… On va pouvoir la découper en pointillés… »

« Deux-Villes-liées » : « J’ai fait prévenir nos attachés militaires auprès des puissances nucléaires de la planète pour qu’ils en touchent un mot aux Etats-majors Russes, Américains, Chinois, Indous, etc…, afin de préparer le terrain… Ce n’est pas la peine de déclencher un conflit nucléaire mondial… »

« Pad-Ock » : « Sage précaution, parce que je ne suis pas sûr François III réalise tout à fait ce qu’il fait… Apparemment, il n’a même pas prévenu Au-Bas-Mât !... ».

« Deux-Villes-liées » : « Et non, Il est trop occupé par Petite copine N° 2 !… »

« Pad-Ock » : « Occupé par Petite copine N° 2 ?… Mais il se prend pour le Six coups du cockpit !... »

Cela rigole ferme car le surnom de « Six-coups-du-cockpit » de « l’Ami-râle Pad-Ock » est bien connu des équipages de la Royale… Une réputation qu’il tient de l’époque où il était pilote à « Air transe »…

Général « Deux-Villes-liées » : « Revenons aux choses sérieuses… C’est quand même incroyable cette histoire de coupole de 3 km de diamètre, de 30 mètres d’épaisseur, en nanotubes de carbone, livrée par des extraterrestres, les UMMO… ».

« Ami-râle Pad-Ock » : « Nous avons vraiment très peu d’informations sur les UMMO, mis à part que le contrat a été signé le 13 mars 2011 entre un émissaire de cette civilisation galactique et Bling-bling notre ex Divin-et-Ô-combien-vénéré-président… Un contrat conclu contre une cargaison annuelle de 500 tonnes de thon rouge pendant 300 ans !... Incroyable !... Ces aliènes raffolent du thon rouge qu’ils ont braconné durant des décennies dans nos eaux territoriales… La livraison de la coupole a été effectuée l’année dernière par un gigantesque vaisseau qui l’a déposée sur le plateau d’Halle-Byon… Et depuis, plus rien !... Plus de nouvelle !... Mis à part par les infos divulguées par les (F)Ummistes, des allumés qui analysent les fameuses lettres ummites… ».

« Deux-Villes-liées » : « Et dont vous faites partie, si j’ai bien compris ?... »

« Pad-Ock » : « Effectivement, mais il y a tellement d’anomalies et d’incohérences dans ces courriers que c’est manifestement un canular… ».

« Deux-Villes-liées » : « Mais ce qui est troublant c’est l’observation d’un de vos collègues, Carlos Garcia Rodrigo, qui a observé un gigantesque OVNI au-dessus de l’Espagne avec, au-dessous, un sigle formé d’un « H » avec barre au milieu, la marque d’UMMO…».

« Pad-Ock » : « Complètement inexplicable, et qui complique fortement le dossier… Toujours est-il que c’est le premier accord commercial avec une civilisation extraterrestre, que toute la planète nous envie, et que nous allons tirer dessus à l’arme nucléaire pour pouvoir y pénétrer afin de récupérer les secrets financiers de Bercy !... Car nos dirigeants se sont empressés d’utiliser la Coupole pour planquer toutes leurs magouilles et combines financières des trois dernières décennies !… Les UMMO  nous avaient pourtant bien prévenus dans leurs courriers que tout transfert de technologie sera inévitablement utilisé par les dirigeants pour asservir un peu plus les citoyens ou développer des armes de guerre… »

Paul de Bréveuil : « Vous savez bien que l’utilisation des armes nucléaires est contre ma conscience et que je suis totalement opposé  à cette option… Ce sont des armes qui doivent être détruites dans tous les pays de la planète… C’est la raison pour laquelle j’ai refusé votre offre d’effectuer un tir à l’ASMP sur la coupole… ».

« Pad-Ock » : « C’est une décision qui vous honore… D’ailleurs, c’est ce que j’ai pu constater à l’Ecole Navale lorsque j’ai présenté le projet Euroclippers en avril 2009…  Il est souligné régulièrement aux élèves-officiers qu’ils doivent refuser un ordre s’il est contre leur conscience !… ».

Paul de Bréveuil : « Ainsi, un commandant de sous-marin stratégique peut refuser l’ordre de tirer ses missiles nucléaires s’il perçoit une faille dans le comportement et la lucidité des dirigeants politiques… ».

« Pad-Ock » : « C’est la même chose pour le tir sur la Coupole… Je ne l’exécute que parce qu’il n’y aura aucune victime… Il faut y aller, je m’absente une dizaine de minutes pour passer ma combinaison anti-g… ».

« Deux-Villes-liées » : « Mais pourquoi  faire ?... Vous n’allez tout de même pas monter dans le Rafale biplace qui va tirer l’ASMP sur la coupole !... Vu votre âge et votre santé vous allez revenir en miettes, si vous revenez !... ».

« Pad-Ock » : « Et bien justement, au moins je mourrai debout, en homme libre… Et en défendant mon pays jusqu’au bout !... ».

« Deux-Villes-liées » se dit que, manifestement, « l’ami-râle » va encore une fois confirmer sa réputation de "tête brûlée"…

 


Rafale appontage&catapultage par hanouk 

 

Le Rafale biplace est sur le pont, équipé d’un ASMP-A, la dernière version du missile supersonique qui équipe nos forces aériennes. Il emmène trois bidons de 2000 litres de kérosène pour la mission.

L’Ami-râle, conformément à la tradition, s’approche du missile et inscrit au feutre noir un message à destination de Bercy : « Lettre humoristique à Edwy Plenel ».

« Pouliche » monte et s’installe à la place avant tandis que « l’Ami-râle » le suit pour son installation à la place arrière. « L’Ami-râle » a fait une dizaine de séances de simulateur et connait suffisamment la machine pour assurer le minimum d’actions vitales compte-tenu de ses 12.000 heures de vol sur des avions de ligne. Les deux pilotes, 122 ans à eux deux, mettent leur masques à oxygène et vérifient l’interphone, la radio, les commandes de vol, les ordinateurs de bord. Les paramètres de vol sont enregistrés dans la centrale de pilotage ainsi que les coordonnées GPS de l’objectif.

Le général « Deux-Villes-Liées » appelle par la radio « Pouliche » pour lui signifier que le tir de l’ASMP nucléaire vient d’être donné par « François III ».

« Pouliche » démarre les moteurs et exécute les check-lists après mise en route. Le croc de catapulte est accroché au train avant. Les deux pilotes saluent le " chien jaune" qui les informe que tout est prêt. La poussée décollage est appliquée. Les deux pilotes collent leur tête contre le dossier.

La catapulte donne toute sa puissance et l’appareil est accéléré à 150 nœuds en 2 secondes. Une accélération terrible qui stupéfie « l’Ami-râle ». La Postcombustion est aussitôt allumée et une assiette de 30 ° est prise pour une montée vers le niveau 200. La croisière se fait à 500 nœuds, la vitesse de tir de l’ASMPA.

Les zones de Marseille, Salon et Orange sont dégagées, les terrains sont fermés tout comme l’espace aérien inférieur.

L’appareil descend à 3000 ft sol et à 30 nautiques de l’objectif « L’Ami-râle » déclenche la séquence de tir du missile

L’ASMP est éjecté vers le bas à 5m/s. Après 1,2 secondes le bloc de poudre est mis à feu avec mise en pression du réservoir de kérosène. Accélération vers Mach 2. A 1,6 seconde le réservoir est prêt pour l’allumage du statoréacteur. A 5,9 secondes, largage de la tuyère d'accélération. Ouverture des entrées d'air du statoréacteur. Éjection des obturateurs de la chambre de combustion. Injection du kérosène puis allumage du statoréacteur.

A 6 secondes, commence le vol de croisière en mode horizontal à la vitesse de 700 m/sec.

Les environs de la Coupole ont été dégagés pour éviter des dommages collatéraux.

« Pouliche » allume la postcombustion et l’appareil grimpe à 30.000 pieds/minute vers le niveau 390.

Le missile percute la « Coupole mafieuse » de Bercy et explose instantanément. La chaleur au cœur de l’explosion est de plusieurs millions de degrés, l’effet de souffle, les radiations, la température, sont mortelles dans un rayon de trois kilomètres, mais il n’y  aucune victimes compte-tenu de la sécurisation de la zone.

L’émission de rayons gammas, significative d’une explosion nucléaire, est enregistrée par les satellites d’observation russes, américains et chinois.

L’Alerte nucléaire est immédiatement lancée par tous les Etats-majors des grands pays nucléarisés de la planète.

Mais pas que sur la Terre…     

 


La démonstration du Rafale commentée - Bourget... par Dassault-Aviation                            

 

Dans la station spatiale des UMMO, dans la ceinture d’astéroïdes, la tension est à son comble depuis deux semaines. Les drones insectoïdes installés au Château ont retransmis des informations sur l’extrême gravité de la situation sur Terre. Les craintes d’une attaque nucléaire décidée par le président « François III »  pour investir la Coupole en nanotubes de  carbone installée par les UMMO se précisent chaque jour.

Afin de se réfugier en cas de conflit nucléaire, les UMMO ont installé trois bases en Europe qui sont autant de lieux de vie. Les endroits les plus importantes pour la survie sont la cuisine, où ils peuvent se préparer les meilleures recettes de thon rouge, et la cambuse où ils ont accumulés les meilleurs grands crus de Niellucciu, St-Emilion, chianti, beaujolais, ainsi que des flacons de Loch Lomont, cognac, calvados, etc.... Il y a de quoi tenir des dizaines d’années. Des réserves très importantes pour le moral dans le cas où ils se retrouveraient isolés sur une planète barbare au bord de la guerre nucléaire !...

Leur  base centrale est au Danemark, tandis qu’il en existe une autre à Berlin et une troisième près de Madrid. Mais il y en a aussi  plusieurs autres dans les montagnes du Tibet. Ces bases permettent la survie avant un rapatriement sur  la station spatiale située entre les orbites de Mars et de Jupiter.

Les UMMO voyagent à bord de leurs vaisseaux spatiaux qu’ils appellent des OAWOOLEA UEWA OEMM en utilisant les plis de l’espace-temps de notre cosmos. Afin de ne plus dépendre des plis de l’espace-temps, qui sont imprévisibles, ils voyagent aussi en prenant des « portes de Idrss », des mégastructures de centaines de kilomètres-cube reliant une « porte de Idrss » à une autre.

Elles ont été construites par une très ancienne civilisation, qui a disparu depuis longtemps, mais dont les robots continuent à les entretenir et à les accorder afin de permette le développement des échanges commerciaux entre les civilisations de l’espace.

Les UMMO sont nettement plus grand et nettement plus forts que les humains. Ils adorent le thon rouge et leur sport favori est la navigation en haute mer, en équipage, à bord de grands voiliers. Un UMMO a la force, à lui seul, de border un grand hunier !... L’Amiral « Fort-Hisser » est prêt à les embaucher !...

Ils ne supportent pas la chaleur qui restreint leur mobilité et dorment à ciel ouvert. Seule une pluie ou une neige intense ou les grandes tempêtes peuvent rompre cette habitude. Ils supportent aussi très mal la forte luminosité du soleil. Ils privilégient les activités hibernales, crépusculaires ou nocturnes.

Les UMMO sont sur la Terre pour réaliser des études sur la vie biologique de la planète, sur le niveau scientifique des Terriens, mais aussi sur leurs caractéristiques anatomiques et leurs coutumes. Ils apprécient beaucoup la créativité et les capacités musicales des humains de la Terre. Ils sont aussi là pour présenter aux Terriens une vue de l’Univers bien plus développée que celle qu’ils en ont et arriver, un jour, à développer un contact officiel.

Leur plus grande inquiétude est celle de voir les Terriens s’autodétruire au cours d’une guerre nucléaire, avec des armes biotechnologiques ou à plasma, comme des millions de planètes de la galaxie dont les espèces se sont autodétruites lors de la phase de développement technologique.  Elles sont devenues des "planètes cimetières"…

Le dossier le plus important suivi par les UMMO est celui des 4000 têtes nucléaires opérationnelles qui constituent une menace pour l’avenir des Terriens. Ceux-ci n’arrivent pas toujours à maîtriser leurs tendances belliqueuses en grande partie parce que, bien souvent, les chefs qu’ils se choisissent sont d’authentiques sociopathes…

Les UMMO font des rapports constants à l’OUMMOAELEWE, l’instance suprême de direction de leur planète, le Conseil d’Oummo. Un contact télépathique entre OUMMOAELEWE est maintenu en permanence avec les peuples avec lesquels ils sont en relation. Le lien télépathique est en effet le seul à permettre un contact simultané entre deux systèmes stellaires.

Leur loi morale (UAA) les empêche d'interférer dans le processus évolutif de la culture d'une autre humanité galactique. S’ils le faisaient sur Terre, cela pourrait provoquer de terribles distorsions dans notre Réseau Social et ils seraient ainsi responsables, de fait, de remises en cause, conflits, et même de guerres pouvant conduire à l’extermination des Terriens.

Dans ce cas les UMMO seraient responsables de la disparition d’une espèce humaine de la galaxie, ce qui les terrorise au plus haut point. Ils devraient en effet s’expliquer devant le Conseil galactique, en être exclus, et ensuite supporter une culpabilité pendant des millions d’années.

« E IXOO 7 », fils de « OURIEE 29 »,  et « AYIOA 1 », fils de « ADAA 67 », discutent en dégustant un verre de grand cru classé de Saint-Emilion, un breuvage dont ils abusent souvent lorsqu’ils veulent se remettre d’un voyage sur la Terre, car la vie sur cette planète profondément immature les stress très souvent.

« E IXOO 7 » : « Heureusement que les Terriens produisent d’excellents vins comme ce Petrus 1951. Il nous faut bien cela pour supporter un tel stress !... Ils sont encore une fois au bord de la guerre nucléaire et c’est à nous d’essayer de gérer une telle situation !... ».

« AYIOA 1 » : « Qu’est-ce que tu veux gérer ?... C’est leur planète, s’ils veulent s’autodétruire c’est leur affaire, pas la nôtre… Et puis, si on intervenait, la situation pourrait devenir encore plus dramatique car nous déstabiliserions leur réseau social… Et puis tu sais très bien que le contact n’est prévu qu’entre 2030 et 2050, en fonction de leur développement… »

« E IXOO 7 » : « Mais si ça se passe mal, on pourrait mettre leurs principaux dirigeants sous contrôle psychique… D’ailleurs un plan d’intervention pour sauver la Terre a été développé… Il est radical et simple à mettre en pratique… Il suffit de placer sous tutelle psychique leurs principaux dirigeants… ».

« AYIOA 1 » : « Et tu auras une planète de cinglés à gérer !... Bon courage !... Je vais ouvrir une seconde bouteille de Petrus pour évacuer le stress d’envisager une telle opportunité… ».

Les UMMO sont en fait les principaux responsables de la monté des cours des grands vins de bordeaux et d’ailleurs. Ils en font une telle consommation que même les Chinois s’en plaignent dans leur shopping dans les caves gauloises en raison des prix qui grimpent.

 Dans le plan d’intervention pour sauver la Terre développé par les UMMO, le Terrien affecté prend conscience de quelques altérations de son état mental qu’il attribue à des signaux de stress, épuisement anorexique, dépression, symptômes d’anxiété, de fugaces lipothymies suivies d’amnésie et des épisodes de courte durée qui vous rappellent, aux médecins, le syndrome de Ganser.    

Les désordres seront si rapides que le gouvernant affecté décidera certainement de les oublier ou alors il fera l’objet d’une triviale consultation dans les cliniques spécialisées, qui probablement ne saisiront pas leur véritable pathogenèse.

Dans ces conditions, le libre arbitre est totalement annulé, et les modèles de décision sont soigneusement manipulés pour ne pas éveiller des soupçons chez les cadres gouvernants de rang inférieur.

C’est ainsi que les UMMO prépareraient la phase BIIEYUU XOOE. Dans celle-ci, des frères du corps expéditionnaire demanderaient audience à ces chefs d’Etat, en les forçant à la concéder, dans le cours d’une crise générée par eux et soigneusement contrôlée. Au cours de ces entrevues, les UMMO montreraient ouvertement leur identité en apportant des preuves concluantes,  et exigeant un transfert progressif et secret du pouvoir.

Les dirigeants, en pleine conscience de la gravité de la situation, mais sans capacité neuropsychique pour décider par eux-mêmes, consulteront leurs propres cabinets, mais la majorité de leurs membres aura subi une manipulation corticonucléaire similaire.

Dans une phase immédiatement postérieure, la zone des cadres gouvernementaux contrôlée par les UMMO leur sera suffisante pour que toutes les décisions importantes des chambres législatives et de l’exécutif, se trouvent opérationnellement sous leur censure, et que les plus importantes lignes du pouvoir dirigeant du cabinet soient dictées par mes frères.

«  E IXOO 7  » : « Vraiment excellent ce Petrus !... Il nous en reste beaucoup ?... »

« AYIOA 1 » : « Pas tellement, il va falloir retourner sur Terre pour se réapprovisionner… Il est temps de vendre un peu d’or pour se fournir en devises car les Terriens ne prennent pas le picotin, la monnaie galactique… ».

«  E IXOO 7  » : « Si la police intergalactique apprend que nous vendons au black de l’or extrait sur Mars pour remplir la cambuse on risque de se prendre un PV galactique avec suppression du véhicule !… »

« AYIOA 1 » : « Et au prix de nos derniers OAWOOLEA UEWA OEMM le conseil d’UMMO va vraiment mal le prendre !... La carrière est finie, tout comme le thon rouge et les excellents vins et liqueurs terriennes… ».

«  E IXOO 7  » : « Arrête, ça me casse la moral… J’ouvre une troisième bouteille de Petrus… ».

A ce moment-là, la sirène d’alarme indiquant que la Terre passe en « Alerte rouge » retentit. Les deux UMMO sortent précipitamment de la cambuse pour voir un voyant rouge clignoter sur une image de la Terre en trois dimensions, à un endroit qu’ils surveillent : le plateau « d’Halle-Byon » dans le sud de la Gauloisie.

Quelques minutes plus tard des voyants oranges s’allument dans les différents pays nucléarisés de la planète : Russie, USA, Grande Bretagne, Chine, Inde, Israël, Pakistan… Un quart d’heure plus tard, ce sont tous les pays nucléarisés qui passent en alerte rouge… Les bases terrestres et les sous-marins stratégiques doivent s’apprêter à armer leurs missiles… Si un seul d’entre eux les tire, la probabilité d’un conflit nucléaire généralisé est de 98,5%...

Les UMMO attendent de savoir avec anxiété si un pays ne va pas lancer une frappe préventive. C’est en effet, la première fois depuis 1945 qu’une attaque à l’arme nucléaire est déclenchée sur des infrastructures civiles.

La planète est au bord de l’apocalypse nucléaire.

« AYIOA 1 » et «  E IXOO 7  » lancent les procédures de sauvegarde et enjoignent à leurs frères en mission sur Terre de rejoindre le plus tôt possible les bases secrètes de survie. Tous les vols à destination de la Terre sont suspendus. Ceux qui sont en cours sont alertés et un dégagement vers la base lunaire leur est demandé.

« AYIOA 1 » : « Il faut mettre la Terre en quarantaine et en interdire l’accès à toutes les missions extraterrestres en cours. Toutes les autres ethnies doivent évacuer la planète tant qu’il en est encore temps !... ».

«  E IXOO 7  » : « Tu es sûr ?... Cela va peut-être s’arranger… Le président « François III »  va peut-être arrêter son aventure guerrière… »

« AYIOA 1 » : « Il a déclenché le feu nucléaire sur demande de « Jack-Ouille » qui le menace de lâcher le terrible bichon Léon au Château !... »

«  E IXOO 7  » : « Du jamais vu dans l’histoire de la galaxie !... Tout cela à cause du niveau de corruption dément de leurs leaders politiques… »

« AYIOA 1 » : « Et s’il n’y avait que cela… Les Gaulois ont élu un authentique adolescent attardé qui se déplace Incognitoto en scooter pour aller voir "Petite copine N° 2" !... Incroyable !...»

Le téléphone rouge des urgences galactiques sonnent. «  E IXOO 7  » décroche. C’est le représentant Kameulf, une des plus vieilles ethnies de la Galaxie. Ils mènent un programme d'amélioration biologique des espèces autochtones qu’ils ont entrepris depuis des millénaires, notamment sur la Terre.

-      « Le feed-back temporel nous a averti qu’une alerte rouge était déclenchée sur la Terre… Qu’est-ce que vous faites ?... »

«  E IXOO 7  » : « On ne sait pas trop… »

-      « Comment cela vous ne savez pas trop ?... La planète doit être mise immédiatement en quarantaine avec interdiction absolue à toute civilisation galactique, et au-delà, d’entrer en contact avec les Terriens !... »

«  E IXOO 7  » : « Vous êtes sûr ?... »

-      « Oui !... Nous étions là avant vous… D’ailleurs  nous avertissons immédiatement la police intergalactique. »

«  E IXOO 7  » : « Bien compris… »

Les deux UMMO de garde sont atterrés. La Police intergalactique !... Il ne manquait plus que cela !... Cela ne va pas être une partie de plaisir, surtout pour les dirigeants Terriens qui sont à l’origine d’un conflit qui va peut-être détruire l’une des plus belles planètes de la galaxie…

 

 

 

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AVIGOLFE (II) : Communiqué de presse sur les indemnités de la guerre du Golfe 1991.

 

Dans l'histoire contemporaine, nous devons notre liberté à tous nos soldats qui sont allés se battre en Opérations extérieures, souvent au péril de leur vie.

Certains ne reviennent pas, tandis que d’autres sont blessés, mutilés, ou souffrent du stress post-traumatique de guerre.

D’autres souffrent encore de divers problèmes de santé, des années après le retour au pays.

C’est le cas, notamment, des anciens de la guerre du Golfe 1991 qui sont atteints d’une ensemble de pathologies invalidantes comme des maux de têtes persistants, des troubles de la mémoire et de la concentration, des douleurs chroniques étendues, des difficultés cognitives, une fatigue inexpliquée, mais aussi d'autres catégories de désordres telles des démangeaisons, des problèmes intestinaux et respiratoires, et d'autres anomalies que les examens courants ne peuvent expliquer.

La maladie de la Guerre du Golfe touche de très nombreux soldats français mais aussi énormément de soldats américains.

Car, aux USA, c’est un soldat sur quatre, c’est à dire entre 175.000 et 210.000 vétérans, sur un total de 697.000, qui souffre d’affections diverses !...

Le syndrome est maintenant reconnu, mais aucun dédommagement, indemnité ou pension n’est versé à nos anciens combattants invalides de guerre.

Et pourtant, il y a eu des indemnités qui ont été versés à la France par le Koweït en 1991, au titre des frais de guerre, après l’Opération Tempête du Désert, mais qui n’ont jamais été virées à la Défense.

Je remets en ligne, ci-dessous, le communiqué de presse du 29 novembre 2010 de l’Association AVIGOLFE et dont l’objet est : « Que sont devenues les indemnités versées par l'Arabie saoudite à la France après la guerre du Golfe de 1991 ? ».

Ce communiqué de presse a été ignoré de la presse et des médias.

Au nom de quoi ?...

Combien de temps faudra-t-il encore pour que les journalistes fassent leur métier, et ne soient plus ῝aux ordres῝ du pouvoir ?...

Faudra-t-il que le système tremble sur ses bases pour que les contre-pouvoirs, qui sont le garant d’une démocratie, se réveillent ?...

Jean-Charles DUBOC

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE de l’Association AVIGOLFE

Date : 29 novembre 2010

Objet : Que sont devenues les indemnités versées par l'Arabie saoudite à la France après la guerre du Golfe de 1991 ?

 

AVIGOLFE qui, vingt après la guerre du Golfe (16 janvier 1991) et dix ans après sa création et l'ouverture d'une instruction diligentée par la juge BERTELLA-GEFFROY, attend toujours de l'Etat français qu'il assume ses responsabilités envers les victimes civiles et militaires.

L'association demande que soit mise en place une commission d'enquête parlementaire afin de faire toute la vérité sur l'affaire du détournement présumé des indemnités de la guerre du Golfe versée par l'Arabie saoudite.

Il s'agirait de 3,5 milliards de dollars (valeur de 1991) qui ne serait jamais arrivés dans les caisses de l'Etat, selon l'informateur, Jean-Charles DUBOC, qui a transmis le dossier en janvier 1998 au ministère des Finances, ainsi qu'au TGI de Paris, aux termes de l'article 40 du Code de Procédure pénale.

Le 29 mars 2001, Jean-Charles DUBOC était entendu par la juge d'instruction Michèle VAUBAILLON, du Pôle financier du TGI de Paris.
Edouard Balladur aurait, selon Jean-Charles DUBOC, été informé de ce détournement par les autorités saoudiennes, alors qu'il était Premier ministre sous la présidence de François Mitterrand.

Le 21 août 2001, Roseline BACHELOT, alors députée du Maine et Loire et présidente du groupe parlementaire France-Irak, écrivait à Jean-Charles DUBOC : "Vos informations proprement ahurissantes, mériteraient d'être mieux diffusées car, en ce domaine, règne une omerta qui contraste singulièrement avec".

Depuis, silence total.

Comme pour l'affaire Karachi, il pourrait s'agir d'un détournement d'argent public en toute impunité.

Nous estimons que le silence maintenu sur ce détournement de fonds publics se place dans le climat plus général de mensonge, de manipulation et d'abus du Secret-Défense.

AVIGOLFE rappelle, à ce sujet, que 200 documents classés "secret-défense" concernant la guerre du Golfe et intéressant l'instruction judiciaire, ont été détruits.

AVIGOLFE soutient toutes les propositions visant à faciliter l'accès à tout document d'intérêt public et/ou pouvant favoriser l'information et la défense des intérêts des citoyens.

Le Président
Hervé DESPLAT

http://www.avigolfe.com/association.php?id=doc_presse

 

 


Les « Soces » ?... Des esclavagistes !...

 

Les « Soces » sont en train de recréer une société esclavagiste où l’être humain est une marchandise.

En effet, dans les sociétés primitives, l’esclave est la propriété de son Maître qui peut le vendre, ou vendre ses enfants…

Avec la gestation pour autrui (GPA), c’est exactement la même chose !...

UN BÉBÉ DEVIENT UNE MARCHANDISE VENDUE AU PLUS OFFRANT.

Cette incroyable régression barbare est considérée comme une avancée par nos « Bobos soces », imbus de leur personne, bouffis de suffisance moralisatrice et de contradictions.

Quelle tristesse.

Mais cela est malheureusement dans continuité de la dégradation du sens de l’intérêt général, et du bon sens, où il est possible qu’un président de notre « Raie-Pue-Blik-Bananière » détourne des milliards d’euros en toute impunité.

D’ailleurs, je viens de rappeler au gouvernement un dossier particulièrement scandaleux, connu de toute la classe politique.

C’est juste une demande de prime d’aviseur :

http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2014/01/indemnit%C3%A9s-de-la-guerre-du-golfe-1991-demande-de-prime-daviseur.html

Jean-Charles Duboc

 


Lettre de l’UNSOR au ministre des finances au sujet des indemnités de la guerre du Golfe 1991

 

Le dossier de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe 1991 a bien avancé en quelques années.

Je rappelle que les 3,5 milliards d’euros du remboursement des frais engagés lors de l’Opération Tempête du Désert n’ont jamais été, d’après mes informations, virés au Trésor Public.

En effet, l’intégralité des fonds auraient été détournés par François Mitterrand et quelques complices.

Une confirmation de cette rumeur, qui circulait au Moyen-Orient fin 1997, m’a été donnée, à cette époque, par de très hauts gradés de la Défense Nationale. C’est ainsi que s’est constitué progressivement le groupe « Jean Renaudin », du nom d’un ancien directeur de la Région Nord-Ouest de la Douane.

Ce groupe informel est composé de diverses personnes, notamment par des hauts fonctionnaires gaullistes totalement révoltés par cette affaire.

Mais le devoir de réserve des uns, et la crainte des autres, commencent à céder face à la décomposition de l’Etat, à l’accroissement de la dette publique, aux difficultés financières de la défense, et à d’autres facteurs comme le fait que les banques suisses ont donné récemment aux Français en indélicatesse avec le fisc un ultimatum jusqu’en mai 2014 pour se régulariser ou quitter le pays !...

Une véritable révolution au pays du secret fiscal !...

Il faut dire que cela concerne tout le monde, en particulier les USA qui ont lancé des mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants des banques suisses ayant incité des citoyens Américains à frauder le fisc.

Toujours est-il que le dossier de la disparition des indemnités de la guerre du Golfe s’est sérieusement enrichi depuis cinq ans, en particulier parce que nous soupçonnons que les fonds auraient été récupérés et placés dans le « Grand Emprunt 2010 », qui ne serait qu’un montage financier !...

C’est raconté d’une façon romanesque par « I-Cube » dans son roman de l’été 2010 intitulé « Opération Juliette-Siéra ».

Les fonds des indemnités de la guerre du Golfe auraient été rassemblés dans un trust à Londres avec les sommes destinées à l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït en 1991 !...

Dans ce dernier cas, il y en a pour 22 milliards de dollars de fonds escroqués car l’extinction des puits n’a coûté qu’un milliard !...

C’est « L’Affaire Basano / Ferrayé ».

Aussi, compte-tenu de l’évolution récente du dossier, il me semble nécessaire de revenir sur les actions entreprises, par les uns et les autres, sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France.

Je remets en ligne, aujourd’hui, le courrier envoyé le 12 août 2008 à Christine Lagarde, ministre des finances, par Jean BIHAN, président de l’UNSOR, l’Union Nationale des Sous-Officiers en Retraite.

Cette association est composée de 15.000 membres.

 

Madame Christine LAGARDE

Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie

Objet : détournement des indemnités de la Guerre du Golfe attribuées à la France.

 

Madame la Ministre,

Président Nationale de l’association, il m’est régulièrement rapporté cette ‘histoire’ de détournement des indemnités, et cela de la part de nombreux adhérents ayant participés à l’opération DAGUET – Tempête du Désert, dont le 3ème RIMA de VANNES.

Le commandement, en cours d’opération, aurait informé les militaires qu’une indemnité serait versée par le KOWEÏT et d’autres pays du Golfe. Par ailleurs cette intervention des troupes françaises n’a pas été prise en compte au titre de guerre, donc à taux moindre pour les intéressés.

Jusqu’à présent, je ne portais pas trop attention à cette ‘histoire invraisemblable’, de la part des responsables de notre pays à cette époque. La persévérance de ces adhérents, continuant leurs recherches, a abouti à Monsieur DUBOC Jean-Charles. M’ayant informé, je me suis permis de contacter cette personne et de la rencontrer. Il m’a alors fourni de nombreux détails, des documents sur ses démarches (depuis 1998). Je remarque que cette affaire est bien connue au plus haut sommet de l’Etat et semble bien réelle.

Au nom de ces adhérents qui se sentent lésés, par respect à ceux qui y ont laissé leur vie, à ceux qui ont été marqués dans leur chair, à ceux qui souffrent de séquelles (Syndrome du Golfe), je me suis permis de vous adresser ce courrier.

Cette affaire, délicate, mérite des réponses claires permettant de soulever la suspicion.

Une telle affaire doit être sérieusement étudiée et résolue. L’Etat et la Défense ne peuvent être que gagnants, de même que la confiance confortée des militaires retraités et de militaires en activité envers leurs autorités.

En attente d’une réponse, veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma haute considération.

Le Président National

 

Jean BIHAN.

Copies à : Monsieur le Ministre de la Défense

Monsieur le président de la Commission de la Défense

Monsieur Jean Charles DUBOC.

 

C’est absolument stupéfiant.

Car tout est dit.

L’accusation dans ce courrier adressé à la ministre des finances est d’une incroyable gravité et, malgré cela, il n’y a eu aucune réponse sérieuse du ministère.

Mais, il faut savoir que l’UNSOR, ou toute autre personne morale ou physique, peut très bien engager une action en justice.

En effet, après avoir déposé les informations sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe, j’ai pris la précaution de demander une prime d’aviseur au début 2001.

Je précise que la quasi-intégralité de cette prime d’aviseur sera destinée à créer la « Fondation Division Daguet » qui aura pour objet d’indemniser nos soldats tués ou blessés au combat.

Mais, surtout, l’intérêt principal de cette prime d’aviseur est de lever la prescription des 10 ans.

C’est à dire que toute personne, ou association, peut déposer plainte contre les ministres des finances depuis 1998 pour ῝complicité de détournement de fonds publics῝…

 

Jean-Charles Duboc


Humour corse (1)

Dumè « aux manettes » !

Préavis de grève à la SNCM et à la CMN

 

Le syndicat CGT de la SNCM et de la CMN a déposé un préavis de grève reconductible pour la journée du 1er janvier 2014.

Réaction de Dumè :

« Normal ! Ce jour-là, la sécurité à bord des ferries n’est pas assurée : Ils sont tous « sborgnés » (saouls) !

En attendant, « ils » tractaient sur les quais dans la semaine, vu le prochain dépeçage de leur outil de travail…

 

Dumè a un copain qui est maire du village.

Il lui demande s'il n'aurait pas un petit boulot pas trop dur pour lui.

Le maire le nomme surveillant du cimetière.

Quelques jours après, le maire le croise et lui demande :

« – Alors, ça va, ce n'est pas trop dur ? 

Non, ça ne va pas très bien. Je suis déprimé ! Partout je vois écrit : « Ici repose Untel, ici repose Unetelle »… Finalement, il n'y a que moi qui travaille, ici ! »

 

Alors le même maire nomme Dumè conducteur de travaux sur un chantier et repasse quelques jours après.

Il lui demande :

« – Alors, ça va mieux ?

Non, ça ne peut pas durer. Tous les autres ont quelque chose : Une pelle, une pioche, une brouette, et moi je n'ai rien pour me reposer dessus ! »

 

Jeux Olympiques – Un Corse champion du lancer du marteau.

Interview : « Ayo ! Quand j'ai vu cet outil de travail, je l'ai jeté le plus loin possible de moi ! »

 

Un Corse de Paris invite son cousin de Marseille.

Aux Invalides, il lui dit :

« Agenouille-toi, ici repose un grand Corse ! » (Napoléon).

Le cousin de Marseille l’invite quelques semaines plus tard et l'emmène à la Sécurité sociale :

« Voilà un coussin pour t'agenouiller longtemps : Ici il y a 150 Corses qui se reposent ! »

 

Un père Corse de Corti trouve que son fils, étudiant à Aix, dépense trop d'argent.

Alors il lui demande des comptes.

Le fils lui répond :

« – Je dépense mon argent avec parcimonie et à bon escient, Papa !

Ce Parcimoni, d'accord c'est un compatriote. Mais je ne veux pas d'un Arménien comme ce Bonnessian ! »

 

Un Corse va dans un bar à Marseille :

« Je veux un café, j'ai pas d'argent mais je suis fort et je n'ai pas peur ! »

On lui sert un café.

Il recommence comme ça tous les jours.

Au bout d'une semaine, le barman appelle un copain et lui raconte la chose.

Le copain lui dit : « Ne t'en fais pas, demain je m'en occupe ! »

Le lendemain, le Corse arrive et annonce :

« Je veux un café, j'ai pas d'argent mais je suis fort et j'ai pas peur ! »

Le copain du barman s'avance vers lui et lui dit :

« – Moi aussi je suis fort et je n'ai pas peur !

Bon, d'accord. Alors ce sera deux cafés ! »

 

On vient d'installer le téléphone chez le grand-père de Dumè et le technicien lui explique :

« – Vous prenez le récepteur de la main gauche et, de la droite, vous formez le numéro de votre correspondant sur le cadran.

Mais alors, quelle main me restera-t-il pour parler ? »

 

À la veille de Pâques, tous les confessionnaux sont occupés au village de Dumè.

Il s’agit d’être en règle avec le Bon-Dieu pour pouvoir communier à la messe de la résurrection de Son Fils.

Un jeune curé débutant entend sa pénitente lui avouer :

« Mon Père, pardonnez-moi, j'ai fait hier un pompier à un ami. »

Le jeune curé ne sait pas très bien quelle pénitence lui donner.

Il hésite entre 12 Pater-noster ou plutôt 12 Ave-maria.

Puis n’arrivant pas à se décider, il ouvre discrètement la porte et dit dans un murmure à l’adresse du confessionnal voisin, qui est tenu par un vieux de la vieille :

« – Dites-moi, qu'est-ce que vous donnez pour un pompier ?

Pas plus de 20 euros ! »

 

Deux Corses, le père et le fils, discutent à l’ombre d’un olivier.

« – Dis-moi, Dumè, mon fils, tu n’as jamais travaillé.

– Eh non, papa. Tu le sais bien que je n’ai jamais travaillé. Dans la famille, il n’y a que les femmes qui travaillent !

– Eh oui, mon fils, je le sais. Et justement, c’est de ça dont je voulais te parler. Tu as quarante ans, maintenant. Ta mère et moi nous nous faisons vieux, il serait peut-être temps que tu te trouves une femme. On peut t’en présenter, si tu veux. Elle pourrait travailler pour toi et avoir des enfants qui t’apporteraient le pastis, comme tu le faisais pour moi quand tu étais petit.

– Papa, c’est une bonne idée. Je vais me marier et avoir des enfants. Dis, tant qu’à faire, tu pourrais m’en présenter une qui soit déjà enceinte ? »

 

Un Jésuite et un Chartreux se retrouvent pendant une retraite au couvent de Corbara (en Balagne).

Ils n'ont le droit de parler qu'une minute par jour.

Finalement, ils découvrent qu'ils aiment tous les deux fumer la pipe de temps en temps.

Mais c'est strictement interdit dans le monastère.

Un jour, le Jésuite arrive avec la pipe allumée.

L'autre s'étonne et dit :

« J'ai demandé au supérieur si je pouvais fumer en lisant la Bible. Il a refusé avec indignation. Alors, comment avez-vous fait ? »

Le jésuite lui répond :

« Pour moi, c'est simple, j'ai plutôt dit au Père supérieur : Père, est-ce que je peux lire la Bible en fumant ? Il a accepté tout de suite ! »

 

« – Quel est le seul arbre qui ne poussera jamais en Corse ?

 – Le boulot, Dumè ! »

  

Un touriste entre dans une boutique calvaise dont l'affiche annonce : « Spécialités Corses »

Le touriste demande au vendeur du fromage Corse, du broccio.

Le vendeur est désolé, il n'en a pas.

Pas plus que du vin de Patrimonio ou de charcuterie de montagne, voire de canistrelli de Calenzana.

Le touriste s'étonne :

« – Mais qu'est-ce que vous vendez alors comme spécialités corses ?

– Uniquement des chaises longues et des hamacs corses, monsieur ! »

 

« En corse, y'a que le bois et les vers dans l'fromage qui travaillent. »

 

C'est l'histoire de 2 corses qui papotent.

Dumè dit à l'autre :

« – Si tu gagnais au Loto demain, que ferais-tu ?

– Rien, absolument rien ! »

 

Question idiote :

« – Pourquoi il est impossible que Claude François ait été corse ?

– Parce qu'aucun corse ne peut mourir avec une ampoule dans la main. »

 

Proverbe Corse pour votre week-end :

« Si tu as beaucoup de travail, allonges-toi au soleil et attends que ça passe ! »

 

Bien à toutes et tous !

 

I3

C’est une reprise de : http://infreequentable.over-blog.com/article-dume-aux-manettes-121645889.html